PORTFOLIO LEO RAPHAEL

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Léo Raphaël

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CURRICULUM VITAE RENOVATION / Fábrica Barros; Olivais Sul; Lisboa; Portugal

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URBAN PROJECT/ Multimodal Station of Ilidza; Sarajevo; Bosnia Herzegovina

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PRODUCT DESIGN / FAUL Exposição system; Ajuda; Portugal

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HOLIDAY HOUSING / Murcutzawa; Nc

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PERIURBAN HOUSING / Lot; Nc

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SOCIAL HOUSING / City over the City of Molenbeek; Brussels; Belgium

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HOTEL / Carcavelos Cinco Estrelas; Carcavelos; Portugal

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STUDIOLO / Emile Kaufmann

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RESEARCH / Cybersecurity

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EXHIBITION / APA collective; Kanal Centre Pompidou; Brussel; Belgium

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WRITTING / Les Possibilités d'une Vîlle; Brussel; Belgium

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Programation of the industrial neighbour

Fabrica Barros


[FÁBRICA BARROS RENOVATION] The north East of Lisboa between two magnificent physical borders (the Airport and the Tage) is a collage of different urban composition methods, decades and political heritage. A collage of different cities distanced by the time, the mind and the uses (Velho Olivais século XIII, aeroporto em 1942, Encarnação em 1946 "cité jardin", Olivais Norte 1957 e Olivais Sul 1961 "Charte d'Athènes zoning urban plan", Parque das Nações em 1998). Nevertheless, a series of gaps between the masterplans has developed by their own. Furthermore an industrial self-directed area got in charge of the needs of the surrounding residential planning. In the middle of the 20th century it provided work and economical ressource. Nowadays the abandoned industrial zone, as a built infrastructure, a memory ressource and a social patrimony reveals a source of potential for the town of the next decades and a solution for the arrival of nomad populations and the densification of our cities. The Olivais industrial area follows the main transport infrastructure. The industries are plugged in the edges of the directed plans. The industrial center between post-modern métabolist plan and Pink modern Housing of Olivais Sul, a wild path over an underground aqueduc, dense dwellings programmation and the local stadium, became a manufactory in the shadow of the planned city. We can define the area at different scales, the industrial zone itself composed by industry, itself composed by fragments, defined by other components. It reveals the Fábrica Barros¹ as an introverted micro-urbanism directed by the pragmatism of the command nowadays abandoned. 2017

Le Nord-Est de Lisbonne, entre deux frontières physiques (l'Aéroport et le Tage) est un collage de différentes méthodes de compositions urbaines, établies à différentes périodes et selon un héritage politique à chaque fois singulier. Un collage de différents quartiers distants par leurs usages, leurs ambitions et leurs époques (Le vieil Olivais du 13e siècle, l'aéroport en 1942, la cité jardin d'Encarnacao en 1946, les quartiers CIAM d'Olivais Nord et Sud entre 1957 et 1961). Néanmoins une série d'espaces résiduels entre les plans directeurs se sont dévelloppés d'eux même. Une zone industrielle s'est établie dans une de ces lacunes afin de prendre en charge les besoins et la main d'oeuvre inhérentes aux résidences plannifiées. Au millieu du 20e siècle elle assurait des emplois et une ressource économique fiable. Malgré l'abandon de la plupart des infrastructures industrielles, ce quartier intersticiel représente aujourd'hui un remède à l'arrivé de nouvelles population, la croissance démographique et la densification de la ville (en tant qu'architecture construite, en tant que source de mémoire commune et en tant que patrimoine et héritage partagé). L'aire industrielle d'Olivais s'organise péniblement autour de la voirie principale. Les entrepôts industriels se sont établis le long de cette colonne vertébrale sur des terrains non attribués par les urbanistes, aux marges des plans directeurs: une manufacture à l'ombre de la ville planifiée. Fabrica Barros, ancienne usine textile de 1958, est un carrefour entre des barres métabolistes (à la Smithsons), du logement moderne rose pâle, un chemin informel amenant au cimetière surplombant un aqueduc, le stade local de Football et des plots d'une densité importante. Il est possible de définir son influence à plusieurs niveaux scalaires, la zone industrielle composée d'usines, construite par fragments, ces derniers définis par leurs composants bâtis. Fabrica Barros fut un micro-urbanisme introverti dirigé par le pragmatisme d'une commande désormais oubliée et négligée. 2017

¹Fabrica Barros

Localização: Avenida Infante D. Henrique nº331- 33, Avenida de Pádua nº7 – 7B Freguesia / Concelho / Distrito: Santa Maria dos Olivais / Lisboa / Lisboa Função: Indústria Têxtil – lanifícios: edifícios industriais-administrativo-sociais Época: Projecto entre 1947-52 e construção em 1958 Arquivio: Obras n° 927 Autores: Arqº Cottinelli Telmo (ante - projecto) Arqº António Veloso Camelo Engº: João Barata Gagliardini Classificação: Sem Protecção

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In the edge of the planned city

Fabrica Barros


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1

The functional infrastructures were established in serving corridors between the main sheds. This corridors are lower than the shed and enjoy an overhead light. These corridors of 3 meters have the potential for an interior street leading to the entrance of the housing units. Duplicating this system of corridors inside the Shed Cathedral offers a winter garden, extend the entrance sequence and gives transversal views between the two levels. The shape of the project mainly follows the integrity of the existing sheds; exploring the contradictions, the benefit of the relation between a container and his content. Then, it reveals a space enclosed by its two elements: in the middle of an exterior and an interior. A furniture in a shed Cathedral

Fabrica Barros


Saint ExupĂŠry, Antoine, Le petit prince, 1943, New York

Access trough the patrimony

Limitless covering

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Plans, floor, +1, Roof

Fabrica Barros


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Sections detail

Fabrica Barros


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The housing tower is over all an Urban signal. A monolith raising strait from the existing hole, facing the evacuation chimney it becomes a square for the Avenida Marginal facade. The composition superimpose the rigorous facade, the romantic chimney and a contemporary concrete erection. Its central position in the public space permits the articulation of different out-spaces: a vegetal colonisation of the industrie up-North, a mineral open square in the East part of the enclosure, and an underground public pool. The central circulation is the structural core of the tower and the housing units seem plugged on this vertebrae. The roof offers a view of the industrial patrimony through green houses. The different typologies suggest a variety of inhabitants, an assemblage of simplex and duplex in section. The facade is inspired by the rhythm and the proportion of the elevation of the industrie. The windows on the east side refer directly to the industrial patrimony. The roof offers a view of the introverted neighborhood in the industrial area. Stratification in the fabric

Fabrica Barros


Hiding, showing up

The facade as a mirror of the patrimony

The building as a vertical articulation 15


Plans and elevations

Fabrica Barros


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Section detail

Fabrica Barros


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A network of public spaces linked by passageway, ink

Multimodal Station of Ilidza


[ILIDZA MULTIMODAL STATION] Pour éviter de s’étendre inexorablement, la ville de Sarajevo devrait s’efforcer de consolider les espaces résiduels, tout en cherchant à préserver les richesses entre ville haute dans les collines et ville basse le long de la rivière Miljaka. Pourtant, la politique actuelle interdisant les investissements étrangers¹ dans le centre ville ouvre la porte à de nombreux chantiers immobiliers en périphérie². Le manque de cohérence des politiques urbaines et la mainmise des investisseurs privés conduit à une urbanisation effrénée qui semble mettre en péril l’équilibre du Polje³. Ilidza, en tant que centre administratif de la Polje semble devenir le centre d’une plaine qui acquiert une forme d’autonomie et concurrence le centre ville de Sarajevo. Aujourd’hui au bout de la ligne de tram, la gare intermodale d’Ilidza, trop fragmentée, peu sécurisée, révèle les limites de l'intégration urbaine aux réseaux de transport de Sarajevo, marqué par une organisation éclatée et discontinue. Faute d’articulation entre les réseaux piétons, cyclables et les réseaux de transport collectifs, le piéton est bafoué et désorienté à Ilidza⁴. Le principal enjeu est donc de rendre lisible et cohérent l’accès à Ilidza, porte d’entrée de la Polje³. En s’inspirant du tissus urbain existant, un tissu urbain plus resserré, mieux définit s’élargissant parfois en place, nous proposons de compléter le réseau de places, interconnectées par des voiries claires et orientées vers l’eau. Les voiries sont les éléments structurant qui permettent de définir l’implantation des différentes places avec à chaque fois une thématique particulière liée à l'eau (la rivière Miljaka). Ces pièces proposent une série de séquences, avec leur identité propre, inspirées des composantes d’une gare. L’image des quais, des commerces de la gare, du sentiment d’attente ont permis de définir usages et fonctions de la gare à ciel ouvert d’Ilidza. Traversées sans contraintes à pied, linéairement par le tram, ou éffleurées en vélo, les séquences, très différentes entre elles, permettent d’enrichir l’expérience du transport à Ilidza, porte d’entrée de la Polje. 2016

The city of Sarajevo, has to enhance the residual spaces to prevent an everlasting suburban expansion. Simultaneously it has to preserve the value of the neighborhood up in the hills and the lower town along the Miljaka river. Nonetheless, the actual politics of forbidding international investments¹ downtown, open the door to many promoter’s construction projects in the periphery. The incoherence of urban decisions and the grip of private investors leads to an unbridled urbanization in the Polje³. Ilidza seems to become the center of a plaine that acquires a form of autonomy, rivaling with the city of Sarajevo. On the other hand, the public transportation of Sarajevo is unpredictable and discontinuous. The means of transport are poorly articulated and disconnected to each other. Today at the end of the tram line, the intermodal station of Ilidza, fragmented, unsecured, reveals the limit of its urban integration. Due to the non-articulation between the pedestrian network, cyclist, collective transport; the user is disoriented and pushed aside in Ilidza. The coherence and the legibility of the access to Ilidza is the main issue at stake with regards to its regional position: «gateway to the Polje». Based on the Ilidza urban tissue, we suggest to complete this network of squares interconnected by defined pathways toward the water, the Miljaka. This paths structure and define the installation of the public rooms. This rooms consist of a series of sequences, with distinctive identity, inspired by the components of a railroad station. Train platform, the station café, expectancy, inspired the uses and the fonctions of the «open skies» station of Ilidza. Crossed unconstrained on foot, leanerly seated in a tramway, or brushed by bike, the different sequences enrich the transportation experience in Ilidza. 2016

¹ mainly turkish ² Novo Ilidza©, 23Ha ³ Polje means «plaine» in Bosnian. ¹ principalement turcs ² à l’image du pharaonique projet immobilier Novo Ilidza©, prévu pour 40 000 personnes et s’étalant sur 23Ha ³ Polje signifie «plaine» en Bosnien. C’est un territoire principalement agricole et pastoral à fleur de relief, traversé par des cours d’eaux à crues importantes ⁴ Lorsqu’on arrive pour la première fois à Ilidzia, on se retrouve très vite désorienté dans cet espace de transit, dès le saut du tramway,. Devant nous, des vendeurs à la sauvette ont déballé leur marchandise, de nombreux bus s’arrêtent, repartent, les piétons se frayent un chemin dans une cacophonie de personnes pressées, de taxis impatients. Ilidza veut dire source en Turc pourtant, arrivé à Ilidza impossible de dire s’il y a de l’eau aux alentours, même les montagnes semblent s’effacer, on est bien trop absorbé par le fait d’essayer de trouver son chemin, son tramway, se repérer, sauver sa peau entre deux bus. 21


Collective Study Maps

Multimodal Station of Ilidza


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Masterplan

Multimodal Station of Ilidza


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Form follows fonction?

Faul Exposiรงao System


[SISTEMA EXPOSITIVO FAUL]

L'école est un lieu qui offre une structure physique et une assitance morale à l'expression et à la curiosité de ses élèves. Il propose des salles, des ateliers, des outils, des archives, mais avant tout le point de vue d'une tierse personne au vu de l'élaboration d'un projet (professeur d'atelier). L'école devient très vite un milieu naturel dans lequel l'étudiant semble se mouvoir sans difficulté, avec aisance. Au cours des années passées dans cette structure, "Le projet" offre la liberté de décision d'une série de réactions en chaînes répondant à un programme imposé. Peu importe que ce soit l'élaboration (qui peut être résumée par le terme narration) d'un textile, d'un objet, d'un bâtiment ou d'un quartier...tout cela souligne l'habileté d'un étudiant ou d'un groupe d'étudiants à explorer les possibilités d'une structure imposée, les lacunes de l'énoncé, les contradictions qui sont au centre de la formation. 2017

Art school is a place that gives a structure to your expression. It gives you chambers, tools, knowledge, and points of view on your work by a third. You grow inside the structure but "The project", in progress, proposes a personal/group reaction based on a process you control entirely (except the programmation). Clothes, objects, buildings (can all be resumed by the word discourse) highlight the gap between the structural elements of a school and reveals the ability of a student to explore the apertures of an indispensable heritage. Contradiction is at the heart of our art school education. 2017

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HOW TOTO PRE TOTO HOW P QUESTION QUESTION 5

5

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3 2

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2

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3

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Montage

2

3

Faul Exposiรงao System

2


W TO PRESENT A SCHOOL 2 2

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Detail 1, 1:10

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Front view

E le v a t ion s , 1:50

Detail 2, 1:10

Side View

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Detail 3, 1:5

Axonometric view

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Faul Exposiçao System


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ARCHITECTURE / PLAN REDESSINE 1/100 (1975)

~ 0m

PHASE 01_L’ANALYSE COMME COLLECTE DES MATERIAUX DU PROJET - 2014/2015

Two holliday-houses, no context

1m

2m

3m

4m

5m

MASSON Inès, MICHELON Chloé, RICHOUX Romaric, FEDE FONSECA Franck, SICUREZZA Gregorio

Murcutzawa


[MURCUTZAWA]

 partir de l’analyse de références mêler:

From the analysis of references, the medley of the

un programme Mary short House, (Glenn Murcut) à une identité architecturale Week End House, (Ryue Nishizawa).

Mary short House, (Glenn Murcut) programmation and the

interroge cela.

Week End House, (Ryue Nishizawa) architectural composition

Reproduire, est-ce produire de nouveau? 2014

interrogates the copy process. 2014

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Plan, coupe

Murcutzawa


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Two levels, two orientations

Lot.


[LOT. NC]

Réinterpréter le logement groupé. La mitoyenneté comme élément fondamental de l’occupation du territoire périurbain, paysage confronté à la surparcellisation (banlieues pavillonaires). L’accès au rez est garanti par une faille dans le volume, cette faille s’élargit en patio assurant un rapport étroit avec le voisin. Le rez est libéré, ouvert sur le paysage au sud. La toiture accessible offre un lieu communautaire où les limites parcellaires s’effacent. Les frontières administratives laissent place aux relations humaines. 2014

Call into question the neighborhood unit. Adjoining houses as a fundamental element of suburban land-use; landscape sur-parceled by Neighborhood pavillonaire. Two layers of interaction with the surrounding. The access to the lower ground widens to a shared patio. The ground floor overlooks to the southern landscape, without constraints. The roof top accessed by the stairs is a meeting place for the community. The parcel boundaries give way to human relations. 2014

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Spatial sequences, ink

Lot.


Buried. Porosities from a pure volume. Create a landscape. A melody by windows partition.

S’enraciner. Développer des porosités à partir du volume capable. Créer un paysage. Une mélodie par une partition de baies. 39


Perspective section, ns

Lot.


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La d nue Com dial rant dans donn indu pays tique choi ancr que d’en et n prÊs ponc un v

Different city layers, collage

City over the City of Molenbeek


[CITY OVER THE CITY OF MOLENBEEK] La ville sur la ville, la superposition de fonctions comme réponse à la réaffectation des sites industriels et à la pénurie de logements unifamiliaux dans la ville post-industrielle de Molenbeek. En pariant partiellement sur la pérennité des activités, conserver l’entrepôt existant est devenu une priorité. Une attitude qui interroge bien sûr la valeur patrimoniale du site¹. Une position prise en considérant le maintient des activités manutentionnaires du dépôt de tram pendant les travaux et la conservation de la morphologie héritée. Dans l’autre moitié de la parcelle une extension du dépôt surplombée par 4 barres d’habitations disposées transversalement permet, au sol, d’articuler les accès entre la dalle et le dépôt. La barre d’habitation renvoie à de nombreuses images, à une vision de la ville préfabriquée où dominent les idéaux modernes d’ordre, de répétition, et d’ennui. A Molenbeek, la barre sera considérée comme une succession d’unités mitoyennes séparées par une alcôve, traversée, elle, par la distribution. La dalle est à 12m de haut, cette distance à la rue favorise l’utilisation de l’ascenseur, pourtant les escaliers sont obligatoires. L’escalier peut, par l’absence de flux important, devenir un élément récréatif et proposer un seuil, un jardin d’hiver, des paliers appropriables. Ensuite, considérer la barre comme un volume capable, contraint essentiellement par une trame structurelle verticale de trois mètres, sur laquelle viennent se greffer les unités d’habitation. Les moyens utilisés sont simples, des différences de niveaux, la superposition de volumes et une variété programmatique. L’utilisation de scénarios permettraient de créer une réalité, de simuler une forme de participation et d’assurer une diversité afin d’enrichir le projet. De travailler par acuponcture, en tolérant la conquête d’un volume capable par les différents plans d’habitation. 2015

The city over the city, the superimposition of functions handles with the rehabilitation and an integrated conservation of industrial sites, regards to the local housing shortage of the post-industrial city of Molenbeek. Considering the sustainability of the transportation activity, its potential development and its perennially; to preserve the existing warehouse became a priority. This posture raises questions about the heritage significance of the site¹. This standpoint considers the continuation of the tramway handling activity throughout the construction phase and the conservation of the site’s inherited morphology. An extension of the tramway depot surmounted by 4 blocks of flat disposed transversely provides access to the stem and the maintenance area. The housing block refers to fanciful stories, a superposition of prefabricated units, in a city dominated by the modern ideals of order, repetition and anesthesia. In Molenbeek, the block will be considered as housing sequences united by common alcoves. The concrete slab, hanging 12 meters high from the street, encourages the use of the elevator. However the stairs are required following fire safety standards. Thus the stairs might become, according with the moderate flow, a recreational foreground, elicit a winter garden. Then, considering the block as a pure volume essentially restrained by its own structure. Vertical, the reinforced concrete structure, is a substrate grafted by the diversified typologies. Difference of levels, superposition of housing volumes, and the variety of programmation provide diversity and variety. The screenplays became useful to create a reality, «put on» a form of participation, ensure the whole heterogeneity. The process of acupuncture coordinating the settlement of a pure volume by housing plans. 2015

¹et la nature de l’intervension la plus appropriée: conservation préventive(action sur les causes de la dégradation: contrôle du climat, température, humidité, stabilité des matériau)conservation curative (action sur les effets de la dégradation: intervention directe sur l’objet ou le bâtiment consolider, refixer) conservation intégrée (ensemble des mesures qui ont pour finalité d’assurer la pérennité du patrimoine, de veiller à son maintien dans le cadre d’un environnement approprié, bâti ou naturel, ainsi qu’à son affectation et son adaptation aux besoins de la société), restauration (cette opération doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse), rénovation, (On entend par rénovation urbaine, les opérations qui ont pour but de traiter un quartier bâti en vue de l’adapter aux nécessités de la vie urbaine. Les opérations peuvent être la reconstruction complète, la réhabilitation ou la restauration du quartier) réparation (on considère avant tout la fonction de l’objet dans la mesure où il s’agit de rendre de nouveau techniquement possible l’usage de l’objet), reconstruction (il désigne simplement la nouvelle construction d’un bâtiment après sa démolition à l’aide de matériaux en général proches de ceux de l’édifice antérieur et en essayant de respecter des éléments propres à l’édifice précédent, gabarit, typo-morphologie,...), reconversion (réutilisation d’un bâtiment historique en l’affectant à un nouvel usage différent de celui pour lequel il avait été bâti ), réaffectation (réutilisation d’un édifice selon un usage identique à celui d’origine après l’affectation et désafection). 43


imm raux mètr alcov entre buen

Playtime, Jacques Tati

LA DIVERSITE

Démilitariser la barre d’habitation en éradiquant les principales armes modernistes: la répétition, la rigueur, l’ennui.

Points of view, ink

City over the City of Molenbeek


Chaque ap poncture, Cette colo Sur la mach sa prise en est un volu

coloniser. C processus de l’habita ne prend p compte dan

«La diversité entraîne la créativité, la répétition l’anesthésie.»

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«Cette passion de la complé vient d’une façon de voir l tants» non comme une mar ou un prétexte à produire ou du commerce, mais co réseau infiniment précieux tions, d’actions, de compo d’empathies qui forment le un tissus urbain» Lucien Kroll


~ Vivre avec un couloir. ~ Vivre avec un couloir.

~ Habiter quatre façade.

~ Vivre avec un couloir.

~ Un appartement de séducteur avec une salle de bains pour sculpter son corps. Ses conquêtes n’accèdent à sa cabane qu’en traversantavec le lit.une salle ~ Un appartement de séducteur

de bains pour sculpter son corps. Ses conquêtes n’accèdent à sa cabane qu’en traversant le lit.

~ Vivre avec un couloir. Live with a corridor.

~ Habiter quatre façade. ~ Habiter quatre façade. Live four facades. [Dormir et se baigner en creux] L’espace de nuit est plus grand que l’espace jour.

~ Un appartement de séducteur avec une salle de bains pour sculpter son corps. Ses conquêtes n’accèdent à sa cabane qu’en traversant le lit. [Un appartement de séducteur avec une salle de bains pour entretenir son corps] Ses conquêtes n’accèdent à sa cabane qu’en traversant le lit.

Monter sur les noyaux servants de Mies. ~ Un appartement de séducteur avec une salle [Un appartement de séducteur avec une salle de bains pour entretenir son corps] de bains pour sculpter son corps. Ses conquêtes Ses conquêtes n’accèdent à sa cabane qu’en traversant le lit. n’accèdent à sa cabane qu’en traversant Monter surleleslit. noyaux servants de Mies.

[Dormir et se baigner en creux] L’espace de nuit est plus grand que l’espace jour.

~ Habiter quatre façade.

[Dormir et se baigner en creux] L’espace de nuit est plus grand que l’espace jour.

[Un appartement de séducteur avec une salle de bains pour entretenir son corps] Ses conquêtes n’accèdent à sa cabane qu’en traversant le lit. Monter sur les noyaux servants de Mies.

L

~ Vivre dans un L renversé, un

~ Deux chambres iden-

tiques, salles sur d’eau, [Deux chambres identiques avec salle de avec bains ouvertes un salon] Le séjour traversant relie deux ouvertes espaces extérieurs. sur un salon.

~ Deux chambres idenLe séjour traversant relie

tiques, salles sur d’eau, [Deux chambres identiques avec salle de avec bains ouvertes un salon] espaces Le séjour traversantdeux relie deux espaces extérieurs. extérieurs. ouvertes sur un salon. Le séjour traversant relie deux espaces extérieurs.

~ Deux chambres identiques, salles sur d’eau, [Deux chambres identiques avec salle de avec bains ouvertes un salon] Le séjour traversant relie deux ouvertes espaces extérieurs. sur un salon. Le séjour traversant relie deux espaces extérieurs.

L

~ Vivre dans un L renversé, un

~ Vivre entre deux nive ~ Des voisins avec chacun une pièce i

~ Vivre entre d vivre entre deux niveaux

~ Des voisins avec chacun une

vivre entre deux niveaux

[coupe transversale 1:100]

~ Un appartement avec un nid d’aigle.

~ Vivre entre deux niv

vivre entre deux niveaux

~ Un appartement avec un nid d’aigle.

L

~ Vivre dans un L renversé, un

~ Des voisins avec chacun

~ Un appartement avec un nid d’aigle.

~Vivre nombreux et traverser deux fois.

[Des voisins avec chacun une pièce inutile]

~ Vivre dans un L renversé, un Live in a spilled L.

L

[Vivre nombreux et traverser deux fois ]

~ Un appartement avec un nid d’aigle. An apartment with an eagle’s eyrie.

~Vivre nombreux et traverser deux fois. ~ Vivre nombreux et traverser deux fois. Live plentiful and go through two times.

[Des voisins avec chacun une pièce inutile]

[Vivre nombreux et traverser deux fois ]

~Vivre nombreux et traverser deux fois.

[Des voisins avec chacun une pièce inutile]

[Vivre nombreux et traverser deux fois ]

L

~ Vivre dans un L renversé, un

~ Des voisins avec ch

L

~ Vivre dans un L renversé, un

L

~ Vivre dans un L renversé, un

~ Des voisin

~ Des voisins avec c

~ Un appartement avec un nid d’aigle. ~ Un appartement avec un nid d’aigle.

~ Un appartement avec un nid d’aigle.

City over the City of Molenbeek

Section and narrative axonometries ~Vivre nombreux et traverser deux fois.

[Des voisins avec chacun une pièce inutile]

[Vivre nombreux et traverser deux fois ]

~Vivre nombreux et traverser deux fois. [Vivre nombreux et traverser deux fois ]

[Des voisins avec chacun une pièce inutile]


ration jour/nuit lisible.

[Vivre et tourner autour d’un patio] Séparation jour/nuit lisible

~ Vivre et tourner autour d’un patio. Séparation jour/nuit lisible.

[Vivre et tourner autour d’un patio] Séparation jour/nuit lisible

bains pour entretenir son corps] rsant le lit.

~ Un appartement avec une niche de conversations sous la chambre d’enfant. Les différents niveaux sont étroitements liés aux paliers.

~ Deux chambres identiques, salles sur d’eau, [Deux chambres identiques avec salle de avec bains ouvertes un salon] Le séjour traversant relie deux ouvertes espaces extérieurs. sur un salon. Le séjour traversant relie deux espaces extérieurs.

tretenir son corps]

[Un appartement avec une «niche de conversation» sous la chambre d’un enfant] Les différents niveaux sont étroitements liés avec les palliers.

~ Un appartement avec une niche de conversations sous la chambre d’enfant. Les différents

~ Vivre entre deux niveaux.

~ Deux chambres iden-

~ Vivre entre deux niveaux. Live between two levels.

tiques, salles sur d’eau, [Deux chambres identiques avec salle de avec bains ouvertes un salon] Le séjour traversant relie deux ouvertes espaces extérieurs. sur un salon. Le séjour traversant relie deux espaces extérieurs.

étroitements liés aux ~ Un appartementniveaux avecsontune niche depaliers. conversations sous la chambre d’enfant. Les différents niveaux sont étroitements liés aux paliers. [Un appartement avec une «niche de conversation» sous la chambre d’un enfant] Les différents niveaux sont étroitements liés avec les palliers.

vivre entre deux niveaux

~ Vivre et tourner autour d’un patio. Sépa-

~ Vivre et tourner autour d’un patio.lisible. ration jour/nuit Séparation jour/nuit lisible. Live and turn around a patio.~ Chacun son espace mais tous

ensemble. Chacun dispose d’un petit espace rien qu’à lui.

[Vivre et tourner autour d’un patio] Séparation jour/nuit lisible

~ Des voisins avec chacun une pièce inutile. ~ Vivre entre deux niveaux.

~ Chacun son espace ma ensemble. Chacun dispos petit espace rien q

vivre entre deux niveaux

~ Des voisins avec chacun une pièce inutile.

entretenir son corps]

~ Un appartement avec une niche de conversations sous la chambre d’enfant. Les différents niveaux sont étroitements liés aux paliers.

~ Deux chambres iden-

tiques, salles sur d’eau, [Deux chambres identiques avec salle de avec bains ouvertes un salon] Le séjour traversant relie deux ouvertes espaces extérieurs. sur un salon. Le séjour traversant relie deux espaces extérieurs.

~ Chacun son espace mais tous ensemble. Chacun dispose d’un petit espace rien qu’à lui.

[Un appartement avec une «niche de conversation» sous la chambre d’un enfant] Les différents niveaux sont étroitements liés avec les palliers.

~ Des voisins avec chacun une pièce inutile.

~ Vivre seul en longueur avec vue.

~ Vivre entre deux niveaux.

vivre entre deux niveaux

~Vivre nombreux et traverser deux fois.

~Vivre nombreux et traverser deux fois.

[Vivre nombreux et traverser deux fois ]

~Vivre nombreux et traverser deux fois.

[Vivre seul en longueur avec vue] [Des voisins avec chacun une pièce inutile]

~ Vivre seul en longueur avec vue.

[Vivre seul en longueur avec vue]

~ Vivre seul en longueur avec vue.

[Des voisins avec chacun une pièce inutile]

~ Vivre seul en longueur avec vue. Live alone lengthwise with a view.

~ Des voisins avec chacun une pièce inutile. Each of the neighbours with an useless room.

[Vivre seul en longueur avec vue]

[Chacun son espace mais tous ensemble] Chacun dispose d’un petit espace rien qu’a lui.

~ Chacun son espace mais tous ensemble. Each his own space but together. [Chacun son espace mais tous ensemble] Chacun dispose d’un petit espace rien qu’a lui.

[Des voisins avec chacun une pièce inutile]

rser deux fois ]

[Chacun son espace mais tous ensemble] Chacun dispose d’un petit espace rien qu’a lui.

~ Chacun son espace mais tous ensemble. Chacun dispose d’un petit espace rien qu’à lui.

~ Des voisins avec chacun une pièce inutile.

~ Chacun son espace mais tous ensemble. Chacun dispose d’un petit espace rien qu’à lui.

~ Des voisins avec chacun une pièce inutile.

~ Vivre seul en longueur avec vue.

~Vivre nombreux et traverser deux fois.

[Vivre seul en longueur avec vue] [Des voisins avec chacun une pièce inutile]

~ Chacun son espace mais tous ensemble. Chacun dispose d’un petit espace rien qu’à lui.

x et traverser deux fois ]

~ Des voisins avec chacun une pièce inutile.

~Vivre nombreux et traverser deux fois.

~ Vivre seul en longueur avec vue.

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[coupe longitudinale 1:100] [Chacun son espace mais tous ensemble] Chacun dispose d’un petit espace rien qu’a lui.

[Vivre seul en longueur avec vue] [Des voisins avec chacun une pièce inutile]

deux fois ]

[Chacun son espace mais tous ensemble] Chacun dispose d’un petit espace rien qu’a lui.


AmphithĂŠatre, ink

Carcavelos Cinco Estrelas


[CARCAVELOS CINCO ESTRELAS] Le projet suggère de mettre en valeur le corridor végétal permettant une alternative bucolique à l’accès à la mer existant. Des sentiers couverts par une dense forêt, des équipements sportifs et récréatifs ainsi qu’un parvis de la gare enrichissent l’expérience d’arrivée à la plage. Il semblait judicieux d’intégrer un compromis urbain en complétant le réseau de voiries existantes afin de densifier la partie Ouest de la parcelle: barres d’habitations, plots, tours, parcelles pavillonaires, permettent de créer une diversité de typologies, répondant à une nécessité de mixité sociale à Carcavelos. Densifier la partie Ouest de la parcelle permet d’épargner le territoire vacant frontalier à la mer. A l’échelle de l’hotel, le projet tente d’instaurer un dialogue difficile avec l’école privé forteresse. Malgré les apparentes et palpables barrières, le projet propose une forme de porosité en complétant l’îlot de la Saint Julian’s School. L’intention de préserver le vide sur mer demande la densification de l’hôtel et une implantation la plus réduite possible (autant en plan qu’en élévation). A la manière de la caserne troglodyte (cf. relevé alentours ci-dessous) l’implantation permet de hierarchiser le paysage entre différents niveaux (une réelle introversion). Un jeu de surprise s’installe entre l’échelle perçue, la réalité programmatique, et le territoire agricole libéré. Le réseau de voiries intègre la ségrégation obligatoire entre les employés et les clients d'un hôtel de haut-standing. Le systeme de distribution distingue les entrées de services des entrées présidentielles en même temps qu'il oriente les clients vers une promenade entre différentes places (végétal en haut minéral en bas) et les parcelles de vignes. L’espace public central en creux est inspiré du cirque Géologique, ici les vignes en terrasse deviennent un arrière plan naturel à l’amphithéatre de l’hôtel. La tour des loisirs en tant que signal urbain offre un acceuil visible et oriente le visiteur vers les loisirs, le spa, le restaurant, les chambres ou le chais. Le chais est une halle horizontale, l’accès à la salle des cuves n’est autorisée que par les coursives contemplatives qui n’entravent pas le processus de fabrication du vin. La typologie des chambres est quand à elle inspirée de l’architecture mauresque et paléochrétienne. Comme à Catalhuyluk, l’accès par les toits (transversal) vient compléter les voiries principales (longitudinales). Les chambres d’hôtel sont devenues des villas traversantes, leur combinaison crée un ensemble inséparable. Au milieu du complexe hotelier le restaurant/ brasserie donne accès aux différents étages de l’hôtel, et démontre que l’intégration des fonctions à la circulation verticale permet de provoquer l’arrêt, la pause déjeuner. L’intention de proposer un ensemble dense et homogène permet aux irrégularités d’offrir une narration claire et d’enrichir l’expérience de la maison d’hôte par l'anecdote. 2017

The hostel suggests to value the vegetal corridor, providing a bucolic alternative of the sea access. Walkways covered by parasol threes, sport facilities and a clear forecourt of the train station enriches the experience of overcoming to the beach. It seemed appropriate to compromise on the west part of the terrain by completing the existing network of roads and densify the lots. Batiments Cités, plots, towers, pavilions parcels would offer a diversity of typologies, necessary for the social diversity of the town. The construction of the west part would spare the vacant territory in front of the sea. The implantation of the Hostel asks for a dialogue with the private english school/fortress. Despite the appearances and the physical barriers, the project moves for a form of porosity by completion of the Saint Julian’s School half square. The intended purpose is peserving the void over the sea. The plan will be reduced to its minimum, as much as the elevation. Inspired by the troglodyte casern next to the site, the settlement offers a clear hierarchy between different levels of landscape (a real introversion), settles an instrument of surprise between the perceived scale, the programmatic reality and the farming territory liberated. The inner path network integrates the segregation between the clients and the employees, it defines service entrances as much as presidential hallways; a promenade between the different miradors (vegetal upstairs, mineral downhill) and the wine-yards. The public area in the middle is inspired by the geological Cirque, the wine’s curved lines follow a treatment as a backyard of the hostel amphitheater. The tower of leisure acts as an urban signal, a visible welcoming area destined to orientate the visitors to spa, restaurant, rooms or winery. The winery is a horizontal room, accessible by the contemplative passageways that doesn’t bother the fabrication of wine process. The architecture typology is inspired by mauresque and paleochristian architecture. In Catalhuyluk, the access by the roof (transversal) completes the principal ways (longitudinal). The rooms of the hostel are transversal villas, their combination creates the whole. In the middle of the complex the restaurant provide access to the different storeys of the hostel, demonstrates that the integration of common fonctions in the vertical circulation offers a rest, the lunch break. The meaning of a dense and homogenous hostel was prompted by the significance of the irregularities as part of the narrative experience of guest house. 2017

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Casa do Professor, Souto de Moura, 2011. Maison de retraite appartenant à l'association d'éducation nationale.

Station ferroviaire de Carcavelos. Articule en sous sol un territoire residentiel avec le couloir d'accès à la mer.

Banlieue pavillonaire cloisonnée avec piscine. Parcellisation du territoire offerte à la propriété monofamiliale.

Beach Warehouse. Loisir le long de l'Avenida Marginal (monument) face à la mer.

Saint Julian's School, José Francisco da Cruz, 18th- century. Composition aggrégative de hangar mitoyens à usage variable, évolutif, voire éphemere. Cloître comme un îlot ouvert. Enceinte prohibitive (frontière de végétaux et barbelés).

Ruine de deux villas identiques. Réabilitation potentielle dans le projet paysager (corridor) comme café, vestiaire, salle d'exposition.

Caserne troglodyte. Fossé hierarchisé selon deux niveaux (infanterie, gradés). Edifice de défense: les accès se font le long de la tranchée et réduisent les éventuelles intrusions dans l'îlot central introverti. Alentours, ink

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Plan

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Urban section

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Kahn Fritz. Das Leben des Menschen. 5 vols. Stuttgart: Franckh’sche Verlagshandlung. 1922

Studiolo: Kaufmann


[STUDIOLO: KAUFMANN] Qu’est ce qu’un studiolo? Une chambre dédiée au travail ? Ou bien le studiolo n’aurait-il pas une valeur plus symbolique que fonctionnelle? Il est assez difficile d’imaginer Francois premier assis à l’étude dans le studiolo du Palazzo Vecchio. Le studiolo, à l’image d’un cabinet de curiosité, permettrait donc d’enfermer une collection d’oeuvres, de souvenirs, ce serait la représentation physique d’un corpus, une chambre mentale pénétrable. Emile Kaufmann, tout au long de sa carrière et de son exil, aura constamment souffert d’un manque de reconnaissance. Aujourd’hui célèbre pour la découverte et création du trio Ledoux, Boullée, Lequeu; il est assez difficile d’imaginer Kaufmann mourir seul, dépourvu de bourse d’étude. Traumatisé à jamais par cette période douloureuse, devenu mégalomane, il s’acharne aujourd’hui à une éternelle promotion de l’architecture des lumières. Il a retrouvé l’idéal pittoresque de Ledoux dans une île artificielle, où il installe un laboratoire (parc à thème) à échelle humaine de la forme pure, une exposition de l’architecture des lumières comme progrès permanent. CRITIQUE OPERATOIRE. L’oeuvre de Kaufmann revèle une certaine obsession pour Claude Nicolas Ledoux. Tafuri déplorera sa méthode opératoire: sa volonté à travers l’écriture de l’histoire d’influencer la production contemporaine. La critique opératoire représente le point de rencontre entre la critique et le projet. La critique opératoire projette l’histoire passée vers le futur. L’oeuvre de Kaufmann représente les tentatives de rattacher l’architecture moderne au passé, et c’est là une indication pour ses développements futurs. La critique d’art n’a alors d’autre fonction que publicitaire ou de propagande, appropriée aux besoins du marché. ARCHITECTURE PARLANTE. Les pavillons de la ville idéale sont détournés de leur fonction originale. Les formes cherchent des fonctions comme les Bernard-L’Hermites cherchent des coquilles vides. L’oeuvre de Ledoux va acquérir son autonomie en se détachant de sa première assignation programmatique. Les programmes seront choisis aléatoirement selon des besoins contemporains du parc. AUTONOMIE FORMELLE. Le studiolo de Kaufmann est un archipel de situations ludiques. Le principe nouveau d’autonomie selon Kaufmann se manifeste dans un systeme égalitaire de pavillons, lequel suppose que les éléments ou unités conservent leur indépendance. Inspirée de la sémiologie moderne (gestald theory), il est nécessaire que la raison qui préside à leur agencement n’aparaisse en toute clarté qu’au niveau du plan. Chaque oeuvre aura pour cela une fonction pédagogique, faisant partie du grand spectacle culturel. AUTONOMIE DISCIPLINAIRE. L’île prétend donc deux choses: un rôle pédagogique puis provoquer réactions et débats entre les participants. Elle prétend donc s’écarter de la reconstruction du politique, du social, pour servir son propre déterminisme et les raisons internes à la discipline. L’autonomie serait une retraite stratégique, elle refuse la réforme et la remise en question du monde actuel.

What is a studiolo? A room dedicated to study? Would it get a symbolic value more important than its function? It is barely possible that Francois Premier would have sit at the table to write in his studiolo of the Palazzo Vecchio. Studiolo, much as a «cabinet de curiosité», enclose a collection of art pieces. It gathers fragments of memories that embody a mental chamber in a physical room. Emile Kaufmann throughout his career and exile has constantly suffered from lack of recognition. Today, known for the discovery and the creation of the trio Ledoux, Boullée, Lequeu; it seems difficult to believe that Kaufmann died alone, without any scholarship. I pretend that, traumatized, Kaufmann became megalomaniac, promoting the architecture of the enlightenment consistently. He would have discovered the pittoresque ideal of Ledoux in an artificial island, where he settled a laboratory (theme park) of pure geometry, an exhibition of the enlightenment as a permanent progress. OPERATORY CRITIC. The work of Kaufmann reveals a certain obsession for Claude Nicolas Ledoux. Tafuri will report his operatory method: his ambition trough historical writing to influence the contemporary production of architecture. The operatory critic illustrates the tipping point between the critic and the project. It projects the passed history forward. The work of Kaufmann represents the attempts to relate the modern architecture with the past, as it would be an indication for its future development. The historian acts as propagandist, satisfying the demand of the market. ARCHITECTURE PARLANTE. The pavilions of the Ville Idéale are redirected from their original functions. The forms are searching for the functions as the hermit crabs are searching for empty shells. The architecture of Ledoux will obtain its autonomy by removing its first programatic assignation. The programs will be chosen randomly according to the need of the park. FORMAL AUTONOMY. Kaufmann Studiolo’s is an archipelago of ludic situations. The new principle of autonomy defined by Kaufmann manifests in an equal system of pavilions, which suppose that each element or unity conserves its independence. Inspired by modern semiology (gestalt theory), it is necessary that the reason heading their organisation appears only in plan. Every pavilion holds a pedagogical function, part of the great cultural show. DISCIPLINARY AUTONOMY. The island pretends two creeds: a pedagogical task and a gratuitous provocation to launch debates between the participants. The park removes from the reconstruction of politic and the social of the world, to focus on the benefit of the internal cause of the discipline. Autonomy would be a strategic retreat, refusing the reform and the reconsideration of the actual surrounding. Acontextual, the Studiolo proclaim itself as a world shelter. But isn’t it the most radical expression? It seems important to spend a little time on the cyclical aspect that belongs to autonomy. In a larger definition, the autonomy is the result of the liberation from a series of conveniences. What if the reversal of a dominant ideology was nothing else than the establishment of a new doctrine, an heteronomy ready to be contested? 2017

Acontextuel, le studiolo se prétend refuge du réel, mais n’en est il pas l’expression la plus radicale? Il paraît donc important de s’attarder sur le caractère cyclique que prend l’autonomie. Dans un sens plus large l’autonomie est le résultat de l’affranchissement d’une série de convenances. Et si le renversement d’une idéologie n’était que l’établisseent d’une nouvelle doctrine à la mode, une hétéronomie prête à être défiée? 2017 57



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Ville artificielle de Montpazier, Périgord, XIIIe siècle

Les possibilités d’une Vîlle


[LES POSSIBILITÉS D’UNE VÎLLE] Toutes les organisations humaines se sont fondées sur des histoires (religion, communisme, libéralisme, capitalisme).

All human organisations are based on stories (religion, communism, liberalism, capitalism). The importance of a urban configuration, spatial that includes architecture, theory, modernist fiction and other forms of experimental or empirical researches. This approach of architecture is not architectonic; but rather defines it as a form of narration. Literally architecture in this understanding does not give a system or a superstructure to the world of concepts, but rather a texture¹. It seems obvious to identify a «professional thinking»², which focuses on disciplinary and logical coherence, and «passionate thinking» which explores the threshold of the practice, guided by inquiry. The last is engaged in a double movement between theory and practice, between imaginary architecture and material experience³. Aldo Rossi asserts that all of the built construction of the city is ineluctably the expression of power: there is no contestation building because the architecture that is gonna be built is always the expression of the dominant class⁴. Living in a world where the constructions submit this order, built project rather than building seems affected by the domain of integrity. The responsibility of built elements is far from negligible regarding the maintaining of tranquillity of order for everyone. The consideration of constructed objects as walls, benches, bunkers, prison cells, as much as soustractive operation, controlled demolitions encloses the exit door usually took by architects or engineers to wash their hands from the planned modern tyranny. Because the objects produced by the architect are ductile and stable, they constitute a vast ecosystem that stabilizes social order. The story rather, overcomes the immediate functions of the architect; and even if this way does not insist on the action of construction, it participates in the elaboration of an imaginary topography modeled on the present and its invisible dimension. It resists to a practice submitted by an increasing normalisation, architecture has to open discussions around the city and its common topics. 2018

Arrêtons-nous un instant sur l’importance d’une configuration urbaine et spatiale qui inclue architecture, théorie, fictions modernistes et d’autres formes de recherches expérimentales ou empiriques. Cette manière d’aborder l’architecture ne s’entend pas comme architectonique mais lui donne la forme d’une narration. Littéralement elle n’offre aucun système directeur ni une superstructure au monde des idées, mais lui confère plutôt une texture¹. Il est donc possible de distinguer la Pensée Professionnelle qui se concentre sur la cohérence et la logique de la discipline, et la Pensée Passionnée qui explore ses limites, guidée par l’enquête. Cette dernière est engagée entre deux mouvements, la théorie et la pratique, l’architecture imaginaire et l’expérience matérielle². Aldo Rossi assure que tous les édifices construits de la ville sont inévitablement la représentation du pouvoir: il n’y a pas de bâtiment d’opposition parce que l’architecture qui va être réalisée est toujours l’expression de la classe dominante³. Dans un monde où la construction sert inévitablement cet ordre, construire des projets plutôt que des bâtiments relèverait donc du domaine de l’intégrité. En effet, le rôle des éléments construits n’est pas négligeable au regard du maintient de l’ordre dans notre société. En tenant compte des objets tels que les murs, bancs, bunkers, cellules de prison autant que les opérations de soustraction, les démolitions contrôlées, on ferme la porte de sortie des architectes, ingénieurs et le reste, qui leur permettait de se dédouaner de leur responsabilités dans la tyrannie moderne organisée. Parce que les objets produits par l’architecte sont malléables et durables, ils constituent un vaste écosystème qui stabilise l’ordre social. Le récit, lui, dépasse les fonctions immédiates de l’architecte; et même si cette manière d’aborder l’architecture ne s’attarde pas sur l’action de construire⁴, elle participe à l’élaboration d’une topographie imaginaire avec comme modèle le présent et sa dimension invisible. A contrario d’une pratique soumise à une normalisation⁵ croissante, les règles de l’art en architecture se doivent d’être respectées, c’est à dire que l’architecte se doit d’ouvrir la discussion autour de la ville et de ses sujets communs. 2018

¹Boym Svetlana, Architecture of the Off-Modern, Library of Congress Cataloging-in-, 1959 ²Hannah Arendt, The Life of the Mind, Mary McCarthy, 1978 ³Tafuri Manfredo, Teoria e storia dell’architettura, Bari, Laterza, 1968 ⁴Le terme architecture, désignant à la fois «l’art ou la science de la construction d’édifices destinés à l’usage humain» et «l’action de construire ou le processus de construction». ⁵« La normalisation est le processus qui mène à la publication d’une norme. Les parties prenantes s’accordent sur les caractéristiques spécifiques d’un produit, d’un service ou d’un processus. http://nbn.be/fr/l-importance-des-normes/qu-est-ce-qu-une-norme 63


PLANCHE SEXUELLE]: Tour des Chimères[

(Babelweb) Les caméras sont des dispositifs interstitiels. Elles opèrent à la limite du physique et du cybernétique, comme un seuil entre la réalité et l’espace virtuel. A partir du monde physique, les caméras capturent des données du réel et les traduisent en un code lisible par machine. Ces pulsations d’information digitalisée, parce qu’elles sont très légèrement séparées de la cadence et de la modulation du monde vécu - par un moment T tout au moins - sont animées par une forme de magie. Les sexcams offrent un nouveau produit prêt à être consommé par un groupes à distance, séparément mais synchroniquement. Le partage d’une situation, la plus privée qu’elle soit, une scène onanique dans son appartement, donne à la chambre en question une toute autre valeur. On assiste à une inversion des catégories conventionnelles de privacité; L’espace intime est rendu délibérément public. Les frontières physiques s’effacent au profit d’une promiscuité masturbatoire. Les conversations et le spectacle sont sponsorisés par les pourboires offerts sous forme de monnaie virtuelle, le token. Cette monnaie donne l’accès à des séances privées ou des vidéos antérieures pré-enregistrées. Le spectateur devient consommateur, les voyeur interactifs, l’acteur intouchable. Les chambres de ces exhibitionnistes professionnels deviennent une mosaïque des décors ordinaires. Les camgirlz-boyz se multiplient; au travail du sexe traditionnel semble se substituer une forme interactive mais virtuelle de la consommation sexuelle. Mais le décors est bien réel, chaque chambre singulière est superposée dans la tour des chimères. Les portes ne sont pas numérotées, mais hashtagisées selon le produit de l’imagination. La multiplicité des services permet de satisfaire tous les fantasmes. De l’exotisme à la banalité, de la domination à la domesticité, cette infrastructure est une mosaïque éjaculatoire prête à assouvir le sexe digital. Bien que les évolutions technologiques permettent de plus en plus l’affranchissement de la distance physique dans les cas de services sexuels en ligne (réalité virtuelle, vaginette connectée à une banque de fellation, vibromasseur et télécommande), la frontière est ici très claire: le contact et la rencontre sont prohibés. En effet la qualité du service assuré par l’acteur-ice dépend de son absence. Le spectacle se résumant à une exhibition et à une conversation, sa commercialisation dépend de l’inaccessibilité des acteurs-ices. Les activités de la tour seront donc invisibles et la façade sur rue complètement banale, sans évocation aux activités qui s’y déroulent. Les acteurs y trouvent un échappatoire à un quotidien répétitif (travailler seul à son domicile est généralement mal vécu). L’accès au guichet est réservé aux membres de la communauté, un badge et un numéro national d’intermittence du spectacle leur permet de louer une chambre pendant une durée indéterminée. A la manière d’un casino, toutes les transactions à l’intérieur de la tour, en token, sont automatisées. Chaque actrice se voit louer une chambre uniforme qu’elle pourra personnaliser en fonction de ses besoins, les performeuses-eurs cherchent principalement à se distinguer les uns-unes des autres afin de toucher un public précis et le fidéliser. Les rétro-projecteurs donnent l’illusion d’un décors singulier et tel un terrarium la climatisation permet la liberté et le choix du climat. Les parois sont des écrans qui lui permettent de s’observer, même dans les positions les plus improbables. Comme lors d’une répétition de danse il est indispensable de pouvoir corriger ses déplacements afin de perfectionner sa démonstration. La proximité entre les différents acteurs leur permet surtout de monter des projets en commun, la tour leur offre d’autant plus un service incomparable comme le buffet à volonté aux heures de repas (compris dans le forfait de la location). Ce monument dédié à la profession est ouvert 7/24, toutes les transactions monétaires sont enregistrées et imposables à la source. https://chaturbate.com

Les possibilités d’une Vîlle


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PLANCHE RESERVISTE]: Club Médiatique[

(Spa d’observation, de détente et de bien-être) Les nombreuses dérives de l’intelligence artificielle vouée au gardiennage ont poussé les officiers chargés de la sécurité de l’Etat à recruter les policiers et les militaires à la retraite afin d’en faire des agents de surveillance. Malgré les conditions physique défaillantes, leur carrière marquée par le soupçon permanent rend évidemment assez aisée leur reconversion. Complètements paranoïaques en fin de course, ils sont concentrés dans un spa de surveillance à partir duquel ils peuvent exercer leur droit de regard sur le monde et en rapporter rigoureusement leurs observations. La société disciplinaire, s’est organisée autour d’un contrôle social agissant à travers le réseau de surveillance électronique au moyen d’ ICTs: capteurs, systèmes de télécommunication, transactions électroniques, systèmes de suivi de données, les cameras CCTV etc... Le panoptique (s’il existe) a changé d’aspect, il a pris la forme de données, encodées, traitées et transformées en renseignements, récoltées par des forces de l’ordre de vieilles souche, retraitées, (presque) invalides. Conçu comme une cellule thérapeutique ce centre leur offre une seconde jeunesse - mais la méfiance s’étend jusque dans les postes de surveillances. Chaque unité est inspectée par un supérieur hiérarchique. Tous les faits et gestes sont enregistrés, le danger interne reste la plus grande menace, chaque superviseur est lui aussi surveillé. Comme le cheval de Troie, le renégat, éclairé sur les dispositifs de surveillance, est le mieux placé pour les discréditer. La réinsertion de personnes âgées semble toutefois surprenante étant donné l’obsession pour la mémoire des services de contrôle. Que ce soit la tradition de l’archivage d’action, au fichage permanent de la Stasi, jusqu’a l’état d’urgence et l’enregistrement de données digitales; les forces de l’ordre ont vite compris que le regard ne suffisait plus, il fallait en conserver précieusement les informations¹. Or nous avons assisté à une prise de conscience collective d’un certain nombre d’acteurs publics et d’une partie de la population, exigeant l’intégration d’une forme d’éthique en plus dans ce tout nouveau système de renseignement. Les patients avec une déficience mentale, tel qu’Alzheimer seront donc privilégiés aux postes d’observation. En effet, si les images ne sont pas conservées, bien qu’il y ait un traitement au sens de la loi, le risque d’atteinte à la vie privée est considéré comme négligeable. On préconise donc, à moindre tort, de limiter la vidéosurveillance à une captation d’images sans conservation, par des surveillants séniles. Les journées des résidents sont partagées entre les heures d’observations, (selon des rondes de l’effectif), les massages thérapeutiques, et les séances entre paranoïaques anonymes. Les pavillons isolés sont organisés selon une trame péri-urbaine autour des services de relaxation. La forme singulière des pavillons est issue d’une typologie commune définissant la taille de la salle de projection du monde, la chambre de contrôle. Mais par soucis de reconnaissance et d’identification de son domicile, les modifications maniérées du prisme et l’attribution d’une couleur les rend tous uniques. La circulation verticale est assurée par un ascenseur central desservant chaque chambre. Les places sont limitées, l’accès à ce camping de surveillance dépend du nombre de résidents dans le cimetière fleuri tout autour du site. ¹Entretient avec le responsable de sécurité à l'ambassade d'Arabie Saoudite, Bruxelles, 28 -02-2018

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Poster, Enroll

Centre Pompidou Bruxelles


[EXHIBITION IN CENTRE POMPIDOU BRUXELLES ] Ce qui est tout à fait fascinant dans une recherche c’est les contraintes que l’on se donne, qui petit à petit font office de protocole. Bon, des contraintes existent de/ par l’énoncé même de l’exercice de mémoire, mais tout le reste étant assez masochiste, il résume assez bien la relation perverse qu’a l’homme envers lui même via l’enfermement (un long et beau mois d’été), la création de limites, de contraintes étouffantes et de règles par lesquelles il s’auto-régit ou auto- domine. On recherche (cherche à nouveau donc) une généalogie, une omission devient une ouverture (en termes footballistiques) pour prendre l’intervalle. Le rôle d’un coach (ou promoteur) a cela d’important qu’étant en dehors du terrain il en a une vue panoramique privilégiée et incisive. C’est pour cela que les premiers rendez vous avec Wouter Van Acker furent décisifs. Son premier choix tactique, me prêter le livre «The cybercity reader» de Stephen Graham donne la mesure pour la suite. Nous nous étions au préalables mis d’accord, à la fin du premier semestre de l’année 2017-2018, pour collaborer en intégrant la recherche et le projet. C’est au cours d’un voyage à Florence, et entre autre, par la découverte des radicaux Italiens, puis l’illustration et l’écriture d’un parc à thème comme studiolo d’Emile Kaufmann et la pratique d’une méthodologie singulière (reproduction, réapropriation, détournement) que la recherche par le projet afficha son potentiel d’apprentissage. La thématique du studiolo (que je soupçonne toujours être un prétexte pour visiter Florence et son grand spectacle culturel dysnéifié) fut avec le recul un relais agréable pour la suite compte tenu des réflexions sur la discipline architecturale que tout cela soulevait. Le choix de l’atelier du second semestre fit parti du plan machiavélique afin de pouvoir ajouter Patrice Neirinck à notre équipe tout au long du semestre. Le principe de l’atelier d’APA du dernier quadrimestre est en cela intéressant qu’il laisse cours aux inquiétudes et envies (oui c’est aussi une question de plaisir) de l’étudiant, et en collecte de manière collégiale les bénéfices autours d’une exposition collective. L’exposition engage l’étudiant dans une certaine plasticité (l’organisation, tout au long du semestre en vue de l’exposition, de courtes loges d’un jour à une semaine, permettaient d’explorer les représentations possibles d’un thème aussi vaste que la cybersécurité, suivant différents médium, que ce soit des maquette, la vidéo, le textile, le centon, la récolte, l’analogie) et la mise en place d’une scénographie (au sujet de laquelle je ne reviendrait pas). 2018

What is absolutely fascinating in research are the constraints we can invent, that gradually become a protocol. Some constraints exist by the statement of the exercice of doing a thesis, but all the rest is kind of masochist. It resumes pretty good the perverse relation that the humane entertains with itself via enclosure (in a long hot summer), creating limits and rules through the body auto-dominated and auto-governed. We research (so we search again) a genealogy, a lack becomes an aperture to follow this interstice. The role of a coach lies in its panoramic overview of the process, its position outside the field. This is why the first meetings with Wouter Van Acker were decisive. «The cybercity reader» from Stephen Graham offers a technical and sociological view of the Cybersecurity, but misses an important detail: the lived space. Then it is all about collaboration and networking around a subject that you handle alone (mostly read). Integrating research with the project was an opportunity in the workshop HTC (histoire théorie et critique) through an exercice about studiolo, a trip in Florence and the book "Histories of the Immediate Present" by Anthony Vidler. The discovery of Italian Radicals in Florence lead to the illustration and writing of a Theme Park as the Studiolo of Emile Kaufmann and a singular methodology (reproduction, reapropriation, misappropriation) that research revealed its learning potential. The studiolo, as a pretext to visit Florence and his big dysneified spectacle, rose some reflexions toward the architectural discipline. The choice of the second semester was part of the malignant scheme to add Patrice Neirinck to our team along the year. The APA principle of the las trim. of studies is interesting in the fact that it leaves liberties (it is also about pleasure) for the student concerns. The collective exhibition gathers the answers and involves the students in a form of plasticity. The self-organisation of short-term exercices along the semester permitted to explore the physical representations of a theme as vast as the cybersecurity, through different medium: textile, models, video, analogy) and the installation of a scenography in an institution as The Kanal : Centre Pompidou of Bruxelles. 2018

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_La ceinture compartimentée permet de dissimuler toute preuve ou indice compromettant en possession de l’utilisateur. Les poches sont adaptées aux différents formats de papiers d’identité de plus de 54 pays.

_Le ruban adhésif en rouleau permet de marquer au sol les zones franches de surveillance. Utilisé de manière collégiale il offre une cartographie de sanctuaires exempts de protection.

_Les sous-vêtements radio-stimulants sont conçus pour détecter la pollution électronique de gardiennage (RFID). De petites vibrations particulièrement agréables alertent l’utilisateur de la présence de CCTVs.

_La bombe de peinture aérosol permet d’éliminer physiquement les effets des dispositifs CCTVs, en attendant que les caméras atteintes de cécité soient remplacées.

_La boite d’allumettes permet de réduire en cendre des informations les plus indésirables. Les utiliser accompagné d’un adulte averti.

Substitution Equipment

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_Le parapluie thermo-brumeux est équipé de LED infrarouges détectées uniquement par les caméras de surveillance. Une lumière aveugle parasite l’image rendu complètement stérile.

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_Le galet, placé dans une des deux chaussures permet de modifier la démarche de l’utilisateur. La caméra à votre piste ne vous reconnait plus. _Le masque réfléchissant empêche la prise photographique des caméras de surveillance. Le flash rend invisible l’utilisateur. _La couverture de survie permet de se cacher partiellement des infrarouges. Il est cependant possible que la signature thermique de l’utilisateur paraisse trop froide lors d’un contrôle thermique, le faisant paraître sur l’écran de l’imageur comme un «trou noir» repérable.

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[MEMOIRE CYBERSECURITE ]

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Se trabalhar é passar de cadeira em cadeira, não é surpreendente que o patrão se sente na mais confortável.

School bench

1

Prima Modular, Chaise de douche/travail

2

Marcel Duchamp, Roue de bicyclette, 1913

3

Le Corbusier, Villa Le Lac, 1923

4

Transat de travail

5


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