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Par Souâd BENSAADA - Pa
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Par Amina Moi le Nomad’us, je de suis né de la volonté re fai se de s quelques jeune e, tur cri l’é entendre par De laisser une trace pa live. pable de leur vie associat Petit, je suis né, cherma chant mon identité, e. ric ligne direct i, Avec le temps, j’ai grand es list cia j’ai consulté des spé et et j’ai amélioré ma forme mon fond. n, Word,Publisher, Indisig me ur on s’est démené po . donner un meilleur aspect j’ai Moi le Nomad’us, été me mê j’ai , cès connu le suc de is rm pe a m’ i qu ce traduit, me retrouver outre-mer. é Moi le Nomad’us, ma lgr nu con j’ai , cée ma bonne lan mes une période de doute où ir urr no à s pé cu JEUNES oc parents, t yan cro et s he uc bo d’autres turité, que j’avais atteint ma ma m’ont un peu délaissé, te Mais heureusement, cet me et ré rdu pe s pa période n’a in de revoilà tout frais et ple nouveautés. nt Moi le Nomad’us, profita et ns cie an s de de l’expérience je x, eau uv no s de de l’énergie et osé rep i hu rd’ rev iens aujou plus fort. ons nos lecteurs que les * Nous avis Nomad’us opinions contenus dans le urs. n’engagent que leurs aute
QUE DE LEUR VILLgeE8 TI IS UR TO E AG IM L’ À ” Z - Pa ORANAIS “THINK Par Mohammed-Râcim ME
Association «Les Nomades Algériens» - Nomad’us N°8
RANDONNÉ MESSERGHINE Par Younes BAHRI « Notre randonnée qui a pour but le tracé de l’itinéraire futur, a commencé par la prospection des collines, des crevasses et oueds ainsi que la connaissance de la typologie et la configuration du site, de la végétation , de certaines espèces d’animaux, ainsi que la faune qui y vit »
C LA MONA Par Hayet. K
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’origine espagnole, la mona de Pâques traversa le bassin méditerranéen pour devenir l’une des brioches les plus oranaises. Ce gâteau, servi en communauté valencienne et catalogne pour l’occasion de Pâques, prétend avoir plusieurs origines Certains disent que l’origine de l’appellation de cette brioche vient du fait que les Oranais allaient fêter le lundi de Pâques devant le Fort Lamoune, construit par le gouverneur espagnol Don Diego de Comarez, car l’endroit était habité par des bandes de singes (mona en espagnol). D’autres disent que cette pâtisserie a été amenée par les pieds-noirs espagnols en Oranie. Cette odorante brioche dorée est préparée avec une pâte levée faite à base de farine, de lait, de levure et de zeste d’orange, posée sur un plateau pour ensuite être cuite au four.
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Considérée comme un gâteau accessible à toutes les classes sociales, La mona reste typique de la région d’Oranie, malgré les différentes versions de ses origines.
ette sortie qui a regroupé un ensemble de personnes dans le but de se mettre au diapason avec la nature, et en faire un élément de sociabilité, de citoyenneté et de civisme. Chemin faisant, beacoup d’explications utiles nous ont été fournies par notre guide, avec des pauses dans une atmosphère de quiétude, d’enchantement et surtout de convivialité. Clémentine : Elle doit son nom au révérend Père Clément (Vital Rodier 1829 - 1904) qui était directeur de culture de l’orphelinat de Misserghin (près d’Oran en Algérie). En 1892, il aurait selon les sources soit croisé volontairement un mandarinier avec un autre agrume, soit simplement trouvé ce nouveau fruit apparu naturellement. Quoi qu’il en soit, le Père Clément étant à l’origine de la découverte de ce nouveau type de fruit, la société algéroise d’agriculture décida de le nommer «clémentine» en son honneur. Se confondre dans la nature ... Le groupe se rassasie et du tableau paradisiaque qui l’entoure et bien sûr de ses sandwiches préparés pour la circonstance. Après, qui allongés à même le sol, qui adossé à un arbre , qui gesticulant avec des ronds de bras pour expliquer telle ou telle chose dans un brouhaha qui se perdait dans les profondeurs de cette belle végétation; dans une atmosphère de gaité, d’étonnement
et surtout de bien être, car dans des conditions pareilles, tout être humain se met en symbiose avec la nature. Pendant ce temps, d’autres profitaient pour immortaliser ces moments avec des animations et jeux divers : Jeu de mimes, Frisbee, etc. L’heure du retour a sonné … Sur le chemin du retour , nous fimes connaissance avec Père Clément et son mini «labo», et bien entendu; nous faisons une petite halte devant le petit carré de la Sainte vierge (Lalla Meriem) qui fût un lieu de pèlerinage. Enfin, nous avions emprunté le chemin du retour; pour atterrir enfin au lieu de rencontre aux Amandiers, là où chacun repartit chez lui avec des souvenirs d’une journée tout simplement féérique.
Par Souâd BENSAADA
Deux bus, 69 participants, 4 heures de sommeil et 5 heures de route attendues, Ain Safra on arrive ! paysages lunaires. On se croirait sur une autre planète ! Les montagnes y sont étrangement vertes, tout comme les pierres jonchant le sol. Le lendemain, Moghrar nous attendait. Nous débutons par la visite du ksar. Un moment riche en émotion car ici s’organisait la lutte du Cheikh Bouamama, à partir des 33 tours construites autour du ksar d’où nos aïeuls guettaient l’ennemi. Aujourd’hui, le lieu n’est hélas pas en bon état. Des projets de restauration sont en étude.
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etrouver les Nomades un jour férié, à 6h du matin, c’est déjà un bonheur en soi, retrouver Joe –notre chauffeur préféré- et son humour en est un autre tout aussi agréable. Ce beau monde prend place, tant bien que mal, dans les deux bus apprêtés pour l’occasion. Un programme chargé nous attend car entre Tiout, Moghrar et Aïn Ouarka, il y aura peu de temps pour se reposer. TIOUT, wilaya de Naama comprend: - Le premier barrage construit en Algérie au début du 14ème siècle. - La première station de gravures rupestres découverte en Afrique du Nord Arrivés à Tiout vers 14h, une pause déjeuner s’impose. Le barrage est un lieu où le bleu de l’eau se mélange parfaitement à l’ocre des roches. Après avoir retrouvé quelques couleurs et pris connaissance d’une part d’histoire de la région en visitant le ksar, on se dirige vers le site des gravures rupestres. Un rocher d’environ deux mètres de hauteur sur six de longueur expose devant nos yeux pétillants des gravures laissées là par nos ancêtres. Quelle émotion ! Se dire que des hommes (ou des femmes ?) se tenaient exactement là où nous sommes, immortalisant des scènes de leur vie quotidienne, n’a laissé personne indifférent. Quelques-unes m’ont particulièrement marquées : la
femme y est vénérée. Ahmed, notre guide, nous explique que l’homme ignorant son rôle dans la procréation, considérait la femme, pouvant enfanter, comme une déesse. Une voix s’élève : « Et oui… Jadis ! ». Un long fou rire général s’en suit ; comment se fait-il qu’aujourd’hui il soit si difficile de se faire simplement respecter.
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AIN SAFRA : LE VOYAGE DE L’INATTENDU
Cheikh Bouamama né en 1833 ou 1840 au Maroc et mort le 7 octobre 1908 à Oujda au Maroc a dirigé la résistance contre le colonialisme en Algérie dans cett région de 1881 à 1908. Le passage au musée a permis de compléter notre visite des lieux. Des lettres manuscrites portant le sceau du Cheikh s’y trouvent, ce qui ne laisse nul indifférent. Cela me bouleverse toujours autant de penser aux sacrifices faits pour que l’Algérie soit libre et de me dire que le combat pour ce pays n’est pas fini. Enchaînons directement avec une pause déjeuner inoubliable. Si le paradis existe sur terre, nous y sommes allés. L’oasis de Moghrar, s’étendant sur 4.5 Km, offre un paysage à couper le souffle : des palmiers, un cours d’eau bordé d’un côté par du sable fin et de l’autre par une petite falaise. Difficile de nous y déloger si ce n’était l’envie d’aller voir la station de gravures rupestres. A la différence de celle de Tiout, les gravures de Moghrar se trouvent couchées horizontalement, à même le sol.
Après ce long trajet et toutes ces émotions, place au repos. Enfin, c’est trop dire. Arrivés à l’hôtel d’Aïn Safra à la nuit tombée, on se retrouve tous autour de la piscine : encore des fous rires, quelques discussions plus Pour clôturer ce voyage, sérieuses, des délires et enfin le dîner une exposition sur le patrisuivi d’un concert improvisé. moine oranais a été organisée en plein centre-ville d’Aïn La journée du vendredi 25 janvier Safra. commence par la visite du ksar de Boussemghoun où nous découvrons Et c’est ainsi, après avoir la maison dans laquelle se recueillait fait nos provisions de terfès, le Cheikh Ahmed Tidjani, fondateur de djben et de chèche, que du mouvement soufi du même nom. nous avons pris la route du Ensuite, direction Aïn Ouarka, sa retour, l’esprit léger et le mine de sel, ses bains et surtout ses cœur chargé d’émotions.
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ORAN SE DOTE D’UN THINK FACTORY ! Par Mohammed-Râcim MEZ.
UN MOIS SACRÉ PATRIMOINE ET UN GUIDE DE LA VILLE D’ORAN, RÉSULTATS DU 1ER ET DU 2EME THINK TANK.
« Les Nomades Algériens forts dans leurs créativité culturelle et intellectuelle , se sont réunis a deux reprise pour discuter les sujets qui méritent d’ être discutés. »
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ace à une responsabilité accrue ressentie au sein du tissu Nomade de trouver les réponses et les solutions à des problèmes du tourisme et de culture dans la ville d’El Bahia ; les jeunes nomades ont eu recours à une méthode à la Fabian Society , connu communément par le terme de Think Tank. L’ expression ‘’ Think Tank ‘’ qui, littéralement , signifie réservoir ou laboratoire d’idée , de son historique remonte à Londres en 1884 , ou y’avait une volonté pour promouvoir des réformes sociales . Développés depuis la fin des 1960 a partir des Etats-Unis , les Thinks Tanks produisent régulièrement des études ou des rapports et se distingues des cercles de réflexions qui sont souvent réunis autour d’un homme ou une problématique totalisant par la suite un effort conduit dans un circuit synergétique.
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Jeunes Oranais “think” à l’image touristique de leur ville Un slogan simple et parlant , ainsi cette expression ait traduite par une ambiance de dialogue juteux et intense par intermittence; Ce premier cercle de réflexion; tenu entre le 19 et le 21 avril
2013 organisé avec la collaboration de la comité internationale pour le développement des peuples ( CISP ) et la direction de la culture de la ville d’Oran ; a vu une participation des membres des autres associations tels que : Santé Sidi El Houari (SDH), Bel Horizon et Smile autres . Parmi les personnes invitées, figurait une personne de renom et d’histoire, M. Benkada, L’historiens de la ville d’Oran, avec ses réponses concluantes et les anecdotes des années d’Oran les bien regrettées, les participants n’avaient que le choix de poser toutes questions susceptibles d’enrichir le débat et qui pourraient faire rallonger le sentiment de rêveurs d’une ville capitale et rayonnante. Dans une grande salle d’un hôtel dans le village touristique d’ El Andalous, le choix s’est porté sur le Couscous ; preuve d’une ambiance familiale. un film documentaire « Wahran ya Hasra » de son réalisateur le jeune Tunisien, Mekrem Belaid, venu pour visiter cette ville tant chantée par son enfant prodige Khaled ! , et qui a tout de suite (M. Mekrem Belaid ndlr) , compris que cette ville mérite encore d’être chantée et par ses enfants et par ses visiteurs. Parce que cette ville si elle tourne son dos à la mer, C’est pour qu’elle ouvre ses bras pour ces visiteurs qui affluent de la pénétrante EST-OUEST. En attendant les navettes venus depuis le Nord qui vont témoigner qu’Oran est une ville Janus !
Les Nomades Algériens se sont donnés un deuxième rendez-vous , un deuxième chalenge de thinker autour et sur un guide de la ville d’Oran, fiers et confiants de leur première expérience, ils se sont vu rassembler les jours du 21 et 22 juin 2013, au sein de l’institut de développement des ressources humaines ( IDRH – Canastel), un lieu symbolisant la pensée moderne, et la bonne structuration de cette pensée moderne ! , En plus de l’élaboration d’un programme d’activités pour le mois de Ramadhan, les jeunes ont réussi à faire naitre le tout premier guide de ville avec sa carte et sa légende soigneusement dessinée, les copies de ces guides pratiques ont été distribué pour la joie des pèlerins de la nuit blanche du 6 Octobre 2013, où le circuit sur ce guide menant vers Sidi el Houari a servi aux pèlerins comme un tracé à parcourir, et aux yeux des nomades, cela constituait une victoire physique quant à la victoire morale, elle se définie par la copie de ce guide qui se dresse fièrement à l’hôtel Matignon ! Voilà pourquoi les Think Tank dans la ville d’ Oran, en est une affaire Nomade ! Quant à la victoire morale, elle se définie par la copie de ce guide qui se dresse fièrement à l’hôtel Matignon ! Voilà pourquoi les Thinks Tank dans la ville d’Oran, est une affaire Nomade !
COMMENT JOINDRE L’UTILE À L’AGRÉABLE.
Photo prise par J.ZENNAKI, 9ème prix du concours wikipedia loves monuments, Algeria
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e pense qu’il n’y a pas meilleure façon d’apprendre que l’action. Et si en plus d’agir, on s’amuse, alors on n’est pas prêts d’oublier ! C’est un peu dans cet esprit que j’ai conçu « Smile Oran Express ». L’idée d’une chasse au trésor dans les rues d’Oran m’a toujours titillé l’esprit, mais je n’ai jamais eu l’occasion, ou peut-être la motivation, de la concrétiser. Le Think Tank des Nomades Algériens a été le tournant, ce fut pour moi une redécouverte d’Oran et une fenêtre sur son patrimoine glorieux. Je suis sorti réellement changé de ce Think Tank, je voyais la ville autrement. Là où il y’avait une rue, je voyais une histoire. Là où il y’avait des
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parcouru les rues de la ville, du Lycée Akid Lotfi à la gare, de la promenade de Letang à la Cathédrale, de la place Fontanelle aux bains turcs, siège de l’association Santé Sidi El Houari… pour un final grandiose au niveau de la place Emir Abdelkader. Ils ont eu à décoder des énigmes, à réaliser des défis, à demander de l’aide à la population et à repousser leurs limites physiques. Au final, la boucle a été bouclée, puisque la victoire est revenue à la seule équipe qui était 100% Nomade. Mais c’est sans langue de bois que je me permets de dire que le véritable triomphe fut à mes yeux tous ces moments de la journée où j’ai vu l’un des participants dire une phrase du genre « Jamais je n’aurais cru qu’il y’avait ça à Oran… ».
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SMILE ORAN EXPRESS Par Sami Loucif
ruines, je voyais des personnages. Là où il y’avait un monument, je voyais des symboles. Ce sont ces choses-là que j’ai voulu partager, faire vivre et il n’y a rien de mieux qu’une aventure pour garantir cette expérience. Il est donc important de savoir qu’avant d’être un simple jeu, Smile Oran Express était ma manière de capitaliser un savoir et de le transmettre à d’autres jeunes. Le bonus est que ça n’a pas touché que des adhérents Smiles et Nomades, mais aussi des proches à eux, donc d’autres jeunes qui n’ont pas de contact direct avec le milieu associatif. Pendant une journée, ces jeunes, répartis dans des trinômes, ont
LONGUE LANGUE
onnaissez-vous notre sport préPar Hayat Remmache féré ? Nous algériens, habitants du plus grand pays d’Afrique, l’un des la règle principale de ce sport, parler et ne rien faire en parallèle. pays les plus riches de ce continent. Parler de quoi ? C’est sans aucune Le sport qu’on aime le plus mais surtout l’un des rares qu’on pratique importance, parler de tout et de rien. avec brio, est la musculation de la Mais si vous voulez viser le podium, il faudrait maitriser certaines techlangue ! niques telle que la critique, la critique Vous dites qu’il n’existe pas ? de tout, de l’Algérie, des algériens, de Détrompez-vous, si ! Je peux le notre langue, notre histoire… confirmer parce qu’on l’a inventé. Comment on l’a inventé ? Je ne Le principe ? Très simple, avoir saurai vous donner le contexte exacte, la langue la plus musclée en parlant. c’est vraiment compliqué mais je sais Parler et rien d’autre. D’ailleurs c’est que le pétrole on est pour beaucoup,
il nous a alourdi les bras, les jambes et même le cerveau, et ne nous a laissé que la langue qui est devenue le seul acteur de notre créativité! Mais pourquoi devrions nous attendre des générations d’Algériens qui auront une autre ressource pour vivre que celle du pétrole… Et si on développait un autre sport, un sport où il faudra muscler ses bras en gardant la langue dans sa bouche ?
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Photo réalisée par Samir Ait Oubelli en utilisant la pose lente.
NOTRE ANNÉE DE PHOTOS Par Assia REZKALLAH ISOClub I Shot in Oran, club de photographie de l’association « Les Nomades Algériens », a été créé en avril 2012 pour réunir les amoureux de la photo, qu’ils soient amateurs ou professionnels.
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’une des activités phare du club est bel et bien « Les samedis de la photo ». Les membres du club se réunissent un samedi sur deux, pour partager leur passion qui est la photographie, où tout le monde a le droit de préparer un sujet et de l’exposer. Durant les samedis de la photo, nous traitons différents thèmes tels que les portraits, les lignes directrices, la pratique du flash en photographie, le HDR et bien d’autres sujets. Pour ma part, celui qui m’a marquée et beaucoup plu est : l’atelier photo sous le thème « Photographie argentique «, animé par le photographe Abdelhamid Aouragh, le 09 novembre2013, car voir la passion, l’amour et l’enthousiasme avec lesquels M. Aouragh a partagé avec nous son expérience de la photo argentique a été juste fabuleux. Tous ceux qui étaient présents pourraient en témoigner.
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Des samedis de la photo est née une nouvelle génération de formateurs juniors : Amar, Nora, Jawed, Djalil, Amine et moi-même. Et pour bien commencer l’année 2014 et la nouvelle saison des samedis de la photo, quoi de mieux qu’un workshop « NEW GENERATION », animé par ces derniers et encadré par Omar Radoui et Fay Lafaille, pour revoir les bases de la photographie avec les nouveaux arrivés d’ISOClub, ainsi, la relève est assurée. Face à un besoin de renforcement des capacités des membres du club,
un atelier en communication s’est imposé par lui-même. Un atelier fort sympathique, animé par Melle Sarah Aiboudi (Maître praticienne et accréditée en PNL), a eu lieu en décembre 2013 en collaboration avec Jurex Itek. Le light painting ( peinture de lumière) est une technique de prise de vue photographique. Elle consiste à utiliser un temps d’exposition long dans un environnement sombre en y déplaçant une source de lumière ou en bougeant l’appareil photo. La photographie obtenue révèle alors toutes les traces lumineuses dues soit à l’exposition directe du capteur à la source lumineuse, soit aux objets éclairés Le rêve de tout photographe est d’exposer ses photographies et de pouvoir partager une expérience, une émotion ou même de faire passer un message. ISOClub a pu réaliser ce rêve-là pour beaucoup d’entre nous, en organisant des expositions ici ou à l’étranger, comme par exemple la participation des membres du club au FAEM (Festival Algérie En Mouvement) à paris France avec une expo photo sous le thème «Oran en mouvement» dans trois COMMUNES différentes Montreuil, Nanterre et Aubervilliers. Durant la deuxième édition des «Rencontres de la photo», organisée en partenariat avec l’Institut Français, ISOClub a relevé le
challenge d’organiser le fabuleux projet nommé « Voyage Voyage » en un temps record. « Voyage Voyage », une exposition photographique itinérante, unique en son genre, a habillé les quais du tramway d’Oran avec la participation de 23 photographes de 9 wilayas différentes, avec 70 photographies et surtout un nombre incontrôlé de visiteurs par jour. Le vernissage de cet événement a eu lieu en février 2014 dans un tramway et dans une ambiance bon enfant où se sont mélangés les amateurs de la photo et les personnes qui soutiennent l’art et les jeunes. Le club existe depuis déjà deux ans et a réussi à se faire une place dans les événements les plus marquants de la ville : Salon International du Tourisme, La Nuit Blanche, Le Festival du Conte… Au début, j’ai adhéré au club juste pour lancer une amie à moi, pour l’inciter à s’améliorer et à prendre de meilleures photos, car je trouvais ses photos plutôt pas mal, mais là, je ne peux plus m’en passer, c’est comme une drogue, j’en veux toujours plus ! Je voudrais citer Henri CartierBresson qui, un jour, a dit : ‘’Photographier, c’est une attitude, une façon d’être, une manière de vivre.’’, et à mon avis, il n’a pas tort, car après avoir vécu des expériences extraordinaires au sein du club, je me sens différente. Je souhaite longue vie au club et que l’aventure continue.
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Le premier prix, catégorie «Thème libre», du salon national de photographie de Laghouat Photo prise par : Mourad Hamdan
MESSAGE :
RÉPONSE DE L’ASSOCIATION :
Djamel Demmar, 32 ans : «Tout d’abord je salue ce que vous faites, mon mail n’a pas pour objectif de critiquer votre travail je suis conscient des efforts qui sont faits et tout. Mais bon, plus je vois ce que vous faites, plus je me pose la question « ça sert à quoi ? » Est-ce que vous pensez que vous êtes vraiment en train de changer la société ? Est-ce que vous pensez que si vous montrez les beautés de l’Algérie aux jeunes ça va changer leur vie ? Est-ce que ça va changer quelque chose au chômage, à la 7arga, à la corruption, à la saleté de la ville ? Désolé pour le pessimisme, c’est juste mon avis.»
Cher lecteur, votre message montre que vous êtes sensible à la cause que nous tentons de servir, et cela ne peut que nous réjouir ! L’association, est consciente qu’à travers ses activités, elle ne peut changer les choses d’une manière instantanée, cela demande du temps ! Le jeune Algérien est malheureusement souvent en conflit avec son pays. Nous cherchons, en premier lieu, à l’aider à comprendre son Algérie, et à raviver cet amour perdu. Un Algérien en paix avec son pays, fera lui-même changer les choses !
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L’ASSOCIATIF VOUS CHANGERA LA VIE Bulletin d’information de l’association culturelle Les Nomades Algériens Rédactrice en chef: Amina Haji Bulletin Numéro 08 Edité à 1000 exemplaires
Formation en photographie durant le projet : Renforcement des capacités de l’association ‘Les Nomades Algériens’ et le réseau JCE
Moi dans une asso ? Ahay …j’ai bien d’autres choses à faire !
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t pourtant, en voyant mon ami Fay rentrer heureux après chaque rencontre avec Les Nomades, je me posais des questions, je ne m’y attardais pas, je ne savais pas … Un jour, j’ai été sollicitée pour animer une formation ! J’ai accepté, contente de la perspective « former et partager » . J’ai été informée qu’une sortie à Tipaza était programmée. C’était, en plus du fait de décompresser , l’occasion de connaitre mes apprenants. En plus des précieuses informations sur le patrimoine culturel
et touristique acquises, j’ai passé un Représenter l’Algérie fut un honneur week-end de rêve avec des personnes pour moi. ! merveilleuses. Je ne pouvais pas ne pas être Nomade. J’ai constaté que cela n’altérait pas le rythme de mon travail et me proAhhh être Nomade pour moi curait une grande joie … D’autant signifiait renouer avec la culture, la plus qu’il m’était possible d’apporter lecture, les poèmes, les sorties et le une modeste contribution en mettant lâcher-prise dans les ateliers théâtre à disposition de l’associatif les salles … que du bon pour la stressée pro- de formations de l’ecole JUREX, ( fessionnelle que je suis. Ecole de Conseil et de Formation) J’ai ensuite adhéré à une association d’entrepreneuriat féminin (AME) . Ce fut le début d’une aventure hors pair en networking. Compter le nombre de personnes rencontrées m’est difficile (de la région MENA, des USA…), j’en suis ressortie grandie, davantage par les voyages au Moyen Orient.
TLEMCEN À TRAVERS LE TEMPS
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lemcen (ou les sources en tamazight) a vu se succéder les « civilisations ». En effet, la région est déjà habitée pendant la préhistoire. La ville fut ensuite baptisée Siga durant le règne Numide de Syfax, puis Pomaria (les vergers) durant l’ère romaine. D’ailleurs, elle fut un poste fortifié d’éclaireurs romains pendant près de 400 ans.
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La civilisation musulmane atteignit Tlemcen en 675. Différentes périodes se succédèrent : tout d’abord l’occupation par les Idrissistes de Fès en 790, puis survint l’ère Almoravide et enfin la période Almohade durant laquelle l’expansion économique de la ville fut affirmée.
+213 (0) 551-95-61-51 contact@nomades-algeriens.com www.nomades-algeriens.com Oran, Algérie
Je ressasse les moments les plus intenses de ma vie, ils sont tous reliés à l’associatif. Aujourd’hui, une aventure exaltante bat son plein avec les entrepreneurs de Injaz el Djazair … je sens que ce sera fort … Par Myra HAMDAD
Par Souâd BENSAADA
Mais c’est essentiellement pendant la période des Zianides (du 13ème au 16ème siècle) que Tlemcen connut son véritable prestige. Effectivement, la ville fut capitale du royaume s’étendant de la Moulouya (Oujda) jusqu’au méridien de Béjaïa, suite à la décision du roi fondateur Yaghomracen (1236-1283), Abou Saïd Othman, Abou Ziane 1er, Abou Tachfine. La capitale compta un quartier franc (El Kessaria), puis accueilli les musulmans d’Andalousie et les Israélites expulsés d’Espagne, avec à leur tête le célèbre Rabin Ephraïm Enkaoua.
centre-ville de Tlemcen entouré d’imposantes murailles. Le prestige de la ville fut en grande partie dû au développement de l’activité scientifique par la renommée des nombreux savants et lettrés y vivant et aussi par les mécénats de certains princes. La période turque du 16ème au 19ème siècle a été marquée par la présence de Arroudj (Barberousse) suivi de celle de l’Emir Abdelkader.
La dernière colonisation fut celle Pendant cette période, la totalité des Français entre 1842 et 1962. La des administrations et bâtiments suite de l’histoire nous la connaissons officiels est édifiée au niveau du tous. Mechouar, vaste quadrilatère du