Nomad'us N°07

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uméro 7 Bulletin d’information–N » ns rie gé Al es ad m No Association « Les Dé cembre 2012

FORMATION : Q

uoi de mieux qu’un pour Nomad’us uté? bea en ée ann une clore , Dans ce 7e numéro et dernier de l’année 2012, vous retrouverez la suite de nos aventures, avec les principau x évènements qui ont marqué cette année : un café littéraire à la tonalité arabe, une nuit dédiée au court métrage, sans oublier un workshop inédit.

RBE E H N E S E ID U G S E D A M DES NO

Ce numéro se veut aussi, sans grande prétention, un hommage à une ville qui nous accueille tous les jours: l Oran. Quoi de plus norma ses ent nem dig pour fêter 1110 bougies ? Entre une initiation au métier de guide, une conférence sur l’histoire od’Oran, sans oublier sa top qui t pla nymie ou encore un la caractérise, nous passerons he en rev ue ce qui nous rattac e, air llén mi e vill le plus. Cette a ser ces ne qui e eus jeune et joy à c don a ser er nn éto s de nou l’honneur!! N’oubliez pas de continuer à ses nous suivre, plein de surpri te cet r vous attendrons pou nec con z nouvel le année: Reste tés !! si L’équipe de rédaction ain t ten hai sou s que l’association vou 3. 201 une bonne année ns nos lecteurs que les * Nous aviso ad’us opinions contenus dans le Nom urs. aute leurs que ent ngag e n’

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EL G H A ZEL :

E U Q S E N A M O R E IR A R R E UN CAFE LIT T

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Le café littéraire du mois d’août dernier fut exceptionnel, dédié à un thème romantique «El Ghazel» et baignant dans une ambiance feutrée éclairée au x seuls lueurs des bougies, son public fut nombreu x et fasciné par ces lectures accompagnées du son du oud (le luth)


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ISO CLUB : DITES-VOUS?

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es Nomades Algériens, l’association dont l’objectif principal est de promouvoir la beauté de l’Algérie s’est dotée d’un atout original, un club photo alias le club ISO.

Le nom entier du club est donc: ISOClub–I Shot in Oran

Fayçal REZKALLAH, le créateur du club a accepté de répondre à quelques questions afin de nous familiariser avec ce club.

F.R : le club a été créé au sein de l’association «Les Nomades Algériens» qui travaille beaucoup pour préserver le patrimoine et valoriser le tourisme local. Nous proposons à l’association de couvrir la majorité des évènements qu’elle fait, ainsi que la formation des adhérents à l’art de photographier. Nous proposons au passage nos services bénévolement aux autres associations aussi.

H.B : Fayçal, vous êtes le créateur du club ISO, d’où vous est venue l’idée de créer ce groupe ?

KARANTIKA TOUTE CHAUDE

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réparée à base de farine de pois chiches, la calentica, ou en arabe , est un plat typiquement oranais, ayant l’aspect d’un flan qui se consomme chaud avec ou sans la sauce rouge piquante appelée « harissa ». Vendu généralement par des marchands ambulants ou dans des gargotes, ce savoureux plat est accessible à toutes les classes, vu son prix économique.

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Par Hasnaa BENSLIMANE

F.R : bonjour, à Oran, il y a plein de jeunes qui aiment la photographie, et qui sont doués. Le problème est que ces jeunes là n’ont pas un espace d’échange, ils ne travaillent pas ensemble. Chacun dans son coin, ils évoluent mais la dynamique de groupe est absente. La création du club est devenue donc un besoin, plus qu’un simple projet. Voila comment l’idée est venue. H.B : le nom du groupe est très original, d’ou vient-il ? F.R : le nom du club est ISOClub, ISO est un terme technique en photographie. En même temps, en prenant chaque lettre, on en a fait «I Shot in Oran», en français: je photographie à Oran. Ce nom est le résultat d’un petit brainstorming entre les membres.

H.B : qu’apporte le club ISO à l’association ?

H.B : ISO Club a réalisé plusieurs projets depuis sa création dont le projet ighzer ; pouvez vous nous en parler ? F.R : le projet Ighzer est un projet particulier, dont nous sommes très fiers. C’est un projet qui nous tenait à cœur et nous l’avons réalisé avec l’aide des Nomades Algériens essentiellement, ainsi que d’autres associations comme «Smile» et «SDH». Soutenus par plusieurs autres sponsors, nous avons pu acheminer 100 cartables remplis jusqu’à la petite école d’Ighzer, village à proximité de TIMIMOUN (ADRAR), pour soulager les parents de ce village à la rentrée scolaire 2012-2013.

Un numéro dédié au projet Ighzer sera prochainement publié.

Selon l’histoire, la calentita est apparue à l’époque Espagnole, d’où l’origine de son nom « calentita », qui veut dire « chaud ». Quand ces derniers se retrouvèrent enfermés dans le fort de Santa Cruz avec comme seul ravitaillement du pois chiche, étant obligés de faire avec les moyens du bord, ils inventèrent cette recette qui se cuisine à base de farine de pois chiche, d’œufs, d’eau, d’huile d’olive, de sel et de cumin, ce qui a donné un plat avec un goût exceptionnel. Depuis ce jour-là, la karentika est devenu le plat oranais de référence. Par Hayet. K

Photo d’ISO club durant la nuit blanche qui a eu lieu en octobre 2012


applaudissements fusent sur une fin qui en fait frissonner plus d'un.

Stand des Nomades Algeriens lors de la nuit du court qui a eu lieu au mois de mars 2012 à l’Institut français Le 29 mars dernier, le «cinénomade» a eu l’immense privilège de participer à l’organisation, en partenariat avec l’Institut français d’Oran, de la nuit du court métrage.

Après la projection des films récompensés en 2011, nous avons eu droit à un entracte musical avec le groupe " Democratoz" qui représente la nouvelle vague raggae-gnawi mêlée de sonorités jazz et funk. Musiciens de talent, ils enrichissent le paysage musical oranais par leur originalité et leur audace, je vous invite vivement si ce n'est déjà fait à les découvrir via leur page facebook ou leur blog democratoz.skyrock.com

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LE COURT METRAGE A L’HONNEUR Par Nawel CHERRAK

Suite et fin de la soirée, les œuvres récompensées lors du festival 2012 sont diffusées devant un public un peu moins nombreux, car il commence à se faire tard, mais tout aussi enthousiaste. La nuit du court métrage se termine donc sous les applaudissements.

et qui a aussi parlé de son parcours, de son apprentissage et de ses projets. Sur ce, les lumières se sont éteintes et le public s'est bien calé dans son siège en finissant de picorer le popcorn que l'Institut français a offert, car une soirée cinéma sans cette petite gouret événement a offert la mandise ne peut pas être réussie ! Côté public: Une spectachance au public oranais de trice visiblement ravie nous livre découvrir les œuvres primées lors Le premier court métrage projeté ses impressions : "Je suis abonnée du Festival International du Court fut justement "Demain, Alger?", à la page facebook des Nomades Métrage de Clermont-Ferrand, qui un film particulier car il relate, à Algériens et c'est ainsi que j'ai est l'une des plus importantes mani- travers l'histoire de quatre amis, entendu parler de l'événement de festations cinématographiques mon- l'atmosphère électrique et lourde à ce soir. L'entrée étant gratuite, il diales consacrées à cet art. Alger la veille des événements du a juste fallu que je m'inscrive par fameux 5 octobre 1988. Il règne dans internet, j'ai été agréablement La soirée s'est déroulée dans les la salle un silence intense puis les surprise par le niveau des films jolis locaux de l'institut français, le projetés. Certains étaient drôles, public déjà frémissant d'excitation Le Festival international du d'autres émouvants et je dois aussi s'est d'abord regroupé dans le grand court métrage de Clermont-Ferrand dire qu'il y en a un ou deux auxhall de l’établissement, tandis qu'un est un festival de cinéma d'influence quels je n'ai rien compris ! Mais petit stand que l'association y avait internationale. Il se donne pour but je les ai tout de même regardés dressé était pris d'assaut par les de faire découvrir au grand public avec plaisir" nous confie-t-elle curieux. Hayat, notre chargée de la le monde du film court. En nombre en riant. Le film que j'ai préféré section culturelle, très souriante, d'entrées, c'est probablement le plus est : " L'accordeur", d'Olivier répondait avec entrain et distribuait important festival consacré au court TREINER. Je ne vous en dis des bulletins d'information à tour de métrage dans le monde pas plus de peur de gâcher le bras. Puis tout le monde a été dirigé mystère pour ceux qui auront vers la salle de projection. Le reprél'occasion de le voir. sentant du festival, monsieur Ludovic CHAVAROT, nous en a raconté la genèse. Il est né grâce à un petit groupe de passionnés et est devenu l'événement numéro Un mondial dans le domaine du court métrage. En créant cet espace d'expression, ils ont donné un souffle nouveau à cet art et ont fait naître de nombreuses vocations. Il a ensuite donné la parole au réalisateur et technicien multicasquettes, Amine Sidi-boumediene, qui a présenté son film "Demain, Alger ?" primé lors du festival 2011 M.Ludovic CHAVAROT membre fondateur du festival de Clermont-Ferrand

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FORMATION: DES NOMADES GUIDES EN HERBE

PAR Ayoub HASSANI

La formation a été clôturée par une révision générale dans une ambiance bon enfant, et une remise des attestations bien sûr.

Quand la fin n’est qu’un début : Parce que la fin de cette formation ne peut pas être la fin de cette avaneture, chaque futur guide a été chargé de préparer un circuit au niveau de la ville et de le faire visiter à ses camarades et ce en guise d’exercice.

Oran : au palais du Bey La formation « Guide touristique initiation » organisée par l’association Les Nomades Algériens s’est étalée sur une durée de six jours du mois de septembre 2012et s’est tenue principalement au Centre des loisirs scientifiques d’Oran.

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’activité a suscité l’intérêt d’une pléiade de participants, entre les membres des nomades et ceux de SDH (Santé Sidi Houari), viennent se joindre quelques personnes du grand public particulièrement attirées par cette formation qui a pour objectif d’initier les jeunes au métier de guide touristique. C’est avec un dévouement inégalable et une attention mêlée de passion que les participants ont suivi l’histoire de la ville d’Oran ainsi que les différentes anecdotes et diaporamas concernant ses sites touristiques présentés lors de la première journée théorique. Il était également indispensable d’inculquer aux participants les notions du patrimoine et sa position en Algérie et dans le monde.

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Après la théorie, place à la pratique ! Accompagnés de deux guides touristiques professionnels, les participants à la formation s’en vont sillonner les rues d’Oran afin d’assimiler au mieux les connaissances acquises. Du centre ville oranais et en passant par l’illustre Sidi- ElHouari jusqu’aux hauteurs de la ville d’où le fort Santa Cruz veille sur la Radieuse. Les cicérones des temps modernes ont exploré la ville sans omettre de s’arrêter devant chaque monument afin qu’il dépeigne son histoire et témoigne de son passé. Entre les endroits visités on compte « la promenade de Létang », le palais du Bey ou encore la cathédrale Sacré Cœur et la mosquée du Pacha.

Cette formation a enfanté de nouvelles idées proposées par les membres déterminés à persévérer dans leur travail, une base de données comportant tous les monuments de la ville ainsi que la date de leur création et l’histoire qui leur est lié a été créée et ce à dessein de donner naissance à un livret touristique qui contiendra toutes les informations nécessaires à un touriste. La conception d’un dépliant est également prévue, ce dernier sera muni de tous les renseignements utiles à un étranger (hôtels, restaurants, cinémas etc..), ces dépliants seront à la disposition des touristes dans les agences touristiques. Née du besoin d’avoir des guides au sein de l’association, cette formation est vite devenue une nécéssité urgente. comment une association activant dans le partimoine pouvait elle s’en passer?

La deuxième journée s’est aussi voulu théorique mais manifestement plus ludique, puisqu’au programme figuraient des jeux, des quiz ou encore des simulations de vrais guides touristiques. Une activité censée initier les futurs guides à l’art du métier. Plusieurs questions ont été mises en exergue lors de cet exercice : qu’est-ce qu’un bon guide? Comment doit se comporter un guide ? Comment s’organise t-il? Quelles sont les difficultés qu’il peut rencontrer ? Etc... Formation théorique dans les locaux du centre de loisir scientifique (CLS)d’Oran


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e samedi 01 décembre 2012, les Nomades Algériens ont organisé une conférence sur l’histoire d’Oran au centre de loisirs scientifiques des H.L.M à Oran. Cette conférence a été animée par M. Sadek BENKADA, Docteur en Histoire et ex Maire de la ville d’Oran, ainsi que Mme Dalila SENHADJI KHIAT, Maître Assistante au Département d’Architecture à l’USTO. Les conférenciers ont été enchantés de voir un public aussi nombreux et jeune assister à cette rencontre entre passionnés de la ville. Dans la première partie de la conférence, M. BENKADA a présenté un survol dans le passé d’Oran depuis sa fondation sous le nom d’Ifri en 902, avant même la ville du Caire en Egypte, jusqu’au temps présent ; en passant par les périodes les plus importantes qui furent, entre autres, le règne de la dynastie Almoravide qui prit fin à Mers El Kébir, suite à une chute de cheval de Youssef Ibn Tachfine, plus connu sous le nom du « Saut du cheval »; les dynasties des Almohades, les Mérinides et les Zianides. Les périodes qui suivirent, furent celles de l’occupation de la Ifri en berbère signifie «caverne». Ifri est également une divinité berbère.

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e m’appelle « ville algérienne » et j’ai horreur du vert! Oui, oui tu as bien entendu, je n’aime pas cette couleur, elle me donne d’ailleurs la nausée !

PAR Radjaa.N

ville d’Oran par les Portugais qui mosquées et non des connaisseurs du fut brève puis par les Espagnols pour domaine. une période de plus de 200 ans. La dernière partie de la conférence Le conférencier n’a pas oublié a consisté en un débat ouvert au de présenter la mémoire de la ville, public qui a été l’occasion pour cerson âme et ses habitants en citant tains de demander des informations notamment les lignes militaires, les concrètes sur les lieux où ils ont vu le anciennes ruelles et des lieux comme jour ou plus simplement de satisfaire les cafés, les bains, etc … leur curiosité sur l’étymologie des places emblématiques d’ « El Bahia ». La deuxième partie de la conféOran a une belle histoire mais rence, présentée par Mme KHIAT, a encore faut-il bien la raconter ; et rien porté sur la réhabilitation de l’image de mieux pour conclure que quelques de la mosquée à travers les mosquées citations connues sur Oran : Mdinet historiques d’Oran, des plus respec- lahdhar ki louisa f sdar, EL Hamri tueuses du style architectural aux mdaqdaq w wladeh ki lahbeq, Arbi plus atypiques, au regret de l’impo- arbi loukane ykoune wald el colonnel sition du style par les financeurs des Bendaoud…

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ORAN REVISITE SON PASSE

Conférence Oran revisite son passé au CLS

LA VILLE A HORREUR DU VERT PAR Hayat REMMACHE

Tu te demandes sûrement quelle Tu m’as habituée aux habitations serait donc ma couleur préférée ! cubiques qui ne sont jamais finies, à la poussière, et aux poubelles à chaque Et pourtant si tu t’es baladé dans coin de rue. Parce que moi, il y a à mes rues et mes quartiers, la réponse peine 5O ans je n’étais pas comme te paraîtrait évidente. Mais je vais te ça, je me rappelle bien que j’étais plus le dire quand même, j’adore le gris du belle, plus organisée, plus propre et béton, le rouge de la brique et le bleu plus verte, mes enfants trouvaient où des sachets. jouer et traîner, jetaient leurs déchets dans les poubelles, respectaient la Quoi ? Tu n’aimes pas ?On dit bien nature, construisaient de belles maique les goûts et les couleurs ne se dis- sons et plantaient des arbres tout au cutent pas, non ? Je suis désolée mais long de mes boulevards. tu n’as pas à me juger, d’ailleurs je me demande bien pourquoi tu n’aimes Et maintenant, regarde comment pas, alors que c’est toi qui m’as appris je suis devenue à cause de toi, la risée à aimer ces couleurs ! Oui, oui, toi! de toutes les autres, on me traite

maintenant de tous les noms et on me classe parmi les dernières, j’ai honte à chaque fois que je sors de chez moi, j’ai perdu mon cachet, mes repères et mon héritage et je ne me reconnais plus. Qu’est ce qu’il t’arrive? Tu pleures ? Tu as honte ? Oui, tu as raison, il y a de quoi avoir honte, mais tu pourras te rattraper, pas en pleurant mais en agissant ! Aujourd’hui tu as pris conscience avant qu’il ne soit trop tard et c’est le plus important. Je n’ai que toi et tu n’as que moi, je suis ton image et tu es ma raison d’exister. Alors je compte sur toi mon enfant pour me rendre ma beauté, ma joie de vivre et pour surtout me faire aimer à nouveau le vert…

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PAR Ilies BEN SAADA & Amin e BENALI


Le workshop habiter l’urbain s’est déroulé les 04 et 05 mai2012. Cet atelier qui a duré un week-end était une occasion pour des jeunes de profils différents de se rencontrer et de travailler ensemble sur la perception de la ville, sur l’habitat, sur le patrimoine et bien d’autres questions…

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e workshop a débuté par un vendredi matin. L’ordre du jour : visiter la ville vide et pas encore réveillée. L’animatrice du workshop Melle Illili MAHROUR a conseillé aux participants de laisser libre court à leurs cinq sens : voir, écouter, toucher, sentir…etc.

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HABITER L’URBAIN : UN WORKSHOP INEDIT

Par Y. HAMZA CHERIF

Après la balade place à la pratique Le retour aux locaux s’est fait vers midi. Après une pause déjeuner méritée, place à l’action, les groupes formés au matin se sont réunis avec l’animatrice pour établir des stratégies de travail. Ainsi s’est achevée la première journée. La deuxième journée a débuté sur les chapeaux de roues. Les groupes se sont retrouvés le matin dans les locaux, pour assembler et donner vie à leurs notes, enregistrements et photographies. Les participants s’activaient dans une ambiance agréable, sous l’œil bien veillant de l’animatrice. Encouragés et conseillés par cette dernière, les participants n’ont pas perdu une minute, leur réalisation devant être prête l’après-midi même.

Planche d’un groupe de participant. une équipe avait déjà monté l’exposition : «Des Ksours à la Casbah : l’art d’habiter l’urbain en Algérie». Les travaux des participants ont été présentés au public : amis, familles et nomades qui étaient là pour découvrir le résultat de deux jours de travail acharné. Après une brève présentation du workshop et de l’association, les attestations ont été remises aux participants et une dernière photo de famille a été prise pour garder en mémoire ce merveilleux week-end.

La visite a débuté par le centreville, plus précisément par la grande poste. S’en est suivi la visite d’autres monuments de la ville tels que : le palais de la culture, l’ancienne synagogue devenue mosquée, la place d’armes avec son opéra et son hôtel 17h00, l’heure fatidique a sonné, de ville. La visite a continué dans le les travaux sont prêts ou presque. quartier de Sid El Houari, là où plu- Route vers l’Institut français où sieurs civilisations et cultures se sont succédées : arabe, turque, espagnole, française ; laissant ainsi place à une ville singulière par ses bâtiments, ses habitants et ses coutumes. Ici le temps s’était arrêté, les bruits émergeaient des cuisines qui s’activaient à préparer le fameux couscous du vendredi et les odeurs enivrantes de ces dernières, donnaient l’eau à la bouche, rappelant tant de légendes et d’histoires ! Sortie découverte de la ville d’Oran dans le cadre du workshop habiter l’urbain

LES ASSOCIATIONS FONT LEUR FOIRE

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errière ce terme bien folklorique « Foire Associative » se trame un évènement annuel initié par le monde associatif dans le but de sensibiliser la jeunesse et de renforcer les capacités des associations. Ainsi la 2ème édition de cette foire a été chapeautée par l’association AJC (Association pour la Jeunesse et la Citoyenneté), et s’est déroulée au sein de 3 pôles universitaires : Belgaid, USTO et INESM, respectivement les 2,5 et 9 décembre 2012.

Par A. HAMZA CHERIF

Rouge Algérien, Le Souk d’Oran, Fondation Djanatu Al Arif, Phenicia, Ness El kheir Oran, Oria, Btissama.

ne passent plus inaperçus aux yeux du public, ce qui incitera les associations organisatrices à rééditer l’expérience et à dire que cette Foire Associative a été L’engouement et le buzz média- un franc succès. tique suscité par l’évènement a permis aux associations participantes de mieux se connaître et de se faire connaître auprès des jeunes algériens, en présentant les champs d’action, les objectifs et les projets phares de chacune, tout cela dans un cadre amical et solidaire, avec l’esprit d’équipe qui Nombreuses ont été les asso- prévaut au sein du milieu associatif. ciations présentes : Les Nomades Algériens, AJC, Smile, AFEPEC, Ainsi des T-Shirt marqués d’un Stand de l’association les Nomades SDH Oran, Génération Oranaise, dromadaire ou d’un smiley tout Algeriens -foire associative, pôle AISEC Oran, Helpistes, Croissant souriant et pleins de petits coloris universitaire de Belgaid

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EL GHAZEL : UN CAFE LITTERRAIRE ROMANESQUE littéraire, obéissant à des règles de composition strictes.

Bulletin d’information de l’association culturelle

Plusieurs experts en la matière, des hommes de lettres et des poètes, présents lors du café littéraire ont d’abord tracé le contexte de « El Ghazal » dans la littérature arabe. Ensuite ils ont lu tour à tour ce qu’ils avaient préparé pour cet évènement que ce soit de leurs propres productions ou bien celles de grands personnages comme Anthara Ibn SHADDAD, El Mutanabbi et Ahmed CHAWKI à l’instar de cette strophe :

Les Nomades Algériens Rédactrice en chef: Y.HAMZA CHERIF Bulletin Numéro 07 +213 (0) 551-95-61-51 contact@nomades-algeriens.com www.nomades-algeriens.com Oran, Algérie

Bains turcs -locaux de SDH-

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a poésie arabe est connue par le monde par sa richesse, sa diversité et sa profondeur. Lors du café littéraire du mois de Ramadan, Les Nomades Algériens ont choisi «El ghazal » comme thématique. «El Ghazal» étant une des doctrines les plus répandues dans la poésie arabe, en particulier à l’époque d’ «El Jahilya» sans doute une des plus sensuelles vu que son thème principal est l’amour. Cette doctrine est l’une des plus riches dans le sens

(Ahmed CHAWKI)

L’ambiance de la soirée était digne des 1001 nuits, tenue dans les Bains Turcs du Bey Bouchlaghem, siège de l’association SDH, un lieu magique qui s’était spécialement habillé de belles bougies pour l’occasion. Du thé et du kalb ellouz, sous le son envoutant de l’oud, ont permis de clôturer le débat en beauté. PAR Radjaa.N

LE JCE FAIT SES PREMIERS PAS

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ans le but de fêter son deuxième anniversaire, le JCE a réuni les associations membres de ce réseau le samedi 22 décembre dernier au conservatoire Ahmed Wahbi d’Oran.

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C’est dans une ambiance bonne enfant que l’AFEPEC a commencé la présentation de son association qui fêtait ce jour-là la clôture de la campagne annuelle de lutte contre la violence faite aux femmes, et qui avait organisé en partenariat avec notre club de photographie « ISO Club » un concours intitulé « Think Equal » visant à laisser les photographes amateurs s’exprimer sur leur vision de l’égalité Homme-Femme, et offrant aux gagnants différents cadeaux d’encouragement.

La soirée s’est poursuivie avec différentes présentations d’autres associations plus originales les unes que les autres : les smiles avec leur pièce théâtrale illustrant leur rôle dans la société civile, AJC avec sa vidéo de témoignage sur la citoyenneté, Unis-vers avec la présentation des activités de l’association à Mostaganem, et les Nomades Algériens avec leur montage photo récitant un magnifique voyage. Les présentations des associations présentes lors de cette rencontre du réseau JCE, ont donné au public une idée sur le travail associatif qui se fait dans l’Oranie, et aux plus pessimistes un brin d’espoir sur l’avenir de nos jeunes. Par Hayet. K

ORAN LA RADIEURSE

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ran a été fondée en 902 de notre ère par des marins andalous. Son nom viendrait du mot berbère Wahran qui signifierait les lions. Une des autres hypothèses serait que le nom de la ville aurait pour origine Ouadaharan «Ouad + Aharan » (Rivière des lions). Différentes légendes lient le nom de la ville avec des lions. L’une d’elle raconte qu’un lion fut aperçu sur la tombe du saint patron Sidi El Houari. La plus répandue attribue le nom de la ville au songe du fils du vizir de Cordoue : « On raconte qu’un jeune homme, Djaffar fils du vizir de Cordoue, avait fui par la mer la tyrannie de son père opposé à son mariage avec la femme qu’il aimait. S’ensuit une histoire de tempête, de vision de deux lionceaux, de songes prémonitoires, enfin de naufrage sur une superbe plage déserte qui ne pouvait pas s’appeler autrement, encore de nos jours, que la plage des Andalous. » Aujourd’hui cette ville millénaire qui a survécu au passage de maintes colonies et peuples est surnommée «El Bahia » littéralement « la radieuse ». Par Y. HAMZA CHERIF


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