Tryphon Kin-kiey fait condamner à Paris le blogueur d’origine congolaise Freddy Mulongo qu’il poursuivait
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N°1364 éD. Spéciale| lundi 11 juillet 2016 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Ce qui fait courir Katumbi Comment il fait inscrire l’immeuble grec aux noms de ses enfants mineurs Nissim et Champion à Lubumbashi, comment il spolie son demi-frère aîné Katebe qui avait spolié un Grec
à Lubumbashi, croisement des avenues Mahenge-Kato, commune de Kampemba, vues de l’immeuble sis n° 6-8, propriété des Grecs Stoupis spoliée par Katebe et Moïse. DR.
Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008
Une loi va lutter contre le terrorisme U l’actu |
n Conseil des ministres a eu lieu jeudi 7 juillet en fin de matinée à l’immeuble intelligent. Il a été présidé par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, délégué par le Président de la République empêché, conformément à l’article 79 de la Constitution qui stipule «le Président de la Réublique convoque et préside le Conseil des ministres. En cas d’empêchement, il délègue ce pouvoir au Premier ministre». Parmi nombre de dossiers traités, il y a le projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme présenté par le ministre de Justice et Garde des Sceaux, Alexis Thambwe Muamba. La criminalité transnationale est devenue, de nos jours, un phénomène qui n’épargne aucun pays du monde et qui cause des conséquences très fâcheuses à l’humanité. Le Congo qui n’est pas moins concerné par cette forme de criminalité, a pris l’engagement de s’inscrire dans la lutte contre le terrorisme en ratifiant les conventions et protocoles internationaux relatifs au terrorisme. Le Gouvernement a des réformes législatives en vue de répondre aux exigences de mise en œuvre des instruments internationaux contre le terrorisme, et met en place des mécanismes et des structures de prévention et de répression de cette criminalité. Il s’attèle, de façon permanente, au renforcement des capacités de ces structure. La ratification des conventions et protocoles internationaux relatifs au terrorisme a fait germer la nécessité d’élaborer une loi nationale de lutte contre le terrorisme. Le présent projet de loi sur le terrorisme contient six titres et plusieurs chapitres. Le premier chapitre fixe l’objet de la loi qui est la mise en œuvre des instruments universels de la lutte contre le terrorisme et la détermination des infractions terroristes et des peines qui leur sont applicables et définit certains concepts tels que terrorisme,
aéronef en vol, aéronef en service, plate-forme fixe, personne jouissant d’une protection internationale, matière nucléaires, uranium enrichi en iranium 235 ou 233, installation nucléaire, engin et matière radioactive. Le deuxième chapitre donne des dispositions générales applicables à toutes les infractions de terrorisme. Le titre II traite des différentes infractions relatives aux actes de terrorisme, l’intérêt étant celui de ne laisser impuni un seul acte terroriste. Les six chapitres de ce titre abordent les infractions terroristes contre l’aviation civile, contre le navire et plate forme fixe, les infractions terrorist=es avec l’aide des matières dangereuses y compris les explosifs et les matières nucléaires, les infractions de financement du terrorisme. Le titre III aborde la question de la participation criminelle et celle de la tentative punissable relatives aux infractions terroristes.
particulières permettant la collaboration (coopération) entre tous les pays du monde dans le but d’éradiquer totalement cette criminalité sur l’ensemble de la planète en réprimant les auteurs et complices
alunga mbuwa n
Ban craint des violences
L
Le ministre de Justice, Garde des Sceaux, Alexis Thambwe Muamba. dr. Ici, a expliqué le ministre Alexis Thambwe Muamba, les mêmes principes régissant le droit pénal ordinaire sur la participation
criminelle sont retenus pour cette loi sur le terrorisme. Le titre IV traite de la coopération internationale. Partant du fait
que les auteurs et complices de la criminalité transfrontalière peuvent être disséminés à travers le monde, le projet de loi édicte des règles
’incertitude politique observée actuellement au Congo est susceptible d’entraîner une crise grave, a prévenu le secrétaire général des Nations Unies, le SudCoréen Ban Ki-Moon qui arrive en fin de mandat. Dans un rapport, Ban Ki-Moon met en garde à plusieurs reprises. Il s’inquiète notamment que le dialogue national convoqué par le Chef de l’état
La jeune Congolaise Cynthia Vechel Kadima était esclave sexuelle d’un Satan indien qui la découpe en morceaux avant de la brûler
U
n énième crime satanique perpétré en Inde sur un Africain, sur un Congolais. Sur une Congolaise... Cette fois, les Congolais ont décidé de se venger en s’en prenant à leur tour aux Indiens dans la Capitale. en mai dernier, un Congolais avait été assassiné: Olivier Masonga, un enseignant, mort par lapidation.
esclave sexuelle. La goutte d’eau? Le nouveau crime perpétré sur une Congolaise, Cynthia Vechel Kadima, découpée en rondelles par son Satan de mari indien avant de brûler ces restes humains dans la périphérie de la ville où le couple résidait pour tenter de masquer le crime. L’Indien installé au Congo a connu Cynthia Vechel Kadima à Kinshasa. Vendeuse dans une
du terrorisme où qu’ils se trouvent. Le projet de loi adopté en conseil des ministres sera soumis au Parlement pour examen à la rentrée parlementaire de septembre.
Cynthia Vechel Kadima découpée en rondelles par un mari Satan. dr. boutique de mode du GHK, la jeune éprise de l’Indien dans la galerie Congolaise s’était avant de l’accompa-
gner dans son pays, ignorant la culture indienne de castes. Là, la vie n’est plus la même. La jeune femme ne peut paraître en public. Elle reste enfermée à la maison. Son bourreau indien se transforme en Satan. Cynthia Vechel ne trouve aucun emploi. Elle n’a plus le droit de travailler. Très vite, elle regrette son pays et tue son temps sur son smartphone en lien avec ses copins et copines du Congo. L’Indien n’aurait pas apprécié que son esclave sexuelle soit devenue moins soumise. Il soupçonne un mauvais coup. Le retour de son esclave dans son pays? Une nouvelle vie en Inde avec un Africain? à Kinshasa, des commerces indiens sont ciblés et les Indiens rasent les murs. La tension était palpable sur les avenues du Commerce et Rwakadingi. In extremis, la police a empêché le pillage...
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D. Dadei n
voici bientôt un an n’ait fait aucun progrès. Les opposants l’avouent désormais: un report de la Présidentielle semble de plus en plus probable. Ils y voient un moyen pour le pouvoir de se maintenir en place. Il est vrai que la Cour Constitutionnelle a, dans un arrêt, clos le débat sur la fin de mandat et la vacance du pouvoir. Il n’empêche que les déclatations de la classe politique font monter la tension et cela inquiète à ce point les Nations unies que la Monusco serait en train de concevoir des plans d’urgence en cas de violence généralisée. La mission de l’ONU a constaté des lacunes dans certaines régions, l’Ubangui dans le nord, le Kasaï ou la Lualaba dans le sud. Or, les Nations unies considèrent qu’il existe un risque élevé de violences liées aux élections dans ces provinces. Des équipes de surveillance des conditions politiques vont être envoyées dans cinq nouveaux sites. La Monusco veut mettre en place des équipes mobiles, basées à Kinshasa, Goma et Lubumbashi, et qui pourront partir pour deux semaines dans les zones les plus sensibles. En attendant, la police de la Monusco intensifie ses patrouilles dans plusieurs localités, notamment Lubumbashi, la capitale du Haut-Katanga. Il faut rappeler que le Président de la République, dans son message lors de la fête de l’Indépendance, a les ingérences étrangères intempestives et illicites, dans les affaires de politique intérieure de notre pays. Déclarant que c’est «de haute lutte» que l’Indépendance a été conquise. T. matotu n
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l’actu |
Tryphon Kin-kiey Mulumba le poursuivait devant les tribunaux de Paris et de Bruxelles, le blogueur Freddy Mulongo est condamné
C
ondamné à Paris le 6 juillet par le Tribunal de Grande Instance (17ème Chambre-Chambre de la presse). C’est le déshonneur d’un blogueur d’origine congolaise, Freddy Mulongo, autrefois animateur d’une radio co mmunautaire à Kinshasa fermée pour absence de professionnalisme par la devancière du CSAC, la Haute Autorité des Médias alors dirigée par l’actuel sénateur, notre confrère Modeste Mutinga Mututshiayi, le patron du Potentiel. Extrait du jugement communiqué par les avocats français Maxime Meffre et belge Arnaud Tshibangu du professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba. «En conséquence, le Tribunal de Grande Instance (...) a condamné Monsieur Freddy Mulongo à verser 1€ symbolique à titre de dommages et intérêts à Monsieur Tryphon Kin-kiey Mulumba».
D
Les avocats avaient réclamé 20.000 € au blogueur d’origine congolaise mais lors de sa présentation devant la Chambre, Mulongo avait ému la cour en se présentant avec femme et enfants et voulait passer clairement son message: celui d’indigence et de... pitié! Du cour, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a instruit ses avocats d’accepter 1€ symbolique estimant avec une Cour très droitslhommiste que «les personnes qui exercent des fonctions de responsabilité au sein d’un Gouvernement doivent faire preuve d’une grande tolérance à l’égard des critiques dont ils sont l’objet».
100 € par jour de retard. Mais le Tribunal a condamné Mulongo à retirer - dans les cinq jours de la signification du jugement - les passages diffamatoires des deux supports sur lesquels ils ont été publiés sous astreinte de 100 € par jour de retard et à publier sur son site internet http://reveil-fm.com, sa condamnation, à
savoir, le communiqué judiciaire suivant en bas de la page d’accueil: «Par jugement civil en date du 6 juillet 2016, le tribunal de grande instance de Paris (17ème chambre - chambre de la presse) a condamné Freddy MULONGO pour avoir publiquement diffamé Tryphon KIN-KIEY MULUMBA dans trois articles mis en ligne sur le site internet accessible à l’adresse http://reveil-fm.com ainsi que sur le blog http://blogs.mediapart. fr/blog/freddymulongo, et a ordonné la publication du présent communiqué judiciaire pour rétablir l’intéressé dans ses droits». Le Tribunal a précisé que ce communiqué judiciaire devra être mis en ligne dans les sept jours suivant la signification de la présente décision, en bas de la page d’accueil du site internet http://reveilfm.com en caractères noirs de taille 12 de la police Arial, sous le titre, lui-même en caractères Arial de taille 14 : «DÉCISION JUDICIAIRE», et ce pendant une durée continue de quinze
jours, sous astreinte de 50 € par jour de retard ou de manquement. Le Tribunal de Grande Instance (17ème Chambre-Chambre de la presse) a assorti ce jugement de l’exécution provisoire de sorte que même si Freddy Mulongo interjette appel de ce jugement, il est tenu de procéder aux suppressions prévues par la décision ainsi qu’à la publication de cette décision. Mulongo avait fait état, lors d’une précédente audience, l’unique où il avait été contraint de comparaître sous peine d’être condamné par contumace l’affaire ayant été plaidée par les avocats du professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba et prise en délibéré - d’erreur d’adresse, estimant qu’il n’habitait pas à l’adresse où l’exploit d’huissier lui avait été déposé mais qu’il avait été informé de sa convocation par voie de presse - «dans les colonnes du Soft International». Mulongo avait avait soulevé les exceptions de nullité. Il s’agit en réalité des manœuvres dilatoires
que le Tribunal a rejetées...
polémique et hallucination. Les avocats du professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, Mes Maxime Meffre et Arnaud Tshibangu, ont soutenu - avec pertinence - qu’il ressortait du procèsverbal d’huissier de justice que cette signification avait été faite de manière régulière et conformément aux dispositions du Code de procédure civile. Ils ont été suivis par la Cour. Le Tribunal a considéré que les propos numérotés 2, 4, 5, 7, 8 et 9 caractérisent le délit de diffamation publique envers un particulier, en l’espèce envers Monsieur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Il s’agit de l’ensemble des propos contenant des accusations de participation à des crimes et de détournement de fonds dans l’affaire de l’installation de la fibre dont se pourvoyait Freddy Mulongo dans sa haine non dissimulée du régime de Kabila. De même, l’exception de bonne foi soulevée
par Mulongo a également été écartée pour les propos diffamatoires, le Tribunal relevant à ce titre que les critiques, même formulées par un journaliste politique ou polémiste, c’est-àdire, engagé, «doivent être justifiées par des éléments factuels d’autant plus sérieux que les imputations diffamatoires sont graves et formulées sans mesure ou prudence dans l’expression». Le Tribunal de Paris n’a retenu «aucun élément de fait qui pourrait justifier» les articles haineux de Mulongo, encore moins l’imputation d’avoir «empoché 8 millions de dollars», «d’être personnellement responsable et bénéficiaire de ce détournement de fonds publics». Et que dès lors «en l’absence d’éléments venant confirmer cette grave imputation et compte tenu du manque de prudence dans l’expression, la bonne foi ne peut être, sur cette imputation, accordée au défendeur». De même, s’agissant des «crimes,
AVIS AU PUBLIC
assassinats, arrestation arbitraires perpétrés en République démocratique du Congo» auxquels serait mêlé le demandeur ou des fausses licences d’exploitation qu’il aurait vendues, aucun élément n’est produit pour justifier ces imputations». Il faut considérer, avec les juges parisiens, que les autres propos du blogueur relèvent de l’hallucination, qu’ils sont des appréciations subjectives dont la preuve ne peut être rapportée, qu’elles sont certes formulées en termes désobligeants, mais peuvent être considérées comme n’excédant pas les limites de la polémique politique courante. C’est en novembre 2015 que le prof. Kinkiey avait annoncé qu’il donnerait des suites judiciaires à Paris et Bruxelles aux attaques de Mulongo. à Paris, il estime son honneur désormais lavé. Face à des médias de caniveau et à la nécessité d’exemplarité, il maintient son action devant les instances belges contre ce même blogueur.
alunga Mbuwa n
RAWBANK CONTINUE D’éTENDRE SON RéSEAU ans son objectif d’aller plus haut, plus loin et de marquer sans cesse l’économie de la République Démocratique du Congo de son empreinte, RAWBANK a procédé le mardi 10 mai 2016,
à l’ouverture de sa nouvelle agence de Bon Marché. Située sur l’avenue Flambeau au n°261, dans le quartier Bon Marché, commune de Barumbu Ville province de Kinshasa, la nouvelle succursale de RAWBANK est disponible à tous ceux qui souhaitent effectuer des opérations bancaires en toute sécurité.
Cette agence vient renforcer le large réseau RAWBANK, dorénavant constitué de 42 agences et 27 guichets avancés sur toute l’étendue du territoire national. La Direction Générale remercie tous les clients et partenaires pour leur confiance et leur intérêt dans les produits et services offerts par RAWBANK.
Nos agences sont ouvertes: Du lundi au vendredi: de 8h30’ à 15h30’ Le samedi: de 9h00’ à 12h00’ LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 4.
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La justice frappe juste topnews |
L
e président Kabila a-t-il inventé de connivence avec la justice de son pays une nouvelle affaire Moïse Katumbi Chapwe après une autre pendante au parquet général près la Cour d’appel de Lubumbashi, au Katanga, sur des présumés mercenaires, une dizaine d’ex-Marines américains entrés dans le pays avec de faux projets, affectés aussitôt après leur arrivée au service de l’ex-gouverneur du Katanga? L’hypothèse est tentante…
piqué comme par une mouche. Elle est présentée comme vérité aux médias à l’étranger par l’ex-crésus zaïrois des années Mobutu réfugié depuis en Belgique Raphaël Soriano Katebe Katoto poursuivi dans une affaire de meurtre à Lubumbashi d’un opérateur économique grec, tout comme par son demi-frère, l’exgouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe. Du coup, les deux hommes ainsi que leurs conseils crient à l’harcèlement politicojudiciaire... Autorisé de la manière la plus régulière par la justice le 20 mai à se rendre en Afrique du Sud pour des «compléments des soins» après une hospitalisation à Lubumbashi à la suite d’ennuis de santé qu’il aurait eus lors d’affrontements ayant opposé dans la ville cuprifère ses partisans aux forces de l’ordre pendant l’instruction judiciaire, l’ex-gouverneur inculpé depuis pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’état, placé sous mandat d’arrêt provisoire, s’est rendu, après l’Afrique du Sud, à Londres en Angleterre, pour, soidisant, d’autres «soins complémentaires». Désormais, il vit entre Bruxelles, Berlin et Paris. Il est annoncé le 13 juillet à Washington aux états-Unis où il prendrait part, aux côtés du général américain à la retraite James Logan Jones, à une ta-
Inconstablement, Katebe suivi de son demi-frère Katumbi ont spolié une famille grècques installée au Katanga. droits réservés.
ble ronde sur les enjeux du processus électoral dans notre pays au siège du think thank Atlantic Council réunissant l’establishment américain. Ancien conseiller à la sécurité du président Barack Obama, le général James Logan Jones a été cité à Lubumbashi dans la très fameuse affaire de recrutement de présumés mercenaires par l’ex-US Marines Lewis Darryl L.. Il fait partie de la direction du think thank et préside pour ce faire le Brent Scowcroft Center on International Security. MKC avait été autorisé à se rendre à l’étranger à condition de ne faire aucune déclaration en rapport avec son dossier judiciaire. Si nul ne l’avait vu en public au château de Genval, en banlieue de Bruxelles, les 9 et 10 juin, où se tenait autour du vieil opposant historique étienne Tshisekedi wa
Mulumba un conclave très médiatisé de l’opposition qu’il aurait financé, sans doute pour éviter des questions de journalistes et honorer sa parole donnée à la justice de son pays, depuis l’éclatement de cette seconde affaire - de spoliation immobilière, faux et usage de faux - l’ancien gouverneur à l’entregent reconnue, est piqué comme par une mouche. Il est à l’offensive comme jamais... Dans cette affaire connue par le tribunal de paix de la commune de Kamalando à Lubumbashi, l’exhomme fort du Katanga, connu aussi à ses débuts - il faut le rappeler - pour avoir été une véritable terreur des hommes d’affaires étrangers, un autre Manzikala - auprès de qui il réclamait ce qu’il voulait et se faisait remettre à la seconde au risque de voir son entreprise cadenassée
dès le lendemain - a été condamné le 22 juin par contumace à trois ans de prison ferme, ce qui lui vaut de perdre tous ses droits civiques et le rend inéligible. Une tragédie pour un candidat à la Président de la République qui doit entretenir des cours de politiciens! Outre son arrestation immédiate et le paiement au Trésor d’une somme de 1 million de dollars américains (à verser en francs congolais). Désormais, MKC fait la une des médias, petits et grands (même des magazines mondains comme ParisMatch), en Europe en Belgique, en France, en Grande Bretagne, etc., comme sur le continent (comme des colonnes sous-régionales à petit tirage tel NotreAfrik) et dans le pays, dans des quotidiens, dans des périodiques, à la radio, à la télévision, sur les réseaux sociaux Twit-
ter, Facebook, Youtube, etc. Qu’importe! L’essentiel est d’être vu dans le pays, par des partisans, même si lors d’un magazine risqué sur TV5 Afrique, les réseaux sociaux lui trouvent des ressemblances avec l’artiste ChériChérin quand il confond Cour Constitustionnelle et Commission électorale nationale indépendante et que le journaliste vient à lui dire son horreur ou que l’argumentation n’est pas pointue...! Depuis, ses followers rasent les murs... Au grand bonheur de ceux qui, dans l’opposition, lorgnent sur la candidature à la candidature à la Présidence de la République et à qui il fait de l’ombre! Sur Rfi, la radio publique française, écoutée en FM dans les principales villes du pays où on ne se réveille pas sans s’y brancher, sur les Smartphones ou sur les Smart tv, c’est toute une chronique qui est ouverte sur cet homme. Le message est sans équivoque: Moïse Katumbi Chapwe est désormais, plus que jamais, candidat à la succession de Joseph Kabila Kabange. une fuite en avant. Plus que tout autre opposant, l’ancien gouverneur est présenté comme l’homme en mesure de faire le plus mal au Président de la République dont il annonce, au 19 novembre 2016 - en nouveau général en chef de l’opposition - la fin inéluctable de mandat et, du coup, le départ du pouvoir, de gré ou de force (par la rue) à cette date. Sous entendu ce que cela implique: la prise de pouvoir dans la Capitale par lui, l’ex-gouverneur du Katanga! On pourrait rêver! Les chancelleries occidentales - même l’administration américaine - et le clergé catholique longtemps hostile au pouvoir n’ont de cesse d’appeler à la modération en présentant un prochain dialogue politique, national et inclusif comme incon-
tournable... On avoue sa surprise par une énergie aussi soudaine que débordante de cet ancien sociétaire du parti présidentiel PPRD, qui passe pour être sans cesse «empoisonné par Kabila», passerait des jours sur des lits d’hôpital mais dont le tempérament n’avait jamais été aussi volcanique! Après que ses avocats eurent signé un engagement auprès de la justice, pourquoi en vient-il à prendre autant de risques et nargue-t-il tant la justice de son pays? Ignorant désormais le devoir de réserve auquel il était astreint par le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, il tire à boulets rouges sur la justice, parle «d’une affaire de mercenaires imaginaires», «d’une affaire immobilière inventée de toutes pièces», dénonce un «procès qui repose sur un grossier montage» et, bien sûr, dont l’objectif est de tenter d’empêcher sa candidature à la présidentielle et nuire à sa réputation... S’il cherche à se bâtir une stature, ses sorties médiatiques désordonnées qui le dénudent apparaissent au contraire comme une fuite en avant. Pourtant, la nouvelle affaire Moïse Katumbi Chapwe dont Le Soft International a rassemblé un dossier volumineux, se décline en sept actes. w 1er acte. Son demifrère Katebe prend en location un immeuble du Grec Stoupis laissé régulièrement en gérance à la société de gestion immobilière Sonas sur base d’un contrat. w Acte 2. Invoquant un bien sans maître, le crésus locataire Katebe profite de la zaïrianisation de Mobutu pour spolier son logeur grec, la famille Stoupis dont l’épouse Vosnakis Katina a regagné la Grèce après avoir mis très régulièrement son immeuble sous mode gestion location par la Sonas immobilière. w Acte 3. Le demifrère Moïse Katumbi Chapwe sous logé dans l’immeuble en location
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mais spolié par Katebe spolie à son tour le locataire spoliateur de demi-frère Katebe. Le sous-logé Moïse Katumbi Chapwe se fabrique un faux titre sur l’immeuble qu’il fait inscrit aux noms de ses deux enfants Champion et Nissim Katumbi. w Acte 4. Traîné devant la justice, Moïse Katumbi Chapwe va commettre la faute fatale: il brandit via ses avocats un acte d’achat de l’immeuble signé par l’épouse Stoupis décédée à Athènes en Grèce à la date du titre. w Acte 5. Devenu gouverneur, la «Terreur du Katanga» (d’autres l’appellent «le Roi du Katanga») décourage quiconque ose défier son pouvoir tout-puissant ou manifeste quelque velléité de contestation à son égard. Il trône à la tête d’une holding et acquiert des biens immobiliers comme bon lui semble. w Acte 6. Son départ à la tête du Katanga ouvre des fenêtres d’opportunités pour les plaignants. La famille Stoupis qui n’avait eu de cesse de courir derrière les juges revient à la charge. w Acte 7. L’un des dossiers les plus courus du Katanga trouve son épilogue: le roi du Katanga est condamné (le tribunal déclare sa mise en état d’arrestation) pour faux et usage de faux. Le triomphe du droit. Reste que le non respect du devoir de réserve pourrait compliquer la situation de Moïse Katumbi Chapwe qui dit ne pas craindre la justice de son pays! Sait-il que chaque jour qui passe le met au centre de suspicions et, face à ses interlocuteurs nationaux et étrangers, son crédit s’effrite jour après jour? à Pretoria, au dialogue inter-congolais, les mêmes politiciens qui accourent derrière lui avaient accouru derrière son demi-frère Katebe avant de le déclarer «analphabète politique». Peu à peu, l’histoire est en train de s’écrire. Elle pourrait l’être sans MKC... T. MaTotu n
l’affaire qui défraie la chronique |
Le long feuilleton de l’une des affaires lushoises
Comment Katebe Soriano spolie son logeur grec avant de se faire spolier par son demi-frère cadet Katumbi L
’affaire portée au cinéma aurait pu s’intituler Le gang lushois rappelant Le gang lyonnais (ou à malin malin et demi ou... Un bien mal acquis ne profite jamais). Comment, se prévalant de sa nationalité congolaise (zaïroise à l’époque) un chef de famille du nom de Raphaël Soriano Katebe Katoto s’octroie un immeuble dont il était locataire (contrat en bonne et due forme signé avec une société immobilière gérante du bien au titre d’un tiers) pour une durée déterminée de 23 mois, prenant cours le 1er juillet 1974 et arrivant à échéance le 31 mai 1976, roule - de con-
nivence avec un parent ministre (Commissaire d’état à l’époque de Mobutu) en charge des Affaires foncières - son propriétaire étranger en profitant des mesures chahutées de Mobutu (zaïrianisation, confiscation des biens des étrangers prétendument abandonnés) pour s’octroyer un immeuble en plein cœur du poumon économique du Congo. Au courant du forfait, l’un de ses demi-frères Moïse Katumbi Chapwe qu’il loge dans l’immeuble avec un autre du nom d’Abraham lui conteste la propriété après qu’il eût
emménagé dans une demeure plus cossue, le spolie à son tour, se fabrique des titres qu’il inscrit aux noms de ses deux enfants mineurs, Champion et Nissim. Accusé de meurtre dans une autre affaire de mœurs sur un sujet grec soupçonné de liens amoureux avec sa femme grecque et condamné, mis en état d’arrestation immédiate, le chef du gang lushois Raphaël Soriano quitte le pays déguisé, prend le chemin de l’exil, obtient la nationalité belge après un nouveau mariage en Belgique avec une flamande quand le demi-frère resté au Congo hérite du fameux club de foot
TP Mazembe, monte en puissance, devient LE Roi! LE Roi du Katanga, reconnaît le film du cinéaste belge Thierry Michel qui ne pensait pas avoir si bien trouvé! Entre-temps, le propriétaire grec ne lâche rien. Il ronge son frein, attendant son jour. Les années passent. Puis la chute. Celle du Roi, le TT (Tout Puissant). Elle survient le 29 septembre 2015. Le Grec peut commencer à espérer mais c’est seulement 40 ans plus tard, le 20 juin 2016, qu’il peut boire du petit lait avec l’épilogue judiciaire d’un long feuilleton du gang lushois qui a fait courir politiques
et magistrats depuis les années Mobutu. Ci-après l’affaire RP 7652/CD selon la narration des avocats de la partie grecque: Tribunal de Paix de Lubumbashi/ Kamalondo. INTRODUCTION. L’Affaire Emmanouil Alexandros Stoupis, sujet grec contre Katumbi Chapwe Moïse fixée le lundi 20 juin 2016, au Tribunal de Paix de Lubumbashi/ Kamalondo, a fait l’objet d’abondants commentaires en sens divers. Cette affaire, qui continue de défrayer la chronique, tant en RDC qu’à l’étranger, a donné l’occasion aux
principaux concernés, notamment sieur Katumbi Chapwe Moïse et son grand frère Raphaël Katebe Katoto, ainsi que leurs conseils respectifs, en réaction, de tenter d’entretenir une certaine confusion, par la désinformation, en vue de se soustraire de l’opprobre jeté sur eux par l’affaire susmentionnée dont le jugement sous RP 7652/CD/1 (Annexe 1: copie du jugement) a été rendu par défaut en date du 21 juin 2016, pour faux en écriture et usage de faux, ayant abouti à la spoliation de l’immeuble, sis n° 6-8, au croisement des avenues Mahenge et Kato, dans la commune de Kampemba, ville de Lubumbashi, province
du Haut-Katanga, propriété effective du sujet grec Emmanouil Alexandros Stoupis. En effet, à plusieurs reprises, sieur Katumbi Chapwe Moïse a prétendu ne rien connaître des faits qui lui sont reprochés sur l’immeuble querellé, tandis qu’à son tour, son grand frère Raphaël Soriano Katebe Katoto n’a cessé de déclarer que si procès il devait y avoir, celui-ci devait être intenté plutôt contre sa personne, dans la mesure où, selon lui, il a acquis cet immeuble en 1974 au moment où son jeune frère Moïse n’avait que douze ans. La présente Communication
(suite en page 8).
L’immeuble stoupis devient propriété des enfants Katumbi Nissim et Champion
Les enfants Nissim et Champion étant mineurs, c’est leur père Katumbi qui les engage et résoud de signer les documents administratifs ci-haut à leur place. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 7.
Crésus spolie Stoupis uniquement le soft |
(suite de la page 7).
se donne un triple objectif: w éclairer, d’abord, l’opinion sur la qualité plutôt de Locataire qui a conduit Monsieur Raphaël Katebe Katoto vers cet immeuble, en 1974, avant d’en devenir subtilement «propriétaire» temporaire, à partir de 1916; w Fixer, ensuite, les esprits sur l’entrée en scène, en qualité de propriétaire du même immeuble, de sieur Katumbi Chapwe Moïse, en 1998; w Démontrer enfin, le fondement de la condamnation, intervenue en 2016, résultant du comportement infractionnel de sieur Katumbi Chapwe Moïse, qui a fabriqué le faux dont il s’est servi, à la fois, devant l’Administration Foncière et le Parquet Général de Lubumbashi, en vue de s’emparer de l’immeuble d’un sujet étranger. Pour y arriver, la Communication est articulée en trois points ci-après: a. Rappel des faits; b. Fondement de l’action en faux en écriture et usage de
faux; c. Occupation effective, pendant plusieurs années, de l’immeuble appartenant à M. Stoupis, sujet grec, par sieur Katumbi Chapwe Moïse, cristallisant ainsi l’acte matériel de la spoliation. I. RAPPEL DES FAITS. w L’Affaire qui a opposé le Ministère Public et la Partie Civile Stoupis au condamné Katumbi Chapwe Moïse, a porté sur l’immeuble situé au n° 6-8, au croisement des avenues Mahenge et Kato, dans la Commune de Kampemba, ville de Lubumbashi. 1. De la propriété de l’immeuble querellé. Le 7 janvier 1966, l’administration foncière a établi, en faveur de Mme Vosnakis Katina, épouse de M. Stoupis Alexandros, tous deux de nationalité grecque, un Certificat d’Enregistrement Vol D 173 Folio 157 sur la parcelle numéro 1641 du Plan Cadastral de la Ville de Lubumbashi, alors élisabethville, abritant l’immeuble querellé (Annexe 2: Copie du Certificat d’Enregistrement du 7
janvier 1966). De ce couple grec sont nés trois enfants, dont M. Emmanouil Alexandros Stoupis qui a été désigné Héritier Liquidateur (Annexes 3 et 4: Copies du Certificat du Tribunal de Grande Instance d’Athènes et de la Procuration des deux sœurs de Emmanouil Stoupis). En 1974, Mme Vosnakis Katina a décidé de rentrer dans son pays, la Grèce; et, à cet effet, a laissé la gestion de son immeuble à la Sonas suivant la Convention de Gestion Immobilière signée le 1er janvier 1974 (Annexe 5: Copie de la Convention de Gestion Immobilière signée par Mme Vosnakis Katina et la Sonas). Sur base de cette Convention de Gestion Immobilière, la Sonas a signé le Contrat de Bail n°L.101.0026/01 du 03 juillet 1974 (annexe 6: Copie du Contrat de Bail du 3 juillet 1974), pour un usage à la fois résidentiel et commercial, pour une durée de 23 mois, prenant cours le 1er juillet 1974 et arrivant à terme le 31 mai 1976, avec le citoyen Katebe Katoto qui a été placé dans ledit immeuble
comme locataire. Le contrat de bail précité renseigne clairement que le Bureau de Gestion Immobilière de la Sonas n’a signé qu’au titre de représentant de Mme Alex Stoupis, née Katina Vosnakis, identifiée dans le document comme «le Bailleur» et le Citoyen Katebe Katoto comme «le Locataire» (annexe 6).
2. De l’expropriation de Mme Vosnakis Katina par l’état. En exécution de l’Ordonnance Présidentielle n°74/152 du 02 juillet 1974 (Annexe 7: Copie de l’Ordonnance Présidentielle du 02 juillet 1974) relative aux biens abandonnés ou insuffisamment mis en valeur, feu le Commissaire d’état (Ministre) aux Affaires Foncières, Citoyen Mulenda Shamwange Mutebi, a pris l’Arrêté Départemental n°1.440/000011/76 du 28 janvier 1976 déclarant «bien abandonné», l’immeuble de Mme Vosnakis Katina (annexe 8: Copie de l’Arrêté Départemental du 28 janvier 1976), en pleine location par Citoyen Katebe Katoto.
Le même 28 janvier 1976, soit quelques heures après la signature de l’Arrêté Départemental précité, le même Commissaire d’état aux Affaires Foncières a attribué, par la lettre n°1.440/000069/76 du 28 janvier 1976 (annexe 9: Copie de la lettre d’attribution du 28 janvier 1976 signé par le Commissaire d’état Mulenda Shamwange Mutebi), cet immeuble au Citoyen Katebe Katoto qui s’y trouvait déjà comme locataire de Mme Vosnakis Katina par le biais de la Sonas. Le 29 janvier 1976, soit un jour seulement après la signature, à Kinshasa, de la lettre d’attribution en faveur du Citoyen Katebe Katoto, par le Commissaire d’état aux Affaires Foncières, cette lettre du 28 janvier 1976 a été réceptionnée à Lubumbashi par le Conservateur des Titres Fonciers (Voir le cachet d’accusé de réception sur l’Annexe 9). Le 11 février 1976, soit deux semaines seulement après la réception de la lettre d’attribution par le Conservateur des titres Fonciers, celui-
ci a établi en faveur du Citoyen Katebe Katoto le Certificat d’Enregistrement Vol 197 Folio 114 (annexe 10: Copie du Certificat d’Enregistrement du 11 février 1976). De ce qui précède, il se dégage que l’immeuble appartenant au sujet étranger Vosnakis Katina, bien que couvert par une Convention de Gestion parce que déjà viable, et effectivement habité par le Citoyen Katebe Katoto en qualité de «Locataire», a été malicieusement déclaré «bien abandonné»! Paradoxalement, le même Citoyen Katebe Katoto, locataire de son état, depuis le 01 juillet 1974, s’est fait transformer en propriétaire de l’immeuble d’autrui en février 1976, pendant que son Contrat de Bail courait encore! En 1980, après avoir réussi son forfait, le Citoyen Katebe Katoto ira habiter dans sa nouvelle résidence sise avenue Lofoi n°22, quartier Golf, commune de Lubumbashi, Ville de Lubumbashi, et prendra soin d’installer dans l’immeuble querellé d’autres membres de sa famille, parmi lesquels Katumbi Chapwe
Moïse.
3. Mme Vosnakis Katina rehabilitée dans ses droits de propriété. Le 2 février 1984, par l’OrdonnanceLoi n°84-026 portant abrogation de l’Ordonnance 74-152 du 2 juillet 1974 relative aux biens abandonnés insuffisamment mis en valeur et autres biens acquis par l’état par le fait de la loi (Annexe 11: Copie de l’OrdonnanceLoi du 02 février 1984), le Président de la République a annulé tous les actes d’attribution et titres de propriété établis sous l’emprise de l’Ordonnance abrogée de 1974, devenus dès 1984 nuls et sans effets. En effet, la motivation profonde de l’OrdonnanceLoi n°84-026 portant abrogation de l’Ordonnance 74-152 du 2 juillet 1974, est expliciteé dans le préambule comme suit: «Les difficultés de déterminer les critères objectifs de l’abandon... et le flou des critères prévus par cette Ordonnance (de 1974), ont fait croire à une opinion (suite en page 9).
convention de gestion immobilière avec la sonas et acte de décès
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 8.
L’aîné spolié par son cadet l’affaire qui défraie la chronique |
(suite de la page 8).
tant nationale qu’internationale que ce texte ne visait qu’à une spoliation pure et simple des biens immobiliers des étrangers. En outre, son application a donné lieu à de nombreuses fraudes. Maintes personnes sans scrupules et de mauvaise foi, avec la complicité de l’Administration, s’en sont servis pour en déposséder irrégulièrement des étrangers. De là, sont issus les nombreux litiges pendants devant nos Cours et Tribunaux et mettant trop souvent en cause la responsabilité de l’état». Fin de citation. Du fait de cette Ordonnance-Loi de 1984, sont tombés caducs les Actes et Titres ci-après: w L’Ordonnance 74152 du 2 juillet 1974 relative aux biens abandonnés ou non mis en valeur et autres biens acquis par l’état par le fait de la loi; w L’Arrêté Départemental n°1.440/000011/76 du 28 janvier 1976, pris en ¬exécution de l’Ordonnance abrogée de 1974, et ayant déclaré abusivement «bien abandonné», l’immeuble de Mme
Vosnakis Katina, pris en location par le Citoyen Katebe Katoto, en juillet 1974; w La lettre n° 1.440/000069/76 du 28 janvier 1976, signée par le Commissaire d’état aux Affaires Foncières et ayant attribué l’immeuble de Mme Vosnakis Katina au Citoyen Katebe Katoto qui y était déjà comme Locataire; w Le Certificat d’Enregistrement Vol 197 Folio 114 du 11 février 1976, établi en faveur du Citoyen Katebe Katoto, locataire de 1974 s’étant transformé en propriétaire, en 1976. Par conséquent, à dater du 02 février 1984, le Certificat d’Enregistrement Vol D 173 Folio 157 du 07 janvier 1966 de Mme Vosnakis Katina a repris pleinement sa valeur juridique. L’OrdonnanceLoi n° 84-026 du 02 février 1984 portant abrogation de l’Ordonnance 74-152 du 2 juillet 1974, est intervenue pendant que Katumbi Chapwe Moïse se trouvait dans cet immeuble querellé du fait de la volonté de son grand frère Katebe Katoto. II. ACTION EN FAUX ET USAGE DE FAUX.
Le fondement de l’action en faux en écriture et usage de faux est à retrouver à travers la spoliation, par Katumbi Chapwe Moïse, de l’immeuble querellé à l’aide de l’établissement de faux documents et de leur usage.
1. De la spoliation du même immeuble de Mme Vosnakis Katina, par sieur Katumbi Chapwe Moïse. Le 1er septembre 1998, un Acte de Vente (annexe 12: copie de l’Acte de Vente du 01 septembre 1998) de l’immeuble querellé est conclu entre sieur Katumbi Chapwe Moïse, Acheteur, et une personne se faisant passer faussement pour Mme Vosnakis Katina, vendeuse, alors qu’à cette date-là (le 1 septembre 1998), cette dernière était déjà décédée à Athènes, en Grèce, le samedi 28 juin 1997 à 11 heures, acte de décès faisant foi (annexe 13: Copie de l’Acte de Décès de Mme Vosnakis Katina du 28 juin 1997). Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis, héritier liquidateur, cherchant à récupérer l’immeuble familial, a fait face, depuis plusieurs années, à l’occupant Katumbi Chapwe Moïse,
détenteur du Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 103 du 25 avril 2002 (annexe 14: Copie du Certificat d’Enregistrement du 25 avril 2002), établi aux noms de ses enfants Champion Katumbi et Nissim Katumbi, mineurs d’âge à l’époque. Le Certificat d’enregistrement du 25 avril 2002 détenu par sieur Katumbi Chapwe Moïse a été établi sur base de l’Acte de Vente précité du 1er septembre 1998, prétendument signé entre lui (Katumbi Chapwe Moïse), acheteur, et la défunte mère de la partie civile Emmanouil Alexandros Stoupis, Mme Vosnakis Katina, vendeuse. L’acte de vente du 1er septembre 1998 dont se prévaut sieur Katumbi Chapwe Moïse étant notoirement un faux; par voie de conséquence, le Certificat d’Enregistrement du 25 avril 2002, qui en est l’émanation, est aussi un faux. Fatigué par les démarches amorcées sans succès, depuis plusieurs années, visant la récupération de l’immeuble familial par une solution à l’amiable avec l’occupant Katumbi
Chapwe Moïse, Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis s’est finalement résolu de saisir le Parquet Général de Lubumbashi où deux instructions judiciaires furent ouvertes en 2015 sous RI 2343/IMA et 1984/ MMK. Durant l’instruction au Parquet Général de Lubumbashi, la partie Katumbi Chapwe Moïse a usé de l’acte de vente du 1er septembre 1998 et du Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 103 du 25 avril 2002 qu’elle a produits et brandis pour tenter de justifier le droit de propriété de sieur Katumbi Chapwe Moïse sur l’immeuble querellé. Au regard de la Loi Pénale, la signature de l’acte de vente du 1er septembre 1998 par sieur Katumbi Chapwe Moïse avec une personne déjà décédée, qui a abouti à l’obtention, devant l’Administration foncière, du Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 103 du 25 avril 2002 et l’usage de ce Certificat d’Enregistrement que le même Katumbi Chapwe Moïse en a fait devant le Parquet Général de Lubumbashi, en 2014 et en 2015, fondent les infractions de faux en
écriture et usage de faux.
2. Du faux en écriture. w a. De l’établissement frauduleux de l’Acte de Vente du 1er septembre 1998. Il ressort de la lecture des faits, que l’Acte de Vente sous examen a été conclu le 1er septembre 1998, entre Mme Vosnakis Katina et sieur Katumbi Chapwe Moïse. Or, à cette date, Mme Vosnakis Katina (Vendeuse) était déjà décédée plus d’une année auparavant, soit le samedi 28 juin 1997 à 11 heures, à Athènes, en Grèce, Acte de décès faisant foi. Par conséquent, la prétendue signature apposée sur l’Acte de Vente au nom de Mme Vosnakis Katina ne pouvait en aucun cas être la sienne. Donc, l’Acte de Vente du 01 septembre 1998, dont se prévaut la partie Katumbi Chapwe Moïse (acheteur), est bel et bien un faux. w b. De l’obtention frauduleuse du Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 88 du 25 avril 2002 Le Certificat d’Enregistrement n°Vol 262 Folio 88 du 25 avril 2002 a été établi au nom de
Mme Vosnakis Katina, en remplacement du premier Certificat d’Enregistrement n° Vol D 173 Folio 157 du 07 janvier 1966, déclaré perdu selon le Rapport rédigé le 18 avril 2015 par le Conservateur des Titres Immobiliers de la Circonscription Foncière de Lubumbashi-Est (Annexe 15: Copie du Rapport du Conservateur des Titres Immobiliers du 18 avril 2015). Ce Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 88 du 25 avril 2002 établi au nom de Mme Vosnakis Katina, déjà décédée, est également Faux, de même que la déclaration de perte du Certificat d’Enregistrement n° Vol D 173 Folio 157 du 07 janvier 1966 est aussi Fausse. En effet, les démarches y afférentes n’avaient pas été entreprises, ni initiées, par la famille Alexandros Stoupis.
w c. De l’obtention frauduleuse du Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 103 du 25 avril 2002 Ce Certificat d’Enregistrement n°Vol 262 Folio 103 du (suite en page 12).
Des documents authentiques qui confondent le gang lushois
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 9.
uniquement le soft |
Dans le dossier du gang lushois comme dans tout dossier, le crime n’est jamais parfait
Trop de documents de la succession Stoupis confondent le gang lushois qui ne doit un salut temporairaire qu’à sa prise du pouvoir au Katanga. dréservés. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 10.
l’affaire qui défraie la chronique |
Le gang lushois tire profit de la zaïrianisation de Mobutu pour opérer son hold-up immobilier
de connivence avec un parent ministre, Katebe réussit son coup
Acte 2. Soriano profite de la zaïrianisation décriée de Mobutu pour spolier son logeur grec dont l’épouse grecque restée en vie a regagné la Grèce. droits réservés. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 11.
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Katumbi fait signer un mort uniquement le soft |
25 avril 2002 aux noms des enfants Champion Katumbi et Nissim Katumbi a été établi à la même date et par le même Fonctionnaire, que le Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 88 du 25 avril 2002, vraisemblablement à la demande de la partie Katumbi Chapwe Moïse. w Il en résulte que le Certificat d’Enregistrement sous examen a été établi à la demande de la partie Katumbi Chapwe Moïse, sur base de l’Acte de Vente du 1er septembre 1998 dont la fausseté ne fait l’ombre d’aucun doute. Bien plus, les deux Fiches d’identité des enfants Katumbi signées par leur père Katumbi Chapwe Moïse (annexes 16 et 17: Copie de la Fiche d’identité de Champion Katumbi et celle de Nissim Katumbi) et qui gisent dans le dossier à la Circonscription Foncière de Lubumbashi-Est, révèlent l’auteur de toutes ces démarches frauduleuses.
fait usage de l’acte faux ou de la pièce fausse, sera puni comme s’il était l’auteur du faux». Dans le cas sous examen, il a été amplement démontré que l’Acte de Vente du 1er septembre 1998 est notoirement un faux. Cet Acte de Vente du 01 septembre 1998 ayant servi à l’établissement du Certificat d’Enregistrement n°Vol 262 Folio 103 du 25 avril 2002 aux noms des enfants mineurs de sieur Katumbi Chapwe Moïse, consacre donc, déjà à ce stade, l’usage de faux. Par ailleurs, lors de l’instruction des dossiers devant le Parquet Général de Lubumbashi, en 2014 et en 2015, Sous RI 2343/PG/025/IMA et RI 1284/PG/025/MMK, la partie Katumbi Chapwe Moïse a fait usage de l’Acte de Vente du 01 septembre 1998 et du Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 103 du 25 avril 2002 pour tenter de justifier le droit de propriété de sieur Katumbi Chapwe Moïse sur l’immeuble querellé. Ici également, il y a eu usage de faux.
3. De l’usage de faux. L’article 126 du Code Pénal Congolais Livre II dispose: «Celui qui, dans une intention frauduleuse ou à dessein de nuire, aura
III. OCCUPATION EFFECTIVE DE L’IMMEUBLE STOUPIS PAR MOïse KATUMBI. La présence physique du sieur Katumbi
(suite de la page 9).
Chapwe Moïse et de sa famille dans l’immeuble sis n° 6-8, au croisement des avenues Mahenge et Kato, dans la commune de Kampemba, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, de 1980 à ce jour, est de notoriété publique, et ce, au préjudice du vrai propriétaire. Encore qu’à ce jour, plusieurs Sociétés commerciales (Hakuna Matata, Habari Kani, Muzuri Sana, Katanga Wings, GKMIC SA., etc.), y compris TP Mazembe, dont sieur Katumbi Chapwe Moïse est actionnaire avéré, ont leur siège social à l’adresse précitée. De l’analyse minutieuse du dossier de l’immeuble de la famille Stoupis, aucun rapport n’établit le passage du Titre de propriété temporaire de l’ex-locataire Katebe Katoto, du reste tombé caduc du fait de la Loi, au Titre de propriété exhibé par le condamné Katumbi Chapwe Moïse sur le même immeuble de Mme Vosnakis Katina. Par probité morale, les deux frères Raphaël Katebe Katoto et Katumbi Chapwe Moïse, devraient se sentir obligés d’expliquer à l’opinion l’existence avérée de deux Titres différents de propriété, sans aucun lien entre les
deux titres, au nom de l’un comme au nom des enfants de l’autre, sur le même immeuble appartenant au sujet européen grec Emmanouil Alexandros Stoupis. CONCLUSION. Au regard de ce qui vient d’être communiqué, nous tenons à préciser qu’il s’agit ici d’une affaire privée entre un expatrié propriétaire avéré et un spoliateur, et qui n’a rien à avoir avec les faits politiques, tels que tentent de l’insinuer certains agitateurs. L’immeuble querellé est une propriété incontestable de la succession Mme Vosnakis Katina, victime d’une spoliation successive préméditée par une famille qui tente, à ce jour, de dénaturer la véracité des faits, dans l’espoir de se soustraire de l’opprobre que cette affaire jette sur toute la famille. Devant toutes les évidences démontrées ci-haut, et après de nombreuses tentatives de règlement à l’amiable, sans succès, comment ne pas comprendre que M. Emmanouil Alexandros Stoupis et sa famille ont subi, pendant près de quatre décennies, un préjudice énorme et qu’ils étaient en droit de saisir la justice
de la République Démocratique du Congo afin d’en obtenir réparation! Dieu merci, la justice congolaise a fait droit objectivement: w En condamnant le spoliateur Katumbi Chapwe Moïse à 36 mois de Servitude Pénale Principale, assorti d’une clause d’arrestation immédiate, et au paiement, en Franc congolais, des dommages et intérêts de l’équivalent d’un million de dollars américains (1.000.000 USD), même si cette sanction pécuniaire ne compense nullement le préjudice réellement subi par notre client pendant près de 40 ans de privation de jouissance de son bien; w En ordonnant la destruction de tous les faux documents: 1) Acte de Vente du 01 septembre 1998; 2) Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 88 du 25 avril 2002, établi sur base d’une fausse Déclaration de perte du Certificat d’Enregistrement n° Vol D 173 Folio 157 du 07 janvier 1966, de Mme Vosnakis Katina; 3) Certificat d’Enregistrement n°Vol 262 Folio 103 du 25 avril 2002, établi au nom des enfants Champion Katumbi et Nissim Katumbi. Npis espérons avoir d’abord éCLAIRé votre opinion FIXE ensuite les esprits et DéMONTRé suffisamment: w 1. la qualité plutôt de Locataire, sur base du Contrat de Bail n°L. 101.0026/01 du
03 juillet 1974, signé entre le Mandataire de Mme Vosnakis Katina (la Sonas) et le Citoyen Katebe Katoto, qui a conduit ce dernier vers cet immeuble, en juillet 1974, avant d’en devenir subtilement propriétaire temporaire, à partir de février 1976 à la faveur de la lettre d’attribution n° 1.440/000069/76 du 28 janvier 1976, du Commissaire d’Etat (Ministre) Mulenda Shamwange Mutebi, des Affaires Foncières; 2) la signature le 02 février 1984, par le Président de la République, Chef de l’Etat, de l’Ordonnance-Loi n° 84-026 portant abrogation de l’Ordonnance 74152 du 2 juillet 1974, relative aux biens abandonnés ou insuffisamment mis en valeur et autres biens acquis par l’état par le fait de la Loi, avec comme conséquence l’annulation de tous les Actes et Titres obtenus en exécution de l’Ordonnance abrogée du 02 juillet 1974, particulièrement: - l’Arrêté Départemental n°1.440/000011/76 du 28 janvier 1976, pris en exécution de l’Ordonnance abrogée de 1974, et ayant déclaré abusivement « bien abandonné », l’immeuble de Mme Vosnakis Katina, pourtant pris en location par le Citoyen Katebe Katoto, en juillet 1974; - la lettre n° 1.440/000069/76 du 28 janvier 1976, signée le même jour que l’Arrêté Départemental précité,
par le Commissaire d’Etat (Ministre) aux Affaires Foncières et ayant attribué l’immeuble de Mme Vosnakis Katina au Citoyen Katebe Katoto qui y était déjà comme Locataire; - Le Certificat d’Enregistrement Vol 197 Folio 114 du 11 février 1976, établi en faveur du Citoyen Katebe Katoto, Locataire à partir de juillet 1974, s’étant transformé en propriétaire, en février 1976. w 3. l’entrée en scène de sieur Katumbi Chapwe Moïse, lui aussi en qualité de propriétaire du même immeuble, en 1998, à la faveur d’un faux Acte de Vente signé par ce dernier avec une personne dite «Vendeur» mais déjà décédée; et enfin 4) le fondement de la condamnation, intervenue le mardi 21 juin 2016, au Tribunal de Lubumbashi/ Kamalondo, résultant du comportement infractionnel de sieur Katumbi Chapwe Moïse, qui a fabriqué le faux acte de vente dont il s’est servi, devant l’Administration Foncière et le Parquet Général de Lubumbashi, en vue de s’emparer de l’Immeuble d’autrui appartenant à un sujet européen grec. Fait à Kinshasa, le mercredi 29 juin 2016. Pour les Conseils de A. Stoupis, Bâtonnier Mbere Moba Cyprien n
Vice-Président du Collectif.
Acte 5. Traîné devant un juge, Moïse commet la faute fatale: ses avocats brandissent un titre signé par la veuve Stoupis décédée en Grèce à la date de la signature du titre. Devant l’horreur, face au procureur, le fils héritier liquidateur, Emmanouil Alexandros Stoupis, cherchant à récupérer le bien familial, tombe en sanglots. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 12.
La zaïrianisation offre une fénêtre d’opportunités au gang lushois de s’enrichir l’affaire qui défraie la chronique |
Mobutu fait volte-face, condamne et annule la zaïrianisation
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 13.
Katebe roulé par Katumbi uniquement le soft |
L
orsque Raphaël Soriano Katebe Katoto se répand dans des médias - sur les réseaux sociaux notamment - pour soutenir avec force que dans l’affaire immobilière du Grec Stoupis, s’il y a procès à intenter contre quelqu’un, c’est contre lui, affirmant que l’immeuble querellé lui appartient et que l’ancien gouverneur Moïse Katumbi Chapwe y avait été hébergé par lui et à l’âge de 12 ans, il n’est pas impossible que l’ex-crésus des années Mobutu soit de bonne foi. Après avoir spolié la Grecque, veuve Stoupis, née Vosnakis Katina, le commerçant Katebe qui s’est enrichi grâce à un contrat de fourniture de fretin du lac Moero passé avec la mastodonte Gécamines et facilité par Mobutu soucieux de créer une classe moyenne nationale katangaise, ignorait peut-être qu’il a été à son tour spolié par l’homme - son demifrère - à qui il avait laissé la garde de l’immeuble quand il s’est installé dans sa nouvelle demeure de nouveau riche, dans le quartier chic du Golfe. Car, en effet, Moïse Katumbi Chapwe a acquis des titres frauduleux sur cet immeuble qu’il a fait inscrire aux noms de ses deux enfants mineurs Champion Katumbi et Nissim Katumbi en prenant soin de signer à leur place au titre de parent. En effet, les deux fiches parcellaires (d’identité) des enfants Katumbi sont signées par leur père Katumbi Chapwe Moïse (annexes 16 et 17: Copie de la Fiche d’identité de Champion Katumbi et celle de Nissim Katumbi) et qui gisent dans le dossier à la Circonscription Foncière de Lubumbashi-Est, Ces fiches révèlent clairement l’auteur de toutes ces démarches frauduleuses. C’est sur base de ces fiches que les Katumbi obtiennent - de manière frauduleuse - le Certificat d’Enregistrement n° Vol 262 Folio 88 du 25 avril 2002. Encore à ce jour, plusieurs entreprises commerciales de Moïse Katumbi Chapwe (Hakuna Matata, Habari Kani, Muzuri Sana, Katanga Wings, GKMIC SA., etc.), qui en compte une centaine s’adonnant
à tout au Katanga y compris son club de foot TP Mazembe, ont leur siège social à l’immeuble Stoupis. Ci-après le jugement rendu par le tribunal de paix de LubumbashiKamalondo siégeant le 20 juin 2016 en matières répressives au premier degré (RP 7652/CD).
EN CAUSE Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis, résidant Kinshasa dans la Commune de Limite sur la 4ème Rue n°A/46, Quartier résidentiel dans la Ville de Kinshasa; CONTRE Monsieur Moïse Katumbi Chapwe résidant sur l’avenue Lofoi, n°22, Quartier Golf, Commune de Lubumbashi, Ville de Lubumbashi dans la Province du HautKatanga; Prévenu Par sa citation directe datée du 10/06/2016; le sieur Emmanouil Alexandros Stoupis, attraya en justice le sieur Moïse Katumbi Chapwe pour faux et usage de faux en ces termes; L’an deux mille seize, le 10ème jour du mois de juin;
A la requête de Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis résidant à Kinshasa, dans la commune de Limite sur la 4ème rue n° A/45, Quartier résidentiel dans la ville de Kinshasa; Je soussigné Christian Nyundo, Huissier de justice de résidence à Lubumbashi;
AI CITé: Monsieur Moïse Katumbi Chapwe, résidant sur l’avenue LOFOFI, n°22, Quartier GOLF, Commune de Lubumbashi, Ville de Lubumbashi dans la Province du HautKatanga; D’avoir à comparaître par devant le Tribunal de Paix de Lubumbashi/ Kamalondo situé dans la Commune de Lubumbashi a l’angle des avenues Monseigneur Dhemtin (Ex Tabora) et Lomami siégeant en matière pénale au premier degré, à son audience publique du 20/06/2016 à 9 heurs du matin; POUR Attendu que mon requérant est fils et liquidateur de la succession Vosnakis Katina, «AIKATERINI» décédée en Grèce le
28/06/1997; Qu’en sa qualité de liquidateur et cherchant à récupérer
la parcelle sise n°6 et 8 du croisement des avenues Mahenge et Kato dans la commune
de Kampemba à Lubumbashi dans la Province du HautKatanga couvert
par le certificat d’enregistrement n°VOL D 173 Folio
(suite en page 15).
Leurs relations n’ont pas toujours été au beau fixe. En froid lorsque Moïse Katumbi prend la carte du parti présidentiel PPRD quand Raphaël Soriano ruiné financièrement et politiquement au lendemain de Sun City où il voulut se faire désigner Président de transition par les opposants alliés à la rébellion du RCD-Goma, et tire le Diable par la queue et repart dans son exil belge flamand de Bruges, elles se sont peu à peu améliorées surtout quand «le petit» bientôt roi du Katanga prend la tête de la province. Katebe sent qu’il doit tirer profit de la position de celui qu’il a longtemps coaché et l’a accompagné dans la pêche au fretin dans les eaux du lac Moero avec sa société de frigos. Ici, Moïse Katumbi Chapwe, Tshisekedi et Raphaël Soriano. Ces derniers hommes se connaissent depuis l’ASD, l’Alliance pour la sauvegarde du Dialogue inter-congolais mise en place après l’échec à Sun City de la signature d’un accord entre belligérants congolais. DR.
même immeuble des Stoupis, deux certificats d’enregistrement, l’un au nom du citoyen Katebe Katoto commerçant, l’autre au nom de Nissim Katumbi, élève.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 14.
La chute du Roi du Katanga l’affaire qui défraie la chronique |
(suite de la page 14).
157 du 21 Mars 1966; il découvrira dans les archives de la Conservation des Titres Immobiliers de Lubumbashi/Est, un autre Certificat d’Enregistrement établi aux noms de Champion Katumbi et Nissim Katumbi, enfants du cité; Qu’approfondissant ses investigations, il découvrira que le Certificat d’enregistrement précité était établi sur base d’un Acte de Vente signé en date du 01/09/1998 à Lubumbashi entre sa défunte mère et Monsieur Moise Katumbi Chapwe; Que cet acte est un faux en écriture en ce qu’en date du 01/09/1998 la mère de mon requérant était déjà décédée en Grèce; Que l’usage de cet acte faux auprès de l’Administration foncière afin d’obtenir le Certificat d’Enregistrement VOL.262 Folio 103 du 25 Avril 2002 ainsi que leur production sous R.I 2343/P.G/025/ IMA ,et sous R.I 1284/ PG. 025/MMK devant la justice par le cité en 2015 sont punis par la loi ; Que cherchant à trouver une solution
à l’amiable le citant s’est buté à un, refus catégorique du cité; Qu’ainsi le citant sollicite du Tribunal de céans la condamnation du cité aux infractions de faux en écriture et usage de faux ; faits prévus et punis par les articles 124 et 126 du Code Pénal Livre II
PAR CES MOTIFS Plaise au Tribunal de: Dire la présente action recevable et fondée; Condamner le cité aux peines prévues par la loi; Ordonner la destruction de cet acte faux; Condamner le cité à payer au requérant la somme de 1.000.000$ à titre de dommages et intérêts. Et pour que le cité n’en prétexte l’ignorance Je lui ai Etant à Lubumbashi, à l’adresse indiquée, ne l’ayant pas trouvé ni parent, ni allié, ni Maître, ni serviteur, ni voisin, je me suis transporté à la commune de Lubumbashi. Et y parlant à Monsieur Nshimba Ngangole, Chef de Bureau ainsi déclaré. Laissé copie de mon présent exploit Pour réception Chef de Bureau Sé/L’Huissier Dont acte La cause étant enrôlée
sous RP7652/CD et une ordonnance fut prise par le chef de juridiction fixant la cause à l’audience publique du 20/06/2016 ; Par le Ministère de Christian Nyundo, Huissier de Justice du Tribunal de Paix Lubumbashi/ Kamalondo, cette citation directe fut donnée à Monsieur Moïse Katumbi Chapwe par l’entremise de Monsieur Shimba Ngangole, Chef de Bureau à la Commune de Lubumbashi pour l’audience publique du 20/06/2016; A l’appel de la cause à l’audience publique du 20/06/2016 la partie civile comparut par ses conseils le Bâtonnier Ambroise Kamukini, Kalenga, Mukeng, Avocats au Barreau de Kinshasa Matete conjointement Maître Ntambwe, Avocat au Barreau de Lubumbashi; tandis que le prévenu comparut par ses conseil Maîtres Bâtonnier Ntumba Kaja, Dumbi, Denis Kashoba, Mumba Willy, Pondamali, Kadiata et Kasembele, tous Avocats au Barreau de Lubumbashi; Quant à l’état de la procédure, le Tribunal se déclara saisi; Maître Dumbi souleva un préalable, que «on
n’a pas trouvé les voisins de gauche ni de droite»? Maître Tumba: renchérit «si au moins on avait renseigné qu’on avait pas trouvé les voisins de gauche ni de droite, elle parachèvera de connaître «si le rapport du bourgmestre est versé au dossier»; Maître Kalenga rétorqua que «l’exploit d’huissier est un acte authentique; Et renchérit Maître Ambroise que, conformément à l’article 71 Code de Procédure Pénale dans cette hypothèse pose problème; En cours d’audience; Maître Mbere fit acté sa comparution pour le comte de la partie civile. Quant au Ministère Public, il soutient que le Tribunal est saisi ; Quant au Tribunal il réitéra sa position «C’est-à-dire, il est valablement saisi et fit remarqué aux conseils du prévenu que pourquoi vous aviez été là alors que le Tribunal se réfère et au regard de l’article 71 Code de Procédure Pénale; Le Ministère Public reprit la parole et dit: que le Tribunal constate son absence et le Tribunal doit garder sa position par rapport à l’article 71 au Code de Procédure
Pénale; la comparution personnelle du prévenu est exigé dans le cas sous échéant, néanmoins il peut être représenter par un Avocat porteur d’une procuration spéciale et cela, pour une infraction punissable de deux ans; dans le cas sous examen nous ne sommes pas dans cette hypothèse; Maître Ntumba pour le prévenu, nous comparaissons conservatoirement; Maître Dumbi se rallia à sa consœur Maître Ntumba et fit remarqué au Tribunal que, «la justice ne peut pas refuser une personne qui est en dehors du pays pour les soins de se faire représenter; Non! nous rappelons qu’il y a un jugement de donner acte; s’exclama Maître Kalenga pour la partie civile, nous même nous pouvons solliciter une remise mais au moment où les conseils du prévenu déposèrent un donner acte, dans le cas sous examen, le prévenu n’est pas dans la salle, c’est le Tribunal qui va constater ce défaut ou son absence; Après une longue discussion et échange des questions réponses, le Tribunal passa la parole au Ministère Public pour sa position quant au donner acte;
Ayant la parole le Ministère Public réitéra ce qui a été dit sur pied, de l’article 71 Code de Procédure Pénale; et le Tribunal fera application de l’article 71 Code de Procédure Pénale; les conseils du prévenu firent remarquer au Ministère Public que «le Ministère Public est un et indivisible, c’est lui qui a accordé la liberté à notre client pour se faire soigner, et le Ministère Public n’a pas rencontré son autorisation qu’il avait accorder à notre client d’aller se faire soigner à l’extérieur, mais il se prononce en ce qui concerne sa propre autorisation! Après une longue discussion entre parties; le Ministère Public et le Tribunal; Et après avoir répondu sur l’acte de donner acte; Balayer tous les préalables de la partie prévenue, le Tribunal acte; Balayer tous les préalables de la partie prévenue, le Tribunal passa outre la comparution des conseils de la partie prévenu au motif que n’ayant pas produire le mandat de le représenter et la parole fut donnée au Ministère Public pour son réquisitoire, celuici sollicita du Tribunal de retenir le défaut à l’endroit du prévenu et le Tribunal le retint
afin passa la parole à la partie civile pour articuler les faits; Les conseils de la partie civile ayant la parole, exposèrent les faits de la cause, développèrent leurs moyens et conclurent en ces termes;
DE TOUT CE QUI PRéCèDE: Plaise le Tribunal de; Dire la présente action recevable et fondée; Condamner le prévenu aux peines prévues par la loi, soit 5 ans Servitude Pénale Principale avec arrestation immédiate et une amende de 900.000,00 FC; - Condamner à l’interdiction pour cinq ans après l’exécution de la peine du droit de vote et du droit d’éligibilité, à la privation du droit à la condamnation ou à la libération conditionnelle et à la réhabilitation; - Ordonner destruction de l’acte de vente du 1er septembre 1998 et le certificat d’enregistrement n°Vol.262 Folio 103 du 25 Avril 2002; - Ordonner la restitution immédiate de l’immeuble spolié, à défaut sa contrevaleur estimée à l’équivalent en francs congolais de 1.500.000 USD (suite de la page 16).
soudain L’immeuble stoupis devient propriété des enfants Katumbi
L’une des façades de l’immeuble de la famille grecque Stoupis doublement spolié par Raphaël Soriano Katebe Katoto et par Moïse Katumbi Chapwe. sof. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE N° 1364 édition spéciale | PAGE 15.
Faux et usage de faux uniquement le soft |
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(Un million cinq cent dollars américains); - De le condamner au paiement de la somme de l’équivalent en Francs congolais de 5.000.000,00 USD (Cinq millions de dollars américains) à titre de dommagesintérêts en faveur du plaidant; Frais de justice comme de droit et vous ferez justice; Ayant la parole le Ministère Public pour son réquisitoire, présenta les faits, développa ses moyens et conclut en ces termes; PAR CES MOTIFS Plaise au Tribunal de: Dire recevable et fondée la citation directe de Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis; Dire établie en fait comme en droit l’infraction mise à charge du prévenu ; Le condamner à 5 ans Servitude Pénale Principale et à une amende de 900.000 FC à défaut subir 30 jours Servitude Pénale Subsidiaire; Ordonner la destruction de l’acte faux; Statuer ex-acquo et bono quant aux dommages-intérêts;
Le condamner au paiement des frais de la présente instance ou à défaut 30 jours contrainte par corps; Nous avons dit Le Tribunal s’estima suffisamment éclairé, déclara clos les débats prit la cause en délibéré et à l’audience publique du 21 Juin 20 16 se prononça en ces termes;
JUGEMENT Attendu que par sa citation directe du 10 juin 2016, enrôlée sous RP 7652, Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis, résidant à Kinshasa, dans la Commune de limite sur 4ème A/46, Quartier industriel, dans la Ville de Kinshasa, a déféré le prévenu Moïse Katumbi Chapwe devant le Tribunal de Paix Lubumbashi/ Kamalondo, afin de l’entendre condamne du Chef de faux et usage de faux sur pied des articles 124 et 126 du Code Pénal Livre II; Attendu qu’à l’appel de la cause à l’audience publique du 20/06/2016, à laquelle celle-ci fût appelée, instruite et plaidée, la partie citante Emmanouil Alexandros Stoupis, a comparu représenté par ses conseils, Maîtres Ambroise Kamukini,
Kalenga, Mukeng, tous Avocats au Barreau de Kinshasa-Gombe et Matete; Tandis que le prévenu Moïse Katumbi Chapwe, a comparu par conseils, Maîtres Ntumba, Dumbi, Kashoba, Muteba, Mumba Willy, Pondomali, Kadiata, Kasembere, Ntumba Kaj, tous Avocats au Barreau de Lubumbashi; Faisant état de la procédure, le Tribunal s’est déclaré saisi à l’égard de toutes les parties; et comme le taux de la peine n’admet pas la représentation, le Tribunal a demandé à la partie prévenue de se retirer ; Ainsi, la procédure étant régulière, elle s’est déroulée contradictoirement à l’égard de la partie citante et par défaut à l’égard du prévenu ; Attendu qu’il ressort de l’instruction que les faits de la présente cause se résument comme suit; Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis est fils et liquidateur de la succession Vosnakis Katina «AIKATERINI», décédé en Grèce le 28/06/1997; en sa qualité de liquidateur et cherchant à récupérer la parcelle
sise au n°6 et 8 du croisement des avenues Mahenge et Kato dans la Commune de Kampemba à Lubumbashi, couvert par le certificat d’enregistrement N°Vol D173 Folio 157 du 21 Mars 1966 ; il découvrira dans les archives de la conservation des titres immobiliers de Lubumbashi/Est, un autre certificat d’enregistrement établi aux noms de Champion Katumbi et Nissim Katumbi, enfants du cité; en approfondissant ses investigations, il découvrira que le certificat d’enregistrement précité était établi sur base d’un acte de vente signé en date du 01/09/1998 à Lubumbashi entre sa défunte mère et Monsieur Moïse Katumbi Chapwe; que cet acte est un faux en écriture en ce qu’en date 01/09/1998, la mère de mon requérant était déjà décédée en Grèce; et qu’il a fait l’image de cet acte faux de l’administration foncière afin d’obtenir le certificat d’enregistrement vol.262 Folio 103 du 25 avril 2002, ainsi que leur production sous R.I.2343/PG.025/ IMA et sous R.I.1284/
P.G.025/MMK devant la justice par le cité en 2015; voilà le motif pour, lequel le Tribunal a déféré le prévenu devant le Tribunal de céans; Attendu que la partie citante ayant la parole pour sa plaidoirie, soutient qu’il plaise au Tribunal de céans de dire établie en fait comme en droit les infractions mises à charge du prévenu; en conséquence le condamner aux peines prévues ; statuant quant aux intérêts civiles, le condamner à 5.000.000$ de dollars américain à titre des dommagesintérêts pour préjudice confondu; Que dans son réquisitoire, l’Officier du Ministère Public a démontré que les éléments constitutifs de faux et usage de faux sont bel et bien établis; qu’il plaise au Tribunal de dire établie en fait comme en droit les infractions de faux et d’usage de faux; le condamner de ce chef à 5 ans de servitude pénale principale et à une amende de 900.000FC; le condamner aux dommages- intérêts de l’ordre de 5.000 dollars américain; Ordonner la destruction de tous les actes faux; mettre
le frais de la présente instance à sa charge ; à défaut subir 30 jours de contrainte par corps; Attendu que le Tribunal relève qu’en droit l’article 124 du Code Pénal Livre II dispose ; le faux commis en écriture avec une intention frauduleuse ou à dessein de nuire sera puni d’une servitude pénale d’un mois à 5 ans et d’une amende de vingt à deux mille zaïre, ou d’une de ses peines seulement; Qu’il s’agit de l’altération de la vérité dans un écrit, de nature à cause préjudice et accomplie avec intention de nuire (Bony Cizungu M. Nyangenzi, les infractions de A à Z, et Laurent Nyangezi, p. 419); Que pour sa réalisation, le faux requiert des éléments constitutifs suivants; w Une altération de la vérité; w L’existence d’un écrit; w L’intention et le préjudice. Dans le cas sous espèce, le Tribunal relève que le prévenu Moïse Katumbi Chapwe a altéré la vérité dans l’acte de vente avenue entre Madame Vosnakis Katina et lui; en date
du 1er septembre 1998; pendant que la Dame Vosnakis était déjà morte depuis 1997; (Confère côtes 1, 2, 3 et 4 des pièces versées au dossier); Et qu’en altérant la vérité, la dame Vosnakis Katina; ainsi que le liquidateur de la succession Vosnakis Katina, ont subi un préjudice du fait que qu’ils ont perdu leurs parcelles sise au n°6 et 8 du croisement des avenues Mahenge et Kato dans la Commune de Kampemba, du fait que le prévenu détient un certificat d’enregistrement établi au nom de ses enfants Champion Katumbi et Nissim Katumbi; Ainsi, le Tribunal dira établie en fait comme en droit l’infraction d’usage de faux mise à charge du prévenu; Attendu que le Tribunal relève qu’en droit l’infraction d’usage de faux prévu par l’article 126 du Code Pénal Livre II dispose que, celui qui, dans une intention frauduleuse ou à dessin de nuire aura fait usage d’un acte faux ou de là pièce fausse; sera puni comme s’il était l’auteur du faux; Pour que cette infraction soit réalisée, il faut l’existence
(suite de la page 17).
Croisement des avenues Mahenge-Kato, commune de Kampemba, à Lubumbashi, vues de l’immeuble sis n° 6-8, propriété des Grecs Stoupis spoliée par Katebe et MKC. DR. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 16.
l’affaire qui défraie la chronique |
Arrestation et inéligibilité
(suite de la page 16).
d’un usage et il faut que la pièce présente matériellement le caractère d’un faux punissable (Boni Cizungu M. Nyangezi, Op. cit, p. 747); Que dans le cas d’espèce, le prévenu Moïse Katumbi Chapwe a fait usage de l’acte de vente précité et du certificat précité pour prétendre avoir un droit sur le fond de la partie civile; et qu’au de là de ces deux actes; il y a fait usage des fiches d’identité de Champion Katumbi et Nissim Katumbi signées par le prévenu et transmis au conservateur en vue de l’établissement du certificat d’enregistrement sus contestés; Attendu que le Tribunal relève qu’il a été jugé qu’en usant de documents dont la fausseté est avérée, le prévenu sera retenu dans les liens de la prévention d’usage de faux; (C.S.J, R.P.A 112 du 20 Novembre 1985, in B.A 2002, p.84); Que tous les éléments de cette infraction sont réunis, le Tribunal dira établie en fait comme en droit cette infraction d’usage de faux; Attendu que le Tribunal relève que l’article 258 du Code Civil Congolais Livre III dispose; tout fait quelconque de l’homme qui cause dommage à autrui; oblige celui par la faute du quelle, il est arrivé à la réparer; pour que cette responsabilité soit engagée, il faut qu’il ait la faute, les dommages et les liens de causalité entre la faute et le dommage; Dans le cas sous examen, la faute pénale qui est l’infraction de faux et usage de faux ; a causé d’énormes préjudices au liquidateur, le sieur Emmanouil Alexandros Stoupis; Etant donné qu’au vu de ces faux documents, ils ont perdu les immeubles situé au n°6 et 8 du croisement des avenues MAHENGE et KATO dans la commune de Kampemba; Cela a causé un préjudice énorme; Attendu que le Tribunal relève que rien ne nous renseigne sur le passé judiciaire du prévenu, ce qui laisse croire que c’est un délinquant primaire; mais compte tenu de la gravité des faits mis à sa charge et pour éviter que le prévenu ne soustraire à l’exécution de la peine ainsi prononcé; le Tribunal ordonnera la clause d’arrestation
immédiate; Attendu que de tout ce qui précède, le Tribunal dira établie en fait comme en droit les infractions de faux et usage mises à charge du prévenu Moïse Katumbi Chapwe; le condamnera à 36 mois de servitude pénale principale pour l’infraction de faux et à 24 mois pour l’usage de faux ; comme ces infractions entrent en concours idéal sur base de l’article 20 al. 1 du Code Pénal Livre I ; le Tribunal retiendra la peine la plus forte étant donné que ces infractions font partie du même plan délictueux; de manière que le Tribunal le condamnera à 36 mois de servitude pénale principale; assortie d’une clause d’arrestation immédiate pour n’avoir pas déférer à l’invitation du Tribunal; Que statuant quant aux intérêts civils, le Tribunal le condamnera aux dommages-intérêts de l’ordre de 1.000. OOO $US, payable en Francs Congolais à allouer à la victime Emmanouil Alexandros Stoupis; ordonnera la destruction de tous les faux documents; mettra le frais d’instance à sa charge ; à défaut subir 10 jours de contrainte par corps; PAR CES MOTIFS Le Tribunal statuant publiquement et contradictoirement à l’égard de la partie civile et par défaut à l’égard du prévenu Moïse Katumbi Chapwe; w Vu la loi organique n°13/011- B du 11 Avril 2013; w Vu le Code de Procédure Pénale;
w Vu le Code Civil Congolais Livre III en son article 258; w Vu le Code Pénal Livre I en son article 20; w Vu le Code Pénal Livre II en ses articles 124 et 126; Le Ministère Public entendu dans ses réquisitions; dit établie en fait comme en droit les infractions de faux et usage de faux mises à charge du prévenu Moïse Katumbi Chapwe; le condamne à 36 mois de servitude pénale pour l’infraction de faux et à 24 mois pour l’infraction d’usage de faux; comme ces infractions viennent en concours idéal; le Tribunal retient la peine la plus forte étant donné que ces infractions font partie du même plan délictueux; de manière que le Tribunal le condamne à 36 mois de servitude pénale principale; assortie d’une clause d’arrestation immédiate; Que statuant quant aux intérêts civils, le Tribunal le condamne à titre de dommageintérêts de l’ordre de 1.000.000 USD payable en Franc Congolais à allouer à la victime, Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis; ordonne la destruction de tous les faux documents; met le frais d’instance à sa charge; défaut subir 10 jours de contrainte par corps; Ainsi jugé et prononcé par le Tribunal de Paix Lubumbashi/ Kamalondo à son audience publique du 21/06/2016 à laquelle ont siégé Madame Ramazani Wazuri Chantal, Président de Chambre, Baondje Ipoka et Mbombo
Extrait du contrat de location signé par katebe katoto auprès de la sonas agissant pour compte des stoupis.
Milambo, Juges avec le concours de Kanyeba Mukokole Jérémie, Offidier du Ministère Public et l’assistance de Christian Nyundo, Greffier du siège. Sé/Greffier Sé/Président Sé/Juges
le rapport de la circonscription foncière de lubumbashi est formel: l’imeuble querellé est propriété des enfants Katumbi.
Extrait du contrat de location signé par le citoyen katebe katoto auprès de la sonas agissant pour compte de Mme Stoupis.
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l’affaire qui défraie la chronique |
L’énorme complexe immobilier grec spolié par le gang lushois abritait la multitude de sociétés de Katumbi
P
ris en location par le crésus alors simple commerçant - Raphaël Soriano Katebe Katoto en janvier 1974 pour une courte durée avant de le spolier tirant profit des mesures décriées de la zaïrianisation, l’immeuble de la famille grecque Stoupis, sis n° 6-8, croisement des avenues Mahenge et Kato, commune Kampemba, à Lubumbashi, abritait au jour du procès le siège de la flopée de sociétés commerciales de son demifrère cadet Moïse Katumbi Chapwe dont Hakuna Matata, Habari Kani, Muzuri Sana, Katanga Wings, GKMIC SA., etc.) et qui en compte une centaine d’entreprises s’adonnant à tout au Katanga y compris son club de football TP Mazembe. L’affaire ne connaît son aboutissement que 40 ans plus tard, le 2& juin 2016, devant le Tribunal de paix de Kamalondo à Lubumbashi, avec l’épilogue judiciaire du long feuilleton du gang lushois. photo sof.
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«Elle s’ouvre comme un lotus, et tu exploses...» le best du soft côté rose |
D
es hommes disent tout dit sur la pénétration. Autant de sensations que de femmes
Qu’éprouvent-ils vraiment entre nos bras, quand, paupières micloses, ils savourent leur volupté à eux? Des hommes disent toutsur la pénétration. Une seule question: «Et vous, vous ressentez quoi, au juste, lorsque vous pénétrez une femme?»... C’est un privilège. Bien sûr, certains ont décliné l’invitation. Non sans quelques regrets: ils auraient bien aimé, au fond, explorer une question qu’ils ne s’étaient jamais posée aussi crûment. Mais bon, de là à l’aborder en tête-à-tête avec une inconnue. La grande majorité ont courageusement relevé le défi. Certains d’emblée émoustillés, d’autres un peu interloqués par le sujet mais finalement convaincus... Les uns se sont lancés dans de minutieuses descriptions dignes de l’orfèvrerie érotique, d’autres ont choisi l’exposé métaphysique, d’autres encore l’humour. Beaux joueurs, tous se sont pliés aux méandres de notre questionne ment avec une sincérité troublante. Merci messieurs. Alors, que ressentent-ils au juste? Quels sont les premiers mots qui leur viennent à l’esprit, comme ça, à froid? «Chaleur, douceur, humidité», on pouvait s’en douter. Mais aussitôt ils précisent. Les uns «soie», les autres «velours». Tous d’accord pour dire que «la texture» est fondamentale, et différente avec chaque femme. «En fait, il y a autant de sensations que de femmes. La sécheresse, la gourmandise, l’envie... Les sept péchés capitaux. (Rires.) Quand tu tombes sur l’avarice, dommage...» (Edouard). «Il y a des vagins agressifs, d’autres enfantins, un peu apeurés, certains où on flotte, où on ne sent rien. Il y en a qui vibrent, certains qui enserrent plus, certains qui éjaculent... J’arrive aujourd’hui à deviner un peu le sexe d’une femme à sa personnalité: timide, élégant, animal, brutal, coquin... Son sexe fait partie de ce que j’aime en elle, comme sa taille, ses hanches, ses seins, sa peau» (Emmanuel).
En cet instant précis, que ressentent-ils? dr. «J’ai connu une fille rassurant l’odeur d’un avec un vagin granuvagin, presque émouleux, ça me dérangeait: vant» (Emmanuel). j’avais l’impression «La pénétration, c’est d’être dans un gant une plongée en apnée. avec du sable...» (PasTu prends une boufcal). «Il y a aussi les fée d’air avant, et tu y parfums, les odeurs. vas. Tu entres dans un C’est difficile d’isoler univers liquide qui t’asla sensation de pénépire, comme un aimant. tration de tout ce qui Elle, elle s’ouvre un l’entoure. C’est global» peu comme un lotus, et (Julien). «C’est fluide, là tu expires. C’est un enveloppant» (Bernard, univers familier, une 28 ans). «C’est absorsensation tellement nabant, ça vibre.» (Pasturelle, peut-être parce cal). «On ne sent pas de qu’un jour -lointain on fond, juste des bords.» est déjà passé par là, (Edouard). «Avec ou tout entier...» (Pascal). sans préservatif, ça «Notre premier rapport change tout. Sans, à ce monde aquatique, on perçoit beaucoup c’est d’en sortir. Là, mieux les nuances...» on va vers l’aventure: (Julien). «La pression, on y entre! (Rires.) Et la chaleur, la manière on -s’arrange pour y dont elle joue avec... être le mieux possible» C’est ce qui fait toute (Edouard). Mais le la différence. Caressant mieux, ça ressemble à ou pas, coulissant ou quoi? Au moment de pas. Plus ou moins hula pénétration, la senmide: trop, ce n’est pas sation d’être à l’étroit, confortable, tu es dans bien sûr. Mais c’est une mare, tu ne sens plus complexe qu’on plus rien» (Pascal). l’imagine. Certes il y a les «mécanistes», mais plongée aussi les partisans de en apnée. la sensation globale. Ils sont intarissables Comme ils le font tous sur les variations, les remarquer: «La taille nuances, les subtilités du sexe a son imporqui font qu’aucune pétance, mais ça ne fait nétration ne ressemble pas tout. Comme pour à une autre. Sauf que vous, non?» «Plus c’est deux images revienserré mieux c’est. Il y a nent systématiquement des sexes où on se sent dans leurs premières comme aspiré à l’intéimpressions: celle du rieur. On se sent plus monde clos, hypersécu- désiré» (Julien). «Tout risant, qui les renvoie est dans la contraction, tous (juste avec plus ou le rythme qui crée une moins de distance) au caresse tout le long du ventre maternel; et, insexe. Comme dans la timement liée, celle de masturbation. On dél’univers marin. «Leur couvre la sexualité avec ventre, c’est un monde nos mains, c’est un jeu complètement fermé, de pression. Non, ce où tu es bien connu n’est pas une question et où tu te reconnais» d’âge mais de bonne (Paul). «Contrairement volonté. Il y a des à la sodomie, où ce qui exercices tout simples est vertigineux c’est pour muscler le -vagin, l’idée de pouvoir touet même des joujoux jours aller plus loin, conçus pour. L’idée au fond d’un vagin,on c’est d’être dans un vaa la sensation d’être gin actif, vivant, qui ne dans une gaine» (Jusubit pas» (Edouard). lien). «Ce n’est pas «Plus ou moins étroit, une grotte... Plutôt moi je m’en fous. Ce un cocon humide qui qui compte c’est comévoque le mollusque, ment on fait l’amour le coquillage. Ça sent ensemble: est-ce qu’on la mer, l’élément orise lâche ou pas... ginel. C’est peut-être Même avec la même pour ça que c’est si personne, c’est toujours
différent. Aimer sa partenaire c’est un plus. Mais je crois aussi à l’histoire d’une nuit. L’abandon et la perte de soi peuvent parfois aller plus loin» (Bernard). «Moi j’adore les sexes bien épilés, doux, accueillants. Et sentir l’humidité qui monte, comme une vague. Il y a des vagins qui vous aiment, qui aiment votre sexe. Ils vous aimantent, et on les quitte à regret... J’aime de plus en plus le sexe féminin. Un partenaire faussement silencieux, jamais soumis. Il s’ouvre, se ferme: c’est lui qui fait tout...». (Emmanuel). «Quelle que soit ta partenaire et la qualité du rapport, c’est surtout tes propres sensations que tu perçois. Jamais tu n’es si proche et si à l’écoute de toi-même» (Paul).
c’est le coup de fusil. On aurait pu se contenter de ce tableau impressionniste. Mais nos témoins ont été plus généreux. Pris au jeu, toutes barrières tombées, aucun n’a rechigné à entrer dans les détails. Et à préciser les sensations de cette lente montée vers l’extase. Quoique... à les écouter, l’extase semble plutôt coïncider avec le tout début: cet instant magique où l’un franchit le seuil de l’autre. «La pénétration, c’est un aboutissement. En termes de chasse, c’est le coup de fusil... (Rires.) Pour en arriver là tu as pataugé des heures dans la forêt. Et enfin, ce n’est plus elle qui te balade, c’est toi qui décides! Surtout avec une nouvelle partenaire, c’est une jubilation. Une fierté. Ç’a à voir avec la domination, la virilité. La femme te fait confiance, elle s’offre. Quand tu entres en elle, tu peux la sentir s’ouvrir... Tu ressens forcément une forme de puissance. Tu deviens machiste même si tu n’es pas macho. Inconsciemment tu te dis: «C’est moi le mec, je vais la prendre, la déchirer.»» (Pascal). «Qu’on soit dans la séduction ou avec une femme qu’on connaît depuis quinze ans, c’est toujours l’aboutissement. Le moment intense où on passe à la fusion, à l’alchimie. L’essentiel pour moi, c’est de retarder le plus possible cet instant «le glissement progressif du plaisir»... Et là, à l’instant T, ce qui est intéressant c’est la ré-
sistance. La sensation de ce corps fermé qui s’ouvre (qu’on ouvre). Et ce n’est jamais gagné. Ce que j’adore c’est entrer et sortir juste le bout de mon sexe. Rester à l’orée, d’elle et de moi. Un jeu très jouissif: j’y vais, j’y vais pas. Un jeu sur le temps». (Paul). «C’est le moment de vérité, surtout la première fois que tu couches avec une fille. Jusque-là, tu es dans le jeu de séduction, dans la démonstration, tout est exacerbé pour conquérir l’autre. Et soudain tu es moins dans le jeu. C’est là que tout commence (ou tout avorte)» (Bernard). «On obtient de la partie adverse un truc sacrificiel. C’est la même symbolique depuis des lustres» (Edouard). «J’adore regarder mon sexe qui entre en elle, c’est toujours aussi magique pour moi. Observer la vigueur de mon sexe qui la pénètre. Ce pont entre nous. Comme si mon sexe devenait extérieur à moi, un être à part entière».Et ensuite, une fois installés l’un dans l’autre? Là commence le «pas de deux», une expression qui revient souvent. La pénétration, c’est comme une danse où chacun, tour à tour, invente le rythme. Finie la phase de domination. Place au dialogue, à l’échange, au partage. «Qu’est-ce que je ressens, alors? Du plaisir! C’est génial d’être en communion, noyé dans l’autre, en fusion. Hyperattentif au moindre tressaillement... Il peut arriver aussi qu’on s’ennuie. Qu’on ne jouisse pas (c’est très mal pris par les filles...). Il m’est déjà arrivé de bâiller, et même une fois de m’endormir (dans le désert d’une histoire perdue). Ce n’est pas juste un truc mécanique, être dans une femme. Le plaisir n’est pas garanti. Tout dépend de la manière dont les corps s’entrechoquent et de ce qui se passe dans l’esprit... Parfois c’est elle qui reprend le dessus, qui impose les choses. Tu peux te faire baiser... (Rires.)» (Bernard). «Dans la tête, c’est toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Moi je suis un cérébral. Parfois me traverse l’idée que je coupe l’autre en deux. Je suis le marteau de Thor à moi tout seul (Rires.) Parfois c’est le supplice chinois, tu sens cette bouche qui se resserre désespérément quand tu sors,
qui a la larme à l’œil quand tu reviens... Et cette humidité... Tu mesures l’envie, la correspondance. Tout le reste c’est un jeu de contractions. Pourquoi croyez-vous qu’on vous tape sur les fesses, qu’on vous tire les cheveux, qu’on donne un coup de reins plus fort? C’est pour obtenir une contraction. (Rires.) Parfois on se sent comme aspiré. C’est délicieux» (Edouard). «Quelle douceur d’être dedans! Ce n’est pas seulement moi qui la pénètre mais elle qui m’accueille, me veut en elle, me prend... Mon plaisir est très lié à l’envie qu’elle a de moi. Il y a une sensation que j’arrive à isoler, très agréable: lorsque le gland vient cogner contre le col de l’utérus. Surtout à certaines phases du cycle, quand il est ouvert. J’ai l’impression alors que le col m’aspire et que je pourrais aller très, très loin... Les mouvements aussi entrent en jeu. Comment elle bouge. J’ai plus de sensations lorsque les mouvements sont lents. Quand la fille demande un va-et-vient plus violent, le plaisir est plus psychologique. C’est sa façon de s’abandonner qui comble. Quand je la sens trembler, frissonner, miauler, crier, j’ai toutes les sensations décuplées». «Plus j’adore rester». «Plus je vieillis, plus j’adore rester, sans forcément aller et venir en elle. Il m’est même arrivé de ne plus savoir qui était en qui. J’ai parfois l’impression d’être totalement passif. Un jour une fille m’a dit: «C’est moi qui ai ton sexe». C’est ça, oui: comme si je leur donnais mon sexe un moment, comme on donne la main...» (Emmanuel). «J’adore poser ma main sur son ventre quand je suis en elle, pour sentir mon pénis en elle» (Pascal). «C’est la trêve du malentendu. L’osmose. Une alchimie digne d’un parfum. Être dans une femme, ça évoque pour moi quelque chose de rond, de parfait.» (Sébastien, 35 ans). «C’est un langage muet, un accès direct à l’âme» (Edouard). Et l’orgasme, alors? Non, ce n’est pas forcément le moment le plus fort. Du moins pas le leur: la sensation est tellement fugitive, déplorent-ils tous... Mais notre plaisir à nous, ça oui, c’est
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1364 édition spéciale | PAGE 19.
une sensation qu’ils adorent. Et sur laquelle on ne les trompe pas. «Dans le ventre d’une femme, tu détectes tout: l’ennui, la simulation, l’orgasme. Comme si ton sexe était un vrai sonar (Rires). Il y a une contraction que j’ai appris à repérer: de légers spasmes, hors contrôle. Ça, c’est la jouissance» (Pascal). «Je me souviens d’une femme fontaine, j’adorais la sentir couler sur moi. J’adore la sensation du mouillé. Ce que je préférais, c’était elle au-dessus de moi qui m’inondait. J’adorais cet abandon» (Julien). «Avec ma fiancée, je repère le moment où elle va jouir, et je peux, en me calant sur ses contractions, jouir à l’unisson. Ces moments-là, c’est de la téléportation.» (Sébastien). On pourrait les écouter des heures, mais il faut bien conclure. Alors, «post coitum anima triste»? Pas vraiment, non. C’est plutôt un état de béatitude qu’ils décrivent. Et encore un cliché qui vole en éclats: dans l’ensemble, ils aiment bien rester en nous. Et savourer, dans une semi-conscience, le calme après la tempête. «Je suis toujours bien là, je n’ai pas envie d’en sortir... Ce qui est jouissif avec celle qu’on aime, c’est jouir en elle, rester et s’endormir. L’un dans l’autre. J’adore particulièrement somnoler en chien de fusil, mon sexe dans le sien.» (Julien). «Avec ma nouvelle fiancée, j’ai envie d’être en elle tout le temps. De dormir dedans... Malheureusement, en se retournant, on finit toujours par se séparer» (Emmanuel). «C’est mon moment préféré. Avec moi, ce sont toujours les femmes qui finalement se séparent... Surtout ne plus bouger, fermer les yeux, ne pas parler. L’animalité est là, dans ce moment de plénitude, de calme, après le jeu, la fièvre, éventuellement le combat. Peu importe où tu te trouves, ce qui se passe autour: tu ne sens plus les limites de ton corps, tu es en suspens. Et en sécurité. Peutêtre parce que c’est un retour aux sources... Dans ces moments-là, on pourrait venir me poignarder ou me cambrioler, je ne réagirais pas. Plus rien n’existe autour. Peut-être même plus l’autre, qui devient une part de toi...». MClaude Treglia n
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Aux états-Unis, les policiers ont la gâchette facile sur des Noirs
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Le Rév. Jesse Jackson, célèbre militant américain pour les droits civiques, parle lui sur Twitter de «lynchage légal. La justice doit l’emporter. #Outré». capture d’écran . trop nombreuses comun vendeur de CD à à tout le centre-ville, l a été abattu calme glaçant et une au mauvais endroit», defence, et huit heures munautés». la sauvette, père de aux hôtels, restaurants, par deux polipolitesse qui semble a réagi, jeudi, la mère consacrées à la résoluDeux ans après les cinq enfants. La scène ciers alors qu’il bureaux et jusqu’à presque déplacée, tant de Philando Castile sur tion des conflits et à la émeutes de Ferguson a été filmée par deux des appartements. Sur résistait à son la scène est violente: CNN. «Je connais mon médiation. (Missouri), à la suite personnes qui se trouquatre suspects, l’un interpellation. «S’il vous plaît, monfils. Nous connaissons de la mort de Michael vaient là par hasard. d’eux, arrêté après Ce nouveau sieur l’agent, ne me des Noirs qui ont été FINANCE PRESS GROUP. Brown, un peu plus Sur l’une des vidéos, avoir été encerclé dans drame révolte la comRCCM dites pas que vous tués. Je leur ai touKIN/RCCM/15-A-27926 d’un an après celles de on voit Alton Sterling un garage, a été placé munauté afro-amérilui avez fait ça. Vous jours dit: «Quoi que Id. Nat. se faire plaquer au sol en garde à vue. Les hé- Baltimore (Maryland), caine qui manifeste avez tiré quatre balles vous fassiez lorsque 01-93-N00932M Le Soft International par les deux policiers. licoptères patrouillaient provoquées par l’exéson indignation. «Trop sur lui, Monsieur. Il vous êtes arrêtés par Global site www. cution de Freddie Gray, était juste en train de Alors qu’ils tentent de dans le ciel de Dallas c’est trop», a tweeté la police, obtempérez, lesoftonline.net/www.lesoft. be le maîtriser, quelqu’un et, au coin des rues, les sans compter les bale mouvement Black chercher ses papiers, obtempérez, obtempéLeSoftConcept vures récentes de New crie: «Il est armé!». policiers ont sorti les Lives Matter. Monsieur». rez»». LeWebSoftConstruct York, Chicago, North Les agents dégainent fusils-mitrailleurs. Le révérend Jesse à l’arrière, l’enfant Mercredi soir, à Bâton- InterCongoPrinters Radio Télé Action Charleston ou Cleveleur arme et tirent dans Rouge, Sandra AugusLe rassemblement à Jackson, célèbre mitente de rassurer sa kkmtry@lesoft.be land, la tension est à le thorax du suspect. Dallas faisait partie info@lesoft.be litant américain pour mère: «Ça va maman, tus, la tante d’Alton Phone 0898936344 nouveau à son comble. de plusieurs manifesles droits civiques, ça va. Je suis avec toi». Sur l’autre vidéo, on Sterling, qui l’avait SIP-AFRiMAGES Lavish Reynolds, la voit effectivement l’un tations organisées à parle lui sur Twitter Philando Castile, 32 élevé après la mort de B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. petite amie de Philando ans, employé dans la des policiers retirer travers les états-Unis de «lynchage légal. La sa mère, a également Fax 00-322-3548978. une arme du short de la pris la parole, alors pour protester contre la Castile, qui a trouvé la justice doit l’emporter. cafétéria d’une école, eFax 00-1-707-313-3691 mort mercredi soir à victime. mort de deux hommes #Outré». Il est outré sans casier judiciaire, que quelques dizaines Fondateur «J’ai des doutes très sé- de personnes s’étaient noirs tués par la police, côté de Saint Paul lors par ce drame... avait prévenu l’agent Tryphon Kin-kiey Mulumba. d’un banal contrôle rieux, la vidéo est pour l’un à Falcon Heights, L’Amérique est cette qu’il avait une arme réunies sur les lieux du Directeur général routier, à cause d’un le moins troublante», dans la banlieue de fois dépassée par ses dans le véhicule. «Je drame, selon le jourGasha Kin-kiey Mulumba. a reconnu le gouverSaint Paul (Minnesota), phare cassé, a tout vieux démons. Dans lui avais dit de ne pas nal local The AdvoDirecteur Administratif filmé. le 6 juillet, l’autre à le centre de Dallas, la chercher. Je lui avais neur de Louisiane, le cate. «Je suis en colère & commercial Une scène surréaliste, démocrate John Bel Bâton-Rouge (Louides tireurs embusqués dit de lever ses mains parce qu’ils m’ont pris Alain Bubu. 0993057455. où le smartphone deEdwards, qui a annoncé quelque chose qu’ils ne Tél. siane), la veille. ont visé onze agents en l’air», entend-on Directeur associé vient l’ultime rempart que l’enquête serait Si les circonstances de police, en marge le policier se justifier me rendront jamais», Yves Soda. Assistante: Claudine Ngingi. de l’injustice qu’elle est en arrière-fond. «Mais menée par la division diffèrent, le scénario d’un rassemblement a-t-elle lancé. Tél. 0898936344. en train de vivre. Sur la organisé, jeudi 7 juillet, et le résultat restent les comment ne pas bouger des droits civiques du «Ils n’auraient pas Directeur de la publication. vidéo, qui a été visionministère de la jusmêmes: l’arrestation, pour dénoncer la mort lorsqu’on vous dedû lui tirer dessus», a Munyonga Mubalu. née plus de 4 millions tice. Le gouverneur du qui tourne mal, d’un de deux trentenaires mande vos papiers?», ajouté Terrance Carter, AMP Agences et de fois sur Facebook, Messageries de la Presse Minnesota, le démonoirs sous les balles des Noir par des policiers, a expliqué a posteriori le neveu de la victime, belges. Accords spéciaux. on voit un homme crate Mark Dayton, a alors que le suspect ne forces de l’ordre. Cinq Mme Reynolds. appelant toutefois au Belgique. Trends. Trends, ensanglanté s’effondrer Cette altercation draégalement réclamé une calme, tandis que la policiers ont été tués et semblait pas présenter Tendances. Le Vif/ L’Express. Knack. sur le siège passager enquête fédérale. de menace imminente six autres blessés. Un matique intervient mère de l’un des cinq © Copyright 2015 avant, alors que la fille «Est-ce que cela se pour les forces de civil a été touché. vingt-quatre heures enfants d’Alton SterFINPRESS. Imprimé à Kinshasa de Mme Reynolds, serait passé si l’autol’ordre. Le chef de la police de après celle d’Alton ling appelait à contiInterCongoPrinters âgée de 4 ans, est assise Sterling, 37 ans, qui, mobiliste avait été «Ce ne sont pas des Dallas, D avid Brown, nuer les protestations THE NEWSPAPER LE SOFT INTERNATIONAL à l’arrière. blanc?», s’est-il interincidents isolés, a a évoqué une attalors de son interpella«jusqu’à ce que jusIS PUBLISHED BY rogé, estimant que la commenté le président que menée «comme tion sur le parking d’un tice soit faite». «Si le FINPRESS GROUP | DIFFUSION MONDE réaction du policier Barack Obama. Ils sont «Ça va, maman. une embuscade». Les centre commercial de système est le même PRESSHOP. Je suis avec toi». symptomatiques de snipers ont, selon lui, Bâton-Rouge, s’est fait était «démesurée». pour tous, il doit l’être défis plus larges au sein à l’extérieur du véhi«planifié de blesser et tuer par deux policiers. Les deux drames ont aussi pour eux». Selon cule, un policier pointe Ceux-ci avaient répon- provoqué de vives de notre système judituer autant d’agents un rapport récent du ciaire, des inégalités ra- son arme par la vitre qu’ils pouvaient». du à un appel anonyme réactions et des rasministère de la Justice, avant, baissée. En fond affirmant qu’un homme semblements spontanés la formation de base ciales qui apparaissent La recherche des sonore, on entend la du voisinage et de la année après année, et tireurs, menée avec le armé se trouvait sur ce d’un policier américain famille des victimes. le résultat d’un manque voix de celle qui filme, renfort du SWAT, les parking. comprend 110 heures qui décrit ce qui vient «Je crois que c’était de confiance entre les forces spéciales de la à leur arrivée, ils tomd’entraînement aux BELGIUM de se passer avec un forces de l’ordre et de police, s’était étendue bent sur Alton Sterling, un Noir qui se trouvait armes à feu et au selfLe soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.