Relevons le débat plus que jamais
C'était si troublant qu'au-delà de 23:00’ cette nuit-là, impossible de fermer l'œil. Je me décide à passer des appels. Le premier à une dame proche du Cardinal Laurent Monsengwo. J’apprends qu’elle est installée
désormais dans le Maï-Ndombe où elle est ministre. Je la félicite sans en faire plus. Il y a urgence ! Je passe un deuxième appel cette fois à un frère du Cardinal. Il me répond de Brazzaville et au lit. Il promet de m’appeler le lendemain. J’ex-
plique l'urgence de mon appel. Un troisième appel est fait à un camarade originaire de Kutu vivant au Canada. J'apprends qu'il est de passage à Kinshasa. Trois appels en moins d'une demi-heure. Une même réponse... Ces trois personnes
ne se sont nullement concertées. Personne ne pouvait s'attendre à ce que je l’appelle sur ce sujet. Personne n’a biaisé, ni hésité une seconde à me répondre. Pas un doute possible. Je connais Jules Alingete Key marié à une Kwangolaise. Mi-juillet 2021, en
apprenant l'état de santé de son frère Monsengwo qui déclinait, il s’est rendu en France, à Port-Marly dans les Yvelines. Avec le Sénateur honoraire François Kaniki, le Dr Jean-Marie Molasoko et le reste de la famille, il est dans le jet qui ramène le
corps au pays. Le père de Jules est Sakata de Bendela, Kutu ; la mère de Jules est Sakata de Mushie, séparé de Bandundu par une rivière. Jules est fils d'un Moju (Grand Chef). Il appartient à la famille royale. Beaucoup de ses frères portent le nom
de Monshemvula. Le Super flic des Finances Publiques congolaises est Kinois, un vrai ; originaire à 100% du Grand Bandundu. La politique permet tout ; la politique ne permet pas tout. Au Congo, œuvrons à relever le débat. KKMTRY n
international
Que contient le coffre?
THE INTERNATIONAL DRC LEADING NEWSPAPER
N°1579 | LUNDI 3 AVRIL 2023 | 20 PAGES €7 $8
LE SOFT INTERNATIONAL A ÉTÉ RÉPERTORIÉ À NEW YORK PAR LE QUOTIDIEN THE NEW YORK TIMES COMME UNIQUE NEWSPAPER EN ZONE AFRIQUE CENTRALE.
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Natif de Rutshuru, président de l'ex-groupe armé CNDP, député de Masisi, Edouard Mwangachuchu Hizi soupçonné d'être de connivence avec un groupe armé. DR.
Que contient le coffre-fort
Lors d'un huisclos le 14 juin 2022, le président de l'Assemblée nationale Christophe
Mboso N'Kodia
Pwanga était très en colère face à la montée de violence dans le pays, en province de l'Ituri et au NordKivu. Face à ses collègues Députés, face à ceux du Kivu, il n'avait pas mâché ses mots : « Chers Collègues Députés du Grand Kivu, sortez des groupes armés ».
Façon d'annoncer qu'une traque contre des Députés mêlés avec des groupes armés était lancée ou allait être lancée? Des mots qui résonnent aujourd'hui quand la Haute Cour Militaire tient à la garnison de Kinshasa le procès du Député Édouard Mwangachuchu Hizi.
Si, au lendemain de ces propos incendiaires, les Députés et l'opinion publique avaient réclamé que le président de l'Assemblée nationale achève son discours en citant les noms des députés mêlés aux groupes armés, Christophe Mboso
N'Kodia Pwanga n'en a plus jamais vraiment reparlé en public même si la semaine dernière, il a « espéré » que le changement intervenu au ministère de la Défense, lors du dernier remaniement ministériel, apporte un changement.
« Je crois que l'affaire Kwamouth, nous devons nous investir tous. L'armée et la police ne doivent pas travailler seules. Elles doivent travailler avec notre concours. Mais seulement, il y a des gens qui s'improvisent un peu, gênent la situation. Moi, je voulais venir à Kwamouth. Mais malheureusement il y a... Bon! J'ai dit bon! J'attends. L'affaire est vraie; l'affaire est grave. Tout près de la ville de Kinshasa,
nous n'avons plus le contrôle du fleuve. Des militaires! On a assassiné des jeunes marins. Tous ont péri. Et c'est à Kinshasa. Maluku.
J'espère qu'avec l'arrivée d'un nouveau ministre de la Défense, les choses vont changer. J’espère...
J’espère…». Signe évident d'extrême inquiétude !
Deuxième personna- lité de l'État, le président de l'Assemblée nationale ne pouvait pas prononcer des mots aussi graves en l'air. Il savait dans ce dossier ce qu'il se passait dans le pays et ce qu'il allait se passer.
Huit mois après ce discours, le 1er mars 2023, un homme - Édouard Mwangachuchu Hizi - est appréhendé dans sa résidence de Kinshasa, dans la commune de la Gombe.
Le 28 février, dans le Nord-Kivu, territoire de Masisi, une force d’autodéfense locale avait fait part de la découverte de deux caches d’armes dans l’une de ses mines sur le site de Rubaya qui exploite le coltan. C'est de ces mines que Mwangachuchu Hizi a reçues offi-
ciellement en exploitation en propriété personnelle pour une durée de 35 ans, de 2015 à 2050, que provient plus de 50 % de minerais de coltan produit au Congo, exporté au Rwanda faisant du Rwanda le plus grand producteur mondial d'un minerai stratégique. Nom de la société dont Mwangachuchu Hizi est propriétaire avec cinq de ses enfants : SMB, Société Minière de Bisunzu Sarl. Ces caches d'armes furent découvertes après des violents combats ayant opposé les forces loyalistes des FARDC et les rebelles du M23.
C’est après ces découvertes à Rubaya
que les services de sécurité mènent une perquisition à Kinshasa chez Mwangachuchu Hizi où ils font d'autres découvertes. Quarantedeux munitions de guerre, du matériel militaire, des clés USB, des caméras, etc.
UN SERRURIER PROFESSIONNEL.
Très vite, le Député est suspecté d'être le grand financier des groupes armés pour lesquels il achèterait armes et munitions.
Édouard Mwangachuchu Hizi est un natif du territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu.
Chrétien Adventiste du 7ème Jour, il fut membre d'une an-
cienne milice armée du Nord-Kivu muée en 2009 en parti politique, le CNDP, Congrès National pour la Défense du Peuple dont il est désormais le président. Une rébellion armée alors dirigée par un autre Chrétien Adventiste du 7ème Jour, Laurent Nkundabatware Mihigo réfugié au Rwanda quand, à la défaite de cette rébellion, les forces loyalistes des FARDC cherchent à le capturer. Mwangachuchu est député du CNDP, circonscription de Masisi. Président d'un groupe parlementaire, il siège à la Commission Économique et Financière à la Chambre basse.
Deux jours après son arrestation, il est présenté le 3 mars devant la Haute Cour Militaire en procédure de flagrance. Avec lui, un présumé complice, le commissaire principal de la police nationale, Robert Mushamaliwa Balike, gardien de sa résidence à Goma.
D'autres suspects sont arrêtés au NordKivu et acheminés à Kinshasa.
Les griefs retenus contre ce député dont les immunités et autres privilèges ont, en régime de flagrance, cessé ? Trahison, atteinte à la sûreté de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale des munitions de guerre, association de malfaiteurs et incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline. En 2019, Mwangachuchu avait déjà été soupçonné de soutenir des rebelles mais avait fait valoir la thèse de «complot» contre sa personne. Il fut également accusé d’entretenir une milice privée, responsable de l’insécurité dans le Masisi. Le 14 mars, les juges militaires fixent l'audience publique pour le 21 mars. C'est le mardi 28 mars que celle-ci a lieu. Si le Député reconnaît être le propriétaire de l’arme GP et de 42 munitions de guerre trouvées à son domicile, il dit détenir l’autorisation officielle de port d'armes accordée par
LA PRÉCISION DU FAIT
le ministre de l’Intérieur et nie avoir enfreint la loi. Avocat de la partie civile, Me Pungu Yodi présente la prochaine audience de cette affaire qui a lieu mardi 4 avril: « L’autorisation de port d’armes que M. Mwangachuchu prétend avoir eue des autorités compétentes et l’ouverture du coffre-fort ». Celui-ci a été saisi au domicile du député. Quels biens sont stockés dans ce coffre-fort. Quel en est le code et où en sont les clés ? Devant la cour, le prévenu ne se rappelle de rien. Il dit ne disposer d’aucune clé de ce coffre-fort. Des réponses qui ont poussé le ministère public suivi par les juges d'ordonner le perçage de ce coffrefort par un serrurier professionnel qui casserait le verrou de la porte avec un pied de biche ou un burin ou ferait sauter la serrure avec un marteau ou autres outils adaptés.
Pas question cependant de transporter cette armoire dans l'enceinte de l'usine spécialisée dans le traitement de métal.
Tel Chanic Métal. Pour la démolition du système d’ouverture, ce qui rendra de ce coffre-fort inutilisable, le ministère public a requis un serrurier qui viendra faire ce travail sur place, face aux juges, face au public. Mardi 4 avril, on en saura plus.
LA RECHERCHE DU DÉTAIL
D'UN MÉDIA.
international LA UNE |
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Le 14 juin 2022, le président de la Chambre basse Christophe Mboso N'Kodia Pwanga était très en colère. Il a demandé aux Députés du Grand Kivu « de sortir des groupes armés». DR.
FORCE
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LA PUISSANCE DU VERBE LA
D. DADEI n
Le Gouvernement Sama II
Le Président de la République a réuni vendredi 31 mars en présentiel la nouvelle équipe du Gouvernement Sama II dans le cadre du Conseil des ministres. FélixAntoine Tshisekedi Tshilombo a rappelé aux nouveaux et anciens membres du Gouvernement l'obligation qu'ils ont d'atteinte de résultats attendus par les Congolais. Ce Gouvernement est composé de 58 membres (16 femmes, 5 vice-premiers ministres, 11 ministres d'État, 38 ministres, un ministre délégué et 12 vice-ministres).
Vice-Premiers Ministres
N° NOM FONCTION
1. Peter Kazadi Kankonde
2. Jean Pierre Bemba Gombo
3. Vital Kamerhe Lwakanyiginyi
4. Jean Pierre Lihau Ebua
5. Christophe Lutundula
Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur
Vice-Premier Ministre en charge de la Défense Nationale
Vice-Premier Ministre en charge de la Économie Nationale
Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique
Vice-Premier Ministre en charge des Affaires Étrangères
Ministres
d’État
N° NOM FONCTION
6. Eve Bazaiba Masudi Ministre d’État en charge de l’Environnement et Conservation de la Nature
7. Rose Mutombo Kiesse Ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux
8. Alexis Gisaro Ministre d’État en charge des Infrastructures et Travaux publics
9. Mbusa Nyamwisi Ministre d’État en charge de l’Intégration Régionale
10. Aimé Boji Sangara Ministre d’État en charge du Budget
11. Adèle Kayinda Mahina Ministre d’État en charge du Portefeuille
12. Judith Tuluka Sumwina Ministre d’État en charge du Plan
13. Pius Mwabilu Ministre d’État en charge de l’Habitat
14. François Rubota Ministre d’État en charge du Développement Rural
Ministres
N° NOM FONCTION
15. Nicolas Kazadi Ministre en charge des Finances
16. Roger Kamba Mulamba Ministre en charge de la Santé
17. José Mpanda Ministre en charge de l’Agriculture
18. Tony Mwaba Ministre en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique
19. Marc Ekila Ministre en charge des Transports
20. Adrien Bokele Ministre en charge de la Pêche et Élevage
21. Julien Paluku Ministre en charge de l’Industrie
22. Claudine Ndusi N’Kembe Ministre en charge de l’Emploi et Prévoyance Sociale
23. Désiré Nzinga Ministre en charge de l’Entrepeunariat
24. Muhindo Nzangi Ministre en charge de l’Enseignement Supérieur et Universitaire
25. Gilbert Kabanda Ministre en charge de la Recherche Scientifique
26. N’Samba Kalambayi Ministre en charge des Mines
Ministres
27. Didier Budimbu Ministre en charge des Hydrocarbures
28. Kibasa Maliba Ministre en charge des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
29. Eberande Kolongele Ministre en charge du Numérique
30. Aimé Molendo Sakombi Ministre en charge des Affaires Foncières
31. Mwenze Mukaleng Ministre en charge des Ressources Hydrauliques et Électricité
32. Jean Lucien busa Ministre en charge du Commerce Extérieur
33. Fabrice Puela Ministre en charge des Droits Humains
34. Bibi Masangu Ministre en charge du Genre, Famille et Enfants
35. Didier Mazenga Ministre en charge du Tourisme
36. Patrick Muyaya Ministre en charge de la Communication et Médias
37. Modeste Mutinga Ministre en charge des Affaires Sociales
38. Antoinette Kipulu Ministre en charge de la Formation Professionnelle
39. Yves Bunkulu Zola Ministre en charge de la Jeunesse et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté
40. François Kabulo Mwana Kabulo Ministre en charge des Sports
41. Cathérine Katungu Furaha Ministre en charge de la Culture
42. Anne-Marie Bakaneme Ministre en charge des Relations avec le Parlement
43. Nana Manwanina Ministre près le Président de la République
44. Irène Esambo Ministre délégué en charge des Personnes vivant avec Handicap
Vices-Ministres
N° NOM
FONCTION
45. Jean Claude Molipe Ministère de l’Intérieur
46. Chrispin Mbadu Ministère des Affaires Etrangères
47. Lau Mambu Ministère de la Justice
48. Pascal Betika Ministère du Plan
49. Élysée Bokulwana Ministère du Budget
50. Samy Adubango Ministère de la Défense Nationale
51. Nsele O’neige Ministère des Finances
52. Godard Motemona Ministère des Mines
53. Serge Olene Ministère de la Santé Publique
54. Aminata Namasia Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique
55. Wivine Moleka Ministère des Hydrocarbures
56. Séraphine Kilubu Ministère des Transports
Source : Présidence de la République.
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Arrêté et détenu dans l'affaire des cartes d'électeurs vierges détournées à Masamuna, Darius Maba est en liberté provisoire
Darius Maba Mukika bénéficie depuis
le 29 mars d'une mesure de mise en liberté provisoire.
L'ordonnance du Parquet de Grande Instance de Kinshasa/Gombe a été signée, contre versement d'une caution, par le Premier Substitut du Procureur de la République JeanPierre Kabengele Kabue, approuvée par le Procureur de la République Isofa Nkanga.
Arrêté le 8 février 2023 à Kinshasa, alors qu'il arrivait de Masamuna, dans le territoire de Masimanimba, province du Kwilu, mis sous MAP le 9 mars dans le cadre de la détention par des personnes non autorisées des cartes d'électeurs vierges de la Commission
Électorale nationale indépendante, disparues dans la circonscription électorale de Masimanimba, Darius Maba Mukika ne devra «pas quitter la ville de Kinshasa», pendant toute la période de sa liberté
Le 30 mars 2023, aussitôt qu'il a mis les pieds dehors, Darius Maba Mukika a rendu visite au Président National Historique du Parti pour l'Action, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, pour avoir fait montre de solidarité pendant les jours de détention. DR.
provisoire. Il « ne doit pas occasionner de scandale par sa con-duite », « ne peut pas se rendre à un port, à une gare, à un aérogare et à un chemin de fer » ; il devra « se présenter chaque vendredi devant le magistrat instructeur et ré-pondre immédiatement à toute convocation ». DOSSIER À LA CASSATION. C’est sous ces conditions que l’ordonnance du Procureur a été obtenue par son avocat, Me Pacôme Kivunda Mbala qui est aussi Secrétaire Général d'une association des ressortissants de la cité de Masamuna. Maître Pacôme Kivunda Mbala a volé, dès le premier jour, au secours du jeune Darius Mukika Maba dès l'Inspection Provinciale de la ville de Kinshasa, où il est resté détenu. Le 30 mars 2023, aussitôt qu'il a mis les pieds dehors, Darius Maba Mukika a tenu à rendre visite au Président National Historique du Parti pour l'Action, le Professeur Tryphon Kin-
kiey Mulumba en sa résidence sur les hauteurs de la ville, pour avoir fait montre de solidarité pendant les jours de détention. L’affaire Masamuna/Masimanimba dont le dossier a été ouvert à la Cour de cassation est en lien avec la disparition des cartes d’électeurs vierges dénoncées par le Parti pour l’Action, dans l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la première Aire Opérationnelle.
«Avec la complicité active d’agents de la CÉNI à Kinshasa, à Bandundu Ville, à Masimanimba, avait déclaré le Parti pour l’Action dès le 28 février 2023, le plan était de s’assurer deux ou trois élus dans chaque scrutin et dans chaque circonscription. Pis que ça, des personnes arrivées de Kinshasa par autocars entiers, empêchaient les autochtones à s’inscrire sur les listes électorales de leur contrée naturelle. Il y a aujourd’hui encore beaucoup de cas de ces personnes qui n’ont pas réussi
à disposer d’une carte d’électeur… Nous avons appris qu’à la nuit tombée, une dizaine de kits électoraux étaient continuellement déplacés d’un lieudit centre de Kamu, à Masamuna, pour s’installer dans l’une des résidences de ce ministre, le long de la nationale n°1, non loin de là. Là, dans une pièce, des individus offraient à boire à certains requérants considérés comme des naïfs avant de les inscrire sur les listes électorales. Les cartes émises leur étaient confisquées contre des duplicatas. Le plan était de transformer, le jour des scrutins, ces centres d’inscription fictifs en centres et bureaux de vote. Ce jour des scrutins, ces criminels qui disposent de ces cartes d’électeurs n’auraient qu’une chose à faire : les introduire dans les machines amenées en leurs résidences et s’assurer des sièges au sein des assemblées. En clair, le même mode opératoire observé en 2018».
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Rawbank dote Masimanimba de deux forages d'eau
ors d’une tournée récente des secteurs du territoire de Masimanimba, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, en parcourant à pied la cité de Kitoy en compagnie d’une immense foule de membres de son parti et des sympathisants, a entendu des chansons et des cris faisant part de l’absence d’eau dans le secteur. Signe d’un besoin urgent voire vital pour ces populations. Arrivé à la Grand’Place du secteur, lieu où il allait tenir son meeting public, le Président National Historique du Parti pour l’Action, PA en sigle, a commencé par prononcer ces mots: « Oui, je vous ai entendus. Sachez que je ne resterai jamais sans réaction ».
Revenu à Kinshasa, le Professeur a multiplié rencontres,
Lréunions, appels pour tenter de trouver la solution à un problème récurrent dans le pays et dans la capitale.
Les entreprises qui s’occupent de forages d’eau se sont multipliées à Kinshasa et dans le pays mais faut-il encore trouver une offre de compétence.
Des contacts avec certaines sociétés se sont révélées sans résultat mais, face à la promesse faite, il ne fallait surtout pas croiser les bras. L’eau - l’eau potable - c’est la vie. Une question vitale.
« Et comme Dieu ne dort pas, ne dort jamais », explique le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, voilà qu’un matin, par un coup de fil inattendu, sonne l'alerte. Rawbank - première banque commerciale du pays - avait déployé un programme de déploiement de forages en vue de répondre aux besoins de couverture de la desserte en eau dans
le pays. Si nombre de territoires et de communes dans le pays et dans la capitale étaient déjà inscrits dans ce programme et que des points de forage faisaient déjà couler l'eau dans d’autres, à la grande satisfaction de la population, le territoire de Masimanimba avait malheureusement et curieusement été oublié. D’autres espace aussi dans le Grand Bandundu.
Sentant qu’une institution financière de la taille de Rawbank ne pouvait pas ne pas avoir parfaitement pensé ce projet,
qu’elle ne pouvait pas, en l'espèce, se lancer dans une aventure, le Président National Historique du Parti pour l’Action pour qui « seule la communauté compte » s’est saisi de son ordinateur portable pour rédiger un courrier adressé à Rawbank manifestant l’intérêt à participer au programme de forages mis en place par la banque.
IMMENSE JOIE. Deux mois plus tard, la lettre datée du 24 janvier 2023 a reçu une réponse. Dans
son accusé de réception daté du 29 mars 2023, Rawbank, par son Directeur de la conformité Isaac Kalala et par son Directeur Général Adjoint Christian Kamanzi Muhindo, ont répondu positivement à la demande du Professeur Tryphon Kinkiey Mulumba.
« Y faisant suite, nous avons le plaisir de vous informer que notre institution accède à votre demande d’inscription du territoire de Masimanimba dans l’exécution de ce projet ». Puis : « Cependant, nous vous informons
qu’après examen par nos services, notre institution ne pourra procéder qu’à l’installation de deux forages, à raison d’un forage par site choisi parmi les localités ou territoires les plus peuplés ».
Puis : « Pour autant que la politique de la banque le permette, nous restons toutefois disposés à inscrire d’autres sites dans nos projets futurs ».
Immense joie. En français facile, cela signifie que très vite, cette année, Rawbank tenant compte du budget déjà
arrêté, va ériger deux forages d’eau dans le territoire de Masimanimba sur des sites à convenir mais que les mois à venir, la première banque commerciale du pays va investir d’autres sites, d’autres secteurs « les plus peuplés » et donc les plus en besoins d’eau pour déployer son programme de forages d’eau. La nouvelle diffusée sur la RadioTéléAction à Masimanimba a été accueillie comme un changement de paradigme. Rien que du bonheur.
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À la cité de Masimanimba, cérémonie d'investiture du Comité Fédéral du PA
Jamais une cérémonie d'investiture d'un comité territorial d'un parti politique n'avait
drainé autant de monde dans le territoire de Masimanimba, encore moins dans son chef-lieu, sur la nationale n°1, à califourchon entre la ville de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango et celle de Kikwit, la grande agglomération de la province du Kwilu.
UNE PIERRE DEUX COUPS. Se déroulant au mois de mars, la Haute Direction Politique du Parti pour l'Action avait voulu à cette occasion faire d'une pierre deux coups. Après une activité locale organisée le 8 mars à Masimanimba à l'occasion de la Journée Internationale des droits de la femme décrétée en 1977 par les Nations Unies et célébrée dans le monde entier, le Parti pour l'Action a voulu terminer le mois de mars - «mois de la femme» - ce samedi 25 mars par une activité où la femme du territoire de Masimanimba serait citée en modèle, activité associée à la cérémonie d'investiture du Comité Fédéral du Parti pour l'Action qui venait d'être nommé la veille, 24 mars, par le Président National du Parti pour l'Action, le Dr Steeven Massey Hombo. Six femmes ont été ainsi citées par le Président National Historique du Parti pour l'Action, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, présentées au public et longuement ovationnées.
Arrive en tête la présidente de la Ligue Nationale des Femmes du P.A/ Masimanimba, Mme Adrienne Mandungu
Muyolo. Puis, la communicante en chef et sa première adjointe, Mmes Amanda Masudi Mampuya et Lucie Maluengo.
La questeure du PA/ Masimanimba, Mme Bibiche Makengo compte parmi les femmes modèles tout comme la cheffe du service de protocole et de sécurité Brigitte Kilolo et sa première
adjointe Tantine Mungwela. Fief sociologique et politique du Président National Historique du P.A, le
Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba mais aussi siège social du P.A, les organisateurs s'attendaient certes à une
présence humaine qui se déchaînerait des heures durant devant le siège du parti, le long de la nationale n°1. Mais
la foule qui a pris d’assaut ce samedi 25 mars, la parcelle et les alentours du siège du P.A, dès 12:00', pour une cérémonie
prévue pour 17:00', était, le moins que l'on puisse dire, inattendue. Femmes certesc'était leur mois
– jeunes et adultes, mais aussi hommes, jeunes et adultes, chefs coutumiers étaient si nombreux et l'ambiance si électrique qu'on pouvait, à tout moment, craindre un débordement voire le pire en l'absence d'un service d'ordre organisé.
EN NOMBRE MAIS EXEMPLAIRE. La foule qu'aucune activité à Masimanimba n'avait pu assembler en si grand nombre hormis le spectacle donné, il y a quelques années, par l'icône musicale Noël Ngiama Makanda Werrason et son groupe Wenge Musica Maison Mère à l'invitation précisément du Parti pour l'Action, s'est finalement comportée de manière exemplaire. Face à des délégations venues de Kikwit et des secteurs proches de la cité de Masimanimba, Kinzenga, Mosango, Kitoy, Mokamo, chants, danses, proverbes dans différentes langues locales étaient au rendez-vous jusque tard dans la soirée pendant que le Secrétaire Général du Parti pour l'Action, Me Alain Kihanda Tanfumu égrenait les noms des heureux promus par la décision n°018/CAB/ PNPA/du 24 mars 2023 portant nomination des membres du Comité Exécutif de la Fédération de Masimanimba. Ce fut ensuite le tour des discours. D'abord celui de remerciement des délégations invitées, ensuite le mot d’accueil du président fédéral du Parti pour l'Action, Ruffin Lubu Mboma.
Virent successivement le Président National du Parti, le Dr Steeven Massey Hombo et le Premier Vice-président du Conseil Politique National, Crispin Miyambi Mwana Pambi. C’est le Président National Historique, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba qui clôtura la cérémonie aux environs de 20:00' par un discours de remerciement, de sensibilisation et de mobilisation des membres du P.A en vue des élections annoncées pour le 20 décembre 2023.
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Ci-haut, entrée en scène du Président National Historique, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba. DR.
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Ci-haut, ci-bas, quelques membres de l'équipe dirigeante du Comité Fédéral du P.A/Masimanimba. DR.
Jamais une investiture de Comité Fédéral n'avait drainé autant de monde
Jamais cérémonie d'investiture d'un comité territorial d'un parti politique n'avait drainé autant de monde dans le territoire de Masimanimba encore moins dans son chef-lieu, sur la nationale n°1, à mi-parcours entre Kenge, capitale de la province du Kwango et Kikwit, la grande agglomération de la province du Kwilu. DR.
Devant des délégations arrivées de la grande agglomération de Kikwit comme des secteurs proches de la cité de Masimanimba (Kinzenga, Mosango, Kitoy, Mokamo, etc.) chants, danses, proverbes dans différentes langues locales étaient au rendez-vous jusque tard dans la soirée de ce samedi 25 mars 2023. DR.
Femmes - mois de mars est le mois qui leur est consacré - jeunes et adultes, hommes, jeunes et adultes, chefs coutumiers étaient ce samedi 25 mars 2023 si nombreux et l'ambiance si électrique qu'on pouvait, à tout moment, craindre un débordement voire le pire en l'absence d'un service d'ordre organisé. DR.
Une foule qu'aucune activité à Masimanimba n'avait pu assembler à ce point hormis le spectacle d'il y a quelques années de l'icône musicale
l'invitation du Parti pour l'Action, s'est comportée de manière exemplaire. DR.
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Noël Ngiama Makanda alias Werrason et son groupe Wenge Musica Maison Mère à
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Le nouveau Comité Fédéral du P.A de Masimanimba installé
Ci-après, la décision n°018/ CAB/ PNPA/du 24 mars 2023 portant nomination des membres du Comité Exécutif de la Fédération de Masimanimba.
Vu la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 lévrier 2006 tel que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 spécialement en ses articles 06 et 37, Vu la loi n°04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques et regroupements politiques spécialement en ses articles 10 à 14,
Vu l’arrêté ministériel n°047/2008 du 30 septembre 2008 portant enregistrement du parti politique dénommé Parti pour l’Action, Vu les Statuts du Parti pour l’Action tels que modifiés à ce jour en ses articles 24 et 35, Vu le Règlement intérieur du Parti pour l’Action, Vu les recommandations de la première et de la deuxième Universités du Parti pour l’Action, Vu les recommandations du IIIème Congrès extraordinaire de la Sablière du 23 décembre 2020, Vu l’urgence et la nécessité de la restructuration, de la rénovation et de la relance forte des activités du Parti sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, Après validation du Conseil Politique National ;
DÉCIDE :
Article 1.
Est nommé Secrétaire Exécutif Fédéral Adjoint en charge de l’idéologie, des stratégies et du suivi du processus électoral :
Monsieur Gibril Kukembila.
Article 2.
Est nommé Secrétaire Exécutif Fédéral Adjoint en charge de l’Administration et Finances : Monsieur Crispin Mubelo Mayoyo.
Article 3.
Sont nommés membres des Bureaux Fédéraux des
Ligues des Femmes et des Jeunes
LIGUE DES FEMMES, LFPA.
Madame Adrienne Mandungu Muyolo, 1ère Présidente Fédérale LFPA.
Madame Pauline Kahoma, 1ère Vice-présidente Fédérale.
Madame Princesse Misingu, 2ème Vice-présidente en charge de l’Implantation, Recrutement et Mobilisation.
Madame Bibiche Makengo, Questeure.
Madame Marie Mubuku Chargée de mobilisation et sensibilisation.
LIGUE DES JEUNES, LJPA.
Monsieur Papy Ngulu, Président Fédéral.
Monsieur
Levier Mbangu
Mubanga,
1er Vice-président en charge de la Questure.
Monsieur
John Mayamba, Secrétaire Rapporteur.
Monsieur
Makuya Sukisa, Chargé de mobilisation et sensibilisation.
Monsieur Michel Mandungo, Chargé de mobilisation et sensibilisation Adjoint.
Article 4.
Sont nommés Secrétaires Fédéraux et Secrétaires Fédéraux
Adjoints :
Monsieur Jean Kibaka. Mobilisation.
Monsieur Kinkumu Mabingila, 1er Adjoint.
Monsieur Musa Ngamata, 2ème Adjoint.
Madame Antoinette Ngapulu, 3ème Adjointe.
Monsieur
Mboma Mubiala Koffi, 4ème Adjoint.
Madame Misa Niangi, 5ème Adjointe.
Monsieur Elbiaz Balabala Mebene, 6ème Adjoint.
Relations avec les Partis politiques et les Asbl, Monsieur Louison Ngwabika.
Monsieur Justin Kisasa Mfumu, Adjoint.
Communication et Porte-parole, Madame Amanda Masudi Mampuya. Madame Lucie Maluengo, 1ère Adjointe.
Monsieur André Ngabu, 2ème Adjoint.
Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.
Monsieur Mawangu Diayenzi, Monsieur Guylain Pelende, 1er Adjoint.
Monsieur Biscof Tamumbanda, 2ème Adjoint.
Questions juridiques et droits humains, Monsieur Alida Sengundu.
Monsieur Mbulu Lukamba, Adjoint.
Budget.
Monsieur Mathieu Mputu. Monsieur Alexandre Vula, Adjoint.
Finances, Madame Joséphine Mimwe.
Santé publique, Monsieur François Ngukutu
Cyril Lungiona Matabisi. Monsieur Nation Kwambanda, Adjoint.
Tourisme, Culture et Arts, Monsieur Junior Mbulumbulu.
Monsieur Samy Mikobi, Adjoint.
Intendance et Permanence, Monsieur Welcome Mangoma. Conseillers près le Fédéral.
Monsieur Justin Kisasa Mfumu, 1er Conseiller.
Monsieur Kapumba Ndengo, 2ème Conseiller.
Monsieur Abraham Makuya, 3ème Conseiller.
Monsieur
Damas Manga Lumana, 4ème Conseiller.
Protocole et Sécurité, Madame Brigitte Kilolo.
Madame Tantine Mungwela, 1ère Adjointe.
Madame Thérèse Tshitombe, 2ème Adjointe.
Monsieur
Firmain Ngumbu, 3ème Adjoint.
Monsieur
Blaise Kakala, 4ème Adjoint.
Madame Divine Masamba, 5ème Adjointe.
Nzey.
Monsieur Nono Mpey, Adjoint.
Recherche scientifique, Monsieur Sembol Ngumbu.
Monsieur Justin Lumbu Fala, Adjoint.
Éducation, Alphabétisation, Création des leaders.
Monsieur Roger Binda Mungu.
Infrastructures, Travaux publics, Aménagement du territoire, Monsieur Jansy Mimbangalanga, Monsieur Leki Maninga, Adjoint.
Transport et Voies de communication, Monsieur
Madame Chanceline Kwambanda, 6ème Adjointe.
Monsieur Pitshou Mubwishi, 7ème Adjoint.
Monsieur Kas Kasota, 8ème Adjoint.
Monsieur
Kapudi Kautro, 9ème Adjoint.
Madame Marie Jeanne Mwilu, 10èmè Adjointe.
Madame Malaria Nsukami, 11ème Adjointe.
Article 5.
Sont abrogées toutes les décisions antérieures contraires à la présente.
Article 6.
Le Secrétaire Général du Parti pour l’Action, P.A en sigle, est chargé de l’exécution de la pré- sente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Fait à Masimanimba, le 24 mars 2023. Dr P. Steeven Masey Hombo n Président National.
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Ci-haut, ci-bas, des membres de la nouvelle équipe dirigeante du Parti pour l'Action de Masimanimba. DR.
Le PPRD-FCC a-t-il (encore) une existence?
Les Congolais ont tout renié à Joseph Kabila. Son père n’est pas son père. Sa mère n’est pas sa mère. Ses enfants ne sont pas ses enfants. Horreur ! Jusqu’où ira le pays ? Jusqu’où ira cette escalade du reniement ? Last but not least, Kabila n’est pas congolais. Certes, par ces temps de la société de l’information, où, sur la planète Terre, l’information circule à la vitesse lumière, où tout le monde est devenu cameraman, cinéaste, écrivain, journaliste, le texte ou le visuel inventé, approche parfois la pertinence. Encore que Kabila lui-même n’a jamais fait montre d’un quelconque effort. Il n’a jamais été visiter les siens dans son (ses) village (s), ne s'est jamais mêlé à eux, communié avec eux. Ce qui aurait coupé court à tout. Aucune fois, il n’a fait l’effort de faire ou de laisser témoigner les médias sur sa vie.
Finalement, ce qui lui arrive n’est-il pas en lien avec ces doutes sur son existence ? D’où est-il ce président ? Comment être, exister, se maintenir comme leader quand ceux qui vous entourent ne se reconnaissent pas en vous, quand vous ne les incarnez nullement ? Tout ça ne peut pas ne pas avoir une incidence sur un avenir politique.
Au départ, c’est un proche de Mobutu, Honoré Ngbanda Nzambo ko Atumba. Ministre de la Défense, patron des services secrets, homme formé en Israël, Ngbanda tisse des liens, maîtrise des réseaux, se jette, à la chute de son mentor, dans la communication par sa chaîne YouTube. En 1996, à l’invasion de l’ex-Zaïre par les armées rwandaise, ougandaise, burundaise, etc., Ngbanda parcourt la sous-région : l’Ouganda, le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, l’Afrique du Sud, etc. En mai 1997, il est à l’ultime rencontre du navire de guerre sud-africain Outeniqua aux côtés de Mobutu avec le président Nelson Mandela et Laurent-Désiré Kabila.
À la chute de Mobutu, Ngbanda s'exile en Europe, crée un mouvement APARECO, l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo, organise des conférences, mobilise la diaspora, publie des livres dont « Crimes organisés en Afrique Centrale », mais, «pour des raisons de sécurité», cache son lieu de résidence.
Ses thèmes de prédilection : Tutsiland, Paul Kagame, James Kabarebe, Joseph Kabila qui en serait issu. Des propos à prendre avec prudence ?
Survient «le scandale Karel de Gucht». En février 2005, dans l’avion qui l’amène à Kinshasa en visite officielle, le ministre belge des Affaires étrangères fait circuler aux médias belges qui l’accompagnent une bio-
graphie tenue secrète par le gouvernement belge. Le texte indique que Joseph n’est pas le fils de Laurent-Désiré. Si Joseph n’est pas le fils de son père, ce document officiel belge accrédite la thèse de la fausse identité du jeune président.
KABILA ISOLÉ ?
Dire ça c’est vouer ce président aux gémonies. C'est exacerber les tensions dans le pays. Quel intérêt a Karel de Gucht à accabler de mépris le président ?
En octobre 2004, le même de Gucht, en atterrissant à Kigali, en provenance de Kinshasa, a ces mots à la bouche : « J’ai rencontré au Congo peu de responsables politiques qui m’ont laissé une impression convaincante ».
Puis : « En politique, il faut être diplomate mais il est également important qu’un homme politique dise ce qu’il pense. La diplomatie ne suffira pas pour faire avancer les af- faires au Congo». À son escale à Kinshasa, ce ministre avait rencontré Kabila. Le président n’aurait-il pas été, à ses yeux, à la hauteur de sa charge ?
Plus tard, apparaît une personnalité katangaise de tout premier plan. Ancien gouverneur du Katanga, député sous deux législatures, Aimé Ngoie Mukena diffuse un enregistrement vidéo sur une chaîne de télévision katangaise révélé le 22 mai 2022 et largement relayé sur les réseaux sociaux.
À sa nomination à la tête du Katanga, déclare haut et fort Ngoie Mukena, il avait « reçu mission de créer, avec tous les Katangais, une paternité à Joseph Kabila». Ce Katangais finit par être ministre six ans durant. Il voit défiler quatre premiers ministres. Il est ministre aux Hydrocarbures de 2015 à 2019 sous les premiers ministres Augustin Matata Ponyo, Samy Badibanga Ntita et Bruno Tshibala Nzeze ; à la Défense
nationale de 2014 à 2015 sous Matata Ponyo ; de 2019 à 2021, sous Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Cette exceptionnelle longévité gouvernementale est-elle en lien avec la compétence ou avec le rôle joué dans la reconnaissance identitaire du président ? (...) Vendredi 17 février 2006, à 08:00', à mon retour à Kinshasa, après une absence de plus d'une décennie, je rencontre Joseph Kabila pour la toute première fois de ma vie. Dans son bureau du Palais de la Nation, siège de la présidence, mille questions me taraudent l'esprit. En premier, celle-ci: pourquoi ses compatriotes lui refusent la reconnaissance identitaire ? Je me dis peut-être me dira-t-il la vérité et ne cherchera-t-il pas à m'enfumer. Réponse du Président : « Je ne comprends pas pourquoi on me conteste à moi d’être Congolais alors que personne n’a jamais rien contesté à ma sœur jumelle ! J’ai lu sur l’Internet - parce qu’il m’arrive de passer du temps sur l’Internet - que quelqu’un voulait que je fasse un test ADN. Non, un Chef d’État ne descend pas si bas ! À supposer que je passe ce test, que répondraient ceux qui m’y auraient poussé si ce test se révélait positif ? Ceux qui m’auraient lancé ce défi, il faut bien qu’ils aient à en répondre, non ? » Tel un assiégé dans un camp retranché, Kabila s’interroge, ne sachant pas où donner de la tête ! Il a botté en touche! Mensonge. Plus il est gros, plus il est crédible ?
J'ai le courage de lui proposer de m’ouvrir les portes de ses racines. Je serais prêt à parcourir l’arrière-pays afin de voir, écouter, retracer, témoigner sur son arbre généalogique. Que ceci pourrait donner lieu à une série d’articles de presse au national et à l'international voire à un livre. Il me dit qu'il ne voit aucun inconvénient et
que cela pourrait se faire dès le lendemain. Il ne m’en a plus jamais reparlé. Le doute toujours le doute. Il est réel. Il est profond. Hélas ! Comment, dans ces conditions, être et demeurer à la tête d’un pays qui ne vous reconnaît pas, un pays qui vous conteste ? Comment, dans ces conditions, mobiliser les foules, même en y déversant des fonds, si on n’incarne pas ces foules ? (...) S'il est vrai que le pays a tout contesté à Kabila, son entourage immédiat en a fait pire. Ne connaissant pas le pays, ne connaissant pas ses forces sociologiques, le président s'est laissé entourer par une caste dont chaque membre rendait compte à un mentor tapis dans l’ombre qui l’avait placé sur des listes de nomination comme parlementaire, comme ministre, comme mandataire public, etc., et qui le rétribuait en retour. Avec du cash mais aussi avec des contrats. Chacun de ces multiples mentors ne se souciait que d’une chose : amasser assez d’argent, se constituer un cercle de fidèles avec mission de détruire ce président à qui nul ne reconnaissait un seul mérite et, à terme, lui succéder puisque «chance eloko pamba». Le sort futur de Joseph Kabila tient de là.
Tout ce cercle formé de fondateurs du parti présidentiel PPRD, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie - même les membres qui lui furent très proches, soit qu’ils furent premiers ministres, soit vice-premiers ministres, soit directeurs de cabinet, soit chefs des institutions - va l’abandonner sans autre forme de procès. Isolé, Kabila ne semblait plus avoir d’avenir politique dans ce pays. Une page semble s'être définitivement fermée.
Le premier à quitter la barque est Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi. Tout premier secrétaire général de l'alors parti présidentiel PPRD, il est en 2006, directeur de campagne du candidat Président Kabila lors de l’élection présidentielle. Il publie, en février de la même année, un livre «Pourquoi j’ai choisi Kabila». Était-il si important pour cet homme, qui tient tant à son image publique, de justifier ce choix de cette manière ?
Kamerhe fut aussi le président de l’Assemblée nationale de la toute première législature dont les députés furent, pour la toute première fois dans l’histoire du pays, directement élus par le peuple. Sur la radio onusienne Radio Okapi, il critique l’entrée au Congo des troupes rwandaises venues à la demande du président de la République pour l'aider à combattre les groupes armés à l'Est sans requérir l’autorisation préalable du parlement.
Kamerhe invoque l'article 86 de la Constitution : « Le Pré-
sident de la République déclare la guerre par ordonnance délibérée en Conseil des ministres après avis du Conseil Supérieur de la Défense et autorisation de l’Assemblée nationale et du Sénat conformément à l’article 143 de la présente Constitution ». Pour Kabila, présenté aux Congolais comme Rwandais, la coupe est pleine. En contestant cette décision, le président de l'Assemblée nationale a franchi la ligne rouge. Mis des semaines durant sous forte pression - Kabila tenant des réunions sans arrêt, dans la capitale comme dans l'arrièrepays -, Kamerhe finit par lâcher. Dans un discours prononcé le 25 mars 2009 devant la plénière de la Chambre basse, il s’en explique : « Je ne voudrais pas inscrire mon nom dans l’histoire du blocage des institutions chèrement acquises par notre peuple au prix de son sang ». Mais très vite, l'ex-secrétaire général du PPRD crée son propre parti politique, l’UNC, l'Union pour la Nation Congolaise.
Le second à s'en aller est le tout puissant gouverneur du Grand Katanga. Moïse Katumbi Chapwe dont le mentor fut l’autre tout puissant du dernier carré de Kabila, l'ambassadeur itinérant Augustin Katumba Mwanke qui fut aussi le tout premier secrétaire général de la majorité présidentielle avant, à la plus grande surprise, d'abandonner cette fonction. Peu avant, à son domicile, sur l'avenue longeant l'ex-GB, Augustin Katumba Mwanke m'explique longuement la décision qu'il a prise et qu'il s'apprêtait à annoncer. Il déteste l'entourage politique de Kabila, n'accepte plus de continuer de regarder en face ces hommes et ces femmes qui composent le Bureau politique de la Majorité Présidentielle, MP, en qui il n'a aucunement confiance et qu'il préfère s'occuper de la sécurité de Kabila. La sécurité de Kabila alors qu'il n'en a aucune compétence ? Il n'est ni militaire, ni expert des questions sécuritaires ! Un discours qui me parut politiquement incompréhensible. S'il était si soucieux de la sécurité de son mentor, c'est, au contraire, au sein de cette structure où siégeaient toutes les personnalités fortes du régime qu'il allait être, rester, écouter, comprendre, parler, agir. Après la mort suspecte le 12 février 2012 de cet homme dans le crash d’un jet, propriété de Moïse Katumbi Chapwe à l'atterrissage à l'aéroport de Kavumu à Bukavu, le gouverneur du Katanga sent que ses liens avec le cercle de Kabila n'avaient jamais réellement existé. Devenu multi-millionnaire grâce à des opérations dans les mines au Katanga, Katumbi qui a pris la tête d’un
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Joseph Kabila. Il n'a jamais voulu communiquer. DR.
Le PPRD-FCC a-t-il une existence?
(suite de la page 8).
puissant club de football, le FC Mazembe qui multiple des victoires à l’échelle continentale, s'est laissé convaincre que son heure a sonné de chercher à prendre, lui aussi, à son tour, la tête du pays. En stratège, il procède par se construire un groupe de fidèles autour de Kabila notamment au Bureau politique de la MP qui lui doivent tout dont des ministres influents qu’il convainc finalement le 25 septembre 2015 de quitter le navire avant, à son tour, de claquer la porte, quatre jours après, le 29 septembre 2015, à la fois du parti présidentiel dont il fut fondateur et celle de gouverneur. Moïse Katumbi réalise même l'incroyable exploit qui laisse le monde sans voix : il débauche le conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité, Pierre Lumbi Okongo. Dans une déclaration publique, l'ex-gouverneur dénonce «les dérives anticonstitutionnelles du régime, le recul de l’État de droit et des libertés individuelles». Kabila dont il devient la proie lui en fera longtemps avaler des couleuvres.
KABILA RENAÎTRA-T-IL ?
La troisième vague de départs se déchaîne au lendemain des élections de décembre 2018. Empêché par la communauté internationale de briguer un troisième mandat, Kabila tarde à en prendre acte, ne parvient pas à se décider en présentant un dauphin. Il tente au contraire un forcing mais sent le risque trop grand d’être banni à l’étranger, à commencer par les pays de la sous-région.
Alors que chacun de ses proches se convainc d’être celui sur qui il a porté le choix en le désignant candidat à sa succession, et que chacun apprête, grâce aux moyens amassés, par le recrutement, une machine électorale, oubliant même de déposer la candidature aux législatives, Kabila surprend en nommant un homme sinon inconnu à l'échelle nationale et internationale, tout au moins celui à qui personne n'aurait jamais pensé. Un ancien vicepremier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadari qui a pris, entre-temps, la direction du parti présidentiel.
Au départ, Kabila avait pensé à l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, l'un des quatre rescapés du crash de Kavumu, mais des originaires de la province du Maniema dont il est issu, ont opposé un refus catégorique. Malgré des millions de $US engloutis dans la campagne électorale, le choix de Shadary marque le déclin de l'ex-parti présidentiel.
Si, à la veille des élections de décembre 2018, le PPRD a constitué une coalition électorale, le Front Commun pour le Congo, FCC, conduite par des personnalités sans véritable ancrage sociologique, si le parti présidentiel a fait proclamer ses hommes par la centrale électorale en s'octroyant une majorité de type stalinien dans presque toutes les assemblées, cette majorité ne résiste pas aux réalités sociologiques.
du PPRD, directeur de campagne de Kabila, président de l'Assemblée nationale. DR.
Ci-haut, Évariste Boshab Mabudj-ma-Bilenge. Il fut directeur de cabinet de Kabila, Secrétaire Général du PPRD, VPM de l'Intérieur et de la Sécurité, président de l'Assemblée nationale.
Ci-contre, Adolphe Lumanu Mulenda Mwana N'sefu. Il fut directeur de cabinet de Kabila, VPM de l'Intérieur et de la Sécurité, ministre des Relations avec le Parlement. DR.
Vice-premier ministre en charge de la Justice. Le second fut ministre des Affaires étrangères et ambassadeur en Chine. DR.
Au terme des consultations du Palais de la Nation initiées et conduites par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui l’ancien régime avait refusé des élus pour éviter toute perspective de coalition gouvernementale mais en installant une cohabitation qui lui permet de s'assurer la réalité du pouvoir, cette majorité de façade s'écroule comme un château de cartes. L'échafaudage se désintègre dans les mains du président qui en ramasse quelques miettes.
Le 13 avril 2021, un gouvernement est constitué avec ces transfuges.
L’un d’eux, Jean-Pierre Lihau Ebua Kalokala Monga Libana, est nommé ministre de la Fonction publique avec rang de Vice-premier ministre. Plusieurs autres se retrouvent ministres d'État ou ministres. Dans cette incroyable opération, quatre personnages clés paient cash les frais. Ils ont été défenestrés.
Le président de la Cour constitutionnelle Benoît Lwamba Bindu ouvre la série. Le 27 juin 2020, il remet sa lettre de démission au Président qui l'aide à obtenir un visa belge pour raison de maladie. Frappé par des sanctions européennes à la suite de l'organisation chaotique des élections, il ne pouvait se rendre autrement dans
l'espace Schengen.
Vient après, la présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi. Le 10 décembre 2020, l'effondrement de la majorité dans le camp du président de la République conduit à la destitution du bureau de la chambre basse et, le 27 janvier 2021, la nouvelle majorité chasse le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Le dernier à clôturer cette série est le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba. Touché par plusieurs scandales, il comprend vite que son tour est le suivant. Plutôt que d'être humilié, il choisit de sauver la forme : le 5 février 2021, il dépose sa démission. Parmi ceux qui ont fait leurs adieux au PPRD-FCC, il y a Augustin Matata Ponyo Ma- pon, Évariste Boshab Mabudjma-Bilenge, Adolphe Lumanu Mulenda Mwana N'sefu, Léonard She Okitundu Lundula, Célestin Tunda Ya Kasende, Jean-Charles Okoto, etc. Ils ont été soit Premier ministre (Augustin Matata Ponyo Mapon), soit Vice-premiers ministres (Évariste Boshab Mabudj-maBilenge, Adolphe Lumanu Mulenda Mwana N'sefu, Léonard She Okitundu Lundula, Célestin Tunda Ya Kasende), soit à la tête des ministères souveraineté. L'un d'eux,
Évariste Boshab Mabudj-maBilenge, a aussi été président de l'Assemblée nationale et nombreux ont été directeur de cabinet du président de la République. Un autre proche de la famille Kabila est Théophile Mbemba Fundu. Gouverneur de la ville de Kinshasa à la chute de Mobutu en 1997 et à la prise du pouvoir par Kabila, directeur de cabinet de Joseph Kabila après l'assassinat en 2001 de Kabila père, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Ordre public (30 juin 2001-10 octobre 2006), ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire en décembre 2014, mis au ban par le nouvel entourage de Kabila, ce docteur en Chimie spécialiste des questions agricoles, de recherche et de vulgarisation des aliments à fort potentiel nutritionnel pour lutter contre la faim, tel le «Kikalakasa», se réfugie longtemps dans le silence par précaution. Après le basculement des plaques tectoniques, Mbemba trouve le moment opportun de s'afficher en public. Le 30 décembre 2021, il annonce la création de son parti politique, l'Alliance pour l'Alternance et le Progrès, AAP. Tout en disant n'appartenir «ni à l’opposition ni au pouvoir», déclarant «militer depuis toujours pour le chan-
Ci-haut Léonard She Okitundu Lundula. Il fut directeur de cabinet de Kabila, ministre des Affaires étrangères. Ci-bas, Théophile Mbemba Fundu. Premier gouverneur de la ville de Kinshasa à la chute de Mobutu, directeur de cabinet de Kabila, ministre de l'Intérieur, Sécurité et Ordre publi et ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire. DR.
gement dans l'intérêt de la population congolaise». (...). S’il y a eu une guerre au Congo-Zaïre appelée « la première guerre mondiale africaine », l'histoire retiendra une trahison intervenue dans ce pays qu'elle pourrait nommer «la première trahison politique mondiale africaine». Jamais, dans l’histoire démocratique du monde, une majorité parlementaire n’avait changé aussi totalement sans élection anticipée au cours d'une législature. Il faut aller chercher à une autre époque le cas d’un leader de premier plan, aussi abandonné, aussi isolé, aussi trahi par ceux dont il avait forgé l’existence politique (...). Kabila renaîtra-t-il sur scène? Rien n'est impossible ! Dans quel pays ira-t-il lever les équipes de combat, lui qui, en une décennie, n'avait su trouver 15 personnalités pour l'aider à reconstruire le Congo? La nouvelle herbe ? « Il nous faut absolument nourrir la nouvelle herbe qui pousse, la gent féminine... sauf qu’on ne gagne qu’avec des hommes et des femmes qui incarnent la population, en qui la population se reconnaît », mercredi 8 février 2023 @kkmtry (...).
Extraits du livre, Une Histoire du Congo. KKM n
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Ci-haut, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi. Il fut le premier Secrétaire Général de l'histoire
Ci-haut, l'ex-gouverneur multi-millionnaire du Katanga Moïse Katumbi. DR.
Ci-haut, Augustin Matata Ponyo Mapon. Il futministre des Finances et Premier ministre DR.
Ci-haut, de g. à dr., Célestin Tunda Ya Kasende et Jean-Charles Okoto Lolakombe. Le premier fut
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Assemblée nationale
N° MATIERE
I. MATIÈRES NON LÉGISLATIVES
01 Validation des pouvoirs
02 Examen du rapport annuel d’activités de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CÉNI)
03 Examen du rapport annuel d’activités de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et du rapport sur la situation des droits de l’Homme en RDC
04 Examen des rapports périodiques et annuels de Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC)
PROVENANCE COMMISSION OBSERVATION
plénière
PAJ
CÉNI
CNDH
PAJ
PAJ
CSAC Commission PAJ
05 Examen du rapport-synthèse des rapports des vacances parlementaires récents Bureau de l’Assemblée nationale
06 Contrôle parlementaire et budgétaire
07 Suivi et Évaluation de l’exécution des lois, des recommandations, des résolutions et des politiques publiques
08 Programmation des rapports des missions parlementaires
09 Examen du rapport du Conseil national de Suivi de l’Accord et du processus électoral
II. MATIÈRES LÉGISLATIVES
II.1 TEXTES DE LOI TRANSMIS AU SÉNAT POUR EXAMEN
01 Projet de loi autorisant la ratification du Protocole à la Charte africaine aux Droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique
02 Proposition de loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption
03 Proposition de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs au régime pénitentiaire
Gouvernement
spéciale A programmer pour examen en séances plénière
Suivi et Évaluation
Commission mixte RELEX - Droits de l’Homme –Sociale et Culturelle
Examen éventuel en Commission mixte paritaire AN-SENAT
Hon. Lokondo Yoka Henri Thomas Commission PAJ Idem
Hon. Lombaku Lohenda
Jean Marc et Sakata Moke
Garry
Commission Droits de l’Homme Idem
II.2 LOI RENVOYÉE PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE POUR UNE NOUVELLE DÉLIBÉRATION
01 Loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi portant création de la Taxe de Promotion de l’Industrie
II.3 ARRIÉRÉS LÉGISLATIFS
01 Projet de loi autorisant la ratification de l’amendement de Kigali au Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone
02 Projet de loi autorisant l’adhésion de la République Démocratique du Congo à la Constitution de la Commission Africaine de l’Aviation Civile
03 Projet de loi autorisant l’adhésion de la République Démocratique du Congo au Protocole portant amendement de l’article 56 de la Convention relative à l’Aviation Civile Internationale
04 Projet de loi autorisant l’adhésion de la République Démocratique du Congo au Protocole portant amendement de l’article 50 de la Convention relative à l’Aviation Civile Internationale
Président de la République ÉCOFIN et PAJ A envoyer à la Commission mixte pour réexamen
Gouvernement
Commission RELEX Rapport déposé au Bureau de l’AN
Idem Idem Idem
Idem Idem Idem
05 Projet de loi relative à l’impôt sur les sociétés et à l’impôt sur le revenu des personnes physiques Gouvernement
06 Projet de loi modifiant et complétant la loi n°004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales
07 Projet de loi modifiant et complétant la loi n°73/021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et régime des sûretés
08 Projet de loi portant modalités d’application de l’état d’urgence et de l’état de siège
ECOFI & CB En cours d’examen en Commission
Idem A programmer pour le débat général
09 Projet de loi portant amnistie pour les faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques Idem Idem Idem
10 Projet de loi modifiant et complétant la loi n°15/003 du 12 février
2015 relative au crédit-bail Idem Idem Idem
11 Projet de loi relatif à l’aménagement du territoire en République Démocratique du Congo
Idem
Commission ATI-NTIC En attente de l’avis de la Cour Constitutionnelle
Source : Assemblée Nationale.
international LE document |
Assemblée
Commission
Commission
Commission
Commission
Idem Assemblée plénière
Idem Commission
Idem Assemblée
plénière
CNSA Commission
PAJ
Idem Idem Idem
Commission
Idem Idem Idem
Idem Commission
PAJ Idem
Idem
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Calendrier de travaux de la session ordinaire de mars 2023, adopté par l’Assemblée plénière au cours de sa séance du mardi 21 mars 2023
Abolition de la peine de mort, lutte contre le terrorisme, abrogation de la loi organique sur le CNSA, etc., au calendrier de travaux de la session ordinaire de mars 2023
12 Projet de loi autorisant l’adhésion de la République Démocratique du Congo au Protocole pour la répression des actes illicites de violence dans les aéroports servant à l’aviation civile internationale, complémentaire à la Convention pour la répression d’actes illicites dirigés contre la sécurité de l’aviation civile
13 Projet de loi autorisant l’adhésion de la République Démocratique du Congo au Protocole portant amendement de la Convention relative aux infractions et à certains autres actes survenant à bord des aéronefs
14 Projet de loi autorisant l’adhésion de la République Démocratique du Congo à la Convention sur le marquage des explosifs plastiques et en feuilles aux fins de détection
15 Proposition de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à la recherche scientifique et technologique
16 Proposition de loi organique modifiant et complétant la loi organique n°06/020 du 10 octobre 2006 portant statut des magistrats telle que modifiée à ce jour
17 Projet de loi autorisant la ratification du Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac Idem
18 Proposition de loi modifiant et complétant la loi n°11/022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture
19 Proposition de loi modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal (lutte contre la corruption)
20 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des géologues
21 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des Ingénieurs agronomes en République Démocratique du Congo
22 Proposition de loi modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal (peines applicables aux infractions prévues par les Actes uniformes de l’OHADA)
23 Proposition de loi modifiant et complétant la loi n°002/2001 du 03 juillet 2021 portant création, organisation et fonctionnement des tribunaux de commerce
24 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre National des Sages-femmes
25 Proposition de loi portant abolition de la peine de mort
26 Proposition de loi relative à la lutte contre le terrorisme
27 Proposition de loi modifiant et complétant la loi n°87-010 du 1 août 1987 portant Code de la Famille
28 Proposition de loi modifiant la loi n°18/021 du 26 juillet 2018 portant Statut des anciens Présidents de la Républiques élus et fixant les avantages accordés aux anciens Chefs de corps constitués
29 Proposition de loi organique portant abrogation de la loi organique n°18/023 du 13 novembre 2018 portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral
30 Proposition de loi modifiant et complétant la loi n°16/011 portant création et organisation de la profession d’huissier de justice
31 Proposition de loi portant de l’Ordre national des Héros nationaux
32 Proposition de loi portant création de l’Ordre National du Léopard
33 Proposition de loi modifiant et complétant le Décret du 06 août 1959 portant Code de Procédure Pénale
RELEX Sous examen en Commission (Commission Défense et Sécurité en appui)
examen en Commission
Défense et Sécurité
Sociale et culturelle
examen en Commission
PAJ A envoyer Commission pour examen
Commission RELEX Idem
Hon. Mutiri Wa Bashara Elvis Idem
Sous examen en séance plénière (Adoption article par article)
Hon. Pasi Zapamba Jean Pierre Idem Sous examen en Commission
Hon. Sakata Moke Tawab Garry Commission ERNTDD Idem
Hon. Kazwazwa Ubite Modeste Idem Idem
Hon. Kasongo Mwadiavita Lucain Commission PAJ Idem
Hon. Kayembe Ilunga Jean Pierre Idem Idem
Hon. Ntambwe Mposhi Eliezer Commission Sociale et Culturelle Idem
Hon. Mbata Betukumeso Mangu André Commission Défense et sécurité
Idem (PAJ en appui)
Hon. Fwani Sasi Abner César Commission Défense et sécurité Idem (PAJ en appui)
Hon. Mbau Sukusa Daniel Commission Sociale et Culturelle
A programmer pour le débat général (Commission Genre et famille en appui)
Hon. Djoli Eseng’Ekeli Jacques Commission PAJ A programmer pour le débat général
Hon. Sesanga Hipungu Delly Idem Idem
Hon. Mamba Kabamba Jean-Jacques Idem Idem
Mbata Betu Kumesu Mangu André Idem Idem
Mbata Betu Kumesu Mangu André Idem
Hon. Munubo Mubi
34 Proposition de loi portant organisation et fonctionnement des partis et regroupement politiques Hon. Kasongo Mwadiavita
35 Proposition de loi portant organisation du référendum en République Démocratique du Congo
36 Proposition de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à l’exercice du droit de grève
Hon. Kasongo Mwadiavita
Hon. Mafuta Kabongo Guy Commission Sociale et Culturelle Idem
Source : Assemblée Nationale.
international LE document |
Sénat Commission
Idem Idem Sous
Idem Commission
Idem
Idem Commission
Sous
Sénat Commission
Hon.
Idem
Hon.
Juvénal
Idem Idem
Lucain
Idem Idem
Lucain
Idem Idem
N° MATIÈRES PROVENANCE COMMISSION OBSERVATION LE SOFT INTERNATIONAL | N°1579 | PAGE 11.
37 Proposition de loi organique portant protection et promotion des droits des personnes de troisième âge
38 Proposition de loi modifiant et complétant la loi n°87/010 di 1 août 1987 portant Code de la Famille
Hon. Mupasa Lukobo Dhedhe Idem Idem
Hon. Mulumba Kanza Augustin Idem Idem
39 Proposition de loi relative à la lutte contre le chômage des jeunes Hon. Mastaki Namegabe Justin Idem Idem
40 Proposition de loi modifiant et complétant la loi portant régime spécial de Sécurité des Parlementaires
41 Proposition de loi modifiant et complétant la loi-cadre n°86-005 du 22 septembre 1986 sur l’enseignement national telle que modifiée par la loi-cadre n°14/004 du 11 février 2014
42 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre des Chimistes
43 Proposition de loi portant principes fondamentaux relatifs à l’élevage en République Démocratique du Congo
44 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des Environnementalistes en République Démocratique du Congo
45 Proposition de loi relative à la dette publique
46 Proposition de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°018/002 du 13 mars 2018 portant Code des Accises
47 Proposition de loi portant instauration d’un service militaire obligatoire d’un an en République Démocratique du Congo
48 Proposition de loi modifiant et complétant la loi n°11/012 du 11 août 2011 portant organisation et fonctionnement des FARDC
49 Proposition de loi contre le tribalisme
50 Proposition de loi organique portant institution, attributions et fonctionnement d’un médiateur de la République
51 Proposition de loi relative à l’accès à l’information
52 Proposition de loi modifiant et complétant la loi organique n°13/011 du 21 mars 2011 portant institution, organisation et fonctionnement de la Commission nationale des Droits de l’Homme
53 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des ingénieurs géomètres topographes
54 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre National des Ingénieurs en Bâtiments et travaux publics
55 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre National des Ingénieurs
Hon. Toengeho Lokundo Faustin Idem A programmer pour le débat général
Hon. Mayo Mambeke JeanBaudouin Commission Sociale et Culturelle Idem
Hon. Mbuyu Kabango Célestin Commission ERNTDD Idem
Hon. Mombunza Libotolo Annie Idem Idem
Hon. Tabu Makusi Angèle Idem Idem
Hon. Mambo Katunda Jean Bosco Commission ECOFIN & CB Idem
Hon. Ndjoloko Tambwe Idem Idem
Hon. Mbau Sukisa Daniel Commission Défense et sécurité Idem
Hon. Mufula Jive Josué Idem Idem
Hon. Sakata Moke Tawab Garry Commission mixte PAJ –Droits de l’Homme Idem
Hon. Mwangu Famba Maker Commission mixte PAJ –Droits de l’Homme Idem
Hon. Nyarugabo Muhizi Moïse Commission Droits de l’Homme Idem
Hon. Tambwe Katambwe André Commission Droits de l’Homme A programmer pour le débat général
Hon. Lumeya – Dhu –Malegi
Commission ATI-NTIC
Hon. Kayumba Shikile Bernard Idem Idem
Hon. Kayumba Shikile Bernard et Ngoy Kasanji Alphonse
56 Révision de certains articles du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale Initiative de 50 Députés (Hon. Djoli Eseng’Ekeli Jacques et consorts)
57 Pétition de révision constitutionnelle portant modification et complément de la Constitution telle que modifiée et complétée par la loi constitutionnelle n°11/002 du 20 janvier 2011
II.4 NOUVELLES MATIÈRES
01 Projet de loi portant ratification de l’Ordonnance-loi n°23/003 du 13 février 2023 portant autorisation de ratification de l’Accord créant le Réseau international pour le Bambou et le Rotin (NBAR) du 6 novembre 2006
02 Projet de loi portant ratification de l’Ordonnance-loi n°23/006 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la Loi n°018/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique
03 Projet de loi portant ratification de l’Ordonnance-loi n°23/007 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la Loi n°11/009 du 9 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement
Hon. Sesanga Hipungu Delly, Mambidi Koloboro Jean Marie, Mulamba Mputu Simon
Idem Idem
Idem Idem
Commission PAJ En suspens pour raison d’état de siège (Cfr. art. 219 de la Constitution)
Gouvernement Plénière A programmer pour le débat général
Source : Assemblée Nationale.
international LE document |
Idem Idem Idem
Idem Idem Idem N° MATIÈRES PROVENANCE COMMISSION OBSERVATION LE SOFT INTERNATIONAL | N°1579 | PAGE 12.
Code des Accises, lutte contre le tribalisme, institution d'un médiateur de la République, accès à l'Information, etc., au calendrier de la session ordinaire de mars 2023
À
et complétant la Loi n°04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise». DR.
04 Projet de loi portant ratification de l’Ordonnance-loi n°23/008 du 10 mars 2023 autorisant la ratification de la convention de l’Union Africaine sur la cyber-sécurité et la protection des données à caractère personnel
05 Projet de loi portant ratification de l’Ordonnance-loi n°23/009 du 10 mars 2023 fixant les modalités d’exercice de la liberté de presse, la liberté d’information et d’émission par la radio, la télévision, la presse écrite et tout autre moyen de communication en République démocratique du Congo
06 Projet de loi portant ratification de l’Ordonnance-loi n°23/010 du 13 mars 2023 portant Code du Numérique
07 Projet de loi portant ratification de l’Ordonnance-loi n°23/011 du 13 mars 2023 autorisant la ratification de la convention de l’Union africaine des télécommunications
08 Projet de loi portant ratification de l’Ordonnance-loi n°23/012 du 13 mars 2023 portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie de territoire de la République Démocratique du Congo
09 Projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie de territoire de la République Démocratique du Congo
10 Projet de loi portant répartition des sièges par circonscription pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales
11 Projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique portant organisation et fonctionnement des Forces Armées de la République Démocratique du Congo
12 Proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°2017 du 25 novembre 2020 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication
13 Proposition de loi modifiant et complétant la Loi cadre n°14/004 du 11 février 2014 de l’enseignement national
14 Proposition de loi relative à la laïcité de l’État et à l’égalité des religions
15 Proposition de loi portant prévention de la drépanocytose et protection des personnes vivant avec drépanocytose
16 Proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise
17 Proposition de loi portant révision de la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée et complétée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011
18 Proposition de loi portant modifiant et complétant la Loi n°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces
19 Proposition de loi portant protection et encadrement des enfants hébergés par les organismes privés du secteur de l’enfant
En attente du dépôt par le Gouvernement
Idem Idem En attente du dépôt par le Gouvernement
Gouvernement Commission Défense et Sécurité Idem
Hon. Lombaku Lohenda Jean Marc
Commission ATI-NTIC A programmer pour le débat général
Hon. Munyomo Basilwango Patrick Commission Sociale et Culturelle Idem
Hon. Tambwe Katambwe André Idem Idem
Hon. Vanga Mukongo Christelle Idem Idem
Hon. Nsingi Pululu Cerveau Pitshou
Commission PAJ Idem
Idem Idem Idem
Hon. Ngoy Kasanji Alphonse Idem Idem
Hon. Ngoy Kasanji Alphonse
20 Proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre des techniciens et développement rural «OTDR» Idem
Commission Genre, Famille et Enfant
Commission ATI-NTIC
A programmer pour le débat général
A programmer pour le débat général
international LE document |
Source : Assemblée Nationale.
Gouvernement Idem Idem
Idem Idem Idem
Idem Idem Idem
Idem Idem Idem
Idem Idem Idem
Idem Commission PAJ
N° MATIÈRES PROVENANCE COMMISSION OBSERVATION LE SOFT INTERNATIONAL | N°1579 | PAGE 13.
La « loi Tshiani » comme « proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise » en bonne place
g., le Député Cerveau Pitshou Nsingi Pululu, à dr., Noël K. Tshiani Muadiamvita, les deux hommes qui portent la loi dite «de père et de mère» ou «la Loi Tshiani», désormais identifiée comme «proposition de loi modifiant
TENDANCE DE LA DETTE PUBLIQUE DE 2018 À 2022 (EN MILLIONS USD)
LE SOFT INTERNATIONAL | N°1579 | PAGE 14. international porte-monnaie |
ÉVOLUTION DES TAUX D’ENDETTEMENT DP/DE/DI DE 2014 AU 3ÈME TRIMESTRE 2018. 0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 2014 2015 2016 2017 TR1 2018 TR2 2018 TR2 2018 (a) (b) 20,68% 12,31% 8,37% Dette publique Dette Extérieure Dette Intérieure ÉVOLUTION DES TAUX D’ENDETTEMENT DP/DE/DI DE 2016 AU 3ÈME TRIMESTRE 2020. 0,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 2016 2017 2018 2019 TR1 2020 TR2 2020 TR2 2020 (b) (a) 12,66% 8,53% 4,13% Dette publique Dette Extérieure Dette Intérieure ÉVOLUTION DES TAUX D’ENDETTEMENT DP/DE/DI DE 2016 AU 3ÈME TRIMESTRE 202.0 0,00% 2,00% 4,00% 6,00% 8,00% 10,00% 2018 2019 2020 2021 TR1 2022 TR2 2022 TR2 2022 (b) (a) 17,14% 8,60% 8,54% Dette publique Dette Extérieure Dette Intérieure 12,00% 14,00% 16,00% 18,00% CHIFFRES CLÉS DE LA DETTE PUBLIQUE AU 30 SEPTEMBRE 2022 Taux d'endettement public : 17,14% Taux d'endettement extérieur : 8,60% Durée de vie moyenne de la dette extérieure: 11,9% Part dette extérieure : 50,16% et dette intérieure : 49,84% Elément Don : 37,77% Coût apparent de la dette extérieure courante : 1,00% Source OGDP. Source OGDP. 2018 2019 2020 2021 2022 DP 5.148,59 5.641,44 6.194,12 7.385,03 10.567,45 DP en % PIB 10,02% 11,80% 12,88% 14,91% 17.82% DPE 3.282,55 3.723,53 4.249,13 4.867,98 5.407,93 DPE en % PIB 6,73% 7,14% 8,84% 9,83% 9,12% DPI 1.866,04 1.917,91 1.917,91 2.517,05 5.159,52 DPI en % PIB 3,83% 3,99% 3,99% 5,08% 8,7% DP en milliards de CDF 8.418,54 7.298,86 12.213,60 18.923,10 21.302,82
Un niveau soutenable de la dette publique congolaise
Quand les Chinois éteignent la Miba
Le quarantième congrès mondial du diamant s'est ouvert le 28 mars à Tel-Aviv, en Israël.
Le Congo relégué à la 4e place des producteurs mondiaux du diamant brut en volume y était représenté par une forte délégation conduite par la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi.
Notre pays ne dispose plus des statistiques fiables de production de diamant qui s’est répandu presque partout sur le territoire. Pour l’exercice 2023, d’après la Direction des Mines et le Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales, précieuses et semiprécieuses, CEEC, la production artisanale du diamant devrait s’établir, en 2023, à 6.463.868 carats devant rapporter 325.621.490.600 CDF soit un peu plus de 161 millions de $US.
Côté industriel, sur la Minière de Bakwanga, MIBA, ras. Point de dividendes attendues pour l’État, actionnaire majoritaire (80% des parts) quand les opérateurs artisanaux devraient verser au service des douanes (DGDA) pour la sortie des gemmes, au moins 1,6 million de $US, les états financiers de la MIBA sont au rouge, selon le dernier Rapport thématique sur le renforcement des divulgations des entreprises publiques du secteur extractif.
Alors qu’à Kinshasa, il est fait état des subventions faramineuses au profit de la Minière, les livres de la MIBA sur la période ne font pas mention d’existence de subvention reçue de l’État. Toutefois, la revue des comptes des capitaux propres, fait apparaître, une subvention d’investissement pour laquelle aucune explication n’a été fournie au service de l’ITIE/ RDC. Le montant de cette subvention ne s’élève qu’à 196.207 de $US et 189.825 de $US respectivement en fin 2019 et fin 2020. On est donc trop loin de 10, 20 millions annoncés par le gouvernement depuis les années Kabila. La Minière a obtenu de la Gécamines un emprunt
de 5 millions de $US. Mais l’argent n’a jamais atterri dans les caisses de la Minière. Mwana Africa, actionnaire minoritaire qui avait racheté à 55 millions de $US, les 20% des parts des Belges de Sibeka, a été racheté par des intérêts chinois au terme d’une OPA hostile, et son patron, Kalaa Mpinga évincé. Pourtant, il avait l’idée de faire coter la MIBA en bourse en vue d’y ramener les capitaux.
PAS UN CENTIME DE DIVIDENDE. Depuis, c’est le régime de capharnaüm à la MIBA, l’État y change des mandataires, pratiquement tous les six mois ! Les Chinois de Mwana Africa ont visiblement décidé de fermer les yeux et de ne pas mettre la main à la poche. Une stratégie qui profite bien à la firme concurrente SACIM, Société Anhui Congo d’investissement minier. Voilà dix ans dont six avec un régime d’exonération totale, que SACIM opère au Kasaï Oriental, à Tshibwe, dans le territoire de Miabi, à 45 km à l’Ouest de Mbuji-Mayi, sur l’une de plus riches réserves de la MIBA. Son capital social est de 8.400.000 de $US
composé de 1000 actions réparties à parts égales entre l’État congolais et le partenaire chinois AFECC. Pour l’exercice 2023, le ministère du Portefeuille n’espère percevoir comme dividendes qu’environ 1,5 million de $US. Ridicule. Vu qu’il n’y a photo entre les miettes que SACIM verse à l’État après six ans de régime d’exonération et ses activités sur terrain. SACIM réalise, en effet, tant pour elle-même que pour compte des tiers les opérations d’études, de prospection, de recherche et d’exploitation minière du diamant, du cuivre, de cobalt, de l’étain et de toutes substances minérales concessibles et valorisables ainsi que toutes les opérations de concentration et de traitement métallurgique et chimique, de transformation, de commercialisation, d’exportation de ces substances et de leurs dérivés, l’ingénierie minière et toutes opérations de nature à favoriser la réalisation de son objet social. Selon un récent rapport du Secrétariat exécutif de l’ITIE/RDC, SACIM n’a pas de site web. Ce qui prouve à suffisance que l’entreprise sino-congolaise
de diamants ne veut rien communiquer. Et si elle veut communiquer sur la Toile, SACIM ne fait aucunement mention de ses états financiers. Les rares données disponibles sur la société d’économie mixte est le fruit des fouilles du Secrétariat exécutif de l’ITIE/RDC.
SACIM a ainsi réalisé un chiffre d’affaires, en 2019, de 67,21 millions de $US et en 2020, de 43,26 millions de $US. Son total bilan 2019 se chiffre à 111,49 millions de $US contre 211,14 millions de $US en 2020. Et le résultat net 2019 est de 8,72 millions de $US, et en 2020, de 3,78 millions de $US. Sur les deux exercices, l’État réduit en sleeping partner comme dans la tristement célèbre Jointventure Sicomines, n’a perçu aucun centime en termes de dividende.
Éric Ngalula, député national du Kasaï Oriental, avait sollicité du Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, de réévaluer le partenariat SACIM qui s’illustre notamment dans les dols fiscaux. Pourtant, en vertu de la loi n°08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales relatives
à la transformation des entreprises publiques et de la loi n°08/008 du 07 portant dispositions générales relatives au désengagement de l’État des entreprises de portefeuille, la SACIM est une société soumise en matière des transferts financiers avec l’État, aux règles de droit commun en matière fiscale, c’est-à-dire qu’elle verse à l’État en tant que contribuable ou redevable des impôts, taxes et autres droits dus et du code minier et aux règles prévues par l’acte uniforme révisé relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique. Hélas ! Concernant le bénéfice, il est prévu un prélèvement de 5% au moins destinés à la formation du fonds de réserve. Ce prélèvement cessera d’être obligatoire lorsque la réserve aura atteint le dixième du capital social. Mais, quoique SACIM a fourni des états financiers non détaillés, l’ITIE/RDC a noté que tous les bénéfices de 2019 et 2020 ont été partagés. À la SACIM, la gestion quotidienne est exercée par le collège des gérants qui rend compte à l’Assemblée générale des
associés. Outre une indemnité fixe à imputer aux frais généraux, ce collège des gérants est autorisé à s’accorder des indemnités spéciales., et la rémunération de ses membres était de 12.580 $US en 2020. Alors que la DGRAD atteste que l’État n’a rien perçu comme dividendes en 2018, SACIM a rapporté que la totalité du bénéfice soit 5.147.864 de $US a été distribuée entre partenaires. Le Secrétariat exécutif de l’ITIE/ RDC a alors demandé les procès-verbaux des Assemblées générales relatives à cette distribution de la totalité du bénéfice de 2018 soit 5.147.864 $US. «Selon la réponse apportée par la SACIM, nous comprenons que faute de tenue des Assemblées Générales, la Direction de SACIM, par ses lettres n°117/2020 et 248/2021 avait sollicité et obtenu l’accord du ministre du Portefeuille, de l’affectation des résultats des exercices 2019 et 2020. Ces affectations ont été confirmées par l’Assemblée générale tenue à Maputo le 26 novembre 2022. Des analystes trouvent curieux et soupçonneux qu’une entreprise dans laquelle
l’État dispose de 50% des parts, opérant et ayant son siège en RDC, préfère plutôt tenir son Assemblée générale au Mozambique! Déjà côté production, SACIM souffle le chaud et le froid. À Tshibwe, à quelques encablures de Mbuji-Mayi où SACIM, le député Éric Ngalula s’est fait dire que la société a juste produit moins de 400.000 carats de diamants mais au Secrétariat général de l’ITIE/RDC, SACIM a annoncé une production 3.965.179 carats, soit 132% de réalisation par rapport aux prévisions.
Et la production réalisée en 2020 est de 4.400.212 carats du diamant, soit une hausse de 11% par rapport à l’année 2019. Le carat - équivalent à 20 cg - du diamant se négociait entre 22 et 25 dollars.
Alors que la production de SACIM va crescendo, tout dégringole à la MIBA.
Le dernier passage du chef de l’État au Kasaï devrait être l’occasion de remettre la MIBA dans ses droits et en finir avec la SACIM avec des Chinois n’en faisant qu’à leur tête.
L’idée d’une mise à sac de la «Sicomines du Kasaï» hantait déjà les esprits.
POLD LEVI n
Lelithium de Manono, plus rien ne va
Faute d’une décision définitive attendue de Kinshasa, voilà trois mois, Mgr l’évêque diocésain de Manono, Vincent de Paul Kwanga, et le n°1 de l’église méthodiste locale, Mgr Guy Mande Mutombo, s’emploient à rapprocher la Congolaise de l’exploitation minière, Cominière et les Australiens d’AVZ pour la reprise aisée des activités de la société commune DathCom Mining qui exploite l’un des grands gisements au monde du lithium. Et quand les ramifications politiques depuis Kinshasa s’emmêlent... Dans une lettre style catilinaire dont le Soft international a reçu copie, le DG a.i. de la Cominière, entreprise publique, Célestin Kibeya Kabemba, se plaint auprès de la ministre des Mines, Antoi-
nette N’Samba Kalambayi, en réservant copie au Président de la République, au Premier ministre, aux Chambres que le Congo est en train de perdre l’un de plus grands gisements au monde de lithium en sa possession.
UN BRÛLOT.
Alors que chinoiseries et dols de la Sicomines alimentent encore la chronique, AVZ, une société australienne machine, non sans des complicités, de tout ravir à la Cominière :
gisements de lithium, Centrale de Mpiana Mwanga, etc, Ce n’était pas un poisson d’avril. Célestin Kibeya Kabemba de la Cominière SA, l’a appris à ses dépens, quand le 1er avril 2022, sans titre ni qualité, un individu a sollicité et obtenu du Cadastre minier, CAMI, la mutation du permis de recherche cédé à Dathcom mining en permis d’exploitation. Six jours plus tard, la ministre des Mines signe deux arrêtés y afférents.
Célestin Kibeya Kabemba n’a pas eu d’autre choix que d’alerter différentes autorités du pays sur cette supercherie. Dans son brûlot (CEM/DG/138/ CKK/2022), Kibeya Kabemba soutient qu’il n’existe à ce jour aucun mandataire de la Cominière SA, entreprise d’État, dans la jointventure Dathcom mining, créée entre la Cominière et la firme australienne AVZ. Tous les postes réservés à la partie congolaise ont été
occupés par des personnes imposées par AVZ. La Cominière crie à un manque de transparence dans les opérations de levée des fonds. AVZ est une société cotée en bourse, en Australie. Elle a sollicité des fonds à la bourse ASX sans donner la bonne information à Cominière SA. En outre, Cominière accuse AVZ de ne jamais lui communiquer les états financiers de la jointventure Dathcom mining. Autres griefs : lourdes présomp-
tions de surfacturation de certains projets mitoyens dont Cominiere n’a jamais été au courant. Tel le cas du camp Manono que AVZ chiffré à 2 millions de $US. AVZ soutient avoir injecté 70 millions de $US dans le projet Dathcom mining à l’étape d’exploration. Ce que Cominière trouve surréaliste. Et les prix d’acquisition des usines de traitement métallurgique sont dix fois plus élevés que dans les études de faisabilité.
POLD L. MAWEJA n
LE SOFT INTERNATIONAL | N°1579 | PAGE 15. international porte-monnaie |
LA PRÉCISION DU FAIT LA RECHERCHE DU DÉTAIL LA PUISSANCE DU VERBE LA FORCE D'UN MÉDIA. THE INTERNATIONAL DRC LEADING NEWSPAPER international S I N C E 1 9 8 9
Deux SUV qui se ressemblent
Deux SUV qui se ressemblent. Aux abois en 2009, la marque américaine Jeep a surfé avec succès sur la vague des SUV et des crossovers. La désormais filiale et tirelire de Stellantis élargit sa clientèle aux citadins et aux familles et met maintenant le cap sur le tout électrique.
Après l'arrivée de l'Avenger, Jeep va introduire un nouveau modèle électrique pour faire face au Land Rover Defender.
La guerre des 4x4 robustes se poursuit entre Jeep et Land Rover. Chacun réputé dans le monde entier pour ses modèles capables de gravir des montagnes, les deux marques amorcent doucement le virage électrique.
Depuis son rachat par Stellantis, Jeep n'a d'autre choix que de se plier aux volontés européennes et d'électrifier sa gamme. La marque a pour objectif de proposer uniquement des véhicules «zéro émission » à compter de 2030.
Après l'Avenger électrique, qui rejoindra les nouveaux modèles hybrides rechargeables Renegade 4xe et Compass 4xe dans les showrooms, le tout nouveau Grand Cherokee 4xe hybride rechargeable va arriver au catalogue de la marque en Europe.
D'ici 2025, Jeep lancera également le Wagoneer S, un grand SUV sportif. L'autre
modèle très attendu, c'est le Recon, un rival de taille pour le Defender. Les deux nouveaux modèles de Jeep seront basés sur la nouvelle plateforme STLA Large de Stellantis réservée aux modèles branchés.Selon la patronne européenne de Jeep, Antonella Bruno, le Recon sera introduit aux côtés du Wrangler. D'abord réservé au marché nord-américain, le nouveau 4x4 électrique devrait donc être proposé en Europe. Les deux modèles auront des tailles et des positions légèrement différentes dans la gamme. «La Recon en Europe sera une voiture pour les grands espaces», a déclaré Antonella Bruno. «C'est un modèle unique, très carré et très performant. Il se situera dans juste en dessous Wrangler» «Au niveau mondial, nous voulons être le leader 4x4 de l'électrification», a déclaré Bruno. La P-dg a expliqué que malgré l'héritage et le positionnement 4x4 de Jeep, il ne ciblait pas forcément Land Rover comme un rival en Europe, citant plutôt des marques comme Volkswagen et Mini.
En l'espace de quelques mois, la marque américaine a enregistré près de 10.000 précommandes pour l'Aven- ger. Élu véhicule de l'année 2023, le SUV urbain devrait relancer les ventes de la marque en Europe après plusieurs an-
nées compliquées. Qu'en est-il de Evoque ? Dans le segment des VUS souscompacts de luxe, il est facile d’oublier l’existence du Land Rover Range Rover Evoque.
DIFFICILE DE LE RECOMMANDER.
Pourtant, il est encore bien présent et affiche une allure toujours aussi charmante, empreinte du luxe attendu des véhicules de ce segment. Pourquoi évolue-t-il dans l’ombre de ses rivaux ? Curieux de mieux comprendre, j’ai mis l’Evoque à l’essai durant une période d’une semaine.
L’argument principal qui pousse à choisir un Evoque au lieu d’un BMW X1, d’un Mercedes-Benz GLA ou, encore, d’un Volvo XC40, c’est évidemment le design.
De tous les angles, l’Evoque est absolument magnifique et s’affiche comme un VUS sportif, profilé, moderne et sophistiqué. J’ai personnellement toujours adoré la bouille de ce petit utilitaire, et la mise à jour apportée en 2019 ne fait qu’accentuer ce design. On dirait un mini Velar, et ça, j’adore !
L’année 2022 a apporté quelques améliorations à la gamme, l’ajout de la version HST plus sportive, notamment. Toutes les versions reçoivent désormais de série les sièges chauffants, un plateau de recharge sans-fil du téléphone et un hayon électrique.
L’exemplaire à l’essai
est un P250 de la Collection Bronze, soit la quatrième de cinq déclinaisons proposées ; il affiche un prix de 68.280 $US. De fait, les produits Land Rover ne font aucun cadeau ! Un habitacle hautement attrayant mais toujours aussi étriqué.
L’habitacle d’un Evoque séduit par sa présentation haut de gamme, la qualité de ses matériaux et son design qui rappelle les autres produits du constructeur. La qualité générale de l’assemblage est sans reproche. En réalité, on n’a jamais l’impression qu’il s’agit d’un modèle d’entrée de gamme de Land Rover, car l’habitacle concorde très bien avec le prix exigé.
Là où l’Evoque déçoit, c’est dans son usage de l’espace intérieur. Le problème ne provient pas nécessairement de sa petite taille, mais de son design. Son toit fuyant et son gros pilier A très incliné rendent l’accès à bord complexe aux grands gabarits. Et une fois assis dans le siège du conducteur, je me sentais à l’étroit, sans compter une visibilité périphérique handicapée en raison, encore une fois, du design du véhicule.
Je n’ai toutefois rien à redire sur le confort général de ses sièges ni de la présentation globale de l’instrumentation numérique. Malgré une petite police de caractères qui peut parfois se révéler difficile à lire, l’instrumentation de l’Evoque se com-
prend aisément. Il en est de même pour le système multimédia qui nous permet de facilement compléter des tâches simples. La connexion Android Auto sans fil (dans mon cas) s’est effectuée rapidement et sans tracas. En revanche, dans l’Evoque, il y a toujours cette impression de manque d’espace de rangement en raison d’une console centrale mal conçue et de compartiments dans les portières inutiles. Cette sensation étriquée est accentuée à l’arrière par un accès à bord difficile causé par l’ouverture étroite de la portière. Une fois à bord, une grande personne n’y trouvera pas son compte. Le dégagement pour la tête et les jambes dans un Evoque est carrément nul. Ce petit Land Rover se débrouille toutefois bien au chapitre de l’espace de chargement total. Quand on replie le dossier des sièges arrière, il propose pas moins de 1.430 litres d’espace, ce qui lui permet de se positionner entre un Volvo XC40 (1 328 litres) et le plus polyvalent de la catégorie, le BMW X1 (1 620 litres). Toute la gamme de l’Evoque fait appel à un moteur à 4 cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui est bien connu chez Jaguar Land Rover. La puissance et le couple varient en fonction des déclinaisons. Dans le cas présent, la puissance est chiffrée à 246
chevaux, et le couple, à 269 livres-pieds. Cette motorisation est jumelée à une boîte de vitesses automatique à 9 rapports, et le rouage intégral est offert de série. Dans cette configuration, l’Evoque peut remorquer 1.814 kilos (4.000 livres), ce qui lui permet de dominer la catégorie à ce chapitre. Ceux qui désirent un peu plus de piquant sous le capot peuvent opter pour la version P300 HST dont la puissance et le couple grimpent à 296 chevaux et à 295 livres-pieds respectivement. Cette motorisation permet de réduire le temps du sprint de 0 à 96 kilomètres/heure de 7,6 à 6,8 secondes.
Dès que j’enfonçais la pédale d’accélérateur de l’Evoque, j’étais étonné par le rendement de la motorisation. Ce petit moteur réagit rapidement avec un délai très court du côté de la turbocompression. J’ajoute que la boîte de vitesses rétrograde très rapidement sur les rapports inférieurs. J’ai beaucoup apprécié cette réactivité, surtout en zone urbaine quand vient le temps de rapidement solliciter la motorisation après un arrêt obligatoire ou lors d’un dépassement. Malgré une telle réactivité, l’Evoque n’est jamais vraiment rapide. Dans les faits, on constate que sa masse nette de 1.848 kilos (4 075 livres) se révèle beaucoup trop élevée pour la pauvre motorisation qui fait tout
ce qu’elle peut pour faire avancer le véhicule.
Heureusement, ce poids à la hausse n’affecte pas trop le comportement routier, même que l’Evoque P250 s’est montré plutôt agile en conduite sportive ; il est bien ancré au sol et réagit rapidement aux commandes.
Bref, on apprécie le conduire, malgré des accélérations timides. Sur une période d’une semaine, sur une distance de 850 kms, j’ai enregistré une consommation moyenne de carburant de 8,3 litres/100 kms, ce qui me semble tout à fait raisonnable pour le segment. Le Land Rover Range Rover Evoque P250 2022 m’a agréablement surpris. Je m’attendais à un VUS de luxe sous-compact incapable de se mesurer aux ténors de la catégorie. Dans les faits, il s’affiche comme un modèle hautement capable au chapitre du remorquage, du rendement mécanique, de la consommation de carburant et de la sensation de luxe qu’il procure, outre ses problèmes d’espace et ses performances timides. Toutefois, malgré de si belles qualités et une mécanique solide, il ne s’agit pas d’un modèle fiable ni d’un véhicule qui vieillit particulièrement bien. C’est d’ailleurs ce qui explique, en partie, pourquoi il est si méconnu des consommateurs et pourquoi nous ne pouvons pas le recommander.
rêve d'Auto |
international
LE SOFT INTERNATIONAL | N°1579 | PAGE 16.
L'un américain, l'autre britannique. Si au niveau du graphisme, ils attirent, le second ne paraît pas être un véhicule fiable ni qui vieillit particulièrement bien. DR.
Mettre les gaz en période d’incertitude
CECI s’appelle certainement une salle noire de monde qu'aucun auparavant n’avait jamais remplie mais où, en pleine période d’incertitude, le Parti pour l’Action-le Parti du Crabe refuse du monde. DR.
Sur les bords de notre LuIe, sur nos terres bénies du Bandundu, dans le Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe). Une histoire vient de commencer. DR.
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Le pic du plaisir féminim provient du cerveau pas d'ailleurs
Les récentes avancées en neuroscience suggèrent que l’orgasme n’est pas seulement un réflexe, mais aussi la résultante de toute une alchimie neurofonctionnelle.
L’ensemble de ces résultats tend à déplacer le centre de l’orgasme féminin du clitoris et du vagin vers le cerveau comme coordinateur du plaisir et du désir. Pendant longtemps considéré comme une énigme du genre humain, l’orgasme féminin a intéressé de nombreux philosophes, anatomistes et psychiatres. Bien que bon nombre d’entre eux aient à ce jour apporté des réponses certaines quant à la compréhension de l’orgasme, l’arrivée récente des neurosciences a permis d’envisager son origine sous un autre jour. La mise en évidence de réseaux neuronaux spécifiques au plaisir féminin a en effet permis de concevoir l’orgasme non plus uniquement de manière périphérique mais également de manière centrale. Ici, nous exposons les évidences cliniques et expérimentales du rôle épicentral du cerveau dans la réponse sexuelle.
«L’amour est une intellectualisation des sens», disait la prêtresse Diotima, préceptrice de Socrate. Qu’en est-il de l’orgasme ?
En ces temps où chacun revendique le droit au bonheur et à l’orgasme, il est difficile de concevoir que l’orgasme féminin soit resté pendant longtemps réprimé.
Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle qu’a émergé le droit au plaisir féminin. Mais ce droit a vite été endigué par les siècles suivants qui ont nié la nécessité de l’orgasme féminin dans la procréation et fait du sexe une «im-
mondemaladiemortifère». Au début du XXe siècle, l’orgasme féminin était même considéré comme un signe «d’hystérie» ou de «perversion». Il a fallu attendre le dernier tiers du XXe siècle pour que les choses changent.
«PLAISIR VENU D’AILLEURS».
De nombreux philosophes, anatomistes et psychiatres ont tenté de résoudre son énigme. Durant ces cinq dernières décennies, jamais autant d’écrits n’ont en effet été réalisés sur l’orgasme que sur d’autres phases de la réponse sexuelle féminine.
Cependant, bien que certains auteurs aient permis de comprendre l’organisation structurelle de l’orgasme féminin, les conceptions en sexologie clinique divergent encore quant à l’origine de ce «plaisir venu d’ailleurs». Une des principales controverses porte sur la distinction entre orgasmes vaginal et clitoridien.
Selon Masters et Johnson, peu importe la source de stimulation et la façon dont sont perçues les sensations, l’orgasme féminin provient toujours du clitoris.
Cependant, d’autres auteurs, intéressés au rôle de l’utérus dans l’orgasme féminin, ont identifié trois
types d’orgasmes : le vulvaire, l’utérin et le combiné.
En 1982, Ladas, Whipple et Perry ont d’ailleurs précisé que la zone érogène, initialement décrite par Ernest Grafenberg en 1953 et qui se situe sur la paroi antérieure du vagin (point G), peut provoquer un type d’orgasme neurophysiologiquement différent de l’orgasme clitoridien. Néanmoins, malgré l’apport considérable de l’ensemble de ces travaux, l’origine «neuro-psycho-physiologique» des différents types d’orgasmes reste floue. D’une part, les orgasmes clitoridien et vaginal suivent les mêmes étapes physiologiques pendant la réponse sexuelle et, d’autre part, de récentes recherches anatomiques ont révélé l’existence de connexions nerveuses entre les tissus intravaginaux et le clitoris. Par ailleurs, l’origine uniquement périphérique des différents types d’orgasmes a également été remise en cause. Ici, nous présentons les évidences neuroscientifiques tant cliniques qu’expérimentales du rôle épicentral du cerveau dans l’orgasme féminin. Du grec orgasmos, lui-même d’orgâo et du verbe orgän, le terme orgasme signi-
fie: « je suis entièrement agité » ; « bouillonner d’ardeur ». Sa racine fondamentale « varg » signifie «bouger», «agir». Dérivé de urg’as, il signifie aussi exubérance de force, énergie et jus. Phénoménologiquement, la phase orgasmique suit les phases d’excitation et de plateau et précède la phase de résolution. L’orgasme correspond au pic du plaisir sexuel avec déclenchement de la tension sexuelle et des contractions rythmiques des muscles périnéaux et des organes pelviens liés à la reproduction. Au sens physiologique, l’orgasme survient au plus fort de l’excitation et reflète l’expression d’un plaisir intense. Chez la femme, lorsque l’excitation érotique s’intensifie et que la tension sexuelle et musculaire augmente, le premier tiers du vagin se gonfle, resserre l’ouverture et les deux tiers du fond du vagin s’arrondissent. Le pic de l’orgasme féminin est caractérisé par contractions involontaires du troisième externe du vagin, et de fortes contractions de l’utérus et des sphincters interne et externe de l’anus. Ces contractions se produisent à des intervalles de 0,85 seconde. Au pic de
l’orgasme, d’autres manifestations périphériques peuvent aussi apparaître, telles que l’augmentation de la tension artérielle (+20-40 mmHg ; systolique et diastolique), de la fréquence cardiaque qui peut atteindre 160 b/min ou encore la dilatation des pupilles. Des contractions volontaires et involontaires des grands muscles, comme des muscles faciaux et un spasme carpo-pédal sont aussi souvent associés. Cependant, l’ensemble de ces réactions physiologiques est très variable d’une femme à l’autre. Une même femme peut également ressentir des orgasmes différents selon le partenaire et le moment, soulignant ainsi le rôle fondamental de la pensée dans le ressenti de l’orgasme. Ces variations interet intraindividuelles peuvent être en fonction de l’âge (à partir de 40 ans, les femmes ont plus d’orgasmes qu’entre 18 et 29 ans), du degré d’excitation, du partenaire, du contexte, de l’éducation et de la culture. La durée d’un orgasme est généralement de quelques secondes (3 à 25 secondes), mais peut aussi aller jusqu’à deux minutes. De nombreuses femmes (de 16 à
taux d’ocytocine et l’intensité de chaque orgasme a également été montrée. Les taux de norépinéphrine sont aussi connus pour être au maximum lors de l’orgasme.
42%) peuvent également éprouver plusieurs orgasmes de suite pendant le même rapport sexuel et cela sans faire de pause. Des chercheurs britanniques ont démontré que cette aptitude à atteindre l’orgasme dépendrait en partie (à hauteur de 34 à 45%) de la génétique. Selon leur étude, les jumelles monozygotes montrent une fréquence d’orgasmes plus importante que les jumelles dizygotes, que ce soit pendant un rapport sexuel avec un partenaire (31% versus 10%) ou en masturbation (39% versus 17%).
L’ORGASME FACTEURS DÉCLENCHANT. L’ensemble de ces résultats montre que partager un contexte environnant et un patrimoine génétique peut avoir des influences sur la capacité d’atteindre un orgasme. D’un point de vue neuroendocrinologique, l’orgasme n’augmente pas seulement la pression sanguine, le rythme cardiaque et le taux de noradrénaline, mais aussi les taux de prolactine pendant 60 minutes chez les femmes et 30 minutes chez les hommes. Chez les femmes multiorgasmiques, une corrélation positive entre l’augmentation du
En général, l’orgasme est induit par la stimulation du contact érotique des parties génitales. Selon le rapport Hite, réalisé entre 1972 et 1976 aux États-Unis, 88% des femmes déclarent avoir des orgasmes contre 11,6% qui déclarent ne jamais en avoir. Parmi les femmes ayant un orgasme: 52% l’ont grâce au coït ; 29% n’ont pas d’orgasmes dus au coït ; et 19% ont des orgasmes pendant le coït avec stimulation manuelle du clitoris. Cependant, étant donné que tout orgasme se fait sur un mode stimulus/ réponse, toute stimulation érotique peut théoriquement induire un orgasme. En dehors des zones érogènes bien connues, il a été démontré que bien d’autres parties du corps peuvent provoquer une excitation sexuelle. Mais, toutes les zones érogènes ne répondent pas de la même façon. L’essentiel de la réponse sexuelle n’est donc pas seulement liée à la zone érogène qui est stimulée mais aussi aux substrats neuronaux qui la sous-tendent. Ce qui renforce le rôle fondamental du traitement central (cognitif) de l’information reçue au niveau périphérique dans le sens où il élargit le concept classique des zones érogènes à tout le corps. En d’autres termes, l’orgasme ne dépendrait pas uniquement des mécanismes ascendants (bottomup) de traitement de l’information reçue au niveau périphérique pendant la stimulation sexuelle mais également de mécanismes associatifs cognitifs descendants (top-down) pouvant inhiber ou activer la réponse sexuelle.
international Côté Rose |
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Chez la femme, lorsque l’excitation érotique s’intensifie et que la tension sexuelle et musculaire augmente, le premier tiers du vagin se gonfle, resserre l’ouverture et les deux tiers du fond du vagin s’arrondissent. DR.
Donald Trump attendu demain mardi 4 mars à New York par le procureur de Manhattan
Un grand jury de New York a voté, jeudi 31 mars, l'inculpation au pénal de l’ancien président des Etats-Unis Donald Trump dans l'affaire Stormy Daniels, une première dans l’histoire politique américaine.
Donald Trump est appelé à comparaître mardi 4 avril devant le tribunal de Manhattan pour une audience. Selon son avocat, l'ancien chef de la Maison Blanche compte « se battre ».
Objectif : contreattaque. Un temps secoué par son inculpation historique, l'ex-président républicain compte « se battre » sans retenue pour faire an-nuler les poursuites adoptées par la justice new-yorkaise, a fait savoir son avocat, vendredi 31 mars.
L'ancien locataire de la Maison Blanche, qui rêve de la reconquérir en 2024, « a été choqué » quand il a appris sa mise en accusation, jeudi, dans un dossier lié à un versement effectué à une star du porno en 2016, a déclaré
Me Joe Tacopina sur la chaîne NBC. « Mais il a retroussé ses manches et décidé de se battre», a ajouté l'avocat, en annonçant son intention de déposer « immédiatement » des recours mettant en cause la légalité des poursuites, dont la nature exacte n'a pas encore été rendue publique.
Dans l'arène politique, le Républicain de 76 ans a déjà donné de la voix : reprenant un discours bien rodé, il a tonné contre une mise en accusation «bidon et honteuse » orchestrée, selon lui, par les démocrates pour faire dérailler sa campagne présidentielle.
Soutenu par un parti dont les ténors ont immédiatement volé à son se-cours, il a étrillé le procureur démocrate de Manhattan, un Afro-américain, Alvin Bragg, qui porte le dossier, l'accusant de « faire le sale travail » du
président démocrate Joe Biden. Le procureur a déploré des accusations « sans fondement et incendiaires », dans un courrier à des élus républicains du Congrès. Pressé par les journalistes, Joe Biden a, pour sa part, refusé de commenter les déboires de son prédécesseur. Le démocrate de 80 ans, qui a l'intention de briguer un second mandat, ne veut pas alimenter la posture de martyr endossée par Donald Trump pour rallier ses troupes. Il mise à l'inverse sur le décalage entre son image de président au travail contre celle de son rival empêtré dans les affaires pour séduire les électeurs du centre. La journée de mardi 4 avril pourrait apporter de l'eau à son moulin. Do-nald Trump, qui vit en Floride, devra se présenter devant un tribunal de Manhattan pour se voir signifier formellement les charges pesant contre lui.
ACHETER SON SILENCE. La convocation donnera lieu à un rituel inédit pour un ancien chef d'État : le milliardaire devra décliner son nom, âge, profession, se soumettre à une prise d'empreintes digitales et être pris en photo. Exactement comme tout prévenu. D'après son avocat, il ne sera pas menotté mais pourrait avoir à traverser des couloirs, en présence de médias. Les procureurs démocrates « vont essayer de se faire plaisir en le paradant », a estimé Me Tacopina. Quand il sera devant le juge, « le président plaidera non coupable » car « il n'y aucun crime », a-t-il
encore assuré. L'ancien président américain Donald Trump devrait ensuite être laissé en liberté, peut-être sous conditions, en attendant l'organisation de son procès.
Ses partisans, dont l'élue Marjorie Taylor Greene, ont prévu de manifester à l'extérieur du tribunal pendant sa comparution. Un important dispositif policier a été déjà été déployé pour éviter tout débordement. Les chefs d'inculpation pesant contre Donald Trump, et donc les peines qu'il encourt, seront rendus publics mardi. Ils portent sur 130.000 $US versés juste avant la présidentielle de 2016 par l'avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen, à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels. Le but ? Acheter son silence sur une relation extraconjugale qu'elle prétend avoir eue avec le magnat de l'immobilier dix ans plus tôt. Donald Trump, qui réfute cette liaison, a dû reconnaître avoir remboursé Michael
Cohen mais assure que la transaction n'avait rien d'illégale. Si l'accord passé avec Stormy Daniels était bien autorisé, il pourrait toute-fois correspondre à une dépense de campagne. Or, la somme n'apparaît pas dans les comptes du candidat et a, au contraire, été inscrite comme un « frais juridique » dans les documents de son entreprise. Selon la chaîne américaine CNN anti-Trump, l’ancien président pourrait donc faire face à une trentaine de chefs d'inculpation tournant autour de fraudes comptables pour dissimuler l'usage des 130.000 $US. Ce dossier pourrait n'être que le premier, et peut-être le moins sérieux, pour l'ancien président, qui fait l'objet de multiples autres enquêtes judiciaires. La justice fédérale a ouvert des investigations sur son rôle dans l'attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, et sur sa gestion des archives présidentielles après son départ de la Maison Blanche. Une pro- cureure de l'État de
Géorgie s'intéresse à des pressions exercées sur des responsables électo-raux pour contester sa défaite à la présidentielle de 2020. Mais rien dans la loi américaine n'interdit à une personne inculpée, voire condamnée, d'être candidate à une fonction élective et de prendre ses fonctions en cas de victoire.
C’est l’ancien maire New York, le Républicain Rudy Giuliani, en 2018 membre de l'équipe d'avocats du président américain qui a révélé, le 2 mai 2018, que Donald Trump a remboursé à son avocat les 130.000 $US versés à l'actrice de films X Stormy Daniels. « Le président l'a remboursé sur une période de plusieurs mois », avait précisé Rudy Giuliani sur Fox News.
Cette déclaration venait contredire les affirmations de Donald Trump. S'il avait bien reconnu que son avocat Michael Cohen le représentait dans le litige l'opposant à Stormy Daniels, l’ancien président américain avait assuré aupa-
ravant ne pas avoir été au courant du paiement versé par Michael Cohen à l'actrice de films pornographiques. Au présentateur de la chaîne conservatrice Sean Hannity, Rudy Giuliani a confié que le paiement allait s'avérer être « parfaitement légal » et que l'argent « n'était pas de l'argent de la campagne ». Dans une interview au Wall Street Journal, l'ancien maire de New York avait déclaré par ailleurs que Donald Trump «n'était probablement pas au courant» au moment où le versement a été fait par Michael Cohen, étant donné la préoccupation de ce dernier de « résoudre cela d'une manière discrète ». Michael Cohen avait versé à Stormy Daniels 130.000 $US peu avant l'élection présidentielle de 2016, en échange de son silence. «Nous avions prédit il y a des mois qu'il serait prouvé que le peuple américain a été trompé concernant le paiement des 130.000 $US et sur ce que savait M. Trump, quand il le savait »,
a réagi sur Twitter, Michael Avenatti, l'avocat de Stormy Daniels.
« Chaque Américain, peu importe ses opinions politiques, devrait être scandalisé », a-t-il tonné. L'actrice, de son vrai nom Stephanie Clifford, cherche à faire annuler par la justice un accord de confidentialité conclu entre elle et Michael Cohen, l'avocat personnel du président des États-Unis, pour s'assurer de son silence sur sa relation avec Donald Trump.
Le 5 avril, prié de dire par des journalistes, s'il était au courant du versement fait à Stormy Daniels, Donald Trump avait répondu: « Non ».
Et à la question de savoir pourquoi Michael Cohen avait effectué ce paiement, le président américain avait dit : « Vous allez devoir poser la question à Michael Cohen. Michael est mon avocat. Demandez à Michael ». Michael Cohen a dit il y a quelques mois ne pas avoir été remboursé par Donald Trump. avec AGENCES n
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Donald Trump (ci-haut), le procureur Alvin Bragg (à dr.), l'actrice de films X Stormy Daniels (ci-bas, à g.), Michael Cohen, l'ex-avocat personnel de Donald Trump. DR.
L'Afrique du Sud dans l'embarras
Embarras! Grand embarras ! L'arrêtera ? L'arrêterat-elle ? Face au mandat d'arrêt délivré contre
Poutine,
quelle va être la réaction de l'Afrique du Sud qui s'apprête à abriter un sommet des BRICS, l'organisation qui regroupe cinq grandes puissances émergentes du monde, Chine, Russie, Inde, Brésil, Afrique du Sud ?
Les dirigeants sud-africains seront-ils contraints d’arrêter le président russe Vladimir Poutine en respect de ses obligations vis-à-vis de la justice internationale ? Pour le principe, s'il venait à mettre les pieds en Afrique du Sud, les autorités auraient pour obligation de l'arrêter : le pays est signataire du statut de Rome. Attendu au tournant, le gouvernement de Cyril Ramaphosa tente s’éviter un embarras. Depuis le lancement le 17 mars par la CPI, la Cour pénale internationale d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crimes de guerre présumés en Ukraine, tous les regards se tournent vers l’Afrique du Sud. Une question revient avec insistance : le président russe attendu le 24 août 2023 en marge des travaux du XVe sommet des BRICS sera-t-il livré à la justice internationale? Ce déplacement du chef du Kremlin reste pour l’heure hypothétique et la diplomatie russe maintient le suspense. Mais le sujet est l’objet de crispation au sein du pouvoir sud-africain.
L'Afrique du Sud, dont la position de neutralité vis-à-vis de la guerre en Ukraine agace les Occidentaux, aurait sans doute préféré ne pas avoir à choisir entre le respect de ses obligations internationales en tant que nation signataire du traité fondateur de la CPI et la préservation de son amitié maintes fois revendiquée ces derniers mois avec Moscou. Depuis quelques jours, les
autorités tentent ainsi de ménager les susceptibilités en rappelant à la fois la position de non-alignement de l’Afrique du Sud sur le conflit russo-ukrainien et son attachement au principe de la légalité en tant qu’État. Des tractations sont par ailleurs en cours afin d’anticiper les éventuelles implications d’une prochaine décision du pays sur le sujet.
«Nous attendons un avis juridique sur la question», a indiqué la ministre des Affaires étrangères Naledi Pandor, à la SABC, la télévision nationale, la semaine écoulée, expliquant que cette question est «évidemment un sujet de préoccupation».
LE PRÉCÉDENT
OMAR EL-BÉCHIR.
Preuve du caractère sensible de l’affaire, le parti au pouvoir, ANC, refuse de se prononcer, préférant refiler la patate chaude au gouvernement. Il a cinq mois pour trouver une solution. Quant à l’opposition, l'Alliance démocratique, premier parti d'opposition et soutien du peuple ukrainien, appelle le président Cyril Ramaphosa à simplement empêcher la venue de Vladimir Poutine. À l'opposé, le parti radical des Combattants pour la
liberté économique se dit prêt à accueillir Poutine les bras ouverts. « Nous connaissons nos amis, nous connaissons qu’ils nous ont libérés », a déclaré le leader du parti, Julius Malema. Selon de nombreux observateurs, l'option d'empêcher Vladimir Poutine de se rendre aux BRICS éviterait à l'Afrique du Sud d’avoir à se justifier de dérouler le tapis rouge à un visiteur recherché par la justice internationale, comme ce fut le cas avec l'ex-président soudanais Omar el-Béchir en 2015. L’ancien homme fort de Khartoum, lui aussi recherché par la Cour Pénale Internationale, avait participé à un sommet de l’Union africaine sur le territoire sud-africain sans être inquiété. L'Afrique du Sud avait même envisagé de quitter la Cour pénale internationale en 2016. L’épisode, conclu par un imbroglio judiciaire, s’est avéré dommageable pour l’image de marque de la nation arc-en-ciel et ses ambitions en tant que locomotive du continent. Une chose est sûre : il est improbable que l'Afrique du Sud passe les menottes au président russe Vladimir Poutine. Alors, Pretoria cherche la parade et mène des consultations pour trouver une solution face au sommet.
Les liens entre l'Afrique du Sud et la Russie remontent à l'époque de l'apartheid, lors de laquelle le Kremlin avait apporté son soutien au Congrès National Africain dans la lutte contre le régime raciste. Pretoria et Moscou entretiennent de bonnes relations. Sous l’apartheid, l’Union soviétique a soutenu l’ANC, mouvement de libération aujourd’hui au pouvoir. Les liens sont donc encore étroits. Outre que les deux pays sont membres des BRICS, selon l'opposition sud-africaine, l’un des donateurs de l’ANC - qui est en difficultés financières - est un oligarque russe proche de Vladimir Poutine. Raison pour lesquelles l’ANC se refuserait à condamner la Russie, que le gouvernement refuse de condamner la guerre en Ukraine.
Autre question : l’Afrique du Sud pourrait-elle jouer un rôle de médiateur dans la crise entre la Russie et l’Ukraine?
Mi-mars 2022, le président Ramaphosa a fait savoir qu’il avait été approché pour jouer un rôle en raison de ses bonnes relations avec Moscou. Le président sud-africain confirme s'être entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. «Je l’ai contacté, précise le président Ramaphosa, pour lui faire part de notre position». À savoir que ce conflit doit être résolu par la médiation et la négociation entre les parties.
Cyril Ramaphosa indique «qu’en raison de ses relations avec la Russie et en tant que membre des BRICS, l’Afrique du Sud a été contactée pour jouer un rôle de médiateur». Sans préciser par qui. Il ajoute que le président Poutine apprécie «l'approche équilibrée de l’Afrique du Sud». Jeudi 23 mars 2023, la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib qui faisait partie de la délégation accompagnant le couple royal belge en visite officielle à Pretoria, a appelé l'Afrique du Sud à utiliser ses «liens historiques étroits» avec la Russie pour contribuer à mettre fin à la guerre en Ukraine. «Compte-tenu de vos liens historiques étroits avec la
Russie, nous serions heureux que vous envisagiez d'utiliser vos canaux de communication pour avancer sur la voie de la paix», a-t-elle déclaré, s'adressant au président sud-africain Cyril Ramaphosa lors d'une conférence de presse conjointe dans la capitale sud-africaine. Pretoria s’est abstenue de voter une résolution des Nations unies condamnant l’invasion russe de l’Ukraine. avec AGENCES n
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janvier 2008
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Le 23 octobre 2019, les présidents russe Vladimir Poutine et sud-africain Cyril Ramaphosa lors du sommet Russie-Afrique tenu dans la station balnéaire de la mer Noire de Sotchi, en Russie DR.