Réseaux sociaux et communication
Désordre total. En Occident, Europe, ÉtatsUnis, le pouvoir et les citoyens s'alarment ; on légifère. Au Congo, ça amuse, on passe ! Quel sort va subir en Europe, aux ÉtatsUnis l’application mobile chinoise de partage de vidéo et de réseautage social TikTok ? La liberté, on aime mais quelle liberté et jusqu'où? Quel sort va subir le
jeune américain de 21 ans Jack Douglas Teixeira ? Où finira le hacker australien Julian Assange de WikiLeaks incarcéré depuis 2019 au Royaume-Uni, au cœur d’une procédure d’extradition aux États-Unis, tiraillé par des tribunaux comme peutêtre jamais dans l'histoire? Quel sort pourrait s’abattre sur l'autre hacker, l’Américain Edward
Joseph Snowde, ancien agent de la CIA, la Central Intelligence Agency et de la NSA, la National Security Agency, sauvé à ce jour depuis que le « dictateur » ex-soviétique
Vladimir Poutine lui a accordé la nationalité et le statut de résident permanent en Russie ? Si liberté existe, il y a liberté et liberté. Il faut une prise de conscience collective, nationale.
À l’élite de monter en première ligne. Il y a urgence ! Cette liberté n'existe pas au Rwanda; elle n'existe pas en Ouganda. Elle est réclamée et vantée chez nous. Le Rwanda avance comme l'Ouganda, comme d’autres pays protégés et fréquentés par les Occidentaux. Les mêmes. Le Congo et les Congolais comprendront-ils qu'il existe des demandes
qui piègent ? Il y a peu, un camp a tenté d'exécrer un homme pour faire mal, pour faire plaisir, pour le faire haïr, Jules Alingete Key ! Au tour de ce camp. Francis Kalombo présenté en horreur, pour faire mal, pour faire plaisir, pour le faire haïr! Porte-parole du multi-millionnaire Moïse Katumbi, on monte à dessein un audio pour le démo-
nétiser. Un audio décontextualisé. Un audio qui remonte à une autre vie ! Les Katumbistes se disputaient alors aux portes de Sama. Qui lui aurait fait un reproche ? Il nous faut sauver notre pays. C'est encore possible. Il nous faut commencer par les médias qui passent désormais plus que jamais par les réseaux sociaux. Le Congo
est en campagne, en pré campagne, ça va chauffer. La campagne c’est les médias, c'est la communication. Ce n’est pas de la théâtralisation. La communication a besoin des milliards de $US mais la communication c’est d'abord du contenu. Pensé, réfléchi, organisé, logique. Du récit qui sache répondre aux questions. KKMTRY n
Il est lancé lancé
THE INTERNATIONAL DRC LEADING NEWSPAPER N°1581 | MARDI 2 MAI 2023 | 20 PAGES €7 $8 international S I N C E 1 9 8 9 LE SOFT INTERNATIONAL A ÉTÉ RÉPERTORIÉ À NEW YORK PAR LE QUOTIDIEN THE NEW YORK TIMES COMME UNIQUE NEWSPAPER EN ZONE AFRIQUE CENTRALE.
Jules Alingete lâche un obus à charge nucléaire sur le ministère de la Fonction publique
article page 4.
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Président candidat, Félix Tshisekedi est lancé
Jamais auparavant le stade des Martyrs n’avait drainé autant de monde. En termes de mobilisation, l'Union
Sacrée de la Nation a montré ses muscles.
Mais à la vue de ce qui s'est passé samedi 29 avril, il est recommandé qu'à la conception et à la réalisation d'événements géants qu'on associe des grands professionnels.
Sur les réseaux sociaux, l'opposition au régime avait souhaité un déluge de pluies qui se déverserait sur la ville dès les premières heures du matin, seul moyen qui lui restait de mettre la population en confinement à la maison, d'empêcher qu’elle se rende au stade et de désorganiser le rassemblement de la plateforme électorale du Chef de l'État.
SE CONFIER À DES PROFESSIONNELS. Samedi 29 avril 2023, après une matinée brumeuse qui faisait craindre une précipitation, la chaleur a repris ses droits en faisant griller des crânes aux heures de midi. Avec une capacité installée de 80.000 places assises, l’Union Sacrée de la Nation, USN, avait prévu de mobiliser 300.000 personnes au stade des Martyrs.
Démonstration des muscles dans une capitale qui compte 17 millions d’habitants? Dès 6 heures,
il y avait foule au stade pour un rassemblement politique prévu pour 14 heures. Aux heures
de midi, le «Martyrs» refoulait du monde. Les accès devenaient plus difficiles. En l’enceinte du Palais
du Peuple, des bus de la société TransCo affrétés pour la desserte des VIP venaient à peine de
franchir la barrière métallique gardée du siège du parlement qu’ils étaient cloués à la sortie sur l’avenue.
Le service de sécurité manquait de places pour accueillir les présidents des partis, les ministres, les dignitaires. À bord, chacun avait un carton d’invitation et certains avaient reçu à l’arrivée képi et chemise frappés de la marque USN. Et c’est le service du protocole VIP qui organisait ces va-etvient vers le stade. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Après une demi-heure d’attente sans explication, les passagers se rendent compte que les bus étaient refusés d’avancer. Suffoquant sous un soleil d’aplomb, certains se mettent à quitter les bus et tentent d’aller forcer les grilles du stade à 10 minutes de marche à pied. D’autres font demitour, reprennent leurs véhicules et retournent à la maison, convaincus de problèmes de sécurité. Avait-on distribué plus de cartons d'invitation qu’il n’y avait de places dans la zone VIP ? L’organisation, par ces temps de déploiement des stratégies, demande à être reconçue. Faire venir des foules dès 6 heures sans rien prévoir au programme même une manifestation quelconque pour les occuper pose problème. Reste que côté mobilisation, la grande répétition générale populaire a tenu ses promesses. En rapport avec le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante qui se déroule, la sortie publique de la gigantesque plateforme électorale a eu
lieu. La mobilisation a été au rendez-vous. Le président candidat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est lancé. Il sera accompagné par une coalition de près de 500 partis. Ceuxci doivent savoir comment travailler, comment cheminer vers une victoire commune. Il est vrai qu’être seul ou à deux à décider pose moins de problèmes mais l'immense Congo est habité de 400 tribus et cultures et cela compte dans une campagne électorale à l'échelle nationale. Tout début a des défis. Ils étaient là samedi 29 avril. Ils demandent à être relevés. Prévue par la charte, la haute autorité politique de l’USN doit y veiller directement entourée de concepteurs. Samedi 29 avril, le président de la République avait un programme : honorer au Congo Central la mémoire d’un religieux disparu, un formateur. Mais qui aurait pu s’imaginer que le président de tous les Congolais se rende dans un stade pour donner le coup d’envoi ou assister au coup d’envoi d’une plate-forme électorale sans prématurément précipiter la Nation dans une campagne électorale à un moment où le pays a tant besoin de cohésion ? À la vue de ce premier jour de visibilité, à l'USN de revoir la machine, de confier à des grands professionnels la conception et la réalisation d'événements géants.
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international LA UNE | LE SOFT INTERNATIONAL | N°1581 | PAGE 2.
Le président candidat met en rang ses équipes de campagne
Un mois d’avril bien rempli pour la coalition électorale du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’Union Sacrée de la Nation. Signature mercredi 5 avril de la charte constitutive par plus de 400 partis politiques. Le mythique Salon Congo du Pullman Hôtel (ex-Grand Hôtel du Congo, ex-Hôtel InterContinental Kinshasa) était rempli comme un œuf. Réunion de prise de contact jeudi 20 avril dans la grande salle des fêtes du 1er étage du plus grand hôtel du pays, le Fleuve Congo Hôtel. Nul doute, les organisateurs avaient sous-estimé les présences. Ils ont dû ouvrir une nouvelle salle attenante afin d’accueillir tout ce monde qui se bousculait aux portes. Jamais, de mémoire d’observateur, les partis politiques ne s’étaient autant bousculés aux portes d’une plate-forme électorale… On peut tout dire, l’Union Sacrée de la Nation, USN en sigle, attire. Et la finale : la sortie publique en plein cœur de Kinshasa, au Stade des Martyrs, d’une méga structure qui compterait désormais plus de 500 partis politiques. Prévue pour le samedi 22 avril, elle a été décalée, pour des raisons d’organisation, d’une semaine, le 29 septembre. Avec deux jours fériés en perspective - 30 avril, Journée nationale de l’Enseignement et 1er mai, Fête du Travail - cela avait du sens.
Petit florilège des discours entendus ce samedi 29 avril au Stade des Martyrs.
« Le Président de la République a une vision très claire pour le pays. Il est très proche des citoyens. Il a envie de relever les défis qui sont les nôtres. Nous devons travailler pour lui donner une nouvelle chance pour que sa vision soit complètement implementée », explique Jean Lucien Bussa Tongba, ministre du Commerce Extérieur. «Nous
soutenons le Chef de l'État dans son action gouvernementale pour implementer sa vision mais en même temps nous sommes prêts à soutenir le président de la République comme candidat à l'élection en 2023. Nous travaillons aussi pour qu'en 2023 nous puissions donner une majorité parlementaire confortable au Président de la République », poursuit-il. « J'accorde beaucoup plus de crédibilité à la plate-forme actuelle, l’Union Sacrée de la Nation. Elle répond aux aspirations de la population et par conséquent, il ne faut pas oublier que nous traversons une période assez difficile. Moi, j'ai vécu ça, lors de mon début de mandat à la tête du ministère des Affaires étrangères. Le pays est agressé et aujourd'hui, je crois qu'on a besoin d'une personne déterminée, d'un souverainiste qui puisse se permettre à ce que nous recouvrons l'intégrité du territoire, nous recouvrons la souveraineté de notre pays afin
que finalement nous puissions aborder les prochaines échéances électorales dans des bonnes conditions et, en même temps, que le Congo soit un grand pays au cœur du continent vu sa position géostratégique », confie Léonard She Okitundu Lundula, lumumbiste de première heure, l’un des traditionnalistes kabilistes, depuis le père, Laurent Désiré Kabila qu’il rencontre lors des années d’exil en Suisse. Mais l’ancien Vice-premier ministre qui, comme de nombreux autres, a quitté les rangs du parti kabiliste PPRD dont il fut l’un des co-fondateurs.
BEMBA A DES CHOSES À DIRE. Pour Jean-Pierre Bemba Gombo, Vice-premier ministre en charge de la Défense dans le gouvernement Sama II, «l’Union sacrée c’est pour tout le monde». « Toko zala na sima na ye» (Nous sommes derrière lui). « J’ai beaucoup de choses à dire mais attendons, les élections arrivent. Je
vais dire des choses pendant la période électorale », poursuit-il. «Soyons unis. Notre unité enverra le message loin pour dire que le Congo est un et que personne ne pourra le diviser. L’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale du Congo sont non négociables. Si nous ne sommes pas unis, l’ennemi va facilement nous infiltrer. Même l’opposition, soyons unis en ce moment », surenchérit le chef du MLC. «Toza na mutu moko oyo nayebi ye. Makanisi naye ezali banda tongo ti na butu likolo ya Congo. Makanisi na ye ezali ezali bo na bulamu ya population ya Congo. Kombo ne ye Félix Tshisekedi. Toko telema biso yonso sima na ye » (Nous sommes avec quelqu’un que je connais. Du matin au soir et du soir au matin, il ne pense qu’à son pays, le Congo. Il n’a de souci que pour le bien-être de la population congolaise. Il s’appelle Félix Tshisekedi. Nous serons tous debout derrière lui).
À retenir pour l'Histoire : Jamais une manifestation politique n'avait drainé autant de monde au Stade des Martyrs à Kinshasa. Et le beau bleu du Parti pour l'Action, P.A, était là hier. Il est là aujourd'hui. Signe de vision, de présence, d'engagement. DR.
Pour Vital Kamerhe Lwa-Kanyinginyi Nkingi, Vice-premier ministre en charge de l’Économie nationale: « Nous avons créé l’Union Sacrée pour que nous soyons ensemble afin de combattre nos ennemis. Ces ennemis viennent du Rwanda et de l’Ouganda. Ils doivent rentrer chez eux. Nous avons également initié cette Union Sacrée pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections tant présidentielles que législatives nationales et provinciales ».
Pour Christophe Mboso N’kodia Pwanga, président de l'Assemblée nationale, et président de la Convention pour la République, CRD, « le Congo a plus besoin de l'unité en ce moment précis. Il n'y aura pas de dialogue. Il ne faut pas rêver. Nous allons aller aux élections».
Augustin Kabuya Tshilumba Mwana Bute, l'homme qui gère au quotidien le parti présidentiel UDPS, appelle au rassemblement derrière le chef de l'État pour booster le pays. Le 28 avril, à la
veille de l’événement, alors qu’elle retourne le soir à la maison à bord d’un «wewa» (taxi moto), le conducteur n'arrête d'inviter les gens dans la rue à la sortie de l’USN le lendemain, témoigne une dame. « À moi, sa cliente, il me dit : « Mère, demain, nous ne serons pas opérationnels. Il y a des bus mis à disposition pour nous sur toute la ville. Nous serons bien habillés, parce qu'après le meeting, nous aurons un moment festif avec Fatshi Béton (le président de la République, ndlr) ». Le même vendredi, des véhicules personnels et des taxis de transports en commun sont aux couleurs de la sortie de l'Union Sa-crée. « Samedi 29 avril au matin, alors que j'avais rendezvous avec mon médecin, je me présente à 9 heures au rond-point Pompage, comme de coutume, pour trouver un taxi moto. Sur place, les femmes habillées en uniforme en pagnes, les hommes et les jeunes habillés en polos aux couleurs de leurs partis respectifs, cherchent
comment se rendre au stade des Martyrs. Conséquence, pas de bus disponibles. Le représentant de chaque parti court derrière chaque bus qui arrive afin de le prendre en location pour ses camarades».
« Même le match de football n’a jamais réalisé un plein de cette taille. C’est pour la première fois que le stade des Martyrs est réellement et totalement plein», lâche un membre de l’UDPS brandissant le drapeau du parti. Puis : « avec ce plein, si j’étais Moïse Katumbi, Fayulu ou Sesanga, j’allais d’office arrêter de rêver à postuler à la présidence ». En dépit des problèmes d’organisations inhérents à tout début mais qui doivent être repensés - l'Union Sacrée de la Nation doit revoir la machine, confier la conception et la réalisation d'événements géants à des grands professionnels - la machine de campagne est mise en place. Le Président candidat est lancé. À l'USN de fonctionner en amenant le pays à la victoire.
D. DADEI n
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Jules Alingete lâche un obus à charge nucléaire sur le ministère de la Fonction publique
Certains l'avaient éteinte trop vite, expliquaient qu'elle n'avait plus d'armes de combat, qu'elle ne pouvait plus tirer des missiles qui lui faisaient défaut, qu'elle observait à tout le moins une trêve des confiseurs, qu'après la contreoffensive menée par ses adversaires, il n'avait plus le soutien populaire...
C'était fondamentalement mal connaître ce service de l'État.
ENGAGÉE. Il suffisait d'aller faire un tour sur Twitter, au compte du patron de l'Inspection Générale des Finances, Jules
Alingete Key @ ALINGETEJules_K pour observer la vague d'obus dévastateurs type Satan 2 qu'il déversait.
Petit florilège : «Quand un prédateur attitré et avéré mais inconscient tente de se faire une conscience tranquille bien qu’il ait bel et bien volé et cela au nom de la religion, alors la société a perdu ses repères» (13 avril 2023).
« Tenons bon. La lutte permanente contre les anti-valeurs dans la gestion publique est une attitude à adopter pour le développement de notre pays. La prédation des deniers publics est source de misère collective et constitue une malédiction pour les auteurs » (15 avril).
« La RDC avait mis en place des projets qui avaient fait crash, en dépit de la croissance à deux chiffres, à cause de la prédation (Bukanga Lonzo, Congo Airways, Contrat chinois).
Aujourd’hui, priorisons la bonne gouvernance» (16 avril).
«Les Entreprises de l’État ne seront jamais livrées à une quelconque prédation. La patrouille Financière de l’IGF veillera toujours pour barrer la route aux anti-valeurs afin de réaliser la vision du Président de la Répu- blique, Chef de l'État,
pour le redressement financier de ces entités Publiques» (24 avril). Signe patent d'engagement, d'une détermination sans faille.
Exemple le premier tweet du mois d'avril
ci-après : «Les forces de la morale, de l’intégrité, du patriotisme et de l’intelligence doivent se coaliser pour mettre une barrière à la prédation financière dont est victime la RDC pour éviter une déchéance collective. Le développement est une affaire de tous» (1er avril). Ou celui que nous lisons avant d'aller sous presses : «Nous félicitons le Président de la République pour la signature par les membres du Gouvernement de l’acte d'engagement éthique.
Nous espérons que chaque signataire mesure la portée et les conséquences de son engagement qui ne doit jamais rester une simple formalité comme dans le passé» (27 avril).
Notons ce qui est particulier quand le patron de l'IGF rédige un tweet, c'est sa particularité d'écrire certains mots en majuscules. Signe d'importance et d'attachement.
Mais voilà alors que le pays et le monde s'apprêtaient à célébrer la fête du 1er mai - la fête du travail - que l'IGF lâche une
énième bombe, un obus dont la charge explosive est une arme nucléaire en dénonçant le 27 avril par un communiqué de presse signé, comme pour adoucir la charge, mais il n'en est rien, par un chargé de communication Dieunit Kanyinda Mampinda que le Trésor public enregistre mensuellement près de 150 milliards de CDF (148.999.749.440,95, un peu plus de 6 millions de $US) de manque à gagner dans la paie des
fonctionnaires, que le pays compte près de 400.000 faux fonctionnaires.
HIROSHIMA.
Juste avant, devant les hauts gradés de l'armée, de la police, des Secrétaires Généraux de l'Administration Publique, des responsables de la Fonction publique, du SECOPE, des responsables de l'IGF ont présenté les conclusions accablantes d'une mission d'audit diligentée depuis un an. Il s'agit du fichier de
la paie des Agents et Fonctionnaires de l'État.
« Il ressort de cet audit les faits saillants ci-après : 145.604 agents payés disposant des numéros matricules incorrects, fantaisistes et fabriqués pour le besoin de la paie ; 53.327 agents disposant à eux seuls plus d'un numéro matricule dans le fichier avec le même nom; 93.356 agents qui partagent un même numéro avec d'autres agents également payés ; 43.725 agents payés sans que leurs noms ne figurent sur les listes déclaratives provenant de leurs services d'origine; 961 agents chargés du traitement de la paie se retrouvent sur les listes de
paie de plusieurs ministères. Plusieurs d'entre eux sur plus de 15 listes », écrit le communiqué de presse.
En attendant la suite des événements, l’IGF à son niveau a pris sans attendre deux décisions.
D'une part, «certains cas d'irrégularités manifestes font l'objet d'une désactivation». D'autre part, «la liste de 961 agents chargés du traitement de la paie impliqués dans le réseau maffieux sera transmise aux instances judiciaires ». Ce service attaché à l’autorité personnelle du Président de la République annonce qu'elle va poursuivre avec le ministère de la Fonction publique, «le travail de net-
toyage du fichier des effectifs des agents de l'État ».
Le mal est trop profond. Reste à savoir si ce mal aurait pu se répandre autant et atteindre une telle ampleur sans des connexions au plus haut niveau, auprès des chefs des services, des secrétaires généraux, voire des ministres. En même temps, que peut espérer l'IGF de la justice qui, à ce jour, a tant déçu.
Près de 400.000 fonctionnaires visés au service de la Paie? Jamais à ce jour l'IGF n'avait effectué un tir d'obus avec une telle déflagration. Une puissance certainement équivalente à la bombe qui détruisit Hiroshima
D. DADEI n
Le député Mwangachuchu va être jugé par la Haute cour militaire
Le député Édouard Mwangachuchu Hizi sera jugé par la Haute Cour militaire. L'arrêt a été pris et rendu public jeudi 27 avril
par la Cour Constitutionnelle.
Le 1er mars 2023, le député avait été appréhendé dans son habitation à Kinshasa, dans la commune de la Gombe. Le 28 février
du même mois, dans le Nord-Kivu, territoire de Masisi, une force d’autodéfense locale avait découvert deux caches d’armes dans l’une de ses mines sur le site de Rubaya qui
exploite le coltan. C'est de ces mines que Mwangachuchu Hizi a reçues officiellement en exploitation en propriété personnelle pour une durée de 35 ans, de 2015 à 2050, que
provient plus de 50 % de coltan produit au Congo, exporté au Rwanda faisant du Rwanda le plus grand producteur mondial d'un mine(suite en page 5).
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LA PRÉCISION DU FAIT
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À g., le Patron de l'Inspection Générale des Finances Jules Alingete Key. Ci-haut, le siège à Kinshasa de l'IGF qui va connaître une véritable transmutation sur plusieurs étages. DR.
Un deuxième territoire du Kwilu atteint par le conflit
Teke-Yaka de Kwamouth
Un deuxième territoire de la province du Kwilu se trouve affecté par le conflit Téké-Yaka surgi à Kwamouth dans le Maï-Ndombe. C'est le territoire de Bulungu après celui de Bagata. Ce conflit interethnique a fait plusieurs morts, des édifices incendiés, avec pour conséquences des déplacements des populations vers des entités voisines, les provinces du Kwango et du Kwilu, la ville de Kinshasa et des localités du CongoBrazzaville se trouvant à la traversée du fleuve Congo.
Lors de la quatrevingt-seizième réunion du conseil des ministres présidé vendredi 28 avril 2023 par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Me Peter Kazadi Kankonde a en effet fait part des efforts entrepris par le Gouvernement «pour la résolution du conflit communautaire Teke-Yaka dans les provinces de Kinshasa, du Kwango et du Kwilu », selon le compte-rendu du porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya Katembwe. Un conflit « à la base d’actes d’insécurité attribués aux insurgés Mobondo et d’actes d’intolérance envers les ressortissants d’une province voisine au village Mbelembele, secteur de Nkara, territoire de Bulungu où des maisons des concernés ont été incendiées et d'autres saccagées », a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
Peter Kazadi Kankonde a conduit samedi une mission gouvernementale au Congo-Brazzaville pour s’enquérir des conditions des réfugiés rescapés du conflit Teke-Yaka.
« Nous sommes venus étudier l’aide que le gouvernement de la RDC devra apporter à nos compatriotes, en situation difficile, présentement dans la localité de Ngabe au Congo/ Brazzaville, fuyant les atrocités des
conflits qui ont opposé les peuples Téké et Yaka, à Kwamouth, dans la province du Maï–Ndombe », a déclaré Peter Kazadi. Il a veut « évaluer la possibilité d’activer le processus de leur rapatriement dans le pays, où ils pourraient regagner leurs milieux de vie et reprendre les activités économiques». Une mission qui a lieu après une séance de travail que le ministre a eu, une semaine auparavant, à Kinshasa, avec l’ambassadeur du Congo à Brazzaville, Christophe Muzungu. Au cours de cette même réunion, le chef de l’État a, dans une communication, fait part de sa décision de « redynamiser le modèle d’évaluation de la performance des entre-prises du portefeuille de l’État et des établissements publics qui, chaque année, signent des contrats de performance avec les mandataires de l’État au sein de ces entités », selon le compte-rendu fait à la presse par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya Katembwe. « S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif mis en place pour assurer le suivi et évaluation de leurs activités, il a demandé à la ministre d’État en charge du Portefeuille et à chaque ministre sectoriel, de déposer au premier ministre, sous la forme d’un tableau syn-thèse, le rapport d’évaluation des contrats de perfor-mance des entités sous leurs tutelles respectives pour l’exercice 2022, en mettant en exergue, selon l’objet so-cial de chacune d’elle, les indicateurs tels que : le chiffre d’affaires, la valeur ajoutée et
Mwangachuchu va être
jugé par la justice
militaire,
Kabund par la Cassation
le résultat net ». Le résultat de ce rapport sera présenté par le premier ministre lors d’un prochain conseil des ministres « en vue d’étudier les perspectives d’amélioration de ce dispositif », a déclaré Patrick Muyaya Katembwe.
APPEL À l’IGF. Autre point développé par le chef de l’État en lien avec « l’opportunité de l’élaboration et de la publication des Indicateurs du marché du travail ». Il a rappelé ses instructions données au gouvernement lors de la 71ème réunion du conseil des ministres le 30 septembre 2022 en lien avec « l’opportunité d’intégrer les indicateurs du marché du travail dans le cadre macro-économique et budgétaire». Pour le président, «chaque portefeuille ministériel du gouvernement repose sur un gisement d’emplois potentiels à créer, à conserver ou à moderniser tant par le secteur privé que le secteur public dans les domaines de vos attributions respectives. Il y a donc lieu que le gouvernement réserve le bénéfice d’un traitement d’urgence sur tout dossier d’investissement susceptible de créer des emplois et d’ajuster ses politiques publiques en vue de tendre vers une situation de plein emploi pour notre population active. Car, dans sa vision, tout congolais en âge de travailler doit s’insérer dans un écosystème favorable à l’emploi ». Le président a aussi fait état de «la résurgence des conflits entre organes statutaires au sein des entreprises du por- tefeuille de l’État et
des établissements publics ». Le chef de l'État a demandé à la ministre en charge du Portefeuille, de même qu’aux ministres sectoriels « de s’impliquer activement pour ra-mener la paix et faire respecter les lois et règlements en matière de gestion des entreprises, sans lesquels aucune des réformes d’envergure envisagées ne saurait voir le jour». Il a « chargé l’Inspection Générale des Finances de s’assurer de l’application stricte des dispositions contenues dans les décrets précités, notamment le nombre des participants requis aux réunions des conseils d’administration, les droits et avantages sociaux octroyés aux mandataires actifs et non actifs, ainsi qu’aux censeurs et représentants des ministres, mais aussi de respecter le fonctionnement de ces entités avec les nombres d’agents définis dans le cadre organique de chacune d’elles ».
(suite de la page 4).
rai stratégique. Ces caches d'armes furent découvertes après des violents combats ayant opposé les FARDC et les rebelles du M23. Conduit devant la Haute Cour militaire, jugé en flagrant délit, le député via ses avocats a contesté cette cour mais la Cour constitutionnelle saisie, a déclaré recevable mais non fondée la requête d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu Édouard Mwangachuchu. Elle demande à la Haute cour militaire de poursuivre l’instruction de l'affaire.
AFFAIRE KABUND-A-KABUND. C'est depuis 14 avril que la Haute cour militaire avait décidé la surséance de cette l’affaire et a saisi la Cour constitutionnelle pour examiner l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par le prévenu au travers
contre les
à Kananga
La Banque Mondiale va mettre environ 100 millions de $US dans la lutte contre les érosions dans la ville de Kananga, au Kasaï Central, dans le cadre du projet d’urgence pour la résilience urbaine de Kananga, PURUK. «C’est une excellente nouvelle pour la population du Kasaï Central en général et celle de Kananga en particulier. Les érosions constituent un véritable fléau à Kananga et ce projet nous permet de respirer», a réagi le gouverneur John Kabeya Shikayi à la vue du document du projet de finan-
cement. Comme nombre de villes dans le pays, Kananga fait face à plus de 200 têtes d’érosions. Ce que confirme l’OVD, l'Office des voiries et drainage, ajoutant que le chemin de fer au niveau de la commune de Lukonga est dans un état impraticable, un grand ravin qui a englouti des traverses métalliques. Des quartiers entiers de la ville sont à ce jour désintégrés et plusieurs habitations englouties. L'intervention financière de la Banque Mondiale permettra de lutter contre plusieurs ravins aux allures inquiétantes à Kananga.
un mémoire unique.
«La Haute Cour militaire n'a violé aucune disposition de la loi fondamentale en se déclarant compétente à connaître les faits pour lesquels le prévenu est poursuivi» , a-t-elle. Un arrêt qui permet à la justice militaire de poursuivre l'instruction au fond de l'affaire déjà entamée. Mwangachuchu et le commissaire principal Robert Mushamalirwa, un des gardiens de sa société minière de Bisunzu, sont poursuivis pour association des malfaiteurs, détention illégale d'armes et munitions de guerre, incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir participation à un mouvement insurrectionnel.
Même arrêt dans le dossier mettant aux prises un autre député, Jean-Marc Kabund-A-Kabund au ministère public. Par son arrêt rendu jeudi 27 avril 2023,
la Cour constitutionnelle a jugé non fondée l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale.
En novembre dernier, ses avocats avaient saisi la Haute Cour pour contester la requête aux fins de fixation d'audience ayant épinglé, selon la défense, 12 infractions contre leur client. Poursuivi pour injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le chef de l’État et propagation des faux bruits, Jean-Marc Kabund est toujours en détention à la prison centrale de Makala. Des accusations portées le député par le procureur général près la Cour de cassation dans un réquisitoire soumis le 22 juillet dernier au bureau de la chambre basse du Parlement.
KCC SA satisfaite de ses performances
Kamoto Copper Company S.A est satisfaite des progrès de son programme de développement d'entrepreneuriat local, EDP, lors de la conférence LINC à Kolwezi dans la province du Lualaba. « La proportion des dépenses auprès des fournisseurs basés au Congo est passée de 25 % en 2020 à 49 % en 2022 ; 220 projets du Programme de développement des entreprises locales (EDP) sont actuellement en cours, et ce compris des coopératives agricoles, des entreprises de construction et de transport. Le pro-
gramme comprend également une formation et un accompagnement de ces entreprises», rapporte un communiqué de KCC S.A qui produit le cuivre et le cobalt dans le Lualaba. Une présentation a été faite sur les progrès réalisés concernant le soutien à la prochaine génération d'entrepreneurs congolais par le biais de son programme de développement des entreprises. Ce programme concerne les entreprises locales et a permis à KCC S.A d'augmenter ses dépenses auprès de fournisseurs basés en RDC de 25 % en 2020 à 49 % en 2022.
« Nous sommes satisfaits des progrès que nous réalisons en aidant les entrepreneurs locaux à se développer et à se perfectionner.
Nous sommes optimistes quant à ce programme et aux futures opportunités de croissance qu'il pourrait générer non seulement pour KCC S.A, mais aussi pour la province et le pays », a déclaré Clint Donkin, Directeur Général de KCC S.A.
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DU FAIT
Lutte
érosions
À la Snél, Lusinde paie comptant les accords signés par Kayombo
Fabrice Lusinde wa Lusangi Kabemba, Directeur Général de la Snél suspendu de ses fonctions et fort probablement en voie d'être remplacé à son poste quand il appartiendra au président de la République de décider de signer une ordonnance, a-t-il payé comptant une série de fautes de gestion commises par son prédécesseur JeanBosco Kayombo Kayan ? La ville haute grouille de partout sur le sort qui s'est abattu si vite sur ce dirigeant après la mesure de suspension prise mardi 18 avril 2023 par la ministre d'État en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda Mayina qui faisait écho à une motion sous forme de recommandation prise par l'Assemblée nationale réclamant « la révocation dans les 48 heures » de ce Directeur Général « pour cause d'incompétence et d'inefficacité dans la gestion de la société ».
À en croire la ville haute, une semaine avant qu'il ne quitte son poste, informé de l'imminence de la publication d'une ordonnance présidentielle mettant fin à ses fonctions, Jean-Bosco Kayombo Kayan s'est précipité à signer une série d’accords d'avance de fonds avec la firme chinoise Tenge Fungurume Mining, TFM. Un total de 90 millions de $US en ajoutant divers autres frais.
Aux termes de ces accords, la Société Nationale d'Électricité s'est engagée à rembourser ces 90 millions de $US sur une période de deux ans, à raison de 6 millions de $US par mois mais sur les factures de
d'électricité consommation par l'entreprise minière chinoise. Selon la ville haute, ces 90 millions de $US auraient été versés en espèces sans que nul ne dévoile pour l'instant à qui ces sommes ont été versées mais les travaux ayant justifié ces versements effectués par la firme chinoise ne sont visibles nulle part.
EN ATTENTE D'UNE DÉCISION
DÉFINITIVE.
Fabrice Lusinde wa Lusangi Kabemba avait été interpellé par le député national Prosper Bukasa (une question orale avec débat) et, après échange et débat, la chambre basse a approuvé par vote à main levée trois des quatre recommandations dont la révocation « dans les 48 heures » du Directeur Général « pour cause d'incompétence et manque de vision claire dans la gestion de l’entreprise ». Problème: nommé à ce poste par une ordonnance présidentielle, il ne peut en sortir, en respectant la procédure légale, que par la même voie. Or, une ordonnance présidentielle requiert une procédure. Pour faire écho à la motion de la chambre basse, un arrêté ministériel de la ministre d’État au Portefeuille a donc été pris, en attendant que le président de la République prenne le temps de décider de la suite à donner à ce dossier. Le vin était tiré. Il faut le boire. C'est la charge qu’avait la ministre du Portefeuille : une mesure de suspension en faisant assumer provisoirement le poste de Directeur Général à celui qui était encore l'adjoint du Directeur Général. Qu'en est-il de ces ac-
cords passés avec Tenge Fungurume Mining ? Le premier accord porte sur « la réhabilitation et la modernisation de la ligne 220 KV Fungurume-Panga L.41 ». « Il a pour objet le financement par TFM SA en faveur de Snél SA du projet de réhabilitation et de la modernisation de la ligne 220 KV FungurumePanda L.41 du réseau de transport sud ». Il vise à « satisfaire les besoins en énergie électrique exprimés par TFM » (art. 1). Montant versé par Tenge Fungurume Mining : 31.322.436,63 $US (trente et un millions trois cent vingt-deux mille quatre cent trente-six, soixantetrois cents $US). Le deuxième est un « accord de financement portant sur la réhabilitation et la modernisation de la ligne 220 KV Panda-Karavia ». Il a « pour objet le financement par TFM SA en faveur de Snél SA du p0rojet de réhabilitation et de la modernisation de la ligne 220 kV Panda-Karavia L.61 du réseau de transport Sud » (et vise) à « satisfaire les besoins en énergie électrique exprimés par TFM » (art. 1). Montant versé par Tenge Fungurume Mining : 28.977.266,55 $US (vingt-huit millions neuf cent soixante-dixsept mille deux cent soixante-six, cinquantecinq cents $US). Le troisième est un « accord de financement portant sur la construction des travées 220 KV des lignes L.41/44, L.61/64 du réseau de transport Sud de Snél (Kwatebala 1 et 2) ». Il a pour objet « le financement par TFM SA en faveur de Snél SA du projet de construction des travées 220 kV des lignes L.41/44, L.61/64 du réseau de transport Sud et Kwatebala 1 et
2 pour satisfaire les besoins en énergie électrique exprimés par TFM » (art. 1). Montant versé par la firme chinoise : 20.942.636,82 $US (vingt millions neuf cent quarante-deux mille six cents trente-six virgule quatrevingt-deux cents $US). En parcourant ces trois accords, tout paraît pertinent dans les préambules. Signe que tout a été minutieusement pensé. Tel ce contrat invoqué, dans l’un des accords, signé le 5 décembre 2006 entre la Snél et TFM portant « fourniture d'énergie électrique en haute tension qui a été complété et modifié par les avenants n°1, 2, 3 et 4 signés respectivement en dates des 26 août 2008, 6 mai 2020, 7 mai 2021 et 9 octobre 2021, en vertu desquels Snél SA s'est engagée à fournir une puissance souscrite maximum de 350 MW dont 200 MW à fournir à partir du parc de production de Snél SA et maximum 150 MW à fournir, en partie ou en totalité, au moyen de l’importation auprès des partenaires ».
Ou cet accord de financement (l’«Accord de Financement du 3 juillet 2007») signé le 3 juillet 2007qui a été complété et amendé par les avenants n° 1 et 2 respectivement en dates des 26 août 2008 et 11 janvier 2013, dans lesquels TFM SA avait consenti de mettre à disposition un financement initial remboursable par Snél SA, d'un montant de 45 millions de $US pour la réhabilitation des Groupes 1, 2 et 4 de la Centrale de Nseke et la réhabilitation et l'extension des réseaux de transport associés au Projet Nseke ». Ou cet autre « accord de financement supplémentaire d'un montant de 95
millions de de $US signé le 26 août 2008 » visant à étendre les travaux du projet Nseke en vue d’inclure la réhabilitation du Groupe GR3 de la Centrale de Nseke et de couvrir les coûts additionnels de l'étendue des travaux conformément aux termes de l'Accord de Financement du 3 juillet 2007 ». Des décisions prises en conseil des ministres sont aussi rappelées dans ces accords tout comme les instructions des ministres sectoriels telle celle du 8 juillet 2022 du Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, du ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité (lettre n°1146/ CAB-MIN/RHE/OMM/ JMA/GNM/2022 du 8 juillet 2022) visant à «proposer des mesures efficaces pour éradiquer la recrudescence des actes de vandalisme contre les installations de Snél SA», de la ministre d’État au Portefeuille (lettre n°01176/MINPF/ KTL/AKM/2022 du 2 août 2022).
TOUT PARAÎT
LÉGAL SAUF LA PROCÉDURE.
En clair, tout y est. Tout est invoqué. Tout est légal. Sauf que ces trois accords tous signés le même jour, le 1er septembre 2022, Jean-Bosco Kayombo Kayan et le Chinois Jun Zhou l'ont été sans avoir suivi la procédure requise, sans l'aval express ni du conseil d'administration, ni de l'Assemblée générale de la Snél. C'est le Directeur Général JeanBosco Kayombo Kayan qui, seul, a signé à Kinshasa, ces accords avec le patron chinois de Tenge Fungurume Mining. À
qui Kayombo Kayan a-til remis les fonds ? Avec qui, il les a partagés ? Fabrice Lusinde wa Lusangi Kabemba a-t-il remis en cause ces accords ? Ceux qui en avaient tiré profit attendaient-ils au tournant Fabrice Lusinde mis face aux élus pour lesquels nombre de gens n'ont aucun respect en rappelant que pour l'essentiel, ils ont été fabriqués par des mentors qu'ils ont aussitôt lâchés. Mais, au fait, qui, dans ce pays, pourrait prendre position pour la Snél ? « Nous ne sommes pas le peuple. Nous ne sommes que la représentation du peuple. En ce moment, le peuple souffre. Quelque part, il y a des femmes qui accouchent avec la lumière d’un téléphone. Il y a un quelqu’un qui a perdu toute sa marchandise à cause du manque d’électricité. Que dire des couturières qui ont cessé de travailler ? Le vrai peuple se fout de savoir qu’ici il y a eu des commissions, il y a des auditions, il y a des rapports. Ce que le peuple veut c’est l’électricité », déclare la députée Christelle Vuanga. « Même un enfant de deux ans. Si vous lui demandez pourquoi il n’y a pas de courant électrique, il vous dira que c’est le FEDER. Nous connaissons tous ça, le délestage, FEDER, dans un pays où on parle de scandale hydroélectrique ».
Puis, cette élue de se tourner vers Lusinde sur la question de l’éclairage publique désormais dans les factures de la Snél quand à la nuit tombée, la ville plonge dans le noir. « Où va cet argent ? » Au fait, quel fou prendrait aujourd’hui la défense d’un dirigeant de la Snél?
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À droite, Fabrice Lusinde wa Lusangi Kabemba, le D-G suspendu sur la voie de sortie. À g., le D-G sorti, Jean-Bosco Kayombo Kayan. Qui défendrait la Snél ? DR
La journaliste Melya
Malundama prend part au salon du livre africain à Paris
En marge de la Journée Mondiale du Livre, la ville de Paris a honoré mi-mars la littérature africaine avec l'organisation à la mairie du VIème arrondissement de la IIème édition du Salon du Livre Africain de Paris 2023 avec le concours des maisons d'édition L'Harmattan, Présence Africaine, Livres des 2 Rives, de l'Institut Français, etc. Une événement qui a réuni 200 écrivains et auteurs ainsi que 60 éditeurs et librairies venus d’horizons lointains pour mettre en exergue les talents littéraires africains. « Sur le salon de cette année, nous avons la présence d’un nombre important de pays africains, contrairement à la précédente édition où nous étions en pleine période Covid-19», explique le directeur du salon, le Français Érick Monjour.
« LE LIVRE FIXE LA CULTURE ».
« Cette année, nous avons des éditeurs qui viennent d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, du Sénégal, du Mali, de la Guinée, bien entendu puisque c'est le pays invité d'honneur. Des éditeurs ivoiriens, gabonais, congolais et de la République Démocratique du Congo. Donc, on est vraiment sur une pluralité culturelle et je dois dire essentiellement francophone. L'un des aspects les plus importants de ce salon, c'est son ouverture aux jeunes de la diaspora qui se lancent dans l'autoédition. Parmi eux, « il y a des pépites », poursuit Erick Monjour.
Pendant trois jours, du 17 au 19 mars 2023, les auteurs africains se sont livrés à Paris à des expositions de différentes œuvres littéraires, ont donné des conférences, animé des débats, participé à des séances de dédicaces chacun dans sa thématique. Yasmina Kadhra, Souleymane
Bachir Diagne, Djaïli, Amadou Amal, Nimrod, Fawzia Zouari et Eugène Ebodé, étaient là. La direction du salon a présenté cet événement comme une opportunité de réunir les auteurs africains de la diaspora et ceux qui viennent d'Afrique.
Du fait de la montée en flèche de sa littérature ces dernières années, la
Guinée Conakry avait été choisi comme le pays invité d'honneur représenté par des écrivains comme le prix
Renaudot 2008, Tierno Monénembo, le pionnier du roman francophone africain Williams Sassine, ou encore Mariama Barry, auteure
de romans jeunesse. Le conseiller régional de l'Île de France et maire du VIème arrondissement Jean-Pierre Le Coq qui a accueilli le salon a loué la littérature africaine qui brille de plus en plus par des œuvres d'auteurs et par des écrivains récompensés par des prix
prestigieux ces dernières années à la suite de leur qualité, leur inventivité et leur originalité. La journaliste congolaise, écrivaine et auteure, rédacteure en chef et présentatrice vedette sur la chaîne congolaise Univers Télévision, Julie Melya Bobwa Malunda-
ma, a pris une part active à ce salon. Elle a porté haut le drapeau du pays par ses interventions, un réel éveil de conscience du continent qui doit réécrire son histoire par le renforcement et la promotion de sa littérature car, dit-elle, « si la parole véhicule la culture, le livre fixe la culture. Du coup, l'humanité a l'obligation de placer le livre au centre de ses préoccupations », a-t-elle expliqué en prenant la parole. Présidente du salon littéraire Ngongi, Julie Melya Malundama est auteure de livres, romans et manuels scolaires du cycle maternel nommés Bouquet Fatshi pour l'enseignement maternel en RDC ». Des ouvrages qui viennent améliorer la qualité de l'enseignement maternel et uniformiser l'enseignement maternel dans le pays. Une autre écrivaine et auteure congolaise a aussi pris part à ce salon du VIème arrondissement de la ville de Paris. Il s'agit de la colonnelle Mimie Bikela Mundele. Plusse. C'est par un groupe WhatsApp d'écrivains africains que les deux Congolaises ont été alertées, répondu à l'appel à candidature et ont été retenues.
PAS DE MÉTIER AVEC
PRISE DE TOÎT SANS...
D’autres auteurs de renom étaient aussi présents avec leurs ouvrages à ce grand événement littéraire panafricain. Tel le célèbre écrivain camerounais Eugène Ebodé qui a honoré la mémoire du cinéaste sénégalais Ousmane Sembène avec une conférence haute en couleurs mais aussi l'écrivain et auteur d'origine mauritanienne Christian Kader Keita qui a signé le roman « Yoro le pêcheur » qui exhume les travers de la colonisation en Afrique. Il est aussi auteur de l'essai littéraire sur la restitution aux Africains des œuvres dérobés par la colonisation. Ce VIè salon a aussi commémore le dixième anniversaire de la disparition de Nelson Mandela, homme politique avant tout, mais également homme de littérature. Des trophées de récompense pour les efforts dans la promotion de la littérature africaine ont été décernés à certaines personnalités par le ministère de la Culture,
Tourisme et Artisanat de la Guinée. La troisième édition du salon du livre africain de Paris aura Haïti comme pays invité d'honneur. Elle aura lieu en mars 2024.
L'année dernière, Julie Melya Bobwa Malundama avait été reconnue par le Réseau Panafricain des Journalistes, RPJ, comme meilleure présentatrice de jt du pays pour 2021 et primée parmi d'autres meilleurs présentateurs de l’espace francophone africain, dont son confrère de Top Congo Éric Ambago Monza pour la radio. Ils avaient reçu le trophée le 25 février 2022 à Brazzaville lors d'une cérémonie solennelle. Un trophée fait de bois noir massif d'Afrique centrale (le kambala).
Dans son CV, la journaliste écrit avoir participé à la création de la chaîne Univers Télévision aux côtés de sa mentore Laurette Mandala Kisolokele alors Directeure Générale de la chaîne. Laurette est la sœur d'Éric Mandala, un homme à la tête d'une véritable holding financière qui, selon la petite histoire, avait investi dans ce projet, avant de le céder, à la demande de sa sœur en reconnaissance d’une belle trajectoire effectuée dans divers médias à Kinshasa.
Il n'existe aucun métier avec prise de toit sans s’être investi à la base. Fille du professeur Maurice-Pierre Malundama Biangani « d'heureuse mémoire », souligne-telle.
Melya Malundama est diplômée de licence en Sciences de l'Information et de la Communication à la faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Kinshasa, option communication des organisations. Le prix de la presse montre que la presse congolaise a de la valeur.
« Ce trophée nous a permis de comprendre que la presse congolaise n'est pas un secteur à négliger. La presse abat un travail de qualité que le monde entier est en train d'observer et de remarquer.
C'est un motif de fierté pour moi. Je salue toute la presse congolaise, car si nous en sommes là, c'est parce que tout autour de nous, nous avons des collègues et des consœurs compétents », avait alors déclaré Julie Melya Bobwa Malundama, la fille de son père. ALUNGA MBUWA
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À Paris, VIème arrondissement, la journaliste Julie Melya Malundama a pris la parole en appelant l'Humanité à se mettre au « livre fixe qui la culture ». DR
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Le PPRD-FCC a-t-il (encore) une existence?
Les Congolais ont tout renié à Joseph Kabila. Son père n’est pas son père. Sa mère n’est pas sa mère. Ses enfants ne sont pas ses enfants. Horreur ! Jusqu’où ira le pays ? Jusqu’où ira cette escalade du reniement ? Last but not least, Kabila n’est pas congolais. Certes, par ces temps de la société de l’information, où, sur la planète Terre, l’information circule à la vitesse lumière, où tout le monde est devenu cameraman, cinéaste, écrivain, journaliste, le texte ou le visuel inventé, approche parfois la pertinence. Encore que Kabila lui-même n’a jamais fait montre d’un quelconque effort. Il n’a jamais été visiter les siens dans son (ses) village (s), ne s'est jamais mêlé à eux, communié avec eux. Ce qui aurait coupé court à tout. Aucune fois, il n’a fait l’effort de faire ou de laisser témoigner les médias sur sa vie.
Finalement, ce qui lui arrive n’est-il pas en lien avec ces doutes sur son existence ? D’où est-il ce président ? Comment être, exister, se maintenir comme leader quand ceux qui vous entourent ne se reconnaissent pas en vous, quand vous ne les incarnez nullement ? Tout ça ne peut pas ne pas avoir une incidence sur un avenir politique.
Au départ, c’est un proche de Mobutu, Honoré Ngbanda Nzambo ko Atumba. Ministre de la Défense, patron des services secrets, homme formé en Israël, Ngbanda tisse des liens, maîtrise des réseaux, se jette, à la chute de son mentor, dans la communication par sa chaîne YouTube. En 1996, à l’invasion de l’ex-Zaïre par les armées rwandaise, ougandaise, burundaise, etc., Ngbanda parcourt la sous-région : l’Ouganda, le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, l’Afrique du Sud, etc. En mai 1997, il est à l’ultime rencontre du navire de guerre sud-africain Outeniqua aux côtés de Mobutu avec le président Nelson Mandela et Laurent-Désiré Kabila.
À la chute de Mobutu, Ngbanda s'exile en Europe, crée un mouvement APARECO, l’Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo, organise des conférences, mobilise la diaspora, publie des livres dont « Crimes organisés en Afrique Centrale », mais, «pour des raisons de sécurité», cache son lieu de résidence.
Ses thèmes de prédilection : Tutsiland, Paul Kagame, James Kabarebe, Joseph Kabila qui en serait issu. Des propos à prendre avec prudence ?
Survient «le scandale Karel de Gucht». En février 2005, dans l’avion qui l’amène à Kinshasa en visite officielle, le ministre belge des Affaires étrangères fait circuler aux médias belges qui l’accompagnent une bio-
graphie tenue secrète par le gouvernement belge. Le texte indique que Joseph n’est pas le fils de Laurent-Désiré. Si Joseph n’est pas le fils de son père, ce document officiel belge accrédite la thèse de la fausse identité du jeune président.
KABILA ISOLÉ ?
Dire ça c’est vouer ce président aux gémonies. C'est exacerber les tensions dans le pays. Quel intérêt a Karel de Gucht à accabler de mépris le président ?
En octobre 2004, le même de Gucht, en atterrissant à Kigali, en provenance de Kinshasa, a ces mots à la bouche : « J’ai rencontré au Congo peu de responsables politiques qui m’ont laissé une impression convaincante ».
Puis : « En politique, il faut être diplomate mais il est également important qu’un homme politique dise ce qu’il pense. La diplomatie ne suffira pas pour faire avancer les af- faires au Congo». À son escale à Kinshasa, ce ministre avait rencontré Kabila. Le président n’aurait-il pas été, à ses yeux, à la hauteur de sa charge ?
Plus tard, apparaît une personnalité katangaise de tout premier plan. Ancien gouverneur du Katanga, député sous deux législatures, Aimé Ngoie Mukena diffuse un enregistrement vidéo sur une chaîne de télévision katangaise révélé le 22 mai 2022 et largement relayé sur les réseaux sociaux.
À sa nomination à la tête du Katanga, déclare haut et fort Ngoie Mukena, il avait « reçu mission de créer, avec tous les Katangais, une paternité à Joseph Kabila». Ce Katangais finit par être ministre six ans durant. Il voit défiler quatre premiers ministres. Il est ministre aux Hydrocarbures de 2015 à 2019 sous les premiers ministres Augustin Matata Ponyo, Samy Badibanga Ntita et Bruno Tshibala Nzeze ; à la Défense
nationale de 2014 à 2015 sous Matata Ponyo ; de 2019 à 2021, sous Sylvestre Ilunga Ilunkamba.
Cette exceptionnelle longévité gouvernementale est-elle en lien avec la compétence ou avec le rôle joué dans la reconnaissance identitaire du président ? (...) Vendredi 17 février 2006, à 08:00', à mon retour à Kinshasa, après une absence de plus d'une décennie, je rencontre Joseph Kabila pour la toute première fois de ma vie. Dans son bureau du Palais de la Nation, siège de la présidence, mille questions me taraudent l'esprit. En premier, celle-ci: pourquoi ses compatriotes lui refusent la reconnaissance identitaire ? Je me dis peut-être me dira-t-il la vérité et ne cherchera-t-il pas à m'enfumer. Réponse du Président : « Je ne comprends pas pourquoi on me conteste à moi d’être Congolais alors que personne n’a jamais rien contesté à ma sœur jumelle ! J’ai lu sur l’Internet - parce qu’il m’arrive de passer du temps sur l’Internet - que quelqu’un voulait que je fasse un test ADN. Non, un Chef d’État ne descend pas si bas ! À supposer que je passe ce test, que répondraient ceux qui m’y auraient poussé si ce test se révélait positif ? Ceux qui m’auraient lancé ce défi, il faut bien qu’ils aient à en répondre, non ? »
Tel un assiégé dans un camp retranché, Kabila s’interroge, ne sachant pas où donner de la tête ! Il a botté en touche! Mensonge. Plus il est gros, plus il est crédible ?
J'ai le courage de lui proposer de m’ouvrir les portes de ses racines. Je serais prêt à parcourir l’arrière-pays afin de voir, écouter, retracer, témoigner sur son arbre généalogique. Que ceci pourrait donner lieu à une série d’articles de presse au national et à l'international voire à un livre. Il me dit qu'il ne voit aucun inconvénient et
que cela pourrait se faire dès le lendemain. Il ne m’en a plus jamais reparlé. Le doute toujours le doute. Il est réel. Il est profond. Hélas ! Comment, dans ces conditions, être et demeurer à la tête d’un pays qui ne vous reconnaît pas, un pays qui vous conteste ? Comment, dans ces conditions, mobiliser les foules, même en y déversant des fonds, si on n’incarne pas ces foules ? (...) S'il est vrai que le pays a tout contesté à Kabila, son entourage immédiat en a fait pire. Ne connaissant pas le pays, ne connaissant pas ses forces sociologiques, le président s'est laissé entourer par une caste dont chaque membre rendait compte à un mentor tapis dans l’ombre qui l’avait placé sur des listes de nomination comme parlementaire, comme ministre, comme mandataire public, etc., et qui le rétribuait en retour. Avec du cash mais aussi avec des contrats. Chacun de ces multiples mentors ne se souciait que d’une chose : amasser assez d’argent, se constituer un cercle de fidèles avec mission de détruire ce président à qui nul ne reconnaissait un seul mérite et, à terme, lui succéder puisque «chance eloko pamba». Le sort futur de Joseph Kabila tient de là.
Tout ce cercle formé de fondateurs du parti présidentiel PPRD, le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie - même les membres qui lui furent très proches, soit qu’ils furent premiers ministres, soit vice-premiers ministres, soit directeurs de cabinet, soit chefs des institutions - va l’abandonner sans autre forme de procès. Isolé, Kabila ne semblait plus avoir d’avenir politique dans ce pays. Une page semble s'être définitivement fermée.
Le premier à quitter la barque est Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi. Tout premier secrétaire général de l'alors parti présidentiel PPRD, il est en 2006, directeur de campagne du candidat Président Kabila lors de l’élection présidentielle. Il publie, en février de la même année, un livre «Pourquoi j’ai choisi Kabila». Était-il si important pour cet homme, qui tient tant à son image publique, de justifier ce choix de cette manière ?
Kamerhe fut aussi le président de l’Assemblée nationale de la toute première législature dont les députés furent, pour la toute première fois dans l’histoire du pays, directement élus par le peuple. Sur la radio onusienne Radio Okapi, il critique l’entrée au Congo des troupes rwandaises venues à la demande du président de la République pour l'aider à combattre les groupes armés à l'Est sans requérir l’autorisation préalable du parlement.
Kamerhe invoque l'article 86 de la Constitution : « Le Pré-
sident de la République déclare la guerre par ordonnance délibérée en Conseil des ministres après avis du Conseil Supérieur de la Défense et autorisation de l’Assemblée nationale et du Sénat conformément à l’article 143 de la présente Constitution ». Pour Kabila, présenté aux Congolais comme Rwandais, la coupe est pleine. En contestant cette décision, le président de l'Assemblée nationale a franchi la ligne rouge. Mis des semaines durant sous forte pression - Kabila tenant des réunions sans arrêt, dans la capitale comme dans l'arrièrepays -, Kamerhe finit par lâcher. Dans un discours prononcé le 25 mars 2009 devant la plénière de la Chambre basse, il s’en explique : « Je ne voudrais pas inscrire mon nom dans l’histoire du blocage des institutions chèrement acquises par notre peuple au prix de son sang ». Mais très vite, l'ex-secrétaire général du PPRD crée son propre parti politique, l’UNC, l'Union pour la Nation Congolaise.
Le second à s'en aller est le tout puissant gouverneur du Grand Katanga. Moïse Katumbi Chapwe dont le mentor fut l’autre tout puissant du dernier carré de Kabila, l'ambassadeur itinérant Augustin Katumba Mwanke qui fut aussi le tout premier secrétaire général de la majorité présidentielle avant, à la plus grande surprise, d'abandonner cette fonction. Peu avant, à son domicile, sur l'avenue longeant l'ex-GB, Augustin Katumba Mwanke m'explique longuement la décision qu'il a prise et qu'il s'apprêtait à annoncer. Il déteste l'entourage politique de Kabila, n'accepte plus de continuer de regarder en face ces hommes et ces femmes qui composent le Bureau politique de la Majorité Présidentielle, MP, en qui il n'a aucunement confiance et qu'il préfère s'occuper de la sécurité de Kabila. La sécurité de Kabila alors qu'il n'en a aucune compétence ? Il n'est ni militaire, ni expert des questions sécuritaires ! Un discours qui me parut politiquement incompréhensible. S'il était si soucieux de la sécurité de son mentor, c'est, au contraire, au sein de cette structure où siégeaient toutes les personnalités fortes du régime qu'il allait être, rester, écouter, comprendre, parler, agir. Après la mort suspecte le 12 février 2012 de cet homme dans le crash d’un jet, propriété de Moïse Katumbi Chapwe à l'atterrissage à l'aéroport de Kavumu à Bukavu, le gouverneur du Katanga sent que ses liens avec le cercle de Kabila n'avaient jamais réellement existé. Devenu multi-millionnaire grâce à des opérations dans les mines au Katanga, Katumbi qui a pris la tête d’un
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Joseph Kabila. Il n'a jamais voulu communiquer. DR.
Le PPRD-FCC a-t-il une existence?
(suite de la page 8).
puissant club de football, le FC Mazembe qui multiple des victoires à l’échelle continentale, s'est laissé convaincre que son heure a sonné de chercher à prendre, lui aussi, à son tour, la tête du pays. En stratège, il procède par se construire un groupe de fidèles autour de Kabila notamment au Bureau politique de la MP qui lui doivent tout dont des ministres influents qu’il convainc finalement le 25 septembre 2015 de quitter le navire avant, à son tour, de claquer la porte, quatre jours après, le 29 septembre 2015, à la fois du parti présidentiel dont il fut fondateur et celle de gouverneur. Moïse Katumbi réalise même l'incroyable exploit qui laisse le monde sans voix : il débauche le conseiller spécial du président de la République en matière de sécurité, Pierre Lumbi Okongo. Dans une déclaration publique, l'ex-gouverneur dénonce «les dérives anticonstitutionnelles du régime, le recul de l’État de droit et des libertés individuelles». Kabila dont il devient la proie lui en fera longtemps avaler des couleuvres.
KABILA RENAÎTRA-T-IL ?
La troisième vague de départs se déchaîne au lendemain des élections de décembre 2018. Empêché par la communauté internationale de briguer un troisième mandat, Kabila tarde à en prendre acte, ne parvient pas à se décider en présentant un dauphin. Il tente au contraire un forcing mais sent le risque trop grand d’être banni à l’étranger, à commencer par les pays de la sous-région.
Alors que chacun de ses proches se convainc d’être celui sur qui il a porté le choix en le désignant candidat à sa succession, et que chacun apprête, grâce aux moyens amassés, par le recrutement, une machine électorale, oubliant même de déposer la candidature aux législatives, Kabila surprend en nommant un homme sinon inconnu à l'échelle nationale et internationale, tout au moins celui à qui personne n'aurait jamais pensé. Un ancien vicepremier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, Emmanuel Ramazani Shadari qui a pris, entre-temps, la direction du parti présidentiel.
Au départ, Kabila avait pensé à l'ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, l'un des quatre rescapés du crash de Kavumu, mais des originaires de la province du Maniema dont il est issu, ont opposé un refus catégorique. Malgré des millions de $US engloutis dans la campagne électorale, le choix de Shadary marque le déclin de l'ex-parti présidentiel.
Si, à la veille des élections de décembre 2018, le PPRD a constitué une coalition électorale, le Front Commun pour le Congo, FCC, conduite par des personnalités sans véritable ancrage sociologique, si le parti présidentiel a fait proclamer ses hommes par la centrale électorale en s'octroyant une majorité de type stalinien dans presque toutes les assemblées, cette majorité ne résiste pas aux réalités sociologiques.
du PPRD, directeur de campagne de Kabila, président de l'Assemblée nationale. DR.
Ci-haut, Évariste Boshab Mabudj-ma-Bilenge. Il fut directeur de cabinet de Kabila, Secrétaire Général du PPRD, VPM de l'Intérieur et de la Sécurité, président de l'Assemblée nationale.
Ci-contre, Adolphe Lumanu Mulenda Mwana N'sefu. Il fut directeur de cabinet de Kabila, VPM de l'Intérieur et de la Sécurité, ministre des Relations avec le Parlement. DR.
Vice-premier ministre en charge de la Justice. Le second fut ministre des Affaires étrangères et ambassadeur en Chine. DR.
Au terme des consultations du Palais de la Nation initiées et conduites par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui l’ancien régime avait refusé des élus pour éviter toute perspective de coalition gouvernementale mais en installant une cohabitation qui lui permet de s'assurer la réalité du pouvoir, cette majorité de façade s'écroule comme un château de cartes. L'échafaudage se désintègre dans les mains du président qui en ramasse quelques miettes.
Le 13 avril 2021, un gouvernement est constitué avec ces transfuges.
L’un d’eux, Jean-Pierre Lihau Ebua Kalokala Monga Libana, est nommé ministre de la Fonction publique avec rang de Vice-premier ministre. Plusieurs autres se retrouvent ministres d'État ou ministres. Dans cette incroyable opération, quatre personnages clés paient cash les frais. Ils ont été défenestrés.
Le président de la Cour constitutionnelle Benoît Lwamba Bindu ouvre la série. Le 27 juin 2020, il remet sa lettre de démission au Président qui l'aide à obtenir un visa belge pour raison de maladie. Frappé par des sanctions européennes à la suite de l'organisation chaotique des élections, il ne pouvait se rendre autrement dans
l'espace Schengen.
Vient après, la présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi. Le 10 décembre 2020, l'effondrement de la majorité dans le camp du président de la République conduit à la destitution du bureau de la chambre basse et, le 27 janvier 2021, la nouvelle majorité chasse le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Le dernier à clôturer cette série est le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba. Touché par plusieurs scandales, il comprend vite que son tour est le suivant. Plutôt que d'être humilié, il choisit de sauver la forme : le 5 février 2021, il dépose sa démission. Parmi ceux qui ont fait leurs adieux au PPRD-FCC, il y a Augustin Matata Ponyo Ma- pon, Évariste Boshab Mabudjma-Bilenge, Adolphe Lumanu Mulenda Mwana N'sefu, Léonard She Okitundu Lundula, Célestin Tunda Ya Kasende, Jean-Charles Okoto, etc. Ils ont été soit Premier ministre (Augustin Matata Ponyo Mapon), soit Vice-premiers ministres (Évariste Boshab Mabudj-maBilenge, Adolphe Lumanu Mulenda Mwana N'sefu, Léonard She Okitundu Lundula, Célestin Tunda Ya Kasende), soit à la tête des ministères souveraineté. L'un d'eux,
Évariste Boshab Mabudj-maBilenge, a aussi été président de l'Assemblée nationale et nombreux ont été directeur de cabinet du président de la République. Un autre proche de la famille Kabila est Théophile Mbemba Fundu. Gouverneur de la ville de Kinshasa à la chute de Mobutu en 1997 et à la prise du pouvoir par Kabila, directeur de cabinet de Joseph Kabila après l'assassinat en 2001 de Kabila père, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Ordre public (30 juin 2001-10 octobre 2006), ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire en décembre 2014, mis au ban par le nouvel entourage de Kabila, ce docteur en Chimie spécialiste des questions agricoles, de recherche et de vulgarisation des aliments à fort potentiel nutritionnel pour lutter contre la faim, tel le «Kikalakasa», se réfugie longtemps dans le silence par précaution. Après le basculement des plaques tectoniques, Mbemba trouve le moment opportun de s'afficher en public. Le 30 décembre 2021, il annonce la création de son parti politique, l'Alliance pour l'Alternance et le Progrès, AAP. Tout en disant n'appartenir «ni à l’opposition ni au pouvoir», déclarant «militer depuis toujours pour le chan-
Ci-haut Léonard She Okitundu Lundula. Il fut directeur de cabinet de Kabila, ministre des Affaires étrangères. Ci-bas, Théophile Mbemba Fundu. Premier gouverneur de la ville de Kinshasa à la chute de Mobutu, directeur de cabinet de Kabila, ministre de l'Intérieur, Sécurité et Ordre publi et ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire. DR.
gement dans l'intérêt de la population congolaise». (...). S’il y a eu une guerre au Congo-Zaïre appelée « la première guerre mondiale africaine », l'histoire retiendra une trahison intervenue dans ce pays qu'elle pourrait nommer «la première trahison politique mondiale africaine». Jamais, dans l’histoire démocratique du monde, une majorité parlementaire n’avait changé aussi totalement sans élection anticipée au cours d'une législature. Il faut aller chercher à une autre époque le cas d’un leader de premier plan, aussi abandonné, aussi isolé, aussi trahi par ceux dont il avait forgé l’existence politique (...). Kabila renaîtra-t-il sur scène? Rien n'est impossible ! Dans quel pays ira-t-il lever les équipes de combat, lui qui, en une décennie, n'avait su trouver 15 personnalités pour l'aider à reconstruire le Congo? La nouvelle herbe ? « Il nous faut absolument nourrir la nouvelle herbe qui pousse, la gent féminine... sauf qu’on ne gagne qu’avec des hommes et des femmes qui incarnent la population, en qui la population se reconnaît », mercredi 8 février 2023 @kkmtry (...).
Extraits du livre, Une Histoire du Congo. KKM n
international étude |
Ci-haut, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi. Il fut le premier Secrétaire Général de l'histoire
Ci-haut, l'ex-gouverneur multi-millionnaire du Katanga Moïse Katumbi. DR.
Ci-haut, Augustin Matata Ponyo Mapon. Il futministre des Finances et Premier ministre DR.
Ci-haut, de g. à dr., Célestin Tunda Ya Kasende et Jean-Charles Okoto Lolakombe. Le premier fut
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Charte de l'Union
Sacrée de la Nation
Plus que jamais, le Congo a mis le cap vers les élections qui doivent se tenir le 20 décembre 2023. Il s'agit précisément de l'élection présidentielle, des législatives et des locales. La Commission Électorale Nationale Indépendante et son président Denis Kadima Kazadi n'ont jamais, à ce jour, changé de discours. Pour eux, les élections auront lieu à la date prévue par la Constitution de la République et le Gouvernement n'en dit rien d'autre. Bien au contraire. Du coup, les partis de la majorité présidentielle dite Union Sacrée pour la Nation, USN, au total plus de 400, ont adopté et signé le mercredi 5 avril la charte constitutive de cette plate-forme. La cérémonie a eu lieu à l'hôtel Pullman. L'USN a mission de soutenir la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023. « Les organes de l’USN sont : le Congrès ; la Haute Autorité Politique ; le Présidium et la Conférence des Présidents des partis, des Regroupements politiques et des Personnalités désignées par la Haute Autorité Politique » (art. 18). « Il est créé au sein de chaque Chambre parlementaire, un cadre de concertation qui comprend les élus issus des partis et regroupements politiques membres de l’USN», écrit le texte, qui poursuit : « Ce cadre est convoqué et présidé par le président de chaque chambre parlementaire. Les membres du Présidium y prennent part». Ci-après le texte intégral de cette charte élaborée en février 2023.
Préambule
Nous, Membres des partis et regroupements politiques, signataires de la présente
Charte;
Mus par le souci de matérialiser la vision de Son Excellence
Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’État, qui place le peuple au cœur de sa gouvernance politique et de ses préoccupations, traduites par le credo «le Peuple d’abord» ;
Considérant sa volonté exprimée dans le message à la Nation du 23 octobre 2020 appelant à l›Union Sacrée de la Nation les Congolais et la classe politique autour d›une vision partagée sur des valeurs fondamentales en vue de pacifier l'Est de la République Démocratique du Congo, d›améliorer la gouvernance politique, économique, sociale, culturelle et environnementale, de lutter contre la corruption
et les antivaleurs, de placer les intérêts du Peuple congolais au centre de l›action de toutes les institutions et d›impulser la reconstruction du pays afin d›en faire un État puissant et prospère au cœur du continent africain ; Considérant la reconfiguration de la Majorité parlementaire au niveau tant national que provincial; Mus par la ferme volonté d’accompagner le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa vision pour la refondation de l’État et la consolidation de la Nation ; Conscients de la nécessité de constituer un grand rassemblement politique cohérent, avec une direction politique capable d’intégrer la diversité des forces politiques et sociales afin de faire face aux enjeux électoraux futurs, de coordonner avec plus d’efficacité notre action au service de la Nation ; Partageant les valeurs fondamentales notamment :
Déclarons solennellement constituer, sur initiative de la Haute Autorité Politique, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’Union Sacrée de la Nation dont la Charte se présente comme suit: Chapitre 1er : DES DISPOSITIONS GÉNÉRALES.
Section 1ère: De la création, de la dénomination, du siège et de l’emblème.
Article 1er.
Il est créé une plateforme politique dénommée: «Union Sacrée de la Nation», en sigle USN.
Article 2.
L’USN est un Rassemblement patriotique regroupant les Congolaises et Congolais partageant la même vision et mus par la volonté de refonder l’État congolais, d’assurer son développement et sa défense.
Article 3.
L’USN est constituée des partis et regroupements politiques signataires de la présente Charte ainsi que des personnalités.
Article 4.
Le siège de l’USN est situé à Kinshasa et peut être transféré à tout autre endroit du territoire national sur décision de la Haute Autorité Politique.
Article 5.
cercle symbolisant l’Unité, la Concorde et le Bonheur. Les trois barres, l’étoile et le fond bleu dans la carte de la RDC représentent les couleurs du drapeau national.
Devise : Unité - ProspéritéDéveloppement.
Slogan: Tous pour le Congo, unis pour la défense de la Patrie ! Section 2 : Des objectifs.
Article 6.
L’Union Sacrée de la Nation poursuit un seul objectif qui vise la matérialisation de la vision de Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de le République, Chef de l’État, sur les plans: politique, économique, social, sécuritaire, diplomatique, culturel et éthique ainsi que des droits humains.
A. Sur le plan politique:
1. rassembler les forces politiques et sociales acquises à la cause de la Patrie, en vue de sauvegarder et de consolider la paix, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, la souveraineté et d’accélérer le développement de la RD Congo et d’assurer son rayonnement à travers l’Afrique et le monde;
cratiques et du principe de la séparation des pouvoirs;
4. soutenir le bon fonctionnement des institutions locales, provinciales et nationales ainsi que tous les services publics de l’État;
5. désigner et assurer la victoire du candidat de l’USN à l’élection présidentielle et lui assurer une majorité parlementaire stable et cohérente;
6. garantir un traitement équitable à toutes les forces politiques membres de l’USN, pour leur participation aux élections présidentielle, législatives, provinciales, sénatoriales, urbaines, municipales et locales;
7. assurer une répartition équitable des responsabilités entre les forces politiques membres de l’USN, au prorata de leur poids politique ou sociologique;
8. constituer une task force électorale pour obtenir le plus de voix possibles, dans les différentes circonscriptions, à travers tout le pays;
9. mettre en commun les ressources politiques et stratégiques nécessaires pour maximiser les chances de remporter les élections à tous les niveaux.
B. Sur le plan économique :
1. élaborer et mettre en œuvre, sur l’ensemble du territoire national, un programme de reconstruction de l’État dans le domaine de l’éducation, de la santé et de la culture, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, des infrastructures routières, hospitalières, scolaires, de l’énergie, de l’environnement, de la mise en valeur des ressources naturelles;
2. instaurer une société d’égalité de chances et de justice distributive par un partage juste et équitable des richesses nationales ainsi que des fruits de la croissance économique;
3. promouvoir l’entreprenariat congolais en facilitant la création des petites et moyennes entreprises dans tous les domaines;
4. œuvrer à la création de l’industrie de transformation de nos matières premières et inciter la population à consommer les produits locaux pour booster le marché local;
5. œuvrer davantage pour les facilitations en vue de l’incitation des financements et investissements directs étrangers;
11.
Déterminés à consolider la nouvelle gouvernance poli-
Son emblème est composé des initiales de trois lettres de l’Union Sacrée de la Nation, un ensemble de trois personnes représentant des Congolaises et Congolais qui se tiennent main dans la main, à l’unisson, afin de bâtir un Congo uni, indivisible, fort, prospère et émergent; le tout dans un
2. œuvrer sans relâche pour l’unité des Congolaises et Congolais, dans un élan de justice et de vérité, en vue de renforcer la cohésion nationale, gage du développement intégral et de l’émergence de notre pays dans le concert des Nations;
3. promouvoir et consolider l’émergence d’un État de droit, républicain, laïc et social, pratiquant la bonne gouvernance, respectueux des valeurs démo-
6. consolider les efforts tendant à la matérialisation de la revanche du sol sur le sous-sol en vue de la diversification de l’économie;
7. soutenir les efforts déployés en vue de la numérisation et la digitalisation des régies financières et tous les autres services de l’Administration;
8. soutenir les actions menées pour lutter contre les pratiques tendant à favoriser le coulage
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(suite en page 11).
1. La JUSTICE;
2. La PAIX;
3. La LIBERTÉ;
4. L’ÉGALITÉ;
5. La VÉRITÉ;
6. L’INTÉGRITÉ MORALE;
7. La FRATERNITÉ;
8. La PARTICIPATION;
9. La REDÉVABILlTÉ ;
10. Le PATRIOTISME;
L’UNITÉ NATIONALE;
12. La SOLIDARITÉ.
tique et démocratique ; Conscients de nos responsabilités devant Dieu, le Peuple et l’histoire ;
Le présidium de l'Union sacrée de la Nation est composé des présidents des deux Chambres, du Premier ministre, du S-G de l'UDPS et du président de l'UNC. DR.
L'USN reçoit mission de faire réélire le président Tshisekedi
des recettes et la fraude fiscale ou parafiscale.
C. Sur le plan social :
1. offrir aux jeunes congolais une égalité de chance pour l’accès à l’emploi et au travail, à l’éducation, à la santé, à travers la gratuité de l’enseignement de base et la couverture de la santé universelle;
2. veiller à la satisfaction des droits sociaux de la population notamment: droit à l’éducation, droit à la santé, droit à l’alimentation, droit au logement décent, droit à l’emploi et au travail, droit à un salaire convenable, droit d’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique.
D. Sur le plan sécuritaire :
1. placer la sécurité et le bien -être du Congolais au centre de l’action des institutions de la République ;
2. lutter contre toute forme de violences en vue de l’éradication de toutes les forces négatives et la pacification de la partie orientale de notre pays ;
3. œuvrer pour la réforme de l’armée, de la police et de tous les services de sécurité pour les rendre capables d’assurer correctement la protection des personnes et de leurs biens, la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale.
E. Sur le plan diplomatique :
1. promouvoir la politique d’ouverture de la RDC au monde sur les plans politique, économique et commercial, social, culturel et scientifique, tout en respectant la souve- raineté de chaque État, les principes d’intangibilité de frontières et de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres États ;
2. œuvrer pour une bonne politique de bon voisinage et promouvoir la vocation africaine de la République Démocratique du Congo ;
3. œuvrer pour une véritable union africaine capable de promouvoir une Afrique souveraine, libre, prospère et plus forte.
F. Sur le plan culturel et éthique :
1. combattre énergiquement et éradiquer toutes les formes d’antivaleurs dans tous les milieux et à tous les niveaux.
Il s’agit notamment de la cupidité, l’égoïsme, la corruption, l’injustice, l’impunité, la concussion, le détournement des deniers publics, le clientélisme, le népotisme, le tribalisme, l’intolérance politique, le banditisme, la criminalité et la dépravation des mœurs ;
2. promouvoir la recherche scientifique, la culture et les arts ;
3. promouvoir le respect des valeurs morales admises par l’ensemble de la communauté
nationale et universelle ;
4. promouvoir la culture de l’amour et la non-violence pour garantir une paix durable dans notre pays et dans d’autres pays africains ;
5. promouvoir la culture citoyenne, la culture politique et l’éthique politique.
G. Sur le plan des droits humains :
1. Respecter, promouvoir et protéger les droits et libertés fondamentaux notamment le droit à la vie; la liberté de pensée, de conscience, de religion, liberté d’expression, liberté d’information; le droit de propriété individuelle; le droit à l’éducation ; le droit à la santé et sécurité alimentaire; le droit à la sécurité des investissements privés nationaux et étrangers, la garantie de l’exercice du commerce, de l’art et de l’artisanat; la liberté d’association, la liberté syndicale; le droit au développement scientifique; le droit d’accès à l’eau potable, à l’énergie électrique; le droit à la paix, à la sécurité; le droit à un environnement sain et propice à l’épanouissement intégral; le droit à une redistribution équitable des richesses nationales ;
2. rejeter tout recours à la violence et aux autres voies antidémocratique comme moyens d’expression et de revendication politique; la liberté de culte à tous les Congolaises et Congolais selon leurs convictions religieuses, conformément à la Constitution et aux lois de la République;
3. promouvoir la participation citoyenne dans le fonctionne- ment des organes de l’État;
4. promouvoir les droits et la dignité de la femme, à travers la consolidation de la parité dans la gestion des institutions tant au niveau provincial, national, qu’international ;
5. assurer la protection de la famille, cellule de base de la Nation;
6. garantir et assurer les droits de l’enfant dont le premier est celui d’avoir une famille comme foyer d’amour et d’épanouissement.
Section 3 : Des engagements.
Article 7.
Les partis et regroupements politiques, ainsi que les personnalités membres de l’USN s’engagent à :
1. soutenir et défendre le leadership de la Haute Autorité Politique ;
2. s’abstenir de toute initiative susceptible de compromettre la réalisation de la vision et de l’action politique de la Haute Autorité Politique;
3. cultiver et entretenir une atmosphère d’entente cordiale, d’harmonie, de solidarité et de cohésion entre les membres en n’entreprenant aucune action délibérée de déstabilisation d’un autre membre;
4. accepter la liste des candidats retenus par les organes compétents de l’USN et la soutenir, selon les modalités pra-
tiques arrêtées;
5. contribuer financièrement au fonctionnement de la plateforme ;
6. mobiliser le peuple pour son adhésion aux idéaux de la structure et au programme du Gouvernement qui en est issu;
7. promouvoir et appliquer les valeurs morales, éthiques, républicaines et démocratiques ainsi que le respect du bien commun, dans la gestion de la chose publique;
8. observer le cadre juridique régissant la plateforme ;
9. œuvrer pour le rayonnement de l’USN ;
10. respecter les orientations, les recommandations, les résolutions et décisions des organes de la structure.
Chapitre 2 : DE LA CATÉGORIE DES MEMBRES.
Article 8. L’USN est constituée des membres effectifs, des membres d’honneur et des membres sympathisants.
Section 1ère : Les membres effectifs.
Article 9. Sont membres effectifs de l’USN:
1. Les partis politiques dûment enregistrés au Ministère de l’Intérieur, signataires de la présente Charte ;
2. Les regroupements politiques également signataires de la présente Charte ;
3. Les personnalités désignées intuitu personae par la Haute Autorité Politique.
Section 2 : Les membres d’honneur et sympathisants
Article 10.
Sont membres d’honneur, les personnes physiques ou morales qui contribuent à la mise en œuvre de l’idéal de l’USN à travers leurs apports moral, matériel, financier ou scientifique.
Article 11.
Sont membres sympathisants, toutes les personnes physiques ou morales, non membres effectifs ou d’honneur qui, par leurs apports et leurs contributions, aident l’USN à assurer son épanouissement.
Chapitre 3 : DE L’ACQUISITION ET DE LA PERTE DE QUALITÉ DE MEMBRE DE l’USN.
Section 1ère: De l’acquisition.
Article 12.
La qualité de membre de l’USN s’acquiert par :
◗ La signature de la présente Charte ;
◗ La décision de la Haute Autorité Politique ;
◗ La manifestation d’intérêt.
Article 13.
La qualité de membre effectif de l’USN s’acquiert par la signature de la présente Charte pour les membres effectifs.
Article 14.
La qualité de membre d’honneur est accordée par décision de la Haute Autorité Politique, à toute personne qui s’engage
à aider volontairement l’USN à réaliser ses objectifs et à assurer son rayonnement.
Article 15.
Les membres sympathisants acquièrent cette qualité par la manifestation d’intérêt et le soutien apporté à l’USN.
Section 2 : De la perte de qualité.
Article 16.
La qualité de membre de l’USN se perd par:
1. décès ;
2. retrait volontaire ;
3. démission ;
4. non-paiement des cotisations ;
5. exclusion;
6. dissolution du parti ou du regroupement politique;
7. tout manquement grave aux valeurs prônées par l’USN et aux obligations incombant aux membres.
Article 17.
La perte de la qualité de membre de l’USN entraîne celle des droits y attachés.
Chapitre 4 : DE L’ORGANISATION.
L’USN dispose des organes aux niveaux national et provincial.
Section 1ère :
Au niveau national
Article 18.
Les organes de l’USN sont :
1. Le Congrès ;
2. La Haute Autorité Politique ;
3. Le Présidium ;
4. La Conférence des Présidents des partis, des regroupements politiques et des personnalités désignées par la Haute Autorité Politique.
Article 19.
Il est créé au sein de chaque chambre parlementaire un cadre de concertation qui comprend les élus issus des partis et regroupements politiques, membres de l’USN.
Article 20.
Ce cadre est convoqué et présidé par le Président de chaque chambre parlementaire. Les membres du Présidium y prennent part.
Article 21.
Le règlement intérieur fixe l’organisation et le fonctionnement de cette structure.
Article 22.
Outre les organes, l’USN dispose d’un Secrétariat Permanent.
Section 2 : Au niveau provincial.
Article 23.
L’USN comprend, au niveau provincial, un seul organe: Le Conseil provincial Outre, le Conseil provincial, elle dispose d’un Secrétariat exécutif provincial.
Chapitre 5 : DU FONCTIONNEMENT DES ORGANES.
Section 1ère : Des organes nationaux.
Paragraphe 1er : Du Congrès.
Article 24.
Le Congrès est l’organe suprême de l’USN. Il dispose des pouvoirs les plus étendus, inspire et oriente les organes de la
plateforme.
Article 25.
Le Congrès est composé de tous les membres effectifs de l’USN représentés par leurs délégués, dûment mandatés.
Article 26.
Les membres d’honneurs et les membres sympathisants peuvent être invités, par la Haute Autorité Politique, à prendre part aux assises du Congrès, sans voix délibératives.
Articles 27.
Les attributions du Congrès sont:
1. désigner et investir solennellement le candidat de l’USN à l’élection présidentielle;
2. adopter la vision de l’USN telle que présentée par la Haute Autorité Politique;
3. adopter la Charte de la plateforme;
4. donner des orientations à la structure;
5. garantir les valeurs prônées par la structure;
6. évaluer les actions de l’USN en rapport avec ses objectifs; Article 28.
Le Congrès est convoqué et présidé par la Haute Autorité Politique, en session ordinaire tous les cinq ans et en session extraordinaire, chaque fois que l’intérêt de l’USN l’exige.
Paragraphe 2 : De la Haute Autorité Politique.
Article 29.
La Haute Autorité Politique assure la haute direction de l’USN. Les autres organes de la plateforme fonctionnent sous son leadership. Elle donne l’impulsion aux activités de l’USN.
Elle dispose du pouvoir discrétionnaire de désignation de certaines personnalités qu’elle juge à même de contribuer au rayonnement de la structure. Article 30.
La Haute Autorité Politique est le garant du bon fonctionne- ment de l’USN. À ce titre, elle :
1. assure l’arbitrage, en dernier ressort, de tout différend résultat de l’application ou de l’interprétation de la Charte et du règlement intérieur ;
2. veille à l’unité d’action de l’USN et à l’exécution des résolutions et/ou recommandations du Congrès ;
3. supervise la participation des Partis et regroupements politiques ainsi que des Personnalités politiques membres aux échéances électorales ;
4. fait respecter les dispositions statutaires et réglementaires régissant l’USN ;
5. maintient la discipline et la cohésion au sein de la plateforme ;
6. organise un cadre de concertation permanente au sein de la structure en vue d’harmoniser les divergences des vues entre les membres ;
7. consulte les membres de l’USN sur toute question de nature à influencer directement ou indirectement la marche de la structure ;
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(suite en page 12).
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l'USN, le Président Tshisekedi devient la Haute Autorité Politique
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8. procède à une répartition équitable des responsabilités entre les membres au sein des institutions, en tenant compte des mérites et apports, des critères de la géopolitique, de poids politique ou sociologique et d’équité ainsi que de la représentation de la femme et des jeunes.
Paragraphe 3 Du Présidium.
Article 31.
Le Présidium est l’organe de conception, de coordination et de décision de l’USN.
Article 32.
Le Présidium est composé de:
1. la Haute Autorité Politique, Haute Autorité de l’USN;
2. responsables des institutions politiques nationales, membres de la plateforme;
3. Personnalités politiques cooptées par la Haute Autorité Politique.
Article 33.
Le Présidium est chargé de:
1. délibérer sur toutes les questions de la vie nationale et internationale ;
2. donner des orientations et suggestions aux membres de l’USN œuvrant au sein des institutions politiques nationales, provinciales et locales ;
3. évaluer périodiquement les activités de la plateforme et celles des membres exerçant les charges d’État ;
4. veiller à l’unité et à la cohésion des membres de la structure ;
5. proposer à la décision de la Haute Autorité Politique l’adhésion de nouveaux membres;
6. approuver le budget du fonctionnement et les programmes politiques de l’USN;
7. veiller à la discipline au sein de la plateforme ;
8. contrôler la bonne application du programme d’action de l’USN au Parlement, au Gouvernement de la République et au niveau de toutes les institutions provinciales et locales ;
9. veiller au respect de la vision et valeurs partagées;
Article 34.
Le Présidium est convoqué et présidé par la Haute Autorité Politique en réunions ordinaire et extraordinaire.
En son absence, il est convoqué et présidé par le membre désigné, à cet effet, par la Haute Autorité Politique.
Article 35.
Le Présidium peut, en cas de besoin, inviter à ses réunions toute personne dont il estime l’expertise nécessaire.
Paragraphe 4 : De la Conférence des Présidents.
Article 36.
La Conférence des Présidents est l’organe de représentation des partis et regroupements politiques ainsi que des personnalités.
Article 37.
La Conférence des Présidents est composée de :
1. Présidents des partis et des regroupements politiques ainsi que des groupes parlemen-
taires de l’USN à l’Assemblée nationale et au Sénat;
2. Personnalités désignées par la Haute Autorité Politique.
Article 38.
Comme organe de concertation, de réflexion et de la mobilisation de l’USN, la Conférence des Présidents est chargée de discuter de toutes les questions de la vie nationale et internationale intéressant l’USN, à soumettre au Présidium pour délibération.
Article 39.
La Conférence des Présidents est convoquée et présidée par la Haute Autorité Politique de l’USN en sessions ordinaire et extraordinaire. En son absence, elle est convoquée et présidée par le membre désigné par la Haute Autorité Politique.
Paragraphe 5 : Du Secrétariat Permanent.
Article 40.
Dans l’exercice de leurs missions, les organes bénéficient de l’assistance technique, administrative et logistique d’un Secrétariat Permanent de l’USN.
Article 41.
Le Secrétariat Permanent comprend :
1. Un Secrétaire Permanent;
2. Des Secrétaires Permanents adjoints chargés notamment de :
◗ questions politiques, administratives et juridiques ;
◗ questions électorales ;
◗ questions économiques et financières ;
◗ la communication ;
◗ questions sociales, culturelles et scientifiques ;
◗ la logistique ;
◗ protocole et relations publiques ;
◗ études et prospective ;
◗ questions des genre, femme et enfant ;
◗ questions de la jeunesse ;
◗ relations avec les partis politiques ;
◗ questions des congolais de l’étranger.
3. Des secrétaires nationaux dont les attributions sont précisées dans le règlement intérieur.
Article 42.
Sur demande du Présidium, les jeunes et les femmes membres des partis politiques de l’USN peuvent se rassembler en vue de contribuer aux manifestations politiques de l’USN et ce, avec l’autorisation de leurs partis politiques.
Article 43.
Le Secrétaire Permanent, les Secrétaires Permanents Adjoints et les Secrétaires nationaux sont désignés et relevés de leurs fonctions par la Haute Autorité Politique.
Article 44.
Le Secrétaire Permanent de l’USN fait office du Rapporteur de toutes les réunions des organes de l’USN au niveau national.
Article 45.
Le fonctionnement du Secrétariat permanent et des services d’appoint est régi par le Règlement Intérieur.
Section 2 : De l’organe provincial.
Article 46.
Au niveau provincial, l’USN comprend le Conseil provincial disposant d’un Secrétariat Exécutif Provincial. Paragraphe 1er. Du Conseil provincial.
Article 47.
Le Conseil provincial constitue le cadre de concertation, de mise en œuvre de la vision et d’évaluation des actions de l’USN au niveau provincial.
Article 48.
Le Conseil provincial comprend :
1. les représentants provinciaux des formations politiques, ayant au moins un élu à l’Assemblée provinciale, signataires de la présente Charte;
2. des personnalités désignées intuitu personae, par la Haute Autorité Politique;
3. le Président de l’Assemblée provinciale, membre de l’USN;
4. le Gouverneurs et Vice-gouverneurs, membres de l’USN.
Article 49.
Le Conseil provincial est dirigé par le membre de l’USN désigné par le Présidium.
Article 50.
Le Conseil provincial se réunit une fois par mois en session ordinaire et en session extraordinaire, chaque fois que de besoin.
Paragraphe 2.
Du Secrétariat Exécutif Provincial
Article 51.
Le Secrétariat Exécutif Provincial est un service mis à la disposition du Conseil provincial de l’USN par le Présidium.
Article 52.
Le Secrétariat Exécutif Provincial est un service de gestion administrative quotidienne de l’USN, sous la supervision du Conseil Provincial.
Article 53.
Le Secrétariat Exécutif Provincial comprend, outre le Secrétaire Exécutif, dix Secrétaires Exécutifs-Adjoints chargés notamment de :
1. des questions politiques, administratives et juridiques ;
2. des questions électorales ;
3. des questions économiques et financières ;
4. des questions de la communication et ;
5. des questions sociales et culturelles et scientifiques ;
6. la logistique ;
7. protocole et relations publiques ;
8. des questions des genre, femme et enfant ;
9. des questions de la jeunesse; Article 54.
Le Secrétaire Exécutif Provincial exerce mutatis mutandis les attributions du Secrétaire permanent.
Article 55.
Le Secrétaire Exécutif et les Secrétaires Exécutifs Adjoints sont désignés par le Présidium de l’USN.
Article 56.
Les Secrétaires Exécutifs-Adjoints assistent le Secrétaire Exécutif dans l’accomplissement de ses tâches.
Article 57.
En cas d’absence, le Secrétaire Exécutif Provincial est remplacé par le Secrétaire Exécutif-
Adjoint chargé des questions politiques, administratives et juridiques.
Chapitre 6 : DES RESSOURCES ET DU PATRIMOINE.
Section 1ère: Des Ressources.
Article 58.
Les ressources de l’USN proviennent de :
1. cotisations des membres;
2. dons et legs;
3. subventions.
Article 59.
Les cotisations sont mensuelles. Le montant de cotisation est fixé par le Présidium.
Section 2 : Du patrimoine.
Article 60.
Le patrimoine de l’USN est constitué des biens meubles et immeubles affectés à son fonctionnement.
Article 61.
Tous les membres de l’USN sont tenus de gérer son patrimoine en bon père de famille et de le protéger.
Chapitre 7 : DU RÉGIME DISCIPLINAIRE.
Section 1ère: Des fautes disciplinaires.
Article 62.
Constituent une faute disciplinaire les faits, actes et comportements suivants:
1. Le non-paiement des cotisations;
2. Le fait d’entreprendre des initiatives institutionnelles, médiatiques isolées susceptibles de créer la confusion et/ ou de compromettre l’atteinte des objectifs définis dans la présente Charte;
3. Le non-respect des engagements souscrits;
4. L’incohérence politique dans le comportement général;
5. Toute déclaration de nature à remettre en cause les actions de l’USN;
6. Tout comportement ou acte de nature à nuire à l’USN ou à sa Haute Autorité Politique.
Section 2 : Des sanctions disciplinaires.
Article 63.
Le membre fautif encourt, selon la nature et la gravité des faits, l’une des sanctions suivantes:
1. l’avertissement;
2. le blâme;
3. la suspension;
4. l’exclusion.
Article 64.
L’avertissement, le blâme et la suspension sont prononcés par le Présidium.
L’exclusion d’un membre relève de la compétence de la Haute Autorité Politique après avis motivé du Présidium.
Article 65.
Tout membre de l’USN peut dénoncer une faute disciplinaire dans le chef d’un autre membre, en saisissant le Présidium au niveau national et le Conseil provincial au niveau provincial.
Celui-ci ou celui-là en prend acte et constitue une Commission ad hoc qui effectue une enquête à charge ou à
décharge. L’incriminé est obligatoirement entendu pour présenter ses moyens de défense. Si la faute est avérée, le Présidium ou le Conseil provincial délibère, selon le cas, sur la mesure à prendre, en tenant compte de la gravité des faits et de la notoriété de l’incriminé.
Article 66.
Pour les membres du Présidium, la dénonciation est faite auprès de la Haute Autorité Politique qui décide de la suite à réserver.
Chapitre 8 : DE LA RÉVISION ET DE LA DISSOLUTION.
Section 1ère : De la révision de la charte.
Article 67.
L’initiative de révision de la présente Charte appartient à la Haute Autorité Politique.
Article 68.
Le Présidium peut, moyennant avis motivé à la majorité absolue de ses membres, proposer à la Haute Autorité Politique, la révision de la présente Charte.
Section 2 : De la dissolution.
Article 69.
La dissolution de l’USN relève de la compétence de la Haute Autorité Politique.
Article 70.
La dissolution de l’USN ne peut intervenir que dans les cas suivants :
1. atteinte des objectifs qui sous-tendent la création de l’USN ;
2. décision de la Haute Autorité Politique ;
3. décision du Congrès.
Article 71.
En cas de dissolution, le sort du patrimoine de l’USN, est réglé par la Haute Autorité Politique.
Chapitre 9 : DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES.
Section 1ère: Des dispositions transitoires.
Article 72.
En attendant la tenue du Congrès, le Présidium élargi à la Conférence des Présidents adopte la Charte de l’USN ainsi que son Règlement intérieur, sauf si un Congrès extraordinaire est convoqué.
Article 73.
En attendant la mise en place des organes de l’USN, les membres qui forment actuellement le Présidium assurent la gestion des affaires courantes.
Section 2 : Des dispositions finales
Article 74.
Les matières non prévues par la présente Charte sont prises en charge par le Règlement intérieur de l’USN.
Article 75.
La présente Charte est exécutée de bonne foi.
Article 76.
La Charte de l’USN entre en vigueur à la date de sa signature par les parties contractantes. Elle est ouverte aux nouveaux adhérents.
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À
Au 7 avril 2023, la BCC note une solidité de la confiance des patrons
Au plan intérieur, il s’observe le maintien de l’accalmie tant sur le marché des changes que sur celui des biens et services. Ce tassement des indicateurs conjoncturels procéderait tant des anticipations favorables de la conjoncture à l’approche et pendant l’échéance fiscale que de la coordination des politiques conjoncturelles. En effet, le taux de change sur les deux segments du marché des changes s’est maintenu à son niveau de la semaine passée.
L’inflation est ressortie à 0,277 % au cours de la première semaine du mois d’avril 2023 contre 0,242 % la semaine précédente.
S'agissant du regard de la confiance des chefs d’entreprises quant aux perspectives à court terme, l’économie congolaise devrait demeurer résiliente au plan de la
croissance, en dépit d’un environnement international difficile. Après le ralentissement observe ces deux dernières semaines, le rythme de formation des prix intérieurs a légèrement augmenté au cours de la première semaine du mois d’avril 2023, à en croire la Direction des Analyses économiques de la Banque Centrale du Congo dans son document intitulé Évolution récente de la conjoncture Économique au 7 avril 2023.
D’après les estimations faites dans le cadre du programme avec le Fonds Monétaire International, l’activité économique de notre pays devrait légèrement ralentir en 2023 par rapport à 2022. Elle devrait progresser de 8,0% contre 8,5% l’année précédente. Ce niveau de croissance demeure néanmoins nettement supérieur à celui projeté pour les pays d'Afrique au Sud du Sahara, soit 3,8%.
Cette évolution procède essentiellement de l’expansion de l’activité des industries extractives (notamment le secteur minier), dont la valeur ajoutée devrait croître de 15,7% en 2023 contre 20,8% en 2022.
EXCÉDENT DE TRÉSORERIE DE CDF
1.570,3 MILLIARDS. En revanche, les activités hors mines se relèveraient de 4,2% contre 3,2% l’année précédente. L’activité du secteur non minier serait soutenue par la poursuite de la réalisation de grands travaux d’infrastructures, à la faveur du projet de développement de 145 territoires, d’une part, et de la relance du secteur agricole, d’autre part. Mais ce léger ralentissement de l’activité productive serait consécutif à un environnement international marqué par la baisse de la demande mondiale des produits miniers.
En février, le baromètre
de conjoncture renseigne la solidité de la confiance des chefs d’entreprises quant à l’évolution de la conjoncture économique à court terme au Congo. Cette situation est attestée par un solde global brut d’opinions établi à +31,5 en février après +31,2% le mois précédent. Cette évolution tient notamment de l’optimisme affiché par les chefs d’entreprises évoluant dans les secteurs extractifs et de l’énergie. L’inflation hebdomadaire s’est établie à 0,277% à la première semaine d’avril contre 0,242% réalisé une semaine auparavant. En cumul et en glissement annuel, l’inflation atteint respectivement 6,0% et 16,7% face à une cible annuelle de 9,7%. Toutefois, en dépit d’une très légère augmentation d’une semaine à l’autre, le marché des biens et services reste globalement stable attesté par des faibles variations de l’indice des prix à la consommation.
L’évolution de principales fonctions de consommation renseigne qu’en termes de contribution à l’inflation, le poste «Produits alimentaires et boissons non alcoolisées» a principalement influencé le niveau des prix, avec une contribution de 74,8%.
Les composantes « Biens et services divers », «Restaurants et hôtels» et «Meubles, articles de ménage et entretien courant de la maison» ont contribué respectivement à hauteur de 7,7%, 4,7% et 4,1%.
Le plan de trésorerie prévisionnel renseigne un excédent de trésorerie 1.570,3 milliards de CDF pour le mois d’avril 2023, globalement similaire au résultat de la période correspondante de 2022 avec les paiements de l’impôt sur les bénéfices et profits en ce mois d’échéance fiscale.
Aux sept premiers jours du mois d’avril 2023, la balance des opérations financières de l'État
affiche un déficit de 35,3 milliards de CDF, résultant des recettes de 118,3 milliards et des dépenses de 153,6 milliards.
Ces recettes mobilisées proviennent principalement de la DGRAD et la DGDA, lesquelles ont atteint respectivement 52,2 milliards de CDF et 46,9 milliards de CDF. Quant aux recettes collectées par la DGI, elles se sont chiffrées à 19,2 milliards de CDF. Pour rappel, les recettes totales attendues pour ce mois seraient de 4.290,4 milliards de CDF. S’agissant des dépenses exécutées, elles ont principalement concerné les charges courantes, soit 79,8% du total de dépenses exécutées, chiffrées à 153,6 milliards de CDF, alors que les dépenses en capital ont atteint 23,5 milliards. Pour rappel, au 31 mars 2023, l’exécution des opérations financières de l’État s’est clôturée par un déficit mensuel de
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ÉMISSION MONNAITAIRE RUBRIQUE JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL CUMUL/AN Émission autorisées 113.490,00 104.400,00 119.350,00 90.572,50 427.812,50 Émissions réalisées 45.699,76 26.686,55 133.307,39 22.130,75 227.824,45 Destructions réalisées = 19.100,00 16.514,50 8.663,25 -00 44.277,75 Émissions nettes (C) = (A) - (B) 26.599,76 10.172,05 124.644,14 22.130,75 183.546,70 Recyclage 507.261,50 373.842,96 392.155,79 46.662,65 1.319.922,91 dont du Siège 191.249,33 117.799,58 120.645,92 8.286,99 437.981,83 dont en provinces 316.012,17 256.043,38 271.509,87 38.375,66 881.941,08 Source: Banque Centrale du Congo. ÉVOLUTION DU TAUX DE CHANGE À KINSHASA Taux indicatif Taux parallèle Taux indicatif Taux parallèle Ecart parallèle moyen - indicatif acheteur vendeur moyen acheteur vendeur moyen en % en CDF 31-décembre-21 1999,97 2040,00 2049,33 2044,67 31-décembre-22 2016,91 2126,67 2150,00 2138,33 -0,84 -4,08 -4,68 -4,38 6,02 121,42 Taux de change CDF/USD Var. en % fin 2022 Ecart parallèle moyen - indicatif 31-janvier-23 2032,50 219850,33 2220,00 2209,17 -0,77 -3,26 -3,15 -3,21 8,69 176,67 28-février-23 2036,23 2291,67 2311,67 2301,67 -0,95 -7,20 -6,99 -7,10 13,04 265,44 24-mars-23 2036,95 2307,50 2321,25 2314,38 -0,98 -7,84 -7,38 -7,61 13,62 277,43 27-mars-23 2036,25 2307,50 2325,75 2316,63 -0,95 -7,84 -7,56 -7,70 13,77 280,37 28-mars-23 2036,53 2310,00 2323,76 2316,88 -0,96 -7,94 -7,48 -7,71 13,77 280,35 29-mars-23 2036,49 2310,00 2327,50 2318,75 -0,96 -7,94 -7,63 -7,78 13,86 282,26 30-mars-23 2036,32 2312,50 2330,75 2321,63 -0,95 -8,04 -7,76 -7,89 14,01 285,30 31-mars-23 2036,70 2312,50 2330,75 2321,63 -0,97 -8,04 -7,76 -7,89 13,99 284,93 7-avril-23 2037,38 2310,00 2330,00 2320,00 -1,00 -7,94 -7,73 -7,83 13,87 282,62 Variation hebdo au 31 mars 2023 -0,03 0,11 0,03 0,07
Banque Centrale du Congo international conjoncture économique | (suite en page 16).
Source:
international conjoncture économique |
EXÉCUTION DES OPÉRATIONS FINANCIÈRES DE L’ÉTAT EN AVRIL 2023 ET 2022 (EN MILLIARDS DE CDF)
RUBRIQUES MOIS D’AVRIL 2022 AU 07 AVRIL 2023 Programme Réalisation Tx Exéc. en % Programme Réalisation Tx exéc. en % Douanes et accises (DGDA) 374,4 292,1 78,0 407,3 46,9 11,5 Impôts directs, indirects (DGI) 1207,4 2858,1 236,7 3544,2 19,2 0,5 Recettes non fiscales (DGRAD) 199,8 219,9 110,0 279,3 52,2 18,7 Pétroliers Producteurs 40,0 59,1 147,7 59,5 0,0 0,0 Dons et autres recettes 73,3 13,4 0,0 0,0 0,1 0,0 Total revenus et dons 1894,9 3442,5 181,7 4290,4 118,3 2,8 Dépenses courantes 1026,2 1297,2 126,4 1464,7 122,6 8,4 Salaires 515,7 519,0 100,6 568,3 90,1 15,98 Intérêt sur la dette 14,5 17,3 118,8 33,6 5,6 16,6 Dont dette extérieure 6,5 9,3 141,9 19,2 0,0 0,0 Frais de fonct. Inst. et Min. 174,9 364,6 208,4 400,1 21,7 5,4 Institutions Politiques 82,8 175,1 211,5 164,0 12,9 7,8 Ministères 92,2 189,6 205,7 236,0 8,9 3,8 Dépenses en capital 471,4 123,3 26,2 546,3 23,5 4,3 Amortissement de la dette 160,7 16,5 10,2 46,5 0,0 0,0 Autres dépenses 154,3 87,2 56,5 662,7 7,5 1,1 Dont Élections - - - 220,0 0,0 0,0 Total dépenses (+amort. dette) 1812,7 1524,2 84,1 2720,1 153,6 5,6 Solde de trésorerie 82,2 1918,3 2333,6 1570,3 -35,3 -2,2 Source: BCC sur base des données PTR produit par la Direction du Trésor et de l'Ordonnancement du Ministère des Finances. ESTIMATION DE CROISSSANCE DU PIB RÉEL (Approche
la production) BRANCHES D’ACTIVITÉS Fin décembre 2020 Fin décembre 2021 Fin décembre 2022 VAR (%) Contr. Crois. PIB Reel % Contrib en point de croiss VAR (%) Contr. Crois. PIB Reel % Contrib en point de croiss VAR % Contr. Crois. PIB Reel % Contrib en point de croiss Secteur primaire 7,1 178,1 3,1 7,5 54,9 3,4 14,8 80,0 6,8 Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche 2,5 22,5 0,4 2,4 5,9 0,4 2,4 4,2 0,4 Agriculture 3,1 26,1 0,5 2,8 6,8 0,4 2,4 4,0 0,3 - Vivrière 3,1 25,5 0,4 3,1 7,2 0,4 2,6 4,3 0,4 - Rente 3,8 0,5 0,0 -10,2 -0,4 0,0 -9,7 -0,2 0,0 Sylviculture -9,2 -3,6 -0,1 -9,9 -0,9 -0,1 2,7 0,2 0,0 Élevage, pêche et chasse 3,0 0,0 0,0 3,0 0,0 0,0 2,6 0,0 0,0 Extraction 9,7 155,5 2,7 10,1 49,0 3,0 20,8 75,8 6,5 - Extraction des Hydrocarbures -7,9 0,0 0,0 1,8 0,1 0,0 6,3 0,1 0,0 - Extraction des minéraux, pierres... 9,7 155,5 2,7 10,2 49,0 3,0 20,9 75,6 6,5 Secteur secondaire -4,9 -47,4 -0,8 3,2 8,1 0,5 2,8 4,9 0,4 Industries manufacturières. -7,2 -47,6 -0,8 4,1 6,9 0,4 2,4 2,9 0,2 - Industrie alimentaires, boissons et tabac -6,6 -36,3 -0,6 4,6 6,5 0,4 2,5 2,5 0,2 - Autres industries manufacturières -10,1 -11,2 -0,2 1,4 0,4 0,0 2,2 0,4 0,0 Électricité, gaz, vapeur et eau 1,5 0,6 0,0 3,9 0,4 0,0 3,3 0,2 0,0 Bâtiment et Travaux publics -0,1 -0,4 0,0 1,1 0,8 0,1 3,5 1,8 0,2 Secteur tertiaire 0,2 4,6 0,1 5,6 34,1 2,1 3,2 14,1 1,2 Transports et Télécommunication 10,0 67,0 1,2 9,8 19,7 1,2 4,5 6,9 0,6 - Transports -3,5 -14,1 -0,2 4,1 4,4 0,3 2,7 2,0 0,2 - Télécommunication 30,8 81,1 1,4 16,2 15,4 1,0 6,5 4,9 0,4 Commerce -3,3 -27,5 -0,5 3,9 8,7 0,5 2,7 4,3 0,4 Autres services marchands -4,5 -24,7 -0,4 3,4 4,9 0,3 2,6 2,6 0,2 - Banques et assurances -3,9 -3,5 -0,1 3,2 0,8 0,0 5,9 1,0 0,1 - Autres services -4,7 -21,1 -0,4 3,5 4,1 0,3 1,9 1,6 0,1 Services d’administration publique -5,9 -11,9 -0,2 2,0 1,1 0,1 2,0 0,7 0,1 - Éducation -5,0 -0,3 0,0 2,0 0,0 0,0 3,0 0,0 0,0 - Santé 8,0 0,1 0,0 4,0 0,0 0,0 4,0 0,0 0,0 - Autres services non marchands -6,0 -11,7 -0,2 2,0 1,0 0,1 2,0 0,7 0,1 SIFIM -3,9 1,7 0,0 3,2 -0,4 0,0 5,9 -0,5 0,0 PIB au prix de base 2,4 135,3 2,3 6,1 97,1 6,0 8,6 99,0 8,5 Taxe sur les produits -37,0 -35,3 -0,6 17,3 2,9 0,2 7,7 1,0 0,1 PIB aux prix constants 1,7 100,0 1,7 6,2 100,0 6,2 8,5 100,0 8,5 PIB hors mines -1,3 -55,5 -0,1 4,5 51,0 3,2 3,0 24,2 2,1 Source: BCC. LE SOFT INTERNATIONAL | N°1581 | PAGE 14.
par
ÉVOLUTION COMPARATIVE DE LA BALANCE DES BIENS 2022-2023 (En millions de USD)
Banque Centrale du Congo sur base des données de la DGDA, l’OCC et la Commission Interministérielle d’Harmonisation des Statistiques Minières et autres. ÉVOLUTION DU TAUX D’INFLATION HEBDOMADAIRE
COURS DES PRODUITS MINIERS ET ÉNERGÉTIQUES 31-décembre-21 31-décembre-22 31-janvier-23 28-février-23 23-mars-23 30-mars-23 5-avril-23 Pétrole (brent) $/baril 78,36 86,00 82,84 84,10 75,88 78,38 84,94 Variation (en %) Cuivre LME $/tm 9.710,00 8.379,00 9.087,00 8.843,35 9.064,00 8.963,00 8.855,00 Variation (en %) Cobalt (Cathode 99,80) $/tonne. 66.556,29 56.026,49 51.434,88 51.434,88 34.172,19 34.172,19 34.172,19 Variation (en %) Or New York $/o.t. 1.818,18 1.824,82 1.926,78 1.831,50 1.976,28 1.960,78 2.008,03 Variation (en %) Source: Les échos. COURS DES PRODUITS AGRICOLES 31-décembre-21 31-décembre-22 31-janvier-23 28-février-23 23-mars-23 30-mars-23 5-avril-23 Riz Chicago $/tonne 322,96 405,96 393,93 328,34 387,20 389,91 368,76 Variation (en %) Blé Chicago $/tonne 283,36 290,81 279,04 259,41 244,45 252,06 248,35 Variation (en %) Maïs Chicago $/tonne 218,11 249,45 250,37 236,07 232,68 238,27 236,76 Variation (en %) Source: Les échos.
international conjoncture économique |
MOIS FÉVRIER 2022 2022 Variations (%) EXPORTATIONS 4.758,75 5.351,64 12,46 IMPORTATIONS 3.278,94 2.818,27 -14,05 SOLDE 1.479,81 2.533,37 71,20 Source:
0,000% 0,200% 0,400% 0,600% 0,800% 0,1000% mars 22 avril 22 mai 22 juin 22 juil 22 août 22 sept 22 oct 22 nov 22 déc 22 jan 23 fév 22 mars 23 avril 23 0,1200% 0,1400% 0,1600% Source: Banque Centrale du Congo Croissance extraction mines Croissance hors mines Croissance économique 0 5 10 15 20 25 2022 2023 20,8 3,2 8,5 15,7 4,2 8,0 ÉVOLUTION DE LA CROISSANCE DU
RÉEL,
ET BRANCHE EXTRACTION Source: FMI LE SOFT INTERNATIONAL | N°1581 | PAGE 15.
PIB
HORS MINES
La Banque Centrale signale un excédent de trésorerie de
1.570 milliards
de
166,0 milliards de CDF contre celui programmé de 837,9 milliards. Ce déficit a été entièrement financé par des marges de trésorerie antérieurement constituées, dans un contexte d’émission nette négative des titres publics. En cumul annuel, au 7 avril 2023, la balance des opérations financières de l’État est déficitaire de 771,9 milliards, résultant d’un niveau des recettes de 3.476,9 milliards et celui des dépenses de 4.248,8 milliards. S'agissant des bons et obligations du Trésor, pour le deuxième trimestre de l’exercice 2023, le calendrier d’émission des titres publics prévoit un montant total de 660,0 milliards de CDF à lever sur le marché intérieur. Concernant particulièrement le mois d’avril courant, le Trésor entend lever 320,0 milliards de CDF au titre des Bons du Trésor, indexés (maturité de 182 jours) et Obligations du Trésor indexées (pour une maturité de 4 ans).
DES RÉSERVES DE 4,063 MILLIARDS DE $US.
Pour rappel, au cours du mois de mars dernier, les adjudications des titres publics ont permis à l’État de couvrir ses besoins de financement:
◗ Au 7 mars : sur un montant attendu de 100,0 milliards de CDF au titre d’obligations indexées pour une maturité de 2 ans, le total de soumissions des banques a été de 35,0 milliards contre un montant retenu de 15,0 milliards de CDF au taux de 10,0 %. Le taux de couverture a été de 35,0%;
◗ Au 21 mars : sur un montant attendu de 60,0 milliards de CDF au titre de Bons du Trésor indexés, le Trésor a levé la totalité des soumissions des banques, soit 72,0 milliards de CDF au taux moyen pondéré de 9,201%. Le taux de couverture a été de 120,0%.
Concernant les remboursements effectués en mars 2023, le Trésor a décaissé globalement un montant de 118,0 milliards de CDF, dont 40,4 milliards de CDF pour les Bons du Trésor et 77,6 milliards de CDF les Obligations du Trésor échus. Le marché des changes a été caractérisé
CDF
par une légère dépréciation de la monnaie nationale sur le marché officiel, alors qu’au marché parallèle, cette dernière légèrement raffermie. Les réserves se sont établies à 4,06 milliards de $US au 5 avril 2023, représentant une couverture d’importations de 2,2 mois. Par ailleurs, les cours mondiaux des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont été caractérisés par une contraction principalement au niveau des produits agricoles.
Au 7 avril 2023, le taux de change s’est situé à 2.037,38 CDF le $US à l’indicatif et à 2.320,00 CDF au marché parallèle. Il en résulte respectivement une très faible dépréciation de 0,03% et une légère appréciation de 0,07% par rapport à fin mars 2023. Dans les grandes villes des provinces, le taux de change moyen s’est situé à 2.269,73 CDF le $US, enregistrant une dépréciation hebdomadaire de 0,20%. En ce qui concerne le budget en devises, son exécution au 4 avril 2023 s’est traduite par un excédent de 2,51 millions de $US, découlant des recettes de 8,96 millions de $US et des dépenses de 6,45 millions. Pour rappel, ce budget s’était soldé par un déficit de 147,36 millions à fin mars 2023. Les réserves se sont établies à 4,063 milliards de $US au 5 avril 2023, soit, une légère consommation des devises de 4,04 millions de $US par rapport au stock à fin mars 2022, et une couverture d’importations des biens et services sur ressources propres de 2,20 mois. Au 5 avril 2023, le prix du baril de pétrole s’est fixé à 84,94 $US, en hausse de 8,37% par rapport au 30 mars 2023. Cette situation est expliquée par la décision prise, depuis le dimanche 2 avril 2023, par huit pays membres de l’OPEP+ de réduire drastiquement la production journalière de plus d’un million de barils, provoquant ainsi une flambée des prix dès le lundi 3 avril, sous l’effet du maintien de la demande notamment des pays asiatiques. Le prix de la tonne de cuivre a baissé de 1,20%, au 5 avril, après une chute de 1,11% au 30 mars. Il s’est fixé à 8.855,00 $US sur le Lon-
don Metal Exchange (LME) contre 8.963,00 $US, une semaine auparavant, sur fond de l’accord signé entre le Panama et le groupe Canadien First Quantum Minerals pour ouvrir la plus grande mine de l’Amérique Centrale. Le prix du cobalt poursuit son maintien à son niveau enregistré depuis le 1er mars 2023, soit 34.172,19 $US la tonne. L’once d’or a enregistré une hausse de 2,41%, par rapport à la semaine précédente, se situant à 2.008,03 $US. Cette évolution tient principalement des incertitudes résultant de la réduction de la production pétrolière par les pays membres de l’OPEP.
Les prix du riz, du blé et du maïs se sont établis, respectivement à 368,76 $US, 248,35 $US et 236,76 $US la tonne, affichant des contractions respectives de 5,42%, 1,47% et 0,63%. Ces évolutions s’expliquent par des conditions d’exploitations favorables, dans certains pays producteurs, sur fond de la pression de surfaces américaines (agricoles) plus élevées qu’anticipé.
En effet, le département américain de l’agriculture a annoncé des surfaces US 2023 à 49,85 millions d’acres, en nette progression par rapport aux surfaces exploitées l’an dernier (45,74 millions d’acres).
À fin février 2023, le volume des échanges des biens entre le Congo et le reste du monde a progressé de 1,65%. En effet, la balance de ces échanges affiche un excédent de 2.533,37 millions de $US contre celui de 1.479,81 million enregistré à la ‘période correspondante de 2022. Rapproché au PIB, cet excédent représente 3,35% contre 2,33% l’année précédente. Cette évolution résulte de la bonne tenue des cours mondiaux des produits d’exportations, à savoir le cuivre, le cobalt et l’or.
43,9 MILLIARDS DE CDF DE HAUSSE HEBDOMADAIRE.
La Banque Centrale du Congo à travers son Comité de Politique Monétaire a décidé de procéder au relèvement de 75 points de base de son taux directeur en date du 22 mars. 2023. Ce dernier passe de 8,25 % à 9,00 % l’an. Quant aux four-
chettes d’appels d’offres des Bons BCC, elles continuent à connaître des ajustements délibérés guidés par la nécessité d’une modulation maximale de la liquidité. Au 7 avril 2023, la monnaie centrale a enregistré une hausse hebdomadaire de 99,8 milliards, pour se situer à 7.420,6 milliards de CDF. Cette hausse est localisée principalement au niveau des actifs intérieurs nets à hauteur de 106,1 milliards de CDF alors que les actifs extérieurs nets ont baissé de 6,3 milliards de CDF. S’agissant des composantes, l’augmentation de la base monétaire est consécutive à des hausses enregistrées par la circulation fiduciaire et les engagements envers les autres institutions de dépôts respectivement de 56,1 milliards et 43,7 milliards de CDF. De même, les passifs monétaires au sens large ont enregistré une hausse hebdomadaire de 56,1 milliards de CDF pour s’établir à 26.823,3 milliards. Cette augmentation de l’offre de monnaie est localisée au niveau des actifs intérieurs nets à hauteur de 62,4 milliards de CDF tandis que les actifs extérieurs nets ont baissé de 6,3 milliards de CDF. Pour ce qui est des composantes, la progression des passifs monétaires au, sens large résulte de la hausse des numéraires hors institutions des dépôts à hauteur de 56,1 milliards de CDF. Le marché en banque n’a enregistré aucune opération depuis le début de l’année 2023. Cette situation est expliquée par la surliquidité en monnaie nationale observée dans les banques commerciales. A ce sujet, la dernière opération enregistrée sur le guichet des prêts à court terme date du 19 octobre 2022. Durant l’année écoulée, les volumes des opérations enregistrées sur ce marché et celui des facilités permanentes se sont respectivement situés à 4.015,5 milliards de CDF et à 687,5 milliards. Pour ce qui est du marché interbancaire, il a enregistré un volume mensuel d’opération, au mois de mars, de 45,0 milliards de CDF, situant le volume annuel à 95,0 milliards de CDF. Pour rappel, en 2022, le volume des transactions
s’était situé à 1.306,0 milliards de CDF. Quant aux taux d’intérêt appliqués sur les différents guichets, ils se situent à 8,0%, 9,0% et 10,0%, respectivement sur le marché interbancaire, des prêts à court terme et celui des facilités permanentes. Au 7 avril 2023, les avoirs des banques commerciales en monnaie nationale en compte courant à la Banque Centrale du Congo ont enregistré une hausse hebdomadaire de 43,9 milliards de CDF, pour se situer à 3.061,1 milliards. La réserve obligatoire en monnaie nationale notifiée étant de 2.375,6 milliards, il se dégage une position nette des avoirs en monnaie nationale des banques commerciales positive de 685,5 milliards de CDF contre un niveau de 641,5 milliards une semaine auparavant. Ce niveau élevé de la position nette peut favoriser l’expansion du crédit et monnaie nationale mais aussi comporter les germes des pressions sur le marché des changes. Par ailleurs, la réserve obligatoire en devises se situe à 370,5 milliards de CDF.
2,6% DE HAUSSE MENSUELLE DE DÉPÔTS CLIENTS. À fin février 2023, les dépôts de la clientèle ont connu une hausse mensuelle de 2,6%, pour s’établir à 11.690,4 millions de $US. La structure de dépôts reste dominée par les dépôts des entreprises privées qui représentent 33,4% du total, suivis de ceux des ménages et des entreprises publiques qui atteignent respectivement 31,1% et 12,6%.
De même, les crédits bruts ont enregistré une croissance mensuelle de 2,8%, s’établissant à 5.102,37 millions de $US contre un niveau de 4.961,65 millions à fin janvier 2023. Cet accroissement résulte principalement des crédits octroyés aux entreprises privées, publics ainsi qu’aux ménages. Quant à la ventilation par monnaie, les crédits restent dominés par ceux en devises. Au 5 avril 2023, l’émission monétaire nette cumulée s’est établie à 183,5 milliards de CDF, tenant d’une mise en circulation fiduciaire de 227,8 milliards et des destructions de 44,3 mil-
liards de CDF. Les billets recyclés se sont établis à 1.319,9 milliards dont 66,8% en provinces. En 2023, la Banque Centrale du Congo à travers son Comité de Politique Monétaire a décidé de procéder au relèvement du taux directeur de 75 points de base, le faisant passer de 8,25 à 9,0% en date du 22 mars 2023. Cette hausse vise à éviter l’ancrage des anticipations inflationnistes dans les chefs des agents économiques. Les coefficients de la réserve obligatoire ont été maintenus inchangés, par rapport à leur niveaux de 2022, à savoir: 0,0% pour les dépôts en monnaie nationale à vue et à terme, 13,0% et 12,0% respectivement pour les dépôts à vue et à terme en monnaies étrangères. Pour rappel, il importe de préciser que l’année 2022 a été marquée par l’entrée en vigueur de la réforme portant sur la levée de la réserve obligatoire en monnaie des dépôts. Cette devrait favoriser le financement de l’économie en monnaie et poser les jalons de la dédollarisation.
La Banque Centrale du Congo a procédé à un nouvel élargissement des fourchettes d’appels d’offres de ses titres afin d’éponger la surliquidité bancaire susmentionnée.
Lors de la séance d’adjudication du 05 avril 2023, il a été proposé de porter les adjudications des Bons BCC à 210,0 milliards de CDF, répartis à travers les bornes supérieures des fourchettes des titres suivants: Bon BCC à 7 jours: 130,0 milliards de CDF, Bon BCC à 28 jours: 50,0 milliards de CDF et Bon BCC à 84 jours à 30,0 milliards de CDF.
Par rapport aux résultats, il sied de noter que la BCC a retenu 110,0 milliards de CDF pour le Bon à 7 jours et 10,0 milliards pour celui à 28 jours. Les taux moyens pondérés des titres à 7 et 28 jours se sont situés à 9,0% correspondant au niveau du taux directeur de La Banque Centrale du Congo.
Ainsi, l’encours des Bons BCC est passé de 280,0 milliards de CDF à 250,0 milliards, soit une injection hebdomadaire de 30,0 milliards. En cumul annuel, au 05 avril 2023, Les charges des Bons BCC se sont situées à 5.463,23 millions de CDF.
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international conjoncture économique | (suite de la page 13).
Mettre les gaz en période d’incertitude
CECI s’appelle certainement une salle noire de monde qu'aucun auparavant n’avait jamais remplie mais où, en pleine période d’incertitude, le Parti pour l’Action-le Parti du Crabe refuse du monde. DR.
Sur les bords de notre LuIe, sur nos terres bénies du Bandundu, dans le Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe). Une histoire vient de commencer. DR.
international LE SOFT INTERNATIONAL | N°1581 | PAGE 17.
Un salon sur roues et un bureau mobile
Audi a dévoilé le troisième et dernier véhicule de la gamme de concepts. Le véhicule électrique futuriste avec une silhouette de monospace est conçu pour être utilisé dans les mégapoles du futur, en donnant la priorité à l’expérience du passager à bord du véhicule.
Après le roadster Skysphere et la grande berline Grandsphere l’année dernière, l’Urbansphere est un projet collaboratif entre les studios de design d’Audi de Pékin et d’Ingolstadt. L’objectif était de créer un véhicule pour les mégapoles chinoises en prenant en compte les potentiels clients. Les proportions n’ont d’ailleurs rien d’urbain, au sens où on l’entend en Europe, avec 5,50 mètres de long sur 2 mètres de large (et 1,78 mètre de haut), le tout avec un immense empattement de 3,40 mètres. Le concept affiche une ligne de toit aérodynamique, une carrosserie sculptée, et repose sur d’immenses jantes de 24 pouces.
Le point important se trouve à chaque extrémité puisque l’immense calandre ainsi que l’arrière de la voiture sont pourvus de grandes zones numériques conçues pour communiquer avec l’environnement grâce à des LED.
SPACIEUX ET TECHNOLOGIQUE.
Audi décrit le concept comme «un salon sur roues et un bureau mobile, servant de troisième espace de vie pendant le temps passé dans la circulation», tout en se vantant d’avoir le plus d’espace intérieur de tous ses modèles, aidé à la fois par sa forme et la plateforme électrique.
Bien que très spacieux, l’Urbansphere ne dispose que de 4 sièges indépendants afin d’offrir la meilleure expérience possible.
Ils possèdent des modes Relax et Entertain avec diffé-
rents degrés d’inclinaison et de pivotement, des extensions de repose-jambes et des haut-parleurs sur les appuie-tête. Les passagers ont
accès à de nombreux services numériques et fonctionnalités d’infodivertissement visibles par projection sur le tableau de bord, des écrans
montés sur les dossiers des sièges, des lunettes VR ou un écran OLED transparent rétractable pour les passagers arrière. Le conducteur peut
accéder à de nombreux paramètres via le suivi oculaire, la commande gestuelle ou la commande vocale. Les panneaux de commande pour
tous les passagers sont intégrés dans les accoudoirs, restant cachés lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Le véhicule prend également en charge la
technologie de détection du stress à l’aide de scans faciaux et d’analyses vocales, et propose des suggestions de relaxation.
AUDI ET PORSCHE AU COEUR.
Si l’Urbansphere n’est qu’un concept, il est néanmoins basé sur une plateforme existante puisqu’il s’agit de celle dédiée aux véhicules électriques qui a été développée par Audi et Porsche (Audi Q6 e-tron, A6 e-tron, Porsche Macan EV).
Le concept est équipé de 2 moteurs électriques produisant 401 ch et 690 Nm.
La batterie offre une capacité de 120 kWh, permettant jusqu’à 750 km d’autonomie d’après Audi.
La technologie 800 volts permet une capacité de charge rapide allant jusqu’à 270 kW, permettant de récupérer 300 km d’autonomie en 10 minutes.
Pour un confort optimal, l’Urbansphere reçoit des suspensions pneumatiques adaptatives ainsi que 4 roues directrices pour plus d’agilité. avec AGENCES n
, rêve d'Auto | international LE SOFT INTERNATIONAL | N°1581 | PAGE 18.
Ce concept AUDI affiche une ligne de toit aérodynamique, une carrosserie sculptée, et repose sur d’immenses jantes de 24 pouces. DR.
Comment la libido s'en va chez la femme
La libido d'une femme - tout comme celle d'un homme - va être amenée à diminuer avec les années qui passent. En clair, en vieillissant.
C'est ce qu'explique une étude publiée dans le Journal Menopose. Au cours d'une vie, toutes les femmes seront confrontées à une fluctuation du désir sexuel. Ces hauts et ces hauts peuvent être expliqués par un changement, tel qu'une maladie, une rupture ou une grossesse, mais ils peuvent aussi être déclenchés par la prise d'un nouveau médicament. Nonobstant ces fluctuations naturelles dans le désir sexuel, la libido aura tendance à diminuer progressivement avec les années.
La baisse de la libido devient beaucoup plus courante chez les femmes à partir de la fin de la quarantaine ou de la cinquantaine.
Comme il n'y a pas de formule magique pour quantifier la libido d'une femme, il s'agit d'une tangente générale.
L'âge à laquelle une femme remarquera une baisse de libido variera en intensité et
en périodicité. De manière générale, les symptômes d'une baisse de libido sont notés par un manque d'intérêt pour tout type d'activités sexuelles, comprenant la masturbation, et par la disparition de pensées ou de fantasmes sexuels. Bien que complexes, les causes de la baisse de libido chez la femme sont souvent liées à la transition qui s'opère dans le corps lors de la ménopause. Les bouffées de chaleur et la sécheresse vaginale, par exemple, peuvent freiner le désir sexuel.
Ce ne sont pas toutes les femmes qui sont affectées par la
baisse de leur libido. Pour y remédier, elles peuvent avoir recours à des techniques sexuelles qui peuvent les aider à retrouver un souffle sexuel, comme le massage tantrique ou les jeux sexuels. Les femmes qui sont préoccupées par le manque de désir sexuel peuvent consulter un professionnel de la santé et ce, peu importe l'âge qu'elles ont. Ceci dit, parfois capricieuse, la libido peut autant se détériorer chez les hommes que les femmes.
Ce manque de désir sexuel peut être d'ordre psychologique ou médical. Dans tous les cas,
des solutions existent pour surmonter ce problème que vivent les couples. La libido ne se mesure pas et elle ne se compare pas. Pour cette raison, la meilleure façon de surmonter une baisse de libido est de se connaître, en essayant certains trucs et astuces.
COMMENT AUGMENTER LA LIBIDO?
1. Retrouver son pouvoir de séduction. La baisse de libido peut être liée à la confiance en soi. De petits gestes peuvent vous aider à regagner confiance en vous et ainsi, vous aider à retrouver votre pouvoir de
séduction. En prenant soin de vous, en soignant votre apparence, en vous initiant à un nouveau sport, vous pourrez retrouver graduellement confiance en votre pouvoir sexuel.
2. Ouvrir ses horizons. Métro, boulot, dodo... la routine peut être fatale pour la libido. Si vous cherchez à augmenter votre libido, allez là où vous n'êtes jamais allés. Si vous souhaitez des résultats différents, vous devez essayer des choses différentes. Vous pourriez, par exemple, essayer l'une des 11 positions de Kamasutra.
3. Séduire son partenaire. C'est en s'accordant des moments de répit, à deux, que la magie pourra reprendre. Loin du quotidien, la libido pourrait avoir tendance à se pointer le nez. Que ce soit un weekend en campagne, une soirée en têteà-tête ou un aprèsmidi improvisé, il est important de s'accorder du temps.
4. Se masturber. La masturbation peut être une excellente façon d'augmenter sa libido. Non seulement la masturbation
permet de mieux se connaître, mais elle permet aussi d'augmenter le désir sexuel. Ce moment d'intimité peut aussi permettre de vous aider à regagner confiance en vous.
5. Communiquer avec son partenaire. Plutôt que de garder pour vous ce qui vous tracasse à propos de votre sexualité, ouvrez-vous à votre partenaire. Le simple fait de partager vos inquiétudes peut vous libérer de la pression qui vous exacerbe et ainsi, susciter l'envie de reconnecter avec l'autre.
6. Éloigner le stress. Le stress du quotidien peut affecter la libido. Submergé par les responsabilités financières, ménagères ou sociales, le couple peut en venir à s'oublier. Ensemble, il faut apprendre à laisser le stress à l'extérieur de la chambre à coucher, en commençant pour ne pas parler de ce qui vous tracasse au lit.
7. Consulter un professionnel. Si la baisse de libido est d'ordre physique, un professionnel de la santé peut vous aider à retrouver votre libido.
Y aller après une chicane de couple
eu importe les raisons qui ont mené à cette chicane de couple, l'important est que celle-ci se termine... au lit!
Le sexe de réconciliation, aussi connu sous l'expression makeup sex en anglais, se définit comme étant des
Prapports sexuels vécus après un conflit dans une relation amoureuse ou intime. Après un conflit, où le ton a levé légèrement, il n'est pas rare qu'un couple ait envie de se retrouver dans l'intimité pour faire l'amour.
Cette habitude favorise la réconciliation et permet ainsi au couple de passer
l'éponge sur le différend. « Lors d'une chicane, il y a toujours beaucoup d'énergie qui circule dans notre corps. Respiration plus saccadée, chaleurs, rythmes cardiaques accélérés sont autant de symptômes qui peuvent se produire et qui s'apparentent grandement à ce qu'on ressent quand on
est excités sexuellement», rapporte Anne-Marie Ménard, notre professionnelle en sexologie. Chez certaines personnes, un conflit qui surgit dans un couple peut amener la peur d'une rupture et la sensation d'une menace qui, à leur tour, font sécréter de l'adrénaline. Cette hormone permet de connec-
ter, physiquement et mentalement, de façon totalement différente avec son partenaire. Si certains apprécient cette sensation dans les rapports sexuels à la suite de conflits, d'autres seront incapables de passer à l'acte en raison des émotions négatives qui sont encore trop présentes. L'important,
c'est de s'écouter. Notre sexologue rappelle qu'il faut faire preuve de prudence, sans brûler d'étapes! Il faut s'assurer que le conflit est réglé avant de passer en mode réconciliation. Si vous vous dirigez trop rapidement vers le lit et que le conflit n'est pas réglé, celui-ci risque de revenir vous hanter plus tard.
L'éloge à l’amour contient des centaines de positions sexuelles. Ci-après, 11 autres positions populaires du Kamasutra qui ont le pouvoir de pimenter vos soirées
1. La pieuvre. La femme est couchée sur le dos, alors que l'homme est agenouillée devant elle. Les jambes de la femme sont disposées en angles, de façon à pouvoir placer une cheville sur l'épaule de l'homme.
2. Le demi-pont. Il est étendu sur le dos, soulève son bassin, de façon à former un demi-pont. Sur la pointe des pieds, elle vient se placer sur le bassin de l'homme.
3. Le flipper. Alors qu'elle est étendue sur le dos, il se place entre ses jambes. Ce dernier soulève son bassin. Elle peut soutenir le bas de son dos avec les mains.
4. La balançoire. Il est couché sur le dos, alors qu'elle se trouve en position assise sur son bassin, entre ses jambes. Contrairement à l'andromaque, la femme fait dos à l'homme.
5. La liane. Les deux partenaires se tiennent debout, face à face. Elle place sa cheville sur l'épaule de l'homme.
6. L'entrecroisé. Il est allongé ou assis au sol, en ayant les jambes légèrement écartées. Elle vient s'asseoir sur son bassin.
7. Le papillon. Elle est allongée sur le dos, alors que lui est agenouillé devant elle, les jambes écartées. L'homme maintient les chevilles de sa partenaire, de façon à créer une forme en V.
9. Le 69 gagnant. Allongés au sol, les partenaires se font face de façon opposée.
10. Le cavalier pendu. Il est couché sur le dos, alors qu'elle se trouve en position assise sur son bassin. Contrairement à la balançoire, elle place ses jambes à l'extérieur de celles de l'homme. Elle place ses bras sur le torse de l'homme, de façon à créer une demilune.
11. Le dos au mur Les deux partenaires sont debout. Lui se place au mur, alors qu'elle lui fait dos.
international Côté Rose | LE SOFT INTERNATIONAL | N°1581 | PAGE 19.
Chez elle comme chez lui, elle tend à diminuer avec l'âge. DR.
Ses soirées
Match retour Biden-Trump
DDrapée d'une bannière haute en couleur et
portant un large médaillon «Dieu, les armes, et Trump» autour de son cou, lors d'un meeting jeudi 27 avril de l'ancien président républicain, Angela Wilkinson est certaine que son héros personnel virera Joe Biden de la Maison Blanche l'an prochain. Seulement deux jours après le lancement officiel de la campagne de Joe Biden à sa réélection en 2024, son opposant républicain le plus probable a organisé un rassemblement dans l'un des premiers États à voter à la primaire du parti : le New Hampshire, sur la côte nord-est des États-Unis.
Le but : renforcer la conviction des partisans de l'ex-président qu'il peut reprendre le poste perdu en 2020. En marge du meeting prenant place dans un hôtel de Manchester, beaucoup affirment auprès des agences de presse saliver à l'idée d'une nouvelle confrontation entre leur poulain de 76 ans et l'actuel président de 80 ans, dont Angela Wilkinson, qui a fait plusieurs heures de route depuis le Maine voisin.
« Un match retour ? Il n'y a même pas eu match pour commencer », souffle avec exaspération cette courtière en assurances de 48 ans, faisant référence aux accusations de fraude à l'élection présidentielle de 2020 ; des accusations répétées par elles et d'autres lors du meeting.
«Mais qu'il essaie !», dit-elle avec un sourire, « parce que Biden va se faire annihiler ».
Anne-Marie O'Neil, une native du New Hampshire acquiesce: « Je n'aime pas Biden. Il devrait y avoir un match retour», lance cette aide-soignante de 63 ans. Et lorsqu'on lui demande si elle est prête à une nouvelle bataille féroce qui s'annonce sous de sombres auspices judiciaires pour Donald Trump, la sympathisante répond du tac-au-tac : «J'ai les tripes pour ».
L'ancien locataire de la Maison Blanche est arrivé dans le New Hampshire avec une flopée de mauvaises nouvelles pour la campagne qui se profile. L'auteure et ancienne chroniqueuse américaine E. Jean Carroll a témoigné mercredi 26 avril que
l'ex-président des États-Unis l'avait violée, ce qu'il nie, lors d'un procès civil à New York où elle demande réparation. Le lendemain, c'est son ex viceprésident, Mike Pence, qui a témoigné devant la justice dans le cadre de l'enquête sur les tentatives de renverser les résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020, selon plusieurs médias américains. Et, fin mars, il était devenu le premier président de l'histoire des États-Unis a être inculpé, dans l'affaire d'achat du silence d'une actrice de films X en 2016. Pour autant, ses partisans ne flanchent pas.
« C'est un combattant », affirme Anne-Marie O'Neil, ajoutant : « ils en ont eu après Trump dès le premier jour ».
«COMME UN ZOMBIE».
Sur scène, Donald Trump a assuré le spectacle. Ses partisans ont jubilé lorsqu'il s'est moqué de l'actuel président démocrate, imitant un vieil homme perdu ou titubant avant de promettre : « On va écraser Joe Biden ». Le milliardaire au ton abrasif a également adressé une longue liste de litanies habituelles dans son discours de plus d'une heure et demie. Selon lui, il est ainsi le seul
candidat qui «empêchera une troisième guerre mondiale», tandis que l'immigration clandestine a transformé les ÉtatsUnis en «une décharge pour le monde entier», et que le pays était actuellement dirigé par des «personnes stupides». Dans la salle, l'un de ses partisans, qui a donné pour nom Tin Tran, a exprimé sa peur que Donald Trump soit face à des démocrates qui feraient tout pour ne pas revoir l'exprésident à la Maison Blanche, quitte à user de corruption. « Ils vont encore voler l'élection », dit ce quadragénaire, chapeau de cowboy sur la tête
pendant que la salle résonnait de la chanson «Nothing Compares 2 U» de Sinead O'Connor. Pour ce sympathisant de Donald Trump, Joe Biden est «comme un zombie, c'est tellement facile de le contrôler depuis les coulisses». Mike Osene, un autre partisan exprimant lui une vision moins radicale de l'élection et concédant que Donald Trump avait bien perdu en 2020, restait de son côté optimiste à l'idée d'une victoire du républicain face à Joe Biden. « S'il y a un match retour, je pense que Trump va n'en faire qu'une bouchée », estime cet habitant du Connecticut de 45 ans. Reste effectivement à savoir si match retour il y aura dans un contexte où des règlements sont légion.
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janvier 2008
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Ci-haut, des sympathisantes de Donald Trump à Manchester au meeting de l'ancien président américain Donald Trump, le 27 avril 2023, dans le New Hampshire. Ci-bas, l'ancien président américain lors de son meeting de Manchester. AFP-JOSEPH PREZIOSO.