Le Suricate - Premier Numéro

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Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Le Suricate N° 1

4 septembre 2012

Magazine À la une

Ce que le jour doit à la nuit

Retour en festivals Le tour des plaines festives avec nos reporters de terrain

Mais surtout...

De nombreuses infos et critiques culturelles

Spécial théâtre saison 2012-2013

(1ère partie)


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Sommaire

Edito Livenation, culture U.S.

p. 5

Littérature

Cinéma Ce que le jour doit à la nuit Le Guetteur Little Glory Barbara / David et Mme Hansen Wrong / Superstar Sorties du 5 septembre Sorties du 12 septembre Actualités cinéma

p. 6 p. 8 p. 9 p. 10 p. 11 p. 12 p. 13 p. 15

Musique Retour sur les festivals de l’été (1ère partie) Interview de Colin Hill Critiques cd’s Actualités musicales

L’histoire de France pour ceux ... Interview de Catherine Dufour Interview de Frédéric Livyns Première tombe sur la droite D’excellents voisins Scotland Yard 1800 20 ans après... la Terre ? Ticket to Thaïlande Femmes sur la Plage Pinocchio La Vie Romantique d’Alice B Moi d’abord

p. 48 p. 49 p. 50 p. 52 p. 54 p. 55 p. 56 p. 57 p. 58 p. 58 p. 59 p. 59

p. 16 p. 22 p. 24 p. 25

Scènes Théâtre de la Toison d’Or Théâtre des Riches Claires Théâtre de Poche Théâtre des Martyrs Théâtre Royal des Galeries Théâtre Royal du Parc Atelier-Théâtre Jean Vilar XL théâtre du Grand Midi

p. 26 p. 28 p. 32 p. 34 p. 38 p. 40 p. 44 p. 46

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À parcourir sans modération

4 septembre 2012



Le terrier du Suricate

Edito

LiveNation, la culture U.S. Dans le monde d’aujourd’hui, l’hégémonie américaine n’est plus la seule à faire trembler le vieux continent. Et pour cause, les pays émergents que sont la Chine, l’Inde ou encore le Brésil, nous sont présentés comme les nouveaux capitalistes mondiaux. Si cela n’est pas totalement faux, ce n’est pas pour autant que la grande Amérique n’a plus son mot à dire sur l’échiquier mondial. Dans le milieu culturel et surtout musical, on peut même dire que le pays de l’Oncle Sam remporte la palme avec l’une des plus grandes sociétés d’événementiels au monde : Live Nation. Société cotée au NYSE employant près de 10 000 employés de par le monde et réalisant un chiffre d’affaire de plus de 5 milliards de dollars, on peut dire que sa présence est un poids non négligeable dans les décisions qui se jouent aux quatre coins du globe. Aujourd’hui, la société californienne organise plus de 100 000 évènements, principalement aux Etats-Unis et en Europe. Ce monopole pourrait être bénéfique et pourtant, ce n’est pas ce qui semble ressortir ces dernières années. Dernièrement, la société est même au coeur d’un débat de grande ampleur suite au concert que Madonna a donné à l’Olympia. Le 26 juillet dernier, la reine de la pop donnait un concert dans la salle mythique parisienne. Les spectateurs ayant payé leurs billets entre 90 et 276€ étaient, de surcroit, tous fans de la star. Mais après 45 minutes de

Une publication du groupe

Le Suricate ©

show mitigé, le spectacle était fini, ce qui engendra une huée et des plaintes de la part des fans. Ces plaintes auraient pu aboutir dans un système concurrentiel mais Live Nation, organisateur de la tournée, a refusé le remboursement en se défendant que la durée du spectacle n’est indiquée nulle part et que l’arrivée de la chanteuse (arrivée en retard) n’est pas fixée. Voici l’exemple parfait d’une gestion exclusive des concerts. Ce manque de concurrence se ressent également dans les festivals. En effet, de nombreux festivals, notamment en Belgique, sont rachetés par la société mondialiste. On connaissait Werchter mais dernièrement, c’est le Tomorrowland qui intéresserait Robert Sillerman, créateur de Live Nation. Susceptible de faire une offre d’un milliard de dollars pour le festival électro sacré meilleur festival au monde, on se doute que le refus serait étonnant. Ce leadership, qui devrait encore s’étendre, aura pour conséquence de faire monter les prix déjà bien élevés des billets, mais aussi, d’aseptiser des scènes où se succèderont les mêmes artistes. La culture et l’argent n’ont pas toujours fait bon ménage. De nombreux concerts créés et construits dans le seul but de ramener de l’argent procurent une sensation stérile au spectateur. La création ne se régit pas par le portemonnaie.

M.M.

Le Sentinelle de la Culture Certains ont peut-être été surpris par l’annonce, il y a deux semaines, concernant notre départ de l’ancienne plateforme devenue assez populaire cette dernière année. Mais le plaisir et la volonté d’écrire et d’aller toujours plus loin ont accéléré les choses. Volonté d’aller plus loin, comme le suricate qui quitte son clan pour aller prospecter ailleurs et créer un nouveau clan. Sentinelle de la culture. Comme le suricate nous avons la volonté d’être des sentinelles attentives à tous mouvements dans la culture francophone. Mais rassurez-vous, contrairement au suricate, pas de morsures ne sont à déplorer chez nos lecteurs. Le grand changement concernant notre boulot précédent, est bien sûr l’apparition du format e-Magazine. Ce format à l’avantage d’être plus complet et surtout d’être plus structuré et nous permet ainsi de quitter un format blog où trop souvent notre lectorat se perdait au milieu des nombreuses catégories. Comme tout premier numéro, les maux de tête ont été nombreux, les crises de nerfs aussi. Des choses pourront encore changer à l’avenir mais nous espérons toute l’équipe et moi-même, que vous passerez un agréable moment à nous lire, que vous en parlerez à vos amis ou que peut-être vous nous rejoindrez dans cette formidable aventure. Loïc Smars

Crédits Ont collaboré à ce numéro :

Directeur de la rédaction : Matthieu Matthys Rédacteur en chef : Loïc Smars Directeur section littéraire : Marc Bailly Directeur section musicale : Christophe Pauly

Webmaster : Benjamin Mourlon Secrétaires de rédaction : Adeline Delabre, Maïté Dagnelie, Pauline Vendola

Relation clientèle : redaction@lesuricate.org

Régie publicitaire : pub@lesuricate.org

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Philippe Vincke, Stellina Huvenne, Eléonore Vandooren, Michaël Heiremans

Juillet 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Cinéma

«Ce que le jour doit à la nuit» d’Alexandre Arcady Pour comprendre Yasmina Khadra et son livre sur l’Algérie, il n’y avait qu’Alexandre Arcady. Voici une collaboration parfaite, magique, une harmonie visuelle qui ne laisse personne insensible.

©UDream Distribution

La critique Algérie, dans les années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit son père pleurer. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : « les doigts de la fourche », comme on les appelle. Et le bonheur s'appelle Émilie, une « princesse » que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance... Adapter un livre aussi puissant, aussi fort n’est pas chose aisée. Pourtant Alexandre Arcady le réussit avec brio et intelligence. Certes, il a apporté quelques modifications par rapport à l’histoire originale, mais les changements ne dénaturent aucunement cette formidable saga, ils sont habiles, bien négociés.

L’ambiance est très bien rendue, un soin tout particulier est apporté à la lumière, aux décors qui nous montrent une Algérie vraie, chaude… Alexandre Arcady a su rendre la force, la vérité de cette histoire avec talent. D’ailleurs, il le dit lui-même : «… que ce livre était arrivé comme le destin, et que si j’avais fait du cinéma, c’était pour porter à l’écran un tel sujet. Il me semblait que tout mon apprentissage, toute mon expérience de cinéaste étaient tendus dans l’attente inconsciente d’un roman comme celui-là. »

«Un film vrai, plein de pulsions» La ville où se passe la majeure partie du film, Rio Salado, est un village colonial qui est resté intact avec les mêmes rues, les mêmes villas, les mêmes manoirs de l’ère coloniale. Le temps semble s’y être arrêté et tout cela est magnifiquement rendu dans ce film. Le choix des comédiens est remarquable. Que ce soit le jeune Younes (Iyad Bouchi), le Younes adulte (Fu'Ad Aït Aattou) ou le vieux Younes (JeanFrançois Poron) ; mais aussi la

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resplendissante et rayonnante Emilie (Nora Arnezeder), que l’on avait déjà vue dans Les Deux mondes, Faubourg 36 ou encore La Croisière ; mais aussi Vincent Perez qui est très naturel dans son rôle de père de famille et de grand colon humaniste. Bref un choix d’acteurs au couteau. Tout est présent dans cette histoire : l’amour, la passion, la mort, la tristesse, la tragédie, l’insouciance, l’honneur. L’honneur a beaucoup d’importance, l’honneur de l’oncle, de Younes, d’Emilie qui ne comprend pas pourquoi elle fait l’objet d’un tel rejet, l’honneur suite à la trahison, l’honneur pour le combat de la dignité… C’est un film vrai, plein de pulsions, un film dans la vie, dans la vérité, dans l’émotion et dans l’amour. On y voit des gens qui s’aiment, qui s’affrontent, qui rêvent, qui vivent… Une réussite totale. Yasmina Khadra d’ailleurs le dit : « A la fin, j’étais en larmes. Complètement conquis. Alexandre a été génial, époustouflant. » Tout est dit dans ces quelques mots…


Le livre Yasmina Khadra a réussi là un énorme bouquin… Une histoire gigantesque qui débute dans les années 30 pour se finir de nos jours. Une histoire de l’Algérie, de ses paysages, de ses sons, de ses odeurs, de sa révolution pour l’indépendance, de ses hommes et de ses femmes forts et fiers. Une histoire d’amitié entre quatre garçons, mais et surtout, une histoire d’amour incroyable entre un homme et une femme qui se sont aimés dès le premier regard quand ils étaient tout jeunes, et jusqu’à la mort. Une histoire d’amour qui prend le dessus sur tout, qui vous dévore et vous envahit, une histoire d’amour qui ne démarrera jamais, une histoire d’amour impossible. On est happé, capté, subjugué, décontenancé…

©UDream Distribution

Yasmina Khadra

Grace à une plume magnifique, un style classique et imagé, une qualité d’écriture exceptionnelle, Yasmina Khadra, qui parlait à peine le français en 2000, démontre à quel point il est un Grand Ecrivain. Un écrivain qui mérite d’être lu et étudié, un écrivain ancré culturellement et socialement dans son temps. Qui possède une connexion avec la réalité hors du commun.

Yasmina Khadra n’est pas une femme comme son nom pourrait le laisser penser. Son vrai nom est Mohammed Moullessehoul. Il est né en 1955 dans le Sahara algérien. Il a écrit plusieurs romans sous son vrai nom quand il était militaire dans l’armée algérienne. En 1997, il décide d’écrire sous son nom de plume actuel (les prénoms de sa femme). En 2000, il donne sa démission et commence à écrire en français. Son œuvre est saluée dans le monde entier où il est traduit dans plus de quarante langues. On lui doit, entre autre, la trilogie Les Hirondelles de Kaboul, L’Attentat et Les Sirènes de Bagdad.

Ce roman est de ceux qu’on a du mal à fermer avant de l’avoir fini. Un véritable chef-d’œuvre à lire absolument…

Ce que le jour doit à la nuit a été élu Meilleur livre de l’année 2008 par la rédaction du magazine Lire.

Sortie le 12 septembre 2012

Marc Bailly

Son dernier livre Les Chants cannibales est sorti cette année.

Nora Arnezeder

Alexandre Arcady Né en 1961 d’une mère juive et d’un père d’origine hongroise, Alexandre Arcady réalise son premier long métrage en 1979, Le Coup de Sirocco. D’autres grands films suivront : Le Grand pardon, Le Grand carnaval, L’union sacrée, …

Plusieurs de ses romans ont été adaptés à la télévision et au cinéma. Un écrivain à découvrir séance tenante…

Ce que le jour doit à la nuit dʼAlexandre Arcady Genre : Romance, Drame Durée : 162 min Nationalité : France

Avec

Fuʼad Ait Aattou Anne Parillaud Vincent Perez Anne Consigny Fellag

On peut dire qu’il est le spécialiste des Pieds Noirs et ses films parlent souvent de l’Algérie, de l’amitié, de la fierté d’un peuple.

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4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Le Guetteur, bon et brouillon à la fois Film très attendu par les amateurs de films policiers mais également par les fans de Daniel Auteuil, « Le Guetteur » est un bon polar au scénario trop complexe pour être parfait.

©Big Bang Distribution

La critique Depuis quelques temps, le cinéma français nous a offert de nombreuses réalisations policières de très bonne qualité. Malgré des budgets assez modestes, ces productions ont réussi à nous intéresser davantage à un genre qui était un peu tombé en désuétude dans l’hexagone. Le Guetteur s’inscrivait donc dans la parfaite lignée de ses récents prédécesseurs avec un casting des plus affriolants, nous présentant des acteurs aussi célèbres que talentueux que sont Matthieu Kassovitz et Daniel Auteuil. De fait, le pitch nous gonflait à bloc en nous promettant une chasse à l’homme inédite, celle d’un commissaire prêt à tout pour serrer le chef d’un gang de braqueurs un peu particulier. Et pour cause, cette bande bien équipée est dirigée par un sniper qui n’hésite pas à faire usage de son arme pour contrer l’arrivée des forces de l’ordre sur les lieux des attaques. Un carnage en perspective ? Pas vraiment. Dirigé par le cinéaste italien Michele Placido, réalisateur ayant joué et mis en scène d’innombrables récits mafieux, ce thriller policier possédait tous les outils essentiels pour intéresser un large public. Mais voilà, Michele Placido, à qui l’on doit notamment Romanzo Criminale, a voulu jouer la carte du puzzle et entremêle volontairement plusieurs histoires afin de perdre le spectateur. Ce choix n’est pas répréhensible, bien au contraire. En revanche, ce qui est plus dommageable c’est d’avoir voulu en faire trop. En surenchérissant un scénario déjà bien complexe, Michele Placido s’est lui-même emmêlé les pinceaux en s’obligeant à recouper les différentes histoires avec des liens parfois légers

et souvent saugrenus. L’histoire aurait pu être plus simple car le scénariste a très vite délaissé l’histoire du tireur d’élite au profit d’un second récit plus noir mais surtout sans véritable rapport avec le fil rouge initial.

«Kassovitz nous montre à nouveau ses talents dʼacteur»

Malgré cela, cette production francoitalo-belge n’est pas déplaisante et hormis les quelques incohérences scénaristiques, on se doit d’avouer que l’on a apprécié le moment grâce à la qualité des prises de vue mais surtout à la prestation impeccable des acteurs incarnant les deux protagonistes principaux. Matthieu Kassovitz mais aussi Daniel Auteuil semblent en parfaite harmonie avec leurs personnages respectifs. Si le dernier précité bénéficie d’une aura internationale et ne fait plus douter la critique sur sa capacité à incarner différents rôles, Matthieu Kassovitz était, lui, plus attendu par les cinéphiles suite à ses déclarations fracassantes sur le cinéma français qu’il a fustigé à de nombreuses reprises. Quoi qu’il en soit et quoi que l’on en pense, le parisien prouve une fois de plus qu’il est un excellent acteur et probablement l’un des plus doués de sa génération. Malgré le mutisme indéfectible de son personnage, il arrive à lui donner une expression mais également à nous faire comprendre la psychologie de ce sniper sibyllin. Un jeu d’acteur où toute la palette émotionnelle du dramaturge s’ouvre pour donner au spectateur ce qu’il est venu chercher : une intrigue policière de premier plan. De plus, on retrouve

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dans ce long métrage le belge Olivier Gourmet. L’acteur wallon justifie également tout le bien qui est dit de lui dans la francophonie. Très professionnel, il s’installe dans un personnage un peu effacé qui se verra au final l’un des hommes clés de l’histoire. Bref, les acteurs ont été bien choisis si ce n’est peut-être Fanny Ardant dont le caméo est aussi énigmatique qu’incompréhensible tant sa présence n’est pas vraiment utile. Au bilan, on ressort du Guetteur avec le sentiment d’avoir assisté à un agréable moment cinématographique couplé à la désagréable sensation d’avoir dû assembler seul un brainstorming regroupant les idées savantes d’un réalisateur qui n’a pas voulu choisir entre plusieurs histoires.

Matthieu Matthys Le Guetteur Policier de Michele Placido Avec Daniel Auteuil, Matthieu Kassovitz, Oliver Gourmet Hanté par la mort de son fils, le commissaire Mattei (Daniel Auteuil) enquête sur un gang de braqueurs de banques qui accumule les casses depuis plusieurs mois aidé par un mystérieux sniper. Vincent (Mathieu Kassovitz), le sniper et chef du gang, est arrêté par la police suite à une dénonciation anonyme. Il parvient à s'évader de prison et décide alors de tout faire pour découvrir l'identité du traître au sein de sa bande.


Little Glory, de l’enfant à l’adulte Film belge tourné à l’étranger dont le casting est intégralement composé d’acteurs anglophones, Little Glory effleure notre sensibilité et bouscule nos jugements de valeurs

©Artébis

La critique Pour un critique de cinéma, Little Glory fait partie des quelques films qui attirent par leur originalité. De fait, ce film est réalisé par un réalisateur belge, Vincent Lannoo, mais les acteurs sont, eux, anglophones. Ne manquait plus qu’une histoire axée sur un drame familial pour nous conforter dans l’idée que l’on allait assister à un film à la belge tourné à l’américaine, c’est à dire un film lent, triste, noir mais nourri de plans larges et de qualité technique. Pourtant, ce jugement de valeur n’est pas justifié car Little Glory est assurément un film intelligent, touchant et agréable à regarder. Le cinéaste bruxellois nous revient avec un long métrage pour le moins étonnant après le très discret Vampires. Ce nouveau film à la fois tendre sur le fond et violent dans sa présentation nous touche de plein fouet. Cette histoire d’amour et de haine entre un frère et une soeur nous renvoie vers notre propre enfance et nous montre toute la complexité de la vie mais surtout la relation délicate que peut entretenir avec autrui une personne issue d’un milieu familial chaotique. Shawn fait partie de ces gens. À 19 ans, meurtri par la mort de sa mère et un peu perdu face au décès récent de son père alcoolique, il se voit contraint de se gérer seul mais surtout de devoir s’occuper de sa plus jeune soeur en attendant la décision du tribunal de la jeunesse sur l’avenir de celle-ci. Le personnage de Shawn n’est pas des plus responsables et est même loin d’être un exemple pour un

enfant. Dans un contexte que l’on peut qualifier de désastreux, la réalisation nous oblige à travailler sur nos jugements en nous dévoilant toute la complexité de ce diptyque familial. En effet, les comportements puérils du jeune homme contrastent avec la maturité exemplaire de sa jeune cadette. De nombreux actes pourraient être blâmés voire même punis, mais pourtant, on se lie d’affection avec Shawn et on lit dans son regard et dans son passé toute l’innocence d’un post-adolescent à qui la vie n’a pas fait de cadeau. De fait, en tant que spectateur, on arrive à excuser la maladresse de ce jeune homme mais également à pardonner son ignorance. Comment faire pour trouver l’agneau caché derrière le masque du loup, l’homme derrière l’enfant ? Il fallait s’appeler Vincent Lannoo.

«Dʼexcellents acteurs subliment la réalisation» Mais si Vincent Lannoo a réussi son film, ce n’est pas sans l’aide précieuse de deux jeunes acteurs à l’avenir prometteur. Effectivement, Cameron Bright et Isabella Blake-Thomas sont époustouflants et tiennent à eux seuls le film sur leurs frêles épaules. Le premier cité est certainement occupé à lancer sa carrière après avoir incarné le rôle secondaire d’Alec dans la saga à succès Twilight. D’une profondeur émotionnelle médusante, son jeu d’acteur transpire un professionnalisme rare à son âge. Incarnant de manière juste le protagoniste principal du film, il est la

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clé de voûte de l’histoire. Une prestation cinq étoiles qui ne le serait pas sans la qualité du jeu de sa comparse Isabella Blake-Thomas. Du haut de ses neufs printemps, la jeune actrice est bluffante, épatante et poignante. Une découverte magistrale. En résumé, Little Glory est un film touchant et surtout très bien réalisé. C’est ce genre de long métrage qui donnera envie au public de voir un film belge. Malgré cela, on notera quelques passages trop lents et un scénario un peu prévisible. Un drame à voir.

Matthieu Matthys Little Glory Drame de Vincent Lannoo Avec Cameron Bright, Isabella Blake-Thomas

Après la mort de ses parents, Shawn, 19 ans, paumé, décide de sʼoccuper de sa petite soeur pour pouvoir toucher lʼassurance-vie du père. Mais lʼamour ne sʼachète pas, encore moins quʼil ne sʼignore. Shawn va découvrir quʼil gagne plus à donner quʼà prendre.

4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Barbara de Christian Petzold sortie le 12 septembre 2012 Drame (105ʼ)

Avec Nina Hoss, Ronald Zehrfeld, Rainer Bock, Christina Hecke

En 1980, Barbara, une pédiatre originaire de Berlin-Est, est soupçonnée par les autorités de vouloir passer du côté Ouest. Elle est alors mutée dans un hôpital de province proche de la mer. Là, elle se retrouve seule contre tous... Elle ne connait personne, et se méfie de tout le monde. Un terrible climat de suspicion règne dans la population, chacun dénonçant le moindre geste suspect dans son entourage pouvant prouver que la personne essaie d’échapper au régime. D’abord distante, Barbara va finalement se rapprocher d’un médecin-chef de l'hôpital. Mais la pression qu’elle vit au quotidien empêche l’évolution de cette relation. Elle reste sur le qui-vive et se protège de lui. En parallèle, elle voit son amant de l’Ouest lors de rendez-vous secrets. Celui-ci va alors préparer son évasion. Barbara va ainsi se retrouver face à un dilemme sur le plan sentimental et personnel: fuir l’Allemagne avec son amant pour enfin goûter à une liberté qu’elle n’espérait plus ou rester pour son nouvel amour et essayer d’améliorer tant bien que mal la société. Le réalisateur nous offre un film qui permet de réaliser ce que pouvaient vivre les habitants de l’Allemagne de l’Est avant la De temps à autres, il y a des films dont on ne sait trop quoi penser après les avoir vus. Ce sentiment d’égarement est exactement celui qu’on a ressenti à la vision de David et Madame Hansen. De fait, la promotion importante faite autour du film et les présences d’Alexandre Astier et d’Isabelle Adjani au générique avaient de quoi nous mettre l’eau à la bouche.

David et Madame Hansen dʼ Alexandre Astier sortie le 5 septembre 2012 Comédie dramatique (89ʼ)

Avec Alexandre Astier, Isabelle Adjani, Julie-Anne Roth

Alexandre Astier, père de la série humoristique à succès Kaamelott, s’installe pour sa première réalisation devant et derrière la caméra. Un pari d’autant plus risqué pour un néophyte. Car, même si ce dernier a créé six saisons de courtsmétrages télévisés, il n’en demeure pas moins un quasi inconnu du grand écran. Ayant auparavant fait miroiter la possibilité d’un long métrage axé sur Kaamelott, le cinéaste a préféré faire un film plus profond, plus humain et surtout plus dramatique. De fait, l’histoire nous plonge dans la vie de David, infirmier, et de madame Hansen, riche héritière dont la mémoire est défaillante. Lors d’une sortie accompagnée, les deux personnages que pourtant tout oppose vont partir à la recherche d’un passé que tout deux ignorent mais surtout, vers un passé rempli de blessures et de chagrin.

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chute du mur. Ce climat de méfiance permanent nous montre aussi que, paradoxalement, cette dictature peut avoir un effet positif : la solidarité qu’elle génère entre les victimes d’un même régime. Presque aucune musique n’accompagne le film. Beaucoup de silences marquent les conversations de ces personnages. Conversations parfois assez banales pour ne pas en dire de trop à l’autre et qu’il puisse se servir de l’une ou l’autre information auprès des autorités. Assurément, Barbara fait partie de ces drames au rythme lent et à l’action inexistante. On ressent beaucoup de tension tout au long du film, parfois trop. En résumé, Barbara est une oeuvre intéressante du point de vue de son analyse de la société allemande à cette époque mais il faut bien l’avouer, les spectateurs peu avertis risqueront de ne pas rester jusqu’au bout de ce film dont certaines scènes rappelleront peut-être à certain «La Clinique de la Forêt Noire».

Christophe Pauly

Autant le dire de suite, cette histoire tracée tel un chemin de rédemption et de quête de soi n’est pas désagréable à suivre, même si cela a déjà été fait. Ce qui nous rend perplexes, c’est la mise en forme. En effet, Alexandre Astier nous a concocté un imbroglio scénaristique en nous présentant des scènes où s’enchevêtrent des propos dramatiques et des dialogues sarcastiques qui n’ont souvent ni queue ni tête. De plus, nous avons été surpris par l’amateurisme du montage. Et pour cause, on assiste à une accumulation de nombreux champs et contre-champs filmés à 180°, à des plans se succédant à une vitesse nauséabonde, à une série de faux-raccords (ou d’absence de raccords) et, comble du désespoir, à des sauts temporels mal amenés. Bref, c’est la bérézina. Au final, Alexandre Astier n’a pas réussi son entrée dans le monde des cinéastes et n’est pas aidé par la prestation mitigée d’une Isabelle Adjani complètement inconstante à l’instar de son personnage. Ce sera pour une autre fois car notre sympathie pour le lyonnais reste jusqu’à présent intacte.

Matthieu Matthys


Dolph se réveille un matin réalisant que Paul, son chien, a disparu. En l'absence de Paul, sa vie a perdu tout son sens. A la recherche de Paul et en quête de son âme-sœur, Dolph changera la vie de beaucoup d'autres, mettant en péril leur perception de la réalité... et la vôtre.

Wrong de Quentin Dupieux sortie le 12 septembre 2012 Comédie, Drame (94ʼ)

Avec Jack Plotnick, Eric Judor, Alexis Dziena

Complètement déjanté, mais alors là, vraiment déjanté. Comme du David Lynch, mais avec une histoire… Il est rare dans le cinéma actuel de trouver des films pareils, entre rêve et réalité, entre logique et illogisme. Il y a effectivement une histoire, mais il ne faut pas spécialement essayer de comprendre, juste suivre et apprécier les délires du réalisateur, Quentin Dupieux qui nous avait déjà livré deux autres films tout aussi… étranges : Steak et Rubber. Un réalisateur qui possède un univers complètement décalé et qui ne s’enferme pas dans des règles formatées. Comme il le dit lui-même : "C'est l'idée du monde derrière le miroir, mon propre miroir. (...) Il n'y a pas de séparation franche entre l'étrange et le réaliste." Ses personnages, comme chez Lynch, restent froids et distants face à l’absurde et à l’inattendu. Les situations et les dialogues sortent

Martin Kazinski, est l’archétype même du mec sans histoire, noyé dans la masse parisienne. Il n’a que peu d’amis, pas de femme et est totalement absorbé par son travail dans une entreprise de recyclage informatique où les ouvriers sont des handicapés mentaux. Mais du jour au lendemain, Martin se fait courser et photographier dans la rue, dans le métro, dans les magasins. C’est sympathique mais Martin n’en a pas trop l’envie et surtout, il n’en comprend pas la raison. L’équipe d’une émission télé d’une chaîne nationale, s’intéresse à lui. Surtout, la jolie Fleur (Cécile de France), qui vague en plein paradoxe entre son intégrité et les besoins de l’audience. Superstar de Xavier Giannoli Sorti depuis le 29 août 2012 Comédie (113ʼ)

Avec Kad Merad, Cécile de France

Xavier Giannoli s’intéressait déjà, avec Quand j’étais chanteur et A l’origine, à la célébrité ou au besoin de reconnaissance. Cette fois encore, l’intrigue de départ est encourageante. Surtout que le choix de Kad Merad, impeccable en homme banal, est la plus grande réussite de Giannoli.

totalement de l’ordinaire et provoquent l’hilarité, tant c’est inattendu… Certes ça ne plaira pas à tout le monde, mais que ça fait du bien de voir un film qui sort de l’ordinaire, de constater qu’il existe des réalisateurs qui sortent de la narration linéaire, qui nous proposent autre chose qu’un cinéma formaté au scénario inexistant, aux propos pompeux. Ici rien de tout ça, juste de la jubilation, du rêve et du nonsense. Jubilatoire, tout simplement. Wrong a été sélectionné au célèbre Festival du Film de Sundance en 2012, et nominé au Grand Prix du Jury, qui récompense la meilleure œuvre indépendante de l'année.

Marc Bailly

d’exploiter le filon, le réalisateur dirige son film vers une pseudo-romance entre le nouveau héros et la journaliste à scrupule avant une fin très peu intéressante en définitive. Giannoli continue son bonhomme de chemin avec un nouveau film à l’idée lumineuse et à l’acteur extraordinaire. Malheureusement, le film n’arrive jamais à s’émanciper et finit trop banalement.

Loïc Smars

✎ Film à l’affiche actuellement

Là où le bât blesse, c’est que préserver une idée, si bonne soit-elle, sur près de deux heures de film est une autre paire de manches. Le film finit par tourner en rond et pour se sortir de la difficulté

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4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Films à l’horizon (sorties du 5/9)

Pas

vus

!

The Campaign

Porfirio

Being Flynn

Comédie de Jay Roach

Drame de Alejandro Landes

Drame de Paul Weitz

Avec Will Ferrell, Zach Galifianakis, Jason Sudeikis

Avec Porfirio Ramirez, Aldana Jarlinsson, Ramirez Reinoso

Avec Robert de Niro, Paul Dano, Julianne Moore

Lorsque le député chevronné Cam Brady commet une gaffe monumentale en public à l'approche des élections, un tandem de PDG milliardaires entend bien en profiter pour placer leur candidat et étendre leur influence sur leur fief, en Caroline du Nord.

Dans une ville lointaine à la périphérie de l'Amazone, Porfirio est un homme qui vend des minutes de téléphone portable pour gagner sa vie. Confiné dans un monde réduit à son lit et son fauteuil roulant, contraint de porter des couches, il rêve qu'il peut voler.

Alors qu'il travaille dans un centre pour les sans-abris de Boston, Nick Flynn tombe sur son père, un escroc, poète à ses heures perdues. Alors qu'il est lui-même perdu dans sa vie, Nick doit lutter contre l'envie de renouer les liens avec son père.

Même si Zach Galifianakis possède un talent naturel pour nous faire rire, il y a fort à parier que ce film ne restera pas dans les annales. Cependant, Jay Roach a choisi le bon moment pour sortir son film car les élections présidentielles américaines approchent à grands pas.

Voici le récit dʼun colombien jouant son propre rôle, Porfirio Ramirez. Condamné à siéger dans un fauteuil roulant suite à un accident dont il nʼest pas responsable, il souhaite quʼon sʼintéresse à sa détresse. Non dénué dʼhumour, ce film ravira les amateurs de documentaires et les fans dʼhistoires vraies.

Le casting est alléchant avec Julianne Moore et Robert De Niro pour incarner les protagonistes principaux. Pourtant, le premier cité ne convainc plus et son dernier film en date, Red Lights, était tout sauf bon. Inspiré dʼune histoire vraie, ce film marque néanmoins un tournant dans la carrière du réalisateur Paul Weitz.

Cherchez Hortense Comédie de Pascal Bonitzer Avec Isabelle Carré Pour éviter à une certaine Zorica dʼêtre expulsée, Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui le somme de demander lʼaide de son père, conseiller dʼÉtat, avec lequel il entretient une relation plus que distante. Il y a des films dont le titre ne donne pas envie de le voir, comme celui-ci. Pourtant, doté dʼun casting intéressant, ce long métrage pourrait bien vous amuser et, qui sait, vous faire sourire. Le film a dʼailleurs été sélectionné hors compétition à la Mostra de Venise.

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Films à l’horizon (sorties du 12/9) L.O.L. Comédie de Lisa Azuelos Avec Miley Cirus, Demi Moore, Ashley Greene

Pas

vus

!

Elle sʼappelle Ruby

The Bourne Legacy

Comédie de Jonathan Dayton

Action de Tony Gilroy

Avec Paul Dano

Avec Jeremy Renner

Dans un monde connecté en permanence via YouTube, iTunes et Facebook, Lola et ses amis naviguent entre amitié et histoires dʼamour de lycée, tout en évitant leurs parents parfois insupportables et dépassés.

Calvin est un romancier à succès, qui peine à trouver un second souffle. Encouragé par son psychiatre à écrire sur la fille de ses rêves, Calvin voit son univers bouleversé par lʼapparition littérale de Ruby dans sa vie, amoureuse de lui et exactement comme il lʼa écrite et imaginée.

On croyait tout connaître de l'histoire de Jason Bourne mais lʼessentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye nʼétait que la partie émergée dʼune conspiration plus ténébreuse, ourdie par dʼautres branches du gouvernement

Voici un remake typiquement américain. Issu du film français du même nom, ce film ne marquera pas la semaine. De plus, il sʼagit dʼune version concoctée par la même réalisatrice que lʼoriginale. Pas de grand intérêt à se rendre dans les salles obscures. Un teen movie fait sur mesure pour les américains.

Quand un rêve se réalise, on a affaire à un récit fantastique. Zoe Kazan a choisi de porter à lʼécran une vitrine du mythe de Pygmalion et de Galatée. Ce film est une comédie gentillette où vous aurez lʼoccasion de découvrir la ville de Los Angeles comme vous ne lʼavez jamais vue.

Le énième retour de Jason Bourne sous la direction de T. Gilroy qui avait écrit le scénario des trois premiers. Cinq années plus tard, cʼest Jeremy Renner qui sera la star du film mais ne prend pas la place de Matt Damon qui y fait une petite apparition.

Cliquez ici et découvrez la bande annonce de Camille Redouble

Le 19 septembre dans les cinémas

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4 septembre 2012



©Fox Searchlight Pictures

l’actu cinéma

Le film qui n’aurait jamais dû sortir

Ponce Pilate aura son film C’est un fait, les églises européennes attirent de moins en moins de fidèles. Pourtant, outre-Atlantique, les studios de production n’ont jamais été aussi enthousiastes pour nous présenter des films bibliques. Après Russell Crowe qui incarnera Noé, Ridley Scott et Steven Spielberg qui planchent sur la vie de Moïse et Will Smith qui se lancerait dans la réalisation de l’histoire de Caïn et Abel, c’est Vera Blasi qui vient de vendre son script narrant la vie de Ponce Pilate à la Warner. La scénariste brésilienne signe un nouveau coup de plume avec ce biopic après avoir signé le scénario de Emperor, une histoire d’amour dans le Japon d’aprèsguerre où on retrouvera au casting Tommy Lee Jones et Matthew Fox. La Warner cherche donc un réalisateur pour Ponce Pilate. L’histoire vous emmènera, quant à elle, dans l’ascension de Lucius Pontius Pilate, un jeune homme sensible devenu général sanguinaire de l’armée romaine puis préfet de Judée sous Tibère.

M.M. Du 17 au 23 août 2012

1. The Expendables 2 2. The Bourne Legacy 3. Paranorman 4. The Campaign 5. The Dark Knight R. 6. Timothy Green 7. Sparkle 8. Hope Springs 9. Wimpy kids 10. Total Recall Source : Box Office Mojo

DVD - Blu ray

Isabelle Adjani en Anne Sinclair Depuis trois ans, Isabelle Adjani semble reprendre du service au cinéma après une longue absence. Et ce n’est pas sans entrain qu’elle vient de confirmer sa participation au prochain film d’Abel Ferrara qui traitera de l’affaire DSK. Interrogée à ce propos, l’actrice française est apparue très loquace et a même dévoilé quelques infos sur le long métrage.

©Georges Biard

Box office US

De fait, si on savait déjà que Gérard Depardieu incarnerait Dominique Strauss-Kahn, elle nous apprend aujourd’hui que le film devrait s’axer davantage sur la situation délicate du couple DSK-Sinclair plutôt que sur l’histoire du viol présumé de la femme de chambre. Elle a, en outre, ajouté que la réalisation ne souffrirait d’aucune censure.

M.M.

C’est une histoire peu banale dans le cinéma actuel mais elle est pourtant totalement réaliste. En 2000, Kenneth Lonergan, échaudé par le succès de son film « Tu peux compter sur moi », décide de réaliser un grand film, « Margaret ». Choisissant des acteurs célèbres pour y prendre part comme Anna Paquin, Matthew Broderick ou encore Matt Damon, le réalisateur new-yorkais termine le tournage en 2005. Mais alors qu’il ne restait que le montage à effectuer, les ennuis commencèrent. Le final cut prévu avec FoxSearchlight était d’une durée de 150 minutes maximum mais le director’s cut en faisait près de 210. Les producteurs Gary Gilbert et Sydney Pollack décidèrent alors de raccourcir le film, ce que Kenneth refusa pour des raisons de cohérence scénaristique. En 2007, ceux-ci se tournèrent vers Dylan Tichenor qui présenta une version de 2h que Kenneth refusa à nouveau. En 2008, à la mort de Sydney Pollack, tout se débloque et la Fox est enfin prête à publier une nouvelle version de 2h30 proposée par Lonergan lui-même. Mais Gary Gilbert ne souhaite plus honorer ses engagements financiers à cause du retard accumulé. Finalement, c’est Martin Scorsese qui prendra le montage gratuitement à sa charge mais la sortie du film passera quasiment inaperçue. Résultats : 14 millions de dollars d’investissements pour 50000 dollars de recettes.

M.M.

Le fils de l’autre de Lorraine Levy

Alors qu’il s’apprête à intégrer l’armée israélienne pour effectuer son service militaire, Joseph découvre qu’il n’est pas le fils biologique de ses parents et qu’il a été échangé à la naissance avec Yacine, l’enfant d’une famille palestinienne de Cisjordanie.

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La vie de ces deux familles est brutalement bouleversée par cette révélation qui les oblige à reconsidérer leurs identités respectives, leurs valeurs et leurs convictions.

4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Musique

Les festivals de l’été: 1ère partie. Chers lecteurs, bonjour et bienvenue dans cette nouvelle section musicale du Suricate! Cette rubrique couvrira l’actualité musicale tant au niveau des sorties d’albums que des prestations scéniques.

Commençons par le plus dur, le plus gros et le plus impressionnant des festivals de Metal de France (que j’ai moi-même couvert), le Hellfest à Clisson qui s’est déroulé du 15 au 17 juin derniers. En effet, c’est dans une petite bourgade près de Nantes que nous avons tout d'abord posé nos valises.

Pour ce premier numéro, nous n’avons pas chômé puisque notre équipe a couvert pour vous de nombreux festivals durant cet été. Des évènements aux genres très éclectiques puisque nous vous raconteront notre aventure dans le plus gros festival Metal de France: le Hellfest! Nous passeront ensuite à une programmation plus diverse avec le Tournai Tempo Festival, du Jazz avec la 15ème édition des Leffe Jazz Nights, le grand retour des ZZ To p e t d e A l i c e C o o p e r a u Suikerrock, de la Chanson Française avec les Francofolies de Spa, et nous conclurons cette rétrospective avec le Ronquières Festival et le Brussels Summer Festival. Voici donc les meilleurs moments, découvertes et bonnes surprises que nous ont offerts ces festivals de l’été.

Dès mon arrivée à Clisson, je suis accueillis par de nombreux groupes de métalleux circulant parmi les voitures garées le long des rues une bouteille à la main et le sourire aux lèvres. Après quelques formalités d’usage au stand «Press», me voilà armé de mon pass «Photo» et en route vers l’enfer! Car en effet, j’arrive alors dans un lieu apocalyptique. Un gigantesque terrain rendu boueux à cause de la pluie qui s’est abattue et un décor vraiment splendide ! Composé de deux grandes scènes mises côte à côte et cinq autres scènes sous tente, ce lieu rassemble tous les styles de Metal (Healy, Rap,Grind, Dark, Doom,...). Il y a aussi des aubettes très sympas et diversifiées ainsi que divers lieux où les gens peuvent se retrouver en groupe pour discuter et boire un pot tranquillement. (l’éclairage de nuit est assuré par des braseros).

Le thème militaire employé cette année convient donc à la perfection car on se croirait vraiment sur un champ de bataille! Lorsque vous

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vous dirigez vers le bar, vous avez droit à non pas une simple cabane, mais à un stand fait principalement de métaux rouillés, de filets de camouflage et des torches brûlent à l’entrée pour assurer une ambiance sympa. Dans l’espace VIP, des sculptures métalliques représentant des monstres et autres squelettes jouant de la musique garnissent la pelouse. Il faut vraiment y être pour y croire, le Hellfest ressemble un peu au Disneyland pour les métalleux! Bref, le pied! Coté ambiance? Là aussi le slogan « Welcome to Hell » est parfait! L’ambiance n’a rien à voir avec celle que l’on connait dans certains festivals en Belgique où les gens s’emmerdent parce qu’ils ne savent pas quoi faire où ne connaissent pas les 3/4 des groupes et s’en moquent.


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Cette année, la programmation était davantage boostée puisque le festival comptait à présent 7 scènes où allaient jouer pas moins de 160 groupes pendant 3 jours!! Avec une telle affiche, autant vous dire que les prestations s’enchaînaient du matin au soir. Il est évident que couvrir un évènement de cette taille nécessite beaucoup de moyens et de disponibilité. Etant seul de la partie, j’ai préféré me concentrer sur les deux Mainstages où se produisaient les têtes d’affiche de ce festival. Voici donc quelques uns des concerts qui ont marqués cette édition. Le premier soir, j’ai assisté à la représentation d’un groupe mythique du rock, les Lynyrd Skynyrd. Ce groupe a survécu au fil des ans malgré quelques tragédies et mort soudaines qui coutèrent la vie de huit membres du groupe au fil des ans. Certains parlent de malédiction dans leur cas, d’autres n’y voient que le fruit du hasard.

Toujours est-il que le public admiré beaucoup cette formation qui s’est toujours relevée malgré les énormes coups durs de la vie et qui continue à se produire avec autant de zèle et de rage. Le public est ravit et côté ambiance, les trois guitaristes

donnent le meilleurs d’eux-mêmes avec des solos superbes à la guitare «slide».

plus joué depuis «The world needs a hero», parut en 2001.

Beaucoup auront reconnus leurs classiques tels que «Gime Back my Bullets», «That Smell» ou encore «What’s your name?».

Lynyrd Skynyrd a toujours le don de faire des morceaux à fois simples mais efficaces et entraînant. Ajoutez à cela un très bon contact entre le chanteur (Johnny Van Zant) et le public, et vous aurez un très bon concert de rock. Leur prestation ne pouvait se clôturer sans l’indispensable «Sweet Home Alabama» et le sublime «Free Bird»

Dès le départ, on sent que l’équipe est rodée. Le show est impressionnant et la réputation de ces références du Heavy-Metal n’est plus à faire.

On aura droit à des solos parfaitement exécutés par Chris Broderick et des bombardements de notes de la part de Dave Mustaine. Un concert magnifique, au son pur et plein d’émotion et de partage. (Notez que Lynyrd Skynyrd vient de sortir un nouvel album dont nous faisons la chronique dans cette édition)

Il y eut aussi Megadeth, venus présenter leur dernier album «Th1rt3en». Un album particulier, puisqu’il marque le retour très attendu du bassiste Dave Ellefson qui n’avait

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Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

En plus des classiques, Megadeth a servi quelques nouveautés comme «Public enemy n°1» ou encore «Guns, drugs & money». Le lendemain, la pluie a cessé et fait place à une ambiance survoltée. Le public se déchaîne à chaque concert, et il n’est pas rare que les photographes présent dans le «Pit» se fassent bousculer par les nombreux fans évacués par la sécurité. Près de la scène nommée la «Warzone», les festivaliers se prêtèrent à un petit jeu plus ou moins improvisé... La journée précédente avait été marquée par le mauvais temps, et le sol était encore humide par endroits. Ces quelques flaques de boue inspirèrent certains fêtards qui ne trouvèrent rien de mieux que d’organiser des combats de boue avec ceux et celles qui voulaient se mesurer à eux. Autant vous dire qu’il ne fallu pas beaucoup de temps avant que des dizaines de curieux viennent les observer se vautrer dans la gadoue.

Après un moment, quelques membres de la sécurité viendront intervenir pour séparer les concurrents et disperser le public mais en vain, les huées et l’ambiance bon enfant prenant le dessus. Et pour cette fois, (n’en déplaise à ces foutus cathos extrémistes qui traitaient le Hellfest de fête sataniste), même Jésus était de la fête! Il dansait avec l’extra-terrestre du film « la soupe aux choux» !

Parmi les grands noms de cette journée, il y avait Steel Panther, Sacred Reich, Dog Eat Dog, Within Te m p t a t i o n , N a p a l m D e a t h , Machine Head, Guns N’ Roses et beaucoup d’autres.

partie de la chanson. Une intro qui dévaste tout sur son passage, une voix hurlant avec le public, des circle pits, tous les éléments rassemblés pour un bon concert de Heavy Metal.

C’est dans la «Warzone» dont je vous parlais juste avant que le concert de Dog Eat Dog était annoncé. Je m’y suis donc rendus impatient de voir ce que ces «gamins» étaient devenus. Et je dois avouer que cela m’a rappelé bien des souvenirs car ils avaient un succès fou dans les années 90 avec ce Rap-Metal très en vogue alors (avec des groupes comme Rage Against The Machine ou Urban Dance Squad par exemple) et une attitude toujours dans l’esprit de partage et de fun entre potes. L’ambiance dans la tente était excellente, mais le comble de cette prestation fut lorsque le saxophoniste entama les notes de leur tube «Who’s the king?» et que le chanteur plongea dans le public pour partager ce beau moment et chanter ensemble le refrain. Quant aux fans de Machine Head, Ils furent comblés également. En effet, Robb Flynn et ses acolytes sont venus présenter leur nouvel album «Unto the Locust». Un album magnifique de par la qualité technique des solos et des compositions de plus en plus élaborées.

L’ambiance lumineuse dans les tons verts rappelle la pochette du dernier opus du groupe. Il y aura d’ailleurs d’autres nouveaux morceaux tels que «Locust» ou le superbe «Darkness Within» qui mélange des passages acoustiques et électriques.

Le set se terminera après plus d’une heure avec «Halo» et «Davidian» qui font toujours l’unanimité. Le restant de la soirée sera consacré aux Guns N’ Roses. Mais ceux-ci ayant décidé de bouder les photographes, je décidai d’en faire de même de leur prestation.

Tous ceux qui ont l’album se doutent de ce qu’ils vont entendre en introduction et ne se trompent pas, c’est bien les voix d’introduction de «I am Hell (Sonata in C#)» que l’on entend. Et puis Robb Flynn entame le riff lent et lourd de cette première

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Ozzy and Friends pour finir... Pour la troisième et dernière journée, les organisateurs avaient mis le paquet! Au programme: Black Label Society, Trivium, Slash et enfin Ozzy et ses amis (puisque la tournée de Black Sabbathe était annulée à cause de soucis de santé.) En cette fin de festival, le temps s’est remit à faire grise mine. La pluie n’a pas cessé depuis le concert de Slash. La prestation de Black Label Society était très bonne, mais assez semblable à ce que j’avais vu à la Rockhal au Luxembourg donc je ne m’étendrai pas là-dessus. Trivium m’a beaucoup impressionné de par leur puissance et cette capacié qu’a le chanteur à captiver les foules. Ensuite Slash est arrivé avec son haut de forme et son style si reconnaissable. Il nous a servit un très bon concert avec des nouveaux morceaux comme «You’re a Lie» ou «Ghost». Il semble maintenant avoir trouvé la bonne équipe avec Myles Kennedy et son groupe les Conspirators. Leur entente sur scène crée de très bon moments et le public adore toujours entendre les solos de l’ex-Guns N’ Roses. En cette fin de festival, le temps s’est remit à faire grise mine. Pourtant, cela n’a pas empêché les fans de Ozzy de se presser devant la première Mainstage pour admirer celui qui déchaîne les foules depuis plusieurs décennies. Ce concert devait être celui de Black Sabbath qui avait annoncé son retour sur scène. Mais suite à des problèmes de santé, les membres avaient décidé d’annuler cette date et de remplacer le show par une prestation de Ozzy avec ses amis de longue date: Geezer Butler, Slash et Zakk Wylde. Tout commence par une introduction très visuelle avec des extraits des clips vidéos de ses grands succès. Le public réagit déjà aux titres cultes comme «Paranoïd» ou «Mr Crowley». Ensuite, Ozzy et sa troupe (Gus G., Tommy Clufetos et Blasko)apparaissent sur la scène! Comme à son habitude, Ozzy court, sautille, fait le zouave pendant que ses musiciens interprètent ses morceaux hyper connus dont le public raffole tels que «Mr Crowley» ou «Suicide Solution».

Mais, il fallait s’y attendre, ce temps pourrit, à défaut d’avoir découragé la foule, a eut raison de notre chanteur. Et sa performance s’en ressent malgré tout. Il s’excusera d’ailleurs à ses fans en disant qu’il a un rhume avant de se jeter un sceau d’eau sur la tête! (alors que d’habitude, ce sceau est destiné aux fans en première ligne devant la scène!) Ensuite arrivent Slash et Geezer Butler pour interpréter «Iron Man», «War Pigs» et «NIB». La foule est ravie et le duo Slash/ Gus G. fonctionne à merveille et entame tour à tour des solos qui mettent en avant leurs styles distincts. Il est évident ceci dit que le public a sa préférence pour l’homme coiffé d’un haut-de-forme qui ne se gênera pas d’ailleurs pour prolonger ses solos, manche relevé, avec une dextérité fluide et efficace. Puis la scène se vide laissant place à une tranquilité de courte durée, car un son de guitare ô combien reconnaissable vient troubler le silence... Et là, arrive le vilain barbu, Zakk Wylde! Il se tient au devant de la scène, et nous assène un solo monstrueux avant d’entamer les premiers accord de «Crazy Train»! Ozzy et son groupe reviennent et le public est plus déchaîné que jamais! Le set se terminera par «Paranoïd» que tout le monde attendait avec impatience car c’est le moment de rassembler les trois guitaristes! En résumé, un concert toujours aussi sympa et impressionnant à voir, mais un peu court à cause du soucis vocaux de Ozzy...

ne dans u t i a t é ique Slash olymp

forme

Voilà donc un festival que je recommanderai à tous les fans de Metal quels qu’ils soient. L’ambiance est incroyable et les prestations d’une qualité irréprochable (surtout pour un festival)

Textes et photos:

Christophe Pauly

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Ozzy admir ant Sla sh et G penda us G. nt leu r solo

Juillet 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Les meilleurs moments du Suikerrock 2012 Jeudi 26 juillet Dès mon arrivée, je m'installe tranquillement vers l'avant pour regarder The Union. Malgré la chaleur et un public en général assez mou, le groupe constitué de joueurs expérimentés nous livre un set de qualité qui me donne vraiment envie de découvrir ce groupe de plus près. Mais en dehors de ça, j'ai plutôt l'impression que le public se ménage et attend... Mais qu'attendraient-ils? La réponse vient bien assez vite lorsque monte sur scène Triggerfinger. D'un coup, je me rend compte que la Grand Place et remplie et que devant la foule est en délire. Et je comprends pourquoi! Ce groupe a connu une ascension étonnante, entre autre grâce à la reprise 'I Follow You' que l'on joue souvent à la radio, et ils ont réussi à ce faire une solide réputation live aussi. Cela ne m'étonne pas du tout quand je vois c'est vieux grisonnant donner tout ce qu'ils ont. Je ne suis pas fan de solos de batterie, mais Mario Goossens sait comment jouer son public et le fait avec verve. Naturellement le groupe finit avec 'I Follow You'. Si vous ne connaissez pas Triggerfinger, je vous conseille vivement d'aller les voir en concert parce que ça décape! Le soleil se couche pour laisser place au stars de la soirée, les ZZ Top. La place est noire de monde pour admirer les maîtres du

boogie. Les lumières s’éteignent et le hurlement du loup (typique à chaque début de prestation des ZZ Top) brise le silence. Un film défile alors sur les grands écrans présents sur la scène. Il s’agit bien évidemment d’une petite séquence où nos trois comparses apparaîtront déguisés en malfaiteurs (cette tournée s’intitulant «Gang of the Outlaws» à savoir, le Gang des Hors-la loi.) Sur scènes, seuls les micros très reconnaissables avec leurs néons de diverses couleurs et une superbe batterie sont visible. (pas de stacks d’amplis de part et d’autres cette fois) On devine déjà, dans la pénombre, Franck Beard prendre place devant ses fût (décorés de crânes ressortant menaçants hors de ses grosses caisses) et enfin ses deux confrères (Gibbons et Hill) le rejoignent pour saluer la foule! Le concert commence et le public est dores et déjà surpris par ce premier morceaux, «Thunderbird» qui met déjà au courant les habitués que la setlist de cette tournée a été revue et que bien des surprises les attendent au cours de la soirée. Thunderbird est une des rares reprises faites par les ZZ Top. (Un titre qui ne figure d’ailleurs qu’en version «live» sur l’album «Fandango» et qu’ils n’ont plus joué depuis des lustres...)

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Il en est de même pour le deuxième extrait: «I thank you» qui est aussi un titre rarement joué ces dernières années. Billy Gibbons arbore un sourire complice avec le public pendant ses solos exécutés sur sa guitare de type télécaster. (une guitare au look vieillot certainement customisée par son luthier favori, le désormais très réputé John Bolin qui a fait des merveilles durant toute la carrière des ZZ Top) On explore encore les débuts de leur carrière avec «Waitin’ for the bus» ou «Jesus Just Left Chicago». Puis c’est un bond en avant de vingt ans avec «Pincushion». Le public est aux anges et Billy sait comment s’y prendre pour assurer une excellente ambiance en jouant des gestes et autre attitudes loufoques.


On a encore droit à «I’m Bad, I’m Nationwide» avec la gestuelle typée de nos deux barbus autour du micro. Tout cela sonne très bien, mais on se demande si l’on aura droit finalement à quelque nouveauté. (Il est vrai que le trio a enchaîné les tournées mais n’a plus produit d’album depuis «Mescalero» en 2003!) Et voici alors que Billy nous sert leur nouveau hit, «I Gotsta Get Paid», issu de leur nouvel EP «Texicalli» (et dont le clip a fait le buzz sur le net puisqu’ils avaient participé à une petite blague d’une marque de bière en faisant une apparition-surprise dans un magasin en sortant d’un frigo.) Billy nous sert des solos aux phrasés très reconnaissables et chacun y va de son petit grain de sel pour agrémenter le morceau. (que ce soit les lignes de bass de Dusty pour clôturer les couplets ou les rythmes atypiques de Franck)

«BIER» au dos de celle-ci et donc jouer «Beer Drinkers & Hell Raisers». Puis le «Reverent Willy G» prendra sa Gibson Les Paul et nous auront alors droit à «Stages» et «Sharp Dressed Men». Puis nos comparses barbus échangent encore leurs instruments contre les fameuses guitares et basses blanches que l’on peu voir dans le clip de «Legs» pour interpréter celui-ci avant de quitter la scène. Le public en veut plus évidemment.. Et voilà donc le trio infernal qui reprend du service! Ils termineront ce set avec «Tube Snake Boogie», l’inévitable «La Grange» et enfin le morceau de prédilection pour clôturer leurs shows: «Tush»

Texte de Michael

Heiremans et Christophe Pauly Photos de Christophe Pauly

Puis le tempo s’accélère quand ils entament «Heard it on the X», (qui redonne la pêche dès les premières notes) suivi du fameux «Gimme All Your Lovin’». Et c’est là que les texans gâteront leurs fans en enchaînant avec trois titres qu’ils ne jouaient pas d’habitude en tournée: le superbe «Vincent Price Blues», le très déroutant «Heaven, Hell or Houston» et enfin «My Head’s in Mississippi». N’hésitant jamais à faire un trait d’humour, Billy retournera sa guitare pour montrer l’inscription

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Juillet 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Entretien avec Colline Hill « Wishes » son premier album fait mouche, immédiatement. Sa voix chaude et folk vous envoûte dès le départ, et vous êtes parti pour un voyage sur les routes du Texas ou de la Californie. Une voix authentique, ivre de liberté. Un réel talent à découvrir. Dis-nous quelque chose à ton propos ? Qui es-tu ? Auteur, compositrice, interprète, bretonne, liégeoise d’adoption, en résumé… Tu es bretonne, et tu vis à Liège et tu chantes en anglais, pourrais-tu nous parler de ton parcours ? La Bretagne, parce que je suis née en Bretagne. J’y ai vécu pendant plus de 20 ans. Je suis venue par amour en Belgique et j’ai aussi vécu en Irlande, aux portes du Connemara. Et je fais de la Folk. J’aime beaucoup les paysages de Bretagne, et j’aime tout autant la mentalité belge. On est bien en Belgique au niveau du quotidien, mais j’ai de temps en temps besoin de prendre une bouffée d’oxygène sur les falaises du Finistère. Je garde toujours cet attachement à la Bretagne à ma façon. Liège-les-bains versus les paysages de côte sauvage bretonne, c’est aussi inspirant ? C’est pas tout à fait pareil. Mais quand je suis en promotion comme maintenant, je ne suis pas dans une période très créative. J’ai besoin de paysages sous les yeux pour pouvoir écrire. Et là, je n’ai pas vraiment le temps, ni l’envie. On lance l’album, on est en promo, pas mal de choses arrivent. Step by step ! Depuis combien de temps es-tu à Liège ? Depuis 2008. Le temps de prendre mes marques. C’est en jouant de manière fortuite lors d’une soirée à l’aéroport de Liège que j’ai renoué avec ma guitare. Puis j’ai posté mes maquettes sur le site d’Akamusic, et j’ai eu beaucoup de retours très positifs. Les commentaires étaient presque aussi importants pour moi, que l’argent qui montait. Pourquoi avoir choisi la chanson pour t’exprimer ? Bonne question. Peut-être parce que j’ai toujours entendu chanter. Mon père chante, il ne m’a pas vraiment appris car c’est un peu un instinct dans la famille. On a une très bonne oreille. Je n’ai jamais pris de cours de chant. J’ai été pianiste mais j’ai beaucoup plus d’instinct sur une guitare. Par contre, ma sœur, elle, quand elle entend une publicité, elle se met au piano et reproduit la mélodie comme ça, à la note près. Bref, la chanson était partout : dans les radios de la salle de bain, du salon, de la cuisine, de la musique partout. J’ai choisi la musique parce que ce sont des notes que j’ai dans la tête et c’est avec ça que je préfère m’exprimer. Puis on peut y mettre l’émotion : on est mélancolique, on va mettre des notes en mineur, des intonations de voix. C’est instinctif. La musique c’est aussi une histoire de famille : du côté de mon père, soit ils chantent, soit ils jouent piano, clarinette, guitare. Certains en ont fait une carrière : clarinettiste dans le célèbre orchestre de musique contemporaine, Pierre Boulez. Pourquoi chanter en anglais ? Parce que pour moi la folk c’est l’anglais. Les gens pensent qu’on écrit en anglais pour se cacher, c’est possible aussi. Mais moi l’anglais c’est plus fidèle à la tradition folk : il y a des mots qui sont très beaux en anglais. Par contre pour un livre ou des poèmes, je choisirai le français parce que son vocabulaire est plus large. En anglais « happy » c’est « heureux » mais en français il y a au moins 3 mots pour le dire. Le français est plus riche mais l’anglais sonne mieux pour les sentiments. Quel est ton meilleur souvenir de spectacle ? La première partie d’America que j’ai faite au Bataclan il y a quelques mois. C’était magique car ce sont des artistes que j’ai distillés dans toutes mes écoutes folk. Quand je suis montée, la salle était totalement noire. Les gens applaudissent pour t’appeler sur scène. C’est assez émouvant parce que ce n’est pas le genre de scène dont j’ai l’habitude. Un truc magique : les gens m’ont appelée, je suis montée sur scène, j’ai pris ma guitare, juste eu le temps de lever la tête, j’ai fait un « coucou », un salut aux balcons et ce fut des applaudissements très forts et j’ai pensé « Wow, quel accueil ! ». On m’avait dit que le public parisien n’était pas facile avec les premières parties… je suis donc un mauvais exemple pour cela, parce que ça a vraiment très bien marché.

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Puis l’appel sur scène, moi, Laurent Voulzy, qui était dans la salle, Gerry Beckley, puis ma rencontre avec eux, les accolades, les félicitations… A un moment tu réalises. On est occupé à monter le reportage. C’est un peu fou en fait. Et comment c’est arrivé ? Une anecdote : la société de production du concert m’a suivie sur Twitter. Je suis allée sur leur site, j’ai vu ce qu’ils faisaient et tout en haut une bannière avec « America au Bataclan » et direct, j’ai pensé « Je veux faire la première partie ». Pas grave comment y arriver, mail, téléphone, mais il FALLAIT que je sois sur le coup. J’en ai parlé aux personnes qui travaillent avec moi, c’était du gros, mais on s’est dit « on va y arriver ». Ils ont écouté ce que je fais et nous ont dit qu’ils aimaient beaucoup et que c’était oui. On s’est battu pour l’avoir et c’est comme ça aussi que je suis dans ma musique. Je suis partie de rien, je ne suis pas encore très haut, je ne veux pas briller, mais plutôt exister dans la durée et je pense qu’on agit dans ce sens avec mon équipe. On ne fait jamais l’unanimité et heureusement ! Je veux rester fidèle à la musique que j’aime et la faire le mieux possible. Tu écris tes textes. Tu as appris à le faire ou sur le tas ? Oui, plus sur le tas. Il n’y a pas de méthode. Autant j’ai de la méthode dans la vie, autant en musique, c’est un peu plus désorganisé pour aboutir à un final organisé. J’écris sans ligne précise de travail. Certaines chansons prennent longtemps, d’autres quelques heure. Comme « Where you are » qui est peut-être mon plus beau titre, il m’a pris deux heures… pourquoi… comment ? Si on savait comment être touchée par la grâce qui fait un beau morceau en 2 heures... A l’avenir, je veux pousser encore plus loin ma façon de transmettre mes émotions. Comment fait-on une chanson ? La musique ou les paroles d’abord ? Pour moi, tout en même temps. Je prends ma guitare mais bon parfois j’ai déjà une idée de texte et je cherche ma mélodie. J’ai toujours fait comme ça : je prends la guitare, je place mes accords… et je joue. Puis quand j’ai 2 ou 3 accords qui s’enchainent bien, je les joue en boucle et je m’invente une histoire,… Mais c’est une question difficile car il y a plus d’instinct que de calcul pour moi. Peut-être que des choses très calculées sont belles aussi mais je suis plus « sauvage » et directe. Je suis pas branché mise en scène, j’envoie avec une guitare et ma voix. On te rapproche souvent de Joan Baez. Est-ce que tu revendiques la filiation ? Non. C’est peut-être le jeu de guitare, ou le physique (grands yeux, cheveux noirs)… Elle, c’est une joueuse de rythme, elle a des aigus haut perchés que je n’ai pas. Peut-être la présence sur scène. Ce n’est pas non plus au niveaux des textes, car elle revendique beaucoup les choses et défend ses idéaux, tandis que moi, je ne le fais pas encore, peut-être à l’avenir, mais là non. Comme Joan Baez, je chante en voix pleine. Comment définirais-tu ton style de musique ? Folk, acoustique et authentique… Qu’est-ce qui déclenche l’écriture d’une chanson ? Ca peut être plein de choses en fait. Pour moi, c’est mieux quand je ne vais pas très bien, quand je suis dans le creux de la vague, quand je vis des choses plus difficiles humainement… C’est quand cela me touche profondément et que j’ai mal, que j’écris des choses qui touchent aussi les autres, que je transmets une émotion. C’est dans ces moments que je me sens vivante. Si tu devais faire un duo avec quelqu’un ? Et pourquoi pas Chet Baker… si il était encore là… En duo posthume, il y aurait eu Chet Baker et Eva Cassidy. Je crois que j’aurais eu un bel échange. Puis avec un artiste que j’ai découvert dans un pub en Bretagne, qui n’était pas très connu à l’époque, mais il est incroyable et a beaucoup décollé depuis : il s’agit de Seth Lakeman.. C’est un Anglais qui a explosé. Il est violoniste et chanteur… en même temps. C’est très impressionnant. Et enfin, je dirais Ray Lamontagne. Quels sont tes projets ? Tourner avec le premier album, sur différentes scènes. Pour la suite, je vais prendre du recul et du temps. " Plus d’infos sur: http://collinehill.com/

Propos recueillis par Marc Bailly

ou http://www.myspace.com/collinehill

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Nouveaux albums Neal Morse «Momentum»

Le Progressif dans toute sa splendeur Malgré une année 2011 très chargée avec la sortie de son album Testimony 2 (suite de son meilleur album du même nom), de son autobiographie et d’un live à Los Angeles, Neal Morse nous revient déjà avec un nouvel album. Bien entendu, il a de nouveau fait équipe avec ses amis Rhandy Georges et Mike Portnoy (ex-Dream Theater) pour nous offrir un album superbe (comme toujours aurait-on envie de dire...)Dès le premier morceau, on reconnait la patte de ce multi-instrumentiste de talent. Des mélodies incroyables à la guitare et au synthé, une batterie que Portnoy dirige à la perfection. Le trio signe encore un disque plus que réussi et je vous invite à découvrir sa discographie qui vaut vraiment le temps qu’on s’y penche Vous pouvez aussi admirer Neal Morse et Mike Portnoy lors de leur prochain concert de leur projet commun «Flying Colors» à Tilburg le 20 septembre prochain.

Christophe Pauly

Radiant Records

Lynyrd Skynyrd

The Smashing Pumpkins

Angus Stone

Last of a dyin’ breed

Oceania (EMI Music)

Broken Brights (Sony Music)

(Roadrunner records) Comme le suggère le titre, Lynyrd Skynyrd fait partie de cette race en voie d’extinction de groupes qui ont marqués le Rock et qui continuent à exister. Malgré bien des difficultés, la formation menée par Johnny Van Zant nous revient avec un album très agréable aux oreilles. En effet, le premier titre éponyme donne très vite le ton avec une intro à la slide guitare qui donne de suite cette couleur du sud de l'Amérique. Parmi les seize morceaux très Hard Rock, on a bien sûr droit à de très belles balades telles que «Ready to fly» qui démontre bien cette faculté qu’a le groupe à mélanger la douceur du piano et la dureté des guitares saturées. «Good Teacher» est aussi un très bon morceau avec des «Wha-wha» très sympa et un tempo semi-rapide très entrainant. Pas de doute, ce disque vaut assurément le détour!

Christophe Pauly

La bande de Billy Corgan est de retour avec cette fois non plus un EP de quelques titres, mais bien un vrai album baptisé «Oceania». Un nom qui fait un peu rêver et nous ramène dans l’ambiance de Siamese Dreams. Musicalement aussi on retrouve une ambiance se raprochant de cet album et pour cause: le riff de la chanson «Quasar» est presque le même que celui de «Cherub Rock» et il en va de même pour d’autres morceaux... ce qui est assez décevant au fond venant de quelqu’un qui se dit si perfectionniste que Corgan. La façon de jouer de la nouvelle formation parait plus professionnelle, mais celà retire justement cette part de naturel qu’on retrouvait sur Siamese et qui faisait aussi le «cachet» de l’album. Ce ne sera donc pas ce disque que je retiendrai dans les meilleurs.

Christophe Pauly

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Angus & Julia Stone est un duo (frère et sœur) originaire de Sydney en Australie. Ils sortent leur premier album A Book Like This en 2007 en Australie et en 2008 en Europe. Il est ensuite sorti aux États-Unis en 2009. Ils nous livrent leur deuxième cd en 2010 intitulé Down the Way. Le nouvel opus, Broken Brights, vient de paraitre et n’est signé que par Angus seul. Partagé entre morceaux rock et plages balades, ce nouvel album nous propose 13 titres. De la poprock de bonne qualité avec une influence évidente de Neil Young. Un album équilibré qui mélange des accents celtiques, de la musique planante, des influences tribales, des ballades rock. Un album très varié qui démontre que Angus Stone est bourré de talent.

Marc Bailly


actu musicale Du neuf pour Cabrel Ca y est, il est de retour!

Nouvel album de Dylan Un nouveau Bob Dylan... est toujours un évènement très attendu. “Tempest”, ce nouvel album, sort le 10 septembre! “Tempest” est déjà le 35ème album studio de Dylan, qui fête cette année ses 50 ans de carrière. 10 nouvelles chansons de Dylan, produites par le maître lui-même sous le pseudonyme de Jack Frost.

Aerosmith, c’est pour bientôt Alors qu’on pensait voir enfin un nouvel album d’Aerosmith voir le jour (le dernier véritable album studio datant déjà de 2001), voilà que celui-ci est reporté!

Francis Cabrel, l’un des plus grand auteurcompositeur-interprète français dévoile « Comme une femme », le premier extrait de son nouvel album « Vise le ciel» attendu pour le 22 octobre. Une ode à la femme.

En attendant, pour vous consoler, voici 'What Could Have Been Love', le deuxième single d'Aerosmith, issu de leur dernier album 'Music from another Dimension' (sortie le 5 novembre dans les magasins).

Découvrez la vidéo du premier single: «Duquesne Whistle»

Muse, enfin! Deux mois après le lancement de "Survival", hymne des Jeux Olympiques 2012, Muse a annoncé la sortie du premier single officiel issu de leur nouvel album "The 2nd law". Intitulé "Madness", il sera disponible sur iTunes dans le courant de la soirée du lundi 20/08/12Le nouvel album « The 2nd law» sera disponible le 28 septembre!Voici la liste des titres qui le composent: 1. Supremacy 2. Madness 3. Panic Station 4. Prelude 5. Survival 6. Follow Me 7. Animals 8. Explorers 9. Big Freeze 10. Save Me 11. Liquid State 12. The 2nd Law: Unsustainable 13. The 2nd Law: Isolated System

1,2,3? Ce n’est pas un, ni deux mais bien trois albums que sortira le groupe punk rock américain Green Day dans les mois à venir. Le premier venu de cette trilogie s’appelera tout simplement UNO ! Succédant à “21st Century Breakdown” sorti en 2009 et récompensé d’un Grammy Award, les trois albums sont à nouveau produits par Rob Cavallo et masterisés par Ted Jensen à qui l’ont doit également les 7 précédents albums de Green Day. En l’espace de seulement 16 semaines, le groupe a écrit et composé les 40 titres qui composent cette trilogie, titres dont ils sont très fiers. Voici ce qu’en dit Billy Joe Armstrong, frontman du groupe: “We are at the most prolific and creative time in our lives. This is the best music we've ever written, and the songs just keep coming. Instead of making one album, we are making a three album trilogy. Every song has the power and energy that represents Green Day on all emotional levels. We just can't help ourselves... We are going epic as fuck!". Et voilà comment Armstrong qualifie le son de cette trilogie: “We wanted something punchier, more power pop - somewhere AC/DC and the early Beatles.” Green Day se compose de Billie Joe Armstrong, le chanteur et guitariste, Mike Dirnt, le bassiste et Tre Cool le batteur. C’est "Dookie", sorti en 1994 qui a véritablement lancé le groupe à l'échelle mondiale. Depuis 2004 et leur album « "American Idiot" rentré #1 du classement Billboard, le groupe punk est devenu un incontournable de la scène rock. Enfin, en 2009 leur album "21st Century Breakdown" a remporté le Grammy Award du “Meilleur album rock”. Au total, Green Day a vendu à ce jour plus de 65 millions d’albums dans le monde.

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Juillet 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Scène

Nouvelle saison du TTO : HaHabonnez-vous ! « Un théâtre où on ne rit pas est un théâtre dont on doit rire » Surtout au TTO ...

La saison ! « Un théâtre où on ne rit pas est un théâtre dont on doit rire » disait le dramaturge et poète allemand Bertolt Brecht au début du siècle dernier. Même si cette citation n’est pas partagée par tout le monde, fort heureusement, c’est néanmoins la phrase que l’on pourrait retenir pour décrire le Théâtre de la Toison d’Or à Bruxelles. Sis dans le quartier multiculturel et vivant de la chaussée d’Ixelles, ce théâtre a pour vocation de faire rire le spectateur avant de le faire pleurer… de rire également. Car, bien loin des pièces classiques présentées dans de nombreux théâtres à l’architecture centenaire et classique, le TTO vous invite dans un environnement chaleureux et convivial pour venir apprécier les pièces mais aussi l’ambiance toute particulière de cet antre bruxellois. Poussé par la talentueuse Nathalie Uffner, la directrice du théâtre mais aussi metteur en scène de nombreuses pièces ou cuissot les soirs de spectacle, le théâtre vous accueille cette année encore pour une partie de franche rigolade à des prix relativement abordables. Car, même si l’abonnement existe toujours et vous permet bien sûr

d’apprécier l’art vivant de manière moins onéreuse, le TTO vous offre la possibilité d’acquérir des pass de 4 ou 10 entrées non nominatives, c’est -à-dire qu’elles sont à utiliser seul, en famille ou avec des amis.

les adultes et de la comédie musicale de Jean-Luc Fonck (Fée un voeu) et son monde féerique destiné aux petits comme aux grands enfants. Purgatoire de Dominique Bréda conclura ce début d'année.

« (...) ce spectacle a pour vocation de faire rire avant de faire pleurer ... de rire également »

2013, c'est la thérapie hilarante de Thibaut Nève (Toutes nos mères sont dépressives) qui se glisse dans la peau de sa maman. Mais aussi la nouvelle création de Sébastien Minestru, direction une veillée funèbre belgo-italienne et la famille déjantée qui ont tous fait le déplacement.

Que verrons-nous cette année ? De fait, avant d’acheter un abonnement ou même un pass, il est toujours très utile de savoir ce à quoi l’on doit s’attendre. Si l’omniprésence de l’humour ne fait plus aucun doute, voici cependant un aperçu des pièces qui seront présentées cette saison. Après Londres, Paris, New York, etc. On découvrira Boeing Boeing qui traitera des avantages de la polygamie sur fond de compagnie aérienne. Le voyage nous emportera par la suite vers Tanger en 1964, retrouver trois jeunes sans emploi qui mettent le cap vers la Belgique, terre promise originale. Le tout sous le ton de la comédie, bien entendu ! Les fêtes de fin d'année seront le moment idéal pour deux reprises à succès : le populaire Cendrillon, ce macho de Sébastien Minestru pour

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Alors vous êtes convaincu par l’affiche que vous propose le TTO cette année ? Vous avez envie de changer votre quotidien en vous rendant plus souvent dans une salle de spectacle ? Alors, rendez vous sur la page du TTO pour y trouver toutes les formules d’abonnement et y croiser, au détour d’un cocktail, un mignon barman ou l’un de nos rédacteurs. Loïc Smars et Matthieu Matthys


La saison Boeing Boeing Du 13/09/12 au 27/10/12 La vie c’est comme un arbre

Du 01/11/12 au 01/12/12 Il n’y a pas de sot métier

De Marc Camoletti Mise en scène de Nathalie Uffner

De Mohamed Allouchi et Rachid Hirchi Mise en scène de M. Allouchi et R. Hirchi L’universitaire, le métier branché, le docteur, l’artiste et les médias.

Du 05/11 au 03/12/12

Tous les lundis

Fée un voeu

De Jean-Luc Fonck Mise en scène de Nathalie Uffner

Du 08/12/12 au 06/01/13

Cendrillon, ce macho ! Du 19/12/12 au 05/01/13

Purgatoire Du 09/01/13 au 23/02/13

Ciao Ciao Bambino Du 17/04/13 au 31/05/13 Toutes nos mères sont dépressives

Du 07/03/13 au 23/03/13

Abominables Du 28/02/13 au 02/03/13

Les pétasses Du 05/06/13 au 08/06/13

De Sébastien Ministru Mise en scène de Nathalie Uffner

Le Théâtre de la Toison d’Or 396-398 Galeries de la Toison d’Or 1050 Ixelles http://www.ttotheatre.be/ Tél. : 02/510 0 510 E-mail : info@ttotheatre.be . Parking Toison d’Or avec réduction . Bar, restaurant et guichet accessibles à partir de 19h00 . Représentations à 20h30 . Du mercredi au samedi sauf Il n’y a pas de sot métier, le lundi . Réservations : voir site web

Prix : Hors abonnements :

De Dominique Bréda Mise en scène de Dominique Bréda

De Sébastien Ministru Mise en scène de Nathalie Uffner

De Thibaut Nève Mise en scène de Jessica Gazon

De et par Valentine Deluxe, Irène de Langelée et Peggy Lee Cooper Collectif Mise en scène de Alexis Goslain

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Adulte : 22€ Etudiant : 10€ Senior : 20€ SAUF Fée un voeu : 16€-10€-16€ Cendrillon : 25€-10€-20€ Cendrillon 32/12 : 30€-15€-25€ Abonnements : Adulte : 105€ Senior : 95€ Jeune - 26 ans : 96€ Etudiant : 35€ Passeport souplesse : 4 entrées : 75€ 10 entrées : 170€

4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Faites un détour par les Riches-Claires ... Avant un verre au Coaster, simplement par curiosité de s’enfonce dans la ruelle du théâtre proche de la Bourse ou pour découvrir une saison une nouvelle fois placé sous le signe de

La saison Située en plein centre de la ville de Bruxelles, dans le même bâtiment que la Bibliothèque des Riches-Claires, la salle du Centre culturel a une capacité de 187 personnes assises et un plateau qui offre une réelle proximité avec les artistes en adéquation avec l'esprit de simplicité et de convivialité de la structure. Par sa programmation, originale et accessible, les Riches-Claires perpétue sa tradition de scène théâtrale privilégiant l'humour, tout en maintenant le cap d'un espace d'expression ouvert à diverses disciplines : danse contemporaine, jazz, concerts, cinéma et toutes autres formes artistiques pouvant prendre place dans notre salle. Outil mis à disposition par la Ville de Bruxelles et son Echevinat de la Culture, le Centre culturel des Riches-Claires est une rampe de lancement pour les jeunes compagnies, tandis que les artistes déjà confirmés y trouveront la liberté d'explorer de nouvelles pistes, de tenter de nouvelles expériences, de lancer leur nouvelle création. Structure de proximité, le Centre culturel des Riches-Claires a l'ambition de toucher un public le plus large possible en rendant l'offre multidisciplinaire la plus

accessible. Avec la volonté de créer des passerelles entre les artistes et le public et d'ancrer les Riches-Claires comme lieu d'ouverture, de rencontres, de brassage et d'enrichissement culturel.

diplômé idéaliste, engagé comme comptable auprès d’une riche famille qui va devoir choisir entre intégrité et jouer le jeu des puissants pour empêcher sa mère de mendier. Tomber amoureux de la fille du riche marchant ne va pas aider les choses.

« Les Riches-Claires perpétue sa tradition de scène théâtrale privilégiant l’humour ... »

L’année se finit avec O’Sister, un portrait de famille ou le linge sale sera lavé en public et Vivons heureux en attendant la mort, où Fabrice Gardin mettra en scène Dominique Rongvaux qui revisitera la plume acérée de Pierre Desproges.

La saison aux Riches-Claires s’annonce une nouvelle fois plein de variétés. Tout commencera le 11 septembre avec La Robe de Gulnara d’Isabelle Hubert. Mis en scène par Geneviève Damas, on suivra le long parcours de Mika qui veut réparer sa maladresse après avoir tâché la robe de mariage de sa grande soeur Gulnara qui y a mis toutes ses économies. Octobre accueillera, aux RichesClaires, les représentations de Les Pères, sorte de version mec des Monologues du Vagin partant du postulat suivant : que diraient les pères si on leur donnait la parole ? Il y a aura aussi la reprise de New York de Dominique Bréda et La vérité c’est, mais le bonheur c’est mieux, adaptation de l’Atelier de théâtre-citoyen de l’ARC de Ostrovski, fondateur du théâtre russe et parlera d’un jeune

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En 2013, après un détour par les désormais populaires Djangofollies et le festival Court mais Trash, nous verrons l’adaptation en scène de la vie de Novecento, pianiste de génie, Aura Popularis qui posera des regards croisés de quatorze individualités sur un monde en péril et ses piliers, et enfin Like a virgin : un thriller familial où Adèle, clouée dans une chaise roulante, va obtenir des réponses à ses questions de la part du radiateur. Faut vraiment encore vous faire un dessin pour y aller ? Loïc Smars


La saison La Robe de Gulnara Du 11/09/12 au 29/09/12

Les Pères Du 02/10/12 au 20/10/12

New York

D’Isabelle Hubert Mise en scène de Geneviève Damas

De Julie Annen Mise en scène de Julie Annen et Athéna Poullos

De Dominique Bréda Mise en scène de Dominique Bréda

Le 23 et 24 octobre 2012 La vérité c’est bien, le bonheur...

De Alexandre Ostrovski Mise en scène de Jora Ivanov

Le Théâtre des Riches Claires

Le 26 et 27 octobre 2012

O’Sister Du 06/11/12 au 24/11/12 Vivons heureux en attendant la mort

Du 04/12/12 au 22/12/12

Djangofollies 2013 Du 17 au 19 janvier 2013

Court mais Trash Du 24 au 26 janvier 2013

Novecento Pianiste Du 01/02/13 au 16/02/13

Aura Popularis Du 05/03/13 au 23/03/13

Like A Virgin Du 16/04/13 au 04/05/13

De Dominique Bréda et Odile Matthieu Mise en scène de Dominique Bréda

De Pierre Desproges Mise en scène de Fabrice Gardin

Festival fêtant l’anniversaire de naissance de Django

Festival de courts indépendants hors normes.

D’Alessandro Baricco Mise en scène de Emmanuel De Candido et Pierre Solot

24 rue des Riches Claires 1000 Bruxelles http://www.lesrichesclaires.be Tél. : 02/548 25 70 Réservations : 02/548 25 80 E-mail : office@lesrichesclaires.be

. Inter-Parking Albertine offre deux heures gratuites . Représentations à 20h30 . Du mardi au samedi

Prix des places : Tarif de base : 14 € Habitants de la commune de Bruxelles-Ville (code postaux : 1000, 1020, 1120, 1130) : 11 € Moins de 26 ans et plus de 60 ans : 7,50 € Tarif chômeur : 7,50 € Groupes (min. 10 personnes) : 11 € Article 27 : 1,25 €

De Dominique Bréda Mise en scène d’Emmanuel Dekoninck

De Sophie Landresse Mise en scène de Michel Wouters

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4 septembre 2012




Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Le Poche : à la guerre comme à la guerre ! L’année passée était riche en pièces engagées. Cette année n’est pas différente : le Poche est toujours là pour interpeller, faire prendre conscience aux spectateurs, de la bêtise du pouvoir ...

La saison Qui dit nouvelle saison au Théâtre de Poche dit aussi même combat. « Le Poche avec sa programmation, n’a eu de cesse de dénoncer le dangereux pouvoir de la bêtise (de la bêtise du pouvoir ?) », dixit Roland Mahauden, le directeur artistique des lieux. Un théâtre qui, de son quartier général en plein cœur du bois de la Cambre, peut prétendre mener un combat aux quatre coins du monde, une bataille contre « le diktat de la connerie », un lutte idéologique, politique, voire même un combat révolutionnaire. Le grand cru 2012-2013 plaira aux habitués et attirera certainement celles et ceux qui rêvent d’un renouveau dans l’ordre local, mondial ou, pourquoi pas, intergalactique… Des oeuvres qui ont été choisies sur mesure : entre quelques réussites de la saison précédente (on se souvient avec aisance des Monologues de la Marijuana, véritable hymne aux pétards) se sont glissés de nouveaux « héros des temps modernes » tels que les immigrés clandestins, dépeints comme aventuriers courageux dans Odyssées (du 18 septembre au 13 octobre) ou encore le peuple

palestinien, hôte de « La maison de Ramallah » (du 5 au 30 mars).

« Le Poche avec ses oeuvres, n’a eu cesse de dénoncer le pouvoir de la bêtise ! » En l’honneur de ces deux pièces, le Poche revêt son costume de « théâtre citoyen ». « Le Poche invite le public à refaire le monde dans la salle du théâtre mais aussi au bar après le spectacle ». Les pièces ont été choisies pour interpeller et préoccuper ses spectateurs. Le Poche est moins un théâtre de divertissement qu’un lieu de questionnement. Lors des Rendez-vous du bar (trois soirées sur la saison), le public devient acteur et interagit avec quelques témoins et experts. Il ne s’agit donc pas de transmettre un (ou plusieurs) messages à un public muet mais bien de faire travailler les spectateurs sur l’un ou l’autre sujet tabou ou épineux actuel. On ne se rend donc pas au Théâtre de Poche dans le but de draguer une jeune fille rencontrée

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la veille dans un bar branché du centre ville, ni pour se payer une bonne tranche de rire entre vieux copains du lycée. Le Poche vous envoie au front, à la guerre comme à la guerre. Amis de la non-violence, rassurez-vous : ici, on combat des idées et on en apporte de nouvelles (ou des anciennes, à défaut de mieux). « Si vous croyez comme nous que le théâtre peut servir à faire la nique à cet envahissant pouvoir de la connerie, cette saison 2012/2013 est pour vous… Ça va barder au Bois de la Cambre ! » Le directeur artistique du Théâtre de Poche recrute ses troupes pour la nouvelle saison. Are you in ?

Philippe Vincke


La saison

Odyssées Du 18/09/12 au 13/10/12 Monologues de la Marijuana

Du 21/10/12 au 04/11/12

De Gustave Akakpo Mise en scène de Michel Burstin

Le Théâtre de Poche De Arj Barker, Doug Benson et Tony Camin Mise en scène de Tilly

1a Chemin du Gymnase 1000 Bruxelles (Bois de la Cambre) Administration :

Les Bonnes Intentions Du 10/11/12 au 24/11/12 Les contes Heretico Urbains

Du 11/12/12 au 29/12/12 Tout le monde ça n’existe pas

Du 08/01/2013 au 26/01/13 Le bruit des os qui craquent

Du 31/01/13 au 16/02/2013 La maison de Ramallah

Du 05/03/13 au 30/03/13

Rien à signaler Du 16/04/13 au 11/05/13 Le Roi de la danse – M. Ali

Du 21/05/13 au 08/06/13

02/647 27 26 - info@poche.be De Cathy Min Jung Mise en scène de Rosario Marmol Perez De L. Bibot, R. Bizac, T. Gunzig, R. Liebman Mise en scène de S. Betz, O. Coyette, Tilly, ... De Marie Limet Mise en scène de Laure Saupique

De Suzanne Lebeau Mise en scène de Roland Mahauden

De Antonio Tarantino Mise en scène de Pietro Pizzuti

De Martin Crimp Mise en scène de Georges Lini

De Olivier Coyette Mise en scène de Olivier Coyette

Réservations : 02/649 17 27 - reservation@poche.be . Spectacle à 20h30 . Bar et guichet accessibles à partir de 19h30 . Relâche les dimanches et lundis . Matinées scolaires les jeudis à 14h30 . Pas de restauration

Prix : - de 26 ans

11€

+ de 26 ans

16€

Seniors (+60 ans)

13€

Demandeurs d'emploi Groupe adultes (15 personnes) Groupe scolaire (15 personnes) Article 27

8€ 13€+1 gratuité 8€+1 gratuité 1,25€

Pass 5 places : 36€ (7,2€/place) ou 45€ (9€/place) après le 15 septembre 2012 Pass 10 places : 64€ (6,4€/ place) ou 80€ (8€/place) après le 15 septembre 2012 http://www.poche.be

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4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Théâtre des Martyrs : une saison Salle de spectacle sisé sur l’historique Place des Martyrs, elle fut inaugurée en 1998, comme premier théâtre bâti par la Communauté Française à l’initiative du ministre Didier Gosuin.

La saison Dirigé par le metteur en scène Daniel Scahaise, c’est un des théâtres les plus modernes de Bruxelles. 366 places dans la grande salle équipée d’un système innovant de sonorisation pour malentendants et d’une salle pour les spectacles plus intimistes : L’Atelier, de 80 à 120 places. Au départ prévue pour des répétitions et conférences, elle sera vite transformée en salle de spectacle. Le théâtre est décoré des œuvres de trois artistes contemporains belges : le hall d’entrée est orné d’une fresque monumentale de Pierre Alechinsky, le foyer est bordé de la fameuse sculpture de Félix Roulin et le rideau de scène, peint par Alexandre Obolensky, forme une harmonie de rouges avec la grande salle et ses fauteuils. Le Théâtre des Martyrs se donne pour mission de diffuser une programmation riche et variée grâce à l’accueil de différentes compagnies partageant le goût pour les grandes oeuvres populaires, qu’elles soient classiques ou contemporaines. Ces compagnies sont le Théâtre en Liberté animé par Daniel Scahaise, la Compagnie Biloxi 48 de Christine Delmotte et la

Servante, animé par Philippe Sireuil.

« Si le théâtre belge ne peut sauver l’humanité, ça ne peut pas lui faire de mal ! » Cette année avec 12 pièces réparties sur l’année et sur les deux scènes que proposent les Martyrs, pas de quoi se plaindre, ni d’être plaint si vous n’y allez pas ! Tout d’abord du côté de la Grande Salle : Mille Francs de récompense, une pièce méconnue de Victor Hugo qui a mis près d’un siècle à être découverte, Le Brasier de David Paquet qui s’annonce assez surréaliste : «Le Brasier, une comédie héréditaire où la moitié des gens meurent brûlés. A voir en famille.», une reprise du succès de l’année précédente : Cyrano de Bergerac, Serpents à sonnettes de Jean-Marie Piemme qui compte tailler un costard à nos petites arrangements avec l’ici-bas et l’audelà, Les Rustres de Carlo Goldoni qui pose la question : «Les femmes doivent-elles être domptées ?» et va opposer le vieux monde de Venise à un petit monde féminin, malicieux et sensé, et enfin Tout ce que je serai d’Alan Ball par la compagnie Biloxi

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48 qui cherchera à trouver des réponses sur la provocation culturelle et la recherche éternelle de notre appartenance par le biais de l’amour entre deux jeunes hommes : l’un américain pur souche et un immigré du MoyenOrient. Faisons un rapide détour aussi par l’Atelier qui présentera La Comédie des Illusions inspiré de Mullholand Drive de David Lynch, On vit peu mais on meurt longtemps : le spectacle de Fabrizio Rongione qui essaye de décoder notre monde tel un funambule étonné, De l’influence du théâtre belge sur la résolution des conflits mondiaux ou tentative burlesque de sauver le monde («Si le théâtre belge ne peut sauver l’humanité, ça ne peut pas lui faire de mal !», Miroirs de Fernando Pessoa, Josephina où un homme et une femme se croisent où le public doit constituer le puzzle d’une relation rêvée ou passée et pour finir l’année, Karl Marx, le Retour, pour s’amuser et parce qu’on ne connaît pas Marx ! Convaincu ? Loïc Smars


La saison Grande Salle 1000 francs de récompense

Du 13/09/12 au 27/10/12

Le Brasier Du 07/11/12 au 08/12/12

De Victor Hugo Mise en scène de Daniel Scahaise

De David Paquet Mise en scène de Georges Lini

Théâtre des Martyrs 22 Place des Martyrs 1000 Bruxelles http://www.theatredesmartyrs.be/

Cyrano de Bergerac Du 13/12/12 au 05/01/13

Serpent à sornettes

D’Edmond Rostand Mise en scène de Daniel Scahaise De Jean-Marie Piemme Mise en scène de Philippe Sireuil

Du 10/01/13 au 02/02/13

Les Rustres Du 20/02/13 au 30/03/13

Tout ce que je serai Du 18/04/13 au 26/05/13

De Carlo Goldoni Mise en scène de Daniel Scahaise

De Alan Ball Mise en scène de Christine Delmotte

Administration : 02/227 50 01 theatre.martyrs@busmail.net Réservations : 02/223 32 08 loc@theatredesmartyrs.be . Tarif réduit au Parking Alhambra . Spectacle à 19h les mardis, 16h les dimanches et 20h15 du mercredi au samedi . Relâche les lundis et mardis . Cafétaria et restauration avant et après le spectacle

Réservation et Tarifs :

Atelier (Petite Salle)

http://www.theatredesmartyrs.be/ reservations.html

La comédie des illusions

On vit peu mais on meurt longtemps

Du 25/09/12 au 27/10/12

Du 08/11/12 au 08/12/12

De l’influence du théâtre belge ...

Miroirs

Du 18/12/12 au 05/01/13

Du 15/01/13 au

Josephina

Karl Marx, Le Retour

Du 20/02/13 au 30/03/13

Du 19/04/13 au

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Carte privilège fidélité : http://www.theatredesmartyrs.be/ fidelite.html

4 septembre 2012



Concours

Pour fêter le lancement de sa nouvelle saison, le Théâtre de Poche vous offre la possibilité de gagner 2X1 pass pour trois représentations de votre choix.

Comment participer ? C’est très simple ! Répondez à la question suivante : ➭ Dans quelle ville a été créée la pièce Les Monologues de la Marijuana ? Envoyez votre réponse avant le 12 septembre 2012 à concours@lesuricate.org


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

A part la revue, y a quoi aux Galeries ? Surtout connu pour sa position centrale et sa fameuse Revue, le Théâtre Royal des Galeries propose aussi chaque année une saison très variée et divertissante.

La saison Le Théâtre Royal des Galeries fut inclu à la construction en 1847 des Galeries Royales Saint-Hubert. Au XIXème siècle, les représentations étaient surtout des drames romantiques, mélodrames et opérettes. Le Théâtre fut rénové par Bonduelle et décoré par Jadinski en 1951 afin que les 850 places soient face à la scène pour plus de confort du public. Pour le réaménagement, Magritte dessina une fresque «nuageuse» sur le plafond. En 1953, une compagnie est créée par Jean-Pierre Rey pour occuper à demeure le Théâtre des Galeries. Elle propose alors un répertoire de théâtre de boulevard ou des pièces d'auteurs belges. La compagnie reste fidèle à son image de théâtre de divertissement ou encore à un répertoire classique et, depuis peu à un répertoire de divers auteurs contemporains. Le but, étant de toujours divertir à bon escient. Le Théâtre Royal des Galeries, c'est aussi environ 120 000 places payantes par saison malgré une réputation parfois mensongère de théâtre de papa ou de bourgeois. David Michels, le nouveau directeur expose très justement sa nouvelle saison : "La vie est un vaudeville et tout vaudeville est un drame à l’envers.

Les personnages de Panique au Plazza se trouvent dans une situation illicite avec pour seule échappatoire la mauvaise foi. Ils se débattent comme des poissons dans un filet car les imbroglios ont lieu dans un espace unique. Sur fond de faits inavouables, toute personne qui fait irruption dans ce décor est placée en position d’intrus et provoque inévitablement un nouveau rebondissement.

«Le but étant de toujours divertir à bon escient !» Écrite en 1942, Antigone est en résonance de la tragédie de l’époque. Aujourd’hui où les idéologies perdent leur âme aux quatre coins du monde mais où certains résistent, elle retrouve une incroyable actualité. À l’image de notre société, la pièce est ambigüe, Créon est sans illusion sur la politique mais il fait son devoir. Antigone se dresse contre le roi par nécessité, pour hurler un désespoir, un vide intérieur. Elle défend les lois tacites du devoir moral. Son exemple et son courage, désespérés, sont éternels. Dans Sortie de scène, Monceau, un brillant écrivain, refuse l’image que lui impose son public. Il veut

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que son écriture serve, il repousse le succès en cherchant à atteindre l’épure. Nicolas Bedos écrit son texte avec différents moyens traditionnels, moliéresques, saupoudrés d’humour et de cynisme. Chez lui, comme chez Monceau, on déguise son intimité derrière un humour noir défensif. Le rire ainsi que la réflexion s’entrechoquent de façon inattendue. Vivre ensemble n’est pas de tout repos. Mais qui n’a pas rêvé, un jour, de faire tomber les masques, d’oublier pour un instant les convenances, les usages et la courtoisie pour dire enfin tout ce qu’il pense à son semblable? Il y a un endroit où cette sincérité- là est encore possible : au théâtre ! Le Prénom parle de la société avec humour et profondeur. En fins connaisseurs de la complexité des rapports humains, les auteurs, Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, ont construit une pièce très actuelle, une comédie grinçante et jubilatoire, pétrie d’humanité." Loïc Smars


La saison

Panique au Plazza Du 12/09/12 au 07/10/12

Antigone Du 24/10/12 au 18/11/12

La Revue 2013 Du 05/12/12 au 03/02/13

Sortie de Scène

De Ray cooney Mise en scène de Bernard Lefrancq

Le Théâtre des Galeries De Jean Anouilh Mise en scène de Fabrice Gardin

http://www.trg.be Mise en scène de Fabrice Gardin, Bernard Lefrancq et Francesco Deleo De Nicolas Bedos Mise en scène de JeanClaude Idée

Du 13/02/13 au 10/03/13

Le Prénom Du 20/03/13 au 14/04/13

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De Matthieu Delaporte et Alexande de la Patellière Mise en scène de Martine Willequet

Administration : 02/513 39 60 - infos@trg.be

Réservations : 02/512 04 07 . Spectacle à 20h15 du mercredi au samedi. A 15h le dimanche aprèsmidi

Prix et réservations : http://www.trg.be/Public/Page.php? ID=3774&saison=3772

Abonnements : http://www.trg.be/Public/Page.php? ID=3773&saison=3772

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4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Théâtre du Parc : une saison EVENEMENTS ! Après une saison 2011-2012 réussie, des reprises, de nouveaux projets fous et José van Dam sur scène. Pourquoi se priver ?

La saison Le théâtre est construit en 1782 par les frères Bultos sur les plans de l'architecte Montoyer. A l'origine il était une dépendance du Théâtre de la Monnaie et était destiné aux enfants qui s'exerçaient à l'art dramatique. Mais très vite, le théâtre au style Louis XVI devient une salle classique où se jouent les grands drames romantiques. Le théâtre est envahi successivement par les différents p a y s o c c u p a n t l a Belgique, ce n'est qu'après la première guerre mondiale, qu'il devient réellement belge. Actuellement, dirigé pour la deuxième année par Thierry Debroux, il a pour but de diffuser la culture parmi la population francophone et donner goût au théâtre de qualité. Il a aussi pour mission de faire connaître le théâtre belge en Belgique et à l'étranger. Son programme se distingue par une alternance entre grands classiques, créations, mises en scène à grand spectacle et occasionnellement des pièces du répertoire anglo-saxon. Esseulé à front de la rue de la Loi, dans un quartier isolé composé de bureaux, sans vie le soir : le Théâtre Royal du Parc n’est plus au centre d’un quartier résidentiel bourgeois. Mais connu de tous et

image de notre patrimoine, il garde sa popularité. La saison débutera avec une nouvelle adaptation des Misérables, mis en scène par Thierry Debroux, dans le but de commémorer le 150ème anniversaire de la publication du chef-d’oeuvre de Victor Hugo. Le directeur du théâtre propose ensuite, sur une mise en scène de Sybille Wilson, Le Maître des Illusions qui verra José van Dam pour la première fois sur les planches ou l’acteur magicien Pierre Dherte nous préparer surprises et manipulations dans un spectacle féérique mélangeant magie, texte et chant. Retrouver enfin, hors abonnement, Mozart dans les lumières, près de deux heures où Dominique Jonckheere,

« Profiter de spectacles, certes classiques mais néanmoins toujours originaux » avec son orchestre de chambre Oratorio, racontera Haendel, Mozart, Haydn, Beethoven, ... L’année 2013 fera place à une adaptation d’Oedipe, dans un travail visuel et sonore avec 5 acteurs et 5 danseurs, mise en scène par José Besprosvany. Jean-Marie Piemme et Frédéric

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Dussenne nous ont concocté ensuite une création originale mélant Feu la Mère de Madame de Feydeau avec Feu la Belgique de Monsieur, inspirée du canular Bye Bye Belgium qui avait fait bouger le pays entier. La saison se terminera tout d’abord avec la création de Thierry Janssen d’après l’oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle : Le Mystère de Sherlock Holmes. Après le succès du Tour du monde en 80 jours, le Théâtre Royal du Parc veut à nouveau associer pour une nouvelle aventure le scénographe incroyablement inventif Ronald Beurms et l’adaptateur Thierry Janssen. Tous deux, passionnés par le personnage de Conan Doyle, nous entraîneront à la suite du célèbre détective dans une enquête inédite, revisitant pour l’occasion le théâtre grand guignol. Ensuite, revisitera justement, le succès des deux compères pour 8 dates exceptionnelles hors abonnement. Une saison qui s’annonce exceptionnelle, des prix pour toutes les bourses, un service de repas inédit dans un cadre original et une accessibilité facile. Qu’estce qui peut encore vous retenir pour profiter de spectacles, certes classiques mais néanmoins toujours originaux.


La saison

Les misérables Du 20/09/12 au 20/10/12 Mozart dans les lumières

De Victor Hugo Mise en scène de Thierry Debroux

Le Théâtre Royal du Parc De Dominique Jonckheere

Du 24/10/12 au 28/10/12

Le maître des illusions Du 22/11/12 au 22/12/12

Oedipe

http://www.theatreduparc.be De Thierry Debroux Mise en scène de Sybille Wilson De Olivier Kemeid Mise en scène de José Besprosvany

Du 10/01/13 au 09/02/13 Feu la mère de madame, Feu la Belgique de Monsieur

Du 28/02/13 au 30/03/13 Le mystère de Sherlock Holmes

Du 18/04/13 au 18/05/13 Le tour du monde en 80 jours

Du 24/05/13 au 02/06/13

3 Rue de la Loi 1000 Bruxelles

De Georges Feydeau et Jean-Marie Piemme Mise en scène de Frédéric Dussenne

De Thierry Janssen Mise en scène de Jasmina Douieb

De Thierry Janssen, d’après Jules Verne Mise en scène de Thierry

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Administration : 02/505 30 40 - info@theatreduparc.be . Spectacle à 20h15 du mardi au samedi et à 15h les dimanches . Bar et guichet accessibles à partir de 19h30 . Hors activités du Cercle Royal Gaulois, possibilité d’utiliser leur parking . Restauration à partir de 19h sous réservation

Prix : http://www.theatreduparc.be/ location Abonnements : http://www.theatreduparc.be/ abonnements

4 septembre 2012


PHILIPPE

RÉGIS

CHEVALLIER LASPALÈS

LES MENTEURS adaptation française

MARIANNE GROVES mise en scène

JEAN-LUC MOREAU avec Antoinette

MOYA, Roger VAN HOOL, Sophie GOURDIN Bruno CHAPELLE et Nell DARMOUNI

LOCATION

01 42 08 00 32

portestmartin.com MAGASINS FNAC, CARREFOUR, VIRGIN, AGENCES, AUCHAN, FNAC.COM

décors Charlie MANGEL lumières Gaëlle de MALGLAIVE musique Guillaume et Renaud STIRN costumes Juliette CHANAUD

en coproduction avec

PIPO & MARIO

DESIGN GRAPHIQUE : EFIL / WWW.EFIL.FR PHOTO : PASCAL ITO

ANTHONY NEILSON

- THÉÂTRE DE LA PORTE ST. MARTIN : LICENCES N° 1-100 30 93 // 2 100 30 94 // 3 100 30 95

une pièce de


portestmartin.com

CHEVALLIER & LASPALÈS AU SOMMET DE LEUR ART DANS UNE COMÉDIE INÉDITE EN FRANCE ! LA PIÈCE Chargés d’annoncer une mauvaise nouvelle à deux personnes âgées au cœur fragile, deux braves « bobbies » appuient sur la sonnette d’un petit pavillon le soir de Noël... La maladresse des deux policiers n’égalant que leur absence de jugeotte, l’affaire prend rapidement une tournure des plus burlesques. La vieille dame n’a plus toute sa tête, une voisine inquiétante terrorise son monde, un pasteur cache quelque chose, une jeune fille peut en cacher une autre, un chien aboie, puis plus... De coups de théâtre en quiproquos désopilants, on rit sans cesse jusqu’au dénouement le plus inattendu. Une nouvelle comédie incontournable à découvrir au Théâtre de la Porte Saint-Martin.

«

C’est l’histoire de deux policiers anglais qui ont une mission délicate : annoncer à un couple de retraités que leur fille vient d’avoir un accident de voiture ! Sujet de pièce terrible pour une comédie, et mission impossible pour nos deux gardiens de la paix, tant leur gentillesse, leur discrétion, leur tact, leur réserve et leur naïveté vont les handicaper et faire basculer la pièce dans des quiproquos infernaux et la farce la plus irrésistible qu’il m’ait été donné de mettre en scène. Et puis je retrouve Philippe et Régis, qui sont mes amis, et dont le talent, que le temps et l’expérience ont mûri, apporte à cette pièce une dimension ubuesque. Jean-Luc Moreau

DISTRIBUTION

REPRÉSENTATIONS

Philippe CHEVALLIER, Régis LASPALÈS, Antoinette MOYA, Roger VAN HOOL, Sophie GOURDIN, Bruno CHAPELLE, Nell DARMOUNI.

À partir du 07 septembre 2012 Du mardi au vendredi à 20h Le samedi à 16h45 et 20h30 Le dimanche à 15h

Qu’ils soient 10... ou 100, offrez à vos invités une soirée inoubliable : dans les heures qui précèdent ou qui suivent la représentation, privatisez à votre convenance le bar ou le foyer. Les meilleures places pour le spectacle et un accueil de choix seront réservés à vos invités. Et pour vos lancements de produits, conventions et séminaires, louez la grande salle de 1050 places et ses espaces annexes. Nous sommes à votre disposition pour trouver avec vous la formule la plus adaptée à la réussite de vos évènements.

RÉSERVATIONS GROUPES

TARIFS GROUPES

À partir de 10 personnes sur toutes les représentations de septembre Catégorie Or : 55 € au lieu de 65 € 1ère catégorie : 45 € au lieu de 55 € 2e catégorie : 35 € au lieu de 45 €

PRIVATISEZ VOTRE SOIRÉE...

Puis en semaine ou en matinée à partir d’octobre Catégorie Or : 59 € au lieu de 65 € 1ère catégorie : 49 € au lieu de 55 € 2e catégorie : 39 € au lieu de 45 €

Tarifs étudiants : (du mardi au vendredi selon les places disponibles) 1ère catégorie : 30 € / 2e et 3e catégorie : 20 €

& PRIVATISATION DES ESPACES ANNEXES

Votre contact : Aurélien Laignez Tél. : 01 42 08 06 93 e-mail : al@theatre-portestmartin.fr


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

L’Atelier Théâtre Jean Vilar en forme ! Une grosse offre théâtrale pour tous les goûts au théâtre louvaniste ...

La saison Créé en 1975, à l’aube de la création de la ville de LouvainLa-Neuve, l’Atelier-Theatre Jean Vilar, toujours porté par son influent directeur, Armand Delcampe, propose chaque année de nombreuses pièces de différents répertoires, ainsi que la production ou la co-production de nombreuses oeuvres. Le théâtre accueille aussi de nombreuses troupes, metteurs en scène ou artistes du monde entier. Les représentations sont réparties entre plusieurs sites sur LouvainLa-Neuve et Ottignies : Le Théâtre Jean Vilar et l’Aula Magna au centre ville, le Théâtre Blocry au nord, le chapiteau des Baladins du Miroir au parking Baudouin 1er ou encore, parfois, au Centre Culturel d’Ottignies. Tout d’abord sous le chapiteau, on pourra assister à «Le Producteur de Bonheur», la nouvelle création sur l’arnaque des Baladins du Miroir. On retrouvera du côté du théâtre Blocry : Hêtre ou comment devenir adulte sans rester figé par trop d’angoisses, En tout inquiétude sur un quinqua qui ne sait plus quoi faire pour rattraper sa vie qui part à vau-l’eau, une adaptation de Madame Rimbaud, de Françoise Lalande, deux voix de femme qui

se croisent, entre celle de 1961 et celle de 2011 dans Des jours trop longs, Jean et Béatrice sur une sorte de princesse des temps modernes qui prend les choses en main et enfin, Cincali sur la migration des mineurs italiens dans nos contrées. « Le théâtre est un service public tout comme l’eau, le gaz et l’électricité » Jean Vilar L’Aula Magna accueillera cinq oeuvres toutes aussi différentes les unes que les autres : l’histoire de la femme collabo en 44, un Labiche, le quatuor Danseurs de cordes en queue de pie mélant musique et gags, une réinvention du célèbre Songe d’une nuit d’été de Shakespeare très «seventies» et une performance théâtrale et filmique où l’on retrouvera entre autre, Jaco Van Dormael : Kiss & Cry. Sur la scène principale du théâtre Jean Vilar, vous retrouverez «La Forêt», un spectacle comique déraisonnable avec coups fourrés, quiproquos, pièges et roublardises autour d’un thème central : une forêt.

Changement radical de style pour la représentation suivante, avec Démocratie, qui parle d’un grand scandale d’espionnage de notre histoire actuelle. Les Gens bien n’osent plus sortir le soir attaque les clichés en plusieurs tableaux, des joutes verbales entre Madame et Monsieur dans Moi je crois pas, Les Carboni, théâtre forain marseillais reprenant l’opérette Un de la Canebière façon Commedia dell’art, Jacques et son maître qui célèbrent l’amitié philosophique virile, religion et science en huit-clos pour Sur la route de Montalcino, une plongée dans l’univers «belle époque» des années 20, la reprise d’Un tango en bord de mer ou les retrouvailles de deux hommes qui se sont aimés et enfin, pour clore la saison : Vieilles chansons maléfiques, où un pianiste prodige américain en mal d’inspiration file à Vienne apprendre auprès d’un maître, mais l’apprentissage préparé par le professeur va dérouter le prodige dans son égo et dans son art. Une grosse offre culturelle, des pièces pour tout le monde, l’Atelier-théâtre Jean Vilar n’a pas fini de battre des records de fréquentation. Vous en serez ? Loïc Smars

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La saison Au Théâtre Jean Vilar

La Forêt Du 18/10/12 au 26/10/12

Démocratie Du 20/11/12 au 22/11/12 Les gens n’osent plus sortir

Du 27/11/12 au 30/11/12

Moi, je crois pas Du 04/12/12 au 08/12/12

Un de la Canebière Du 13/12/12 au 21/12/12

Jacques et son maître Du 22/01/13 au 27/01/13 Sur la route de Montalcino

Du 19/02/13 au 24/02/13

Les Femmes Savantes Du 05/03/13 au 09/03/13 Un Tango en bord de mer

Du 12/03/13 au 15/03/13 Vieilles chansons maléfiques

Du 19/03/13 au 29/03/13

De Alexandre Ostrovski Mise en scène de Xavier Lukomski

Atelier-Theatre Jean Vilar

De Michael Frayn Mise en scène de JeanClaude Idée

Théâtre Jean Vilar Rue du Sablon 1348 Louvain-La-Neuve

De Jean-Claude Grumberg Mise en scène de Eric De Staercke De Jean-Claude Grumberg Mise en scène de Vincent Dujardin Opérette marseillaise Joué le 31/12/12 Mise en scène Frédéric Muhl Valentin

http://www.ateliertheatrejeanvilar.be

Théâtre Blocry Place de l’Hocaille 1348 Louvain-La-Neuve Aula Magna Place Raymond Lemaire 1348 Louvain-La-Neuve Centre culturel d’Ottignies 41 Avenue des combattants 1340 Ottignies Chapiteau des Baladins du Miroir Parking Baudouin 1er 1348 Louvain-La-Neuve

Réservations : De Milan Kundera Mise en scène de Nicolas Briançon

De Jean-François Viot Mise en scène de Olivier Leborgne

De Molière Mise en scène de Armand Delcampe

De Philippe Besson Mise en scène de Patrice Kerbrat

De Jon Marans Mise en scène de Thomas Joussier

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Tél. gratuit : 0800/25 325 reservations@atjv.be

Administration : Tél. : 010/47.07.00 info@atjv.be

Tarfis et réservations : http://www.ateliertheatrejeanvilar.be/fr/ billetterie/index.php

. Tarifs préférentiel pour les parkings . En général 20h30 du mardi au samedi (voir site web pour les exceptions) . Pour les représentations au Blocry, Aula Magna, au Centre Culturel ou sous le Chapiteau des Baladins du miroir, voir : http://www.ateliertheatrejeanvilar.be/fr/ saison/index.php

4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

L’XL Théâtre du Grand Midi, un théâtre libre. Il vit ses deux dernières saison et veut tout donner. C’est le moment, l’intant d’en profiter. En espérant vous mettre l’eau à la bouche ...

La saison Laissons surtout parler Bernard Damien, le directeur artistique qui dans son édito résume ce qu’est l’XL Théâtre du Grand Midi et ses projets d’avenir : « Ultimes saisons ???? Hé oui ! Notre Compagnie clôturera ses activités à L' XL Théâtre le 31 décembre 2013 pour mieux confirmer l' implantation de ses festivals en France (Var) dont vous trouverez les programmes sur notre site web. Le 31 décembre 2013, nous tournerons ainsi une (très belle et très émouvante ) page théâtrale en Communauté française de Belgique après 37 Saisons groupant des centaines de spectacles ventilés en milliers de représentations devant des dizaines de milliers de spectateurs. Mais, d'ici cette date fatidique, nous aurons le plaisir de vous présenter de nombreuses créations et reprises, tant à Bruxelles qu'en Belgique et en France , toujours fidèles à nos missions : L' XL-THEATRE DU GRAND MIDI s’annonce comme un théâtre de création orienté vers les grands textes véhiculant de grandes idées… en vue de titiller les bonnes consciences, de bousculer

les idées préconçues, de situer le citoyen au centre de sa vraie place dans une société décadente en le critiquant, en le heurtant, en le déstabilisant, en l’instruisant (quelle prétention !), en l’amusant (quel plaisir !). Bref : un Théâtre libre d’esprit pour des esprits libres ? »

« Un théâtre libre d’esprit pour des esprits libres ? » Mais avant de parler de malheur, parlons de l’actualité de cette année. On trouve en début de saison une adaptation du chefd’oeuvre d’Albert Camus : L’étranger, reprise du succès de l’année passée qui sera en alternance avec une oeuvre magistrale d’un autre grand de la littérature : Huis Clos de Jean-Paul Sartre mis en scène par la compagnie I Pulcini. L’année se terminera avec les représentation de Sous le ciel de Paris inspirée du Bestiaire de Paris de Bernard Dimey, long poême mettant en lumière de manière crue Paris et ses misères, ses crimes ou encore ses vices.

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Du 22 janvier au 5 mai 2013, l’XL prête son antre au Rideau de Bruxelles, toujours itinérant malgré ses nombreuses idées et créations. Vous pourrez voir Je pense à Yu, L’éveil du printemps, Burning ou encore le RRRR Festival. Plus d’infos dans le prochain numéro et le descriptif du Rideau de Bruxelles. En attendant fin 2013 et la fin d’un théâtre : beaucoup de surprises, d’idées, d’oeuvres, d’art, de rires, de spectateurs et de spectacles sont encore au programme. Profitez-en tant qu’il est encore temps ! Loïc Smars


La saison

L’étranger Du 27/09/12 au 27/10/12

Huis Clos Du 27/09/12 au 27/10/12

Sous le ciel de Paris Du 10/11/12 au 24/11/12

Le Rideau de Bruxelles Du 22/01/13 au 05/05/13

De Albert Camus Mise en scène de Bernard Damien

De Jean-Paul Sartre Mise en scène de Frédéric Gibilaro

De Bernard Dimey et Juliette Greco Mise en scène de Bernard Damien - Je pense à Yu - L’éveil du printemps - RRRR Festival - Burning

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XL Théâtre du Grand Midi 7a Rue Goffart 1050 Bruxelles Téléphone : 02/513 21 78 E-mail : theatre.grand.midi@skynet.be . Spectacle à 20h30 du mardi au samedi et à 16h les dimanches

Prix et réservations : http://www.xltheatredugrandmidi.be/ index.php?pid=7

4 septembre 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Littérature

L’Histoire de France pour ceux qui n’aiment pas ça De Catherine Dufour « L’histoire de France, quel ennui… » C’est votre opinion ? Alors ce livre a été écrit pour vous. Car l’histoire de France, en réalité, c’est mille ans de film d’action et je vais vous le prouver. La scène ? Elle est grande comme l’Europe. Le décor ? Des palais, des gibets, des bals masqués, des bûchers et des champs de bataille encore fumants. Le pitch ? Des rois fastueux chevauchent de défaites en victoires, escortés par des chevaliers en armure, des ministres sournois, des moines déments et des reines étranglées.

La critique Ah non, pas de résumé ! Comment voulez-vous résumer l’Histoire de France ? Mais trêve de plaisanterie, Catherine Dufour nous offre ici un panorama par le petit bout de la lorgnette ou plutôt par le trou de la serrure. Elle nous amène dans le lit, au propre, pas au figuré, des secrets qui ont construit un pays. Des maladies, des difformités, des coucheries… tout ! Ce livre vous explique les humeurs (coulantes), les syphilis, les visages et les corps déformés par des siècles de copulations congénitales. Ca pue, ça crie, c’est tout sauf glamour mais qu’est-ce que c’est délicieusement politiquement incorrect ! Je ne résiste pas deux petits extraits p. 181, Les Médicis : « … Physiquement, ils ont le corps fin, les traits secs et le poil brun. Leur histoire commence en 1400. En 1550, parvenus aux plus hauts honneurs, ils ont l’idée dommageable de s’allier à la plus haute famille : les Habsbourg. A partir de ce moment-là, les portraits des Médicis s’enfoncent dans l’horreur. Leur crin raide cède

la place aux boucles molles des Habsbourg. Sous ces bouclettes, le menton s’allonge, les lèvres enflent, les yeux s’exorbitent, le cerveau s’en va et la santé avec. Le dernier Médicis politiquement actif meurt en 1600. La famille entière s’éteint, à bout d’ADN, en 1750. Si vous détestez quelqu’un, offrez-lui un Habsbourg ».

«Un almanach d’une qualité rare tout en étant drôle»

Malgré un titre « … pour ceux qui n’aiment pas ça », je ne peux qu’apprécier d’avoir un solide background en matière d’Histoire, car ce n’est pas à lire ce divertissant et amusant ouvrage (écrit sous le contrôle historique de Clément Pieyre) que je pourrais briller dans les dîners mondains… Tant pis, je me suis trop bien amusée du ton et de l’audace de Catherine Dufour !

Véronique De Laet Editions Mille et une Nuits

p. 108 « Il ressort de cette analyse, que juste avant sa mort Agnès (Sorel) a purgé ses vers intestinaux en avalant une dose de mercure. C’est un remède courant à l’époque, pour une affection aussi courante. Les vers sont parfois si nombreux qu’ils ressortent par le nez et par la bouche. Imaginez-vous avec, dans le ventre, près de mille vers de terre blancs… les plus grands mesurent trente centimètres, berk ». Rassurez-vous, Catherine Dufour nous a affrété un navire qui cabote le long des côtes et nous ne serons en rien obligés de partager une intimité aussi répugnante et odorante.

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Catherine Dufour Née à Paris en 1966 Fantasy, Science-fiction Blanche Neige et les lances missiles, 2001 L’ivresse des providers, 2001 Merlin l’Ange Chanteur, 2003 L’immortalité moins six minutes, 2007 Le goût de l’immortalité, 2005


Catherine Dufour Née à Paris en 1966, c’est un écrivain français qui écrit principalement des nouvelles et romans de fantasy déjantés et de science-fiction sérieux comme le cycle Quand les dieux buvaient, Délires d’Orphée, Le Goût de l’immortalité, L’immaculée conception et maintenant L’Histoire de France pour ceux qui n’aiment pas ça. Elle a aussi gagné les prix Bob-Morane en 2006, Rosny aîné en 2006, du Lundi en 2006 et le Grand Prix de l’Imaginaire en 2007.

L’interview Quelle audace, réécrire l’Histoire de France en passant par le vomi, les pustules, le sexe et les excréments ! Mais comment nait l’idée de ce genre d’ouvrage et surtout sur ce ton et ce contenu ? Savez-vous ce que serait l’être humain sans le sexe ? Une espèce rare. Et sans les excréments ? D’une humeur exécrable. Quant aux pustules et au vomi, je rassure mes hypothétiques lecteurs : il n’y en a guère dans mon livre. Je leur ai préféré les bubons de la Peste Noire et les fistules du cavalier, maladies infâmes dont nous nous sommes heureusement débarrassés. Plus largement, disons que j’ai tenté, dans ce livre, d’aborder l’histoire de France par des aspects concrets. Je les crois plus faciles à retenir que les sempiternelles listes de guerres et de traités de paix qui s’effilochent dans la mémoire faute de motivations claires. En fait, tout a commencé avec mon fils âgé de 10 ans qui m’a demandé : «Maman ? Napoléon, c’est avant ou alors après Charlemagne ? » D’horreur, j’ai pondu un livre. Il n’est pas exactement pour les enfants. Ce n’est pas tant à cause du sexe et des pustules qu’à cause des histoires de bébés morts. Ce que nos ancêtres devaient endurer à ce niveau est aussi horrible que le reste. Prenez un gamin qui joue à Angry birds. Dites-lui : «Maintenant, nous allons voir le traité de Picquigny...» Là, logiquement, le bambin en est au cochon congelé (Angry birds in the space, niveau 30). Mais si vous dites : «1475. Louis XI va à la rencontre du roi d’Angleterre. Celui-ci vient de débarquer à Calais avec vingt mille soldats et l’intention de se faire couronner roi de France. Louis XI n’a pas autant de soldats mais trois cents chariots remplis de vin. Aimable et généreux, il les offre aux Anglais. Le lendemain, planté au milieu de son armée ivre morte, le roi d’Angleterre signe avec Louis XI la fin de la Guerre de Cent Ans. » Là, le bambin rit un coup.

Et avec un peu de chance, il aura retenu quelque chose. Et de repère en repère, il finira par savoir s’orienter dans la jungle touffue de l’histoire. Bien que le livre soit cautionné par un historien, quelles sources d’information trouve-t-on pour avoir ce genre de détails ? Les sciences modernes comme celles des autopsies et des analyses scientifiques y sont-elles pour quelque chose ? La bibliographie de mon livre est très concise. L’ensemble de mes sources représente une vie de lectures historiques, avec en tête de gondole Duby. Je peux aussi citer, pour ceux qui sont avides de détails fascinants, des historiens qui savent écrire comme Muchembled et Darnton mais j’ai immédiatement l’impression d’oublier tous les autres : il y en a, pour notre bonheur, un nombre merveilleux. Depuis quelques dizaines d’année, l’histoire a une vie sexuelle extraordinaire. Lassée de son vieil amant Evénementiel, elle a forniqué avec plein d’autres sciences sociales et a accouché de sciences nouvelles toutes plus « waou » les unes que les autres : anthropologie historique, microhistoire, histoire globale, sociohistoire, « cultural » et « gender studies », servezvous. Les analyses scientifiques font office de biberon. Et pour ce qui est des autopsies, oui, je me suis aussi servie des travaux de Philippe Charlier, médecin-légiste, anatomo- pathologiste et paléopathologiste. Un vrai personnage de Bones. Y a-t-il pire que ce que vous avez mis ? Vous êtes-vous autocensurée ? Oui, il y a toujours pire ; j’ai passé mon temps à éviter les abîmes. J’ai zappé l’Inquisition, j’ai shunté les dragonnades, je n’ai pas parlé du sort des orphelins et surtout, j’ai évité tout le XXème siècle : il y a des plaies qui ne supportent pas la plaisanterie. Les gens heureux, voyez-

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vous, n’ont pas d’histoire. Et si vous avez envie de lire d’autres inédits, j’en ai déposé quelques uns sur mon site. En fait, j’ai truffé mon site* des tableaux, des statues, des images dont je parle dans mon livre : le gros nez de Louis XI, les bubons, les pustules, les malformations génétiques des Habsbourg parce que, pour des raisons qui m’échappent, le sujet me met en joie. Voyez-vous un lien logique entre vos ouvrages précédents et celui-ci ? Well... Le lien me parait très clair entre ce livre et « Merlin l’ange chanteur », pour lequel j’ai mené des recherches historiques éprouvantes. Disons que me promener de la fantasy la plus médiévale à l’anticipation la plus science-fictive me parait relever du même mouvement de glissade sur le fil du temps. L’histoire, c’est juste un roman qui a vu juste. Ce livre est très loin des précédents qui touchaient plus à la fantasy ou la science-fiction. Avez-vous fait une pause dans la réalité pour mieux partir dans les mondes à construire ? C’est une autre façon de voir. C’est vrai que c’est bien, la réalité. Ca donne l’illusion reposante qu’il existe une vérité quelque part (Rire douloureux). Ultime question : 3 ans d’écart entre deux parutions. Avez-vous avancé sur deux projets à la fois ? Va-t-on trouver une Catherine Dufutur ? Joli. Je suis actuellement sur un thriller tout à fait vendeur, très Twilight sauf qu’à la place du vampire, c’est un deux pièces. Charme, isolation à refaire. En cerises de part et d’autre de ce pavé, je viens de mijoter deux petites nouvelles de SF. Maintenant, savoir où et quand et si tout ça sortira, ma foi, l’éditeur est Dieu et je ne suis pas prophète. * http://www.catherinedufour.net


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Frédéric Livyns Né à Tournai en 1970, Frédéric Livyns se passionne très tôt pour la littérature fantastique et de sciencefiction. Il s’adonne ensuite à la poésie, le roman noir ou encore le fantastique sous forme de romans ou nouvelles. Il écrit parfois sous les pseudonymes de Kiss Huige ou Joshua Zell. Mais c’est sous son vrai nom qu’il écrit maintenant et répond à nos questions ...

L’interview Tu fais partie de l’école belge de l’étrange, ton fantastique est viscéral, sombre. Tu écris aussi bien des nouvelles que des romans. Alors Frédéric, qui es-tu ? Je suis né en Belgique le 2 juin 1970 dans la ville de Tournai. Je suis quelqu’un d’ordinaire qui adore raconter des histoires de monstres et de fantastique. Je vis actuellement près de la frontière française avec mon épouse et mes enfants. Te souviens-tu encore de tes premiers textes ? Que sont-ils devenus ? J’ai commencé à écrire vers l’âge de 12 ans. Mon premier texte n’avait absolument rien de fantastique. Dans tous les sens du terme étant donné mon jeune âge LOL. C’était un poème qui s’appelait « Ode au canal ». Près de la maison de mes parents, il y avait le canal au bord duquel j’adorais aller m’asseoir. Je pouvais y passer des heures en été, au calme, à bouquiner. Tous ces textes ont malheureusement disparu suite à un événement de ma vie sur lequel je n’aime pas trop m’épancher. As-tu un rituel pour écrire ? Rien de spécial si ce n’est fumer beaucoup trop durant mes phases de réflexion lorsque je butte sur un passage… Pourquoi l’écriture ? La question ne s’est jamais véritablement posée. J’ai toujours écrit. Cela s’est imposé à moins de manière spontanée. A 12 ans, j’écrivais déjà des petits textes mais ils n’avaient pas tous d’orientation vers le fantastique. Peut-être était-ce

inconsciemment une façon de m’exprimer, ce qui m’était impossible dans le cercle familial de par des parents peu à l’écoute et le fait d’être enfant unique. J’ai lu, toujours vers l’âge de 12 ans, deux ouvrages qui ont radicalement changé ma vie. Il s’agit de « Catacombes » de Serge Brussolo et, surtout, de « Le Djinn » de Graham Masterton. Moi qui jusque-là lisais principalement de l’aventure au travers des Bob Morane ou de la science-fiction grâce aux romans de la mythique collection Anticipation des éditions Fleuve Noir, j’ ai eu une véritable révélation pour le genre. A ce moment précis, je me suis dit : « C’est cela que je veux faire ».

« J’ai écrit sous pseudonyme un peu par lâcheté ... » Tu as d’abord écris sous pseudonyme, pourquoi avoir choisi cette voie, et pourquoi avoir repris ton nom ? N’as-tu pas peur d’égarer ton lectorat ? J’ai écrit sous pseudonyme un peu par lâcheté. Le fait d’être jugé par rapport à mes écrits m’effrayait considérablement. J’ai donc sorti mes 3 premiers romans sous le pseudonyme de Kiss Huige (qui suis-je). J’ai ensuite opté pour le pseudonyme de Joshua Zell lorsque j’ai changé d’éditeur. Pour la petite histoire, cela a trait aux prénoms que je voulais donner à mes enfants (Joshua pour un garçon et Zélie pour une fille). Moralité, j’ai une fille qui s’appelle Ayleen et un fils qui se prénomme Léo. Rien à voir, LOL. J’ai traversé une phase de remise en question au niveau de l’écriture qui a duré quelques années. Durant ce temps, ma vie a considérablement changé. Je me suis mis

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en ménage, j’ai eu mon premier enfant et j’ai gagné en confiance en moi. « Catharsis » fut le premier roman édité sous mon véritable nom en 2009. J’ai effectivement conscience qu’il n’est pas évident pour les personnes qui me suivent de se retrouver parmi ce fatras de pseudonymes. C’est la raison pour laquelle je suis en train de procéder à la réédition de mes premiers ouvrages sous mon véritable nom auprès de divers éditeurs. Ces rééditions devraient voir le jour au cours de l’année 2013 si tout se passe bien. Qu’est-ce que cela t’apporte d’avoir gagné le Prix Masterton ? Tout d’abord une immense fierté ! Gagner un prix aussi prestigieux qui, de surcroît, porte le nom d’un auteur que j’ai toujours admiré procure un véritable sentiment indescriptible. Quand j’ai appris la nouvelle, je n’en revenais franchement pas. Je me disais que j’avais mal compris, qu’il y avait une erreur. Et puis, j’ai explosé de joie ! Le prix en lui-même est une reconnaissance. Il apporte également une garantie de qualité auprès des maisons d’édition. Je n’en aurais jamais rêvé. Il y a beaucoup de souffrance dans tes textes, couples séparés, enfants égarés, personnages déboussolés. Ecrire est-il une catharsis ? Je fais effectivement appel à mes propres démons ou mes propres peurs lors de l’élaboration d’une histoire.


L’interview Je meurs d’angoisse à l’idée de perdre des personnes que j’aime, ce qui est déjà malheureusement trop souvent arrivé. Je crois effectivement qu’écrire est une façon d’exorciser ces craintes. Tu es un jeune auteur belge. Perçois-tu une particularité au fantastique de notre pays ? Penses-tu à une certaine continuité avec les grands anciens ? Je dirais que le fantastique de notre pays est souvent plus en nuances que celui que l’on peut voir dans les pays anglosaxons. L’atmosphère est le maitre mot dans le fantastique belge. Je ne pense pas à une certaine continuité. Maintenant, si on déclare un jour que je suis dans la lignée des grands anciens, je serai bien évidemment flatté. Mais ce n’est pas à moi de le faire. Comment situes-tu « Oxana » ? Dans l’ensemble de tes écrits ou dans la suite de tes romans ? « Oxana » est un véritable ovni dans mon univers littéraire. C’est un mélange d’univers vampirique et de fantasy. Il n’a absolument rien à voir avec mes autres romans ou recueil de nouvelles mais c’est une facette de mon écriture que j’avais envie de développer. J’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire tout comme j’en prends à en faire la suite. Dans « Les Contes d’Amy » tout comme dans « Oxana », l’enfant est central. Pourquoi cette attirance ? Estce du à ta propre enfance ? Ou à cet aspect, souvent mis en œuvre dans la littérature fantastique, de la relation entre l’enfant et le Mal ? Les deux ouvrages doivent être dissociés. Lorsque j’écris un recueil de nouvelles, j’aime bien que la thématique entre les histoires soit assez commune. Pour « Entrez… », le thème central était les maisons hantées. Pour « Sutures », qui paraîtra fin d’année, ce sera la souffrance psychologique et physique.En ce qui concerne « Les contes d’Amy », le fait que l’enfant soit central est en relation avec Amy elle-même. Le recueil de nouvelles est en fait dérivé d’un roman en cours dont l’héroïne est Amy. Les deux peuvent évidemment être lus indépendamment mais, au final, ils seront interdépendants. En ce qui concerne « Oxana », l’optique étant d’écrire un roman pour les adolescents, il me fallait des héros dont l’âge permettait aux jeunes

lecteurs de s’y identifier. En plus du fait que c’est relié à un élément du tome à venir que je ne peux dévoiler sous peine de révéler la fin. Mais l’enfant ou l’adolescent est quelque chose de fascinant en soi dans la littérature. C’est un âge auquel on se forge, on souffre beaucoup, on cherche sa place. Il est aisé de basculer d’un côté ou de l’autre en fonction des conditions dans lesquelles on vit, qu’elles soient éducationnelles ou sociales. Un film qui m’a marqué à ce sujet est « La secte sans nom » tiré du roman de Ramsey Campbell. Le film est à la hauteur du roman, ce qui est très rare. L’enfance qui est quand même symbole de pureté et d’innocence s’y trouve souillée jusqu’à devenir le mal absolu. Fascinant.

« D’ailleurs il est courant de voir dans mes écrits des belgicismes, certains n’aiment pas mais c’est pour moi une richesse de la langue ! » On parle beaucoup de la “Bit-Lit” actuellement. Quel est ton opinion envers ce courant ? T’a-t-on demandé d’en écrire ou cela t’est-il venu spontanément ? On ne m’a pas demandé d’en écrire. J’ai eu cette idée un soir et le personnage s’est imposé naturellement à moi comme étant un vampire. Je n’aime absolument pas que ce roman soit catalogué bit-lit mais il est à la mode de donner des étiquettes dans le but de vendre. J’ai essayé d’innover, de dépoussiérer en quelque sorte, le mythe du vampire. D’après les différentes chroniques, je crois y être arrivé. Du moins je l’espère. La « Bit-Lit » est un courant qui s’éteindra de lui-même en laissant derrière lui très peu de romans de qualité. C’est une manière de surfer sur la vague du succès de « Twilight ». Ce qui me dérange le plus, c’est quand je vois des auteurs comme Ann Rice se faire cataloguer comme des auteurs de bit-lit. Pourquoi ne pas y mettre Bram Stocker et Le Fanu tant qu’on y est ? C’est n’importe quoi. Il y a bien sûr des romans de qualité dans ce genre mais ils ne sont pas légion. Le premier qui me vient à l’esprit est celui de Emilie Witwicky-Barbet « Demain est un autre monde : les insoumis » qui n’est pas un roman bit-lit mais un récit épique mettant en scène des vampires. Original et prenant !

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Il me semble que tu es tiraillé entre l’écriture de textes courts, concrets et relevant aussi d’un fantastique « canonique », et l’envie de t’envoler vers des espaces plus ambitieux. Quel est ton sentiment ? Abordes-tu l’écriture d’une nouvelle ou d’un roman de la même manière ? J’aborde l’écriture d’une nouvelle de manière spontanée. J’ai l’idée et tout coule tout seul, d’un trait. Bien sûr, il faut un retravail au final mais je laisse les mots m’emmener. Pour un roman, par contre, j’élabore un plan précis : point de départ, objectifs intermédiaires principaux et point de chute. Je rédige également une fiche sur chaque personnage. Dans le cas du roman, établir un squelette est pour moi primordial. Ensuite, je l’écris d’une traite en respectant les divers ancrages que j’ai établis. A la façon d’une nouvelle pour conserver la spontanéité mais en respectant un schéma bien établi. « Oxana », paru aux éditions Sharon Kena, a, par exemple, été écrit en moins d’un mois pour le texte initial. Ensuite, le premier jet va auprès de béta-lecteurs. J’applique les premières corrections puis je range le manuscrit. Je le ressors quelques semaines plus tard afin de le relire à froid, pour avoir plus de recul. Et la phase de retravail dure parfois un an. Je suis effectivement tiraillé entre les deux genres mais je prends autant de plaisir à écrire l’un que l’autre. Je crois que ce sera toujours comme cela. Tu es belge. Te sens-tu faire partie d’un certain « fantastique belge » ou cela t’est-il tout à fait étranger ? Quelle est ta relation avec l’ensemble de la littérature de l’Imaginaire de langue française ? Bien entendu que je me sens faire partie du fantastique belge. Même si mon adolescence a été bercée par la lecture de nombreux auteurs anglo-saxons, j’ai dévoré les romans de Jean Ray, Thomas Owen, Eddy Bertin, Gaston Compère et bien d’autres. C’est une appartenance que je revendique totalement. D’ailleurs, il est courant de voir dans mes écrits un belgicisme au détour d’une phrase. Certaines personnes n’apprécient pas mais, selon moi, c’est une richesse de la langue. Propos recueillis par Marc Bailly


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Charley Davidson : Première tombe sur la droite Première tombe sur la droite est le premier tome d’une nouvelle série bit-lit de l’éditeur Milady. Outre-Atlantique, celle-ci comptera en octobre quatre tomes. En ce qui nous concerne il faudra attendre le 24 août pour découvrir la suite des aventures de Charley Davidson. Il s’agit donc au départ d’une traduction anglaise du roman de Darynda Jones qui a reçu le prix 2009 de la meilleure romance paranormale aux Golden Heart.

La critique En effet, Charley Jean Davidson, détective privée, est la Faucheuse. Ainsi elle voit les morts et son boulot consiste à les convaincre « d’aller dans la lumière », de passer « de l’autre côté ». Mais quand ceux-ci ont été assassinés, ils lui demandent d’arrêter les personnes qui ont fait ça, ce qui ne se passe jamais sans risque. Ce qui complique encore les choses, ce sont les rêves intensément érotiques dans lesquels elle voit une entité qui la connait et la suit depuis sa naissance. Ce « fantôme » pourrait bien ne pas être mort, voire même être complètement autre chose… En découvrant les premières lignes du livre, je me suis dit que son histoire était inspirée de la série américaine Médium dans laquelle Allison Dubois aide un procureur grâce à ses visions nocturnes et grâce à la faculté de communiquer avec les morts. Heureusement les ressemblances s’arrêtent là… Tout d’abord, parlons de notre héroïne qui a une vie bien plus agitée, secrète et solitaire. En

effet, vivre avec des morts et vouloir les aider n’est pas toujours de tout repos, elle s’interroge d’ailleurs beaucoup sur cette étrangeté (comme nous d’ailleurs !) qui lui fait risquer sa vie à chaque instant. Elle est aussi un peu maladroite et touchante avec son humour caustique qui cache son isolement et son besoin d’être reconnue voire même aimée telle qu’elle est.

«Vous comprendrez mieux le titre en lisant le livre ... » Ensuite, il y a bien entendu les personnages secondaires : son gentil oncle Bob, sa meilleure amie Cookie, son collègue incrédule Swopes et quelques fantômes très serviables… le tout dans un univers très cohérent et conventionnel. L’auteure utilise souvent le second degré dans les dialogues. Il ne faut pas oublier de mentionner son mystérieux chevalier servant, un « homme mystère » qui hante ses nuits et qui vient à son secours dès qu’elle risque sa vie. Cette intrigue prend le pas sur le reste de l’histoire et a finalement suffi à

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me tenir en haleine jusqu’à des révélations qui ne font qu’apporter de nouvelles questions… Vivement donc le second tome ! En fait, vous comprendrez mieux la signification du titre en lisant le livre…

Evelyne Vandooren Editions Milady

Darynda Jones Policier, Fantastique, Bit-Lit Saga Charley Davidson First Grave on the Right Second Grave on the Left Third Grave Dead Ahead Fourth Grave Beneath My Feet Saga Young Adult Death and the Girl Next Door


Le mardi n’est plus un jour comme les autres Depuis l’année dernière, deux femmes dynamiques et enthousiastes, Amélie d’Oultremont et Martine Legein-Van Dieren, ont décidé de créer, avec le précieux concours de quelques amis, la version bruxelloise d’un concept né à Paris dont le succès ne s’est jamais démenti depuis plus de quinze ans : les mardis de la philo.be. Dans un monde qui se complexifie chaque jour davantage, elles ont fait le pari d’appliquer à notre quête de sens une vieille recette qui a fait ses preuves. Pour notre plus grand intérêt mais aussi pour le plaisir.

Une espace de parole et de réflexion La philosophie n’a jamais été aussi moderne et nécessaire. Aucune raison donc, de la réserver aux seuls étudiants en philosophie, et de ne pas l’appliquer à des sujets qui nous occupent tous.

En bref

originale de mettre leurs réflexions à l’épreuve dans une sphère peu commune et aux auditeurs

Les mardis de la philo.be ont lieu au théâtre du Vaudeville, 13 Galerie de la Reine à

une grande qualité d’information. Claires et rigoureuses, les conférences ne nécessitent aucune

Bruxelles.

Libre de toute attache confessionnelle ou politique, la tribune offre aux orateurs une occasion

connaissance pré-requise.

Un concept unique Les mardis de la philo.be proposent non pas une conférence ponctuelle mais six sur chaque

Ils proposent 48 conférences à raison de 8 cycles de 6 conférences au choix, 24

pourquoi il est également possible d’assister à tout le cycle ou à quelques conférences au choix.

mardis matins de 10h à 13h et 8 orateurs philosophes ou experts chevronnés choisis

Unique aussi est l’idée de proposer un rendez-vous hebdomadaire en matinée. Pourtant, le défi

pour leur talent pédagogique et leur ouverture d’esprit.

thème proposé, afin que chacun puisse approfondir le sujet dans les détails et à son rythme. C’est

a réussi ! La saison 1 des mardis de la philo.be a remporté une très belle audience, y compris auprès des personnes actives.

Une saison 2 pleine de promesses Les mardis de la philo.be ont le souci de nous offrir le gratin des philosophes et experts belges.

La saison 2 s’ouvrira le 25 septembre 2012 et se clôturera le 26 mars 2013.

Cette année, ce sont rien moins que Laurence Bouquiaux, Pascal Chabot, Michel Dupuis, Guy Haarscher, Mark Hunyadi, François Ost, Frank Pierobon et enfin Alain van der Hofstadt qui ont accepté de partager avec nous leurs lumières et leurs pistes de réflexion.

www.lesmardisdelaphilo.be

Comment exister ? Pensées chinoises et européennes en dialogue, invention et formes du paysage, la bénédiction de Babel ou encore penser les métamorphoses contemporaines, autant de sujets qui permettent de mettre sa vie en perspective au regard d’un monde que l’on dit en crise. Le XXIe siècle sera philosophique ou ne sera pas. Les différents orateurs ainsi que les organisatrices sont disponibles pour interview. Pour plus de détails sur la saison 2, n’hésitez pas à parcourir le programme joint. Les mardis de la philo.be bénéficient du patronage de l’Académie Royale de langues et littérature française grâce à son secrétaire perpétuel Jacques De Decker.

Contact Presse Anne-Sophie Dekeyser Attachée de presse 0473 97 51 98


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D’excellents voisins, de Saskia Noort Un thriller addictif !

La critique Eva et Peter s'installent dans un pavillon flambant neuf peu de temps après la perte de leur bébé. Le couple entame une thérapie afin de faire face au décès brutal de leur fille, Lieve. Après avoir connu tant de difficultés pour la conception de leur enfant, Eva et Peter sont en deuil. Un drame vécu plus douloureusement par Eva qui ne comprend pas l'indifférence de son conjoint face à la perte de leur bébé. Une tension dans le couple naitra et Eva s'éloignera de Peter. A peine installés dans leur nouvelle maison dans laquelle ils comptaient élever leur fille, Eva et Peter feront la connaissance de leurs nouveaux voisins, Rebecca et Steef, des libertins plein d'audace très séduisants. Eva verra dans cette rencontre un signe du destin et Peter une échappatoire à sa réalité de couple difficile. La situation va rapidement déraper et Eva et Peter perdront le contrôle de leur vie. Le couple cèdera aux propositions échangistes de leurs

voisins mais le point de non-retour sera atteint. A la base d'un commun accord, les échanges de partenaires prendront rapidement une tournure malsaine et dangereuse.... Saskia Noort, l'auteure, ne lésine pas sur les détails d'ordre sexuel.

«Un thriller original un brin érotique qui vaut le coup d’oeil !» Les passages d'échangisme sont décrits avec une sensualité souvent torride et pourraient troubler certains lecteurs. L'histoire est bien ficelée et tiendra en haleine au fil des chapitres. Saskia Noort crée des personnages concrets avec des personnalités à part entière. Les émotions des protagonistes sont très présentes et l'auteur alterne dans son roman, le point de vue d'Eva et de Peter afin d'avoir une vision globale sur ce qui se déroule. On assiste en direct à l'évolution des personnages et surtout à leurs déboires qui, à petits feux ,détruiront leur vie. Un thriller original un brin érotique qui vaut le coup d'œil !

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Saskia Noort est née aux Pays-Bas en 1967. Journaliste indépendante, elle collabore aux éditions néerlandaises de Marie-Claire, Playboy ou encore Santé Magazine. Elle est l'auteur de Retour vers la côte et Petits meurtres entre voisins (prix SNCF du Polar européen 2010).

Sttelina Huvenne Editons Folio

Saskia Noort Née à Bergen en 1967 Thriller, Policier Retour vers la côte, 2007 Petits meurtres entre voisins, 2007 D’excellents voisins, 2011


Scotland Yard 1800, de Dobbs et Perger Stéphane « Scotland Yard » prend place au sein de la collection 1800 qui compte déjà quelques titres. Cette dernière a pour but de revisiter les grands classiques du XIXème siècle en les adaptant en bandes dessinées. On peut ainsi redécouvrir « Jack l’éventreur » ou encore « Mister Hyde contre Frankenstein ».

La critique L’histoire prend place en décembre 1889 à Londres. On y découvre l’inspecteur Gregson, valeur montante du Yard et défouloir de son supérieur, se faire attaquer lors d’un transfert de prisonniers qu’il supervisait avec s o n c o é q u i p i e r. D e u x f o u s réussissent à s’échapper et Gregson est tenu pour responsable de cet échec. Le commissioner l’envoie donc au « placard » du Yard situé au soussol. Afin de l’aider à rattraper ces aliénés qui sèment la terreur, une équipe atypique est construite. Elle est composée d’un gamin des rues (ancien informateur de Sherlock Holmes), un médecin psychiatre et d’une étrange assistante, Faustine Clerval (qui n’est autre que la gouvernante du Docteur Jekyll en personne !). Pour mener à bien l’enquête, ils doivent s’allier avec la pègre et plonger « au cœur des ténèbres »… Dobbs, le scénariste de ce premier tome a déjà scénarisé plusieurs titres aux éditions du Soleil, entre autres pour les collections Serial Killer et bien sûr 1800. Le scénario qui nous occupe ici n’est pas d’une

grande originalité, même si l’auteur arrive à nous tenir en haleine en mélangeant plusieurs intrigues : les rapports du héros avec son supérieur, la personnalité de Faustine Clerval ou encore l’alliance qu’un inspecteur du Yard peut avoir avec la pègre de

« (...) l’auteur arrive à nous tenir en haleine en mélangeant plusieurs intrigues ... »

Même si Dobbs passe très vite d’un évènement à l’autre et qu’on a parfois du mal à suivre, je reste sur ma faim au terme de ce livre et j’attends avec impatience le deuxième tome afin de découvrir l’avenir de nos héros ainsi que celui du dernier tueur.

Evelyne Vandooren Editions Soleil

l’époque… On ne peut bien sûr pas oublier de mentionner le travail remarquable de Stéphane Perger, un illustrateur qui gagne à être connu. Son travail à l’aquarelle est tout simplement magnifique. Il a su rendre l’atmosphère morbide et froide de Londres en y mettant des détails et des couleurs très significatives. Les expressions des visages accentuent encore plus cette terrible réalité où les épisodes tragiques se suivent et se ressemblent, la mort y étant plus que présente. Le passage où le médecin hypnotise un gamin est assez impressionnant, on s’y croirait.

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Saskia Noort Né à Sète en 1972 Bande-Dessinée Ed Gein, 2009 Ted Bundy, 2010 Brume, 2011 Alamo 1800, T1 et T2, 2011 Loki, T1, Le feu sous la glace, 2012


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Yann Arthus-Bertrand : 20 ans après ... La Terre ? Passionné de photographie, Yann Arthus-Bertrand a découvert la beauté de la planète au travers de son travail. En admiration devant les paysages époustouflants qu'offre la Terre, il est devenu écologiste.

La critique Il y a 20 ans, Yann ArthusBertrand a réalisé le projet « La Terre vue du ciel » lors du premier Sommet de la Terre à Rio en 1992. Son ouvrage actuel sort à l'occasion du deuxième Sommet de la Terre à Rio 20 ans plus tard... Durant toutes ces années, Yann Arthus-Bertrand a observé, vu du ciel, les changements terrestres dus à l'impact de l'homme. Il a été interpellé par l'évolution de la Terre et a rejoint les inquiétudes des scientifiques. Dans cet ouvrage, il réunit ses photos et les travaux du Programme des Nations Unies pour l'Environnement afin de sensibiliser le lecteur à l'écologie et au développement durable. « J'espère qu'en regardant mes photographies, vous vous laisserez transformer par la beauté du monde comme je l'ai été, et qu'en lisant ces textes, vous prendrez la mesure des responsabilités auxquelles nous faisons face et auxquelles, je suis persuadé, nous pouvons encore répondre ».

En analysant différents points : gouvernance, population, alimentation, énergie, mer et terre, l'auteur met en avant les dégâts de l'homme sur la planète et les conséquences de ses actes. Chaque point est accompagné d'une donnée numérique afin de sensibiliser le lecteur sur l'évolution générale du monde et sa mondialisation.

«Un thriller original un brin érotique qui vaut le coup d’oeil !» Le visuel est attractif, chaque texte est accompagné d'une photographie artistique de l'auteur prenant l'entièreté de la page pour plus de réalité. Les photos sont parlantes, originales et prises en flagrant délit. L'auteur nous présente d'innombrables paysages dont l'approche est créative. Les dimensions du livre lui confère un esprit « book » En effet, elles ont été adaptées au format paysage des photographies afin d'optimiser leur impression.

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A la lecture de ce livre, une remise en question s'impose. Impossible de ne pas être interpellé par ce que la Terre, la nature et les hommes sont en train de vivre. L'auteur nous livre une vision inquiétante de la planète sur laquelle nous vivons. Notre monde d'aujourd'hui sera-t-il notre monde de demain? Yann Arthus-Bertrand a eu l'occasion de réaliser plusieurs livres aux Editions La Martinière : 2 degré de trop, Vivre ensemble 7 milliards d'humains, La biodiversité... Des livres à découvrir rapidement !

Sttelina Huvenne Editions de la Martinière

Y. Arthus-Bertrand Née en 1946 Photographe, reporter, documentariste et écologiste. La terre vue du ciel, 1999


Ticket To Thaïlande, WALTER Gaspard Gaspard Walter réalise une œuvre déconnectante avec un embarquement immédiat pour la Thaïlande ! Au travers de 300 photos et 35 liens vers des vidéos, il propose de vivre l’expérience unique d’un voyage inoubliable. A travers son carnet de bord, l’auteur illustre son périple aux quatre coins de la Thaïlande, du nord au sud en passant par le centre, Bangkok, Ayutthaya, Chiang Mai, Ko Phi Phi, ...

La critique L’ a s p e c t d u l i v r e e s t attrayant, sous une impression de style vintage, il donne l’impression d’avoir traversé le temps. La reliure tressée est originale et rappelle les tissages de végétaux. Gaspard Walter partage à travers son œuvre, son expérience unique en Thaïlande. Il offre à son lecteur une panoplie de photos saisissantes et surtout très réalistes du pays. On est loin des clichés des tour operators et guides de voyage avec des photos de plage à couper le souffle et temples immaculés. Ici c’est la réalité qui est montrée sans complexe au travers d’une atmosphère intime. Le but étant d’être au plus proche du réel et entrer en immersion dans des lieux immanquables. Chaque coin visité de la Thaïlande est expliqué en quelques lignes avec les impressions de l’auteur « Je retiens ma respiration, je me bouche le nez : les épices, les poissons séchés, des odeurs si fortes qu’elles frappent à l’estomac, coupent la respiration ». L’auteur ne se contente pas de dresser le paysage du pays, il partage

également ses interrogations, ses interpellations comme par exemple, concernant le marché de la prostitution. Le tout agrémenté de recettes de certains plats incontournables ! Ce recueil de photographie est la copie conforme des souvenirs que nous laissent le pays. Gaspard Walter ravive notre mémoire et les petits détails que nous avions oubliés de ce pays magnifique.

« A la fin de l’ouvrage, il nous livre les bons plans et infos pour notre voyage. » A la fin de l’ouvrage, il nous livre les bons plans et les infos pratiques afin de bien préparer son voyage. Il invite le lecteur à découvrir ce pays aux mille couleurs et saveurs dont la gentillesse des habitants n’est plus à démontrer « En Thaïlande, vous aurez vite l’impression d’être pris par la main, guidé et aidé tout le long de votre parcours ». Cet ouvrage est une petite merveille dont on ne se lasse pas

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d’observer, regarder et admirer les photographies. Elles sont une porte d’entrée immédiate dans la culture thaïlandaise. De par une approche originale et singulière, Gaspard Walter nous offre une première esquisse authentique de la Thaïlande. Gaspard Walter est un auteurphotographe de 30 ans. C’est en 2001 qu’est née sa passion pour l’Asie. Il a collaboré, en tant que photographe, à de nombreux ouvrages.

Sttelina Huvenne Editions de la Martinière

Gaspard Walter Née en 1981 Photographe


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Femmes sur la plage de Tove Alsterdal Traduit par Johanna BrockLacassin

Editions Actes Noirs d’Acte Sud

Une femme se hisse d'un bateau et tente de se cacher afin de réussir à sauver sa peau... Une femme se réveille sur une plage, dénudée après une soirée trop arrosée... Une femme part à la recherche de son mari journaliste freelance disparu à Paris... Trois femmes qui semblent sans liens directs, de trois nationalités différentes, Africaine, Suédoise et Américaine, se retrouvent dans l'engrenage de la traite des êtres humains.

de la traite des hommes et le mystère autour de son conjoint disparu.

L'auteur va se centrer sur Ally, de son vrai nom Alena Sarkanova, l'Américaine. N'ayant plus de nouvelles de son compagnon, Patrick Cornwall, journaliste freelance, Alena va se rendre en urgence à Paris afin de le retrouver. Patrick était récemment parti en Europe afin de démasquer un réseau de trafiquants d'hommes. Lors de sa recherche, Elena va se heurter à une terrible réalité où les individus seront sans pitié. Elle découvrira les coulisses

L'auteure réalise une œuvre éloquente afin de rappeler à nos consciences que les droits des êtres humains sont encore bafoués dans notre société idéalisée.

Le dénouement de l'histoire sera percutant et surtout imprévisible. Au fil des pages, le roman prendra un sens particulier avec de nombreuses révélations. A la fois déconcertant et haletant, le roman s'immerge dans la réalité obscure de l'esclavage moderne et les dérives de notre société actuelle.

L'auteure, Tove Alsterdal est journaliste, dramaturge et scénariste. « Femmes sur la plage » est son premier roman.

Stellina Huvenne

Pinocchio est un pantin capricieux et paresseux. A peine fabriqué, il tire la langue au vieux Gepetto, son père, et lui vole sa perruque, et c'est loin d'être fini. En effet, le garnement a horreur du travail, se moque des bons conseils et adore faire des bêtises. Heureusement pour lui sa bonne amie, la fée aux cheveux outremer, est là pour veiller sur lui.

Pinocchio de Carlo Collodi (gravure en photo)

Editions Livre de Poche Jeunesse Primaire Classique

Durant ses nombreuses aventures, il sera confronté à un marionnettiste nommé Mange-feu, un duo composé d'un renard et d'un chat, un homme semblant gentil mais qui est en fait monstrueux ainsi qu'à une gigantesque créature des mers. En somme, il apprendra que pour devenir un petit garçon respectable, il faut travailler durement et être honnête avec ses parents. Cette nouvelle traduction, par Anna Ricci de « Pinocchio » restitue toute sa modernité à ce chef-d’œuvre universel de la littérature pour enfants depuis 1878.

Loïc Bertiau

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Juillet 2012


Alice est une mère de famille dynamique et courant sur tous les fronts. D'un grand positivisme, elle semble mener une vie parfaite, jusqu'au jour où elle reçoit par mail une demande de participation à une enquête sur le mariage. Par le biais du sondage, elle fera la connaissance virtuelle de « Chercheur 101 », une rencontre inattendue qui remettra en cause sa vie de couple. Après 20 ans de mariage, la flamme des premiers jours avec son mari William n'est plus ce qu'elle était !

La Vie Romantique d’Alice B de Mélanie Gideon Editions Fleuve Noir

Moi d’abord de Katherine Pancol Editions Le Seuil et Points

Sur le ton de la confidence, Alice fera part de son histoire au travers des mails échangés avec « Chercheur 101 » pour l'enquête. Des remises en question seront inévitables. Alice nouera une amitié avec son correspondant mais avec quelles conséquences ? L'auteure, Mélanie Gideon, réalise un roman plein d'humour, de dérision et surtout moderne ! Entre conversations par mail et chat sur Facebook, la technologie actuelle est présente tout au long de l'histoire.

Sophie découvre les mystères des relations hommes-femmes. Réalisant depuis peu ses fantasmes avec Patrick, elle se retrouve dans le cercle infernal de la routine et les stéréotypes de la vie de couple. Ne voulant pas devenir la petite épouse parfaite, elle décide de prendre le large malgré l'amour qu'elle éprouve pour Patrick. La sensation d'angoisse omniprésente lui fait réaliser qu'elle passe à côté de sa vie. Grâce à son amie d'enfance, Ramona, elle fera la connaissance d'Antoine qui lui fera oublier son passé et ses craintes quant à l'avenir « Depuis ma rencontre avec Antoine, je n'avais plus eu ces moments de folles angoisses où je m'apparaissais sans avenir. Je n'avais plus envie de courir vers des vagues ou de faire mal pour exister. J'étais bien dans ma peau, bien dans notre peau ». Seulement, les tracas de la vie quotidienne refont vite surface et commencent à entacher ce beau ciel bleu... avec la peur à nouveau de finir en répétition.

On assiste aux questionnements d'une femme actuelle sur sa vie sentimentale, sur son histoire de manière générale. La complexité des relations de couple est abordée de manière souple et originale. Les ressentis et états d'âmes des protagonistes sont décrits avec précision. Nostalgie, désir, tristesse, espoir...Une valse d'émotions est présente dans ce roman. Après autant d'années de mariage, comment faire pour que son couple tienne dans le temps ? Comment veiller à conserver la communication ? Comment encore plaire à son partenaire ? Mélanie Gideon prouvera dans son livre sentimental que l'amour durable existe. Diplômée de journalisme au Emerson College, Mélanie Gideon est l'auteur de romans pour adolescents et de L'Année en pente douce, déjà publié aux éditions Fleuve Noir.

Stellina Huvenne

Katherine Pancol écrit avec finesse et beaucoup de liberté. « Il n'était plus Tarzan le roi du frisson, l'expert en orgasmes répétitifs, mais un zéro en dodo, un minable de l'extase ». A la plume très singulière, Pancol réalise une œuvre de caractère à la fois sentimentale et piquante. Nous sommes tous à la recherche du vrai amour et aussi contradictoire que cela puisse paraitre, nous tenons plus que tout à notre liberté, à ressentir de l'adrénaline et à nos rêves inavoués. Moi d'abord est le premier roman de l'auteur édité en 1979 et réédité en 2012. Il connaitra un succès immédiat. Katherine Pancol est très connue actuellement grâce à ses trois derniers romans, Les yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. L'auteure compte treize romans à son actif.

Stellina Huvenne

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Juillet 2012


Cinéma / Musique / Scène / Littérature / Arts

Agenda Cinéma Les sorties (Belgique) 5 septembre 2012 Porfirio d’Alejandro Landes (Comédie drame) Being Flynn de Paul Weitz (Drame) Moi, député de Jay Roach (Comédie) Cherchez Hortense de Pascal Bonitzer (Comédie) David et Madame Hansen d’Alexandre Astier (Drame) Le Guetteur de Michele Placido (Policier)

12 septembre 2012 The Bourne Legacy de Tony Gilroy (Action) L.O.L. USA de Liza Azuelos (Comédie) Barbara de Christian Petzold (Drame) Elle s’appelle Ruby de Jonathan Dayton (Comédie) Ce que le jour doit à la nuit d’Alexandre Arcady (Romance) Wrong de Quentin Dupireux (Comédie) Little Glory de Vincent Lannoo (Drame)

Scènes Les pièces Bruxelles et environs Boeing Boeing au Théâtre de la Toison d’Or du 13/09/2012 au 27/10/2012 La Robe de Gulnara au Théâtre des Riches-Claires du 11/09/2012 au En toute quiétude à l’Atelier-théâtre Jean Vilar du 18/09/2012 au 04/10/2012 Panique au Plazza au Théâtre des Galeries du 12/09/2012 au 07/10/2012 Mille Francs de Récompense au Théâtre des Martyrs du 13/09/2012 au

Paris Les Menteurs (Chevalier et Laspalès) au théâtre de la Porte Saint-Martin à partir du 07/09/2012


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