11/02/ 2016 en librairie
Il ne fait pas bon vieillir, ni avoir l’esprit de famille. Daisy en sait quelque chose. Pour avoir eu le malheur d’épouser en 19XX un jeune homme tuberculeux, elle se retrouve rapidement veuve et liée à une famille lamentable, furieusement névrotique : les Stormont. Quarante années plus tard, elle a la mauvaise idée d’accepter l’offre de son beau-frère Dan et de sa belle-sœur Mascha, qui lui proposent de s’installer dans leur maison de Hendon, à Londres. Daisy est loin de se douter de l’enfer qui l’attend. Comme une conclusion grotesque à des décennies de relations tordues, le frère — veuf balourd — et la sœur — divorcée aigrie — vont lui réserver un drôle de sort.
Daisy, Daisy est de ces livres que seul un Anglais peut écrire : la tendresse de l’écrivain pour ses personnages se marie avec le portrait au vitriol de vieillards sans pitié. Après le succès de La Vie rêvée de Rachel Waring, cette comédie macabre est le deuxième roman de Stephen Benatar