VERTU numéro 19

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vertu international masculin & singulier

n° 19

magazine

expos

events

tourisme

hôtels

paul klee

top marques monaco

hors saison au finistère nord

domaine des andéols

jumping cannes

sud sardaigne

champs élysées plaza

lucian freud

christina o

Aishwarya Rai habillée par Gucci © RA-HUNT

sony world photography awards

19 JUILLET

2010 COMPLIMENTARY

AOUT France € 6,50 - Suisse CHF 10,50 Exemplaire GRATUIT

cyclades

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L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ - A CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

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édito par jacques alos

vive l’éphémère La crise est derrière nous dit-on, laissant dans son sillage certaines traces indélébiles, majoritairement comportementales. Les habitudes, les besoins, les critères du luxe ont été malmenés c’est vrai, aidés par une relative frilosité événementielle. Il aura fallu attendre Cannes et son festival, le seul et véritable «crashtest» international du luxe, pour savoir où nous allions. Savoir si la tendance du no show (autre jolie interprétation du profil bas) allait se confirmer au célèbre red carpet ou si, comme pour vous et moi, l’envie de s’amuser, de détacher cette

ceinture oppressante et inutile finalement allait l’emporter. Et devinez quoi? L’éphémère a gagné des galons, et son engouement est tel qu’il déborde sur les modes de consommation. L’éphémère est devenu roi, excitant à son plus haut niveau, balayant ipsofacto la sortie en club ou la fête privée isolée. L’éphémère est devenu roi de la fête: il participe au sentiment d’exception, à l’unicité de l’instant, la plus folle mais aussi excitante des situations. Il redonne le goût à la rencontre, à l’inattendu, à l’échange et la comparaison. De nouveaux symboles s’installent. Les

marques de luxe le savent bien, et réintègrent peu à peu ce mode de communication coûteux mais incomparablement efficace. C’est sur ce terrain que la bataille des salons du luxe s’est engagée, une bataille où pour une fois, ce sont les petits soldats qui s’amusent à coups de canapés et de champagne. Car du côté marketing, ça grince encore des dents, le luxe n’ayant jamais eu autant besoin de show off, de liberté et d’envergure. Mais le mal est fait. Plus question désormais de se priver de ces nouveaux terrains de jeux, derniers tenanciers de la fête.

Charlie Winston enflammait la soirée AUDI A1

Editeur : CGA - BP 57 06403 CANNES Cedex Tél : 04 93 68 13 13

e-Mail numero19@vertu.fr

Ont collaboré à ce numéro: Roland Abele, Jacques Alos, Caroline Boudet-Lefort, Thierry Calmont, Marc Abdon, Manuel Jorge, Bernard Pesanty, Laurent Boulanger, Cecile Heigelman

Publicité : +33 (0)183 62 37 88

Imprimé en UE Redacteur en Chef: Jacques Alos Dépôt Légal : à parution N° ISSN 1255-8559

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festival de cannes 2010 cinema tapis rouge et fêtes

La pertinence des lenteurs

par Roland Abele

Apitchapong Weerasethakul, Palme d’Or 2010

le réalisateur Stephen Frears - Tamara Drewe

Equipe du Film - Des hommes et des Dieux

Isabelle Huppert & Tim Burton, président du jury

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SPECIAL FESTIVAL DE CANNES

L’édition 2010 du Festival de Cannes avait une particularité étrange, celle de redistributer une certaine magie entre les sélections. Volontaire ou pas, le résultat rendait en tout cas les choix un peu plus hasardeux, au sens positif des surprises qu’ils promettaient. Avec des films hors compétition nombreux, des artistes confirmés à Un Certain Regard, des hommages et des rétrospectives plein les poches, cette année rompait avec l’habitude cannoise qui nous focalisait sur la sélection officielle en compétition, passant systématiquement à côté des nombreuses autres perles proposées.

Moins tentés par l’évidence que par la surprise, nous avons donc parcouru ces sélections, au gré de nos envies, des synopsis et des nationalités. Et quel délice!

Une pensée rétroactive fugace souligne d’emblée en quelques films seulement, la crise identitaire à laquelle le monde doit faire face, avec l’arrivée des réseaux sociaux et du monde virtuel. La recherche d’une identité online est sensiblement plus complexe que sa propre identité, que l’on subit bien plus que fa-

çonne. L’edition 2010 a donné large place à ce phénomène, qui commence à remplir les colonnes scandaleuses.

Mais ce sujet n’est pas encore assez mûr et n’a donné naissance qu’à des films trop démonstratifs et souvent dans l’erreur ou l’à priori. Malgré leur talent, les réalisateurs qui s’y sont essayé ont été visiblement tiraillés entre la recherche d’un public, et la façon de le séduire ou de le toucher. La recherche du «vrai» du «démonstratif» n’a pas fait recette non plus. Que son sujet soit politique, moral ou simplement attaché à nos réalités quotidiennes, chaque réalisateur quel qu’il soit, habitué ou non de la sélection officielle, n’a pas eu ce coup de génie que l’on attendait. Cela ne signifie aucunement que leur film est mauvais. Pris isolément, on les apprécie, on en glorifie certains même pour des qualités particulières qu’ils déployaient, et c’est là tout l’interêt de la multiplicité des prix. Mais l’appréciation à Cannes est la somme d’autres facteurs comme l‘attente, l’espoir que l’on met en eux ou simplement le goût de la découverte. Je

oncle boomie Un film de A.Weerasethakul

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ne vais pas cacher plus longtemps ma satisfaction pour la Palme d’Or 2010 qui fut comme un cri de joie, allant contre toutes ces prospectives et tractations.

A. Weerasethakul nous a en effet gratifié d’une fable extraordinaire d’une puissance poétique redoutable. La projection de presse subie pour beaucoup comme un supplice, (tout comme d’ailleurs fut celle de Tropical Malady en 2004), fut pour moi un délice. J’étais heureux même, secrètement, à chaque personne qui quittait la salle, ayant quelque part le sentiment que la famille se resserrait. Ceux qui dormaient faisaient partie aussi de ce tableau fantastique, nous reliant dans une fantaisie audacieuse, à nos fantômes, nos rêves réincarnatoires. Oncle Boonmee, c’est un peu le monde qui se regarde à l’aube de son déclin. Dans un fastueux hommage à dame nature, nous nous laissons envahir par une boulimie de spiritualité, laissant entrevoir très discrètement les choix qui s’offrent à nous.

Comme dans la réalité. Si le monde des humains ne pense que séduction et fertilité, la nature elle, pense harmonie et partage. « Joe» (on l’appelle ainsi), pour nous y conduire, use de frivolités souvent incompréhensibles, mais qui curieusement se glissent avec aisance dans un esprit de globalité. Il nous a offert un cliché du monde et de ses maux dénué de jugement et pourtant si critique. Il suffit de se débarasser de son corps qui a faim, et de regarder ce qui se passe autour de nous. Ni intello, ni gogo, il nous fait partager son impressionant sens de la spiritualité.

Beaucoup d’onirisme également chez

le portugais Manuel de Oliveira, dans la section Un Certain Regard qui n’a pas été primé mais constitue lui aussi mon cadeau le plus impressionant de ce festival. On connait la passion d’Oliveira à fixer l’instant, le rendre éternel. La photo, le cinéma sont ses solutions.

Mais il veut aller plus loin, posant la question de ce qu’il adviendrait si les deux mondes se croisaient, si des interactions intemporelles pouvaient se produire: tel cet amour entre deux personnes de mondes différents. On se préoccupe peu d’ailleurs des réels tourments qui affectent son jeune photographe. On saisit pleinement au passage une impression incroyablement agréable de l’obsession de la beauté, du travail accompli avec passion, de l’élégance du labeur. Il va bien plus loin que le cinéma, il lui rend hommage, en truffant ses plans fixes de références à ce qui en a fait jadis la magie. On pense à Cocteau, Buñuel ou Méliès, où sa lune serait le Douro, qu’il filme d’ailleurs avec une volupté insouciante, digne d’un jeune étudiant amoureux. Tout comme Weerasethakul, il n’hesite pas à user de la métaphore, ni à alanguir sur des plans interminables. Cela fait partie de leurs stratégies, de leur art si vous préférez.

Ils ont tous les deux cette faculté incroyable à créer des univers simples où nous aimons nous perdre. L’un rend hommage à la nature et ses croyances, l’autre à la beauté éternelle. Faut-il mourir pour rester jeune? Une étrange question à laquelle le cinéma, lorsqu’il s’y interesse, peut donner de véritables vertiges. Merci à ce jury de rester fidèle au sens de l’exception cannoise.

Benicio del Toro - Membre du Jury 2010

Gael Garcia Bernal - Jury un certain regard

Alain Delon - Claudia Cardinale - reprise du Guepard

Manuel de Oliveira - Etrange affaire Angelica

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festival de cannes 2009

Equipe du Film - Blue Valentine

Equipe du film - Poetry - (Prix du scénario)

Russel Crowe - Robinhood

Mike Leigh - Another Year

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SPECIAL FESTIVAL DE CANNES

L’année du père

par Caroline Boudet Lefort

2010, à Cannes, n’a pas été l’année du singe, ni celle du cochon ou autre, elle a été l’année du père. Dans presque tous les films présentés la question de la paternité revenait et se déclinait du père omniprésent au père brillant par son absence.

Dès le film d’ouverture, Robin des Bois de Ridley Scott, le père, quoique mort depuis des lustres, est le moteur de l’épopée. Le célèbre héros, ayant vu son père tué devant lui quand il avait 6 ans, n’a de cesse de le venger et de poursuivre sa lutte pour la liberté. C’est aussi la mort du père, lors du massacre de Sétif en Algérie, qui déterminera la vie et les choix idéologiques des trois frères archétypaux de Hors-la-loi de Rachid Bouchareb. Un autre père meurt brutalement au début dans L’Arbre de Julie Bertucelli, mais il restera présent pour une fillette de 8 ans l’imaginant vivre dans un arbre qui devient de plus en plus envahissant.

Quelle que soit la souffrance, un père mort peut être auréolé de toutes les qualités, alors que le père absent qui se dérobe de sa fonction paternelle provoque des dégâts. Ainsi, la loi du père manque à cet ado, insolent et maussade, qui est mêlé à une tournante dans Poésie, du Coréen Lee Chang-dong (Prix du Scénario). Il est élevé par, seule, son excentrique grand-mère. Tout en s’enfonçant doucement dans la maladie d’Alzheimer, celle-ci se préoccupe de poésie et du plaisir de découvrir les mots.

Pour ce viol collectif, elle est sollicitée par les pères des autres coupables afin d’acheter le retrait de la plainte, des pères plus businessmen que sensibles au suicide de la jeune victime. Un autre père, lâche celui-ci, est parti sans même attendre la naissance de son fils. Il avait alors 17 ans, l’âge qu’a Le Garçon fragile qu’il retrouve après sa fugue d’une institution. Si le fils fils pas aimé ou oublié - transgresse toutes les lois, c’est bien parce que son père a toujours été discordant par rapport à sa fonction, toujours carrent, toujours manquant. Lequel des deux est le plus monstrueux dans cette relation en miroir ? Kornél Mundruczo (qui avait réalisé en 2008 le très réussi Delta) a vainement tenté d’y répondre. Dans Chongqing

Blues du chinois Wang Xiaoshuai, un capitaine de bateau a toujours été un père démissionnaire. Après une longue absence, il apprend la mort de son fils, abattu par la police lors d’une prise d’otage. L’enquête qu’il mène lui permet de comprendre que c’est son indifférence en sa place de père qui a irrémédiablement affecté son fils. Ceci ne sera pas compris par le père tout aussi manquant du Secret de Chanda d’Olivier Schmitz. Il a quitté sa famille après lui avoir refilé le Sida dont vont mourir un enfant à peine né et sa femme chassée du bidonville proche de Johannesburg.

Chanda, une courageuse gamine de douze ans, est fracassée par le vide provoqué autour d’elle dont l’origine est ce père agressif et ivrogne.

Le père d’Abel, de Diego Luna, est aussi parti pour construire un nouveau foyer ailleurs. Abel est un jeune garçon autiste qui sort de son mutisme le jour où il décide de le remplacer.Toute l’étrangeté de l’enfance s’inscrit dans son regard lorsqu’il veut représenter un père machiste, selon le modèle de comportement qu’aura le véritable père à son retour. La même autorité tyrannique se retrouve dans le père despote de La Princesse de Montpensier de Bertrand Tavernier. Il impose à sa fille un mariage qui sert ses intérêts financiers et politiques.

Un homme qui crie du tchadien MahamatSaleh Haroun illustre magistralement l’impuissance de certains pères et leur défaillance Un maître-nageur de palace trahit son fils afin de conserver son travail. Harcelé par le gouvernement, il le livre à son pays en proie à une guerre civile, et s’en repentira. Ce film, sobre et exigeant, a été récompensé par le Prix du Jury. Sur fond de souffrances et de privations endurées par l’armée russe entre 1941 et 1945, L’Exode-Soleil Trompeur 2 de Nikita Mikhalkov est une histoire d’amour entre un père et sa fille dont aucun des deux ne sait si l’autre est encore en vie.

La fille s’acharne cependant à faire un héros de ce père manquant. Par contre, c’est un père rejeté par sa fille à sa sortie de prison, qu’interprète Michael Douglas, magnat corrompu et manipulateur de la haute finance, dans Wall Street, l’argent ne

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dort jamais d’Oliver Stone. Il n’aura de cesse d’obtenir sa rédemption. Le tout se déroule entre une sentimentalité un peu gluante et des courbes boursières qui défilent sur de multiples écrans. Avec Fair Game, Doug Liman s’aventure dans les sphères de la CIA, dont Valerie Plame (Naomi Watts) est un agent brisé par son employeur au temps des mensonges de l’Administration Bush sur les armes de destruction massive en Irak. Elle est alors heureusement soutenue par son père aux solides valeurs à l’américaine et son mari (Sean Penn) qui se montre un père démuni face à ses enfants.

The Housemaid de Im Sang-soo est l’histoire sulfureuse d’une liaison entre un « bon père de famille » et sa domestique, esclave moderne et victime docile. Ce père, prétentieux de sa certitude d’appartenir à la classe supérieure, est désigné d’emblée pour une paternité de plus, selon les codes du mélo. En revanche, tout « père courage » obtenait le prix d’interprétation masculine que ce soit le magistral Javier Barden dans Biautiful ou le sincère Elio Germano dans La Nostra Vita. Le premier, à bout de forces, à bout de vie, perdu dans le caniveau social de Barcelone, tente de protéger ses enfants envers et contre tout. Le second, anéanti par la soudaine mort de sa femme, se démène seul pour élever ses enfants dans une société gangrenée. Ces deux pères ont en commun de faire des trafics pas très réglos pour nourrir leur progéniture.

Sur l’air du temps qui passe et la vieillesse qui arrive deux films londoniens de cinéastes cotés ont des préoccupations en écho sur les relations parents/enfants (déjà adultes). Construit en quatre saisons, Another Year de Mike Leigh est la chronique de la vie quotidienne d’un couple d’âge mûr qui cultive son jardin et ouvre son accueillante maison aux autres, dont leur sage fils bien intégré, en opposition à leur neveu qui a mal tourné en

étant en lutte contre son propre père.

Toujours à Londres, mais plus décontracté, You will meet a tall dark stranger.

Woody Allen explore encore les relations de couple – of course ! -, mais aussi de parents (un père assez âgé pour avoir recours au Viagra et une mère qui s’adresse à une voyante pour alimenter ses illusions !) et enfants déjà quadras telle Naomi Watts. Fondés sur des dialogues savoureux et de formidables acteurs, ces deux films sont des plaisirs dont il ne faut pas se priver.

Un père copain fort sympathique, mais incapable de s’inscrire à sa place, est celui de Blue Valentine de Derek Cianfrance. Lui et elle se sont connus jeunes, tout fous et fantaisistes, se sont aimés, mariés et ont eu un enfant. Elle a mûri, lui pas. Ce bon gars gentil devient pathétique au fur et à mesure qu’arrive le désastre conjugal. La chronologie est volontiers brouillée pour mieux montrer comment le lien s’est dénoué. Tout aussi largué et immature est le père qu’incarne Mathieu Amalric dans Tournée, film dont il est l’auteur (Prix de la Mise en scène). Malgré leur jeune âge, ses deux fils ne se font aucune illusion sur lui, aussi loser comme père que dans la manière dont il mène sa barque professionnelle en organisant la tournée de stripteaseuses felliniennes, mi-dévoreuses, mi-protectrices.

Certainement le père le plus réjouissant est dans Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures. Apichatpong Weerasethakul signe un film enchanté dans lequel un père, sur le point de mourir, part dans la jungle en quête de ses vies passées, accompagné de sa femme et de son fils réincarné en singe noir aux yeux rouge-fluo (c’est donc peut-être l’année du singe à Cannes !). L’attribution de la Palme d’Or à ce film thaïlandais est la plus audacieuse du Festival de Cannes depuis qu’il existe !

Jeon Do-youn & Lee Jung-jae - The Housemaid

Michael Douglas & Oliver Stone - Wall Street II

Equipe du film - Tournee

Naomi Watts & Woody Allen - You will meet…

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Francois Henri Pinault et son épouse Salma Hayek Diane Lane porte une robe Dior

Aïssa Maïga habillée par Fendi

Maria Jurado (collier ‘Lumière’ de Montblanc)

Elsa Pataky porte une robe Roberto Cavalli et le collier “Bouquet” de chez Montblanc

George Lucas et son épouse

Clotilde Courau habillée par Roberto Cavalli et bijoux Burma Kate Beckinsale en robe Gucci et bijoux Chopard

Sandrine Bonnaire porte une robe Alexis Mabille et des bijoux Montblanc Adriana Karembeu en robe Zuhair Murad

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Fiedra Giannini directrice de Gucci et Martin Scorcese

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Tapis Rouge Festival de Cannes 2010 © Photos : RA / LB - HUNT

Camilla Belle en robe Gucci et bijoux Cartier

Eugena Silva en robe-bustier Giorgio Armani et bijoux Chopard

Glenn Close dans une robe Giorgio Armani, brodée de cristaux Swarovki

Eva Longoria en robe Ferragamo et bijoux De Grisogono et Aishawarya Rai en robe Giorgio Armani Privé

Sarah Marshall et Jean Claude Jitrois bijoux “Hymne à l'amour” Montblanc

Eva Herzigova bijoux Chopard et robe Dolce & Gabbana

Gaspard Ulliel et sa compagne Jordane Crantelle en Chanel

Helena Mattson porte une robe Dior

Kate Blanchett dans une robe Alexander Mc Queen, boucles d'oreilles de la collection “Oiseaux de Paradis” de Van Cleef & Arpels

Audrey Lamy en robe Paul Ka et bijoux Chopard FRENCH RIVIERA 2010

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Tapis Rouge Festival de Cannes 2010 © Photos : RA / LB - HUNT

Shia LaBeouf, Frank Langella, Michael Douglas, Josh Brolin et Oliver Stone

Alejandro Gonzalez Iñarritu et Javier Bardem en smoking Gucci

Delphine Chanéac porte des bijoux Dinh Van

Le mannequin suisse Julia Saner parée de bijoux Chopard

Diane Krüger porte une robe griffée Jason Wu et une montre Jeager-LeCoultre Martina Garcia en Emilio Pucci Meg Ryan et Lawrence Bender

Raphaël Personnaz, Gregoire LeprinceRinguet et Mélanie Thierry dans une robe Yves Saint-Laurent et bijoux Chopard Josh Brolin et Carey Mulligan habillée par Azzaro

Frédérique Bel porte des lunettes Emmanuelle Khanh et des bijoux Dinh Van 12

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Hafsia Herzi en smoking Escada et bijoux Chopard

Charlotte Lipinska, Gael Garcia Bernal et Stephane Brize

Shirley Bousquet

Lambert Wilson porte un smoking Dior

Ellen Barkin en robe L'Wren Scott et bijoux Montblanc Toni Praver dans une robe Emilio Pucci

Marie Gillain porte une robe Fendi et des bijoux DeGrisogono Fiona Gelin et Daniel Hechter

Elisabeth Banks en robe Georges Chakra Couture, parĂŠe de bijoux Chopard et pochette Ferragamo Billy Zane et sa compagne

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Tapis Rouge Festival de Cannes 2010 © Photos : RA / LB - HUNT

Gilles Lellouche en costume Fendi Hofit Golan porte une robe Jean Fares Couture

Fan Bing Bing en Armani Privé et Doutzen Kroes en Roberto Cavalli, bijoux Chopard et le fameux “MyBag” Star Collector bag de Swarovski

Deepika Padukone habillée par Rohit Bal

Pilar López de Ayala habillée par Prada avec la broche ‘Comète’ de Chanel

Naomi Watts porte des bijoux Chopard et une robe Roland Mouret 14

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Elsa Zylberstein en robe Dior et bijoux Mauboussin

Natalie Imbruglia habillée par Alberta Ferretti

Célyne Durand dans une robe de Christophe Guillarmé

Emmanuelle Béart en total look Fendi

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Naomi Campbell porte une robe Roberto Cavalli et des bijoux De Grisogono

Nora Von Waldstätten en robe et bijoux haute-couture Chanel et Olivier Assayas Fan Bing Bing en robe Laurence Hsu et des bijoux Cartier

Alessia Piovan porte une robe Emilio Pucci et des bijoux Chopard

Christophe Guillarmé et Phoebe Price

Rasha Bukvic et Gabriella Wright en robe Julien Fournié avec des bijoux et accessoires Montblanc

Juana Acosta et Razane Jammal en Bassil Soda et coiffées par Franck Provost Evangeline Lilly porte une robe Emilio Pucci et des bijoux Chopard et Michelle Yeoh

Emmanuelle Devos en smoking Yves Saint-Laurent et bijoux Chanel

Anna Sherbinina et Pascal Greggory …et Michael Canitrot le DJ officiel des marches

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1: Jenifer Lopez (robe et parurre Gucci) à la soirée Vanity Fair and Gucci à l’Eden Roc (hôtel du Cap). © Venturelli/VF1 2: Soirée Vanity Fair and Gucci, en l’honneur de Martin Scorsese à l’Eden Roc (hôtel du Cap). © Venturelli/VF1 3: Helen Mirren, Hackford Taylor et Caroline Gruosi-Scheufele à l’after Party de la cérémonie des Trophées Chopard 2010 au Martinez. © DR/Chopard 4: Karl Lagerfeld l’invité de Jean Roc au VIP Room. © DR/Guyot 5: Claudia Cardinale et Martin Scorsese à la soirée Vanity Fair and Gucci à l’Eden Roc (hôtel du Cap). © Venturelli/VF1 6: Une fois encore le joailler suisse de Grisogono créa l’événement festif le plus convoité : la soirée ‘Crazy Chic’ à l’Eden Roc (hôtel du Cap) © Roland Abele/Hunt 7: La famille Hilton: Barron, Kathy, Nicky, Paris et Rick, aux 150 ans de Chopard fêtés au Palm Beach. © DR/Chopard 8: Charlie Winston, invité d’Audi pour le lancement de la nouvelle A1 au VIP Room © DR/Audi 9: Jean Roch entouré de Johnny Depp et Tim Burton au VIP Room. © DR/Guyot 5

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1: La nouvelle Maybach présentée en exclusivité lors de soirée ‘Crazy Chic’ de De Grisogono. © Roland Abele/Hunt 2: Patrick Jean, Lauréat du prix d’animation entouré de Jean Reno et Michel Denisot lors des Audi Talents Awards 2010 au VIP Room. © DR/Audi 3: Elisabetta Gregoraci, Naomi Campbell et son compagnon Vladimir Doronin, Flavio Briatore à la soirée De Grisogono à l’Eden Roc. © Roland Abele/Hunt 4: Ivana Trump interviewée par une journaliste allemenade à la soirée ‘Crazy Chic’ de De Grisogono à l’Eden Roc. © Roland Abele/Hunt 5: Billy Zane, Caroline Gruosi-Scheufele, Lionel Richie et David Furnish aux 150 ans de Chopard fêtés au Palm Beach. © DR/Chopard 6: Barbara Sturm et l’acteur George Hamilton à la soirée Vanity Fair and Gucci, à l’Eden Roc. © Venturelli/VF1 7: Le bateau Arte dans le port de Cannes, accueillait tous les soirs les Festivaliers avide de bon son et de champagne. © Roland Abele/Hunt 8: Isabelle Adjani dans une robe Lefranc-Ferrant avec Fawaz Gruosi à la soirée ‘Crazy Chic’ de Grisogono à l’Eden Roc. © Getty Images 9: Catherine Deneuve à la soirée Vanity Fair and Gucci, en l’honneur de Martin Scorsese à l’Eden Roc. © Venturelli/VF1 10: La chanteuse Cheryl Cole donna un showcase habilée en Roberto Cavalli à la soirée ‘Crazy Chic’ de De Grisogono à l’Eden Roc. © Getty Images 7

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1: Ornella Muti à la soirée ‘Crazy Chic’ de Grisogono à l’Eden Roc (hôtel du Cap). © Roland Abele/Hunt 2: Juliette Binoche en robe Givenchy. © Venturelli/VF1 3: Manuel Shapira, lauréat du prix Film court des Audi Talents Awards 2010, entouré de Guillaume Canet, Thomas Langmann et Michel Denisot. © DR/Audi 4: Caroline Gruosi-Scheufele, Helen Mirren, Liya Kebede et Gilles Jacob à la cérémonie des Trophées Chopard 2010 au Martinez. © DR/Chopard 5: Le club éphémère VIP Room au Palm Beach à Cannes. © Roland Abele/Hunt 6: Le top model Andres Velencoso à soirée ‘Crazy Chic’ de De Grisogono à l’Eden Roc (hôtel du Cap). © Getty Images 7: Laura Harring à la soirée ‘Crazy Chic’ de Grisogono à l’Eden Roc (hôtel du Cap). © Getty Images 8: Ambiance survoltée avec Will I Am (Black Eyed Peas) au platines et Fawaz Gruosi à ses côtés à la soirée DeGrisogono. © Roland Abele/Hunt 9: Joan Collins & Percy Gibson à la soirée Vanity Fair and Gucci à l’Eden Roc (hôtel du Cap). © Venturelli/VF1

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1: Défilé avec ‘Les Plastiscinnes’ au Nikki Beach pour le lancement de leur ligne cosmétique.

2: Le Palais de Festivals de Cannes © Marc Abdon 3: Coffret Belvedere limité à 10 exemplaires, accompagné de sa paille en argent Christofle.

4: Une pièce unique de Swarovski exposée dans sa suite au Martinez.

5: Le showroom éphémère Swarovski : une suite à la blancheure immaculée à l’hôtel Martinez.

6: La suite Chopard s’installe au dernier étage de l’hôtel Martinez.

7: Soirée Taiwan Cinéma sur la plage du Carlton.

8: Fadia Otte, la créatrice du fameux collier ‘Safe World Peace’, présente son nouveau sac.

9: Nikki Beach s’instale sur la plage du Grand Hotel.

10: Soirée Belvedere sur le toit du 3:14.

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Hôtels

du

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www.muse-hotels.com

© photos : DR

C’est tout juste un an après l’ouverture de l’époustouflant hôtel La Réserve que St Tropez Ramatuelle compte son nouvel invité de marque dans l’hôtellerie de luxe: le Muse. Issu de la volonté du groupe hôtelier malaisien YTL de s’implanter en Europe, cette ouverture coincide avec la superbe redéfinition du style et du luxe que vit le littoral Sud-Est français.

Tout ici n’est que douceur et fluidité, avec en prime un brillant hommage à la provence dont les codes ont été revisités

Il en aura fallu du temps avant que le haut de gamme estival se remette en question, ne sachant plus trop quelle orientation saisir. Plus bling? Plus discret?

Plus de services? La solution idéale ne résidait pas dans une telle quantification.

Tel un chef étoilé, c’est pourtant avec une grande humilité que Celia Gumbau a imaginé cette combinaison de délices, sensations, receuillies ça et là, en temps que fervente consommatrice d’hôtels d’exception. Muse est plus qu’un hôtel nous confie t-elle, c’est une création, la transcription d’un rêve de plaisirs. Et c’est dans ce parc (qui abritait au départ une batisse bien quelconque) que le résultat prit forme. Le défi fut grand: transformer, épurer, donner des courbures aux espaces clos et rigides, dans une complexité légale architecturale relevant du casse tête. Mais ce défi là, à l’image

de sa personalité à la fois décidée et sereine, se devait d’être relevé. Quelques mois et effrois plus tard, c’est admiratifs que vos yeux découvrent ce petit paradis. Tout d’abord la sensation qui s’en dégage, et c’est là sa première réussite.

Du terrain légèrement pentu l’architecte Sophie Agata Ambroise a valorisé l’idée d’échanges, de sentiers et cascades se croisant, formant un cycle apaisant et resourçant. L’eau, en effet, y circule et son intégration depuis le petit cours jusqu’à la réception est brillamment orchestrée.

Curieusement, c’est assez rare, mais on aimerait passer plus de temps à la réception, moderne redéfinition des moulins provençaux. Mais vite, l’une des 15 suites vous attend, et c’est un tout autre raffinement qui se présente. Bien sûr, l’espace est la première idée qui vous vient à l’esprit. Pour une fois, c’est dans

La sobriété des espaces est rendue par une intelligente integration d’objets de décoration, dosés avec parcimonie. Le résultat follement séducteur est aussi passionnément relaxant.

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© photos : DR

sa verticalité, ses portes démesurées, dans les courbes de ses murs sobres et de ses «salons» de bains. Les matériaux on ne peut plus bio-trendy (pierre, bois flottés) viennent contraster la douceur de tissus et voilages inspirés des plus beaux contes orientaux. Si l’inspiration zen est clairement indonesienne, son cheminement vers une culture européenne a nécessité le meilleur de la technologie; des écrans Loewe jusqu’à l’Ipad, ou encore la petite musique lounge sub aquatique. Un régal.

Plus qu’un hôtel une experience nous disions? Il fallait à cela une signature gustative des plus glorieuses et c’est tout naturellement entre terre et mer que 2 grands apôtres du goût viennent s’entrechoquer en harmonie. Clément Bruno, à quelques virages 22 V PREMIUM DISCOVERIES

de Lorgues, y signe une carte où la truffe vient titiller la mer et ses saveurs iodées. Pari osé que l’on savoure avec délice dans une des alcôves au restaurant «M». Le M de Muse mais aussi celui du merveilleux, du miracle presque. Il fallait oser; service avec butler, shuttle dans une superbe Bentley, mais aussi conciergerie des plus efficaces pour accéder au monde très fermé de la péninsule.

YTL voulait une adresse exclusive, Muse a surpassé ses attentes et offre une adresse des plus innovantes en terme de qualité bien entendu, mais surtout de confort et de finesse dans sa réalisation. Une évolution franchement significative du très haut de gamme estival est née à Ramatuelle cette année.

JA

i MUSE Route des Marres 33350 Ramatuelle (Saint Tropez) Tel : +33 (0) 4 94 430 440 YTL Hôtels site internet : www.muse-hotels.com Nouvel hôtel de luxe inauguré en Juin dernier. 15 suites dont 10 avec piscine privée. salons de bains - services de conciergerie exclusifs. Restaurant M dirigé par Nicolas le Toumalin.

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GASTRONOMIE

secrets

des

mof

( meilleurs ouvriers de france )

C’est une belle surprise que cet ouvrage publié par un éditeur d’ordinaire plus fasciné par les succès story que les exploits culinaires, soulignant ipsofacto une ouverture vers une démarche qualité de leurs enseignes.

Quoi de plus symbolique dans la gastronomie française que d’être consacré «Meilleur Ouvrier de France»? Une décoration courronnée par les média, mais qui redevient très vite secrète, enviée, presque plus mystique que les étoiles ou toques. Ils véhiculent un savoir faire, un plaisir inégalés. Le goût de la façon. Cet ouvrage leur rend hommage: à la beauté du geste, de l’idée, mais aussi de son rendu. Il sont une soixantaine à livrer chacun une recette, en quelques mots simples et accessibles. Le but n’est pas forcément de les réaliser, tout au moins succiter

l’envie d’y gouter. Pourtant, le langage, les descriptions, le choix des vins assortis vous y incitent et le permettent.

Non, il s’agit en premier lieu de rêver, d’aiguiser son appétit et de mettre en marche la machine gustative qui est en nous, dévoiler une passion, qui sait?

De page en page, l’univers culinaire aussi complexe soit-il nous livre ses meilleurs atouts; ils arrivent sur le simple papier par d’exquises photos à succiter l’envie d’en savoir plus sur ces chefs, sur leur métier, et de ce pas, pourquoi pas, franchir leur porte!

JA

Jean-Luc L’Hourre Ormeaux poêlés, Confiture d’Oignons au Citron, Jus de Poulet rôti, Mousse de Beurre blanc et fine Gaufrette de Pomme de terre

Olivier Nasti Escargot de la Weiss à l’Alsacienne “Façon Nouvelle Mode” © Eric Fenot, Le Duff SA

LES MEILLEURS RECETTES DES MEILLEURS OUVRERS DE FRANCE 169 pages / 33 x 25 cm / € 39 Editions GLD www.editionsgroupeleduff.fr

FRENCH RIVIERA

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Zaha Hadid

MAXXI - National Museum of 21st Century Arts

Š Roland Halbe

1998- 2009, Rome, Italie

Architecture Now ! Museums

24 V PREMIUM DISCOVERIES

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LIVRES

Rêves D’architectes L’architecture au service de l’art

© UNStudio

L’imagination des architectes semble n’avoir de nos jours plus aucune limite. Les projets sont souvent aussi pharamineux que le coût de leur réalisation.

Nombreux livres leurs sont consacrés, en voici deux qui ravira les amateurs.

© Roland Halbe

Architecture Now! : UNStudio Museum of Middle East Modern Art Khor Dubai, Émirats Arabes Unis

Architecture Now! : Delugan Meissl Porsche Museum Stuttgart, Allemagne

Zaha Hadid l’Intégrale : Musée d’art Nuragique et Contomporain, 2006-20.. Cagliari, Italie

Pour les Musées contemporains, l’architecture moderne s’impose comme une évidence. Une nouvelle construction sans les plans d’un architecte renommé n’a pratiquement plus de sens. Un des pionniers dans ce domaine est sans doute Frank O. Gehry avec son sublime Guggenheim Museum à Bilbao qui, après 13 ans n’a rien perdu de sa magie et de son originalité. Mais depuis d’autres sont sortis de terre ou sont en cours de finition. L’ouvrage Architecture Now ! Museum, propose une sélection étourdissante des ces Musées, véritables œuvres d’arts à l’antipode de toute logique. On y découvre des bâtiments déjà achevés comme l’impressionnant Musée Porsche en Allemagne ou le superbe Centre Pompidou à Metz, réalisé par le Japonais Shigeru Ban, mais également quelque bâtisses non terminées comme le sublime Museum of Middle East Modern Art à Dubai, supposé être terminé en 2011 ou encore le Musée des Confluences à Lyon. Un ouvrage riche et passionnant, dans la pure traditions des éditions Taschen.

Comment parler d’architecture sans mentionner Zaha Hadid, qui a secoué notre conception de l'espace et de l'architecture, avec des formes organiques et fluides, semblant sortir d’un film de science fiction! Née en Irak et installée à Londres, elle est la première femme à avoir reçu le prix Pritzker Architecture en 2004.

Zaha Hadid L’Intégrale est le premier livre en langue française consacré à la célèbre architecte, dans lequel elle commente ses créations, des constructions à grande échelle, des plans directeurs d'urbanisme, jusqu'au design d'objets, de mobilier et d'articles de mode. Un ouvrage indispensable et complet.

RA

ARCHITECTURE NOW! MUSEUMS

ZAHA HADID L’INTÉGRALE

Philip Jodidio

256 pages / 22 x 24 cm / € 39 Parenthèses - www.editionsparentheses.com www.zaha-hadid.com

416 pages / 20 x 25 cm / € 29.99 Taschen - www.taschen.com

Zaha Hadid l’Intégrale : Z-Island, 2005-2006 Cuisine DuPont en Corian

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cala caterina hotel resort I villasimius - sardaigne

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Hôtels

du

monde

cala caterina I villasimius - sardaigne

www.hotelphilosophy.com

© photos : Roland Abele

C’est au sud de la Sardaigne que nous avons découvert ce petit bijou de romantisme, destiné à des vacances estivales sereines dans le plus pur style méditerranéen. Un petit écart de style qui nous éloigne du célèbre design signé HotelPhilosophy auquel il est affilié, mais dont on connait bien la qualité de service. La Cala Caterina vous ouvre les portes d’un repos privilégié…

Une rafraichissante pinède sépare la plage de sable blanc des espaces publics de l’hôtel, inspirant particulièrement la promenade

Si le nord est de la Sardaigne est connu pour son tourisme de masse très développé, le sud et les alentours de Cagliari demandent un peu plus de liberté et d’audace pour livrer leur délices. Les richesses culturelles de la ville auront vite fait de capter votre curiosité, mais la spectaculaire couleur de l’eau et sa clarté redonnent le leadership aux criques environnantes. C’est le cas de cette petite région du Cap Carbonara, inconnu de tous et qui pourtant véritable petit paradis au bord de l’eau.

De loin, la situation semble idyllique: on aperçoit depuis les virages côtiers cette péninsule qui se dessine avec style. La route qui vous emmène à l’hôtel semble vous extraire à la civilisation, pour finir sur un chemin pavé de plus romantiques. Quelques mètres encore, et c’est

la joie d’un parc arboré qui s’offre à vous. En plein été, dans une zone si aride, cet espace de verdure est presque un mirage. Point de golf, juste un terrain habilement planté apportant fraicheur et beauté naturelle. Direction la plage après un check-in des plus simples et conviviaux; les rochers granitiques rosés aux formes galbées se dressent dans la petite crique, le bleu transparent vous invite à la première baignade. Un délice. le service sur la plage est parfait, vous pouvez même vous installer sur les sundecks dans l’herbe au bord de la pinède.

La sensation est d’autant plus exclusive.

Plus tard, ivre de soleil et de sel marin, vous appréciez la piscine de l’hôtel qui de ses formes elles aussi galbées vous donneront ce repos supplémentaires. …/…

Tout est organisé autour de la détente, simpliste et conviviale. Ci dessous, un salon de lecture, à gauche les bancs de bois blanchis occupent ça et là les patios, bien agréables pour un peu de fraicheur

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© photos : Roland Abele

…/… La décoration des chambres reprend le principal des codes méditeranéens: têtes de lit, petit chevets et commodes aux teintes pastels s’harmonisent en déclinaisons de tissus beiges et ocres. Les rotins et l’osier vous chuchotent à l’oreille de ne pas trop bouger, se laisser aller, profiter du temps des vacances.

Les dîners servis en extérieur dans une ambiance à la fois douce et légèrement guindée sont une heureuse surprise, on s’attendrait plutôt à un buffet. On y découvre la gastronomie locale, autour des élevages qui sont sa resource principale. Ne manquez pas la véritable carbonara (oui, une vraie révélation, bien loin de ce que nous connaissons), les pains, les pecorino, la bottarga ou encore la tradition du porceddu sardu, qui à l’origine était 28

V PREMIUM DISCOVERIES

une recette de brigands. Le personnel de la Cale Caterina entièrement insulaire se plaît à vous faire découvrir ses particularités. Les échanges sont fréquents, discrets et ajoutent une jolie petite dose de sympathie à votre séjour. Seul impératif: louer une voiture pour des excursions, visites. Certes, des activités vous seront proposées au sein de l’hôtel, mais c’est tellement plus agréable d’aller se perdre dans l’arrière pays. Quoi que: la petite ballade en bateau pour rejoindre Villasimius, entrecoupée de haltes baignades est assez convaincante. Vous l’aurez compris, c’est une destination familiale haut de gamme, qui vous ouvre les portes d’une région fort interessante en fin de saison, à prix très doux…

JA

i Cala Caterina via Lago Maggiore 32 09049 Villasimius Sardinia ITALY Tel : +39 070 797410 email : calacaterina@mobygest.it site internet : www.hotelphilosophy.com Hôtel de charme sur la pointe du Cap Carbonara. Séjours en demi pension, piscine, plage privée. Massages et soins en exterieur dans le parc. Un excellent rapport qualité prix pour couples ou jeunes familles

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sardaigne pointe sud-est I villasimius

La pointe sud est de la Sardaigne, à l’est de Cagliari fait partie des développements récents de l’île. Si les superbes plages et l’eau claire font leur réputation, une visite du pays interieur ravira les passionnés d’architecture, de restauration. On y trouve en effet des trésors à l’abandon, tout autant que de ravissants paysages sauvages. La côte à partir de Villasimius est très dentelée et offre une variation de criques extraordinaires. Une version moins populaire de l’île, moins luxueuse aussi, mais où le rapport à la nature et au calme est saisissant.

Septembre y est un véritable délice.

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nazaré PORTUGAL © photos : Roland Abele

douceur et harmonie à l’ Hotel Mar Bravo

Le Portugal recèle de vrais trésors dès que l’on quitte l’Algarve. La côte ouest au nord de Lisbonne en est l’exemple type, avec une succession de villages livrant de superbes plages en ruptures avec les reliefs accidentés. Nazaré est sans doute l’un des plus remarquables, marqué encore par la ténacité de coutumes ancestrales admirables. Au pied d’une falaise que le quartier de Sitio surplombe, Nazaré est un quadrillage parfait de ruelles étroites, dont les toits uniformes soulignent la rigueur du geste et de la culture. Simplicité, authenticité sont les symboles de ce rendez vous touristique massif. Curieuse combinaison d’ailleurs que celle de la tradition du séchage du poisson et de la baignade, qui se partagent l’espace, dès les premiers froids de septembre. La ville devient alors un paradis que les artistes de tout poils chatoient: peintres, sculpteurs… grands chefs aussi, ont toujours ce petit pincement au cœur lorsqu’on évoque ce lieu béni des dieux. C’est d’ailleurs d’une rencontre avec António Alexandre (Chef du Bica do Sapato à Lisbonne, puis du Marriott) qui nous a conduit vers le restaurant Mar Bravo, étant un inconditionel de Nazaré. Sur place, la découverte est savoureuse: amateurs de saveurs océanes, le goût du frais est au rendez vous, . Qui plus est, c’est un superbe hôtel design qui romp discrètement avec les codes extérieurs du village. Les architectes Teresa Leonidas & Ana Oliveira qui avaient déjà travaillé sur le superbe Hotel Praia ont conjointement réuni leurs efforts pour donner aux poissons de Sofia Courteilles la plus belle des réponses gustatives. Un 3 étoiles, mais qui a du sens et une richesse exemplaires, au final très séducteurs.

Jacques Alos

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V INSTANTS de LUXE

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Aussi typique soit-il, le village de Nazaré abrite quelques aficionados du design, dont la manager du Mar Bravo, ce veritable joli cocon blanc en front de mer, très prisé aussi des gastronomes.

Hotel & Restaurant Mar Bravo Praça Sousa Oliveira - Nazaré Tel : +351 262 569 160 Web : www.marbravo.com

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EXPOSITION

Lucian Freud ÊTRE ET PARaîTRE Centre Pompidou - Paris

Le Centre Pompidou consacre une grande exposition à Lucian Freud, un artiste très singulier, qui s’est toujours tenu à l’écart de l’art moderne et ses abstractions, pour revenir à la chair, à la peau, à l’origine de l’être humain.

Quoique d’une grande lenteur au travail, peindre était pour Lucian Freud prendre des risques. D’ailleurs l’autoportrait est un risque majeur et cette pratique marque toute son œuvre, dans des compositions souvent inédites. Autrichien d’origine, il est venu en Angleterre avec sa famille à l’âge de 12 ans en 1934, fuyant la montée du nazisme. Il sera nationalisé anglais à 17 ans, et à 23 deviendra l’ami de Francis Bacon, partageant la même bohême londonienne de Soho. On a pour habitude de comparer l’œuvre de ces deux artistes, mais chacun à son style. Lucian Freud a cherché le côté animal des gens et pour cela il devait les peindre dans leur nudité, avec même un certain épuisement pour qu’ils perdent leurs résistances, d’où peut-être cette lenteur nécessaire pour obtenir leur “abandon”.

Petit-fils de Sigmund Freud, il refuse de parler de son ascendance et de psychanalyse. Pourtant quelques traces familiales doivent persister en lui, qu’il l’accepte ou pas! Drôle de famille, puisque Sigmund, loin de toute éthique psychanalytique, a accepté en thérapie sa propre fille, et que Lucian a souvent pris ses filles comme modèles… nues! Il leur demande des poses extravagantes, cherchant une peinture crue, débordante, et qualifiée d’obscène par certains. Il choisit de peindre les personnes – souvent des amis ou des proches – au physique le plus étrange possi32 V PREMIUM DISCOVERIES

ble, surtout de grosses femmes avec des seins volumineux et flasques retombant sur leur ventre obèse, la cellulite dessinée, les veines accentuées…. La lumière est crue, très nette, et la texture picturale est épaisse, accentuant les volumes. Ce réalisme strict et rigide le rapproche de la Nouvelle Objectivité des années 20, mais l’artiste s’applique à la reproduction d’un réel beaucoup plus complexe que le réel, et son œuvre peut créer

Grand Intérieur, Notting Hill, 1998 Huile sur toile, 215,1 x 168,9cm Collection particulière Photo © John Riddy ©Lucian Freud

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une forme de malaise. Derrière le portrait, le modèle est mis à nu, Freud cherche à dépasser le paraître de celui qu’il peint pour atteindre l’être au plus profond, derrière le réalisme de la chair. Qu’y a-t-il derrière la surface de celui qui pose? Le dedans le préoccupe davantage que le dehors. L’être que le paraître. On peut parler de transcendance tant il dépasse la réalité.

Avec une cinquantaine de peintures de grand format, complétées d’œuvres graphiques, on entre dans son atelier qui est la thématique choisie par le Centre Pompidou pour donner une certaine homogénéité à l’exposition.

Ainsi on peut voir l’évolution du style de Freud dans ses divers laboratoires artistiques, car c’est toujours là qu’il peignait: d’abord à Paddington, puis dans son loft à Holland Park et pour finir dans sa maison de Notting Hill, qui permet des échappées dans la nature par la fenêtre, ou lorsqu’il installait son chevalet dans le jardin.

Il a fait une série de portraits de sa mère et une grande quantité d’autoportraits où il ne recherche pas la ressemblance, mais la vie.

On le voit nu, portant seulement des go-

dillots, dans un mouvement qui le saisit une palette dans sa main. Pour lui, comme pour tous ceux qui ont posé pour lui, il n’hésite pas à accuser les marques de la vieillesse, le temps qui passe. Il laisse sa peinture s’emparer du sujet et, peu à peu, il est parvenu à une pâte plus charnelle et à un coup de pinceau moins soucieux de détails. Atteindre l’essentiel, voilà son but: que sa peinture devienne chair. Elle l’est jusqu’à l’excès, jusqu’à l’inconfort.

CBL

Reflet avec deux enfants (autoportrait), 1965 Huile sur toile, 91 x 91cm Madrid, Museo Thyssen-Bornemiska Photo © José Loren, Museo Thyssen-Bornemiska, Madrid ©Lucian Freud

Le Jardin du peintre avec Eli, 2006 Photographie - 56,5 x 75,8 cm © David Dawson, courtesy of Hazlitt Holland-Hibbert, Londres

Exposition

LUCIAN FREUD

jusqu’au 19 juillet 2010

CENTRE POMPIDOU Paris, 01 44 78 12 33 www.centrepompidou.fr FRENCH RIVIERA

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champs ElysĂŠes plaza hotel 5* I paris

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V INSTANTS de LUXE

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Hôtels

du

monde

champs Elysées plaza I paris

www.champs-elysees-plaza.com

© photos : Roland Abele

La «plus belle avenue du monde» n’offre curieusement pas une pléiade d’hôtels pour vous y recevoir innondé de luxe. C’est dans les rues adjacentes que les véritables trésors s’offrent à vous, dans une complexité mêlant tradition et modernité, parfois à couper le souffle. C’est précisément là, rue de Berri, que l’exception prend corps, au Champs Elysées Plaza…

Le soin pris à l’éclairage est une des premières bonnes impressions.

Harmonie du temps et des époques, de la chronologie des jours

L’arrivée en France de la 5ème étoile a eu cet avantage notoire, celui de permettre à des hôtels d’exception de rivaliser avec les palaces. C’est assez compliqué d’ailleurs pour un boutique hôtel de pouvoir livrer à ses hôtes les services d’un tel niveau. Mais c’est aussi un plaisir.

Et c’est là le premier ressenti qui vous vient à l’esprit. Quelque chose d’agréable, discret mais follement séducteur vous accompagne immédiatement dès les premiers mètres qui vous conduisent à votre chambre. Vous ralentissez le pas d’ailleurs, à la vue des espaces communs dont la beauté honore l’histoire du quartier, depuis les propriétaires d’antan: la famille d’Artois.Vous vous étonnez d’y trouver une décoration qui conjugue avec autant d’élégance le patrimoine et la tendance contemporaine: le Louis XV

côtoie avec sérénité l’art déco; les mosaïques épousent du regard les tabourets frivoles d’un bar ouvert, où les verts tilleuls firtent avec les violets de robes d’évèque. Ces combinaisons de couleurs sont volontairement apaisantes, et accompagnent merveilleusement l’esprit wellness présent à tous les étages, et même en dessous dans une superbe salle de fitness, aux murs d’ardoise d’inspiration robuste. C’est le travail conjoint d’Agnès Ruchaud, propriétaire et d’une décoratrice de talent Christine Gerondeau qui ont ouvert les voies de cet hôtel à l’esprit couture que nous avions apprécié également à l’Edouard 7 ou au Lumen. Une nouvelle tendance donc, admirablement relayée par des élites de l’hôtellerie.

Dominique Ruchaud, l’heureux mari a

L’immeuble est centenaire, et cet hommage lui est rendu par la mise en valeurs de ses moulures, cheminées et autres témoins du temps, avec en clin d’œil les portraits de la comtesse Marie Victoire, hier et aujourd’hui

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© photos : Roland Abele

d’autres préoccupations, moins visibles mais qui ont leur mot à dire: éco sensibilité, relation client de confiance, humilité. Fort d’une longue expérience d’audit et de conseil en hôtellerie, il a mis à profit ses enseignements à la montée en puissance de la batisse dont il fit l’acquisition en 2002. Avec une sérénité et volonté exemplaires, il a fidélisé, enrichi et mis aux petit soins sa clientèle haut de gamme d’extrême exigeance. Ce sont plutôt d’ailleurs des nécessités que des exigeances. Car au fond, lorsque les hôtes se sentent bien tout se passe mieux. Une fois installé, la frénésie du quartier vous appelle, indéniablement. Mais c’est au petit matin, après un petit déjeuner aux choix exquis, que vous découvrirez «la» fameuse avenue, presque déserte, 36 V PREMIUM DISCOVERIES

un petit vent frais vous rappelant néanmoins que vous êtes dans l’exception.

Le Champs Elysée Plaza est le fruit ce cette quête de l’exception, d’une passion pour l’excellence mais aussi le plaisir d’innover dans un secteur aussi frileux que le luxe. Le résultat est séduisant, enchanteur, feutré et tranquilisant. Tout n’est question que d’ambiance, de relation. Un etablissement qui a du respect pour le peu de temps que vous aurez dans la capitale. Pour une fois, vous oserez la baignoire jaccuzzi, vous apprécierez le room service, au lieu de le subir. Et pour finir, si un petit creux vous prend, vous êtes à deux pas des plus belles adresses, dont le fabuleux Apicius… Un hôtel à conseiller aux amateurs du bien être.

JA

i CHAMPS ELYSÉES PLAZA 35 rue de Berri 75008 Paris Tel : +33 (0) 1 53 53 20 20 e-Mail : reservation@champselyseesplaza.com site internet : www.champs-elysees-plaza.com Hôtel de luxe disposant de 35 chambres et suites sur 7 étages. Atmosphère secrète, discrète qui agrémente son design raffiné de services exclusifs. Fitness center.

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EXPOSITION

Paul Klee traits d’anges Musée de l’Orangerie - Paris

C’est le décès récent du collectionneur suisse Ernst Beyerler qui a sans doute précipité l’idée de cette exposition. Il faut s’armer de patience car la dynamique du Musée de l’Orangerie qui l’a programmée incite à une fréquentation toujours plus soutenue. Paul Klee s’y serait plu…

C’est sur un chassis purement chronologique que nous découvrons ce peintre suisse d’origine allemande. Telle la lecture d’une bio, c’est plus l’homme que l’on découvre que l’artiste, lui qui au départ était plutôt destiné à la musique, ou même à la poésie à laquelle il aimait s’adonner. Son obsession permanente pour la connaissance et sa transmission l’ont conduit peu à peu à se rapprocher de l’essentiel, de combattre le superflu. Vulgariser la complexité et la traduire dans un language épuré, presque celui d’un enfant mais dénué de naïveté était rapidement devenu «sa» vision. Ces éléments de language, il les entretient en même temps que ses liens avec le mouvement bauhaus, où il enseignait avec Kandinsky. Mais lui voyait plus en la peinture une traduction de sa vision plutôt que la matérialisation d’une envie. Ses dé-

couvertes scientifiques, sa fascination pour l’orient rendaient ses reflexions si complexes qu’il tentait désespérément de les quantifier, en une espece de résultante organique. C’est cela qu’il transcrit dès qu’il découvre la couleur. Il lache sa frivolité sur l’aquarelle, exprime ses musicalités sous formes de rythmiques. Il décompose, hache, séquence la vie et les humeurs pour les rythmer. Cette couleur cependant s’assombrit à la montée du nazisme, esquissant celle de sa maladie. Devant nous, c’est désormais un homme captif, conscient de devoir retourner dans cet enchevêtrement organique noirci par le mal.

Douloureux, mais sommaire, à côté de ses milliers de créations que compte son œuvre, exposée en majorité au musée de Berne dont il était originaire.

JA Sans titre (Captif / En-deça - au-delà / Figure) vers 1940 Huile, dessin en réserve avec peinture à la colle sur jute préparé à la colle sur jute, 55,2 x 50,1cm Fondation Beyeler, Riehen/Basel © Photo : Peter Schibli, Basel © ADAGP, Paris 2010

La Chapelle 1917 Aquarelle et détrempe blanche sur papier sur carton 29,5 x 15cm Fondation Beyeler, Riehen/Basel © Photo : Peter Schibli, Basel © ADAGP, Paris 2010

Villas en Automne 1912 Aquarelle et substitut de détrempe sur papier sur carton 14,5 x 16cm Collection Hildy et Ernst Beyeler, Basel © ADAGP, Paris 2010

Exposition

PAUL KLEE

jusqu’au 19 juillet 2010

MUSÉE DE L’ORANGERIE Paris, 01 44 77 80 07 www.musee-orangerie.fr FRENCH RIVIERA

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DVD & Blu-ray SÉLECTION DES SORTIES par Roland ABELE

MOTHER

COMPLICES

LE GÉNÉRAL

de BONG JOON-HO

de FRÉDÉRIC MEROUD

de JOHN BOORMAN

Un film à plusieurs lectures avec pour toile de fond la surprotection naturelle d’une mère. Aveuglement, sacrifice, mais aussi confiance, doute et déceptions sont le lot d’un flot d’émotions dosées avec une minutie délicieuse. Mother agace, etouffe, et pourtant, on la suit volontiers dans sa douce folie qui la conduira au plus sadique des miroirs.

Une œuvre fascinante, présentée à Cannes.

Après 2 court-métrages très remarqués (à découvrir dans les bonus), le jeune réalisateur suisse livre son premier long-métrage, qui conte l’histoire d’un jeune couple amoureux mais tourmenté. Après la mort de l’un et la disparition de l’autre, les deux policiers (Gilbert Melki et Emanuelle Devos) en charge d’une enquête un peu sordide, vont être confrontés aux failles de leurs propres vies.

Prix de la mise en scène à Cannes en 98, Le Général est basé sur la véritable histoire d’un gangster irlandais des années 80, devenu une véritable légende grâce au mélange explosif de violence, d’humour et de générosité. Magistralement interprété par Brendan Gleeson et réalisé par Boorman, le film dessine les trames classiques d’un personnage iconoclaste, tout en évitant la caractérisation simpliste. Une chronologie fatale d’un gentleman cambrioleur à voir absolument!

LOVELY BONES

L’IMAGINARIUM DU DR PARNASSUS

de PETER JACKSON

de TERRY GILLIAM

Inspiré du roman d'Alice Sebold, Lovely Bones rapporte l’histoire d’une jeune fille assassinée, qui observe depuis l’au-delà sa famille, son meurtrier et la progression de l’enquête.

L’immense réalisateur se frotte à un thriller fantastique, poignant et esthétique, servi par une belle brochette d’acteurs. Dommage qu’il y ait pas l’ombre d’un bonus sur le DVD.

Entre pensées adultes et rêves d’enfants, le dernier film de Gilliam est une fresque poétique et psychanalytique sur nos désirs enfouis. Malgré une certaine difficulté à y entrer, ce film au scénario ébouriffant rayonne par un esthétisme léché et un jeu d’acteurs exceptionnel. L’édition prestige contient nombreux bonus et 4 jaquettes inédites!

Mother

Complices

Le Général

I Love You Phillip Morris

LA NURSE de WILLIAM FRIEDKIN

Inédit en DVD, La Nurse ne fait pas vraiment partie des chef-œuvre de Friedkin, mais est devenue au fil du temps un classique du genre. Commandé par Universal, se film au scénario un peu pauvre et assez prévisible, reserve tout de même quelque frissons et deux ou trois très beau plans.

I LOVE YOU PHILLIP MORRIS de JOHN REQUA & GLENN FICARRA

DVD + BLU-RAY

Présenté à Cannes, ce film relate l’incroyable histoire vraie d’un ancien flic et bon mari qui découvre son homosexualité, fini en prison pour abus de confiance, tombe éperdument amoureux de son codétenu et devient un génie de l'évasion. Une comédie romantique drôle et sensible, servie par deux acteurs talentueux.

Lovely Bones

…Doctor Parnassus

La Nurse

Ocans

OCEANS de JACQUES PERRIN ET JACQUES CLUZAUD

BLU-RAY

Malgré un discours un peu trop moralisateur ce film (sponsorisé par quelques-uns des plus grands destructeurs de la planète), nous offre avec des moyens de tournage inédits (2 ans de préparation et 4 années de prises de vues), un spectacle subaquatique inédit d’une qualité visuelle incontestable!

MORCEAU DE CONVERSATIONS AVEC JEAN-LUC GODARD de ALAIN FLEISCHER

“Ensemble et séparés - Sept rendez-vous avec Jean-Luc Godard” tel est le nom d’une série de visioconférences, entre le cinéaste et des interlocuteurs de renom, filmées par Alain Fleischer à l’initiative le l’Ecole du Fresnoy. On voit Godard chez lui à Rolle (Suisse) en pleine préparation de l’exposition qui lui fut consacrée au Centre Pompidou, en 2004. Son re38

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4 DVD

trait suisse - rappelons qu’il n’est pas venu à Cannes présenter son nouveau film Socialisme - en fait, plus ou moins, la statue du Commandeur, malgré sa constante courtoisie douce. Ces conversations balaient une multitude de thèmes et plongent dans la pensée de Godard. L’oeuvre importe, certes, mais l’homme aussi!

CBL

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NAUTISME

fast & furious Esimit 100 pieds aux couleurs de l’Europe C’est à Cannes et en grandes pompes que le monocoque le plus rapide au monde est passé sous les couleurs de l’Europe unie. Une idée que son propriétaire Igor Simcic a longuement peaufiné, cherchant l’excellence, et qui a fait son chemin depuis sa création jusqu’à son soutien par Jose Manuel Barroso, Président de la Commission européenne. Un pavillon qui symbolise l’union, l’avenir, et aussi l’écologie se devait de réunir non seulement la meilleure équipe possible, mais surtout gagner malgré les difficultés du panel multiligual. L’image de l’addition d’individualités devait prévaloir, en symbole d’union parfaite. Le voilier devrait courrir les 5* régates les plus convoitées de méditerranée, avec pour mission véhiculer certes l’idée du rassemblement, mais aussi celle de la sensibilisation sur la consommation d’énergie. Bon vent! RA * dont Giraglia Rolex Cup et Palermo – Monte Carlo Esimit Europa - Gazprom / European Energy www.esimit.com Photos : © Roland ABELE, © DR

EQUITATION

cavalier & palmiers Jumping International - Cannes Belle combinaison artistique, sportive et élégante que cette manifestation cannoise annuelle; elle a le bon goût à la fois de réunir les meilleurs cavaliers au monde, et de motiver les écuries les plus prestigieuses. Le spectateur, lui, qu’il soit dans les tribunes ou dans les loges des sponsors prend part à un spectacle des plus sobres et précis qui soit. Très vite même, le novice comprend les enjeux, les joies et déceptions. Chaque journée a ses prix et ses gloires, les sponsors leurs émotions. Cette passion admirablement rendue dans le cadre des Hespérides et du port confère à la manifestation un côté extrêmement méticuleux mais convivial. les sourires sont sur toutes les lèvres, les rencontres agréables. Et peu importe qui va emporter le prix Touessrock, Barclays ou encore celui de la Ville de Cannes - Jaeger Lecoultre, l’essentiel est d’avoir pu vibrer au son si spécial des sabots dans le sable. JA Jumping International - Cannes www.jumpingcannes.com / www.jaeger-lecoultre.com / www.letouessrokresort.com Photos : © Roland ABELE, © RBPresse

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SORTIES CD

Compilations d’été Pour réussir vos soirées d’été, une collection de compilations est une nécessité absolue, pa stoujours simple à trier. Voici une selection éclectique, glamour et chic.

La plus indispensable de toutes est sans toute Swing Party, qui brille par son choix, euphorisante et impertinente de titres swing d’hier et d’aujourd’hui.

Concocté par Bart et Baker, deux DJ aux allures de crooners, ce double CD chic et tendance vous ballade avec une classe folle entre big band, électro, hip hop et house. Un pure régal! Tout aussi essentielle, So, Happy in Paris ? de Michael Canitrot nous dévoile une sélection originale et palpitante. Ambiance électro-organique pour le premier CD, avec le somptueux “Sound of Love” de Husky Rescue et un mix plus ‘club’ mais néanmoins accessible pour le second. Comme chaque année, le DJ anglophone Pete Tong livre sa vision du dancefloor avec Wonderland, la compilation officielle de ses soirées organisées à Ibiza. Atmosphère moite et ennivrante, sur son underground lourd, éloquent et toujours très lumineux. Mixée par Carl Hanaghan, la Playboy Session opte pour une sélection dance plus colorée et sexy à souhait, avec des titres pas forcément récents et un soin particulier porté au choix des versions. Tout droit de Miami, voici Defected in the House Miami ‘10, la nouvelle mine d’or des dernières productions club du moment.Véritable avalanche de bombes dancefloor avec, chaleur oblige, une nette orientation afro-house aux percussions endiablées de tout genres. Retour remarquable pour notre Bob Sinclar national, avec cette compil dédiée

SO, HAPPY IN PARIS ? BY MICHAEL CANITROT

au mythique label dance Strictly Rhythm.

Malgré quelque passages un peu inégaux, les futurs tubes et anciens succés cultes, dont l’extraordinaire “(Who?) Keeps Changing Your Mind” de South Street Player, s’écoutent avec un plaisir inégalé. En provenance de nos voisins helvétiques, voici le septième opus de The Master Collection, qui nous offre une nouvelle fois un florilège riche et créatif de leur catalogue.

WONDERLAND 2010

BY PETE TONG Defected / Discograph

SWING PARTY

BY BART & BAKER

2 CD

Aime Music / Defected / Discograph

2 CD

De la house brillamment joyeuse. Que ce soit en tant que producteur, remixeur ou compositeur, le DJ suisse Jamie Lewis à travaillé avec les plus grands, comme Ultra Naté, Cerrone, Michelle Weeks ou encore Jocelyn Brown. Flashback vous offre sur 3 CD un aperçu époustouflant de son savoir faire, à savoir, du pur son house!

RA

PLAYBOY SESSIONS LAS VEGAS 2 CD

BY CARL HANAGHAN

DEFECTED IN THE HOUSE MIAMI ’10 BY RIVA STARR

Defected / Discograph

Defected / Discograph

THE MASTER COLLECTION 7

BY JAMIE LEWIS 2 CD

FLASHBACK THE ALBUM

BY JAMIE LEWIS

2 CD

2 CD

Wagram

STRICTLY BOB SINCLAR Strictly Rhythm / Discograph

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V INSTANTS de LUXE

2 CD

Purple Music / Import CH

Purple Music / Import CH

3 CD

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cinéma à découvrir en salles

Tournée de Mathieu Amalric avec lui même, Miranda Colclasure, Suzanne Ramsey, Linda Maracini…

Ce film ne raconte guère d’histoire, et pourtant ça déménage dans cet hommage aux femmes ! Un ex-producteur de télé, grillé à Paris, revient des Etats-Unis avec une troupe d’effeuilleuses américaines du New Burlesque pour une tournée dans la province française. Sans rien connaître de son passé, on devine des zones opaques avec des galères d’argent et de soudains départs. Personnage pas toujours sympa, jouant sur la séduction, père inconséquent, ado attardé, il est obsédé par l’invasion des musiques d’ascenseur dévidées partout. Son humanité tendre d’homme égaré dans un monde de femmes et la générosité des filles aux charmes plantureux, à la plastique imparfaite et à la vitalité explosive, allument partout des feux de joie dans ce road movie, en train, en voiture, entre ports industriels, chaînes d’hôtels standards et numéros de rêve. Acteur, réalisateur et scénariste, Mathieu Amalric a concocté une comédie portée par des personnages aussi paumés qu’attachants avec des dialogues parfois surréalistes. Comme le cinéma de Cassavetes,Tournée semble improvisé, mais ne l’est sûrement pas. Entre faux cils et flûtes de champagne, entre plumes et paillettes, ces stripteaseuses burlesques, expertes en situations foldingues, avancent durant tout le film, dignes et fragiles, à rebours des corps formatés auxquels nous sommes habitués. Le film dégage de la chaleur, une rutilance kitsch et une liberté entêtante loin des valeurs triomphantes d’esthétique du corps, d’ordre et de réussite de l’actualité actuelle. En cela Tournée est aussi un film politique CBL

Inception de Christopher Nolan avec Leonardo DiCaprio, Cyllian Murphy, Marion Cotillard…

Infiltrer les rêves des autres pour y installer les germes d’un nouveau système de réflexion; l’idée est fantastique. Chapeau d’ailleurs pour le scénario, et pour son apparente complexité. C’est ce qui d’ailleurs caractérise le mieux les 2 heures 30 de ce chewing gum numérique sans fin, qu’on imagine déjà sur les écrans de Darty à Noël pour vendre des télés haute def. On passe d’Existenz à Matrix puis à Bond en volant quelques obsessions à de Palma; chacune à un niveau différent. (Bond occupe d’ailleurs le plus profond mais là j’exagère). En cela, ce n’est pas désagréable: Nolan asseoit ses références, c’est honnête. Mais dès qu’il veut creuser un peu plus profond (et c’est ce qu’il suggère, non?), les erreurs, inepties, clichés de marketing s’accumulent. J’ai beau pleurer cette erreur de casting et assassiner Dicaprio dans mes pensées, il n’est pas responsable, malgré la permanence de sa mimique du-mec-qui-réfléchit. Non, c’est cette insistance à ponctuer les instant clés répétitifs de ralentis à n’en plus finir, et surtout passer la moitié du film à expliquer son idée, pour en oublier dans sa seconde moitié son principe. Heureusement, il y a Cyllian Murphy, et l’océan de nuances qui l’accompagnent. Cela n’en fait pas un film intelligent, tout juste bon à occuper l’espace et nous détourner du cinéma. JA FRENCH RIVIERA

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toy story 3 Film d’animation en 3D et relief par Lee Unkrich C’est un puissant et profond hymne à la nostalgie qui fait la trame de ce joyeux nouvel opus des aventures de Buzz et Woody. 15 ans ont passé, les enfants sont devenus adolescents, et nous ados, devenus adultes. Dès les premières images, la joie et l’émotions sont profondes, peut être plus même que l’amusement. Car derrière les joies acidulées de tous ces petits personnages animés, se révèle très vite leur inexorable abandon ou destruction. Soudain alors, notre esprit se rebelle, il refuse cet état de fait, et libère une énergie volontariste inouïe pour échapper au didact du «dépassé», et il participe à cette folle course à contresens du temps. Peu de chances pour Buzz face à un Ipad, mais peu de chances aussi pour une petite fille seule d’échapper à l’isolement entourée de ses amis de plastique. Le couteau est à l’envers et on glisse sur la lame, alanguis de bonheur face à l’innocence retrouvée, et immédiatement flanqué à nouveau des notions de peur, de dictature et aussi, quelque part du spectre de la déportation.

Les images sont lourdes, parfois même difficiles pour un adulte ayant un brin de sensibilité. Mais la perspective de la repro-

grammation de Buzz ou encore des essayages de Ken dans son dressing face à Barbie ont de quoi nous rappeler qu’il s’agit d’un divertissement et rien que ça. Et pourtant. Ne doit-on pas reconnaitre à Disney et au patron d’Apple cette permanente fascination par la peur? Les effets spéciaux sont extraordinaires et donnent vie avec une fertilité incomparable. Mais la plus grande joie, la plus grande émotion aussi, nous la rencontrons curieusement dans un plan fixe, sans mimiques, sans hochement de sourcil. Il n’en a pas besoin, il s’agit de la séparation.Violent de générosité, ce film profondément adulte réanime ces jouets abandonnés, tout comme le réel être humain qui était en nous. JA

air doll de Kore-Eda Hirokazu, avec Du-na Bae, Arata, Jô Odagiri reux la ranime en soufflant dans sa valve et la regonfle. Une preuve d’amour qu’elle ne pourra lui donner en retour !

Dans un Tokyo empestant l’ineffable solitude, cette poupée représente le substitut idéal propre à nos sociétés urbaines en plstique : inoffensive, muette et docile. Avec une émotion un peu mélancolique, cette fable, miacide mi-enchantée, donne un film un rien humaniste : la vie de l’être humain serait-elle aussi courte que celle d’une poupée ? Peu à peu, Air Doll prend une direction surprenante : la mort lente. C’est pareil que dans les autres films de Kore-Eda. Et pareil que dans la vie !

CBL

A voir son teint, elle serait plutôt une poupée de cire, mais elle est simplement une poupée gonflable (merveilleuse Doo Na Bae). Un homme solitaire partage avec elle sa vie et ses fantasmes, jusqu’à ce que la poupée prenne vie, s’entiche d’un jeune employé de vidéo-club, et découvre la vacuité des êtres humains dans la société de consommation. Personne ne sait lui expliquer ce que veut dire « être en vie ». Transformée en jeune fille, elle voit un monde inconnu qui la fascine, comprend combien avoir un cœur est douloureux, et jouit quand on lui insuffle de l’air. Ce qui donne une scène joliment érotique : voyant que, suite à une coupure, elle se vide totalement de son air factice, son amou-

L’autre Monde de Gilles Marchand avec Grégoire Leprince-Ringuet, Louise Bourgoin, Melvil Poupaud Le sujet est similaire à celui de Chatroom qui lui sortira en aout prochain, à savoir la puissance d’internet sur les âmes fragiles, les poussant avec facilité au suicide. Trop facilement d’ailleurs. Même sujet, même écueil: ils pêchent par manque de surréalisme, nous trainant dans un monde virtuel qu’ils connaissent mal voire pas du tout.

L’auteur de «Qui a tué Bambi» s’est enfourgué dans un débat très juteux pour les journaux télévisés, et autres émissions à sensation, mais qui fait l’apologie de ce qu’il dénonce. Il existe une barrière entre le réel et le virtuel, et nous sommes encore très loin de l’interaction des deux. Peu importe les qualités esthétiques du film, (le jeu est superbe) il confond seulement la maturité sexuelle et psychologique; marion en était pourtant un bon vecteur. Au final un film de vieux destiné aux jeunes, mais qui n’intéresse personne car les jeunes ont une maitrise de cet «autre monde» bien plus fine et surtout moins fantasmée. Ne parlons pas du discours sous-jacent sur les dangers des tchats et d’internet plus globalement. Cruelle déception que nous livre ce réalisateur dont on attendait le meilleur à Cannes cette année. RA 42 V PREMIUM DISCOVERIES

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île de

santorin CYCLADES

hôtels

avaton - imerovigli -

& perivolas - oia -

C’est au sud des Cyclades, dans l’archipel de Santorini que se cache cette invitation au paradis, resplendissante de blancheur. Cet ancien volcan abrite des eaux d’un bleu profond, entourées de falaises abruptes et impressionantes, dans une sublime palette d’ocres. Oubliez les plages bondées de la côte ouest, et osez le romantisme exquis des demeures troglodytes, revues par les designers urbains.Vous découvrirez un havre de paix et sérénité inégalé dans les somptueux villages de Imerovigli et Oia, où l’humilité autant que la finesse resplendissent d’harmonie. Pour vous séduire, des escaliers d’une beauté fascinante ponctuent chacun de vos mouvement.

Une expérience réellement émouvante, à laquelle il faut absolument se rendre en ferry…

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avaton ~ imerovigli aux portes du paradis … et des saveurs photos © Roland Abele

Découverte extraordinaire que ce tout petit hôtel de la pointe d’Imerovigli. S’il porte le nom d’Avaton, c’est qu’il en a tous les stigmates: caché, secret, séducteur, il se prête volontiers à l’exercice de l’inacessible. Avec une dizaine de chambres et suites seulement, et dans une décoration très sobre et urbain-chic, l’ensemble aime les contrastes entre le luxe et le brut, l’exclusif et le convivial. La vue époustouflante qu’il offre sur la «caldera» pourrait être son attrait exclusif. Mais il n’en est rien. Avaton vous invite lors de votre séjour à bien plus encore. Le petit nombre permet une personalisation à l’extrême de l’acceuil. Dès l’arrivée, vous remarquez l’attention portée aux détails: les produits d’acceuil Apivita, aux composants naturels sans paSi l’allure générale reprend les codes architecturaux des cavernes typiques de ces villages (courbes, puis de lumière…) les aménagements eux réfèrent au design italien dernier cri, confortant une sensation de luxe jeune et branché. Tous les sols sont en béton poli ciré.

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raben attirent mon attention. Un joli panier de fruits soigneusement sélectionnés m’attend, ainsi qu’une bouteille de vin local qui porte le même nom.

Le personnel s’interesse à moi, à mon confort, et prend le temps necessaire pour que les intants passés chez eux soient les plus merveilleux. Au petit déjeuner? Point de buffet: il est pris en terrasse, à la carte. Le bon ton déployé rejoint une qualité impressionante; exprimez vos goûts, oubliez la carte. La joie de la table est la réelle surprise.

Derrière tout ça, un manager qui veut plus que vous satisfaire: vous faire partager son amour de l’île, sa gastronomie, ses activités, joies, aussi sincères que simples. Epaulé par Olena Andrukh, une chef, qui transforme le room service en délice gourmet. …/…

page de droite: la vue époustouflante depuis l’hôtel sur la caldera; au loin à droite le village d’Oia

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Tout est détail, saveur et volupté. Avaton sublime Imerovigli, splendide tourment. A conseiller aux jeunes couples, honeymooners ou simples epicuriens aimant le design moderne.

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avaton resort & spa le charme tourmenté des falaises photos © Roland Abele

Cette superbe combinaison de qualité est la raison du succès immédiat rencontré par cet hôtel. Son directeur, Lefteris Ikonomou n’est pas à son premier essai; il a agrémenté cette nouvelle adresse de toutes les subtilités de service possibles, esquissés dans un but de bien-être ultime. Un luxe non ostentatoire, frais, humble, qui fait honneur, dans un minimalisme savamment dosé, à la beauté environnante. Pour apprécier pleinement Santorini, Avaton vous transpose d’emblée dans une atmosphère des plus sereines.

Relaxation, détente; pour se libérer pleinement du cours du temps, l’hôtel bénéficie d’un spa où les soins très bénéfiques sont prodigués par Luiza Turcan; son approche holistique convient à merveille à l’ émerveillement spontané procuré par ce petit village. La finesse de l’etablissement va bien plus loin que le choix de mobilier au design italien très tendance, avec une conjonction brute des formes. Les espaces plutôt réduits et souvent peu in-

times qu’offrent généralement les hôtels construits sur les falaises vous incitent tantôt à poser vos yeux, tantôt à filer et découvrir encore plus. Ils sont un atout; si la piscine fait rêver, elle se révèle vite inutile, préférant la promenade du chemin côtier; vous y découvrirez d’autres hôtels, d’autres demeures; parfois en ruines, parfois flambant neuves, les chats se prélassant sur les terasses, affaiblis par le soleil écrasant. Ils donnent d’ailleurs ces superbes images de cartes postale, et le surnom d’ «île aux chats». Un peu plus loin, arrivés vers Fira (Thiria) le tourisme de masse offre une autre facette, festive, jubilatoire même face au spectacle du sunset. Un brin too much, l’oeil ensorcelé, vous retrouvez Imerovgli et son charme serein, qui depuis l’Avaton vous convie à un voyage de rêve, celui-là immobile. Vous comprendrez pourquoi, une fois sur place, cela peut être comparé à une invitation au paradis.

Jacques Alos

Saveurs signées Olena Andrukh

Avaton Resort & Spa Imerovigli PO 97 Tel : +30 22860-28988 Web : www.avatonresort.com © franco rubartellei - Veruschka 1968 - Saharienne, et page précédente sur mannequin

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peRivolas ~ Oia la subtile expérience des maisons traditionelles photos © Roland Abele

La légende dit que les peuples, lassés de devoir reconstruire régulièrement leur habitat, eurent l’iée de creuser les roches à flanc de falaise: fraicheur estivale, douceur hivernale. C’est la principale identité de ce village, assez respectée même dans les hôtels récents. Lorsque vous arrivez à Perivolas, le plus unique des sites de Oia, vous êtes submergé par l’ampleur du panorama. En quelques secondes, votre esprit se familiarise avec la rondeur délicate des murs et toits, la beauté des quelques fleurs qui se démarquent sur leur blancheur éclatante. Le silence et l’ampleur du vide ajoutent au mystère ambiant une certaine impatience.Vous gagnez, au prix de quelques marches qui se présentent comme une douce invitation, un sentiment d’exception.

Vous vous surprenez à caresser ces murets, le sentiment d’avoir intégré Le soir venu, le cadre enchanteur de votre villa éclairée de mille feux ajoutera à l’émerveillement une dose subtile d’irréalisme

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quelque chose d’organique, d’avoir été assimilé. La sensation quoique assommante est délicieuse. Vous observez ce qui vous entoure, et l’intimité folle qui s’en dégage est pourtant fruit de son absence. Pour rejoindre la piscine, le restaurant ou la salle de fitness, vous croisez en effet d’autres couples aussi emerveillés que vous, radieux, un soupçon béats. Oia a, par ce fantastique maillage d’escaliers tortueux, quelque chose de magique. Tout comme Imerovigli, l’humilité, y compris dans le luxe extrême est de rigueur. Une discrète incription vous rappelle seulement le nom de votre hôtel. Ils se ressemblent tous, mais Perivolas, lui, a quelque chose de véritablement exceptionnel …/… ci contre : Perivolas Suite, un concentré de tradition, de beauté simplissime outrageante vous attend pour une expérience unique de détente.

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Une sélection EXCLUSIVE ISLAND HOTELS & RESORTS 0 800 73 69 66 reservations@secret-luxury.com

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La plus belle vue de Oia, que la nuit tombante exalte en un florilège de lampions, soutenus par un incessant bal de flashs crépitant, synonyme du bonheur ambiant dans toute la péninsule. Emouvant

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perivolas maisons troglodytes traditionelles à Oia photos © Roland Abele

…/… Ce sont en effet de véritables cavernes, qui offrent dès la plus simple des chambres tout le charme de ces habitations traditionelles. Tout est dans la rondeur, les formes épousent celles de la nature. Il n’y a rien à faire: se reposer, oberver les fleurs de câpriers qui se délectent de la chaleur sèche ambiante. Les tons mauve & fuschia des tissus intérieurs rappellent les nombreux bougainvilliers croisés au hasard des portillons. Deux petites brasses dans l’une des piscines les plus incroyables de la planète. Un thé. Une gorgée du vin local. Un chat qui déambule un zeste nonchalant. Périvolas invite au bonheur. Si besoin, un massage?

Un peu d’exercice dans une des cavernes face à ce panorama? On voudrai goûter à tous ces petits recoins, mais curieusement, on n’a besoin de rien. Très vite, votre comportement s’adapte à la rigueur de l’environnement. Stylé, méticuleux. Respectueuse de l’héritage des anciens, Périvolas est

sans doute l’adresse la plus crédible au sens de l’expérience troglodyte : pas de tv, ni de baignoires (excepté dans les suites et évidemment la somptueuse baignoire spa de la Perivolas Suite). De votre terrasse, vous observez au loin les ânes descendre les escaliers vers le petit port. Aussitôt, vous decidez d’emprunter le même chemin; arrivé en bas, lessivés, vous appréciez ce monde caché, ces bateaux de pêche aux couleurs éclatantes, les cordages et les chaines rouillées. On est dans le vrai, dans un paradis incliné face à la nature et sa puissance. Oia vit dans cet esprit. Ici le luxe est principalement dans l’exception. Inutile de préciser que hors saison (juin ou septembre), le plaisir n’est que décuplé par sa tranquilité. Un véritable engagement de préservation signé Costis Psychas, cet étonnant propriétaire au sens de la précision inégalable. En toute discrétion… et modestie!

Jacques Alos

Perivolas Traditional Houses Oia GR 847 - Santorini Tel : +30 22860 71308 Web : www.perivolassuites.gr FRENCH RIVIERA 2010

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ART de vivre Le choc des grands espaces et du blanc immaculé vous abasourdit dès l’arrivée à l’hôtel que ce soit à Oia ou Imerovigli. Les premiers instants, vous les passerez sans doute comme tous à apprécier ces courbes chaleureuses, ces couleurs enflammées du ciel qui caressent toits, croix et portillons, vous faisant oublier presque les multitudes choses à faire et découvrir. Si l’activité que nous recommandons le plus est la mini croisière dans la caldera, il ne faut pas s’écarter un coucher de soleil à Fira ou mieux, près de Vlychada au sud, une plage aux falaises stupéfiantes. Côté

shopping, découvrez le charme encore préservé des boutiques aux enseignes locales. Peu à peu, les codes urbains s’effacent dans votre esprit, vous ouvrant à plus de sérénité, de sensibilité aux arts et codes locaux, aux senteurs et saveurs aussi. La douce déambulation des nombreux chats aussi dociles que sereins souligne le rythme apaisé et alangui qui accompagne les faits et gestes des artisans locaux, fiers d’habiter et de partager un si beau panorama.

la côte sud réserve une plage et un lieu de fête exquis à Eros beach, Vlichada

incontournable : les excursions dans la caldera avec Blue Lagoon Cruises

On trouve beaucoup de bijouteries fantaisie dans Gold Street, qui hébergent de talentueux créateurs. Babalu, véritable pépinière d’artistes, propose les œuvres de Anna Andreadi, les montres Louann de Loukas Mainas, … A gauche, les statues de Kypris Yorgos, une légende grecque (Galerie Mati)

gastronomie La bonne nouvelle sur l’île de Santorini c’est qu’en saison, malgré une affluence record de touristes, la table y est plutôt satisfaisante, et les restaurants dits traditionnels y servent une cuisine franchement intéressante et bon marché. Si rien ne peut rivaliser avec un dîner face au coucher de soleil, (Ellis, à Fira est une adresse à retenir), vos papilles vous réclameront aussi un peu de finesse; si les su-

C’est dans une atmosphère chaleureuse, sobre et humble que les chefs Alexandros Tsiotinis & Vessilis Zacherekis offrent la la table sans doute la plus savoureuse de Santorin

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blimes sushis de Ginger à Firostefani sont un voyage à eux seul, sans conteste c’est le Perivoli qui emportera tous les suffrages pour un menut gourmet, Alexandros Tsiotinis veillant à transmettre les meilleures saveurs et combinaisons du terroir.

Une adresse haut de gamme destinée aux palais les plus exigeants, mais qui sait rester sobre, enjouée et goûteuse.

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photos © Roland Abele

Salon

Du luxe à grande vitesse Top Marques - Monaco

Un vent de folie souffle sur le secteur haut de gamme de l’automobile, dopée par les défis technologiques et environementaux. Une belle occasion que Top Marques pour atteindre des sommets d’audace et convoitise Petit salon, mais grandes émotions. Top Marques a cette particularité de présenter les fleurons de marques internationales, venues rivaliser d’audace en séries spéciales et limitées. La facture est généralement salée, mais le plaisir qu’il soit éphémère ou durable est complet. Les véhicules présentés indoor sont disponibles à l’essai en exté rieur, et là c’est simplement magique.

Que l’on aime la discrétion ou l’exhubérance, la tendance ou l’audace, ce salon très bling-bling intrigue par ses marques venues d’ailleurs, qui empruntent ça et là tantôt un moteur, tantôt un chassis d’un must parfaitement identifiable. Le résultat est parfois hautement séducteur, parfois moins, mais en tout cas, dans une idée du luxe excentrique à souhaits…

Activer et désactiver le système de verrouillage de la dernière ASTON MARTIN, par simple appui sur le verre de la montre Amvox 2 Transpondeur Rapide de chez JAEGER LECOULTRE et la nouvelle XJ de chez JAGUAR, une marque indisociable au grand luxe. www.jaeger-lecoultre.com www.aston-martin-monaco.com www.jaguar.com/fr/fr www.bitish-motors.mc La superbe MF5 du constructeur alemand WIESMANN. www.wiesmann.com

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topmarques

Polluons… mais avec style!

Si notre intérêt se situait autour des nouvelles énergies, (Quant et Tesla relevant admirablement le défi) leur représentation fut cependant éclipsée par les nouvelles motorisations présentées comme éco-friendly (on a envie d’y croire). Si Bentley et ses nouvelles déclinaisons d’une finesse incroyable restent mon favori, le grand public lui, honore les stars du tuning haut de gamme qui étanchent claire-

ment leur soif d’extrême. Il n’est plus rare maintenant pour les happy few de s’offrir les voitures les plus chères du marché, assorties de personnalisations qui les rendent parfois extrêmement séduisantes, parfois franchement gâchées. Ce sont des opportunités à demande grandissante. Top Marques est aussi le lieu de ces découvertes, de ces nouvelles lignes, de ces nouveaux noms. Echecs, réus-

sites, coups d’envergure se côtoient dans une liesse jouissive et lisible sur tous les regards.

Les essais dans la ville de Monaco ouverts à tous sont un must qui font de ce salon l’unique en son genre. Du concret, du rêve, et aussi des évolutions qui parfois n’ont en commun que leur prix extrêmement élevé, trouvent à Monaco un brillant écho, alors même qu’ils sont inaperçus ou considérés comme hystériques à Genève.

Brillant dans tous ces excès… de style!

JdL

La Roadster de chez TESLA, une voiture de sport électrique surprenante à tous les niveaux. 380 km sur une seule charge et de 0 à 100 km/h en 3,7 secondes. www.teslamotors.com Electrique également, la sublime Quant quatre places de chez NLV SOLAR, avec 2,8 secondes pour passer de 0 à 100 km/h ! www.nlv-solar.com La FISKER Karma est la premier voiture hybride haut de gamme rechargeable au monde. Elle peu couvrir des distances de 80 km sans émissions, et des distances maximales de 483 km. www.fiskerautomotive.com

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Le tuning haut de gamme devient de plus en plus innovant avec des interieurs en teck façon bateau, des peintures mat comme sur cette Audi bleue et cette superbe mini relooké par TOPCAR, une marque russe très créative. www.top-car.ru La maque allemande AUDI avec l’étonnante R8 Spyder 4.2 FSI quattro au design pur et avant-gardiste. www.audi.fr La seule supercar cabriolet au monde présentée par SAVAGE, la Savage Rivale Roadyacht GTS avec un châssis en fibre de carbone. www.savagerivale.nl L’extravagance italienne avec la Tirrito Ayrton de chez TIRRITO. www.tirritocars.com

Encore en provenance d’allemagne RUF fabrique depuis 40 ans des vehicule sur-mesure, dont la superbe la CTR 3. www.ruf-automobile.de Des découvertes même aux alentours du salon avec l’impressionnte Veyron 16.4 et ses 1000 CV de chez BUGATTI. www.bugatti.com Une couleur éclatante pour ce somptueux Continental GTC Cabriolet de chez BENTLEY. www.bentley.mc Le premier constructeur russe de voitures de production hautes performances, MARUSSIA MOTORS la sublime Supercar B1. www.marussiamotors.ru

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Super-yachts de légende La renaissance du Christina O

Une soirée inoubliable, une soirée de rêve, une soirée de grand prestige, à bord du yacht de légende le “Christina O”. Une croisière de luxe de quelques heures, voilà un merveilleux projet pour l’été 2010!

Dès le quai, c’est un événement exceptionnel que de voir amarrer le mythique bateau qui fit tant de fois la une de la presse dans les années 50 et 60. Pourtant ses origines n’étaient guère somptueuses, puisqu’il fut d’abord une frégate de la marine canadienne durant la guerre. Acquis en 1954 par Aristote Onassis, celui-ci dépensa une fortune pour le transformer en un prestigieux yacht privé de 99 mètres – le plus luxueux du monde ! - qu’il rebaptisa « Christina », le prénom donné à son unique fille.

Son propriétaire actuel, un mystérieux Irlandais, l’a entièrement rénové en respectant chaque détail de l’époque afin de privilégier son passé mythique et d’immerger le visiteur

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V PREMIUM DISCOVERIES

dans le style de vie des années Onassis. Cette véritable résidence de luxe flottante, qui semble créée pour parcourir le monde, fut le témoin des heures fabuleuses de la Côte d’Azur. Le magnifique yacht raconte un monde de fastes….

Au départ de Monaco ou de Cannes, le Christina O et son équipage proposent quelques heures fascinantes. Embarqués à bord, les convives regardent s’éloigner le rocher de Monaco, son merveilleux casino, le palais princier. Après un apéritif d’accueil, ils suivent une visite guidée, fertile en explications qui précisent la vie somptueuse qui se déroula sur le yacht. Ce lieu d’exception ne fait qu’ajouter au plaisir de la visite d’un ba-

teau de prestige avec plusieurs salons, chambres, bars, spa, … Le tout en version haut de gamme avec escaliers de marbre, cheminées d’époque et lustres flamboyants. Chaque pièce resplendit d’une magnifique décoration sans jamais rien céder à son caractère intimiste où plane le souvenir de la Callas. Car, c’est au cours d’une croisière sur ce super yacht qu’eut lieu, le 22 juillet 59, la rencontre entre la diva et le célèbre armateur grec. La presse d’alors regorgeait des croisières légendaires du Christina où les escales et les fêtes fastueuses s’enchaînaient sur ce yacht de rêve. La visite est émaillée de photos des prestigieux invités du Christina : Sir Winston Churchill, l’Aga Khan, le Président John F. Ken-

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Opéra en mer avec “La Divina” La renaissance de Maria Callas avec en alternance les cantatrices Nelly Miricioiu, Claire Rutter et Mary Plazas.

Prochains départs en septembre 1, 2, 3, 4, 5, 8, 9, 10, 11, 12, 15, 16, 17, 18, 19, 22, 23, 29, 30 (à confirmer) Plus d'info sur l'hommage à Maria Callas: www.mariacallasladivina.com

nedy, Le Prince Rainier et la Princesse Grace de Monaco, le Roi Farouk, Greta Garbo, John Wayne, Richard Burton, Elizabeth Taylor, Eva Peron, Marilyn Monroe, Frank Sinatra, pour n’en citer que quelques-uns !

La légende raconte que le coup de foudre fut immédiat et réciproque entre Maria Callas et Aristote Onassis. Leur passion signa la fin du mariage de la Callas avec son mari Giovanni Baptista Meneghini, un industriel de renom qui fut aussi son manager. Mais la passion est tragique, ce que savait la Callas qui avait endossé les rôles de la Norma, la Traviata, la Tosca et toutes les autres célèbres héroïnes des grands opéras. Ainsi la vie de Maria Callas fut à l’image des rôles qu’elle interpréta où les thèmes majeurs sont l’amour, le scandale et la trahison. C’est à bord du même yacht qu’Onassis rencontra Jackie Kennedy et, sur l’île privée de Skorpios, il épouse celle qui avait été la First Lady des Etats-Unis.

Cependant, même délaissée, Maria Callas mérite la légende qui reste attachée à son

nom. Si l’échec et la solitude furent la fin de sa vie, elle porta jusqu’à l’excellence son talent extraordinaire dans chacun de ses rôles (Tosca,Traviata, Norma, Médée…).Trente ans après sa mort, son mythe reste intact et prouve à quel point elle fut inégalable. Elle est encore aujourd’hui la plus grande des divas !

Pour ses admirateurs, il y a l’avant et l’après Callas, deux ères distinctes dans l’opéra !

Au cours de la croisière, une soprano de renommée mondiale interprète la vie de Maria Callas et son histoire d’amour avec Aristote Onassis. Un concert qui joue en concentration – seulement une heure – et en qualité, offrant les grands airs des opéras que chanta la Callas :Verdi, Bellini, Puccini et tutti quanti…

En pleine mer, dans le silence de la nuit et sous le ciel étoilé, sa voix s’élève avec une précision parfaite et emplit l’espace infini. Elle semble heureuse de chanter et de partager ce bonheur avec le public qui vit un moment unique tout en naviguant le long de la côte.

Trois sopranos qui ont triomphé sur la scène

lyrique se relaient en alternance : Nelly Miricioiu, Claire Rutter et Mary Plazas. C’est une belle idée que de réunir croisière et musique!

Un somptueux buffet est concocté par les chefs du « Don Alfonso 1890 », un restaurant basé à Sorrente en Italie et étoilé au guide Michelin d’Europe. Un service très haut de gamme est assuré par une équipe soucieuse de la satisfaction des convives. Sans cesse des mets succulents et des desserts délicieux sont proposés par des serveurs attentifs. Le champagne est servi à volonté, c’est « open bar » que ce soit à son luxueux bar flottant ou dans l’un des confortables salons.

Déjà, le retour est fixé à 23 h 30. En descendant de la passerelle, il faut sortir du rêve et se réveiller pour aussitôt se retrouver dans l’infernale circulation de la Côte d’Azur. Mais restons heureux de cette parenthèse magique qui nous a poussé vers un ailleurs merveilleux !

CBL FRENCH RIVIERA 2010

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le buzz la gastronomie en renfort

C’est dans le cadre enchanteur du Park de Mougins (06) géré désormais par Lenôtre que «Les Etoiles de Mougins» livraient la programmation, surprises, et thème de l’edition 2010. Placée sous le signe de la femme, elle aura pour invitée d’honneur Anne Sophie Pic marraine de l’événement, ou plus connue du grand public Carole Bouquet qui présidera le concours des sommeliers. Nombreuses cheffes invitées viendront des quatres coins de France, mais notre attention sera sans doute attirée par la présence des deux libanaises Nazira et Cynthia Bitar ou encore Dina Nikolaou venant de Grèce. Bon nombre d’ateliers, surprises, cooking class ponctueront ces 3 jours de surprises, prix et activités autour du goût et saveurs, qui illustrent bien le savoir vivre de ce village aux signatures exquises.

C’est à l’occasion de la semaine du goût que le restaurant varois le «Relais des Moines» s’est illustré en faisant découvrir sa carte signée Sebastien Sanjou. Jeune chef rapidement remarqué par la critique, il a trouvé en ce fief historique varois un équilibre qui convient à merveille à ses aventures culinaires. Avec une cuisine terroir, familiale aux accents de fin gourmet, il s’éclate pleinement sur les menus plus sophistiqués, avec une prédilection pour les accords truffés, qu’il se plait à moderniser discrètement. Belle adresse et de bon ton.

Relais des Moines Route de Sainte Roseline Les Arcs 04 94 47 40 93 www.lerelaisdesmoines.com

Etoiles de Mougins du 10 au 12 Septembre Mougins - Cœur du vieux village www.lesetoilesdemougins.com La gastronomie à l’honneur également à la Colle sur Loup, où le très renommé chef Alain Llorca accueillait au sein de son nouvel établissement l’équipe municipale et la presse, venus découvrir le programme estival.

Une volonté d’accessibilité et liberté, avec une quais totalité d’événements musicaux en accès libre, pour une saison heureuse et populaire. Spectacles d’humoristes, théâtraux viennent compléter ce programme qui tiendra le flambeau de la bonne humeur jusqu’au 21 aout, conclu en fête cubaine.

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V PREMIUM DISCOVERIES

Gastronomique ou pas, il est des adresses qui ont la bonne idée de se présenter au bon moment. C’est le cas à Cannes pour les amateurs noctambules qui cherchaient désespérément une formule afterwork. «Les Marches» qui prend la succession du mythique Jimmy’s vieillissant, apportent ce petit plus trendy offrant à ses convives aficionados du snacking, une des plus belles vues sur le vieux port de Cannes. Musique DJ, relooking sobre et chic; une adresse où Bruno Buschino se plait à vous recevoir dès 19h, sourire compris!

Les Marches - Club Casino Barriere - Palais des Festivals +33 (0)4 93 39 77 21 www.lesmarches-club.com

© Photos Roland Abele

Fauchon réceptions s’est installé sur la côte d’azur et l’a fait savoir lors d’une réception donnée au Chateau de Crémat, sur les hauteurs de Nice. La célèbre enseigne parisienne qui réalise presque 20% de son CA à travers les réception a décidé de mettre «les bouchées doubles» et d’améliorer son implantation dans les adresses de prestige en France.

Une carte spéciale a d’ailleurs pour cela été élaborée sur le thème «terroirs et talents»

Fauchon Receptions Pole Côte d’Azur +33 (0)4 93 73 73 89 www.fauchon.com Dans la lignée du renouveau gastronomique de la région, c’est Hédiard qui a ouvert l’été avec son nouvel espace à la galerie du Metropole de Monaco. Un superbe espace, un lancement très VIP inauguré par SAS le Prince Albert; l’enseigne resplendit sous ses repères très identitaires des gourmets français, honorant l’histoire de l’épicerie fine et la tradition vignerone. Roger Moore & Catherine Deneuve assument le pont franco-britannique.

Bravo, beau retour en principauté pour le groupe russe Luxadvor, propriétaire de la marque depuis plusieurs années…

Hediard Monaco 17 avenue des Spélugues 98000 - Monaco +377 97 70 51 29 www.hediard.fr

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finistère BRETAGNE NORD

au cœur du savoir vivre nature & gastronomie - finistere nord

Osons la fraicheur, les embruns, le délice des couleurs intenses. Si le Finistère n’est pas d’une immédiate évidence pour les habitants de la côte d’azur en tant de destination vacances, elle se révèle, lorsqu’on a pris ce «risque», bien plus enrichissante et séductrice que prévue à de nombreux points de vue. A peine débarqué de l’aéroport, le spectacle est vivifiant; les couleurs vives et chatoyantes s’expriment avec force, et chaque rayon de soleil perçant le ciel lourd libère une image de pureté indéfinissable. En quelques minutes seulement, la nature est à vous, claire, limpide, intimidante aussi. Vous l’aurez compris, l’expérience que cette région va vous offrir est de l’ordre émotionnel, et ses resources n’ont pas fini de vous combler, tant leur étendue est vaste. A commencer par notre péché favori : la gastronomie…

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© Photos Roland Abele

destination : bretagne

le finistère Nord ouest : couleurs & saveurs océanes Que ce soit pour un coup de fraicheur estivale, ou une soif de sensations vivifiantes le temps d’un week end plus reculé, rien de tel qu’une visite dans le nord Finistère pour remettre en fonctions tous ses sens, dans une variation saisissante de stimulations. Une fois paré, bien sûr, à toute éventualité météo…

Phare de la Pointe Saint Mathieu

Le premier impératif est de louer une voiture dès l’arrivée à Brest. Cela vous permettra de faire une rapide visite de l’incontournable musée de la Marine, et de vous diriger ensuite vers la côte, à la recherche de ces édifices qui font la gloire des marins, mais aussi pourquoi pas les sites de légendes archéologiques. Si les visites de phares offrent des sensations exquises, les sites qui les entourent sont souvent eux aussi uniques. Longer la côte, oser les impasses, les chemins incertains. C’est la possibilité d’un œil nouveau qui s’offre à vous; une vision où la nature reste maître, nous obligeant à une certaine humilité. Les peurs, les failles, les croyances apparaissent logiques, inéluctables pour nous latins, bercés par des eaux et coutumes plus clémentes. L’idée de se réfu-

gier n’est pas loin: les auberges que l’on croit au premier abord taciturnes se révèlent chaleureuses et douces, l’accueil sincère.

Guidés par ces quelques clichés, nous vous invitons à découvrir la route côtière, qui de phares en phares vous conduira depuis Brest jusqu’au pays du Leon en baie de Roscoff, en passant par le pays d’Iroise et le pays des Abers.

Une route qui alterne, dans un calme légendaire, les visions éclatantes aux saisissants contrastes , livrées par la puissance de l’océan, qui se retire en douceur lors des marées ou bien déchaine ses passions en tempêtes. A suivre à son rythme, en fonction de la météo, aidé par les guides et cartes fort utiles édités par les offices du tourisme.

Fraiches et saines sensations garanties.

Les marées offreent des paysages rapidement changeants

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V INSTANTS de LUXE

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Meneham, cœur du pays Pagan

une éclaircie de quelques minutes et tout bascule: fréquentes, elles révèlent des couleurs intenses, appuyant encore davantage la charge des conditions climatiques. Un pays à visiter équipé en conséquence, sachant que le vent, la pluie et les embruns seront les éléments à apprécier en priorité

Brest, Musée de la Marine

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Exemple de lit clos breton, par exemple pour logement exotique à Meneham, en gîte d’étape. (Pays Pagan) Côté hotelier, point de 5 étoiles, mais des adresses au charme incomparable tel la Baie des Anges à Landéda. ci dessous La Baie des Anges Port de l'Aber Wrac'h Landeda Tel : +33 (0)2 98 04 90 04 Web : www.www.baie-des-anges.com

Pour préparer votre voyage: www.finistere-tourisme.com

Le Temps de Vivre Roscoff Tel : +33 (0)2 98 61 27 28 Web : www.letempsdevivre.net

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V INSTANTS de LUXE

accès : aéroport de Brest, desservi par Air France (Nice) , Ryanair (Marseille), Jetairfly (Toulon) Renseignements touristiques, résas: site internet ou 02 98 76 25 64

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gastronomie saveurs locales en piste aux étoiles © Photos Roland Abele

Plus que l’accord des codes ancestraux, la gastronomie bretonne est le reflet même du respect: des traditions oui, mais surtout de l’exception des produits que la nature offre à cette région. Riche d’une variété de coquillages, crustacés et poissons que l’on s’y plait à déguster de façon quasi quotidienne, elle offre quelques spécificités chères aux chefs étoilés, nombreux en cette région. L’ormeaux est par exemple, une constante des menus les plus sophistiqués, sa rareté allant de pair avec sa finesse. Le monde d’ailleurs lui reconnait ses vertus, qu’on la nomme abalone, oreille de mer, ou ormeau. Même observation pour le homard bleu, la langouste rouge. Si on les trouve en abondance, leur élevage est devenu une obligation par souci de perennité des espèces. Les produits de la mer vous vous en doutez sont majoritaires. Et pourtant, ce qui se passe du côté des cultures a son mot à dire côté gastronomie: la rigueur du climat associée à sa relative douceur, son terrain sablonneux riche en sédiments favorisent des spécificités franchement séduisantes.

Choux, artichauts, mâche pour les plus connus, mais surtout les cocos (Paimpol), et le très réputé oignon rosé de Roscoff qui sont des curiosités locales valorisées avec brio par les chefs locaux. On peut saluer d’ailleurs leur vibrante insistance à parsemer les menus de leur présence. C’est sans doute ce fascinant et complexe exercice d’équilibre entre la découverte des produits du terroir, et leur interprétations pour des palais plus urbains, qui donnent cette palette incroyable de talents.

Des talents qui ont parfois sillonné le monde avant de s’installer dans cette belle région, d’autres qui ne s’en sont éloignés que pour acquérir de nouvelles connaissances. Ils sont onze étoilés dans ce département. Vu la faible densité, c’est une prouesse incroyable dont on mesure l’importance pour le tourisme épicurien. A l’Hostellerie de la pointe Saint Mathieu, une envolée de homard vous caresse les papilles en plusieurs actes, tel un monument théâtral qui s’installe. Idéal pour un premier contact. A Roscoff, il prend tout son sens chez les époux Crenn, qui au Temps de Vivre distillent c’est évident le bon goût, mais aussi une certaine passion pour l’art, le design et l’hotellerie. Une conjonction de talents, qui outre leur dévotion à l’art de vivre (véritable déclinaison de leur ensigne), honorent la région et ses faveurs, forts d’un savant dosage de risques. Que l’on retrouve aussi bien dans l’assiette d’ailleurs que dans le mobilier design et classieux de l’hôtel attenant. Jean Yves Crenn, avec une humilité qui fait chaud au cœur, vous convie à un voyage gustatif très visuel, jouant de clins d’œil légers et amusés sur une cuisine savoureuse, moderne et raffinée. Une adresse qui a tout du chic, mise en scène avec élégance par Line qui aime vous prendre au jeu de la surprise. Un peu plus à l’ouest dans le pays des Abers c’est une énorme surprise que la table de Jean Luc L’Hourre! C’est au cœur du village de Lannilis que l’on découvre ce temple d’épicure. L’Auberge des Abers porte bien son nom. Mais tellement plus que ça! C’est en honneur à son père que ce faiseur de miracles est revenu aux sources de ses premières Auberge des Abers - Lannilis émotions culinaires. Partout où il passe, les Tel : +33 (0)2 98 04 00 29 étoiles le suivent de près. Ici, dans un cadre Le Temps de Vivre - Roscoff des plus innatendus (l’entrée se fait par un bisTel : +33 (0)2 98 19 33 19 trot aux bois lourds, chargés de longues discussions arrosées), il fait voler en éclats les saveurs, repoussant les murs, les cadres et tout ce qui pourrait être obstacle au plaisirs du palais. Il est vrai qu’accompagné d’ Anne Laure Bouzet, sommelière hors pair, la combinaison est grandiose. Question produits, parlez lui du bar, des ormaux… même si quelque part, ses passages plus internationaux lui ont inculqué le goût prononcé pour la surprise. Avec la technicité d’un grand chef. Bravo, c’est sublime et honorant.

Jacques Alos FRENCH RIVIERA

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SORTIES CD

MUSIQUE Girl Power par Roland ABELE

© Serge Leblon

GOLDFRAPP HEAD FIRST Mute / EMI

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Goldfrapp fait partie de ces rares groupes qui s’amusent à s’éloigner des étiquettes qui leurs sont collées.

Pour ce cinquième album, le duo anglais composé d’Alison Goldfrapp et de Will Gregory s’est aventuré dans le monde kitsch et flamboyant du disco des années 80 et nous livre un disque savoureusement sucré et accrocheur à souhaits. L’excellent premier single ‘Rocket’ annonça déjà clairement la couleur, suivi par ‘Alive’, un titre taillé pour les charts, quelque part entre ‘Xanadou’, ABBA et Moroder. Vous l’aurez

compris, ‘Head First’ ne cherche pas vraiment a innover ni à remplir le disques de chansons superflues, mais offre un voyage ultra plaisant aux couleurs saturées, aux mélodies envoûtantes, peuplées de synthétiseurs virevoltants, et sublimés par des chants angéliques assurés par la ravisante Alison. Dommage que le plaisir s’arrête après la neuvième chanson pour une durée totale d’à peine 40mn. Mais il paraît qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses… www.goldfrapp.com - www.myspace.com/goldfrapp

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Avec ses 30 millions de disques vendus à travers le monde, la réputation de Christina Aguilera n’est plus à faire. Véritable caméléon, elle s’amuse à brouiller les pistes et change constamment d’apparence, de style musical et de cordes vocales. Son 4ème album, magistralement produit et divinement interprété, enchaîne les tubes aux rythmes tapageurs et résolument orientés club.

Dommage qu’il y ait cette agglomération de slows au beau milieu du disque, rapidement oubliée avec l’arrivée des trois derniers titres, dont l’excellent ‘My girls’ en duo avec Peaches! www.christinaaguilera.com

ALEXANDRA BURKE OVERCOME Columbia / Sony-BMG

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Gagnante de la saison 5 de ‘X-Factor’ (Nouvelle Star Anglaise) fin 2008, Alexandra Burke à déjà tout d’une grande star. Une voix, un physique et des producteurs très en vogue, cette jeune chanteuse d’à peine 20 ans vient de sortir ‘Overcome’ son premier album d’une incroyable maturité, parfaitement équilibré entre tubes dancefloor, ballades soul et bombes r’n’b. Après ‘Hallelujah’, son premier single (chanson mythique de Leonard Cohen), découvrez ‘Bad Boy’ feat. Fo Rida, son second tube, ‘Broken Heels’ ou encore ‘All night long’, qui ne sont pas moins époustouflants. www.alexandraburkeofficial.com - www.myspace.com/alexandraburke

MISS PLATNUM THE SWEETEST HANGOVER Sony-BMG

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Irrévérencieuse, extravagante, atypique, voluptueuse et ambitieuse, Ruth Maria Renner, alias Miss Platnum est déjà un véritable phénomène en Allemagne. Trois ans après ‘Chefa’ son précédent album, elle revient avec un nouveau cocktail hautement explosif avec un soupçon de soul, une dose d’électro, une de r’n’b et une double de sons bal-

CHRISTINA AGUILERA

www.missplatnum.com - www.myspace.com/missplatnum

MICKY GREEN HONKY TONK Polydor / Universal

Après une carrière plutôt réussie en tant que mannequin sur Paris, l‘australienne Michaela Gehrmann alias Micky Green, publie en 2007 son premier album entièrement écrit par ses soins. Une pop délicate et langoureuse qui a rencontré un succès immédiat à travers son tube ‘Oh!’. Son second opus, tout aussi minimaliste mais un brin plus complexe au niveau des arrangements, renoue avec cette électro-pop glamour et séduisante, qui lui ressemble tant. Un disque humble et intimiste avec des vraies perles sonores telless que ‘My mind’ ou encore ‘T.L.’ le premier extrait.

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RCA / Sony-BMG

kans en provenance de son pays d’origine, la Roumanie. Unique et original, son univers musical peu surprendre à la première écoute, mais si on s’y colle plusieurs fois, de véritables bijoux se révèlent à vous, dont le premier extrait ‘She moved in’, une reprise étonnante de ‘Babooshka’ et surtout l’excellent ‘Cumpletely Happy’ en bouquet final!

www.mickygreen.com - www.myspace.com/mickygreenmusic

V.V. BROWN

JULIE ZENATTI PLUS DE DIVA Columbia / Sony-BMG

Aux frontière de la pop et de la musique classique, voici le nouvel album de Julie Zenatti.

Un très belle réalisation avec des chansons douces et agréables, couronnée par une voix exceptionnelle. www.juliezenatti.fr

TRAVELLING LIKE THE LIGHT Island / Universal

Mannequin, créatrice de mode, multi-instrumentalise, compositrice (Pussycat Dolls, Sugababes…), ancienne choriste de Madonna, Vanessa Brown arrive en France avec son premier album hautement explosif. Entièrement composé par la jeune britannique, les 12 titres présents sur cet album sautillent avec une allégresse désarmante sur des territoires aussi variés qu’improbables. A la carte de ce menu (parfois un peu trop chaotique), une pop-phunk effervescente, du rock’n’roll euphorique, de l’électro-r’n’b frénétique et du soul stimulants, le tout servi par une demoiselle au look ‘60, fraîche et pétillante.

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CHRISTINA AGUILERA BI-ON-IC

www.vvbrown.com - www.myspace.com/vvbrown

ALEXANDRA BURKE

MISS PLATNUM

FRANÇOISE HARDY LA PLUIE SANS… Virgin / EMI

Françoise Hardy dévoile une très belle collection de chansons pop, concoctée par une pléiade d’artiste confirmés. Un disque agréable et frissonnant, porté par l’aura unique d’une grande dame de la chanson française. www.francoise-hardy.com

MICKY GREEN

V.V. BROWN

BUZY AU BON MOMENT… MVS / Anticraft

Figure rock des années 80, Marie-Claire Buzy revient avec un nouvel album pop délicat, lumineux et ténébreux à la fois, renforcé par sa voix si unique.

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PHOTOGRAPHIE

regards sur le Monde Sony World Photography Awards 2010 - Cannes © Toutes photos reproduites avec l'aimable autorisation des Sony World Photography Awards 2010

Sony division photo se porte très bien et tient à le faire savoir au monde. Et quoi de mieux qu’une superbe cérémonie qui récompense les clichés les plus interessants de l’année? C’était à Cannes, les Sony World Photography Awards.

C’est un concours annuel ouvert à tous, où les catégories amateur et professionnels sont distinctes et donc aux chances égalitaires.

Chacun pouvait donc postuler, et espérer - à condition d’avoir réalisé son ou ses clichés dans l’année écoulée - gravir les marches du Palais des Festivals couronné de succès. C’est ce qui a comblé de joie l’Italien Tommaso Ausili qui remporta l’Iris d’Or cette année, assorti de plus de 25 000 euros de récompenses. Dans ce difficile secteur que celui de la reconnaissance qualitative, Sony a habilement monté ce rendez vous, le ponctuant d’hommages,

rétrospectives et happenings. Cette année, c’est une exposition des clichés de la photographe Eve Arnold, réputée pour ses photographies d’artistes si expressives qui accompagnait un prix d’honneur pour sa carrrière. Des clichés peu connus de Joan Crawford, Marilyn Monroe, datant des années 60 et plus tard sa vision du monde lorsqu’elle parcourt les ghettos ou territoires lointains. On en retire une leçon, sur l’état d’esprit d’un photographe face à son sujet.

Un questionnement sur le droit, sur l’échange qui opère. sur l’état du monde. Il en résulte

parfois des choses extrêmement intimistes.

Effrayantes, parfois. Des virages nets et francs sur un parcours. Des révélations.

Sony a su en très peu de temps s’imposer comme un acteur critique de choix, en s’entourant de jurys réellement impliqué dans cet art. Un art qui s’inscrit dans la politique de communication de ses produits grand public, qui derrière une technicité complexe et efficace valorise toujours l’œil qui voit des choses parfois claires, obscures, mais jamais transparentes.

JA

© Jelena Kostic

Présentée dans la catégorie amateurs “Mode”, Pea de Jelena Kostic, Serbie / Montenegro

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Les lauréats 2010 Plus d’infos? site web www.worldphoto.org

© David Handley

© Tommaso Ausili

Pour participer dès aujourd'hui au Sony World Photogrpahy Awards 2011, rendez-vous sur : www.worldphoto.org/competitions/open/

Dans la catégorie professionnels “Mode” c’est l’anglais David Handley qui l’emporte avec cette très belle série de photos de vêtements pour enfants, réalisée en Afrique du Sud.

© Paolo Pellegrin

© Guilherme Junior

Le premier prix dans la catégorie professionnel “Problèmes contemporains”, ainsi que le prestigieux “Iris d’Or” reviennent à l’italien Tommaso Ausili avec cette série de photos choc intitulée The Hidden Death.

Catégorie professionnels “arts et spectacle” : Paolo Pellegrin, Italie

Catégorie professionnels “Architecture” : Stasi Prison de Philipp Lohöfener, Allemagne

Catégorie amateurs “Mode” : Alex Chebotar, Russie

© Alex Chebotar

© Philipp Lohöfener

Catégorie amateurs “Campaign Award” : Twisters de Guilherme Junior, Brésil.

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Théâtre

Les naufragés du fol espoir Théâtre du Soleil - Paris

Inspiré d’une oeuvre posthume et méconnue de Jules Verne “Les Naufragés du Jonathan”, le nouveau spectacle du Théâtre du Soleil est l’épopée du tournage d’un film au temps du muet, Les Naufragés du Fol Espoir.

Quel plaisir! Quel enchantement qu’un tel voyage! Un voyage au bout du monde, en Terre de Feu, où un bateau sans boussole a échoué dans un désert d’eau et de glace. Les naufragés sont sauvés par un anarchiste qui va s’ingénier à les diriger. En fait, c’est l’histoire du film qu’une bande d’allumés tourne dans le grenier d’une guinguette de la Marne, “Le Fol Espoir”, en juin 1914 à la veille de la guerre de 14-18. Dans un élan collectif, chacun s’y colle pour bricoler des décors, bousculer la technique, imaginer des poulies et des

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cordages, trouver des astuces d’oiseaux qui volent ou de neige qui tombe. Tout est de bric et de broc à l’aide de carton-pâte! Le cinéma est alors un art naissant qui provoquait l’enthousiasme dans cette période de grandes espérances et de grandes illusions sur le monde. Toutes les utopies semblaient possibles, avec l’espoir socialiste de Jaurès.

Son assassinat provoquera une déflagration irrémédiable et la fin d’un rêve.

Dans l’après Mai 68, en s’installant à la Cartoucherie - ancien site militaire à l’abandon

aux portes de Paris -, Ariane Mnouchkine a pris le parti de se distinguer du théâtre bourgeois pour faire un théâtre populaire de qualité. Elle fonde l’éthique du groupe - 70 personnes à l’année - où chacun reçoit le même salaire du premier rôle au machiniste.

Depuis quarante ans, l’aventure du Théâtre du Soleil se poursuit et Ariane Mnouchkine est là, l’œil pétillant, pour accueillir chaque jour un public fidèle et nombreux. Avec sa troupe, elle a fait preuve d’un flair infaillible en s’amusant à “raconter” ces fulgurantes

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ou musique de vent - la Patagonie c’est le vent, le vent dans toutes les directions d’un univers chaotique -. Les naufragés du film sont confrontés aux tempêtes où le vent et la neige en papier atteignent les spectateurs des premiers rangs, donc distribution de couvertures avant la représentation. Mais ils sont aussi face aux requins capitalistes, aux révolutionnaires, aux chercheurs d’or, aux Indiens menacés par la cupidité des colonisateurs.

Le spectacle carbure à l’énergie des comédiens plus virevoltants les uns que les autres, mais sans jamais se cogner dans une “chorégraphie” impeccable.Tous sont d’inoubliables acteurs qui multiplient les rôles dans le film et hors du film. Ils s’imposent sans faire “leur numéro”, chacun s’imprégnant du pathos expressionniste du cinéma muet, ce qui donne une force dramatique exaltante.

Le Théâtre du Soleil est un lieu de beauté, de réflexion, d’humanité et de bonheur. Rien d’étonnant que Les Naufragés du Fol Espoir ait été récompensé aux Molière 2010 pour les meilleurs costumes et le meilleur spectacle du Théâtre Public. Ariane Mnouchkine et ses comédiens osent toutes les audaces pour le plaisir des spectateurs réjouis 4 heures durant par ce spectacle survolté qui pourrait bien être la métaphore des “aventuriers” du Théâtre du Soleil, de leur utopie vivante, toujours à l’oeuvre. L’espoir, le fol espoir de ces naufragés, c’est l’espoir en l’être humain. C’est le leur et c’est le nôtre!

CBL aventures imaginées par Jules Verne et remaniées à l’aide de la plume d’Hélène Cixous qui a intégré le cinéma au roman pour créer le ciné-théâ. Le résultat est un spectacle exemplaire où les “chapitres” se donnent la main dans une subtile farandole d’humanité et d’humour sur leur fil thématique annoncé par le programme: de l’inconnu, de l’amour, de l’aventure, de l’ambition, du danger, de l’amitié.

Dans ce double mouvement liant théâtre et cinéma, on passe, entre trouvailles et magie, de la représentation des scènes de tournage à la vie de ce début de siècle. Tout s’agence à merveille et avance en entraînant le spectateur dans le bricolage des décors et d’inventions en pagaille où l’humour est à la fête. Des moments burlesques s’enchaînent à des mo-

ments graves qui évoquent tout ce qui concerne les valeurs de la fin du 19ème siècle: les progrès sociaux, les découvertes scientifiques, les révolutions artistiques, l’exploration de nouveaux territoires, les utopies politiques. Comme dans Les Ephémères (2006), on prend un bain d’humanité, de fraternité.

Dans cet hommage au cinéma muet, les références à certains films sont évidentes: on pense à Lilian Gish dans ses nombreux rôles mélos, aux Rapaces d’Erich Von Stroheim, à E la nave va de Fellini pour son évocation d’un monde disparu. La musique y a son importance comme dans tout film muet avec effets comiques, ou musique de changements politiques et sociaux (Wagner, Beethoven,…),

Jusqu’au 31 décembre 2010

Théâtre du Soleil - Cartoucherie route Champ de Manoeuvres, Paris 01 43 74 24 08 www.theatre-du-soleil.fr

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V INSTANTS de LUXE

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Hôtels

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domaine des andéols I st saturnin les apt - France © photos : Roland Abele

La France et ses régions recèlent de vrais trésors, châteaux et panoramas, tout le monde le sait bien. Ce que l’on sait moins, c’est que très secrètement, elle abrite d’autres trésors bien plus surprenants, parfois perdus loin de tout. C’est la bonne surprise qui nous attend, au cœur du Lubéron, au Domaine des Andéols…

Aux Andéols, le luxe charme le sens critique. Il invite à l’échange, paisible et reposé, par ses références multiples à l’art et à la mode.

C’est un hôtel aux allures de petit village. Les pierres scrupuleusement alignées alternent les angles modernistes aux vieux bois ferronés des portes. Dès les premiers instants, vous ressentez un talent évident pour la conservation et la transmission. Des amours de couleurs, de saveurs, de gens et voyages qu’Olivier et Patrizia Massart on voulu partager avec leurs hôtes, il en ressort ces espaces sobres et chics. L’exception règne, c’est un fait, mais dans une plénitude exemplaire. Le mobilier est signé des grands noms du design. Les amateurs d’art contemporain, connaisseurs ou novices sont d’emblée sous le charme.

Mais ce n’est rien à côté de l’esprit qui se dégage de leur combinaison; au regard d’une fenêtre, au clapotis de l’eau qui s’écoule, à la senteur des lavandes

que la brise soulève par intermittence.

Au loin, les oliviers, le verger, quelques cyprès et un platane. La nature qui inspire la patience. Les Andéols sont un peu tout ça. Le plus dur c’est finalement l’orchestration, le ‘grand finale’. Avec la complicité de Guy Martin en cuisine, la finalité est bouclée: toute cette complexité, cette excellence doit finir en fanfare dans un dîner amical, goûteux, presque maternel. C’est là tout l’art qu’ils ont déployé: arriver à un stade de perfection tel, que l’ensemble doit paraître simple et accessible à tous. Cuisine d’exception mais du terroir, identifiable; mobilier design international, mais qui inspire à la reflexion, au commentaire.

Ce n’est pas une galerie d’art. Cela aurait pu l’être, un musée même. Mais l’ambiance installée par le personnel,

Si les oliviers dessinent l’identité générale des andéols, le mobilier et les œuvres d’art ponctuent les jardins d’une touche sophistiquée subtile et inattendue dans ce coin retiré du Lubéron.

Domaine des Andéols 84490 Saint Saturnin les Apt Tel : +33 (4) 90 75 50 63 Web : www.domaine-des-andeols.com

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© photos : Roland Abele

…/… dès votre arrivée dit clairement le contraire. On ne vient pas aux Andéols pour les ronds de jambe. Mais pour la qualité, la valeur de votre présence. Le personnel s’y sent bien et vous le transmet. Oui c’est un hôtel, avec tous les critères haut de gamme que cela sous entend. L’ambiance est cependant toute autre. Intimiste, voluptueuse. Votre détente et vos aspirations sont essentielles. Les produits d’acceuil Kiehl’s outre leur rareté en hôtellerie sont un gage de finesse indéniable, outre leur côté ultra branché, en parfaite adequation avec l’environnement du domaine. C’est d’ailleurs ce qui peut paraitre surprenant. Comment un établissement aussi proche de la nature, aussi humble devant la beauté naturelle peut-il être aussi pointu, exigeant avec lui40 V PREMIUM DISCOVERIES

même? Peut être tout simplement reflète t-il une envie de retour à un peu plus de vérité, de richesse humaine, histoire de décrocher quelques instants, quelques jours de métiers passionants mais harassants. Un week-end, des vacances aux Andéols est une réponse vibrante et valorisante à la fatigue urbaine. Face à ces œuvres d’art, à leur variations et leur contraste à la beauté environnante, qui sait, la réflexion vous conduira sans doute à un repos bien plus profond et serein que n’importe quelle alternative luxueuse. Vous en repartez grandi, l’esprit comblé, touché dans le meilleur des cas. Une telle magie n’est pas un miracle: c’est juste le plaisir d’offrir aux autres le meilleur de ses propres joies. Patrizia & Olivier y réussissent avec éclat et humilité.

JA

i Domaine des Andéols Hôtel & Restaurant Les Andéols 84490 St Saturnin les Apt Tel : +33 (0)4 90 75 50 63 mail : info@domaine-des-andeols.com site internet : www.domaine-des-andeols.com Un hôtel composé de 9 maisons au raffinement extrême, chacune évoquant un thème, un style particulier véritable hommage à l’art contemporain. Le restaurant a acceuilli récemment la griffe de Guy Martin

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… soudain, la canicule vous réserve ce qu’elle a de plus cher : un superbe orage, qui perpétuera, si vous avez cette chance, le voyage sensoriel entrepris dès l’arrivée au domaine

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le buzz des Produits, hotels & voyages pas comme les autres Toujours à la recherche des voyages offrant les expériences les plus exclusives et éblouissantes possibles, nous sommes sensibles aux produits qui allient confort extrême et organisation sans faille. Dans l’idée de parcourir les plus beaux spots d’Amérique du Sud, et dans un temps record, un concepteur de rêves a réalisé un programme extrêmement VIP qui vous y conduira à bord d’un avion privé et en groupe de 44 personnes seulement, façon croisière haut de gamme. Grand luxe à tous les étages: hôtels, transferts, repas et ce pour une somme rondelette mais ô combien exclusive. Safrans du Monde est réputée pour ce type de montage au sommet du luxe; nul doute que cette découverte de Carthagene, Cuzco, Rio ou les chutes d’Iguaçu hisseront une fois encore la marque à son rang d’exclusif.

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Le bateau , un Fjord 40 Cruiser est disponible pour ces trajets à direction de l’hôtel, mais surprise: également pour des liaisons privées.

Une initiative intéressante, pratique, qu’il faut surtout réserver accompagné du panier pique nique dont il n’a que le nom: c’est ni plus ni moins qu’un délicieux panier gastronomique concocté par le chef en deux versions luxe ou provençal. De quoi séduire…

Riviera Limousine Boat www.lebeauvallon.com/boatservice +33 (0)6 72 39 77 16 Nouveau rendez vous du luxe à Monaco cet été avec la tenue de LUXURIA, salon d’un nouveau genre à la particularité première de n’être ouvert que sur invitation. Luxuria est présenté par ses organisateurs comme un rendez vous shopping de très haut niveau, dans des conditions exclusives et de discrétion jamais atteints. Seule la principauté peut se targuer d’un tel objectif, et nombreuses marques de prestige ont répondu présent à cette nouvelle vision du commerce haut de gamme estival. Les boutiques qui se déplacent à vous en somme, assorties de services de majord’hommes certes courants, mais dans une synergie nouvelle. Art, mode, maroquinerie, espaces seront présent via des marques ellitistes qui seront vraisemblablement heureuses de célébrer ensemble ce nouvel espace commun.

paces hors normes? Simplement parce qu’il est intelligent. Equipé d’une caméra et d’un système de radar, il organise sans l’aide de quiconque le quadrillage obstiné de votre maison. Il évitera habilement les escaliers et retournera vers sa station de chargement lorsque son autonomie faiblira. Il reprendra ensuite son travail exactement là où il s’est arrété. Nouvelle déclinaison extrêmement efficace de robots dernière générations, il a ce petit plus: celui de vous amuser, et dirait-on d’avoir les prémisces d’un «comportement».

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© Photos Roland Abele

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