VERTU n°9

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vertu international masculin & singulier

n° 9 - Novembre Décembre 2008

www.vertu.fr

tourisme

expos

musique

cinéma

Nature & détente en Catalogne

Cold War Modern V&A Londres

Manca 2008 Nice

Gwyneth Paltrow dans «Two Lovers»

Luxe à Londres

Nancy Spero Macba Barcelone

Opéra de Nice Saison 2008/2009

Rencontres Cinematographique s de Cannes

9 EXEMPLAIRE

GRATUIT FREE SAMPLE France € 6,50 - Suisse CHF 10,50 Exemplaire GRATUIT

Shopping

VT2 de COUV

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édito par jacques alos

Au fur et à mesure que les frontières se dissipent, apparaissent de nouvelles confrontations, compétitions que le monde moderne s’inflige. Compétition au travail naturellement, avec tout ce qui s’en suit de didacts plus ou moins honorables, mais aussi compétition culturelle, censée ouvrir les voies à une meilleure connaissance de l’autre.

C’est ainsi que s’est dessinée ces dernières années, sans grand tapage médiatique, une nouvelle politique dite “culturelle“ des villes. Certaines en font une priorité, en finançant la création artistique à sa source, alors que d’autres s’obligent à des programmations coûteuses, et la plupart du temps déplacées, par manque d’implication du public.

Faire entrer l’art dans une vie, dans une ville, cela va bien au-delà des

Editeur : CGA - BP 57 06403 CANNES Cedex Tél : 04 93 68 13 13

appels d’offres pour le design d’un abri-bus, ou pour le choix d’un groupe pour un concert. La côte d’azur a encore beaucoup de mal à l’accepter. Tout autour de nous, en Europe, la chanson n’est plus la même, avec il est vrai des préoccupations qui nous ont bien devancé.

Beaucoup de villes anciennement industrielles douloureusement affectées dans les années 70 ont dû en effet faire des choix bien avant que la «crise» s’installe. Elles ont réorganisé toute leur activité autour d’un privilège essentiel humain : sa sensibilité à l’art. Aujourd’hui, enrichies de meilleures intégrations, elles voient l’avenir de façon plus paisible; dans nos pages, cette facette admirative de nos visites est facilement décelable. Après avoir encensé le fantastique essor de Bilbao, c’est à

e-Mail vue9@infoazur.com

Ont collaboré à ce numéro: Roland Abele, Jacques Alos, Yannick Tallarida, Marta Moreno, Caroline Boudet-Lefort, Thierry Calmont, Mathieu Falleti

Glasgow que nous terminons l’année: une ville emblématique de la possible mixité entre les genres, y compris les minorités. Une ville qui a du style, mais qui est surtout animée par le respect des autres, quel que soit sont rang social, sa couleur ou son orientation sexuelle.

Le monde moderne semble vouloir s’approprier, sous des nouveaux codes, cet art de vivre qui n’est autre qu’une façon différente de se rassurer. Le luxe n’appartient à personne: il n’est que la réponse à un rêve personnel, que nous construisons chaque jour. Puissent les choix de cette année nous laisser encore cette liberté.

Publicité : +33 603 42 1333

Imprimé en UE Redacteur en Chef: Jacques Alos.

Dépôt Légal : à parution N° ISSN 1255-8559 DECEMBRE 08

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www.seeglasgow.com

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week end à Glasgow

par jacques alos & roland abele

Ah l’écosse! Ces étendues de rochers et pâturages verdoyants à perte de vue, coincées entres lacs et montagnes… C’est le cliché classique qui nous vient à l’esprit dès la première seconde, avec si l’on cherche un peu plus, quelques anecdotes sur Nessie ‘ami des lacs ou quelques maigres colibets sur les cornemuses et les kilts. Mais une fois atteri sur ce sol qui respire bon, c’est un tout autre monde qui se démarque, fait de contrastes épatants.

Glasgow est une ville intimement liée au sud de la France, par ses jumelages avec les villes de Montpellier et Marseille.

Mais au delà de simples considérations administratives, notre cœur s’emballe très vite à peine débarqués dans cette ville magique. Magique dans le sens où seulement une vingtaine d’années en arrière, on ne donnait pas cher de son ave-

nir, engluée par l’effondrement industriel, puis l’abandon des populations. Mais un incroyable dynamisme a enrayé ce déclin, fait principalement d’ouverture sur l’art, la relation entre les gens, et le tissu social, faisant de cette ville un centre urbain à la fois chic, cultivé, et incroyablement ouvert sur la créativité, devenant une place majeure en europe.

Le design fortement avant gardiste du designer Makintosh se retrouve dans toute la ville

KELVINGROVE ART GALLERY AND MUSEUM DECEMBRE 08

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musées sans discontinuité

©toutes photos HUNT/R.A.

Première constatation, Glasgow vibre au son des influences artistiques d’hier et d’aujourd’hui.

Avec pas moins de 13 musées et galleries toutes ouvertes au public gratuitement, et qui regorgent d’œuvres exceptionnelles, c’est sans conteste la destination rêvée pour tout amateur d’art, avec une prédilection pour les œuvres anciennes et lointaines.

La barre est placée très haute avec une concentration incroyable d’œuvres anciennes mais aussi contemporaines, historiques ou futuristes. Glasgow a choisi pour sa renaissance de vivre en harmonie totale avec l’art, et cela se voit. L’université abrite de somptueuses collections, notamment dans son invraisemblable gallerie Hunterian Art, qui regorge de tableaux d’exception. Il est encore temps d’ailleurs (jusqu’au 13 décembre) de découvrir l’expo Boucher & Chardin, remarquable confrontation entre les deux artistes français, ou en-

core l’incroyable avant-gardisme de Charles Mackintosh, que l’on découvre presque avec stupeur tant son trait est résolument actuel. Ecclectisme aussi, avec l’audace de la Q-gallery, ou bien confrontation passé/futur au musée des transports (qui prendra place en 2011 dans le pavillon dessiné par Zaha Hadid), et qui rend un hommage assourdissant au années du «fer».

Glasgow change de visage, mais son cœur bat visiblement pour ses racines, pour ce qui a fait son charme, ne l’oublie pas, et cela se voit.

La Q-Gallery: l’antre de l’art qui dérange, mais source aussi d’émotions intenses et de vrais talents vl6

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Soudain, émerge une nouvelle planète consacrée à l’art et l’évolution: Kelvingrove

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Un week end ne suffit pas pour découvrir ne serait-ce qu’une partie de ce gigantesque musée-galerie, qui prend place dans les allées de l’Université.

Il s’en dégage d’ailleurs une atmosphère plutôt agréable, légèrement nonchalante qui donne à votre curiosité une profondeur

de circonstance. Sans en faire une présentation exhaustive, juste remarquer la présence d’une section dédiée à la physique sous l’égide de Watt, mais aussi d’anatomie évolutive, ou encore de sciences du monde.

Un vrai régal très ludique, dans un cadre au charme fou

C’est un remarquable témoignage de sensibilité artistique qu’on fait les époux Burell en 1944 lorsqu’ils ont offert à la ville de Glasgow les quelques 9000 pièces qui constituaient leur collection privée d’œuvres de tous pays. On se demande d’ailleurs comment ont-il pu en acquérir autant et surtout les stocker! Le problème se posa d’ailleurs rapidement à la ville, et ce n’est qu’en 1967 après donation de la Pollock House et de ses terrains par les Macdonald, qu’a pu être édifié ce musée; situé suffisamment loin de la ville afin de le préserver de toute pollution, le Musée Burell se dis-

de véritables surprises se cachent au mil

Une Université qui partage ses couloirs somptueux avec sans doute une des galleries les plus intéressantes sur l’évolution

Le vase de Warwick partage la cour centrale face au Penseur de Rodin

Vielha, Val d’Aran: Christ de Mijaran, sculpture en bois datant du XIIème

tingue de la plupart des salles d’expos par son intégration réussie avec la nature. Un lieu idéal pour admireroutre une collection impressionante d’armures, mobilier médievaux et orientaux, les œuvres d’artistes de renomée internationale tels Degas, (comment ne pas succomber au charme de «la Répétition» Rodin ou Cézanne.

Mieux: découvrir «la Jetée de Trouville» d’Eugène Boudin sans garde ni protection particulière apparente est un véritable moment de bonheur. A noter que tous les musées et galleries sont gratuites à Glasgow

La collection anatomie de William Hunter, soucre de bien des surprises DECEMBRE 08

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vestiges d’une obsession optimiste C’est une ville à l’histoire chargée, remontant au VIème siècle autur d’une petite église qui servit de départ à la montée du christianisme. Si les bombardements de la seconde guerre mondiale l’ont anéantie, la reconstruction à l’identique et surtout, l’immense programme de «nettoyage» de ces bâtiments leur a rendu toute leur splendeur.

C’est en effet de la pierre de sable qui est omniprésente dans la ville, rouge ou blonde ce qui crée un contraste permanent et accentue ses reliefs. Un programme stupide de démolition de logements sociaux qui a heureusement été stoppé a permi la conservation de bâtiments d’un intérêt architectural majeur.

La réhabilitation a été la vague qui y succéda, avec une bien meilleure réussite.

Le centre ville regorge de merveilles du début du siècle, et se ballader est un vrai régal. D’autant que de temps à autres, un

Une ballade en ville, les yeux rivés sur les facades est un réel plaisir plein de surprises vl8

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«trou» laissé par la guerre a fait place à des nouvelles constructions ultra modernes, dans un esprit de conservation et de mise en valeur de ce qui l’entoure.

Des courbes, des statues, colonnades: loin du style haussmannien, cette ville regorge de surprises cachées sur les facades, les toits, qui rappellent avec véhémence les origines industrielles mais aussi très fructueuses de son histoire, lors des premiers commerces avec les indes. Les murs portent cette atmosphère, cette sensation nouvelle.

©HUNT/R.A.

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Les affrontements et tensions entre les différentes tendances religieuses ont laissé des traces qui sont aujourd’hui, presque avec ironie, un plaisir sans réserves pour les visites. Les cathédrales, lieux de cultes et autres manifestations architecturales de la puissance de chaque camp a laissé en effet des œuvres magistrales, conservées avec soin…

Les influences des cultes opposés a laissé de nombreuses traces, pour ne pas dire cicatrices. Outre les tensions classiques habituelles des êtres vivants lorsqu’il s’agit de religion, viennent s’ajouter les origines celtiques qui n’ont pas toujours été que des chansonnettes.

Le caractère ostentatoire des monuments est cependant un brin différent en comparaison des influences latines. On remarque en effet, et de façon quasi per-

bousculer. C’est peut être là l’origine de cette atmosphère ultra chaleureuse que l’on retrouve chez les écossais: tous unis face à l’assaillant. Mais leur histoire agitée contrariée par cet élan culturel omniprésent depuis les années 50 a quelque peu modifié le regard sur «l’autre», l’inconnu. Du reste, il ne faut pas oublier que le français est historiquement ami, et la seule consonnance de notre pays inspire au sourire amical. Pas du tout la même l’Etang d’Ivars dans les terres de Lleida , un havre de paix pour les iseaux migrateurs

manente la notion de veille, de protection (ce qui est naturel et correspond à tous les codes scholastiques), mais on y trouve, ça et là, des signes de force et de puissance ressemblant à quelque chose de plus immédiat comme language: des mises en gardes. N’oublions pas en effet que la plupart des gens ne savaient ni lire ni écrire, et que la présence de ces lions, aigles et armures menaçants de façon quasi permanente, avait de quoi inciter à laisser les choses en leur place sans les

attitude que chez nos amis anglais.

Vous ressentirez cela dès la première porte franchie (conseil: faites en sorte que ce soit l’office de tourisme car vous risquez de souffrir pour les explications, même si vous pensez comprendre l’anglais); ils sont absolument necessaires pour vous orienter et faire un dégrossi de tout ce que vous pouvez voir. Nous avons tenté le Bus Seeing Tour: pas mal du tout, mais vraiment, attendez le guide français, et tout devient limpide.

Les silos à grain au Aiguamolls transformés en observatoire! Une idée géniale

La signalétique est un investissement coûteux, mais tellement plus utile pour les promeneurs

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a taste of manhattan ©toutes photos HUNT/R.A.

Une fois dans la ville la réponse est claire: oui, c’est bine un petit manhattan qui vous acceuille, dans son esprit, son architecture, sa façon de concevoir travail et organiation sociale. A une différence près: les prix, qui a Glasgow incitent à une vie faite de pétillance et de joie.

Malgré le froid qui brave les nuis écossaises, l’activité festive et nocturne de Glasgow a de quoi faire pâlir d’envie nos villes balnéaires qui retournent à l’hibernation dès le mois de Septembre. Ici il n’en est rien: théâtre, festivals, concerts et soirées abreuvées de décibels font loi, dans un enchantement général naturel.

L’environnement s’y prête: design omniprésent, jusque dans les boutiques les plus humbles. Les écossais ont le style dans la peau, ne se laissent pas aller dans le travail et le tout «marche» plutôt

mieux. La tradition de l’apéritif perdure, logique dans une ville dévouée aux piétons. Le shopping est l’activité la plus convoitée dans cette ville devenue le symbole du style : l’ensemble des marques universelles est représentée, tout autant que les artisans locaux qui eux aussi exercent toujours dans une ambiance très moderniste. Enfin, et cela fait partie du tissu-clé: la restauration y est un bonheur de qualité, à prix, eux, plus que satsifaisants. Une destination qui va sans doute faire des émules…

le charme des boutiques de luxe , de leur uniformité tout en offrant des prestations ultra design vl10

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une ruelle glauque : tout le charme des lumières de manhattan… mais sans danger!

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C’est sans doute la proximité des acieries et du commerce international qui ont donné ce style à Glasgow: quadrillage parfait des rues, bâtiments extrêmement soignés, qui gardent une allure art déco même lorsqu’ils lorgnent vers le XVIIIème.

Une impression d’être à Manhattan, avec un petit quelque chose en plus: la dimension humaine. Le plus grand choc c’est sans conteste la gare centrale, qu’il faut voir, conservée telle un

musée sous cloche de verre. Moderne et sombre à la fois, ce lieu inspire à la nostalgie, à ce qui encourageait nos anciens au voyage.

Autre curiosité dantesque: le métro, qui concentré en une seule ligne circulaire, est un vrai moment théâtral à la fois pour son vacarme, mais aussi le charme de sa forme inattendue.

Une chose que les habitants aimeraient sans doute améliorer, mais qui serait artistiquement un crime… le mythique métro de glasgow, surnommé «Clockwork Orange»: aussi impressionant que chaleureux

DE COUPR

CŒU

ambiance très stylée dans ce centre commercial

les facades de verre ‘habillent’ les immeubles anciens

le poisson d’ecxellence s’affiche fierement et avec style

les halles reconverties en galeries

dans la rue, modernisme obligatoire DECEMBRE 08

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hôtel du vin : le choix du connaisseur ©toutes photos HUNT/R.A.

Si l’écosse peut s’enorgueillir d’être le fleuron du savoir-vivre et de la richesse culturelle, c’est à Glasgow que la magie de l’hôtellerie aura déployé tout son charme. Dans une complexité de luxe et raffinement inégalables, l’Hôtel du Vin y a en effet ouvert les voies d’un véritable sanctuaire dédié à l’amour du vignoble et de ses codes. Redéfinition du bien être.

Ici on ne vous parlera sans doute qu’à demi-mots de spas ou health center.

C’est dans votre chambre que démarre la régénération. Oubliez tous les codes de design, les aventures minimalistes, les attentes dans des lobbys séducteurs mais désorienteurs. Arrivés à l’Hôtel du Vin, dans le somptueux quartier arboré de Devonshire Gardens, c’est une autre dimension du luxe qui s’offrira à vous, dans une ambiance incroyablement détendue. Un concentré de raffinement, de

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qualité de service, et surtout, de décoration très audacieuse mêlant avec subtilité le charme des meubles anciens aux codes ultra-fashion. Il n’est pas étonnant d’ailleurs qu’il accueille régulièrement les stars du showbizz et du football. Cinq maisons de villes victoriennes accolées constitue ce dédale de salons, escaliers, bibliothèques et salles de réception.

Enfin, dîner dans son restaurant le «Bistrot» va de pair avec cette abondance de subtilités, qui en font l’exception. RA/JA

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Outre le confort et le luxe de l’hôtel nous avons apprécié la présence des produits Joe Malone dans les espaces da bain, les baignoires façon Marat dans le salon. Le restaurant, lui, quel que soit le moment de la journée et le repas, offre l’excellence, dans une cuisine raffinée de style international, et dans un cadre aussi détendu que chic. www.hotelduvin.com

le petit + : la tradition www.pride­of­scotland.co.uk

Comment s’y rendre?

Comme beaucoup de villes européennes en pleine effervescence artistique, c’est du côté des compagnies low cost que les liaisons sont les plus directes et surtout nombreuses. Easyjet depuis Paris, Ryanair depuis Marseille.

Avec les inconvénients du low cost, bien sûr.

Depuis Nice, ce sont les compagnies traditionelles qui opèrent de nombreuses liaisons, elles, avec escale.

Comment terminer un reportage sur l’écosse sans parler du traditionnel Kilt?

Si l’idée fortement réduite que nous en avons se limite à une jupe à gros car­ reaux rouges, portée par de vieux jouerurs de cornemuse, dans la réalité il n’en est rien. Le Kilt est un habit de prestige réservé aux grandes occasions, et offrent des variétés innombrables rivalisant de qualité, couleurs, et même de prix et matières notamment pour le Sporran, cette bourse­ceinture.

Pour vos projets de voyage - renseignements utiles Pour obtenir le maximum de renseignements avant de vous rendre à Glasgow, nous vous invitons à consulter le site officiel

www.seeglasgow.com, particulièrement bien agencé, et dans lequel vous trouverez tout ce dont vous pourriez avoir besoin,

jusqu’à la réservation de votre chambre d’hôtel. Un bon départ pour faire connaissance avec votre prochaine destination.

sur le net : www.seeglasgow.com www.visitscotland.com/fr/ www.visitbritain.fr DECEMBRE 08

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cibeles

FASHION WEEK

MADRID

La Cibeles Fashion Week d’automne à Madrid a fait sensation pour avoir été la première à réglementer l’état de santé des modèles qui défilent, avec l’instauration d’une «norme» de corpulence et de poids. Une règle qui devrait s’appliquer bientôt également aux hommes, tant la folie du ventre plat alliée à une allure musclée est une hérésie médicale. C’est donc dans une tempête média-

tique que s’est déroulée cette semaine riche en présentations. Elle inaugurait aussi une nouvelle dimension dédiée aux nouveaux talents: plus de mixité avec les «seniors», plus de feed back, plus de presse…

Madrid joue en touche des semaines de Milan, Paris et Londres. Un zeste d’audace et d’arrogance, mais il y a encore du chemin a faire pour séduire la haute couture… RA

Victorio & lu cchino

g ana lockin

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ELio Berhan yer

Josep Abril

Victor Pao

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cibeles

FASHION WEEK

MADRID

DAVIDELFIN

CARLOS D IEZ

Roberto Piqueras

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rell Georgina Vend

jan iu mes

Sinpatron

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Tax Free WA Exhibition Novembre 2008 Bay Village - Palais des Festivals - Cannes Marché mondial des produits spécifiques au «duty free» © Toutes Photographies : Roland Abele pour HUNT

fragances : le shopping des voyages

tax free exhibition Les temps sont à nouveau glorieux pour le royaume du «Duty concise, rapidement identifiable, les géants du marketing ayant Free», ces zones d’aéroports, de douanes ou de bateau de croi- fait des efforts conséquents pour gommer les différences entre les sières dans lesquelles ont s’arrêtait jadis, pour acheter moins cher genres, pour redonner l’envie au jeune clubber d’aimer les marques les clopes ou le whisky courants. Au fil des ans, et la législation autrefois ringardes, tout comme aux générations plus avancées ou se durcissant, les fabriquants ont « la seule trace visible d’un voyage, plus frileuses de se donner un tiré profit de ces emplacements pricoup de jeune dans l’image sans c’est cette émotion, lorsque nous changer leurs produits. C’est au vilégiés, où tout voyageur est libéré offrons nos cadeaux venus d’ailleurs » «Tax Free» de Cannes que tout de ses contraintes quotidiennes, se laissant volontiers aller à rêver sur ce qui lui plait vraiment, qu’im- ceci se dessine, se décide, pour au final arriver dans les vitrines porte s’il en a besoin ou non. Alors peu à peu, ces boutiques sans quelques mois plus tard. Voici un éventail dans ces pages de proâmes sont devenues de vraies vitrines de luxe, de gourmandises, duits inaltérables, nouveaux ou que vous ne trouverez jamais, sauf et aussi de découvertes de saveurs jusqu’ici cantonnées à un dé- pour les plus curieux qui aiment la vie et ses plaisirs. Et bon shopfrichage culturel impossible. Ce luxe là, on vous l’apporte de façon ping, en duty free, commerce ou outlet store!

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©Hunt - sur le stand Dunhill, l’ambiance est à la sobriété et à la fluidité

©Hunt - Sigg la marque Suisse du design du quotidien

©Hunt - Longchamps; sobriété, tradition

©Hunt - très tendance, les sculptures en céramique

©Hunt - Screwpull®, parce qu’ouvrir une bouteille, c’est un geste élégant

©Hunt - Pure Altitude, chaque année, un must de présentation

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Sobriété et élégance chez Annayaké, qui commercialise des lignes de soins pour le corps, anti-âge dans un esprit indonesien

www.annayake.fr Duo de parfums jeune chez Police, dans un packaging plutôt chic rappelant la «souris» d’un ordinateur

Jaguar for men Le célèbre art de vivre automobile avait rejoint en 1988 le monde olfactif en créant «Jaguar for Men». 20 ans plus tard, la marque redéfinit son identité de façon subtile et discrète, dans ce nouvel habillage, qui rappelle avec élégance les tendances légèrement plus sport, que l’univers Jaguar offre désormais dans ses habitacles. Un relooking qui renoue avec une allure résolument décontractée. Bravo, c’est jeune et chic.

Cible jeune et branchée, le duo de parfums «Tous» assure vraiment avec son design rebelle

http://www.tousinheaven.com/fragances_en.htm

Renouveau discret d’une gamme assurément classique, Ferre joue désormais la couleur azur

4 parfums à la marginalité affichée, qui romp avec les codes habituels. Jeune et très agréables

www.gianfrancoferre.com

www.neotantricfragrances.se

match race : dangerous but fun Il est plutôt rare qu’une gamme complète de produits soit en réponse totale avec nos attentes. Nous avons découvert cette année Match Race qui a su décliner avec intelligence une fragance naturellement sportive et chic. Il est en effet malheureusement assez courant que les produits dérivés du parfum que vous aimez tant, ne soient pas très agréables surtout les soins après rasages qui généralement sont inefficaces et trop parfumés.

Chez Perris Monte Carlo -le créateur-, la ligne a été finement étudiée afin que de la douche aux soins préparatoires du rasage, rien ne viennent choquer ou fatiguer vos capteurs olfactifs, gardant ainsi totalement libre le plaisir de l’instant parfum. Si l’ambiance de la gamme est noire et sportive c’est son côté compétiteur joyeux qui ressort de ses essences douces et marines: les embruns, l’écume vL20

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de la haute mer ne sont pas loin. Certainement le meilleur choix printemps-été 2009.

Taillé pour le voyage, le packaging anti-choc véritablement chaleureux en fait l’ami certain des âmes de navigateurs.

On ne les trouve pas encore en France, mais lors de vos voyages en Europe, vous n’aurez aucune difficultés de pouvoir rapporter cette gamme homme franchement réussie.

Contact : +377 93 50 72 12

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Le vrai luxe d’un parfumeur créateur dont la qualité extrême séduit depuis plus d’un siècle. Un style raffiné dans des «robes» toujours a la pointe de la mode. Du haut de gamme qui, lorsque vous l’aurez approché, vous hantera. Nouveauté Green Irish Tweed.

Issu de la gamme «Odori», qui déclina 6 essences, le parfum Spigo reste notre préféré, malheureusement presque introuvable

www.creed.eu

Lalique White Retrouver, par l’abstraction de tout, le délice des épices, tel est le défi que s’est lancé Lalique dans ce nouveau parfum masculin, dont la rigueur de sa blancheur est agayée par une douce note d’ambre blanc, surmontée de la violette. Une création de Christine Nagel qui a donné lieu à la production d’une série limitée de 25 flacons d’exception

Le succès de Wood (men, ci contre), parfum très convoité de Dsquared a donné lieu à la version «She Wood», un parfum féminin qui a enfin du caractère selon ses créateurs

www.dsquared.com

www.lalique.fr La nouvelle ligne Ferrari fut lancée en exclusivité au Tax Free 2008, dans un packaging superbe, sobre, signant une nouvelle orientation de la marque

Le gros «coup» de l’année c’est Givenchy qui le tient avec la sortie de «Play», en 2 versions pour une cible jeune et branchée

www.playgivenchy.com

Une déclinaison de quatre fragances pour cette série «360°» signée Perry Ellis. En arriere plan «Perry Men» un produit plus racé et distinct

www.perryellis.com

Les parfums Loewe sont peu connus en France et pourtant sont très tendance dès que l’on passe la frontière.

Ici, «Solo» pour homme

www.loewe.es

Si la sensualité d’un Riva qui glisse sur l’eau ne vous laisse pas indifférent, vous apprécierez sans doute ce nouveau plaisir ne serait-ce qu’en tenant le flacon entre vos mains: une perle de confection, le bouchon à lui seul étant une pièce magique (reproduisant une turbine). Mais la magie «Riva» ne s’arrête pas là! Outre les trois fragances qui sont déclinées - Rivarama, Follia di Aquarama et Altra Follia di Aquarama-, c’est tout un univers très stylé qui s’offre à vous dès le premier coup d’œil. Ce raffinement prendra toute sa dimension avec un lifestyle soigné et sobre, respectueux des belles choses. Toute une facette de l’Italie «grand charme» qui prend ses racines dans la baie de Portofino, où la marque a atteint sa maturité après des années de gestation à Bergame. Le coup de cœur de la rédaction 2008, séduit par un raffinement masculin hors normes, hors codes. Une innovation.

Parfums Riva

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Gamme de soins pour cheveux, du célèbre hair designer Rene Fris

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Gamme jeune et dynamique pour les cheveux Feel Pink

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Réputée pour ses produits ultra performants, HC Cometics présentait ses gammes de soins «instantanés», dont ‘instant lifting’

Les produits Amala, eco-responsables libèrent de la culpabilité, et innovent avec leurs composés purement organiques

encore discrete, la gamme de soins anti-âge pour homme est arrivée chez l’Oreal

exclusivité Marionnaud

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Les lendemains de fêtes sont cruels pour la peau; voici le kit régénérant ultra complet pour avoir bonne allure malgré les excès. Korres

Les produits Pure Altitude à l’Edelweiss connaissent un engouement particulier, surfant sur la vague bio-organique

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L’autre série de produits antiâge de Annayake

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www.annayake.com Baume à levres dans une trousse très sympa et pratique pour les voyages Intitut Karité

en association avec les produits d’aromatherapie PkZ, ils donnent à votre espace bain le meilleur du spa.

www.thefirst.it Gamme Mild Balance de Allison, qui afiche le sérieux éco-label nordique

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Les soins des mains et ongles, c’est le rayon de La Ric qui propose une gamme convenant aussi parfaitement aux hommes

Les produits PkZ excellent en aromathérapie, ne ratez pas leur produits en zone duty free, ils donnent au bain un côté 1rst class

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soins du corps et de la peau

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Hommage à Greta Garbo, la nouvelle série «hommage aux femmes» succède à celui de Marlene Detrich chez Grès

Quizas, le nouveau parfum féminin en vedette chez Loewe, dans un packaging urbain et classe

www.parfumsgres.com Ti-ti (tweety a l’origine) a enfin son parfum, léger comme une plume destiné aux petites filles comme aux plus coquines

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des parfums plus féminins

Packaging envoûtant pour parfum délicat et discret, une réelle bonne surprise que le lancement de la gamme Esoteric chez Alyssa Ashley

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Indémodables Perles de Lalique, dont le flacon est une pure réussite

Bond n°9 recrée l’atmosphère new-yorkaise par excellence et attribue à ses compositions des noms de quartier, de rues et de personnalités, dans des flacons dérivés du pop art glorieux.

34, dont le Flacon Warhol, pour célébrer son 80ème B-day

Véritablement chics, les lignes de parfums Guepard, aux flacons très travaillés

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et les accessoires masculins?

Ils sont cette année en demi-teinte. Curieux d’ailleurs alors que la vente de la bijouterie fantaisie pour homme connait un réel essor, il y a une crise du positionnment.

Le grandes marques bien sûr ont toutes leur bijoux, ceintures, manchettes, et même maintenant sacs à mains pour homme. (L’essentiel, c’est qu’on les porte en bandoulière, faut pas exagérer non plus). En tout ca tout ce qui peut rassurer les femmes sur leurs excès de shopping existe; elles vous diront d’ailleurs toutes qu’elles adorent que leur mari prennent soin de lui. Mais ces mêmes marques n’aiment pas communiquer sur ces produits. Elles ne le font qu’au travers de personnalités, le plus souvent du sport, qui malheureusement s’accordent mal de ces considérations Chez Guy Laroche, toute une gamme debijouterie fantaisie homme enfin esthétiques. La pub s’est donc calmoderne et sobre à la fois

mée de ce côté là, mais les produits existent toujours. Les fêtes sont d’ailleurs l’occasion rêvée pour «décorer» votre homme au même titre que le sapin. Les indémodables sont bien sûr toutes sortes de gourmettes qui n’enlèvent rien à la virilié bien au contraire.

Le grand chic c’est toujours les boutons de manchette, plutôt que de stupides boutons ou pire, pressions. Enfin, les boucles d’oreilles, les colliers clinquants, c’est la mode RnB. Il faut donc s’attendre, pendant quelques temps, au retour du grand classissisme, avec de nuveaux matériaux quand même nettement Hot Diamonds, les précurseurs de cette tendance, offrent des formes toujours exquises moins vieux-jeu.

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Petit bémol sur la bijouterie masculine, au profit d’objets plus utiles mais de qualité

Aux origines de la parfumerie, les flacons Baron ont leur place dans les plus beaux musées

La céramique offre de nouvelles possibilités d’objets sensuels ou décoratifs

La marque suisse aime à décliner son identité dans tous les produits du voyage

Rien de tel qu’un beau collier Swarowsky pour egayer un décolleté hivernal

Sensible aussi aux présentations, la rédaction ne pouvait passer sous silence les montres Alpina!

l’heure au service du voyageur Après avoir connu une période de flottement, le marché des montres fantaisie est reparti à la hausse avec une forte demande du consommateur: nouvelles tendances, nouveaux designs, les fabricants ont mis le paquet pour offrir une alternative à la prédominance du «jetable». Ce ne sont pas des pièces à proprement parler «d’horlogerie», mais qui répondent au coup de cœur impulsif, motivé par un prix alléchant. Peu de marques en fait s’affrontent sur ce terrain, nous en avons retenu trois pour cette saison 2008/2009. Le public

jeune ira spontanément vers Police, qui propose dans tout son univers des produits à la fois novateurs, aux formes rectangulaires et galbées, dans un esprit plutôt rock. Nous avons aimé le côté sobre et pourtant très moderne des produits de chez Lambretta (oui, le mythique scooter des années 60), qui offre toute une gamme homme qui séduira les amateurs de matières nacrées, et de douceur dans les reflets.

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Enfin, le design italien des montres Kebros rappellent en clin d’œil le haut de gamme tout en offrant des matieres originales, telle la céramique blanche, reprenant le look multi-cadrans.

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la Vodka Skyy, sans doute la plus tendance

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Une idĂŠe cadeau gĂŠniale: le coffret dĂŠgustation tendance, qui met en valeur ces cĂŠpages simples et rĂŠussis.

le relooking existe aussi chez les chocolatiers; celui de CornĂŠ port Royal lui rĂŠussit!

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luxe

the halkin

londres

Le luxe d’aujourd’hui a trouvé ses nouveaux codes, après avoir pendant des années tenté d’imiter et de recréer ceux des voyageurs d’antan. La sérénité, mais aussi le sens du voyage à l’intérieur même de sa chambre d’hôtel, en sont désormais les nouveaux challenges…

Ce pari est relevé dès que l’on franchit l’entrée de cet antre de discrétion, pourtant situé en plein cœur de Londres. Le quartier s’y prêtre avec délice: Belgravia, chic et sobre, offre une architecture victorienne lumineuse, et restaurée avec soin. Les parcs qui l’entourent, la proximité du musée V&A et bien entendu Buckingham Palace en font aussi le lieu le plus courtisé de la ville. Cette avalanche de superlatifs en feraient presque oublier le raffinement extrême de cet hôtel, que l’on distingue à peine entre

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deux amabassades. Avec un lobby des plus minimalistes, c’est dans la chambre que vous allez occuper que le meilleur de la décoration et du style ont été déployés.

L’ambiance y est délicatement influencée par les références indonésiennes, galbées dans des courbes d’une sensualité exquise, jusque dans ce corridor magique dont on aperçoit que tardivement de discrets renfoncements, révélant l’existence d’autres suites. C’est là que se mesure la différence, l’exception: dans une ville où l’espace est rare, se dé-

Tout simplement magiques, les chambres et suites du dernier niveau offrent à vos sens des courbures inattendues, proches de la notion de nid

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marquer de la sorte est audacieux.

Espaces d’ailleurs où la modernité extrême s’efface, pour n’y révéler que sa fonction: accompagner vos gestes, libérer l’esprit des complications habituelles. Tout est pensé, réfléchi pour que ce ne soit plus une chambre d’hôtel, mais un home éphémère, dans lequel seul où à deux le temps ne compte plus. Un espace travail discret, une connexion haut débit permet de régler quelques tâches rapidement.

Le salon de restauration qui donne sur un jardin plutôt urbain affine ce senti-

ment d’hôte particulier. Pour les autres questions, pas d’hésitations: le butler sait à peut près tout, le questionner le valorise et vous fait gagner un temps fou. Car en congés, en congrès ou en transit, le plus dur est de faire des choix: ceux suggérés dans un tel espace de goût peuvent être suivis les yeux fermés. Les prix? Ceux de l’exception, à partir de 500£.

A noter: la présence dans les sdb des produits de l’aromathérapie Como Shambhala dont les vertus relaxantes sont indéniables. RA/JA

les murs extérieurs habillent les jardins avec une grâce inhabituelle; d’un seul coup d’œil, le ton est donné sur la magie artistique orientale

Les essences relaxantes des produits de la gamme Como Shambhala donnent une illustration olfactive des plus voluptueuses aux espaces de bain

Perle thaï : le «nahm» Restaurant Gastronomique

http://halkin.como.bz

Un restaurant thaï à Londres, ce n’est pas ce qu’il y a de plus dur à trouver. Mais lorsque la finesse, le respect de la tradition et surtout, le goût des accords ancestraux sont délivrés avec autant de vérité, il n’est pas étonnant que son chef David Thompson soit étoilé. Multiplicité des saveurs, tout en préservant leur facultés intrinseques, voila toute la difficulté que surmonte avec brio Matthew Albert, le «metteur en scène» d’un dîner sobre et étonnament convivial, pour une adresse de cette gamme. The Halkin prouve également avec ce restaurant sa volonté d’hégémonie entre relaxation, détente et culture épicurienne.

The Halkin ­ Nahm Halkin Street London +44 (0) 20 7333 1234 résa online : res@halkin.como.bz

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Retrouvez quelques détails de la mise en place de l’expo sur YouTube; tapez «coldwarmodern»

Garden Egg Chair, seul produit qui a passé le rideau de fer et fut produit en masse des deux côtés

expo

V&A Museum - Londres Chaque visite à Londres devrait être ponctuée d’un passage au musée V&A, tant ce lieu est magique. Outre ses collections permanentes somptueuses et enrichissantes, nous sommes régulièrement envahis d’émotions lorsque nous assistons aux nouvelles expos ephémères.

Jusqu’à la mi-janvier, vous pouvez découvrir l’expo Cold War Modern, consacrée aux influences artistiques de la guerre froide entre l’est et l’ouest. L’expo retrace les plus grandes lignes de l’évolution des arts, fortement liées aux découvertes technologiques et aux possibilités nouvelles de travailler les plastiques et l’aluminium. Les similitudes sont impressionantes, mais dés que l’on s’éloigne légèrement de ce miroir virtuel, on retrouve avec quelle inquiétude le monde a été reconstruit. Jeu d’architecture, oui, mais qui aussi de façon sous-

jacente laisse apercevoir une profonde aspiration d’un côté à la liberté, de l’autre à la protection. La guerre dite «froide» qui séparait les deux blocs a donné lieu à d’incroyables échanges illicites, espionnages, copies, que ce soit dans le civil, l’art ou même le cinéma. Le monde moderne n’a pas été décidé, il a évolué en constante réaction à ces idéaux construits par des désirs. Un voyage dans le temps qui fait rever les amateurs de vintage, nous en disant un peu plus sur le ressenti de peuples en proie à la peur du lendemain, qui se disspe JA

Un des mythes «Messerschmidt» vL28

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Jested Telecommunications Tower and Hotel

Tarkowsky et Kubrick seraient ils les meilleurs symboles des confrontations artistiques de la guerre froide? Leurs chef-d’œuvres similaires, à une année près, y donne à réfléchir

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Pussycat Dolls

Fondé en 1995 par la chorégraphe Robin Antin, The Pussycat Dolls étaient à l’origine un groupe de danseuses professionnelles menant des revues branchées dans les clubs ultra-sélects de Los Angeles puis de Las Vegas. Leur premier album, « PCD » (plus de 7 millions de disques vendus), leur a permis de conquérir la planète avec pas moins de 6 tubes : Imposées sur la scène internationale comme le girls band N°1, les Dolls entendent bien prouver au monde qu’elles ne cèderont leur place durement gagnée à personne et que l’ère du « Girl-Power » a encore de beaux jours devant lui ! Timbaland, Dr. Dre, Sean Garrett ou encore Chris Brown ont collaboré à leur album « Doll Domination », sorti en septembre dernier , ce qui promet d’être l’opus R’n’B de cette fin d’année ! Après une longue attente et les incartades de la leader du groupe, Nicole Scherzinger (que l’on a pu entendre en solo l’an dernier avec son tube « Baby Love »), les fans vont pouvoir enfin retrouver Nicole, Kimberly, Ashley, Jessica et Melody! Nicole et Melody (alias « Baby Doll »), en direct de L.A. et en exclu, nous expliquent chacune à son tour, tout sur le retour fracassant des Dolls !

- interview par Matthieu Falletti

Cette première question nous brûle les lèvres : vous étiez 6 alors où est passée Carmit Bachar ?

Oh, vous me croirez ou pas, mais tous les journalistes ne font pas attention à ce « détail »!

En effet, pendant que j’étais occupée avec ma carrière solo, Carmit (NDLR : la sulfureuse rousse) a souhaité faire de même : elle a décidé de se consacrer un peu plus à elle et de travailler sur ses propres projets. Je vous rassure, on l’a toutes soutenue et on se voit toujours, donc elle reste une amie très proche.

Y a-t-il des projets pour la remplacer ou va-t-elle revenir ?

On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait… Je suis comme vous, je croise les doigts car Carmit est une fille géniale et elle a beaucoup apporté au groupe.

Pour ce qui est de la remplacer, non, ça c’est impossible, per-

sonne ne le peut! Nous sommes toutes les 5 fermes sur ce point!

Qu’est devenu ton album solo : « Her Name Is Nicole » ?

Comme vous devez le savoir, malgré la sortie d’un certain nombre de singles et de featurings, l’album n’est pas sorti comme il aurait dû… Je vous rassure, il a juste été reporté!

J’ai fait tant de choses depuis le premier album des PCD et je sentais qu’il était temps que je reprenne du service avant de complètement me laisser envahir. L’album solo devrait sortir en début d’année prochaine. J’ai reçu tellement de retours positifs suite au single «Baby Love»… Alors, non, je n’oublie pas cet album! Mais en attendant, c’est l’heure de la «domination des Dolls»!

Revenons aux Dolls : votre nouveau single, «When I Grow Up», est déjà un tube !

Oui, je sais, l’accueil est bon partout, nous sommes d’ailleurs très excitées ! Vous savez comment c’est dans ce business, on ne peut jamais être sûr de rien… Ce titre a été composé par Rodney Jerkins (NDLR : compositeur pour Janet, Mary J. Blige…) qu’on adore et également Timothy Thomas, un nouveau venu au demeurant très talentueux dans la musique.

«When I Grow Up» est un titre fort avec des paroles qui nous ressemblent : il parle de toutes les filles qui viennent ici à Hollywood et veulent faire carrière…

Ce single se veut un hymne pour toutes les filles et pour tous ceux qui ont une «Pussycat Dolls» en eux!

Qui a réalisé le clip particulièrement énergique et coloré ?

Il a été réalisé par Joseph Kahn (NDLR : réalisateur du clip « Toxic » de Britney). Pour notre retour, on voulait un clip très co-

loré et qui bouge. Je dois dire que l’on s’est particulièrement amusées sur ce tournage : j’ignorais à quel point danser sur un capot de voiture pouvait procurer des sensations… Les Dolls sont bel et bien de retour !

Ralphi Rosario a, entre autre, remixé le titre, comme il l’avait fait pour le tube « Don’t Cha ».

Est-ce un simple hasard ?

On ne peut rien vous cacher…

On espère que « When I Grow Up » connaîtra le même succès que notre premier tube, « Don’t Cha » ! Ralphi l’avait en effet remixé, alors évidemment nous sommes ravies qu’il ait fait un nouveau remix club. Nous savons l’importance qu’ont les remixes pour la rotation dans les clubs, en particulier dans les clubs gays ! Je vais être honnête : nous n’avons pas toujours le temps d’écouter tous les remixes que l’on nous propose, nous laissons notre maison de DECEMBRE 08

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Pussycat Dolls disques s’en occuper. Nous sommes d’abord et avant tout des danseuses professionnelles, donc vous pouvez imaginer à quel point faire danser le public est excitant pour nous !

Parle-nous un peu du nouvel album, « Doll Domination »…

Avec ce titre, on annonce la couleur de manière forte! Le premier album, «PCD», a posé les bases de l’esprit Pussycat Dolls: que ce soit au niveau de la musique, de la danse ou des thèmes que nous souhaitions aborder. Cela ne veut pas dire que nous ne recherchions pas notre propre style. Si vous préférez, des titres comme «Don’t Cha» ou «Stickwitu» font office de jalons dans notre carrière, mais ils étaient en même temps un peu «expérimentaux», chacun à leur manière. Avec ce deuxième album, on sait plus précisément où l’on va et nous avons choisi Timbaland pour le produire.

Timbaland qui t’a d’ailleurs suivi durant ta carrière solo et t’a offert un Featuring sur son single «Scream» !

Oui, c’est un collaborateur cher aux Pussycat Dolls. Il a déjà travaillé sur notre premier album et mon opus solo. Pour enregistrer «Doll Domination», nous sommes allées dans son studio

à Miami. On l’adore, c’est un gars très talentueux et si quelqu’un dans la musique aujourd’hui doit inventer les sons «pop» de demain, c’est bien lui!

Personnellement, je pense que Timbaland est un vrai emblème de la pop culture !

Quelle sera la couleur dominante de l’album ?

Il va y en avoir pour tous les goûts. On a notamment essayé d’expérimenter quelque chose d’un peu rétro : Timbaland nous a fait remonter le temps dans les sixties. Les fans des PCD vont s’y retrouver et comme on touche à différents genres, tout le monde verra que les Dolls savent se «réinventer»!

Qu’as-tu pensé du dernier album de Madonna ?

Un seul mot : G-E-N-I-A-L ! Je sais que certains fans ont été un peu désorientés de voir qu’elle prenait un chemin plus « R’n’B », mais il n’y a pas à discuter : Madonna sait se réinventer ellemême. Cette nana est tout simplement géniale et j’adore ce qu’elle fait !

Et que penses-tu du retour de Janet Jackson ?

Oh, c’est drôle que vous me posiez cette question : j’adore son single «Feedback»! C’est un énorme tube. Et puis «When I

Grow Up» est un peu son cousin (NDLR : Rodney Jerkins a également produit et composé le titre de Janet). Je vais même vous confier un secret: quand je m’entraîne pour mes cours de danse, il m’arrive très souvent de le faire sur son titre !

En parlant de cours de danse…

Il paraît qu’aux Etats-Unis vous avez lancé un show afin de rechercher un nouveau girls band?

C’est un peu plus subtil: en fait le show, qui s’appelle «Girlicious», a été lancé sous le nom des Pussycat Dolls, mais nous n’y avons pas participé directement car nous étions en tournée à ce moment-là! C’est notre productrice, Robin, qui s’en est occupée. Ce show a en effet pour but de constituer un nouveau girls band, mais rassurez-vous il est bien distinct des Pussycat Dolls!

Cela dit, nous l’avons suivi avec attention et nous sommes leurs premières supportrices.

Mais avec les Girlicious, vous cherchez déjà des remplaçantes pour votre retraite ?

Mais vous êtes folles ! (Rires).

Les PCD sont irremplaçables et encore une fois... nous sommes bien décidées à prendre le pouvoir! Donc, il n’est pas question de céder la place à qui que ce soit… (Rires). Il y aura sans doute un autre groupe comme les PCD, mais nous sommes tellement spéciales… Non, en fait, je ne sais pas si on en trouvera d’autres comme nous ! (En-

ormes rires).

En parlant d’autres «Dolls», comment s’est passée la tournée avec Christina Aguilera ?

L’année dernière, nous sommes parties ensemble en tournée à travers toute l’Amérique du Nord et ça a été un moment incroyable. J’adore cette artiste, elle a un talent monstre et je crois qu’elle a vraiment… la Pussycat Dolls attitude ! (Rires).

Dernière question : à quel point ta carrière solo t’a-t-elle inspirée pour ton retour avec les PCD? Te sens-tu changée ?

Je ne veux pas dire que ma carrière solo a été essentielle pour le nouvel album des Dolls. Au début, les PCD avaient une image un peu figée, les gens ne voyaient qu’un seul aspect de ces six filles… Je crois que j’ai permis au groupe tout entier de révéler une autre facette de luimême, qui est sans doute plus proche des gens. Ma carrière solo m’a aussi permis de mûrir certaines choses : j’ai eu l’impression qu’un feu s’allumait en moi et mon retour avec les PCD m’a permis de le faire grandir et de le communiquer au reste du groupe! Je reste la leader des PCD, mais tous les jours, je me dis que c’est une chance incroyable de faire un second album, de repartir en tournée…

Aujourd’hui, j’arrive à mieux relativiser tout ce qui nous arrive !

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Nicole a l’air de bien se porter… Comment s’est passé son retour au sein du groupe ?

Nicole est en super forme et nous sommes toutes ravies qu’elle reprenne ses fonctions !

Nous n’avons jamais été vraiment séparées : même durant sa carrière solo, nous continuions à nous voir, ne serait-ce qu’en tant qu’amies. Nicole est une fille incroyable, à la fois forte et gentille, nous l’adorons ! Sans elle, il n’y aurait pas de « domination » des Dolls !

A titre personnel, qu’as-tu pensé de sa carrière solo ?

Nicole est une fille très talentueuse et également quelqu’un qui travaille dur. Assumer une carrière solo, ce n’est pas facile dans ce milieu, et elle a montré qu’elle en était capable ! Evidemment, nous sommes toutes contentes de la voir revenir parmi nous.

L’as-tu trouvée beaucoup changée ?

Mmmh... Je ne dirais pas qu’elle a changé ! Nicole est une fille assez constante, c’est d’ailleurs pour ça que c’est une amie en or. Comme je l’ai dit avant, nous nous voyons toutes beaucoup en dehors du « boulot » et nous échangeons beaucoup, donc ça n’a pas été : « Ah, te revoilà.. Oh, mais qu’est-ce que tu as changé, dis-moi ! » (Rires). Pour nous, Nicole n’a jamais vraiment quitté le groupe !

Il paraîtrait que tu travailles toimême sur un projet solo ?

Ce ne sont que des rumeurs ! Je précise : j’ai en effet -comme beaucoup d’autres membres des PCD- le désir de m’essayer en solo. Je crois que c’est presque une étape nécessaire quand tu travailles de manière fusionnelle avec un groupe : à un moment, tu as envie de te retrouver en tant qu’individu et de créer quelque chose d’un peu plus personnel. Mais aujourd’hui, il n’y a rien de concret, même si je pense que cela se fera dans un avenir plus ou moins proche… C’est une question de « timing » ou de choisir le bon moment !

Parle-nous du nouveau single, « When I Grow Up ».

Je trouve que c’est le single idéal pour le retour des Dolls : il est à la fois frais et nouveau en

terme de sonorités. Les paroles parlent de l’envie de devenir une star, avec évidemment le problème qui est qu’une fois que tu as ce que tu recherches, il faut savoir gérer, et ça, tout le monde n’y est pas préparé…

C’est une chanson qui va parler à de nombreux jeunes partout à travers le monde.

Ces paroles illustrent-elles l’histoire même du groupe ?

Oui, en effet les paroles ne peuvent être plus appropriées !

Quand j’ai rejoint le groupe, je me rappelle, je n’étais encore qu’une ado, c’était mon rêve qui se concrétisait… Surtout dans ce milieu, l’expérience te fait apprendre beaucoup de choses que tu ne réalisais pas au début.

C’est une chanson qui incite à la fois les jeunes à vivre leurs rêves, mais également les invite à faire attention où ils vont !

Serais-tu en train de nous dire que tu as des regrets… ?

Oh, non rassurez-vous, rien de tel ! Je ne reviendrais dessus pour rien au monde ! Etre avec les Dolls, c’est fantastique ! Je crois qu’une des choses qui a le plus compté pour moi, c’est de partir en tournée à travers le monde : c’est une expérience incroyable qui m’a énormément appris !

D’après Nicole, vous vous êtes bien amusées durant le tournage du clip !

Oh, Nicole a dit ça ? J’irai lui en toucher deux mots ! (Rires). Ne croyez pas ce qu’elle a dit : en fait, le tournage a été vraiment épuisant, sur deux jours, avec des sessions de cinq heures non-stop à danser… Oui, c’est amusant de danser sur des bagnoles, mais c’est avant tout un vrai exercice physique ! Au final, on est vraiment contentes du résultat car c’est un clip très entraînant ! Il a été tourné à Hollywood. L’endroit était donc parfait pour illustrer les paroles du titre car tous les jeunes viennent à Hollywood pour faire carrière…

Que peux-tu nous dire à propos du nouvel album : « Doll Domination » ?

C’est un album très fort ! Six chansons sont produites par Timbaland, ce qui est pour nous un grand honneur car aujourd’hui il est un peu le produc-

teur que tout le monde s’arrache. On a également retrouvé Sean Garrett qui avait travaillé sur notre premier album et qui a composé le titre « Bottle Pop ».

Il y en a vraiment pour tous les goûts : plus ou moins up-tempo, plus ou moins « bitchy »…

Y a-t-il un artiste ou un groupe avec lequel les Pussycat Dolls aimeraient travailler ?

A titre très personnel, je suis une inconditionnelle de Mariah Carey, mais je ne pense pas qu’un titre en commun soit vraiment envisageable ! Pour répondre à la question, je crois que travailler avec un autre girls band serait un aboutissement pour nous : on défend bien le girl-power, après tout ! Les Spice Girls ou bien les TLC figureraient en haut de notre liste.

En terme de producteurs, mon rêve serait de bosser avec Pharrell Williams : ce type est incroyable, je prie pour pouvoir travailler un jour avec lui !

Comme l’a fait Madonna récemment ?

Ca serait le top ! Je craque complètement sur « Hard Candy » de Madonna : pas seulement parce que c’est elle ou bien produit par X ou Y, mais parce que c’est vraiment un excellent album. Regardez depuis combien de temps elle est dans le business. Je n’arrive toujours pas à croire qu’elle arrive à se renouveler tout en gardant la formule aussi efficace !

En parlant d’image, revenons aux Dolls : ne crois-tu pas que les PCD ont parfois une image un peu trop sexuée ?

Mmmh… En effet, ça peut poser un vrai problème ! On s’en rend compte lorsqu’on part en tournée dans d’autres pays : parfois le public n’est pas toujours « averti » du look que l’on va avoir ou de ce que l’on chante, et il arrive que les critiques soient assez vives. Je pense qu’il ne faut pas oublier que les membres du groupe sont avant tout des « performers », donc nous prenons une certaine image de la femme que nous poussons à l’extrême. C’est une vraie démarche. Mais cela ne nous empêche pas de nous respecter nous-mêmes en tant que femmes. La démarche féministe des Pussycat Dolls, ce n’est pas de dire : « Habillez-vous comme

nous » ou « Soyez comme nous », mais c’est plutôt de montrer que nous sommes des femmes fortes qui pouvons prendre les rênes.

Comment réagissez-vous face à ces nombreux hétéros qui fantasment encore sur vous et vous croient toutes lesbiennes ?

(NDLR : Melody éclate de rires).

En effet, j’ai pu lire des choses comme ça sur Internet… Je peux vous confirmer que tous les membres des Pussycat Dolls sont hétéros ! Après, nous vivons à Los Angeles, il y a beaucoup de gays ici et moi-même j’en fréquente, filles comme garçons, donc j’accepte de porter cette ambiguïté, elle ne me dérange pas ! A titre personnel, je crois en l’amour universel, sous quelle que forme que ce soit !

Tu disais à une époque que tu préférais les mecs plutôt musclés, est-ce toujours le cas ?

J’ai dit ça il y a très longtemps… Enfin, ce qui moi me semble être il y a longtemps !

(Rires). Non, non j’ai changé depuis… Je pense qu’une personne qui est bien dans son corps, sera également bien dans une relation : les gens te traitent de la manière qu’ils te voient te traiter toi-même, donc oui un garçon bien foutu, c’est toujours engageant. Mais je pense qu’une relation amoureuse n’a pas véritablement à voir avec le physique, donc aujourd’hui, je recherche plutôt un garçon qui soit « bien ». Enfin de toutes façons, avec le boulot que j’ai, je n’ai même plus le temps d’en chercher un !

(Rires).

Un dernier mot pour tous les nombreux fans des Pussycat Dolls ?

On vous adore, merci de votre soutien ! Restez comme vous êtes !

MF Album : « Doll Domination » (Polydor/Universal Music France) Extraits : « When I Grow Up » & « Out Of This Club » Featuring R. Kelly Site Internet : www.pcdmusic.com © Photographies : D.R. & Pontiac and Maxim.

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«le cinéma au secours de la planète» ©Columbia 1997- Bienvenue à Gattaca

Les Rencontres Cinématographiques de Cannes sont un événement majeur dans la vie culturelle cannoise. Il anime avec constance cette période de l’année, où les échanges culturels se limitent plus souvent aux discussions autour des cadeaux de fin d’année…

Il est vrai qu’il n’est pas simple de motiver tout ce monde alors que d’autres préoccupations vont bon train. Bravo donc à Cannes Cinéma qui, grâce à son président Gérard Camy et son équipe passionnée, ont réussi au fil des ans à rendre sa programmation et fréquentations toujours plus étoffées. Un vrai «festival» serait-on tentés de dire… Mais cet événement porte mieux le nom de «rencontres», car c’est avant tout autour de l’échange que sont organisées toutes les projections.

Echanges par des débats qui suivent certaines projections, mais aussi des expos, et même concerts. Le tout clôturé par une remise de prix.

Tout d’abord par le thème fédérateur: autour de lui s’articulent non seulement des programmations fines et recherchées, mais s’installe aussi une ambiance générique, par laquelle la communion commence. Par aussi toute une série de projections en avant-première dans le Panorama des Festivals, (à ne pas manquer le superbe Boy A), ou de films passés inaperçus lors de leur exploitation. Une sorte de «rattrapage» pour les bons films qui n’ont pas souvent l’occasion même d’être à l’affiche à Cannes. Cinephile oui, mais pas forcément ennui: tous les styles sont représentés; le thème de cette année aidant, l’éventail s’élargit encore plus, ouvrant la porte même au film de genre, maudit de certains festivals. (On pourra par exemple y voir le surprenant Black Sheep). Enfin, c’est un échange qui se veut convivial, avec la présence attendue de personnalités aussi appréciés du public que professionels: Jacques Audiard, Bertrand Blier, MivL32

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La sélection du Panorama des festivals 2008 : Le Papa de Giovana de Pupi Avati – Italie Prix du meilleur acteur à la Mostra de Venise 2008 I Feel Good de Stephen Walker – Grande-Bretagne Meilleur film international du Festival de Los Angeles 2007 Sortie en France prévue le 24 décembre 2008 Le Chant des mariés de Karin Albou – France/Tunisie Grand Prix du Festival du film de St Jean de Luz 2008 Sortie en France prévue le 17 décembre 2008 Frozen River de Courtney Hunt - Etats-Unis Grand Prix du Festival du film de Sundance 2008 et Prix de la meilleure actrice au Festival du film de SanSebastian 2008 Sortie en France prévue le 7 janvier 2009 Boy A de John Crowley - Grande-Bretagne Grand Prix, Prix Ciné-Cinéma, Prix du meilleur scénario, Prix Kodak et Prix du public au Festival du film britannique de Dinard 2008 Sortie en France prévue le 11 mars 2009 La Vague de Dennis Gansel – Allemagne Prix du Meilleur Film Allemand et Prix d’or d’interprétation masculine Sortie en France prévue le 4 février 2009 Téza d’Haile Gerima – Ethiopie/Allemagne/France Prix spécial du jury, Prix du Scénario à la Mostra de Venise 2008

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reille Darc, Nilda Fernandez, Georges Lautner, Miou-Miou, Claude Pinoteau , Marthe Villalonga… et on l’espère bien d’autres!

A propos du thème générique des 21èmes «RCC» Le cinéma s’est toujours préoccupé des grands problèmes de la planète. Écologie et politique, environnement et société… Du film catastrophe au film militant, les approches sont différentes mais la volonté est la même : faire prendre conscience du danger qui nous menace… nousmêmes!

Pendant une semaine, de nombreux invités confronteront leur réflexion sur l’avenir de notre planète dont le cinéma depuis longtemps propose de multiples scénarios.

C’est dans cette optique que la sélection ci-dessous devrait satisfaire le plus grand nombre, de Stalker au sublime Bienvenue à Gattaca (photo ci contre, Uma Thurman) en passant par le délicieux et avant gardiste chef d’œuvre de Jacques Tati Playtime.

Rétrospective 2008 et Cinéma à la Carte Soleil vert de Richard Fleischer Zone rouge de Robert Enrico Le Jour d’après de Roland Emmerich Les Fils de l’homme d’Alfonso Cuarón La Forêt d’émeraude de John Boorman La Planète des singes de Tim Burton La Planète des singes de Franklin J. Schaffner Bienvenue à Gattaca d’Andrew Niccol - Australie Mad Max de George Miller Fast Food Nation de Richard Linklater Playtime de Jacques Tati Nausicaa, la vallée du vent de Hayao Miyazaki Stalker de Andrei Tarkovski Bataille à Seattle de Stuart Townsend Malevil de Christian de Chalonge Sa majesté les mouches de Peter Brook Erin Brockovich seule contre tous de Soderbergh Traitement de choc de Alain Jessua L’Armée des 12 singes de Terry Gilliam La Jetée de Chris Marker

Les Seigneurs de la mer de Rob Stewart Nos enfants nous accuseront de Jean-Paul Jaud There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson La Fièvre de l’or d’Olivier Weber La Vie moderne de Raymond Depardon Black Sheep de Jonathan King Un monde sans eau de Udo Maurer Le Nouveau Protocole de Thomas Vincent Bataille à Seattle de Stuart Townsend Capitaine Achab de Philippe Ramos Wonderful Town de Aditya Assarat Haïti chérie de Claudio del Punta

Enfin, car parler cinéma sans faire honneur au travail et à la carrière des anciens serait fade et sans âme, nous serons très heureux de rendre un hommage à George Lautner pour ses 50 ans de cinéma en sa présence, lui qui, à de si nombreuses occasions, nous a permi de rire, ou de vibrer sur les premiers policiers noirs français.

Un événement CANNES CINEMA. JA

Nous vous conseillons fortement le «Pass» à 50 euros avec lequel vous recevrez deux invitations pour l’ouverture et la clôture.

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une fresque romanesque épique

Très peu de films, mais un succès international, qui oppose les uns, unit les autres. Roméo et Juliette, Moulin Rouge, furent des succès commerciaux incontestables mais empreints de lourdeur, toujours aussi indigestes pour la critique. C’est pour avoir mis en scène justement Nicole Kidman dans un film publicitaire somptueux ( Chanel ) que la tendance s’inversa…

Australia de Baz Luhrmann avec Nicole Kidman, Hugh Jackman, David Wenham

Australie du Nord, fin des années 30.

Lady Sarah Ashley, aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages de l'Australie et se retrouve à devoir gérer seule un gigantesque domaine. Contrainte pour sauver l'exploitation de partir vendre 2 000 têtes de bétails à des milliers de kilomètres, elle n'a d'autre choix que de faire équipe avec un cow boy local un peu rustre.

Cette aventure à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays transformera à jamais ces deux êtres que tout oppose. Au bout de leur périple, la ville de Darwin doit faire face aux bombardements japonais. vL34

DECEMBRE 08

On attend désespérément le «retour» de Nicole Kidman, non pas dans l’actualité des stars, mais à l’écran, en actrice et pas en divinité de beauté. C’est son ami réalisateur australien Baz Lurhman qui lui ouvre cette porte avec cette fresque romanesque brillante et raffinée. La «fresque épique», ce dinausore du cinéma d’antan dont il rêvait tant, il l’a enfin réalisé. Avec ce qu’il faut de piment, de clichés, de décorations théâtrales, et surtout, un Hugh Jackman dont toutes les femmes rêvent, il livre au peuple certes un film des plus jouissifs sur le plan esthétique, mais qui aussi, par moments en dit long sur la naturehumaine. Au moins, avec lui, ce qu’il dépense est visible à l’écran! JA

le couple idyllique de Noël saura-t-il se hisser à la hauteur de ses prédécesseurs? Hugh Jackman & Nicole Kidman

Hugh Jackman, à la conquête d’un désert hostile, mais aussi d’un cœur perdu…

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Attention la terre est malade… des hommes!

Science Fiction En 1951, le cinéma effraya les foule avec l’arrivée de cet être venu d’ailleurs, enveloppé étrangement dans un corps humain choisi comme médiateur. C’est dans une salle d’attente, face à l’affiche du film que l’idée de cette version est née, il y a 15 ans…

Le Jour où la Terre s'arrêta de Scott Derrickson Avec Keanu Reeves, Jennifer Connelly, Kathy Bates

L'arrivée sur Terre de Klaatu, un extraterrestre d'apparence humaine, provoque de spectaculaires bouleversements. Tandis que les gouvernements et les scientifiques tentent désepérément de percer son mystère, une femme, le docteur Helen Benson, parvient à nouer un contact avec lui et à comprendre le sens de sa mission. Klaatu est là pour sauver la Terre... avec ou sans les humains.

la terre que l’on malmène. Le choix judicieux de Keanu Reeves pour le rôle de Klaatu, cet être que toute la science fiction vénère, ajoute aux effets spéciaux incessants cette note irréelle, falsificatrice de la réalité que seul un dénouement en clin d’œil pouvait faire sauter en éclats. Du cinéma très démonstratif, mais efficace. RA

C’est avec une grande impatience que le public attend ce «remake» du célèbre film des années 50. Soucis environementaux oblige, le pitch est modifié en conséquence: Scott Derrickson, son réalisateur nous offre une double morale, familiale et humaitaire, autour de DECEMBRE 08

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La Terre des Hommes Rouges

le 10/12

de Marco Bechis La Terre des Hommes Rouges est une région du Mato Grosso au Brésil où quelques indiens revendiquent la terre de leurs ancêtres auprès de fermiers qui, enrichis par la culture transgènique, mènent une vie confortable et paresseuse. Le réalisateur Marco Bechis, un Milanais élevé entre Sao Paulo et Buenos Aires, a donné à son film un titre ironique Birdwatchers faisant référence au tourisme des voyageurs se délectant de l’exotisme de la faune et de la flore. La femme d’un des « colons » donne d’ailleurs des conférences sur les oiseaux auprès d’amateurs.

Le film montre comment des indiens et des propriétaires terriens continuent de ne pas réussir à s’entendre malgré le désir flou de se connaître l’un l’autre, vite rattrapé par les lois du Talion. Il montre aussi la charge tragique contre la furie d’un monde gangrené par la volonté de puissance, la dénonciation de la suffisance de « l’homme blanc » et le constat d’échec de

la civilisation. Filmés dans une nature magnifique que Bechis exalte, les interprètes, d’authentiques Guarani, donnent une vérité poignante à l’histoire. Lapidaire et sensuelle, la mise en scène repose sur les corps magnifiés selon leurs codes très loin des nôtres. La représentation des violences entre fermiers et Indiens exprime des douleurs séculaires : la terre reste un problème. Avec la déforestation sauvage, les exubérantes forêts ont laissé place à d’interminables et monotones champs cultivés. Enfermés dans des réserves, les indigènes n’ont droit à rien, victimes d’injustice et d’exploitation. Ils luttent contre des conditions de vie qui les mènent au suicide très répandu dans leurs coutumes et qui reste la seule issue aux humiliations et à la misère. Pourquoi vivre ? Les Guarani ont besoin d’un soutien concret. Ce film pourra-til les aider ?

CBL

Louise Michel le 24/12 de Gustave Kervern, Yolande Moreau, Bouli Lanners, Benoît Poelvoorde Le patron d’une entreprise de cintres vide son entreprise dans la nuit pour la délocaliser.

Le lendemain, quelques ouvrières se réunissent et décident de mettre le peu d’argent de leurs indemnités dans un projet commun : « faire buter » le patron voyou par un professionnel...

Réunir Bouli Lanners, ce réalisateur/acteur Belge au talent absolument incroyable, et Yolande Moreau, dont on découvre film après film la profondeur et la richesse, c’est déjà un truc où on veut fourrer son nez.

Et quelle surprise! Une idée désopilante, fourmillante

comme l’on s’y attend de nonsens, de grimoiseries mais aussi déconnades sans détour. Une vraie dose de bonne humeur, certes un peu ascerbe sur l’actualité politique, mais dont à vrai dire on se fout un peu. Rire avec les choses qui nous scandalisent ou nous font peur, c’est un excellent moyen de ne pas en discuter sur un ton morose. Le must du cynisme? Sa sortie le soir de Noël, qui ne manquera pas d’être souligné. Le Père Noël est une ordure, en son temps, était lui aussi perçu comme mal à propos… RA

Burn After Reading le 10/12 des frères Cohen, avec George Clooney, Brad Pitt, Frances McDormand Pas terminé pour le Festival de Cannes, Burn After Reading a permis de commencer joyeusement la Mostra de Venise où cette comédie noire a fait l’ouverture. Des employés d’un club de gymnastique – la frondeuse Frances McDormand, soucieuse d’obtenir une silhouette neuve, et Brad Pitt, son acolyte, parfait écervelé – récupèrent les mémoires secrètes de l’ordinateur d’un ex-agent de la CIA, licencié pour alcoolisme (le démoniaque John Malkovich). S’ensuit un méli-mélo de secrets d’alcôve et de secrets d’Etat, où George Clooney déboule en Don Juan de bas étages.Les frères Coen aiment jouer avec les codes du cinéma américain où ils savent se glisser en talentueux parasites. On sent chez eux un plaisir à inventer, à surprendre. A provoquer même ! Ici, ils visitent avec un soin maniaque le dérisoire et machiavélique bric-à-brac du film d’espionnage, quoique la perspective en soit génialement faussée. Des répliques grinçantes et un entrelacs mystérieux de pistes à emprunter y sèment des éléments discordants. Il y a surtout un alliage de naïveté et de roublardise : tout est bon pour faire rebondir le récit, foncer dans l’absolu, aller dans tous les sens. Le moindre détail vL36

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témoigne d’une pratique complaisante de la caricature. Des rebondissements rocambolesques passent comme une lettre à la poste au fil d’une intrigue traitée avec décontraction bien que des cadavres s’accumulent : on ne s’étonne de rien ! ça débloque de partout, mais avec précision, et malgré quelques faiblesses du scénario.

Exercice de style ou parodie, cette comédie d’espionnage loufoque est servie par une distribution de premier choix, où chacun sait conserver l’esprit du film, avec une ironie décalée et un cynisme magistral, quitte à faire quelques clins d’œil aux spectateurs ! CBL

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I musique I girl power

par Roland Abele

Deux ans après ‘I’m not dead’, son dernier opus vendu à plus de cinq millions d'exemplaires, Pink revient avec un nouvel album assez bouleversant. Réalisé en pleine période de séparation avec son mari, le motard tatoué Carey Hart, ce nouvel opus nous dévoile un coté plus fragile et touchant de la rockeuse glamour. Visiblement touchée par cette rupture sentimentale, ‘Funhouse’ contient de très belles ballades poignantes, avec des textes plus profonds, à savourer sur ‘Somber’, ‘I don't believe you’ ou encore ‘Glitter in the air’.

Mais n’ayez crainte, l’énergie débordante de la belle blonde armée de sa voix rugissante, refait très vite surface avec des bombes pop-rock frénétiques, comme le premier extrait ‘So what’ et le fabuleux ‘Bad Influence’. www.pinkspage.com

Pink © Andrew Mc Phearson / Sony BMG

du glamour rock aux sentiments légers

Pink Funhouse •••••

Sony-BMG

Mylène Farmer

Ayo

Katie Melua

Point de suture

Gravity at last

Collection

Enigmatique icône de la scène française, Mylène Farmer est de retour avec ‘Point de suture’, son septième album. De l’électropop-rock taillé à coup de cravache, aux ballades mélancoliques faussement caressantes, les fans seront aux anges. Peu d’innovations donc, mais notons tout de même quelques titres susceptibles de squatter les charts, dont le très sautillant ‘C’est dans l’air’.

Polydor / Universal •••• ••

Révélée en France en 2006 avec son premier album ‘Joyful’, Ayo revient avec une nouvelle collection de chansons éblouissantes.

Enregistré en à peine cinq jours dans le mythique studio Compass Point aux Bahamas (Bob Marley, James Brown…), ce nouvel opus vous transporte à travers de magnifiques compositions fraîches et fortes, aux mélodies riches entre world et soul.

Il est bien loin le temps où la Katie Melua, se produisait à Cannes au Midem devant 15 personnes. 5 ans et 3 albums plus tard, cette jeune chanteuse d’origine géorgienne, en a fait du chemin. Ce premier best-of réunit ses plus belles chansons entre jazz, blues et pop, agrémenté de 3 inédits ainsi qu’un DVD du concert donné à Rotterdam, face à une salle archi comple.

Les fameuses bombes anatomiques sont de retour avec un nouvel album diablement efficace, avec un assortiment original et agréable de 18 titres! Des futurs-tubes r’n’b accrocheurs comme l’excellent ‘In person’, ainsi qu’une belle collection de slows affriolants, dont le sublime ‘Hush Hush’, où elles nous prouvent que leurs voix peuvent aller de pair avec leur physiques!

www.myspace.com/ayo

www.katiemelua.com

www.pcdmusic.com

••••• •

Polydor / Universal

••••• •

CD + DVD

Dramatico / Naïve

Pussycat Dolls Doll Domination

•••••

Polydor / Universal

Impossible d’échapper au méga tube ‘Let’s dance’ de Lady Gaga et ‘Poker face’ le nouvel extrait sera encore plus énorme! En fait l’ensemble de l’album est un vrai succès! Cette jeune performer New Yorkaise va faire pâlir toute ses copines, à commencer par Britney, Madonna et Gwen Stefani, car en plus de cumuler les bombes sonores, elle possède une voix incroyable! www.ladygaga.com

DE COUPR

CŒU

Lady Gaga The Fame •••••

Polydor / Universal

DECEMBRE 08

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I musique I albums

par Roland Abele

Après le buzz provoqué autour du titre ‘Rewind’, ensélection officielle des MWMC en 2007 (Miami Winter Music Conférence), puis ‘Baby’ et ‘Brother’ en 2008, Reead nous livre enfin son premier album. On s’attendait à une collection de titres électro-dance truffée de boites à rythmes et de gros synthétiseurs, mais c’est un disque tout en douceur qu’il nous dévoile.

Né à Alger, Reead réussit à créer un équilibre captivant entre tube clubbing aux accents électro, chanson pop-rock limite folk et ballades acoustiques.

Reead Everybody’s innocent Roll Records •••••

Matthew Herbert

Jade

A13

There’s me and…

Analogic

Hidden rendez-vous DE COUPR

CŒU

Benjamin Diamond

Alla

Cruise Control

Es Tiempo COUPDE

R CŒU

Après un second album assez passable, voici ‘Cruise Control’ le nouvel opus de Benjamin Diamond. Ce nom vous dit peut-être pas grand chose, mais c’est tout de même lui, en compagnie de Thomas Bangalter (Daft Punk) et d’Alan Braxe, qui a innondé la planète avec 5 millions d’exemplaires du tube ‘Music sound better with you’ sous le pseudo Stardust! Sur ce troisième album Benjamin se dévoile en songwriter sensible et nostalgique, au service d’une pop en apparence rétro, mais terriblement inventive, joyeuse et riche en influences électro.

Comme le démontre le premier extrait ‘Baby’s on fire’ ou encore l’excellent ‘Same all things’, sans oublier le titre d’ouverture ‘1000 lies’ et ‘Still’, deux merveilles! www.myspace.com/presidentbenjamindiamond

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Diamond Traxx / Discograph

Craig David Greatest Hits

Le compositeur avant-gardiste Matthew Herbert, nous confie son nouvel ovni sonore, qui ne laissera personne indemne.

Accompagné par son incroyable Big Band et de la voix singulière de Eska Mtungwazi, une artiste versatile et vénérée basée à Londres, Matthew semble être au meilleur de sa forme. Ambiance cabaret, avec des orchestrations abracadabrantes et truffées de bruitages insolites, voici une œuvre unique produite par l’un des génies de l’électro.

Qui a dit que le trip-hop est réservé aux anglo saxons?! Le quatuor Lyonnais Jade est la preuve par excellence que la France détient encore quelques très bons artistes prêts à s’aventurer sur ce terrain pas toujours facile. L’ensemble sonne assez cosy, avec des mélodies séduisantes, portées par des cordes mélancoliques et un soupçon d’électro vaporeux, mais surtout par la voix féerique de Laëtitia Mosca. Un premier album globalement réussi donc qui mérite le détour.

Fruit d’une recontre entre le musicien français Guillaume Cousin et la chanteuse anglaise Joanna Kirk, A13 livre un premier album étonnement abouti.

Rythmes trip-hop, petits bruitages synthétiques et guitare rock. Les chansons, superbement orchestrées et interprétées par la voix cristalline de Joanna, naviguent délicatement entre une pop au parfum folk et une électro au penchant lounge. Tout comme Jade, voici un groupe français à découvrir et à soutenir!

www.myspace.com/a13space

www.jade-analogic.com

www.myspace.com/a13space

••••• •

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••••• • vL38

DECEMBRE 08

!K7 / Pias

Z Productions / Mosaic Music

Acix / Mosaic Music

Le premier album du trio Alla (qui se prononce ‘a-iya’) est un agréable bol d’air frais. Mélodies limpides et aérées aux effets électroniques et arrangements de cordes à la fois étranges et magiques. Un son latino-pop doux et accueillant, avec un soupçon d’insouciance psychédélique, inspirée des années ‘60 et ‘70. www.myspace.com/estiempo

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Crammed / Wagram

Hector Zazou & Swara In the house of mirrors

Récemment disparu, le compositeur français Hector Zazou, à été un des premier à poser les bases de la fusion world-électro.

Son ultime album, enregistré à Mumbai (anciennement Bombay), propose une approche séduisante de la musique classique d’Asie avec de subtiles traitements électroniques.

Crammed / Wagram •••• ••

ABBA Gold Gonflé à bloc, Craig David prépare son grand retour sur le devant de la scène, avec le premier best-of de sa carrière. Tous les tubes extraits de ses 4 albums sont présents, à commencer par ‘Fill me in’, suivi par ‘7 days’, ‘Rise & fall’ en duo avec Sting, ‘Hot Stuff’, ainsi que 4 inédits dont une nouvelle version de ‘Walking away’ en duo avec la ravisante Lynnsha.

Warner ••••• •

Ré-édité à l’infini, ce bestof de ABBA apporte son flot de tubes impérissables: pour les nostalgiques et indispensable pour les fêtes de fin d’année.

Polydor / Universal ••••• •

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I musique I compilations & maxi singles DE COUPR

par Roland Abele

Rolf Honey

Miss Platnum Lady Gaga

50/60

Cruise Control

Poker Face

Le suisse Rolf Honey propose sur son maxi, deux version club du titre ‘50/60’ d’Alizée.

Une intro fracassante, un rythme éfreiné et un léger penchant rock pour ce titre qui va faire le tour de tous les clubs!

••••• White Label

En provenance de Roumanie, voici la voluptueuse Miss Platnum, avec un titre d’une rare originalité. Un mélange de sons Balkans, électro, hip-hop et r’n’b.

La version radio est déjà parfaite, mais les deux remixes complètement farfelus valent le détour!

Because •••••

Préparez-vous à un nouveau raz de marée de Lady Gaga, avec sa nouvelle tuerie ‘Poker Face’. La version album est déjà excellente, mais les remixes le sont encore plus, en particulier ceux de Guéna LG et le tès original Space Cowboy.

Universal •••••

John Legend

Kids

CŒU

Weekend Nu-Jazz 2

2 CD

Ce second volume de Weekend Nu-Jazz réunit une impressionnante collection de chansons groovy plus ou moins nouvelles.

Le premier disque est orienté dancefloor, avec des perles jazzy-house comme l’extraordinaire ‘Ascension’ de JD 73! Le second CD est nettement plus cosy, avec des chansons lounge, mais toujours sur une irrésistible note jazzy, avec entres autres le Club des Belugas sur un remake remarquable de ‘It don’t mean a thing’ et l’incroyable ‘Lautlos’ de !Deladap qui clôture avec panache cette compilation tout simplement indispensable!

••••• High Note Records / Import

FBox Volume 1

In Fashion

2 CD

Voici encore une très belle compil en provenance de Taiwan. Pour In Fashion, High Note a réuni 20 titres électro-pop exceptionnels. Le premier CD, est orienté nu-jazz et smooth-house, avec Slow Train, Eddy Meets Yannah et le délicieux ‘Paris... demain matin...’ de Djako. La seconde galette, se penche sur des tempos plus posés, avec des titres downtempo et lounge, dont l’affriolant ‘Better Days’ de Stéphane Pompougnac, l’irrésistible reprise jazzy de ‘Ain’t no mountain hight enough’ du Stockholm Jazz Set ainsi que ‘The beat goes on’ par Jojo Effect.

••••• High Note Records / Import

Kitsuné Maison 6

Versatile 2008

DE COUPR

CŒU

Label indépendant et associatif basé à Rennes, Fake Records est un véritable acteur culturel qui offre aux musiciens locaux la chance d’exister. Au bout de 5 ans d’activité, voici donc la première compilation avec 15 titres où se mêlent hip hop, rock, pop, funk et électro à la mode rennaise. Alternative et festive, toutes les musiques actuelles et électroniques sont présents, avec quelque pépites à ne pas rater, comme le très Gainsbourgien ‘Mon S et moi’ par Man X. www.fakeproject.org

••••• •

Fake Records / La Baleine

Depuis 2005 le label français Kisuné est très vite devenu une référence sûre sur la scène électronique.

Chacune de leurs compilations apporte son lot d’inédits et de découvertes. Le cru de cette sixième édition est une nouvelle fois au beau fixe. Un grand nombres de bombes underground, créatives et dansantes, avec une plaisante prédisposition aux années 80. Découvrez vite AutoKratz, le nouveau Fischerspooner et le déchainé ‘We love the disco sound’ de Streetlife DJ’s! www.kitsune.fr

••••• •

Kitsuné / Topplers

Après un court passage à vide, le label électronique français Versatile revient dans une forme éblouissante, avec une collection de titres aussi colorée et étonnante qu’une maxi pochette surprise. On retrouve évidement toutes les grosses pointures qui ont doré la réputation de la maison, à commencer par i:Cube, Joakim, Zombie Zombie, Château Flight, Fabrice Lig, mais également quelques nouveaux, comme Quixote en titre d’ouverture ou encore DJ Ringardos avec son liquoreux ‘Was better in 88’! www.versatilerecords.com

•••••

Versatile / Modulor

Data Rapture

MGMT

Green Light

Data fait partie de la nouvelle génération française issue de l’underground électro, avec un son puissant, entre dirty funk et disco-trash. Deux remix ‘80 de ‘Raputre’ dont un réalisé avec Benjamin Diamond!

Naïve ••••• •

Mod X Glitter

Auteur du sublime ‘American Boy’ d’Estelle, John Legend livre le premier extrait de son troisième album, un titre groovy aux accents électro. Par contre rien de bouleversant niveau remixes.

Sony-BMG •••• ••

Troisième extrait de leur album énigmatique et psychédélique, avec un remixes réalisé par Soulwax qui décoiffe grave!

Columbia ••••• •

Ysa Ferrer On fait l’amour

Musard Vie de loup

Premier extrait de son album, Mod X, livre un titre électro-bitchy de première classe!

Interprété par la voix faussement désabusée de Julia Messenger, ‘Glitter’ compte deux remixes, l’un superbement clubbing, l’autre plus minimal.

••••• Warm / en digital

Voici un groupe en provenance du sud à suivre de très près. Véritable rayon de bonheur, leur premier single dégage une énergie positive qui séduit d’emblée, tout comme le second titre ‘Dehors’!

Wagram •••••

Toujours soutenue pas le milieu gay, Ysa Ferrer à toujours joué sur l’ambiguïté. Ce second extrait de son dernier album ‘Imaginaire Pur’ ne déroge pas à la règle, et nous livre un titre disco-dance, avec un sample de Rondo Veneziano et des remixes à la pelle!

••••• • Rue Stendhal

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I agenda I décembre 2008

Pour en savoir plus, contactez la rédaction au

I Concert Manu (ex-Dolly)

Lundi 8 Décembre

Le Post à Galène à Marseille [13]

I Spectacle Anthony Kavanagh

I Concert Raphaël Dôme à Marseille [13]

35,50 €

I Théâtre Les fées de la rampe

Le Pasino à Aix en pce [13]

21h

20h30, 30/33 €

Théâtre Croisette à Cannes [06] 19h30, invitation soirée d’ouverture des Rencontres Cinématographiques

Jeudi 4 Décembre

Mardi 9 Décembre

I Concert Syd Matters Forum de Nice Nord à Nice [06]

21h, 17 €

I Concert Darcan et Urban Sailor Sezamo à Nice [06]

21h, 5 €

I Concert Tracy Chapman Dôme à Marseille [13]

20h30, 40/55 €

I Concert Razorlight L’Usine à Istre [13]

21h, 22/24 €

I Vernissage Staquet Musée de la Photographie à Mougins [06] 18h30 photographie de Marcel Taquet et Jacques Saquet

Les Salins à Martigues [13]

20h30, 10/21 € deux pièces avec 21 danseurs du groupe Grupo Corpo

I Opéra La Rondine de Puccini

I Concert Asa 20h30, 31 €

22h, 16/24 € Teenage Bad Girl, DJ Missill, David Carretta et Noisia

I Soirée No Limit 23h30, 10 €

DJ Mat L.D. et ARno Spieler 20h30, 41 € 20h, 38 €

I Vernissage Space to Sale Artist’ Show II Espace à Vendre à Nice [06]

Dôme à Marseille [13]

20h, 40,50/43,50 €

18h

Samedi 6 Décembre

Intermédiaire à Marseille [13]

22h, entrée libre

Le Comoedia à Miramas [13]

20h30

I Concert Grand Corps Malade 20h30, 37 €

I Cinéma Les enfants de Timpelbach 18h30 de Nicolas Bary, Les Rencontres Cinématographiques

le Cleopatra fête les 9 ans du Golden Gate 20h, 22 €

I Concert Stacey Kent 20h30, 34 €

I Soirée Odysseus Pré des Arts à Nice [06]

20h, 20 € avec Agoria, Oxia, Reinhard Voigt, Zecapx & Ghini B

I Concert Chantal Goya 16h, 33 €

I Théâtre Entre Autres 20h, 15/30 €

Samedi 20 Décembre I DJ Set Jack de Marseille Cabaret Aléatoire à Marseille [13]

23h, 10 €

I Spectacle Nuit de Lumières spect. déambulatoire rues du vieil Antibes [06]

dès 17h

avec Caravan Palace, Shantel & Bucovina Club Orkestar et l’Orchestre National de Barbes 21h30, 8/12 €

Mercredi 31 Décembre

Hall du Forum à Berre l’Etang [13]

20h30

I Concert Stanislas Théâtre Galli à Sanary s/mer [83

I Concert Marc Antoine

21h

Palais des Festivals à Cannes [06] 20h, 12/20 €

Vendredi 12 Décembre Cargo de Nuit à Arles [13]

Cleopatra (ex-Golden Gate) à Antibes [06]

Théâtres en Dracénie à Draguignan [83]

I Concert Electro World

I Concert Bïa

I Soirée Golden Anniversaire

Vendredi 19 Décembre

I Concert Fredrika Stahl

I Concert Spleen

de et avec Jean Rochfort

Cross organisé pour la 25e année, dès 9h

I Festival de Jazz Robin McKelle

Théâtre de la Licorne à Cannes [06]

I Concert Christophe Maé

Les Salins à Martigues [13]

de Les Zéros tiquent

I Course Cross Amnesty International

Palais de Festivals à Cannes [06] 20h30, 20/50 €

I Concert Ludo Pin et Manu Larrouy

Le Pasino à Aix en pce [13]

I Concert Etienne Daho

Zénith Oméga à Toulon [83]

Scène sur Mer à Antibes [06]

I Concert Gospel pour 100 voix

Jeudi 11 Décembre

Dock des Suds à Marseille [13]

Palais de la Mediterranée à Nice

I Théâtre Droque licite

I Concert Lorie

Théâtre Lino Ventura à Nice [06] 20h30, 11/14 €

I Soirée DJ

Espace Julien à Marseille [13]

conception, scènographie et mise en scène Aurélien Bory

Mardi 16 Décembre

Mercredi 10 Décembre Espace Julien à Marseille [13]

Hypnotiq Bar à Nice [06]

Zénith Oméga à Toulon [83]

Théâtres en Dracénie à Draguignan [83] 20h30

Ferme Bermond à Sophia Antipolis [06]

ainsi que le 05 et 07/12

I Soirée Ouverture / Innauguration

Le Pasino à Aix en pce [13]

21h

I Concert Marc Antoine

Vendredi 5 Décembre

Fashion Room à La Garde [83]

Théâtre Françis Gag à Nice [06]

I Spectacle Les sept planches de la ruse

Dimanche 14 Décembre

I Danse Sete ou oito peças para um ballet I Danse Breu

Opéra de Nice [06]

21h, 19 €

I Théâtre Elisabeth réchauffe la planete

I Cinéma La Guerre des Miss de P. Leconte

Théâtre Françis Gag à Nice [06]

04 93 68 03 00

20h45, 43 €

I Opéra Carmina Burana de Carl Orff Palais des Festivals à Cannes [06] 20h30, 20/42 € Symphonie avec 50 choristes en 3 parties I Cinéma Bienvenue à Gattaca d’Andrew Niccol Théâtre de la Licorne à Cannes [06] 14h dans le cadre des Rencontres Cinématographiques I Cinéma Erin Brockovich de Steven Soderbergh Théâtre de la Licorne à Cannes [06] 19h30 dans le cadre des Rencontres Cinématographiques

Cléopatra (ex-Golden Gate) à Antibes [06] spectacle, lâché de ballons, cotillons et surprises toute la nuit, entrée gratuite sur carte membre

I Théâtre Trois Spectacles Théâtre de l’Impasse à Nice [06]

résa oblig

19h30 Le Cabaret sans nom, 21h00 Palace 22h30 La Cantatrice à la gorge pleine

I Concert Gala Johann Strauss Palais des Festivals à Cannes [06] 20h30, 32/60 € avec l’orchestre de Budapest

I Soirée dînatoire Réveillon du Nouvel An Clarion Grand Hôtel Aston à Nice [06] sur résa

Samedi 13 Décembre

Magicien, caricaturiste, soirée musicale et dansante Menu ‘Europe’ avec champagne à discrétion 150 €

I Concert Spleen L’Affranchi à Marseille [13]

I Soirée Réveillon du Délire

20h30, 10 €

Mieux se comprendre pour mieux vivre sa vie et son couple • Dialogue face à face • Médiation pour couples • Psychothérapie Systémique

Marc Abdon : 06 61 89 02 94 vL40

DECEMBRE 08

Les Programmes ne sont donnés qu’à titre indicatif - Voir les Pubs pour plus de détails - Le Link décline toute responsabilité en cas de changement ou annulation

Mardi 2 Décembre

COMMENT FIGURER DANS L’AGENDA

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I manifestations I 21e Rencontres Cinématographiques de Cannes à Cannes [06]

du 08 au 14/12

I Expo Les photographe de Matisse leur art, leur œuvre Musée Matisse à Nice [06]

jusqu’au 15/01

I Expo Staquet Photograpies de Marcel Taquet et Jacques Saquet Musée de la photographie André Villers à Mougins [06]

du 05/12 au 01/03

I Expo Mike Nelson Villa Arson à Nice [06]

jusqu’au 01/02

I Expo regard 05 : Rythmes ainsi que Du Jardin au Cosmos Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux [06]

jusqu’au 04/01

I Expo Futur Antérieur Musée site archéologique à Nice [06]

jusqu’au 28/02

I Expo photo Images Venise Espace Magnan à Nice [06]

jusqu’au 14/12

I Expo Cent pour Cent pour redécouvrir l’œuvre de Raymond Peynet Musée Peynet à Antibes [06] I Expo René Ghiselli Au fil du l’eau - Rencontres Cinématographiques Théâtre de la Licorne à Cannes [06]

jusqu’au 05/01 du 09 au 14/12

I Expo photo Israël, avant après Espace Miramar à Cannes [06]

NOUVEAU votre séjour ski dans un coffret cadeau

du 04 au 14/12

I Expo peintures Louis Pastour Lou Pintre dou Soulèu Espace Miramar à Cannes [06]

du 19/12 au 11/01

I Expo Space to Sale Artist’ Show II Espace à Vendre à Nice [06]

du 05/12 au 07/02

avec les œuvres de T. Lagalla, F. Mattei, E. Régent, K. Rougier, C. Bach…

I Expo Pier Paolo Calzolari Quand le rêveur meurt que reste-t-il du rêve Fondation Maeght à Vence [06]

du 06/12 au 22/03

I Opéra Casse Noisette de Tchaïkovski Opéra de Nice [06]

du 23 au 28/12 (sauf 25)

I Danse Dansem 2008 Danse Contemporaine en Méditerranée à Marseille, Istre, Arles, Château-Arnoux, Avignon

jusqu’au 13/12

I Danse Les Ballets de Monte-Carlo 2008 à Marseille, Istre, Arles, Château-Arnoux, Avignon

du 19/12 au 04/01

I Théâtre Le nouveau testament de Sacha Guitry TNN Théâtre National de Nice [06] Salle Simon

du 27/12 au 03/01

I Théâtre Divino Amore de Alfred TNN Théâtre National de Nice [06] Salle Brasseur

du 18 au 20/12

I Théâtre Le Coursier de Alfred Théâtre du Cours à Nice [06]

jusqu’au 01/02

I Théâtre Segne blai e guilhaumeta Théâtre du Cours à Nice [06]

du 19 au 21/12

I Théâtre Le Père Théâtre de la Cité à Nice [06]

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du 12 au 31/12

I Théâtre Ils s’aiment Théâtre le Village à Nice [06]

jusqu’au 21/12

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du 11 au 14/12

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du 12 au 21/12

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du 01 au 13/12

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I Théâtre Cochon d’Inde Théâtre Princesse Grace à Monaco [98]

I Théâtre Britannicus de Jean Racine Théâtre Antibea à Antibes [06]

I Théâtre Testament provisoire avec Manuel Pratt La Scène sur Mer à Antibes [06]

I Théâtre Improvisations ”La fête foraine” avec Les Zappeurs La Scène sur Mer à Antibes [06]

du 17 au 20/12

I Théâtre La fête continue de Fabrice Raspati & Luc Antoni avec Luc Antoni La Scène sur Mer à Antibes [06]

du 25/12 au 03/01

I Théâtre Le cabaret sans nom de Jean Michel Ribes Théâtre de l’Impasse à Nice [06]

du 05 au 14/12

I Théâtre Palace de Célia Quadri Théâtre de l’Impasse à Nice [06]

du 19 au 29/12

I Humour Louise Bouriffe L’Antidote à Marseille [13]

jusqu’au 06/12

I Humour Jean-Jacques Théâtre des Oiseaux à Nice [06]

jusqu’au 31/12

Edjg Zc hVkd^g eajh dj XdbbVcYZg kdigZ Xd[[gZi /

I Humour Sellig Episode 2 Le 11 à Nice [06]

du 11 au 13/12

I Humour Pierre-Yves Noël du rire et des voix Le 11 à Nice [06]

du 18 au 20/12 DECEMBRE 08

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I livre I art & photo III Le photographe américain Justin Monroe est sollicité par de nombreux magazine a travers la planète. Chaque série de photos qu’il publie provoque un buzz buzz énorme et se réponds comme une traînée de poudre sur le net. Né dans le mid-west des Etats-Unis de parents artistes, Justin a toujours souhaité faire de la photo. Installé aujourd’hui à Los Angeles, il à tissé un véritable réseau avec des stylistes, directeurs créatifs, informaticiens, graphistes et surtout des modèles d’une singularité époustouflante. Ce très bel ouvrage, publié par Bruno Gmünder, nous invite dans un monde où les mots imagination et le fantasme font bon ménage avec étrange et fantastique. Les thèmes sont très variés. Réchauffement climatique, religion, sciencefiction, l’orient, meurtres et violences en tout genre.

Le monde extravagant de Justin semble ne pas avoir de limite, si ce n’est celle de la laideur. La scène a beau être crue ou violente, elle sera toujours d’un esthétisme irréprochable et retravaillée jusqu’au plus petit détail. Saints, voyous, loup-garous, prostituées, monstres, gigolos… chaque personnage possède un charme irrésistible. Comme dans Alice au pays des merveilles, Justin nous promène dans un monde exotique et excentrique, peuplé d’individus bizarres au sex-appeal déconcertant. Un livre magnifique au format géant, destiné à un public averti (très averti!)… www.justinmonroe.com www.brunogmunder.com

Justin Monroe

Down the Rabbit Hole 160 pages - 26 x 32 cm 54,95 €

Bruno Gmünder

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l’autre pays des merveilles

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I N T E R N AT I O N A L D E S M U S I Q U E S D ’ A U J O U R D ’ H U I

DU 1 4 AU 2 2 NOVEMBRE 2008 N I C E

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G R A S S E

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M O N A C O

Centre National de Création Musicale

nice.fr

w w w . c i r m - m a n c a . o r g

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interview

pop art performeuse Son nom s’est répandu comme une traînée de poudre… Aujourd’hui, la ‘Lady GaGamania’ a contaminé l’Europe et envahi le monde ! La rapidité de ce succès, on la doit principalement à la communauté gay, qui s’est faite le relais ininterrompu de cette artiste, l’ayant acclamée dès sa première apparition sur scène. Cette jeune artiste new yorkaise de 22 ans n’est pourtant pas une novice ! Depuis des années, elle est une performeuse connue et reconnue pour ses shows avantgardistes, « Shock Art »; dans lesquels elle mêle la culture pop et l’Art contemporain. Lady GaGa a été influencée par Andy Warhol pour la célébrité et le pop art (le nom de son album, « The Fame », lui est dédié et reprend ses théories), mais aussi par tous les artistes de 4

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par Thierry Calmont

l’époque disco et glam rock des 70’s (elle tire son nom du tube «Radio Ga Ga» de Queen et son maquillage et logo de David Bowie) qui conceptualisaient leurs apparitions car ils estimaient que leurs shows étaient aussi importants que leur musique ! Lady GaGa a condensé son univers artistique dans son premier single, «Just Dance» Featuring Colby O’Donis (sorti en France le 8 septembre dernier et Top 15 des ventes), produit par Akon et son album électro-pop, «The Fame», produit par RedOne (Kat DeLuna, Shakira, Enrique Iglesias, Michael Jackson…) sortira en octobre dernier. Arty, fashion, avant-gardiste, hype, glam, sexylicious, nouvelle Madonna ou Christina Aguilera, les médias ne tarissent pas d’éloge !

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Tu as été performeuse dans un show appelé « Shock Art ». Peux-tu nous en expliquer le concept ?

Mes performances ne sont pas des concerts basiques : moi, un micro et la musique derrière. C’est un vrai concept de pop art, j’y mêle la culture pop et l’art contemporain : je design moi-même mes costumes, je choisis toute l’installation technique nécessaire au show (les lumières, les lasers, les projections vidéo…), la musique, les chorégraphies… Le tout assemblé reflète mon univers artistique ! C’est une vraie performance d’art : c’est mon propre film, mon message, la façon dont je vis la culture pop et la célébrité. J’essaye tout le temps de trouver de nouvelles idées et de créer des choses avant-gardistes : mes concerts pourraient rentrer au musée du Louvre. (Rires).

La célébrité et le pop art sont des concepts d’Andy Warhol. En 1968, il déclarait : « Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale ». A-t-il été un mentor ?

Des fois, je vais encore plus loin que lui car même mes interviews sont de l’art et j’y consacre ma vie : je n’ai même pas de petit ami car je travaille tout le temps.

Andy Warhol a une place privilégiée dans mon œuvre car comme lui j’essaye

de percer et de m’imposer en tant que véritable artiste et visionnaire. En fait, je suis son exemple et ses traces car j’aimerais finalement un jour être prise au sérieux et qu’on me reconnaisse pour ce que je suis : mon Art !

Tu as aussi été influencée par David Bowie quand on voit la photo du single « Just Dance » !

Mais aussi par les personnages qu’il incarnait dans sa période schizophrène : Ziggy Stardust (NDLR : personnage fictif androgyne, ni homme ni femme, créé et joué par Bowie entre 1970 et 1973 qui l'utilisait comme une seconde personnalité) et Aladdin Sane (NDLR : titre du 6ème album de Bowie en 73 dans lequel il s’inventait un personnage pour fuir ses propres dédoublements de personnalité). On trouve les réminiscences de Bowie partout dans mon travail : l’éclair (flash) dans mon logo ou dans mon make-up… Je me suis beaucoup inspirée des artistes de glam rock des 70’s et de l’ère disco car à cette époque le look, les visuels, les costumes… étaient aussi importants que la musique ! Ils faisaient attention à tous les moindres détails et conceptualisaient leurs passages télé, leurs performances, leurs shows et mêmes leurs apparitions publiques. Tout était source de création. J’essaye ac-

tuellement de m’imposer sur la scène pop et il m’arrive de reprendre des éléments de la culture pop pour me les réapproprier : c’est pour cela que je porte un costume avec un éclair dans mon clip vidéo « Just Dance ». David Bowie sort de ce corps ! (Enormes rires).

Mais quand j’ai entendu pour la première fois « Just Dance » et que j’ai vu le clip, j’avais l’impression de revivre la fraîcheur et l’excentricité de…

Cyndi Lauper ! Je sais que tu allais me dire ça parce que je suis aussi folle et bizarre qu’elle... (NDLR : en français).

Mais en fait, c’est juste moi ! Depuis mes 15 ans, je suis une figure à part entière de la scène clubbing new-yorkaise.

J’écris depuis l’âge de 13 ans. Je joue du piano depuis mes 4 ans. Cela fait donc 7-8 ans que j’écris mes propres chansons et que j’essaye de percer : je suis née showgirl et performeuse ! C’est dans mon sang et je ne peux rien y faire… La musique que je fais a beaucoup changé en quelques années, j’ai un peu touché à tout : j’ai fait du folk, du rock, du hippie, du Ray Charles, de la musique 50’s, puis 60’s… J’ai mélangé tout ça et c’est comme cela qu’est né le projet « The Fame ». Pour moi, les années 70 et 80 sont marquées par une célébration de la vie artistique, de la

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culture et du sens de l’humour à propos de l’art qui était très important et qu’aujourd’hui nous avons perdu.

Par rapport à ton maquillage et ton look, je suis surpris que tu n’aies pas cité Boy George ou Annie Lennox (The Eurythmics) comme sources d’inspiration !

J’aime toujours Boy George, d’ailleurs je le cite sur mon myspace. Je ne parle pas de lui ou de Klaus Nomi que je vénère car les américains ou les journalistes de la presse ado que je rencontre ne savent même pas qui ils sont. Ils ne peuvent donc pas comprendre ! C’est dans la culture club qu’est née le mouvement « Fame ». Très jeune, j’ai voulu quitter ma famille, j’ai donc déménagé et je leur ai dit : « Foutez-moi la paix, je veux rester seule avec mon piano, ma musique et mon talent ».

Je me suis installée dans un quartier où il y a beaucoup d’artistes, cela m’a fait un bien fou et j’ai pu rencontrer des gens et expérimenter des choses nouvelles. Mes nouveaux amis et voisins, le fait de fréquenter d’autres artistes, tout cela m’a beaucoup d’inspiré. J’ai décidé de me marier avec la musique et de ne vivre que pour elle !

Donc cela fait des années que je ne fais que ça : j’ai dû faire des shows dans tous les clubs qui existent à New York. Comme tout le monde, j’ai eu des bonnes et mauvaises critiques et des fois elles étaient même fantastiques. Ce qui me semble primordial, c’est de sortir l’Art des galeries dans lesquelles il est enfermé et de le mettre dans la rue ! Cela n’a aucun intérêt d’avoir de l’art dans sa chambre ou dans son lit, si personne ne le voit et n’en profite.

« J’ai décidé de me marier avec la musique et de ne vivre que pour elle ! »

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C’était la théorie de Leigh Bowery (NDLR : plus grand performeur d’art contemporain anglais) : sortir l’Art dans la rue !

Pour lui, le plus important était de repousser les limites de l’Art et il a beaucoup expérimenté. Personnellement, je me sens investie d’une mission : répandre et promouvoir mon Art, ma musique avec mes performances (shows…), au plus grand nombre et particulièrement aux jeunes afin qu’ils puissent comprendre, apprécier et faire la fête.

Je trouve qu’actuellement la culture

pop est ennuyeuse !

Dans ta démarche, tu me rappelles beaucoup Marilyn Manson. Est-ce que tu apprécies son travail ?

Bien sûr ! Pour ma génération, Marilyn est le symbole même de la créativité artistique. C’est une figure emblématique dotée d’un immense charisme, il a beaucoup marqué ma génération. Il sait exactement qui il est ! Moi aussi, je me comporte comme une véritable icône car comme Andy Warhol, on doit se battre pour imposer son Art. En parlant de son travail, Warhol disait : « C’est de l’art de qualité ! ». Mais les autres lui répondaient que c’était horrible parce qu’ils ne comprenaient pas sa démarche…

Je sais que tu as fait une énorme tournée dans les clubs gays américains pour promouvoir la sortie de « Just Dance ». Est-ce une communauté que tu dragues ?

J’aime beaucoup la communauté gay et je lui dois tout car c’est elle qui m’a fait : les gays ont répandu dans le monde entier mon nom, ma musique et mon travail en utilisant Internet. Ils m’ont iconisée! Je me suis rendue compte que c’est une communauté qui a un pouvoir énorme lorsque je suis allée en Angleterre, à Londres, pour faire un show dans la soirée « G-A-Y » à l’Astoria. Mon single n’était même pas sorti et personne ne me connaissait ! Je me suis dit que personne ne viendrait… et ça a été l’hystérie. On a atteint la capacité maximum du club et il y avait une queue énorme dehors dans la rue.

Ils étaient magnifiques, ils sont venus maquillés avec des paillettes et ils ont été super : ils ont hurlé mon nom et m’ont soutenu pendant tout le show. Ensuite, j’ai chanté pour la soirée « Super Super » dans le cadre de la fashion week, et ce fut le même résultat : plein et un monde fou dans la rue qui attendait pour rentrer. Quand je suis montée sur scène, les gens chantaient « Just Dance » et scandaient mon nom.

C’était très impressionnant ! A la fin, deux adorables gays, hyper mignons, sont venus me voir et je leur ai demandé comment ils me connaissaient. Ils m’ont alors répondu que tout était parti de Los Angeles par mail, puis sur les blogs et

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interview

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du coup toute la communauté savait qui était Lady GaGa ! Je leur suis très reconnaissante car ils se sont littéralement battus pour moi afin de m’imposer.

C’est très dur de parler de ma relation privilégiée avec eux, je les aime, mais je ne veux pas qu’on pense que je les utilise à des fins promotionnelles ou marketing, pour me faire un nom, pour vendre mes disques… La plupart du temps, je garde donc mon petit jardin secret !

Est-ce un sujet sensible car tu choisis tes mots quand tu leur parles ?

J’ai grandi avec eux et dans mon entourage la plupart de mes meilleurs amis sont gays. J’en fréquente depuis que je suis toute petite donc pour moi l’homosexualité est naturelle. N’oubliez pas que j’étais dans une école d’Art puis de danse. Une fois, on m’a demandé : « Qui est ton meilleur ami gay ? ». J’étais perdue parce je n’arrivais même plus à me souvenir qui est hétéro ou gay dans mon entourage tellement il y en a... (Rires).

Même les homos veulent t’épouser, tu fais virer les cutis ?

(Enormes rires). Ah non, c’est vrai ?

Mais vous ne pouvez même pas imaginer le nombre de gays qui m’ont dit qu’ils n’aimaient pas les femmes et qui m’ont demandé en mariage… (Rires).

As-tu vu que Christopher Ciccone a écrit un livre, « Ma Sœur, La Plus Grande Star Du Monde… » (Éditions Du Toucan), dans lequel il dit que Madonna utilise les gays à des fins marketings ?

Je suis au courant, je ne l’ai pas lu, mais je ne pense pas que Madonna soit comme ça. A mes yeux, elle a une relation ultra privilégiée avec les gays. Elle a représenté pendant des années la communauté gay partout dans le monde, dans les médias, à la télé et en public : elle était un vrai gay ! Les gays ont une relation bizarre avec elle : des fois ils l’aiment et d’autres fois ils n’adhèrent pas à ce qu’elle fait. C’est du pur sadomasochisme ! (Rires).

Tu crées tes propres vêtements, alors aimerais-tu lancer ta propre collection?

Je voudrais être prise au sérieux donc

si je le fais, ce ne serait pas sous le nom de Lady GaGa. Comme designers, j’aime beaucoup Dsquared ou Martin Margiela. Je suis actuellement en train de me conceptualiser des nouveaux costumes dans la lignée de ceux que portaient Klaus Nomi : des coupes géométriques avec des triangles, des volumes…

Es-tu une club addict car l’album est très orienté électro-pop ?

J’avais l’habitude de sortir tout le temps, mais là je me suis reprise en main car j’ai beaucoup de pression en ce moment. Le monde entier a les yeux tournés vers moi donc il faut que je bosse encore plus pour ne décevoir personne!

Quels sont tes liens avec ton producteur Akon ?

Mon producteur est RedOne et c’est lui qui m’a présenté à Akon, qui m’a proposé d’écrire des titres pour les Pussycat Dolls. Il trouvait que j’avais un véritable don pour l’écriture. J’ai travaillé plusieurs mois sur ce projet et un jour Akon m’a dit que j’avais une très belle voix et que je devrais me mettre à chanter. Puis, à ma grande surprise, il a voulu s’investir sur mon album, mais j’étais déjà signée chez Interscope avec RedOne. Du coup, nous avons travaillé tous les trois sur mon premier single : « Just Dance ».

Akon et toi venez d’un univers artistique différent, je suis surpris par cette rencontre et ce travail en commun !

Je sais, c’est ce que j’aime. Je suis complètement bizarre et c’est ce qu’il aime en moi ! Au départ, j’avais écrit et composé « Just Dance » pour mon album, mais Akon voulait l’utiliser pour celui des Pussycat Dolls. J’ai refusé!

Elles ont déjà plein de tubes. Mais d’un autre côté Akon a été mon ange gardien, car de l’avoir à mes côtés, a fait accélérer les choses avec les maisons de disques : la signature, la production… Tout s’est ensuite fait rapidement.

Je lui dois donc beaucoup !

Album : « The Fame » (Polydor/Universal Music France) Extrait : « Just Dance » Featuring Colby O’Donis Sites Internet : www.ladygaga.com et www.myspace.com/ladygaga © Photographies : Warwick Saint.

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Stratégie à tous les étages New York. Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra,la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre la raison et l'instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix...

Two Lovers de James Gray Avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw

Sélectionné in extremis en compétition au Festival de Cannes, Two Lovers commence par une tentative de suicide sans conviction, faite par un trentenaire, adolescent attardé (Joaquin Phoenix). Après l’échec d’une histoire d’amour, il est revenu à New York vivre chez ses parents et peine à construire sa vie d’adulte : il travaille dans le pressing de son père qui aimerait le caser avec la fille – gentille, douce, parfaite – de son associé. Tandis que lui se met à rêver d’une fantasque voisine (Gwineth Paltrow).

On reconnaît le fonds thématique du cinéma de James Gray calqué sur la tragédie antique : l’opposition entre le destin choisi pour l’individu par la communauté et une tentative désespérée de tracer son propre chemin contre l’intérêt de la communauté.

L’oscillation affective du héros – entre la

blonde fatale et la brune incarnant le renoncement apaisé dans la conjugalité – n’a rien d’une romance, elle touche à la crise identitaire avec son déchirement intérieur. Joaquin Phoenix scrute de son intense et fiévreux regard les deux destins qui s’offrent à lui, tiraillé entre le principe d’équilibre et la jouissance, la mesure et la démesure.

James Gray possède ce talent rare de savoir traiter avec rigueur de l’hésitation amoureuse, de l’emballement affectif, du poids de la famille qui éloigne l’individu de ce qu’il veut être. Une famille à la fois accueillante et oppressante, aimante et destructrice, qu’on aime et qu’on rejette par peur de se laisser engloutir. Les réunions familiales présentent pourtant une surface lisse, courtoise, mais l’amour maternel peut être dévorant, totalitaire, tel celui qu’exprime Isabella Rosselini. La douleur, sourde, implosive, ravalée, finit par tout emporter dans ce grand film d’amour et de souffrance. CBL

James Gray entouré de ses deux plantureuses actrices NOVEMBRE 08

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pas toujours lisible, l’intégrité de la Police…

Los Angeles, 1928. Un matin, Christine dit au revoir à son fils Walter et part au travail. Quand elle rentre à la maison, celui-ci a disparu. Une recherche effrénée s'ensuit et, quelques mois plus tard, un garçon de neuf ans affirmant être Walter lui est restitué. Christine le ramène chez elle mais au fond d'elle, elle sait qu'il n'est pas son fils...

L’échange de Clint Eastwood avec Angelina Jolie, John Malkovich

L’Echange nous plonge dans l’Amérique des années 20, à Los Angeles, sur les pas d’une mère célibataire (Angelina Jolie) dont l’enfant a été kidnappé et à qui la police restitue un gamin qui n’est pas le sien. Elle tente de faire éclater la vérité, mais les autorités, largement corrompues, font tout pour l’en empêcher, quitte à l’interner dans un hôpital psychiatrique. C’est alors qu’un pasteur

(John Malkovich) l’aide à affronter l’administration devant la justice et à surmonter le choc de cette disparition.

L’histoire est inspirée d’un fait authentique dont la trace a été retrouvée dans les journaux et les archives de l’époque.

Mère meurtrie, mère lionne, mère courage, Angelina Jolie porte son personnage avec une énergie farouche, habitée par l’espoir indicible de retrouver son fils disparu. Avec le portrait d’une ville gangrenée, Clint Eastwood donne à son film une dimension politique : ce pourrait bien être l’Amérique d’aujourd’hui dont la corruption ne réussit pas à être extirpée. Il a laissé pantois les festivaliers et le jury cannois!

CBL

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John Malkovich, qui signait ici son retour au spotlights n’offre au final qu’une maigre composition

Clint Eastwood, qui espérait la récompense suprême, repartit bredouille de Cannes

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Musée Haut, Musée Bas

le 19/11 de Jean Michel Ribes, avec Michel Blanc, Victoria Abril…

Un conservateur terrorisé par les plantes vertes, une mère plastifiée pour être exposée, un ballet de Saintes Vierges, des gardiens épuisés par Rodin, un ministre perdu dans une exposition de sexes, une voiture disparue au parking Rembrandt, des provinciaux amoureux des Impressionnistes, touristes galopins galopant d'une salle à l'autre, passager clandestin dans l'art premier, Picasso, Gauguin, Warhol, ils sont tous là dans ce petit monde qui ressemble au grand, dans ce musée pas si imaginaire que ça, valsant la comédie humaine jusqu'au burlesque.

Nous aurions pu penser sans sourciller que la distribution ubuesque de ce film en ôte le charme central, celui d’une certaine révolte, enfouie sous les visages familiers. Mais à coups de scènettes qui nous relient avec bienscéance à nos acteurs français favoris, une ambiance s’installe, parfois complaisante, parfois rédhibitoire, mais en tout cas jamais ennuyeuse. Tiré de la pièce éponyme, l’exercice périlleux de sa transposition à l’écran révèle au final quelque chose de plus intimiste un soupçon moins arrogant, certes, mais toujours motivé par l’envie de dénoncer la bêtise humaine, plus que d’en révéler le meilleur. RA

Septieme Ciel le 05/11 de Andreas Dresen, avec Ursula Werner, Horst Rehberg, Horst Westphal Elle ne l'a pas cherché. C'est arrivé comme ça. Des regards à la dérobée, une attirance. Pourtant, il n'était pas prévu que ça arrive. Inge a dépassé les 60 ans.

Elle est mariée depuis 30 ans et aime son mari. Mais Inge est attirée par cet homme plus âgé, Karl, qui a déjà 76 ans. Le coup de foudre. L'amour physique. Et d'un coup, elle se sent comme une jeune fille...

C’est un film délicat que nous propose Andreas Dresen, nous plongeant dans une relation charnelle et passionnée au sein d’un couple pas banal, puisqu’ils sont retraités. Les réactions sont évidemment variées,

allant du rejet simple à une forme de projection sur le futur de ses propres idéaux. Mais il est difficile de concevoir l’ennui futur, la lassitude, et surtout le coup de foudre, celui que l’on réserve à notre fleur d’âge. Le film nous montre (de façon un peu académique cependant) qu’un autre système de valeurs existe, que la beauté, l’attirance n’ont pas d’âge, laissant le désir s’exprimer dans ses plus violents appels, quel que soit le prix à en payer. Erreur de jeunesse? Non, de l’esprit, affaibli par l’abandon, et qui s’interdit le bonheur. Le ciel, (le septieme?) serait-il l’ultime bonheur. RA

Serbis le 12/11 de Brillante Mendoza, avec Gina Pareño, Jaclyn Jose, Julio Diaz Dans une ville du Nord des philippines, une famille élargie exploite un vieux cinéma qui ne projette que des films pornos des années 70. « Le Family » - c’est son nom ! – est un établissement à l’atmosphère moite et étouffante qui propose une vie parallèle troublante. Dans ce grand foutoir plein de vitalité, on se hurle dessus plus qu’on ne se parle, l’insulte est le mot de passe courant, et le commerce du sexe tient de l’échoppe artisanale. Serbis (« Service ») : ce titre exprime les services sexuels qui s’échangent entre hommes dans la salle, mais aussi en famille dans les étages de l’immense bâtiment délabré. Ce quasi huis clos parle avec brio d’une société et de ses mœurs également délétères où

le sexe est le seul commerce qui permette de survivre. La grand-mère règle dignement les situations les plus saugrenues, les enfants traversent en tricycle tous les recoins obscurs où une sexualité poisseuse s’échange, une petite chèvre surgit devant l’écran du cinéma-lupanar dérangeant les clients dans leurs activités sexuelles. Tout est aussi chaotique que les stratégies de survie de cette famille décomplexée.

Brillante Mendoza a vu Serbis sélectionné en compétition à Cannes cette année. En 2007, il avait déjà présenté le remarquable John, John à la Quinzaine des Réalisateurs. Nous attendons impatiemment le suivant….

CBL

Le Transporteur 3

le 26/11 de Olivier Megaton avec Jason Statham, Natalya Rudakova, Robert Knepper Parce qu'il est le spécialiste incontesté des livraisons à haut risque, Frank Martin se voit contraint, sous la menace, de transporter deux sacs imposants et une jeune Ukrainienne depuis Marseille jusqu'à Odessa.

Que contiennent les sacs ? Qui est cette fille? Pourquoi doit-il l'accompagner ? Quels enjeux se cachent derrière cette livraison ? Frank ne sait pas grandchose, et surtout pas comment il va sortir de ce piège tendu par un adversaire bien plus redoutable que les précédents...

La saga désormais célèbre du Transporteur n’est pas seulement celle qui a révélé le standard de Jason Statham. C’est aussi, fidèle aux productions Besson, un mélange explosif d’improbabilités et d’incohérences, heureusement pas très dangereuses pour le cerveau.

C’est aussi un sacré divertissement, speed, parfois même drôle, et qui accomplit sa tâche avec brio: celle de nous divertir sans temps morts ni second degré, dont sont flanquées les habituelles productions similaires. A voir dès sa sorie dans une grande salle. JA NOVEMBRE 08

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du prix de la dignité humaine

DE COUPR

CŒU

Sans contours ni états d’âme le film révèle deux talents: celui d’un réalisateur prodigieux pour son premier film, révèlant par là même un acteur sans faille. C’est dans un face à face théâtral filmé dans un plan séquence magistral qu’il écarte toute dernière contestation à son sujet, laissant sans doute un regard âpre et gêné, mais ô combien positif et optimiste. RA

Hunger de Steve McQueen avec Michael Fassbender, Liam Cunningham, Stuart Graham

Prison de Maze, Irlande du Nord, 1981.

Raymond Lohan est surveillant, affecté au sinistre Quartier H où sont incarcérés les prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and NoWash Protest" pour témoigner leur colère. Détenus et gardiens y vivent un véritable enfer. Le jeune Davey Gillen vient d'être incarcéré. Il refuse catégoriquement de porter l'uniforme réglementaire car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun.

Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell, autre détenu politique, qui lui montre comment passer des articles en contrebande et communiquer avec le monde extérieur grâce au leader Bobby Sands qu'ils croisent lors de la messe dominicale.

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NOVEMBRE 08

Lorsque la direction de la prison propose aux détenus des vêtements civils, une émeute éclate. Au cours des échauffourées, les prisonniers détruisent les cellules neuves où ils avaient été installés. La rébellion est matée dans le sang. La violence fait tache d'huile et plus aucun gardien de prison n'est désormais en sécurité. Raymond Lohan est abattu d'une balle dans la tête. Bobby Sands s'entretient alors avec le père Dominic Moran. Il lui annonce qu'il s'apprête à entamer une nouvelle grève de la faim afin d'obtenir un statut à part pour les prisonniers politiques de l'IRA. La conversation s'enflamme. Malgré les objections du prêtre, qui s'interroge sur la finalité d'une telle initiative, Bobby est déterminé : la grève de la faim aura lieu RA

Steve McQueen, le réalisateur, livre ici pour son premier film une œuvre maîtrisée et puissante

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manca 2008 - nice «LA FABBRICA ILLUMINATA» - Le CIRM et son Festival International de Musiques d’Aujourd’hui ne sauraient être concernés par l’immobilisme et la marche arrière générale en ce qui concerne toute évolution audacieuse dans la culture !

En novembre, chaque année, les MANCA se déroulent à Nice et dans sa région (Grasse, Monaco). Ce Festival International des Musiques d’Aujourd’hui a été lancé en 1978 par le CIRM, auquel le Ministère de la Culture a donné le label de « Centre National de Création Musicale », car il a pour mission la production, la diffusion, la formation et la recherche des œuvres avec support électronique. N’oublions pas que le CIRM a été créé en 1968, l’année de toutes les audaces, et qu’il en garde des traces. C’était l’époque où, pour démocratiser la culture, on clamait « l’élitisme pour tous », l’époque des partages généreux, des réflexions collectives et même des utopies que résume l’un des

Ensemble Sillages

slogans d’alors « Soyons réalistes, demandons l’impossible » ! Certes, les perspectives culturelles des années qui suivent 68 étaient loin du nombrilisme parfois envahissant d’aujourd’hui ! Les tentatives fertiles et toniques d’alors ont permis de faire partager la culture grâce à des initiatives innovantes. Elles marquent la naissance d’une idéologie de l’avant-garde qui investira aussi bien les processus de la création artistique que le rôle de l’artiste.

Mais les retours en arrière et la nostalgie n’ont pas de place dans un Festival qui court vers l’avenir avec une musique futuriste. « L’avenir m’intéresse beaucoup, car c’est là que je compte passer mes prochaines années », a décrété

Woody Allen. Suivons-le dans ce « projet » et attisons notre curiosité en la propulsant vers l’avant. Laissons notre ouïe et notre sensibilité ressentir le plaisir d’une écoute nouvelle et différente et soyons réceptifs à la création d’aujourd’hui. D’ailleurs, l’intérêt du public va grandissant tant pour les oeuvres contemporaines réputées difficiles que pour les découvertes d’avant-garde.

Le thème choisi pour ces MANCA 2008

Sonia Turchetta

est « La Fabbrica illuminata » avec le but d’ouvrir le champ des émotions d’un grand nombre d’auditeurs et de contribuer à ces nouvelles visions du « beau ».

Quand, en 1964, Luigi Nono écrit sur ce thème une composition pour voix et bande son afin d’illustrer un texte de Pavese, il la voudra exercice d’une force vitale au sein même de la société.

La programmation commence avec un spectacle pluridisciplinaire au Théâtre de Grasse, un « road movie musical » NOVEMBRE 08

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d’Alexandros Markeas qui nous entraîne dans une « odyssée » en musique autour d’un film réalisé par Lionel Escama. Ensuite, il fallait l’ampleur de la scène de l’Opéra de Nice pour une explosion musicale avec cent flûtes, cent saxos et plus encore sous la baguette

Jérôme Combier

d’André Peyrégne : outre le côté spectaculaire lié au nombre d’exécutants, il s’agit de conjuguer l’infiniment petit à l’infiniment grand pour tenter l’infini des

possibles. Au Théâtre de la Photographie, le Quatuor Danel interprétera des œuvres allant de Ligeti – disparu récemment – à Sebastian Rivas, l’un des compositeurs les plus prometteurs de la nouvelle génération. L’ensemble strasbourgeois « Accroche note » a choisi des compositeurs qui, de Scelsi à Posadas, ont occupé près d’un siècle de vie musicale. Au Conservatoire de Nice, un Forum sera offert aux étudiants de composition électroacoustique, avec François Bayle, l’un des maîtres de cette discipline. L’exceptionnel pianiste, au jeu très inspiré, François–Frédéric Guy interprétera des œuvres de Hugues Dufourt. Au Théâtre de Nice, l’Ensemble Icarus jouera, outre l’hommage de Denys Bouliane à Ligeti, Hors crâne, une création mondiale de Jérôme Combier.

La clôture aura lieu au Théâtre Garnier à Monaco où l’orchestre Philharmonique de Monte Carlo a choisi des œuvres de Iannis Xenakis, Luciano Berio, Fausto Romitelli et Gérard Grisey, le

André Peyrégne

père de la musique spectrale qui travaille sur la chair du temps.

L’art d’aujourd’hui ne peut plus se contenter d’être une activité d’interprétation d’œuvres reconnues, il doit prendre le risque de se renouveler avec des formes inventives et pionnières quitte à heurter ceux qui résistent à tout changement. Aussi, ne doutons pas du succès de ce Festival qui reste audacieusement novateur. Qu’il en garde toute notre reconnaissance!

CBL

saison lyrique 08/09 à nice Depuis quelques années, l’opéra connaît un engouement particulier, un phénomène qui tourne à une frénésie presque comparable au foot.

Destiné au divertissement des cours princières, l’opéra touchait à l’origine cinquante personnes par représentation. Au XIXe siècle, le public aristocratique s’est effacé devant la bourgeoisie qui a fait du théâtre lyrique un de ses domaines réservés. Or, aujourd’hui, nous nous trouvons devant une explosion culturelle qui embrase le monde entier. Est14

NOVEMBRE 08

ce grâce aux médias ? Des millions de personnes accèdent à une dimension de l’art qui leur était jusqu’ici peu familière. Les salles, même de deux mille places, ne répondent plus à la demande, et les construire plus grandes serait aller au delà des capacités physiques des chanteurs. Certes, la technique actuelle permet d’amplifier les voix, mais ce serait donner trop de pouvoir à l’ingénieur du son qui dirigerait ainsi la représentation. Pourtant la culture est un droit pour chacun, et, dans une société dite démocratique, comment insérer un

Paul Emile Fourny

genre créé par et pour une élite ?

C’est pourtant le pari que lance le Directeur de l’Opéra de Nice, Paul-Emile Fourny, puisque « l’opéra pour tous » est le projet dominant de la saison 20082009. D’abord avec des tarifs préférentiels afin que chacun puisse accéder aux soirées lyriques, aux spectacles de danse et aux concerts. De plus, pour favoriser l’accès pour tous à la culture de la musique, l’organisation de conférences et de rencontres, permettant ainsi aux esprits curieux d’en « savoir plus » et ouvrant la voie à une connais-

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sance sérieuse de cette culture spécifique qu’est l’art lyrique.

La saison commence avec Macbeth, l’une des plus grandes œuvres de Verdi.

L’élément le plus important en est l’orchestration qui représente une ascension dans l’art verdien, précieuse pour les créations ultérieures. Cet opéra, qui a connu toutes sortes de transformations, dévoile la complexité des personnages shakespeariens, leur psychologie subtile et tortueuse. Les prédictions que font les trois sorcières à Macbeth vont déclencher le drame de l’arrivisme et de la conquête du pouvoir, car Macbeth ne

saura pas déchiffrer l’image de la forêt en marche qui le conduira à sa perte.

Pour la mise en scène, l’Argentin Marcelo Lombardero a transposé l’action dans un monde audacieusement contemporain. La soprano russe Elena Zelenskaya tiendra le rôle considérable de Lady Macbeth, et Macbeth, qui nécessite aussi de puissantes qualités vo-

Jean Luc Moreau Metteur en scene du Barbier de Seville

cales, sera chanté par le Roumain Alexandru Agache. La saison se poursuivra avec La Rondine de Puccini.

Alors que l’action se déroule en partie à Nice, cette oeuvre sera représentée pour la première fois dans cette ville.

Puccini fait partie de ces compositeurs dont l’œuvre n’a jamais connu d’éclipse et cet opéra, trop rare, permettra de poursuivre l’année Puccini dont s’est le 150ème anniversaire de la naissance.

2009 débutera avec une nouvelle production des Contes d’Hoffmann d’Offenbach, dans une mise en scène de Paul-Emile Fourny qui a fait appel à la soprano Annick Massis pour interpréter – ce qui est un exploit – les trois femmes de cet opéra fantastique où Hoffmann raconte à des amis étudiants ses aventures amoureuses qui sont trois incarnations du Mal. Trois portraits de femmes, trois machines à vocalises, doublées de trois âges de l’amour, que le compositeur souhaitait voir interpréter par une même cantatrice capable de posséder trois registres : soprano léger pour Olympia, lyrique pour Antonia, dramatique pour Guilietta. Un défi auquel peu de chanteuses sont capables de répondre. Ensuite est programmé Le Barbier de Séville de Rossini d’après la comédie de Beaumarchais. L’écriture de cet opéra reste un mystère : Rossini ne consacra pas plus de vingt jours à écrire cette œuvre de mille six cents pages, dont cependant l’équilibre et la concision laissent pantois. On ne compte plus les airs connus, car certains airs sont passés dans le langage courant comme expressions proverbiales ou humoristiques. Le comédien, bien connu des planches, Jean-Luc Moreau en assurera la mise en scène et Evgueniy Alexiev, Kirstin Chavez, et Dominique Moralez feront partie du plateau. Le célèbre Lakmé de Delibes, brillant compositeur d’opérettes, n’a pas était donné à Nice depuis longtemps.

Pour sa mise en scène, Jean-Louis Pichon a remporté les « victoires de la musique » et la distribution réunira une bonne cuvée de chanteurs dont la célèbrissime Elisabeth Vidal dans le rôle de Lakmé. Ecrit à l’époque de l’Orient mystérieux, Delibes a suivi la mode en composant une musique orientalisante dont le fameux « Air des clochettes ». En avril, Gluck sera à l’honneur avec Orphée et Eurydice. Il a pour lui le sens dramatique, l’unité d’inspiration et le génial coloris orchestral, ce qui s’accorde à merveille avec ce drame de l’amour et la mort qui se passe dans les ténèbres

du royaume des morts. Orphée sera chanté par la contralto Marie Ange Todorovitch, ce timbre semblant mieux adapté qu’une voix de ténor à la pureté mélodique élégiaque de cet opéra. La saison lyrique se terminera somptueusement avec Aïda de Verdi représenté au Palais Nikaïa avec 200 artistes sur

Annick Massis (Stella dans les contes d'Hoffmann)

scène et l’espoir d’attirer douze mille spectateurs en deux soirées, (plus cinq mille étudiants à la Générale au tarif de 5 euros). Dans cet opéra, où Aïda est une esclave éthiopienne à l’époque des pharaons, Verdi démontre la variété de ses talents, passant des grandioses scènes d’ensemble aux personnages isolés, des passions collectives au drame intime.

Grâce à son excellente acoustique, l’Opéra de Nice nous permet d’entendre les plus belles voix, les meilleurs chanteurs dans les conditions idéales de la scène, sans le recours à la technique. La voix c’est le moment, l’instant présent où elle s’envole avec une qualité exceptionnelle. Ainsi, à la fin de chaque représentation, il ne reste que le rêve! CBL

Le prestigieux Directeur musical Marco Guidarini dirige depuis l’automne 2001 l’Orchestre Philharmonique de Nice qui est en constante progression. Pour cette saison, il a résolument placé le travail et la très riche programmation de cet orchestre sous le signe du XXe siècle historique. 29 concerts sont répartis sur les 9 mois (ceux du dimanche matin, auxquels s’ajoutent ceux en résidence au Musée Chagall et au Musée de la Photographie). La saison des Ballets est également renouvelée et très diversifiée avec d’excellents chorégraphes invités.

NOVEMBRE 08

15

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I agenda I novembre 2008 Lundi 3 Novembre

Mardi 11 Novembre 20h30, 40/44 €

04 93 68 03 00

Vendredi 21 Novembre

Théâtre Le System Ribadier

Concert James Blunt auDôme à Mareille [13]

COMMENT ANNONCER VOS SOIRÉES Pour en savoir plus, contactez la rédaction au

Concert Elli Medeiros

du Palais des Festivals à Cannes [06]

20h30

au Cargo de Nuit à Arles [13]

21h30, 10/15 €

Showcase Bertrand Soulier à la Fnac à Aix en Provence [13] 17h30, entrée libre

Jeudi 6 Novembre

Mercredi 12 Novembre

Festival Tighten Up

Concert Kery James et Demon One

au Cabaret Aléatoire à Marseille [13] 19h, 14 €

à l’Espace Julien à Marseille [13]

Spectacle Elie Semoun au Dôme à Marseille [13]

20h30, 23 €

avec DJ Krush, 9th Cloud et Probe 1

Concert Noa

Concert Bensé…

au Théâtre Galli à Sanary s/Mer [83] 20h45, 45 €

au Poste à Galène à Marseille [13]

20h, 20 €

Jeudi 13 Novembre

Vendredi 7 Novembre

Concert Kery James

Festival Tighten Up

Concert Françis Gabrel

au Cabaret Aléatoire à Marseille [13] 22h, 16 €

au Zénith Oméga à Toulon [83]

21h, 15/20 €

Vendredi 14 Novembre Soirée Studiorama : David Vendetta

20h30, 25 € Concert M. Pokora Catch me tour 2008 au Dôme à Marseille [13] 20h, 38 €

au MJC Picaud à Cannes [06]

20h30, 10 €

au Nikaia à Nice [06]

20h, 39 €

Dimanche 23 Novembre

au Studio 88 à Aix en Provence [13]

Concert ALF et Sandy M

Concert Status Quo et Michael Jonaz

au Théâtre Denis à Hyères [83]

Samedi 8 Novembre

21h, 6 €

au Nikaia à Nice [06]

19h, 46/57 €

Showcase David Vendetta à la Fnac d’Aix en pce [13]

Comédie Musicale My Fair Lady du Palais des Festivals à Cannes [06] 15h et 20h30

Concert Arthur H et Tanger

18h, entrée libre

Jeudi 27 Novembre

21h, 22/25 €

Concert Christophe Maé

Concert Thomas Fersen à l’Usine à Istres [13]

au Dôme à Marseille [13]

à l’Esp. Malraux à Six-Fours les Plages [83] 20h30

20h, 38 €

Samedi 15 Novembre

Concert Françis Gabrel au Dôme à Marseille [13]

43,50 €

DJ Mix Jack de Marseille aux Danaïdes à Marseille [13]

entrée libre avec divers DJ’s de 19h à 02h + expo sculptures

Soirée Zoo Electro au Zénith Oméga à Toulon [83]

21h-5h, 14/20 € clôture du 12 Forum des Musiques Actuelles avec David Vendetta, The Hacker, Don Rimini, Toyz Noyz, Jennifer Cardini, Poni Hoax, Danger…

20h, 38 € e

Soirée Key Night 88

Vendredi 28 Novembre

Soirée Radio Nova & Grenouille Party 21h, 8 € et DJ l’Amateur, Dj Oil, Big Bubbha et Fred Berthet

Concert Julien Doré et Hugh Coltman

Concert Oshen

Concert Soha et Grace

à l’Esp. Culturel Altitude 500 à Grasse [06] 20h30

à l’Espace Julien à Marseille [13]

au Cabaret Aléatoire à Marseille [13]

avec Crazy Tongue

au Théâtre Galli à Sanary s/Mer [83] 20h45, 57 €

à l’Espace Julien à Marseille [13]

20h30, 20 €

Dimanche 9 Novembre Mercredi 19 Novembre 18h30, 27 €

Concert Françis Gabrel au Dôme à Marseille [13]

43,50 €

20h30, 28 €

du Théâtre en Dracénie à Draguignan [83] 20h30

Concert Victoria Abril Concert Elli Medeiros

Soirée Furio !

Jeudi 20 Novembre

au Studio 88 à Aix en Provence [13]

Spectacle Arthur : iShow au Palm Beach à Cannes [06]

Samedi 29 Novembre du Théâtre en Dracénie à Draguignan [83] 20h30 de et avec Corinne et Gilles Benizio, cie Achille Tonic Concert Gonzales et le Together Ensemble au Théâtre Lino Ventura à Nice [06] , 11-14 € feat. Mocky, Socalled, Matthew Flowers et Katie Moore à l’Esp. Culturel Altitude 500 à Grasse [06] 20h30

Concert Claire Diterzi

au Montévidéo à Marseille [13]

Concert Sébastien Tellier

20h30, 19 €

Concert Soha

à l’Esp. Malraux à Six-Fours les Plages [83] 20h30

Lundi 10 Novembre veille de jour férié

20h30, 26 €

Spectacle Les Caméléons d’Achille

Concert Cocoon et Little

Concert Tricky

au Moulin à Marseille [13]

Concert Patrick Bruel

Dimanche 16 Novembre

au Studio 88 à Aix en Provence [13]

avec Kavinsky, Feadz et D.I.M.

Samedi 22 Novembre

Spectacle Elie Semoun

à l’Espace Julien à Marseille [13]

à l’Espace Julien à Marseille [13]

20h30, 13/27 €

Concert Alexander Kinn et Benoît de la Lune 20h30, 44 €

Concert Arthur H et Plume

à l’Espace Julien à Marseille [13]

20h30

Spectacle Le Voyage en Armélie One Woman Show de et avec Armelle

au Oméga Live à Toulon [83]

avec Andy Smith, Dinner at the Thompson’s et Tribute to Otis Redding

au Nikaia à Nice [06] à l’Usine à Istres [13]

…Jil is Lucky et Claire Denamur

20h, 30/36 €

Concert Bernard Lavilliers

20h30, 5/10 €

Danse Les étoiles de ballet 2000 du Palais des Festivals à Cannes [06]

20h30

Théâtre Le System Ribadier du Palais des Festivals à Cannes [06]

20h30

Dimanche 30 Novembre Théâtre Le beret de la tortue au Théâtre Françis Gag à Nice [06]

15h, 20 €

20h30, 35 €

Les Programmes ne sont donnés qu’à titre indicatif - Voir les Pubs pour plus de détails - Le Link décline toute responsabilité en cas de changement ou annulation

Mieux se comprendre pour mieux vivre sa vie et son couple • Dialogue face à face • Médiation pour couples • Psychothérapie Systémique Marc Abdon : 06 61 89 02 94 CANNES 16

NOVEMBRE 08

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I manifestations Expo Raymont Peynet, Cent pour Cent au Musée Peynet à Antibes - Juan les Pins [06]

jusqu’au 16/11

Expo Antonio Saint Sylvestre Le monde est fou, j’adore !

!

à La Malmaison de Cannes [06]

jusqu’au 30/11 Expo Hans Hartung 250 œuvres [peintures, dessins…] de 1922 à 1989 à Fondation Maegh à St Paul [06] jusqu’au 16/11

Expo Les photographes de Matisse : leur art, leur œuvre au Musée Matisse à Nice [06]

jusqu’au 15/01

Expo Nathalie Decoster : Passage du temps à la Villa Ephrussi de Rothschild à St Jean Cap Ferrat [06]

i z r e t i D e r i a l C RNÉE se

Tableau de chas

EN TOU

19/11/2008

cénie Théâtre en Dra 3) Draguignan (8

jusqu’au 05/11

Expo Biennale Internationale Vallauris

!

à Vallauris [06]

jusqu’au 17/11

Expo regard 05 : Rythmes ainsi que Du Jardin au Cosmos au Espace de l’Art Concret à Mouans-Sartoux [06]

!

jusqu’au 04/01

Expo 35e Exposition Artistique du Sucre et du Chocolat au Palais des Congrès à Antibes [06]

le 22 et 23/11

Expo Préhistoire de timbres au Palais Lascaris à Nice [06]

du 08/11 au 14/06

Expo Futur Antérieur au Musée site archéologique à Nice [06]

jusqu’au 28/02

Théâtre Comme ils disent au Théâtre Ségurane à Nice [06]

!

01, 07, 08 et 14, 15/11

de et avec Christophe Dauphin et Pacal Rocher Théâtre Le cri de la Feuille de F. Galula et F. Feltzinger

au Théâtre Le Bocal à Nice [06]

jusqu’au 09/11

Théâtre Yvette Leglaire au Théâtre Le Village à Nice [06]

jusqu’au 01/11

Théâtre Trois pièces inattendues au Théâtre Antibea à Antibes [06]

du 14 au 16/11

de J. Dupré avec Nicole Chaminade et Jean Dupré

Théâtre La nuit des rats au Théâtre Antibea à Antibes [06]

Réservations

04 94 50 59 59

.com tresendracenie billetterie@thea .com nie ce ra nd www.theatrese

du 21 au 23/11

de P. Pilato avec M-A. Courouble, H. Nouvel et A-M. Begel

Théâtre Moitié-Moitié au Théâtre Antibea à Antibes [06]

du 28 au 30/11

de D. Keene avec Eric Fardeau et Yves Giombini Théâtre Le Coursier de Alfred

au Théâtre du Cours à Nice [06]

ASSOCIATION INTERNATIONALE ACE

du 06/11 au 01/02

Théâtre Le System Ribadier au Théâtre Princesse Grace à Monaco [98]

du 27 au 30/11

de Georges Feydeau avec Anne Jacquemin et Bruno Solo

Théâtre Musical Mélodrame dans un Boudoir au Théâtre de Grasse à Grasse [06]

du 07 au 09/11

RUSKOFF 10ÈME ANNIVERSAIRE FESTIVAL DES ARTS ET CINÉMAS RUSSES DE NICE

avec la Cie Auteuil Zéro 4 Virgule 7

Théâtre Ceux qui partent à l’aventure au Théâtre de Grasse à Grasse [06]

le 27 et 28/11

Théâtre Cupidon au Balcon au Théâtre de la Marguerite à Antibes [06]

le 05 et 15/11 de Jean Jacques Devaux avec Laurence Wilkosz et Jean-Jacques Devaux Expo La Leçon de Eugène Ionesco au Théâtre le Bocal à Nice [06] du 13 au 15/11

Humour Mere agitée risque d’organes en soirée à Théâtre des l’Oiseaux à Nice [06]

du 05 au 30/11

One man show de et avec Audrey Perrin

Humour Plus court, plus cher, plus rentable de et avec Topick à l’Antidote à Marseille [13]

jusqu’au 08/11

Humour Vous en prendrez bien deux louches à l’Antidote à Marseille [13]

du 11 au 22/11

avec Jérôme de Warzée et Claudie Rion

Humour Louise Bouriffé à l’Antidote à Marseille [13]

Humour C’est du propre! à l’Antidote à Marseille [13] à 20h

du 25/11 au 06/12 !

ven et sam de nov

de Anouk Franchini avec Noura Attaba et Anouk Franchini Humour Enfin visible avec Fred Trémège

au Théâtre de la Marguerite à Antibes [06]

Festival Manca à Nice, Grasse et Monaco

le 05 et 15/11 !

du 14 au 22/11

Festival International des musiques d’aujourd’hui

Festival Rusk-Off à Théâtre de Nice à Nice [06]

!

du 25 au 30/11

THÉÂTRE DE NICE I 25-30 NOVEMBRE 2008 04 93 13 90 90 www.festival-russe.com

Festival des arts et cinémas russes de Nice NOVEMBRE 08

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La fleur de café qui donne naissance aux grains, arrive à maturité de façon disparate. La qualité d’un café, outre les propriétés géographiques et climatiques de son lieu de culture, repose essentiellement sur la méthode de récolte, qui va d’un ramassage manuel des grains matures pour les plus recherchés, jusqu’à un

ramassage plus globalisé et mécanisé. La particularité des cafés indonésiens réside dans le maintien de ces méthodes ancestrales manuelles, assorties de méthodes annexes de «sechage» des plus pointues. Il se déguste nature, sans crème ni sucre afin de ne pas perdre ses arômes bruts et extrêmenent fins.

l’assortiment d’excellence inattendu Ah! le café, ce petit plaisir quotidien que l’on renouvelle sans cesse, à chaque signe de paresse de l’esprit, tout comme à chaque envie de ponctuer un événement essentiel de notre vie; il se définit désormais comme un élément incontournable de notre gestuelle, de notre langage. Outre ses vertus physiologiques, il est temps de lui réattribuer sa principale propriété: son goût.

Alors que nous vivons une banalisation extrême de sa consommation par l’arrivée mondiale et massive des procédés très addictifs sous capsules, il s’est développé ces derniers mois une sorte de revendication différente de sa dégustation. Sans doute sous couvert de l’uniformisation qui s’en est induite, mais aussi -un côté pas si ininteressant- la découverte de la multitude de saveurs et sensations qu’il peut procurer. Parmi les expériences les plus inattendues, c’est du côté du luxe et des parfumeurs que nous la découvrons. Brut, le grain se fait observer plus que deguster dans une

Camus Toraja Coffee, le nouveau produit indonésien dans un box de verre 18

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Sambucca, se fait humer délicatement entre deux sessions test de parfums… etc, etc. On lui prête bien volontiers d’autres coutumes à l’infini. Mais lorsqu’on parle de redécouverte des goûts, saviez vous qu’il se marie dans une allegresse infinie avec une dégustation de Cognac?

C’est à force d’observation de la synergie des sensations offertes par les produits de la terre, que la célèbre marque CAMUS a décidé de commercialiser conjointement à ses meilleurs crus, ces cafés Indonésiens dont les habitués connaissent bien les rondeurs et contrastes. C’est en effet dans leur légère acidité qu’ils libèrent cette sensation subtilement douce-amère, révélant ainsi dans des notes de terre les meilleurs arômes de leur nouveau cousins de tables: les Cognac. S’il faut le rappeler, Camus, maison familiale depuis cinq générations s’est toujours démarquée par la richesse de ses produits, internationalement réputés pour leur notes florales.

Mais c’est aussi une société qui évolue, nous les honorons aujourdhui pour ce côté innovateur, respectant la qualité & tradition. A vos cafés et savourez! JA

Camus Xtra Elegance: tout le savoir faire de la marque pour un produit raffiné et élégant

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la catalogne rurale - N/E Espagne La péninsule ibérique est assez inconnue des habitants de la French Riviera. Pour mettre au goût du jour nos destinations, découvrons ensemble ces lieux privilégiés par la nature que l’on trouve en Catalogne. Une autre version de l’Espagne, riche et discrète, prête depuis toujours au tourisme, mais qui s’est protégée de tous débordements. Une région très diverse, dans le nordest de l’Espagne, que nous vous faisons découvrir en quelques clichés.

Sa dénomination est tendance: qu’on l’appelle tourisme vert, écologique, ou encore «durable», peu importe: l’Espagne regorge de paysages ruraux de toute beauté, dont le principal luxe saute aux yeux: leur magie. Quoi de plus luxueux en effet que ces espaces vierges, qui semblent inexplorés et préservés de la folie touristique ou bétonnière? La Catalogne

(Catalunya) est une de ces destinationsnature essentielles dans le paysage européen, où l’art de vivre, le respect et l’amour du monde rural soient si omniprésents. La volonté de préservation y est sans conteste plus forte qu’ailleurs, et l’attachement à la région supérieur à celui de la nation. C’est sans doute la clé de ce ravissement qu’il faut visiter.

Les promenades, randonnées des parcs naturels offrent toujours des émotions imprévisibles

El Follo , gîte d’altitude typique, cosy, et soigné de la région touristique des 3 Monts NOVEMBRE 08

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aux sources de l’art roman Que de variations en seulement une à deux heures de route! La Catalogne s’étend sur un vaste domaine allant de la Costa Brava jusqu’aux Pyrénées, flirtant avec la province d’Aragon à quelques enjambées de Zaragoza (voir édition précédente). Les voyages initiatiques d’antan y ont laissé leurs traces, tout comme l’écorce terrestre, parfois agacée, pulvérisant ça et là ses excès, et laissant de véritables trésors naturels où les couleurs valsent au gré des saisons.

Une autre vision de la randonnée se dévoile, il suffit d’y metre un peu de courage. S’éloigner des sentiers bétonnés, et le rêve s’offre à vous. Leur recherche implique des itinéraires alternatifs, bravant notre route de découvertes somptueuses:

les allées pavées du village médiéval de Besalú véritable sanctuaire (où l’on découvre avec véhémence le miqvé juif du XIIème, unique en europe, théâtre de bains rituels), l’église Ste Marguerite au fond du cratère d’un volcan de la Garrotxa, dans

la province d’Olot… ou encore ces sentiers inouïs de la région des 3 Monts qui conduisent tous à des bâtisses d’un intérêt historique majeurs, avec en filigrane, l’initiation à l’art Roman, la perle d’un voyage qui enrichit l’esprit simultanément au corps.

Le village de Besalú en haut : l’ Hôtel «Jardins de la Martana» 20

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Zone volcanique de la Garrotxa une palette de couleurs presque irréelle

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Pourquoi affronter Lourdes quand on peut en deux clics se retrouver dans ce délice archéologique, historique et architectural?

Oui, l’ambiance est pesante, un brin dépressive. Mais en donnant à cette excursion un petit privilège sportif, les sensations seront

décuplées. Quelle chance de découvrir ces trésors incensés après deux bonnes heures de randonnées dans un cadre que l’on croit décor! Rassurez vous, un petit funiculaire (d’époque, magnifique) vous y conduit si la sciatique vous l’interdit…

Autant les trésors de la Vallée de Boi et Veilha sont connus de nos amis des Pyrénées orientales, autant il faudra une bonne dose d’audace à un azuréen pour aller se perdre dans ce fond de nulle part, qui n’a d’autre à offrir que la beauté et la magie de la pureté.

Rien ne semble changer, pas même les tentatives de conservation des fresques uniques, découvertes sur les murs d’églises modestes, qui témoignent avec insistance des influences guerrieres passées. L’art roman, c’est un résumé de l’histoire des migrations et difficultés de peuples persécutés, qui laissent l’impression d’un asservissement

Santa Maria de Taull, Val de Boi: la plus marquente des fresques romanes

Montserrat, une visite qui ébranle la vision de la foi

Vielha, Val d’Aran: Christ de Mijaran, sculpture en bois datant du XIIème

total et naïf. Aujourd’hui, tout est quasiment protégé et classé par l’Unesco, c’est dire l’importance historique de cette vallée jadis «oubliée». Le plaisir est total, du novice au véritable expert, lui offrant certes matières à découverte, mais aussi une beauté simple, par moments irréelle, tels ces clochers qui affrontent fièrement les blizards glacés des montagnes. L’architecture des villes est à cette image: modeste, et surtout noble, d’avoir essuyé tous les affronts, de la persécution au pillages encore récents, sans que jamais cela ne soit lisible dans leur hospitalité.

Montserrat, Vestiges d’une architecture à la beauté presque insolente NOVEMBRE 08

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conflit & harmonie avec l’eau Le terme est peut être mal choisi, car de ces conflits autour du manque ou de l’abondance naissent des territoires incroyables; ils rappellent avec évidence nos marais de Camargue, à la différence qu’il est plus aisé d’y séjourner. Que ce soit aux Aiguamolls de l’Emporda, au Delta de l’Ebre, ou de façon un peu plus artificielle sur les terres de Leida, le passionné d’ornithologie sera aux anges devant la biodiversité qu’offre ces sites protégés.

L’eau est un réel problème dans la péninsule ibérique. Elle met en conflit les intérêts de chacun (agriculteurs, bâtisseurs, particulier) avec il faut l’avouer peu de solution.

Mais c’est la nature qui s’en retrouve gagnante, avec une protection tout azimuts, face à une crainte omniprésente

d’une détérioration du littoral, à l’instar des catastrophes ecologiques enregistrées dans les pays qui ont «laissé faire».

Cela ne plait pas à tout le monde, mais le delta de l’Ebre restera ce qu’il est: un magnifique réservoir de vie, de migrations, de salins et rizières, dont la population locale tire le

meilleur. Les Aiguamolls (juste après la frontière française, à la hauteur de Rosas - Emporia) offrent un spectacle qui vaut les meilleurs safaris du monde. Tout y est conçu et aménagé pour l’observation, dans un esprit éducatif exemplaire. Un vrai accomplissement écologique réussi.

Le delta de l’Ebre offre une activité très artisanale autour de la pèche… mais ultra règlementée!

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Si elle ne receuille pas un enthousiame débordant dans les projets, sur le terrain, la visite de ces marais, étangs et retenues d’eau réserve quelques bonnes surprises, qu’il faut transmettre à tout prix. L’observation de la faune est pour beaucoup dans ce miracle, qui vous fait oublier, en quelques secondes, ces réticences à fouler un sol plat à perte de vue…

C’est en effet juché (ou parfois caché) dans les nombreux observatoires que ces territoires donnent le meilleur d‘eux mêmes. On y circule à vélo armé d’une paire de jumelles, (que l’on trouve près des aires de stationnement au plus proche, pour une somme dérisoire

oberver: des cerfs, des chevaux, des taureaux viennent agrémenter notre fascination pour les flamands roses.

Les terres de Lleida (plus à l’ouest en remontant vers l’Aragon) souffrent d’un climat sec et le maintien de la zone humide a longtemps été plombé par

posta, et plus précisément vers le delta de l’Ebre que notre soif touristique sera enfin étanchée: la peur du moustique éloignant le tourisme de masse, c’est un petit village de toute beauté que vous découvrirez en arrivant à Poble Nou, où finalement il n’y a pas plus de moustiques l’Etang d’Ivars dans les terres de Lleida , un havre de paix pour les iseaux migrateurs

ou la plupart du temps gratuitement). Véritables paradis des oiseaux, on se prend facilement au jeu de l’ornithologue, fascinés par l’incroyable contraste entre le calme régnant, et l’agitation incessante de la faune environnante. Car ces parcs naturels et réserves offrent bien plus que quelques oiseaux à

des décisions divergentes. Mais aujourd’hui, après des années de combat, l’étang d’Ivars s’est enfin reformé, offrant non seulement un espace migratoire impressionnant, mais un lieu d’observation pour les spécialistes incomparable. Interessant mais cependant oubliable.

Mais c’est direction Am-

que sur la côte d’azur. Un peu de marche, une ballade à vélo le long des rizières, et pourquoi pas en barque à l’ancienne façon gondolier? Une plage sublime à quelques centaines de mètres… C’est un envoûtement de se retrouver dans cet étonnant hôtel design, (l’Algadir), où cette ivresse zen perdure.

Les silos à grain au Aiguamolls transformés en observatoire! Une idée géniale

La signalétique est un investissement coûteux, mais tellement plus utile pour les promeneurs

Un plan de riz presque à maturité

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des 3 monts au Val d’Aran L’amour de la nature est une chose; celui de l’air pur, des couleurs changeantes du ciel, et du calme chatoyant de l’altitude relève d’un autre plaisir, que chacun partage qu’il soit pur écolo, ou simple aspirant à un peu de plénitude.

Le site des «3 Monts» autour de Barcelone regorge de circuits de randonées époustouflants. Parsemé de gîtes d’altitude, d’étapes culinaires ou simples visites touristiques, il offre des possibilités très variées de séjour. La mi-saison est idéale pour des ballades en VTT, les montagnes étant assez anciennes offrent des sommets pratiquables en quasi-plat. La vue y est généralement somptueuse, et vous vous en doutez l’air que l’on y respire plutôt sec et agréable. L’étape de

Montserrat, nous le disions en début de ce reportage, est incontournable, et offre non seulement un site d’une puissance naturelle écrasante, mais aussi un parcours de randonnées assez aisées remarquables. Du côté du val d’Aran, (dans le parc national d’Aiguestortes) l’enjeu de ces ballades est capital, vous conduisant vers des lieux privilégiés, protégés presque à outrance des méfaits des touristes…Mais ces ballades, et leur mise en œuvre (voir p suivante) a de quoi ravir.

Vielha , bourgade du val d’Aran : un charme fou à deux pas des parcs les plus protégés d’Espagne 24

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le VTT au parc Montsenny: logique, admirable plaisant

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C’est en effet assez compliqué d’accéder à ces endroits magiques, et cette difficulté va de pair avec un sentiment d’exclusivité. Dans les parcs nationaux la notion d’«interdit» fait loi. Tout est interdit; c’est souvent pénible, mais c’est le prix à payer pour jouïr d’une telle beauté naturelle. Il est interdit de se rendre dans les hauteurs en voiture ou moto. C’est réglementé: seuls certains taxis officiels ont cette autorisation, et ils vous conduiront jusqu’aux cimes façon «reporters».

Ce n’est pas cher, heureusement, et le garde forestier se fait un plaisir de vous raconter la vie des villages aux alentours.

Sensation bizzare, un brin upper-class; pas désagréable. Les pyrénées (versant

boi* ou Taull, vous voilà presque seul au monde dans ce havre de beauté. Outre le tourisme rural et les logements qui vont avec, on trouve dans la région d’Aran plusieurs adresses d’hôtels très haut de gamme accompagnés de spas et cures thermales très prisées.

Vous emprunterez des sentiers non seulement balisés et duquel il est interdit de sortir, mais aménagés sur pilotis en bois pour ne pas interferer avec les micro organimes que l‘on dérangerait. Ne pensez pas non plus vous jeter en été dans cette somptusue cuvette: ce serait un sacrilège. On s’incline et accepte sans sourciller, c’est trop beau. L’esprit empli de ces belles images, vous redescendez

Taull et Boi, deux villages terriblement sensuels

espagnol) vous livrent alors leurs secrets, pâturages, absolument exempts de constructions à perte de vue. Le silence total, vous n’entendez que le battement des ailes d’un oiseau rare venu repérer ce zeste de brouhaha.

L’«expérience» tant recherchée est donc bien là: après quelques visites culturelles, un repas gastronomique au val De

dans la vallée (toujours en jeep taxi… on s’y fait vraiment pas!).

Et vous vous posez alors la question comment se fait-il que personne ne vous ai parlé de ces lieux exquis. Vous envisagez alors évidemment y rester encore et encore, et la raison vous rappelle. Vous y reviendrez, pour de superbes ballades en raquettes, peut être cet hiver… JA/RA

relais d’altitude de la Mole

Montserrat : un sanctuaire pour pélerins, mais aussi randonneurs chevronés, ou luxe travel NOVEMBRE 08

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liberté & frivolité dans un esprit zen

Privez les catalans d’olive… vous les rendrez fous! Ils vous serviront alors escargots, anguilles, anémones de mer, tout ce qui peut vous faire regretter votre demi-pension.

Mais ce pays regorge de chefs en-

thousiastes qui même dans un trou perdu exerceront leur style, se laisseront aller même à un peu plus de frivolité dès lors qu’ils travailleront en site touristique. Suffisamment rare pour que ça nous marque. Les catalans ne font rien à moitié!

Notre coup de cœur se situe au Vall de Boi, pour la cuisine inventive et débridée de Xavier Soriano & Oriol Viladevay dans ce village reculé. Osés, gourmands, passionnés. Un ravissement inattendu. www.hostal-laplaza.com

Hôtel Algadir **** Poble nou del Delta

+34 655 132 743

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www.hotelalgadirdelta.com

Surprenant délice hôtelier découvert dans le delta de l’Ebre, dans un petit vil­ lage lumineux à deux pas des salins, de la plage et des étangs. Détente et re­ laxation y sont au rendez­vous dans un cadre minimaliste, tendance design.

Une destination estivale qui trouve sont excellence à l’intersaison. Raffiné et simple. un 3 étoiles qui en mérite largement 4.

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antonin artaud, vu par nancy spero Après quelques jours de bien-être dans les espaces naturels de Catalogne, rien de tel qu’un rapide retour à l’espace urbain via une expo contemporaine. C’est à Barcelone, juste avant de reprendre l’avion que l’on se dirige spontanément pour découvrir les régulières et extraordianires collections d’artistes présentée au MACBA, le musée d’Art Contemporain de Barcelone.

Si l’Espagne est réputée pour sa convivialité et l’esprit festif qui habite ses rues, il est assez incroyable également d’y découvrir un dynamisme marqué autour des espaces culturels. Les récentes réhabilitations de bon nombre de friches a sans doute aidé à cette montée en puissance de l’accès à la culture sous toutes ses formes.

Le Macba présentait à l’automne «Dissidences», une très riche expo sur l’œuvre de Nancy Spero, une artiste américaine connue pour son travail féministe. Mais c’est son travail autour de l’écrivain marseillais Antonin Artaud qui attire notre attention. Ce poète-auteur-acteur du début du siècle considéré comme fou, eût les pensées les plus claires et visiblement Pour se rendre en Catalogne depuis la côte d’Azur, le moyen le plus sûr reste la compagnie IBERIA, qui opère deux rotations quotidiennes depuis Nice.

www.iberia.com

déstructurantes dans ses phases les plus tourmentées. Son destin tragique et son obstinence à les décrire jusqu’au bout de sa vie en font une référence. Le plus marquant, c’est la façon dont cette artiste semble s’être insérée sous la peau de cet écrivain; c’est ce qu’il souhaitait, somme toute: que les pensées, la connaissance, soit un jour injectée par la peau, tels ces anti douleurs qu’il s’administrait en permanence, jusqu’à sa mort. Une découverte sombre, presque analytique d’une artiste qui tente le décryptage chronologique d’un mal invisible. Bouleversante exhibition, qui fait le tour de l’Espagne: MNCARS de Madrid > 5 janvier 2009, puis CAAC de Séville > Mars.

A voir absolument. JA/RA

Antonin Artaud vu par Nancy Spero «Codex Artaud» 1971-1972

Pour vos projets de voyage - renseignements utiles sites Web: www.catalunyatourisme.com www.spain.info/fr

Point d’Information Touristique Catalogne 1, carrer de la Fusteria 66000 PERPIGNAN 04 68 35 17 14

renseignements via e-Mail: p-casaperpinya@gencat.cat paris@tourspain.es

Office Espagnol du Tourisme 43, rue Décamps 75784 Paris Cedex (16ème)

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I musique I albums français

par Roland Abele

Alex Beaupain a baigné dans la chanson française traditionnelle dès son plus jeune âge. Barabara, Brel ou encore Brassens lui ont forgé un univers plutôt littéraire, autobiographique et mélancolique. Après un premier album et plusieurs compositions réalisées pour le cinéaste Christophe Honoré, dont la sublime bande originale ‘Les chansons d’amour’, pour la quelle il a reçu le Cesar du meilleur compositeur de B.O., Alex revient avec son second album, nostalgiquement intitulé ‘33 tours’. De la pop aux mélodies simples en apparence, mais incroyablement profonds qu’ont on lui accorde toute son attention. Ecoutez ‘Juste ces mots’, une ballade faussement douce ou ‘Comme la pluie’ clin d’œil mélancolique aux ‘chansons d’amour’. Un petit chef-œuvre!

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Joseph D’Anvers Les jours sauvages

Après son premier album en 2006, accueilli avec beaucoup d’enthousiasme, Joseph d’Anvers revient avec un second disque qui le hisse parmi les grands chanteurs français! Enregistré entre Rio et L.A. avec le producteur américain Mario Caldato (Beck, Beastie Boys…), l’ensemble du disque oscille entre douceur pop et ardeur rock. Un son donc très abouti qui atteint tout son éclat avec la voix fort agréable de Joseph, qui semble chanter les paroles au creux de votre oreile.

www.myspace.com/alexbeaupainpop

Alex Beaupain --------

DE COUPR

CŒU

33 tours •••••

www.josephdanvers.com

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Alex Beaupain

Editions Musicales / Naïve

Cristina Marocco

Anggun

Mareva Galanter

Manu

Je te dirais que tout est…

Elévation

Happy Fiu

Rendez-Vous

D’origine sicilienne, l’actrice Cristina Marocco s'est révélée au public français en 2001 à travers le duo avec Marc Lavoine, ‘J’ai tout oublié’. Trois ans après un premier album, elle revient avec une collection de chansons françaises et italiennes d’une tendresse frissonnante, comme le premier extrait ‘Le parfum’, qui est sans doute la plus belle ballade de la rentrée.

Avec son nouvel album la sculpturale indonésienne s’offre un relifting avec des producteurs r’n’b, au risque de perdre ses fans d’âge avancé(e)s. Mais les basses puissantes et les rythmes électro-urbains ne l’empêchent pas d’honorer quelque ballades sensuelles. Bref un disque très coloré avec des duo rap étonnants (Sinik, Pras Michel, Big Ali…), rappelant une certaine Nadiya.

Après son premier album ‘Ukuyéyé’, une sorte de déclaration passionnée aux sixties, voici le second disque de la belle et espiègle Mareva. Entourée de compositeurs français et de musiciens anglais, elle signe un disque grave et léger, avec du rock collégien et des ballades âpres, comme le magistral ‘Serge et Jane’, un duo avec l’emblématique Rufus Wainwright.

www.cristinamarocco.com

www.anggun.com

www.myspace.com/marevagalanter

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Pias

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Heben Music / Warner

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Warner

Emmanuelle Monet à été la voix du groupe emblématique Dolly, qui avait fait rage en pleine période Nirvanesque. Le groupe se sépare en 2005, suite au décés prématuré de leur bassiste. Emmanuelle revient aujourd’hui avec une nouvelle formation appelée simplement Manu, toujours avec cette même énergie pop-rock débordante, mais sensible. www.manu-friends.com

Bravo à Elodie aka Lostfish pour ses illustrations. A admirer sur www.lostfish.fr

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Tekini Records / Universal

Atmospherique / Wagram

Housse de Racket Forty Love

Influencé par la French Touch avec Air, Daft Punk ou encore Cassius, voici un duo français qui n’a pas fini de parler de lui. Un peu dans la même veine que leur confrères Phoenix, leur premier album est une joyeuse collision originale entre pop, électro et chanson française. Mis à part peut-être deux titres, l’univers débraillé de cet album est absolument saisissant.

A écouter d’urgence, le premier extrait ‘Oh Yeah!’ et ‘Le rendez-vous’, une délicieuse ballade à la Tellier. www.club-housse.com

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Discograph

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I musique I albums & compilations Le Sacre du Tympan

Kaskade

La grande ouverture

Stroblite seduction

DE COUPR

DE COUPR

CŒU

CŒU

Mené par le musicien français Fred Pallem, Le Sacre du Tympan est un Big Band tout terrain qui ne recule pas devant des collaborations insolites. Sur ce troisième album on y croise donc un certain Sanseverino, suivi par Mathieu Chedid en duo avec Sebastien Tellier et quelques artistes moins médiatisés mais pas moins passionnants, comme Juliette Paquereau sur une reprise délicieuse de Burt Bacharach. Un disque riche et passionnant, entre soul noctambule, jazz festif et fanfare psychédélique.

Atmospherique / Wagram ••••• •

Madcon So dark to the con of man

DJ la nuit et producteur le jour, Ryan Raddon aka Kaskade, est l’un des meilleurs remixeur américains du moment, avec à son palmarès des grosses pointures comme Britney Spears, Justin Timberlake, Les Pussycat Dolls, Nelly Furtado, Seal…! Peu connu en France, ses albums persos témoignent de son incroyable talent de compositeur imaginatif et sensible. Ce nouvel opus ne déroge pas à la règle et dévoile dix perles uniques, entre deep-house furieusement clubbing et lounge luxuriante, interprété par des voix de fées.

Ultra Records / Naïve •••••

par Roland Abele

Catwalk Glamour 3

2 CD

Quel plaisir de retrouver les compils Taiwanaises du label High Note. On les acquiert généralement les yeux fermés, c’est encore le cas pour la série Catwalk Glamour, dont le volume 3 tient toutes ses promesses. Entièrement mixés, les deux CD débordent de tubes électro-house pas forcément nouveaux, mais dans des versions club ultra joyeuses. Ouverture en fanfare donc avec Tiefschwarz et leur sublime ‘Damage’ interprété par Tracy Thorn, suivie par Dennis Ferrer, Ultra Naté, Dannii Minogue et j’en passe. Si il vous faut qu’une compil pour la rentrée, c’est elle!

••••• High Note Records / Import

Art Deco in Style

2 CD

Ambiance nettement plus zen que pour Catwalk, cette nouvelle double compilation non-mixée de chez High Note, propose un voyage chatoyant et dépaysant, à travers des titres chill-out et downtempo, accompagné d’un délicat parfum exotique et d’une subtile note d’électro, comme sur le sublime ‘Evol’ de Tevlon. Toujours présenté dans un splendide packaging aux design très soigné, sachez que ces deux superbes compilations ne sont pour l’instant pas distribuées en France. Il va falloir donc les commander soit par internet ou par intermédiaire de votre disquaire.

High Note Records / Import •••••

Robyn Robyn

Impossible d’échapper à ‘Beggin’ le tube de Madcon qui, après avoir cartonné chez nos voisins, à envahi la France entière.

Interprété en 1967 par Frankie Valli and the Four Seasons et remixé récrément par le DJ français Pilooski, sachez que cette chanson à été repris par un certain Claude François qui, au début de sa carrière en a fait une version française! Mis a part ce titre, le duo Norvégien à un peu de mal à me faire décoller du fauteuil. Il y a bien quelques très bons titres soul, mais l’ensemble souffre d’un affection un peu trop bourrue pour le dancehall et le hip-hop .

Sony-BMG •••• ••

Sorti depuis plusieurs mois déjà, le nouvel et quatrième album de la jeune chanteuse suédoise Robyn livre son flot de chansons életro-pop, aux influences très variées, comme l’acid-house, le r’n’b et le hip-hop. Un grand nombres de titres en sont déjà extraits, dont le single ‘With every heartbeat’, un titre électro-pop minimaliste, avec le quel elle occupa la première place des charts anglais et qui a eu sont succès non négligeable chez nous en France. Sans oublier qu’elle a assuré la première partie des concerts de Madonna.

•••• •• Island / Universal

Sebastian Remixes

Joakim My best remixes

Hôtel Costes 11

Né à Boulogne, Sebastian Akchoté est un peu l’enfant terrible de la scène électro française. Remixeur de talent avec une style ‘déstroy’ unique, il a realisé depuis 2005 un grand nombres de remixes pour des artistes venant de tous horizons. Cette compilation propose une avalanche de ses meilleurs remixes, que ce soit pour des artsites rock (The Rapture, The Kills, Bloc Party), électro (Mylo, Daft Punk, Klaxons) ou r’n’b, avec un remix inédit réalisé pour Nadiya, initialement refusé mais ressorti pour l’occasion!

Ed Banger Records / Warner ••••• •

Au même titre que Sebastian, Joakim est l’un des meilleurs remixeur que compte notre pays. Après trois albums surprenants, voici une compilation qui rassemble ses meilleurs remixes réalisés pour la crème des labels électro.

Un beat synthétique pour Annie, des rythmes résolument clubbing sur ‘Pocket Piano’ de DJ Medhi, du minimalisme acidulé au service de Tiga, de la dirtytechno pour Alter Ego ou une électro organique sur ‘Elle et moi’ de Max Berlin, Joakim brouille les pistes sans jamais s’éloigner du dancefloor.

Tigershushi / Discograph •••• ••

Au fil des ans Hôtel Costes est devenue plus qu’une simple compilation branchée. Tel une marque de vêtement, Stéphane Pompougnac nous dévoile chaque année sa propre collection sonore, avec des titres électro-pop soigneusement sélectionnés.

Cette onzième édition propose une collection plus colorée que d’habitude, avec des titres qui semblent avoir trouvé leur place pour des raisons que j’ignore. Heureusement il y a des passages agréables, avec le Club des Beluga, Variety Lab, Waldeck et le nouveau Shazz!

••••• • Pschent / Wagram NOVEMBRE 08

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I manga I frisson nippon Nous sommes en 2006. Death Note est un manga (BD japonaise) qui est devenu un des plus gros succès surprise de l’année et s’est transformé en un phénomène sans pareil au japon.

Death Note est une œuvre complexe et riche qui témoigne du talent de ses 2 co-auteurs, à savoir Tsugumi Ohba au scénario et Takeshi Obata au dessin.

Un mot maître revient à l’esprit quand on pense à la relation reliant tous les protagonistes de l’histoire: Manipulation. Chacune des actions menées par les personnages se joue comme un coup dans une partie de jeu d’échecs.

Le ”Death Note” est le cahier de la mort. Il suffit d’y écrire le nom d’une personne et d’avoir en tête son visage pour que cette dernière meure d’une crise cardiaque. Light Yagami, jeune bellâtre lycéen brillant de 17 ans, le trouve par hasard et décide de l’exploiter afin d’appliquer sa propre justice et devenir ainsi l’égal de Dieu dans son propre nouveau monde. Light devient donc Kira, un pseudonyme donné par les médias.

Devant ces nombreux décès inexpliqués et les criminels à travers le monde, Interpol reçoit l'aide du

mystérieux ”L”, véritable ”détective joker” capable de résoudre n'importe quelle énigme, mais dont personne ne connaît ni le visage ni le nom. Entre Light et ”L”, tous deux persuadés d'agir pour la justice, s'engage alors un véritable combat, et une course poursuite pour l'identité de KIRA, sous les yeux amusés de RYUK, le dieu de la mort qui est à l’origine du carnet maudit. Édité en France chez Kana Editions, qui détient par ailleurs également les licence ”Naruto” et ”M.Ä.R.”), Death Note est entièrement paru au Japon dans le Weekly Shönen Jump (un magazine hebdomadaire de publication de mangas) et ce sous forme de tanköbon (un terme japonais pour un recueil de chapitres de manga) en 12 tomes. Le 12ème et dernier volume est sorti chez nous en Octobre 2008.

En partant du manga original, de nombreuses adaptations de Death Note ont vu le jour. Une

Succès oblige, la série Death Note a connu également deux adaptations au grand écran!

Edités chez Kaze en France, ces deux films live avaient pris du recul vis-à-vis du manga original en modifiant ici et là le scénario et en introduisant de nouveaux personnages. Le 1er film sobrement appelé ”Death Note, the movie” narre le premier arc du manga contant l’affrontement entre Light et “L”. Les célèbres Red Hot Chili Peppers, fans à mort du manga, participeront même à la bande originale des deux films.

Le second volet ”Death Note 2, the

Last name” sera le dénouement spectaculaire, avec en prime, une conclusion unique et différente du manga.

Alors? La fin de Death Note?

Pas sûr… Car au début 2008 les petits veinards de japonais on pu découvir un 3ème film, ”L, Change the World”, un ”spin-off” centré sur ”L” et qui a explosé le box office nippon.

L'édition française du manga s'est vue remettre en 2008 le prix BobMoranne pour la catégorie "Bande

par Yannick Tallarida

animée, réalisée par le studio Madhouse, qui compte 37 épisodes a d’ailleurs été diffusé en Février et Mars dernier sur Mcm. Kana, toujours sur les bonnes licences, a publié les 12 épisodes en 3 coffrets. Le premier en mars, le second en juillet et enfin le troisième qui vient tout juste de paraître. Cette adaptation en animation du manga rend vraiment hommage à la qualité de l’œuvre de l’original. De ce fait, elle devient une référence dans le monde de l’animation japonaise.

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Death Note Volumes 1, 2 & 3 chaque coffret 3 DVD, 39,90 € KANA www.kana.fr

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dessinée traduite".

Actuellement, c’est Hollywood qui fait des pieds et des mains pour racheter les droits et en faire une adaptation à grand budget, comme ce fut le cas pour THE RING et THE GRUDGE par exemple… Un certain Zac Effron (High School Musical) serait en tête de liste pour jouer Light… Affaire à suivre!

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Death Note the Movie

Death Note 2 the Last Name 19,90 € KAZE www.kaze.fr

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I dvd I dans les bacs DE COUPR

CŒU

DE COUPR

CŒU

!

!

par Jacques Alos

la graine et le mulet

les citronniers

de Abdellatif Kechiche

de Eran Riklis

C’est une véritable salve de talents exceptionnels que nous offre ce film aux clichés assourdissants mais tellement justes. Les joies réprimées, les tourments interethniques sont l’occasion de scènes fiévreuses, dures, qui rendent compte de façon presque impudique les difficultés amenées par le poids des traditions. Une approche suffisamment éclairée -par moments pénibles aussi-, mais qui fait jaillir une émotion pure. Magique

Un film qui séduit sans délai, impressionnant de clarté mais aussi chargé en clichés. Mais qu’importe, pour passer ce message sur le conflit israelo-palestinien, rien de tel qu’une petit histoire où l’absurdité humaine est mise en exergue. Mais si nous sommes enchantés de l’idée, des performances d’actrices louables, le film est cependant toujours en deça de nos attentes, pour finalement nous laisser avec notre amertume.

le cœur a ses raisons

L’enfer au paradis - haven

série tv québecquoise en 3 saisons

de Frank E. Flowers

Nous vous avions relaté en début d’année l’excellence de cette parodie de soaps concoctée par l’acteur-humoriste Marc Labrèche. Des personnages à hurler de rire, des scénette cultes, un vrai concentré d’âneries réunies dans cette parodie désopilante. Le must, bien sûr la saison 2 qui voit débarquer le rôle de Brenda et a hissé cette série au niveau international. Mais dans les recoins, Cristale & Criquette ont aussi leur dose…

Durant un week-end, deux hommes d'affaires véreux se rendent dans les îles Caïman pour échapper à des poursuites judiciaires. Mais cet exil va être à l'origine d'une série d'événements imprévus. Un film très embrouillé qui emprunte à collision son style, tout en éloignant son propos, lui, restant confus. Le résultat est passionant à suivre, aiguillé entre les diverses hitoires imbriquées, même s’il souffre d’un manque de finalité

anne roumanoff

day watch

best of de «on ne nous dit pas tout»

de Timur Bekmambetov

Le sommet de sa carrière, c’est sa participation régulière à Vivement Dimanche sur F2 pour ses brèves de comptoir. Format difficile à reproduire sur scène, cela passe beaucoup mieux en TV. C’est un dvd que l’on regarde volontiers en effet à plusieurs, dans une ambiance décontractée, d’apéritif, en «miroir» avec son ballon de rouge. Cette compil des meilleurs moments s’avère donc un choix judicieux, drôle et cinglant.

Moscou, de nos jours. Dans une cage d'escalier d'un immeuble ordinaire, une jeune femme est assassinée de sang-froid, mais on ne relève aucune trace de violence sur son corps. Cette suite donnée au très médiatisé «nightwatch» suit avec succès le même processus: une histoire de conflits entre fantômes, qui bascule aisément de la bouffonerie au grand cinéma. C’est complexe, donc à voir au moins deux fois, apres nightwatch

liane foly

death sentence

la folle parenthèse

de James Wan

La carrière de Liane Foly, cette chanteuse Jazz de Jadis a pris bien des virages pour la conduire vers ce spectacle d’imitations. C’est un don qu’elle a toujours eu, mais aujourd’hui elle semble s’amuser comme une folle à mettre en scène. Jamis méchant, juste drôle, son talent n’étant pas simplement lié à une prouesse technique vocale, mais surtout à l’envie d’hommage qui transparait au delà de la moquerie. Bravo, réussi!

Entre sa carrière réussie et sa vie de famille épanouie, l'existence de Nick Hume est plutôt confortable. Pourtant, un soir, alors qu'il fait le plein d'essence avec son fils aîné, Brendan, la route de Nick va croiser celle d'un gang. Son fils n'y survivra pas. Bien qu'arrêté, le coupable, Joe Darly, est vite libéré. Pour Nick, il n'est pas question qu'il puisse s'en tirer ainsi. Diversement apprécié, ce film plutôt violent stigmatise la vengeance

karambolage

ciao stefano

un programme court d’Arte qui joue avec l’ethymologie

de Gianni Zanasi

Un petit régal pour ceux qui s’amusent des bizzareries linguistiques que l’on trouve dans nos rapprochement avec l’allemagne. Bref, ludique mais instructif, on se délecte une fois par semaine de ces clins d’œil parfois aussi perplexes des us et coutumes de nos deux pays.

Mais au rythme et horaires de diffusion, c’est pas aisé de le suivre. Une excellente idée donc de les compiler dans cette collection DVD. Un cadeau idéal.

Le cinéma italien dans toute sa splendeur: incursions familiales ennuyeuses mais subtiles, regards coisés sur les apparences; Stefano «revient», sans doute parce que le silence doit être brisé, car il n’y a pas d’échappatoire à la vérité. La vision de la famille d’aujourd’hui rompt avec cette idée qu’on vit dans un environnement global, dans lequel on n’est rien qu’une piece. Mais chaque destin doit s’accomplir. Film léger mais puissant

design

ben x

une émission proposée par arte, volume 3

Cette série de documentaires compilée par Arte propose une vision assez originale de l’histoire du design.

A partir d’un objet, c’est tout un pan de l’évolution sociologique mais aussi technologique qui est exploré; après les téléphone bakélite, l’apple ou encore la mini, voici le temps du walkman, de la jaguar type E, et bien d’autres qui ont, en leur temps, participé au paysage visuel d’une époque. Culturel, pas ennuyeux: un must.

de Nic Balthazar

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L’unique havre de paix de Ben est sa chambre. Dès qu'il s'y retrouve, il allume son ordinateur et plonge dans le seul univers où il se sente bien et un peu plus en "sécurité", celui d'Archlord, un jeu en ligne fascinant. Il devient alors Ben X, un héros prêt à tout, invincible, qui a le coeur battant pour une certaine Scarlite. Un film qui dit tout par extension sur le malaise et la timidité adolescente, avec, en filigrane, la detresse de l’isolement

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I livres I évasion

par Roland Abele

Journal d’un exil par pierre bessard III Les jeux olympiques sont terminés. Mais que reste-t-il réellement de cet engouement effreiné pour cet empire oriental? Sans doute bien plus dans l’esprit de Pierre Bessard, ce reporter photographe parti avec femme & enfants pour une longue année en immersion totale. Il en rapporte certes une vraie panoplie de clichés (à tous les sens du terme), mais au delà, un regard sur la démarche d’intégration dans un monde dont nous sommes tant éloignés, culturellement et sociale-

ment. Le sens du partage, de la communauté et aussi quelque part de l’asservissement n’est pas un simple fait politique. Avec comme idée de départ celle de réaliser un cliché original par jour, il nous livre un photobook à la fois esthétique, parfois émouvant, sur une Chine apaisante, mais qui regarde aussi son avenir avec désespoir dans la démesure. Une expérience joliment rendue. JA www.reaphoto.com www.glenat.com

Pierre Bessard

Journal de Chine 384 pages - 23 x 26 cm 30 €

Glénat

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I livres & DVD I compréhension III La géopolitique n’est pas une discipline où à proprement parler on s’amuse follement. C’est même pour quelqu’un qui n’a aucune notion ni en politique, ni en géographie, un moment terrible d’ennui et de solitude lorsque par exemple au cours d’un dîner vous vous trouvez pris dans une discussion du genre.

Mais il existe une solution à tout, et dans ce cas elle s’appelle (avec un joli jeu de mots svp) «Le Dessous de Cartes».

En effet, une fois mises à plat, les cartes peuvent révéler bien des choses; il suffit de les observer, de les comparer dans le temps. C’est le travail de vulgarisation que fait un groupement privé (LEPAC), à savoir réunir toute une floppée de connaissances historiques, économiques, géographiques, dans le but de les restituer au téléspectateur sous forme simple. Rien à retenir, l’objectif est de comprendre et poser les problèmes, pas de tenter de les résoudre. l’Europe, un sujet très présent dans les multiples sujets, méritait bien cette compilation des divers sujets traités. Jean Christophe Victor y explique avec pour seul appui des cartes simples et animées, les enjeux de demain, avec une éloquence sans égale. un DVD donc à voir

et revoir, histoire de comprendre un peu mieux et peut être se forger une opinion à partir de notions claires. Un cadeau idéal à faire à tous les curieux de nature www.arte.tv

III Destiné à ceux pour qui l’ivresse européenne est source de bonheur, quoi de plus normal que d’allier connaissances et réflexions.

A l’opposé des émissions rythmées et presque distrayantes proposées par Arte-TV, cet abcdéraire lui, navigue tel un navire au milieu de pensées, d’illustrations et brèves chroniques explicatives.

Si sa lisibilité n’est pas son meilleur atout, le contenu, lui, aime à mettre en opposition idées reçues, thèmes d’actu et prises de position discrètes.

par Roland Abele

Claire A. Poisignon Frédérique Bertrand

L’Europe de A à Z 128 pages - 17 x 22 cm 15 €

Arte Editions

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www.arte.tv www.lerouergue.com

Jean-Christophe Victor

Le dessous des Cartes : L’Europe 110 minutes

Arte Vidéo

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III Il vous est sans doute arrivé lors de surf sur le net d’être redirigé sur un site, où la fenêtre s’ouvre en plein écran, avec l’impossibilité de touver le bouton pour couper lles sons qui hurlent? Sans parler de la perte de temps en cherchant une info sur une page trop complexe. Les concepteurs de tels site n’ont probablement pas le souci du confort ou de la fonctionalité. Les sites conçus avec intelligence et clarté sont pas monnaie courante.

Ce livre, conçu et organisé par thèmes, met en évidence les choses à faire et à éviter. Au coté de nombreux exemples concrets de sites réussis, vous découvrirez des conseils précieux et nécessaires pour faire de votre site personnel ou professionnel une vitrine séduisante, Sprite Test Laboratories Agence Mortierbrigade fonctionelle et efficace. www.archive.mortierbrigade.com/sprite3g/

Heiwa Alpha Agence Heiwa Alpha Co. www.heiwa-alpha.co.jp

Ed. Rob Ford & Julius Wiedemann

Succès en ligne: Mode d’emploi 336 pages - 16,8 x 22,6 cm - 29,99 € TASCHEN

i Havaianas Agence AlmapBBDO www.havaianas.com

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CLUB PRIVÉ

ex-GOLDEN GATE

GRANDE SOIRÉE ANNIVERSAIRE

EXPOSITION PEINTURES

SAMEDI

SYMON

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DÉCEMBRE LES

9 ANS

Exposition des toiles de l’artiste SYMON à l’étage

DU GOLDEN GATE

4 rue Honoré Ferrare (Quartier de la Gare) ANTIBES 04 93 74 24 74 / 06 09 21 20 75 Ouvert Vendredi, Samedi, dimanche et veille de jour férié

VT3 de COUV

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0,50 euros par envoi + prix d’un SMS

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1,50 euros par envoie + prix d’un SMS

VT4 de COUV www.lalique.com

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