Entreprendre 134

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A la rencontre des entrepreneurs étrangers du Lot Novembre | Décembre 2006

N° 134

INTERNET H@UT DÉBIT comment en finir avec les zones blanches…


Cabinet d'assurance

Jean-Michel INESTA David THIRION une équipe de spécialistes dans tout le LOT

Le cabinet n° 1 lotois en Assurances Vie, retraite et prévoyance

Le n° 2 lotois en assurances dommages et entreprises

20, rue de la Préfecture - 46000 CAHORS 1, rue Baduel - 46100 FIGEAC 2

Tél. 05 65 35 70 42 Tél. 05 65 34 71 35 ENTREPRENDRE 134


Taxes : appel à la modération 4-13

DOSSIER

4-5

Internet haut débit Comment en finir avec les zones blanches

6-7

Enquête exclusive de la CCI du Lot Les entreprises lotoises et Internet

8-9

Haut débit Une généralisation incomplète

10-11

Entretien Annie Algranti, Directrice du marché des collectivités territoriales, France Télécom Midi-Pyrénées

12-13

Zone blanche la réponse de Sauliac-sur-Célé

14-17

ENTREPRISE

14-15

Grenier Bâtiment et Génie civil Quatre générations de maçons... sinon plus

16-17

Publicité Neyrat La bonne impression sur tous supports

20-33 ENJEUX 20-23 L’ingénierie du partenariat ANT : les expertises complémentaires Masters : une réponse collective aux nouveaux défis d’Airbus 24-28 Les entrepreneurs étrangers dans le Lot 30-31 Economie lotoise 2005 : retour à la performance 32-33 Taxe professionnelle Les collectivités territoriales jouent avec le feu 34-36 INITIATIVE CCI 34-35 Réseau Pyramide Se former au plus près de chez soi 36

Journées de l’Entreprise Le cycle de conférences a mobilisé 400 entreprises

37-50 L’ACTUALITÉ EN BREF 36-38 Repères Éco 39

Commerce

40-41 Tourisme 42

Vient de paraître

43-45 Formation 46-48 Conjoncture 49

Indicateurs

50-51 Petites annonces Entreprendre Bimestriel Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Quai Cavaignac - 46000 Cahors Tél. 05 65 20 35 48 Directeur de la Publication : Michel Bès Conception, réalisation, régie publicitaire : Campagne de Presse Photos : Pierre Lasvènes, Michel Camiade Mise en page : François Cadart Imprimerie : France Quercy / Cahors Commission paritaire : 1 402 ADEP NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006 ISSN : 0992 - 681 X Abonnement : 7,50 €

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es entreprises lotoises ont réalisé en 2005 une performance remarquable en renouant avec une croissance forte (+ 4,2% selon l’enquête menée par la CCI) tout en améliorant sensiblement leur rentabilité. Plusieurs faits d’actualité imposent pourtant de tempérer cet heureux constat et de s’interroger sur les évolutions de l’économie en 2007. Les premiers concernent évidemment les nouveaux efforts que devront consentir les sous-traitants de l’industrie aéronautique, et notamment d’Airbus, dont chacun connaît le rôle déterminant dans le développement du département. D’autres indicateurs, tels que le ralentissement de la consommation des ménages ou le recul des ventes d’automobiles, viennent rappeler que l’embellie enregistrée en 2005 n’est nullement un acquis. Dans ce contexte, les nouvelles évolutions de l’imposition des entreprises (voir notre étude pages 32 et 33), sous toutes ses formes, conduisent à alerter les élus des collectivités territoriales sur la responsabilité qui est la leur. Concrètement, les entreprises sont placées dans la situation de coureurs de fond contraints de traîner des boulets chaque année plus lourds. Sachant qu’il leur est dans le même temps demandé de constamment accélérer leur vitesse, l’exercice peut légitimement être considéré comme insupportable. En l’occurrence, les élus ont aujourd’hui l’occasion de démontrer leur engagement pour le développement des entreprises et de l’économie locales. A partir de 2007, le taux de la taxe professionnelle sera en effet plafonné à 3,5% de la valeur ajoutée de chaque entreprise. Cette évolution attendue de la loi a pour but de mettre fin à la surenchère de la taxe professionnelle. Ses effets positifs ne doivent pas être réduits à néant par des hausses inconsidérées des autres impôts concernant les entreprises, depuis la taxe foncière sur les propriétés bâties jusqu’à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Dans tous les cas, les entreprises seraient alors affectées par de nouvelles augmentations de leurs charges. Il est évident que l’action des élus sera également évaluée à l’aune de la modération dont ils sauront faire preuve. Jean-Pierre Lagane Président de la CCI du Lot 3


DOSSIER

Internet

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ENTREPRENDRE 134


DOSSIER

h@ut débit

comment en finir avec les zones blanches… l existe pour le moins deux façons d’analyser la locales et l’Etat, qui ne peuvent laisser 15 % des Lotois situation du haut débit dans le Lot. La première sans haut débit alors que la moyenne nationale n’est consiste à rappeler le développement extrêmement que de 2 %. Dans tous les cas, il apparaît que les zones rapide du nombre d’accès ADSL depuis l’été 2004, date blanches ne sont pas cantonnées à quelques à laquelle le département et communes : la quasi-totalité des territoires commuFrance Télécom ont signé une naux sont concernés, dans convention « Département des proportions qui varient innovant ». De ce point de vue, de 80 % à moins de 10 %. la progression est effectivement remarquable : au Dans ce contexte, la CCI du 31 décembre 2006, 85% des Lot a mené depuis le prinLotois auront accès à l’ADSL, temps une étude sur les contre moins de 40 % en attentes des entreprises en 2004. Ce point de vue est matière de haut débit. logiquement défendu par Les résultats font tout France Télécom, qui ne manque d’abord apparaître l’exigence pas de préciser qu’il aura légitime des entreprises de Forte mobilisation équipé la totalité des centraux bénéficier d’une égalité de des entreprises et des collectivités téléphoniques à la fin de cette traitement et de tarif quelle année et investi un milliard que soit leur implantation. Dans le cadre des Journées de l’Entrep rise, d’euros au niveau national. 80 % des entreprises qui la CCI du Lot a organisé le 17 octobre dernier, disposent d’un débit égal ou à Souillac, une réunion d’informatio n sur le Le second point de vue est inférieur à 512 Kb/s souhaitent thème « Internet haut débit en zon e celui des 15 % de Lotois qui accéder au plus vite à un rurale », faisant notamment interven ir France Télécom, le Conseil Général n’accèderont toujours pas à niveau de performance , le Conseil l’ADSL en 2007, sachant qu’il supérieur. Une demande qui Régional, des collectivités territoriale s qui est désormais officiel qu’il concerne plus de 800 entreont mené des projets de technologies alterne s’agit plus d’une quesprises lotoises. Par contre, leurs natives, ainsi que des prestataires régionaux tion de temps : ils devront attentes vis-à-vis du très haut tel qu’Alsatis. Plus de cent entrepri ses et faire appel à d’autres techdébit restent mesurées : la collectivités ont participé à ce rend ez-vous. nologies, dites alternatives, grande majorité d’entre elles pour accéder au haut débit. considère que le « bon » débit Par ailleurs, l’importance des zones blanches dans le est de 1 Mb/s. Ce dossier détaille les résultats de cette département apparaît comme l’un des grands enjeux enquête et fait le point sur l’avancement réel de l’ADSL de l’aménagement du territoire pour les collectivités et des technologies alternatives.

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DOSSIER

Les entreprises lotoises et Internet Enquête exclusive de la CCI du Lot L’enquête menée par la CCI du Lot sur le haut débit confirme la forte progression de la part du territoire éligible à l’ADSL. Pour autant, les professionnels constatent que les disparités restent fortes et qu’il est encore impossible de parler d’une généralisation du haut débit. En l’occurrence, les demandes des entreprises lotoises paraissent raisonnables : 1 Mb/s partout ou pour tous.

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’enquête menée par la CCI du Lot sur les attentes des entreprises du département en matière de liaisons Internet bouleverse bon nombre d’idées reçues. En premier lieu, la part des entreprises qui a accès au haut débit (ADSL) a augmenté dans des proportions inattendues au cours des derniers mois. D’autre part, la demande pour des accès de très haut débit est moins importante que prévue. Enfin, pour les entreprises implantées dans des « zones blanches » (le Lot est le département de Midi-Pyrénées qui en compte le plus), les solutions alternatives existent, mais se révèlent complexes à gérer. Le Lot apparaît ainsi comme un département rural et informatisé. C’est sans doute le premier enseignement de l’étude menée par la Chambre de Commerce et d’Industrie auprès des entreprises de cinq salariés et plus : 99,5 % des sociétés ayant répondu possèdent au moins un ordinateur. Par ailleurs, 84 % disposent d’au moins un ordinateur connecté à Internet. En ce qui concerne les niveaux de débit accessibles, les satisfecit se font plus rares : 68 % des entreprises sondées n’accèdent qu’à un débit inférieur ou égal à 512 Kb/s. Concrètement, ce débit est insuffisant pour échanger des fichiers dans un cadre professionnel. Quel débit demandent les entreprises lotoises ? C’est assurément cette question

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qui génère le plus de surprise. En fait, la quasi-totalité des entreprises se satisferait d’un débit de 1 Mb/s et serait comblée avec 2 Mb/s. Cela signifie qu’il « suffirait » que les accès ADSL soient généralisés dans tout le département pour que tout le monde y trouve son compte. Or, le compte n’y est pas pour une raison simple : Orange (auparavant France Télécom) considère qu’il est allé au bout de ce qu’il pouvait réaliser à des coûts supportables. En la matière, l’opérateur rappelle légitimement qu’il est désormais une société privée et que l’Etat ne lui a confié une mission de service public que sur la téléphonie et non sur l’accès à Internet. En d’autres termes, ce n’est pas Orange qui prendra en charge l’équipement des zones dites « blanches ». Dans le Lot, lesdites zones blanches concernent environ 15 % des habitants et près d’un tiers du territoire. A leur sujet, le discours d’Orange est désormais plus explicite : il affirme qu’il ne peut pas financer leur disparition et qu’il s’agit désormais d’un dossier lié à l’aménagement du territoire, pour lequel seuls l’Etat et les collectivités territoriales sont compétents. Ce nouveau discours a pour le moins le mérite de la clarté et, de plus, il n’est pas réellement contredit par les attentes exprimées par les entreprises. Ainsi, l’enquête réalisée par la CCI du Lot met en lumière de fortes disparités entre les demandes selon le secteur d’activité, la

Enquête par courrier auprès de 1 000 entreprises lotoises de 5 salariés ou plus.

taille ou le débit actuel auquel accède l’entreprise. Aussi surprenant que cela puisse paraître, à la question « souhaitezvous accéder à un débit plus important ? », 45 % des entreprises ayant répondu par la négative. Encore faut-il ajouter à celles-ci les 12 % d’entreprises qui souhaiteraient un débit plus important en précisant « plus tard ». Dans les faits, un tiers seulement des entreprises du département demandent à accéder au plus vite à un débit plus important.

L’usage crée le débit, et inversement… En toute logique, c’est le niveau de débit actuel qui détermine le taux de satisfaction des entreprises. Parmi celles qui disposent d’accès inférieurs à 512 Mb/s, 85 % souhaitent passer à une vitesse supérieure. A l’inverse, seules 39 % de celles qui utilisent des débits supérieurs à 512 Kb/s envisagent d’aller au-delà. Dans le détail, les différences apparaissent de façon encore plus marquées si l’on prend également en compte le métier et l’implantation de l’entreprise. Seules 10 % des entreprises du bâtiment et des travaux publics accèdent à des débits de 512 Kb/s ou plus, contre près de 40 % pour l’industrie ou le commerce. Dans ce contexte, les réponses des entreprises lotoises au sujet du « très haut débit » (100 Mb/s et plus) ne sont par définition pas exploitables. Le nombre d’entreprises qui accèdent, ou qui souhaiteraient accéder, à de tels débit n’est pas représentatif pour l’instant. Autre facteur déterminant : si les entreprises n’expriment pas plus massivement le souhait d’accéder à des débits plus élevés, c’est généralement parce qu’elles méconnaissent les usages qui peuvent en être faits.

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DOSSIER

Au royaume du jargon Les professionnels des technologies Internet abusent de sigles et d’acronymes incompréhensibles. Il n’est donc pas inutile de rappeler quelques définitions. Pour commencer, la traduction de Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL) pourrait être « Réseau de Raccordement Numérique Asymétrique », ce qui n’aide pas davantage à la compréhension. Concrètement, cette technologie permet d’utiliser les fréquences hautes d’une ligne téléphonique, les plus basse étant utilisées pour la voix. Le terme « asymétrique » prend toute sa signification lorsque l’on sait que le débit « descendant » (lorsqu’on navigue sur Internet, par exemple) est de quatre à dix fois supérieur au débit « montant » (qu’on utilise lors de l’envoi d’un fichier). Par ailleurs, l’importance du débit dépend de la distance qui sépare l’abonné du central téléphonique dont il dépend. Au-delà de deux kilomètres, la déperdition est telle qu’il n’est plus possible de parler de « haut-débit ». En l’occurrence, Orange affirme que 90 % des lignes lotoises pourront accéder à l’ADSL à la fin de cette année. Pour les 10 % restant à équiper, il n’existe aucun calendrier et il semble que, plutôt que vers l’ADSL, les entreprises concernées devront se tourner vers les solutions dites alternatives. Parmi elles, on trouve notamment le SDSL (soit le réseau de raccordement numérique symétrique) qui assure le même niveau de débit dans les sens ascendant et descendant, jusqu’à 2 Mb/s, mais qui ne permet pas de téléphoner. Les autres technologies sont le CPL (courant porteur en ligne) qui utilise le réseau électrique et le WiFi, basé sur les ondes hertziennes.

Dans leur grande majorité, les entreprises interrogées ont donc des demandes a priori très raisonnables, qui pourraient être résumées par « un débit de 1 Mb/s pour tous et partout ». Dans la pratique, c’est pourtant l’exigence la plus difficile à satisfaire à court terme. Le résultat de ce statu quo est que les usages d’Internet restent largement cantonnés dans les fonctions de consultation (recherche d’information, consultation des comptes bancaires ou veille technologique et professionnelle). A contrario, les services qui demandent une implication plus forte, comme l’achat ou encore plus la vente, demeurent peu utilisés. En moyenne, seule une entreprise lotoise sur quatre

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réalise des achats via Internet et les plus réticents sont en l’occurrence les commerçants, principalement par manque de confiance dans la sécurité du système.

Les vitrines sur Internet 60 % des entreprises lotoises ayant répondu ont créé un site Internet et 15 % sont en train d’en créer un. Une proportion qui semble flatteuse mais l’analyse du contenu des sites conduit à modérer l’appréciation. Concrètement, la grande majorité des entreprises ont créé ce que les professionnels des nouvelles technologies appellent des « sites vitrines », c'est-

à-dire des contenus figés, qui présentent en quelques lignes l’activité de l’entreprise et qui rappellent ses coordonnées. Beaucoup plus rares sont les sites qui permettent de passer des commandes, de réserver ou d’obtenir immédiatement une réponse à une question spécifique. Enfin, quasiment aucun site ne permet aujourd’hui au client de payer en ligne. Là encore, le niveau d’avancement des entreprises dépend largement de leur secteur d’activité et de leur taille. Ainsi, 72 % des petites entreprises du BTP (de 5 à 9 salariés) ne disposent pas de site Internet alors que parmi les entreprises ayant répondu, 90 % des professionnels du tourisme en sont dotés.

Votre entreprise possède-t-elle au moins un ordinateur connecté à Internet ? Oui : 84 %. Non : 16 % De quel débit disposez-vous ? (en %) <512 Kb/s

512 Kb/s

>512 Kb/s

14 16 20 17 13

47 45 70 62 55

39 39 10 21 32

Commerce Industrie BTP Tourisme Total

Souhaitez-vous un débit plus important et, si oui, dans quel laps de temps ? (en %) Oui, rapidement

Oui, plus tard

Non

Ne sait pas

36 36 33 25 33

25 15 24 8 18

36 41 43 63 45

3 8 0 4 4

Commerce Industrie BTP Tourisme Total

Quel débit souhaiteriez-vous avoir ? 1Mb/s : 42 % Plus d’1 Mb/s : 58 % Votre entreprise utilise-t-elle Internet pour les fonctions suivantes ? (en %)

Commerce Industrie BTP Tourisme Total

Recherche d’informations

Services bancaires et financiers

Veille professionnelle

Service après-vente

Achat de logiciels

Achats de matières premières ou de fourniture stratégiques

90 90 90 90 90

70 80 55 70 71

50 65 40 45 53

35 40 35 30 36

15 30 20 30 24

20 15 25 40 25

Votre entreprise possède-t-elle son site Internet en propre ? (en %) Commerce Industrie BTP Tourisme Total

Oui

En cours

Non

45 60 40 90 68

20 5 0 4 7

35 35 60 6 25

Votre entreprise a-t-elle recours à des sites spécialisés dans les appels d’offre et fonctionnant comme des places de marché ou des bourses d’affaires ? (en %) Commerce Industrie BTP Tourisme Total

Oui, pour vendre

Oui, pour acheter

22 24 33 48 30

11 13 28 36 20

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DOSSIER

Haut débit une généralisation incomplète Ces cinq dernières années, plus de 10 millions de foyers français ont pu accéder à l’ADSL et la France est désormais l’un des trois pays les mieux équipés d’Europe. Si le Lot a, lui aussi, bénéficié du développement accéléré de l’Internet haut débit, le département doit faire appel aux technologies alternatives pour équiper ses nombreuses zones blanches.

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’un point de vue statistique, le Lot fait figure de parent pauvre en ce qui concerne l’accès à l’ADSL. Le département est ainsi le moins bien pourvu de la région Midi-Pyrénées, laquelle est elle-même loin d’atteindre le niveau d’équipement de la plupart des autres régions de France. Deux chiffres permettent de prendre la mesure de l’écart qui sépare le Lot de la moyenne nationale. Selon l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), 2 % de la population française demeurera en zone blanche (absence totale d’accès au haut débit) ou grise (débit inférieur à 512 Kb/s) après le 31 décembre 2006. Dans le Lot, cette proportion atteindra 15 %, une fois que la totalité des 126 centraux téléphoniques auront été équipés (16 l’auront été au cours du dernier trimestre de cette année). Pour toute personne non spécialiste, la première question qui s’impose est : pourquoi tant de Lotois n’auront-ils toujours pas accès à l’ADSL alors que 100 % des centraux téléphoniques seront équipés ? Deux problèmes expliquent qu’une telle proportion de Lotois soit exclue du haut débit. La première est liée à un habitat très dispersé sur la plupart des territoires communaux, sachant que le signal ADSL commence à faiblir dès que la distance entre le central et l’abonné dépasse trois kilomètres et qu’il disparaît quasiment au-delà de cinq kilo-

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mètres. La seconde est que France Télécom a dû installer de nombreux équipements en renfort des centraux (tels que les multiplexeurs ou les concentrateurs) pour assurer complètement sa mission de service public, dite « service universel », sur les communications téléphoniques. Or, ces équipements sont incompatibles avec la technologie ADSL, sauf à engager des investissements lourds. Concrètement, cela signifie qu’aucune commune ne sera complètement à l’écart de l’ADSL mais que, pour chacune d’entre elles, la part du territoire couverte par l’ADSL varie de moins de 10 % jusqu’à 80 % et plus. A titre d’exemple, il est désormais officiel que 70 mairies lotoises, sur 340, seront toujours dans des zones blanches ou grises l’an prochain, tout simplement parce qu’elles ne sont pas situées sur la partie « éligible » de la commune. Face à ce constat général, les différents intervenants en charge de l’ADSL font tous valoir des analyses divergentes et cherchent à redéfinir leur rôle. Ainsi, France Télécom propose sa propre définition de ce qu’est une zone blanche : un territoire où moins de 50 % de la population n’est pas éligible à l’ADSL. Selon ce critère, seules 70 communes du département se trouvent dans une zone blanche. De son côté, le Conseil Régional estime que la zone est blanche dès lors que moins de 80 % des habi-

tants n’accèdent pas au haut débit, ce qui porte le nombre de zones blanches à 125, sur 340.

Qui sont les « exclus » de l’ADSL ? 26 800 Lotois ne peuvent pas accéder à l’ADSL. Contrairement à l’idée communément admise, près de 40 % d’entre eux vivent dans des communes réputées éligibles au haut débit, notamment dans les agglomérations les plus importantes du département. Ainsi, les 215 communes dont le territoire est couvert à plus de 80 % génèrent à elles seules 10 400 personnes « inéligibles », tandis que les 50 communes dont le taux de couverture ADSL est inférieur à 20 % ne réunissent que 8 400 habitants. En théorie, la quasi totalité des communes lotoises disposent ainsi d’au moins un accès ADSL (l’étendue de la couverture avoisinerait donc 100 %). Dans la pratique, 85 % des Lotois seront éligibles à l’ADSL (profondeur de la couverture).

% du territoire couvert par l’ADSL

Moins de 20 % De 20 % à 50 % De 50 % à 80 % Plus de 80 %

Nombre de communes concernées

50 20 55 215

Estimation du nombre de personnes sans accès ADSL 8 400 2 600 5 400 10 400

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DOSSIER

Débits et transmissions L’importance du débit conditionne notamment le temps nécessaire pour envoyer des données. Voici, à titre d’exemple, quelques simulations concernant l’envoi de textes, de photographies, de musiques et de vidéos. Nature des données Texte Photo Musique (3 minutes) Vidéo (3 minutes)

Volume 200 Ko 300 Ko 3 Mo

56 Kb/s 4 secondes 2 minutes 10 minutes

512 Kb/s 4 secondes 8 secondes 1 minute

2 Mb/s 1 seconde 2 secondes 15 secondes

32 Mb/s 0,06 seconde 0,12 secondes 1seconde

50 Mo

2 h 45

17 minutes

4 minutes

16 secondes

En elles-mêmes, ces différences d’appréciation ne présentent pas un intérêt flagrant pour les entreprises. Dans les faits, elles illustrent pourtant les évolutions des rôles entre les opérateurs télécoms, les collectivités territoriales, l’Etat et les instances européennes. En d’autres termes, elles permettent aux entreprises de mieux identifier les interlocuteurs auxquels elles doivent s’adresser lorsqu’elles demandent un débit plus important. En la matière, le discours de France Télécom est devenu beaucoup plus clair, comme l’atteste l’interview reproduite en page 10 : l’opérateur respectera son engagement d’adapter tous les centraux téléphoniques à l’ADSL, mais il n’ira pas plus loin. Quelles sont ses raisons ? D’une part, l’opérateur explique à juste titre qu’il est désormais une entreprise privée et que sa mission de service public concerne la téléphonie et non l’ADSL. D’autre part, il n’a plus le droit de percevoir des subventions publiques et investir lui-même pour compléter la couverture ADSL l’amènerait à financer des infrastructures qui pourront profiter gratuitement à ses nouveaux concurrents. L’accès au haut débit dépend donc désormais du talent et de l’entregent des collectivités territoriales pour monter des projets alternatifs et obtenir des financements auprès de l’Etat ou de l’Europe. En matière de solutions alternatives, ni la région Midi-Pyrénées ni le département du Lot ne sont novices. Concrètement, la plupart des « plans B » ont été expérimentés. L’expérience a en l’occurrence montré que la pertinence technologique des différentes solutions était une condition nécessaire, mais pas suffisante.

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Encore faut-il que chaque technologie demande des investissements supportables pour l’opérateur, pour l’Etat, pour les collectivités, pour les abonnés et, dans tous les cas, pour le contribuable. Sur la base de cette grille de lecture, la prometteuse technologie du courant porteur en ligne (CPL), censée utiliser le réseau électrique pour généraliser le haut débit, paraît inadaptée. Les investissements se sont révélés trop importants pour les différents intervenants (depuis l’Etat jusqu’à EDF, en passant par France Télécom). A titre d’exemple, le projet WiFi mené à Sauliac-sur-Célé a coûté 45 000 euros quand une solution comparable en CPL aurait représenté un investissement d’environ 150 000 euros, notamment parce que l’adaptation de chaque transformateur nécessite près de 5 000 euros.

Les premiers pas du très haut débit Afin de garantir un développement territorial équilibré, le Conseil Général du Lot a misé sur la fibre optique. « Début 2006, nous avons lancé un programme destiné à desservir les principales zones d’activités économiques : le Sycala CahorsSud, Cressensac, Cambes et Figeac. Cela représente un investissement de 8,5 millions d’euros », explique Jean-Jacques Raffy, vice-président du Conseil Général du Lot en charge des technologies de l’information et de la communication. Reste que le déploiement d’un réseau de fibres optiques sur l’ensemble du territoire est un projet d’une toute autre envergure au vu des investissements qui seraient nécessaires.

Pour les particuliers, la solution qui semble la plus viable est la technologie WiFi, désormais proposée aussi bien par France Télécom que par des sociétés régionales. En ce qui concerne les entreprises, l’option désormais mise en avant par France Télécom est le SDSL, qui est assurément la plus performante avec des débits de 2 Mb/s mais également la plus chère, avec un abonnement de 377 euros par mois.

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DOSSIER

Entretien avec

Annie Algranti Directrice des relations avec les collectivités locales, France Télécom - Direction Régionale Midi-Pyrénées.

« Les entreprises demandent le bon débit pour elles, qui n’est pas nécessairement du très haut débit » Pourquoi tant de zones blanches subsisteront-elles dans le Lot ? Quelles sont les technologies alternatives les plus pérennes ? Où en sont les expériences d’Internet à très haut débit ? Les réponses de France Télécom.

déployables, jusqu’au courant porteur en ligne, sans oublier le recours au SDSL pour les entreprises. Nous savons proposer des solutions adaptées à la totalité du territoire lotois.

Entreprendre : Quel est l’état d’avancement du haut débit dans le Lot ? Annie Algranti : Rappelons tout d’abord que France Télécom aura investi plus d’un milliard d’euros au niveau national pour étendre l’accès au haut débit et que la France est le pays européen qui bénéficie des tarifs les plus bas, qu’il s’agisse de l’Internet Haut Débit, de la téléphonie fixe ou de la téléphonie mobile. 11 millions de foyers français sont aujourd’hui raccordés à Internet Haut Débit, et ce via l’ADSL dans plus de 95 % des cas. Quoi qu’il en soit, conformément à nos engagements, le 31 décembre 2006, tous les centraux téléphoniques du Lot auront été équipés pour l’ADSL, ce qui portera le taux de couverture à 90 % des lignes pour les débits égaux au minimum à 512 Kb/s et à 80 % pour les débits d’au moins 1 Mb/s. Ces investissements ont été intégralement pris en charge par France Télécom.

Entreprendre : Quels sont les engagements de France Télécom vis-à-vis de ces différentes technologies alternatives ? Annie Algranti : France Télécom propose aujourd’hui aux collectivités, pour les besoins du grand public, une solution dédiée aux zones d’ombres basée sur la technologie WiFi, le Pack Surf WiFi, et conduit notamment une expérimentation avec le Courant Porteur en Ligne en Dordogne.

Entreprendre : Pourquoi France Télécom ne garantit-elle pas l’accès à l’ADSL pour la totalité des lignes ? Annie Algranti : France Télécom est allée très loin, aussi loin que le permettait la technologie ADSL, et même au-delà, en

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faisant évoluer le réseau avec le re-adsl notamment. Mais une couverture à 100 % avec une seule technologie aussi fiable et pérenne soit-elle, n’est pas réaliste. Ainsi, les 10 % de lignes non éligibles sont celles qui sont trop éloignées des centraux téléphoniques et celles qui sont raccordées derrière des multiplexeurs ou des concentrateurs incompatibles avec la technologie ADSL. L’ARCEP qui a bien compris ce contexte, vient d’attribuer à deux opérateurs sur la région Midi-Pyrénées, une licence WiMax. Cette attribution comporte pour ces derniers, l’obligation de couvrir des zones d’ombre. Entreprendre : Les communes comme les entreprises situées sur des territoires non couverts vivent légitimement cette situation comme une injustice. Comment expliquer que France Télécom se retire de ces zones blanches ? Annie Algranti : Ainsi que je vous le disais, nous avons fait le maximum en ADSL. Sur les zones d’ombre, nous avons des offres et nous menons des expérimentations fondées sur la plupart des technologies alternatives, depuis les solutions WiFi immédiatement

Entreprendre : Quelles sont les actions menées pour satisfaire les besoins des entreprises ? Annie Algranti : France Télécom aura investi 8,5 millions d’euros en 2005 et 2006 dans le Lot. Les entreprises ont naturellement bénéficié dans une large mesure de ces investissements, notamment via le plan « très haut débit » destiné aux zones d’activités économiques. En l’occurrence, l’engagement de France Télécom était clair : proposer le très haut débit dans 2 000 Zones d’Activité Economiques d’ici la fin 2008. En ce qui concerne le Lot, la zone du Sycala a été équipée dès l’été 2005. Il est possible d’avoir du 100 Mb/s sur cette zone à des tarifs identiques à ceux

ENTREPRENDRE 134


DOSSIER

Des tarifs encore peu transparents En matière de haut débit, les opérateurs communiquent logiquement sur des prix d’appel, avec des abonnements mensuels inférieurs à 20 euros. La facture se révèle rapidement plus élevée dans les zones non éligibles à l’ADSL. Dans le cas du SDSL, l’abonnement s’élève à 377 euros par mois, sachant que les coûts des aménagements sont par contre pris en charge par France Télécom et que les collectivités ne sont pas sollicitées pour intervenir financièrement. Pour les technologies alternatives, et notamment pour le WiFi, la tarification dépend largement de l’investissement initial qu’exige la topographie et de l’étendue du territoire concerné (commune ou communauté de commune). De ce fait, il n’existe pas de grille tarifaire normalisée. Pour le courant porteur en ligne, la tarification est d’autant moins établie que cette technologie est encore en phase d’expérimentation en Midi-Pyrénées, mais les différents intervenants (France Télécom, EDF et les collectivités) ne cachent pas qu’elle ne sera pas moins chère que les autres systèmes alternatifs. Enfin, concernant les accès à très haut débit, disponibles sur la zone d’activité du Sycala, les tarifs sont étudiés au cas par cas avec les entreprises demandeuses.

Opérateur alternatif pour haut débit alternatif Le haut débit alternatif tisse sa toile en milieu rural. Dernière initiative en date : la création de la SARL Numevia, implantée dans la petite commune de Saint-Cernin, et dont la vocation est de déployer des solutions WiFi dans les zones blanches du département. Pour son fondateur, Sylvain Lacaze, par ailleurs Président de l’association lotoise WiFi Quercy, « la fracture numérique n’est pas une fatalité ». « La technologie WiFi offre une solution alternative, performante et économique, aux résidents de zones rurales et excentrées, dont on sait désormais qu’elles ne seront pas couvertes à 100 % par l’opérateur historique », explique-t-il. Ainsi, l’association lotoise a déployé l’an dernier son propre réseau afin de desservir en haut débit (2 Mbit/s) les trois communes de SaintCernin, Lauzès et Sabadel, en captant l’ADSL à Labastide-Murat, six kilomètres plus loin. L’initiative de WiFi Quercy est loin d’être isolée puisque des projets similaires, portés par d’autres associations désormais regroupées au sein du RAN Group (Rural Area Network), ont été menés à bien à Donnazac (81), Boudou (82), Villeneuve-Tolosane (31), Tamniès (24)… « Ce réseau associatif nous permet de mutualiser les énergies et les compétences », affirme Sylvain Lacaze, dont la nouvelle société propose ses services aux entreprises comme aux particuliers.

Concrètement, Numevia réalise en amont une étude de faisabilité du projet de son client, permettant de définir, en fonction de la topographie du relief et des obstacles rencontrés (une forêt par exemple ou une colline), le nombre de relais à installer pour desservir la zone concernée. « Nous utilisons un logiciel de simulation sous Linux dans lequel nous intégrons une carte IGN et qui nous fournit des données satellitaires très précises du relief », précise Sylvain Lacaze. Cette étude est facturée 350 euros, sachant que ce prix peut être révisé à la hausse en fonction de l’ampleur du projet. Puis, Numevia établit un devis d’intégration au réseau, comprenant le matériel et l’ingénierie. La société assure ensuite la maintenance du réseau et des services associés (messagerie, firewall, anti-spam et anti-virus) dans le cadre d’un contrat d’exploitation, facturé 25 euros par mois (35 euros avec l’option téléphonie IP). Le site Internet de Numevia (www.numevia.org), qui détaillera l’ensemble de ces prestations, sera prochainement mis en ligne.

Sylvain Lacaze

pratiqués à Toulouse ou à Paris la Défense. Des projets d’équipement d’autres zones du département sont par ailleurs en cours de finalisation. Dans tous les cas, ces premières expériences nous amènent à constater un décalage entre ces offres et les besoins réels des entreprises. Concrètement, nous n’avons pas de client à ce jour dans le département du Lot, pour des accès très haut débit à 100 Mb/s.

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Il n’est pas pertinent de vouloir absolument proposer du « très haut » débit. Mieux vaut savoir proposer le bon débit au bon moment et s’engager à accompagner l’évolution des besoins. Pour les entreprises situées hors zone d’éligibilité, la solution privilégiée est désormais le SDSL. France Télécom a en effet pris l’engagement, en décembre 2005, de rendre cette tech-

nologie accessible partout en France. Il n’existe donc aucune limite liée à l’isolement ou à la topographie des lieux. Par ailleurs, le SDSL garanti un débit égal pour la réception et l’émission de données, jusqu’à 2 Mb/s. En la matière, il est important de rappeler que les abonnés au SDSL paient tous le même prix, qu’ils se trouvent dans une zone éligible ou non.

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DOSSIER

Zone blanche

la réponse de Sauliac-sur-Célé Ces cinq dernières années, plus de 10 millions de foyers français ont pu accéder à l’ADSL et la France est désormais l’un des trois pays les mieux équipés d’Europe. Si le Lot a, lui aussi, bénéficié du développement accéléré de l’Internet haut débit, le département doit faire appel aux technologies alternatives pour équiper ses nombreuses zones blanches.

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is-à-vis de l’Internet à haut débit, ce village de la vallée du Célé semble cumuler tous les handicaps : une centaine d’habitants seulement, une topographie dominée par des falaises et une distance de 18 kilomètres du central téléphonique le plus proche. Le Maire de Sauliac, René Magné, avait d’abord eu l’idée de se rapprocher des communes voisines de Marcilhac et Saint-Sulpice, qui connaissaient les mêmes difficultés. Avant que le projet ait pu voir le jour, les deux communes ont finalement pu bénéficier de l’ADSL. « Pour nous, la situation devenait très claire : fin 2005, France Télécom nous a informé que nous n’aurions jamais accès à l’internet haut débit par ADSL. Or, nous ne voulions pas priver la population de ce service essentiel. Après une phase d’études, largement financées par la région MidiPyrénées, nous avons finalement créé le premier réseau WiFi du département », explique René Magné. L’Arcep, autorité de régulation des communications électroniques, a donné son aval au projet. Parallèlement, une enquête avait fait ressortir les besoins et attentes : une vingtaine de foyers exprimaient leur souhait de pouvoir doper leur ordinateur. Suite à l’appel d’offre, deux réponses arrivaient en mairie : celles de France Télécom et d’une petite société toulousaine, Als@tis. Cette dernière a remporté le marché et aujourd’hui, 90 % du territoire communal est couvert. « L’ADSL arrive jusqu’à la mairie, qui est équipée

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d’une antenne. Ensuite, le signal passe par ondes hertziennes et arrose la commune. Grâce à un accord, un pylône TdF a pu être utilisé comme support du relais Wi-Fi : il s’agit de la première convention de ce type en France », souligne l’élu. Du fait de la topographie difficile, deux autres relais ont été nécessaires : l’un, placé chez un particulier, irrigue un camping naturiste. Un autre côté sud, alimenté par des panneaux solaires, est fixé sur un poteau en bois. Depuis septembre dernier, le réseau exploité par Als@tis fonctionne parfaitement en 1024 kilobytes. La minoterie Grépon, implantée au bord du Célé, est la seule activité professionnelle à disposer de l’équipement à ce jour. « Mais nous ne désespérons pas d’attirer des télétravailleurs chez nous.

Nous comptons 22 abonnés, et nous devrions passer rapidement à une quarantaine », recense le Maire de Sauliac. L’opération, d’un coût de 45 000 euros, a été financée à 80 % grâce à des fonds régionaux et européens. En l’occurrence, dans le cadre du programme « Zones Blanches », le Conseil Régional finance 60 % de l’investissement (aide plafonnée à 15 000 euros) et 30 % des coûts de fonctionnement (aide plafonnée à 1 000 euros par an pendant trois ans). Informations

Conseil général du Lot, M. Marrot : 05 34 31 93 87

René Magné, Maire de Sauliac : « Nous devrions passer rapidement à une quarantaine d’abonnés ».

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Société Ermiis : patience et lenteur de débit C’est fait : depuis novembre 2006, cette société implantée dans les anciens locaux de la pépinière d’entreprises de la CCI à Cahors Sud bénéficie enfin d’un débit Internet moins poussif. La bonne nouvelle est trop récente pour que le dirigeant, Sylvain Lemouzy, en vienne à crier victoire : « Il est vrai que la situation s’est clairement améliorée, mais il faut mesurer la fiabilité sur une période de plusieurs mois. Reste que nous avons vécu cinq années difficiles avec, à la clé, l’abandon d’un projet de développement conséquent ». Equipant des centrales d’enrobage par le biais d’un logiciel accessible via Internet, Ermiis est fortement soumis à la qualité et à la puissance du débit. « Pour tenter de l’améliorer, nous avons investi 5 000 euros dans une solution satellitaire, mais ce fut en pure perte : elle ne répondait pas à nos attentes. La situation paraissait bloquée, au point que nous avons, un temps, envisagé de quitter la région cadurcienne », explique Sylvain Lemouzy. Ce qui l’a retenu ? L’espoir d’un avenir meilleur et la qualité du site, tout proche de l’accès à l’autoroute A20. Il reste que le dirigeant a effectivement dû laisser filer une opportunité de développement : un projet visant à installer un serveur afin d’héberger les données du client et les logiciels. Celui-ci est parti au Canada, dans un bureau d’études spécialisé en recherche et développement (Minds Inc.) qui appartient au même groupe. Aujourd’hui, avec 1 Mb/s en entrée comme en sortie, le confort de travail est sans commune mesure avec ce qu’il était précédemment. Fort d’un outil enfin correctement dimensionné, Ermiis va lancer le système eRoute, qui permet de collecter et de diffuser les données sur les différents sites de production des enrobés. Ermiis envisage à présent des jours plus faciles. A telle enseigne que l’entreprise s’apprête à racheter et à réhabiliter ses locaux de 800 mètres carrés. Forte de dix salariés dans le Lot et de trois techniciens qui interviennent sur le territoire national, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros.

Mobile Integration : un projet « tout internet » Michael Kirkby est arrivé de Londres voici trois ans. Pour se rapprocher des marchés du Sud-Ouest de la France, il a décidé d’implanter son entreprise, spécialisée dans les solutions informatiques pour la chaine logistique et l’optimisation des productions, dans la pépinière de la zone d’activités Quercypôle, à Cambes. Courant 2007, ce chef d’entreprise qui emploie six personnes devra quitter la pépinière : il prendra son envol dans la zone même, sur un terrain qu’il a acheté. Les plans du bâtiment sont déjà dessinés, avec une intention particulière : héberger plusieurs entreprises, dont Mobile Integration bien sûr, autour d’équipements riches en nouvelles technologies et servis par un accès Internet à très haut débit. « Nous avons nous mêmes des besoins importants. Alors j’ai eu l’idée de ce concept imité des campus américains. Il est, à ma connaissance, totalement inédit dans la région », souligne Michael Kirkby. L’idée de partager un bâtiment entre plusieurs petites sociétés fait donc son chemin. Déjà, trois entreprises ont répondu favorablement à cette initiative et d’autres pourraient leur emboîter le pas. « Dans le bâtiment, pourvu d’un accueil commun, plusieurs zones de bureaux modulables seront réparties. Il sera dimensionné pour accueillir entre 40 et 50 personnes », précise-t-il. Et le dirigeant de lancer un appel pour conclure : quelques places sont encore disponibles pour rejoindre cette entité multiforme fondée sur les nouvelles technologies. Avis aux amateurs...

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ENTREPRISES

Grenier Bâtiment & Génie civil Eric Grenier

Quatre générations de maçons… sinon plus A Cahors, afin de faire face à un carnet de commandes bien rempli pour les mois à venir, l’entreprise Grenier va renforcer ses effectifs jusqu’à compter dans ses rangs une cinquantaine de professionnels. Par ailleurs, une installation est prévue début 2007 sur la ZA d’Englandières dans l’objectif de pré-fabriquer des ouvrages en béton. Portrait d’une affaire qui s’efforce de toujours coller au plus près à la demande du marché local.

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éon, André, Michel, Eric. Les hommes de la famille Grenier sont maçons depuis quatre générations… au moins. Car si les dirigeants successifs de l’entreprise sont identifiés depuis 1922, on trouve trace d’une activité professionnelle à ce nom en 1850. Peutêtre même que les recherches effectuées par un cousin resté dans le métier en Lozère, le berceau familial, permettront de remonter encore plus loin dans le temps. A l’évidence, Eric Grenier, actuel dirigeant de l’entreprise cadurcienne, sent le poids des responsabilités patrimoniales sur ses épaules, heureusement solides. « Au départ, mon arrière-grand-père Léon, installé près de Montcuq, traitait des

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affaires rurales : captage de sources, lavoirs, etc. Son fils, André, s’est établi à Saint-Matré. C’est mon père qui, en 1960, est arrivé à Cahors », résume celui qui depuis quatorze ans prolonge à sa manière le sillon ancestral. Car c’est peu dire que le métier a évolué au fil du temps. Alors que les particuliers apportaient autrefois l’essentiel des commandes, la tendance s’est naturellement inversée aujourd’hui : Grenier Bâtiment et Génie civil répartit son chiffre d’affaires entre 50 % de marchés publics, 40 % de clients industriels et seulement 10 % de particuliers. Entrent dans les marchés publics des réalisations telles que des immeubles d’habitation

pour des sociétés HLM, ou encore, des travaux de rénovation ou d’extension au sein d’établissements scolaires, comme au lycée Gaston-Monnerville, à l’IUFM ou au collège Gambetta, à Cahors.

Un savoir-faire reconnu L’entreprise a également travaillé pour le promoteur immobilier Monné-Decroix, dont quatre bâtiments sont implantés à Terre-Rouge. Et depuis peu, Grenier pose les bases de l’immeuble La Renaissance, en lieu et place de l’ancienne CAF démolie : douze spécialistes du bâtiment vont passer douze mois sur ce site. Dans le

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ENTREPRISES

Les maçons de l’entreprise sont à pied d’œuvre pour édifier le mur jouxtant le futur bâtiment du Conseil général.

La résidence Le Clos Saint-Ambroise, à Terre Rouge, figure parmi les dernières réalisations de Grenier.

domaine du génie civil, les références de l’entreprise sont variées : des stations d’épuration au Sycala, à Sauzet, à Prayssac, à la Capel « La Quercynoise » de Gramat, le rajeunissement de la piscine municipale de Puy-l’Evêque, ou encore des soutènements de voiries courbes à Regourd, pour desservir l’Hôtel du Département. Enfin, dans le secteur de l’industrie et du commerce, les maçons de l’entreprise ont notamment travaillé sur l’usine Paul et Marie Decayzac au Montat, sur les anciens chais et bureaux de Lagrézette, à Caillac, aujourd’hui occupés par la société Phyt’s, ainsi que sur le chai du domaine des Savarines. Parfois, des chantiers un peu particuliers signent le savoir-faire de Grenier : l’entreprise a notamment mené, au Théâtre de Cahors, les importantes rénovations qui ont conduit à sa réouverture voici quelques années. Elle a également assuré les travaux de construction et de rénovation du Palais de Justice. Sur ce site, il a fallu creuser dans le rocher sous

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le parking pour dégager un espace dédié aux archives. Mais elle ne néglige pas pour autant sa clientèle de particuliers, pour lesquels elle assure principalement des missions de rénovation de bâti ancien en belles pierres du Lot. Le rayon d’action de Grenier inclut toute la moitié sud du département, même si par ailleurs l’entreprise suit ses clients partout où ils se trouvent.

Un nouveau site pour une nouvelle activité Quant à l’avenir ? Grenier s’apprête à aménager sur son futur site d’exploitation, basé dans la zone d’activités d’Englandières. Un espace extérieur sera réservé à un nouveau pan d’activité, très prometteur selon le dirigeant, la préfabrication d’ouvrages en béton. Là, sera entreposé le gros matériel indispensable aux métiers du bâtiment comme les grues, une dizaine d’unités entre 55 et

30 mètres de flèche ; mais aussi les banches métalliques, ces coffrages modernes permettant de façonner à volonté des murs droits ou courbes. 15 000 mètres carrés seront dévolus au stockage extérieur, tandis que les ateliers de maintenance trouveront un certain confort dans mille mètres carrés couverts. Eric Grenier analyse avec optimisme les perspectives à court terme. « L’activité reste soutenue. Dans notre secteur, elle est assez cyclique mais nous sommes indéniablement dans une période haute. Notre chiffre d’affaires croît régulièrement depuis dix ans. Dans les appels d’offres, nous voyons bien pointer parfois quelques groupes d’envergure nationale, mais nous tirons bien notre épingle du jeu. Nous sommes consultés pour des marchés publics hors du département, mais l’activité locale nous suffit actuellement. Il ne sert à rien de s’éparpiller », estime le responsable de l’entreprise, qui a su concilier souplesse, réactivité et force de frappe. Autant de qualités qui lui permettent aujourd’hui d’intervenir sur des chantiers de nature et de taille très différentes. ■

Grenier Bâtiment & Génie civil en chiffres • Parts de marché : 50 % secteur public, 40 % industrie, 10 % particuliers. • Effectifs : 38 personnes en emploi permanent, une douzaine de contrats temporaires, trois apprentis. • Postes : 3 conducteurs de travaux, 6 chefs de chantier ou d’équipe, et des ouvriers qualifiés. • Site d’Englandières : surface totale 15 000 m2, bâtiments 1 000 m2. • Certification Qualibat.

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Publicité Neyrat La bonne impression sur tous supports Un simple pavillon sur les hauteurs pentues de Saint-Cirice, à deux pas de Cahors. C’est là que Publicité Neyrat exerce son activité : le marquage en sérigraphie de cadeaux d’entreprises et d’objets publicitaires. Fondée en 1986 par Marie-Claude Azaïs, la petite entreprise cultive avant tout le sérieux et la qualité. « Après avoir réalisé une petite étude de marché et suivi des formations, j’ai pris la décision de me lancer dans l’aventure. Puis la passion pour ce métier à la fois commercial et artisanal m’a permis de créer et développer une clientèle très variée et fidèle. C’est toujours un plaisir pour moi de guider et accompagner mes clients dans leur choix. », tient-elle à souligner.

Les travaux en petites séries restent le domaine de prédilection de l’entreprise.

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nvahissants, les cartons grignotent le local professionnel et empiètent même sur l’espace privé. A l’aise dans cette étrange caverne d’Ali-Baba qui fourmille d’objets hétéroclites, Marie-Claude Azaïs vient de rentrer son stock pour les fêtes de fin d’année. C’est que les cadeaux d’entreprises assurent une bonne part de son chiffre d’affaires annuel. Ce dernier est complété par l’activité liée aux objets publicitaires, moins soumise au facteur de saisonnalité. Cette année, la

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petite société Publicité Neyrat, qui porte le nom de jeune fille de sa fondatrice, fête son vingtième anniversaire. « Au départ, j’étais assistante de gestion. Mon mari, fonctionnaire en Bretagne, a été nommé dans le Lot. Le déménagement nous a rapprochés de nos bases : lui est originaire de Souillac, moi de Sarlat », explique Marie-Claude Azaïs, qui n’entendait pas, pour autant, rester inactive. En 1986, elle se lance donc dans une reconversion technique et perce les arcanes de la sérigraphie.

En effet, toute relation commerciale débute par ce premier contact au cours duquel le client tente de définir l’objet publicitaire ou le cadeau qu’il souhaite offrir. Quel support utiliser ? Quel message véhiculer ?... Autant de questions auxquelles il faut apporter la meilleure réponse. « Les gens recherchent avant tout l’objet utile, celui qui restera de longues années bien en vue sur les bureaux de l’entreprise », résume Marie-Claude Azaïs. La clientèle de Publicité Neyrat, très diverse, est composée d’entreprises, de commerces, d’artisans, de banques, de pharmacies, d’agences de voyages, d’associations qui lui commandent toutes sortes d’objets promotionnels griffés à leur marque (porte-documents, cas-

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ENTREPRISES

quettes, tee-shirts, trophées, stylos...) Des collectivités territoriales aussi font appel à ses services pour des actions de communication dans le domaine sportif, culturel… Car grâce au progrès des technologies et des encres, on peut désormais imprimer sur (presque) tous les supports : matières plastiques, cuirs, textiles, fibres synthétiques... Des lunettes, des briquets, des parapluies peuvent supporter une impression en sérigraphie ou en tampographie, à condition toutefois de trouver la juste alchimie, qui permettra de fixer l’image de façon durable sur l’objet. « L'expérience me permet maintenant d'ajuster, parmi les nombreuses gammes d'encres, celle qui sera la mieux adaptée au support à imprimer », remarque la professionnelle.

De la sérigraphie à la broderie Afin de préserver l’environnement, Marie-Claude Azaïs utilise au maximum des encres à l’eau, au détriment de celles qui contiennent des solvants polluants. Dans le même esprit, elle essaie autant que possible d’acheter des objets made in Europe, de meilleure qualité que ceux fabriqués en Chine en grande quantité.

Marie-Claude Azaïs.

Côté impression, elle est aujourd’hui à la tête de l’un des derniers ateliers généralistes de Midi-Pyrénées, capable de travailler une très vaste gamme. « Mon domaine est la petite série, je travaille à partir d’une dizaine de pièces. Pour les

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Matières plastiques, cuirs, textiles, fibres synthétiques... Grâce au progrès des technologies et des encres, on peut désormais imprimer sur une grande variété de supports.

stylos, je peux démarrer à cinquante, mais monter jusqu’à 50 000 ne me fait pas peur. Pour les tee-shirts, j’ai déjà eu des commandes de 5 000 pièces, mais je peux aussi en faire une centaine. Je réalise également des impressions sur adhésif, jusqu’au format 120 x 80 centimètres, qui ont une très longue durée de vie et résistent très bien aux UV », préciseelle. Prochainement, Marie-Claude Azaïs se confrontera à un autre défi, la broderie, afin d’offrir un marquage plus qualitatif et plus résistant. Il lui faudra alors investir dans une machine et envisager de recruter pour décrocher de nouveaux marchés, notamment dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, pour le marquage du linge de table ou de toilette. Elle le fera aussi en pensant à l’avenir : il faut déjà envisager une transmission. « Je souhaiterais que l’entreprise reste dans sa ligne de conduite et je suis prête à accompagner le successeur aussi longtemps qu’il le faudra pour faciliter les rapports avec les clients, tellement habitués à moi. Peut-être que ma propre fille, qui connaît bien les techniques, prendra ce relais. », espère Marie-Claude Azaïs. Entre la frontière espagnole et le Limousin, entre Bordeaux et l’Aveyron, beaucoup d’entreprises de tailles diverses font appel aux talents multiples

de Publicité Neyrat. Par le bouche-àoreille, l’entreprise a même décroché quelques affaires en Belgique et en Allemagne. La responsable se déplace beaucoup, un peu moins toutefois grâce à Internet, bien qu’elle ne puisse pas encore profiter du haut débit. « Je suis obligée de surfer à cinq heures du matin pour espérer gagner un peu en rapidité », confie-t-elle, souhaitant se tourner vers une solution WiFi courant 2007. Par ailleurs, depuis une dizaine d’années, Publicité Neyrat travaille en partenariat avec neuf sérigraphes installés dans d’autres régions de France ; ce qui lui permet de bénéficier d’opportunités d’achats groupés et d’entraide en cas de coup de feu. Après deux premières années délicates, l’entreprise fondée en 1986 a toujours enregistré une croissance régulière de ses résultats. Mais sa plus grande satisfaction reste la fidélité de ses clients : 90 % d’entre eux font appel à ses services depuis vingt ans. ■

Action de la CCI du Lot Il y a quelques années, Marie-Claude Azaïs a décroché le prix « Madame Commerce de France », sur la base du dossier présenté avec l’appui technique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

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PUBLI-REPORTAGE

Tout le monde m’ap Entretien avec Alain Condaminas Directeur Général de la Banque Populaire Occitane

En fusionnant, les Banques Populaires Occitane et Toulouse-Pyrénées ont donné naissance, le 31 octobre dernier, à la nouvelle Banque Populaire Occitane, forte de 2 200 salariés, 212 agences et 430 000 clients. Les Banques Populaires Occitane et Midi-Pyrénées ont annoncé leur fusion le 31 octobre dernier. Quel sera le visage de cette nouvelle banque ? Alain Condaminas : La banque qui vient d’être créée est le premier établissement du réseau Banque Populaire en province et la deuxième banque de sa région. Il s’agit donc d’un événement majeur pour l’économie locale. Notre activité couvrira désormais huit départements : l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, le Lot-et-Garonne, les HautesPyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne. Avec 2 200 collaborateurs, la Banque Populaire Occitane devient l’un des tout premiers employeurs de Midi-Pyrénées. Il faut également retenir que cette nouvelle banque compte 430 000 clients, dont 138 000 sociétaires. Les clients doivent-ils s’attendre à des changements en ce qui concerne le réseau d’agences et les services proposés ? Alain Condaminas : Notre raison d’être, c’est la proximité relationnelle avec nos clients, pour eux rien ne change, même interlocuteur, mêmes pratiques au quotidien (chèque, carte…). Non seulement les 212 agences bancaires seront maintenues, mais le réseau sera renforcé. Je dois rappeler que la Banque Populaire Occitane assure dès aujourd’hui un maillage très dense du territoire, avec une agence pour 16 000 habitants. En la matière, notre politique est extrêmement claire : là où certains s’en vont, nous ouvrons une agence.

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PUBLI-REPORTAGE

ppelle

Occitane…

La fusion ne va-t-elle pas conduire à une réduction du nombre de sites centraux ? Alain Condaminas : Justement non. Les sites d’Albi, de Balma et de Cahors sont maintenus, ainsi que les emplois, aussi bien en quantité qu’en qualité. La méthode utilisée pour atteindre cet objectif est transparente : l’ensemble du personnel a été consulté et ceux qui souhaitaient bénéficier d’une opportunité de mobilité devaient exprimer quatre choix. Nous avons ainsi identifié 160 nouvelles affectations et, dans 75 % des cas, elles correspondent à l’un des deux premiers choix notifiés. Nous sommes convaincus que le respect de cet engagement est motivant pour les salariés. Dans tous les cas, cette fusion a pour vocation de renforcer les services aux clients et de respecter les équilibres en place, notamment au niveau de l’emploi. La Banque Populaire Occitane intervient sur un territoire qui compte 2,8 millions d’habitants et assumera toutes ses responsabilités d’employeur. Nous poursuivrons d’ailleurs une politique de recrutement volontariste, qui nous a amené à embaucher 540 collaborateurs au cours des trois dernières années et à créer 150 nouveaux emplois.

Toutes les entreprises clientes seront-elles logées à la même enseigne ? Alain Condaminas : Le premier avantage apporté par le rapprochement des deux établissements concerne directement les entreprises : le fait de doubler de périmètre permet en effet à la Banque Populaire Occitane de bénéficier d’un plafond d’engagement beaucoup plus élevé. Dans les faits, le montant maximal des prêts qu’il est possible d’accorder aux entreprises se trouve ainsi relevé de 50 %. Le jour de sa création, la nouvelle banque pouvait revendiquer sa place de premier partenaire des PME sur les huit départements. Par ailleurs cette fusion est guidée par la mutualisation des pôles d’expertise qu’avaient constitués les deux entités. Désormais, chacune des 212 agences existantes peut faire appel aux meilleurs spécialistes pour conseiller et accompagner les entreprises. Le maintien d’un réseau d’agences d’une telle densité a un coût : quels gains en attendez-vous ? Alain Condaminas : cette stratégie de proximité a permis à la Banque Populaire de créer un lien fort avec ses clients particuliers et professionnels. Cette même stratégie doit nous permettre d’accélérer notre croissance en confortant notre implantation régionale. Cette logique de

proximité est directement inspirée de notre statut de banque mutualiste, ainsi, la totalité des ressources collectées pour 2005, soit 5,8 milliards d'euros est intégralement consacrée à des crédits pour financer l'économie régionale. Enfin, la nouvelle Banque Populaire Occitane continuera de jouer un rôle très actif dans la vie associative, culturelle et sportive de la région. Nous sommes aujourd’hui engagés dans plus de 500 partenariats.

Banque Populaire Occitane : les chiffres clés • 8 départements : l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, le Lot-et-Garonne, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne • 2 200 collaborateurs • 430 000 clients • 138 000 sociétaires • 212 agences • 5,8 milliards de ressources collectées • 1er établissement du groupe Banque Populaire en province • 1re banque des PME sur les 8 départements • 500 partenariats avec les collectivités territoriales, les organismes professionnels, les chambres consulaires et les associations culturelles ou sportives

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ENJEUX

L’ingénierie du partenariat Pour faire face aux multiples défis qu’elles doivent relever, les entreprises industrielles du Lot ont créé et consolident des regroupements. C’est le cas d’Alliance Nouvelles Technologies (ANT), une société à but commercial qui rapproche quatre entreprises du bassin de Saint-Céré. C’est également vrai pour l’ambitieux projet Masters, dans lequel cinq industriels figeacois apportent de nouvelles réponses aux attentes technologiques exprimées par Airbus Industrie.

ANT : les expertises complémentaires

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ynergie : du grec sunergia, qui signifie coopération. Action coordonnée de plusieurs organes, association de plusieurs facteurs qui concourent à une action, à un effet unique », explique le dictionnaire Le Petit Robert. Autre façon de dire qu’à plusieurs, on est plus fort que seul. C’est ce qu’ont bien compris les industriels du bassin de SaintCéré – Biars - Bretenoux et qui les a convaincus de créer la société commerciale ANT, Alliance Nouvelles Technologies. A force de se retrouver autour de projets communs, les quatre entreprises (AEM à Alvignac, APR à Bretenoux, FGD à Saint-Céré, Techniques et Formages à Biars) ont décidé de passer à la vitesse supérieure et d’officialiser leur union en adoptant une démarche commerciale commune et concertée. « Le constat de départ concerne la taille limitée de nos entreprises respectives dans le cadre de certains projets d’envergure : face à des concurrents plus importants, nous rencontrions des difficultés à nous imposer. A quatre, nous totalisons une centaine de professionnels et une envergure de dix millions d’euros en termes de chiffre d’affaires.

Ce poids rassure les clients potentiels, tandis que l’éventail de nos compétences nous permet de décrocher des marchés globaux », explique Michel Labaigt, directeur de Techniques et Formages. Les premiers résultats de cette démarche entérinée en mai 2006 n’ont pas tardé, puisque certains clients perdus voici sept ou huit ans ont repassé commande.

Sur les salons professionnels comme Eurosatory, le Siane de Toulouse, la Mécanic Vallée ou lors du dernier Midest, les effets positifs sont évidents : la présence commerciale est multipliée par quatre. De très bons contacts ont été

Optimisation de la force de frappe commerciale et des coûts La première réalisation commune illustre bien les vertus de la coopération mise en place : il s’agit d’une pièce entrant dans un banc d’essai moteur, une commande émanant d’Avantis Engineering. Etudiée par APR, elle a été usinée par FGD puis assemblée dans les ateliers de Techniques et Formages. Grâce au regroupement, les coûts sont optimisés, d’autant plus qu’aucun coefficient de gestion n’est appliqué par les quatre acteurs. Par ailleurs, les risques, en matière de retard de paiement par exemple, se trouvent partagés. La surface financière et les compétences nécessaires pour décrocher des projets globaux.

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ENJEUX

noués, démontrant la pertinence du rapprochement commercial dans des domaines couvrant l’aéronautique, le naval, le ferroviaire, l’industrie et l’armement. « Nous avons été consultés pour de gros ensembles, preuve que la dynamique porte ses premiers fruits. A nous cependant de bien maîtriser ces mouvements et de savoir y répondre sans risquer d’exploser en vol », juge Michel Labaigt. D’une même voix, les responsables n’excluent pas, dans l’avenir, d’adjoindre de nouvelles compétences à ce club des quatre : des entreprises locales proposant leur expertise en petite mécanique, en peinture ou en travail de matériaux composites, pourraient être les bienvenues à condition de s’intégrer correctement dans une équipe qui souhaite avant tout conserver son esprit fondateur. ■

Les quatre acteurs réunis dans l’Alliance

APR (Assistance Programme Réalisation),

AEM (Ateliers Electro-Mécaniques)

FGD (Fraisage Grande Dimension),

est basée à Bretenoux. Dirigée par Claude Lacroix, ce bureau d’études rassemble aujourd’hui huit professionnels autour de moyens importants en CFAO (Conception et fabrication assistées par ordinateur), qui permettent de programmer, contrôler, simuler des sous-ensembles complets. Ces spécialistes sont capables de concevoir des outillages dans les secteurs suivants : l’usinage, le contrôle, le montage, le moulage des composites. Ils œuvrent pour la construction navale, le ferroviaire, l’aéronautique et la machine-outil. Parmi les références clients de l’entreprise, figurent des poids lourds tels que Dassault Aviation, Airbus, la Direction des chantiers navals, Alcan et Mécachrome.

est implantée à Alvignac, sous la responsabilité de Sylvain Vayrac. La spécialité de cette entreprise, forte de douze professionnels, réside dans le domaine électrique : elle prépare des fileries, des câblages spécifiques, des assemblages de connectique et l’intégration des produits. Equipée d’automates et d’une presse d’injection, AEM via sa filiale Actilog assure aussi des montages de tableaux et d’armoires électriques. Elle est pourvue d’un système de stockage logistique très performant et va jusqu’au conditionnement de ses produits. Le plus gros client de l’entreprise AEM est Legrand, qui représente environ 20 % du chiffre d’affaires. EDF, le ferroviaire et l’aéronautique figurent en bonne place sur son fichier.

gérée conjointement par Roland Coudert, René Bac et Francis Négret, est installée à Saint-Céré, zone industrielle de Pommiers. Cette entreprise de mécanique générale, qui compte quatre salariés et un apprenti, est capable d’usiner des pièces importantes, jusqu’à 6 mètres par 3 et par 1,30. Elle dispose de têtes cinq axes montées sur des machines à commandes numériques. Ces équipements permettent d’usiner des bâtis machines, des carters, des viroles, des moules, des outillages de polymérisation. Il s’agit le plus souvent de pièces uniques, et très peu de séries. Ses clients sont principalement les industries de l’aéronautique et de la Défense (DCN).

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Techniques et Formages, à Biars-sur-Cère, est dirigée par Michel Labaigt. Ses effectifs atteignent cinquante personnes. Sa spécialité est la chaudronnerie technique. Les ateliers de montage et de finition réalisent des ensembles complets, prêts à monter. Le cintrage fait partie des compétences de l’entreprise, qui a mis au point des outillages aptes à réaliser des pièces techniques. Par ailleurs, le personnel très qualifié prend en charge le soudage manuel ou robotisé pour les ensembles mécanosoudés. Le secteur du ferroviaire est très présent sur son carnet de commandes : lanterneaux de TGV, portes de locomotives, cloisons et fenêtres de motrices, etc. Le naval, l’armement et l’industrie complètent l’éventail de ses activités.

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ENJEUX

Masters : une réponse collective aux nouveaux défis d’Airbus Cinq entreprises du bassin de Figeac se sont associées pour relever le défi industriel lancé par Airbus Industrie. Le projet Masters conduira ainsi à la réalisation de nouveaux portiques d’usinage, six fois plus performants que ceux qui sont aujourd’hui utilisés.

L

e projet Masters, qui rassemble cinq entreprises du Figeacois, est né pour apporter de nouvelles réponses aux besoins exprimés par Airbus Industrie, et plus précisément par l’usine de Toulouse Saint-Eloi. Ce pôle d’excellence du groupe aéronautique doit en effet remplacer une trentaine de portiques d’usinage équipés de 90 broches, lesquels fabriquent un ensemble essentiel des avions de la gamme Airbus : le pylône qui fait interface entre l’aile et le moteur, soumis à de très fortes contraintes. L’objectif est de concevoir une machine totalement nouvelle, capable d’optimiser ces opérations complexes en réalisant des gains de productivité. En l’occurrence, choisir des matériels standard sur les catalogues existants, chez l’un des nombreux fabricants mondiaux, ne permettait pas à Airbus de prendre une avance significative sur son concurrent américain Boeing.

Un projet d’envergure, techniquement très pointu Airbus a donc lancé une vaste consultation mondiale, réclamant un saut technologique très conséquent : de 1 à 6 par rapport à une broche conventionnelle. Sous la férule d’André Greffioz, tête pensante d’ELPS et de la partie originale de cette nouvelle machine, et grâce à l’expérience de Robert Gaiani, ancien directeur général adjoint de RatierFigeac, les cinq industriels lotois ont su relever le gant.

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« Précédemment, nous avions déjà travaillé ensemble sur des machines spéciales destinées à Ratier-Figeac. Face à ce projet de grande envergure, chacun prendra sa place naturelle en fonction de son expérience », explique Robert Gaiani. En attendant, le calendrier des événements se précise depuis le jour où le service des méthodes avancées d’Airbus Saint-Eloi a fait appel à l’expertise d’André Greffioz : la structure de la future machine a été définie, des premiers tests ont été effectués grâce à la modélisation. Les concepteurs feront notamment appel à des laboratoires et des universités. Ainsi, l’IUT de Figeac sera équipé d’un banc d’essai pour caractériser les capacités de la broche. L’accord entre les cinq partenaires industriels, tous rattachés à la Mécanic Vallée, a été formalisé. Une étude de marché a de plus démontré des applications très intéressantes dans d’autres industries que l’aéronautique. Labellisé Projet innovant de Midi-PyrénéesAquitaine par le pôle Aerospace Valley, Masters sera présenté devant le Fonds de Compétitivité des Entreprises et devrait obtenir, de ce fait, un précieux soutien de l’Etat.

trateur devrait être livré au deuxième semestre 2008, et les essais chez Airbus sont programmés pour fin 2008 ou début 2009. Mais nous ne perdons pas de temps, puisque nous travaillons d’ores et déjà sur les capteurs de surveillance qui remplaceront efficacement l’œil de l’opérateur », explique Robert Gaiani.

80 salariés pour 10 millions d’euros de CA Le dossier final de candidature sera défendu le 15 décembre, et fin mars 2007 aura lieu la sélection. « Nous sommes très optimistes et il est prévu de commencer les travaux fin avril. Le premier démons-

ENTREPRENDRE 134


ENJEUX

Robert Gaiani : un long parcours d’excellence Robert Gaiani est entré au bureau d’études de la société Forest, à Capdenac, dans les années soixante-dix. Il a été successivement responsable de la Recherche et Développement, puis des méthodes de fabrication. Parti dans la Somme pour diriger une unité de machinesoutils, il est revenu à Figeac en 1976. Directeur Général adjoint de Ratier à partir de 1981, il a notamment dirigé le bureau d’études et les méthodes, puis conduit les nouveaux programmes TSHA pour l’Airbus A380 et celui des hélices de l’A400M. Il a pris sa retraite fin 2005 tout en conservant de nombreuses responsabilités : il représente l’entreprise Ratier auprès de différentes instances comme la Mécanic Vallée, l’UIMM (Union des industries de la mécanique et de la métallurgie), le Gifas (Groupement interprofessionnel dédié à l’aéronautique et au spatial). Parallèlement, il a créé ARG Conseil pour intervenir en tant que consultant auprès des industriels.

Les portiques d’usinage fabriquent un ensemble essentiel des Airbus : le pylône, qui fait interface entre l’aile et le moteur.

Les cinq entreprises impliquées dans le projet Masters représentent aujourd’hui 80 salariés et réalisent 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le projet Masters devrait les conforter dans l’avenir puisque, outre les équipements destinés à l’aéronautique, des applications dans d’autres secteurs industriels sont prévues. « D’ici cinq ans, nous devrons livrer plusieurs machines à Airbus, soit une à deux annuellement. On peut tabler sur un doublement du chiffre d’affaires global et les effectifs se verront étoffés d’environ 30 % », estime Robert Gaiani. ■

Les cinq partenaires du projet Masters • ELPS est dirigée par le Figeacois André Greffioz. Initiateur du concept, il a inventé le procédé qui garantit la parfaite rigidité entre la broche et la pièce usinée, permettant d’usiner avec des vitesses de coupe non explorées aujourd’hui. • Derrière le sigle ARG Conseil, on trouve Robert Gaiani. Auparavant Directeur Général adjoint de l’usine Ratier, il conseille désormais les entreprises des secteurs de l’aéronautique et de la défense. • Sud-Ouest Systèmes, à Faycelles - La Madeleine, est le contractant direct d’Airbus. Cette entreprise est chargée de dessiner, étudier, réaliser la partie mobile et l’intégration finale de la machine. • RGI, société basée à Saint-Céré, assure le développement de la broche, du chargeur d’outils et de la structure fixe. • Lavayssière, dont les ateliers sont implantés sur la zone d’activités de L’Aiguille à Figeac, fabrique les carénages et protections nécessaires à la sécurité des opérateurs.

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006

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ENJEUX

Les

entrepreneurs étrangers dans le Lot 5 % des entreprises lotoises sont dirigées par des étrangers, dont plus des deux tiers sont britanniques, hollandais ou belges. Principalement actives dans les secteurs du tourisme et de l’immobilier, ces entreprises emploient désormais plus de 400 personnes. Portraits.

T

out le monde est d’accord : les légendes sont faites pour qu’on leur torde le cou. En l’occurrence, la grande majorité des Lotois se leurre sur l’ampleur comme sur l’origine des investissements « étrangers » dans le département. Selon le recensement de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, seules 5 % des entreprises lotoises sont gérées par des étrangers. Concrètement, cela ne représente que 301 entreprises sur un total de 6 019. Ce premier constat doit, par ailleurs, être relativisé : les investisseurs étrangers créent tous de petites ou très petites entreprises. En moyenne, les entreprises lotoises dirigées par des étrangers comptent 1,4 salarié et ne représentent ensemble que 1,9 % des emplois des sociétés inscrites au Registre du Commerce, soit 419 sur 21 992. Pour l’anecdote, on notera que pas un de ces 301 dirigeants n’est polonais, et encore moins plombier polonais. Plus

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sérieusement, la nature des entreprises créées par des ressortissants étrangers confirme que le développement du département est d’abord fondé sur des TPE dans les secteurs des services plutôt que sur de grandes unités de production industrielle. En la matière, la nationalité du créateur détermine, parfois jusqu’à la caricature, l’activité de l’entreprise.

Tourisme : l’emprise britannique A eux seuls, les Britanniques représentent 30 % des dirigeants d’entreprises étrangers présents dans le Lot, soit 89. Quant à leurs domaines d’activité privilégiés, ils concernent sans surprise le tourisme et le négoce immobilier. Les deux autres contingents majeurs proviennent des Pays-Bas et de la Belgique, qui pèsent respectivement pour 23 % et 14 % des dirigeants étrangers.

Concrètement, ces trois nationalités représentent ensemble plus des deux tiers des entreprises lotoises « non françaises » (et plus de 76 % de leurs salariés), sachant que leurs activités sont concentrées dans les domaines du tourisme ou, selon l’appellation souvent utilisée pour qualifier le métier de l’entreprise, dans « le conseil à l’installation en France ». Au-delà, seul le Portugal a constitué une communauté de dirigeants significative dans le département, avec un peu plus de 13 % de l’effectif. Encore faut-il préciser que leur implantation est plus ancienne que dans le cas des Anglais, des Hollandais et des Belges. Par ailleurs, la quasi-totalité d’entre eux œuvre dans le bâtiment, l’extraction de la pierre et les travaux publics. Si l’on pousse l’analyse plus loin dans le détail, on remarque la très faible présence de plusieurs nationalités européennes (seuls 3,3 % des dirigeants étrangers sont

ENTREPRENDRE 134


ENJEUX

A eux seuls, les Britanniques représentent 30 % des acteurs de ce marché.

Répartition par nationalité des dirigeants d’entreprises étrangers dans le Lot.

allemands, 2,3 % espagnols et 1,6 % italiens) et d’Afrique du Nord (3,6 % pour les Marocains, 1,3 % pour les Algériens et un seul ressortissant tunisien).

Le marché de la qualité de vie Ces chiffres conduisent à tirer plusieurs enseignements édifiants. En premier lieu, aucun de ces investisseurs étrangers ne s’est implanté pour entrer en concurrence frontale avec les entrepreneurs lotois. C’est également vrai dans le domaine du tourisme, où l’on constate que les dirigeants étrangers amènent dans le département une clientèle que les professionnels lotois n’ont pas su, ou pu, aller chercher. Par ailleurs, l’intérêt croissant des entrepreneurs de l’Europe du nord pour le Lot vient confirmer le potentiel de croissance

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du département dans les secteurs du tourisme et des loisirs, qui apparaît dans le même temps largement sous exploité, mais également l’existence de nouvelles opportunités dans les domaines du commerce ou des nouvelles technologies. Cette situation favorise l’émergence d’un schéma où l’on trouve une idée et des capitaux étrangers, une mise en œuvre du projet menée par des équipes de diverses nationalités et des créations d’emplois au niveau du département. Le domaine du Pech Sec, à Pern, fournit en la matière une démonstration exem-

plaire. Le domaine appartient depuis 2003 au royaume du Bahreïn, le projet de l’émir étant de créer un centre d’entraînement pour les chevaux participant aux épreuves d’endurance. Dirigé par un couple d’Anglais, le centre équestre emploie aujourd’hui sept personnes, depuis le responsable des écuries jusqu’au jardinier, en passant par trois cavaliers et un maréchal-ferrant. Comment ces dirigeants d’entreprise étrangers envisagent-ils leur développement dans le département ? Les réponses de six managers « néo-lotois ».

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ENJEUX

Ian Nowell

été facilité par la proximité des aéroports de Toulouse, de Rodez et de Brive, sans compter que je peux travailler via Internet, que j’utilise beaucoup ». Avec une assistante commerciale et son épouse, ils sont trois à faire fonctionner Cardalis, dont les débuts sont plus qu’encourageants. Par ailleurs, Ian Nowell est satisfait des services de la pépinière Calfatech. « J’ai bénéficié de bons conseils et je me sens bien accompagné au plan du secrétariat et de l’administratif », explique-t-il. Pour conforter l’avenir, le chef d’entreprise souhaite mener une prospection auprès des fédérations sportives et des festivals. Dans tous les cas, lorsqu’il faudra quitter la pépinière, Ian Nowell compte rester dans la région de Figeac et y construire, ou y louer, un local adapté au développement qu’il a programmé.

Pdg de Cardalis (Cambes) « Il y avait une place à prendre dans le Sud-Ouest »

C

e britannique de 38 ans ne s’en cache pas : il s’agissait de joindre l’utile à l’agréable. Côté raison, une analyse de marché a fait apparaître que le quart Sud-Ouest de la France était déficitaire dans son domaine d’excellence : la personnalisation de badges plastiques pour le contrôle d’accès ou les cartes de fidélité. Sa société, Cardalis, commercialise des imprimantes, des logiciels et des consommables à destination des entreprises qui désirent être autonomes. Implantée depuis l’été 2005 dans la pépinière d’entreprises « Calfatech » sur la zone d’activités Quercypôle, à Cambes, Cardalis a rapidement convaincu plusieurs clients prestigieux, tels la préfecture de la Haute-Garonne, Météo France à Toulouse ou le golf de Hossegor. Pourquoi Ian Nowell a-t-il choisi le Lot ? C’est là que l’agréable s’est joint à l’utile. « D’une part, j’ai épousé une Française. D’autre part, après avoir passé plusieurs années aux Etats-Unis, je ne souhaitais pas me réinstaller à Londres, où la vie est excessivement chère. Je me suis donc laissé convaincre par la qualité de vie que l’on trouve ici. Ce choix a également

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Anthony Nielson Gérant de la boutique « The Wine Shop » (Figeac) « Pour l’amour des vieilles pierres et des vins français »

I

mplanter une cave à vins au cœur de Figeac, il fallait oser. Par l’intermédiaire de son épouse française, Anthony Nielson a rencontré la cuisine et les vins Français : « Je ne m’en suis jamais remis, s’amuse-t-il. En 1993, j’ai acheté une vieille ferme et une grange afin d’y aménager six chambres d’hôtes. Mes visiteurs, essentiellement britanniques, souhaitaient logiquement goûter la cuisine et acheter des vins français sur place. Je me suis installé derrière les fourneaux et j’ai appris à sélectionner les meilleures bouteilles », raconte Anthony Nielson. C’est dans cette logique qu’il a ouvert The Wine Shop en 1998. Depuis, il arpente tous les vignobles de France et de Navarre, en quête de contacts privilégiés et de dégustations auprès des viticulteurs. « Vous savez, les vins français ont toujours eu besoin des Anglais pour bien se vendre », glisse-t-il avec un humour typiquement british. Dans le même esprit, il préconise que les vignerons hexagonaux soient un peu moins « artistes » et

un peu plus « commerçants », notamment en adaptant leur production à l’évolution des goûts. Opportunément, Anthony Nielsen a anticipé la montée en puissance d’Internet, car la seule boutique ne suffirait pas à rendre viable sa passion. Sur le site www.JollyGoodFrenchWine.com, des visiteurs américains, finlandais ou britanniques peuvent trouver des conseils éclairés et passer commande. Il a notamment développé un concept de « palettes panachées », représentant toute la gamme des meilleurs vignobles, qui séduit les restaurateurs irlandais ou anglais. « Les Anglais sont très surpris de trouver de très bons Cahors, tels que le Prince Probus, à un prix très abordable pour eux. Je ne vends que des vins français, dont la diversité m’enchante. Aujourd’hui, je propose 130 étiquettes en boutique, provenant de 36 vignerons, dont 6 ou 7 Cahors », souligne Anthony Nielsen. Son regret ? « Ne pas pouvoir embaucher, du fait du coût excessif de l’emploi. Il est dommage de subir tant de charges ici, quand on ne fait que démarrer une activité. Il faut payer avant même de recevoir son premier client. Pour un anglo-saxon, c’est très déroutant », confie-t-il.

ENTREPRENDRE 134


ENJEUX

Michael Kirkby Dirigeant de Mobile Integration (Cambes) « Les gens ont ici le goût du travail »

ailleurs, la société a noué de nouveaux contacts avec les entreprises de la Mécanic Vallée. « Jusqu’à présent, je réalisais 90% de mon chiffre d’affaires à l’export, vers le reste de l’Europe, la Russie ou l’Afrique du Sud, explique Michael Kirkby. Mon objectif est désormais de me concentrer sur la France et la région Midi-Pyrénées. » Dans cette perspective, Mobile Integration a notamment participé à la dernière édition du salon Siane, à Toulouse. « Je suis particulièrement satisfait d’avoir trouvé ici des gens qui s’engagent dans leur travail, car c’était une clé de la réussite », explique Michael Kirkby. De fait, l’année 2006 a été excellente, dépassant toutes les prévisions. Le chef d’entreprise envisage donc avec optimisme son déménagement prochain, puisqu’il devra quitter courant 2007 la pépinière d’entreprises de Cambes. Il pourra alors développer son projet d’implantation « à l’américaine », par ailleurs présenté dans notre dossier sur l’Internet à haut débit (voir page 13).

L

es Anglais sont réellement surpris de voir l’un des leurs créer une entreprise dans le Lot : généralement, ils s’installent plutôt ici pour y passer leur retraite », s’amuse Michael Kirkby. Il a implanté sa société, Mobile Integration, l’été 2005, dans la pépinière d’entreprises Calfatech sur la zone d’activités Quercypôle, à Cambes. Originaire de Londres et grand voyageur, l’entrepreneur était ingénieur de l’Aérospatiale en Angleterre et a, pour l’occasion, appris à apprécier la région Midi-Pyrénées. Son domaine d’expertise recouvre la capture des données, notamment via les code-barres et leur version moderne, les tags radio. Ces applications garantissent la traçabilité nécessaire aux entreprises dans des secteurs tels que l’aéronautique, l’agroalimentaire ou la pharmacie. Au-delà, des solutions souples et légères, basées sur un simple scanner à main, peuvent aussi simplifier la vie de toute structure industrielle ou commerciale. Mobile Integration, déjà riche d’un effectif de six professionnels, compte désormais Air Liquide parmi ses clients et finalise un projet avec Ratier. Par

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Pierre Bettler Directeur du Relais Sainte-Anne (Martel) « Nous sommes arrivés de Suisse par hasard, puis le Lot nous a conquis »

disséminées dans le parc. Nous avons eu la conviction qu’il y avait là un fort potentiel », explique Pierre Bettler. Son premier souci a été d’obtenir un permis de séjour longue durée : hors de la communauté européenne, la Confédération helvétique a heureusement assoupli la situation par des accords bilatéraux. Aujourd’hui, la clientèle se partage à parts égales entre les Français et les étrangers, pour l’essentiel des Anglais, des Néerlandais, des Belges, des Américains et des Allemands. Etablissement qualifié de Charme et de Caractère en 2006, figurant au Michelin, le Relais Sainte-Anne profite aussi des portails Internet mis en place par les guides. La fréquentation de cet établissement fermé en hiver augmente d’une année sur l’autre, et va se trouver encore dynamisée par l’ouverture d’un restaurant haut de gamme juste en face, créé cette année par un des associés suisses du projet initial. Le Patio Sainte-Anne propose cinquante couverts dans d’anciennes étables joliment restaurées, et est animé par un jeune cuisinier prometteur, Cédric Luisin qui a notamment été second au château de La Treyne. Ce nouveau restaurant, qui fonctionnera exceptionnellement pour les fêtes de fin d’année, vise tout simplement l’étoile au Michelin.

L

e Registre du Commerce et des Sociétés du Lot ne recense que trois dirigeants helvétiques. Pourquoi les entrepreneurs suisses sont-ils aussi peu nombreux dans le Lot ? « Les Suisses se dirigent en priorité vers l’Alsace ou la Provence, il est rare qu’ils aillent jusque dans le Sud-Ouest », explique Pierre Bettler. Avec trois associés, ce décorateur genevois a acheté en 1993 un ancien pensionnat de jeunes filles, au calme, à l’écart immédiat du bourg de Martel. Il a décidé d’y créer un hôtel trois étoiles, doté de 14 chambres et deux suites. Comment s’est-il retrouvé dans le Lot ? « Complètement par hasard, mais guidé par quelques relations. Nous avons été d’emblée séduits par ce lieu très serein, sa chapelle et les différentes dépendances

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ENJEUX

Annemieke et Ludo Lokin Gérants du Gouffre du Blagour (Lachapelle-Auzac) : « Nous souhaitions offrir un avenir à un site magnifique »

A

utour du gouffre du Blagour, l’eau est omniprésente. Alimentés par quatre sources très pures, au pH idéal, les bassins et les étangs de la pisciculture grouillent de belles truites arc-en-ciel et fario. La Sarl, reprise l’été 2003 par deux couples néerlandais (Hans et Anne Dinkla, Annemieke et Ludo Lokin) regroupe, outre un élevage piscicole, la vente de poissons au détail, un parcours de pêche en catégorie A, la pêche non limitée en étang, ainsi qu’un bar, un restaurant et un gîte rénové. « L’ancien propriétaire, Jean-Pierre Mialet, voulait s’assurer que ses successeurs sauraient poursuivre son œuvre. Il nous a testé durant un an avant d’accepter de vendre, puis nous a bien accompagnés durant la transition avec son salarié, qui continue de travailler avec nous. Le nez dans le beurre (NDLR : cette expression néerlandaise pourrait être traduite par « immédiatement » ou « à toute vitesse »), nous avons retroussé nos manches », raconte Annemieke Lokin. Cela tombe bien, son mari, Ludo, est ingénieur en dépollution des eaux et maîtrise parfaitement tout ce qui concerne la qualité du précieux liquide. Il a fallu remettre à niveau les installations, compléter les bassins d’alevinage et de grossissement, soigner le renouvellement de l’eau et réduire les quantités de poissons au mètre carré afin de produire dans les meilleures conditions 35 tonnes de truites par an. « Notre but

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n’était pas de privilégier la quantité, mais plutôt de tout faire pour décrocher au plus tôt la qualification Label Rouge. Nous réalisons 70 % du chiffre d’affaires avec l’activité piscicole. Nous vendons à la fédération de pêche, aux associations, à quelques grandes piscicultures ou à des restaurants, et ce jusqu’à Brive », précise Annemieke Lokin. Cette dernière a dû travailler ferme pour bien maîtriser notre langue, condition sine qua non pour pouvoir accueillir chaleureusement les clients pêcheurs ou gourmets au restaurant où elle cuisine elle-même. Grands voyageurs, passés par la Sardaigne, l’Afrique ou le Kosovo pour y restaurer les installations d’eau, les époux Lokin n’ont pas connu de difficultés pour s’intégrer. Pas plus que les Dinkla, qui ont travaillé dans de grands hôtels à La Réunion. « La découverte du Lot a été un heureux hasard, estime Annemieke Lokin. Chaque famille dispose de sa maison indépendante et les quatre enfants peuvent s’épanouir librement. La principale difficulté aura été d’imposer nos vues face aux artisans et de maîtriser nos budgets publicitaires. De même, pour un étranger, le principe de la licence apparaît d’abord compliqué, mais nous avons facilement intégré les règles sanitaires, très proches de ce qui est exigé aux Pays-Bas. Notre chiffre d’affaires progresse correctement et le restaurant développe régulièrement son activité. » La famille Lokin a-t-elle décidé de s’installer dans le Lot de façon définitive ? « En principe, nous sommes là pour la vie, explique la chef d’entreprise, à condition de pouvoir faire des escapades en ville de temps à autre pour profiter d’une animation culturelle ».

Charles Loftie Agent immobilier (Cazals) : « Les britanniques réalisent 50 % des transactions»

E

n 1989, le marché de l’immobilier en Angleterre était en chute libre. C’est la raison qui a poussé Charles Loftie à installer sa famille en France, au départ sans intention d’y créer une activité similaire. « Je connaissais le Lot par des amis basés à

Marminiac. J’ai souhaité y acheter une maison. J’ai travaillé un temps pour une agence de Villeneuve-sur-Lot. Je n’ai obtenu la carte professionnelle qu’en 1994 et j’ai alors créé mon agence avec mon épouse, raconte Charles Loftie. A l’époque, le marché lotois était beaucoup plus simple qu’aujourd’hui : j’étais content de vendre une maison chaque mois ». Il a donc profité de cette période de calme relatif pour apprendre la langue française, pour nouer de bonnes relations avec les notaires et pour décrypter les lois et procédures françaises. Au fil des années, l’agence a étendu son rayon d’action et sa notoriété : elle emploie aujourd’hui cinq collaborateurs, anglais, français ou Néerlandais. Elle a par ailleurs trouvé un site privilégié, sur la place centrale de Cazals, et propose en ce moment 250 maisons à la vente, un chiffre record pour l’agence. Les Britanniques représentent la moitié du chiffre, complété par des clients français ; néerlandais, belges et, moins souvent, américains. Les affaires sont actuellement favorisées par une livre forte. Mais les acheteurs prennent de plus en plus leur temps avant d’opérer leur choix : « On est loin de la vague de fond des années 90. Et les prix sont encore très élevés, même s’ils tendent à se stabiliser », constate Charles Loftie. Sur son site internet, le professionnel présente des biens dont la majorité se situe dans une fourchette de prix comprise entre 250 et 500 000 euros. « Le site est le meilleur outil de marketing, notamment parce qu’il me permet de limiter notre présence aux salons», note-t-il. « Mes trois enfants sont nés à Cahors et je suis convaincu que c’est une grande chance pour eux. J’adore Londres, mais on est tellement au calme ici, ce qui ne nuit pas au travail, bien au contraire... », conclut Charles Loftie.

ENTREPRENDRE 134


Le Lot économique sur le net

www.lot.cci.fr • Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les services et reprise d’entreprises • Offres de formation • Les études et annuaires disponibles • Demande de listes d’entreprises • Dossiers d’Entreprendre

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ENJEUX ÉCONOMIE LOTOISE

2005 retour à la performance L’année 2005 a été doublement positive pour l’économie lotoise, qui renoue avec une forte croissance (+ 4,2%) et qui voit le niveau de rentabilité des entreprises se redresser sensiblement. Ce sont les premiers enseignements de l’enquête annuelle menée par la CCI du Lot auprès d’un panel de 157 entreprises. Dans ce contexte favorable, la principale réserve concerne la très faible augmentation des investissements. Panorama.

n’ont quasiment pas évolué d’une année sur l’autre et l’emploi salarié stagne, notamment du fait du report des recrutements en contrat à durée indéterminée. Pour faire face aux besoins de main d’œuvre supplémentaire que devrait logiquement générer la hausse de l’activité, les entreprises misent tout d’abord sur de nouveaux gains de productivité et font plus largement appel au personnel intérimaire.

P

Evolution du résultat net

Des ratios encourageants

(2001-2005)

Au-delà de la croissance du chiffre d’affaires, les progrès enregistrés en 2005 concernent la quasi-totalité des ratios d’exploitation, de productivité, de rentabilité et de structure. Le résultat net des entreprises du panel fait ainsi un bond de 20,9 %, alors qu’il avait chuté de près de 20 % en 2004. De leur côté, les fonds propres ont été renforcés de 8,8 % (contre seulement 0,6 % en 2004).

our bien apprécier la performance de l’économie lotoise en 2005, il convient de la mettre en perspective avec les faibles taux de croissance enregistrés en 2002 (+ 0,5 %) et en 2003 (- 0,5 %). Après avoir amorcé un redressement en 2004 (+ 2,8 %), l’économie lotoise a confirmé l’an dernier son retour à la croissance, avec une progression de 4,2 %.

Evolution du chiffre d’affaires

Année 2001 2002 2003 2004 2005

Résultat net (%) + 16,4 - 29,9 + 10,1 - 19,7 + 20,9

(2001-2005)

Année 2001 2002 2003 2004 2005

Chiffre d’affaires (%) + 7,5 + 0,5 - 0,5 + 2,8 + 4,2

Autre motif de satisfaction : la rentabilité des entreprises observées a cessé de se dégrader et le résultat net est passé de 1,7 % à 2 % du chiffre d’affaires de 2004 à 2005.

30

Par ailleurs, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot note que les huit secteurs d’activité étudiés en 2005 affichent une croissance positive, alors que deux d’entre eux (le commerce de gros et l’hôtellerie-restauration) enregistraient une croissance négative en 2004. Pour autant, l’analyse des résultats confirme que les entreprises manquent de visibilité, sinon de confiance, en ce qui concerne la pérennité de cette embellie. Ainsi, les investissements

Evolution de la valeur ajoutée (2001-2005)

Année 2001 2002 2003 2004 2005

Valeur ajoutée (%) 4,0 - 2,4 1,0 3,4 5,3

ENTREPRENDRE 134


ENJEUX ÉCONOMIE LOTOISE

TAUX DE CROISSANCE du chiffre d’affaires par secteur de 2001 à 2005 Secteurs :

Année

Industrie

BTP

Commerce Grande Hôtels/ Transports Concessions Grosses de gros distribution Restaurants Auto entreprises

Ensemble

CA

CA

CA

CA

CA

CA

CA

CA

CA

2001

+ 5,3

+ 6,1

+ 5,1

+ 6,9

+ 5,6

+ 8,3

+ 5,5

+ 11,5

+ 7,5

Taux de

2002

+ 4,3

- 6,7

+ 1,8

+ 4,8

+ 2,6

+ 0,5

- 0,5

- 3,7

+ 0,5

croissance

2003

- 0,4

- 0,4

- 1,0

+ 3,2

- 1,1

+ 8,3

- 1,9

- 2,7

- 0,5

(%)

2004

+ 5,5

+ 5,1

- 1,3

+ 1,0

- 2,5

+ 2,4

+ 3,6

+ 3,7

+ 2,8

2005

+ 6,6

+ 7,2

+ 2,3

+ 3,6

+ 0,9

+ 4,8

+ 1,5

+ 4,3

+ 4,2

Evolution des investissements (2001-2005)

Année 2001 2002 2003 2004 2005

Investissements (%) 17,6 - 16,7 - 28,4 - 2,9 + 7,1

Enfin, d’autres indicateurs permettent d’apprécier l’amélioration des performances économiques du Lot, tels que le taux de marge, le taux de valeur ajoutée, le chiffre d’affaires par salarié, la valeur ajoutée par salarié ou encore la rentabilité des fonds propres.

Tous les secteurs d’activité progressent Les huit secteurs d’activité étudiés ont connu une croissance positive en 2005 (Industrie, Bâtiment et Travaux Publics, Commerce de Gros, Grande Distribution à dominante alimentaire, Transports Routiers, Hôtellerie-Restauration, Concessions Automobiles et Grosses entreprises). Ce n’était plus arrivé depuis 2001 et, pour mémoire, six de ces huit secteurs avaient marqué un recul en

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006

2003. D’importantes disparités subsistent toutefois. Ainsi, les bons résultats globaux de l’économie lotoise sont notamment expliqués par les performances du bâtiment (+ 7,2 % de croissance), de l’industrie (+ 6,6 %), des transports (+ 4,8 %) et des grosses entreprises (+ 4,3 %). La distribution à dominante alimentaire (+ 3,6 %) obtient quant à elle de meilleurs résultats qu’en 2004 (+ 1 %) ce qui caractérise une légère reprise de la consommation des ménages. Les concessionnaires automobiles réalisent, quant à eux, une relative contreperformance, dans la mesure où leur croissance s’est limitée à 1,5 %, contre 3,6 % en 2004. Enfin, l’hôtellerie restauration renoue avec une croissance positive (+ 0,9 %) après deux années particulièrement médiocres (- 1,1 % en 2003 et - 2,5 % en 2004).

Evolution de l’emploi salarié

Evolution du chiffre d’affaires par salarié (2001-2005)

Année 2001 2002 2003 2004 2005

CA/salarié 193 000 € 192 000 € 188 000 € 187 000 € 194 000 €

Le panel observé L’échantillon étab li par la CCI du Lot comprend 157 entreprises, employant 6 895 salariés. Elles réalisent au total un chiffre d’affaires de 1, 34 milliard d’euros.

(2001-2005)

Année 2001 2002 2003 2004 2005

Emploi salarié (%) + 1,9 + 2,0 + 0,4 + 0,2 + 0,6

31


ENJEUX FISCALITÉ LOCALE

E X TA

décrypter cette tendance. En 1990, l’écart entre le taux le plus bas et le taux le plus élevé était de 20,02 points (2,46 pour Assier contre 22,48 pour Cajarc) : en 2006, la différence n’est plus que de 10,68 points (9 pour Capdenac et 19,68 pour Cazals). L’écart aura ainsi été divisé par deux en seize ans.

e l l e n n o i s s e prof nt avec le feu e u jo s le a ri o it rr les collectivités te

La fin du dumping de la TP

Pour les collectivités territoriales, déterminer l’évolution du taux de la taxe professionnelle est devenu un véritable casse-tête. Seules 10 % des communes observées sont parvenues à réduire leur taux. Explications.

L’information a peu de chance d’étonner les chefs d’entreprise : la taxe professionnelle a augmenté en 2006 et il est officieusement acquis qu’elle continuera d’augmenter au cours des prochaines années. L’analyse détaillée des taux fixés cette année par les différentes collectivités territoriales conduit pourtant à formuler un premier constat : les différences de taux se réduisent. Comment ? En résumé, on constate que les communes qui pratiquaient des taux peu élevés ont voté de fortes augmentations,

tandis que les communes qui imposaient une taxe professionnelle importante ont très légèrement revu leur taux à la baisse. Un exemple suffit pour

43,48% d’augmentation en 10 ans : Évolution de la Taxe Professionnelle collectée dans le Lot de 1996 à 2006 1996

Nombre d’assujetis à la TP 10 837 Produit de la TP collectée dans le Lot 42 021 905

Taux des Taxes des PRINCIPALES VILLES de la Région Midi-Pyrénées et des départements limitrophes du Lot (2004-2005-2006) (Déterminés et votés par les Conseils municipaux des villes correspondantes) DÉPARTEMENTS

Gers LOT Hautes-Pyrénées Tarn Tarn-et-Garonne Cantal Corrèze Dordogne Lot-et-Garonne

32

Taxe Professionnelle

Foix Rodez Toulouse Saint-Gaudens Auch Cahors Figeac Tarbes Albi Castres Montauban Aurillac Brive Périgueux Bergerac Agen Villeneuve-sur-Lot

Évolution Évolution annuelle 1996-2006 moyenne

2006

% / N-1

12 100

1,92

+ 11,65%

+ 1,17%

60 291 775

6,98

+ 43,48%

+ 4,35%

Sources : Direction des Services Fiscaux du Lot.

Cahors affiche l’un des taux de taxe professionnelle les moins élevés de la région

Ariège Aveyron Haute-Garonne

Cette évolution a un effet positif : elle est censée éviter que les communes d’un même département se lancent dans une surenchère à « la taxe professionnelle la moins élevée de la région ». Dans les faits, cette tendance est d’abord expliquée par la montée en puissance des communautés de communes (qui rassemblent désormais 95 %

2004

2005

2006

18,53 20,00 18,92 16,14 21,41 17,86 17,33 18,37 22,10 20,31 18,02 17,16 20,23 18,23 16,35 16,71 18,89

18,52 19,67 19,16 16,12 22,83 17,77 17,57 18,30 22,44 20,20 18,02 17,14 20,16 18,13 16,32 16,79 19,85

18,51 19,28 19,49 16,07 23,44 17,67 18,16 18,09 22,50 20,16 18,02 17,01 19,92 18,16 16,29 16,88 19,53

des communes lotoises) et par la progression de la taxe professionnelle de zone, qui a été adoptée par 6 des 24 intercommunalités. A ce sujet, on notera que les deux communes importantes qui n’ont pas intégré une communauté de communes sont Rocamadour et Capdenac, cette commune étant celle qui a fixé le taux le moins élevé du département. Dans tous les cas, l’harmonisation des taux se fait « par le haut ». En 2006, les deux tiers du panel ont procédé à une augmentation de la taxe professionnelle et seules 10 % des communes observées ont voté une baisse.

Moins de concurrence entre et au sein des régions La même tendance à l’harmonisation des taux peut être observée au niveau des régions et des départements, à une dif-

ENTREPRENDRE 134


ENJEUX FISCALITÉ LOCALE

férence près : pas une des régions du sud de la France et pas un des départements de Midi-Pyrénées n’a baissé son taux de TP en 2006. Cela étant, les quatre régions limitrophes de MidiPyrénées pratiquent des taux comparables, à l’exception de l’Auvergne où il reste sensiblement inférieur (2,86 contre 3,92 pour Midi-Pyrénées). Le constat est le même au sein de la région et pour les départements voisins du Lot. Concrètement, seuls le Lot-et-Garonne et la Dordogne affichent des taux sensiblement inférieurs, avec respectivement 10,10 et 9,81 contre 12,84 pour le Lot. Enfin, il faut noter que Cahors reste la ville-préfecture de Midi-Pyrénées qui revendique le taux le moins élevé. Dans tous les cas, les entreprises lotoises retiendront deux chiffres : les sommes collectées au titre de la taxe professionnelle ont atteint 60,3 millions d’euros en 2006… au lieu de 38,6 millions en 1995.

Départements une hausse généralisée Taux des Taxes des DÉPARTEMENTS de la Région Midi-Pyrénées et limitrophes du Lot (2004-2006) (Déterminés et votés par les Conseils généraux départementaux) DÉPARTEMENTS

Ariège Aveyron Haute-Garonne Gers LOT Hautes-Pyrénées Tarn Tarn-et-Garonne Cantal Corrèze Dordogne Lot-et-Garonne

Taxe Professionnelle 2004 2006

13,07 12,09 10,61 13,62 11,74 13,24 13,55 12,16 12,08 11,67 9,39 9,82

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006

14,14 12,81 11,30 14,57 12,84 14,83 14,86 13,31 12,78 12,38 9,91 10,10

LE CLASSEMENT 2006 Taux de Taxe Professionnelle des chefs-lieux de cantons du département du Lot et des communes disposant d’une zone d’activités ou hébergeant des entreprises importantes (Classement croissant sur l’année 2006) Évolution : en % de 1990 à 2006 ; annuelle moyenne sur la période 1990-2006 (16 ans) COMMUNES CAPDENAC

PAYRIGNAC (*) BIARS SUR CERE (*) LAVAL DE CERE (*) ASSIER (*) BAGNAC SUR CELE LE VIGAN (*) LHOSPITALET (*) BRETENOUX (*) CASTELFRANC (*) SAINT GERY (*) MARTEL (*) SOUILLAC (*) LALBENQUE (*) PARNAC (*) LES QUATRE ROUTES (*) LEYME (*) LIVERNON (*) MONTCUQ (*) GRAMAT (*) LACHAPELLE AUZAC (*) ST LAURENT LES TOURS (*) SAINT CERE (*) FONTANES (*) LUZECH (*) ROCAMADOUR LATRONQUIERE (*) SALVIAC (*) CASTELNAU MONTRATIER (*) PUY L'EVEQUE (*) PRAYSSAC (*) ST GERMAIN DU BEL AIR (*) GOURDON (*) LACAPELLE MARIVAL (*) VAYRAC (*) LABASTIDE MURAT (*) SOUSCEYRAC (*) LAUZES (*) PAYRAC (*) CAMBES (*) ESPERE (*) LE MONTAT (*) MERCUES (*) CAHORS (*) PRADINES (*) CATUS (*) FIGEAC (*) LIMOGNE CAJARC (*) CAZALS (*)

1990 Taux

2005 Taux

2006 Taux

Classement

5,65 10,00 7,97 7,90 2,46 8,94 9,28 10,04 14,71 4,03 5,16 15,77 7,44 11,63 6,29 8,16 9,50 12,68 18,00 12,22 12,64 5,75 13,00 3,30 10,84 13,30 15,46 18,88 16,00 20,61 15,00 20,92 9,55 10,16 16,26 13,47 13,50 13,54 16,01 9,00 3,55 6,34 7,26 12,80 13,98 14,39 11,62 19,54 22,48 16,50

8,61 10,04 10,30 10,31 10,73 10,76 12,20 12,28 13,05 11,59 12,49 12,56 12,64 12,81 12,36 12,69 12,88 12,87 13,38 13,33 13,61 14,00 14,00 12,41 14,16 14,31 14,86 15,36 15,48 15,93 16,17 15,91 16,01 15,82 15,93 16,23 15,19 16,53 16,58 15,80 16,69 16,87 17,08 17,77 17,83 17,19 17,57 18,76 18,63 19,68

9,00 10,09 10,34 10,36 10,91 10,97 12,20 12,39 12,40 12,45 12,49 12,56 12,83 12,98 13,03 13,03 13,05 13,13 13,53 13,69 13,80 14,00 14,00 14,17 14,38 14,72 15,07 15,44 15,48 15,70 15,89 15,91 16,01 16,08 16,14 16,40 16,42 16,53 16,58 16,64 17,67 17,67 17,67 17,67 17,67 17,68 18,16 18,76 19,07 19,68

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 15 17 18 19 20 21 22 22 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 41 41 41 41 46 47 48 49 50

1990-2006 Evolution (%)

moyenne/an Evolution (%)

59,29 0,90 29,74 31,14 343,50 22,71 31,47 23,41 -15,70 208,93 142,05 -20,36 72,45 11,61 107,15 59,68 37,37 3,55 -24,83 12,03 9,18 143,48 7,69 329,39 32,66 10,68 -2,52 -18,22 -3,25 -23,82 5,93 -23,95 67,64 58,27 -0,74 21,75 21,63 22,08 3,56 84,89 397,75 178,71 143,39 38,05 26,39 22,86 56,28 -3,99 -15,17 19,27

3,71 0,06 1,86 1,95 21,47 1,42 1,97 1,46 -0,98 13,06 8,88 -1,27 4,53 0,73 6,70 3,73 2,34 0,22 -1,55 0,75 0,57 8,97 0,48 20,59 2,04 0,67 -0,16 -1,14 -0,20 -1,49 0,37 -1,50 4,23 3,64 -0,05 1,36 1,35 1,38 0,22 5,31 24,86 11,17 8,96 2,38 1,65 1,43 3,52 -0,25 -0,95 1,20

■ Hausse du taux de TP en 2006 ■ Baisse du taux de TP en 2006 (*) y compris taxes d’Intercommunalité

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INITIATIVE CCI

Réseau Pyramide Se former au plus près de chez soi Hébergée par la CCI du Lot, l’antenne du Réseau régional de formation à distance Pyramide propose une quarantaine de formations, orientées vers l’accès ou le retour à l’activité professionnelle dans de nombreux secteurs d’activités. Ludiques et pédagogiques, les outils mis à disposition combinent le travail en groupe et l’accompagnement individuel.

A

la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, la salle informatique est confortablement équipée. En ce matin d’octobre, les seize postes de travail dont elle dispose sont presque tous occupés. L’ambiance est feutrée, toutes les attentions sont dirigées vers les consignes délivrées par le formateur invisible, présent par la voix

au travers du casque. Les souris glissent sur les tapis, les touches des claviers crépitent. L’antenne cadurcienne de Pyramide s’intègre dans un réseau de quatorze sites, répartis sur l’ensemble de la région Midi-Pyrénées. A partir de l’antenne principale de Toulouse, ou de tout autre point d’entrée, sont élaborées L’animateur accompagne en permanence les stagiaires.

des formations à distance conçues par des organismes agréés. A Cahors, le programme - dont nous développons les grandes lignes ci-après - comprend plus de quarante thématiques dans des secteurs d’activité très variés. Les demandeurs d’emploi constituent la cible privilégiée des formations Pyramide, sachant que pour ces derniers, les frais engagés sont pris en charge à 100 % par le Conseil régional. Mais tout un chacun peut profiter du Réseau pour apprendre à créer ou à développer une entreprise, recevoir une formation à une langue étrangère orientée sur son activité, s’initier aux nouvelles technologies ou se lancer dans l’action sociale.

Une palette d’outils multimédias Grâce à la formule conçue par Pyramide, la distance n’est plus aujourd’hui un obstacle à la formation. Les moyens informatiques disponibles autorisent quatre types de situations pédagogiques.

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ENTREPRENDRE 134


INITIATIVE CCI

Une offre de formation étendue De très nombreux domaines d’activités sont couverts par le réseau Pyramide :

Vianney Lo Ré, animateur de l’antenne cadurcienne de Pyramide.

La télé-présentation, tout d’abord, par laquelle chaque site récepteur reçoit sur écran des diapositives conçues par le formateur. Les stagiaires participent ainsi aux cours collectifs. Le dispositif est complété par la conférence téléphonique, où l’expression circule librement entre les stagiaires et leur formateur. Plus interactive, la visioconférence réunit les participants autour d’un travail en commun. Elle permet l’organisation d’échanges et de débats fructueux. La relation individuelle est également prise en compte avec le tutorat et l’autoformation tutorée. Stagiaire et formateur travaillent à distance de façon interactive, grâce aux outils comme le micro-casque, le forum et la messagerie. Dans chacun des sites du Réseau Pyramide, le haut débit informatique favorise des échanges rapides et efficaces. Enfin, l’autoformation ouvre aux candidats l’opportunité de travailler chez eux, sur un poste connecté à Internet. De plus, ces derniers ont accès à tous les supports pédagogiques nécessaires : exercices, cours, CD-Rom, vidéos...

Conseil, assistance et accompagnement Ces différentes situations pédagogiques ne sont pas exclusives : il est possible de les utiliser tour à tour dans un parcours global très progressif, qui peut être étalé sur deux à trois mois. Par ailleurs, des

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006

• Action sociale • Agriculture • Agroalimentaire • Banque, assurance • Comptabilité, gestion • Création d’entreprise • Droit • Développement personnel • Environnement, aménagement • Gestion commerciale • Informatique, Internet, TIC • Langues • Nettoyage • Qualité • Secrétariat, bureautique • Sport • Tourisme

rencontres « physiques » entre les stagiaires des différents sites récepteurs et leurs formateurs sont prévues au minimum une fois durant le cursus : le concept Pyramide inclut le facteur humain pour ne pas tomber dans les pièges du « tout informatique » et de la distance dépersonnalisée. A la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, l’équipe est mobilisée pour que les stagiaires (3 à 8 par formation) puissent profiter pleinement des sessions : accueil personnalisé, informations diverses, assistance à l’utilisation des équipements et à l’apprentissage des techniques éducatives, accompagnement attentif tout au long des cours… Rien n’est laissé au hasard quand il s’agit d’assurer le confort et la réussite des participants. D’ailleurs, le succès de Pyramide à Cahors ne se dément pas. Au fil des années, de nouvelles formations s’ajoutent aux anciennes pour constituer une gamme très cohérente. A noter que certaines de ces formations sont qualifiantes, tandis que d’autres peuvent déboucher sur l’obtention d’un diplôme universitaire. A Figeac, un site Pyramide est abrité par la Maison de l’Emploi et de la Formation.

De nombreux supports pédagogiques sont proposés aux participants.

Formation à distance : l’apanage d’organismes prestigieux Parmi les différents organismes aptes à délivrer de la formation à distance, figurent notamment : • L’Université de Toulouse Le Mirail • L’IPST-CNAM • L’Institut d’études politiques • Le CRP Consulting

Où se renseigner ? A la CCI du Lot, Vianney Lo Ré est à l’écoute de quiconque veut en savoir plus sur le Réseau régional Pyramide. On peut le contacter au 05 65 20 48 60 ou lui laisser un message e-mail à l’adresse suivante :

vianney.lore@lot.cci.fr. Par ailleurs, Pyramide est présenté sur les sites Internet suivants :

www.lot.cci.fr et www.reseau-pyramide.com

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INITIATIVE CCI JOURNÉES DE L’ENTREPRISE

Le cycle de conférences a mobilisé 400 entreprises Du 9 au 25 octobre dernier, les 14 conférences organisées par la CCI du Lot ont réuni plus de 400 chefs d’entreprises, ainsi que des représentants des collectivités territoriales, des prestataires de services et des experts.

C

omprendre les enjeux de l’Internet à haut débit dans les zones rurales, mener à bien les transmissions et reprises d’entreprises, optimiser sa participation aux foires et marchés, mieux adapter la petite hôtellerie rurale ou s’interroger sur la responsabilité pénale de l’employeur : voici quelques uns des quatorze thèmes abordés dans le cadre des Journées de l’Entreprise, organisées du 9 au 25 octobre derniers par la CCI du Lot.

Définis pour répondre au mieux aux préoccupations exprimées par les entreprises, les différents sujets ont réuni plus de 400 participants. La première conférence-débat avait ainsi pour thème « L’adaptation de l’hôtellerie traditionnelle ». Spécialiste de l’hôtellerie, le consultant Mark Watkins a fait le point sur les principales tendances observées dans les zones rurales. La première est la forte montée en puissance des chaînes d’hôtels, qui ne représentent que 16 % des établissements mais 53 % du marché. Une progression notamment expliquée par leur taille : 79 chambres en moyenne, contre 24 pour les hôtels indépendants au niveau national et seulement 16 dans les zones rurales. Pour répondre à ces enjeux, l’expert a notamment évoqué l’importance des services, depuis la qualité des petits déjeuners jusqu’à l’aménagement des chambres et l’équipement en téléviseurs.

Les associations de commerçants ont été réunies à Labastide-Murat.

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Autre sujet mobilisateur : l’organisation des foires et marchés. En la matière, Monique Rubin, Présidente de la Fédération des Syndicats de Commerçants des Marchés de France, a préconisé trois idées : • La création de commissions consultatives rassemblant les élus locaux, les représentants syndicaux, les producteurs, les placiers, les policiers municipaux et les chambres consulaires. • Défendre et promouvoir les rôles du commerce non sédentaire dans les domaines de l’économie comme en termes d’animation et d’aménagement du territoire. • Solliciter des soutiens en terme de promotion pour mieux valoriser ces métiers. Deux conférences ont également permis aux chefs d’entreprises et aux investisseurs de s’informer sur les modalités des transmissions et reprises d’entreprises : l’une a eu lieu à Souillac tandis que l’autre, spécialement dédiée au commerce, se tenait à Figeac. Quatre aspects fondamentaux ont ainsi été présentés : • Le juridique avec Maître Falch, notaire, expliquant les différentes implications d’un bail et les diverses formes de transmission. • Le fiscal avec Maître Deleau, avocat, qui a notamment mis l’accent sur l’importance des plus-values. • Le bancaire grâce à Jean-Luc Mafere, Directeur des marchés du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, qui a détaillé les conditions du montage d’un plan de financement. • Le comptable, M. Weiler du cabinet d’expertise comptable acom.expertise, qui évoquait les critères essentiels dans l’évaluation d’un fonds de commerce.

ENTREPRENDRE 134


Dans tous les cas, les professionnels spécialisés ont insisté sur la nécessité impérative d’anticiper la transmission de l’entreprise, qui doit selon les cas être préparée de 2 à 5 ans à l’avance.

liées au stationnement, à la circulation ou aux travaux. • Favoriser les relations suivies entre les commerçants, en favorisant l’émergence d’un esprit d’équipe.

Les Journées de l’Entreprise avaient également rendez-vous avec les associations lotoises de commerçants. Ce fut l’occasion de rappeler leurs trois missions : • Initier des opérations collectives afin de promouvoir le pôle commercial. • Nouer un dialogue permanent avec les élus locaux sur des thématiques

Enfin, la responsabilité pénale du chef d’entreprise a fait l’objet d’une conférence particulièrement suivie, la présentation étant assurée par Maître Christophe Cayrou. Les participants ont notamment apprécié les éclairages sur le droit social, face auquel

ils se sentent peu armés. Le délicat sujet de la gestion des risques a entraîné de nombreuses questions. D’autres thèmes importants ont été approchés, comme les règlementations sur l’hygiène et la sécurité, le travail illégal ou dissimulé, la discrimination et le harcèlement moral ou la délégation de pouvoir. Le succès de cette nouvelle édition des Journées de l’Entreprise conduira naturellement à donner une nouvelle ampleur aux conférences qui seront organisées l’automne prochain. ■

les brèves REPÈRES ÉCO ARDAN : réveillez vos projets ! Le dispositif ARDAN (Action Régionale pour le Développement d’Activités Nouvelles) est initié par la Région Midi-Pyrénées avec l’appui stratégique du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers). Il s’agit d’assister les chefs d’entreprises qui ont des projets « dormants », faute de temps et de recul pour les concrétiser. Grâce à ARDAN, le dirigeant peut bénéficier des services d’un « pilote de projet » à des conditions intéressantes : il lui en coûtera 5 500 euros pour six mois d’accompagnement, l’autre moitié étant financée par des fonds publics. A ce jour, 10 000 entreprises ont pu profiter de cette opportunité. Assisté par une personne qualifiée en recherche d’emploi, qui par ailleurs profite d’une formation adaptée auprès du CNAM, le chef d’une petite ou moyenne entreprise peut concrétiser ses nouveaux projets. Au terme des six mois, si le projet est jugé viable et si le « pilote » a démontré son efficacité, il peut être intégré dans l’effectif salarié : c’est ce qui s’est produit dans 80 % des cas jusqu’ici. Il se voit alors attribuer un chéquier formation de 1 500 euros, qu'il peut utiliser à tout moment pour financer un plan de formation personnalisé et adapté aux besoins de l'entreprise, à condition bien-sûr d'être embauché dans l'entreprise à la suite des six mois. La CCI du Lot assure le relais de ce dispositif, sa promotion, le soutien au montage des dossiers et l’aide au recrutement de la personne adéquate. Contact : Laurent Poudre 05 65 20 35 40 – laurent.poudre@lot.cci.fr

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006

L’imprimerie Feuille@Feuille labellisée pour l’environnement La procédure s’avérait indispensable pour décrocher des marchés en région parisienne : depuis fin 2006, l’imprimerie cadurcienne Feuille@Feuille est labellisée Imprim’Vert. Cette marque distinctive a été instaurée par la CCI du Centre, puis s’est progressivement étendue à la plupart des imprimeries offset du territoire national. Les responsables de l’entreprise ont dû batailler ferme pour atteindre leur objectif : en effet, cette labellisation n’était pas en place dans le département du Lot et ne concernait que la région toulousaine. « Grâce à la forte implication de Yasmina Loiseau, chargée de mission environnement à la CCI du Lot, nous avons tout de même pu présenter et défendre notre dossier devant la FICG (Fédération des industries et de la communication graphique) », souligne le directeur général Arnaud Delpoux. De par les procédés à sec qu’elle met en œuvre depuis 2003, Feuille@Feuille ne rejette aucun effluent liquide nocif. Par ailleurs, les encres en cartouches sont recyclées et les autres produits utilisés ne sont pas toxiques. Les pièces d’usures machines repartent directement chez le fabricant en Allemagne. Quant aux lingettes de nettoyage, elles ne représentent que 10 kilos par an et sont traitées par la société Prévost Environnement.

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les brèves REPÈRES ÉCO

Bâtiment : la TVA réduite est maintenue… et compliquée

Sud Ouest Découverte : 3e Convention des produits agroalimentaires du Sud Ouest de la France

Applaudie lorsqu’elle a été reconduite pour cinq ans, la TVA à taux réduit a suscité récemment la consternation des professionnels lors de la publication des nouveaux modèles d’attestation. Les entreprises doivent en effet choisir entre trois modèles d’attestation (normale, simplifiée ou super-simplifiée), sur la base d’indications pour le moins complexes. La Fédération Française du Bâtiment (FFB) cite ainsi cet extrait de la nouvelle réglementation : « Les travaux bénéficient donc du taux réduit pour leur totalité dès lors que dans au moins un de ces 6 lots un tiers du résultat existait déjà avant le commencement de ces travaux ». De tels énoncés ne pouvant que conduire, de part et d’autre, à des divergences d’appréciation, le Président de la FFB, Christian Baffy, a rencontré le cabinet du ministre à Bercy le 9 octobre dernier. En l’occurrence, l’administration fiscale a accepté de simplifier les attestations et de les réduire à deux au lieu de trois. Par ailleurs, un dépliant sera établi pour expliquer le dispositif de la TVA au taux réduit et plus particulièrement en ce qui concerne la frontière entre le neuf, soumis au taux normal, et l’ancien, soumis au taux réduit. Enfin, une mesure serait introduite dans l’instruction permettant l’application du taux réduit pour l’aménagement des combles aménageables dans un même volume existant. Ainsi, le maintien du dispositif de l’instruction de septembre 2000 serait acquis. Avant que l’ensemble du dispositif (attestations – notices – instruction administrative) soit opérationnel, ce qui est prévu dès le début de l’année 2007, il convient de continuer à utiliser les modèles d’attestations proposés par l’administration. Pour plus d’information : Fédération du Bâtiment et des TP du Lot – Résidence la fontaine Bât C 46000 Cahors / 05 65 20 4220

La 3ème édition de la convention d’affaires « Sud Ouest Découverte » organisée conjointement par l’Association Régionale des Industries Alimentaires (ARIA) et la Fédération Régionale des Coopératives Agricoles de Midi Pyrénées (FRC2A) se déroulera les 31 janvier & 1er février 2007 à l’Espace Diagora-Technopole de Toulouse Labège. « Sud Ouest Découverte » a pour objectif d’organiser des rencontres privilégiées entre les entreprises de Midi Pyrénées et une centaine d’acheteurs, nationaux et internationaux, à la recherche de produits du Sud Ouest : centrales d’achat, acheteurs GMS, acheteurs RHD, importateurs et exportateurs, grossistes, épiceries fines… « Sud Ouest Découverte » est l’occasion pour les entreprises régionales de l’agroalimentaire de prospecter à moindre coût au travers du concept original et efficace de la convention d’affaires, sachant qu’un planning de rendezvous individuels sera programmé pour chaque entreprise avant la manifestation. Renseignements et inscriptions : ARIA : Tél. 05 62 19 34 36 ou 06 85 91 97 97 FRC2A : Tél. 05 61 75 42 82

Viticulture : de nouvelles initiatives lotoises Le Malbec Primeur est arrivé : la première cuvée a vu le jour cet automne, à l'initiative des vignerons des Vins de Pays du Lot. Issus d'un cépage traditionnel du département, le Malbec, ces vins proposent aux amateurs des arômes frais et fruités. Les bouteilles sont commercialisées chez les vignerons, les cavistes, les restaurateurs et les supermarchés locaux. Une autre innovation est due à la société « Mes vignes.com », installée à Montcuq : elle permet à chacun de « posséder » ses vignes et de produire son vin. Ce concept de commercialisation, unique en France, associe les consommateurs à la conception de leur vin. Les acheteurs suivent en effet la croissance de leur parcelle par le biais d'un site Internet et d'une lettre d’information. Ils sont également invités lors des vendanges et de l'assemblage. En 2006, 380 clients ont ainsi participé à l'élaboration de leurs bouteilles dans le Bordelais, le Roussillon, la Champagne et le Bandol.

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les brèves COMMERCE Carte de fidélité collective « Commerce de Souillac »

Animation de Noël

La nouvelle association des commerçants du Pays de Souillac a lancé depuis quelques semaines une carte de fidélité collective électronique qui permet aux clients de bénéficier de remises dans une trentaine de commerces de la ville. L’objectif est de fidéliser la clientèle et de souligner la qualité de l’offre commerciale sur cette ville de près de 4 000 habitants. Souillac, désignée souvent comme la porte du Midi n’est pas seulement une commune à vocation touristique. Elle possède un appareil commercial diversifié composé de plus de 150 commerces et prestataires de services ayant un point de vente. L’association a également crée un site www.commercantspayssouillac.com, qui est une vitrine virtuelle du commerce, sur lequel sont déjà répertoriés près d’une centaine de commerçants de la ville. Pendant la semaine avant Noël, une animation autour de la carte de fidélité et le concours de plusieurs partenaires, dont « La Dépêche du Midi », avec une roue de la chance, est prévue dans les différentes rues de la ville.

Sous l’impulsion de l’association de promotion des foires et des marchés du Lot, les commerçants non sédentaires du Lot vont proposer à leurs clients, un jeu qui permettra d’offrir des bons d’achat (de 5, 10 et 15 euros) qui pourront être directement dépensés sur les marchés du Lot du 9 au 24 décembre prochains. En chiffres, cette animation sera organisée sur 58 marchés dans 28 communes du Lot et cela représente 2 000 points de distribution. Par cette initiative, les professionnels du commerce non sédentaire veulent affirmer leur vitalité et le rôle indispensable des marchés pour l’animation et le développement commercial des villes et villages du Lot.

sur les marchés et les foires du Lot

Cahors Actif, un ambitieux programme d’animation de la ville Depuis leur élection il y a deux mois, les nouveaux responsables de l’association Cahors Actif ont travaillé avec beaucoup d’ardeur sur deux dossiers prioritaires. Le premier concerne le suivi du déroulement des travaux sur le boulevard Gambetta et les contacts avec les élus locaux et l’Administration, afin d’apporter leur soutien aux commerçants de Cahors qui ont connu un net fléchissement des affaires en octobre et en novembre, du fait de la gêne occasionnée par lesdits travaux. Second dossier prioritaire : la préparation du programme d’animation pour les fêtes de fin d’année. Du 4 au 24 décembre, l’association va proposer des animations autour d’un jeu concours doté de prix importants. Les commerçants ont négocié une heure de gratuité de parking sur toute la zone « horodateurs » pendant cette période (les clients qui auront pris un ticket de parking pourront dépasser l’heure limite indiquée sur le ticket d’une heure). Pour le Bureau de Cahors Actif, « Il faut que ce soit la fête à Cahors pendant le mois de décembre, pour faire oublier une année perturbée par les importants travaux de rénovation réalisés tout au long de 2006 (aménagement des ronds-points, construction du parking souterrain, réfection du sol autour des halles et aménagement du boulevard) ».

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Marché de Noël et spectacles

pour enfants avec Gourdon Dynamic La nouvelle association des commerçants et artisans, Gourdon Dynamic, prépare le programme d’animation du commerce à Noël : • Dimanche 3 décembre, en liaison avec d’autres associations de la ville, sera organisé un marché de Noël à l’église des Cordeliers et tous les commerces de la ville seront ouverts. • Dimanche 17 décembre, les enfants seront invités à un spectacle de magie et à un goûter de Noël avec l’association des parents d’élèves. • Vendredi 22 décembre, la troupe de Frédéric Olivier présentera une pièce de théâtre aux enfants et à leurs parents. • Samedi 23 et dimanche 24 décembre, les magasins seront ouverts et des animations de rue seront proposées aux enfants (tempête de neige, lutins, promenade en calèche….). Les commerçants et les artisans de Gourdon (toutes formes de commerces confondues) se mobilisent très fortement autour de leur association Gourdon Dynamic pour animer leur ville et le commerce.

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les brèves TOURISME Salon Mit’International à Paris Rendez-vous incontournable pour les professionnels du tourisme de groupes, la 28ème édition du salon du Mit’International s’est tenue du 18 au 21 octobre à la Porte de Versailles. Comme chaque année, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot était présente sur un stand de 55 m2 réunissant huit professionnels du département, en majorité des hôteliers-restaurateurs mais aussi le Gouffre de Padirac. Parmi les 180 visiteurs rencontrés durant les quatre jours, beaucoup cherchaient des idées de séjours et circuits, des produits pour les seniors, de l’hébergement en hôtel 2 et 3 étoiles, des menus pour des arrêts déjeuners, ou encore des propositions de réveillon.

Workshop « Destination Vignobles » à Bordeaux Le Lot était présent à la seconde édition du workshop « Destination Vignobles » qui s’est déroulée en Aquitaine le 19 octobre dernier. La Chambre de Commerce et d’Industrie partageait le stand « Tourisme et Vins de Cahors » avec le Service Loisirs Accueil : ce sont une dizaine de contacts qui ont été pris lors de cette journée consacrée au tourisme viti-vinicole. Un autre professionnel lotois était également présent, le « Relais et Château de Mercuès ». Au total, une soixantaine d’exposants de toutes les régions et vignobles français sont venus rencontrer une centaine de professionnels étrangers. Le workshop était suivi le lendemain par une conférence sur le thème du développement et de la promotion du tourisme viti-vinicole. Rendez-vous est pris pour participer à la prochaine édition, en 2008, en région PACA.

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les brèves TOURISME Parution du Manuel de Ventes 2007 Destiné aux professionnels du tourisme, le Manuel de Ventes 2007 de la CCI vient de paraître. Il change cette année de support puisqu’il est diffusé sur un CD-ROM (en format PDF) glissé à l’intérieur d’une brochure cartonnée. Disponible en français et en anglais, il peut être consulté dans sa totalité ou par rubrique, téléchargé et même facilement imprimé. L’abandon de la version papier s’explique par l’évolution des besoins des professionnels organisateurs de voyages et par l’enrichissement du contenu de cette édition. Le Manuel de Ventes comporte en effet de nouvelles rubriques (parcs et jardins, divertissement, prestataires d’activités nature, golfs et parcs aquatiques), davantage de prestataires (392) et plus d’informations. Au total, 109 pages de contacts, d’informations pratiques et tarifaires, pour aider les professionnels à élaborer de nouveaux produits touristiques et à programmer le Lot. La version 2007 est diffusée à 5 000 exemplaires, dont environ 3 000 sont envoyés directement par routage à un fichier de contacts en France et à l’étranger. Pour plus d’informations : Anne Simon – Estelle Fournanty, Tél : 05 65 20 35 33

Workshop « Travel ! » à Bruxelles La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot a participé le 18 novembre dernier à la 7e édition du workshop « Travel ! » à Bruxelles, le plus grand salon touristique en Belgique dans le domaine des voyages organisés/tourisme de groupes. Ce workshop destiné aux associations et aux professionnels du tourisme, réunissait plus de 80 exposants de France, GrandeBretagne, Luxembourg et PaysBas. La CCI a rencontré une dizaine de visiteurs, essentiellement des responsables de clubs ou d’associations souhaitant avoir une information générale sur le Lot. Un catalogue de produits proposés par les professionnels lotois était en consultation sur le stand. A noter que la France demeure la destination de vacances favorite des Belges et qu’ils apprécient particulièrement le Lot.

Alain Godard chevalier de la Légion d’Honneur Son remarquable parcours en qualité de chef d’entreprise, fondateur de la maison Godard à Gourdon dès 1978, vient de valoir à Alain Godard la Légion d’Honneur. Ardent défenseur des foies gras de qualité du Sud-Ouest, apôtre inlassable des excellents produits labellisés terroir, ce chef d’entreprise précurseur a fait de son enseigne une référence en matière de passion gastronomique. « A travers cette distinction, je veux associer ma famille et tout le personnel. J’ai tenu à ce que la médaille me soit remise par Jean Rougié, grand nom des foies gras et luimême Officier de la Légion d’Honneur », commente Alain Godard. C’est le 7 octobre dernier, dans le cadre du restaurant Le Pont-de-l’Ouysse à Lacave, que cette amicale cérémonie a été organisée. Alain Godard

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VIENT DE PARAÎTRE

GUIDE 2007 DES FOIRES ET SALONS DANS LE MONDE

L’AGENT COMMERCIAL MODE D’EMPLOI

GUIDE RÉGIONAL DES DÉCHETS DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

Le MOCI vient d’éditer l’édition 2007 de son Guide des foires et salons dans le Monde. Plus de 2 200 manifestations, organisées dans 99 pays sont ainsi recensées. Les pays qui compteront le plus grand nombre de foires et salons seront en 2007 l’Allemagne (201), la Chine (194), les Etats-Unis (95) et la Russie (82). Réalisé en collaboration avec les Missions économiques, ce guide recense également les projets de pavillons français lors des différents événements. Enfin, le MOCI propose une étude comparative des tarifs aériens et ferroviaires sur les principales destinations d’Europe.

Ce guide pratique s’adresse à la fois aux professionnels à titre individuel et aux entreprises. Il détaille les différentes spécificités du statut d’agent commercial : formalités d’immatriculation aux registre spécial des agents commerciaux, statut fiscal et social, rémunération, obligations envers les mandants, textes de loi, etc.

L’Observatoire Régional des Déchets Industriels en Midi-Pyrénées (ORDIMIP) propose un guide de référence sur la gestion des déchets des activités économiques. Il fournit notamment les définitions des différents types de déchets (dangereux, banals, inertes ou organiques) et précise pour chacun d’eux les réglementations spécifiques et des exemples de traitements. Par ailleurs, ce guide recense les différents prestataires régionaux en précisant leurs spécialités.

Consultable au Centre de Documentation

Les entreprises qui envisagent de faire appel à des agents commerciaux trouveront de leur côté des informations sur les modèles de contrat, les types de commissionnement, les obligations du mandataire, la gestion des ruptures de contrat et une comparaison avec le statut de VRP.

Consultable au Centre de Documentation

Consultable au Centre de Documentation

QUID

Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le Lot Un coup de pouce financier pour vous aider

Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propres des créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUID est complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part des organismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.

Quid ?

Comment ?

Quels financements ?

Quercy Initiative Développement, association loi de 1901, plate-forme d’initiative locale.

Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.

Pour qui ?

Combien d’entreprises ?

Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registre du commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID: • Activités industrielles ou de services pour l’industrie • Activités de négoce de forme indépendante • Activités d’artisanat de production • Commerce de détail en milieu rural • Services technologiques ou activités innovantes. En reprise seulement: BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.

80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjà été soutenus par QUID.

Ils sont assurés par : • L’Union Européenne, • L’Etat, • L’Union des Entreprises Lotoises, • Divers industriels du département, • La Banque Populaire Occitane, • La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, • Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, • Le groupe d’assurances Malakoff, • EDF, • Le Conseil général du Lot, • La Caisse des Dépôts et Consignations, • La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

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Renseignements : Loïz Pierre Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot Tél : 05 65 20 35 01 loiz.pierre@lot.cci.fr

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FORMATION

LES OUTILS DE MANAGEMENT POUR LA PME UNE FORMATION POUR LES DIRIGEANTS DE TPE,PME-PMI En partenariat avec l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot organise à partir du mois de mars 2007 une action de formation particulièrement adaptée aux besoins des chefs d’entreprises ainsi qu’à leurs adjoints, notamment dans les PME et TPE. Une réunion d’information est prévue le 19 janvier 2007 de 8h30 à 10h00 afin de présenter le contenu et le déroulement de cette formation opérationnelle dédiée au management et à la stratégie d’entreprise dans le but d’aider les dirigeants à progresser au quotidien dans le développement de leur structure. Contact : Christophe Dussaud, christophe.dussaud@lot.cci.fr ou Andrea Poterie, andrea.poterie@lot.cci.fr

05 65 20 48 70

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006

FORMATION CONTINUE INTER-ENTREPRISES JANVIER - FÉVRIER 2007 Formation WORD Initiation

Dates 22 et 29 janvier

Durée 2 jours

EXCEL Perfectionnement Découverte d’Internet messagerie Outlook EXCEL Initiation

23 et 30 janvier

2 jours

24 janvier

1 jour

1er et 8 février

2 jours

WORD Perfectionnement Comptabilité d’entreprise Management d’équipe Habilitation électrique du personnel électricien Hygiène alimentaire

5 et 12 février

2 jours

12 et 19 février

2 jours

14, 15, et 16 février

3 jours

29, 30 et 31 janvier 12, 13 et 14 février 29 janvier

3 jours 1 jour

Lieu Service Formation Emploi, CCI du Lot, Cahors Service Formation Emploi, CCI du Lot, Cahors Service Formation Emploi, CCI du Lot, Cahors Service Formation Emploi, CCI du Lot, Cahors Service Formation Emploi, CCI du Lot, Cahors Service Formation Emploi, CCI du Lot, Cahors Service Formation Emploi, CCI du Lot, Cahors Figeac Cahors Service Formation Emploi, CCI du Lot, Cahors

Sous réserve des places disponibles. Pour vous inscrire ou pour toute information complémentaire, contactez nous au

05 65 20 48 70 ou 05 65 20 48 69 ou par mail :

annick.machabert@lot.cci.fr

SERVICE FORMATION EMPLOI Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot 107, quai Cavaignac - 46002 Cahors www.lot.cci.fr

05 65 20 48 70

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FORMATION

IFV SECTION APPRENTISSAGE

NOUVELLE FORMATION

Pour former vos futurs vendeurs dans des conditions intéressantes

TECHNICIEN SUPÉRIEUR DES FORCES DE VENTE

Vous recherchez des vendeurs ? Avez-vous pensé à l’apprentissage ? La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot vous propose sa section Institut des Forces de Ventes sous statut apprentissage. Son objectif est de former vos futurs vendeurs grâce à un programme particulièrement adapté aux missions actuelles attendues à un poste de commercial.

Rémunération minimale : de 41% à 61% du SMIC

Incitations financières : Exonération des charges, prime à l’embauche, prime à l’effort de formation (suivant les cas).

Public : Jeunes de 18 à 25 ans titulaires d’un BAC toutes options (ou niveau) ou ayant suivi une première ou deuxième année universitaire.

Durée : 2 ans (400 heures par an)

Fréquence :

En partenariat avec l’Institut des Forces de Vente de la C.C.I. du Pays de Brive, l’Institut des Forces de Vente de la C.C.I. du Lot propose à partir du 4 janvier 2007 la formation de Technicien supérieur des forces de vente afin de professionnaliser des commerciaux opérationnels capables de gérer un secteur de vente et de négocier à haut niveau de décision. Cette formation diplômante de niveau III (BAC+2) financée par le Conseil Régional Midi-Pyrénées et le Fonds Social Européen s’adresse à des demandeurs d’emploi en reconversion professionnelle et à des salariés en contrat ou période de professionnalisation disposant préférentiellement d’un BAC+2 technique (BTS, DUT) ou d’un BAC avec au moins 3 ans d’expérience. Enfin, cette formation se déroulera en alternance selon un rythme de deux semaines en centre de formation et deux semaines en entreprise.

Trois semaines par mois dans votre entreprise, au poste de travail ; une semaine par mois en formation à la CCI du Lot. Si cette formule vous intéresse, n’hésitez pas à contacter le service formation de la CCI du LOT au 05 65 20 48 70. E-mail : ccf@lot.cci.fr

Inscriptions et recrutements jusqu’au 2 janvier 2007 NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006

Contact :

Christophe Dussaud Andrea Poterie

05 65 20 48 70 45


CONJONCTURE

L’année économique 2006 se termine sur une conjoncture plutôt bien orientée comme en témoignent les niveaux d’activité des différents secteurs. Une conjoncture bien soutenue par l’industrie avec ses deux composantes principales, la mécanique-aéronautique et l’agroalimentaire, ainsi que par le bâtiment. La proximité des fêtes de fin d’année et des achats festifs qui les accompagnent dynamisent la consommation des ménages, qui tire dans son sillage tout un pan de l’économie des fabrications aux approvisionnements, jusqu’à la distribution commerciale de proximité. Un tableau rassurant et optimiste cependant assombri par la situation récente de l’aéronautique régionale, dont on connaît l’impact sur l’économie de notre département, ainsi que par les incertitudes qui pèsent sur le maintien de l’activité du bâtiment à son niveau actuel après deux années de très forte croissance. A un an d’intervalle, presque tous les secteurs affichent une hausse sensible de leur niveau d’activité. La demande est ferme, plutôt orientée à la hausse, tant dans sa composante intérieure qu’étrangère. Les carnets de commandes sont pourvus et offrent une bonne visibilité à moyen terme. Les capacités de production sont bien utilisées, parfois fortement sollicitées comme dans l’agroalimentaire et dans tout ce qui touche à l’aéronautique et au bâtiment. Les investissements se poursuivent pour participer à l’effort d’amélioration de la productivité et de la sécurité. Les offres d’emploi et les recrutements sont mieux positionnés et plus actifs qu’un an auparavant. Au plan structurel, la situation se caractérise toujours par un déficit de main d’œuvre qualifiée immédiatement opérationnelle et de personnel de premier encadrement. Les prévisions pour les prochains mois, étayées par le niveau des carnets de commandes dans la plupart des secteurs, tablent sur le maintien de la tendance actuelle. A plus long terme, des facteurs de préoccupation tels la situation de l’aéronautique régionale et le fait que l’on s’engage en France dans une année électorale chargée modèrent l’optimisme des opérateurs économiques qui s’expriment avec prudence.

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AÉRONAUTIQUE Les cadences de production demeurent soutenues et en progrès par rapport à l’an passé. Malgré les difficultés rencontrées par le principal donneur d’ordre régional, le rythme des fabrications devrait se maintenir dans les prochains mois.

MACHINES SPECIALES La production, adossée à des carnets de commandes relativement bien pourvus, atteint des niveaux en hausse par rapport à l’an passé à même époque. A moyen terme, l’activité devrait se maintenir et seules les hausses des matières premières qui pèsent sur les trésoreries tempèrent l’optimisme des entreprises.

MÉCANIQUE GÉNÉRALE La croissance de l’activité se poursuit dans les différentes filières et l’ensemble des indicateurs s’inscrit en progression à un an d’intervalle. Les commandes en provenance de l’aéronautique ont encore augmenté, les plans de charge sont toujours conséquents et les prévisions restent favorables pour les mois à venir. Quelques tensions se manifestent sur les approvisionnements en matière de disponibilité et de coût.

CONSTRUCTION ÉLECTRIQUE ET ÉLECTRONIQUE Les entreprises font état de carnets bien garnis et de perspectives bien orientées pour la fin de l’année. L’aéronautique et le bâtiment sont toujours des donneurs d’ordres importants pour ce secteur.

BUREAUX D’ETUDES TECHNIQUES Le marché est porteur, l’ensemble des indicateurs est à la hausse et les carnets de commandes régulièrement approvisionnés ; ils assurent d’une bonne visibilité pour le proche avenir. A plus long terme, des incertitudes planent sur le renouvellement des contrats avec certains donneurs d’ordres.

BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS Bâtiment En gros œuvre, l’activité est bien orientée à la faveur de la bonne tenue de la construction et de la rénovation de logements, ainsi que de la réactivation de la commande publique. Les carnets d’ordres assurent des perspectives favorables et une situation de plein emploi pour les mois à venir. En second œuvre, la demande est toujours pressante et ne marque pas de signe d’essoufflement au moins pour un avenir proche. Travaux publics Les carnets de commandes sont satisfaisants et à même d’assurer le plein emploi des moyens matériels et humains de production. Des chantiers sont en cours, des perspectives d’ouvertures accessibles à nos entreprises locales se profilent et permettent une bonne visibilité à moyen terme.

TRANSPORTS Transport de marchandises, messageries L’ensemble de l’activité, aussi bien de proximité qu’en zone longue, a été soutenue ces derniers mois avec une bonne utilisation du parc de véhicules. A ce moment de l’année, les besoins sont en accroissement pour satisfaire les livraisons de biens de consommation liés aux achats de produits festifs et de cadeaux. Le prix élevé des carburants impacte toujours les conditions tarifaires et les marges des entreprises. Transports de voyageurs Le niveau d’activité est jugé satisfaisant, les opérateurs locaux privilégiant des destinations plutôt rapprochées, adaptées aux clientèles, d’un bon rapport qualité-prix. La diversité de l’offre ainsi que le temps libre contribuent à conforter les carnets de commandes.

BOIS Première transformation (scierie, parquet) L’activité est jugée bien orientée par la majorité des professionnels et les livraisons se poursuivent à un rythme soutenu. Les tensions sur les cours du bois persistent mais peuvent être partiellement répercutées sur les prix de vente.

ENTREPRENDRE 134


CONJONCTURE

Deuxième transformation (menuiserie du bâtiment) La demande est dynamique, en relation avec le bon niveau d’activité dans la construction et la rénovation de logements. Les moyens de production sont bien utilisés ; le recrutement de main d’œuvre qualifiée pose toujours problème.

FILIÈRE VIANDE Exportation de bestiaux A ce point de la campagne d’exportation la situation est globalement jugée satisfaisante par les professionnels. On retrouve les bases commerciales de l’année précédente à même époque. Abattage et négoce de viande A l’approche des fêtes de fin d’année, l’activité du secteur est relativement dynamique. La production devrait s’intensifier au cours des semaines prochaines, notamment en direction des viandes de qualité sous label et de la fourniture de matières premières pour la fabrication de produits gastronomiques à base de viande. Conserves fines L’activité est soutenue aussi bien en fabrication qu’en conditionnementexpédition. Par rapport à la campagne précédente à même époque, la visibilité pour la campagne en cours n’est pas évidente, les carnets de commandes n’étant pas complètement remplis. Ce phénomène s’amplifie au cours des ans, de nombreux achats se faisant au dernier moment par impulsion, assurant tardivement le plein des débouchés pour les professionnels.

Eaux embouteillées Le secteur retrouve son marché normal de saison après l’explosion des ventes de l’été.

LAIT ET FROMAGE Lait de vache Les rythmes de livraison progressent de même que les débouchés, notamment en direction de la fabrication de produits fromagers régionaux et de la reconstitution des stocks de desserts glacés, sévèrement ponctionnés pendant la dernière saison estivale. Fromage de chèvre La demande se réactive à cette période compte tenu qu’une part importante de l’offre chèvre, parmi laquelle l’AOC Rocamadour et les produits fermiers, rentre dans la catégorie des produits festifs proposés en fin d’année.

TRAVAIL DU GRAIN Fabrication d’aliments du bétail Les activités de fabrication et de livraison sont dynamisées par les besoins d’engraissement, à cette époque de l’année, aussi bien pour les animaux de boucherie que pour les volailles grasses. Les professionnels évaluent les besoins de fabrication et de livraison à un niveau comparable à celui de l’an passé au même stade de la campagne.

Biscuiterie Les produits de qualité, à connotation de terroir, tirent avantage des achats festifs de fin d’année. Sur les produits basiques, la concurrence est forte et le marché presque exclusivement monopolisé par les grandes marques.

FRUITS ET LEGUMES Stations fruitières La production de noix est relativement bonne aussi bien en quantité qu’en qualité. Le séchage et le conditionnement se poursuivent normalement. Les ventes s’enclenchent notamment à l’export en direction des pays de l’Europe du Nord. La récolte de champignons sylvestres à été abondante ; elle a dynamisé l’activité des spécialistes de la vente en frais et de la transformation. Les pommes sont rentrées en station ; les premières ventes se déclarent sur un marché plutôt attentiste et encombré. Produits transformés (confitures, avant-produits industriels) Le marché des confitures et des compotes, quelque peu marginalisé par les achats festifs sur le marché intérieur, est bien soutenu par la demande internationale. Les avant produits industriels bénéficient de la forte activité de fabrication dans les industries alimentaires pour approvisionner les marchés de fin d’année.

VIN ET BOISSONS Vin de Cahors La récolte 2006 s’est faite dans de bonnes conditions pour une production dont la qualité est jugée satisfaisante. Les foires aux vins proposées par la distribution, qui viennent de prendre fin, ont dynamisé les ventes. Les achats de fin d’année liés aux cadeaux et à la gastronomie apportent un plus non négligeable en matière de débouchés. A ce jour, les opérateurs viti-vinicoles estiment avoir amélioré le niveau de leurs ventes aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’exportation.

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CONJONCTURE

CONJONCTURE COMMERCE octobre 2006 Statistiques nationales Évolution des chiffres d’affaires en valeur (source : Banque de France) ÉVOLUTION CA EN VALEUR ALIMENTAIRE VIANDE TEXTILE / HABILLEMENT CHAUSSURE MEUBLE APPAREILS ÉLECTROMÉNAGERS ÉLECTRONIQUE Grand public QUINCAILLERIE BRICOLAGE LIVRE ET PAPETERIE HORLOGERIE / BIJOUTERIE AUTOMOBILES NEUVES AUTOMOBILES OCCASION ENSEMBLE DU COMMERCE DE DÉTAIL

OCTOBRE 06 OCTOBRE 05 - 0,7 - 2,2 - 0,6 0,3 - 2,8 6,8 - 1,5 - 0,9 - 1,3 - 7,3 4,6 6,1 10,7 0,2

10 mois 06 10 mois 05 1,8 2,4 1,1 1,3 0,2 2,7 6,7 1,0 1,9 - 1,8 5,5 1,2 0,1 2,1

Alimentaire : Alimentation hors boucherie : Baisse des chiffres d’affaires de 0,7 % en valeur en octobre 2006 par rapport au même mois de 2005. Ce sont les hypermarchés qui ont connu la plus forte baisse (- 1,3 %). En cumul sur dix mois, l’évolution est positive (1,8 %) dans le commerce d’alimentation générale, et ce, quelle que soir la forme de commerce (hypermarché, supermarché et commerce traditionnel). Viande : baisse des ventes des produits à base de viande en octobre 2006 par rapport à octobre 2005 mais hausse de 2,4 % en valeur sur les dix premiers mois 2006.

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L’activité commerciale a fléchi au mois d’octobre 2006 par rapport au même mois de l’année précédente dans la plupart des activités de détail. En cumul sur les dix premiers mois de 2006, la situation est cependant un peu meilleure que l’an passé (seuls les commerces de librairie papeterie sont en évolution négative).

Equipement du logement : Bonne activité dans les commerces de détail d’électroménager en octobre (+ 6,8 %). Par contre le meuble, l’électronique grand public, le bricolage et la quincaillerie accusent une baisse. Sur les dix premiers mois 2006, les activités de ce groupe sont en progression.

Culture loisirs : Equipement de la personne : Baisse des ventes dans les commerces d’habillement (- 0,6 %) et stagnation dans la chaussure (+ 0,3 %) en octobre 2006. En cumul sur dix mois, l’évolution est positive dans ce groupe d’activité. Il faut noter cependant que dans le vêtement, les commerçants traditionnels indépendants sont, en 2006, en perte de vitesse par rapport aux grands magasins et aux succursalistes.

Sur dix mois 2006, baisse du chiffre d’affaires dans les librairies-papeterie (– 1,8 %). Par contre, la bijouterie est en hausse en valeur de 5,5 %.

Automobile : Augmentation des ventes, en valeur, dans l’automobile d’occasion (+ 10,7 %) et dans l’automobile neuve (+ 6,1 %) en octobre. En cumul sur dix mois, les progressions de chiffres d’affaires sont faibles.

ENTREPRENDRE 134


INDICATEURS

6 781

6 749

6 376

5 861

6 000

5 018

5 000

Neufs Occasions

4 674

5 100

5 015

4 608

4 173

1 612

Évolution %

10 mois

Jan. Oct. 06

5 556

5 439

C’EST LE NOMBRE DE LOGEMENTS

- 2,1

autorisés dans le Lot au cours des 9 premiers mois de 2006 Une progression de 1,6% par rapport aux 9 premiers mois de 2005 (1 587).

+ 0,7

12 481

2006

2005

2004

2003

2002

1 000

Jan. Oct. 05

12 399

2001

2000

2 000

1999

3 000

IMMATRICULATION DE VÉHICULES 10 mois

4 386

4 000 1998

au 30 septembre 2006. Une diminution de 0,7 point par rapport à septembre 2005 (8,9%).

7 000

1997

C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE

8 000

1996

8,2%

DEMANDES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE

1,2% 430 162,4

+

NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2006

MILLIONS D’EUROS

C’est le montant des exportations lotoises au cours des 9 premiers mois de 2006. Une hausse de 6,4% par rapport aux 9 premiers mois de 2005 (152,6 millions d’euros).

OFFRES D’EMPLOIS AU 30 SEPTEMBRE 829

806

800 650

700 600

526

500

578

662

648 575

481

576 449

400

2005

2004

2003

2002

2001

2006

0

2000

100

1999

300 200

1998

C’est la variation triennale de l’indice du coût de la construction au deuxième trimestre 2006. 2e trimestre 2003 : 1 202 2e trimestre 2006 : 1 366

dans le Lot au 1er semestre 2006. Une diminution de 2,7% par rapport au 1er semestre 2005 (442) SOURCE INSÉE.

1997

13,64

C’EST LE NOMBRE DE CRÉATIONS D’ENTREPRISES

1996

C’est la variation annuelle de l’indice des prix à la consommation au 30 septembre 2006. Elle était de 2,2% un an auparavant au 30 septembre 2005.

49


PETITES ANNONCES

DEMANDE D’EMPLOI Secrétaire comptable 134 J 1 10 ans d’expérience (Grande distribution,Banque). Commercial 134 J 2 10 ans d’expérience : 6 ans dans les assurances, 2 ans dans l’immobilier, 2 ans en GMS. Commercial 134 J 3 10 ans d’expérience visiteur médical. Vendeuse magasin 134 J 4 2 ans d’expérience dans le prêt à porter + secteur alimentaire - expérience à son compte pendant 4 ans (habits enfants). Commercial vêtements 134 J 5 17 ans d’expérience dans le secteur matériel de cuisine pro - hôtellerie cuise Secrétaire médicale 134 J 6 Diplômée d'état de Laborentin Analyse Médicale – 17 ans d’expérience. Aide à domicile 134 J 7 CAP aide soignante, 20 ans d’expérience. Responsable qualité 134 J 8 Construction et gestion de systèmes de management qualité ISO9001 V2000 (définition des processus ; conception des outils de mesure de l’efficacité économique et technique ; pilotage des analyses ; lancement et suivi des plans d’actions avec le directeur général et ses directeurs) - Maîtrise des processus de fabrication et de conception suivant l’esprit de la norme ISO9001 V1994 Connaissances techniques- Métrologie Maîtrise bureautique. Formation : BTS qualité, BTS maintenance industrielle. Expérience professionnelle de 8 ans : entreprises électrotechniques, BTP, électroniques, laboratoire CEM. Directeur commercial 134 J 9 20 ans d’expérience secteur bâtiment. Responsable établissement loisirs et tourisme 134 J 10 Direction d’un centre de profit (20-30 pers.), gestion financière et RH, développement commercial (stratégie commerciale, négociation, montage d’opérations, prospection et action sur les marchés : national et international), réalisation d’études de marché, plan marketing, montage d’opérations événementielles, plan de communication, partenariats et RP. Maîtrise des logiciels de bureautique, tableurs, traitement d’images (Photoshop, Illustrator), gestion de site web (Dreamweaver). Formation : ingénieur-maître en management international (FH Munich, IUP Chambéry, University of Humberside). Expériences professionnelles : secteur tertiaire (loisirs, culture, tourisme, services, commerce international) en France, Angleterre, Allemagne, Tunisie. Comptable temps partiel 13 ans d’expérience.

134 J 11

Directeur PME - Directeur de projet 134 J 12 23 ans d’expérience - direction de projet Direction PME - Direction R&D - Ingénieur - ESIEA. Vendeuse magasin 16 ans d’expérience.

50

134 J 13

Vendeuse Jeune diplômée. CAP vente.

134 J 14

Vendeuse – ELS Jeune diplômée. CAP vente.

134 J 15

Commercial itinérant 16 ans d’expérience.

134 J 16

ELS (Employée Libre Service) 6 ans d’expérience.

134 J 17

DRH / RRH 134 J 18 DESS Gestion du personnel et 9 ans d'expérience RRH/DRH en industrie (métallurgie, ameublement). Approche pragmatique de la fonction RH sous tous ces aspects. Immédiatement opérationnel, dans une optique d'atteinte des objectifs et d'optimisation des performances de l'entreprise, en relation avec l'équipe de Direction. Temps partiel en structures industrielles de 40 à 100 personnes envisageable. Aide à la personne 4ans d’expérience.

134 J 19

Vendeur magasin 134 J 20 Commerce de loisirs ( pêche de préférence). 5 ans d’expérience. Vendeur confirmé, solide expérience en entreprises d’articles de pêche et de loisirs. Gestion, agencement et entretien d’un rayon. Possibilté gestion de personnel en C.D.D. Sens du relationnel. Dynamique et responsable. Maîtrise Word, Exel, Internet. Recherche emploi dans le Lot.

Commercial 134 J 26 3 ans d’expérience secteur agroalimentaire / MIN Rungis. Formation initiale en cuisine. Chauffeur livreur, manutentionnaire, 134 J 27 transport en commun limité 15 places (permis D + E) - ramassage scolaire mi temps accepté Chauffeur livreur – déménageur

134 J 28

Chef des ventes 134 J 29 8 ans d’expérience en tant que chef des ventes secteur industriel (machines outils, compresseur d’air, réseau de revendeurs) – Management 20 ans d’expérience. Commercial 134 E 1 12 ans d’expérience de vente entreprises et professions libérales, esprit d’autonomie, volonté de convaincre, gestion de portefeuilles grand comptes, fidélisation de clientèle. Anglais courant. Expérience en hôtellerie de luxe, gastronomie et industrie pharmaceutique, gestion d’équipes et encadrement, création et développement de marchés.

Technicien maintenance 134 J 23 16 ans d’expérience. BTS électrotechnique.

Assistante de Direction 134 E 2 Préparation et suivi de dossier, traitement des tâches administratives courantes. Administration des ventes (commandes, relances, suivi), comptabilité client/fournisseur, trésorerie. Gestion du personnel (plannings, dossier administratif du personnel, éléments variables de paie, administration de la formation – préparation des dossiers de financement, suivi budgétaire du plan de formation). Dynamique, autonome, goût prononcé pour la rigueur et la qualité, réel esprit d’équipe et un très bon relationnel. Maîtrise du pack Office, Power Point, Internet et messagerie, Access (notions). BTS Assistante de Direction. Expérience dans les secteurs d’activités : Industrie, Services aux entreprises, Négoce, Viticole.

Directeur commercial 134 J 24 Une expérience confirmée, au sein de structures de taille moyenne dans le domaine de l'aménagement et de l'installation générale d'expositions, stands et de l'évènementiel. Maîtrisant la bureautique. Recherche un poste d'encadrement, d'animation, de gestion et développement commercial, dans le nord du Lot.

Secrétaire assistante 134 E 3 Assure la gestion du courrier, frappe et mise en forme de documents, gestion des agendas et déplacements, suivi de dossiers, accueil, standard, mise en place et gestion de planning. Aide comptable (comptabilité client et fournisseur), gestion de stocks, suivi de budget. Autonome, dynamique, bon relationnel, 4 ans d'expérience.

Responsable production 134 J 25 Relation commerciale 8 ans - Responsable production 4 ans secteur imprimerie.

Assistante Ressources Humaines 134 E 4 Recruter du personnel intérimaire, établir et gérer les contrats de mise à disposition de main d’œuvre. Assurer l’administration du personnel : rédiger les contrats de travail, constituer le dossier administratif du personnel. Réaliser la paie (dont les relevés d’heures, facture client, suivi règlement). Comptabilité client et fournisseur, gestion de trésorerie. Maîtrise informatique : pack Office, Sage, Ciel, Mikado, Tempo. Expérience : prestations de services aux entreprises, société de conseil, administration

Plombier installateur thermique Cariste / chef magasinier CAP installateur thermique.

134 J 21

Secrétaire commercial et commercial 134 J 22 20ans d’expérience.

DEMANDE / OFFRE D’EMPLOI : Jérôme Serier

Tél. 05 65 20 48 67 Candidature (lettre de motivation et CV) à adresser S/Réf C/ECCI à :

CCI du Lot - Pôle Emploi/RH 107, Quai Cavaignac BP 79 46002 CAHORS cedex 9 jerome.serier@lot.cci.fr

Directeur adjoint 134 E 5 Gestion financière et comptable, prévisionnels développements et investissements, contrôle de gestion, optimisation des outils de suivi et de reporting. Définition stratégie commerciale et mise en œuvre nationale et à l’export. Stratégie d’entreprise, audit, restruc-

ENTREPRENDRE 134


PETITES ANNONCES

turation, fusion-acquisition. Conseil juridique social et droit des sociétés, gestion administrative du personnel. Formation : Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales. Expérience : industrie, coopérative agricole, espaces verts. Conseiller développement 134 E 6 Création d’entreprise, développement commercial, chef de produit, gestion de production, approvisionnement matière première, méthodes de production, recherche et développement (matériaux, mécanique, métallurgie). Anglais technique courant. Formation : Ingénieur en construction mécanique. Expérience : industrie, aéronautique, commerce, mécanique, énergie. Secrétaire 134 E 7 Assure les tâches de secrétariat (courrier, frappe et mise en forme de documents) gestion des agendas et des déplacements, organisation de manifestation, prise de rendezvous, suivi de dossiers, gestion du standard. Bureautique : pack Office. Cadre Ressources Humaines 134 E 8 Recrutement : analyse des besoins, recherche et sélection des candidats, négociation salariale. Intégration du personnel : mise en place parcours d’intégration. Législation sociale : conseil juridique, rédaction contrat. Paie : gestion des éléments variables, déclarations sociales. Prospection commerciale et suivi portefeuille, gestion centre de profit et management d’équipe. Formation : Ecole Supérieure de Commerce (finance, contrôle de gestion et management RH). Anglais professionnel / Maîtrise pack Office, Internet, Ciel. Expérience : industrie, prestations de services aux entreprises, société de conseil. Assistante de gestion PME/PMI 134 E 9 Fonction comptable et fiscale : saisie des opérations comptables, révision grand livres, salaires, bilan. Maîtrise informatique : pack Office, Internet, Power Point, Ciel, CCMX. Formation : niveau BTS assistante de gestion PME/PMI. Expérience : Grande distribution, Hôtellerie Restauration. Employé polyvalent / Cariste 134 E 10 Permis de cariste, chauffeur, livreur, manutentionnaire, préparateur de commande. Ingénieur Environnement 134 E 11 Mise en place système intégré des normes qualité, environnement et sécurité, communication, sensibilisation du personnel, veille juridique, réglementation transports. Formation : Mastère spécialisé éco-conseiller : analyse et gestion de l’environnement / DESS Droit de l’environnement et aménagement du territoire. Anglais courant / Maîtrise pack Office, Internet, Map Info, Power Point. Expérience : industrie métallurgie, pétrochimie, collectivités. Ingénieur en Agriculture 134 E 12 Aide à l’implantation de jeunes agriculteurs, commercialisation de logiciel agricole, management d’équipe, étude de filière fruits et légumes. Mise en place HACCP. Formation : Ingénieur école supérieure agriculture

SEPTEMB R E-O CTOB R E 2006

Purpan. Anglais courant / Maîtrise pack Office, Internet. Expérience : industrie métallurgie, pétrochimie, collectivités. Adjoint de direction / Responsable Unité 134 E 13 Manager 15 ans d’expérience, commercial, production/logistique, social. Mise en œuvre de politiques définies, pilotage de projets, animation d’équipe. Expérience de commercial terrain, création d’agence, transfert et fermeture de site, négociation avec les partenaires sociaux, gestion de personnel, gestion centre de profit. Maîtrise pack Office, Internet. Expérience : répartition pharmaceutique.

OFFRE D’EMPLOI Commerce alimentaire haut de gamme cherche un responsable de magasin expérimenté.

134 01

VENTES & LOCATIONS TABAC PRESSE JEUX 134 V 1 Cause retraite à vendre fonds de commerce de tabac, jeux, presse, souvenirs à Rocamadour. Bon emplacement au centre de la cité – Surface de vente 40 m2 et réserve de 10 m2. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 STATION SERVICE 134 V 2 Station service 24/24 secteur Gramat – Mise aux normes réalisée – Commerce-réparation motoculture et deux roues à développer. Affaire proposée en location gérance (possibilité location simple). Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 ALIMENTATION 134 V 3 A vendre fonds de commerce d’alimentation générale situé sur la place d’un petit village touristique (Nord du Lot) – Surface de vente 100 m2 - Etat des locaux neufs – Clientèle locale et touristique – Loyer mensuel 305 €. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 BOUCHERIE CHARCUTERIE 134 V 4 A vendre fonds de commerce de boucherie charcuterie dans ville de 3 500 habitants située entre Sarlat et Rocamadour – Emplacement place du marché – Conviendrait à couple de professionnels. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 CADEAUX SOUVENIRS 134 V 5 Cause retraite à vendre fonds de commerce cadeaux souvenirs dans ville nord du département – Rue principale du centre-ville – Grande vitrine sur deux façades – Surface de vente 80 m2. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 PRET A PORTER 134 V 6 A vendre fonds de commerce de prêt-à-porter homme et femme dans village touristique (1 200 habitants) – Magasin rénové – Surface de vente 60 m2, réserve 20 m2, toilettes – Possibilité d’extension de bail pour certaines activités. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41

CHAUSSURES ENFANTS 134 V 7 A vendre fonds de commerce de chaussure enfant, bébé, junior à Cahors – Produits moyen et haut de gamme – Bon emplacement en centre-ville (rue piétonne) – Etat des locaux neufs – Surface de vente 18 m2 Bureau et réserve 24 m2. Bail tous commerces sauf nuisances. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 BAR TABAC PRESSE HOTEL RESTAURANT 134 V 8 A vendre fonds de commerce sur axe Cahors Vers - bar tabac presse hôtel restaurant – Affaire saine idéale pour couple – Parking et terrasse – Clientèle à l’année et touristique. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 CAFE RESTAURANT 134 V 9 Sur chemin de Saint-Jacques, proximité sites touristiques, à vendre fonds de commerce café restaurant - affaire aux normes, aucun travaux, salle de 65 couverts, terrasse, jardin 3 salariés saisonniers – possibilité de développement – Idéal pour couple de professionnels. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41 CHARCUTERIE TRAITEUR, CREMERIE, EPICERIE FINE, CAVE A VINS 134 V 10 Cause santé vends fonds de commerce de charcuterie traiteur, crèmerie, cave à vins, épicerie fine - Travaux faits en 2005 - Très bon chiffre d'affaires en progression -Possibilité de faire boucherie - Proximité autres commerces - Pas de concurrence directe - Affaire idéale pour couple - Possibilité appartement. Contact C.C.I. : 05 65 20 35 41

VENTES & LOCATIONS Tél. 05 65 20 35 41 Dans le cadre du dispositif Transmission/ Reprise, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot édite un catalogue d’affaires à céder dans le département (annonces gratuites) à l’attention des candidats à la reprise de commerces.

Le Lot économique sur le net

www.lot.cci.fr • Annuaire des sites web d’entreprises lotoises • Les services et reprise d’entreprises • Offres de formation • Les études et annuaires disponibles • Demande de listes d’entreprises • Dossiers d’Entreprendre

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