LE DERNIER MAYA Je m'appelle John Carter. Je suis journaliste à Paris. En 1994, la guerre faisait rage au Honduras, au Mexique, au Guatemala. Mon rédacteur en chef m'y envoya pour couvrir ce conflit. Même si je n'aime pas la guerre je fus bien obligé d'y aller, mais en fait, j’allais y faire une découverte extraordinaire. En Août, je pris un avion de la Sud America Airline, un vieil avion miteux qu'on pourrait envoyer à la casse. J'atterris, par miracle, à Guatemala la capitale du pays du même nom. Je partis directement vers le front, la nuit, je dormais dans une grande tente, on aurait pût loger vingt personnes. Un soir vers vingtdeux heures lorsque, après avoir téléphoné à ma famille, j’entendis un cri de détresse, je sortis donc de la tente et fut le témoin d’une scène peu commune : un Mexicain nez à nez avec un jaguar. Je tirai alors de ma poche un briquet et mis le feu à une branche. Effrayé, le jaguar s'enfuit. Le mexicain se mit à genoux et me dit qu'il était maintenant mon esclave, je refusai automatiquement avant de tomber inanimé sur le sol humide. A mon réveil, l’homme me dit en espagnol, qu'il s'appelait Drezos. Il me fit boire une décoction à bases de plantes et d’écorces de lianes écrasées pour calmer mon mal de tête. Nous fîmes connaissance les jours suivants … un matin il me dit qu'il était le dernier maya et que pour me remercier de lui avoir sauvé la vie, il me conduirait à un vieux temple et me révélerait les secrets de cette civilisation oubliée. Au début je ne le crus pas vraiment mais je décidai de le suivre quand même. Je partis à la découverte de cette civilisation le 22 août 1994, je laissai ma tente, elle était trop grande. Je laissai tomber mon article sur le conflit sud-américain et partis dans la jungle mexicaine où se cachaient tant de secrets. Au bout de trois longs jours de marche j'arrivai à un vieux temple que Drezos nommait Tchasquapos. Il devait mesurer au moins 50 mètres. Avec son talisman en or avec de multiples pierres précieuses, un rubis et un diamant qu'il avait de sa défunte mère … il ouvrit une porte dérobée qui s'ouvrit comme par enchantement. Nous entrâmes dans un petit couloir sombre et humide tout était silencieux jusqu'à ce que j'entendis : « Bratawata », Drezos me dit de rester calme et silencieux. Le couloir arrivait à sa fin quand une lumière intense nous éblouit, nous nous cachâmes derrière une pierre, lorsque je levai la tête et vis quelque chose que personne n'avais jamais vu. Une dizaine de créatures vertes d'environ 1m50 avec des sorte de tromblons violets et des fouets, en train de persécuter des mayas. Drezos me raconta qu'il y a des siècles les premiers de ces monstres été arrivés sur terre et avaient fait prisonnier tous les mayas de cette sombre époque pour en faire leurs esclaves. Il cassait des roches, qui, d’après les monstres étaient uniques, puis les envoyaient par rayon inter
temporel sur leur lointaine planète, ce qui pouvaient provoqer des interférences comme au triangle des Bermudes. Malheureusement un des monstres à la tête ovale nous repéra et tira des rafales dans notre direction et toucha Drezos à la poitrine. Dans son dernier souffle il me confia que quand il était jeune il s’était enfui laissant ses amis et sa famille derrière lui. Je m’aperçus que le monstre allait dans ma direction et je courus de toutes mes forces. Je réussis à les perdre dans la jungle. Après quelques heures je me fabriquai un abri de fortune grâce aux explications de ce pauvre Drezos. Épuisé, je m'endormis. Lorsque je me réveillai j'étais dans un lit d’hôpital à Mexico. On m’expliqua que la guerre était finie, sans réel vainqueur. Ce sont des photographes animaliers qui m'avaient retrouvé. Je restai trois jours à l’hôpital pour retrouver des forces, on me dit alors que je pouvais repartir en France. Pendant longtemps je me suis demandé si je pouvais écrire cette histoire. Je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé. La jungle est pleine de ces satanés moustiques, peut-être avais été-je piqué par l'un d'entre eux et ai attrapé une maladie tropicale ? Est-ce-que j'ai rêvé ? Où bien cette histoire est réelle … alors ce ne sera seulement qu'à ma mort et en découvrant cette lettre ainsi que le plan que j'ai dessiné que vous pourrez lire ces mots auxquels j'ai tant réfléchi.