Tous et toutes ensemble jusqu'au retrait !
Plus de 2 millions de personnes ont déferlé dans toute la France ce 19 janvier en participant aux manifestations contre la réforme des retraites. Et des grèves importantes ont débuté dans de nombreux secteurs.
Le PCF salue les organisations syndicales qui ont organisé cette mobilisation historique qui marque un immense succès pour cette première étape dans la riposte au projet du gouvernement.
Emmanuel Macron a mis le pays au défi. La réponse des Français·es est puissante et claire : "Nous ne voulons pas de cette reforme des retraites !"
Les salarié·es n'ont pas besoin de davantage de pédagogie, ils ont compris la nocivité et l'inefficacité de cette réforme.
Le PCF appelle le Président de la République à retirer son projet dès maintenant ou à le soumettre à referendum. Il appelle les Français·es à amplifier la mobilisation jusqu'à ce que le message du pays soit entendu en participant à la journée d'action du 23 janvier et à la nouvelle journée de manifestations du 31 janvier.
Et notre parti fera de la semaine du 23 janvier une semaine de déploiement des communistes dans tout le pays pour révéler le contenu du projet qui sera présenté au Conseil des ministres, porter nos propositions alternatives pour une retraite à 60 ans à taux plein et mobiliser le plus grand nombre pour les manifestations du 31 janvier.
Et il poursuivra partout en France l'organisation de réunions publiques et de meetings avec toutes les forces de gauche et écologistes pour faire grandir un front social et politique inédit !■
RÉPUBLICAINES RÉPUBLICAINES
Le 31 janvier 2023
VENEZ TOUTES ET TOUS
A LA GRANDE
MANIFESTATION
10 H, place des Arènes à MONT-DE-MARSAN
place de la Fontaine Chaude
S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41 Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN C.P.N° 0621P11523 – N° 2404– Jeudi 26 janvier 2023
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. LLEES S LLANDE ANDES S
Et pour continuer à dire NON à cette réforme, au rassemblement à 17 H 30 à DAX
Près de 6500 personnes ont défilé dans les rues de Mont-de-Marsan ce 19 janvier, à l’appel de l’intersyndicale, pour manifester leur opposition au projet de réforme des retraites et cela malgré une météo pluvieuse et froide.
Collectif interdépartemental pour la relance du transport ferroviaire public fret et voyageur
Utile aux usagers, le rail l’est aussi écologiquement pour diminuer la circulation routière et réduire la pollution, tant pour le transport des personnes que des marchandises. Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont fait le choix du tout routier sacrifiant de nombreuses lignes ferroviaires jugées peu rentables et inadaptés. C’est le cas de la ligne Bagnères-deBigorre/Morcenx-la-Nouvelle qui traverse 3 départements, les Hautes-Pyrénées, le Gers et les Landes, et relie deux préfectures Tarbes (65) et Mont-de-Marsan (40) (voir au verso).
Le sixième rapport du GIEC nous rappelle l’urgence qu’il y a à lutter plus vite et plus efficacement contre le réchauffement climatique ! Le ferroviaire a trois atouts environnementaux déterminants : il économise le CO2 ; il économise l’énergie et il économise l’emprise au sol. Le ferroviaire est indispensable pour décarboner, pour désaturer les villes et les autoroutes et pour consommer moins qu’une énergie électrique verte devenue plus chère.
Pour faire face à la crise climatique et réduire notre dépendance aux (onéreuses) énergies fossiles, un transport public ferroviaire de qualité est une alternative pour une solution durable.
Il est grand temps d’agir !
Le fret
La situation actuelle est catastrophique : alors que la loi Grenelle I visait le rapport modal pour que la part du fret non routier et non aérien atteigne 25 % en 2022, la part du transport ferroviaire s’est effondrée depuis 2001, pour ne représenter que 9 % du fret aujourd’hui contre 85 % pour la route.
L’on ne pourra pas doubler le volume des marchandises transportées par rail d’ici 2030 (de 9 % à 18 % comme le prévoit la loi) si les pouvoirs publics n’investissent pas plus dans le
système ferroviaire français (infrastructures, matériels roulants, moyens humains). De ce point de vue, il est utile de rappeler que l’Allemagne va consacrer 86 milliards d’euros pour son réseau sur 10 ans (soit 8,6 milliards par an), alors que l’Etat français va investir deux fois moins.
Un enjeu d’aménagement du territoire
Le voyageur
Le ferroviaire est un des piliers du service public à la française et doit participer à la desserte fine des territoires ruraux, comme les nôtres, et offrir ainsi des alternatives crédibles à la voiture individuelle.■
HISTORIQUE
La ligne de Morcenx à Bagnères-de-Bigorre est une ligne de chemin de fer française à voie normale qui relie la gare de Morcenx à celle de Bagnères-deBigorre par Mont-de-Marsan et Tarbes.
Elle a été fermée aux voyageurs :
• 12 octobre 1970 : section Mont-de-Marsan/ Tarbes
• 25 septembre 1971 : section Tarbes/Bagnèresde-Bigorre
Le tronçon Bagnères-de-Bigorre/Tarbes va ré-ouvrir à l’horizon 2024 au fret seulement. Et pourquoi pas aux voyageurs ?
Des accords financiers (Etat, Région, SNCF) sont à l’étude sur le tronçon Mont-de-Marsan/Barcelone-duGers.
Pourquoi laisser en friche le tronçon Tarbes/ Barcelone-du-Gers ?
La réouverture complète de cette ligne au fret, comme aux voyageurs, répond aux besoins des industriels et particuliers qui ont tout à y gagner. Mobilisons-nous tous ensemble pour redonner sa place au transport ferroviaire public dans nos territoires.■
Réunion publique
JEUDI 9 FEVRIER à 18 H 30
Salle du Petit Bonheur à MONT-DE-MARSAN
Sur le thème :
« Moins de camions, un service collectif voyageurs, l’aménagement du territoire rural, avec un service public de transport, vertueux écologiquement, en réouvrant la ligne ferrée Morcenx-la-Nouvelle/ Bagnères-de-Bigorre au fret et voyageurs »
Avec la participation de :
• Francis PORTES, membre du bureau national de la « Convergence Nationale Rail »
• Jérôme MONAMY, conseiller régional communiste d’Occitanie
• Alain BACHE, conseiller régional communiste de Nouvelle-Aquitaine
Le transport ferroviaire public voyageurs et fret, un enjeu social et climatique majeur !
La petite histoire du siège du PCF – 1
Le « 120 » puis le « 44 »
Après le Congrès de Tours, le tout jeune Parti communiste français (il s’appelle alors SFIC) doit se trouver un siège, la SFIO occupant le local du 37 de la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie (4e). Le 2 avril 1921, il lance un emprunt pour l’acquisition d’un bâtiment ; dès le 13 avril, l’objectif des trois cent mille francs de souscription est dépassé. Il acquiert au 120 rue La Fayette (10e) un immeuble de trois étages, avec un sous-sol et une salle de 250 places qui sera plus tard appelée la Rotonde.
Le « 120 » devient vite un lieu mythique. L’auteur dramatique Armand Salacrou, journaliste à l’Humanité, visite le 13 juillet 1921 le chantier de rénovation du local et imagine déjà la foule « qui viendra sous nos fenêtres acclamer le communisme maître du monde ». Aragon, en 1933, lui consacre un quatrain dans « Les Enfants rouges » :
« C’est rue La Fayette au 120 Qu’à l’assaut des patrons résiste
Le vaillant Parti communiste Qui défend ton père et ton pain. »
Au lendemain du Front populaire, le Parti communiste voit son influence et ses rangs se renforcer. Aussi le 28 avril 1937, le Comité central déclare : « Notre parti, attentif à défendre le programme et à sauvegarder les conquêtes du Front populaire, doit avoir à Paris une maison qui réponde à son importance politique. » Il lance une souscription. En 5 mois elle atteint 1 255 610 francs, soit plus de 800 000 €.
Le PCF quitte en 1938 le « 120 » et s’installe dans un immeuble à la façade imposante, au Carrefour Châteaudun (9e), un immeuble qui sera couramment appelé le « 44 » par les communistes. Mais la façade est trompeuse, les pièces sont petites, le Comité central ne peut s’y réunir. Un autre immeuble est acquis au 19 rue St-Georges (9e), mais différents secteurs de travail sont dispersés dans six autres lieux, ce qui occasionne une perte de temps et d’efficacité.
Cependant, le 27 septembre 1939, le Parti communiste est dissout par décret. Et durant l’occupation, le « 44 » est occupé par la Milice française (en 1943) ; le 19 de la rue St-Georges est accaparé par la LVF (Légion des volontaires français contre le bolchévisme) dès 1941.
Le 19 août 1944, la Résistance reprend d’assaut le bâtiment ; le 24, elle repousse une attaque de l’armée allemande. Mais le premier Comité central qui suivra la libération de Paris se tiendra, le 31 août 1944, au 120 rue La Fayette (comme de nombreuses fois avant la clandestinité) compte tenu de l’exiguïté des locaux du « 44 ».
Le PCF, désormais appelé le parti des fusillés pour le lourd tribut payé dans la lutte contre le fascisme,
reste considéré par ses adversaires comme un agent de Moscou. C’est pourquoi, quand en novembre 1956 l’URSS envahit la Hongrie, les fascistes, sous la protection de la police, viennent envahir et incendier le « 44 » puis attaquent le siège du journal l’Humanité. Ces agressions entrainent la mort de trois militants communistes. Dans ces années d’après-guerre, le PCF va connaître une vague d’expansion de ses adhésions et tenir une place importante dans la politique française. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, tout comme en 1937, Maurice Thorez souhaite que le Parti se donne les meilleurs moyens pour assumer son rôle, en rassemblant tous ses secteurs de travail dans un seul et même immeuble. La décision est prise en 1966 ; c’est ainsi que le PCF va bientôt s’installer au 8 avenue Mathurin-Moreau.■
SOUSCRIPTION
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Nous publions les derniers donateurs : Ammar EL MANNAI 150 € ; Robert NABARROT 100 € ; Bernard PEYREZABES 120 € ; Mauricette LAHOUZE 60 € ; Maurice LAFENETRE 50 € ; Louisette CAZENAVE 50 € ; Michel BAYLE 100 € ; Jean LAVIELLE 60 € ; Béatrice DESOLE 75 € ; Marie-Hélène et Georges ZEBRA 50 €
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La promo des fachos
Le dimanche 8 janvier, le Parisien consacre une page à Marion Maréchal. L’article ne contient aucune nouvelle qui justifierait cette place. L’autre journal dominical, le JDD, fait lui une page sur Edwige Diaz, député RN, qui fait le tour des prisons pour « démontrer » que les taulards sont des immigrés. Manque de bol : ce jour-là, elle est au centre de détention de Bédenac (Charente-Maritime) où l’on compte 8 « étrangers » pour 180 détenus. Diaz ment, donc, mais on lui donne tout de même une page (où l’on apprend en passant qu’elle prend la pose sur des photos avec des néo-nazis). Et ainsi va l’info des journaux des milliardaires, qui, imperturbables, poursuivent leur promo des fachos.■
Gérard Streiff
CROUPIONNADE DU MARDI-GRAS DE LA SECTION D’AMOU
MARDI 21 FEVRIER 2023 à 20 h.
Hall des Sports
CASTELNAU-CHALOSSE
Tourrin ; Omelette aux lardons ; Croupions de canard sur le grill ; Salade
Beignets - Crème anglaise
Vin - Café
Prix : 14 €
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DANGEREUX FOSSOYEURS SOCIAUX
J'ai souvent pensé c'est loin la vieillesse/ Mais tout doucement la vieillesse vient... Extrait de la chanson «Les Cerisiers» de Jean Ferrat (né Tenenbaum, 1930 – 2010), paroles de Guy Thomas (1934-2020). Le report de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans et 43 annuités pour le taux plein, est insupportable. Des membres de la majorité s’inquiètent d’un coût politique à plus long terme. Aussi, aux lendemains de sa présentation, le 10 janvier, ils défendent le projet, tout en craignant l’étincelle qui enflammerait le pays. Le pouvoir s’inquiète d’une explosion sociale et du blocage des raffineries, en redoutant une colère invisible mais réelle. Au bureau exécutif du parti présidentiel, les ministres ont exposé le projet le 9 janvier devant une trentaine de participants, avant un apéritif convivial en s’accordant sur le fait que la réforme est indolore pour les cadres, les retraités et le patronat. Le ministre du travail Olivier Dussopt (ex PS opposé à la retraite à 62 ans en 2010) défend désormais bec et ongles la retraite à 64 ans avec 43 annuités de cotisation. Sur BFMTV il assure qu'un cadre quadragénaire ayant commencé à travailler à 25 ans, pourra partir à 64 ans avec une décote moins importante qu'aujourd'hui. Ce n'est pas le cas des classes moyennes et intermédiaires qui devront travailler 2 ans de plus avec une pension rabotée car beaucoup seront au chômage avant l'âge légal de départ. L'exécutif déploie des mesures dites d’apaisement, comme la meilleure prise en compte de la pénibilité et des carrières longues, ou la pension minimale à 1200€... En fait, la réforme prévue disloque la cohésion de la société. Malgré les chèques, l’État providence devient l’État consolateur, mais ne change pas les structures du système. Le gouvernement y répond par le pari du travail comme «outil d’autonomie et d’émancipation», pour équilibrer le système par répartition. Chez les «premiers de corvée» applaudis pendant le COVID il y a une grosse fatigue. Le message «vous allez bosser un peu plus» passe mal. Se lever tôt, utiliser son corps, subir du stress psychique, n'est pas émancipateur. Même dans les métiers «non pénibles», on a perdu du lien social, de l’autonomie. Les hésitations du pouvoir pour justifier la réforme ont laissé place à un discours sur la sauvegarde du système de solidarité, mais pour justifier l’effort réclamé, on ne peut plus dire: «il n’y a pas d’argent». Macron dressait le même constat, devant les députés de la commission des lois: «Le cadre de référence des gens s’est effondré. On dit qu’il n’y a pas d’argent magique, et il a plu des milliards». Chaque contre-réforme des retraites s’est traduite par des changements de président et une montée de l’extrême droite. Il en est ainsi dans des pays voisins notamment l’Italie où l'action des marchés financiers et de la Commission européenne pour imposer de telles contre-réformes a abouti au bout de dix ans à la victoire de partis néo-fascistes se réclamant de Mussolini. Et l’alliance des macronistes avec la droite LR qui se disputent la paternité de leur sale coup, élargit la voie du pouvoir pour le RN très puissant avec 91 députés. Avant les troupes de Bolsonaro tentant le coup d'état au Brésil, celles des Trumpistes au Capitole à Washington, la tentative de néo-fasciste allemands d’occuper les lieux de pouvoir en décembre 2021 à Berlin, l’invasion du Parlement espagnol, les attaques contre le siège du syndicat en Italie il y a plus d’un an, les coups de force en France contre le Conseil régional d’Occitanie, les attaques contres des permanences du PCF, les défilés de groupes fascisants à Lyon ou ailleurs, créent une situation nouvelle inquiétante. La puissante manifestation du 19 janvier 2023 dans l'unité, ouvre de nouvelles perspectives. Los patacs sociaus que hèn l'esper d'ue aùte sociétat (les luttes sociales fondent l'espoir d'une autre société).■
Roger La Mougne
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