Géologie de le Val d´Oiartzun Du point de vue géologique la Vallée d´Oiartzun et ses alentour constituent un des enclaves plus interéssant de tout l´Euskal Herria. Dans cette zone se trouvent les roches plus vieilles de Gipuzkoa et quelques-une des plus ancienne de toute la géographie Basque. Aiako Harria-Bianditz constitue l´unique massif granitique existant et forme partie du noyau continental plus ancien que nous connaissons dans notre Pays. Tout au long de son cour la rivière d´Oiartzun traverse une profonde série stratigraphique qui nous permet de reconnaitre des mineraux, des roches et des fossiles qui furent formés dans les quatre Eres géologiques. L´intensité de l´activité humaine et l´utilisation des ressources du minéral éxistant dans la zone est resté réflété à travers des derniers millénaires de notre histoire. Dès la préhistorie l´intense activité des mines mise à point par les romain à Arditurri et d´autres points de la région ainsi que tout au long du MoyenAge jusqu´à nos jours. Ce qui constitue uné réussite dans notre plus récente histoire.
Les roches les plus anciens de Gipuzkoa Les rochers les plus anciens de la Vallée d´Oiartzun entourent le pluton granitique d´Aiako HarriaBianditz. Il s´agit de roches sédimentaires d´aspect ardoiseux, qui se sont formés sous la mer qui couvrait complétement Euskal Herria pendant l´Ere Primaire ou Paléozoïque. Paléozoïque Le seul gisement fossilifère jusqu´ici localisé nous le trouvons à côté de la route qui relie Oiartzun à Irun. Il fait partie d´une série d´ardoises gris-bleuâtres qui reposent sur des calcaires au même ton. Les fossiles découverts là-bas appartiennent à des restes de tiges de crinoïdes (lis marin) et des brachiopodes qui nous remontent à la période Dévonienne, il y a quelque 380 millions d´années, pouvant être considérés comme les vestiges de vie les plus anciens à avoir été découverts dans tout le Gipuzkoa.
Carbonifère Pendant la période Carbonifère, il y a environ 280 millions d´années, une série de mouvements de l´écorce terrestre a fait ressortir depuis le fond marin les premières zones continentales d´Euskal Herria. C´est la dénommée Orogénie Hertzinienne, Hertzinienne qui a provoqué la formation des îlots qui constitueraient les premières terres émergées de notre géographie. Le plus occidental de ces îlots serait situé dans la zone où se trouve actuellement le massif d´Aiako Harria-Bianditz (témoin résiduel de cette primitive masse continentale) et s´étend vers l´Ests, vers les territoires voisins de Lesaka et Bera. La fin de cette étape tectonique a conduit à l´émersion des dénommés Massifs Hertziniens (Aiako Harria-Bianditz, Bortziri, Baztan et Aldudes-Kinto Real). Les rochers qui se trouvent autour du massif granitique d´Aiako Harria-Bianditz se sont formés pendant les périodes Dévonien et Carbonifère (entre 380 et 280 millions d´années).
L´origine des minéraux d´Arditurri Les minéraux exploités à Arditurri pendant presque 2.000 ans ont eu une origine exhalatifsédimentaire ( SEDEX ), comme conséquence du dépôt sous-marin de sphalérite, galène, galène argentifère,fluorite, baryte, carbonates et silicium à partir de fluides hydrothermaux. Ils se sont alternés avec des sédiments marins, donnant lieu à des minéralisations, aussitôt massives que disséminées. Par la suite aura lieu l´Orogenèse Hercynienne, Hercynienne et comme conséquence ,ces dépôts minéraux vont se déformer et se déplacer en même temps qu´ils émergent avec le reste des matériaux sous-marins qui vont donner lieu à la Formation ¨Cinco Villas¨. Ces dépôts seront encore soumis à l´influence d´un autre événement géologique, l´Orogenèse Alpine. Alpine Cette grosse collision de plaques va déformer et déplacer à nouveau ces matériaux.
Les roches métamorphiques L´altération causée par l´irruption des roches ignées depuis l´intérieur de l´écorce terrestre, il y a quelque 280 millions d´années, en traversant les sédiments marins déposés précédemment, a affecté notablement ces rochers. Cette altération est la raison du métamorphisme et la recristallisation des rochers sédimentaires (qui contiennent des fossiles) en les transformant en d´autres rochers métamorphiques qui ne conservent aucune sorte de fossiles à l´intérieur.
Genése du massif granitique de Aiako harria-Bianditz Étape 1 Les sédiments marins déposés dans la zone pendant les périodes Dévonien et Carbonifère se trouvent en position horizontale sur le fond de la mer et ils n´ont pas été pliés ni relevés du même fond. Les dernières couches marines de cette phase, conservées aujourd´ hui ont près de 350 millions d´années. Elles nous indiquent que la région se trouvait complètement submergée.
Étape 2 L´Orogénie Hercynienne, advenue il y a quelque 300 millions d´années, affecte les couches marines en les pliant et en les soulevant. Les montagnes qui y surgissent constituent les premières zones continentales du Pays Basque.
Étape 3 Pendant ce temps, une masse magmatique aux températures de l´ordre de 600º C commence son ascension depuis les zones profondes de l´ écorce terrestre. Elle traverse les strates déjà pliés par l´Orogénie Hercynienne. L´ ascension forcée du magma granitique provoque une déformation du relief externe et les montagnes se dressent à nouveau, poussées par dessous. Ce phénomène avait lieu dans la période Permien, Permien il y a 280 millions d´années.
Étape 4 L´ascension du magma a cessé et celui-ci s´est refroidi, formant ainsi des rochers granitiques, lesquels adoptent une disposition massive qui reçoit le nom de pluton ou stock granitique. Elle forme son noyau et ne dépasse encore à l´exterieur. Elle se trouve recouverte par les primitifs sédiments marins, lesquels. soumis à forte pression et température élevée par l´ intrusion du magma, de rochers sédimentaires ont évolué en rochers métamorphiques.
Étape 5 L´érosion constante du massif a tendance à rabaisser son altitude, ce qui nous permet de calculer qu´à la fin de la période Crétacée, Crétacée il y a 70 millions d´ années, les premiers débordements granitiques commencent timidement à se manifester.
Étape 6 Etant données la compacité et la résistance du granite, il est plus difficilement attaquable que le reste des rochers métamorphiques qui le couvrent et l´entourent, ce qui lui permet de rester isolé et saillant. L´actuel relief d´Aiako Harria commence à se profiler. L´âge de ce bloc-diagramme est de 15 millions d´années, très postérieur à l´ Orogénie Alpine (advenue il y a 40 millions d´années).
7. aldia L´actuel relief d´ Aiako Harria-Bianditz se trove configuré, et ce, grâce a un long processus d´erosion et à une série de faits géologiques aussi particuliers que ceux expliqués dans ces sept blocs-diagrammes
Le littoral triasique Avec le pluton granitique consolidé et le reste des massifs paléozoïques émergés, una importante phase érosive des aires continentales s´initie. A l´exeption des aires émergées précités le reste du territoire qu´on connait aujourd´hui comme Vallée de Oiartzun, ainsi que la plupart du territoire d´Euskal Herria continuent submergés sous les eaux marines. Quelques témoinages de l´ancienne ligne de côte de la période Triasique (il y a quelque 225 millions d´années...) sont visibles à divers endroits de Oiartzun (Pagolarre, Leungo Harkaitzak, Urkullu...), Irun (San Marcial), Bera, Larrun, Mendaur, Baztan, Urdaburu, Adarra, Leitzaran,... A la fin de la période Triasique, il y a environ 190 millions d´années, des phénomènes volcaniques vont se produire et seront à l´origine de la formation des ophites qui affleurent à certains points tels que Karrika, où une carrière de ce dur rocher volcanique a été exploitée.
La mer jurassique Durant la période Jurassique, il y a 180 millions d´années, la plupart de l´actuelle Vallée d´Oiartzun se trouvait immergée sous la mer. Quelques uns des rochers jurassiques sont extrêmement riches en fossiles de divers mollusques et invertébrés marins. Parmi eux, les ammonites et les belemnites, belemnites ancêtres des actuels céphalopodes (calmars, pieuvres et nautilus) sont les plus remarquables. Les restes de leurs coquilles apparaissent fréquemment dans les rochers jurassiques. Les calcaires et les marnes du Jurassique ont des couleurs foncées et gris-bleuâtres et affleurent à différents endroits de la Vallée (dérivation d´Elizalde, Iturriotz et tunnels de la piste cyclable (Bidegorri).
Les côtes du Crétacé inférieur Au début de la période Crétacée la plupart de l´actuelle Vallée d´Oiartzun reste immergée sous la mer tout comme la presque totalité d´Euskal Herria. Il y a 130 millions d´années environ le bassin Basco- Cantabrique perd de sa profondeur et une mer chaude d´eau limpide et agitée occupe presque l´intégralité de la géographie basque.
Pendant le Crétacé inférieur (il y a quelque 120 millions d´années) le climat est de type tropical, d´où la formation d´enormes récifs coraliens tout au long d´Euskal Herria. Les premiers récifs de cette vaste barrière coralienne surgissent dans la partie orientale de Gipuzkoa, à Oiartzun (Karrika), Errenteria (Txoritokieta et San Marcos), Donostia (hauts de Loiola) et Hernani (Santa Bárbara) Les aires continentales (massifs massifs paléozoïques d´Aiako Harria, Bortziri, Baztan, Aldudes- Kinto Real) continuent à s´éroder et à apporter des sédiments aux zones côtières. A plusieurs endroits d´Oiartzun, tels que Urkabe, Arkale, Arraskularre où Egiar, on peut observer de frappants strates de conglomérats et de grès blancs, déposés le long de la côte d´il y a 110 millions d´années
Le Flysch crétacé Pendant le Crétacé supérieur (il y a 100 millions d´années environ) a lieu un effondrement du bassin sédimentaire, qui affecte les zones moyenne et basse de l´actuelle Vallée d´Oiartzun. L´érosion progressive de la zone émergée d´Aiako Harria-Bianditz favorise l´énorme accumulation de sédiments fins sur le dénommé facies Flysch. Flysch Cette série caractéristique du Crétacé supérieur de Gipuzkoa et de Bizkaia est visible à différents points d´Oiartzun (Txikierdi, marges de la piste cyclable, zone industrielle d´Ugaldetxo, Lintxirin, talus de l´autoroute A-8) ainsi qu´à la dérivation d´Errenteria, Masti-Loidi, Lezo... Cette série du Flysch se présente sous forme d´une alternance de calcaires, marnes et grès bien stratifiés en couches de faible épaisseur aux tons gris, blancs ou rosacés. La formation de cette puissante série sédimentaire s´est originée à grande profondeur, sous le talus de la plataforme continentale. Dans ses strates son fréquentes les pistes fossiles d´organismes qui ont laissé façonnées les marques de son passage sur les anciens fonds marins. Apparaissent également quelques échinodermes (oursins), des mollusques et les derniers ammonites qui ont vécu dans nos mers, avant de s´extinguer, il y a 65 millions d´années. La limite K-T qui marque le contact entre les ères secondaire et tertiaire se trouve présente dans la zone d´Altamira (Lezo).
Le Flysch Le flysch c´est un ensemble de sédiments stratifiés qui se caractérisent par l’alternance rythmique de matériaux durs (grès) et tendres (lutites, argiles) qui se sont formés à la suite de courants de turbidité sur des fonds marins à grande profondeur. Le mot Flysch est d’origine allemande et fait allusion à l´instabilité de ces rochers, qui ont tendance à produire des glissements dûs à cette alternance entre des matériaux durs et des matériaux tendres. Le processus sédimentaire de la formation de la série du Flysch et de l´impréssion de ses caractéristiques pistes fossiles est le suivant: 1.- De mombreux sédiments (sables, limons) s´accumulent tout au long des bords de la plate-forme. 2.- Quand l´accumulation est très importante, l´avalanche qui a lieu fait descendre urbulemment les matériaux jusqu´à la base du talus de la plate-forme. 3.- A l´effet de la densité des différents matériaux, les sables sont les premiers à se déposer, puis les argiles et dernièrement les limons...(ainsi donc, tous les deux strates, un dur et un tendre correspondent en réalité à un seul épisode sedimentaire causé par une avalanche sousmarine). 4.- Les moments de repos sont mis à profit par de nombreux organismes sédimentivores pour aller chercher leur nourriture dans le limon chargé de matières organiques. 5.- Une nouvelle accumulation de matériaux détritiques sur le bord du talus provoque l´avalanche conséquente le long de la pente du talus. 6.- Le même processus de sédimentation en fonction de la densité des matériaux recommence. 7.- Ce processus se répète avec la même régularité au long de plus de 30 millions d´années.
Traces d´activité organique (pistes fossiles) Dans la série sédimentaire connue sous le nom de facies Flysch son fréquentes les dénommées pistes fossiles, produit de l´activité biologique de petits animaux invertébrés sur les fonds boueux de la mer qui couvrait en grande partie la zone, durant la fin de la période Crétacée et de l´Ere Tertiaire ou Cénozoïque. Cénozoïque Ces pistes fossiles ont été produites par des animaux dont nous méconnaissons les restes directs ou squélectiques, et leur activité se traduit sous forme de perforations, de creusements de galeries ainsi que de traces produites par le déplacement de différentes créatures marines. Une caractéristique particulière est le fait que la plupart de ces pistes apparaissent sur le plan inférieur des couches dures de grès, en relief. Au moment de la formation de ces rochers les animaux ont laissé des sillons en se déplaçant sur le fond boueux de la mer. Quand une nouvelle couche de sable s´était déposée sur ce fond argileux, elle avait rempli les sillons, lesquels ont agi tel un moule. De nous jours, quand on se trouve face à ces rochers, devenus des grès, on peut observer dans sa partie inférieure le relief du remplissage des pistes, tandis que l´argile sur lequel les traces étaient gravées a disparu, ce matériau étant plus tendre que le grès.
La zone d´Oarso émerge des eaux Les strates de l´Ere Tertiarie sont bien représentés en la zone de Oarsoaldea. Ils correspondent au Flysch et se sont formés dans les mêmes conditions que ceux du Crétacé. Ils apparaissent dans la zone de Lezo, Pasaia et sur les pentes de Jaizkibel et Ulía. Comme dans les précédentes, les pistes fossiles y sont abondantes. La série du Flysch tertiaire culmine avec la Formation Jaizkibel, Jaizkibel caracterisée par une puissante succéssion de grès jaunes, dont quelaues strates atteignent plusieurs mètres d´épaisseur et forment une barrière naturelle face aux assauts du Cantabrique. On peut les admirer à Jaizkibel, Pasai Donibane, San Pedro, Ulía. Cette série a éte déposée dans une région sous-marine située à grande profondeur pendant la période Eocène (entre 55 et 42 millions d´années). Ces rochers marins constituent les derniers sédiments avant l´émersion définitive d´Euskal Herria, il y a environ 40 millions d´années, à cause de l´Orogénie Alpine. Alpine A la fin de la période Eocène, il y a 40 millions d´années environ, d´intenses mouvements de l´écorce terrestre se produisent, suite au choc entre les plaques tectoniques Ibérique et Euroasiatique, Euroasiatique une fois achevée l´étape de dérive et d´ouverture du golfe de Biscaye. Ces mouvements constituent la dénommée Orogénie Orogénie Alpine, Alpine laquelle, dans sa phase pyrénéenne, plie les fonds marins et fait émerger des eaux l´ensemble des monts basques et la chaîne des Pyrénées. Pyrénées C´est ainsi que la Vallée d´Oiartzun et la région d´Oarsoaldea sont restées définitivement hors de l´eau des mers il y a plus de 35 millions d´années, débutant un long processus érosif qui a mené à modeler le paysage que nous connaisons aujourd´hui.
La préhistoire à Oiartzun Au long des derniers millions d´années le niveau de la mer a subi diverses fluctuations jusqu´à atteindre le niveau que nous connaissons aujourd´hui. Pendant la dernière glatiation (Würm Würm, Würm entre 70.000 et 20.000 ans) l´eau des océans se trouvait partiellement congelée et formait de vastes calottes polaires. La mer Cantabrique présentait un niveau inférieur à l´actuel, avec la ligne côtière située à plusieurs kilomètres de distance de la côte que nous connaissons aujourd´hui. La fleuve Oiartzun coulait par la partie basse de la vallée, là où se situent actuellement Errenteria, Lezo et Pasaia –dont la bahie ne se trouvait pas encore inondée- et traversait les versants de Jaizkibel et Ulía, porsuivant son cours jusqu´à l´embouchure à quelque 13 kilomètres de la côte actuelle. Pendant le dernier million d´années les montagnes et rivières d´Oarsoaldea ont été habitées par des animaux aussi variés que les mammouths, mammouths les rhinocéros laineux, laineux bisons, bisons rennes, rennes ours et hyènes, hyènes comme en témoignent certains restes découverts dans les terrasses quaternaires du fleuve Oiartzun. Les rochers calcaires de nos montagnes ont permis la formation de galeries et de cavités qui on servi de réfuge à nombre de ces animaux. Et aussi comme lieu d´habitation et de culte à nos ancêtres les plus anciens. Quelques unes de ces cavernes, comme celles d´Aiztbita Aiztbitarte Aiztbitarte à Errenteria ou Torresko koba à Oiartzun ont une grande importance pour la conaissance de la préhistoire basque. A Torresko koba ont été découverts des restes de divers animaux, des instruments lithiques et l´important os de Torre. albatros avec de nombreuses figures taillées par la main de Torre Un fragment d´os d´albatros l´homme il y a 12.000 ans (Magdalénien).
L’industrie minière á Oiartzun Les mines romaines Les mines d´Arditurri étaient déjà connues et exploitées depuis le siècle 1er a.C. a.C Ainsi en témoignent des dizaines de kilomètres de galeries creusées par les romains et leurs esclaves, pour extraire des minéraux de fer, de plomb et d´argent. En 1804, l´ingénieur de mines Juan Guillermo Thalacker racontait l´existence de 46 galeries et 82 puits dans la surface extérieure, en plus d´innombrables excavations à l´intérieur. Les puits romains étaient toujours inclinés et à section elliptique, avec des espaces aménagés pour y placer des lampadaires d´éclairage. Quelques découvertes monétaires, des restes de lampadaires (lampes à huile) avec lesquelles ils éclaraient l´intérieur des galeries, des restes de céramique, des pioches et des outils, ainsi que des moulins pour broyer des aliments et des minéraux, complètent les vestiges retrouvés.
Activité minière médievale Toute une série de forges a été créé le long du fleuve Oiartzun et ses affluents. Avec l´aide de l´eau et du charbon obtenu des monts environnants, ces ateliers se sont chargés de transformer en fer les minéraux extraits des mines de la vallée. Ces forges appartenaient aux familles illustres, ce qui explique que leurs propiétaires et les ferronniers ont conservé des postes importants au conseil jusqu´au premier quart du XVIème siècle. Les forges de la Vallée d´Oiartzun figurent reflétées dans certains documents historiques, tels le “Fuero de Ferrerías”, octroyé par le roi Alphonse XI en 1328 aux ferronniers d´Irun-Uranzu et d´Oiartzun, et qui peut être considéré comme le premier code minier de la province de Gipuzkoa
Activité minière moderne Tout au long des XVIIIème, XIXème, et XXème siècles, plusieurs concessions à des particuliers, des organismes et des compagnies de provenance diverse ont exploité avec plus ou moins de réussite les gisements minéraux d´Arditurri et les alentours du massif d´Aiako Harria. Le XXème siècle a connu le moment le plus actif des travaux extractifs des clos miniers. Chavarri Hermanos, Compañía de Minas de Arditurri, Compañía Minera de Oyarzun, Real Compañia Asturiana de Minas et finalement Asturiana de Zinc ont été quelques unes des compagnies qui ont extrait des minéraux de plomb, de fer, de zinc et d´argent parmi les 32 consessions qui ont été exploitées dans le clos d´Arditurri. Le 30 Novembre 1984 les activités minières qui se sont succédées –à des rythmes d´intensité diverse- tout au long de plus de deux mille ans, ont été définitivement arrêtées