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N°25 Juin 2017
GRATUIT
Guide des festivals d’été / Manu Louis, kermesse machine / Pépite rock : Lord Ruby Billet : Fête de la Musique, vraiment ? / Découverte : Lillie Mae Chroniques et coups de cœur
Bertrand
Burgalat Leçons de choses
www.lylo.fr
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Lylo est une publication mensuelle éditée par HAM, au capital de 10000 euros. Gérant : Jean-Luc Visciano Siège social : 290, rue des Pyrénées 75020 Paris. RCS Paris 792 793 135 L'éditeur décline toute responsabilité quant au libellé des annonces, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. Tous droits d'auteurs réservés pour tous pays. Toute reproduction par quelque procédé que ce soit, ainsi que l'enregistrement d'informations à des fins professionnelles, sont interdites et passibles de sanctions. © 2017 by HAM. Dépôt légal à parution. Impression : Monterreina (Printed in Spain).
Tenacious D © Sean Murphy
Photo couverture : Serge Leblon Illustratrion Street art (p.13) Oli-B
FYRE FLOP FESTIVAL Pour ce numéro dédié aux festivals d’été, on ne pouvait pas zapper le crash du supposé concurrent de Coachella. Du rêve à l’état pur pour VIP en mal de fièvres rock : un weekend sur une île des Bahamas, baobab et sable fin, cocktails et caterings gastronomiques, yacht parties et flopée de têtes d’affiche (Disclosure, Major Lazer, Blink 182 etc.)… Un festival du luxe moyennant des pass allant de 1500 à 12 000 dollars. Une paille pour qui aime les paillettes. Oui mais voilà, le Fyre a pris feu : terrain rocailleux, tentes de réfugiés de guerre pour le bivouac, sandwiches pain de mie tomate-fromage pas vraiment trois macarons, annulation des artistes affolés par ces conditions plus spartiates que paradisiaques. Un cauchemar et pas qu’en cuisine. Du coup, les gentils organisateurs ont été interdits par le ministère du tourisme local de remettre le couvert l’an prochain. Il va encore falloir actualiser la cartocrise. Pas de quoi rire, car cette mauvaise blague révèle la propension actuelle à segmenter l’offre culturelle, à l’image des divisions de la société, qui penche aux extrêmes. Triste théâtre : la majorité tassée dans la fosse aux lions, quelques nantis aux balcons. Rêvant de rock aux Bahamas.
EDITO
Directeur de la publication Jean-Luc Visciano (jlv@lylo.fr) Rédacteur en chef Benoît Merlin (ben@lylo.fr) Publicité & partenariats Fabien Traen (fabien@lylo.fr)) Diffusion Diego Olivares (diego@lylo.fr) Création et maquette Guillaume Lajarige artdirector@galerija.pro Rédacteurs Jacques Denis, Ben, Milo Green, Diego Olivares, Youri, John Allister Stagiaire Justine Souabe
POUR ANNONCER UN CONCERT : WWW.LYLO.FR POUR RÉAGIR À CETTE NOUVELLE FORMULE : LYLOMAG@LYLO.FR 4
News
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Coup de cœur : Lord Ruby
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Grand entretien : Bertrand Burgalat
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Dans les yeux de Lylo : Manu Louis
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Découverte : Lillie Mae
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Billet d’humeur : Fête de la musique, vraiment ?
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Disco : les coups de cœur de la rédaction
20 à 23 La sélection des salles 24 à 41 Sélection des festivals d’été + Recos Lylo 42
Billet : L'inspecteur Lylo
Ce produit est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées. pefc-france.org
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© DR
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"Avec Internet, on est en permanence tenté de vérifier sa popularité... A la fin, tu ne peux plus t’empêcher d’aller voir ce que les autres pensent de toi. J’ai complètement arrêté les réseaux sociaux pendant presque toute la période de composition. Je ne sais même pas si les avis positifs sur Facebook ne sont pas plus dangereux que les mauvais. On peut se croire génial alors qu'il y a encore beaucoup de boulot." Confidence du songwriter islandais, à l’occasion de la sortie de son 2ème album, Afterglow (Because Music), résolument électro, mais pas réseaux sociaux.
CODY CHESNUTT
NOUVEAU CODEX
"Cet album est une réflexion sur l’amour divin, un guide simplifié vers la lumière. Une démarche philanthrope reste la voie à suivre pour une expérience humaine plus saine et fructueuse." Explication de texte du soul brother, à l’occasion de la sortie de son nouvel album My Love Divine Degree (One Little Indian/ Differ-Ant), enregistré dans les studios de Raphael Saadiq, présent sur l’album. Au menu : mélopées soul sur expérimentations électro, ou comme le dit Cody, "une soul politique, progressiste, profondément humaniste". 4
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GARE AUX RÉSEAUX SOCIAUX
BRISA ROCHÉ ELOGE DU BEAU-BIZARRE
Nouvelle virée sans boussoles, entre New York, la Californie et la France, l’indie-folk, le R&B et les rêveries électro d’une compositrice atypique. Dans cet E.P., Lit Accent (Kwaidan Records), Brisa la briseuse de codes multiplie les grands écarts, à l’image du superbe hommage "Beau oui comme Bowie", composé par Serge Gainsbourg pour Isabelle Adjani en 1983, que l’artiste californienne propose dans une version du chat et de la souris électro-disco. "Comme la chanteuse d’un girls group, Brisa Roché nous invite à marcher avec elle ou à s’enfermer dans sa chambre", stipule sa biographie. Deal!
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WHAT’S UP ?
ÁSGEIR
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MATTHIEU PIGASSE
QUAND LE ROCK FAIT SAUTER LA BANQUE…
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"Avec François Missonnier et Rock en Seine, nous partageons les mêmes valeurs sociales. C’est aussi un projet politique : nous utilisons l’éducation et la culture pour changer le monde. Ces investissements sont aussi des coups de cœur, je ne rachèterais pas Rire et Chansons ou Radio Nostalgie." Déclaration de Matthieu Pigasse à l’AFP, qui vient de racheter le festival Rock en Seine. Désireux de se diversifier dans le live via sa branche LNEI Live, le banquier et homme de presse féru de rock étoffe son offre, déjà riche du festival des Inrocks et des Nuits Zébrées de Radio Nova. Il devrait également lancer Nova TV en septembre prochain.
JÉRÉMY SANS FAMILLE
"CHANSONS À LA CON" ET FESSÉES
"Après avoir passé quinze ans sur l’Ile de la Réunion, Jérémy aurait pu conquérir le cœur de son public. Il n’en est rien. Il a saoulé tout le monde avec son ukulélé et s’il était resté plus longtemps, on l’aurait jeté aux requins." Voilà ce que proclame le communiqué de presse du premier E.P. éponyme de Jérémy Sans Famille, mixé par Tom Fire et aidé par Manu Larrouy. Un peu d’humour pour commencer, à l’image des "chansons à la con" de ce musicien atypique. D’habitude seul sur scène avec sa pédale de loop, ses guitares et son ukulélé, Jérémy sans batteur, mais lui-même beatboxer, est sorti du Studio des Variétés avec quatre titres caustiques et emballants : "Allé Marsé", un reprise en créole du "Laisse Béton" de Renaud, une déclaration d’amour à son beau-père (un bon groove pour mettre groggy), une "Soupe" diablement swing et un hilarant conte de fesses, "Harry Plotteur", pour un poil de porno dans les tempos. Sans famille peut-être, mais pas sans talent. En concert le 3 juin à l’Impondérable (320, rue des Pyrénées 20ème)
LA PREMIÈRE DE
MICKEY HOUSE
Oubliez les figurines, le Galion des Pirates ou le Big Thunder Mountain, Disney se met aux platines. Le 8 juillet, le célèbre parc d’attractions de Marnela-Vallée lancera la première édition de son festival Electroland, une nuit trance (enfin de 19h à minuit) avec projections spectaculaires sur la Tour de la Terreur. A l’affiche, tout sauf des nains: le célèbre DJ américain Steve Aoki, le duo australien Nervo et les Français Michael Calfan et Richard Orlinski. Comme le dirait Walt, la magie n’attend que vous.
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COUP DE CŒUR
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Démineurs & polisseurs 6
n peut aimer les pierres précieuses et frayer dans le rock fiévreux. Après tout, la musique du diable et la joaillerie ont toujours fait bon ménage : en 1963, lors d'un concert au Royal Variety Performance donné en présence de la reine Elizabeth, John Lennon ne s’adressa-t-il pas à l’auditoire d’un "Les premiers rangs, vous pouvez vous contenter de secouer vos bijoux" ? Chez Lord Ruby, quatuor lyonnais composé d’ex-gâchettes de la scène française (Prohom, Aston Villa, Karimouche), pas de bling bling, mais de belles parures de guitares cinglantes, rififi de riffs et mélodies finement ciselées. Ou comment ériger des passerelles entre le rock stoner, brut et binaire, et son cousin britpop, l’acide et l’acidulé, la guitare sauvageonne et le piano délicat, l’élégance de David Bowie et
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Un peu de douceur dans ce monde de brutes rock
"La femme sur la pochette ? Elle illustre la déesse rock qui fait taire de manière délicate et élégante tous les loups de Tex Avery." l’irrévérence d’Oasis. La porcelaine et la vaisselle cassée. Haut de dentelle fine s'ouvrant sur une poitrine dénudée, la pochette du nouvel album de Lord Ruby, The Secret (Analogy/Rue Stendhal), est à l'image du groupe : esthétique raffinée mais résolument rock, du glam sans les paillettes. "Trixie, la jeune fille de la pochette, est une amie modèle qui a bien voulu poser devant l’appareil de François Benveniste, un talentueux photographe, aujourd'hui disparu... Elle est en quelque sorte le fil rouge de cet album (elle joue également dans le clip du titre "My Town"), elle illustre la déesse rock qui fait taire de manière délicate et élégante tous les loups de Tex Avery", s’amuse Franck Viallet, le chanteurguitariste du groupe.
Né de la rencontre de Franck et du bassiste Damien Habouzit, avant que le guitariste Manu Praz ne les rejoignent, suivi de Nico Gamet "après quelques auditions de batteurs. On est tous sorti sourds du local mais avec le sourire aux lèvres", rigole Franck, Lord Ruby n’est pas un All Stars du rock français malgré leur CV, mais une joyeuse bande de potes à fond les potards et de dandies so british. En concert, les Lords portent le costume trois pièces ou la redingote, voire le kilt, mais ne donnent pas dans le pince-fesses, plutôt les coups de latte et les caresses. Ce gang des Lyonnais lorgnent les coffres à fort volume ; les casses se font crescendo, à l’image du single "The Secret", avec ses lézardes de guitare crunch avant le déluge de disto, le tout sur refrains pop, façon Queen of the Stone Age, une influence revendiquée : "J'avoue avoir eu comme référence tout au long de cet album le disque …Like Clockwork (composé en 2013 par la bande de Josh Homme et Alex Turner, ndlr), qui est pour moi une référence en terme de son, de compos et d'orientation artistique : on passe du doux au moins doux avec force, intelligence et élégance." Mise en application sur leur propre album avec trois titres au piano, dont l’un évoquant les fresques trip-hop de Portishead. Un peu de douceur dans ce monde de brutes rock? "De la douceur oui, mais cela permet aussi de relancer l'écoute de l'album. Les notes ne seraient rien sans les silences, isn't it my dear?" En somme, des cogneurs au grand cœur ou des mélomanes pyromanes, un rock brut et léché à la fois, "french et arrogant" comme se qualifient ces lords anti-aristo, dans un caustique délire dédié au "french bashing" dans leur premier album, Keep on Moving (2015). On a retrouvé les joyaux de la Couronne. Milo Green & Justine Souabe 7
LE GRAND ENTRETIEN
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"Malgré la bienveillance pour mes albums et Tricatel, je n’ai jamais été l’artiste qu’il est de bon ton de citer."
Bertrand
Burgalat no format, no blabla
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Rendez-vous au Rouquet, une brasserie de Saint Germain-des-Prés, à deux pas de Gallimard et du Café de Flore, prisée par les jeunes écrivains aux poches trouées. Zinc et formica, murs jaunes et néons bleus, vaisselle vieillotte, souvenirs porcelaine, la pendule est bloquée sur les années 50… Le cadre idéal pour rencontrer l’intemporel compositeur-producteur-patron de label et multi-instrumentiste, adepte des basses disco-funk mutantes et des dentelles de marimba. Un homme qui flâne en costume-cravate sous les tours du quartier Flandres, un peu de glamour dans le ghetto. Dans son 9ème album, Les choses qu’on ne peut dire à personne (Tricatel), Burgalat déroule une fresque rétro-futuriste via des courts-métrages crépusculaires ou colorés, qui n’appartiennent à aucune époque musicale. Texte : Ben / Photos : Serge Leblon
Tout au long de cet album, vous semblez chercher un peu de hauteur, de mesure, ce qui n’est pas vraiment raccord avec les tensions actuelles et les réactions épidermiques que révèlent la Présidentielle. Le titre de travail de cet album était "Reconstruction", ça en dit long sur ce que je ressentais lorsque je l’ai composé. Ces deux dernières années ont été intenses, j’avais l’impression qu’on était dans une période de table rase, d’où ce disque à la fois sombre, crépusculaire, mais également plein d’espoir. Je sens qu’on est dans une époque d’abattement, mais j’observe aussi toutes ces personnes qui ne se résignent pas. Je voulais pourvoir parler du monde dans lequel on vit, sans dater le discours, ne pas faire un disque d’indignation du monde actuel. Les bonnes chansons sont souvent écrites de façon très intime mais visent l’universel. J’ai peur d’embêter les gens avec mes petits problèmes…
Dans le titre "Son et Lumière", vous évoquez les révolutionnaires de salon, "Les grognards du dimanche qui rejouent le soleil d’Austerlitz" ou "Ce chanteur qui monte sur la table/20 000 jours après la bataille". A qui pensiez-vous? Aux animateurs et artistes qui montent sur les tables des plateaux télé pour faire le show, et qu’on te vend comme des séquences incroyables, alors que Jerry Lewis le faisait déjà il y a 70 ans. Nous sommes dans une civilisation de l’image, du happening, mais je me méfie des postures. Je me rappelle du concert d’un jeune groupe de rock, The Chat Spleen, à Joinville. Ces gamins m’avaient contacté pour que j’aille les voir. Le concert avait été merveilleux, toute la beauté du rock était là : une petite scène d’une salle banlieue, un groupe qui ne se rendait absolument pas compte qu’il était en train d’incarner une histoire, sans calcul, avec fraîcheur et honnêteté. 9
LE GRAND ENTRETIEN
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Musicalement, cet album a un côté rétro-futuriste, via les basses assez disco, mais aussi par le décalage entre les claviers modernes et le marimba, les orchestrations sophistiquées et le chantéparlé dépouillé. Avez-vous parfois le sentiment d’appartenir à une autre époque musicale? Je ne veux surtout pas composer une musique passéiste! Si, en studio, j’avais l’impression de faire quelque chose de déjà vu, de me singer, j’arrêterais aussitôt. Même si j’ai une patte, comme par exemple un son et un jeu de basse qui reviennent souvent, ou cette voix sans effets, à nu - je voudrais chanter comme je parle-, j’ai toujours veillé à ne pas tomber dans l’exercice de style rétro. Un mot sur votre bel hommage "Tombeau pour David Bowie". Composer des pièces avant-gardistes à partir d’accords simples, surprendre sans complexifier le propos… Serait-ce là l’un de vos points communs? Bowie a réussi à toucher le cœur de millions de personnes avec des morceaux qui avaient toujours quelque chose de surprenant, une accord dissonant que personne n’aurait placé à cet endroit. Je me rappelle avoir écrit un texte sur lui en disant qu’il était le "roi Maya" de Raymond Loewy, le designer franco-américain de la Studebaker. Il disait que "la laideur se vend mal", d’où son concept Maya (Most Advanced Yet Acceptable), selon lequel un produit prêt à être vendu doit être le plus avancé possible tout en étant acceptable pour le client. S’il est trop avancé, il ne trouvera pas son public. J’aurais aimé avoir ce talent de David Bowie : être capable de proposer une musique à la fois extrêmement ambitieuse et accessible à tous. C’est vrai que, contrairement à lui, et malgré votre riche carrière, vous avez du mal à toucher le grand public. Comment l’expliquez-vous?
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J’ai forcément une part de responsabilité. Je pense qu’il y a beaucoup de bienveillance par rapport à ce que je fais, de la part des artistes comme de la presse, mais je n’ai jamais été l’artiste qu’il est de bon ton de citer, qui gratifie la personne qui en parle. Passer du succès d’estime à une réussite commerciale est aussi une question de personnalité, de charisme. Sans oublier le poids de certains relais d’opinion plus importants que d’autres, comme la télé. Or, je n’ai joué qu’une seule fois à la télé… Quoi qu’il en soit, je refuse de jouer un personnage singulier, voire loufoque, pour accéder au grand public. En revanche, je n’ai aucun snobisme vis-à-vis de ce dispositif, j’aimerais que mon label Tricatel sorte des projets grand public en gardant la même sincérité. C’était d’ailleurs le cas avec les disques de Christophe Willem ou Marc Lavoine que j’ai réalisés et qui se sont très bien vendus. Des chansons composées de la même manière que celles de mes albums... Je trouve cela assez drôle.
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Cela peut aussi s’expliquer par un malentendu qui vous colle à la peau. En 2005, Marie-Dominique Lelièvre avait écrit dans Libération que vous étiez référencé "pape de l’easy listening, lui qui n’est pas easy à listener". C’est une formule assez juste. Soit on prend ces malentendus, ces raccourcis en pleine face et on passe sa vie à envoyer des droits de réponse, soit on s’en accommode. Quand je compose un disque, je ne me soucie que de la musique puis j’essaie de tout faire pour qu’il soit compris, partagé, en donnant des concerts ou en répondant aux questions des journalistes. Cette étiquette easy listening, ce sont les gens qui me l’ont collée qui baignaient dans ce style de musique kitsch, pas moi! Vous qui avez été frayé dans la politique, à droite comme à gauche, quel regard portez-vous sur la séquence présidentielle actuelle? Pour moi, une campagne est le scénario d’un bon ou d’un mauvais film. Et quand le scénario est catastrophique, tu peux faire tout ce que tu veux à l’étalonnage, choisir n’importe quel acteur, le film sera un navet. De manière générale, il y a une recomposition des forces politiques assez étonnante, avec environ 50% d’électeurs radicaux, tentés par les extrêmes, à droite et à gauche. De plus, à côté de ceux qui tentent encore de dialoguer, il y a un déferlement de violence sur les réseaux sociaux. Bref, je me de-
mande si je ne préférais pas le vieux monde pourri d’avant… (rire) La culture a été absente des débats. Qu’est-ce que cela vous inspire? En tant que vice-président du SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique), j’ai rencontré leséquipes de campagne de trois candidats : Macron, Fillon et Hamon. C’était très intéressant de voir leurs visions de la culture et, franchement, aucune équipe ne m’a enthousiasmé. J’ai parfois été sidéré par ce que j’ai entendu, comme si la musique se réduisait à Johnny Hallyday (sourire). L’Express m’a sollicité pour un dossier sur les propositions des artistes s’ils étaient nommés ministre de la Culture. Je n’ai pas répondu car s’il y a bien un ministère qui ne m’intéresse pas, c’est celui de la Culture, qui se résume à un lot de consolation. Pour agir de manière globale sur ce sujet, celui de l’Aménagement du territoire est bien plus intéressant car, à travers les transports, l’urbanisme et ses autres domaines de compétences, il permet d’agir véritablement sur la place de la culture sur l’ensemble du territoire. Je considère que la musique est une activité économique comme une autre et qu’elle ne devrait pas être soumise à un régime dérogatoire, arbitraire et parfois dangereux, car dépendante de mécanismes de compensation et des subventions, parfois attribuées à la tête du client.
"S’il y a bien un ministère qui ne m’intéresse pas, c’est celui de la Culture, qui se résume à un lot de consolation."
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MANU LOUIS
INATRA, un jardinier et une troupe de forains rentrent dans un bar… Ne cherchez pas la chute de cette bonne blague belge, il s’agit là de l’univers joyeusement bordélique de Manu Louis, compositeur, multi-instrumentiste et chanteur d’outre-Quiévrain. Les multiples casquettes d’un artiste aux multiples projets: du groupe de jazz fusion Funk Sinatra à la composition pour orchestre à cordes en passant par la musique pour jardin de son Gardening Group, Manu Louis effectue désormais son premier tour de piste en solo, prenant la route avec son nouvel album, Kermesse Machine (Iglectic/Igloo Records). Un patchwork d’objets loufoques sur la pochette (surprise), avec force couleurs flashy qui donneraient le vertige à un caméléon adulte, pour une esthétique musicale à base de "synthés, trompettes et pêche aux canards", voilà qui promet une kermesse éthylique. Bon Dieu ! Tout au long de cet album tourbillon, Manu Louis joue les équilibristes entre pop (ou pot) belge au kitsch assumé et électro entêtante, cuivres luxuriants et synthés bon marché, faisant le grand écart entre cercles hipster et © Arnau Pascual Ledesma
DANS LES YEUX DE LYLO
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cirque Pinder. Un faux clown le Manu, lui qui a composé de la musique de chambre. La sienne n’est pas rangée, il y a là, en vrac, "une montagne de plastique jonchant les rues un lendemain de fête, un marching-band tropical digital, un homme qui donne tout ce qu'il a au karaoké car il n'y a plus d'autres endroits où chanter, un Gitan virtuose qui joue du synthé avec un son de trompette", détaille le compositeur. Seul sur scène, au milieu de projections vidéo et de son "village d’instruments électroniques", Manu a tourné en Asie et dans les grandes capitales européennes pour répandre sa pop expérimentale, acrobatique et déjantée comme une musique de stand de hot-dogs entendue depuis un grand-huit. Il y a pourtant sous l’humour et la légèreté apparente, des thématiques plus troublantes, au détour d’une chanson piano/voix, qui tranche avec le reste de l’album, étranges dialogues de machines, tubas, cors et percussions. Joyeux et mélancolique, Manu le Monsieur Loyal mène la danse sur la piste aux étoiles. Justine Souabe
STREET ART
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OLI-B
Peintre, illustrateur et street artist bruxellois né en 1984, inspiré à ses débuts par les pochettes de CD et de vinyles, Oli-B se passionne ensuite pour le travail de Niki de Saint Phalle. Depuis, il s’est spécialisé dans les formes abstraites, les visages énigmatiques et les canevas de couleurs. Un "rainbow warrior". Présenté par Anyway Studio
© DR
DECOUVERTE
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ack White a toujours eu du nez et un flair certain pour polir les pépites, ces jeunes loups dépoussiérant les vieilles chansons du grand songbook américain, nouveaux esthètes de l’Ol’time music. C’est le cas de la jeune Lillie Mae, qu’il embaucha comme violoniste avant de la produire sur son fameux label Third Man Records. La chanteuse et multi-instrumentiste de Nashville ne pouvait rêver meilleur pygmalion pour réaliser son nouvel album, Forever & the Some (ADA/Warner), sorti confidentiellement en France fin avril. Née dans l'Illinois mais élevée sur la route par son musicien de père, Forrest Carter Rische, Lillie traverse les Etats-Unis en camping-car et apprend le métier sur scène avec ses quatre frangins au sein du Forrest Carter Family Band. Les Rische Five, surtout Lillie âgée de neuf ans, tapent dans l’œil de la légende la country, Cowboy Jack Clement. La fratrie forme son propre groupe, The Risches, les poches toujours aussi vides mais des idées de fusion country-pop plein les gig-bags. Renommés Jypsi, ils se taillent une 14
Country punk lady jolie réputation dans les salles du midwest en dépoussiérant les refrains redneck. Parfois trop selon les gardiens du temple country, à l’image de certains titres de leur premier album éponyme. En 2012, Lillie Mae intègre le groupe de Jack White, les Peacocks, au violon, à la mandoline et au chœur. Cordes sensibles, mais pas fleur bleue, la mini Mae, qui compose parallèlement ses propres chansons, dans lesquelles elle raconte sa vie d’enfant de la balle : "Si les chansons ne font pas un peu mal, quel intérêt?", avoue-telle dans une interview accordée au magazine américain Rolling Stones. Pour son premier véritable album, la musicienne convoque un big band d’instruments traditionnels, des cordes encore et toujours, rien de révolutionnaire sur le papier, mais des canevas mélodiques plus fouillés et dissonants que dans les sucreries country habituelles. Une pépite que tout le monde s’arrache, la grande Lillie faisant les premières parties cet été des concerts de Ben Harper & The Innocent Criminels et de Pokey Youri Lafarge. Un conte de fée country.
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© Paul & Meredith
BILLET D’HUMEUR
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Faites de la musique
lle revient tous les ans, à l’heure du solstice d’été boréal. La Fête de la musique, instituée par Jack Lang en 1982, ministre de la Culture d’une union de la gauche, qui vient alors d’accéder au pouvoir dans un pays qui affectionne tout particulièrement les commémorations mémorielles (suivront bientôt toutes sortes de trucs du même genre, journées du patrimoine en têtes de gondoles). Comme le symbole fort d’une autre manière de faire raisonner le monde, d’entendre le bruit de ce dernier. Dans un pays de littérature comme la France, l’affaire fit d’ailleurs grand boucan et bientôt elle connut un écho sur toute la planète.
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Trente-cinq ans plus tard, tout le monde, entendez la planète, s’est mis au diapason de cette idée, préfigurée dès 1976 par un musicien américain, le luthiste Joël Cohen, qui œuvrait alors à Radio France. Son modèle ? Les Saturnales, ces antiques bacchanales qui voulaient que sous l’emprise de l’ivresse tout s’inverse : sous le vernis du doux délire, un jour durant, les soumis, les sans voix, avaient le droit de tout faire - ou presque -, une diversion sociale synonyme de débauche d’énergie et surtout de nécessaire soupape, pour admettre que pour le reste de l’année, chacun se devait de rester bien à sa place, suivant l’ordre des choses. Le carnaval,
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de Rio ou de La Nouvelle-Orléans, vise le même office : tout un chacun, Noir et Blanc, peut s’amuser tout en sachant bien que ce ne sera pas la fête toute l’année.
Plateaux aussi bien garnis qu’ils sentent le ranci Plus de 120 pays font donc la fête désormais, de New York qui s’y est mis en 2006 à Berlin qui en fournit sa version en 1995, de la Chine qui s’y convertit peu à peu à partir de 2007 à la Colombie, qui a suivi le mouvement depuis 2003. Bel unisson! Certes, mais de nombreux bémols ont depuis longtemps fait entendre des points de vue discordants sur ces festivités instituées. Faites de la musique! C’est aussi cela que sous-tendait l’injonction festive. Et l’augmentation des pratiques en France est incontestable depuis plus de trente ans. Les conservatoires ne désemplissent pas, les mêmes lieux se sont ouverts depuis belle lurette à d’autres répertoires que le classique, et de nombreux musiciens y donnent des cours, comme ils transmettent leur savoir en leçons particulières, tandis que sur la même période, la musique assistée par ordinateur, la culture hip-hop et l’irruption de la musique électronique ont permis de décloisonner la musique, de la faire chuter de son docte piédestal, tout comme les ghetto blasters l’ont fait sortir de son ghetto, pour irradier tous les quartiers. Clap clap clap ou bling bling bling ? Telle est la question car si les podiums fleurissent de plus belle avec l’arrivée de l’été, ils sont souvent désormais l’affaire de professionnels - radio, télé et autres compagnies de communication -, qui profitent de l’événement pour concocter des plateaux aussi bien garnis qu’ils sentent le ranci, pour servir des soupes indigestes (ou du moins d’assommants consommés), des programmations pré-calibrées et un brin avariées, où plus que de musique, il s’agit de son commerce. Le chaland ne s’y trompe pas, mais il demeure néanmoins séduit en l’espèce - pas de trébuchantes,
peu de sonnantes - par cette offre qui lui permet d’aller ouïr quelques-uns des chantres au top des ventes sans avoir à débourser un centime. Demandez le programme, qui sonne tel un état des lieux de ce que proposent les maisons de disques.
Paris, la belle endormie Revenons à l’ambition première de cette affaire : les pratiques amateures, et entre les lignes, la volonté de montrer la diversité musicale à l’œuvre. Pour les premières, cela fait un bail déjà qu’elles sont reléguées au second plan, tandis que la variété esthétique masque mal une uniformisation des goûts, laissant peu d’espace aux musiciens qui osent sortir des grilles, ce jour-là comme les autres. Certes, des estrades s’improvisent, des musiciens montent leurs sets au pied de leur immeuble, d’autres se plantent à un carrefour pour rejouer les bons vieux classiques, des DJ posent leurs platines au coin de la rue, sur une place, mais le public passe de l’un à l’autre, en des déambulations où plus que le bon son, l’ivresse partagée est le moteur premier. On fait la fête, comme un bon vieux 14 juillet, et au mieux on danse - ce qui n’est déjà pas si mal. Mais qui prend bonnes notes de tel groupe, d’un chanteur ou d’un violoncelliste jusqu’ici inconnus? Et plus largement, à mesure que l’on fêtait la musique, chaque année était rythmée par des fermetures administratives de lieux de nuit, propices aux bons sons toute l’année, par des tracasseries pour les salles de concert, qui se doivent de faire chuter les décibels par des appels de voisins - eux aussi ont leur fête - quand le son monte un peu trop dès les vingt-heures réglementaires. Passé cet horaire, Paris ressemble de plus en plus à une belle endormie, et ce n’est pas la récente licence 24 heures non stop offerte à la Concrete, péniche pour clubbers aussi bien branchés before qu’after, qui permettra de contredire cet état de fait. Défaite de la musique? Jacques Denis 17
DISCO
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L E S
C O U P S
J’VEUX DU CUIVRE
Trombone Shorty Parking Lot Symphony
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C OE
celles des invités Iggy Pop et du jeune rappeur londonien Elf Kid. Un vent brûlant du désert qui va faire tanguer les tours de Babel.
(Blue Note/Universal)
Nouvelle bombe du souffleur de braises jazz-funk, dans une plongée en apnée et à plein poumons aux sources du funk, du R&B et du hip hop des années 70, avec des titres coécrits par Aloe Blacc, Ethan Gruska et bien d’autres. Le Trombone ne manque pas de souffle non plus sur la reprise groovy des Meters "It ain’t no use". Définitivement grand, Shorty.
COMBO ROCK CAMBODGIEN
Dengue Fever Dengue Fever + Escape from Dragon House Editions Deluxe
DRIBBLES JAZZ
Ahmad Jamal Marseille (Jazz Village/PIAS)
Nouvelles escales de la légende du jazz américaine au cœur de la jungle marseillaise pour un jazz métissé servant de canevas au flow d’Abd Al Malik sur le titre éponyme. Solaire. Le "prestidigitateur du piano" se promène en père jamais peinard, entre grâce minimaliste et groove nonchalant, et déboussole, déboulonne, les statues du jazz, comme sa relecture impressionniste du standard "Autumn Leaves". Du génie et des jeux d’harmonies. En concert du 3 au 6 juillet au Théâtre de l’Odéon
(Tuk Tuk Records/Bertus France)
Originaire de Los Angeles, cette formation de rock cambodgien, formée par les frères Zac et Ethan Holtzman, qui sont partis chercher sur place une chanteuse khmer, sont revenus avec Chhom Nimol, une sirène des karaokés populaires locaux. Pop-rock sauce seventies, volutes psychédéliques, guitares surf et orgue farfisa… Cette recette épicée du bobun va vous coller la fièvre. Paris Combo Tako Tsubo
Cheikh Sidi Bemol L'Odyssée de Fulay (CBS Productions/L’Autre Distribution)
Hocine Boukella, alias Sidi Bemol, a l'instinct généreux et nomade de relier les mondes et l'histoire à travers une musique qui voyage autour du Maghreb et de la Méditerranée. Archéologie sonore aux saveurs de fleur d'oranger, ce conte musical de chants berbères antiques est un fantastique voyage au jardin millénaire de la Kabylie.
(Cristal Records/Sony Music)
Charismatique chanteuse de ce combo mythique, qui, depuis vingt ans, sillonne les salles du monde entier, Belle du Berry et ses acolytes illuminent encore une fois de folie et de swing les humeurs singulières de notre quotidien. Un sixième album et une traversée de douze chansons comme une balade dans Paris au printemps.
GUITAR GUNS
Songhoy Blues Resistance
BOMBE BUBU
Janka Nabay Build Music (Luaka Bop)
De son exil américain, le roi de la bubu music sierra-léonaise revient aux affaires avec de nouveaux grigris afro-funk jubilatoires et futuristes, dynamitant les répertoires traditionnels à grands coups de guitares, de basses groovies, de synthés plus ou moins jouets et de boîtes à rythmes éthyliques. Entouré de son Bubu Gang, le "Cowboy noir" flingue à tout-va.
(Transgressive/Fat Possum)
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Guitares fuzz et crunch, cocottes funk, disto et wah wah, shuffles hypnotiques et basses groove à souhait, tonnerres de cuivres… Les bluesmen maliens frappent un grand coup, trois ans après leur première pépite Music in Exile, pour des chants rebelles qui font bouger les bassins et tourner les têtes, notamment
Penguin Cafe The Imperfect Sea (Erased Tapes)
3ème album hommage du fiston Arthur Jeffes à son père Simon, fondateur du Penguin Cafe Orchestra disparu en 1997, en réussissant un
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D E
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collectif sans frontières et sans œillères pour une rencontre des instruments acoustiques et de l’électro (guitare slide, piano, violon, kalimba, boucles électro etc.). Free jazz minimaliste, volutes psychédéliques, digressions d’ambient et contre-pieds en tous genres, ces Pingouins ne sont pas des manchots.
CYBORGS ÉLECTRO-POP DBFC Jenks
R É D A C T I O N MOINES DÉFROQUÉS
The Psychotic Monks Silence Slowly and Madly Shines (Alter K)
Murs de saturation et de disto, lézardes de larsen pour pétage de plomb collectif, psyché-rock biberonné à la taurine, complaintes sombres et lancinantes, décor comte de Lautréamont… Les bien nommés Moines Psychotiques lorgnent les évangiles apocryphes du rock.
(PIAS)
Duo clandestin d’hommes-machines, nouveaux cyborgs annonçant l’avènement de la psychotronica, fusion des boucles de synthés métalliques, des guitares psyché-rock et des mélodies pop pour transes collectives. Bienvenue sur Terre, les aliens. Ann Pierlé Cluster (Helicopter/PIAS)
Cluster, traité du clair-obscur. Mélodies mélancoliques et solaires à la fois, expérimentations sonores qui prend aux tripes, saxophones lascifs crevant les nappes d’orgues gothiques, chants ésotériques et spirituals… Définitivement hors cadre, toujours aussi insaisissable, l’orfèvre d’Anvers touche une nouvelle fois le jackpot avec une musique non formatée. Maud Geffray Polaar (PIAS)
Décor polaire, musique onirique, la froideur des machines en guise de manteau neigeux, quelques cordes réchauffantes, des volutes vocales façon aurores boréales, la productrice et moitié de Scratch Massive se tape une retraite dans le grand nord, inventant le concept d’igloo électro pour rave inuit. Release party le 9 juin à la Gaîté Lyrique
HALLUCINATIONS D’ANATOLIE
Derya Yildrim & Grup Simsek Nem Kaldi (Catapult Record/L’Autre Distribution)
Retour aux racines psychédéliques du rock anatolien des années 70. La chanteuse turque Derya Yildrim apporte son chant d'une envoûtante passion sur les riffs empruntés au folklore turc, encensés par la puissance de la batteuse anglaise Greta Eacott et de son équipe londonienne experte du goove, Grup Simsek. En concert le 30 juin à la Marbrerie
Jim Jones & The Righteous Mind Super Natural (Houd Dawg)
Attention aux déflagrations ! Le desperado Jim Jones revient aux affaires avec un gang de gâchettes pour des duels de cordes (guitares, pedal-steel) et des incendies de blues-rock, raw blues, garage etc. Bref, du rock poilu, taillé à la serpe, "quelque chose de brut et d’exotique à la fois, un peu spirituel mais qui vienne aussi des tripes", explique le flingueur en chef. Le Natural revient au galop.
RODÉO SLOW TEMPO Colter Wall
(Young Mary’s Record Co/Thirty Tigers)
Ralph Lavital Carnaval (Jazz Family/Socadisc)
Carnaval de syncopes et d'harmonies jazz caribéennes, le guitariste Ralph Lavital invite une bande de voyageurs sonores à s'envoler dans les airs antillais et autres rythmes afro-parisiens. Arrangements vocaux ouverts et textures de timbres riches en couleurs pour une douce fraîcheur rythmique.
Nouvelle pépite de la scène hillbilly, le jeune Canadien s’inscrit dans la lignée des grands chanteurs-compositeurs de l’Ol-Time music, avec des ballades mélancoliques que ne renieraient pas Bob Dylan ou Johnny Cash, période sixties, mais pas sweet. Colter le cowboy n’a que 21 ans mais déjà une voix rauque de vieux routier de la country et du bluegrass, baryton un poil bourbon. Complaintes slow-tempo intemporelles.
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LA SÉLECTION DES SALLES
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r Rock/Pop, C Chanson, J Jazz, W World music, e Electro, H Hip-hop, G Groove, Soul, Funk, C Classique
L'International
5/7, rue Moret (11ème) http://www.linternational.fr Deux à trois concerts par soir, tous styles confondus, DJ sets du mardi au samedi, le club à l'esthétique underground et à taille humaine n'est pas sans rappeler le CBGB new-yorkais. 06/06 à 19h Midnight Bloom + Fiction + Mawup
01/06 à 19h i 02/06 à 23h
H Nous sommes Hip-Hop#2 E Blue Pickles#7
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Supersonic
9, rue Biscornet (12ème) www.facebook.com/supersonicbastille Ouvert en lieu et place de l'OPA, à la Bastille, le lieu a fait peau neuve avec une déco façon loft new-yorkais et toujours les deux étages dédiés aux fièvres pop, indie-rock et électro. 08/06 à 20h Yassassin + Nebraska + The Vanille
04/06 à 20h 14/06 à 20h 17/06 à 20h i 22/06 à 20h
r Purling Hiss + Some Smoking Guys r Life + Brutus E SX r Damage + Paulie Jan + Milan
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New Morning
7-9, rue des Petites Ecuries (10ème) www.newmorning.com Ouvert en 1981 par la famille Fahri, ce club à la "new-yorkaise" a accueilli les plus grand noms du jazz, de la funk et de la world music. Programmation pointue dans un cadre intimiste. Plus qu'un club, un temple. 09/06 à 20h30 15/06 à 20h30
E Crazy P W Kabaka Pyramid
24,80€
16/06 à 20h30
H New School : Don Choa /
Hackney Colliery Band 17,50€ 17,50€ 29/06 à 20h30 Un vent de fête souffle depuis Londres 29,50€ et sent bon La Nouvelle-Orléans. Des reprises 30€ insolites et des compos originales, le HCB 28,50€ remanie toutes les mélodies à la sauce 26,50€ brass band.
© Gary Hailey
20
23,50€
The Patricia Barber Trio 22/06 à 20h30 29,50€ Certes, le jazz vocal existait avant Patricia Barber, mais on a beau le savoir, on aurait presque du mal à le croire. Une voix grave, des climats envoûtants, des rythmes comme surgis des entrailles de la terre...
© Philippe Mazzoni
03/07 à 21h30 06/07 à 21h30 08/07 à 21h30 11/07 à 21h30
& The Bebble Rockers
DJ Djel & friends / Melan J Woman To Woman Festival All Stars G Lettuce - Festival All Stars J Jose James - Festival All Stars G Ed Motta - Festival All Stars
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Batofar
Rock'N'Roll's Not Dead ! Thee Maximators + Electric Jaguar Baby + DJ sets 15/06 à 19h 5€ Les soirées Rock'n'roll's Not Dead s'installent avec les beaux jours en bord de Seine. A partir de juin, c'est donc le Batofar qui accueillera ce désordre rock'n'roll. En live, le duo parisien Thee Maximators et son rock grunge empreint d’influences nineties comme on les aime, et Electric Jaguar Baby et son rock décomplexé, rempli de buzz et d’envolées rageuses.
11, quai François Mauriac (13ème) www.batofar.org / UBLO, l’appli du Bato Créée en 1999 dans un ancien bateau-feu amarré au port de la Gare, cette atypique salle de concerts, ouverte à tous styles, organise des soirées électro incendiaires et des afterworks sur sa terrasse (DJ sets, expos…). 03/06 à 19h30 r The Coathangers 16/13€ 04/06 à 23h30 E Acid Beat#3 avec Maxime Dangles 11,50€ 07/06 à 19h30 r Morgan Delt 18/14€ 09/06 à 19h30 r Grands Boulevards + Dead Sea + Daymark 12/8€ 22/06 à 19h30 H Delinquent Habits 25/20€ 29/06 à 23h30 E Bliss - Б présente : Losoul, Loxique, Greg Lion… NC
LA SÉLECTION DES SALLES
햲 à 헆 Arrondissement, ˆ à ˜ Région parisienne, i Gratuit, y Conso requise, x Conso comprise
The Sugarhill Gang 20/06 à 19h30 25/20€ The Sugarhill Gang est un groupe de hip-hop américain, originaire d'Englewood, dans le New Jersey. En mars 1979, la productrice Sylvia Robinson réunit les trois rappeurs amateurs - Big Bank Hank, Master Gee et Wonder Mike -, devenus légendes.
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Petit Bain
7 Port de la Gare (13ème) / www.petitbain.org Coopérative culturelle et labo social créé sous la forme d’une barge flottante, Petit Bain propose une programmation éclectique et avant-gardiste, du hip hop à l’électro-rock. 02/06 à 19h
H DJ Format & Abdominal
16/06 à 19h
r 20 ans MOWNO : Abstrackt Keal Agram + Mont 10/06 à 19h
17/06 à 19h 24/06 à 18h
© Philippe Mazzoni
27/06 à 20h 28/06 à 20h 01/07 à 19h
+ Cheeko & Blanka
The Bats + François Virot 17/14€ + Vundabar
Analogue + Bornor 22€ pass 2 jours/17/14€ r 20 ans MOWNO :Electric Electric + It It Anita + La Jungle 22€ pass 2 jours/17/14€ c Festival Walden : Naïm Amor + Nicolas Paugam + Fredda + Jérôme Castel 13/10€ r The 5.6.7.8's + The Wave Chargers 20/17€ E Arnaud Rebotini release party 20/17€ c Festival Walden : Maud Lübeck + Weli Noël + Gisèle Pape + Xavier Plumas 13/10€
15/12€ 30 ans tout juste après la sortie de son premier disque, le groupe pop néo-zélandais The Bats vient présenter à Petit Bain son neuvième album, "The Deep Set". L'urgence lo-fi de François Virot et la séduisante nonchalance de Vundabar complètent cette belle affiche.
Pamela Hute + Vanished Souls + Edgär 01/06 à 19h30 13/10€ Un line-up français qui, tout en bâtissant sur un héritage rock familier, livre quelques états d'âme d'aujourd'hui avec un langage bien à lui. 21
LA SÉLECTION DES SALLES
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r Rock/Pop, C Chanson, J Jazz, W World music, e Electro, H Hip-hop, G Groove, Soul, Funk, C Classique
FGO Barbara
1, rue Fleury (18ème) / www.fgo-barbara.fr Ouvert en 2008 en plein cœur de la Goutte d'Or, ce laboratoire artistique soutient les artistes indépendants, underground ou plus reconnus. Un lieu d'expérimentation.
08/06 à 20h Orval Carlos Sibelus + Shugo Tokumaru 13/12/10€
01/06 à 20h 02/06 à 20h 09/06 à 20h 16/06 à 20h
w Tram des Balkans r FGO Lab’ : Dissonant Nation
+ Yalta Club + Al Maari w Bloum + Asgaya E Antiloops + The Wolphonics feat. Asha
13/12/10€ 6€ 9/8/6€ 13/12/10€
03/06 Wom
Cabaret Sauvage
Parc de la Villette - 211, avenue Jean Jaurès (19ème) www.cabaretsauvage.com Créée par Méziane Azaïche sous la forme d'un Magic Mirror, cette salle est le fief des musiques alternatives et des soirées world. 06/06 à 19h30 15/06 à 20h 16/06 à 20h El Noro y su Primera Clase 17/06 à 20h (Festival Americas Connection) 18/06 à 20h 20€
G Liniker & Os Caramelows w La Yegros (Festival Americas Connection) w Flavia Coelho (Festival Americas Connection) w Javier Vasquer (ex-Niche - Festival Americas Connection)
20€ 20€ 20€ 20€
© Renaud Papillon Paravel
Centquatre
5, rue Curial (19ème) www.104.fr
Véritable fabrique culturelle située dans le quartier Flandre, cette "cité des arts" défend une programmation populaire et exigeante. 09/06 à 20h30 Dimoné, Je et je fondent
02/06 Basile + In B
15/12/10€
La Batterie
1, rue de la Redoute 78280 Guyancourt www.labatteriedeguyancourt.fr Une école de musique, un auditorium, une salle de concerts, trois studios de répétition... Un incontournable pôle des musiques actuelles.
09/06 à 20h30 Dr Feelgood + Eddie & The Hot Rods 15/10,50/7,50€ 22
07/06 à 20h30 08/06 à 20h30 10/06 à 19h 17/06 à 20h30
C Solistes en herbe C Orchestre symphonique de La Batterie,
Orchestre symphonique Alphonse Daudet r Tremplin#3 r Bœuf déjanté
i 6,50€ i i
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LA SÉLECTION DES SALLES
햲 à 헆 Arrondissement, ˆ à ˜ Région parisienne, i Gratuit, y Conso requise, x Conso comprise
Le Hangar-Tremplin
3/5, rue Raspail 94200 Ivry-sur-Seine www.lehangar94.fr Lieu culturel de la rive sud de la Seine. Toutes les musiques, endroit cosy, équipe sympa, tarifs cool, accueil inégalé!
03/06 à 20h30 Women Groove Project
16/06 à 20h30 17/06 à 20h30 29/06 à 20h30 10/8€ 01/07 à 20h30
G Fondelacour Open Mic i r Soirée élèves du Tremplin i H Paris Hip Hop : Gavlyn & DJ Hoppa + Swift Guad 10/8€ G Bnegao & Seletores de Frequencia i
Deux Pièces Cuisine
42, avenue Paul Vaillant-Couturier 93150 Le Blanc-Mesnil www.deuxpiecescuisine.net 20€ 20€ 20€ 20€
Ancienne cuisine municipale réhabilitée en studio, cette scène conventionnée, avec un penchant pour les musiques du monde, le reggae et les cultures urbaines, mise sur la création pluridisciplinaire. 17/06 à 20h30 23/06 à 19h30 Open Land & Louis Sclavis 14/7€ 24/06 à 16h30
r Sixties Memory + Mar Del Plata c Chorale Arpej / Piano Qui Chante
14/7€ 7/3€
Mains d’Oeuvres
1, rue Charles Garnier 93400 Saint-Ouen www.mainsdoeuvres.org Situé à deux pas des Puces, ce bâtiment de 4000 m2 est issu du mouvement de réhabilitation des friches en lieux culturels. 02/06 à 20h 06/06 à 20h Basile Di Manski + Niko Yoko 07/06 à 20h30 + In Beatwin + Uto 10/8€ 22/06 à 20h
r Simple as Pop + Gatha H Le Bon Nob + Flo the Kid + Woodini G Charivari Party : Grizzli + Zaborchestra
10/8€ 10/8€ NC
O Gib
udios
15, rue Lavoisier 93100 Montreuil / http://ogib.fr A mi-chemin entre salle de concerts, club intimiste et cantine, ce nouveau lieu est une véritable ruche d’artistes émergents. 08/06 à 20h30
i 6,50€ i i
10/06 à 21h 15/06 à 20h30 The Outer String "Out" 12/10/6€ 17/06 à 21h + de 11h à 16h Samebrunch se branche avec Jeff Ross 24/06 à 21h
G O My Jam ! #9 avec Florence Panique Blind Test Bric'n Roll & Jam session
i 10/8/5€
Melissa and The Mess
i 12/10/6€
c La Mathilde release party G Q Sounds Recording présente Soul #3 ! J Weird Box
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Deep DeepPurple Purple©Jim ©JimRakete Rakete 24
SÉLECTION DES
FESTIVALS D’ÉTÉ FRANCILIENS
En quête de bonnes plages... musicales ? Lylo a listé plus de 40 festivals à ne pas manquer, de juin à août.
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FESTIVALSFESTIVALS
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THIS IS MY FEST du 2 au 4 juin au Gibus
BALKAN TRAFIK ! les 2 & 3 juin au Palace
A l’affiche : Amira, Bilja Krstic et Tamara Obrovac (projet "Femmes des Balkans"), Yallah Bye !, Raki Balkan Sound System, DJ Tagada etc. Pourquoi y aller ? Concept venant de Bruxelles, ces deux soirées explosives proposent une virée à l’Est, des fanfares traditionnelles à l’électro-balkanique, des slammers Roms à l'ethno-jazz albanais. + d’infos : 8, rue du Faubourg Montmartre (9ème) http://paris.balkantrafik.com/programme.php
FERTÉ JAZZ FESTIVAL du 2 au 5 juin à la Ferté sous Jouarre (77)
A l’affiche : Popa Chubby, Ben l’Oncle Soul, Chlorine Free, Dhafer Youssef, Charlier & Sourisse Multiquarium Big Band, Guillaume Perret etc. ème Pourquoi y aller ? 6 édition du cette réunion dédiée aux satellites du jazz, qui ouvre cette années une 3ème scène, Club Jazz, pour des concerts au vert et riches en blue notes. + d'infos : Chemin des Deux Rivières www.fertejazz.com
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A l’affiche : Diego Pallavas, The Decline, Heavy Heart, Gasmask Terror, Burning Lady, Decibelles, Mauvaise Pioche, Hot Mass… Pourquoi y aller ? Trois nuits de fièvres punk et hardcore pour remettre le cuir en plein été… A chacun ses vacances. Slips de bain interdits. + d’infos : 18, rue du Faubourg du Temple (11ème) www.festivaltaparole.org
URBAN TRANCE FESTIVAL du 2 au 5 juin au Glazart
A l’affiche : Ipotocaticac, Frantic Noise, Petran, Ocelot, Virtual Dreamer, Skad, Noctilus, Drip Drop etc. Pourquoi y aller ? ème 2 édition de l’événement des équipes d’Oréades Prod et d’Atomes pour trois nuits de trance les pieds dans le sable. Paris, mieux qu’Ibiza ! + d’infos : 7-15, avenue de la Porte de la Villette (19ème) www.glazart.com/event/urban-trance-festival 25
BRUNCH ELECTRONIK le 4 juin auParc Floral A l’affiche : Paul Ritch, Jimmy Edgar, Bambounou, Molly, Horde Family. Pourquoi y aller ? Pour passer un dimanche bucolique les pieds dans la verdure et les oreilles dans l’électro. Brunch + jeux de bassin. + d'infos : http://paris.brunchelectronik.com
A l’affiche : Ion Ludwig, Robin Ordell, Marwan Sabb, Mandar, SIT, BLNDR, Keikari, Terrence Parker, Boo Williams, Fred P, Moomin, Margaret Dyga etc. Pourquoi y aller ? Concerts gratuits, clubbing en plein air et DJ Sets, 50 tonnes de sable fin, transats, foodtruck, tournois de pétanque, jeux et sons en tout genre… Sortez les maillots de bain ! + d'infos : 7-15, avenue de la Porte de la Villette (19ème) / www.laplage2017.com 26
A l'affiche : Ourim Toumim feat. Cheick Tidiane Seck, Ruthie Foster, Soul Rebels (Paris) - Roy Ayers + Seun Kuti & The Egypt 80, Wax Tailor, MC Raashan Ahmad (NY) - St Jean Tropicale feat. Julien Lebrun, Mano Peluda (Montréal). Pourquoi y aller ? Pour le voyage initiatique au cœur des arts afro-américains, entre Paris, NY et désormais Montréal, avec en point d’orgue la création "Fela Tribute, Music of Many Colours" de Roy Ayers + Seun Kuti & The Egypt 80. + d'infos : www.blmusicprod.com ©DR
LA PLAGE DE GLAZART du 8 juin au 30 septembre
PARIS NEW YORK FESTIVAL du 8 juin au 16 juillet à Paris, New York & Montréal
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FESTIVALS
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FESTIVAL MONTEREAU CONFLUENCES les 9 & 10 juin au Parc des Noues, Montereau-Fault-Yonne (77) A l’affiche : Renaud, Imany, Trust, Claudio Capéo, Dee Dee Bridgewater, Birdy Nam Nam… Pourquoi y aller ? Un 20 ème anniversaire, ça promet forcément quelques soirées étoilées. + d'infos : www.festival-montereau.fr
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DOWNLOAD FESTIVAL du 9 au 11 juin à la base aérienne de Brétigny-sur-Orge (91)
A l’affiche : Martin Taylor, Ninine Garcia, Didier Lockwood, Jean-Marie Ecay, Loïc Pontieux & Linley Marthe, Les Rapetous, Cali etc. Pourquoi y aller? Nouvelle édition de l’incontournable événement jazz musette, créé par Serge Malik-Hapulat et parrainé par Didier Lockwood, avec son concept toujours aussi original - une tournée des bars, comme à l’époque des "Fortifs", quand les musiciens sillonnaient les terrasses de cafés, travaillant au "chapeau" -, avant le grand bouquet final (le 10 juin à 19h au Stade Bertrand Dauvin, dans le 18ème). + d’infos : www.festivaldespuces.com/1.aspx
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A l’affiche : System Of A Down, Linkin Park, Blink 182, Prophets of Rage, Green Day, Dagoba, Suicidal Tendencies… Pourquoi y aller ? Rock et heavy metal… Le rendez-vous incontournable des aficionados de déluges de décibels et de riffs de bûcherons. + d’infos : www.downloadfestival.fr
FESTIVAL DES PUCES du 9 au 12 juin à Paris/StOuen
MAISONS LAFFITTE JAZZ FESTIVAL du 9 au 18 juin à la Salle Malesherbes, Maisons-Laffitte (78) A l’affiche :Kevin Hays, Michel Portal, Vincent Peirani, Selmer#607, Sarah McKenzie, André Ceccarelli, Airelle Besson & Vincent Segal, Trio Fox, Marian Badoï Trio, Aurore Voilque Septet etc. Pourquoi y aller ? 12ème édition de cette réunion de jazz masters, français et internationaux, de têtes d’affiche et de talents émergents... Une somme du jazz. + d’infos : www.maisons-laffitte-jazz-festival.com
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FESTIVALS
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WE LOVE GREEN les 10 & 11 juin au Bois de Vincennes
FESTIVAL DE PARIS du 9 au 29 juin A l’affiche : Patricia Petibon, David Fray, Regula Mühlemann, Les Cris de Paris & Tim Mead. Pourquoi y aller ? Tour Eiffel, Mairie du IVème, Musée de la Vie Romantique, Petit Palais et Eglise Saint-Eustache… La musique classique s’invite dans cinq lieux emblématiques de la capitale. + d’infos : http://lefestival.paris
CONCERTS & JEUX D’EAU les 10 & 11 juin au Domaine national de Saint-Cloud A l’affiche : Rudi Flores Trio, Ensemble Stranbej, Farnaz Modarresifar, Pernambuc Quartet, Abou Diarra Quintet… Pourquoi y aller ? Pour découvrir les musiques d’Argentine, de Turquie, d’Iran, du Brésil et du Mali, en plein air et au rythme des cascades, jets et bassins du domaine. + d’infos : www.domaine-saint-cloud.fr/ Actualites/Concerts-et-jeux-d-eau7 28
A l’affiche : A Tribe Called Quest, Camille, Benjamin Clémentine, Seu Jorge, Solange, Nicolas Jarr, Moderat, Richie Hawtin, Frànçois & The Atlas Mountain, Agar Agar… Pourquoi y aller ? "Avant de se projeter sur l’édition 2017, comment ne pas évoquer celle de 2016 ? Le ciel nous est tombé sur la tête. Le mois le plus pluvieux depuis un demi-siècle, l’état de catastrophe naturelle proclamé par le gouvernement la semaine du festival à Paris, des inondations dantesques et cette sensation d’avoir tout de même tenu, ensemble…" Un an après le déluge, le festival éco-responsable et agiteur d’idées revient en force avec la même envie de faire bouger les lignes, en réunissant "change makers" (scientifiques, militants pirates comme Paul Watson de Sea Shepherd, aventuriers tel Jean-Loup Etienne) et musiciens, têtes d’affiche bien mûres ou jeunes talents encore verts. Une nouvelle édition que les organisateurs promettent "plus moderne et radicale". + d’infos : www.welovegreen.fr
PARIS JAZZ FESTIVAL du 11 juin au 31 juillet au Parc Floral A l’affiche : Magma, Raul Midón, Lisa Simone, Olivier Ker Ourio etc. Pourquoi y aller ? Concerts en plein air, avec des stars et des ovnis du jazz mais à des prix mini. Voyages à travers l'Afrique et les musiques de l'exil… Le jazz sort des clubs VIP. + d’infos : www.parisjazzfestival.fr
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EXPO ART & DÉCORATION les 30 juin, 1er & 2 juillet à la galerie l’Aiguillage Conçue par Isabelle Delanoy, cette expo regroupera les œuvres de deux artistes plasticiens de renom : Laul (ex-Bérurier noir et Lucratz Milk) et Simonne de Saint Ouen (ex-Endimanchés et Portugaises Ensablées), deux figures de la scène rock alternative parisienne. Un mariage des arts graphiques et de la musique puisque l’événement sera accompagné des performances musicales de Fantazio, Junior Cony, KingsQueer, B.Roy... et d'une surprise de taille. Vernissage le 30 juin. + d'infos : 19, rue des Frigos (13ème)) https://www.facebook.com/events/126194991175342/?ti=icl
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FESTIVALS
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A l’affiche : Miossec, Mesparrow, Äalma Dili, Arlt, Batlik, Mon Côté Punk, Fanch etc. Pourquoi y aller ? 15 ans de festival itinérant hors des sentiers battus, autour des refrains de la chanson française, intimiste, festive, poétique, humoristique… Parole, on ne la connaît jamais la chanson. + d’infos : www.festivaltaparole.org
A l’affiche : La Yegros, El Noro y su Primera Clase, Big Fiesta de Cumbia, Flavia Coelho, Javier Vasquez etc. Pourquoi y aller? Pour passer quatre jours sous les fièvres latines. Cours de salsa, tango, samba ou capoeira, mais aussi batucadas, rencontres autour du maté, forums sociaux, expos et projections… Le mercure va monter dangereusement. + d’infos : 211, avenue Jean Jaurès (19ème) www.cabaretsauvage.com
PARIS FOLK FESTIVAL du 15 au 18 juin à la Bellevilloise A l’affiche : Michael Chapman, Baptiste W.Hamon, Gunwood, Sparky In The Cloud, Foreign Affairs, Yellow, The Shougashack, Harlan etc. Pourquoi y aller ? Parce que ce festival, aussi connu sous le nom de Folk You, veut remettre la musique folk à l’honneur grâce à une programmation qui fleure bon les guitares en bois et les arpèges mélancoliques, accompagnée d’une bonne dose de street art. That’s all folk ! + d’infos : www.folkyou.paris/le-festival 30
LES GRANDES EAUX NOCTURNES du 17 juin au 16 septembre au Château de Versailles
Pourquoi y aller? Tous les samedis, après la Sérénade Royale de la Galerie des Glaces, des artistes spécialisés dans les jeux de lumière et la scénographie transforment le château de Versailles pour une promenade féérique et en musique. + d’infos : www.chateauversailles-spectacles.fr
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FESTIVAL TA PAROLE du 10 au 17 juin à Montreuil
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AMERICAS CONNECTION du 15 au 18 juin au Cabaret Sauvage
HIP HOP MOMO FESTIVAL les 17 & 18 juin au New Morning
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OH TAQUET ! le 19 juin à la Loge A l’affiche : Pi Ja Ma, Fiona Walden, Laura Cahen... Pourquoi y aller ? 5ème édition de cette soirée rock indé, qui a pour but de réunir les forces du Chantier des Francos, de La Loge et d'Arcadi Îlede-France au service de la jeune création musicale. + d’infos : www.lalogeparis.fr © DR
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A l’affiche : Yoshi Di Original + une vingtaine de rappeurs Pourquoi y aller ? Après une quinzaine de dates en province, la dernière étape de la tournée anniversaire de l’album de Yoshi Di Original promet une plongée dans le hip hop des années 90. Rap old school au New Morning! + d’infos : 7-9, rue des Petites Ecuries (10ème) www.newmorning.com
DÉFENSE JAZZ FESTIVAL du 19 au 25 juin à la Grande Arche A l’affiche : ALA.NI, Julien Lourau & The Groove Retrievers, The Comet is Coming, Shabaka & The Ancestors, Jupiter & Okwess, Alsarah & The Nubatones, Andy Emler, Bootsy Collins… Pourquoi y aller ? Des concerts de stars internationales gratuits et en plein air… Pas question de faiblir pour la 40ème édition, le jazz attaque la Défense ! + d’infos : https://fr-fr.facebook.com/ladefensejazzfestival
SOLIDAYS du 23 au 25 juin à l’Hippodrome de Longchamp A l’affiche : The Prodigy, LamoMali de M, Kungs, Archive, Ibrahim Maalouf, La Femme, Dub Inc, Toots & The Maytals, Kery James, Wax Tailor, Brocken Back, Boulevard des Airs, Last Train, Acid Arab etc. Pourquoi y aller ? Pour lutter contre le fléau du Sida tout en écoutant les stars du moment, tous styles confondus. + d’infos : www.solidays.org 31
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FESTIVAL PARIS HIP HOP du 24 juin au 9 juillet dans diverses salles de Paris et banlieue
MUSIQUE EN L’ÎLE du 25 juin au 27 août dans divers lieux de Paris
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A l’affiche : Groupe Vocal Soïki, Chœur de Merton College Oxford, Emmanuel Rossfelder, Chœur de la Société Philharmonique de Saint-Pétersbourg etc. Pourquoi y aller ? Parce que l’association La Toison d’Art propose un voyage entre musique sacrée et traditionnelle, allant de la Corse à la Russie, en l’église Saint-Louis-en-l’Île. + d’infos : www.latoisondart.com
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A l’affiche : The Underachievers, Cut Killer, Sofiane, Kool G Rap, Myth Syzer, Roméo Elvis & Le Motel, Josman, Ikaz Boi, Tasha The Amazon, Bruck, Beeby, Crew Peligrosos Boys x Infamous Crew… Pourquoi y aller ? La culture hip hop déferle sur la capitale, avec une nouveauté : l’événement "Paris Hip Hop Closing à Périphérique, La Villette", avec ses 20 artistes à découvrir sur deux jours de concerts en plein air. + d’infos : http://paris-hiphop.com
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DAYS OFF du 30 juin au 10 juillet à la Philharmonie RHIZOMES du 1er au 16 juillet dans le 18ème A l’affiche : Pedro Soler & Gaspar Claus, Etenesh Wassié, Women Groove Project, Sidi Wacho, Labess, San Salvador, Arat KiloI, André Minvielle etc. Pourquoi y aller ? Pour trois week-ends de farniente au rythme des musiques du monde, en plein air dans les parcs du 18ème et le long de l’Ourcq, entre deux tours de péniche. + d’infos : www.festivalrhizomes.fr 32
A l’affiche : Lady Sir (Rachida Brakni & Gaëtan Roussel), Tindersticks, The Color Bars Experience joue Nick Drake, Keren Ann, Metronomy, Michael Kiwanuka, Devendra Banhart, Air, Jarvis Cocker & Chilly Gonzales etc. Pourquoi y aller ? 8ème édition de cette grand-messe des musiques actuelles et hors normes, avec une prédilection pour les les créations originales. + d’infos : Cité de la Musique - 221, avenue Jean Jaurès (19ème) www.daysoff.fr
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AMERICAN JAZZ FESTIV'HALLES Du 4 au 18 juillet au Sunset
A l'affiche : Chris Potter, Peter Erskine, The Bad Plus, Watermelon Slim, Al Foster, Sandra Booker, Ulysse Owens etc. Pourquoi y aller ? Cette 26ème édition ravira les amateurs de jazz grâce à sa programmation pointue rassemblant artistes établis et étoiles montantes du genre. Le rendez-vous incontournable des amoureux du jazz américain. + d'infos : 60, rue des Lombards (1er) www.sunset-sunside.com
A l'affiche : Woman To Woman, The Soul Rebels, Christian Scott, Lettuce, The Sun Ra Arkestra, Ed Motta, Mike Stern & Randy Brecker Band, Roy Hargrove Quintet, Kurt Rosenwinkel, Joey Alexander, Malted Milk & Toni Green etc. Pourquoi y aller ? Pour admirer les stars du jazz international à des prix compétitifs et en avant-première. Un All Stars sans mentir. + d'infos : 7-9, rue des Petites Ecuries (10ème) www.newmorning.com
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ALL STARS NEW MORNING du 3 au 29 juillet
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© Christophe Cre ́nel
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FNAC LIVE les 6, 7 & 8 juillet sur le Parvis de l’Hôtel de Ville FESTIVAL DJANGO REINHARDT du 6 au 9 juillet au Parc du Château de Fontainebleau A l’affiche : Asaf Avidan, Django Memories Project (la B.O. du film "Django", avec Stochelo Rosenberg, Hono Winterstein, Adrien Moignard et Rocky Gresset), Les Doigts de l’Homme, Roberto Fonseca, Trombone Shorty & Orleans Avenue etc. Pourquoi y aller ? 38ème édition de la grandmesse gypsy-jazz dédiée à Django, via une programmation jazz vagabonde. + d’infos : www.festivaldjangoreinhardt.com
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A l’affiche : Calypso Rose, Fishbach, The Pirouettes, Julien Clerc, Frànçois & The Atlas Montains, Rover etc. Pourquoi y aller ? Pour assister à la 7ème édition de ce festival cathédrale, avec sa trentaine de concerts gratuits et ses nombreuses têtes d’affiche. + d’infos : www.fnac.com/fnacLive
LA FERME ELECTRIQUE les 8 & 9 juillet à la Ferme du Plateau, Tournan-en-Brie (77) THE PEACOCK SOCIETY les 7 & 8 juillet au Parc Floral
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A l’affiche : Nina Kravitz, Dixon, Marcel Dettman, Carl Craig, Jackmaster, Moodymann, DVS1, Midland etc. Pourquoi y aller? Musiques et arts visuels, le must de la culture électro dans le superbe écrin de la Warehouse du Parc Floral. + d’infos : https://thepeacocksociety.fr
A l’affiche : Mendelson, Tritha Electric, Cocaïne Piss etc. Pourquoi y aller? 8ème édition de ce rendezvous incontournable des aficionados du rock indé sur scène quasi végétalisée. Au menu : deux jours de concerts rock, des expériences sonores participatives, des expositions et des projections en rapport avec la musique. + d’infos : www.la-ferme-electrique.fr
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LOUD & PROUD du 6 au 9 juillet à la Gaîté Lyrique A l’affiche : Mykki Blanco, Rebeka Warrior, Moor Mother, The Queer Icons, Deena, Venus X, Kiddy Smile, Jennifer Cardini, Honey Sound System etc. Pourquoi y aller? 2ème édition de cet événement atypique, qui questionne la représentation et la visibilité des minorités sexuelles. Quatre jours de musique et de culture queer. + d’infos : 3 bis, rue Papin (3ème) https://gaite-lyrique.net/ loud-proud-2017
LA DOUVE BLANCHE les 7, 8 & 9 juillet au Château d'Egreville (77) A l’affiche : Agar Agar, Birth of Joy, PardonnezNous, Otzeki, Elbi, Saint-James, Kodäma, Rondpoint, PMC Project, Swan, Moriarty… Pourquoi y aller ? Musiques pop-électro et food culture, l’événement du label Anima Records propose une programmation aux petits oignons. + d’infos : www.animalrecords.fr
LES SIESTES ELECTRONIQUES les 8 et 9 juillet au Musée du Quai Branly A l’affiche : Manu Le Malin, Danny L. Harle, Piu Piu, Carl Stone, Sourdure… Pourquoi y aller ? Pour les siestes, les transes et la programmation tout en détente, entre DJ sets et exploration de la collection musicale du musée. + d’infos : 37, quai Branly (7ème) www.les-siestes-electroniques.com
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FESTIVAL DE L’OURCQ du 8 juillet au 27 août au bassin de la Villette
Pourquoi y aller ? Pour fêter le 10 ème anniversaire de l’été du Canal, autant dire que ça va être la fête ! Hip hop, musiques du monde, musette, swing… Les bals pop du canal revisitent les week- ends aux guinguettes. + d’infos : www.tourisme93.com/ ete-du-canal 36
AFROPUNK FESTIVAL les 15 & 16 juillet au Parc de la Villette A l’affiche : FFF, Laura Mvula, Faada Freddy, Big Freedia, Songhoy Blues, Tyler The Creator, Baloji... Pourquoi y aller? Né à Brooklyn, ce festival s’inscrit dans la culture du DIY et des esthétiques afro-punk. Fièvres et jeux de bassin au programme. + d’infos : www.facebook.com/AFROPUNK
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n drôle de nom pour un festival hors format. Pour sa 21ème édition, le "meilleur petit festival 2015" selon les Festivals Awards, continue de sortir les griffes avec une programmation à la fois ambitieuse et originale, loin des plateaux copiéscollés des grands-messes estivales. Pas question de jouer les cabots ni les toutous domestiqués, ici on rivalise d’ingéniosité pour dessiner sa propre mappemonde musicale. Mexique, Etats-Unis, Canada, Pays-Bas, Brésil, Israël, Japon… Des artistes du monde entier se donneront rendez-vous aux abords du charmant lac de Villegusien. Au menu, enfin dans la gamelle (à noter le camping gratuit !) : une programmation sans frontières ni chapelles, pour trois
jours de fièvres tous styles, avec, entre autres, le grand retour des rockeurs bretons Matmatah, la soul sister brésilienne Flavia Coelho et le magicien de l’électro-hip hop Chinese Man (04/05) ; la songwriteuse folk américaine LP, le petit prince de la chanson française Vianney, mais aussi le rockeur lillois Mat Bastard, Lisa LeBlanc la trash-folkeuse québécoise, Las Aves et le hip hop-beatbox de Cabadzi (05/08). Enfin, le 6 août, place aux pétages de plomb de Balkan Beat Box, aux bonnes vibes de Danakil, aux comptines potaches de Giédré, à l’univers latin-core de Pixvae et aux hallucinations électro-world de Fakear. Un festival de (w)ouf! www.chienaplumes.fr
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VILLAGE RASTA du 21 au 23 juillet au Cabaret Sauvage
FESTIVAL PARIS L’ÉTÉ du 17 juillet au 5 août dans divers lieux parisiens
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A l’affiche : Sidi Larbi Cherkaoui & Shantala Shivalingappa, Yann Frisch, Cie Transquinquennal, Sonia Wieder Atherton etc. Pourquoi y aller? Changement de nom pour l’ancien festival Quartier d’été, qui garde tout de même sa caractéristique principale : une programmation tous azimuts, partout dans la capitale. Bref, tout-terrain. + d’infos : www.quartierdete.com
A l’affiche : Etana, Jah 9, Vanny Jordan, Anthony B, Roots Connection, Carlos de Nicaragua, Twinkle Brothers, Big Family, Mc Janik etc. Pourquoi y aller ? Trois jours sous le signe du reggae avec village vert-jaune-rouge, restauration, stands artisanaux et fièvres rasta, et ce jusqu’à l’aube ! + d’infos : 211, avenue Jean Jaurès (19 ème) www.cabaretsauvage.com
LOLLAPALOOZA les 22 & 23 juillet à l’Hippodrome de Longchamp
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A l’affiche : Red Hot Chili Peppers, Lana Del Rey, Pixies, London Grammar, The Roots, Liam Gallagher, The Hives, Seasick Steve, Rival Sons, Alt-J etc. Pourquoi y aller ? Pour rejoindre la légende des festivals rock, lancé en 1991 par Perry Farrell, leader du groupe Jane's Addiction. Besoin d’un dessin ? + d’infos : www.lollaparis.com
CLASSIQUE AU VERT du 5 août au 17 septembre au Parc Floral A l’affiche : Geneva Camerata, Le Pari des Bretelles, Quator Van Kuijk, Grégoire Veccioni, Sébastien Van Kuijk, Basha Slavinska, Orchestre de chambre de Toulouse, Ensemble Caravansérail etc. Pourquoi y aller ? Scènes amateurs, piques-niques, ateliers vocaux, concerts et rencontres avec les artistes… Plus qu’un festival, un véritable jardin d’été de la musique classique. + d’infos : Route de la Pyramide (12ème) www.classiqueauvert.paris.fr
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JAZZ À LA VILLETTE du 31 août au 13 septembre au Parc de la Villette
A l’affiche : Cory Henry, De La Soul, Fred Wesley, Omar, Jeff Mills, Zakit Hussain, Joachim Kuhn, Pharoah Sanders, Gregory Porter, Hindi Zahra, Christine Salem, Fatoumata Diawara, Archie Shepp, Mulatu Astatke… Pourquoi y aller ? Pour admirer le All Stars du jazz deux semaines durant. Incontournable ! + d’infos : 211, avenue Jean Jaurès (19ème) www.jazzalavillette.com
A l’affiche : Franz Ferdinand, At The Drive-In, The Jesus & Mary Chain, Frank Carter & The Rattlesnakes, PJ Harvey, The XX, Flume, Cypress Hill, Rone, Band of Horses, Cypress Hill, Jain, The Kills, Fakear etc. Pourquoi y aller ? Doit-on encore présenter la grand-messe du rock français ? + d’infos : www.rockenseine.com
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ROCK EN SEINE du 25 au 27 août au Domaine national de Saint-Cloud
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r Rock/Pop, C Chanson, J Jazz, W World music, e Electro, H Hip-hop, G Groove, Soul, Funk, C Classique
L'équipe de la rédaction vous propose ses choix de sorties
Jeudi 01/06
20h00 햺 Olympia
r The Beach Boys Increvables surfeurs de tubes 20h00 헄 Divan du Monde C Klô Pelgag Comptines électro-pop loufoques 20h00 헄 Elysée Montmartre r Talisco Soufflantes électro et hymnes pop-rock 20h30 √ Dyn. Banl. Bleues J Parquet Convertisseur Confluences de genres jazz, noise et électro 21h30 햲 Baisé Salé r Aske Jacoby Gâchette danoise du blues-rock
Vendredi 02/06
20h00 헄 FGO Barbara
67,50€ 11,80€ 25,30€ 14€ 27,50€
r Dissonant Nation Cocktails marseillais et molotov d’électro-rock
6€
21h00 헆 Studio de l’Ermitage W Camarão Orkestra
Samedi 03/06
19h00 헅 Trabendo
19h30 헃 Européen 20h30 √ Canal 93
Dimanche 04/06
20h00 헅 Espace B
Mardi 06/06
19h30 헅 Cabaret Sauvage 20h30 햻 New Morning 21h00 햲 Sunset/Sunside
Mercredi 07/06
18h00 햽 Bataclan 19h30 헄 Trianon
20h00 햽 Café de la Danse
Jeudi 08/06
19h30 햴 Gaîté Lyrique 20h00 햻 Point Ephémère 40
14,80€
Big band de jazz-funk pour jeux de bassin brésiliens
J Nick Waterhouse Soul-man californien, dandy du jazz-rock C Albin de la Simone Magicien tricoteur-arrangeur de la scène pop-rock française C Magyd Cherfi Chants rebelles, poésie coup de poing
22€ 28€ 17/15/12/10€
r Molly Burch Jeune lady de la folk-country, héritière de Patsy Cline W Liniker & Os Caramelows Big band de São Paulo, dribbleur de soul tropicale W Arat Kilo feat. Mamani Keita & Mike Ladd Ces experts de l’éthio-jazz invitent une grande voix du Mali et un clameur de choix W Kora Jazz Trio Mariage de la kora et du piano pour un pont de cordes jazz r Good Charlotte Spycake punk-rock nappé de pépites pop J Michel Legrand Demoiselles, parapluies et bandes plus qu’originales r Peter Von Poehl Tricoteur d’électro-folk songs r Primal Scream Rock killers en kilt r Nite Jewel Petite bijou d’électro-rock
10€ 22€ 22€ 25€ 34,10€ 55€ 24,20€ 38,50€ 13,80€
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햲 à 헆 Arrondissement, ˆ à ˜ Région parisienne, i Gratuit, y Conso requise, x Conso comprise
Vendredi 09/06
20h00 ≈ Plan
Samedi 10/06
13h00 햾 Bois de Vincennes
Lundi 12/06
20h00 헆 Bellevilloise
Mercredi 14/06
19h30 헆 Maroquinerie
Jeudi 15/06
20h00 햻 Etoiles 20h30 ø Salle Malesherbes 20h30 ∫ Salle Jacques Brel
Mardi 20/06
W Gren Sémé Maloya électrique, déhanchés dub, semelles de vent et graines de révolte
10€
r We Love Green Festival (+ 11/06) Réunion éco-responsable d’agiteurs d’idées et de têtes d’affiche tous styles
39€
H AB-Soul Hip hop introspectif, flow en dedans W PIAS Nites : Songhoy Blues Manitous mandingues du blues-rock du désert H Joey Purp Flow chamallow et pépite du Chicagogo rap J Selmer #607 Duels de jeunes gâchettes gyspsy swing W Totó la Momposina + Cumbia & Cardón Rythmes afro-colombiens pour une soirée de danse absolue
18h30 헄 Elysée Montmartre H DJ Shadow Sorcier du hip hop expérimental et du hot trip-hop
Jeudi 22/06
19h30 헅 Cabaret Sauvage
Vendredi 23/06
21h00 √ Triton
21h30 햲 Sunset/Sunside
Dimanche 25/06
19h00 헄 Cigale
Mercredi 28/06
20h00 햺 Olympia
Jeudi 29/06
r King Gizzard & The Lizard Wizard K.O. des kangourous du psyché-rock, pas du type à lézarder J John Greaves Une voix qui a voyagé et des paroles qui tissent la poésie d'une vie J Lucy Dixon Soul sister et gypsy swing rétro, claques jazz et claquettes r Kris Kristofferson Country papy indémodable r Blondie Nouvelles bombes post-punk pour défriser les brushings
29,70€ 19€ 20€ 25€ 21€ 33€ 28,60€ 20€ 20€ 56,50€ 62€
19h30 햽 Café de la Danse
r Les Yeux d’la Tête Swing, rock & chansons débridées 20h30 헄 Ins. des Cult. d’Islam W Speed Caravan Tornades oud-rock et sauts de cordes kalashnikov 20h30 ç Seine Musicale J Herbie Hancock Super Jazzman, groove hero
Vendredi 30/06
20h30 √ La Marbrerie
W Derya Yildrim & Grup Simsek Pop-psyché made in Anatolie, entre folk turc et basse groovy
21h00 헆 Studio de l’Ermitage W Ocho y media
Salsa gang à cartouches ska-rock-funk-musette
17,80€ 15€ 39€ 15€ 14,80€ 41
À chaque numéro, la rédaction envoie son enquêteur de choc sur le terrain.
REPUBLICA IDEAL DE ACAPULCO
SULFATAGE UNIVERSEL
ASSIS !” Le concert à peine commencé, les spectateurs s’agacent contre les dictateurs des premiers rangs qui ont le bassin qui démange. Pas de round d’observation, c’est tristement d’actualité. Café de la Danse, mercredi 26 avril. Dix degrés dehors, fournaise à l’intérieur, Republica Ideal de Acapulco promet quelques fièvres latines pour dégivrer le mercure. Du "nu exotica", affirment ces Républicains d’un autre genre, un fruit exotique, limite défendu, mais pas de saison. Le Café de la Danse n’a jamais aussi bien porté son nom : ça s’emballe salsa dès les premières mesures, heureusement les sièges ont été enlevés pour agrandir la fosse, seules trois rangées de strapontins, rapidement pris d’assaut, dominent la mêlée. Rangs d’oignons au royaume de la banane, on rêve d’effeuillage. Evidemment, quand la plèbe de devant, chavirée dès le premier titre, se lève pour bouger du popotin, ça gueule plus rapidement qu’une clave cubaine. Même musicale, une République n’est jamais idéale. Ces couacs rappellent les larsen de la présidentielle : dans la journée, Macron et Le Pen se sont tirés la bourre sur le site de Whirlpool, à Amiens. Ce soir, Nicolas Repac et Yaïté Ramos Rodriguez ferraillent de concert. Aux Etats-Unis, on évoquerait un ticket gagnant : Repac, le compositeur en creux, guitariste-
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impressionniste aux six-cordes armées de silencieux. A ses côtés, la "Dame Blanche", flûtiste et souffleuse de braises hip hop, cumbia, dancehall etc. Derrière eux, un orchestre à cordes, cuivres et percussions, des insoumis sans consignes de notes. Mambo, cha cha cha, bolero… Les Idéalistes nous plongent avec ferveur et volupté dans
© Thomas Kiff
L'INSPECTEUR LYLO
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les rythmes latins des orchestres d’avant-guerre, des pochades exotiques de la "Bombe brésilienne" Carmen Miranda aux refrains endiablés du "Barbare du mambo" cubain, Benny Moré. Evitant l’écueil du flashback moisi, les musiciens-roseaux d’Acapulco dynamitent les casas de la musica, chères aux touristes aussi souples qu’un tronc de chêne. Au bout de quelques minutes, la foule chamallow a définitivement voté pour les jeux de bassin et les pas de deux en isoYouri loir. A chacun son strapontin.
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