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LA VIE POLITIQUE

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SUPPRESSION DE 1700 PLACES DE VOITURES

DANS LES PARKINGS SOUTERRAINS UNION DES RESTAURATEURS ET COMMERÇANTS

Texte : Marco Polisson – Photos DR

Les représentants des commerçants, restaurateurs et habitants de la presqu’île ont collectivement fait front, en mairie du 2ème arrondissement de Lyon, contre le projet écologiste de démantèlement des parkings souterrains. Rappel des faits. Annoncée sur notre antenne début octobre, la volonté de la Métropole de Lyon de supprimer 1700 places de stationnement dans les parkings souterrains à Lyon, dont 1 300 en Presqu’île, soulève un tollé aussi bien chez les professionnels que les particuliers. « Cela représente 30% du stationnement en Presqu’île. Cette mesure pénalisera les habitants, les commerçants du centre-ville et les visiteurs » déclare, en préambule de sa conférence de presse, le maire du 2e arrondissement Pierre Oliver.

SA PÉTITION

A DÉJÀ RECUEILLI

PLUS DE 5 000

SIGNATURES.

Après plusieurs visites sur le terrain avec ses adjoints François Royer et Jean-Stéphane Chaillet, force est de constater que « le weekend, tous les parkings de la Presqu’île affichent complet. Supprimer 30% du stationnement en Presqu’île, pour le remplacer par des places dédiées à l’autopartage et aux vélos va encore diminuer une offre de stationnement déjà insuffisante ». « Les habitants de l’ensemble de la Métropole et de la Région Auvergne Rhône-Alpes, qui viennent à Lyon le weekend pour profiter de l’offre commerçante particulièrement riche, seront découragés de ces difficultés de stationnement et ne viendront plus consommer en ville. L’impact sur le chiffre d’affaires de nos commerçants et sur l’attractivité globale de la Ville de Lyon sera presque immédiat » déroule, en mode bon sens, le leader de la droite lyonnaise, avec l’approbation de Gérald Avakian, adjoint au développement économique du maire du 6ème et de Bernard Colombo, président du CIL Presqu’île.

> La pétition est en ligne sur le site lyonpeople.com

UNANIMITÉ

CONTRE CE PROJET

Ces prises de position sans ambiguïté trouvent écho auprès des commerçants représentant les associations de leur arrondissement présents dans la salle, aux côtés du coutelier Régis Poly, vice-président de la CCI et du traîteur Jean-Paul Pignol, très remonté au sujet des travaux annoncés rue Emile Zola, siège de sa boutique historique.

La styliste Anne Delaigle questionne l’assemblée à haute voix : « Qui, après les gilets jaunes et le COVID peut affronter une nouvelle traversée du désert ? ». Bertrand Guyot, qui fut le premier à tirer le signal d’alarme, s’interroge sur l’obsolescence du combat des écologistes contre les voitures : « Il faut le replacer dans le cadre de la pollution qu’elles généraient. Mais avec la mise en place des ZFE et des véhicules propres, ce combat n’est plus d’actualité. Nous avons besoin de la clientèle extérieure, et celle-ci se déplace en automobile » analyse le patron du concept store de la rue Emile Zola.

À ses côtés, Thierry Fontaine, président de l’UMIH 69 partage le même constat : « Nos cafetiers ne vivent pas exclusivement avec les clients de leur pâté de maison. Nous avons besoin de la clientèle extérieure pour faire tourner nos affaires et conserver nos collaborateurs » suggérant de développer le nombre de bornes de recharge pour les véhicules électriques plutôt que les parcs à vélos.

Le chef Christophe Marguin se fait écho des difficultés des restaurateurs de la Presqu’île et du 6ème. Patron du restaurant Le Président, il a vécu à la fin de l’été, la suppression de 45 places de parking, avenue de Grande Bretagne, contre et en face de son restaurant. « Ce sera catastrophique si cette mesure va au bout » prédit le président des Toques Blanches Lyonnaises.

Isabelle Burtin, présidente de la Fédération Le 6, va encore plus loin : « Je constate, malheureusement, que les difficultés de stationnement et de circulation génèrent de plus en plus d’agressivité et de tensions qui dégoutent nos clients des zones périphériques de venir faire leur shopping dans le centre de Lyon ».

L’ensemble des acteurs économiques demande donc à la Métropole de revoir sa copie… et avant toute chose de faire réaliser une étude d’impact par la CMA.

LES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER INSULTÉS EN PLEIN CONSEIL MUNICIPAL

La guerre que mènent les écologistes contre l’automobile ne saurait faire oublier l’offensive constante, plus discrète et plus sournoise qu’ils entretiennent contre les professionnels de l’immobilier.

Texte : Marco Polisson – Photos DR

Personne n’a oublié les décisions idéologiques, en matière de préemption, prises en dépit du bons sens (notamment rue Bugeaud) pour empêcher les marchands de biens de travailler, ni l’encadrement des loyers qui met dans le rouge, tous les mois, les petits investisseurs dont les remboursements de prêts sont désormais supérieurs aux loyers encaissés. On connaissait donc l’aversion des nouveaux élus écologistes pour les acteurs de l’immobilier. Ils ne comptent pas s’arrêter là. En catimini, avec les élus métropolitains, la Ville de Lyon a décidé d’instaurer une taxe d’aménagement majorée sur tous les terrains vendus à la petite Guille* et à Gerland de façon à freiner « l’enrichissement sans cause des propriétaires fonciers de ces quartiers et stopper le far-west foncier par un développement organisé et socialement juste. » dixit Raphaël Michaud, lors du conseil municipal du jeudi 10 novembre 2022. Dans l’esprit de l’adjoint à l’urbanisme de Grégory Doucet, les promoteurs sont donc des cowboys...

« LE MAGOT EST

SOUS NOS YEUX ! »

Raphael Michaud, adjoint à l’urbanisme

« Chaque mètre carré privé construit nécessite 400 euros du m2 d’investissements publics dans ces quartiers. Comment financer ces investissements municipaux massifs ? » s’interroge l’adjoint écologiste dans sa petite veste grise étriquée. Et d’employer, en guise de réponse, les expressions les plus caricaturales, tout droit sorties du petit livre rouge du camarade Mélenchon : « Le magot est sous nos yeux ! » Sous-entendu : Et nous allons nous servir ! De retour au crachoir après les protestations de l’opposition (lire plus bas), l’adjoint à l’urbanisme dit «assumer pleinement l’absence de transparence appliquée sur cette mesure. Sur ce volet transparence, face à des acteurs de l’immobilier qui sont vraiment sans aucun scrupule, nous assumons ce besoin de réguler le marché. » poursuit l’élu écologiste. Des professionnels sans scrupules, telle est la vision que porte l’adjoint à l’urbanisme de la Ville de Lyon sur les promoteurs, premiers visés par cette insulte, tout comme les agents immobiliers et in fine les propriétaires des terrains.

Intervenant pour le groupe de la Droite et du Centre, Béatrice de Montille a démonté, point par point, cette nouvelle contrainte et mesure punitive qui ne sera pas sans conséquence sur le marché de l’immobilier. « Sur la Petite Guille, secteur loin d’être les plus « huppés » de Lyon, où les prix de l’immobilier restent parmi les plus bas de la ville – ce qui donne une petite chance aux jeunes d’accéder à la propriété – vous allez faire supporter à chaque logement un surcoût minimum de 4 000 € (ce sont les 4,3 millions de recettes réparties sur les 1 030 logements). Cette somme peut paraître faible mais dans un contexte de tension forte sur les prix de l’immobilier et d’augmentation des taux d’intérêts, je pense que les ménages concernés apprécieront énormément ! Le sujet de l’équité de cette mesure se pose ! Enfin, je ne peux pas terminer cette intervention sans s’arrêter quelques secondes sur l’argument surréaliste qui nous est servi : ce surcoût n’aura pas d’impact dans le coût final des logements mais sera pris en charge par les propriétaires fonciers. Il y a une telle disproportion entre l’offre de fonciers et la demande qu’il y a aucune chance que la charge foncière baisse. Le Cecim, observatoire de l’immobilier de notre agglomération, pointe la hausse de la taxe d’aménagement comme un facteur de hausse du prix des logements neufs. Cette délibération est malheureusement une pierre de plus dans le marécage de votre politique du logement qui avec un empilement de contraintes va à l’encontre de l’objectif annoncé. » a conclu la conseillère municipale du 3ème arrondissement. L’ensemble de l’opposition a voté contre ce rapport.

LA RéACTION DE l’UNIS

« Ce dérapage n’est pas acceptable de la part d’un élu local, qui se met à dos l’ensemble des acteurs économiques de l’immobilier. Difficile dans ces conditions de parler de partenaires engagés. Les professionnels de l’immobilier sont inquiets et les propos tenus par l’élu ne va pas les rassurer. » Patrick Lozano Président UNIS Lyon-Rhône

C’est dans un contexte délétère (lire page précédente) que l’instauration d’une taxe d’aménagement majorée à 15% sur le secteur de la Petite Guille* et à 20% sur l’essentiel du quartier de Gerland (Lyon 7) a été votée à la Métropole puis au conseil municipal de Lyon, le 10 novembre dernier. Cette taxe était précédemment fixée à 4,5%. Philippe Layec, président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI Région Lyonnaise) analyse pour Lyon People les conséquences de cette mesure.

Propos recueillis par Eva Bourgin et Marco Polisson Photos © Alexandre Moulard

PHILIPPE LAYEC

“LE MARCHÉ DE L’IMMOBILIER N’EST PAS LE FAR-WEST !”

LP : Que vous inspire la mise en place de cette nouvelle surtaxe préparée en catimini par la Métropole puis validée par la Ville de Lyon ? PL : En préambule, je vais d’abord dire un mot sur ce que signifie la taxe d’aménagement et la taxe d’aménagement majorée. Je pense que certains promoteurs ont découvert que la taxe d’aménagement pouvait être majorée. La taxe d’aménagement dans la Métropole de Lyon existe depuis une dizaine d’années. La loi permet de la majorer jusqu’à 20% avec comme justification le financement des équipements complémentaires qui sont rendus indispensables par l’évolution d’un quartier, la construction de logements, tels que des écoles, des transports en commun etc. Quelles sont vos relations avec les nouvelles majorités municipale et métropolitaine ? La FPI Région Lyonnaise s’est toujours placée dans une logique de dialogue avec les exécutifs ; c’est aussi le cas depuis 2 ans tant avec la Métropole, qu’avec la Ville de Lyon et, Villeurbanne (aussi concernée par la majoration) : concertation, échanges, alertes ou opposition quand nous l’estimons nécessaire mais toujours de façon constructive et en étant force de proposition. Là, nous sommes dans la négation du dialogue car mis devant le fait accompli, et les effets peuvent être graves. En effet, avec une taxe d’aménagement majorée votée fin septembre, les promoteurs, informés officiellement des cartographies début octobre, ne découvrent qu’alors si tel terrain est ou n’est pas dans le périmètre alors que les permis concernés sont tous ceux qui seront signés dès le 1er janvier 2023. Cela veut dire que les opérations, avec des promesses de vente signées, qui sont dans les circuits d’instruction de permis ou qui s’apprêtent à l’être, vont, du jour au lendemain, passent de 4.5% à 20% à Gerland et Villeurbanne et à 15% à la Petite Guille. Les conséquences financières sont importantes (environ 5 000 euros par logement et 150 euros / m2 en immobilier d’entreprises) et peuvent remettre en cause des programmes de logements mais aussi de bureaux dans un contexte déjà extrêmement tendu.

Selon l’adjoint à l’urbanisme, Raphaël Michaud, elle a pour but de « freiner l’enrichissement sans cause des propriétaires fonciers de ces quartiers et stopper le far-west foncier par un développement organisé et socialement juste. » Lyon, c’est vraiment Dallas ? Alerté par de multiples messages, j’ai lu les différents propos, le conseil municipal a été enregistré, je l’ai écouté. Je crois qu’il y a une grosse maladresse surtout dans une période compliquée pour les promoteurs avec les conséquences de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, l’augmentation induite des coûts de l’énergie, des matériaux et des taux d’intérêts. On a un déjà un cumul de contraintes sur les opérations et on nous rajoute, sur une bonne partie du territoire de la métropole, la taxe d’aménagement majorée. Nous sommes des acteurs économiques, on s’investit, on travaille, on crée des emplois. On ne peut absolument pas souscrire à la description du marché de l’immobilier comme un far-west. Le far-west est un environnement où on ne respecte pas les règles et en l’occurrence on respecte celles fixées par la Métropole et les communes. Le terme n’est pas à propos. Les promoteurs et les propriétaires sont-ils «assis sur un magot », comme l’affirme l’adjoint de Grégory Doucet ? L’expression est maladroite ! Je tiens à revenir sur le fond. Ce que reproche Raphaël Michaud est le cas de figure de propriétaires qui ont acheté une maison ou un terrain il y a 15/20 ans et qui pour certains, le revendent deux, quatre, cinq fois le prix. Il se dit que ce n’est pas normal, que la Collectivité investit dans un tram, un métro et que certains propriétaires en profitent injustement. Pour ça, on ne peut pas lui donner tort. Mais il aurait fallu faire autrement en privilégiant la concertation avec les professionnels au lieu de travailler en interne durant ces deux dernières années. J’ai écrit à Bruno Bernard qu’on aurait dû travailler ensemble sur le planning, sur le périmètre et sur les taux... Que l’on mette en place une taxe d’aménagement majorée sur un périmètre mesuré concerné par une future ligne de tram (d’ailleurs plus par les arrêts de tram que par la ligne elle-même) car ce tram coûte des centaines de millions d’euros et va augmenter la valeur des fonciers dont ne sont pas à l’origine des propriétaires ne me choque pas mais que l’on fasse un grand périmètre sans analyse précise, là, ça nous préoccupe. On a de plus en plus de difficultés à obtenir des permis de construire, c’est variable selon les communes et leurs maires ; là, la Métropole n’est pas en cause, au contraire, on travaille ensemble pour tenter de débloquer des permis. Dans plusieurs communes, il n’y a plus d’offre de logements neufs. Quand il y a de la rareté, le marché se durcit, la concurrence aussi et cela fait monter les prix des fonciers. Il arrivera des cas de figure, tel qu’un terrain avec un seul propriétaire, où la taxe d’aménagement majorée fera baisser le prix du foncier. Mais dans de nombreux cas, c’est plus compliqué, ce sont des remembrements de fonciers qui font que l’équilibre de l’opération ne sera plus possible. On cumulera tout, taxe d’aménagement majoré, coûts travaux plus importants... à un moment l’opération ne se fera plus. Au lieu d’avoir 4.5% d’une opération qui se fait, il y aura 20% d’une opération qui ne se fait pas. C’est donc dommage qu’il n’y ait pas eu une vraie concertation.

Au cours de son intervention, Raphaël Michaud a déclaré : « face à des acteurs de l’immobilier qui sont vraiment sans aucun scrupule, nous assumons ce besoin de réguler le marché. » Des professionnels sans scrupules, telle est la vision que porte l’adjoint à l’urbanisme de la Ville de Lyon sur votre profession... Interrogez-le directement ! Je ne pense pas qu’il pense ceci des professionnels de l’immobilier. En qualité de Président de la FPI Région lyonnaise, je représente 53 promoteurs, c’est un échantillon plus que représentatif car nous « pesons » 70% du marché de la promotion immobilière. Je n’ai même pas à me défendre. Nous sommes des acteurs économiques investis, nous créons des emplois et nous contribuons fortement au logement de nos concitoyens. Dans une période compliquée, on se bat pour sortir nos opérations, pour garder nos équipes, pour recruter des jeunes et on fait de l’insertion sur nos opérations. Le propos en l’occurrence est complètement incompréhensible. Nos actions parlent pour nous. Dans les jours qui ont suivi, j’ai été alerté par plusieurs confrères. Je n’en ai pas encore parlé avec Raphaël Michaud mais nous aurons nécessairement un entretien avec Monsieur le Maire Grégory Doucet et/ou Raphaël Michaud. Quelle est la réalité du marché de l’immobilier neuf, aujourd’hui ? Si on se reporte aux années 2016/2017, et au probable atterrissage des chiffres à fin 2022, on va être dans la Métropole sur un nombre de réservations globales des promoteurs qui sera divisé par deux en 5 ans. Cette baisse n’est pas spécifique aux deux dernières années, elle est régulière depuis 5 ans et conséquence d’une succession d’éléments : le « chantier » de la révision du PLUH, les élections, le covid, la guerre en Ukraine... c’est une véritable crise du logement et notre résilience est même surprenante. Nous avons résisté en nous réorganisant : élargissement de nos territoires d’intervention aux extérieurs de la métropole, voire au-delà. Dans le même temps, il y a donc eu une forte augmentation des constructions dans toutes les communautés de communes qui ceinturent la métropole, voire plus loin. Ce qui compense partiellement, on récupère un tiers dans les extérieurs de ce qu’on ne fait plus dans la métropole. Il y aussi des marchés émergents dans la Loire, dans l’Ain. C’est bien de développer des opérations ailleurs mais nous ne répondons plus aux besoins de logements dans la métropole et dans tous les segments (du locatif social à l’accession libre, en passant par le locatif privé, le BRS...). Les objectifs des écologistes en termes de construction seront-ils tenus ? Nous promoteurs dans la Métropole, construisons 70% des logements locatifs sociaux familiaux neufs. Quand notre activité se réduit, la construction de ces logements se réduit d’autant. L’objectif de 6000 logements sociaux par an en fin de mandat était déjà très ambitieux il y a deux ans mais aujourd’hui il nous semble inatteignable. Je rajoute un élément, il y a le logement social mais il y a aussi le logement locatif privé qui se trouve en difficulté car aujourd’hui il y a un énorme manque d’offres pour les jeunes, les jeunes couples qui cherchent à louer un logement. Je ne remets pas en cause la politique de la métropole mais il y a un vrai problème lié à la difficulté qu’on a dans de nombreuses communes à obtenir un permis de construire, voire à le déposer et à l’accumulation des contraintes nouvelles qui renchérissent nos programmes. Sur le fond, quelle sera la conséquence de cette nouvelle contrainte qui s’ajoute aux préemptions massives et à l’encadrement des loyers ? Il y a deux conséquences possibles. Soit, nous sommes dans le cas, rare, d’un terrain simple avec un seul propriétaire, et cette taxe sera absorbée par le prix du foncier qui diminuera. Mais dans la majorité des cas, cela viendra renchérir le coût de l’opération d’environ 5 000 euros par logement et d’environ 150 euros par m2 de bureaux. Avec la hausse des taux qui pèse sur les budgets d’accession des ménages, il ne sera souvent pas possible d’augmenter les prix de vente et donc c’est le prix de revient du programme qui augmentera ; certes il y aura des négociations foncières mais dans de nombreux cas c’est le promoteur qui absorbera cette hausse ou ne pourra pas l’absorber et alors l’opération ne sortira pas. Dans une période où il y a déjà de nombreuses contraintes, ce n’était vraiment pas le moment. On verra ce que ça donne ces prochains trimestres...

“LES MISES EN CONSTRUCTIONS DANS LA MÉTROPOLE ONT ÉTÉ DIVISÉES PAR DEUX EN CINQ ANS”.

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