Made In Luxe 100% sauvage by Made In Luxe

NumĂŠro 100 % Sauvage

Obsession

Moselle Open Anne Grulms

LA fête du tennis à ne pas manquer Le Moselle Open promet, cette année encore, de vous faire vibrer aux côtés des meilleurs joueurs du circuit ATP! Ce tournoi de tennis professionnel rassemble le sport de haut niveau et le sport de masse, mobilise les passionnés de tennis et il constitue une plate-forme géante des échanges commerciaux pour les entreprises du Luxembourg et de la Grande Région. Cette année, le Moselle Open fait son retour aux arènes de Metz du 13 au 21 septembre 2014 pour y célébrer sa 12ème édition. Avec plus de 57.000 spectateurs sur sa dernière édition en 2013, le tournoi est l’évènement sportif majeur du Grand Est de la France. Le Moselle Open fait partie des quatre tournois ATP 250 organisés en France et figure parmi les 41 tournois ATP 250 au monde. Diffusé dans plus de 100 pays et sur les chaînes du groupe Canal + en France, le Moselle Open est une véritable vitrine du sport pour son territoire. Né autour d’une histoire d’hommes, d’une passion commune pour le tennis et d’un attachement fort à tout un département, le Moselle Open poursuit son ascension depuis sa création en 2003. Soutenu par ses partenaires fidèles (dont le Partenaire Titre le Conseil Général de la Moselle et le Partenaire Principal la Ville de Metz), le Moselle Open progresse chaque année et se positionne comme l’un des tournois les plus novateurs du circuit mondial. Le Moselle Open est un lieu de rencontre et de découverte dans un cadre unique et convivial au cœur de Metz, une ville qui s’anime encore plus quand ce tournoi investit les Arènes. Rien que les têtes d’affiches de cette année avec Gaël Monfils, le « showman des courts », le charismatique Jo-Wilfried Tsonga, et Stanislas Wawrinka, le récent vainqueur de Grand Chelem à l’Australian Open 2014, font tourner la tête aux adeptes de tennis qui ne manqueront pas de réserver leur ticket (si ce n’est pas déjà fait). Ainsi il est possible d’obtenir sa place pour les qualifications à partir de 5 euros, et une place pour la finale dès 28 euros. Pour bénéficier d’un pass à la semaine il faut compter 130 euros pour assister à pas moins de 70 matchs et profiter d’un exceptionnel plateau sportif.

Depuis sa création en 2003, le Moselle Open n’a cessé d’attirer l’élite mondiale du tennis. Entre autres Novak Djokovic, Marat Safin, Carlos Moya ou encore Juan-Carlos Ferrero, 4 joueurs ayant été numéro 1 mondial, ont contribué à faire de ce tournoi un happening sportif incontournable qui s’affirme désormais comme l’un des tournois ATP 250 les plus qualitatifs du tour. Appuyé par un programme riche et de nombreuses animations en périphérie de la compétition sportive, cet événement permet de fédérer autour du sport et de ses valeurs. Cocktails, séminaires, lancements de marques, défilés, concerts, bar à vins et dégustations, les organisateurs du Moselle Open mettent un point d’honneur en proposant en permanence diverses animations dans le village des partenaires du tournoi. « Le tennis est presque devenu une excuse » explique Yvon Gérard, co-fondateur et manager général du Moselle Open, et poursuit « le grand public vient évidemment pour voir de beaux matchs et admirer le talent des joueurs professionnels, mais nos entreprises partenaires issus des tous les secteurs d’activités assistent davantage à ce tournoi pour y développer leur relationnel. Ainsi ils n’hésitent pas à réserver un espace privatif pour y inviter leurs clients, y faire des réunions ou des présentations avec en prime des matchs de haut niveau à suivre. Quel beau terrain de jeu pour faire du business et des nouvelles connaissances ! » Tennis, stars, rencontres, dégustations, découvertes, pendant ces 9 jours le Moselle Open à Metz sera « the place to be » pour vivre des moments forts. Donc ne tardez pas à réserver vos places !

Les gagnants des éditions précédentes :

2003 Arnaud Clément 2

2004 Jérôme Haehnel

2005 Ivan Ljubicic

Obsession

renseignements / réservations +33 (0)3 87 21 14 17

Mr Yvon Gérard, co-fondateur du Moselle Open Photo : © Sylvain Munsch

2006 Novak Djokovic

2007 Tommy Robredo

2008 Dmitry Tursunov

2009 Gaël Monfils

2010 Gilles Simon

2011 Jo-Wilfried Tsonga

2012 Jo-Wilfried Tsonga

2013 Gilles Simon 3

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Edito

Été sauvage. En cette saison ensoleillée, les destinations et passe-temps sont multiples. Pourquoi ne pas s’évader en Croatie pour découvrir ses parcs naturels au charme exotique ? Ou explorer Reims au riche patrimoine romain et ses doux élixirs concoctés par la Maison Piper-Heidsieck ? Une partie de golf vous tente ? Munissez-vous de votre club fétiche et sillonnez les sublimes parcours du luxueux resort Costa Navarino dans la région de Messénie. Envie d’inspirations artistiques ? Admirez les tableaux hyperréalistes du peintre Emil Antony qui vous plongeront dans les secrets de l’Afrique sauvage et écoutez les douces chansons de Thorunn Egilsdottir, cette chanteuse luxembourgeoise d’origine islandaise qui vous enchantera avec son naturel elfique. Des expéditions insolites aux influences culturelles, cette édition « 100% sauvage » vous promet un moment de pure détente. Benoît de Moura Directeur Clients

La Beauté Huile sur toile, pigments UV 100x120cm 2014 © Gilliane Warzée

SATISFACTION DU CORPS

Arrêt sur image 10 Couture 20 Sur Mesure 24 Obsession 30 Beauté 36 Beaux jouets 38 Haute Maroquinerie 42 Design 44 Made in Luxe 48

L’ENTRE 2

52 56 60 64

Grand Voyage Au-delà des frontières 5 Sens Made in Luxe

SATISFACTION DE L’ESPRIT 66

Packaging 68 Esquisse de vie 70 Provocation 76 Rétrospective 82 Made in Luxe 84

AGENDA 86 LES BRèVES 88 EN COULISSES 92 Rendez-vous sur www.madeinluxe.lu

Pagan Huile sur toile, pigments UV 120x100cm 2014 © Gilliane Warzée

SATISFACTION DU CORPS Arrêt sur image

Couture 20 Sur Mesure 24 Obsession 30 Beauté 36 Beaux jouets 38 Haute Maroquinerie 42 Design 44 Made in Luxe 48

Arrêt sur image

« Couture extravagante et charme exotique, une véritable beauté sauvage au naturel rebelle Anne Grulms

PHOTOGRAPHE EMMANUELLE BOUSQUET MODÈLE CAROLINE LÊ QUANG @ MODINLUX AGENCY MAKE-UP & HAIR MANIACHA STYLISTE JESSY COTTINEAU ASSISTANTE PLATEAU MARGAUX RODRIGUES POST PRODUCTION STÉPHANIE [S&H] STUDIO PHOTO ATELIER LEMAîTRE TOILE DE FOND STUDIO BASTILLE MARQUES ET CRÉATEURS DONIA ALLEGUE STELLA CADENTE MARIE GUERRIER CLARISSE HIERAIX KAROLINE LANG MINNA PARIKKA ELIE SAAB AUGUSTIN TEBOUL ALEXANDRE VAUTHIER

Body en dentelle ALEXANDRE VAUTHIER Robe «Ballerine» CLARISSE HIERAIX Baskets BUNNY SNEAKS léopard MINNA PARIKKA Bijoux marie GUERRIER

Robe en macramé ALEXANDRE VAUTHIER Bijoux marie GUERRIER Chaussures ELIE SAAB

Soutien gorge cuir AUGUSTIN TEBOUL Jupe laine poche léopard KAROLINE LANG Cape en plumes STELLA CADENTE

Turban en satin rose poudré DONIA ALLEGUE Body en dentelle ALEXANDRE VAUTHIER Jupe en mousseline de soie et néoprène ALEXANDRE VAUTHIER Bijoux marie GUERRIER Ceinture en métal doré ALEXANDRE VAUTHIER Chaussures ELIE SAAB

Body en dentelle ALEXANDRE VAUTHIER Jupe en mousseline de soie et néoprène ALEXANDRE VAUTHIER Bijoux marie GUERRIER

Blazer noir col doré ALEXANDRE VAUTHIER Body en macramé ALEXANDRE VAUTHIER Boa en plumes STELLA CADENTE

Turban en satin léopard DONIA ALLEGUE Robe longue maille et plumes STELLA CADENTE Baskets BUNNY SNEAKS léopard MINNA PARIKKA

CouTURE

Veste Léopard ALEXANDRE VAUTHIER Bijoux marie GUERRIER

Couture

CouTURE

Cooper Hotcooture Anne Grulms

By Sacha Cooper, créateur luxembourgeois Le dessin, la création, la mode, ce sont les terrains de prédilection de Sacha Cooper, un créateur luxembourgeois à l’âme sauvage et au cœur rebelle. Portrait d’un artiste qui crée dans l’air du temps. Depuis la première fois qu’il a tenu un crayon en main, Sacha Cooper n’a cessé de dessiner. Et non pas des petites voitures ou des bonhommes, mais des robes. Son goût pour la mode et le design se développe tôt, mais à l’époque ses parents ne pensent pas qu’il en fera quelque chose. Jusqu’au moment où sa mère tombe sur des créations qu’elle admire. En cachette, elle envoie les dessins à des maisons de couture à Paris, mais malheureusement celles-ci ne donnent jamais de retour. Ne sachant rien de cette initiative, Sacha continue toujours à se dédier au dessin. Après avoir passé son bac au Lycée Technique des Arts et Métiers à Luxembourg, le jeune homme rejoint l’ESMOD (Ecole Supérieure des arts et techniques de la Mode) à Munich qu’il avait découvert à la foire des étudiants. Il y passera un an avant de changer d’établissement et d’intégrer l’AMD « Akademie Mode & Design ». Une école qui lui correspond mieux et dont la multitude et la diversité des matières le captivent. Enfin un terrain propice à sa créativité. De la photographie au graphisme, du stylisme à la composition d’un book, Sacha se nourrit de toutes ces connaissances pour progresser dans son art. En 2005, le jeune créateur luxembourgeois obtient son diplôme et commence à chercher du travail. Ne trouvant pas de job dans sa ville préférée, Sacha quitte Düsseldorf pour revenir au Luxembourg. Un choix qu’il a du mal à assumer au départ. Pendant une certaine période, il va travailler dans des boutiques, mais cela ne lui plaît pas. Son rêve est d’être créateur, mais en vivre, c’est autre chose. Il décide donc de suivre le conseil de sa sœur : trouver un métier « sérieux ». Depuis, Sacha travaille auprès d’une banque et essaie de consacrer son

temps libre à la création. Mais concilier ces deux activités bien différentes n’est pas chose facile. Les semaines de travail sont longues et fatigantes et les premières années, Sacha continue certes à dessiner, mais se met rarement à la couture sauf pour des occasions spéciales. Comme le mariage d’une amie pour laquelle il crée sa robe de mariée ou encore des robes pour des demoiselles d’honneur. Ce n’est qu’en 2012, qu’il crée sa toute première collection sous le label « LoveSachaX », une dénomination inspirée de la marque de mode de Kylie Minogue. Cette même année, il rencontre Marc Antoine Heinemann, bookeur et organisateur d’événements mode, qui l’invite à participer au défilé « Charity Fashion Show » à la galerie Paris - New York. Sacha y présente ses modèles et les retours sur sa collection sont encourageants. C’est après ce succès qu’il change son label en « Cooper Hotcooture ». Un air de « subtile sexyness » Son label « Cooper Hotcooture » fait référence à son nom de scène et à la haute couture sans la prétention de la définir ainsi. « Ce n’est pas de la haute couture proprement dite avec des designs classiques, mais des créations qui s’intègrent davantage dans un registre sexy, donc plutôt « hot » que « haute ». Il ne faut pas que les gens s’attendent à de la haute couture, mais plutôt à des modèles élégants et sexy qui sont dans la suggestion sans jamais tomber dans la vulgarité. Mes designs sont une expression de ce que je définirai de « subtile sexyness », sexy mais de manière subtile » explique le créateur. Ses créations vont souligner la silhouette féminine avec des tissus de haute qualité. Ainsi, Sacha ne choisira que des matières nobles comme la soie, le chiffon ou encore le cuir. Le choix du tissu

CouTURE

est primordial dans son processus de création, car ses vêtements doivent allier confort et élégance. Sa première collection étant très rock, très sexy et pleine d’énergie, sa prochaine s’oriente plus vers un univers printanier, coloré et aérien. Les tissus sont légers et jouent avec le vent, les imprimés quant à eux viennent apporter de la couleur et de la fraîcheur. Un univers plus fleuri qui de part et d’autres est complété par des éléments de transparence élégamment posés et des inserts en cuir pour souligner la sensualité. Chic et rock, ces créations vont révéler son style, cet esprit de « subtile sexyness » qu’il évoquait plus haut. Il dessinera des coupes plus sobres pour les robes aux imprimés afin que le tissu puisse parler de lui-même et s’exprimer au gré du vent. Il concevra des modèles plus rock pour des tenues en cuir noir perforé et à la dentelle ajourée. Une collection aérienne qu’il présentera au défilé « Fashion For Fun » (organisé en partenariat avec Made in Luxe) en juin 2013. Depuis, Sacha est de plus en plus sollicité et continue à œuvrer pour vivre son rêve. La chance lui sourit lorsqu’il tombe par hasard sur un concours lancé par JBC via Facebook qui cherchait des créateurs pour une nouvelle collection de prêt-à-porter. Sacha envoie ses dessins et se qualifie. Au bout des votes accumulés via Facebook, Sacha fait partie des trois vainqueurs du concours. La collection business qu’il avait imaginée avait séduit les fans et les responsables chez

JBC. Ainsi, ses modèles sont produits à 500 exemplaires et diffusés dans 32 boutiques au Benelux. Sacha était particulièrement fier d’apprendre que sa collection a été complètement vendue. Une belle récompense pour le travail et l’ambition que le jeune créateur y a consacrés. Mais Sacha Cooper ne se repose pas sur ses lauriers, car il sait que la concurrence ne dort pas. « Je ne me laisse pas intimider » révèle-t-il « ni par le temps ni par la concurrence. Je me concentre sur mes créations. Ma patience portera ses fruits. » En attendant, Sacha continue à créer et a sorti cette année sa troisième collection avec un style qui lui est bien propre. On y retrouvera de belles robes de soirée, des modèles plus fleuris ainsi que des tenues en blanc uniforme pour lesquelles le tissu orné d’un léger relief s’exprime de lui-même. Sacha Cooper, un créateur talentueux en pleine éclosion qui transforme les femmes en belles silhouettes aériennes vêtues de soie et de cuir. Une passion, une mission qu’il accomplit avec succès et dont nous attendons la suite avec impatience. Découvrez une sélection des pièces uniques signées « Cooper Hotcooture » au Concept Store Designers & Art Gallery Paris - New York au 26, rue du Curé à Luxembourg-Ville.

CouTURE

Derbyshire Carrier Collection Gladstone Collection

Huntington Collection

Raleigh Traveller Set Gladstone Collection

Portsmouth ÂŤMarinerÂť Duffel Bag Collection

Gladstone Collection

sur mesure

Old Batavia®

Malletiers & Outfitters

Anne Grulms

Par Joseph Louis Spartz « Batavia », c’est l’ancien nom colonial néerlandais de Jakarta, capitale de la République d’Indonésie, où vit depuis 1975 Jos Spartz. Doté d’un parcours professionnel impressionnant en passant par des maisons telles que Levi Strauss ou L’Oréal, ce créateur luxembourgeois vient de lancer une collection unique de sacs et articles de voyage, de vêtements « safari », chaussures et accessoires au style vintage et rétro-classique : Old Batavia®. Le goût de l’aventure, des pays lointains et du monde des affaires, Jos Louis Spartz le cultive depuis longtemps. Expatrié en Indonésie depuis les années 1970, ce luxembourgeois originaire d’une famille de cultivateurs, n’était pas prédestiné à incorporer l’univers des cosmétiques et du textile, mais il ne s’est jamais laissé dérouter et continue d’œuvrer habilement pour réaliser ses rêves. Cap sur cet homme d’affaires en avance sur son temps.

De la campagne luxembourgeoise à l’univers du textile Né le 15 août 1942 à Echternach au Grand-Duché de Luxembourg, Jos Spartz a toujours su travailler dur pour atteindre ses objectifs. « Le sens du travail m’a été inculqué depuis mon enfance » se rappelle Jos. « En ce temps-là, les fermes n’étaient pas encore hautement mécanisées comme aujourd’hui et il y avait toujours quelque chose à faire y compris pendant les vacances scolaires. Autant que je le détestais à l’époque, le sens du travail m’a énormément aidé par la suite. » Une expérience qui le forge et qui ne cesse de l’accompagner tout au long de son parcours professionnel. En 1965, Jos entame des études de sciences économiques et commerciales à Lausanne. Sa fibre commerciale s’éveille alors avec l’idée d’une première entreprise. Fasciné par l’Afrique et surtout par les récits du Congo relatés par son oncle Léon Ernzen, Jos décide de

monter son premier projet d’affaires. Avec son ami Robert Mangers, il souhaitait monter un business de cosmétiques en Afrique. A cet effet, Robert, étudiant en chimie, devait créer une petite gamme de produits tels que des soins de défrisage, de blanchiment de la peau ou encore de parfum. Jos aurait géré la vente et la distribution tandis que Robert aurait été en charge de la production. Pour l’aider à financer ce projet, Jos se tournait vers sa mère, mais celle-ci n’était pas enchantée par ce concept avant-gardiste. « Un fou dans la famille suffit » s’exclamat-elle en faisant référence à son oncle parti en mission au Congo. Cette réponse sans appel signifiait alors la fin de sa première entreprise. « Le plus marrant dans cet épisode » se remémore Jos « est que par la suite ce marché de cosmétiques, surtout au niveau de la communauté afroaméricaine, a pris des proportions énormes. J’étais sans doute en avance sur mon temps. D’autre part, quelle drôle de coïncidence de me retrouver 20 ans plus tard dans le monde des cosmétiques ! »

De Levi Strauss à L’Oréal Un homme d’affaires à l’ADN cosmopolite En 1969, son diplôme en poche, Jos commence à chercher un emploi et tombe par pur hasard sur une annonce de Levi Strauss qui était en quête d’auditeurs internationaux pour leur division « Levi Strauss Europe » basée à Bruxelles. Après avoir suivi un programme de formation en management pendant neuf mois à San Francisco, Jos est successivement basé à San Francisco,

Bruxelles et Hong Kong. Il se rappellera toujours la réaction de sa mère « au lieu de te trouver un emploi respectable auprès d’une banque ou à l’état, je ne comprends pas pourquoi tu as choisi de vendre des « pantalons texans chez les américains » ». A l’époque, on était loin de se douter du succès mondial de cette marque, et Jos, toujours un train d’avance sur son temps, y croyait et poursuivit sa voie. A partir de 1975, après avoir été nommé responsable du développement du marché d’Asie-Pacifique chez Levi Strauss, Jos, basé depuis à Jakarta, réalise qu’il n’avait pas l’intention de continuer à travailler pour quelqu’un d’autre jusqu’à sa retraite. C’est en Indonésie, très peu développée à l’époque, que Jos voyait des opportunités de business à exploiter. Doté de son expérience et de son background dans l’univers du textile, Jos décide en 1978 de quitter Levi Strauss et de se mettre à son propre compte. Son premier pas dans le monde des affaires fût la reprise d’une usine de jeans en faillite et son redressement avec d’autres associés. Cette même année, il saisit l’occasion de devenir agent exclusif du groupe L’Oréal pour l’Indonésie, Singapour, la Malaisie et les Philippines qui représentaient alors les marques de luxe telles que Lancôme, Guy Laroche, Biotherm, Ted Lapidus suivies plus tard par d’autres marques telles que Ralph Lauren, Armani et Helena Rubinstein. A l’époque les grands centres commerciaux n’existaient pas encore et la distribution de produits cosmétiques se faisait uniquement à travers de petits ou grands magasins. Il y avait donc un marché à saisir. Partant de rien, ou comme Jos le décrit « with a pen and a paper pad », il crée avec son partenaire singapourien Patrick Chong leur société « Cosmétiques de France » qui avait comme mission de distribuer les marques du groupe L’Oréal. En 1990, celle-ci fût transformée en joint-venture du groupe L’Oréal suivi en 2000 par le rachat de leurs parts par L’Oréal. Vers 1985 avec l’accord de L’Oréal, les deux hommes créent leur société « LuxAsia (Luxembourg-Asie) » qui assure alors la distribution de marques concurrentes telles que Calvin Klein, Bulgari, Hermes et Davidoff pour ne citer que ces quelques exemples. Cette entreprise, séparée de « Cosmétiques de France », avait pour objectif de créer un effet de levier auprès des grandes surfaces (emplacement de comptoirs, conditions de vente, etc.) et de combiner le chiffre d’affaires des deux sociétés. A présent, le groupe « LuxAsia » est établi dans une dizaine de pays d’Asie avec un effectif d’environ 1 500 personnes.

La collection « Old Batavia® » Malletiers & Outfitters Retour vers l’univers du textile Depuis 2000, Jos commence à déléguer la gestion journalière des entreprises à son partenaire singapourien pour se consacrer à une série d’autres projets, dont notamment une mission qui le titillait depuis un bon moment : le développement de la marque retro-classique « Old Batavia ® ». « Je suis strictement « antifashion » ! » déclare Jos. Comme beaucoup d’autres « nonfashionistas », Jos n’a jamais suivi les codes de l’industrie de la mode. Pour lui, ce marché avec sa production de

Belle Epoque «Gatsby» Classics 26

sur mesure

masse, son évolution rapide et ses collections saisonnières sont toutes « tellement ressemblantes et imposées à ces consommateurs sans voix ni choix. » En fait, Jos était las de ne pas trouver de produits à son goût sur le marché tels que des bagages et sacs de voyage de type vintage ou encore des chaussures et vêtements au flair rétro-classique. « Les sacs de voyage et bagages faits à la main avaient pratiquement disparu du marché » déplore-t-il « et ont été remplacés par ces « trucs » en nylon quelconques ou des espèces de substituts en plastique dur sur roues. De même pour les indestructibles « desert boots » de la marque Clarks. Ces bottes que j’ai portées la plupart de ma vie étaient difficiles à trouver ou uniquement disponibles dans des couleurs assez ternes. Pareil pour les sahariennes, ces vestes safari multipoches, qui étaient devenues une véritable rareté et que la marque Willis & Geiger, l’un des rares distributeurs, ne commercialisait plus ayant fait faillite. » Sa frustration se transforme finalement en source d’inspiration quand il décide de créer lui-même des sacs de voyage, des chaussures et des vêtements de type safari fait à la main et sur mesure dans des ateliers locaux avec son propre design et des spécifications bien précises. « Tout ce dont j’avais besoin était une imagination créative combinée à une bonne dose de bon sens en matière de pratiques commerciales et surtout de l’expertise des artisans d’origine javanaise et balinaise qui font partie des meilleurs artisans au monde » détaille Jos. « Dû à l’abondance d’ateliers locaux en Indonésie, il est possible de fabriquer sur mesure à peu près n’importe quel produit que l’on désire. » Jos commence alors à s’équiper et se rend vite compte que son idée semble plaire. « Voyager avec des sacs et bagages de ma propre conception et fabrication m’a rendu particulièrement fier. » avoue-t-il. « Souvent de parfaits inconnus venaient m’aborder en me questionnant sur la marque de bagages et dans quels points de vente ils pouvaient se les procurer ! Ce sont ces moments-là qui m’ont fait réaliser que je n’étais pas le seul à avoir un penchant pour les articles rétro-classiques et qu’il existait un marché de niche pour ce type de produits. » Sa prochaine étape consiste alors à mettre en place des ateliers en dehors de Bandung afin d’expérimenter de plus en plus avec la conception de produits dans différents matériaux de haute qualité. Encouragé par l’artisanat impeccable et la qualité étonnamment élevée des produits qui en résultait, Jos a su rester humble pour ne pas se laisser aveugler ni emporter par son propre enthousiasme. Conscient que le feed-back du commerce et du public était nécessaire, Jos présente en 2013 sa première gamme de produits « Old Batavia®» au salon du prêtà-porter « Who’s next » à Paris. Les commentaires et réactions ayant été unanimement positifs, Jos planifie le lancement d’une boutique amirale. L’ouverture de ce flagship store installé dans une maison authentiquement coloniale, un cadre qui correspond parfaitement à l’image de marque de la Maison, est prévue pour la mi-août 2014 : « House of Old Batavia » à Kemang, Jakarta.

«Steamer Trunk» In-store Display Cabinets

Suede Chukka Boot Collection  (39 leather colours)

Environ 400 références dans différentes combinaisons de matériaux font partie de la gamme, tailles des chaussures et vêtements « safari » exclus. Les designs sont avant tout

« vintage » et « retro-classique » et comme le précise le créateur strictement « non-fashion ». « En fait » raconte-t-il « j’ai lancé cette marque, parce que je ne trouvais pas ce style dans la distribution existante et ce sont des créations que j’avais envie d’acheter pour moi-même. » Ainsi, tout est fait sur mesure avec les idées et consignes de Jos dans ses ateliers à Bandung. Tous les accessoires en laiton sont fabriqués à l’ancienne dans de petites fonderies près de Semarang. Les matériaux tels que la toile, les tissus pour la gamme « safari », le daim (en 39 couleurs) ou encore les cuirs ont été développés par « Old Batavia® » en collaboration avec de petites tanneries et ateliers textiles locaux. Les vêtements dans une gamme limitée, les « sahariennes » et les modèles classiques « safari » sont intégralement fabriqués sur mesure par un maître-tailleur de la Maison. Les chaussures sont également faites sur mesure dans deux gammes de produits différentes. L’une en toile et cuir dans un style rétro « belle époque », des modèles qui n’existent pratiquement plus et l’autre en version « chukka boots » ou « desert boots » avec un choix de 39 couleurs de daim. En ce qui concerne la maroquinerie, les sacs et bagages sont réalisés sur commande, de même pour les grandes malles qui sont fabriquées à la main dans les ateliers de « Old Batavia® ».

Ses projets annexes Installé en Indonésie depuis 1975, Jos s’implique dans la vie locale avec des projets à vocation humanitaire. C’est ainsi qu’à travers sa fondation « Luxembourg-Indonesia Foundation » dont le but est essentiellement d’aider les classes défavorisées à trouver un emploi, Jos crée des centres de formation communautaires dans lesquels on propose des cours d’anglais et d’informatique ainsi que des cours de formation professionnelle. A présent, sa fondation entretient 10 centres de formation à Java, Bali et à Sumatra avec environ 2 000 personnes inscrites. Jos s’est également lancé dans des projets de construction de deux « boutique resorts ». A Bali, il fait bâtir une grande villa de style colonial et une autre dans le genre d’une maison de plantation. Dans la baie de Lampung, Jos fait ériger un ensemble de bungalows sur pilotis sur une petite île d’environ 10 hectares ainsi qu’un ensemble de bungalows en bois sculpté sur une grande île adjacente.

« Tous les modèles sont exclusifs » précise Jos et poursuit « et résolument différents de ceux proposés par d’autres marques, y compris les sacoches pour dames, les accessoires ou encore la maroquinerie ». C’est pourquoi tous les achats au flagship store à Jakarta se feront sur commande ou sur mesure (chaussures et vêtements « safari »). La distribution de « Old Batavia®» se fera dans des points-de-vente haut de gamme et de façon très sélective. A Paris, par exemple, le nombre de points-de-vente sera limité à 1 ou 2 tandis qu’une seule boutique sera prévue pour le Luxembourg. « La gamme rétro-classique « Old Batavia® » est vraiment unique et je reste convaincu de son succès commercial au Luxembourg » révèle Jos. Une gamme limitée sera proposée pour la vente en ligne et distribuée à travers des boutiques duty-free dans les aéroports. « Old Batavia® », une collection rétro-classique qui nous plonge dans le chic vintage d’antan. Une marque, un état d’esprit et un homme aux multiples projets et talents qui ne cesse de surprendre et surtout d’entreprendre ! © Photos: Old Batavia ®

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Obsession

REMINISCENCE Love Rose & White Tubereuse

› Depuis son origine, Reminiscence exprime sa créativité en dessinant ses émotions et en les embaumant. LOVE ROSE Une accroche légère, délicate, qui explose de fraîcheur comme une petite pluie d’été, faite d’agrumes et de roses pétales. Un cœur rainé, de choses précieuses, nobles, voluptueuses, fait de la force de l’alliance d’absolus de Rose Centifolia et de Rose Turque - sophistiqué, par une note d’Iris – et légèrement aéré, par du Jasmin. Une trace poudrée, miellée, luxueuse qui s’installe pour laisser place à une note cuirée plus troublante et envoûtante composée de muscs précieux. Parfait équilibre entre un souffle frais accrocheur qui explose de tonalités voluptueuses en laissant une trace insoupçonnable et infinie d’un chypré floral. WHITE TUBEREUSE Si l’allure de cette fleur est presque frêle, délicate, la Tubéreuse se transforme en explosion quand elle prend la parole. Sans excès, une seule goutte suffit à dévoiler sa générosité, à donner toute sa puissance. Troublante, tout de suite — élégante, toujours. Une composition boisée et musquée, un parfum parsemé de bouquets d’épices qui en dévoile son éclat. Le mystère de son attirance en est magnétique.

Retrouvez les parfums Love Rose et White Tubereuse de Reminiscence chez Paris 8 au Luxembourg.

Obsession

AtkinsonS – Oud Save the Queen › Un parfum enchanté pour un amour interdit

Accords d’Earl Grey à la bergamote, pétales de jasmin, fleurs d’oranger, oud de gaïac et accords d’oud. Un esprit oriental, rappelant le charme de Schéhérazade, avec une pointe de subtilité anglaise. La séduisante aura de Oud est auréolée avec féminité d’exquises pétales de jasmin blanc et de fleurs d’oranger, pour ensuite être étonnamment étincelée avec des notes d’Earl Grey bergamote et de clou de girofle. Au cœur de « Oud Save the Queen », l’alliance de l’oud est une alchimie lumineuse entre le patchouli d’Indonésie et le Norlimbanol™, la dernière création emblématique de Firmenich dont les facettes secs, boisées et claires rappellent l’ambre et le patchouli. Une essence précieuse de bois de gaïac approfondit l’harmonie avec des tonalités fumantes alors que la fève de tonka ajoute une rondeur et une sensualité ambrée. Parfumeur: Francis Deleamont (Firmenich)

Retrouvez les parfums Atkinsons chez Paris 8 au Centre Commercial Belle Etoile à Bertrange.

Obsession

CINQ MONDES – Les Huiles en Editions limitées › 3 escales pour un véritable voyage sensoriel

l’Huile Somptueuse® de l’Orient.

l’Huile Universelle Ayurvédique®

Cocktail envoûtant d’huile d’Argan, de Sésame et d’Olive, l’Huile Somptueuse® de l’Orient nourrit en profondeur la peau et y dépose un voile délicatement parfumé grâce à une fragrance associant Cannelle, Eucalyptus et Cèdre. Véritable délice venu de l’Orient, elle nourrit durablement la peau et la sublime. Elle est idéale après une exposition prolongée au soleil pour régénérer l’épiderme.

Cette huile est composée d’un cocktail de trois huiles végétales : huile de Sésame, de Neem et de Boswellia aux propriétés régénérantes, apaisantes, riches en acides gras essentiels pour nourrir la peau en profondeur. Cette alliance est renforcée par un concentré aromatique composé d’essences de Cardamome, Santal et Cèdre reconnus pour leurs vertus relaxantes et apaisantes.

l’Huile Sublime® Cette huile sèche associe le pouvoir nutritif et régénérant des huiles sacrées du Noni et du Monoï de Tahiti pour redonner souplesse et douceur à la peau. Grâce aux vertus protectrices universelles de ces extraits végétaux, elle peut être utilisée en aprés-shampoing sur les cheveux : la chevelure est embellie et le démêlage facilité.

Les 3 huiles sont disponibles sur la boutique en ligne (www.cinqmondes.com) et dans les 1 000 points de vente depuis mai 2014.

Obsession

Remodelez votre silhouette durablement !

KAVITATION GERMANY - Lipocavitation La lipocavitation est un soin d’amincissement aux ultrasons de dernière technologie. Ce traitement permet une réduction durable des amas graisseux et de la cellulite, surtout au niveau des zones que vous n’arrivez pas à affiner grâce au sport ou aux régimes. COMMENT FONCTIONNE LA LIPOCAVITATION ? Cette technique douce et indolore fait imploser les cellules graisseuses. Ainsi les amas de graisse stockés sous la peau, formant les bourrelets et la cellulite, vont être libérés pour être éliminés d’une façon naturelle les jours suivant le traitement.*

Cet été, retrouvez un corps remodelé et affiné à long terme ! La séance de 1h30 : 160€ Forfait de 5 séances : 800€ (- 15%) Forfait de 10 séances : 1 600€ (- 20%)

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Nous sommes à votre écoute et vous proposons les meilleures solutions pour atteindre votre objectif minceur et beauté.

• Réduction des imperfections causées par la cellulite et de l’aspect peau d’orange • Affinement de la silhouette pour des courbes plus harmonieuses • Véritable remodelage du corps

* Cette méthode n’est pas un traitement pour perdre du poids, mais vous aide à vous affiner et vous soutient dans votre combat contre les kilos. Les cellules graisseuses implosées par lipocavitation ne se reproduiront plus à condition de maintenir une hygiène de vie saine et de suivre une alimentation équilibrée afin que les résultats obtenus restent stable.

132, route d’Arlon L-1150 Luxembourg Tél. 26 38 30 92 GSM : 621 199 816 info@studio-evymains.lu www.studio-evymains.lu

Obsession

VERSACE - Collection Day-Glam › Une concentration de glamour et d’énergie. DAY GLAM, la nouvelle collection de montres de VERSACE, est un chronographe pétillant et unique pour les femmes. Le caractère jeune et rafraîchissant de la montre s’exprime dans ses couleurs monochromes affirmées : turquoise, bronze, rose bonbon et aussi blanc et noir. Ces couleurs vives électriques se retrouvent également sur le cadran en nacre, le cabochon en pierres précieuses sur la couronne, et sur le bracelet en cuir façon alligator.

Obsession

SPALLANZANI - Bracelet « BRASIL » de la collection « Only You » › Toute la chaleur du Brésil !

La collection ONLY YOU de Spallanzani, entièrement personnalisable (choix de l’or, des lettres et des pierres précieuses), a été imaginée pour témoigner un sentiment ou un soutien. Ce bracelet BRASIL, disponible en édition limitée sur commande et créé spécialement à l’occasion du mondial de football, est l’accessoire indispensable de l’été.

LA CIVIDINA CHAISE LONGUE ARIA Une exclusivité de Casa Milano – Meubles Contemporains

Conçue par le designer Antonio Rodriguez, la chaise longue Aria de la Maison La Cividina est un modèle élégant et aérien qui combine à la perfection technologie et artisanat. Composé de feuilles d’acier découpées au laser, le corps du siège est formé d’une structure en losanges. Les côtés extérieurs sont recouverts d’un cuir soigneusement sélectionné et cousu à la main, tandis que la finition intérieure est peinte en noir mat. Retrouvez cette magnifique chaise longue qui convient tant à compléter votre mobilier intérieur que votre collection outdoor chez Casa Milano à Luxembourg-Ville.

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Casa Milano Meubles Contemporains 1 Rue Louvigny L-1946 Luxembourg Tél. : +352 26 68 71 82

Beauté

L’été en fête

Collection Amande 2014 Crème allégée

Camille Verdier

Par L’Occitane en Provence L’hiver fut rude et sombre, vous êtes donc en quête de soleil et d’énergie. C’est chose faite avec la nouvelle collection d’Occitane en Provence qui s’inspire des couleurs vives et des odeurs exotiques pour vous aider à vous réinventer. Le soleil brille, les journées s’allongent, l’été est finalement là et il est temps de ressortir les maillots de bain. Et comme chaque année, l’essayage d’un deux pièces est un moment difficile, c’est l’heure de se remettre au régime et de profiter du soleil pour s’attaquer à un footing matinal. Mais il pourrait vous manquer ce petit coup de pouce dans votre quête pour l’amincissement. Et c’est justement L’Occitane en Provence qui vient à votre rescousse avec sa nouvelle gamme Amande.

Cette gelée fondante redessine non seulement visiblement la silhouette grâce à un concentré puissant d’actifs naturels, mais elle affine visiblement les courbes du corps. Huile finesse Utilisez cette huile ultra-sèche en geste anti peau d’orange. Grâce à un puissant concentré d’actifs, sa formule ultra-fraîche vous aide à affiner votre silhouette pour un corps visiblement plus tonique. Concentré de lait Prochaine étape pour une peau saine : l’hydratation. En ces temps de chaleur, les crèmes épaisses et pâteuses ne sont pas idéales. Optez plutôt pour le Concentré de lait de la collection Amande avec sa formule ultralégère. Ce soin onctueux et nourrissant au parfum gourmand, vous aide à adoucir visiblement votre peau, à protéger son élasticité et finalement à la retendre et à la lisser tout en stimulant le renouvellement cellulaire. Véritable concentré d’efficacité pour un bénéfice raffermissant cliniquement prouvé et une hydratation longue durée.

beauté

L’Occitane au Brésil

Ligne de soins solaires et fruités

Entre deux séances de sport, vous avez peut-être eu le temps ou l’envie de regarder la Coupe du Monde au Brésil. Et même si le foot ne vous intéresse pas ou peu, les somptueux paysages brésiliens et les plages sans fin vous font rêver. Toutefois, en attendant que Rio devienne votre prochaine destination de vacances, il y a Jenipapo pour faire venir l’exotisme à vous. Jenipapo n’est pas un nouveau macaron d’un de nos célèbres pâtissiers, mais bien le nom de la nouvelle ligne de soins pour le visage et le corps, tout droit venue du Brésil. Toujours en quête de plantes et de principes actifs exceptionnels, L’Occitane en Provence a adopté ce nouvel ingrédient dans sa gamme: Jenipapo, un arbre fruitier de la savane du Cerrado qui cherche le soleil et absorbe son énergie. Une collection de soins qui dans le cadre de cette expédition des sens en Amérique du Sud est baptisée « L’Occitane au Brésil ».

Lait corps protecteur et Gloss lèvres Avant d’aller faire une promenade au bord de la mer, d’une rivière ou de la plage, n’oubliez pas de vous imbiber du Lait corps protecteur pour prévenir des coups de soleil. Enfin, ultraléger et sensuel, le Gloss lèvres complètera votre collection avec ses propriétés protectrices et hydratantes. Huile de douche Vous voilà enfin réconciliée avec vos courbes, et prête à enfiler votre nouveau maillot de bain. Pour la petite touche finale, n’hésitez pas à utiliser l’Huile de douche de la ligne « L’Occitane au Brésil » qui exhume une délicieuse odeur de fruits exotiques et de fraîcheur. Un vrai régal pour vous et tous ceux qui vous accompagneront.

Beaux jouets

Gentil Taureau Yan-Alexandre Damasiewicz

Un nouveau bolide entre dans l’arène La naissance d’une nouvelle Lamborghini est un événement qui focalise l’attention de tous les aficionados de la planète automobile. Voici la Huracán LP 610-4, toute dernière venue d’une prestigieuse lignée de taureaux de combats. Il y a des règles que la prudence dicte : ne pas exciter un taureau en est l’une d’elle. Nous le savons tous, et pourtant il arrive parfois qu’un malheureux s’y laisse prendre par excès de confiance ou par esprit de bravade. Car c’est bien par une provocation malhabile qu’a débuté l’histoire des Automobili Lamborghini, un mot de trop lancé comme on agite un chiffon rouge devant les naseaux frémissants d’une bête blessée. Qu’avait donc en tête Enzo Ferrari, ce fameux jour où il tenta de clouer le bec à un Ferrucio Lamborghini, riche fabricant d’engins agricoles, venu se plaindre des problèmes récurrents de sa Ferrari 250 GT, et surtout – ultime affront – proposer des solutions pour y remédier ? La légende garde en mémoire cette réponse cinglante : « Lamborghini, tu sais peutêtre manier un tracteur, mais tu n’arriveras jamais à conduire une Ferrari correctement ». Piqué au vif, Ferrucio attaqua l’imprudent tête baissée, avec toute la puissance dont il disposait, en lançant sa propre marque de voitures de sport, et en s’imposant comme un redoutable concurrent. Une lignée au panthéon de l’automobile sportive La suite, vous la connaissez : une incroyable lignée de supercars aux carrosseries spectaculaires et

aux moteurs débordant d’une puissance animale. Muira, Countach, Diablo, Murciélago, Aventador; autant de noms qui sonnent comme des jalons dans l’histoire des voitures à hautes performances. En passant dans le giron de l’allemand Audi en 1998, Lamborghini a profité des synergies de groupe pour réaliser un véritable bond en avant, aussi bien sur le plan technologique qu’en qualité de fabrication, et a surtout pu se concentrer sur la fabrication d’une nouvelle gamme de voitures plus compactes, plus abordables, avec des volumes de fabrication sensiblement plus important, en bref passer du statut d’artisan à celui de véritable constructeur. Avec 14 022 exemplaires assemblés entre 2003 et 2013, la Gallardo fut, de très loin, la meilleure vente de l’usine de Sant’Agata Bolognese. Sa remplaçante, longuement attendue, ne pouvait être qu’une voiture exceptionnelle. Son nom ? Huracán LP 610-4. Huracán comme un légendaire taureau ayant combattu à Alicante en 1879, dont le caractère inébranlable le rendait invincible. LP 610-4 pour moteur « longitudinale posteriore » (longitudinal arrière) de 610 chevaux, et 4 roues motrices — alléchant programme s’il en est.

Tradition de l’avant-gardisme Comme il se doit pour une Lamborghini, la nouvelle venue affiche un design à couper le souffle, avec un museau acéré tel l’épée du matador. Basse, large et ramassée, elle évoque les formes de la mythique Countach, tout en employant un vocabulaire de formes ultra-contemporain fait de lignes et de surfaces complexes. Son regard s’orne de nouveaux feux de jour à LED, doubles fentes en V lui donnant l’air menaçant, alors que l’arrière se libère de tout aileron sans pour autant sacrifier quoi que ce soit à un appui aérodynamique optimal. C’est le même mélange d’hommage à l’histoire de la marque et d’avant-gardisme qui règne à bord, une fois passées les portes à ouverture traditionnelles – les ouvrants en élytre, véritable signature de Lamborghini étant réservée à l’Aventador à moteur V12. La tradition, avec ces buses de ventilation hexagonales semblant tout droit tirées du conceptcar Marzal de 1967, signé Marcello Gandini. L’avant-gardisme avec l’incroyable instrumentation digitale qui remplace les habituels compteurs par un écran TFT de 12,3 pouces permettant d’afficher au gré des envies du conducteur des cadrans classiques ou les cartes du GPS. Quand la brute se laisse apprivoiser Le nouveau taureau impressionne autant par ses formes sculpturales que par la puissance de ses muscles. Son moteur V10 atmosphérique de 5,2 l de cylindrée, à double injection directe et indirecte, développe donc 610 ch à 8 250 tr/min et un couple de 560 Nm à 6 500 tr/min. La transmission se fait aux 4 roues via une boîte robotisée à double embrayage à 7 rapports, actionnée par des palettes placées derrière le volant, gage d’une douceur de fonctionnement accrue à laquelle aucune Lamborghini ne nous avait jusque-là habitués. Voici le tour de force de l’Huracán : offrir des performances et des sensations aussi terrifiantes que peuvent l’être la charge d’un taureau enragé, avec la facilité et la grâce du plus habile des toréadors. Danser avec la bête n’a jamais été aussi aisé sous l’effet des nombreuses aides électroniques telles que la direction éléctro-magnétique, capable de corriger les aléas de la trajectoire par de micro-impulsions constantes, ou la suspension pilotée magnétique. De quoi atteindre à son volant les 325 km/h, et franchir la barre du 0 à 100 km/h en 3,2 s, et des 200 km/h en 9,9 s, avec une facilité qui tranche avec l’impétuosité de ses devancières. Toujours brutal le taureau ? Oui, même s’il accepte aujourd’hui se laisser mener par votre muleta sans rechigner. Voici qui contrariera sans doute les plus puristes des conducteurs, mais en ces temps où la corrida est devenue un spectacle controversé, jouer sans peur avec pareil animal, sentir son souffle chaud dans sa nuque sans pour autant craindre la ruade imprévue, n’est-il pas la plus excitante des perspectives ?

déco & design

Interiors by Bed'is

Home & Garden Conseil et/ou réalisation

Tél. 691 690 690 www.nmdesign.lu

Elle dessine un jardin à votre image ! Dessinatrice, créatrice et décoratrice de jardin, depuis 2010 dans tout le Luxembourg, Nathalie Medernach imagine des jardins en milieu urbain et rural, petits ou grands, des aménagements pour embellir les alentours des maisons, mais aussi des aires de jeux pour les crèches, et des jardins contemporains. Le bouche à oreille à son propos témoigne désormais de la beauté et de la justesse de ses créations.

Un jardin, comme une pièce à vivre, dont on révèle une dimension artistique

Rue des Champs, 71 | L-8053 Bertrange | Tél. 691 690 690 | contact@nmdesign.lu

www.nmdesign.lu

haute maroquinerie

Cartier

Anne Grulms

Collections Jeanne et Louis Entre tradition et innovation, entre classique et contemporain, les nouvelles collections Jeanne Toussaint et Louis Cartier revisitent le passé tout en étant au goût du jour. Découverte de ces créations intemporelles de Haute Maroquinerie. C’est au Salon de Jeanne Toussaint dans la boutique historique de Cartier que je découvre les toutes nouvelles collections « Jeanne et Louis ». Dans ce cadre baigné d’histoire, dans cette ambiance feutrée d’antan se dévoilent la ligne Jeanne Toussaint pour les femmes et la gamme hommes inspirée de Louis Cartier. Une révérence à cette muse audacieuse et élégante qu’était Jeanne Toussaint et à ce créateur de génie et aventurier de l’art que fut Louis Cartier.

Un passé riche en inspirations La maroquinerie est inhérente à l’histoire de Cartier et entre très tôt en scène avec des sacs du soir en forme de pochette ornés de pierres précieuses, des commandes spéciales dédiées à ces grandes dames de l’époque. Presque tous les modèles sont soigneusement répertoriés dans les carnets de la Maison, aujourd’hui sous scellés dans les Archives Cartier. Respectueux de cet impressionnant patrimoine, de ses muses iconiques et de ses créateurs talentueux, Cartier a su soigneusement préserver ses archives depuis leur installation au 13 rue de la Paix à Paris. Une richesse documentée dans le moindre détail qui est, et qui restera une véritable source d’inspiration pour lancer de nouvelles créations. Véritable bibliothèque du style et de l’évolution de l’Histoire de la Joaillerie, de la Couture et la Haute Maroquinerie, c’est à l’intérieur de ces pièces sacrées que les créateurs-maroquiniers ont étudié les designs des années passées pour en créer de nouvelles interprétations au goût du jour : les collections Jeanne Toussaint et Louis Cartier. © Photos: Cartier

haute maroquinerie

La collection Jeanne Toussaint

La collection Louis Cartier

Vénérée pour son audace, son élégance et son goût inébranlable, Jeanne Toussaint, surnommée La Panthère, était conceptrice de sacs et directrice de la joaillerie Cartier de 1933 à 1970. Dotée d’un esprit visionnaire, elle séduit, par ses créations d’avant-garde, Louis Cartier, petit-fils du fondateur de la Maison, qui lui accorde une confiance absolue. Ce n’est pas en hommage à cette créatrice mythique, mais en dédicace artistique, une sorte de passeport d’une élégance absolue, que la collection de sacs Jeanne Toussaint révèle un mélange rare de liberté et de sophistication. De la forme graphique aux fermoirs en finition joaillière, sa signature se reflète ainsi dans tous ces modèles. Disponibles en cuir de veau, matière noble avec des points de bride cousus main, les sacs de la collection féminine sont réalisés avec une dextérité et un savoirfaire artisanal irréprochable. Il n’est donc pas étonnant qu’il faut environ cinq ans d’expérience à l’artisan pour mener à bien une coupe, et près d’une centaine d’opérations pour réaliser un sac Jeanne Toussaint.

En honneur à Louis Cartier, à son allure et son sens inné du détail, les sacs de cette gamme masculine sont travaillés de manière élégante et sobre pour révéler ces peaux d’exception. Choisis avec grand soin et un œil aiguisé, seuls les plus beaux cuirs naturels et de haute qualité seront élus pour créer un sac Cartier. Ainsi une importante main-d’œuvre et un savoir-faire irréprochable sont de mise et il faut compter pas moins de deux peaux pour façonner la surface totale du sac Louis Cartier soit environ cinq mètres carrés et quinze mètres de fil pour la réalisation des piqûres.

Le sac Louis Cartier Chic et sportif, ce sac à mi-chemin du bagage est réalisé en cuir de veau couleur caramel en « total look », d’une doublure textile en couleur ébène et de pièces métalliques en finition palladiée. Conçu pour se porter en toute occasion, le sac « weekend » aux flancs ceinturés et pensé pour s’ouvrir et gagner en amplitude est le compagnon rêvé de ces messieurs en quête d’une maroquinerie raffinée et contemporaine mêlée au chic d’antan. Avec un porté main en cuir couleur caramel pleine peau et taillée en polochon, cette création d’atelier et de Haute Maroquinerie est dotée de poignées toron et de points de bride cousus main en ligne piqûre sellier. Véritable objet de style au luxe intemporel.

Le porte-document Louis Cartier Le cabas Jeanne Toussaint Moitié cuir de crocodile en couleur beige, moitié cuir de veau lisse en couleur crème, le cabas Jeanne Toussaint s’affiche comme un grand classique des années 50 revisité. Deux poignées, de l’ampleur tout cuir, des points de bride cousus main, un fermoir silencieux orné d’une obsidienne rouge et un fond à tiroir zippé, idéal pour emporter discrètement une paire de ballerines ou comme ces grandes dames de l’époque avaient coutume de le faire, y glisser leurs effets très personnels, voire même leurs bijoux. Disponible en trois coloris, beige, bordeaux et noir, ce cabas peut être personnalisé selon les envies de son heureuse acquéreuse qui pourra choisir parmi trois pierres, trois couleurs de cuir crocodile et trois pièces métalliques en finition palladiée jusqu’aux initiales gravées sur le miroir intérieur.

Le sac chaîne Jeanne Toussaint Ce sac se présente en cuir de veau crème et noisette, bordeaux ou noir avec des pièces métalliques en finition palladiée, des fermoirs laqués noirs pour les modèles noir et bordeaux et orné d’une obsidienne rouge pour la version crème/noisette.

Pour une parfaite conciliation entre élégance et fonctionnalité, le porte-document Louis Cartier est le partenaire idéal au quotidien avec son volume pensé pour vivre, au point de se faire oublier. Disponible en cuir de veau noir ou couleur caramel avec doublure textile bordeaux pour la version noire et couleur ébène pour le modèle caramel et des pièces métalliques en finition palladiée. Cuirs de haute qualité, finitions artisanales très haut de gamme et design élégant, les sacs de Haute Maroquinerie Jeanne Toussaint et Louis Cartier nous plongent dans une sphère intemporelle entre classicisme et contemporanéité. Grâce à une recherche approfondie du passé de la Maison, les créateurs inhouse nous dévoilent ainsi une interprétation innovante en employant uniquement le meilleur des deux univers. Des « nouveaux classiques » aux formes et graphismes revisités et inspirés des figures emblématiques de la Maison Cartier.

design

Jungle ou peau de bête ? Christine Bichaton

Moissonnier sous inspiration tropicale Emotion, inspiration, rêve et décalage… La Maison trace ainsi son propre chemin dans le monde de la Haute Décoration. La fonction de ses meubles s’efface au profit de leur seule présence. Moissonnier fait partie du cercle fermé des maisons centenaires devenues tour de garde du luxe français. Son domaine, l’ébénisterie où elle perpétue un savoir-faire d’excellence et une production hexagonale dont la haute facture est plébiscitée à travers le monde. Au carrefour des styles historiques et de l’avantgarde esthétique, l’exigence est portée au moindre détail, traduite par le choix de finitions exclusives. Moissonnier est une griffe intemporelle, une estampille synonyme d’audace et de sur-mesure, apposée sur une collection complète de meubles, mais aussi un signe de marque, pour tous les architectes décorateurs désireux de rencontrer une manufacture capable d’accomplir l’originalité de leurs desseins. Les débuts d’une griffe et l’invention d’un style Emile Moissonnier fonde en 1885 son atelier à Bourg-en-Bresse au coeur d’un territoire riche en essences de bois. Sculpteur et peintre de talent, il est la figure même de l’artisan créateur, qui

conçoit chacun de ses meubles comme une pièce unique. Avec lui voit le jour une lignée d’ébénistes inventifs. En 1923, Gabriel et Paul, ses deux fils, lui succèdent et donnent à l’atelier la dimension de manufacture. La production augmente et s’exporte. Moissonnier est désormais connu dans le monde, mis à l’honneur dans des magasins aussi prestigieux que Bloomingdale’s à New York, où la marque est diffusée dès les années 1960. En 1976, la troisième génération incarnée par JeanLoup Moissonnier, reprend le flambeau. Ébéniste dans le sang, il s’est d’abord fait connaître à Paris comme photographe de mode et peintre. Accro de broc et de vintage, amoureux du charme du mobilier ancien, il oriente alors Moissonnier vers la reproduction de pièces classiques du répertoire européen. Des modèles qu’il choisit au coup de coeur dans les salles de vente ou les puces et dont il reproduit avec talent, le montage et la patine. Un premier pas avant de devenir, avec son épouse, l’inventeur d’un véritable style.

déco & design

Annie-Pierre Moissonnier, styliste, transpose alors à l’univers du mobilier les codes de la mode. La couleur d’abord, les motifs ensuite, viennent alors habiller la coupe précise du bois, mais d’une manière telle que les meubles semblent avoir été créés ainsi. Toujours plus créatifs et inédits, ils ne paraissent pourtant jamais neufs, comme exhumés d’un conte décoratif fantaisiste. Le couple fait ainsi naître « la patine du temps présent » caractéristique de la griffe Moissonnier. Depuis, chaque nouvelle collection s’écrit à la manière d’un défilé de Haute Couture. Une commode s’habille de jean, le goût de MarieAntoinette se teinte d’esprit pop et l’éclectisme du 19ème troque son kitch pour une élégance soudaine. Le succès est au rendez-vous, l’entreprise se modernise encore et rencontre une large audience internationale. Exotique chic Cette année, l’esprit tropical s’est emparé d’AnniePierre Moissonnier. Un travail haute couture qui magnifie deux modèles iconiques de la Maison : une commode L.XV au décor léopard et une commode buffet L.XV au décor peint dans l’esprit du Douanier Rousseau. Le savoir-faire magicien de Moissonnier donne à chacun de ces deux meubles la saveur rare d’une pièce unique, capable à elle seule de cristalliser l’esprit d’un décor. Aussi chic que tropical avec les deux meubles emblématiques de la Maison revisités à l’aune d’un thème, qui convoquent l’imaginaire fertile d’une nature sauvage. On redécouvre ainsi la commode 696, peinte à la main d’un véritable tableau végétal, habité d’animaux exotiques, avec à ses côtés, la commode L.XV 573 d’après B.V.R.B

parée de manière plus décorative par l’illusion peinte d’un pelage léopard dans lequel se fond une riche ornementation de bronze. Ces pièces exceptionnelles ont été présentées au salon « Scènes d’intérieur » pendant Maison & Objet. Moissonnier présente en effet chaque année en janvier, une nouvelle collection thématique. Elle vient étoffer la richesse de son catalogue, comptant à ce jour 160 références. Carte de tendre du mobilier, elles en illustrent toutes les familles : des buffets aux bureaux et bibliothèques, des commodes aux tables et consoles, sans oublier les lits, chevets, miroirs et accessoires, ainsi qu’une riche gamme d’assises. Jouant sur la beauté naturelle des bois, les couleurs d’une infinie palette de laques, sur des effets de matière toujours plus surprenants, ou encore sur les motifs peints, Annie-Pierre Moissonnier élabore chaque nouvelle ligne comme un défilé d’inspirations. Sur le corps de meubles issus du vaste corpus du mobilier européen, les finitions opèrent à la manière d’un vêtement et les ornements de bronze à la manière d’accessoires. L’air du temps impose ainsi son empreinte sur la tradition patrimoniale et, d’un hommage rendu à Vivienne Westwood à des itinéraires imaginaires autour du voyage ou de la douceur de vivre, les formes des 18e, 19e et depuis peu du 20e siècle s’éveillent au présent. Chaque nouvelle référence entre ainsi dans le vaste nuancier du catalogue Moissonnier, comme autant d’exemples du savoir-faire exclusif de la marque.

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Grand voyage

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Complice de tous vos moments d'exception, Le Grillon met un point d’honneur à ravir vos papilles en toute occasion. Un événement spécial, un mariage, une fête d’entreprise ou un anniversaire, le service traiteur Le Grillon vous concoctera sur demande le menu de votre choix pour enchanter vos hôtes.

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Modinlux

Anne Grulms

Le mannequinat en pleine éclosion Depuis quelques années, l’essor du mannequinat au Luxembourg est plus que palpable et Julie Tamborini, directrice de l’agence de mannequins Modinlux, s’en est bien rendu compte. Découverte de son parcours et de son palmarès de beautés sauvages. En 2013, Julie Tamborini crée son agence de mannequins. Mais cette jeune femme dynamique n’était pas prédestinée à entamer cette voie. En fait, Julie a débuté sa carrière professionnelle en tant qu’agent de sécurité auprès de la Police Nationale en France. Un métier totalement à l’opposé de son activité actuelle avec des règles, des consignes, un quotidien clairement arbitré qui ne laisse peu, voire aucune place à la créativité. Une routine qu’elle a souhaité casser à tout prix. Après cinq ans de service, Julie quitte tout, son job, la France et vient s’installer au Luxembourg. Elle tombe par hasard sur une annonce d’une agence de mannequins qui cherchait une bookeuse et cette opportunité l’interpelle de suite. Julie tente sa chance, obtient le poste et découvre un univers qui n’a rien à voir avec le domaine militaire dont elle était issue. Mais le challenge lui plaît et elle y prend goût. Après un certain temps, l’agence fait faillite et la jeune femme décide alors de se mettre à son propre compte et de créer son agence de mannequins : Modinlux. Armée de l’expérience acquise sur le terrain et des relations qu’elle avait tissées, Julie commence à étoffer son répertoire de mannequins. « En fait, je suis partie de rien » révèle Julie. « Je connaissais quelques mannequins qui étaient prêtes à me suivre dans mon projet. Et c’est ainsi que tout a débuté. » Dotée d’un bon relationnel, Julie tâte le terrain auprès de quelques agences de publicité et de clients de tous secteurs confondus et les retombées étaient vite encourageantes. « J’ai beaucoup de demandes de la part des agences de communication qui nécessitent des mannequins et des figurants pour diverses campagnes publicitaires. Et je suis très contente de pouvoir leur proposer des mannequins de mon répertoire. » Aujourd’hui, Julie envoie ses mannequins à des défilés de mode, des shootings mode et travaille régulièrement avec des photographes, des stylistes ou des relookeuses. Depuis le début, Julie ne s’est pas arrêtée aux frontières, son agence travaille également en Grande Région et à l’international. Ses mannequins femmes et hommes proviennent également de divers horizons avec la majeure partie basée au Luxembourg, en Grande Région et à Paris. Au-delà du mannequinat, la jeune directrice propose aussi des hôtesses pour divers événements et des figurants pour des films ou spots publicitaires. « Souvent les agences ont besoin d’une madame ou monsieur tout-le-monde pour les spots télé et il ne faut surtout pas que cette personne

Grand voyage

ait l’air d’un mannequin. Pour ces besoins spécifiques, je peux également leur proposer divers candidats de mon répertoire. »

Fashion ou beauty, national ou international, confirmé ou débutant, figurant ou hôtesse, homme ou femme, Modinlux investit le domaine du mannequinat avec un bel éventail de modèles prêts à conquérir les couvertures des magazines ou le grand écran. Pour ce dernier éditorial mode, Julie nous a proposé son mannequin Caroline qui fait la couverture de l’édition 100% sauvage. Une jeune femme au charme exotique et aux belles courbes qui nous a de suite éblouis et qui rend Julie particulièrement fière. « Je suis très contente du résultat et reconnaissante de notre collaboration sur ce numéro estival. Savoir que c’est une de mes filles qui orne la couverture du Made in Luxe, c’est une très belle récompense pour le travail que je fais au quotidien. »

www.modinlux.com

Fanny, photographiée par Vincent Australis

Chloé, photographiée par Christian Wilmes

Clara, photographiée par Christian Wilmes

Phil, photographié par Stephane Spatafora

sauvages

David, photographié par Etienne Delorme

Palmarès des beautés

Mais le mannequinat n’est pas un métier évident. Tous les jours, Julie reçoit des candidatures de personnes de la région ainsi que d’Espagne ou de Russie par exemple et ses critères d’admission sont très clairs. « Une fille qui veut rejoindre mon agence doit avant tout prouver sa motivation et son envie. Bien sûr son physique sera déterminant, mais ce sont sa motivation, sa force de caractère, sa disponibilité et sa réactivité qui l’aideront à percer dans ce métier. Nous travaillons tout le temps dans l’urgence et j’attends de mes mannequins qu’ils soient aussi professionnels, disponibles et réactifs que moi ». Le vouloir, c’est une chose, en vivre, une autre. « Aujourd’hui, les filles ne peuvent pas encore en vivre. Je dis bien encore, en espérant que cela changera dans un avenir proche. Beaucoup de mannequins font leurs études ou travaillent dans d’autres branches et ne peuvent pas forcément se donner le temps ni les moyens pour être tout le temps disponibles. Et il y a aussi un problème au niveau de la reconnaissance de ce métier. Beaucoup de filles ne sont pas ou peu rémunérées pour leurs prestations alors qu’elles consacrent beaucoup de temps à leur passion. Et il y a des personnes qui en profitent, c’est malheureux. Il faut que les gens comprennent, que les agences sont là pour protéger le client et le mannequin. Passer par une agence est bénéfique pour les deux côtés. Et contrairement aux idées reçues, cela ne reviendra pas beaucoup plus cher au client. Rien que les droits d’image pour le Luxembourg ne seront pas facturés de la même façon que ceux à l’international, le pays est assez petit donc la tarification sera moins élevée. Le client qui me booke un mannequin est sûr que celui-ci viendra le jour J, car il y a un contrat qui fixe clairement les conditions. Le mannequin qui manque son rendez-vous est pénalisé, le client qui retient une fille plus longtemps que prévu, doit nous prévenir et régler les heures supplémentaires. Mon job est de veiller que tout se passe bien autant pour le mannequin que pour le client. En plus, je leur fais gagner du temps, ils ont juste à choisir le mannequin et je m’occupe du reste. Conclusion : il faut promouvoir les mannequins de notre région, autant au niveau national qu’international, car il y a de magnifiques filles et des très beaux hommes qui ne demandent qu’à percer dans ce milieu. »

Alain, photographié par Fotostudio Creativ

David M., photographié par Ghislain Mirat

Valerie, photographiée par Marc Laroche

Léa, photographiée par Stephan Deneuvelaere

Teddy et Candice, photographiés par Cyril Pouillard Julie & Anna, photographiées par Steven Cornelius 49

James Dean Huile sur toile, pigments UV 120x100cm 2013 © Gilliane Warzée

L’ENTRE 2 GranD VOYAGE 52 au-delà des frontières 56 5 sens 60 MADE IN LUXE 64

Grand voyage grand

La Grèce à l’état brut Thomas Bourdeau

Vivez l’expérience authentique grecque dans un cadre exceptionnel Découvrez dans le Péloponnèse grec l’authentique région de Messénie majestueusement apprivoisée par le resort hôtelier Costa Navarino. Le long de la mer Méditerranée dans un biotope préservé, vivez le luxe à l’état sauvage dans une région dont l’histoire remonte à plus de 4 500 ans... Costa Navarino, c’est un insolent complexe hôtelier qui longe la côte sauvage du Péloponnèse en Grèce. Avec deux adjectifs comme code de conduite : luxueux et respectueux. De jolis qualificatifs jamais vains. Luxueux, car il s’agit de deux hôtels haut de gamme, un Westin et un Romanos, qui offrent piscines et villas privatives, face à la mer. Mais vous apprécierez aussi le resort pour ses deux parcours de golf dessinés par des architectes à la renommée mondiale : Bernard Langher et Trent Jones… exceptionnel et rare en Grèce. Les deux tracés golfiques flirtent avec la baie de Navarino à l’histoire puissante. En effet, le 20 octobre 1827, la bataille navale dite de Navarin se déroula dans la baie du même nom, entre la flotte ottomane et une flotte franco-russobritannique dans le cadre de l’intervention des futures puissances protectrices lors de la guerre d’indépendance grecque. La défaite ottomane fut totale et la Bataille de Navarin, étape décisive de la lutte pour l’indépendance de la Grèce, fut célébrée par Victor Hugo. Il l’a mentionnée dans un long et vertigineux poème dans Les Orientales :

« Enfin ! - C’est Navarin, la ville aux maisons peintes, La ville aux dômes d’or, la blanche Navarin, Sur la colline assise entre les térébinthes, Qui prête son beau golfe aux ardentes étreintes De deux flottes heurtant leurs carènes d’airain. » Cette baie, qui n’a rien perdu de sa poésie, suscite aussi une certaine sympathie car à l’origine de Costa Navarino, il y a une véritable histoire d’amour entre

une région et un homme aux origines modestes devenu un riche armateur grec. Il s’est attaché à racheter depuis 1985 des terres délaissées alors, tout en préservant le biotope si particulier de cette région. Résultat, une nouvelle destination touristique hors du commun qui fait le plein de récompenses à l’international. Avec pour atout majeur, pour cette fantastique région négligée touristiquement, les moyens de ses ambitions en matière d’écologie : eau en quantité dans des bassins de rétention, replantation systématique de la flore, une faune préservée et prochainement des habitations troglodytes futuristes. Respectueux, on vous l’a dit et pourquoi pas aussi ambitieux écologiquement ? Et toujours cette tranche d’Histoire à Navarin racontée par Victor Hugo qui résonne encore de nos jours :

« Ici, l’Europe : enfin ! L’Europe qu’on déchaîne, Avec ses grands vaisseaux voguant comme des tours. » Ici, les plaisirs se conjuguent. Mordez dans ces délicieuses figues grecques et choisissez de jouer sur les splendides pentes des greens des parcours The Dunes et The Bay. Vous y verrez aussi des caméléons d’Afrique s’amuser dans cet espace de verdure où des milliers d’oliviers, dont certains plusieurs fois centenaires, ont été replantés le long des parcours. Fairways épais, rough boisé et greens en pentes douces au cœur d’une nature passionnante. Du bonheur !

Grand voyage

C’est aussi en sirotant de doux cocktails à la fin du jour que vous pourrez savourer la majesté de cette côte où les tortues viennent pondre leurs œufs. Pinèdes, sable mais aussi verdure méditerranéenne… Splendide ! Certaines zones de la plage de l’hôtel sont préservées et l’équipe de Costa Navarino a à cœur de protéger ces rares œufs par des enclos discrets. Respect encore. Juste à deux kilomètres du resort, une plage naturellement en forme de lagon tient le top 10 du classement du NYTimes pour les plus belles plages du monde. Mais c’est tout autour du resort, si vous prenez le temps d’en sortir que vous découvrirez aussi les charmes naturels, simples de cette Grèce authentique. Douceur grecque toujours, quand sous un soleil de plomb vous pourrez profiter des piscines privatives ou des grands bassins qui ponctuent les hôtels de Costa Navarino. Mais également de cette mer insolente et fraîche. Coïncidence ? Les propriétaires ont eu la magnifique idée d’installer au bord de l’eau le plus beau restaurant de plage qui soit. Poissons grillés, salades fraîches… Le nouveau régime qui se joue en bordure d’eau, sous les élégantes tentures, est à base de farniente ! Zzzz Plus tard ce sera l’heure du dîner. Des restaurants aux saveurs authentiques ou rares au cœur de l’agora sont situés entre les deux hôtels. Ici le Japon, représenté par Inbi avec des réinterprétations inédites des grands classiques, là une authentique trattoria Da Luigi puis aussi forcément de la cuisine grecque très naturelle comme au restaurant Souflaki. Le tout avec un service remarquable. Et pour les amateurs de dîners comme chez l’habitant, le complexe met à leur disposition une sympathique maison sur la falaise face à la baie qui permet d’organiser des dîners typiques en famille ou en groupe… Votre séjour grec sera donc authentique et douillet. Luxueux et respectueux... Transport De l’aéroport d’Athènes, comptez trois heures de trajet sur une autoroute flambant neuve. De l’aéroport de Kalamata, c’est à 35 minutes. Beau temps quasiment toute l’année. L’été est très chaud, mais agréablement rafraîchi par l’air marin. L’avant comme l’après-saison sont les meilleures.

au -delà des frontières

La Croatie Un paradis sauvage Surnommée « le pays des mille îles », la Croatie est unique dans sa diversité. Dotée d’un somptueux patrimoine naturel et culturel, ce joyau adriatique occupe une des plus belles parties du paysage des Balkans. Destination aux mille et une richesses naturelles, la Croatie peut se targuer d’un héritage culturel et historique impressionnant. A la fois slave par sa population et culturellement proche de l’Europe Centrale, ce pays aux multiples contrastes profite du climat doux de la Méditerranée et de la proximité du marché européen. Les fervents de nature et de découvertes ne seront également pas en reste face à la multitude de paysages de rêve. Géographiquement, la Croatie est traversée par les plaines de Pannonie, du Danube et par des territoires boisés et rocailleux. Bordée de montagnes, la riviera croate, avec près de 6 000 km de plages et plus de 1 000 îles est une destination à découvrir et à explorer sans modération.

La muraille de Ston

Cap sur les « must » à visiter.

Korčula, ville natale de Marco Polo

Dubrovnik, la perle de l’Adriatique

Edifiée sur les fondations d’une colonie grecque, Korčula est le centre historique et touristique de la plus grande île de la circonscription de Dubrovnik. Elle est reconnaissable à ses rues en forme d’arêtes de poisson et ses édifices gothique-renaissance préservés. Parmi ceux-ci, on peut distinguer la cathédrale de sv. Marko (Saint Marc) et son riche intérieur qui veille sur les œuvres de grands peintres italiens. Les habitants de Korčula conservent aussi leurs coutumes à travers la joute de chevalerie médiévale Moreška qui se déroule dans les rues de la ville. La légère cuisine méridionale est un vrai défi pour le palais des gourmets les plus difficiles. Le vin régional

Au départ du Luxembourg, un vol direct vous amène dans cette ville baignée d’histoire. Source intarissable d’inspiration, Dubrovnik attire d’année en année de nombreux artistes, membres de familles royales et jet-setteurs du monde entier. La ville leur appartient, mais appartient aussi à tous ceux qui l’on visitée ne serait-ce qu’une fois. Les admirateurs de ce joyau de l’Adriatique s’émerveilleront devant ses églises baroques et ses palais de la Renaissance, arpenteront ses étroites ruelles médiévales pour enfin découvrir ce doux art de vivre qui n’est pas sans rappeler l’Italie.

Sur la deuxième plus grande presqu’île adriatique, Pelješac, se trouve la petite ville de Ston, à environ une heure de Dubrovnik. Cette destination prisée pour sa tranquillité, ses eaux cristallines et son véritable état d’esprit méditerranéen, mérite de s’y arrêter pour y contempler les murailles monumentales de plus de 5 km, les plus longues d’Europe. Profitez-en pour déguster les fameuses huîtres, car cette région se mesure par le grand choix de coquillages de la baie de Mali Ston, en particulier les huîtres et les moules, ainsi que par le choix de grands crus des localités de Dingač et Postup.

Au-delà

de Korčula (grk, pošip, plavac et rukatac) se marie parfaitement avec les mets maritimes (coquillages, poissons, crustacés) et les délicieuses friandises comme le cukarin, la rožata de Dubrovnik et le klašun. A proximité de la ville de Korčula, on trouve un archipel d’une vingtaine d’îlots inhabités couverts de maquis épais et possédant des côtes accessibles. Là, se trouve aussi Badija, un îlot un peu plus grand avec ses plages de galets et son magnifique monastère franciscain. Le parc national Plitvička Jezera Le plus beau et plus grand joyau de la région et de la Croatie est le parc national des Lacs de Plitvice. Classé patrimoine mondial de l’UNESCO, cette nature joliment préservée vous plongera dans un univers sauvage incomparable en Europe. On y admirera les sources de la Korana et d’épaisses forêts de hêtres, de sapins et de genévriers. Le parc recèle également plusieurs grottes, cours d’eau, prairies fleuries et de nombreuses espèces animales protégées dont, entre autres, l’ours brun. Les visiteurs du parc national apprécient beaucoup les promenades en petit train panoramique et en bateau électrique. Quelle que soit la saison, la beauté du paysage fascine par sa somptuosité, avec ses champs fleuris et ses forêts verdoyantes au printemps, ses paysages multicolores en automne qui se reflètent à la surface de l’eau, ses cascades figées par la glace en hiver au milieu

des forêts enneigées. Des sentiers de promenade permettent aux visiteurs d’accéder aux cascades et aux rives rocheuses des lacs, dont la couleur émeraude attire les touristes curieux. Une côte magnifique et des îles à explorer La côte croate avec ses îles est l’une des plus diversifiée au monde. Sur les 1 244 îles, rochers et récifs qui sont restés hors de l’eau après la montée du niveau de la mer Adriatique 13 000 ans avant Jésus-Christ, seulement 50 sont habitées aujourd’hui. La multitude d’îles et d’îlots attire les aventuriers du monde entier. Ceux qui pratiquent le kayak ou la voile sont émerveillés par la beauté de ces îles romantiques et la vie tranquille qui y règne. Dans de nombreuses localités sur les îles vous verrez des architectures splendides, des monuments de l’Antiquité et des œuvres d’art sculptées dans la pierre, le bois ou encore des peintures sur toile et des anciens parchemins. Le travail de la pierre est une tradition des îles. Ainsi, le marbre de l’île de Brač est utilisé dans de nombreuses villes, palais et œuvres d’art en Croatie, en Italie et ailleurs dans le monde. Les phares sont aujourd’hui, pour la plupart automatisés mais il en reste encore une quinzaine qui sont habités. Certains d’entre eux peuvent accueillir des visiteurs et servent alors de lieu d’aventures pour les « Robinsons », qui cherchent une île déserte.

Vous découvrirez les îles si vous faites des randonnées à pied ou en vélo, et il ne faut surtout pas oublier de visiter les îles suivantes: Lošinj et Cres, Krk, Rab, Brač, Hvar, Vis, Korčula, Mljet. Les villes de la côte se sont développées à partir de centres urbains antiques et ont toujours été construites sur leurs bases. De nombreuses entités urbaines sont bien conservées et sont reconnaissables aux églises anciennes avec des clochers, aux palais, aux places et aux fortifications. Vous y trouverez des musées témoignant de la richesse du patrimoine et des oeuvres d’art sacrées des temps reculés et plus proches. Les plus grands centres urbains sur la côte sont Pula, Rijeka, Zadar, Šibenik, Split et Dubrovnik - ils sont situés non loin des aéroports, ils possèdent des ports et sont reliés entre eux par des lignes d’autocar. Certains sont également reliés par voies ferrées avec la partie continentale du pays. La Croatie, joyau sauvage de la Mer Adriatique, recèle des milliers de trésors sauvages à admirer et à explorer. Une destination qui ne finira pas de vous émerveiller et vous surprendre.

Y aller Au départ du Luxembourg, Luxair dessert en vol direct Dubrovnik.

5 SENS

Le Champagne Piper-Heidsieck

Anne Grulms

Une histoire. Une passion. Un style. C’est à Reims, en région champenoise, que la Maison Piper-Heidsieck élabore son élixir doré. Un champagne remarqué et apprécié pour son volume, son fruit et son indéniable fraîcheur. Piper-Heidsieck, une histoire d’hommes et de femmes passionnés en quête d’excellence. La genèse de la Maison Piper-Heidsieck Tout commence avec Florens-Louis Heidsieck (17491828), l’audacieux fondateur de la Maison qui avait comme ambition de « créer une cuvée digne d’une reine ». A sa mort, son neveu Christian Heidsieck s’associe avec Henri-Guillaume Piper, un homme doté d’un incroyable sens du commerce. Les deux hommes deviennent alors « fournisseurs patentés » auprès de diverses cours royales et impériales. Un succès qui se répercute sur la bonne société qui leur réclame « le vin de Piper, élaboré par Heidsieck ». Après le décès de Christian Heidsieck, son épouse se remarie quelques années plus tard avec Henri-Guillaume Piper. Et c’est ainsi que naît le nom PIPER-HEIDSIECK, la célèbre maison champenoise. Un nouveau chapitre s’insère dans l’histoire de la Maison quand Jacques-Charles Théodore Kunkelmann, associé depuis 1851, reprend les rênes de la Maison à la mort d’Henri-Guillaume Piper. En 1892, son fils, Ferdinand-Théodore, lui succède. Yolande, la fille de Ferdinand, épouse en 1926 le marquis Jean de Suarez d’Aulan, un pionnier de l’aviation. Celui-ci va alors assurer la promotion de la Maison en parcourant le monde aux commandes de son propre appareil (jusqu’à sa mort en 1944). Après la Seconde Guerre Mondiale, la Maison Piper-Heidsieck est relancée par Yolande et

le Général Baron d’Alès, avec qui elle s’est mariée en 1945. En 1957, François d’Aulan, le fils aîné du marquis Jean de Suarez d’Aulan et de Yolande Kunkelmann, dirigera la Maison champenoise pendant trente-trois ans avant de céder en 1988 le flambeau à la famille Hériard Dubreuil. Depuis 2011, la famille Descours préside aux destinées de la Maison Piper-Heidsieck. Elaboration d’un style unique C’est en Champagne que s’élaborent les meilleurs vins effervescents du monde. Et sa conception est tout un art. Un exercice minutieux qui nécessite pas moins que l’expertise d’un maître-œnologue, le célèbre chef des caves : Régis Camus. Depuis 2002, ce créateur de champagne commence à écrire son chapitre de l’histoire Piper-Heidsieck. Elu huit fois meilleur Chef de Cave, Régis Camus fait preuve d’un talent incroyable pour receler toutes les fines nuances des cépages afin d’en révéler un champagne digne de porter et de perpétuer la signature Piper-Heidsieck. Son travail débute classiquement dès septembre avec les vendanges. Régis Camus rassemble son équipe d’œnologues pour élaborer ce qui deviendra au bout de plusieurs mois ou quelques années un champagne Piper-Heidsieck. Vendange, récolte, pressage, vinification, chaque étape est cruciale. A partir d’octobre

commencent les premières dégustations de vins clairs qui complèteront la quintessence finale. Jusqu’à 35 dégustations par jour sont parfois nécessaires pour élire les meilleurs crus qui se transformeront en champagne. Un véritable travail d’orfèvre ! Une analyse précise que Régis Camus maîtrise du bout des doigts et à laquelle la Maison Piper-Heidsieck invitait début juin une poignée de journalistes à s’y essayer. Pur moment de plaisir et d’exception, la dégustation commence dans les Caves de la Maison, où Régis Camus nous attend avec une sélection de vins de la région champenoise de l’année 2013. Pour cette initiation, le maître-œnologue choisit le Brut sans année élaboré en 2013 dont nous analysons ensemble les composantes qui lui confèrent ce style inégalé. Le Brut sans année Dégustation orchestrée par Régis Camus Emblème de la Maison, le Brut sans année séduit par son côté dynamique et fruité. Un vin, un style qui est reconduit tous les ans et qui demande au moins 6 mois d’élaboration. « Il faut s’imaginer l’élaboration de notre brut sans année, comme une sorte de « puzzle » que nous reconstituons chaque année. » nous explique Régis Camus. Effectivement, leur cuvée de référence assemble jusqu’à 100 crus soigneusement sélectionnés parmi les plus représentatifs de la diversité champenoise. Il se composera des cépages traditionnels, comme le Chardonnay (10 à 15%), le Pinot Meunier (15 à 20%), les précieux vins de réserve (10 à 15%) ainsi que d’un pourcentage privilégié de Pinot Noir (55 à 60%).

Le Pinot Noir (raisin noir à jus blanc) est pressé doucement mais rapidement afin que les matières colorantes ne se libèrent pas. Ce vin viendra apporter de la structure au champagne. On peut y déceler des notes de fruit rouge, de prune ou encore d’épices. Un vin intéressant au côté fumé qui se prête idéalement pour être conservé en vin de réserve. Rappelons que les vins de réserve viennent à la rescousse des œnologues pour corriger les caprices de la nature, car ceux-ci vont aider à équilibrer les vins de la vendange de l’année. Le Chardonnay avec son côté floral et fruité apporte des nuances élégantes qui vont envelopper le champagne final. Il amène également de la minéralité et de la pureté. La Maison Piper-Heidsieck utilisera le Chardonnay pour son côté frais, printanier et harmonieux. Le Pinot Meunier est un cépage très champenois avec un côté un peu rustique que Régis Camus adore. « Je ne saurai pas faire mon métier si je n’avais pas le Meunier. » Il faut savoir utiliser ce vin en tant que tel et le récolter au bon moment. Le Meunier viendra étoffer l’assemblage avec son fruit et donner l’ambiance du champagne. Au bout des dégustations des différents cépages, vient l’appréciation tant attendue du Brut sans année et la magie opère de suite. Chaque gorgée révèle au palais désormais averti l’éventail des vins aux notes florales et fruitées, le caractère pur et dynamique se dévoile et définit finalement le style unique du Brut sans année signé Piper-Heidsieck.

Palmarès des grands moments d’émotion de la Maison Piper-Heidsieck 1885

La Maison célèbre 1 siècle d’existence et fait dessiner par Pierre-Karl Fabergé, le joaillier du Tsar de Russie Alexandre III, une « bouteille-bijou » en diamant, or et lapis-lazuli.

1933

Une bouteille de PIPER-HEIDSIECK apparaît dans le film « Les Compagnons de la Nouba » qui marque les débuts de Laurel et Hardy.

Années 1950 Ce ne seront pas les diamants, mais l’or des vins de la Maison PIPER-HEIDSIECK qui séduiront Marilyn Monroe. 1964

Une gigantesque bouteille de 48 litres à la taille de l’acteur anglais Rex Harrison (1,82 m) est créée par la Maison pour célébrer sa victoire aux Oscars pour le film « My Fair Lady »

1985 PIPER-HEIDSIECK célèbre son bicentenaire avec une bouteille sertie de diamants et d’or, signée Van Cleef & Arpels. 1993

La Maison PIPER-HEIDSIECK devient le fournisseur officiel du plus légendaire des festivals du cinéma : Le Festival de Cannes.

1999

Jean Paul Gaultier habille la bouteille d’un corset en cuir rouge délicatement lacé sur ses rondeurs. Le flacon devient ainsi l’objet iconique d’un luxe résolument dans l’air du temps.

2012

Le Rare rend hommage à son histoire d’exception en se parant d’une tiare de 64 g d’or 18 carats créée par la Maison Arthus-Bertrand.

« Derrière chaque vin, il y a une histoire » disait Régis Camus et derrière un champagne Piper-Heidsieck se dévoile aussi une belle anecdote. « Breng eng Piper mat (Amène une Piper) » disent les luxembourgeoises quand elles sont de sortie. Une expression devenue synonyme d’excellent champagne et de moments conviviaux qui en découlent. Une coutume qui s’est ancrée au fil du temps dans de nombreux cercles d’épicuriens au Grand-Duché et qui continue de

rassembler de nouveaux adeptes à chaque dégustation. Piper-Heidsieck, un champagne d’exception au caractère précieux qui se déguste encore et encore. Un grand Merci à la Maison Piper-Heidsieck pour cet aperçu privilégié de leur patrimoine et à Régis Camus pour cette fabuleuse matinée passée à nous initier à la dégustation de ses champagnes exceptionnels. Un vrai délice !

Rétrospective

Le réseau féminin du HubDot Sylvia Nicole Sanchez

Une histoire. Des points en commun. Une connexion. L’histoire est simple. Au printemps 2012, Simona Barbieri Bunting, italienne entreprenante (ancienne FICC business coverage manager chez Goldman Sachs) avait organisé un café chez elle à Londres car elle souhaitait que ses amies, collaboratrices et clientes issues de divers horizons se rencontrent dans la vraie vie. A sa grande surprise, 98 femmes se sont présentées devant sa porte cette matinée-là. Difficile à manager … et pourtant toutes les femmes ont échangé entre elles autour de leurs histoires et intérêts respectifs. Tout naturellement, des connexions se sont créées entre elles. Ravies de ce rendez-vous improvisé, les invitées ont toutes communiqué leur souhait à Simona de se retrouver à nouveau. De là est née l’idée de structurer cette initiative atypique : le HubDot. Pensé comme une plateforme évolutive réunissant les participantes autour d’une « piazza » conviviale, le HUB, vise à faciliter les synergies entre chacune d’entre elles, qui portent lors des évènements des gommettes de couleurs permettant d’identifier leurs intentions, les DOTS.

ROUGE « Je suis bien dans ma peau (carrière / affaires / maternité / etc.) » JAUNE « J’ai une idée, quelqu’un peut m’aider à la mettre en place ? » VERT

« Je suis ici pour me laisser inspirer »

BLEU

« Je suis ici pour socialiser et faire du shopping ! »

VIOLET « Je veux vous parler de (mon histoire / travail / association caritative) »

made in luxe

Sur cette base, la première soirée officielle HubDot est organisée en février 2013 dans le concept-store lifestyle Anthropologie de Kings Road, situé dans le quartier de Chelsea, à Londres. Sans communication autre que le ‘bouche à oreille’, le HubDot parvient à rassembler 480 femmes qui se laissent inspirer avec enthousiasme par les expériences personnelles et professionnelles de chacune. Plusieurs oratrices d’une minute prennent la parole sur la « piazza » afin de partager leur force, créativité, expérience et idées. Le storytelling est un véritable succès et d’importantes connexions se mettent en place. A partir de là, le site web www.hubdot.com est lancé, permettant à toutes les femmes de s’enregistrer. C’est un élément essentiel sur lequel l’équipe se fait un point d’honneur, car le HubDot s’adresse aux femmes dans leur globalité, sans mise en avant de statut social. Celui-ci est en effet remplacé par le langage des Dots, permettant à chaque femme de reconnaître selon les gommettes de couleurs ses différents intérêts, sans d’autres à priori. Le HubDot a avant tout pour vocation la sociabilité entre les femmes et n’est aucunement un événement commercial. Il est basé sur des relations de confiance et toutes les données enregistrées restent confidentielles. Il part tout simplement du constat que les femmes sont dans le fond très similaires et ont besoin d’échanger entre elles de manière constructive à travers un langage commun. Une dimension globale qui séduit des femmes ordinaires aux histoires extraordinaires, issues des quatre coins du monde. La communication autour des soirées organisées à Londres se répand très rapidement, conduisant à l’organisation d’évènements à chaque fois sold-out à Los Angeles, Milan, Naples, Luxembourg, Portland, Gambia … à venir d’ici la fin de 2014, le lancement du HubDot à Berlin, Shanghai, Istanbul, Barcelone, Maastricht, Edinburgh, Dubaï, Sydney des dates sont également prévues au Texas et à Singapour.

de RTL qui a filmé de nombreuses oratrices inspirantes. La délicieuse dégustation de petits fours vegan a été concoctée par Pitu, propriétaire de l’épicerie gourmande/bar à jus Amapura (43 rue Goethe, Luxembourg-Ville) ainsi que Iana, Carola et Luca. Carlotta Benedetti, architecte New-Yorkaise ayant vécu dans le Sud de l’Italie et établie au Luxembourg depuis 13 ans, est infiniment convaincue que l’interaction peut faire la différence dans une vie. Par le biais d’évènements HubDot, elle souhaite offrir à chacune la possibilité de trouver son point d’accomplissement et de transformer son rêve en réalité. Passionnée de design et d’art, elle possède une solide culture culinaire et un sens de la convivialité dans l’esprit des ‘Good things’ de Martha Stewart, qu’elle relate sur son blog www.littlekitchenworld.it. Elle organise régulièrement des ateliers de cuisine pour enfants et a publié pour eux un livre de cuisine ludique et éducatif « Questo l’ha fatto il moi bimbo ». Rendez-vous à venir au Luxembourg De nombreux évènements HubDot sont prévus au Luxembourg. Afin de faciliter les connexions entre les participantes par centres d’intérêts féminins, Carlotta et son équipe vous préparent des mini-hubs autour de la beauté, du bien-être, de l’art, de la mode, de l’amour, etc. Dans cette philosophie, ces ateliers en comité plus réduit (50 à 100 participantes) permettront de se connecter plus facilement en « face-to-face ». Au calendrier : 9 novembre 2014 : « Connect through passion for food » Mars 2015 : « Art and creativity » Juin 2015 : « Soul, mind and wellbeing » Pour contacter directement HubDot Luxembourg, écrivez à carlotta@thehubdot.com

La première soirée HubDot au Luxembourg, qui a eu lieu il y a un mois dans le magasin de décoration BoConcept (74 route de Longwy), a rassemblé près de 400 femmes issues de nationalités différentes – un véritable scoop proportionnellement à sa population ! Une soirée cocktail très cosmopolite et riche en échanges, sources de réflexions et émotions, organisée par Carlotta Benedetti, team-leader de Hubdot Luxembourg et amie d’enfance de Simona Barbieri, ainsi que son comité composé de Elizabetta Belardi, Grazia Beffi, Francesca Bruneau, Inma Soto, Ratia Vitale et Luciele Milami (social media). Celle-ci a compté sur la présence

Prédateurs Huile sur toile, pigments UV 120x100cm 2014 © Gilliane Warzée

SATISFACTION DE L’ESPRIT packaging 68 Esquisse de vie 70 provocation 76 rétrospective 82 MADE IN LUXE 84

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L’instinct sauvage mis en boîte Christine Bichaton

Par Richard Orlinski A l’image des séries warholiennes, l’artiste a créé des cannettes géantes peintes dans une infinité de couleurs explosives. A l’intérieur, quelques grammes de cerveau reptilien pour un monde plus civilisé ! Né en 1966 à Paris, Richard Orlinski est le deuxième artiste contemporain le plus vendu en France selon Art Price. Ses œuvres d’art, conçues autour du concept « Born Wild », témoignent de valeurs essentielles dans un style contemporain, ne cédant jamais au trash, ni à l’extravagance ou à l’éphémère. Dès son plus jeune âge, il se distingue par son esprit créatif, sculpte des animaux - en particulier des éléphants - et invente toutes sortes de machines imaginaires. A 20 ans, il s’intéresse à l’art et découvre les grands noms de la peinture et de la sculpture européennes. Il arpente les expositions au hasard et suit des cours à l’Ecole Nationale d’Arts Plastiques de Neuilly. C’est alors qu’il découvre une nouvelle génération d’artistes, parmi lesquels Jeff Koons, Takeshi Murakami ou encore Richard Prince. Passablement limité par les deux dimensions qu’offre la peinture, il se dirige vers des matériaux tels la résine ou l’aluminium qui lui proposent des angles et des reflets différents. Depuis ses débuts

dans la sculpture en 2004, sa cote n’a cessé de grimper. Les crocodiles d’Orlinski ont déjà fait le tour du monde. Le concept Born Wild© L’enjeu de Richard Orlinski à travers le concept Born Wild© consiste à transformer les pulsions vitales négatives en émotions positives, à passer de l’instinct primordial à l’émotion civilisée. Les vecteurs de cette métamorphose sont l’esthétique de l’œuvre, la quête de la perfection du sculpteur et la perception du spectateur. Partisan de l’art accessible à tous, Richard Orlinski puise dans l’imagerie populaire des icônes qui servent son propos. Il crée des œuvres d’art qui agissent sur nos pulsions, sur nos archaïsmes. L’artiste tend à transformer les pulsions négatives en émotions positives. Son concept transforme la violence

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en beauté : « On doit lutter contre le découragement et notre caractère sombre. Je voudrais que mes créations aident les hommes à canaliser leurs idées noires, à les transformer positivement ». Le sculpteur français est connu pour ses sculptures parfois monumentales d’animaux de couleurs vives (panthère, crocodile, loup, King Kong…) en résine, aluminium, marbre ou bronze. Il s’interroge sur la transformation de l’instinct primaire en émotion civilisée, sur notre cerveau reptilien, celui qui régit le fonctionnement des oiseaux, des amphibiens, des poissons et des reptiles. D’où sa symbolique du crocodile. Cans Richard Orlinski aime le mouvement Pop Art, l’abolition des frontières entre la réalité quotidienne et le monde culturel, la transformation de produits de consommation courante en objets d’art. Il apprécie la liberté artistique et le ton d’Andy Warhol et se passionne pour la métamorphose de l’atelier de l’artiste new-yorkais en mythique Factory, usine à peindre, à films, à rêves. En référence aux trente deux toiles peintes par Andy Warhol en 1962, représentant des boîtes de conserve de soupe Campbell, Richard Orlinski met à son tour en boîte l’instinct sauvage au profit de la démarche artistique à travers l’oeuvre « Cans ». Pour

ces « Cans » en aluminium de 30 cm de hauteur et en série limitée, il adopte des couleurs vives et métallisées, comme une marque déclinerait sa gamme. « Je m’intéresse à tout ce qui fait notre quotidien, aux thématiques warholiennes comme la société de consommation, la mort, le pouvoir, le temps, l’argent, la célébrité… » Egalement inspiré d’artistes comme Tom Wesselmann, Robert Indiana ou James Rosenquist, fasciné par le Nouveau Réalisme, Richard Orlinski sculpte la vie en 3D pour sublimer la réalité et créer des œuvres d’art vivantes, belles et intemporelles suscitant l’émotion dans le regard de l’autre. Il utilise principalement des matériaux contemporains tels la résine et l’aluminium et également le marbre, la pierre et le bronze. Son œuvre touche un large public dont les enfants toujours fascinés par ses créations iconiques. Il participe régulièrement à des événements comme la FIAC, les Trophées Hub Awards, Art Elysées, Armory Show… Un livre interactif de 220 pages lui est consacré aux Editions Cimarosa. On dit que l’ouvrage abriterait même un « Wild Kong » en résine noire …

www.richardorlinski.fr

Esquisse de Vie

Emil Antony Anne Grulms

Un univers sauvage en peinture Du dessin à la peinture, Emil Antony vit enfin son rêve. Pendant plus de 30 ans, il se dédie à la conception de cheminées et de poêles avant de profiter de sa retraite pour explorer l’Afrique et partager ses impressions en peinture. Sa passion pour le dessin est née très tôt. Emil Antony, le peintre luxembourgeois, savait dessiner avant d’apprendre à parler. « Quand ma mère me demandait ce que je voulais et que je n’arrivais pas à dire les mots, je prenais une feuille de papier et je le dessinais. » A l’école maternelle, Emil avait également un train d’avance sur ses camarades. Très vite, il comprit qu’il y avait plusieurs profondeurs dans une image et se découvrit rapidement un talent pour le dessin en perspective. Pendant toute son enfance et son adolescence, le dessin était sa matière favorite à l’école et il aurait souhaité devenir peintre, tout simplement, mais le chemin pour y arriver était semé d’embûches. Du dessin à la conception Jeune adolescent, Emil participait à de nombreux concours et ses professeurs recommandaient à son père de l’inscrire dans une école d’art. Or son père n’y voyait aucun intérêt. Il souhaitait que son fils intègre sa société spécialisée dans le ramonage et la construction de poêles en faïence au lieu de rêvasser à une carrière de peintre. Emil était déçu, mais il décidait d’écouter son père et obtint son certificat d’aptitude professionnelle dans l’entreprise familiale. Il partit ensuite en Allemagne pour y passer son brevet professionnel et était content de retrouver sa passion : le dessin. Les cours sur la conception de cheminées et de poêles en faïence lui plaisaient particulièrement parce qu’il pouvait de nouveau exprimer sa créativité.

A cette même époque, il découvrit un concours international sur le design de cheminées où de nombreux créateurs du monde entier participaient. Le Luxembourg ne faisant pas partie des pays pouvant s’inscrire, Emil se tournait donc vers la Chambre des Métiers qui gérait la participation à ce type d’événement. Mais on ne pensait pas qu’il arriverait à se mesurer à ces experts et on lui recommanda de ne pas le faire. Emil était à nouveau déçu par ce manque de reconnaissance, mais décida sur un coup de tête d’informer les organisateurs du concours qu’il aurait aimé y participer. Impressionnés par les dessins qu’Emil leur avait fait parvenir, les organisateurs firent alors une exception à la règle et l’encouragèrent à s’inscrire. Emil s’empressa de réaliser les dessins et maquettes, mais au moment du renvoi des documents il hésitait. « Et si mes créations ne leur plaisent pas ? Suis-je assez bon pour me mettre en lice avec ces professionnels ? » Mais sa crainte n’était pas fondée. Quelques mois plus tard, il apprit qu’il était un des 10 finalistes à avoir été sélectionnés parmi un millier de candidats. Emil fut alors invité à Friedrichshafen où il rencontrait un professeur qui lui reconnaissait son talent unique pour le dessin en perspective. Celui-ci lui demanda de faire une présentation et quelque temps après de réaliser un livre sur le dessin technique. Une belle récompense qui encourageait Emil à continuer sur la voie qu’il avait empruntée quelques années auparavant. Par la suite, Emil donnera des cours de dessin en perspective en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

Esquisse de Vie

Emil Antony, une entreprise familiale De retour au Luxembourg, Emil reprenait l’entreprise familiale et travaillait d’arrache-pied pour subvenir aux besoins de sa famille. Mais il gardait toujours en tête l’idée de faire un jour de la peinture. Lorsque le travail le dépassait et qu’il se sentait trop stressé, il prenait son chevalet et partait faire de la peinture. « J’avais besoin de me retrouver tout seul dans la nature. C’était la meilleure façon d’évacuer le stress. Et je m’étais juré de commencer à peindre à ma retraite ». Chose décidée, chose faite, mais Emil ne se sentait pas prêt à lâcher le flambeau et était assez étonné de constater que ses enfants étaient plus que décidés à lui succéder. « Au départ, je ne voulais pas que mes enfants me rejoignent dans la société. Ma fille devait intégrer le Ministère des Affaires Etrangères et mon fils était à l’internat à Arlon. J’étais très surpris quand ma fille m’a dit qu’elle avait refusé le poste pour venir m’aider. De même pour mon fils qui a quitté l’école pour faire son brevet chez moi. Mais finalement je suis très fier d’eux et j’ai pu partir sans regrets. » Le réveillon de la Saint-Sylvestre en 2007, Emil Antony remet les clefs à ses enfants et prend sa retraite bien méritée. L’Afrique et la peinture, des rêves qui s’exaucent enfin A partir du 1er janvier 2008, Emil Antony commence à savourer son temps libre et décide alors d’installer son atelier dans sa maison à Wasserbilig. Mais que peindre, maintenant qu’il avait le temps. La Moselle ? Sa terre bénie où il a grandi et où il continue à vivre.

Non. Emil ne voulait pas se mesurer aux peintres locaux comme Steffen, Beckius ou Klopp qui avaient su si merveilleusement retranscrire l’ambiance de la région. Il décidait donc de s’attaquer à d’autres motifs et son rêve était de partir en Afrique. Depuis les années 60, Emil était fasciné par les documentaires sur les animaux et l’Afrique. Il n’avait qu’une envie, y aller un jour pour voir ces beautés sauvages de ses propres yeux. La première occasion se présentait en 2003, lorsque l’association de femmes dont faisait partie son épouse décidait d’organiser un voyage au Sud de l’Afrique. Bien que ce voyage ne se destinait qu’aux femmes, elles étaient contentes d’être accompagnées par quelques hommes pour se sentir plus en sécurité. Emil commença alors à se documenter. Arrivé au pays de ses rêves, Emil tombe de suite sous le charme du parc national Kruger et décide d’y retourner dès que possible. Le hasard faisant bien les choses, son ami pilote, né au Congo, avait pris sa retraite et demandait à Emil de l’accompagner en Afrique. Une belle opportunité que le peintre saisit sur-le-champ. Les deux hommes partent en Afrique et Emil retourne dans la réserve animalière. Il entame alors un journal dans lequel il dessine des croquis de lions, d’éléphants, d’antilopes ou encore de singes qu’il mettra en peinture une fois de retour au Luxembourg. Les photos qu’il prend sont toujours en noir et blanc, jamais en couleur. Emil préfère se rappeler les couleurs qu’il a vues et les peindre de mémoire.

Esquisse de Vie

Entre rêve et réalité, les peintures hyperréalistes d’Emil Antony nous démontrent à chaque motif son souci du détail et sa traduction parfaite des impressions récoltées lors de ses voyages en Afrique. Un univers sauvage doté d’une beauté inépuisable. En septembre, le peintre partira pour la première fois au Rwanda et en Tanzanie. Il profitera de ce séjour exceptionnel pour faire une expédition dans les montagnes où vivent les gorilles pour nous ramener de nouvelles images plus vraies que nature. LIVRE Emil Antony - « Mein Afrika – Traum und Realität » (Mon Afrique – Rêve et réalité) Un livre qui retrace les voyages d’Emil Antony en Afrique avec une belle collection de ses esquisses, photographies et peintures. A découvrir. REMERCIEMENTS Un grand merci à Emil Antony et son épouse pour nous avoir ouvert leurs portes le temps d’une journée pleine d’échanges et de découvertes enrichissantes.

De gauche à droite : Emil Antony, Thorunn Egilsdottir, Sacha Cooper, Susi Antony, Carrie Fiorese et Anne Grulms.

Provocation

Thorunn Egilsdottir Anne Grulms

Être soi-même, tout naturellement Sa passion est depuis toujours la musique. Thorunn Egilsdottir, la chanteuse luxembourgeoise d’origine islandaise, l’a su très tôt. Et cet amour grandit de jour en jour. Portrait d’une musicienne au timbre magnifiquement unique. La musique, son premier coup de foudre Tout a commencé à Schuttrange au Luxembourg. A l’époque, âgée de 5 ans, la jeune Thorunn apprend à jouer de la flûte et s’éprend de suite du son enchanteur de cet instrument. Le chant ne l’avait pas encore conquise, mais elle fredonnait déjà des bribes de chansons. De là, entamer une carrière dans la musique était pour elle impensable. « Pour moi, être chanteuse, ce n’était pas quelque chose d’atteignable. C’était inimaginable. Ce ne sont pas des choses qui arrivent à une personne normale issue d’une famille normale. Mais la musique m’a toujours fascinée et elle ne me quittera plus. » Son adolescence, Thorunn la passera en Islande. A l’âge de 16 ans, elle intègre une école de chant assez renommée à Reykjavik où ses professeurs lui reconnaissent un beau timbre de voix, au son unique et intéressant. Elle participe à diverses représentations musicales, mais son caractère timide lui rend la tâche un peu plus difficile qu’à d’autres. « J’étais totalement introvertie. J’espérais toujours que le professeur ne m’interpelle pas pour parler devant tout le monde parce que je rougissais de suite. Si à l’époque quelqu’un m’avait dit que je serai un jour présentatrice de télé, je ne l’aurais pas cru. » A 19 ans, Thorunn gagne un concours de chant et finit par sortir de sa réserve. « Quelque chose a fait

que depuis ce moment-là je suis arrivée à vaincre ma timidité. Il faut s’imaginer ce concours comme une comédie musicale américaine avec ces adolescents hyper cool d’un côté et les losers de l’autre. Et moi, en tant que loser, je gagnais ce concours, c’était hallucinant. Une véritable métamorphose qui m’a permis de sortir du camp des losers. » La jeune femme gagne en confiance et part à l’université. D’abord en Allemagne, puis à Aixen-Provence, où elle poursuit des études de lettres modernes et où elle rencontre un talentueux pianiste avec lequel elle va commencer à écrire des chansons. Après ses études, la jeune femme revient au Luxembourg et travaille en tant qu’account manager auprès d’une banque. Mais ce métier ne lui correspond pas du tout. « J’ai vite su que cette carrière n’était pas faite pour moi. L’argent des autres ne m’intéresse pas et le mien encore moins. » Il fallait donc qu’elle s’oriente différemment et tombe par hasard sur une annonce d’RTL qui cherchait des présentateurs. Thorunn passe le casting et rejoint l’univers des médias. A côté de son travail de journaliste et d’animatrice de télé, la jeune femme continue à se consacrer à sa passion, la musique. C’est ainsi qu’en 2004, elle sort son premier single « Complicated ». Suivent alors en 2006 l’album « Moment in between », « Superfishreality » en 2008 et en 2010 « The Jar ».

Provocation

The Voice, une expérience enrichissante

L’authenticité, avant tout

En 2013, une copine lui conseille de participer à l’émission « The Voice of Germany », mais la chanteuse hésite. Ce n’est qu’au dernier appel de candidats qu’elle a le courage de s’inscrire et elle est retenue. « Des milliers de personnes étaient présentes au casting et je n’en revenais pas d’avoir été choisie parmi toutes ces personnes talentueuses. » En tout, elle aura passé trois castings devant des jurys différents avant de passer les fameuses « blind auditions » présidées par les chanteurs Nena, Max Herre, Samu Haber et The Bosshoss. La performance artistique de Thorunn séduit tous les membres du jury et ils se retournent. Quelle belle récompense. Encouragée par cette reconnaissance, Thorunn se donne à fond et profite des conseils des experts pour progresser. « J’ai participé en sachant qu’il y avait un coaching de haut niveau derrière les coulisses. Aujourd’hui, je constate de véritables améliorations et j’arrive à mieux contrôler ma voix. » Un entraînement bénéfique qui lui a permis de se découvrir davantage et de savoir plus que jamais être soi-même et rester fidèle à son style et à sa philosophie. Même si Thorunn n’a pas gagné cette émission, elle en ressort renforcée et enrichie d’une expérience inoubliable.

A 38 ans, cette jeune femme talentueuse sait exactement ce qu’elle veut et où elle veut aller. Elle a arrêté de vouloir plaire à tout le monde, de se déformer pour d’autres personnes, bref de représenter quelqu’un qu’elle n’est pas. Beaucoup de gens lui ont conseillé de profiter de « The Voice » pour surfer sur la vague du succès, de faire de la musique pop et de vendre des albums à gogo. Mais cela ne correspond pas à Thorunn, ni à sa personnalité ni à sa philosophie. La chanteuse a son propre style, sa propre vision du monde, de la musique et du message qu’elle souhaite véhiculer. « Si les gens n’aiment pas mon « sound », cela ne m’atteint plus. Mes chansons viennent du cœur. Et c’est ce qui compte. En tant que femme, il faut être encore plus courageuse et plus forte qu’un homme. J’ai l’impression que nous sommes toujours mises à l’épreuve. C’est difficile d’être femme, de s’assumer. Mais je veux donner l’exemple à ma fille et aux femmes qui m’entourent qu’il ne faut pas se soumettre, se déformer ou se laisser enfermer dans un stéréotype. On ne peut pas plaire à tout le monde et je me suis jurée de ne plus jamais le faire. » Thorunn ne se laisse pas influencer par des propos médisants, elle sait être elle-même, tout simplement.

Les expériences négatives, Thorunn va plutôt les transformer en source d’inspiration. « La douleur est un vrai catalyseur. C’est ainsi que sont nées les plus belles chansons d’amour que nous connaissons aujourd’hui. Quand j’ai de la peine, la musique va m’aider à l’évacuer. Quand je chante, la musique devient une forme de thérapie qui me guérit. J’ai parfois besoin de souffrir pour être créative. Si je suis heureuse trop longtemps, je vais être moins productive. » La douleur est un vecteur, l’amour et le réconfort du cocon familial sont les autres forces qui la soutiennent dans son processus artistique. « Ma fille et ma sœur sont les protagonistes de mon inspiration. Leur amabilité et leur douceur me donnent l’énergie dont j’ai besoin pour m’exprimer. » La chanteuse se nourrit de cette dualité pour créer et cette impulsion énergisante porte ses fruits. En ce moment, Thorunn déborde de créativité et fait plus que jamais sa musique par plaisir et par vocation. Une énergie, une envie qui ressort des dernières chansons issues de son 4e album studio « the breach ». « Breach » (signifiant rupture en français) marque ainsi une nouvelle étape dans le développement artistique de Thorunn qui s’appelle désormais « When ‘airy met fairy ». Ils sont quatre musiciens à composer ce groupe dont la dénomination s’inspire du titre du film « When Harry met Sally » et de l’idée « airy/fairy », un concept fantaisiste empreint de surréalisme, de bizarrerie et d’inattendu. Un style doux et intimiste que les adeptes du groupe ont pu découvrir récemment lors d’un « discovery month » (mois de découvertes), où chaque vendredi, une nouvelle chanson a été dévoilée. Stay tuned, le groupe est en train de finaliser l’album qui sortira probablement fin de l’année. Thorunn Egilsdottir, une femme exceptionnelle, une musicienne surprenante et une présentatrice charmante. Cet enfant issu des terres volcaniques de l’Islande nous enchante par son timbre unique et son esprit sauvage. Une personne dont l’authenticité et la gentillesse se retranscrivent en musique. Découvrez les actualités de Thorunn sur

www.thorunn.net

PHOTOGRAPHE Sylvain Munsch ARTISTE Thorunn Egilsdottir MAKEUP ARTIST Carrie Fiorese @ Powderlounge CREATEUR Vol(t)age LOCATION Le jardin fleuri d’Emil Antony, peintre luxembourgeois

Provocation

Rétrospective

A l’abordage ! Camille Verdier

La Giraglia Rolex Cup fête sa 62e édition Le jeudi 19 juin à 13:14, l’Esimit Europa 2 est le premier voilier à franchir la ligne d’arrivée de la Giraglia Rolex Cup à Monte-Carlo. Cette course mythique peuplée d’une flotte impressionnante emmène les équipages de Saint-Tropez à Monte-Carlo, en passant par la petite île de Giraglia. Fraternité, camaraderie et aventure, voilà comment définir la Giraglia Rolex Cup. Professionnels ou amateurs de la voile, tous se réunissent chaque année dans le port de Saint-Tropez pour l’une des plus célèbres compétitions nautiques. Cette course « offshore » fête sa 62e édition, et fera pour la première et unique fois entorse à la tradition : la flotte fera cap vers Monte-Carlo, et non pas vers Genova ou San Remo. Ce changement coïncide avec l’inauguration du nouveau siège du Yacht Club de Monaco qui a été célébrée le vendredi 20 juin, en présence du Prince Albert II. Esimit Europa 2, le bateau vainqueur de cette année, aura notamment l’honneur de s’amarrer en première position au ponton de ce club prestigieux. Venus des quatre coins du monde, plus de 200 voiliers ont peuplé les docks de Saint-Tropez, pour le plus grand

bonheur de la foule. « C’est amusant de voir les monocoques se préparer » confie Philippe, qui a fait spécialement le déplacement de Metz pour venir admirer ce spectacle. « Je faisais beaucoup de bateau quand j’étais petit, donc c’est toujours un bonheur de venir ici. C’est surprenant et impressionnant de voir des voiliers de 30 à 40 mètres avec 15 marins ». Les amateurs passionnés sont aussi de la partie, mais souvent avec un bateau plus modeste. L’histoire de la Giraglia Rolex Cup débute en 1953, peu de temps après la Seconde Guerre Mondiale. C’est dans ce contexte peu réjouissant qu’une poignée de navigateurs italiens et français se réunissent pour convenir de la création d’une manifestation dont le but serait de rapprocher leurs nations respectives. Cinq mois plus tard, « La Giraglia » voit le jour avec 22 bateaux participants.

Rétrospective

C’est à Cannes que fut donné le coup d’envoi, avec une arrivée prévue à San Remo, en faisant un détour par Giraglia. La Giraglia Rolex Cup est notamment connue pour ses difficultés météorologiques. « Les conditions météo étaient difficiles cette année » raconte Jochen Schümann, skipper de l’Esimit Europa 2. « Nous sommes arrivés premier, mais ce n’était pas sans difficulté. Le MiniMaxi « Robertissima » nous a donné du fil à retordre. » En effet, ce voilier a emprunté une autre route longeant la Côte d’Azur, ce qui lui a permis d’accélérer grâce aux vents forts des côtes. Mais Jochen ne s’est pas laissé faire, et est parvenu à les dépasser au niveau de la Pointe de la Chappe. « A partir de ce moment-là, nous avons étendu notre avance et gardé notre avantage. » Les changements de vitesse et de direction des vents contrarient souvent les skippers. « Comme je le disais auparavant, cette course est particulièrement difficile à cause de la météo : les coups de vents peuvent survenir à tout moment » continue Jochen. « Il faut être prêt à tout, et l’équipage doit être sur le qui-vive. Le plus dur sont les passages où tout est calme, puis soudainement il y a un gros coup de vent. C’est imprévisible. Mais c’est cela qui rend cette course stratégique et excitante : il faut anticiper les changements ». Pourtant un skipper tel que Jochen devrait avoir l’habitude de ces brusques revirements. A son palmarès, il compte trois médailles d’or aux Jeux Olympiques, il a gravi neuf

fois la plus haute marche du podium au Championnat Européen et se classe quatre fois premier au Championnat du Monde. Contrairement à beaucoup de sportifs, il découvre la passion de la voile à un âge assez « tardif ». A douze ans, un de ses professeurs d’école lui apprend à construire des bateaux. Sa première tentative fut un Optimist qu’il réussit à assembler et à emmèner en mer cet été-là. Depuis ce jour, il s’investit dans la construction des bateaux et la voile est devenue une priorité. C’est en 1997 que la Suisse lui propose de les rejoindre pour l’American Cup, la régate la plus connue et la plus prestigieuse au monde. Il devient alors le timonier et le directeur sportif du Fast 2000. Il ne remporte pas la coupe cette année-là, mais il revient à la barre du Team Alinghi et la remporte deux fois : en 2003 et en 2007. Récemment, il se voit attribuer le « Sport Pyramid » en Allemagne, et devient membre du panthéon du sport en Allemagne. Au bout de 24 heures, 35 minutes et 56 secondes, le Maxi Monocoque Esimit Europa 2 d’Igor Simcic, barré par le skipper Jochen Schümann, franchit la ligne d’arrivée et est salué par les sirènes des yachts amarrés au port de Monte-Carlo. « C’est une grande victoire pour moi et tout l’équipage. Et l’arrivée fut sensationnelle. Mon seul regret fut de ne pas battre notre précédent record » conclut le skipper. En 2012, l’équipe obtient un fabuleux record de parcours : 14 heures, 56 minutes et 16 secondes. Malheureusement, la météo n’a pas été favorable ces deux dernières années. « Mais pourquoi pas l’année prochaine ? ».

Made in Luxe

Mini-Lënster 2014 Anne Grulms

Les enfants au pouvoir ! Cette année, le SEA Lënster Päiperlék en collaboration avec la commune de Junglinster organise sa 4e édition de « Mini-Lënster », une ville de jeux qui permet aux enfants et aux adolescents de 6 à 14 ans de se glisser dans la peau d’un adulte pendant 2 semaines. Découverte de ce projet pédagogique et divertissant. En collaboration avec la commune de Junglinster, le SEA (Service d’Éducation et d’Accueil) Lënster Päiperlék invite du 21 juillet au 1er août tous les enfants de l’école fondamentale (à partir de 6 ans) ainsi que les adolescents jusqu’à l’âge de 14 ans à participer à « Mini-Lënster 2014».

monde du travail de manière ludique et instructive. Les adultes n’y auront pas accès sauf demande préalable. Rassurez-vous, toutes les activités sont encadrées et surveillées par le personnel éducatif du SEA Lënster Päiperlék et par des étudiants qui soutiennent ce projet pédagogique.

Pendant ces deux semaines, le site du SEA à Junglinster se transforme en mini-village où les enfants auront la main mise sur leur ville. Jusqu’à 500 enfants pourront y découvrir chaque jour les aléas de la vie quotidienne et devront faire leurs preuves dans le monde du travail. Chaque jour, ils iront à la recherche d’un emploi. Policier, juge, peintre, cuisinier ou journaliste, les enfants pourront choisir le métier qui les intéresse et devront gagner leur pain quotidien ! Chaque job leur permettra d’être rémunérés en « Lënsto », l’argent fictif qui a été réalisé par les enfants de Junglinster. Une façon divertissante et enrichissante pour apprendre et pour se rendre compte de ses propres compétences.

Le but de ce projet « learning by doing » est de proposer des activités de loisirs à fonction pédagogique, où loisir va de pair avec apprentissage. Les enfants qui y participent, apprennent ainsi à s’organiser et à se découvrir des talents. Ils peuvent échanger avec des professionnels qui viendront au village pour y donner de petits séminaires et leur expliquer leur métier. « Mini-Lënster » se destine non seulement à la découverte, mais permet également aux enfants de faire connaissance avec d’autres jeunes, d’échanger avec eux et de trouver de nouveaux amis, le tout dans un cadre favorable à l’apprentissage et à la prise d’information.

Dans le cadre de « Mini-Lënster », les jeunes pourront également aller voter, suivre des cours à l’université, se divertir dans l’espace sport et loisirs ou tout simplement faire du shopping avec les « Lënsto » qu’ils auront gagnés. Un univers dédié aux enfants qui leur permet d’appréhender la vie quotidienne et le

« Mini-Lënster », un projet exceptionnel et une belle initiative que Made in Luxe a le plaisir de soutenir cette année en tant que partenaire. Toute l’équipe Made in Luxe souhaite aux enfants participants de profiter à fond de cette expérience et de faire plein de découvertes passionnantes.

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Intemporels & modernes, vous trouverez l’accessoire essentiel pour compléter ou modifier votre tenue.

Agenda 100% Sauvage

Made in Luxe vous présente sa sélection d’évènements à ne pas rater!

juillet 2014

Nos créateurs....

Clausen et Grund Festival Chaque été, ce fameux jazz et blues marathon met les villes basses de Clausen et Grund sans dessusdessous. Plus de 20 000 amateurs de musique et de bonne ambiance se bousculent dans les cafés et autour des scènes en plein air pour écouter 60 concerts de Dixieland, Mainstream, Fusion, Boogiewoogie, Chicago blues et Latin jazz. Têtes d’affiches internationales se mêlent aux découvertes nationales. Infos : www.bluesjazzrallye.lu

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25 09 du

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juillet au

FOULARD ・AMET ET LADOUE ・SUAVE BRUSSELS ・MARCEL ET CENDRILLON

août 2014

Vene z

60, Grand-Rue B-6700 ARLON Tél. +32 (0)63 22 34 24 info@capsurlessentiel.be 86

Blues’n Jazz Rallye

www.capsurlessentiel.be

Rock Classics @ Beaufort Château de Beaufort Festival Cet été, des concerts avec des artistes de renom auront de nouveau lieu sur une grande scène montée devant les imposantes ruines du château-fort. Le spectacle du château illuminé confère à ces événements une allure particulière. Ticket : www.luxembourg-ticket.lu, www.e-ticket.lu

Agenda

26 03 du

juillet au

août 2014

09 août 2014

Festival Médiéval Château de Vianden Loisir | Festival Camps de chevaliers, spectacles de lutte, ateliers pour enfants et adultes, cracheurs de feu, jongleurs, saltimbanques, poètes, dresseurs de faucons ainsi qu’un marché médiéval où les divers artisans vous feront découvrir toutes sortes de plaisirs pour les yeux et le palais.

12 14 du

22 10 août au

septembre 2014

Grevenmacher Fête | Tradition La Fête du Raisin et du Vin offre un cadre festif à nos viticulteurs pour promouvoir leurs vins et crémants luxembourgeois dont la qualité est mondialement reconnue et appréciée, les nombreuses médailles obtenues notamment lors des concours en témoignent à nouveau.

septembre 2014 Infos : www.castle-vianden.lu

Marché de Nuit Esch-sur-Sûre Loisir | Marché Au crépuscule, des milliers de personnes passent à travers les rues étroites d’Esch-sur-Sûre, où brocanteurs amateurs et marchés aux puces proposent tout ce que votre coeur désire en matière d’antiquités, précieux objets en céramique ou objets artisanaux.

Infos : www.grevenmacher.org

13 21 du

septembre 2014

Infos : www.esch-sur-sure.lu du

Fête du Raisin et du Vin

Schueberfouer Glacis, à Luxembourg-Ville Fête foraine Grande fête foraine sur l’immense champ du Glacis. Fondée en 1340 par Jean l’Aveugle, Comte de Luxembourg et Roi de Bohème, elle perpétue la tradition des grandes kermesses folkloriques. Sensations fortes et divertissements de qualité. Avec montagnes russes, roue géante, jeux rapides, gaufres, barbe-à-papa et spécialités luxembourgeoises. Infos : www.fouer.lu

MOSELLE OPEN, la Fête du tennis Arènes de Metz | Premier match de qualifications le samedi 13.09 àpd 10h00 Tennis | Fête | Rencontre | Animation Partagez les émotions du tennis à l’occasion de la 12ème édition du Moselle Open ATP 250. Les joueurs du circuit professionnel vous donnent rendez-vous pour un moment de pure passion sportive ! Réservation : +33 (0)3 87 21 14 17 www.moselle-open.com

20 28 du

septembre 2014

Gilliane Warzée @ Libr’Art Salon International d’Art Contemporain Halle aux Foires, Libramont, Belgique Exposition Gilliane Warzée participera à la 27e édition du Salon International d’Art Contemporain. Cette artiste-peintre belge se passionne pour la peinture à l’huile, dont elle apprécie les techniques de travail, particulièrement l’utilisation du couteau dont les effets et le relief permettent d’augmenter la matière de ses œuvres. Très inspirée par les jeux de couleurs et leur intensité, attirée par la matière et la lumière, la peinture lui ouvre de nouvelles perspectives. Les principaux thèmes abordés sont les visages et leurs expressions, les animaux sauvages. Gilliane utilise des peintures à base de pigments réfléchissant les ultraviolets. Dans l’obscurité, éclairée d’une lumière ultraviolette, la peinture s’illumine. Infos : www.librart.be, www.gillianewarzee.wix.com/artiste-peintre

28 30 du

août 2014

Luxembourg Grand Tour & Classic Days Mondorf-les-Bains Sport | Loisir | Tradition La 2e édition de ce concours d’élégance, organisé en collaboration avec l’association caritative « Make a wish », se déroulera dans le magnifique cadre du parc du Domaine thermal et réunira des automobiles et motocyclettes historiques. Le « Luxembourg Grand Tour » est un rallye conforme aux règlements de la FIA. Les spectateurs de ce rallye découvriront avec les conducteurs des voitures anciennes les plus belles contrées du pays. Infos : www.concours-mondorf.lu

LES BRèVES

Les brèves ROCHE BOBOIS LUXEMBOURG 40 ans d’art de vivre Roche Bobois s’enorgueillit d’être présent au Luxembourg depuis 40 ans aujourd’hui. L’aventure luxembourgeoise a débuté en 1974 à Luxembourg-Ville. Le magasin s’est ensuite installé à partir de 1989 à Bertrange et y a établi ses quartiers depuis. Les collections Contemporains et Nouveaux Classiques sont présentées sur 2 niveaux avec une surface totale de 1 200 m2. Ce showroom bénéficie également d’un espace dédié à l’outdoor. L’équipe luxembourgeoise est composée d’architectes d’intérieur et de décorateurs. Elle propose à ses clients un service toujours plus personnalisé avec des outils 3D leur permettant ainsi de visualiser leur intérieur et de le modéliser avec encore plus de précision. Un bref historique Deux familles que rien ne destinait à se rencontrer : les Roche et les Chouchan. Pendant que les premiers créent leur premier magasin parisien, les seconds vendent des meubles en Russie. Jusqu’au jour où les Chouchan émigrent à Paris pour créer le magasin « Au Beau Bois » qui deviendra Bobois. De la rencontre de ces deux familles en 1960 est née la marque Roche Bobois, alliance des noms pour un destin commun. Par la suite, cette aventure familiale donnera naissance à un réseau international de magasins franchisés. Une société en expansion Leader mondial de l’édition et de la distribution sélective de meubles, Roche Bobois est une société en pleine expansion. Avec un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros en 2013, Roche Bobois est présent dans plus de 45 pays à travers un réseau de 250 magasins dédiés. Témoin du dynamisme de la marque, il s’ouvre en moyenne un magasin Roche Bobois par mois dans le monde. En 2013, pas moins de 12 ouvertures ont été réalisées, parmi lesquelles celles de Palm Beach, Miami et d’un deuxième showroom à Manhattan, New York (USA), à Jakarta (Indonésie), Singapour, à Bogota (en Colombie) ou encore à Stuttgart (6ème magasin en Allemagne). Pour l’année 2014, une dizaine de projets sont en cours dont l’ouverture déjà réalisée à Mumbai en Inde (en janvier dernier), très prochainement à Lima (Pérou), à Bucarest (Roumanie), un 3ème magasin en Floride et un 2ème dédié aux Nouveaux Classiques à Los Angeles (USA) et à Guatemala city d’ici la fin de l’année.

LES BRèVES

Chaque nouveau magasin reflète l’esprit de la marque au travers de l’architecture intérieure, des collections présentées et mises en ambiance, et de la qualité des services proposés. Conception et design Roche Bobois imagine et crée des meubles qui expriment un certain art de vivre. Les 2 collections de la marque, Les Contemporains et Les nouveaux classiques, sont le reflet de ce concept et des différentes interprétations qui en découlent. Roche Bobois propose une nouvelle collection exclusive tous les 6 mois, porteuse d’innovations esthétiques et technologiques. Chaque modèle de ces collections est le fruit d’une collaboration étroite entre Roche Bobois, les designers et les fabricants. C’est ce concept qui fait la force et l’originalité de la marque. Dès sa création, Roche Bobois a su s’entourer des plus grands designers de l’époque comme l’Allemand Hans Hopfer, ou les français Pierre Paulin et Marc Berthier. Plus récemment, des icônes du design comme Vladimir Kagan (Comète) ou Paola Navone (Ping Pong) ont signé des collections marquantes pour la marque. Roche Bobois se tourne aussi vers les jeunes talents avec une nouvelle vague de designers dont : Christophe Delcourt (Legend), Sacha Lakic (Speed Up), Stéphane Lebrun (Assemblage), Cédric Ragot (Cute Cut), Daniel Rode (Furtif) et plus récemment avec Ora-Ito. Roche Bobois a également mis en place des partenariats avec des grands noms de la mode, comme Kenzo, Missoni,

Ungaro, Jean Paul Gaultier et aujourd’hui Sonia Rykiel. Roche Bobois contribue à la sauvegarde du savoir-faire en faisant produire la totalité de ses collections en Europe (France, Italie et Portugal). Roche Bobois a été l’un des pionniers en matière d’écoconception (collections Legend, Horizon, Assemblage…). Les collections Les Contemporains : avec cette collection, Roche Bobois joue avec les tendances de la décoration d’intérieur, imagine et crée les meubles dont on a envie aujourd’hui. Une collection ouverte sur l’esprit de notre époque et qui fait partager ce que les designers, les décorateurs et les artisans imaginent de beau et de nouveau. Nouveaux classiques : cette collection puise son inspiration dans les courbes et les lignes des meubles de style traditionnel mais aussi dans les meubles de style industriel. Réinterprétée, réinventée et toujours adaptée à nos styles de vie d’aujourd’hui, la collection allie tradition et modernité, associant souvent matières naturelles, couleurs originales et savoir-faire. Une collection qui prend à chaque époque ce qu’elle a de meilleur et lui fait raconter l’air du temps présent. ROCHE BOBOIS LUXEMBOURG 126a rue de Mamer L-8081 BERTRANGE + 352 319 557 www.roche-bobois.lu

LES BRèVES

VAPIANO Le concept « Fresh casual dining »

de leurs plats, puisque ceux-ci sont réalisés à la minute et sous leurs yeux.

Depuis le 9 mai et après le succès rencontré avec son premier restaurant situé au Kirchberg, la chaîne de restaurants Vapiano a implanté un 2e restaurant à Luxembourg-Gare. Cette nouvelle étape gastronomique devrait réjouir les habitants de la capitale comme les touristes qui auront la possibilité de se restaurer lors d’un déjeuner, d’un dîner entre amis, pour une pause restauration entre 2 trains ou pour un café accompagné de délicieux desserts dans l’après-midi. L’idée principale des fondateurs historiques de Vapiano était de créer un restaurant où les hôtes peuvent s’installer ou se déplacer comme ils le souhaitent et se restaurer à leur guise en prenant en considération les souhaits individuels de chacun. Grâce à son concept de cuisine ouverte et interactive, l’équipe de Vapiano, les Vapianisti, a la possibilité de répondre au mieux aux attentes et souhaits des hôtes, même lors de la préparation

Qualité, fraîcheur et transparence sont les priorités absolues. Chaque restaurant Vapiano prépare quotidiennement les aliments (légumes, herbes, fruits, viandes...) qui rentrent dans la composition des recettes. Tous les jours, sont également préparés dans chaque restaurant, les 11 sortes de pasta (dont deux à partir de farine complète d’épeautre), la pâte à pizza, les sauces, les assaisonnements ou encore les dolci (desserts et pâtisseries). La préparation des pasta et dolci se fait dans la « Manifattura » vitrée visible au cœur de chaque restaurant.

GO GUSTO Découvrez de délicieux jus pressés à froid Go Gusto, la première entreprise de jus pressés à froid au Luxembourg, offre une gamme de jus de fruits, des smoothies et des programmes de désintoxication. Les jus se déclinent en quatre catégories : « Beauty », « Detox », « Power » et « Energy ». Ces jus de fruits pressés à froid, riches en vitamines et minéraux, sont les partenaires idéaux pour accompagner une alimentation saine et équilibrée et se débarrasser de toxines. Un aspect important pour les fondateurs de Go Gusto qui se destinent à proposer des produits frais et naturels pour augmenter le bien-être de leur clientèle. Go Gusto utilise une méthode de fabrication qui permet de préserver la majorité des vitamines, minéraux et enzymes afin de proposer des jus crus délicieux et naturels. Commandez votre bombe vitaminée sur www.gogusto.lu.

Rendez-vous chez Vapiano au 28, place de la Gare pour découvrir les saveurs authentiques italiennes. Service continu de 8h00 à 00h00 du dimanche au jeudi et de 8h00 à 01h00 le vendredi et le samedi.

LES BRèVES

LOXALIS Alchimie d’une cuisine saine, inventive et authentique Le 1er juin, le chef Angelo Vaccaro a ouvert son restaurant « Loxalis » en rez-de-jardin du Casino de Dudelange. Il y propose une carte raffinée dotée de produits du terroir qui conjuguent merveilleusement santé et gastronomie.

ACUITIS, MAISON D’OPTIQUE ET D’AUDITION Des collections exclusives dessinées par Frédéric Beausoleil, Artiste Lunetier Chez Acuitis, toutes les montures optiques, solaires et auditives sont dessinées dans l’atelier parisien de Frédéric Beausoleil, Artiste Lunetier et Directeur Artistique. Les tendances, les matières, les styles et les envies, toute sa créativité se retrouve dans ses lunettes. Tout le savoir-faire de Frédéric Beausoleil est au service du style et c’est avec passion qu’il choisit des matières exceptionnelles, comme l’acétate de cellulose ou le bambou. « Travailler l’acétate est une source de création inépuisable. La lumière des plaques, les nuances et toutes les compositions de couleurs m’inspirent à chaque instant », déclare l’artiste lunetier. Le bambou est utilisé pour créer les branches d’une collection unique. « Le bambou est à la fois souple et d’une grande résistance. Le toucher est incroyable et la monture complètement transformée » nous raconte Frédéric Beausoleil.

Chez Loxalis, on joue la carte de la fraîcheur : des produits du terroir, biologiques et d’origine contrôlée et si possible de provenance locale. Une carte variée avec des ingrédients sélectionnés avec le plus grand soin pour faire plaisir à tous les clients. Des plats traditionnels, des produits de saison associés à une carte des vins intéressante sauront satisfaire les papilles les plus exigeantes. Ainsi Loxalis vous assure une pause gourmande et décontractée, à partager en famille, entre collègues ou entre amis dans un cadre verdoyant où tout a été fait et pensé pour qu’une fois à table, on se croit à l’extérieur. Les immenses baies vitrées laissent à penser que l’on mange dans le parc que l’on peut admirer. Rendez-vous au Loxalis (Casino de Dudelange) au 150 Rue de la Libération à Dudelange. Ouvert du mardi au vendredi, ainsi que le samedi soir et dimanche midi.

Des lunettes auditives La technologie auditive Acuitis et la créativité de Frédéric Beausoleil sont le lien parfait entre vue, audition et style de vie. Le secret : une branche de lunettes spécialement conçue pour recevoir discrètement les aides auditives de dernière génération. D’un simple geste, vous pouvez clipser ou retirer les aides auditives des branches. Les aides auditives et la monture sont indépendantes. Vous êtes libre !! L’ardoise : collection de lunettes & exposition de sculptures Pour le lancement de la nouvelle collection en ardoise de Frédéric Beausoleil, la Maison Acuitis invitait fin mai la presse et ses clients à découvrir non seulement les belles montures de l’artiste lunetier mais également les créations uniques en ardoise de l’artiste-sculpteur Renaud Matgen. Rendez-vous chez Acuitis dans l’une des trois boutiques : Place de Paris à Luxembourg-Gare, chez Auchan au Kirchberg ou à la Belle Etoile à Bertrange. www.acuitis.lu

Coulisses

Photos ÂŠ Emmanuelle Bousquet

Coulisses

Les Looks à retrouver dans les pages Arrêt sur image

Robe en macramé ALEXANDRE VAUTHIER Bijoux PAULINE GUERRIER Chaussures ELIE SAAB

Body en dentelle ALEXANDRE VAUTHIER Robe «Ballerine» CLARISSE HIERAIX Baskets BUNNY SNEAKS léopard MINNA PARIKKA Bijoux marie GUERRIER

Soutien gorge cuir AUGUSTIN TEBOUL Jupe laine poche léopard KAROLINE LANG Cape en plumes STELLA CADENTE

PHOTOGRAPHE EMMANUELLE BOUSQUET MODÈLE CAROLINE LÊ QUANG @ MODINLUX AGENCY MAKE-UP & HAIR MANIACHA STYLISTE JESSY COTTINEAU ASSISTANTE PLATEAU MARGAUX RODRIGUES

Body en dentelle ALEXANDRE VAUTHIER Jupe en mousseline de soie et néoprène ALEXANDRE VAUTHIER Bijoux marie GUERRIER

Blazer noir col doré ALEXANDRE VAUTHIER Body en macramé ALEXANDRE VAUTHIER Boa en plumes STELLA CADENTE Turban en satin léopard DONIA ALLEGUE Robe longue maille et plumes STELLA CADENTE Baskets BUNNY SNEAKS léopard MINNA PARIKKA

POST PRODUCTION STÉPHANIE [S&H] STUDIO PHOTO ATELIER LEMAÎTRE TOILE DE FOND STUDIO BASTILLE MARQUES ET CRÉATEURS DONIA ALLEGUE STELLA CADENTE MARIE GUERRIER CLARISSE HIERAIX KAROLINE LANG MINNA PARIKKA ELIE SAAB AUGUSTIN TEBOUL ALEXANDRE VAUTHIER

Veste Léopard ALEXANDRE VAUTHIER Bijoux marie GUERRIER

Coulisses

Photos ÂŠ Emmanuelle Bousquet

Coulisses

Making-of Pour ce thème sauvage, j’ai voulu donner un aspect dynamique à cette série avec des mouvements et des expressions fortes. La beauté naturellement sauvage de Caroline ne pouvait que parfaitement correspondre avec son regard intense, sa longue chevelure épaisse et son corps élancé. Maniacha a su mettre en valeur cette beauté avec un maquillage expressif et des dessins de corps donnant une touche artistique. J’ai opté pour une prise de vue en studio à l’Atelier Lemaître, un lieu superbement décoré façon vintage qui installe tout de suite une ambiance chaleureuse afin de travailler dans la joie et la bonne humeur. Le studio m’a permis également d’utiliser une toile de fond couleur terre dans le but de bien mettre en valeur le stylisme de Jessy. En effet le choix des vêtements a été parfaitement adapté à la force de ce thème. Jessy a choisi des marques de haute couture reconnues dont Alexandre Vauthier, Elie Saab mais aussi les bijoux d’une créatrice pleine de talent en devenir : Marie Guerrier. Ce fut une prise de vue très sportive pour Caroline à qui j’ai demandé beaucoup de sauts et de bougés de tête tout en restant concentrée dans ses émotions, le résultat m’a conquis pour chaque image, elle a réussi à tout concilier à la fois. Ce qui me fait penser à la phrase de Molière que j’oserais citer « La beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne ». Emmanuelle Bousquet

Directeur clients Benoît de Moura

Conseiller en Communication Cédric Gaudey cedric.gaudey@editus.lu Mobile : (+352) 621 14 74 51

Rédaction

Responsable éditorial Anne Grulms anne.grulms@madeinluxe.lu Christine Bichaton Thomas Bourdeau Yan-Alexandre Damasiewicz Sylvia Nicole Sanchez Camille Verdier

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Photographes

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Production & Diffusion Responsable production Patrick Steffen patrick.steffen@madeinluxe.lu

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Editeur

Prochain Numéro

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Septembre 2014