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La Business Class de Lufthansa: une sensation de bien-être dès l’installation à bord. Le siège Lufthansa Business Class : un confort absolu Grâce au nouveau siège Lufthansa Business Class, vous bénéficiez non seulement d’un espace encore plus confortable, mais également d’une plus grande intimité. Profitez d'un confort et de services exceptionnels, depuis la réservation jusqu’à l’arrivée à destination. Avec Lufthansa Business Class, vous rejoignez votre destination parfaitement reposé et détendu. Grâce aux Lufthansa eFly Services vous gagnez un temps précieux lors de l’enregistrement en ligne ou mobile, que vous pouvez effectuer dès 23 heures avant le départ. Des bornes d’enregistrement automatiques ou des comptoirs prioritaires sont également à votre disposition à l’aéroport. Les Lufthansa Business Lounges sont à votre disposition pour vous permettre de vous détendre en attendant le départ du vol. Installez-vous confortablement pour consulter vos emails, préparer votre prochain rendez-vous professionnel, prendre une collation ou tout simplement vous relaxer avant le départ. Pour améliorer constamment le confort à bord, Lufthansa équipe progressivement l’ensemble de sa flotte de la nouvelle Business Class. Par un réglage simple et intuitif, le nouveau siège se transforme en un lit de près de 2 m de long parfaitement horizontal. Les couleurs claires et naturelles de la cabine créent une ambiance harmonieuse qui contribue à votre bien-être à bord.(*)

Plaisirs gastronomiques Lufthansa vous propose à bord une large sélection de menus savoureux. Des grands Chefs de la gastronomie internationale créent pour vous de délicieuses préparations culinaires et vous disposez également d’un grand choix de boissons avec ou sans alcool.

Choix de divertissements au-dessus des nuages En Business Class, le programme Inflight Entertainment vous permet de bénéficier d’un choix unique de divertissement vidéo, que vous pouvez programmer à la demande.

Travailler à bord Si vous devez vous acquitter d’obligations professionnelles durant le vol, une table avec lampe de lecture ainsi qu’une prise de branchement pour ordinateur sont à votre disposition. A bord de nombreux vols, Lufthansa met à votre disposition FlyNet®, un service d’accès à Internet haut-débit, qui vous permet de consulter et d’envoyer des emails, d’accéder à l’Intranet de votre entreprise et de surfer librement sur le Net.

Pour un atterrissage en douceur A votre arrivée à Francfort, le Lufthansa Welcome Lounge vous accueille et vous permet de bénéficier de spacieuses salles de bain, et de prendre un savoureux petit-déjeuner pour bien commencer la journée. En choisissant la nouvelle Lufthansa Business Class, vous bénéficiez des agréments, des services et du confort d’un hôtel de luxe, depuis la réservation jusqu’à votre arrivée à destination. Jugez vous-même ! (*) La nouvelle Lufthansa Business Class est actuellement disponible sur le Boeing 747-8 au départ de Francfort et sur l’A330 au départ de Munich. Lufthansa équipe progressivement l’ensemble de sa flotte long-courrier avec la nouvelle First Class (les aménagements sont prévus sur une période de quatre ans).

Une sélection mythique. Une escapade à Las Vegas ? Une balade à bord du légendaire Orient Express ? Un assortiment de pièces « must-have » issues des dernières collections automne-hiver 2013-2014 ? Des idées inédites pour décorer votre intérieur? Tout est possible. Tout devient mythique. L’acteur Hervé Sogne se glisse dans la peau du célèbre agent secret britannique, Jean-Pierre Lemmer, expertgemmologue, nous introduit dans l’univers exclusif des pierres précieuses et les dernières tendances en pâtisserie s’invitent dans notre maison pour éveiller tous nos sens. Une édition de fin d’année qui vous promet des moments inoubliables.

Benoît de Moura Directeur clients

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SATISFACTION DE L’ESPRIT

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AGENDA 90 EN COULISSES 92 Rendez-vous sur www.madeinluxe.lu

SATISFACTION DU CORPS ARRÊT SUR IMAGE 14 COUTURE 28 OBSESSION 32 BEAUX JOUETS 40 DÉCO 44

ARRÊT SUR IMAGE

« Un personnage mythique, Un univers d’élégance, Une mission passionnante. » Christian Wilmes

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COUTURE

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COUTURE

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COUTURE

CHEMISE BLANCHE HACKETT NŒUD PAPILLON VELOURS AZZARO 24

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COUTURE

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COUTURE

Tendances de la saison automne-hiver 2013 Chloé Nabédian

Retour dans les années 40 Une allure à la fois sévère et piquante, les années 40 ont su mettre en avant la femme courage et virile, une héroïne en plein cœur du chaos. Une tendance revue et corrigée pour la saison automne-hiver 2013, un véritable retour vers le passé. Les défilés de cette année vont plonger incontestablement les modeuses du monde entier dans un film, empreint d’imagination et de souvenirs. La surprise est totale en arpentant les coulisses des défilés, la femme semble sortir d’un tableau surréaliste. À l’image d’André Breton, leurs personnalités semblent dénuées de tout contrôle. Elles affichent indéniablement leur féminité tout en portant fièrement un manteau faussement masculin qui leur donne l’assurance dont elles ont besoin. Les tailleurs militaires se mêlent aux vestes en cuirs toujours rehaussés d’une pointe de nonchalance. Le glamour se veut voyant, à travers des bijoux sculpturaux, du collier extravagant aux boucles d’oreilles démesurées, l’ensemble s’entrechoque dans une certaine subtilité. Ces femmes courageuses, viriles et dénuées de toute emprise, rentrent dans l’arène de cette saison automne-hiver 2013, nous rappelant les héroïnes de guerre des années 40.

Une crise économique sans précédent Une tonalité sombre, masculine et vibrante. La saison automne-hiver 2013 semble parcourir les années 40 et s’adonne à revisiter des pièces devenues mythiques. « Le contexte de l’époque est marqué par une crise économique sans précédent, une guerre qui amène les femmes à prendre le pouvoir avec des menaces extérieures toujours plus pressantes », explique Jacques Brunel, spécialiste mode. Ces années sont marquées par cette envie puissante et forte de vouloir se libérer, de résister. Des courants d’art à la mode, les artistes ont eu envie d’exprimer cette

soif de liberté. Cette saison, les créateurs ont décidé de rendre hommage à ces terribles années comme un écho à notre propre contexte économique difficile. « La frivolité emprunte les accents de la vertu pour les persuader qu’une Française élégante serait un pied-de-nez à l’occupant » raconte Jacques Brunel qui démontre que c’était une époque dictée par la pénurie et le sens de la débrouille. À l’instar des surréalistes qui pensaient comme Dali qu’ils seraient les seuls à pouvoir faire changer les choses, ces femmes se lèvent et se battent.

L’émancipation de la pensée Les années 40 ont invité les femmes à s’ouvrir vers un rôle qui ne leur était pas destiné et ont amené des artistes, terrassés par l’horreur de la guerre, à jouer un rôle capital, libérateur. Les dadaïstes avaient déjà cette envie de rompre avec tous les codes bourgeois et moraux de l’époque. La remise en question radicale a inspiré ces femmes, se mettant à travailler pour l’avenir de leur famille. Dans une Europe où la violence de la guerre était à son paroxysme, des femmes fortes se sont érigées. Une prise de pouvoir où transpirait une force vitale qui a été omniprésente dans les créations de cette saison. Les références viriles sont mises en avant pour faire écho à ces personnalités hors normes. Des grands manteaux d’homme aux épaules arrondies, les références masculines sont un indispensable cet hiver qui se décline volontiers chez l’ensemble des créateurs. La Maison Gucci en a fait une de ses pièces maîtresses. Un détail rétro, avec un mélange mi- féminin, mi- masculin, qui permet d’arrondir la

COUTURE

carrure pour des épaules bombées donnant de l’envergure aux femmes fortes et sûres d’elles à l’image de ces résistantes. Une autre pièce phare est le blouson qui se décline cette saison sous toutes les formes et toutes les matières. La Maison Givenchy le réchauffe cette saison avec du tweed et du velours. Une référence masculine qui marque depuis des années la mode et qui est sans cesse remise au goût du jour. L’ultime coup de force est le grand retour du pull en mohair. Une matière et une forme rétro qui apportent un mélange subtil entre le masculin de la forme et le féminin de la matière. Un mélange osé, qui sera un atout essentiel de cette nouvelle saison, particulièrement harmonieux et glamour chez Jean Paul Gaultier. Des références ultimes qui font écho chez toutes les Européennes.

L’audace d’être soi L’obligation de la pensée commune était à l’époque un véritable fléau. Lorsque le surréalisme s’éveille à la suite du mouvement Dada, c’est cette volonté de devenir une personne à part entière, libre de ses pensées et de ses actions, qui domine. « Nous n’acceptons pas les lois de l’Économie ou de l’Échange, nous n’acceptons pas l’esclavage du Travail, et dans un domaine encore plus large nous nous déclarons en insurrection contre l’Histoire », selon le tract « La Révolution d’abord et toujours ! » Ce mouvement montre le contexte social de l’époque et cette audace de vouloir être soi. Ces femmes, obligées d’accéder à des métiers d’homme pour survivre, cherchent d’autres façons de se sentir féminine. Telles que ces stars hollywoodiennes outreAtlantique qui sont au comble de la sensualité et du glamour, comme une envie de montrer que derrière une dure réalité, où l’horreur était partout, l’envie de se libérer était au cœur de tous les esprits. Aujourd’hui encore cette envie de s’affirmer est au centre de tous les esprits. Cette saison, le glamour se surexpose derrière des pièces masculines. Les boucles d’oreilles, l’accessoire féminin par excellence, deviennent imposantes et extra-larges. Elles se portent uniquement sur une oreille pour apporter une touche rebelle et décalée à des tenues froides et masculines. Des grosses pierres chez Dries Van Noten aux boucles discrètes chez Chloé, cet atout

devient incontournable. Mais le féminin s’impose davantage chez Lanvin avec ses colliers XXL. La tenue s’oublie face à ces bijoux imposants. Les références au glamour et à la libération se clôturent par le retour des cuissardes. Ces incroyables bottes démesurées donnent un esprit sexy en créant un effet seconde peau. Chez Chanel, Karl Lagerfeld a décidé de créer une nouvelle forme grâce au cuir souple qui colle à la peau pour devenir un « bas de cuir ». Les accessoires deviennent un atout majeur.

L’éternel retour vers le rétro Les artistes surréalistes ont créé différentes techniques pour permettre la libération du désir en reproduisant les mécanismes du rêve. Et c’est bien cette dernière notion qui est capitale, le rêve. Cette saison, si les créateurs ont fait le souhait de revenir vers cette période de courage et de transition, c’est pour répondre à un contexte économique et social difficile en Europe. L’envie de se libérer des diktats, de s’affirmer et surtout de s’évader. Une volonté d’identification en mettant en lien nos ressentis et nos vêtements. Une ligne directrice commune à tous les créateurs. Cet éternel retour vers le rétro est marqué par une consommation différente de la mode, on investit sur le long terme, « si les réflexes de consommation ont évolué, c’est parce qu’il existe une nouvelle rythmique des tendances », explique Alexandra Jubé, trend forecaster chez Nelly Rodi. « Hier, une tendance en chassait une autre. Aujourd’hui, les créateurs n’hésitent pas à travailler un même concept plusieurs saisons d’affilée, en affinant leurs propositions. Il faut y voir une véritable démarche low-profile, anti bling-bling et plus authentique, en cette période de crise » conclut-elle. L’hommage aux années noires démontre que cette période fût l’une des plus créatives et des plus libératrices. Les années 40 ne sont pas seulement synonymes de guerre et de crise économique. Elles symbolisent la libération et le courage démesuré de ces femmes qui ont transformé leur condition et leur vie. Un écho qui retentit toujours auprès des femmes modernes, 70 ans plus tard.

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COUTURE Le plaisir de conduire

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« Ceci n’est pas un parfum. Ceci est un cognac exceptionnel. »

RÉMY MARTIN Louis XIII Rare Cask 42,6

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BOUCHERON – Collection « Quatre Radiant Edition »

› La collection « Quatre Radiant Edition » célèbre les 120 ans de la Boutique Boucheron du 26 Place Vendôme. Une interprétation des codes iconiques de la Maison Boucheron à travers une création architecturée et graphique qui incarne l’excellence de l’artisan sculpteur d’or. Existe en monochrome or blanc et or jaune.

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LOUIS VUITTON – Coffret « City Guide Louis Vuitton » en édition limitée

› Louis Vuitton propose un exceptionnel coffret édité et numéroté en 3 000 exemplaires. Du Cap à Venise, 15 villes du monde sont réunies dans une précieuse boîte en bois laqué, déclinée dans cinq couleurs acidulées. Une édition aux volumes épurés qui célèbre ainsi les 15 ans de la collection.

JAEGER-LECOULTRE & ASTON MARTIN Montre AMVOX2 DB9 Transponder

› Cette montre intègre un microsystème émetteur permettant de verrouiller et déverrouiller la serrure de la voiture Aston Martin DB9, tout en conservant les fonctionnalités du chronographe à déclenchement vertical. Seuls les concessionnaires Aston Martin sont habilités à autoriser l’appairage entre la voiture DB9 et la montre AMVOX DB9 Transponder.

ICE-WATCH, UN SUCCÈS AU PARFUM MONDIAL Ice-Watch naît à Hong-Kong en octobre 2006, sous l’impulsion d’un entrepreneur belge bien ancré dans l’air du temps, Jean-Pierre Lutgen. Grâce à ses nombreux voyages en Asie et à un réseau de partenaires fiables et sérieux, Jean-Pierre Lutgen développe le concept et l’état d’esprit Ice-Watch. Il se lance dans la commercialisation d’une montre, véritable accessoire de mode chic et accessible, déclinée dans une gamme chromatique de 10 couleurs, présentée dans un packaging au design particulièrement innovant, auquel la montre est associée. Le nom de la marque est choisi pour les valeurs que véhicule le mot « ice », à savoir la transparence et la pureté. Enfin, Jean-Pierre Lutgen implémente le tout grâce à une stratégie marketing calibrée et audacieuse. En 6 ans à peine, la marque Ice-Watch est devenue une référence sur le marché, s’inscrivant parfaitement dans l’évolution de la consommation et le phénomène social du changement, qui confirme l’attrait pour l’accessoire de mode, ce petit luxe accessible au quotidien. La marque est aujourd’hui présente aux quatre coins du monde, dans plus de 110 pays. Complétant une gamme riche de plus de 500 références, 2012 avait déjà vu naître 12

nouvelles collections. L’année 2013 s’annonce encore plus innovante avec 13 nouvelles collections, des modèles uniques, des couleurs toujours plus intenses et des collaborations remarquables avec des personnalités et des entreprises mondialement connues telles que BMW Motorsport et PANTONE. Par ailleurs, conformément à l’engagement de la marque en termes d’innovation et de qualité, l’ensemble des productions actuelles sont désormais d’une étanchéité de 10 ATM, avec un boîtier en polyamide+ dit Ice-Ramic et un fond vissé. Depuis sa création, la marque Ice-Watch a insufflé un vent d’ouverture et de fraîcheur sur le monde horloger, grâce à une idée, une vision, une identité forte, un clin d’œil au luxe et une communauté de passionnés qui relaient l’esprit de la marque. Reconnue dans son secteur, elle totalise déjà près de 10 millions de montres distribuées à travers le monde et 5 participations au rendez-vous annuel au salon mondial de l’horlogerie « Baselworld » en Suisse. Ice-Watch est devenue une véritable référence internationale en termes de montres « fashion », au point d’avoir ouvert des Flagship Stores à Bruxelles, Paris, Genève, Barcelone et Amsterdam.

ICE-GLAM

LA MONTRE POUR LES MOMENTS D’EXCEPTION

Spécialement conçue pour les grandes occasions, Ice-Watch dévoile son édition spéciale : Ice-Glam. Evoquant un univers riche et élégant, cette montre version monochrome donne un coup de chic à toutes les tenues. Deux couleurs uniques, noires ou blanches, ponctuées de touches dorées. Boucle, remontoir, cadran, aiguilles, partout, de petits éclats métalliques brillent et intriguent. Son secret ? Eclat, raffinement et sobriété, une alliance réussie pour vivre des moments d’exception. www.ice-watch.com

BEAUX JOUETS

Aston Martin Anne Grulms

100 années d’histoire & 50 ans de légende En 1963, l’Aston Martin DB5 fait sa première apparition dans les périples du célèbre agent secret James Bond. L’association de ces deux icônes marque ainsi le début d’une relation privilégiée qui perdure depuis près de 50 ans. Un centenaire mémorable

L’aventure bondienne

Marque anglaise iconique, Aston Martin est le symbole même des belles mécaniques de luxe et de course. Conçue en 1913 par Lionel Martin et Robert Bamford, la dénomination de la marque british provient du nom de son créateur et de la course de côte d’Aston Clinton. En 2013, Aston Martin a conçu un modèle spécial pour célébrer son centenaire : le CC100. Dépourvu de parebrise et de toit, ce speedster se veut minimaliste avec de simples garde-corps au lieu des portes. Mais ce monstre de vélocité renfermant un moteur V12 de six litres de cylindrée peut se vanter de 573 chevaux pour sillonner les pistes du monde. Exclusivité oblige, ce conceptcar n’existe qu’en deux exemplaires. Une véritable édition limitée. Lors de la célébration des 100 ans, Ulrich Bez, président d’Aston Martin, a piloté la belle sur la célèbre boucle nord du Nürburgring. La CC100 rend ainsi hommage à la fameuse DBR1 de 1959 dont elle est inspirée, au meilleur des innovations technologiques actuelles.

En 100 ans, Aston Martin a enfanté plus de 60.000 voitures de sport, des voitures d’exception qui font rêver et qui le valent bien. Ce goût du rêve et de l’aventure est également à l’origine d’une relation privilégiée qui s’est créée entre la Maison et les films de James Bond. « Ces deux icônes s’associent parfaitement » explique Jean Kerschen. « C’est le flair et la classe anglaise mêlés au goût de l’aventure, du rêve, de l’exclusivité, de belles mécaniques et de l’extrême qui les réunit. L’effet James Bond est indéniable. Le fait que le public associe les films du célèbre agent secret à notre marque nous rend très fiers. Depuis 50 ans, nous avons le plaisir de collaborer dans ces productions et de faire perdurer la légende. Cette relation est devenue tellement mythique, que lorsque l’on voit une Aston Martin, on ne peut s’empêcher de penser à James Bond et vice versa. Les deux icônes s’entremêlent en partageant les mêmes codes de valeur, de prestige, d’intemporalité et de luxe. Une véritable réussite. »

Classée au top 10 des marques de luxe mondiales, Aston Martin est une valeur sûre qui perdure et qui fascine. Symbole d’élégance et de perfection, la Maison n’a pas ménagé ses efforts pour fêter son anniversaire de manière opulente et cosmopolite. Une célébration qui s’étend sur toute une année avec des événements clefs tels que les 24 Heures du Mans, le concours d’élégance de la Villa d’Este sur les berges du lac de Côme ou encore les 24 Heures du Nürburgring.

Depuis 1963, Aston Martin affiche ses belles mécaniques dans dix films de James Bond en commençant par la troisième adaptation cinématographique du fameux roman d’Ian Flemming « Goldfinger » où la marque anglaise présente son célèbre modèle : la DB5. Aston Martin pérennise avec succès sa notoriété avec une des plus célèbres automobiles de l’histoire du cinéma et devient ainsi l’authentique mythe contemporain.

« Dès le départ, Aston Martin doit sa renommée aux voitures de courses d’exception qu’elle génère. » nous confie Jean Kerschen, directeur d’Aston Martin Luxembourg. « Le design élégant et l’exclusivité de sa flotte sont fortement ancrés dans la tradition de la Maison. Seuls 5000 modèles sont construits chaque année. »

Aston Martin & James Bond à travers l’histoire

1964 Goldfinger 1965 Thunderball

1969 On Her Majesty’s Secret Service

Aston Martin DB5

Aston Martin DBS-6 / DBS Vantage

C’est en 1964 dans « Goldfinger » qu’Aston Martin remet son modèle DB5 aux mains du célèbre agent britannique interprété par Sir Sean Connery. Cette introduction marque le début d’une relation privilégiée qui s’étend sur dix films et près de 50 ans d’histoire du cinéma. Le nouveau compagnon de James réapparaît en 1965 dans « Thunderball » (Opération Tonnerre) avec des gadgets encore plus sophistiqués.

Pour l’épisode « On Her Majesty’s Secret Service » (Au service secret de Sa Majesté), George Lazenby se glisse dans la peau de 007. Nouvel acteur et nouveau modèle de la Maison anglaise : la DBS-6. Introduite en 1967, la DBS utilisait initialement le même moteur 6 cylindres que la DB6 jusqu’à ce que la DBS V8 soit lancée en 1970.

2002 Die Another Day

2006 Casino Royale

Aston Martin V12 Vanquish

Aston Martin DBS V12 & Aston Martin DB5

Dans l’épisode « Die Another Day » (Meurs un autre jour), des gadgets et fonctionnalités impressionnants voient le jour comme la possibilité de rendre invisible le véhicule. « Aston Martin calls it the Vanquish, we call it the Vanish! » explique Q lors de son briefing. James ne tarde pas à utiliser cet avantage et fait rugir l’Aston Martin V12 Vanquish dans les coulisses glaciales de l’Ice Hotel.

En 2006, Aston Martin dévoile son tout nouveau modèle, la DBS. « Casino Royale » marque également les débuts de Daniel Craig dans le rôle de l’espion britannique. Et son entrée en scène est des plus étonnantes car Bond l’endommage peu de temps après dans une course poursuite spectaculaire. Une particularité du modèle du film est son compartiment secret contenant un petit défibrillateur qui sauve la vie à 007 après qu’il ait été empoisonné par Le Chiffre lors d’une partie de Poker.

1987 The Living Daylights

1995 Goldeneye 1997 Tomorrow Never Dies

Aston Martin V8 Vantage Volante

Aston Martin DB5

En 1987, Timothy Dalton interprète James Bond dans « The Living Daylights » (Tuer n’est pas jouer) et se voit accompagner de l’Aston Martin V8 Vantage, une voiture produite sous de multiples modèles entre 1977 et 1989. Livrés personnellement par Victor Gauntlett, le président d’Aston Martin à l’époque, deux versions de la belle anglaise, la Volante et le Coupé, ont pu sillonner les routes de cet épisode.

Une des scènes les plus mémorables de « Goldeneye » est sans aucun doute la fameuse course entre l’Aston Martin et la Ferrari au début du film. Cette compétition spectaculaire marque le retour de la DB5, le modèle emblématique de la marque, et l’entrée en scène de Pierce Brosnan portant la plus connue des matricules : 007. James reprend également le volant de la DB5 dans « Tomorrow never dies » (Demain ne meurt jamais) en 1997.

2008 Quantum of Solace

2012 Skyfall

Aston Martin DBS V12

Aston Martin DB5

Successeur de la Vanquish, la DBS réapparaît dans « Quantum of Solace » avec Daniel Craig aux commandes. Après avoir arrêté le vilain Mister White, Bond l’enferme dans le coffre de sa DBS mais se retrouve poursuivi par les hommes de ce dernier. Lors de cette poursuite impitoyable, 007 arrive tout de même à les semer. La voiture subit malheureusement de nouveau de sérieux dégâts. Monsieur Bond, est-ce bien raisonnable ?

Paru en 2012, « Skyfall » annonce le retour d’un classique indémodable, l’Aston Martin DB5. Près de cinquante ans après ses débuts à l’écran en 1964, la DB5 peut se vanter d’un énorme succès qui a laissé une marque indéniable dans l’histoire du cinéma et la culture populaire. La DB5, est une valeur sûre qui perdure et continue d’être célébrée comme l’une des voitures les plus emblématiques jamais produites. © Photos: Aston Martin

DÉCO

De somptueux détails Floriane Henry

Des étoiles dans les yeux La fin d’année arrive, tout comme ces nombreux repas de famille. Alors cette année, soyez prêts à épater tous vos convives, que ce soient vos amis, votre famille ou simplement de nouvelles connaissances. Plus le temps de rénover intégralement votre intérieur pour Noël, préférez l’accessoiriser d’objets plus beaux et originaux les uns que les autres. Leur originalité et authenticité feront la différence.

Animal cet intérieur Pour rendre votre intérieur épatant, ne l’accessoirisez pas au hasard, meilleur moyen d’attirer les fautes de goût. L’histoire de l’architecture et de la décoration est très riche, alors pourquoi ne pas s’en inspirer ?

Au volant de votre salon Lorsque l’on pense « mythique », une des premières choses qui nous vient à l’esprit reste James Bond avec son élégance de chaque instant, ses innombrables gadgets high-tech et bien sûr, sa si belle voiture Aston Martin, simplement mythique ! Impossible pour vous d’en amener une vraie dans votre salon ? Aucun problème, la marque So British a pensé à tout pour satisfaire ses admirateurs. Une collection de mobilier a donc été créée par la luxueuse marque automobile en collaboration avec le groupe italien Formitalia Luxury Group, spécialisé dans l’ameublement de luxe. Inspirés des célèbres voitures et directement créés par les designers de ces dernières, ces canapés et fauteuils allient parfaitement le charme et l’ergonomie tant appréciés chez Aston Martin. Des éclairages ont également été créés par la marque, rien de tel pour peaufiner votre intérieur touche par touche. Cette griffe chic et sportive saura épater tous vos invités, qu’ils soient amateurs de belles voitures ou simplement amoureux d’élégance et de perfection.

Si l’on doit retenir et acquérir une pièce de la maison de luxe française Lalique, c’est sa Panthère nommée Zeila. Cette sculpture forte en caractère est la pièce qui a rendu la marque aussi célèbre. Objet sauvage par sa forme animale, mais à la fois très distingué grâce à la matière utilisée, le cristal. Encore plus profond si la sculpture est choisie de couleur noire. Cette Panthère fait partie de la collection « Iconic » de la marque. Indémodable, Zeila est la pièce idéale pour rehausser votre living room, qu’il soit classique ou plus moderne, elle s’adapte et se marie parfaitement avec tous les styles. Continuez à faire briller les yeux de vos convives avec cette chaise très design signée Tom Dixon pour la grande maison italienne Cappellini. Dépêchez-vous, c’est une édition limitée. Héritage direct de l’avènement du design des années 1950, cette chaise est la parfaite alliance entre profondeur et innovation. Son tissu aux motifs bestiaux est le gage de votre audace décorative.

DÉCO

Confortable et minimaliste, cette chaise révèle votre goût du design et votre forte connaissance en termes de décoration. Avec cette pièce, la séduction est assurée alors n’hésitez plus, le temps est compté.

Cette pièce est l’occasion pour vous d’acquérir une pièce de maître unique et de l’admirer en savourant un délicieux champagne rosé. Les fêtes de fin d’année s’annoncent des plus agréables.

A votre santé ! Pour finir et parfaire votre décoration de fin d’année, la dernière pièce proposée est une pièce signée du célèbre sculpteur Jeff Koons pour la prestigieuse maison de champagne Dom Pérignon.

Votre pièce à vivre semble au point pour accueillir tous vos proches à dîner pour la fin d’année. Ces quatre pièces se marieront parfaitement à votre intérieur et apporteront une touche d’élégance et de charme à votre pièce à vivre, désormais unique par ces pièces mythiques.

Cette sculpture est en réalité l’écrin créé par Jeff Koons pour l’édition millésimée du Dom Pérignon rosé 2013. Nommé « Balloon Vénus », il a largement été inspiré par la sculpture paléolithique « Vénus de Willendorf », aujourd’hui exposée à Viennes en Autriche. Le design très rond de cet écrin est typiquement la signature de l’artiste américain. Adulé des plus grandes marques de luxe, il a déjà collaboré avec la maison de porcelaine Bernardaud et a également illustré le millésime 2010 du château Mouton Rothschild. Cette dernière alliance en date est une fois de plus un succès pour l’artiste mais également pour la maison de champagne qui a également l’habitude de collaborer avec de célèbres artistes comme Andy Warhol ou encore David Lynch.

ENTRE LA PERFORMANCE ET LA SÉCURITÉ, QUE CHOISIR ?

Pas de compromis : optez pour les deux !

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La technologie au service de l’esthetique texte : Anne Grulms

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Important ! Il faut savoir qu’une bonne hygiène de vie est indispensable si on suit ce traitement ou tout autre soin du corps ! Bien veiller à son alimentation et pratiquer régulièrement une activité physique ne fera que perpétuer les résultats obtenus avec NANNIC.

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L’ENTRE 2 GRAND VOYAGE 52 AU-DELÀ DES FRONTIÈRES 58 5 SENS 62

GRAND VOYAGE

Las Vegas, what else? Thomas Bourdeau

Mythique à plus d’un titre C’est un peu la destination qui fascine, la destination de tous les à priori. Sans même vraiment la connaître, on adore ou on déteste cette ville bluffante, à l’allure de mirage dans le désert… Et quant à ceux qui y sont allés, en ont-ils vraiment fait le tour, mesuré les proportions délirantes ? Ont-ils pris le temps de découvrir le désert alentour, les bons hôtels, les parcours de golf qui déchirent, le restaurant délirant, l’attraction inoubliable ou le strip-club qui réveille ? C’est le moment, laissez-vous emporter vers cette destination mythique. Tonight is the night... Enjoy Vegas Las Vegas, ça commence dès l’arrivée à l’aéroport, posé au beau milieu de la ville. Un peu comme si vous contempliez les Champs Elysées à la saisie des bagages à Roissy. En à peine cinq minutes vous êtes sur le strip. Le boulevard principal. L’unique artère qui fait battre le cœur hypertrophié de Vegas. C’est d’ailleurs comme ça que s’est construite cette ville, autour d’une unique rue qui regorgeait de tripots, salles de jeux et cabarets. C’est là aussi à l’époque que la mafia blanchissait son argent, faisait tourner les stars de la chanson et divertissait les parieurs américains. Depuis, la mafia s’est faite plus discrète, les tripots sont devenus d’immenses salles de jeu dans les halls d’hôtels et les spectacles sont pharaoniques. Mais pour le reste, rien n’a changé.

Les grandes orgues minérales du Grand Canyon résonnent dans ce vide immense Prenons un peu de hauteur pour saisir la situation géographique désertique, aride voire quasi absurde de cette ville. Un tour en hélicoptère permet d’aller découvrir le Grand Canyon, à vingt minutes de vol à peine. Là-haut, on prend conscience de la démesure de Vegas, la ville à la croissance la plus rapide des Etats-Unis. Après cinq minutes de vol plus rien, le vide, le désert… Tout est sec, comme dans un Western, à part l’énorme barrage qui sert de centrale électrique et de réservoir pour la soif inextinguible de Las Vegas. Quelques dizaines de minutes encore et l’extraordinaire show commence. Les grandes orgues minérales du Grand Canyon résonnent dans ce vide immense. Chuuut... Ambiance de cathédrale, à la limite du recueillement, devant ce spectacle naturel. A la sortie de l’hélicoptère, un touriste décide d’allumer sa cigarette. « C’est no smoking ici, Sir » lui explique fermement le pilote de l’hélico. On ne plaisante pas avec ce qui appartient maintenant aux Indiens d’Amérique.

On adore aussi le retour, car on en profite pour se faire le strip, mais vu d’en haut, en hélico. Un moment rare dans la vie d’un usager des transports en commun. Le Wynn, le Bellagio, la Tour Eiffel, le Cosmopolitan, le Caesar Palace, le MGM, la pyramide... Ouf ! Il est temps d’atterrir... Un petit creux ? Les meilleures tables du monde sont ici. Les chefs étoilés y ont implanté leur restaurant : Alain Ducasse, Joël Robuchon, Pierre Gagnaire et Guy Savoy... Mais une star américaine nous a tapés dans les papilles : José Andrés, qui supervise à Vegas un atelier haut de gamme, mais aussi une cantine de luxe. Ici, on dit street food. Dans ce lieu, le China Poblano, le chef d’origine espagnole joue brillamment le mix entre saveurs mexicaines et chinoises, une réussite!

C’est un peu fou, mais c’est franchement « wooow! » une fois devant On aura peu de chemin à faire pour profiter du meilleur hôtel du moment, le Cosmopolitan et de ses suites avec vue sur le spectacle aquatique du Bellagio et de la tour Eiffel. C’est un peu fou, on vous le concède, voire terriblement kitsch, mais c’est franchement « wooow! » une fois devant. Alors pourquoi bouder son plaisir? Et on ne va pas se coucher tout de suite. Car, à la nuit tombée, c’est un autre spectacle qui commence, la frénésie autour des tables de jeux, des bandits manchots et autres machines à sous. La table de craps, un jeu qui se joue avec des dés, promet souvent une ambiance survoltée. Les verres tournent, la nuit ne fait que commencer. Des filles passent, très peu vêtues. A Vegas, on enterre sa vie de jeune fille comme de garçon, c’est gratiné.

GRAND VOYAGE

Comme on s’en doute, l’offre en termes de spectacles est très riche. Céline Dion y a joué pendant plusieurs années, le Cirque du Soleil a investi les salles des différents hôtels avec des shows éblouissants. On vous recommande « O », une tapisserie aquatique intemporelle d’art, de surréalisme et de romance théâtrale. Le Crazy Horse parisien possède une authentique réplique de son cabaret dans le hall du MGM, pas mal du tout, non plus... Las Vegas est également devenue la plaque tournante des DJs internationaux qui remplissent des clubs hénaurmes saturés de décibels électroniques bien sentis. Le droit d’entrée est assez cher, mais l’ambiance assurée... On y danse jusque dans les piscines !

Sexy girls diplômées dans le déhanché suggestif avec mention AAA+ Le rythme de cette ville est trépidant, mais vous avez le droit de flâner ici et là le long de ce strip que vous ne lâcherez jamais vraiment. Qui ne vous lâchera pas non plus. Aux USA, on se fait à tout, on s’attache même au plus simple et enthousiasmant Hi ! -Bonjour-. L’occasion de découvrir les délires architecturaux de la ville. Ici une pyramide, là un lion, une Tour Eiffel, une statue de la liberté, le palais de César ? Quelqu’un a mis quelque chose dans mon verre, ou quoi ?!

Une partie de golf ? Las Vegas n’est pas à une folie près et a réussi à faire pousser des parcours plus verts que nature sur les terres arides du désert (écolos sensibles s’abstenir). On vous suggère Cascata à quelques dizaines de minutes en limousine de la ville. Ce superbe parcours du Caesar Palace était privilégié par Tiger Woods quand il venait en virée à Vegas. Ou bien laissez-vous séduire par celui du Wynn pour lequel vous n’aurez même pas besoin de prendre la voiture. Il est en bordure du strip, il suffit juste d’appuyer sur le bouton de l’ascenseur, de régler un green-fee prohibitif, pour avoir le privilège de jouer un parcours tout simplement sublime. Frank Sinatra et ses copains du Rat Pack y tapaient des balles avant d’aller jouer de la musique le soir.

Certains hommes en cravate et costumes semblent plus pressés que d’autres dans cette ville. Tout simplement du fait que Las Vegas est devenue la ville des conventions grâce à sa capacité hôtelière hors norme. On travaille à Vegas, on l’oublierait presque. Serait-il temps de retourner à l’aéroport ? Les touristes à Vegas se plaisent à dire que ce qui se passe à Vegas reste à Vegas – « What happens in Vegas … stays in Vegas! » –, Une phrase cinématographique pour le moins mythique maintenant, mais de notre côté on aime bien rapporter les bons souvenirs dans nos bagages. À votre tour ?

En contre-allée du strip, clignotent les néons de clubs aux propositions alléchantes de sexy girls diplômées dans le déhanché suggestif avec mention AAA+. Mais il est l’heure d’aller se coucher, non ?

Pratique

Arpenter le strip en début de matinée, c’est comme découvrir une fête foraine un jour de relâche. On s’émeut presque de la poésie désuète des attractions qui à vide semblent toc, mais qui une fois remplies de gens, de cris et de bonne humeur deviennent des expériences inoubliables. Si l’humeur vous en dit, vous pouvez aller vous marier dans une des chapelles qui se trouvent dans l’ancien strip, la partie basse de la ville. Déguisement d’Elvis kitsch, pléthore de roses, paillettes… Tout est possible lors de la célébration d’un mariage pour lequel on se dira oui pour la bonne humeur et pour le rire.

Restaurant: China Poblano www.chinapoblano.com

Hôtel: Cosmopolitan www.cosmopolitanlasvegas.com

Hélicoptère : Maverick Tour www.maverickhelicopter.com Strip-club : Sapphire www.sapphirelasvegas.com Avion : Virgin www.virgin-atlantic.com

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AU-DELÀ DES FRONTIÈRES

« Le Roi des Trains, le Train des Rois » Christine Bichaton

Venice Simplon-Orient-Express L’histoire du train le plus mythique au monde débute à Paris, gare de l’Est en 1883. Symbole intemporel, il représente encore aujourd’hui tout l’art de voyager en train avec romantisme et élégance. « Elle portait un collier de grosses perles qui, si peu croyable que cela paraisse, étaient vraies. De ses mains chargées de bagues elle rejeta sur ses épaules le col de son manteau de zibeline… « Vous aurez la complaisance de porter dans mon compartiment une bouteille d’eau minérale et un verre d’orangeade… » Respectueux, le maître d’hôtel lui répondit qu’elle pouvait y compter. La princesse Dragomiroff inclina la tête. Son regard croisa celui de Poirot et elle se détourna avec l’indifférence d’une grande dame. » « Le Crime de l’Orient Express », écrit en 1934 par Agatha Christie foisonne de voyageurs emblématiques du fameux train : aristocrates, milliardaires américains, princes russes, espions de haut vol. Ils parcourent plus de 1500 kilomètres en 2 jours et 3 nuits de Paris à Constantinople via Venise et Trieste. Ils apprécient le confort des chambres de première classe, l’intimité du salon fumeurs tout en dégustant un cognac millésimé et des havanes, une voiture-restaurant dans laquelle de doux plaisirs gustatifs, huîtres, caviar, champagne leur sont présentés par des serviteurs gantés, tandis que le grand hôtel sur roues traverse des paysages magiques. Si les années 20 et 30 furent les années de gloire du SimplonOrient-Express, le climat politique et économique d’après guerre stoppe définitivement le train mythique en mai 1977.

Renaissance spectaculaire En octobre 1977, James Sherwood, président de Sea Containers Ltd et de la société Orient Express Hotels achète 2 voitures du Simplon-Orient-Express lors d’une vente Sotheby. 11 millions de livres supplémentaires seront nécessaires pour racheter 35 autres voitures-lits vintage et les réaménager.

Toutes les voitures furent entièrement restaurées et décorées selon le style et les couleurs originelles du Simplon-OrientExpress. Restaurés par quelques artisans comptant parmi les meilleurs du monde, les majestueux wagons reviennent à la vie. Les placages finement ouvragés, le linge blanc immaculé et l’argenterie étincelante restituent à la perfection ce que devait être le grand luxe du voyage. Le 25 mai 1982, la légende du Venice Simplon-Orient-Express renaît. Les 17 voitures (11 voitures-lits, 3 voitures-restaurants, 1 voiture-bar, 2 voitures pour le personnel et les bagages), qui composent aujourd’hui le train, brillent de leurs couleurs bleu et or. Le personnel de bord attend à quai les passagers montant à Paris pour les installer dans leur cabine. Toutes les cabines du Venice Simplon-Orient-Express, qu’elles soient individuelles (un seul lit), doubles (deux lits superposés) ou cabines suite (deux cabines communicantes) sont équipées d’un cabinet de toilette avec eau chaude, de douces serviettes de bain siglées et d’une gamme complète de produits de toilette personnalisés. Certaines cabines sont même munies d’un coffre-fort.

Voyager comme un roi, dans le luxe des années folles Le voyage à destination de Venise commence à la Gare Victoria, à Londres ; c’est à bord du British Pullman que les voyageurs traversent la verdoyante campagne anglaise, avant la traversée de la Manche. Arrivés à Calais, les passagers découvrent le Venice Simplon-Orient-Express et embarquent à son bord, direction Paris-Gare de l’Est. Peu après le départ de Paris, le dîner est servi dans les 3 spacieuses voitures-restaurants : la 4095 datant de 1927 de fabrication anglaise, en panneaux de laque de chine ; la 4110, de même fabrication, en marqueterie de bois dans le

AU-DELÀ DES FRONTIÈRES

style de « L’Étoile du Nord » et la 4141 construite en France en 1929 et ses panneaux « Les Bacchantes » signés René Lalique, dans le style « Côte d’Azur ». Après le dîner, les hôtes se retrouvent à la voiture-bar Art Nouveau, numéro 3647, pendant que le train file à 70 Km/h à travers la Bourgogne, la Suisse, puis l’Autriche en direction de l’Italie. Un réveil matinal permet, pendant que le petit-déjeuner est servi en cabine, de profiter de paysages magnifiques : les rives du Lac de Zurich, le féerique Château de Vaduz au Liechtenstein et la traversée de l’impressionnant col de l’Arlberg. Le Venice Simplon-Orient-Express continue son itinéraire jusqu’à San Anton en Autriche, la plus ancienne école de ski d’Europe et traverse le Tyrol pour atteindre Innsbruck, capitale mondiale du ski. Il traverse alors le Col du Brenner et se rapproche de l’impressionnante couronne des Dolomites, en passant par la région des « mille châteaux » du Trentin. Il termine son somptueux voyage à travers l’Europe, au coucher du soleil, à Venise.

Pratique Après Venise, le Venice Simplon-Orient-Express a progressivement inscrit Rome, Istanbul, Prague, Vienne, Budapest et Cracovie à ses trajets.

Fréquences Le train, dans le sens Paris-Venise, circule tous les jeudis, et certains dimanches ; dans le sens Venise-Paris, tous les mercredis, et certains samedis, de mars à novembre.

Réservations – Ventes Orient-Express Hotels, Trains & Cruises Tél. : 01 55 62 18 00 E-mail : oereservations.france@orient-express.com Site Internet : www.orient-express.com

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Delicious Anne Grulms

Au pays des délices Diplômé de l’école hôtelière Alexis Heck de Diekirch, Serge Reuter a toujours noué le désir d’exaucer les plaisirs gourmands de ses convives. De sa passion, il en fait son métier et séduit sa clientèle avec des spécialités délicieuses. Son goût pour la gastronomie, Serge Reuter l’a découvert très jeune. Tout petit, il préférait déjà se faufiler dans la cuisine de sa grand-mère pour l’observer à l’œuvre que de partir en vacances avec ses parents. Sa grand-mère l’initie à la pâtisserie et lui transmet son savoir-faire. Avide d’en savoir davantage, il scrute minutieusement les modes de préparation de sa grand-mère et en prend de la graine. Peu à peu, le chef en herbe commence à mettre la main à la pâte et décide d’intégrer l’école hôtelière à Diekirch. Après ses études et suite à de nombreux stages de perfectionnement aux fourneaux de grandes maisons et de restaurants de renom tels que le Sofitel à Kirchberg, le Cercle Münster à Luxembourg, Bamberg’s à Ehnen, le Petit Valentin à Moutfort, ou encore le St. Fiacre à Bourscheid, Serge Reuter rejoint la brigade du restaurant Hoffmann en tant que chef de cuisine. Pendant cette période, il part à Paris au restaurant Pré Catelan pour se perfectionner sous l’aile du chef nommé Meilleur Ouvrier de France depuis 1997. Le chef a également eu le privilège de démontrer ses talents de gastronome au service du Palais Grand-Ducal. Une parmi plusieurs belles expériences qui l’ont marqué et qui lui ont permis de découvrir des cadres diversifiés et raffinés.

Même les fruits et légumes provenant du jardin de ses parents sont des ingrédients récurrents de ses mets. Des aliments non traités et frais sont le maître mot de sa cuisine. De ce fait, il prête beaucoup d’attention aux plats faits maison. Sur sa carte, vous retrouvez le fameux foie gras fait maison, une préparation laborieuse de plusieurs jours, ou encore son délicieux fondant au chocolat, un must que nous vous conseillons vivement pour votre prochaine visite au « Delicious ». Que le chef Reuter a l’habitude de sublimer les palais de ses convives, s’est fait entendre au Grand-Duché. De manière à accueillir régulièrement des invités de la sphère politique luxembourgeoise aux tables de son écrin délicieux. Une renommée qui lui a également value l’insertion « deux fourchettes » au Guide Michelin et le référencement au Guide Gault&Millau.

En 2005, Serge Reuter reprend l’enseigne Hoffmann en tant que responsable et la dénomme « Delicious ». Délicieux, c’est la promesse faite à ses hôtes et qu’il retranscrit avec idolâtrie et dextérité dans l’élaboration de sa carte. Sa passion et ses expériences grandissantes, le jeune gastronome est sélectionné au Bocuse d’Or. Une reconnaissance qui lui confirme plus que jamais son choix professionnel. « Je n’aurai jamais pu imaginer un autre métier que celui que j’ai le plaisir d’exercer. Et de voir que les clients se délectent de nos mets me rend particulièrement fier et heureux. » Ne cessant de s’inspirer au gré de ses rencontres et voyages, il ne se repose pas sur ses lauriers et continue à peaufiner ces recettes et sa carte pour faire naître de nouvelles suggestions. Varier les plaisirs et les produits de saison lui permet de jouir d’une grande créativité quant à la préparation de ses plats. Le jeune chef choisit résolument des produits locaux et de saison.

Serge Reuter nous concocte... ENTRÉE DUO DE FOIE GRAS DE CANARD FAIT MAISON Tranche de foie gras de canard en terrine avec gelée au porto accompagné d’une brioche dorée & foie de canard poêlé avec mangue caramélisée et jus de cerise • La terrine de foie gras de canard est préparée selon une méthode traditionnelle. Entièrement fait maison, cette préparation minutieuse s’étire sur quatre jours. Pendant un jour et demi, des miettes de foie gras sont refroidies dans de la glace, puis macérées dans du lait, ensuite marinées, cuites au four et le tout devra encore reposer une journée avant que le bloc puisse être dégusté. La terrine s’accompagne alors d’une gelée au porto rouge et d’une brioche dorée faite maison servie tiède. • Le foie de canard est poêlé puis posé au four pour une cuisson uniforme. La mangue est caramelisée avec des asperges pour obtenir une mixture de goûts et de couleurs. Le jus de cerise est une réduction du jus, du miel et du vinaigre de Xères. Une sauce de belle couleur violette qui se marie parfaitement au foie gras poêlé.

DESSERT FONDANT AU CHOCOLAT NOIR AVEC GLACE VANILLE BOURBON ACCOMPAGNÉE D’UNE FEUILLE DE CIGARETTE RUSSE •Le fondant est préparé à base de chocolat noir (min. 56%). Le mélange chocolaté va cuire à four chaud pendant une dizaine de minutes. Un moelleux mi-cuit sera servi à peine refroidi accompagné d’une boule de glace à la vanille Bourbon fait maison et d’une feuille de cigarette russe également fait maison.

PLAT DELICIOUS DE HOMARD & POISSONS GRILLÉS SELON ARRIVAGE ACCOMPAGNÉS DE POMMES GRENAILLE RISSOLÉES ET D’UNE SAUCE AU CHAMPAGNE • Selon les saisons, le chef privilégie le homard en provenance du Canada ou de l’Europe. Servie en moitié, le Delicious de homard s’accompagne d’une sélection de poissons selon arrivages variant entre la sole, la dorade, le cabillaud ou encore la lotte. Garni de scampis et de Saint Jacques, ce plat est parfait d’une succulente sauce au champagne qui s’obtient suite à une réduction d’échalotes et de vin blanc. Le champagne ne se rajoute qu’au dernier moment pour conserver toutes les facettes du goût.

MADE IN LUXE

« Les pierres précieuses sont comme un abrégé de la nature, propre à en faire ressortir la majesté, car il n’y a chose en cet univers où elle se rende plus admirable qu’en celles-ci, qu’on regarde à la multitude et à la variété des pierres précieuses ou à la diversité de leurs couleurs ou à l’excellence de leur matière ou à leur beauté. » (Pline Livre XXXVII, Chapitre XII)

Pierres précieuses texte : Anne Grulms photos : Sylvain Munsch

Des roches mythiques Depuis des millénaires, les pierres précieuses, ces richesses palpables, exercent une fascination indéniable sur les êtres humains. Symboles d’une beauté durable, l’engouement pour ces minéraux bien cristallisés devient de plus en plus prononcé comme en témoigne Jean-Pierre Lemmer, expert en gemmologie. Originaire d’une famille de bijoutiers, Jean-Pierre Lemmer détient sa fascination pour les joyaux et pierres précieuses de son père, bijoutier, et de son grand-père, horloger. A Pforzheim, en Allemagne, il poursuit des études de bijoutier-sertisseur et design à la « Kunstund Werkschule » et y obtient son diplôme de MaîtreBijoutier. Pendant son apprentissage, le jeune homme effectue un stage auprès de la maison de Dr. E. Gübelin à Lucerne où il commence à développer un intérêt grandissant pour les pierres précieuses. Sa ferveur éveillée, il part outre-mer, à Los Angeles où il entreprend des études en gemmologie au « Gemological Institute of America (G.I.A.) ». Diplômé « Graduate Gemologist (G.G.) », le gemmologue revient au Luxembourg pour exercer sa passion.

« Tout commence par la pierre » Les pierres précieuses enrichissent son univers et il ne se lasse pas de les scruter et de les examiner. « Tout commence par la pierre » affirme-t-il « et c’est autour de celle-ci que le bijou va se former. » Mais l’exercice de son métier exige une haute concentration. « Un gemmologue est toujours dans le doute, » explique Jean-Pierre Lemmer « car à l’œil nu, on ne sait pas reconnaître une vraie pierre d’une bonne synthèse. » Le gemmologue est toujours aux aguets pour identifier les vraies des fausses pierres. Avec l’apparition sur le marché de nouvelles pierres synthétiques, l’identification se trouve considérablement compliquée. « Fabriquées » par des pièces minuscules, des parcelles ou de la poudre de pierres fines (pierres reconstituées ou purement synthétiques), ces roches sont souvent bien difficiles à distinguer des pierres naturelles. Technologie et « fraude » oblige, le gemmologue doit donc non seulement pouvoir identifier les synthèses des pierres précieuses mais plus encore reconnaître les particularités tendant à améliorer leur aspect, à rehausser leur qualité et, par ces moyens, augmenter leur valeur. Fervent de ce type de challenges et grâce à une série de techniques spécialisées, Jean-Pierre Lemmer arrive à démasquer efficacement les faux-semblants. Une mission délicate et complexe, où il ne faut pas se louper, l’enjeu étant trop important.

Muni d’excellentes qualifications et conscient de la responsabilité qui en découle, monsieur Lemmer authentifie depuis des décennies les pierres qui lui sont confiées avec le même engagement et la même passion. En temps de crise, les pierres précieuses sont et restent de véritables investissements et les clients ne cessent de le consulter. En émettant l’expertise d’une pièce, le gemmologue ne se repose pas uniquement sur ses connaissances acquises, mais continue à se former et à s’équiper d’une armada d’appareils sophistiqués, car le marché du synthétique évolue de manière impressionnante. L’univers des pierres, il le maîtrise du bout des doigts et son talent s’est fait entendre. Sa réputation lui a valu une assermentation d’expert auprès des tribunaux pour lesquelles il a le plaisir d’intervenir régulièrement dans des affaires de succession. Expert en Gemmologie avec spécialisation « Identification et évaluation de pierres précieuses et de bijoux », Jean-Pierre Lemmer est un homme impressionnant qui aime partager sa passion et continue encore et toujours à s’émerveiller devant ces pierres indéniablement mythiques.

Expertise Lemmer 34 Avenue de la Gare L-4130 Esch-sur-Alzette Luxembourg Tél. : 26 53 10 71

SATISFACTION DE L’ESPRIT PACKAGING 70 ESQUISSE DE VIE 72 PROVOCATION 78 RÉTROSPECTIVE 84

PACKAGING

Un rituel ancestral réinterprété Christine Bichaton

Le sabre G.H. MUMM by Ross Lovegrove C’est avec panache et une pointe d’humour que la Maison invite les amateurs de champagne au geste audacieux du sabrage, grâce à la complicité d’un grand designer. Quand les officiers napoléoniens célébraient la victoire Le champagne s’accompagne toujours de rituels de dégustation. Pour les savourer pleinement, la Maison a créé les « Champagne Protocoles de G.H.MUMM ». Ils réinventent les codes dans toute leur authenticité pour apprécier le champagne autrement. Charles Armand de Belenet, Directeur Marketing international Mumm Perrier Jouët confirme l’attachement de la Maison à la grande tradition du sabrage : « Le Sabrage fait partie de l’une des plus grandes traditions champenoises, que la Maison incarne depuis sa fondation en 1827 ; à la fois de par son histoire (Le geste du sabrage est apparu avec l’un des administrateurs de la Maison, Alexandre de Bary, qui servait dans le régiment de cavalerie qui poursuivait la tradition Napoléonienne de faire sauter le goulot des bouteilles de champagne de retour de bataille) et à travers sa nouvelle communication autour des Champagne Protocoles de G.H.MUMM. Le Sabrage permet d’accompagner et d’ouvrir une cérémonie telle qu’elle soit – anniversaire, naissance, soirée spéciale. Le geste est à la fois spectaculaire - il renforce le moment de célébration et de plaisir partagé entre amis ou en famille ».

Un objet de design élégant qui défie le temps En confiant au designer de renommée internationale Ross Lovegrove la création d’un sabre à Champagne, G.H.MUMM inscrit cette tradition dans son époque. La Maison associe ainsi deux univers : celui d’une Maison de Champagne toujours à la pointe des progrès technologiques, et celui d’un designer reconnu comme

l’un des leaders d’une esthétique du 21è siècle. L’élégance, la qualité exceptionnelle et l’intensité de ses vins font écho au langage du designer : une vision inspirée d’un monde naturel, sensible, conduisant à la recherche de la perfection. Charles Armand de Belenet : « Nous avons choisi Ross Lovegrove pour son approche à la fois innovatrice et visionnaire. Le Sabre G.H.MUMM est une réponse à la fois élégante et osée au geste du sabrage. C’est un objet de design aux lignes fluides et incurvées, ergonomique, et conçu en acier inoxydable – matière choisie pour sa modernité et sa longévité, tel le temps nécessaire au bon vieillissement du champagne ». Pour Ross Lovegrove, la démarche devait associer beauté et intelligence, où énergie et esprit profondément humaniste se transforment en objets aux lignes précises et à la vitalité novatrice. Incurvée sur la poignée, la ligne limpide du sabre file vers l’extrémité où s’inscrivent les signatures de la Maison et de l’artiste. Conçu pour un droitier comme pour un gaucher, il offre un équilibre parfait entre poids et volume. Il suffit de le tenir en main pour ressentir ce contact, voulu par le designer, entre l’acier et le verre. Son allure fluide suggère la retenue puis la révélation : le sabre contre le col de la bouteille, puis le geste qui tranche le goulot et fait jaillir le champagne.

Cette édition limitée est disponible à partir du 15 Novembre 2013 en exclusivité chez Colette au 213, rue Saint-Honoré à Paris et chez les meilleurs cavistes à partir du 28 Novembre 2013 www.ghmumm.com

ESQUISSE DE VIE

Hervé Sogne

Anne Grulms

« Savoir être authentique, il n’y a que ça de vrai !» Hervé Sogne, acteur d’origine canadienne-française, déborde de passion pour son métier. Mordant la vie à pleines dents, son appétence pour la scène et le grand écran ne l’a jamais quittée. Entrevue et shooting avec cette véritable boule d’énergie. Tout jeune, il se découvre déjà une fascination pour le monde du cinéma et est particulièrement impressionné par le film « le Dictateur » de Charlie Chaplin. « Normalement mon père m’envoyait au lit à neuf heures au plus tard, » se remémore Hervé « mais ce soir-là, il m’a laissé regarder le film. J’osais à peine bouger de peur qu’il me dise de monter dans ma chambre. Je suis resté bloqué sur ce film qui m’a profondément marqué et qui a fait naître en moi le désir d’investir les écrans. » Le jeune garçon commence alors à répéter des scènes de film qui l’inspirait et décide plusieurs années plus tard d’intégrer des cours de théâtre à Nancy.

humain, sorti du quotidien à qui arrivent diverses situations qu’elles soient tragiques ou comiques. Mais ce qui l’intéresse et ce qui lui a donné l’envie d’un rôle plus intense, plus riche, où il peut joindre son côté « hard » aux émotions, c’est une scène mémorable du Bond « Casino Royale ». On se rappelle la scène, Bond se glisse sous la douche pour réconforter sa tendre et il laisse ses sentiments prendre le dessus de sa raison. Cette force de caractère et ce côté vulnérable, sont les qualités qu’Hervé admire autant dans ce personnage mythique. Des facettes qu’il aime intégrer dans ses rôles.

Enchaînant les pièces de théâtre et les courts-métrages, Hervé met également le pied au cinéma. Un univers qui l’émerveille et qui le pousse à se dépasser à tout moment. Comme dans « Trouble No More » d’Andy Bausch, où Hervé se donne à cœur joie dans la peau d’un petit voyou. Sur ce tournage, Hervé se rappelle jouir de l’incroyable liberté accordée par le metteur en scène. « C’est magnifique » dit-il « de travailler avec Andy, car il vous laisse respirer. » Une indépendance qu’il admire et qui l’inspire. Une liberté qui n’est pas la même que dans d’autres rôles qu’il a l’habitude d’enfiler.

« There’s no business, like show business » Pour Hervé, les choses sont évidentes, si on veut réussir à se créer une place permanente au firmament, il faut « savoir être authentique, il n’y a que ça de vrai ! » affirme l’acteur sans détour. Savoir être juste, ouvert et prêt à l’assaut. On ne cessera pas de l’entendre « there’s no business, like show business ». Et intégrer cet univers bien à part, avec ses vautours prêts à vous attaquer ou à vous évincer, n’est pas chose facile. Cette jungle sans pitié, où le fait de percer dépend énormément de votre agent, de votre talent, de bons rôles et d’un sacré paquet de chance. Il ne faut pas se leurrer, c’est un univers qui demande une bonne paire de nerfs pour y demeurer. Pour Hervé, c’est le plus beau métier au monde et il ne pourrait s’imaginer faire autre chose. « Imaginez… connaissez-vous UN métier qui vous permette autant de libertés et de variations ? Non, je pense bien que nulle part ailleurs on vous donne autant de possibilités à varier les plaisirs et à se glisser dans la peau de différents caractères. »

Tout sauf … « Il n’y a pas de mauvais acteurs, il n’y a que de beaux rôles » nous révèle Hervé. « Je suis plutôt quelqu’un de physique. On dirait que j’ai une bonne tête à interpréter un flic. Et du coup je me retrouve enfermé dans ce type de rôles. Ce qui est marrant, c’est qu’après on vient me reprocher de toujours faire la même chose ? » s’interroge-t’il. Le fait qu’on l’enferme dans des rôles de flic grincheux l’embête et il aimerait casser cette routine avec des interprétations plus sensibles. « Tout, … tout sauf un flic ! » Et la preuve en est qu’Hervé a plus d’une corde à son arc : un palmarès de pièces de théâtre, de courts métrages et de films qui montrent les multiples facettes de son talent. En fait, Hervé rêve de se glisser dans la peau d’un monsieur tout le monde, un personnage simple,

Quand Hervé se prépare pour un rôle, et juste avant d’entrer sur le plateau, il s’échauffe, se pompe pour exploser sur scène. Tel un coureur qui s’entraine pour un marathon. Il se rappelle d’une fois où il a bien fait rire malgré lui. En coulisses du théâtre, Hervé attendait d’entrer en scène et comme d’habitude il s’échauffait avec des étirements.

ESQUISSE DE VIE

La filmographie de Hervé Sogne Cinéma 2012 MÖBIUS - Éric ROCHANT - Agent CIA 2011 UNE HISTOIRE D’AMOUR (Sortie le 9 janvier 2013) - Hélène FILIÈRES - LE MAJORDOME 2011 NE M’OUBLIE PAS - Jérôme CORNUAU - James 2010 DE FORCE - Franck HENRY - Lieutenant Bordier 2009 TROUBLE NO MORE - Andy BAUSCH 2009 LA RÉGATE - Bernard BELLEFROID 2009 NOUS TROIS - Renaud BERTRAND 2008 VERSO - Xavier RUIZ 2008 RÉFRACTAIRE - Nicolas STEIL 2004 VICTOIRE - Stéphane MURAT - Gérard 2004 LA REVANCHE (suite du CLUB DES CHÔMEURS) - Andy BAUSCH - Kasperzack 2004 LE CLUB DES CHÔMEURS - Andy BAUSCH - Lino 2002 PETITES MISÈRES - Philippe BOON & Laurent BRANDENBOURGER - Vendeur de voiture 2000 LE TROISIÈME OEIL - Christophe FRAIPONT - Policier 2000 FALLING THROUGH - C. BUCKLEY - Pony Tail 1999 UNE LIAISON PORNOGRAPHIQUE - Frédéric FONTEYNE - Ambulancier 1998 TALE OF THE MUMMY - R. MULCAHY - Etudiant 1997 MARTHE OU LA PROMESSE DU JOUR - Jean-Loup HUBERT - sous-officier gaz 2 1997 AN AMERICAN WEREWOLF IN PARIS - A. WALTER - skinhead Jacques 1991/99 EVE OF THE STORM DANGEROUS GROUND - L.G. CLARK - Jacob JOUBERT 1991/99 BLACK D’JU - Paul KUCHTEN - CRS 1992 VILLE À VENDRE - Jean-Pierre MOCKY - Chômeur

Court Métrage

2012 2004 2000

22H22 - Julien BECKER - rôle principal Sélectionné au festival Gérardmer 2013 LE SOLDAT - François LAURENT & Jean-Marie BURGIN - Hans LE CHIEN VERT - Jean-Luc SIMON - le soldat

Télévision

2012 R.I.S - Épisode «Cendrillon et compagnie» - René MANZOR - Noga 2012 UN FLIC - Épisode «Poker menteur» - Patrick DEWOLF - Associé Andréani 2010 VALPARAISO - Jean-Christophe DELPIAS - Alexandre Ribis 2009 LA VIE DE RABELAIS - Hervé BASLÉ - Bouchard 1991/99 DOCTEUR SYLVESTRE Épisode «Zone dangereuse» - Jean-Pierre VERGNE - Nicolas 1991/99 UNE FEMME D’HONNEUR - Philippe MONNIER - Chris Théâtre 2011 2007 2011 2009 2009 2008 2008

LA POUPÉE TITANIC (Thierry DEBROUX) - Marc OLINGER Théâtre Royal du Parc (Bruxelles) L’IDIOT (F. DOSTOÏEVSKI) - A. BOURSEILLER - Rogojine Théâtre Mouffetard LA POUPÉE TITANIC (Thierry Debroux) Théâtre du Parc de Bruxelles Théâtre des Capucins FUNÉRAILLES D’HIVER (Hanokh Levin) - Marion Poppenborg Théâtre des Capucins ANGELS IN AMERICA (Tony Kushner) - Myriam Muller et Jules Werner - Luis Grand Théâtre de la ville de Luxembourg SANS-FIL (Sergi Belbel) - M. Olinger - Jan Théâtre des Capucins FAUX-FUYANTS (Stephen Dietz) - F. Zimmer - Mathieu Théâtre Ouvert Luxembourg

ESQUISSE DE VIE

2007 LA PESTE (A. Camus) - M. Olinger - Le journaliste Théâtre National de Nice 2006 SIX PERSONNAGES EN QUÊTE D’AUTEUR (F. Paravidino) - M. Olinger - le fils Théâtre des Capucins 2006 TROIS JOURS DE PLUIE (R. Greenberg) - C. Pelletier - Edmund Théâtre Ouvert Luxembourg 2006 BEYOND THERAPY «GARCON, UN PSY!» (R. Altman) - F. Zimmer - Gérard Théâtre Ouvert Luxembourg 2004/05 L’IDIOT (F. DOSTOÏEVSKI) - A. BOURSEILLER - Rogojine Théâtre des Capucins, Théâtre National de Nice et Théâtre du Chêne Noir (Avignon) 2004/05 LE JARDIN DES APPARENCES (V. OLMI) - C. PELLETIER - Hervé festival de Wiltz & Théâtre des Capucins 2004/05 LE BAGNE (J. GENET) - A. BOURSEILLER - Ferrand Théâtre National de Nice 2004/05 LA TRILOGIE DE BELGRADE (B. SRBLJANOVIC) - D. SAGERT - Mitcha & Sovan Théâtre des Capucins 2002/03 TURCARET (de LESAGE) - Louis BONNET - Le chevalier Théâtre des Capucins 2002/03 LES FOUS DE LA REINE (J. RAMPAL) - Louis BONNET - Le ministre Théâtre ouvert de Luxembourg 2002/03 UN ENNEMI DU PEUPLE (IBSEN) - Hervé DUBOURJAL - Billing Théâtre des Capucins et Cartoucherie de Vincennes 2002/03 ANDROMAQUE (RACINE) - C. PELLETIER - Pylade Théâtre des Capucins 2002/03 UNE ENVIE DE TUER SUR LE BOUT DE LA LANGUE (X. DURRINGER) - M. OLINGER - Rou Théâtre National de Nice, Théâtre du Chêne Noir et Théâtre des Capucins 2002/03 HERNANI (V. HUGO) - Hervé DUBOURJAL - Don Carlos Théâtre des Capucins 2002/03 LA VEUVE CONVOITÉE (V. HAIM) - F. ZIMMER - Ricardo Théâtre du Centaure 2002/03 LES FOURBERIES DE SCAPINS (MOLIÈRE) - Marja-Leena JUNKER - Léandre Théâtre du Centaure 2000/01 VLADIMIR (M. ZUPANCICA) - Jacques HERBERT - Vladimir Théâtre municipal d’Esch sur Alzette (Luxembourg) et festival d’Avignon 2002 2000/01 BABY MEURTRE (F. DARD) - F. ZIMMER - Le policier Théâtre Ouvert Luxembourg 2000/01 L’AFFRONTEMENT (Bill C. DAVIS) - Jacques HERBERT - Mac Delson Théâtre du Centaure (Luxembourg) 2000/01 L’AMBASSADE (MROZEK) - F. ZIMMER - Le réfugié Théâtre Ouvert Luxembourg 1999 LE MENTEUR (GOLDONI) - M. OLINGER - Florindo Théâtre des Capucins 1999 ROBERTO ZUCCO (KOLTÈS) - Louis BONNET - Le frère Théâtre des Capucins, 1998 LE MARIAGE DE FIGARO (BEAUMARCHAIS) - M. OLINGER - Pédrille et « double main » Théâtre des Capucins 1998 LES FEMMES SAVANTES (MOLIÈRE) - S. EINE - Julien Théâtres des Capucins 1998 LE JEU DE L’AMOUR ET DU HASARD (MARIVAUX) - C. PELLETIER - Mario Théâtre Ouvert Luxembourg 1996/97 ZITOUNA (Compagnie Tiramisu) - La mère Spectacle jeune public et tournée (Lorraine) 1996/97 LA GUERRE DE TROIE N’AURA PAS LIEU (J. GIRAUDOUX) - S. EINE - Le marin Théâtre des Capucins et festival de Wiltz 1996/97 ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR (A. de MUSSET) - C. PELLETIER - Le choeur Théâtre Ouvert Luxembourg 1996/97 DOM JUAN (Molière) - C. PELLETIER - Gusman et le pauvre Théâtre des Capucins (Luxembourg) 1996/97 D’KLEPPELE BEI D’TROMM (A. ATTEN) - C. MULLER - Le tambour Théâtre municipal de Luxembourg 1996/97 HEXESABBAT (P. PELOT) - E. PAULIN - Olivier LAFERCIE Festival de Steinfort (Luxembourg) © Photos : Sylvain Munsch © Photo : Anne Grulms

ESQUISSE DE VIE Seul problème, son pantalon n’était pas pensé pour ce type d’exercice. Et arriva ce qui ne le devait pas, son pantalon fond au milieu. Véritable bête de scène, cet épisode malchanceux ne l’empêche pas de donner le meilleur de lui même sur scène et ailleurs comme en témoigne les beaux clichés ci-joints. Sogne, Hervé Sogne Hervé ne s’en est jamais caché, interpréter le rôle du célèbre agent secret britannique le fascine depuis longtemps et c’est grâce à son ami Gregory Kleinberg de l’agence Tukobox qui l’encourage à le faire, qu’Hervé se glisse dans la peau de l’agent mythique. Son faux air de Daniel Craig, son physique marquant et ses yeux bleus couleur océan ont également interpellé le photographe Christian Wilmes qui nous a fait l’honneur de réaliser un mémorable shooting avec Hervé en protagoniste. Monsieur Wilmes a même avoué qu’il n’aurait pu s’imaginer faire cet « Arrêt sur Image » sans Hervé.

Made in Luxe a également saisi l’occasion et la disponibilité de cet acteur emblématique pour faire son propre shooting dans le feu de l’action avec notre photographe Sylvain Munsch. Un beau complément du shooting mode avec Hervé en 007, un rôle qui lui colle parfaitement d’ailleurs. Une personne authentique, débordante d’énergie qui nous laisse de mémorables photos et une merveilleuse après-midi passée à créer notre version du légendaire Bond. Merci, Hervé. © Photos : Sylvain Munsch © Photo : Anne Grulms

PROVOCATION

La nouvelle pâtisserie

Sylvia Nicole Sanchez

Petit précis sur les tendances Vous avez dit des bulles gourmandes, un gâteau nuage, une tarte au chocolat de huit textures, un Love-bomb ou bien un opéra mentholé? La pâtisserie nouvelle génération étonne autant qu’elle séduit. Nous vous proposons un sujet fooding à la mode autour de créations pâtissières qui délecteront tous les palais pour une fin d’année surprenante. Haute création & street-food L’art culinaire – très souvent qualifié de 10ème art – explore un avenir de saveurs nouvelles. Influencé par la nouvelle cuisine et des techniques avant-gardistes (moléculaires ou pas) des plus grands chefs mondiaux tels Ferran Adrià, Michel Bras ou Jiro Ono, il emprunte les codes et pratiques des industries créatives. Cela s’illustre pleinement à travers la nouvelle pâtisserie, dont l’offre stylisée se calque sur les dernières tendances en la matière. En couvrant amplement le spectre gourmet avec un positionnement de luxe dit de « haute pâtisserie » mais aussi des versions plus accessibles, l’offre actuelle est foisonnante et particulièrement étonnante. De l’éclair-week chez Fauchon (Paris) proposant en pleine semaine de la mode des éclairs nippons aux glaçages artistiques reproduisant des peintures japonaises d’Hokusaï ou des éclairs Mille et une nuits inspirés des saveurs orientales … jusqu’au récent phénomène « street-food » avec de nombreux camions de rue invitant à déguster sur le pouce sandwichs gourmets et pâtisseries (cheesecakes, blondies etc…) valorisant le « fait-maison », la provocation sur l´imaginaire est au cœur de l’action. En effet, les grands chefs pâtissiers se font un point d’honneur à faire appel aux cinq sens afin d’éveiller les papilles des plus épicuriens d’entre nous grâce aux goûts, odeurs, textures, territoires esthétiques et ambiances sonores. Le but ultime est de provoquer l’étonnement en stimulant la mémoire gustative chez les individus. La mémoire du goût est une affaire culturelle, nationale, régionale, familiale et par conséquent très personnelle, souvent liée à des souvenirs d’enfance. Pensez donc à la madeleine de Proust.

Comme nous l’explique Jeff Oberweis, de la maison pâtissière éponyme au Luxembourg « la cuisine, en général, et plus particulièrement la pâtisserie est plus que jamais à la mode. Cette tendance vient de la valorisation de notre métier par les médias. Les différentes émissions TV font du monde de la pâtisserie un vecteur de rêves. Nos pâtisseries ont donc pour objectif de faire rêver nos clients. Pour les fêtes et évènements spéciaux, nos clients souhaitent avant tout terminer leur repas par un entremets spécial qui rendra ce moment inoubliable. Je pense cependant que la vraie mission de la pâtisserie est de rendre les gens heureux au quotidien. Consommer une pâtisserie ne doit pas appartenir au domaine du luxe, mais bien être un plaisir qui peut se renouveler tous les jours ». Ici, on pense par exemple à la tarte individuelle au citron Amalfi d’Oberweis, dont le titre poétique est une invitation exotique, synonyme de soleil et de qualité du produit. Elle résonne dans l’imaginaire comme une carte postale d’Italie dans laquelle on devine des champs de citronniers, des parfums naturels et pour certains, l’imagerie de la villa Malaparte dans Le Mépris de JeanLuc Godard en toile de fond. Le pâtissier d’aujourd’hui a comme enjeu d’insuffler une part de rêve et d’évasion dans ses créations en mêlant tradition et modernité (pensez donc à l’hybride Cro-nut), aussi bien dans ses gammes de produits permanentes que saisonnières avec des propositions d’exception pour les fêtes. Il adopte avec brio une double casquette, à la fois celle d’artisan et de créateur. C’est une démarche qui excelle depuis des années sur la scène de la nouvelle pâtisserie espagnole, très active et reconnue à l’international de la main de grands Maîtres-pâtissiers tels Paco Torreblanca, Oriol Balaguer et Christian Escribà qui inspirent par leur audace et savoir-faire. A tel point que la catégorie « desserts de restaurant » a émergé à part entière dans les établissements étoilés de la péninsule ibérique et a

PROVOCATION

inspiré le concept très prisé de Espaï Sucre (Barcelone), le premier lieu mondial dont la carte est entièrement dédiée à ce type de dégustation. Sur cette route en quête de nouvelles saveurs, on remarque particulièrement le travail du chef Andoni Luis Aduriz du restaurant Mugaritz (San Sebastian), qui surprend toute la planète avec son laboratoire de recherche sur les goûts insipides ramenant le goût des aliments locaux à l’essentiel. Que dites-vous d’un « yahourt brebis/sésame », « bonbon de courge », « racines de réglisse », « papier de fleurs » ou « pêches au thé de roche » ? La chef Maria José San Román du restaurant Monastrell (Alicante), surnommée la reine de l’huile d’olive et du safran, s’intéresse aux desserts plus légers, aérés et acides dans le futur pour rafraîchir la bouche à la fin d’un repas. Formée auprès de Joan Roca du Celler de San Roca (Gerona), élu meilleur restaurant 2013 (Diners Club International), Maria José met au point avec son jeune chef pâtissier, le britannique Dani Webster, passé entre autres chez Guy Savoye (Paris), de succulents desserts avant-gardistes : un soufflé Alaska-safran, des bonbons gélifiés à l’huile d’olive ou un « riz-orange-safran » revisité sans lactose, qu’elle recommande pour Noël. Dans ce souci d’innovation, et en tant que véritables faiseurs de mode, styles et tendances, les pâtissiers n’hésitent pas à challenger les goûts et les saveurs des foodistas les plus exigeants, en mixant du sucré-salé, chaud-froid ou des jeux de textures. Pierre Hermé teste constamment de nouvelles recettes. On se souvient encore du macaron « thé vert, girolles, citron » de Jardin dans les nuages, sa collection 2013 associant le chocolat au sel fumé ou de ses récentes variations autour du café. Christophe Michalak, le chef pâtissier du Plaza Athénée - créateur des fameux oursons guimauves et qui vient de fonder son école de pâtisserie - se définit quant à lui comme un créateur d’émotions et n’hésite pas à mixer « ananas, noix de coco, basilic » dans sa ligne Kosmik ou à revisiter un Saint-Honoré aux saveurs des îles avec jus

de gingembre et fruit de la passion. Philippe Conticini de la Pâtisserie des Rêves (Paris) séduit avec sa tarte à l’orange revisitée, ses créations au thé vert matcha ou son millefeuille du dimanche, présentés sous cloches de verre dans sa boutique mi-cocon, mi-écrin de bijoux. Pour ce Noël 2013, il s’est inspiré du Japon pour créer une Bûche aux notes boisées hêtre et cerisier. Les influences venues d’ailleurs sont bien palpables : on assiste à une fusion globale des saveurs - décalées et réinterprétées à la recherche de simplicité, une autre tendance prédominante. On pense au chiffon cake japonisant de la pâtisserie Ciel à Paris mais aussi aux parfums originaux des choux à la crème Popelini. Dans cette logique, les habitudes alimentaires sont repensées avec un souci de nouveaux goûts, image et diététique, en privilégiant le désucrage et l’allègement des textures. Comme nous l’explique Jeff Oberweis, « fraîcheur et qualité sont les garants d’une pâtisserie réussie. Dans le futur, nous allons parler de « gourmandise raisonnable » nous tendons à créer des produits plus légers, moins gras et moins sucrés, parfois sans gluten, donc faciles à manger. J’ai créé dans cet esprit, un gâteau sans gluten : le lacté chocolatcaramel, qui sortira au printemps prochain ». Pour l’heure, accompagné de son chef pâtissier Joël Kasperek, il a créé la Bûche de Noël 2013 « Puits Rouge » (biscuit madeleine au citron et huile d’olive, mousse aux fruits rouges et crémeux framboises), inspirée de l’architecture de la nouvelle boutique Oberweis au Luxembourg et acclamée par Relais Desserts, l’association de Haute Pâtisserie française qui rassemble l’élite mondiale dans ce domaine.

C’est sur cette note gourmande que nous avons tenu à vous inspirer dans vos préparatifs de fin d’année. Il s’agit du moment idéal pour faire preuve de créativité avec les arts de la table qui sauront mettre en valeur vos créations culinaires, pour un moment de partage mémorable en créant la surprise auprès de vos invités.

JASON PALMER A PRIS D’ASSAUT LA CITADELLE ! L’Anglais, leader de l’Alps Tour, a dominé le nouveau tournoi de bout en bout. Il s’impose sur un superbe score de -19, devançant Edouard Espana (2ème) et Julien Foret et Raphaël Marguery (3èmes ex-aequo). Pour une première édition, l’épreuve a convaincu tous les professionnels, unanimement séduits par le parcours et l’organisation. Le pari du premier Citadelle Trophy International est réussi. L’Anglais Jason Palmer n’a pas volé sa place de leader de l’Alps Tour. Au contraire, il l’a bien confirmée à Preisch. Le natif de Leicester a montré tout au long de la semaine du tournoi une supériorité déconcertante sur ses adversaires. Visiblement à son aise dans une météo très britannique, il a repoussé très loin la concurrence française. Il conclut le premier Citadelle Trophy International sur un score de 19 coups sous le par avec 11 coups d’avance sur son premier poursuivant, le Bordelais Edouard Espana, qui termine sur un score de -8 devant deux autres français, Raphaël Marguery et Julien Foret, 3èmes ex-aequo. S’il y a un autre vainqueur c’est bien le parcours du Golf Château de Preisch. Les 18 trous du tracé des trois frontières ont régalé les professionnels et le public toute la semaine de compétition. « Nous avons eu la chance de passer 4 jours sur un parcours magnifique, probablement le plus beau de l’Alps Tour » confie Palmer. « Le cadre est superbe, et le parcours est à la fois technique et long, et parfaitement entretenu. On aimerait jouer sur des parcours de cette qualité chaque semaine ». Pour les organisateurs le pari de cette première édition du tournoi est un pari réussi. L’enthousiasme partagé par les golfeurs professionnels comme les spectateurs ou les bénévoles témoigne du succès rencontré par cette

étape de l’Alps Tour. Une réussite qui a pu être visible dans le monde entier grâce à la diffusion de l’événement sur les antennes du Groupe CANAL+. Bien accompagné par la Communauté de Communes de Cattenom et Environs, le tournoi a contribué à la démocratisation du golf dans la région. Mardi 10 septembre, les golfeurs Jason Belot et Olivier Rozner sont allés à la rencontre d’élèves de l’école primaire Georges Pompidou de Cattenom pour partager leur quotidien de sportifs. Le mercredi, plus de 100 joueurs amateurs ont pu partager la partie des professionnels lors du Pro-Am. Les jeudi et vendredi, près de 200 enfants des écoles alentours ont reçu une initiation au golf et échanger avec les joueurs professionnels. Des joueurs amateurs locaux en devenir ont été invités à participer au tournoi pro, pour progresser au contact des habitués du tour. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris l’année prochaine pour transformer l’essai réussi de cette année, et continuer d’écrire l’histoire du Citadelle Trophy International – Golf de Preisch.

www.citadelletrophyinternational.com

Luxembourg TM

RÉTROSPECTIVE

Cartier Une Maison légendaire C’est avenue Monterey, sur la plus belle artère de la capitale luxembourgeoise, à quelques mètres de la célèbre Place d’Armes dans la ville haute, que Cartier a inauguré le 26 septembre sa nouvelle boutique au fronton de laquelle apparaît un numéro 13, chiffre Maison, comme en écho à l’adresse parisienne du joaillier des rois. Un écrin d’exception au Luxembourg

María Félix, actrice mexicaine (1914-2002)

Fidèle à l’esprit Maison, cet écrin cultive l’art de recevoir et invite à découvrir la douceur feutrée de salons en enfilade dédiés à la joaillerie et à la collection Paris Nouvelle Vague, aux fiançailles avec le Bridal, à l’horlogerie et aux accessoires. Un univers qui privilégie le confort de matériaux nobles, parcouru de chêne clair pour les murs tapissés de dessins anciens, de cuirs bruns surpiqués sellier pour les bureaux et les consoles… Atmosphère intime dans laquelle quatre boudoirs ont été consacrés pour l’occasion à quatre pièces spectaculaires de la Collection Cartier ayant appartenues aux « Précieuses Muses » de la Maison.

Grande cliente Maison, María Félix, est une passionaria, un personnage de légende dont le cinéma en noir et blanc confirme la beauté sauvage. Sa rencontre avec Cartier est une alliance artistique hors norme qui donne notamment naissance, en 1968, à l’inouï lorsqu’elle reçoit des mains du joaillier son collier serpent aujourd’hui classé œuvre d’art. Il est totalement articulé, succession d’écailles de diamants, d’émail rouge, vert et noir monté sur platine, qui étincellent de présence et de réalisme et qu’il faudra près de deux ans aux ateliers du joaillier pour achever.

Cartier et ses « Précieuses Muses » Lors de l’exposition des « Précieuses Muses » chez Cartier au Luxembourg, la Maison mettait à l’honneur quatre de ses grandes clientes, quatre figures de style dont les bijoux spectaculaires et créatifs sont entrés, à leur suite, dans la légende. Élégantes, fantasques, magnétiques, ces femmes exceptionnelles ont inspiré au joaillier des rois parmi les plus belles pièces de son histoire, aujourd’hui exposées dans les musées du monde entier à travers la Collection Cartier. Emblématiques du style Cartier, leurs bijoux s’inscrivent dans l’histoire des arts décoratifs tant ils cristallisent de courants stylistiques majeurs comme le Tutti Frutti, l’Art déco blanc et le bestiaire selon Cartier. Quatre femmes illustres aux destins d’étoiles qui brillent au firmament du goût, égéries de la Maison dont elles incarnent la grandeur : María Félix, héroïne du Bestiaire, Daisy Fellowes, icône du Tutti Frutti, Gloria Swanson, cristal et diamants à Hollywood et Wallis Simpson, duchesse de Windsor, la passion Panthère.

Entre elle et Cartier, il s’agit d’un pacte, à l’issue duquel tout est possible, tous les défis peuvent être relevés comme celui d’avoir à réaliser un collier crocodiles. Copie joaillière d’un animal vivant que la star apporte dans son bocal en exigeant que l’œuvre soit réalisée vite, car le reptile grandit ! Le réel et l’imaginaire se croisent alors dans les ateliers : chassé-croisé fantastique d’exigences et de talents, entre le client et les artisans.

Daisy Fellowes, icône du Tutti Frutti Fervente admiratrice du style indien de Cartier, la journaliste de mode Daisy Fellowes acquiert en 1936 l’un des plus beaux colliers du genre qu’elle portera au bal costumé de Carlos de Beistegui à Venise, en 1951. Un goût pour l’exotisme, la couleur et les mélanges inédits dont Cartier a le secret et qu’elle plébiscite de nouveau à travers le choix d’un ras du cou d’améthystes facettées et de turquoises, en or tressé, chapelet de pierres fines dont le naturel fait écho à la féminine décontraction du new-look.

RÉTROSPECTIVE

Gloria Swanson, actrice américaine (1899-1983) Au diapason du monde dont il retranscrit le mouvement, Cartier anticipe l’évolution d’une femme qui change et troque ses crinolines contre une silhouette plus androgyne, dite « à la garçonne ». Un phénomène dont le joaillier mesure l’importance, encourage l’avènement, jetant avant l’heure les bases d’un style qui prendra plus tard le nom d’Art déco.

Depuis 1847, Cartier s’est forgé un nom, synonyme de créations délicates et éblouissantes. Véritable temple du goût et de l’art de vivre, ses objets précieux sont à l’origine de la légende « Cartier ».

Wallis Simpson, Duchesse de Windsor (1896-1986) Pour elle, Édouard VIII renonce à la couronne d’Angleterre en 1936. Elle, c’est Bessie Wallis née Warfield. Il va l’épouser. On parle d’acte le plus romantique du siècle. Tout au long de leur union, les bijoux et les objets précieux, des plus spectaculaires aux plus intimes signeront entre eux deux un lien de passion et de complicité tendre, nourri d’attentions réciproques. C’est sur les conseils avisés de Jeanne Toussaint, responsable de la Haute Joaillerie Cartier, que la duchesse acquiert en 1948 la première représentation de la panthère figurative en or et émail noir montée en broche sur une émeraude cabochon de 90 carats. C’est sa première acquisition d’une parure ornée de l’animal emblématique de la Maison.

Cartier et ses dates clefs 1847

Louis-François Cartier (1819-1904) reprend l’atelier de bijouterie de son maître Adolphe Picard, 29 rue Montorgueil à Paris.

1856

Premier achat de la princesse Mathilde, nièce de Napoléon Ier et cousine de l’empereur Napoléon III.

1899

Cartier s’installe à Paris rue de la Paix au numéro 13.

1904

La Maison reçoit son premier brevet de fournisseur officiel accordé par le roi Édouard VII d’Angleterre.

Louis Cartier crée pour son ami l’aviateur brésilien Alberto Santos-Dumont une montre spécifiquement conçue pour être portée au poignet avec un bracelet de cuir.

1914

Premier décor panthère ornant la lunette d’une montre-bracelet ronde pour dame : onyx et pavage de brillants.

1921

Brevet de fournisseur officiel accordé par le prince de Galles, futur roi Édouard VIII, devenu, après son abdication en 1936, duc de Windsor. Création de la montre Tank cintrée.

1933

Cartier dépose le brevet pour la « monture invisible », technique joaillière qui fait disparaître la monture pour donner toute leur importance aux pierres.

1942

Création du bijou « l’Oiseau en cage » comme symbole de l’Occupation. En 1944 la broche « l’Oiseau libéré » célèbrera la Libération.

1949

Le duc et la duchesse de Windsor achètent à Paris une broche motif panthère en platine sur un saphir cachemire cabochon de 152,35 carats ; elle sera rachetée par Cartier pour sa collection en 1987. Gloria Swanson, légendaire actrice d’Hollywood, apparaît à l’écran dans le film « Sunset Boulevard ». Elle porte les deux bracelets en diamants et cristal de roche acquis en 1930 chez Cartier.

1956

A l’occasion de son mariage avec le prince Rainier, la princesse Grace reçoit de nombreux bijoux signés de la Maison dont une bague de fiançailles, un diamant taille émeraude de 12 carats.

1969

Cartier fait l’acquisition d’un diamant poire exceptionnel de 69,42 carats, et le revend à Richard Burton qui l’offre à Elizabeth Taylor pour son anniversaire : le fameux diamant Cartier, rebaptisé ensuite «Taylor Burton». Ouverture de Cartier à Genève. Création du Love bracelet.

1983

Création de la Collection Ancienne Cartier (appelée à devenir la Collection Cartier). Cette collection est destinée à illustrer l’évolution historique et artistique de la Maison. Création de la montre Panthère de Cartier.

1999

Création de la collection Paris nouvelle vague Cartier, une collection de joaillerie inspirée par Paris. Exposition rétrospective : « El Arte de Cartier, resplendor del Tiempo », au Museo del Palacio de Bellas Artes de Mexico autour de la grande actrice mexicaine María Félix.

2011

Collection de Haute Joaillerie : Sortilège de Cartier, l’enchantement des pierres. Lancement du parfum Baiser Volé, un nouveau parfum féminin. Lancement de la collection joaillière Cartier naturellement.

2013

Ouverture de Cartier à Luxembourg.

*Liste non exhaustive.

MADE IN LUXE

L’or, on l’adore Depuis plusieurs années, madame Agnès Gava d’Or Négoce s’est spécialisée dans le domaine du rachat et de la vente d’or, d’argent et de diamants. Entre Nancy, ville aux portes d’or, Lyon, capitale de l’or, Monaco, écrin de prédilection des richissimes et Luxembourg, madame Gava pourrait se vanter de son réseau considérable d’experts et d’investisseurs, mais son maître mot est et le restera la discrétion. Discrétion qu’elle applique d’ailleurs dans toutes les interactions avec ses clients.

Son métier, elle l’exerce avec passion et encadre ses clients de manière soutenue et en toute confidentialité. Que ce soit dans sa boutique à Nancy et celle implantée à Luxembourg, les clients qui lui confient des pièces peuvent compter sur une transaction confidentielle et discrète. Sa clientèle ne se compose non seulement d’hommes et de femmes ayant besoin de transformer leurs pièces d’exception en liquidité mais également de personnes qui souhaitent vendre pour réinvestir. Or Négoce dispose de son réseau d’investisseurs et peut proposer des lingots et diamants d’investissement (sous scellé et avec certificats). Qu’il s’agisse de bijoux, de lingots, de diamants, d’argenterie ou de pièces de monnaie en or ou argent, toutes ces objets peuvent être vendus et réinvestis dans de nouveaux biens.

Or’Négoce

2 rue Bender L-1229 Luxembourg Tél. : 26 18 78 50 www.ornegoce.com

« Beaucoup de gens ne sont pas conscients des pièces de valeurs qui peuvent encore se cacher dans le fond d’un tiroir ou dans la boîte à bijoux de la grand-mère. » explique Agnès Gava. « Ces pièces peuvent se transformer soit en argent liquide, soit, s’il s’agit de véritables pièces d’exception, en voyage, l’achat d’une nouvelle voiture ou tout simplement l’acquisition d’un nouveau bijou ou joyau. Les possibilités sont multiples. » Pour ce faire, madame Gava et son équipe de spécialistes examinent les biens confiés avec précision afin de pouvoir garantir le meilleur prix. L’estimation est gratuite et sans engagement et le prix dépendra évidemment du cours actuel des métaux précieux. Si vous avez des bijoux que vous ne portez plus parce qu’ils ne vous correspondent plus, demandez conseil à madame Gava. Son bureau d’expertise saura vous guider dans vos choix et dans la vente de vos objets. Cette transaction peut alors déboucher sur l’investissement dans une nouvelle parure au goût du jour. Tout est concevable. texte : Anne Grulms photos : Sylvain Munsch

AGENDA

Agenda 100% Mythique

Made in Luxe vous présente sa sélection d’évènements à ne pas rater!

11 16

KEIKO KIMOTO, KWANYOUNG JUNG, DAVID FERRY ET LAURENCE GRAVE Atrium du Sofitel

octobre 2013 au

décembre 2013

21 novembre 2013

Exposition L’exposition de la galerie Berlinoise Mazzocca| Contemporary Paintings au sein du Sofitel Luxembourg Europe recèle et développe une lumière particulière, comme un reflet de l’entre-deux dans lequel l’ombre trouve aussi sa place, un clair-obscur souvent rejeté de nos jours, pour des raisons de lisibilité immédiate, comme si la peinture se devait de ne plus montrer que des os et oublier sa chair. Infos : mail@galerie-mazzocca.com

AYO Atelier | 20h00 Concert Un retour aux sources très épuré. D’origine nigérienne et gitane, Ayo revient dans son dernier album en date à l’essence même de son style. Découvrez un mélange doux et puissant de folk et de soul, pimenté de rap acoustique. Tickets : www.atelier.lu

LUX FILM DAYS Cinémas participants Film Grâce à l’opération LUX FILM DAYS, chaque pays de l’UE découvrira les candidats au Prix LUX. Les trois finalistes de ce prix cinématographique seront à l’affiche dans 44 villes des États-membres de l’Union. Le gagnant, sélectionné par les membres du Parlement européen, sera annoncé à Strasbourg le 11 décembre. Infos : www.luxprize.eu

AGENDA

ANARCHIE, BRUIT ET PROVOCATIONS DADA, SURRÉALISME, READY MADE MUDAM | 18h30 – 20h00

novembre 2013

novembre 2013 Exposition La Mudam Akademie vous propose l’histoire de l’art du XXe siècle en accéléré : comment est-on arrivé de la peinture figurative à la performance artistique ? Découvrez les mouvements et les artistes qui ont marqué le siècle dernier à travers dix séances.

21 24

Infos : visites@mudam.lu

INTERNATIONAL MOTOR SHOW LUXEMBOURG

03 décembre 2013

Luxexpo

novembre 2013

21 24

novembre 2013 au

novembre 2013

25 novembre 2013

26 novembre 2013

Atelier | Ouverture : 20h00 | Concert : 21h30 Concert Stacey Kent présentera son tout nouvel album. Dans “The Changing Lights”, elle fait passer ses propres sons et styles à travers le prisme de la musique brésilienne. Infos : www.atelier.lu

PECHA KUCHA Casino Luxembourg – Forum d’Art Contemporain 18h30 à 20h00

Loisir Ce rendez-vous automobile permet d’approcher de très près des bolides issus de nombreuses compétitions internationales, des voitures et des motos sportives et d’exception, des véhicules de collection, des voitures customisées, des shows époustouflants, etc...

Performance | Conférence À partir des dossiers d’artistes dans l’InfoLab et dans le but de promouvoir et mieux faire connaître la création luxembourgeoise, le Casino Luxembourg offre une plateforme publique au travail de jeunes artistes. Chaque artiste, respectivement chaque critique d’art, bénéficie de 6 minutes et 40 secondes pour faire sa présentation.

Infos : www.euro-racing-show.com

Infos : www.casino-luxembourg.lu

novembre 2013 au

STACEY KENT – LIVE AT VAUBAN

WINTERLIGHTS Place d’Armes & Place de la Constitution Marché de Noël Festival de lumières et d’animation plongeant le cœur de la ville millénaire de Luxembourg dans un décor féérique, merveilleux et romantique avec ses marchés de Noël répartis sur plusieurs sites à travers la ville.

10 décembre 2013

Chapito - Casino| 20h00 Dîner Les Casinos Créateurs d’Émotions® ont le plaisir d’annoncer la 5e édition du Dîner des Chefs. Huit Chefs des Casinos se sont associés pour mettre en avant leur créativité et faire partager leur savoir-faire en proposant un menu d’exception.

Rockhal Show: 20.30 hrs | Doors: 19h00 Concert Katie Melua interprétera les hits et les chansons favorites de ses cinq albums studio et ne manquera pas de vous éblouir avec les chansons issues de son sixième album studio et sa voix magnifique. Infos : www.rockhal.lu

Infos : www.visitluxembourg.com

DINER DES CHEFS

KATIE MELUA

12 décembre 2013

VANESSA PARADIS Rockhal Show: 20.00 hrs | Doors: 19h00 Concert La célèbre chanteuse et actrice française Vanessa Paradis viendra présenter son nouvel album « Love Songs ». Des émotions contrastées, une mélancolie soyeuse, une voix vaillante, des chansons d’amour qui ne racontent pas des fantasmes roses et ciel, mais la vérité du cœur, une fois de plus.

Infos : www.casino2000.lu Infos : www.rockhal.lu

L’IMAGE-CHARNIERE OU LE RECIT D’UN REGARD Casino Luxembourg – Forum d’Art Contemporain 18h30 – 19h30 Conférence (Daphné Le Sergent, en français) Pour cette édition du cycle de conférences « Les Mardis de l’Art », Daphné Le Sergent invite à s’interroger sur l’art contemporain. Infos : www.casino-luxembourg.lu

17 janvier 2014

West Side Story Grand Théâtre de Luxembourg | 20h00 Théâtre A l’occasion du 50e anniversaire du Grand Théâtre, et en collaboration avec le Théâtre des Capucins, découvrez ou revisitez cette belle comédie musicale. Un instant mythique à ne pas rater. Infos : www.theatres.lu

Coulisses

COULISSES

PHOTOGRAPHE CHRISTIAN WILMES MODÈLE ORIANA BIRGEN @MYMODELS

ACTEUR HERVE SOGNE

MAQUILLEUSE CAMILLE LUTZ COIFFEUR CRÉATEUR SADEK L. STYLISTE JESSY COTTINEAU ASSISTANT PHOTO LOÏC WARIN VIDÉO THIBAUT MIKOS

COULISSES

Les Looks à retrouver dans les pages Arrêt sur image

COSTUME BLEU RAYURES TENNIS JEAN PAUL GAULTIER CHEMISE JEAN PAUL GAULTIER MOCASSINS EN CUIR FRATELLI ROSSETTI

PANTALON NOIR AZZARO CHEMISE JEAN PAUL GAULTIER CABAN EN LAINE ZIP À LA TAILLE JEAN PAUL GAULTIER MOCASSIN FRATELLI ROSSETTI PORTE DOCUMENTS / ORDINATEUR S.T. DUPONT GANTS CUIR GLOVE STORY

PULL MANCHES CHAUVE- SOURIS JEAN PAUL GAULTIER PANTALON AMPLE ECE SALICI GANTS LONGS EN CUIR JEAN PAUL GAULTIER SAC CUIR RIVIERA NIGHT SYMPHONY S.T. DUPONT ESCARPINS PLATEFORME JORGE BISCHOFF

SMOKING AZZARO CHEMISE AZZARO NŒUD PAPILLON AZZARO ROBE BRODÉE DE PERLES ET SEQUINS ELIE SAAB MINAUDIÈRE OR ROSE PP FROM LONGWY

COSTUME RAYÉ DEVANT, UNI DERRIÈRE JEAN PAUL GAULTIER CHEMISE RAYÉE JEAN PAUL GAULTIER

ROBE BI MATIÈRE CUIR NINO BOLLAG VESTE FOURRURE NOIRE HÔTEL PARTICULIER

GANTS CUIR GLOVE STORY CABAN EN LAINE JEAN PAUL GAULTIER

CHEMISE CHAINE ACIER AU COL JEAN PAUL GAULTIER PANTALON DE SMOKING AZZARO MOCASSINS FRATELLI ROSSETTI ROBE BUSTIER AMAYA ARZUAGA COLLANTS WOLFORD CHAUSSURES GROUND ZERO

CHEMISE BLANCHE HACKETT NŒUD PAPILLON VELOURS AZZARO

SOUTIEN-GORGE SIBERIAN DREAM AUBADE CULOTTE L’INSOUMISE AUBADE SERRE TAILLE PORTEJARRETELLE L’INSOUMISE AUBADE BAS BAHIA AUBADE KIMONO SLEEPLESSNIGHT AUBADE

PULL HACKETT FOULARD POCHETTE HACKETT BLOUSON CUIR MATELASSÉ MANCHES POILS DE BABY VEAU LASVIII PANTALON VELOURS HACKETT VESTE CUIR ET FOURRURE JEAN PAUL GAULTIER PANTALON SMOKING STEPHANIE RENOMA

COULISSES

Making-of J’ai eu le privilège de clôturer l’année éditoriale par le thème « 100% mythique » en réalisant un fantasme photographique. Après ma première réunion avec Anne Grulms, nous sommes vite tombés d’accord sur LE personnage mythique qui nous fascine depuis notre enfance : « 007 ». Mission confirmée. Réaliser une série mode autour du fameux agent et de son univers mythique, un univers fortement ancré dans la mémoire collective, rend la tâche encore plus subtile voire délicate. C’était un défi qui m’a particulièrement motivé et qui m’a permis, en associant les codes mythiques du personnage, de concevoir cette série comme une petite production de film. Ce qui est vraiment fascinant au Luxembourg, c’est que si vous montrez votre enthousiasme, les personnes vous suivent. Mes différents partenaires ont tous apprécié le projet et j’ai pu réaliser cette série dans un confort de travail que seul le Luxembourg pouvait offrir. Ce projet a été un véritable challenge résultant d’un stylisme TOP, de magnifiques coiffures accompagnées de leurs maquillages subtiles et maîtrisés. Shooter dans différents lieux en une journée prend beaucoup de temps. Et j’ai encore du mal à réaliser combien de looks différents nous avons shootés en un week-end. J’ai tenu à produire cette série au Luxembourg et d’y intégrer des talents locaux comme Oriana et Hervé. Hervé, un acteur emblématique qui est sans aucun doute le « Bond » du Luxembourg. D’ailleurs je n’imaginais pas faire ce shooting sans lui. La magnifique Oriana est quant à elle la parfaite représentation d’une beauté « made in Luxembourg ». Le timing étant l’élément le plus contraignant en plus d’une météo capricieuse, je pense que nous avons tous fait un très beau travail et je voudrai remercier de ce fait mon équipe et les partenaires qui m’ont fait confiance sur ce projet.

Remerciements Merci à ma styliste Jess qui m’a émerveillé par son travail et son dévouement. Merci à Sadek pour avoir réussi à réaliser autant de magnifiques coiffures différentes en si peu de temps. Merci à Camille pour sa flexibilité et son maquillage de précision. Merci à mon assistant Loïc pour son aide précieuse et pour avoir pris de sublimes photos backstage. Merci à Thibaut d’avoir filmé le shooting. Merci à Jean Kerschen d’Aston Martin pour sa collaboration et sa flexibilité. Merci à Lecuit pour m’avoir permis de shooter cet édito avec cet appareil mythique : la Leica S2. Merci au Sofitel de nous avoir ouvert ses portes pour réaliser les photos intérieures dans leur magnifique « Havana Lounge ». Et merci à Anne Grulms de m’avoir fait confiance pour clôturer l’année en beauté. Mission accomplie.

Christian Wilmes

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Directeur clients Benoît de Moura

Marketing

Guillaume Tournand guillaume.tournand@editus.lu

Rédaction

Responsable éditorial Anne Grulms anne.grulms@madeinluxe.lu

Prochain Numéro Janvier 2014

Christine Bichaton Thomas Bourdeau Floriane Henry Chloé Nabédian Sylvia Nicole Sanchez

Création & Layout pub@madeinluxe.lu

Photographes Sylvain Munsch Christian Wilmes

Production & Diffusion Responsable production Patrick Steffen patrick.steffen@madeinluxe.lu

Abonnement

abo@madeinluxe.lu

Impression

Imprimerie Faber 7, rue des Prés L-7561 Mersch

Editeur

Editus Luxembourg S.A. 208, Rue de Noertzange L-3670 Kayl T. ( +352 ) 49 60 51-1 contact@madeinluxe.lu

Boutique SwarovSki

accord express de l’éditeur Boutiquesans SwarovSki

49 Grand Rue L-1660 LUXEMBOURG

City Concorde, 80 rue de Longwy L-8060 BERTRANGE

Cactus Belle Étoile, Route d’Arlon L-8050 BERTRANGE

Collection Catherine II, pendentif, boucles d’oreilles et bagues or blanc et diamants

GRAAL JOAILLIER

•

10 AVENUE DE LA PORTE NEUVE

•

L-2227 LUXEMBOURG

W W W. G R A A L - J O A I L L I E R . C O M

•

TÉL. : (+352) 2021 23 2122

cartier.com

ballon bleu de cartier Tourbillon VolanT Deux Fuseaux 9456 MC

le Calibre 9456 MC ProPose une CoMPliCaTion inÉDiTe : l’assoCiaTion D’un Tourbillon VolanT À Deux Fuseaux Horaires À aFFiCHaGe sauTanT. l’aFFiCHaGe De TYPe rÉGulaTeur inDiQue la MinuTe Via une GranDe aiGuille CenTrale, l’Heure De rÉFÉrenCe eT l’Heure loCale Via Deux CoMPTeurs exCenTrÉs. VÉriTable MonTre De VoYaGeur, Ce Double Fuseau sauTanT FonCTionne Dans une sYnCHronisaTion ParFaiTe GrÂCe au sYsTÈMe De Double rÂTeau rÉTroGraDe Qui PrÉserVe la ConsTanCe Du CouPle TransMis À l’orGane rÉGulaTeur À Tourbillon VolanT. le CaDran De la MonTre ballon bleu De CarTier enTiÈreMenT aJourÉ PerMeT D’aDMirer les FiniTions De Ce MouVeMenT CerTiFiÉ Par le “PoinÇon De GenÈVe”. boiTier en or Gris 18 CaraTs, Couronne CannelÉe en or Gris ornÉe D’un saPHir CaboCHon, MouVeMenT MÉCaniQue ManuFaCTure À reMonTaGe Manuel, CerTiFiÉ “PoinÇon De GenÈVe”, Calibre CarTier 9456 MC (44 rubis, 21’600 alTernanCes Par Heure, rÉserVe De MarCHe D’enViron 50 Heures), 2 Fuseaux Horaires À sauT insTanTanÉ, Tourbillon VolanT aVeC inDiCaTion De la seConDe Par la CaGe De Tourbillon en ForMe De C.