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Le Job De Vacances Comme Tremplin Vers Une Carri Re
L’année dernière, 1 pme sur 3 a proposé des jobs d’étudiants d’après le sondage réalisé par le groupe de services HR Liantis auprès de plus de 30.000 employeurs. Le job de vacances est souvent un tremplin vers un plus. C’est ce que montre l’histoire de Ruben Cams qui est entré comme étudiant chez Vansichen Linear Technology à Hasselt et qui bénéficie aujourd’hui d’un contrat fixe.
Le nombre de jobs d’étudiants par entreprise continue d’augmenter, fait savoir Liantis. Rien d’illogique à cela vu la pénurie sur le marché du travail et les nombreuses entreprises qui recherchent du personnel qualifié sans en trouver. Elles se tournent alors vers les étudiants et cela offre plusieurs avantages. Les étudiants sont déployés de manière flexible et l’employeur perçoit après un temps à qui il a affaire. C’est la ‘période d’essai’ idéale qui permet ensuite de proposer un travail fixe à l’étudiant fraîchement diplômé et de le lier à l’entreprise.
Autre évolution: le gouvernement a augmenté le nombre d’heures que les étudiants peuvent prester en bénéficiant de cotisations réduites à 600 heures par an (475 heures en 2022). Le nombre d’entreprises faisant appel aux étudiants augmente d’année en année. En 2019, elles étaient 30,7 pourcents contre 32,6 pourcents l’année dernière. En moyenne, cela concerne 5,7 jobs d’étudiants par employeur contre 4,7 en 2021. Autre fait marquant : le job n’est plus exclusivement réalisé l’été mais toute l’année. Le terme ‘vacances’ n’est donc plus totalement approprié.
Ruben Cams est entré chez Vansichen en novembre 2020 pour un job d’étudiant à temps partiel. Il suivait des études d’ingénieur industriel en Electromécanique, spécialisation Conception & Production. « J’étais en avant-dernière année et bien que j’habite à Hasselt pas très loin de Vansichen, je ne connaissais pas l’entreprise. Une offre d’emploi avait attiré mon attention mais il s’agissait d’un travail à plein temps comme ingénieur et je ne remplissais pas toutes les conditions pour solliciter. Mais j’ai quand même eu un entretien qui a porté ses fruits. J’ai travaillé pendant deux années très enrichissantes en tant qu’étudiant et j’ai même finalisé ma thèse chez Vansichen. Une situation win-win pour les deux parties : l’entreprise a trouvé le profil qu’elle recherchait et j’avais un job financièrement intéressant. »
Fin avril 2022, Ruben signait son contrat pour un travail à temps plein à partir du 1er septembre 2022 en tant que Component Engineer. Il fait aujourd’hui le bilan : « Ce qui me frappe chez Vansichen, c’est que tout le monde, même moi quand j’étais étudiant, se voit immédiatement confier des responsabilités. Pour les jeunes, ce n’est pas évident de bénéficier d’une telle autonomie dès le départ et cela génère de la confiance. L’équipe se compose de jeunes motivés dont la plupart ont déjà 10 ans d’expérience en technologie linéaire. »
« Mon travail comporte deux volets : il y a le volet ingénieur et le volet commercial via lequel j’ai énormément de contacts avec les clients. Cette combinaison me plaît beaucoup. En tant que Component Engineer, je conseille les clients et je recherche avec eux la/les meilleure(s) solution(s). Un client a besoin d’un mouvement d’un point A vers un point B, avec une force et une vitesse spécifiques. Nous recherchons alors les guidages linéaires les plus appropriés. Nous travaillons avec plusieurs fournisseurs et il y a énormément de composants. » « Vansichen propose également des produits de propre conception qui sont une extension de la gamme de marques que nous distribuons. En 1998, l’entreprise s’est lancée dans la conception des septièmes axes et l’offre standard est aujourd’hui étendue à des solutions sur mesure pour les rails de robot. J’oriente les clients dans la bonne direction et je tire une grande satisfaction de voir comment les projets sont ensuite intégrés. » www.vansichen.be
Dans les années à venir, Ruben veut grandir avec l’entreprise. « Beaucoup de choses se sont passées au cours des cinq dernières années chez Vansichen. Nous allons bientôt déménager vers un nouveau bâtiment. En Allemagne, le collègue sectoriel SimKon a été repris et nous voulons également le développer. Il y a vraiment une dynamique et de nombreux et beaux défis à relever. Je ne me lasse pas du monde fascinant de la technologie linéaire », conclut Ruben.
