PROGRAMME samedi
de 21h à 23h
O5/O7
TRIBAL VEDA���Tribal, Musiques du monde
15/O7
mardi
THE RINGTONES���Wild, Rockabilly
mercredi
LES CINQ OREILLES���WORLD MUSIC
1 /O7
ESPLANADE PALAIS DUCAL à Nevers
LE BUREAU à Nevers, 6 place St Sébastien
EUROPE KEBAB à Nevers, place Guy Coquille
vendredi
���Chanson française festive Swing Jazzy 18/O7 STABAR LE CENTRAL à Fourchambault, 42 rue Gambetta
samedi DOIGTS TORDUS���CHANSON POPULAIRE 19/O7 LESLA TRÉFILERIE à Fourchambault, 54 quai de Loire
mardi
22/O7 mercredi
23/O7 vendredi
25/O7 samedi
2 /O7 mardi
29/O7 mercredi
the farrows���reprises et compos, pop rock LES 2 GARES à Nevers, rue de Charleville
mix up family���reggae LE LOUNGE MUSIC BAR à Nevers, 4 rue de la Barre
M. BETTINI ET CAETERA���chanson narquoise LE CAFE DES ARTS à St Benin d’Azy, 3 rue de la Gaité
herve krief trio���blues LE CARNOT à Nevers, 12 place Carnot
holly mushroom���reggae LE COMPTOIR ST SEBASTIEN à Nevers, 9 place St Seb.
3O/O7
le common diamond���duo pop electro
vendredi
LOS MANCHOS DE LA MANCHA���Swing manouche
O1/O8 samedi
O2/O8 mardi
O5/O8
HOTEL IBIS à Nevers, rue du Plateau de la B. Dame
AU BISTRO GOURMAND Nevers, Place de la Résistance
showguns���power pop trio LE BALTO à Nevers, 22 rue françois Mitterrand
le big funk brass���fanfare BUREAU GUIDES DE LOIRE Nevers, Base Canoë
mercredi
O /O8 vendredi
O8/O8 samedi
O9/O8 mardi
the big shot���swing rockabilly LA TAVER’N à Nevers, 59 rue de Nièvre
adam wood ��folk LE MERCURE à Nevers, Quai de Médine
philippe menard ��blues one man band L’ODYSSEE à Marzy, 4 place de l’église
12/O8
mayra et mr mow ��folk electro world
13/O8
mercredi
bakel ��reprises et compos, pop rock
vendredi
rab’ blues ��blues rock folk
15/O8 samedi
1 /O8 mardi
19/O8 mercredi
2O/O8 vendredi
22/O8 samedi
LA SIMPLICITE à Nevers, 58 rue de Nièvre
L’AGRICOLE à Nevers, 10 place Carnot
L’ENVIE à Nevers, 41 avenue Colbert
cock’s tale ��fusion LES ARCANDIERS à Nevers, 4 place Mossé
piqures de loustics ��chanson chansonnière LE BAR DES HALLES à Nevers, 2 rue St Didier
dat’s game ��rock fusion LE CHAT QUI LOUCHE à Nevers, 15 rue St Etienne
fkp ��reggae rock LE CARREFOUR à Nevers, 1 rue Jean Gautherin
23/O8
lazy buddies ��blues, swing & roll
mardi
komtarbour ��reprises et compos, pop rock
2 /O8 mercredi
27/O8 mercredi
27/O8 samedi
3O/O8
LE MÉTRO à Nevers, 3 place de la Résistance
LE COULANGES à Coulanges-lès-Nevers
chez remo ��rock festif LE JEAN BART à Nevers, 11 place de la Résistance
freyssac ��pop rock LA CALABRIA à Fourchambault, 1 rue du Pont
D’jam tribu ��afro funk rock LE PRÉ FLEURI à Sermoise, 16 route de Lyon
La culture n’est pas une marchandise comme les autres ! Et si demain tous les festivals s’arrêtaient, si demain les théâtres baissaient le rideau, les salles de concert cessaient de fonctionner et si demain il n’y avait plus de création cinématographique et si demain votre télé ne diffusait plus que Les Experts sur toutes les chaines ? Aïe ! Eh oui, les intermittents du spectacle sont partout, ces privilégiés, ces profiteurs, ces nantis… Mais c’est aussi grâce à eux que nous oublions nos problèmes ou qu’au contraire nous mettons le doigt dessus, c’est grâce à leur travail que nos vies sont supportables et que l’utopie demeure. La culture et l’éducation constituent l’élément central de la liberté d’expression, de notre émancipation. Bien sûr, certains pourront dire que la culture n’est pas assez engagée mais confrontée à la loi du marché que deviendra-t-elle? Il est impératif de sauvegarder le régime des intermittents, peut-être faut il le rendre plus juste, mais certainement pas de manière arbitraire. La France doit préserver son exception culturelle et cela relève des droits de l’Homme, est reconnu par l’UNESCO. Et si nous sommes solidaires des intermittents du spectacle, nous le sommes aussi de tous les précaires.
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LIVE REPORT & KRONIK
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INTERVIEW
Franck Halimi et L. Grandguillaume
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INTERVIEW Détroit
Bel été à toutes et à tous et bonne lecture !
La Rédaction
Jérôme Gaillard RETROUVEZ TOUTES NOS RUBRIQUES ET NOS CONCOURS SUR WWW.MAGMA-MAGAZINE.FR
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SPÉCIAL FESTIVALS MAGMA BOURGOGNE N° 92 - ÉTÉ 2014 Édité par Edit Presse, BP 52729, 21027 Dijon Cedex Tél : 06 15 30 43 56 - magmajerome@yahoo.fr Fondateur : JÉRÔME GAILLARD - Directeur de la publication, rédacteur en chef : JÉRÔME GAILLARD Conception et réalisation graphique : BENOÎT GAILLARD - Secrétariat de direction : RITA ALVES Festivals : JÉRÔME GAILLARD - Interviews : JÉRÔME GAILLARD et JEAN-MICHEL MARCHAND Live report & Kroniks : J. GAILLARD et JEAN-MICHEL MARCHAND Correction : SÉVERINE COLIN GUIOT Site web : THE MAGMA IMPRIMÉ EN FRANCE Toutes erreurs ou omissions seraient involontaires et n’engageraient en aucun cas la responsabilité de l’éditeur et de ses auteurs.
ISSN en cours – RCS Dijon 453 550 956 RETROUVEZ MAGMA CHAQUE MOIS DANS TOUTE LA BOURGOGNE.
MAGAZINE
LIVE REPORT ÉTÉ 2014
FOREST
Cie Jérôme Thomas
© Christophe Raynaud de Lage
FESTIVAL THÉÂTRE EN MAI, JARDIN DU MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE, DIJON La file est longue devant ce merveilleux théâtre de bois où on entre en silence comme dans une cathédrale imbibée d’une moite obscurité. Les portes se ferment, on respire l’odeur des sous bois, on scrute le chahut des brindilles qui craquent sous les pas. On est entre nous, dans l’intimité de the Forest. Soudain, on surprend en pleine parade nuptiale un couple de faisans ! Ils se tournent autour, se cherchent, jouent longtemps - trop longtemps sans doute - et c’est la poésie qu’on voulait accrocher au décor qui brusquement se dérobe. Mais Jérôme Thomas se chauffe, la locomotive prend le temps de s’élancer, les engrenages se mettent péniblement en mouvement, ça souffle, ça soupire, ça renâcle et ça transpire. L’atmosphère est lourde tandis que l’accordéon du talentueux Jean-françois Baëz emplit peu à peu la pièce d’un vent frais. La scène se met à tourner comme un manège improbable et il ne faudra plus qu’un sac de plastique vert pour entendre le public se relâcher et rire. A y est ! La machine est lancée, sueur et salive sont convoquées, c’est maintenant l’épreuve de force, jonglage renversé, jeu d’équilibriste sous canne, sous boules, danse, claquette… La tension et la légèreté se succèdent, s’échangent les rôles. De baloche en saccade, Jérôme Thomas et Aurélie Varrin souffrent dans un spectacle qui n’est ni du cirque ni du théâtre mais une performance physique ou plus exactement une étude sur les corps soumis aux lois de la physique. JÉRÔME GAILLARD
QUAND JE PENSE QU’ON VA VIEILLIR ENSEMBLE Cie les Chiens de Navarre
FESTIVAL THÉÂTRE EN MAI, PARVIS ST JEAN, DIJON Tout ceci est arrivé peu de temps avant le désastre. Ne restent désormais que des lambeaux de chair, chauds comme de la braise, dansant sur la musique d’Otis Redding, I’ve been loving you too long pendant que d’autres, zombies hilares ensanglantés, font rouler des boules de pétanque dans une arène aux portes de l’enfer. Et nous sommes spectateurs de tout cela… Mais rappelons l’origine des faits : Un homme est humilié pendant une préparation à un entretien d’embauche. Une femme est démolie lors d’une formation. Des identités sont niées lors d’une séance de coaching. Une femme vomit sa vie de couple. Un homme prend des cours de séduction et devient un monstre, il a 38 ans. Une princesse découvre le sexe de son lapinou et joue avec sans son consentement. Tous les Roms sont des artistes. Une matrice fait du shopping. Thomas, le lapinou, devient fou et tente d’arracher ce qui l’éloigne de l’innocence… Les Chiens de Navarre interrogent nos vies et nous montrent avec humour et cynisme comment nous nous abandonnons à un système déshumanisant qui fait régner, plus que jamais en ces temps de crise, la loi du plus fort. Nous nous laissons lisser, dompter, conditionner, écraser, briser pour entrer dans de petits trous de souris où d’humain nous n’avons plus que le nom. La misère est exploitée sous toutes ses formes jusque dans notre intimité et ravit le vide sadique de nos tortionnaires proches ou moins proches. Notre mémoire le savait : l’homme est un loup… Pourtant, sous la lune, un couple se dénude et se couche l’un à côté l’autre en se contentant d’être heureux, juste heureux…
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Photos © Ph. Lebruman
JÉRÔME GAILLARD
FESTICULLES 8ème édition
12 13 JUILLET 2014 MIX TAPE FESTICULLES 2014
A
FESTICULLE 8ÈME ÉDITION 12 ET 13 JUILLET 2014
EXTRA BASS
FESTICULLE 8ÈME ÉDITION 12 ET 13 JUILLET 2014
EXTRA BASS
© Jérôme Gaillard
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L’AVARE
UN PORTRAIT DE FAMILLE EN CE DÉBUT DE 3ÈME MILLÉNAIRE
Texte de PeterLicht d’après Molière Mise en scène de Catherine Umbdenstock FESTIVAL THÉÂTRE EN MAI, THÉÂTRE MANSART, DIJON Dépoussiérer à ce point Molière peut paraître un poil troublant mais lorsqu’on se penche sur la scolarité subie par certains d’entre nous qui ont avalé les classiques comme de l’huile de foie de morue, on se dit qu’une transcription contemporaine du théâtre et de la littérature n’est pas un luxe mais une perméabilité. Tout commence par une chanson de Nirvana, une reprise de Bowie The man who sold the world, le juste écho d’une jeunesse désenchantée, désemparée... C’est la « loose » de la Génération X qui réalise qu’on lui a tout pris jusqu’à l’environnement. L’avarice, c’est une autre génération, celle des Baby-boomers, qui a tout raflé et qui a le plus grand mal à partager alors qu’elle est en grande partie responsable du sort du monde moderne. Les richesses sont confisquées, il ne reste plus que les plaies ! « Fuck les vieux » ! Peut-on lire sur le ventre d’une des comédiennes, en clin d’œil au Femen. Alors, on se prend à rêver… Ça ne coûte rien le rêve ! On veut être heureux… on s’imagine en ménage hétéro ou pas, on se voit au volant de sa belle voiture, on fait des plans… Des plans de révolte aussi, on rêve de tuer le père, de prendre l’argent qui nous revient… Mais la solidarité manque au courage alors que les plaies n’en finissent plus de suinter : trahison, intérêt, ambition, infidélité, arnaque… Et puis, cet argent qui manque et le souci croissant de consommer alimentent cette dépendance et font de nous d’éternels enfants. Finalement, les rêves se dégradent, l’angoisse s’insinue et tout nous saute à la gueule jusqu’à l’empoisonnement par le plastique des bouteilles d’eau… La mort ? Un trou noir dans un frigo, Forever young, I want to be forever young… PeterLicht porte l’avarice d’un Arpagon, transposé trois siècles et demi plus tard à son paroxysme, on l’appelle désormais : le Capitalisme. JÉRÔME GAILLARD
KAP BAMBINO SON LUX DAKHABRAKHA EROTIC MARKET MATT ELLIOTT
DEUX BOULES VANILLE OUI OUI OUI LA FAMILIA TRUFFA POMME D´AMOUR JEKYLL ZÉROETINFINI BURNIN´JOF JOE & THE PAUL MACHINE BONZAÏ FORGET ME NOTE LA DISCO BOX ... Musiques
Arts de rue
www.festiculles.fr Culles-les-Roches (71)
SAMEDI 12 JUILLET : Préventes : 13 €* /// Sur place : 16 €** DIMANCHE 13 JUILLET : Sur place : 8 €** PASS 2 JOURS : Préventes : 19 €* d’infos et préventes sur :
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*+ frais de loc. /// **Tarif Unique /// Festival GRATUIT pour les moins de 12 ans
MAGAZINE
LIVE REPORT ÉTÉ 2014
DÉTROIT
LA VAPEUR, DIJON, 23 AVRIL 2014
© Jérôme Gaillard
La foule est dense et les quadragénaires sont légions, chacun s’agrippe solidement à sa place pour ne rien manquer du retour de Cantat. L’attente est longue, est-ce le trac ? Puis, il arrive… la foule scande son prénom. Timide, Cantat nous adresse des sourires gênés, l’impression d’un premier flirt, il remercie et on sent bien que ça lui a manqué tout ça… Le meilleur groupe de rock français donnait son dernier concert en 2002 quelques mois avant le tragique événement que tout le monde connait. Nous sommes 12 ans plus tard, il remonte enfin sur scène, c’est dire l’émotion du public mais surtout celle de celui qui nous livre timidement mais sans avoir perdu de son talent d’écriture Ma Muse puis Horizon se dessine et on comprend ce qu’il a enduré à l’abri du soleil, on imagine ce qui se passe sous ce crâne et on devine dans quelques écarts de voix la douleur infinie et les remords immenses… Des frissons nous parcourent le corps et nous chavirons tous ensemble, on l’encourage, il se détend peu à peu et lance Des Visages des figures, À ton étoile, Lazy… La salle l’accompagne et Bertrand lui, regoûte au sucre de la scène, il aime ça, il ne sait faire que ça et on comprend ce soir que, sans elle, il n’est rien ! Les titres s’enchainent, mêlant Détroit et Noir Des’ et vient enfin le morceau légendaire que les Aficionados n’osaient plus espérer entendre en live : Tostaky. Noir Désir hante la salle même si les jeux de Pascal Humbert, Bruno Green et Nicolas Boyer sont impeccables. Un peu avant de nous quitter, le chanteur de Détroit convoque Ferré sur Des Armes dans une version bouleversante. La salle est tout entière conquise et l’émotion est palpable. Quelque chose d’énorme vient d’avoir lieu ce soir à la Vapeur. JÉRÔME GAILLARD
COLIN CHLOÉ
CD
AU CIEL
(Hasta Luego Recordings)
Confronter la chanson française de haute volée à une version aiguisée du rock est un exercice plus que délicat. Souvent balourd, parfois honorable, le résultat est rarement transcendant. Parmi les modèles d’un genre exigeant, on se risquera - très subjectivement, of course ! - à citer quelques modèles : Ferré (période Zoo), Manset (tant pis pour les arrangements), Thiéfaine, Jean-Pierre Huser, Murat, Miossec, Richard Gilly, Rodolphe Burger, Dominique A, Marcel Kanche, La Maison Tellier, Joseph d’Anvers, Bertrand Belin... Et Bashung, évidemment, dont Colin Chloé partage le timbre voluptueux. Avec ce second album, le Brestois rejoint la cour des grands : il faut le crier haut et fort ! Produit par un Bruno Green décidemment en grande forme (voir interview page 14), Au Ciel est bâti sur un rock mordant, profond et aux sonorités très chaudes. On se demande même par instants si le matériel du Crazy Horse, celui de Neil Young et non du cabaret parisien, n’a pas échoué à Rennes, Studio Cocoon plus précisément. La comparaison n’est pas volée : Colin Chloé (guitares, claviers, chant), Pascal Humbert (basse) - oui, celui de Détroit, l’ancien 16 Horsepower - et Yves-André Lefeuvre (batterie) maîtrisent un style rarement (jamais ?) atteint de ce côté-ci de l’Atlantique. Hymnes éperdus aux éléments, les chansons émettent des signaux de détresse dans une précision poétique inhabituelle. Où le céleste scrute avec effroi le terrestre. Et la déraison des terriens. De l’intro, splendide ode à la quiétude paysanne d’un autre temps (Dans La Vallée), à la pièce finale et maîtresse (Au Ciel) qui nous conduit vers les ténèbres dans un maelstrom évoquant La Route, l’inégalable roman de Cormac McCarthy, ce disque résonne comme un avertissement lucide et pressant. Colin Chloé n’est pas le Faux prophète de l’Apocalypse, il est l’Homme qui aime la Terre. Mais qui prévient : « Montés au Ciel, on laissera la Terre à ceux qui la méritent. Au-dessus des champs mangés par la Mer... / Alors, on laissera la Terre au Vent qui nous invite. » JEAN-MICHEL MARCHAND
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© tempsRéel, dijon
DU 20 JUIN AU 21 SEPTEMBRE 2014 JEUX DE BAIGNADE • ACTIVITÉS SPORTIVES ET NAUTIQUES • CONCERTS ET CINÉ PLEIN AIR L’EXPO À CIEL OUVERT • JOURNÉES DU PATRIMOINE…
20 JUIN
14 JUILLET
21 SEPTEMBRE
FESTIVITÉS INAUGURALES LANCEMENT DIJON PLAGE
FEU D’ARTIFICE JOUÉ EN LIVE PAR DIDIER LOCKWOOD
GRAND DEJ’ DES ASSOCIATIONS
Retrouvez le programme sur www.grand-dijon.fr
MAGAZINE
INTERVIEW ÉTÉ 2014
FRANCK HALIMI
LAURENT GRANDGUILLAUME
PENDANT SA GRÈVE DE LA FAIM (8ÈME JOUR) © Jérôme Gaillard
© Thomas Hazebrouck - Focale info
Franck Halimi, Laurent Grandguillaume LES INTERMITTENTS, L’EMPLOI ET SON AVENIR EUROPÉEN Il n’est pas toujours facile de saisir le fond d’une affaire, d’en démêler le vrai du faux, aussi, nous avons choisi de mettre face à face ou plutôt côte à côte deux personnalités bien connues des bourguignons pour leur engagement. L’un dans la lutte pour les intermittents et précaires, l’autre pour son combat politique au sein du parti socialiste. Ils nous parleront de l’accord UNEDIC du 22 mars dernier, de l’emploi et de sa place dans l’Europe de demain. Franck Halimi, metteur en scène, assistant réalisateur, chanteur… Il est aussi, et c’est sous cet aspect que les projecteurs se braquent sur lui aujourd’hui, le porte parole de la Coordination des Intermittents et Précaires en Bourgogne (CIP). Après une grève de la faim de 52 jours, un passage improvisé devant les caméras de Canal + lors du Festival de Cannes, un « head blade » public et diverses prises de parole en Bourgogne et sur le territoire national, il est prêt à en « découdre » avec le gouvernement pour faire entendre les propositions des intermittents et précaires. Laurent Grandguillaume, quant à lui, est député (PS) de Côte-d’Or et conseiller municipal de Dijon, il a longtemps été aux côtés de François Rebsamen, ancien maire de Dijon et actuel Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social. Il est connu pour tenir ses engagements, pour sa franchise et son écoute des intermittents. Rencontres sans langue de bois…
LAURENT GRANDGUILLAUME Laurent Grandguillaume, vous avez travaillé avec François Rebsamen, vous êtes également proche du gouvernement, vous vous revendiquez socialiste et non socialdémocrate, quel est votre rôle au niveau de l’Etat ? Effectivement j’ai travaillé aux côtés de François Rebsamen en tant que conseiller puis en tant qu’adjoint au maire chargé de la jeunesse, de la vie associative et de la démocratie locale.
Désormais, en tant que Député, je continue évidemment à travailler avec le gouvernement et F. Rebsamen. Le rôle des parlementaires n’est pas seulement de légiférer mais aussi d’alerter les Ministres sur certains sujets ou problématiques rencontrés sur le terrain ou de contrôler le gouvernement et d’évaluer les politiques publiques. Les revendications des intermittents du spectacle en font partie. Etre socialiste, c’est avant tout, comme le disait Jean Jaurès : « Aller à l’idéal et comprendre le réel ». Je pense que tous les enjeux qui sont devant nous, toutes les problématiques
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auxquelles nous sommes confrontés sont des marqueurs de la gauche : la lutte contre les inégalités, le travail et le pouvoir d’achat, l’éducation, la solidarité internationale. Je crois être un socialiste pragmatique. Je vais sur le terrain, j’écoute, je ne suis pas un dogmatique. La social-démocratie a échoué partout en Europe dans les années 90 et 2000. Ce qu’il faut, c’est refonder les idées, construire de nouvelles perspectives, une nouvelle grille de lecture face à un environnement qui change sans cesse.
Soirée d’action collage d’affiches du CIP Bourgogne
© Jérôme Gaillard
Pouvez-vous nous parler de votre position sur les intermittents du spectacle ? Je ne suis pas de ceux qui jugent que le régime spécifique des intermittents est un privilège. Les propositions de réforme équitable, équilibrée et pérenne des annexes 8 et 10 sont le fruit de l’expertise conjointe des organisations professionnelles et des parlementaires, à la fois au sein du Comité de suivi de la réforme de l’intermittence depuis 2003 et au sein des missions d’information de l’Assemblée Nationale et du Sénat au cours des deux dernières années. L’assurance chômage était le meilleur amortisseur social, il ne fallait pas en diminuer les droits pour les chômeurs et les salariés précaires, surtout dans un contexte de chômage de masse tel qu’on le connaît. Or le nouvel accord fragilise une nouvelle fois les plus précaires, remettant en cause leurs droits à indemnisation dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle. Je précise que les propositions des intermittents aboutissaient à la réalisation d’économies. Ils ne sont pas contre une réforme mais pour une réforme juste. Mon collègue, le député Jean-Patrick Gille, a été nommé le 7 juin par Manuel Valls pour mener une « mission de propositions ». Il a déjà rencontré un à un tous les protagonistes, signataires ou non de l’accord, ainsi que la Coordination des Intermittents et Précaires. J’espère que les revendications et les propositions du comité de suivi, dont je suis membre, seront entendues. J’ai d’ailleurs été auditionné le 18 juin par le rapporteur. N’est-ce pas tout le secteur culturel qui est remis en cause ? La culture est trop souvent caricaturée comme une dépense improductive. Or, ce que rappelle souvent Madame Filippetti, c’est que les secteurs marchands culturels regroupent 160 000 entreprises et emploient 2,3 % des actifs. Le
poids économique de la culture est équivalent à celui de l’agriculture. Le secteur culturel représente, en 2008, 585 485 emplois. Au-delà de la dimension économique, les manifestations et expositions culturelles contribuent à tisser le lien social entre les individus. La culture n’est pas remise en cause par le gouvernement actuel. Certains voulaient purement et simplement supprimer le régime d’intermittent. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, a d’ores-et-déjà annoncé que la concertation tripartite (Etat/partenaires sociaux), initialement prévue à l’automne prochain, débutera dès le mois de juillet. Finalement, cette nouvelle orientation de l’état ne participe-t-elle pas à une plus grande ambition qui serait de revenir progressivement sur les acquis et droits sociaux au bénéfice de grands industriels à l’intérieur d’un traité (le traité transatlantique) qui effacerait le pouvoir des états, de la politique, au seul service du grand capital et de l’argent roi. En cela, je reprends une phrase de Pierre Debauche qui dit : « L’Europe est grand syndicat patronal » ? Nous avons besoin d’une Europe des États-nations qui fasse de l’emploi, de la jeunesse et de la transition écologique ses priorités. Nous avons besoin d’une Europe forte qui protège, qui soit plus juste, qui remette l’humain au cœur des choix et qui engage de grands projets fédérateurs pour préparer l’avenir. L’Union européenne est dans une position compétitive favorable puisqu’elle dégage déjà un excédent de 87 milliards d’euros à l’égard des États-Unis. La France a un déficit bilatéral mais nos exportations vers les Etats-Unis ont progressé de 1,5% en 2013 et doivent encore progresser compte tenu du dynamisme du marché américain. Il ne s’agit pas au travers de ce traité de s’aligner sur le moins-disant américain.
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L’accord devra prendre en compte les particularités de notre territoire, c’est pourquoi certains domaines ne sont pas concernés par le traité : l’audiovisuel, la défense, ou encore les « préférences collectives », à savoir la qualité des produits, les méthodes de production et leur impact sur l’environnement. Les députés se sont investis afin d’adopter une position offensive, et ce dès Mai 2013. Ma collègue, Seybah Dagoma, députée de Paris, a rédigé une proposition de résolution européenne sur le mandat de négociation de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne, adoptée à la quasi-unanimité en commission des affaires européennes et en commission des affaires étrangères. Cela a permis d’unifier les parlementaires autour de conditions exigeantes dans la négociation. Elle y a signalé des « lignes rouges » que le traité doit respecter : l’exception culturelle, l’exclusion des marchés publics de défense et de sécurité, l’exclusion des préférences collectives, le refus de la mise en place d’un système d’arbitrage pour les différents entre les investisseurs et les États. Le mandat doit comporter des exigences claires en matière de réciprocité. Son but principal est de favoriser les échanges économiques entre deux continents tout en préservant nos modèles agricoles, culturels et sociaux et en luttant contre le dumping social. L’adoption dépendra d’un vote à la majorité absolue au Parlement européen, d’une ratification à l’unanimité par les Etats-membres et enfin de l’adoption par les parlements nationaux des vingt-huit Etats membres. Notre position restera ferme : cet accord doit être avantageux pour les intérêts économiques, sociaux et environnementaux de la France, autrement nous le rejetterons. SUITE >
FRANCK HALIMI Franck, tu défends le régime de l’intermittence depuis plus de dix ans, pourquoi est-il sans cesse remis en question ? On se bat depuis plus de 20 ans mais, plus spécifiquement, avec la CIP depuis juin 2003 pour des droits sociaux collectifs justes pour le plus grand nombre. Si tous les 3 ans, à chacune des négociations sur l’assurance chômage, nos droits sont remis en cause, ce n’est pas pour des raisons économiques, comme veulent le faire croire le Medef et ses « partenaires asociaux » que sont la CFDT, la CFTC (et FO depuis le faux-semblant des dernières négociations ayant abouti à l’accord du 22 mars dernier). En effet, contrairement à ce qui a été fréquemment véhiculé par les médias, les annexes 8 et 10 de la convention de l’assurance chômage ne coûtent pas 1 milliard sur les un peu plus de 4 milliards de déficit de l’UNEDIC. Les intermittents sont peu et pas plus de 250.000 à cotiser, mais seuls ceux qui parviennent à « faire leurs heures » (507H sur 10 mois pour les techniciens et 507H sur 10,5 mois pour les artistes) peuvent prétendre toucher une indemnité de chômage soit autour de 103.000 indemnisés. Nous représentons donc 3,5% des chômeurs indemnisés et percevons 3,4% des indemnités versées : on est donc très loin du « scandale des 1% de chômeurs touchant ¼ du pactole». Les raisons de cet enfumage médiatique sont, en réalité, idéologiques ! En effet, nous sommes le modèle du travailleur rêvé par le grand patronat : très compétents, super flexibles, hyper bon marché. Dans le cadre de ce que l’on nous a vendu comme une évidence (l’austérité et la crise), la flexisécurité apparaissait comme LA solution. Or si le Medef est friand de notre mode de fonctionnement, il ne veut surtout pas du pendant de la flexibilité que constitue l’amortisseur social de l’assurance chômage. En 2003, l’organisation patronale a donc attaqué les intermittents du
spectacle en disant que nous étions des privilégiés, constituant un coût anormal pour l’Unedic. En 2014, en plus des intermittents, ce sont les intérimaires (annexe 4) qui sont frappés de plein fouet par les effets de l’accord du 22 mars. Et, en 2017, ce sera le reste de l’assurance chômage qui sera démantelé par les rapaces du grand patronat. Tu aimes à rappeler que tu ne te bats pas seulement pour les intermittents mais pour tous, quelles sont les menaces ? Si l’un des principaux slogans de la CIP est « ce que nous défendons, nous le défendons pour tous », ce n’est pas anodin. Alors que l’on nous parle toujours « d’exception culturelle », nous répondons « culture sans exception ». Quand on veut nous parquer dans une réserve d’indiens pour nous sortir de la solidarité interprofessionnelle que constitue l’assurance chômage, nous répondons « droits sociaux collectifs ». Aujourd’hui, en France, 86% des contrats sont des CDD. Le CDI n’étant plus la norme, on peut donc facilement comprendre que, dorénavant, la quasi-totalité des travailleurs vont, un jour ou l’autre, passer par la case chômage. Et, dans la mesure où 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés, on peut saisir toute l’importance de la convention qui doit être agréée (ou pas) par notre ministre du dialogue social, François Rebsamen. Les luttes actuelles (cheminots, postiers, intermittents,...) ont les mêmes causes et les mêmes effets : un ultra-libéralisme galopant qui fait peser des mesures d’austérité sur les plus précaires d’entre-nous. Et ça, c’est un véritable scandale ! Qu’est-ce que l’Unedic ? L’Unedic est une association chargée par délégation de service public de la gestion de l’assurance chômage, en coopération avec Pôle emploi. Ce sont les partenaires sociaux - MEDEF, CGPME et UPA (côté patronal) et CFDT, CFE-CGC, CFTC,
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CGT et CGT-FO (côté salarial) - qui définissent, dans le cadre d’une Convention des institutions, l’organisation, les statuts et les attributions de l’Unedic, celle-ci étant conclue pour une durée indéterminée et renégociée régulièrement. Or ces vingt-cinq dernières années, le Medef et la CFDT ont régné sur sa direction. Résultat des courses : en France, 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés. Réforme après réforme, on limite les dépenses en cessant d’indemniser une partie des allocataires. Les économies sont faites sur le dos des pauvres, priés de devenir encore plus pauvres. Dans la nuit du 21 au 22 mars, un accord Unedic a été conclu en quinze minutes après onze heures de suspension de séance et de conciliabules de couloirs. Alors que le chômage touche des millions de personnes, comment est-il possible que les règles de son indemnisation soient dictées dans les locaux du Medef, sans aucun contrôle démocratique, sans vraies négociations, sans droit de regard ni de la représentation nationale ni des principaux concernés ? Si le gouvernement signe cette convention, quelle « cartouche » vous reste-t-il ? Il nous restera la « cartouche » de la liberté. Maîtres de notre temps et de nos choix, nous sommes la multitude qui engloutira les gloutons parce que nous avons la légitimité du plus grand nombre et parce que nous sommes le monde des possibles ! Demain, c’est le Traité Transatlantique qui arrive, faut-il le voir comme une nouvelle menace pour les droits des travailleurs ? Oui, ce Traité Transatlantique sera juste une continuité de la compression du monde dans lequel nous tentons de survivre. Il nous faut donc aujourd’hui révolutionner les rapports sociaux dans le travail ! En redevenant insouciants et sans peur, nous les mettons dans une posture fort désagréable. Du coup, les tenants d’un « certain ordre » commencent à paniquer face à un mouvement qui, plus il dure dans le temps, plus il prend de volume dans l’espace. Là où une oligarchie rêve de compresser le monde pour le réduire à des rapports de soumission, notre mouvement de lutte des chômeurs, intérimaires, intermittents et précaires lui répond « vive l’ampleur ! »… Désormais, nous ne manquerons plus d’air pour insuffler de la force à ceux qui, n’ayant plus peur, pourront enfin prétendre à choisir leur mode de vie…
Propos recueillis par JÉRÔME GAILLARD le 18 juin 2014
5ème Edition
F estival de la P laine
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MAGAZINE
INTERVIEW ÉTÉ 2014
BERTRAND CANTAT © Jérôme Gaillard
Détroit
À LA CROISÉE DES CHEMINS Bertrand Cantat, mythe vivant de la scène rock française, n’aurait sans doute pas repris tout de suite le chemin de la scène s’il n’avait pas trouvé sur sa route un certain Pascal Humbert et, plus tard, son ami Bruno Green : musicien, ingénieur du son, producteur… On l’a connu du côté de Rennes pendant de longues années en solo, il y a eu ensuite l’aventure Santa Cruz qu’on a découvert sur le tard en Bourgogne (en 2008 sur le festival Nevers à Vif et en 2013 sur le festival Génériq à Dijon) et puis, plus récemment, sur la coproduction de l’album Horizon de Détroit qui fait sensation. Rencontre avec Bruno Green…
© Gianni Villa
Bruno, c’est un grand plaisir de te retrouver ici, à Bourges, sur ce projet avec une tournée de presque 80 dates et un accueil exceptionnel, quasi au-delà des espérances… Au-delà des espérances, oui, mais pour ramener les choses à leur origine nous n’avions pas fait de plan pour une éventuelle tournée pendant tout le temps de la conception de l’album qui d’ailleurs a été un peu boudé au départ par les circuits habituels. Et je dis cela sans amertume… Ce qui est fantastique c’est que c’est le public qui s’est approprié ce disque ! C’est lui qui a fait la démarche d’écouter, d’acheter l’album, ce sont les gens qui ont rempli les salles. On a vu naitre un phénomène qui n’a pas arrêté de s’amplifier et la tournée est sold out pour les quelques mois qui viennent… Oui, c’est surprenant, on ne s’attendait vraiment pas à cela, il n’y avait rien d’acquis.
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Au-delà de tout ce qui a pu être dit et écrit autour de Bertrand, il y a quand même ce disque et on est surtout là pour ça et je crois que le public ne s’y est pas trompé ! Bruno, peux-tu nous parler de la genèse de cet album ? Pour moi, il y a déjà cette longue amitié avec Pascal Humbert, un projet commun qui s’appelle Lilium et un album, Felt, sorti en 2010. Pascal, également ami de Bertrand, a donc fait appel à moi lorsqu’il a fallu travailler en confiance avec quelqu’un et commencer à mettre en forme les démos, à enregistrer les premières idées. C’est ainsi qu’a débuté l’aventure, jour après jour, petit à petit… On a fait pas mal de pré-production, passé pas mal de temps ensemble et Horizon s’est construit progressivement comme ça.
BRUNO GREEN
© Gianni Villa
Comment se sont déroulées les sessions et comment intervenais-tu sur ce projet alors que tu avais choisi de « fuir » la France ? J’avais surtout envie d’aller ailleurs pour différentes raisons mais en particulier pour la tournure sociale des choses et les dernières élections confirment, hélas, mes craintes. Mais je voulais surtout m’ouvrir le champ des possibles pour moi mais aussi pour ma famille, chercher un autre avenir que celui qui était envisageable, ici, en France. Cela fait sept ans maintenant que je suis installé au Québec mais je suis resté connecté avec Pascal. D’ailleurs, depuis que je suis parti, j’ai beaucoup de demandes qui émanent de la France ou d’Europe pour des réalisations artistiques donc je suis souvent revenu. J’enregistre tout en extérieur et je ramène ça chez moi, je mixe, masterise… Dans Détroit, au départ, j’intervenais en tant qu’ingénieur du son et puis on s’est retrouvé dans les Landes, en pleine campagne, tous les trois, sur de longues périodes d’autarcie à créer, à composer, à défricher tout ça. Au fil du temps, je suis passé d’ingé. son à coréalisateur, puis, à musicien et de temps en temps j’attrapais une guitare ou je faisais des arrangements de clavier, de programmations. Voilà, l’histoire ! Ca c’est fait comme ça, sur un an et demi presque jusqu’à ce qu’on aille en studio et qu’on élargisse le groupe maintenant pour le live avec le batteur Guillaume Perron et Nicolas Boyer, guitariste. Pour toi qui ne connaissais pas Bertrand, j’imagine que ce fut une expérience humaine très forte ? C’est clair, c’est une expérience humaine avant tout, personnelle aussi puisqu’on se retrouve tout d’un coup dans un projet que l’on savait très
attendu et puis, qualitativement, Bertrant Cantat n’est pas n’importe qui alors je ne dirais pas qu’il y avait une pression mais quand même un certain poids. Après, ce qui est fondamental, c’est la qualité de la relation humaine et dans Détroit c’est ce que nous avons privilégié. On avait besoin d’une vraie osmose sur ce projet. Notre trio fonctionne vraiment très bien et ça reste valable sur scène aujourd’hui. C’est quand même la grande aventure musicale de ta carrière. Dans ton parcours d’artiste, tu la situerais où? Je l’accueille avec beaucoup de plaisir, je vais fêter mes 28 ans de métier et j’ai déjà eu des très, très belles expériences, notamment avec Miossec. Je m’estime assez privilégié dans ce métier et je me suis toujours dit, même avant Détroit, que j’avais cette chance que la vie me donne tout ce dont j’avais toujours rêvé dans ce métier… Ce que tu racontes très bien dans un bouquin que je recommande à tout le monde et qui s’appelle It’s Not Only Rock’N’Roll (Cf. Magma n°90)… Oui merci ! Pour terminer, je prends ça comme l’aboutissement d’une philosophie personnelle que j’ai toujours mise en avant dans mon métier, d’options, de choix. J’ai essayé de ne jamais vendre ce qui était pour moi des principes fondamentaux, puis là, aujourd’hui, c’est un peu comme la cerise sur le gâteau. Détroit m’offre, à la fois, la liberté musicale, une amitié forte et une justification de beaucoup d’années de travail… Je prends tout ça très tranquillement, sereinement mais je suis pleinement conscient que c’est un privilège.
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La marque un peu folk rock sur Détroit, c’est ta griffe, non ? On sent vraiment le travail d’équipe sur cet album. Oui, c’est un mixe, tout à fait ! Avec Bertrand, on s’est retrouvé assez rapidement sur des goûts et des sensibilités communes. Musicalement, on fonctionne bien ensemble. Il y a l’univers de Bertrand, Des Visages des figures, et puis, il y a celui de Pascal et le mien. C’est la mise en commun de trois univers qui avaient déjà beaucoup en commun. Chacun y a mis sa patte et je suis très heureux et flatté qu’il y ait la mienne. Bertrand nous a laissé une grande liberté d’expression. Sur scène, vous ne jouez pas que du Détroit mais une bonne partie de Noir Désir et un peu de Léo Ferré… Oui, il y a l’adaptation du texte de Ferré Des Armes qui avait été faite en musique par Noir Désir mais on ne reprend pas Avec le temps. On joue, je crois, neuf titres de l’album ce qui ne suffit pas à faire un concert… Donc, oui, il y a du Noir Désir parce que je crois que le public a envie de réentendre des chansons qu’il a tellement aimées. Il y a en a presque autant de Détroit et c’est un grand plaisir de pouvoir donner cela au public même si ce n’est pas du Noir Désir au sens strict. On a, par exemple, relifté Tostaky en se faisant très, très plaisir. Ca fait partie des moments de liberté en répétitions qu’on a gardés pour la scène. Propos recueillis par JEAN-MICHEL MARCHAND WWW.DETROIT-MUSIC.COM Special thanks à Jean-Michel et Cath Retrouvez cette interview en podcast sur Bac FM : WWW.BACFM.FR/PODCASTS
Partie(s) de Campagne OUROUX-EN-MORVAN | 11 > 14 JUILLET
FESTIVAL DU FILM COURT (7ÈME ÉDITION) Pour cette nouvelle édition, le festival Partie(s) de Campagne propose 6 programmes en compétition francophone, 2 programmes en compétition jeune public et, nouveauté cette année, 2 programmes en compétition documentaire, auxquels s’ajoutent des cartes blanches, une rétrospective de documentaires courts, une sélection de films courts internationaux, des ciné-concerts, des films d’animation, des concerts, des rencontres avec les nombreux réalisateurs présents...
LES FIMS EN COMPETITION
HORS COMPETITION
Compétition francophone
Rétrospective ECALL’
6 programmes de 90 minutes Une sélection de 36 films a été effectuée parmi 950 films inscrits en compétition francophone, en provenance d’une trentaine de pays différents des 6 continents.
Compétition jeune public
2 programmes de 80 minutes 15 films sélectionnés parmi 150 films inscrits. Un programme s’adresse aux 3 - 6 ans, le second aux 7 - 12 ans.
Compétition Documentaires
2 programmes de 90 minutes 10 films sélectionnés parmi 100 films inscrits. Pour la première fois dans l’histoire de Partie(s) de Campagne, une compétition sera dédiée au genre documentaire.
L’École Cantonale d’Art de Lausanne offre actuellement différentes formations dans les domaines des Arts Visuels, du Cinéma, du Design et de la Photographie. Depuis plus de 25 ans, les élèves de la section cinéma produisent et réalisent des films courts diffusés dans les plus grands festivals de cinéma du monde. Partie(s) de Campagne propose cette année une rétrospective du travail de cette école à travers deux programmes de films courts.
Docs en courts Rétrospective sur le genre documentaire dans la forme court-métrage en 2 programmes du début des années 60 à aujourd’hui.
Sélection internationale Deux programmes internationaux (sous-titrés en français).
Carte blanche Format Court
© Sébastien Bocos
Apparu sur la Toile en 2009, le magazine en ligne Format Court couvre au quotidien l’actualité du court métrage mondial. Depuis sa création, Format Court n’a de cesse de repérer de nouveaux auteurs et de nouveaux films et d’en assurer la promotion sur la Toile.
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Carte blanche à Jean-Bernard Marlin Vainqueur du prix du jury en 2013 pour son film « La Fugue », Jean-Bernard Marlin nous permettra cette année de découvrir plus précisément son univers à partir de cette sélection de ses films préférés. D’autres thématiques seront abordées : Films en région, Un Monde d’animation, Seen on the net et Films de collection.
ATELIERS • Atelier cirque • Réalisation d’affiches • Grattage sur pellicule
PETITES FORMES • Vidéothèque nomade • Barnum cinéma • Exposition Zoo Project Durant 4 mois, Antoine Page, réalisateur jurassien et le street artiste Bilal Berreni, alias Zoo Project, ont traversé l’Europe jusqu’aux confins de la Sibérie. Lors de ce voyage, ils ont crée une installation sur les escaliers d’Odessa s’inspirant de la célèbre scène du Cuirassé Potemkine d’Eisenstein. Cette installation sera exposée dans les bois d’Ouroux en Morvan durant le festival.
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Photos du festival : © Sébastien Bocos
AVANTS PREMIÈRES
LES SOIREES DU FESTIVAL VENDREDI 11 JUILLET Soirée Zombie Rider • 23h00 : The Big Wireman (concert) • 00h00 : « The Riding Dead » (ciné-concert) Par The Big Wireman & Seven Deadly Things • 01h00 : Seven Deadly Things (concert)
SAMEDI 12 JUILLET Soirée Odessa
« Le Garçon et le monde »
De Alê Abreu (Brésil, animation, 1h20, sortie le 8 octobre 2014) Une animation hors du commun faite de diverses techniques artistiques qui illustre les problèmes du monde moderne à travers les yeux d’un enfant.
« Spartacus et cassandra »
• 20h00 : « C’est assez bien d’être fou » D’Antoine Page (France, 2012, doc., 1h45min) • 22h00 : « Le Cuirassé Potemkine » Ciné-concert par Ozma « Le Cuirassé Potemkine » de Sergueï Eisenstein (Russie, 1925, fiction, 1h12min) • 00h00 : Soviet Suprem (concert) Soviet Suprem : association de R-WAN (de Java) et Toma Fetermix (de La Caravane Passe). Plus de vingt ans après la chute du mur, le Soviet Suprem renait de ses cendres. Et c’est à Paris qu’il a décidé de s’établir. Alors que la France ne jure plus que par l’Ouest, biberonnant sa jeunesse à la culture « yankee », deux musiciens ont décidé de prendre la tangente et de partir à la conquête de l’Est pour vivre leur « balkanican dream ». Le Soviet a sorti l’artillerie lourde pour envahir le danceflour et sabrer le champagne à coups de faucille.
De Ioannis Nuguet (France, 2014, documentaire, 1h20) Séance présentée par le réalisateur. Deux enfants roms sont recueillis par une jeune trapéziste dans un chapiteau à la périphérie de Paris. Un havre de paix fragile pour ce frère et sa sœur de 13 et 10 ans, déchirés entre le nouveau destin qui s’offre à eux, et leurs parents vivant dans la rue.
DIMANCHE 13 JUILLET Soirée surréaliste • 22h00 : Ciné-concert courts-métrages de l’avant garde par Gaël Mevel « Sur un air de charleston » de Jean Renoir (France, 1926, fiction, 21min) « Un Chien andalou » de Luis Buñuel (France, 1929, expérimental, 16min) « La Petite marchande d’allumettes » de Jean Renoir (France, 1928, fiction, 29min) • 00h00 : L’orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp (Concert) L’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp croise dans son nom la formation historique de l’OK Jazz de l’éternel Congolais Franco et l’inventeur des Ready Made, comme la promesse de lendemains qui dézinguent sévère.
LUNDI 14 JUILLET Soirée feux d’artifices et fête populaire • 20h00 : Repas du 14 juillet • 21h00 & 23h00 : Fanfare Danguba • 22h00 : Feu d’artifice
Les concerts petites formes Vendredi 11 juillet à 18h00 : Qui vous savez ! (apéro concert) Samedi 12 juillet à 14h00 : Melas (concert sieste) Samedi 12 juillet à 19h00 : Carvi (apéro concert) Dimanche 13 juillet à 19h00 : Swing By Me (apéro concert) Dim. 13 et lun. 14 juillet à 14h00 : My Pleasure (concert sieste) Lundi 14 juillet à 19h00 : Les Frères Rabouin (apéro concert)
« Le Grand paysage d’Alexis Droeven » De Jean-Jacques Adrien (Belgique, 1981, comédie dramatique, 1h28min, sortie le 14 août 2014) Avec Jan Decleir, Nicole Garcia, Maurice Garrel…
INFOS/RÉSA : 0 386 214 646 WWW.SCENIQUANON.COM
SOVIET SUPREM © DR
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LAZY BUDDIES © Patrice Dorizon
Garçon la Note
NEVERS & AGGLOMÉRATION | 5 JUILLET > 30 AOÛT 28 CONCERTS GRATUITS DE 21H00 À 23H00
VENDREDI 18 JUILLET
SAMEDI 26 JUILLET
Chanson française festive, swing jazzy (Nantes) FOURCHAMBAULT | LE CENTRAL
Blues Précurseur du funk français avec le groupe SAEP, Hervé Krief est un musicien hors norme et hors mode. Il a construit un univers unique basé sur la rébellion, l’anticonformisme et le métissage. NEVERS | LE CARNOT, Place Carnot
STABAR
Rue Gambetta
SAMEDI 19 JUILLET
LES DOIGTS TORDUS
TRIBAL VEDA © DR
SAMEDI 5 JUILLET
TRIBAL VEDA
Tribal, musiques du monde (Paris) Magnétique et magique, Tribal Veda mélange les rythmes et les épices musicales planétaires. Ici l’orient et l’occident, l’ancien et le nouveau s’unissent pour fêter la beauté solaire de la vie. NEVERS | ESPLANADE PALAIS DUCAL
MARDI 15 JUILLET
THE RINGTONES
Wild, rockabilly (Paris) NEVERS | LE BUREAU, Place St Sébastien
MERCREDI 16 JUILLET
LES CINQ OREILLES
World music (Albi) Répertoire bordélique et international, festif et dansant, fait de raretés retapées ou chansons détournées. Les Cinq Oreilles font (presque) le tour du monde en musique. Objectif : vous faire remuer les genoux, et même la tête, s’il y a de la place. NEVERS | EUROPE KEBAB, Place Guy Coquille
Chanson populaire (Vichy) Inspirés des Cowboys fringants, La rue Kétanou ou encore Rodrigo y Gabriella, les Doigts Tordus interprètent et inventent naturellement la musique qu’ils aiment. Le saxophone et les percussions viennent s’ajouter aux rythmes lancés par la guitare et l’accordéon. Chacun donne de la voix et invite à la participation du public. FOURCHAMBAULT | LA TRÉFILERIE
Quai de Loire
MARDI 22 JUILLET
THE FARROWS
Reprises et compos, pop rock (Nevers) NEVERS | LES 2 GARES, Rue de Charleville
MERCREDI 23 JUILLET
MIX UP FAMILY
Reggae (Nevers) NEVERS | LE LOUNGE MUSIC BAR Rue de la Barre
HERVE KRIEF TRIO
MARDI 29 JUILLET
HOLY MUSHROOM
Reggae (Guérande) NEVERS | LE COMPTOIR ST SEBASTIEN Place St Sébastien
MERCREDI 30 JUILLET
LE COMMON DIAMOND
Duo pop électro (Toulouse) Le Common Diamond est armé d’une musique cérébrale et cardiaque, mêlant pop, minimalisme électronique et grands espaces : de la space-pop. Le beat est froid, la guitare chaude, les synthés vibrants, et les voix transcendent au service des chansons. Le couple s’inspire mais ne réchauffe pas. NEVERS | HOTEL IBIS Rue du Plateau de la Bonne Dame LE COMMON DIAMOND © DR
VENDREDI 25 JUILLET
M. BETTINI ET CAETERA
Chanson narquoise (Nevers) ST BENIN D’AZY | LE CAFE DES ARTS Rue de la Gaité
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LES CINQ OREILLES © DR
VENDREDI 1ER AOÛT
MERCREDI 13 AOÛT
SAMEDI 23 AOÛT
Swing manouche (Laval) NEVERS | AU BISTRO GOURMAND
Reprises et compos, pop rock (Cosne) Bakel est le fruit de l’association de 5 musiciens : Laurette (chant), Matt (guitare), Vince (guitare), Batbool (batterie), Dom (basse). Un groupe aux racines solidement plantées dans le rock, qui grandit et compose aux rythmes des inspirations du moment et des sons mélangés de musiques anciennes et actuelles… NEVERS | L’AGRICOLE, Place Carnot
Blues, swing & roll (Rennes) Lazy Buddies, c’est un sextet au répertoire blues teinté de swing et de rock’n roll, directement inspiré des années 50. NEVERS | LE MÉTRO, Place de la Résistance
LOS MANCHOS DE LA MANCHA Place de la Résistance
SAMEDI 2 AOÛT
SHOWGUNS
Power pop trio (Nevers) NEVERS | LE BALTO, Rue François Mitterrand
MARDI 5 AOÛT
LE BIG FUNK BRASS
BAKEL
LAZY BUDDIES
MARDI 26 AOÛT
KOMTARBOUR
Reprises et compos, pop rock (Nevers) COULANGES-LÈS-NEVERS | LE COULANGES
Avenue du 8 Mai 1945
BAKEL © DR
Fanfare big funk brass (Amiens) NEVERS | BUREAU GUIDES DE LOIRE Base Canoë, Quai des Eduens
MERCREDI 6 AOÛT
THE BIG SHOT
Swing rockabilly (Nantes / Rennes) NEVERS | LA TAVER’N, Rue de Nièvre
VENDREDI 8 AOÛT
ADAM WOOD
Folk (Clermont) NEVERS | LE MERCURE, Quai de Médine
SAMEDI 9 AOÛT
PHILIPPE MENARD
Blues One Man Band Guitare, chant, batterie aux pieds et harmonica en bandoulière : formule originale et une maîtrise à couper le souffle ! Philippe Ménard alterne entre sonorités acoustiques et électriques, restant fidèle à son style blues rock. Il sait rendre hommage aux précurseurs du genre, tout en interprétant ses compositions de qualité. MARZY | L’ODYSSEE, Place de l’église
VENDREDI 15 AOÛT
RAB’ BLUES
Blues rock folk (Nevers) NEVERS | L’ENVIE, Avenue Colbert
SAMEDI 16 AOÛT
COCK’S TALE
Fusion (Nevers) NEVERS | LES ARCANDIERS, Place Mossé
MARDI 19 AOÛT
PIQURES DE LOUSTICS
Chanson chansonnière (Pougues-les-Eaux) NEVERS | LE BAR DES HALLES, Rue St Didier
MERCREDI 20 AOÛT
DAT’S GAME
Rock fusion (Bourg-en-Bresse) NEVERS | LE CHAT QUI LOUCHE, Rue St Etienne
MARDI 12 AOÛT
VENDREDI 22 AOÛT
Folk Electro World NEVERS | LA SIMPLICITE, Rue de Nièvre
Reggae rock (Nevers) NEVERS | LE CARREFOUR, Rue Jean Gautherin
MAYRA ET MR MOW
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MERCREDI 27 AOÛT
• CHEZ REMO Rock festif (St Etienne) NEVERS | LE JEAN BART, Place de la Résistance
• FREYSSAC
Pop rock (Nancy) FOURCHAMBAULT | LA CALABRIA, Rue du Pont
SAMEDI 30 AOÛT
D’JAM TRIBU
Afro funk rock (Perpignan) D’Jam Tribu c’est 4 musiciens : batteur, bassiste, guitariste, chanteur/percussionniste. C’est 100% compositions originales dans un style Afro-funkreggae. SERMOISE | LE PRÉ FLEURI, Route de Lyon
CONCERTS GRATUITS DE 21H00 À 23H00 INFOS/RÉSA : 0 386 684 600 WWW.NEVERS-TOURISME.COM
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LES QUIDAMS © DR
Les Zaccros d’ma Rue NEVERS ET AGGLO. | 7 > 14 JUILLET
15 ans, c’est l’âge de ce beau festival ! Un événement qui est né avec le Grand Prix de Formule 1 de Magny-Cours mais qui n’a pas attendu sa disparition pour tracer son chemin et s’ancrer solidement aux abords de la Loire. Des rues de Nevers à la carte des grands festivals nationaux, les Zaccros en ont fait de la route et ont montré combien la Cité des Ducs pouvait être belle et accueillante. Souhaitons que celle-ci fasse de la culture en général et de cet événement en particulier son porte drapeau ! Entre florilège des saisons passées et découverte, lever de rideau sur les Zaccros…
Un festival en trois temps…
DU 7 AU 10 JUILLET
Les Balades dans l’Agglo 5 propositions légères, mais non moins talentueuses au menu des 4 jours de Balades dans l’agglomération... Avec 15 représentations pour jeune public et tous publics : de belles découvertes en perspective... Et le début de la Carte Blanche à Qualité Street qui accompagnera tout le festival. QUALITY STREET © DR
DU 11 AU 13 JUILLET
Week-end arts de la rue Centre ville de Nevers « Habiller et habiter la ville... » c’est le challenge de cette année qui verra s’installer dans les artères du centre-ville de petites formes théâtrales, musicales, chorégraphiées ... Changer l’image de la ville, le temps d’un week-end estival, revenir aux fondamentaux du Théâtre de rue : Arriver, s’installer, jouer ! Proposer au public des compagnies aujourd’hui emblématiques des Arts de la Rue, comme Adhok, qui nous proposeront leurs créations, révélations de ces dernières années. La ville va bouger, rire, danser, réfléchir aussi... Le théâtre dans la rue est aujourd’hui PUBLIC, les préoccupations des artistes sont aussi les nôtres et leur talent est de les mettre en scène ! À découvrir aussi, les créations que les Zaccros ont accompagnées cette année et les « coups de pouce », dispositif qui incite nombre de professionnels à fréquenter le festival pour la découverte.
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ADHOK
© Vincent Muteau
14 JUILLET
Déambulation et spectacle pyrotechnique En co-réalisation avec la ville de Nevers et pour la 9ème année, ALARUE organise la soirée du 14 juillet, spectacle et feu d’artifice. Cette année, le public pourra découvrir Fiers à Cheval, une magnifique horde de chevaux blancs lumineux et sonores de la Cie Les Quidams avant que soit tiré le feu d’artifice !
INFOS/RÉSA : 0 386 611 780 | WWW.ZACCROS.ORG
édition
D’Jazz Nevers Festival
ROCKABYLETTE TEAM © Yves Nivot
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THE ROCK’A’BYLETTE
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(Vintage Festival) LUZY | 1ER > 3 AOÛT
VEN 19 SEPT-19H30
Le temps d’un week-end, Luzy mettra à l’honneur les années 60, 70 et 80. Vous vous téléporterez dans une ambiance rétro ponctuée d’activités et d’animations d’un autre âge.
ESPACE STÉPHANE HESSEL NEVERS / ENTRÉE LIBRE
PRÉSENTATION DE LA 28E ÉDITION
VENDREDI 1ER AOÛT • 19h00 : Ouverture > apéro « brèlerouette » (PLACE DU CHAMP DE FOIRE) • 20h00 : Lancer de pantoufle (PLACE DU CHAMP DE FOIRE) • 22h30 : Ciné drive-in (PLACE DU CHAMP DE FOIRE) • 00h30 : La boum avec LES SUZETTES (COUR DE L’ÉCOLE DE FILLES)
+ CONCERT
Clément JANINET/ Benjamin FLAMENT Duo
SAMEDI 2 AOÛT (SAMEDI ET DIMANCHE / PLACE DU CHAMP DE FOIRE ET GRANDE HALLE) • De 10h00 à 19h00 : Marché vintage (SAMEDI ET DIMANCHE / GRANDE HALLE) • De 10h00 à 19h00 : Jeux d’antan (SAMEDI ET DIMANCHE / PLACE DU CHAMP DE FOIRE) Jeux de bistrot (NON-STOP, VENDREDI, SAMEDI ET DIMANCHE / SALLE DE L’ÉCOLE DE FILLES) • A partir de 18h00 : Au-delà du vintage (SAMEDI ET DIMANCHE / COUR DE L’ÉCOLE DE FILLES) • 15h00 : Course de lenteur (COUR DE L’ÉCOLE DE FILLES) • 18h00 : Course de brouette (COUR DE L’ÉCOLE DE FILLES) • 18h00 : Le bistrot « Chez Nino » (NON-STOP, VENDREDI, SAMEDI ET DIMANCHE) • 18h00 : Apéro brèlerouette (COUR DE L’ÉCOLE DE FILLES) • De 20h30 jusqu’au bout de la nuit : Soirée concerts (COUR DE L’ÉCOLE DE FILLES)
DIMANCHE 3 AOÛT • De 12h00 à 15h00 : Picnic pétanque (PETIT SQUARE) • De 13h30 à 18h00 : Course de solex (PARKING DU MAGASIN BI1 - EX-ATAC) • 16h00 : Bal à papa (COUR DE L’ÉCOLE DE FILLES) • 18h30 : Remise des prix et clôture du festival avec LES SUZETTES (COUR DE L’ÉCOLE DE FILLES)
INFOS/RÉSA : 0 659 844 615 | WWW.THEROCKABYLETTEVINTAGEFESTIVAL.COM
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Visuel festival : Patrik Aveillan & Ghislain Mirat
Avec : CANNIBAL MOSQUITOS, THE LUCKY DEVILS, LEFT LANE CRUISER et DJ HARRY COVER
© Bruce Millepied
• De 10h00 à 19h00 : Exposition de véhicules
DISTRIBUTION DES PROGRAMMES + CDS DU FESTIVAL O
UVER T UR BILLDE L A E E T TE RIE
+ D’INFOS SUR
djazznevers.com
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BENJAMIN FLAMENT-CLÉMENT JANINET
FLAVIA COELHO
© Bruce Milpied
© Roch Armando
FESTIVAL DE LA PLAINE
D’JAZZ NEVERS FESTIVAL
NEVERS | 8 > 15 NOVEMBRE
VARENNES-VAUZELLES | 5 SEPTEMBRE
Pour connaître toute le programmation du D’Jazz Nevers Festival 2014, 28ème édition, rendez-vous est donné vendredi 19 septembre à 19h30 à l’Espace Stéphane Hessel (entrée libre).
Le Festival de la Plaine vous embarque pour un voyage allant du Brésil aux îles des Caraïbes, vous serez portez par la samba, la bossa nova et des rythmes reggae avant d’atterrir tout en douceur avec une spécialité locale qui vous fera découvrir un groupe rock tout en subtilité.
La présentation sera accompagnée d’un concert de Clément Janinet / Benjamin Flament Duo.
Avec FLAVIA COELHO, SONGJAH, MIX UP FAMILY et SIT DOWN WERNER
Ce sera aussi l’occasion de recevoir le programme et le CD du festival.
VENDREDI 5 À PARTIR DE 19H30 [TARIF UNIQUE : 5€ | CAMPING GRATUIT] INFOS/RÉSA : 0 642 620 997 | WWW.VILLE-VARENNES-VAUZELLES.FR
INFOS/RÉSA : WWW.NEVERSDJAZZ.COM
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C Ô T E - D ’ O R
DIESE #9
DIJON | 3 > 5 JUILLET JEUDI 3 JUILLET
• 21h30 : Tantôt
• 12h00 : Tantôt
Vidéo - projection / Cour de Bar
Vidéo - tournage participatif Place du Bareuzai
Dance floor / Cour de Flore
• 21h30 : Soirée de clôture
• 19h00 : Dis-le-moi
• 22h00 : Focal local 4
Théâtre d’images chorégraphiques Place de la Libération
Courts-métrages / Cour de Bar
• 22h00 : Indiamore
• 20h00: Joe Driscoll & Sekou Kouyaté
Musique et vidéo / Crous Maret
• 21h30 : Tantôt
Jeu vidéo urbain / Cour d’Honneur
• 22h00 : Animatic
Crous Maret
Fusion world / folk / hip-hop / Rue de la Chouette Vidéo - projection / Cour de Bar Courts-métrages / Cour de Bar
• 22h00 : Marathon Gravity
Performance ciné-musicale / Crous Maret
VENDREDI 4 JUILLET • 12h00 : Tantôt
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• 22h30 : Wecomeinpeace • 23h30 : Dj set électro + EXPOSITIONS
Boutique des Bains du Nord & Crous Maret SPECTACLES GRATUITS INFOS/RÉSA : WWW.FESTIVALDIESE.FR crédit photo : © Matthieu Chéneby
Vidéo - tournage / Place du Bareuzai
• 19h00 : The Afrorockerz
Musique - afrobeat soul / Rue de la Chouette • 20h00 : Gri (Groupe Régional d’Improvisateurs) Musique improvisée / Hôtel de Vogüé
• 21h00 : Métamorphose
Spectacle musical / Place de la Libération
• 21h30 : Tantôt
Vidéo - projection / Cour de Bar
• 22h00 : Kino Kabaret
Courts-métrages / Cour de Bar
• 23h00 : Orchestra of Samples
QUILOMBO
LE MEIX | 11 & 12 JUILLET VENDREDI 11 JUILLET À 21H00 « Paulina » extrait de « La Jeune fille et la mort » d’Ariel Dorfman Bergerie, Château de Le Meix
Performance audiovisuelle / Crous Maret
SAMEDI 12 JUILLET
SAMEDI 5 JUILLET
• de 9h00 à 13h00 : atelier enfants initiation au cinéma (jeune public) et initiation à la gravure sur pierre • 15h00 : projection du film « Les Robustes » L’Abreuvoir - Salives • 18h00 : « Antigone, l’insolente » d’après « Antigone » de Jean Cocteau Jardin du Château de Le Meix
• 11h00 : Microfictions Théâtre / performance visuelle Rue de la Chouette
• 12h00 : Tantôt
Vidéo - tournage / Place du Bareuzai
• 16h00 : Minus party
Boum visuelle et sonore / Salle de Flore
Spectacles
• 19h00 : Ri1k2
Musique - rap / Rue de la Chouette
• 21h00 : Last night a hipster saved my life Blind test / Cour de Bar
à Dijon
en Bourgogne en Franche-Comté
www.spectacles-publications.com
RESTAURATION SUR PLACE [5€ LE WEEKEND / GRATUIT - DE 12 ANS] INFOS/RÉSA : CIE QUILOMBO 0 660 181 622
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© tempsRéèl, Dijon
C Ô T E - D ’ O R
MICHEL JONASZ © Stephanie Vivier
SONS D’UNE NUITS D’ÉTÉ
LE LAC KIR FÊTE SES 50 BERGES !
DIJON | 20 JUIN > 21 SEPTEMBRE
NUITS-SAINT-GEORGES | 1ER > 5 JUILLET
Un demi-siècle, jour pour jour, après son inauguration le 20 juin 1964, le lac Kir de Dijon est à nouveau en fête ! À l’occasion de son 50e anniversaire, de nombreuses animations viennent rythmer les rives du lac, à la belle saison, dans l’esprit d’une joyeuse célébration populaire.
MARDI 1ER JUILLET LES DÉSAXÉS + 1ère partie : Dave Brutal (Rock) MERCREDI 2 JUILLET MICHEL JONASZ + 1ère partie : Bavazaka (Pop Rock)
Toute une génération, en France, se souvient d’une chanson qui, dans les années 70, tranchait avec le répertoire de l’époque : on y entendait un jeune homme un peu plaintif raconter ses vacances d’enfant, au bord de la mer. Il suçait des glaces à l’eau, en regardant les bateaux ; et il ne restait guère de sous pour entreprendre des activités plus ambitieuses. C’est une image de Jonasz qui s’est perpétuée, même si le personnage a, depuis, évolué vers un style plus agressif et plus entraînant. Ce prince du swing a toujours ce petit côté nostalgique qui le rapproche de nous.
UN AVANT-GOÛT DU PROGRAMME :
• Vendredi 20 juin, inauguration officielle et festive de « Dijon plage ». • Exposition à ciel ouvert retraçant l’histoire du lac à travers une sélection d’images d’archives. • Feu d’artifices joué en live par Didier Lockwood à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet. • Sortie exceptionnelle de la voiture officielle de Félix Kir conservée par la ville de Dijon.
JEUDI 3 JUILLET
• Projection-ciné en plein air, hommage au Chanoine Kir, avec l’association UDMJC 21 - Passeurs d’images.
VENDREDI 4 JUILLET
MANU DIBANGO + 1ère partie : Kaktus Groove Band (Funk) MAXIME LE FORESTIER
+ 1ère partie : Michel Haumont & Affaire de famille (Folk)
Et aussi, comme chaque été depuis plus de 10 ans dans le cadre de « Dijon plage », un riche programme d’activités sportives, nautiques et de loisirs vous est proposé sans oublier l’incontournable rendez-vous musical du lac, «D’jazz à la plage». Un bel anniversaire en perspective qui se poursuit jusqu’au 21 septembre, et s’achève en beauté avec le « Grand déj des associations », le rassemblement annuel des associations bourguignonnes.
Les artistes comme Maxime Le Forestier restent fidèles à ce qu’ils sont. Ils surfent sur la vague du succès ou de l’oubli mais leur travail est toujours authentique et profondément personnel. Celui qu’on a vu contestataire au début des années 70 est devenu quelques décennies plus tard, un homme tranquille, toujours accompagné de sa guitare comme le fut son aîné et modèle, Georges Brassens.
SAMEDI 5 JUILLET PARIS COMBO + 1ère partie : Forever Friends (Rock) HORAIRES SELON LES MANIFESTATIONS | TOUT PUBLIC PAS DE RÉSERVATIONS [GRATUIT] INFOS/RÉSA : 0 800 21 3000
PARC DU CHÂTEAU DU CLOS DE LUPÉ INFOS/RÉSA : WWW.FESTIVALNUITS.FR
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LOW LEAF © DR
TRIBU FESTIVAL
DIJON & AGGLO. | 19 > 28 SEPTEMBRE VENDREDI 19 SEPTEMBRE
VENDREDI 26 SEPTEMBRE
• 18h00 : Lancement de la 15ème édition de Tribu Festival, suivi d’une Jam orchestrée par le musicien chicagoan KAHIL EL ZABAR Dijon / MJC des Grésilles [Gratuit]
• 18h00 : OH ! TIGER MOUNTAIN Village du festival, Port du Canal [Gratuit] • 20h00 : En cours de programmation [15€ à 5,50€] • 23h30 : MAGNETIC ENSEMBLE INVITE YOM (Création) [10€ à 5,50€]
• 22h00 : ROCKY + ACID ARAB… Dijon / La Vapeur [13€ à 5,50€]
SAMEDI 20 SEPTEMBRE • 20h30 : FIVE 38 + THOMAS DE POURQUERY Dijon / Théâtre Mansart [15€ à 5,50€]
MARDI 23 SEPTEMBRE • 20h00 : SÉBASTIEN BACQUIAS, GUILLAUME MALVOISIN, CLAUDE TCHAMITCHIAN « WATERGANG, ENTRE DEUX EAUX » Dijon / Atheneum [Gratuit]
MERCREDI 24 SEPTEMBRE • 20h00 : BATIDA Quetigny / Salle Mendes France [15€ à 5,5€]
JEUDI 25 SEPTEMBRE • 18h00 : LOW LEAF Village du festival, Port du Canal [Gratuit] • 20h00 : JONWAYNE + RAS G + ZEROH Cabaret Ephémère, Port du Canal [15€ à 5,5€]
SAMEDI 27 SEPTEMBRE • 15h00 : ZE TRIBU BRASS BAND Dijon / Place François Rude [Gratuit] • 18h00 : BROKEN Village du festival, Port du Canal [Gratuit] • 20h00 : QUANTIC LIVE + CONGOPUNQ Cabaret Ephémère / Port du Canal [15€ à 5,50€] • 23h00 : Dj en cours de programmation Dijon / Péniche Cancale [ 5 €]
DIMANCHE 28 SEPTEMBRE • 11h00 à 18h00 : MINOTONE (alternative music for kids) Avec WANG LI, CONGOPUNQ, ACAPULCO… [5€] Et KAHIL EL ZABAR, ZE TRIBU BRASS BAND et les étudiants du PESM [Gratuit] Dijon / La Minoterie INFOS/RÉSA : TRIBUFESTIVAL.COM
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C Ô T E - D ’ O R HEYMONSHAKER © Boby
Oeno Music Festival DIJON | 11 & 12 JUILLET
L’Oeno Music Festival c’est plus de 25 artistes annoncés, 30 concerts, 3 scènes sur le site du Zénith de Dijon dont 1 couverte et ce n’est que la 1ère édition !
VENDREDI 11 JUILLET
SAMEDI 12 JUILLET
Scène Grand Cru
Scène Grand Cru
• 19h15 : YANISS ODUA • 21h30 : UB 40 • 23h45 : MORCHEEBA • 01h45 : FAKEAR • 03h00 : MISSILL
• 17H45 : SUNLESS • 19H15 : TÊTES RAIDES • 21h15 : RENAN LUCE • 23h45 : LES OGRES DE BARBACK • 02h00 : THE TOXIC AVENGER LIVE • 03h00 : TRAFIK
Scène Premier Cru • 18h30 : TELDEM COM’UNITY • 20h15 : HOLLIE COOK • 22h45 : NNEKA • 00h45 : BIGA*RANX
Scène Millésime • 17h30 : SIMPLE MEN • 19H45 : SAÏ • 22H15 : ROMANEE COUNTEEZ • 00h15 : KÈLÈ KÈLÈ
Scène Premier Cru • 18h30 : LA MAISON TELLIER • 20H15 : WINSTON McANUFF & FIXI • 22h30 : LA RUE KETANOU • 01h00 : HEYMOONSHAKER
Scène Millésime • 17h15 : BARBARITA Y SU BAMBOLI • 19h45 : OSLOW • 22H00 : JOHNNY MAFIA • 00h15 : TWO SQUARE METERS OF MACHINE
TÊTES RAIDES © DR
Le festival sera doté d’un Un Village du Vin mais aussi de dix stands d’artisanat et de 10 bars et stands de nourriture.
PASS 1 JOUR : 29€ | PASS 2 JOURS : 49€ PASS VILLAGE DES VINS : 5€ ENFANTS - 10 ANS : GRATUIT | DE 11 À 15 ANS : 15€ (ACCOMPAGNEMENT ADULTE OBLIGATOIRE) INFOS/RÉSA : WWW.OENOMUSIC-FESTIVAL.COM
VILL’ART 2014
VILLARS-FONTAINE | 22 > 31 AOÛT Expositions, conférences œnologiques, dégustations, animations, art de la rue, concours de cuisine... « Quand Bacchus invite Lucullus » est le thème de cette 4ème édition du festival. Une occasion de favoriser la création contemporaine et sa diffusion et de promouvoir la spécificité du terroir des Hautes Côtes de Nuits par le développement social, culturel et économique associant art, culture, art viticole et art culinaire, en liaison avec les acteurs de la vie régionale, mettant en valeur traditions et créations contemporaines. Après avoir présenté 120 portraits de « Ceux qui font la Bourgogne », les rues du village seront le lieu d’exposition de portraits de cuisiniers de grandes tables de Bourgogne. Aux côtés de vignerons, ils présenteront leur recette emblématique. Un livre « Vill’Art 2014 » concrétisera cette édition. INFOS/RÉSA : 0 675 941 882 | WWW.VILLARSFONTAINE.FR
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A TROYES DU 19 AU 25 OCTOBRE 2014
LES 700 COLLÉGIENS DU CHŒUR DE L’AUBE & LES 850 CHORISTES DU GRAND CHORAL AVEC LA PARTICIPATION EXCEPTIONNELLE DE
CLARIKA PIERRE LAPOINTE & YVES JAMAIT
ZAZ, RENAN LUCE, OLDELAF, LE SOLDAT ROSE 2 MAXIME LE FORESTIER, CATS ON TREES, HOLLYSIZ BERNARD LAVILLIERS, BARBARA HENDRICKS CLARIKA, FLORENT MARCHET “HOMMAGE A ALLAIN LEPREST”, JULIEN DORÉ YVES JAMAIT, PIERRE LAPOINTE, YODELICE, NASSER LE GRAND CHORAL DE JACQUES BREL VERTIGO QUARTET, THE BLUES ORPHANS, SIDY GUEYE “PETIT REMIX ENTRE AMIS”, JULIEN DRIVE, DJ NOOS PALE GREY, MELLANOIESCAPE, MINOU, BIRDY HUNT, HOLY TWO, DELAMONTAGNE HELLO BYE BYE, THE SOPHIA LORENIANSBANQUISE, KID FRANSCESCOLI HOLLY YOUTH, MARIANNE
RENSEIGNEMENTS RÉSERVATIONS :
03 25 40 02 03
www.nuitsdechampagne.com
S A Ô N E - E T- L O I R E
DAKHABRAKHA
LA MAL COIFFEE
© Tetyana Vasylenko
© DR
AWARANDA FESTIVAL
FESTICULLES
CULLES-LES-ROCHES | 12 & 13 JUILLET
IGUERANDE | 13 SEPTEMBRE
Avec une programmation éclectique et exigeante, le Festiculles allie diversité et découverte. Dans un souci d’expression du territoire, il est essentiel pour le festival d’encourager les groupes et troupes des environs. C’est la raison pour laquelle sa programmation conjugue toujours artistes professionnels et amateurs. Si le samedi soir la priorité est donnée aux musiques actuelles, le dimanche après-midi, quant à lui, est dédié aux familles et aux arts de rue. Festiculles conjugue deux esthétiques dans une ambiance conviviale et festive.
Déjà plus de 20 ans que l’Association Plaisir en Brionnais organise des manifestations culturelles, musicales à Iguerande et ses environs et 15 ans déjà que le Festival awaranda accueille un large public pour des heures de musiques traditionnelles et du monde, mais aussi de la danse, des expositions, de l’artisanat… Un voyage musical de 15 ans à travers l’ouest-africain, les Andes, l’Ardèche, l’Argentine, l’Auvergne, les Balkans, le Maghreb, le Berry, la Biélorussie, la Bretagne, le Burkina Faso, la Corse, Cuba, la Galice, l’Irlande, l’Occitan, le Québec, le Sénégal… Et des rencontres à chaque escale : Tri Yann, Urban Trad, Bratsch, Kady Diarra, Lura, I Muvrini, Carlos Núñez, Les Violons Barbares, Du Bartas…
Vous ne connaissez pas Festiculles mais le nom vous fait pensez à quelque chose ? C’est un bon début, maintenant découvrez la programmation que les Cullois ont concoctés pour vous !
SAMEDI 12 JUILLET KAP BAMBINO, SON LUX, DAKHABRAKHA, EROTIC MARKET, 2 BOULES VANILLES, OUI OUI OUI et BONZAÏ
On vous embarque dans ce voyage ? Même s’il est un peu tôt pour vous en révéler la destination, rendez-vous est fixé sur la colline du bourg d’Iguerande avec :
DIMANCHE 13 JUILLET
• À 16h00 : Animations diverses en extérieur
MATT ELLIOTT, FORGET ME NOTE, JOE AND THE PAUL MACHINE, JEKYLL ZÉROETINFINI, DISCO BOX et BURNIN’ JOF
Pelote basque, jeux, expo, spectacle de rue, apéro musical… [gratuit]
• En soirée : INDARA (chœur d’hommes basque) + LA MAL COIFFEE (Occitanie)
Le dimanche, ce sera aussi un entresort sensoriel et gourmand avec « POMME D’AMOUR » par la Cie I.R.E.A.L et des arts de la rue avec « LA FAMILIA TRUFFA » par la Cie Les Arracheurs de dents.
Concerts à l’église [15€ / sous réserve de modifications]
CAMPING GRATUIT INFOS/RESA : FESTICULLES.FR
INFOS/RESA : 0 385 253 906 OU 0 477 601 242 | WWW.AWARANDA.FR
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PÉRIPHÉRIE
SKIP THE USE © Jérôme Gaillard
LE CHIEN À PLUMES (18ème édition) LANGRES | 8 > 10 AOÛT Le Chien à Plumes, c’est aussi (Et surtout) un festival de territoire alors cette année, le toutou à Plumes a décidé d’être encore un peu plus la caisse de résonnance de son territoire. Ainsi, les associations locales, les produits du terroir et les artistes du cru seront au rendez-vous.
VENDREDI 8 AOÛT DUB INC, CHINESE MAN, SKIP&DIE, LYRE LE TEMPS, SIDILARSEN, LE VASCO, KLINCK CLOCK, NEFERTITI IN THE KITCHEN, ASK, RAFF’N CO et FACING STANLEY
SAMEDI 9 AOÛT SKIP THE USE, CATS ON TREES, DELUXE, MELISMELL, THE DUKES, SKYLAB, NTTF, HILL VALLEY, SKY LAB, TREMPLIN (Surprise), OF IVORY AND HORN, SUBPRIME et FENRYS
DIMANCHE 10 AOÛT TIKEN JAH FAKOLY, CARBON AIRWAYS, AYO, AIRNADETTE, DUBIOZA, KOLEKTIV, WALL OF DEATH, LE PRINCE MIIAOU, PETHROL, GRAND MORSE, NONOMILITE, OLI & SAM et SADIE YALLO Possibilité de loger dans les chalets touristiques aux abords du lac de Villegusien avec piscine, brasserie… Navettes TER SNCF à partir des gares de langres et Culmont-Chalindrey pour le festival. Camping aménagé et gratuit sur place : (Tentes uniquement, sur présentation du billet du festival).
INFOS/RESA : 0 325 887 882 | WWW.CHIENAPLUMES.FR
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PÉRIPHÉRIE CARBON AIRWAYS
YVES JAMAIS
© DR
© Stephane Kerrad
FESTIVAL DE LA PAILLE
LES NUITS DE CHAMPAGNE
METABIEF | 1ER & 2 AOÛT
TROYES | 19 > 25 OCTOBRE
En 13 ans d’existence, le Festival de la Paille a clairement confirmé sa position d’évènement phare dans le paysage des festivals du Grand Est de la France. Après l’incroyable succès de l’édition 2013 (13 000 festivaliers en deux jours), les organisateurs entendent bien placer la barre encore plus haut cette année. L’équipe du festival prend une nouvelle fois le pari de créer un lieu de vie et d’échange convivial autour d’une programmation artistique mettant en avant la richesse musicale régionale aux cotés des pointures nationales et internationales. Tout est imaginé pour satisfaire un public intergénérationnel friand de musique live, sur un site désormais confortable, atypique et bucolique.
En octobre 2013, l’aventure des Nuits de Champagne a franchi avec le groupe Tryo un cap générationnel tout en nous permettant de vivre une édition interactive grâce à l’investissement de ces quatre artistes... Souhaitant prolonger cette dynamique du festival tout en consacrant la prochaine édition au superbe répertoire d’un auteur-compositeur disparu, l’équipe des Nuits de Champagne est heureuse de vous proposer de revisiter le répertoire de Jacques Brel en compagnie de trois artistes de la génération actuelle : Clarika, Pierre Lapointe et Yves Jamait.
DIMANCHE 19 OCTOBRE L’Aube à l’unisson et Les 700 collégiens-chanteurs du Chœur de l’Aube
VENDREDI 1 AOÛT ER
LUNDI 20 OCTOBRE
Grande Scène : CATS ON TREE, IAM et COTTON CLAW Scène Mont d’Or : TEDMO FESTIVAL, CARBON AIRWAYS, VYRYL
RENAN LUCE, ZAZ, OLDELAF et VIRTEGO
et LEAH ROSIER
MARDI 21 OCTOBRE
SAMEDI 2 AOÛT
LE SOLDAT ROSE 2, OLLYSIZ, CATS ON TREES, MAXIME LE FORESTIER et THE BLUES ORPHANS
Grande Scène : AIRNADETTE, MAX ROMEO, ZAZ et LA FEMME Scène Mont d’Or : THE WAN, CELT KEYS, ELVIS LEFT, DJ GOOFY,
et BLANKER REPUBLIC
MERCREDI 22 OCTOBRE
LE FESTIVAL OFF (en ville) : OLI & SAM, LUNE ET L’AUTRE, CTBAB,
BERNARD LAVILLIERS, CLARIKA, FLORENT MARCHET, BARBARA HENDRICKS, HOMMAGE A ALLAIN LEPREST et SIDY GUEYE
DJ FROGG, KISSAMILE, 58 SHOTS, A LITTLE HAPPINESS et BORDEL LINE
JEUDI 23 OCTOBRE [1 SOIR : 30€ À 23€ | PASS 2 JOURS : 45€ À 36€] INFOS/RÉSA : 0 384 252 477 | WWW.FESTIVALPAILLE.FR
JULIEN DORE, YVES JAMAIT et PIERRE LAPOINTE
VENDREDI 24 OCTOBRE YODELICE, LE GRAND CHORAL CHANTE BREL et JULIEN DRIVE
ARTS EN VRAC
SAMEDI 25 OCTOBRE LE GRAND CHORAL CHANTE BREL, NASSER TREMPLIN ROCK et DJ NOOS
PONT-DE-VAUX | 5 JUILLET
De 12h00 à 00h00 : animations, concerts, spectacles... INFOS/RESA : 0 325 762 763 | WWW.NUITSDECHAMPAGNE.COM
INFOS/RESA : WWW.FESTIVRAC.COM
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Les 11 & 12 juillet
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au festival Les Zaccros d’ma rue à Nevers (58)
Du 23 au 26 juillet
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au Festival des Arts de la Rue à Corbigny (58)
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écit - Th les r re. r e e s s g rta taliè Uly à pa nhospi café. afé blics. s C é r i i i u v P t du ue on uvr se ! éco 14 Arts fé Ulys s êtes c even s et goû e. d d à m n a ru 0 e a u o e l.co s d’m nvit rojets 2 us au C fer, vo e mais es sign i o r s c raco e c u n a d p o a d o u c n e Z à v t e s n ni les pel d’entre bois e re dan , langu pag e et égio l’ap e è is a ru La R ate de hacun .com ait d d son p , frança ns l f w a e w c d é r n w laur enue à phémè i atten t arabe halo v é n ls C qu tiva s Bien ce lieu lysse, e, mêla e f es s tt ’U , et l Dan ique d polyglo erse un e nsv l a c r a fils T t ec la spec t av Un aria n
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www.region-bourgogne.com
Conseil régional de Bourgogne - 2014
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Le 27 septembre