MAGMA BOURGOGNE N°52

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Étais-la-Sauvin • 21 et 22 août 2009 Festival 2009

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15 h • • SAMEDI ES AS MANQU

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Samedi : animations tous publics dans l'après midi (ouverture du site à 15 h)

Renseignements : Fred : 06 13 23 39 86 lezeteribles@yahoo.fr

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AN BENSOUSS


S o m m a i r e MAGAZINE

Interviews

J’ai lu dernièrement que certains déplorent le fait de ne pas avoir pendant l’été un gros festival en Bourgogne, et plus particulièrement à Dijon. On pourrait répondre que, dans la région, à la quantité, on préfère la qualité ! L’ambiance de nos festivals est bien différente des grosses machines présentant des camions de police sur chaque mètre carré. Nos festivals sont accueillants, champêtres, conviviaux, originaux… Du festival du film court à Ouroux-en-Morvan, Partie(s) de campagne, qui propose, outre le cinéma, pique-nique, pétanque et gastronomie, jusqu’à Villiers-surYonne, avec L’Alambic électrique, sorte de « Zappanale » en hommage au grand Frank, en passant par les Zaccros d’ma rue (spectacle de rue pour tous), Les Nuits Peplum d’Alésia (cadre magnifique, convivialité et qualité), les Nuits métisses à Auxerre, etc., la liste est longue et l’été chargé. Le spectacle, ici, n’est pas affaire de business et reste à taille humaine. Le Chien à plumes aurait pu devenir une de ces grosses machines, mais l’équipe a tenu à garder l’esprit de fête des modestes (« le plus petit des grands festivals », annoncent-ils). Mais puisqu’il est question de Dijon, évoquons simplement Mégaphone et Dièse, deux événements originaux et pointus qui demeurent clairement ouverts à tous. Si vous n’êtes pas encore convaincus, je vous laisse feuilleter notre magazine qui en dit long sur la proposition bourguignonne et voisine. Décidément, il n’y a vraiment pas de quoi rougir ! Un bel été à tous.

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CHRISTINE MARTIN

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© Claude Gassian

ÉDITO

SHAKA PONK

La rédaction

LES PERTHUIS

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Kroniks

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Des libraires et des disquaires

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Retrouvez nos rubriques, nos concours, et un complément d’information sur www.magma-dijon.com, et retrouvez MAGMA sur France Bleu Bourgogne. CONTACT PUB

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Spécial festivals

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Magma Bourgogne N° 52 - Été 2009 Édité par Edit Presse, BP 52729, 21027 Dijon Cedex Tél : 06 15 30 43 56 - magmajerome@yahoo.fr Fondateur : Jérôme Gaillard Directeur de la publication, rédacteur en chef : Jérôme Gaillard Conception et réalisation graphique : Benoît Gaillard [magmabenoit@yahoo.fr] Secrétariat de direction : Rita Alves Concerts et festivals : Jérôme Gaillard Spectacles : Benoît Gaillard Interviews : Jérôme Gaillard Kroniks : Nicolas Couval, Antoine-Joseph Martin et Stéphane Ruta Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin [martinaj2@wanadoo.fr] Site web : The Magma Impression : Real Graphic Belfort

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Interview

Shaka Ponk MI-BOUDDHISTES MI-PUNK

En 2006, Shaka Ponk sort son premier album, Loco Con Da Frenchy Talkin’, sur le label Edel, un succès discret en France pour ces exilés à Berlin. Pourtant grâce à Internet, à quelques radios et à un gros singe, les Shaka Ponk s’imposent peu à peu en France. Héritiers de Midnight Oil pour le militantisme, du mouvement alternatif pour l’énergie, de la fusion pour l’esprit, Shaka Ponk s’en va déferler sur la route des festivals… Magma Bourgogne : Il y a très peu de temps, personne ou presque ne vous connaissait en France. Aujourd’hui, on s’arrache vos dates, pourquoi ? Frah (chanteur, ex-Web designer) : C’est une très bonne question, je ne sais pas si je vais être capable d’y répondre… Sûrement grâce au singe, grâce à Goz en fait. Il a un charme fou, c’est notre leader, un peu le chanteur du groupe. C’est lui qui créait les paroles et qui est présent sur toutes les images, donc à mon avis c’est grâce à lui.

MB : Pourquoi autant de mélanges dans votre musique, tout d’abord au niveau des styles, puis de la langue, mais aussi des moyens techniques ? Frah : Encore une fois l’analyse n’est pas simple, venant de nous. On est un groupe, on habite ensemble, on a pas mal voyagé ensemble, on s’est expatrié il y a quelques années. Donc c’est sûrement le fait qu’on écoute tous beaucoup de musique et qu’on passe beaucoup de temps sur ce projet, 24 heures sur 24 qui fait que toutes les influences de tout le monde se retrouvent un peu partout, que se soit dans le son ou dans l’image. On nous a souvent catalogués dans toutes les rubriques possibles et imaginables : rock, pop, variété française, reggae, raga et en punk, alors qu’on fait pas du tout de reggae, par exemple ! Les gens ont du mal. C’est bizarre, que ça dérange encore – je parle surtout des maisons de disque… –, qu’un groupe puisse faire du rock sans faire uniquement du rock d’il y a quinze ans. Alors que pour nous et pour la génération actuelle, la musique est devenue une espèce de mélange général, avec toutes ces chaînes, avec Internet. Tout le monde écoute de tout, donc ça

MB : Un petit peu aussi grâce à l’énergie du groupe, non ? Frah : On a de l’énergie, mais un peu comme tous les groupes. En fait, on ne sait pas, on est peut être les dernières personnes au monde à pouvoir analyser ce qui se passe. Ça fait quand même cinq ans que ce groupe existe, et d’un seul coup ça se met à prendre un peu. Avant on était à Berlin, en Allemagne, donc c’était normal qu’en France il ne se passe pas grand-chose. Et puis on est revenu ici faire le deuxième album, et ça se passe plutôt bien, effectivement, donc on est assez content.

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© Claude Gassian

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doit se retrouver de plus en plus dans les compositions des groupes. Il reste encore des groupes de puristes, des groupes comme les Arctic Monkeys, qui font de la pop anglaise très marquée qui ne sort pas trop de son style, mais je pense que maintenant, de plus en plus, quand on fait un groupe, on va avoir tendance et envie d’intégrer des petites touches de tout, des couleurs différentes. MB : Peut-on dire que vous êtes une sorte d’évolution de La Mano Negra, avec un son évidemment plus lourd, les moyens modernes et ce qui fait votre différence, le show ? Frah : Je prends ça pour un compliment. La Mano est un groupe que j’adore et qui est un vrai groupe de scène, de terrain, de voyage… C’est vrai qu’on a quelques points communs avec ça. Maintenant, il y a certainement un petit peu de Mano Negra dans Shaka Ponk, et un petit peu de Red Hot Chili Peppers, même si on n’a pas du tout la prétention, ni pour la Mano Negra, ni pour les Red Hot, de se situer au même niveau. C’est des monstres qu’on respecte et qu’on vénère. On est content de l’entendre car c’est sûrement un repère pour les gens. En tout cas, un grand, grand respect pour La Mano Negra, c’est vraiment un groupe qu’on adore.

© Claude Gassian

MB : On remarque quand même des similitudes, par exemple pour les paroles en anglais et en espagnol. Il y a ce mélange-là, encore une fois cette énergie, et une idée de brassage aussi… Frah : C’est vrai, on tend vers ça. Maintenant, pour ce qui est du mélange des langues, on a un concept un peu particulier. C’est-à-dire qu’on a une espèce de couleur, avec ce mélange d’anglais et d’espagnol, qui fonctionne un peu comme un instrument, une couleur qu’on a envie de revendiquer. Mais c’est surtout que les paroles, c’est vraiment le seul domaine qu’on ne maîtrise pas. Dans le sens où, évidemment, tout ce qui est vidéo, image, site Internet, c’est propre à nous, on le fait entre nous cinq. Pour ce qui est des paroles, par contre, tout s’est créé en écrivant avec des gens qu’on rencontre : nous, on en a écrit à peine 20 %. Par exemple tout Loco, le premier album, s’est fait en rencontrant des gens à Berlin, que se soit des artistes ou des gens qui passaient au hasard, peu importe. On les forçait un peu, on les titillait, on leur demandait de se livrer, de parler de différents sujets qui nous tenaient à cœur, et on s’est retrouvé comme ça avec des textes surtout en anglais et en espagnol, bizarrement. >


Interview ÉTÉ 2009

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MB : Il ne peut rien faire pour ma banque ? Frah : [Rires.] Non… Quoique, si. Je peux le contacter : on s’envoie des e-mails très souvent. Mais je sais pas s’il fait ça, en l’occurrence. Lui, il était plutôt en mode « écolo warrior ». Il avait un petit Goz, qui était un petit singe animé de rien du tout, et il s’amusait… Enfin… Un peu plus que ça, parce qu’il a eu de sacrées poursuites au cul ! Il piratait les campagnes de pub sur le Web. Par exemple, il y avait Nike qui faisait de la pub, et lui il réussissait, je ne sais pas comment, sur les serveurs d’hébergement, à foutre sous le bandeau de Nike, voire à la place du bandeau, le petit singe qui arrivait en disant : « N’achetez pas ça, c’est antiécolo à mort, ils exploitent des gosses pour les fabriquer, pas de Nike ! » Du coup, c’était quand même assez chaud, parce qu’il y a eu des sacrés… Enfin, c’était un sacré monsieur, ça ! Ç’a été une de nos premières soirées de rencontres hors du commun et on lui a dit ! « Putain, mais ton petit singe, on a qu’a en faire un vrai concept de message écolo, avec du son », et du coup on l’a modélisé carrément en 3D et on lui a donné l’aspect qu’il a maintenant. MB : Ça veut dire quoi, Shaka Ponk ? Frah : Ah, tout au départ, on cherchait un nom, comme tous les groupes. On avait pas mal d’images liées au bouddhisme. Il y avait au départ – et il y en a encore maintenant – beaucoup de Bouddhas sur scène, beaucoup de voix de moine tibétains qui chantent, pour installer un peu de calme, de sérénité, et pour contraster à mort avec le côté punk et envoyer le boulet. On voulait vraiment jouer avec ces deux extrêmes. Or, lorsque le bouddhisme est arrivé au Japon, ça s’appelait shaka. Il se trouve qu’à Berlin, je lisais un bouquin en anglais qui parlait des shaka monks les « moines bouddhistes » tibétains. Ça m’a fait penser à Shaka Ponk : ça sonnait bien, et ça représentait bien ces deux extrêmes. Après, tu vois, c’est un peu tiré par les cheveux… En tout cas, on a gardé ce nom.

MB : Et même du portugais, sur le premier album… Frah : Oui, des petites touches. Ce qui est rigolo, c’est par exemple d’être dans un endroit quelconque – une soirée, un squat, une boîte de nuit, peu importe – avec un mec qui vient de Londres, qu’on a rencontré une heure avant, et de se retrouver sur un coin de table en train d’écrire des textes. Et puis il y a une nana qui passe dans le coin, qu’il connaît, qui est portugaise, et qui se demandait ce qu’on foutait, et qui commence à lancer des petites phrases, comme ça, et on va se retrouver avec des vrai textes à la fin. Alors on retouche un petit peu pour que ça rentre dans une chanson, mais très peu. Du coup, il y a des petits mots par-ci, des petits mots par-là, avec beaucoup d’anglais évidemment, parce que c’est comme ça qu’on communique avec les gens. Mais c’est vraiment pas de nous, tout ça. Ça se fait comme ça. C’est une sorte de psychanalyse de groupe [rires] avec les gens qu’on rencontre.

MB : Bon, avant de vous retrouver au Nuits Peplum d’Alésia et au Chien à plumes, tu veux adresser un petit mot aux Bourguignons ? Frah : Ah oui ! ! Il faut aller voir un truc sur Youtube. C’est pas notre pub, c’est la vidéo d’une petite fille qui s’appelle Severn Suzuki, comme les motos, qui fait un discours à l’ONU sur l’écologie et sur la façon dont les adultes sont en train de faire n’importe quoi. C’est super surnaturel ! Severn Suzuki. Si tu peux l’écrire, ça, et dire aux gens d’aller mater la vidéo. Ça peut mettre une énorme claque à tout le monde, et je pense que ça peut faire réagir quelques personnes. Elle avait 13 ans à l’époque. 

MB : Si vous aviez à vous situer, entre quels groupes vous voyez-vous ? Frah : Oh la la ! Tu sais, à une époque, on balançait un résumé qui était une sorte de Red Hot-Daft Punk, mais je ne sais pas si c’est encore vrai maintenant. En fait, je te dis ça, mais je crois que c’est absolument pas ça ! Nous, on a la sensation, singulièrement, de faire un groupe de rock, parce qu’il y a la guitare et la batterie et que sur scène c’est quand même basé sur beaucoup d’énergie.

Propos recueillis par Jérôme Gaillard

MB : Votre 2e album, Bad Porn Movie Trax, est-il sorti également en Allemagne ? Frah : Pas encore. Physiquement, il est sorti en France et en Belgique, mais pas encore sur le reste de l’Europe. Ça devrait se faire à la rentrée.

SHAKA PONK EN CONCERT : Le 10 juillet au Festival de la Cité à Lausanne (Suisse). Le 10 juillet, diffusion de leur participation à Taratata (France 4). Le 24 juillet aux Nuits Peplum d’Alésia (21). Le 7 août Chien à plumes au lac de Villegusien (52). Le 12 septembre pour le Bol d’or à Magny-Cours (58). Le 6 novembre à La Vapeur à Dijon (21)

MB : Pourquoi ce singe sur scène ? Frah : Goz, il est là depuis le début, il était à l’initiative. En fait, quand on a monté Shaka Ponk, moi et CC, le guitariste, on avait envie de faire un truc image-son, on va dire WJ [Web-jockey], tu vois, pour être un peu vulgaire : un écran sur scène, des beatbox et de la guitare électrique. C’était l’idée artistique de départ, avant Shaka. Et puis on a rencontré un mec, un pote d’un pote, qui était pirate, qui était hacker sur le Web, c’était il y a longtemps, en 2003, et…

POUR EN SAVOIR PLUS : WWW.SHAKAPONK.COM/SHKPNK.HTML WWW.MYSPACE.COM/SHAKAPONK

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Interview

© Jérôme Gaillard

ÉTÉ 2009

Christine Martin UN MAÎTRE MOT : ASSOCIER

Maire adjointe déléguée à l’animation, aux festivals et à l’attractivité à la ville de Dijon, Christine Martin esquisse pour nous les grands traits de son engagement, dans un domaine qui est sans conteste l’une des forces de la capitale bourguignonne. MB : Et le fait qu’elles s’adressent à tous les publics… CM : Sans aucun doute. L’exemple le plus évident pourrait être l’Estivade, qui s’appuie sur les pratiques amateurs et où l’on retrouve une harmonie, un groupe folklorique, aussi bien que – c’est une nouveauté – des groupes rock amateurs en résidence à La Vapeur qui proposent des concerts avec des moyens professionnels mis à leur disposition. Et de la danse, du jazz, etc. Cette année, on a aussi mis en avant les arts plastiques, avec une association qui prend possession des plateaux de concert – neuf quartiers, neuf plateaux –, ou de leurs abords, et propose des expositions. En outre, nous avons décidé de mettre à la disposition du public des tables, des bancs, afin que chacun puisse amener son pique-nique et que la convivialité en soit encore renforcée. Ce qui est organisé par Guls Productions pour Dièse, avec des before et des after, on essaie de le développer dans l’Estivade pour les amateurs. >

Magma Bourgogne : Christine Martin, vous êtes en charge de l’animation et des festivals à la ville de Dijon depuis 2008. Selon de nombreuses parutions et divers sondages, Dijon est une ville où il fait bon vivre. Est-ce dû, selon vous, à la politique culturelle ? Christine Martin : Je pense que cela y participe beaucoup, effectivement. La ville de Dijon s’attache à proposer tout au long de l’année, et particulièrement durant la période estivale, de nombreuses activités culturelles. Je tiens à souligner « activités », qui peut renvoyer à des ateliers, par exemple, ou des rencontres, des expositions, et pas seulement à des festivals ou des spectacles. C’est le fait que ces activités existent tout au long de l’année qui fait la richesse de cette politique et de la ville.

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Interview ÉTÉ 2009

MB : Cela commence avec le concert de rentrée… CM : Entièrement gratuit, bien sûr. A Noël, les spectacles pour enfants sont soit gratuits, soit à des tarifs de quelques euros seulement, afin que tout le monde puisse en profiter. De même pour les ateliers du musée des Beaux-Arts tout au long de l’année, qui sont gratuits. De même aussi les fêtes de quartier… Si on peut risquer la formule, on pourrait dire qu’on essaie de faire du gratuit, mais pas pour rien. Eviter l’esbroufe, et « associer » : associer les différents publics, les différents styles, les âges, les habitants… Quand les Dijonnais du centre ou des autres quartiers vont à Grésilles en fête, durant une semaine, ils vont voir des spectacles ou des activités mais ils n’auront peut-être pas conscience de tout le travail préalable des associations, en relation avec le centre social ou d’autres structures, et qui est primordial. Nous tenons beaucoup à cette interaction artistes-habitants, professionnelsamateurs. Et il ne faut pas croire : ce n’est pas parce qu’elles proviennent d’amateurs que ces manifestations sont de moins bonne qualité ! Et d’ailleurs elles attirent énormément de public, aussi bien de Dijon que d’ailleurs. Il n’y a qu’à voir le réel succès du dernier Grésilles en fête ! Le Suprême Tajine organisé par Zutique, par exemple, auquel beaucoup de mamans du quartier avaient participé, pour l’épluchage des légumes, pour la préparation : lorsqu’ils l’ont découvert, le soir, il y avait des youyous, ça rigolait, tout le monde prenait des photos… C’était exceptionnel, vraiment ! C’était beau ! MB : Un festival comme Dièse, vous l’envisagez de la même façon ? CM : Beaucoup de spectacles présentés à Dièse sont gratuits. Ils sont sans doute moins strictement festifs, mais justement, la gratuité permet une ouverture en direction de publics qui ne sont pas forcément habitués à ces formes un peu plus exigeantes. Il y a une dimension, peut-être pas d’éducation, mais d’ouverture, oui. L’idée, c’est de faciliter cet accès et cet échange.

© Jérôme Gaillard

MB : Quels sont les grands projets sur lesquels vous avez travaillé ou qui vous ont marquée ? CM : J’en ai déjà cité un certain nombre : Grésilles en fête, Jours de fête à Fontaine d’Ouche, les Nuits d’Orient… Je tiens beaucoup à ces manifestations dans les quartiers, qui mixent la culture et la politique de la ville. Evidemment l’Estivade, qui met en avant les pratiques amateurs et permet de découvrir toute la richesse des habitants. En mettant en commun ces richesses, cela permet en outre de grossir le public de chacun. Je tiens aussi beaucoup à Dièse, qui réunit des publics très différents, du cirque au théâtre contemporain. On peut citer également l’exposition « Dijon vu par… », en l’occurrence Lorette Moissenet et Louise Vayssié, jusqu’à la mi-septembre. Je suis très heureuse de ce choix. Même chose pour la carte blanche à la Cie Clair Obscur au jardin de l’Arquebuse, à la mi-juillet, qui travaillera sur les arts forains avec des jongleurs, des clowns, des manèges, des concerts gratuits, des invités… Nous avons fait ce choix avec Philippe Grongnet, qui s’occupe aussi de Dièse, et j’aime beaucoup leur univers, à la fois enfantin, riche, magique…

MB : La gratuité, j’imagine que cela va dans le même sens… CM : Bien sûr. La culture ne doit pas être réservée à un petit nombre, et le tri ne doit surtout pas se faire par le biais financier. C’est pour cela que nous favorisons les ateliers, par exemple – qu’il s’agisse des ateliers d’arts plastiques du musée des Beaux-Arts, ou des ateliers plus spécifiques proposés durant Jours de fête ou les Nuits d’Orient. Ce qui se passe sur scène n’est que la partie émergée de l’iceberg. Même si la conclusion se fera par une présentation au public, sur scène, il est très important que les gens se sentent et soient réellement associés aux manifestations, de façon individuelle et en tant qu’habitants de tel ou tel quartier. Par exemple, quand Joël Hubaut présente sa Fanfare Epidémik à Jours de fête, il faut se rendre compte qu’il y a eu en amont tout un travail avec Bertrand Kelle et des élèves de 3e du collège Rameau de Fontaine d’Ouche pour monter cette fanfare. A chaque fois, ou le plus possible en tout cas, il y a un travail qui se passe en amont. C’est complémentaire, et à mon avis tout à fait nécessaire. Pour cela, nous faisons très attention au montant des dépenses pour les spectacles. Nous demandons à tous les groupes et toutes les compagnies de faire des efforts afin que la gratuité soit de mise autant que possible.

MB : A force, pourtant, est-ce qu’il n’y a pas pléthore ? CM : J’aurais tendance à dire qu’il y a une offre importante, plutôt que pléthorique. C’est une richesse. Ceci dit, il est vrai que le public dijonnais n’est pas extensible à l’infini, et on a sûrement besoin de faire attention et de fédérer les énergies. C’est assurément dans cette optique que Why Note et Tribu ont fusionné en Mégaphone, par exemple. Nous n’avons peut-être pas besoin

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de faire « moins », en nombre, en offre, mais peut-être pas plus. Je pense qu’il faut aller vers un renforcement des différentes offres, avec des structures qui s’épaulent, qui travaillent ensemble. Quand il y a différentes troupes de théâtre ou plusieurs associations qui travaillent sur le même domaine, plutôt que de faire les choses chacun de son côté, est-ce qu’il ne faudrait pas qu’ils unissent leurs efforts ? Il me semble qu’il faut aller dans ce sens-là.

DU MONDE AUTOUR (DIESE 2008)

MB : En quoi consiste l’implication de la mairie, par exemple sur toutes les manifestations de l’été ? CM : Elle est multiple et importante. Quand nous ne sommes pas directement organisateurs, comme pour Dièse, nous participons au moins pour la communication, la logistique – mise à disposition de salles, de lieux, d’électricité, etc. C’est très variable, en réalité. Mais même en dehors des festivals, nous pouvons proposer tel ou tel spectacle ou pièce de théâtre. Il n’est qu’à voir le guide L’Eté en continu, il y a vraiment beaucoup de choses. MB : Dièse, c’est donc directement la municipalité ? CM : Oui. Il y a un choix, une orientation bien précise, avec des formes plutôt contemporaines mais d’accès aisé. Il faut considérer Dièse un peu comme une première marche qui permettra au public de se frotter ensuite aux formes contemporaines. Il y a un côté jeu et une valorisation du patrimoine du centre-ville. Et encore une fois, la gratuité de la grande majorité des spectacles permet de s’ouvrir à des publics différents. C’est cela, l’idée de Dièse : créer des passerelles entre le savant et le populaire. C’est une manifestation passionnante.  Propos recueillis par Jérôme Gaillard et Antoine-Joseph Martin

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Kroniks ÉTÉ 2009

Revolver

Music for a While [Delabel/EMI] C’est leur premier album, et c’est un coup de maître ! Alors que toute la scène anglo-saxonne semble s’être convertie à la folk molle un peu bêtasse, trois jeunes Parisiens viennent relever le flambeau de la pop « à l’anglaise » : riche, mélodieuse, ambitieuse. Nourris au classique et au baroque, ils en ont gardé le goût de l’acoustique et des harmonies. Leurs références en rock ? Les Beatles, tout simplement (d’où le nom de leur groupe, en hommage à l’album de 1966, mais l’intro de Balulalow ne laisse de toute façon aucune place à l’ambigüité, tandis que le titre de leur album est repris d’une composition de Purcell, baroque oblige). Et Elliott Smith, Leonard Cohen ou Neil Young. Des noms sacrément décalés, au temps de l’électro et du rap. Mais qu’ils en soient remerciés ! Chaque chanson (l’anglais est de rigueur) est un petit bijou, une miniature, où la délicatesse n’enlève rien à l’énergie. Des chœurs, du piano, de la guitare, et surtout le violoncelle de Jérémie Arcache, un orchestre à lui seul, qui passe sans ambages de l’archet au pizzicato ou au walkin’ bass. Et on gage que leur Get Around Town devrait faire son petit succès. Surtout ne passez pas à côté de cet album tout en fraîcheur. AJM

Hervé Sellin

Marciac-New York Express [Cristal Records] Cela fait des années que le pianiste Hervé Sellin creuse discrètement le sillon d’une œuvre tenue, retenue, apparemment simple. En petite formation, son toucher fait merveille. En 2002, cependant, pour rendre hommage à son festival favori, Jazz in Marciac, il fondait un tentet franco-américain autour d’un répertoire composé pour l’occasion. Une réussite, couronnée par l’invitation que leur lança Wynton Marsalis à venir l’interpréter à New York. Pour ce Marciac-New York Express, Sellin a donc repris ce répertoire avec un tentet remanié où l’on remarque le sax alto inspiré de Stéphane Guillaume, le trompettiste Claude Egéa ou le goût des couleurs de Stéphane Caracci au vibraphone. Le talent de compositeur et d’arrangeur d’Hervé Sellin se fait ici sentir comme jamais. La tradition est à peine bousculée, le swing règne, la mise en place soutient sans faille des compositions et des improvisateurs de premier ordre. De quoi combler tous les amateurs, de quelque école qu’ils se réclament. AJM

General Elektriks

Good City for Dreamers [Discograph] Basé à San Francisco, le Franco-Britannique Hervé Salters qui se cache derrière le pseudo General Elektriks est un musicien au potentiel énorme (collaborations avec M, Blackalicious, DJ Medhi…), qui aime les instruments vintage, avec lesquels il s’amuse à combiner les styles (hip hop, électro, pop, soul, jazz). Son dernier disque est la confirmation de son éclectisme éclairé et révèle le talent de cet artiste membre du collectif Quannum Projects, qui possède l’art et la manière de fusionner les éléments les plus improbables dans des compositions cohérentes et jubilatoires, malgré l’utilisation de vieux claviers destinés à l’oubli à qui il offre une seconde vie pour notre plus grand plaisir. Un album au parfum sensuel et à la « coolitude » ambiante parfois dérangée par des morceaux un peu plus débridés sans pour autant agresser l’auditeur. Juste histoire de sortir de la paresse que provoque ce Good City for Dreamers, qui rend les rêves plus beaux et encore plus magiques qu’à l’ordinaire. SR

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Kroniks ÉTÉ 2009

Moderat

Moderat [BPitch Control] Attention : les amateurs de musiques électroniques ne peuvent passer à côté de ce release de BPitch Control, le célèbre label berlinois, certainement l’un des meilleurs albums électro de l’année. Le nom de Moderat cache la fusion du duo Modeselektor et du sensible Apparat. Des pointures qui, le temps d’un album, revisitent leur approche de la musique électronique pour un résultat époustouflant. Pour cet album, le trio a tout d’abord loué les célèbres Hansa Studios, où Bowie enregistra Heroes, récupéré du vieux hardware vintage, un logiciel et une reverb spécialement programmés pour donner une ambiance unique, fruit d’un travail de compromis et de rigueur, où se rencontrent pop et techno, break et dubstep, résultat du penchant dancefloor de Modeselektor et surtout de la patte mélancolique d’Apparat. L’influence du Berlinois est omniprésente, apportant un souffle de beauté, de finesse par ses mélodies enivrantes, allant même jusqu’à chanter sur deux magnifiques morceaux, Rusty Nails et Out of Sight. On y trouve également de nombreuses collaborations, avec Busdriver, Dellé, du groupe berlinois Seeed, Paul St. Hilaire, ainsi qu’un remix de Shackleton et Booka Shade. Moderat est une production moderne qui ne se révèle qu’après plusieurs écoutes, pour devenir alors une drogue dure, démontrant encore une fois que Berlin est l’épicentre d’une scène électro vigoureuse et solide. NC

Miss Kittin & the Hacker

Two [Nobody’s Bizzness]

Le deuxième album du duo grenoblois comblera les aficionados de musique électronique à la française, dont il (re)visite tous les courants avec le savoir-faire qu’on lui connaît depuis un premier album hors du commun sorti en 2001. Les deux comparses ayant ensuite poursuivi leur chemin chacun de son côté, ils se retrouvent donc huit ans plus tard avec ce Two, sorte de lien manquant entre Depeche Mode et Alec Empire, qui possède tous les ingrédients d’un cocktail enivrant formaté pour le dancefloor ou les prés boueux des raves, selon l’ambiance des morceaux. Techno-rave, pop, new wave et j’en passe, Miss Kittin & the Hacker surfe sur toutes les bonnes vagues et offre en bonus une excellente reprise du King Presley (Suspicious Mind) à faire retomber les bananes à la Fonzie mais pas les costards à paillettes d’Elvis, encore et toujours d’actualité. L’été sera chaud dans les maillots, Miss Kittin nous en fait déjà la promesse… SR

Nosfell

Nosfell [V2 Music] On connaît bien, dorénavant, Nosfell, et nul besoin de revenir ici sur sa mythologie du Klokochazia et sa langue imaginaire (cf. Magma Bourgogne n° 32, juillet-août 2007). Parlons donc de ce nouvel album, le troisième. Nosfell s’est ici adjoint les services à la production d’Alain Johannes, producteur, bassiste et guitariste des Queens of the Stone Age. Résultat : un son tour à tour très plein, un peu seventies, ou dépouillé, laissant une large part aux textures des instruments. Les compos sont impeccables, le ton toujours aussi original. Cerise sur le gâteau, un titre avec Brody Dalle (The Distillers) et son mari Josh Homme (QOTSA), et un autre, La Romance des cruels, surprenant, avec Daniel Darc, une belle balade sombre sur fond de cordes et d’harmonica. Un album très réussi, donc, que le trio présente comme une transition. Autant dire une promesse… AJM

Chroniques réalisées par Nicolas Couval, Antoine-Joseph Martin et Stéphane Ruta

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Interview ÉTÉ 2009

Les Perthuis

PARCE QUE FESTIVAL RIME AVEC CONVIVIAL

LA GOUTTE AU NEZ [Samedi 8 août4]

L’ÉQUIPE DU FESTIVAL

Une des vocations de Magma Bourgogne est de vous présenter des actions en milieu rural, une manière de soutenir la culture là où il y a en le plus besoin. Aujourd’hui nous rencontrons Seb, de la Mlac (La Ferme blanche), qui organise avec son équipe et des bénévoles le festival des Perthuis à Clamecy. Magma Bourgogne : Comment est né ce festival ? Seb : Tout ceci est parti d’un constat de « ville morte » à Clamecy en période estivale. La mairie a donc cherché à la dynamiser et s’est adressée à la Mlac afin de trouver une idée. C’est comme ça que le festival des Perthuis est né. La formule du festival s’étale sur un mois, de juillet à août, ce qui permet aux gens qui ne partent pas en vacances de pouvoir passer un bon moment devant un ou plusieurs spectacles. C’est une proposition populaire, ou en tout cas qui rassemble par sa programmation intergénérationnelle. On vient pour la musique ou le spectacle, mais aussi et surtout pour se retrouver et passer un bon moment. MB : Quel style de programmation proposez-vous ? Seb : Elle est différente chaque année, tout en restant tout public. Pour les styles, c’est assez large : ça va du swing manouche à la chanson française en passant par la musique cubaine… C’est varié et très vivant. Nous avons reçu par exemple Aldebert, Dutronc, Pep’s ou bien encore Broussaï, qui a déplacé les foules l’an passé. Cette année, on commence avec un temps fort, le groupe Kaltero, une découverte du Café Charbon, ainsi que le Théâtre du Palpitant, qui promet ! MB : Vous abordez donc différentes formes ? Seb : Oui, on a des arts de la rue, de la fanfare avec La Goutte au nez notamment, du bal, du cirque, avec chaque jeudi aprèsmidi des formes dédiées au jeune public et des initiations au cirque pour les adolescents et jeunes adultes. Toutes les représentations ont lieu dehors ou sous chapiteau, à Clamecy ou aux abords, à la Mlac ou dans les rues attenantes à un bar ou

à un restaurant, parce que c’est eux qui prennent en charge la nourriture des musiciens et leurs consommations. MB : Combien de représentations cela représente-t-il au total ? Seb : Environ 25, ça s’étend du 7 juillet au 8 août, du mardi au samedi. MB : Parle-nous des fameuses soirées « bœuf » que j’aime tant. Penses-tu un jour programmer un bœuf aux Perthuis ? Seb : Que ce soit le festival des Perthuis ou la Mlac, on soutient les pratiques artistiques en voie de développement, que se soit en amateur ou en professionnel. Les soirées bœuf, nous allons les renouveler l’an prochain à partir d’octobre parce que ça marche bien. Donc, oui, peut- être que l’an prochain on ouvrira une ou deux soirées à des bœufs de musiciens, c’est une idée. Les bœufs se déroulent d’octobre à juin, le premier vendredi de chaque mois de 19 h à 22 h dans la salle de concert. La scène est alors équipée d’une batterie, de matériel d’amplification, et d’un système son et lumière. Le principe est simple : les musiciens viennent avec leurs instruments et jouent après tirage au sort avec d’autres musiciens environ 15 minutes. Et c’est gratuit.  Propos recueillis pas Sébastion Abon POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS : Mlac La Ferme blanche, association culture et loisirs clamecycoise : 03 86 27 06 31 WEB : WWW.MYSPACE.COM/LAFERMEBLANCHE

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Des libraires et des disquaires ETE 2009

S é l e c t i o n m u s icale et littérair e

de for um espa c e c u l t u r e N e v e r s LIVRE

La Solitude des nombres premiers

Paolo Giordano [Le Seuil]

Alice et Mattia : deux destins brisés dès les premières pages, dès le début de leur vie. Deux êtres égarés dans cette société où ils ne peuvent vivre. Ils s’enferment dans la solitude, dans leur monde. On suit leurs existences atypiques, on coule avec eux, puis on respire à nouveau. Tels des aimants, ils se trouvent, se comprennent, s’égarent, se croisent… Un livre captivant, deux vies fascinantes. A lire de toute urgence !

Quitter le monde

Douglas Kennedy [Belfond]

Un Kennedy plus proche de Cul-de-sac que de ses romans plus récents. Jane à 13 ans lorsqu’elle décide, lassée des disputes entre ses parents, qu’elle n’aura jamais d’enfant. De Berlin au Canada, en passant par la Nouvelle-Angleterre, on suit sa trajectoire aux lignes brisées dans une course contre les coups du sort. Parce qu’il n’est pas question de la lâcher, cette Jane blessée, abandonnée… Douglas Kennedy décortique les valeurs fondatrices de l’Amérique : argent, morale, religion, dans ce nouveau livre à mi-chemin entre drame psychologique et roman social. Il nous embarque et nous promène dans un tourbillon de sentiments sombres. L’alchimie entre lecture aisée, histoire prenante et distrayante fonctionne à merveille.

MUSIQUE Nouvelle édition, avec deux titres inédits, de Des ballons rouges, de Guillaume Cantillon. Le nouveau Moby : Wait for Me (Little Idiot Records/Because Music).

forum Nevers - Marché St-Arigle - 58000 Nevers / Tèl : 03 86 59 93 40 - Fax : 03 86 93 93 75

Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h00 à 19h00

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Festivals ÉTÉ 2009

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P

Côte d’Or

Nièvre

Saône-et-Loire

Yonne

Périphérie

ADDICTIVE TV [Megaphone/4 juillet]

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MÉGAPHONE

DIJON [JUSQU’AU 4 JUILLET]

MERCREDI 1ER JUILLET Mother Africa / l’Afrique enchantée, l’Afrique sublimée 18h30 : Soweto Kinch solo [concert / La Ferronnerie] 19h30 : Kèlè Kèlè [concert / La Ferronnerie] 20h30 : Issa Bagayogo & Yves Wernert [rencontre musicale / Village du festival] 21h00 : Orchestra Baobab [concert / Village du festival] 22h45 : Nomo [concert / Village du festival] 00h30 : Issa Bagayogo [concert / création / La Vapeur Club] 01h45 : Dj Res Afrobeat Flavor [Dj Set / La Vapeur Club]

SAMEDI 4 JUILLET Music movie / cinéma pour l’oreille, ciné concert et ciné party 18h00 : Bérangère Maximin [cinéma pour l’oreille / La Ferronnerie] 20h30 : Flat Earth Society [ciné-concert / Village du festival] 23h00 : Addictive TV [ciné-concert / Village du festival] 01h00 : Russ Meyer Ciné party [ciné-party / La Vapeur Club] WHY NOTE & ZUTIQUE PRODUCTIONS / 0 380 288 042 / WWW.FESTIVALMEGAPHONE.COM

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JEUDI 2 JUILLET Around jazz / musiques improvisées 18h30 : Sir Chac Bulay [concert / La Ferronnerie] 19h30 : Sylvaine Hélary Trio [concert / La Ferronnerie] 20h30 : Battling (((…))) & Christine Bertocchi [concert/création / Village du festival] 21h30 : Stéphane Payen & Doug Hammond [concert / Village du festival] 22h45 : Orchestre National de Jazz & Irène Jacob [concert / Village du festival] 00h30 : Sil Matadin & Rocé [concert / La Vapeur Club] 01h30 : Is What [concert / La Vapeur Club]

FESTIVAL EN OTHE [19

ème

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YONNE & AUBE [JUSQU’AU 14 JUILLET]

Un événement où se mêlent musique actuelles, rock, musique du monde, jazz, électroacoustique, arts de rue, théâtre. Deux scènes, plus de 150 artistes pour 50 spectacles. JUSQU’AU 7 JUILLET : LES ESCAPADES [13€ à 10€] Dans des lieux (théâtres, églises) d’une dizaine de communes, le Festival se ballade avec Les Elles, Davy Sicard, Canta O Populu Corsu, Duel…et bien d’autres !

VENDREDI 3 JUILLET Echappées Sonores / musiques contemporaines, électroniques, expérimentales 10h00 : Interphone [rencontre professionnelle / Faculté Chabot-Charny] 18h30 : Geneviève Foccroulle [concert / cuisines ducales] 19h30 : Cannibales & Vahinés [concert / La Ferronnerie] 20h30 : Bérangère Maximin solo [concert / Village du festival] 21h30 : Quatuor Béla [concert / Village du festival] 23h00 : Didier Aschour [concert / Jardin de la Nef] 00h30 : Lydia Lunch & Philippe Petit [concert / La Vapeur Club] 01h30 : Sir Alice solo [concert / La Vapeur Club]

LES 8 ET 9 JUILLET : FESTI’COCCINELLE Au parc des Fontaines d’Aix en Othe [22€ à 10€] Festival jeune public réunissant plus de 1500 enfants autour de spectacles musicaux, d’animations et de stage avec des intervenants professionnels. DU 9 AU 11 JUILLET : LES JOURNÉES « MABOUL » [55€ à 15€]

Avec Batuc’Ados, Naosol & the Waxx blend, La Phaze, Yuri Buenaventura, La Ruda, Bumcello & Nathalie Natiembé, No mad?, Beat Torrent, Les Sales Timbanques, Emzel café, DJ Zebra... [PASS FESTIVAL 120€ À 95€] / WWW.FESTIVALENOTHE.ORG

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FDSEA 21


Festivals ÉTÉ 2009

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LES ZACCROS D’MA RUE

NEVERS [514 JUILLET]

© Sophie Dungler

LA FANFARE EN PÉTARD [Week-end des Arts de la rue]

LA GUINGUETTE DU CHARBON JEUDI 09 JUILLET FREAKY FROG (Rock Funk - Bourgogne) KALTERO (Chanson - Bourgogne) VENDREDI 10 JUILLET FRANCKY O’RIGHT (Spectacle théatrale) SANTA MACAIRO ORKESTAR (Fanfare balkanique) SAMEDI 11 JUILLET MONOFOCUS (Blues électronique) ÉLECTRIC BAZAR CIE (Rock’n Roll folklorique) DIMANCHE 12 JUILLET LA FANFARE EN PÉTARD « FeP » PRINCES CHAMEAUX (Chanson) LUNDI 13 JUILLET LES VOLEURS DE SWING MATCH D’IMPRO proposé par LOBS Cie LES VOLEURS DE SWING

5 JUILLET : PARADE DE “LA BUTTE EN ROUGE” 3 départs de parades à 20h00 : Gare de Nevers, Parc Roger Salengro/Verdun et Rond Point du Pont Cizeau.

69 JUILLET : “LES BALADES DANS L’AGGLO”

Avec les Compagnies Sacekripa, Zic Zazou, Alume Ciel, et À l’Envers.

1012 JUILLET : WEEK-END DES ARTS DE LA RUE

Les Arts de la Rue investissent Nevers et tout le centre ville. Une cinquataine de compagnies : théâtre, musique, cirque, danse, théâter d’objets, concerts.... Avec les projets artistiques soutenus par les Zaccros, qui feront leur sortie officielle au festival : « Passatable » par la Cie Kitschnette), « Mémère Sound System » par Latypique Compagnie, « Ta patrie est là-bas dans un pays lointain » par La Fanfarine et « TV (i)Monde » par Les Décatalogués.

13 JUILLET : BAL POPULAIRE

Pour finir en fête aux marches du palais avec un match d’impro et en musique avec un bal populaire manouche à la Guinguette Charbon.

14 JUILLET : “ODYSSEUS” PARADE ET FEU D’ARTIFICE (CIE KARNAVIRES)

SITE INTERNET : WWW.ZACCROS.ORG

Dièse 4

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DIJON [612 JUILLET]

Le festival Dièse se construit avec des propositions venues de différentes structures culturelles. Les spectacles proposés croisent souvent plusieurs disciplines, les expositions se mêlent aux arts vivants, des formes nouvelles et atypiques sont présentées. Le festival cherche, dans ses chemins de traverses, des passerelles entre l’élitisme et le populaire. Pointue ou plus facile d’accès, la programmation demeure exigeante et la convivialité une condition sine qua non. Tout cela fait de Dièse un festival pluridisciplinaire, interdisciplinaire et peu discipliné. Détail en cahier central VILLE DE DIJON / 0 380 745 333 / WWW.DIJON.FR

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CAHIER SPECIAL DIESE 4 Création : Edit Presse / Magma Bourgogne Rédaction : Tarik Noui / DR Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin Maquette : Benoît Gaillard Crédits photo : Tarik Noui / Christophe Raynaud de Lage / Frédéric Stoll / DR


Edito

Press

Cie Dernière Minute / Art Danse CDC (Centre de développement chorégraphique) Dijon-Bourgogne [60 minutes] Le spectacle de Pierre Rigal pourrait ressembler à du cinéma mais c’est un solo de danse. Un homme ordinaire, normal, en costume dans une pièce meublée, se retrouve confronté au rétrécissement de son espace vital. Nous voyons se développer au cours du spectacle non pas de la résistance mais de l’adaptation. Des gestes et des positions qui vont se faire dans cette inexorable économie d’espace comme pour dire que toujours, partout, l’homme s’adapte, se contorsionne, invente et crée pour pourvoir supporter même l’insupportable. Au-delà de la performance physique, c’est un véritable questionnement sur notre condition aussi bien physique que mentale, puisque souvent nous sommes obligés de faire de même avec notre point de vue, nos envies et parfois notre morale afin de vivre en société. VENDREDI 10 ET SAMEDI 11 JUILLET À 20H30 / SALLE JACQUES-FORNIER [PLEIN TARIF : 7 € ; TARIF RÉDUIT : 5 €]

© frederic Stoll

SALLE JACQUES-FORNIER [10 & 11 JUILLET]


Entre cour et jardins DIESE 4

Massage

CLOÎTRE DES BERNARDINES MUSÉE DE LA VIE BOURGUIGNONNE, RUE SAINTE-ANNE [9 JUILLET]

Frédéric Nogray / Entre cour et jardins [60 minutes] Massage est un concert-performance de bols chantants en cristal qui invite à une expérience artistique et sensorielle. Pendant une heure, il sera question de relaxation et de plénitude. Des bols en cristal de différentes tailles, construits spécialement à cet effet, seront disposés dans le cloître. Les récipients seront emplis de plus ou moins d’eau et une bougie sera placée à l’intérieur. C’est donc non seulement un concert qui vous sera donné à entendre, mais aussi une expérience esthétique et une ambiance particulière. Un moment intime avec soi.

Le Mâtitube

PLACE DE LA LIBÉRATION [6 JUILLET]

Cie Les Hommes penchés / Entre cour et jardins [30 minutes] Ça ne dure pas longtemps parce que c’est puissant. Vif. Du cirque, de l’acrobatie et du texte, le tout dans un rythme soutenu, intense. Le Mâtitube, c’est une structure avec un mât mobile et tout se passe autour, dessus. Ils viennent de l’école du cirque de Châlons-en-Champagne. Une référence en la matière.

JEUDI 9 JUILLET À 22H [GRATUIT]

DR

© Christophe Raynaud de Lage

LUNDI 6 JUILLET À 20H30 [GRATUIT]

L’Herbe

JARDIN DE L’ARQUEBUSE [612 JUILLET / 2431 AOÛT] Ensa / Entre cour et jardins L’herbe, tout le monde connaît : marcher sur l’herbe, la toucher, mettre un brin d’herbe dans sa bouche… Il sera surprenant de voir quel regard artistique, esthétique et plastique on peut porter sur elle. Cette année encore, le festival Dièse accueille les projets de jeunes artistes, élèves de 3e année en art de l’Ecole nationale supérieure d’art de Dijon (Ensa). Cette exposition sur la thématique de l’herbe est un projet dirigé par Robert Milin et Frédéric Bonnemaison en partenariat avec Jean Pierre Simon. Y seront associés le faux panneau publicitaire d’Aurélien Quentin, des œuvres sonovidéographiques d’Anne-Laure Garicoix, Sarah Roc et Marion Descré, et « l’herbier sonore » d’Emmanuelle Ly. DU 6 AU 12 JUILLET ET DU 24 AU 31 AOÛT DE 8H À 20H30 ENVIRON [GRATUIT] / VERNISSAGE LE 6 JUILLET À 11H

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© Tarik Noui

Interview

Frédéric Bonnemaison L’ART S’ENRACINE ENTRE COUR ET JARDINS

de tels endroits. Pour d’autres, il faut plus de temps, alors ils discutent avec le jardinier par exemple, qui leur fait découvrir les lieux plus en profondeur. En fait, le jardinier est toujours consulté, parce que c’est lui qui réalise, je veux dire par là qu’il y a le concepteur, qui imagine ce que peut devenir un tel lieu, et ensuite le jardinier, qui lui donne une réalité. Mais une réalité mouvante, changeante.

Magma Bourgogne : Vous existez depuis une dizaine d’années, et vos lieux de prédilection sont les jardins. Pourquoi ce choix ? Frédéric Bonnemaison : Je suis « né » dans un jardin ! En fait, je viens de la campagne, et les jardins représentent pour moi la notion de lieu protégé, dont on maîtrise l’évolution esthétique. C’est ce que je trouve fascinant. Je me suis toujours senti bien dans les jardins. De plus, j’ai côtoyé pendant une quinzaine d’années des paysagistes et architectes de jardin, ce qui m’a permis d’en connaître plus et de vraiment me passionner pour ces lieux. J’ai donc une culture qui me pousse dans ce sens-là. Et puis, très vite, j’ai voulu organiser des événements en dehors des galeries et des centres d’art, car il ne faut pas oublier que le jardin n’a d’autre raison d’être que d’« être habité » ».

MB : Comment vous-êtes vous intégré au festival Dièse ? FB : J’ai trouvé intéressant de travailler au sein de ce festival parce que l’idée de fédérer des artistes autour d’un projet commun est toujours une bonne expérience. D’ailleurs il y a une continuité dans la thématique du festival Dièse et celle d’Entre cour et jardins, cette idée d’investir des lieux chargés d’histoire et des jardins, justement. A ce titre, symboliquement, Dièse commence au début de l’été et notre festival le clôture.

MB : Y a-t-il des endroits que vous préférez ? FB : Je suis particulièrement attaché aux jardins de Barbirey, qui sont pour moi parmi les plus beaux de France. J’y ai monté des spectacles, et pour cela j’ai beaucoup discuté avec le jardinier et le propriétaire. Il faut savoir qu’on ne peut pas juste importer un spectacle et le poser là : il faut qu’il y ait une cohérence, une écoute. Parce que le jardin peut rapidement vous « dévorer » le spectacle si on ne fait pas attention. Vous savez, quand on va voir quelque chose dans un jardin, on va se tenir à la même place pendant un certain temps, alors que c’est un endroit où d’habitude on circule. Au bout d’un moment, on se retrouve à observer plus attentivement certaines choses. On rentre en contemplation, et c’est cette expérience qui me plaît. Mais il me paraît important de souligner que je ne suis pas juste dans la contemplation béate des fleurs et des plantes, j’aime aussi quand il s’y passe des choses originales. Pour en revenir aux jardins de Barbirey, que nous allons investir les 29 et 30 août, il y sera question de « kermesse loufoque » avec des spectacles décalés, des interventions et un bal musette. Ce sera très festif, et nous ne serons pas du tout dans le contemplatif.

Musiques aux jardins

JARDIN DARCY [8 JUILLET]

Centre Clavier Création / Service des espaces verts et de l’environnement (Seve) Musiques aux jardins est un festival itinérant associant musique, littérature et art des jardins sur le thème de l’herbe folle. Une création laissant une grande place au spectateur qui, pendant le temps de cette « fantaisie végétale », va redécouvrir le bonheur de s’allonger sur l’herbe ou de s’assoir sur des bottes de paille en écoutant le piano de Patrick Scheyder et la lecture de Monique Scheyder. Le tout soutenu par une mise en espace originale réalisée par le paysagiste Gilles Clément. Et – mais vous le verrez sur place… – vous pourrez même garder un petit souvenir de cette étape champêtre au cœur du jardin Darcy.

MB : Est-ce que les artistes que vous choisissez ont l’habitude de se produire dans les jardins ? FB : Pas nécessairement. Parfois, je rencontre un artiste dont j’ai vu le spectacle et selon certains critères je peux lui demander de tenter l’expérience. Avec certains, cela se passe relativement vite parce qu’ils comprennent les enjeux qu’il y a à jouer dans

MERCREDI 8 JUILLET À 16H [GRATUIT]

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Cirque DIESE 4

Le festival Dièse continue la collaboration avec l’univers du cirque qu’il avait initiée lors de la précédente édition. Trop souvent mis a l’écart des festivals, le nouveau cirque, pourtant fort d’un réel univers poétique et d’une importante innovation tant au niveau artistique que technique, a pourtant sa place dans le paysage des arts. C’est donc ici l’occasion de découvrir une autre idée du cirque, loin de l’image d’Epinal que l’on peut s’en faire.

Rond2

L’Air de rien

THÉÂTRE DES FEUILLANTS [8 JUILLET] C Faux Mouvement [45 minutes] Tout public et jeune public Un spectacle pour les enfants, et donc plus que jamais pour tout le monde. Rond2 est à lire « rond au carré ». La quadrature du cercle. L’histoire d’un laboratoire et de ce qui s’y passe. Inventions et hasard se télescopent pour faire émerger une autre réalité, faite de paradoxes, d’apesanteur et de pesanteur. Et si tout n’etait plus régi par les grandes lois de la physique ? Ce qui doit voler tombe et ce qui tombe vole. Un scientifique et son assistant nous entraînent dans un monde fait d’onomatopées, de lumières et d’inventions oniriques.

Cie Manie [60 minutes] Tout public à partir de 7 ans L’air de rien, ça fait du bien de se laisser aller un peu. L’Air de rien, ce sont trois clowns d’un genre nouveau qui vont vous transporter dans un univers bien à eux, fait de faux-semblants, d’absurde, de choses qui ne devraient pas être mais qui deviennent une évidence par la magie du spectacle… Deux personnages, un musicien et des objets. L’air de rien, sur scène, ça en devient magique.

MERCREDI 8 JUILLET À 15H ET 20H [GRATUIT]

SAMEDI 11 JUILLET À 16H [PLEIN TARIF : 7 € ; TARIF RÉDUIT : 5 €]

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THÉÂTRE DES FEUILLANTS [11 JUILLET]

Cirque décalé

THÉÂTRE DU PARVIS SAINT-JEAN [11 JUILLET]

22h : GRUSVÄGEN7 Tide Company (France, Suède) [40 minutes] Auteurs et interprétation : Isak Lindberg et Ben Haegel / Sous le regard de : Marie-Céline Daubagnas Troublés et troublants, les deux personnages de Grusvägen 7 évoluent dans une atmosphère proche des univers cinématographiques de David Lynch ou Peter Greenaway. La scène est abordée de manière suggestive, la scénographie est esquissée, l’éclairage laisse apparaître un plateau volontairement non limité. Les zones d’ombres sont les repères de deux êtres humains presque fantomatiques. Leurs manies, leurs habitudes ne les éloignent pas de cette ombre, de cette obscurité qui s’accroche à leurs pas. C’est plus fort qu’eux, ils pensent gris. Style rococo. Enfumé. On ne voit pas bien, on distingue. La lumière, tranchante, crée des zones d’ombre et installe un décor clairobscur. La musique est classique. Beethoven. Chopin. Mélodies au piano. Le rideau s’ouvre sur deux personnes. Chaque scène vient démentir la précédente. L’histoire se renverse, bascule, les rêves et les cauchemars égarent. Des choses complexes et étranges apparaissent à la périphérie des yeux, et font perdre connaissance. Monochrome marron. Les projecteurs s’allument si près des visages que ceux-ci rougissent sous la chaleur. La musique démarre à fond la caisse. Avec les violons, la contrebasse, la section cuivre. Les oreilles se bouchent, se débouchent. Et voilà le type qui rigole. Un grand fou rire. Comme le méchant d’un dessin animé. La véritable saveur est peut-être celle qu’on salive lorsque le poids lourd en face ne se desserre pas, alors qu’on fonce sur lui. 20 minutes d’entracte 23h : LARDON La Scabreuse (France, Belgique) [20 minutes] Auteurs et interprétation : Nathan Israël et Volodia Lesluin / Mise en scène : Paola Rizza Première Pièce courte de cirque, de théâtre, de danse, et de bizarreries sur l’homme et le cochon, sur le pouvoir et l’altérité. Lardon est une ébauche du spectacle Lard, qui sera crée plus tard dans l’été. La Scabreuse a déjà été accueillie durant Diese 3, avec son spectacle Taïteul. SAMEDI 11 JUILLET À 22H [GRATUIT SUR RÉSERVATION]

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Nouvelles formes DIESE 4

Machinima, mot inventé, mélange de « machine » et de « cinéma ». L’idée est plus que simple : utiliser les moteurs de jeux MMORPG (jeux massivement multi-joueurs) comme World of Warcraft, GTA ou Call of Duty. Ensuite, il suffit de « faire jouer » à son personnage certaines scènes, de rajouter des doublages, et un court-métrage d’animation est né. C’est un formidable lieu de l’imagination et de la création que certains ont investi, à tel point que non seulement des festivals se créent (Bitfilms, Grand Prix MMO Machinima), mais que les maisons de production de jeux comme Blizzard pour WOW encouragent vivement ces détournements. Une autre nouvelle forme émergente est le Web-jockey (WJ). L’idée : tracer un chemin esthétique, artistique à travers le Web, en jouant avec les URL (les adresses Internet). Le tout assisté d’un matériel qui permet de mettre plusieurs sites sur un même écran. Ainsi l’internaute devient un artiste à part entière, se proposant de nous embarquer dans son voyage au cœur de la Toile.

Workshop WJ

MUSÉE DES BEAUX-ARTS [610 JUILLET]

Musée des Beaux-Arts / Ginger Prod Inscriptions au workshop : bureau du festival, hôtel de Vogüé, rue de la Chouette, ou musée des Beaux-Arts Durée : 5 jours / Nombre de participants : entre 10 et 15 personnes Profil des participants : artistes, scolaires, enseignants, passionnés de réseau. Apprendre à faire une playlist avec des URL (des adresses Internet), apprendre à préparer un montage cohérent, suite de sites qui seront choisis par les participants de cet atelier. Le projet ambitionne que chacun puisse, à la fin de cette session de 5 jours, encadrée par Isabelle Arvers et Anne Roquigny, être en mesure de présenter son travail lors d’une miniperformance. Et sûrement créer des vocations.

Machinimas

CINÉMA ELDORADO [12 JUILLET]

Isabelle Arvers / L’Eldorado / musée des Beaux-Arts Le cinéma Eldorado, toujours ouvert à des expériences diverses et étonnantes, nous propose dans le cadre de Dièse 4 une programmation originale de machinimas d’une heure. Cette programmation est précédée d’une présentation par Isabelle Arvers sur la relation entre art et jeux vidéo, et la place des machinimas dans le Game art. Les adeptes des jeux massivement multi-joueurs en ligne reconnaîtront leur univers de prédilection, partagé par des millions d’internautes. Les autres, ceux qui ne connaissent pas encore les machinimas, seront surpris de l’invention tant au niveau des scénarios que des montages faits pas les réalisateurs. • THE DAYS AFTER, André Pesch, Apollo Productions (2006, 10 min 14 s) • LE DANGER ATTAQUE À L’AUBE, épisode 2, Bill et John, KBS Productions (2006, 12 min 25 s) • THIS SPARTAN LIFE, episode 4, Bong Dern (2006, 11 min 48 s) • MALE RESTROOM ETIQUETTE, Phil Rice, Zarathustra Studios (2006, 9 min 55 s) • ONLY, Phil Rice, Zarathustra Studios (2007, 5 min 29 s) • BLOODSPELL, Hugh Hancock, episode 1, Strange Company (2006, 8 min 28 s) • WORLD OF ELECTORS, Alex Chan, Eyeka (2007, 1 min 43 s) • FAIR GAME, Strange Company (2007, 55 s et 1 min 36 s) • MY SECOND LIFE, Douglas Gayeton, Submarine Channel (2007, 35 min) • CHEVAUCHÉE NOCTURNE, Les Riches Douaniers (2006, 6 min 24 s)

Musée des Beaux-Arts / Ginger Prod Surfer sur le Net est entré dans nos mœurs rapidement. Il y a des sites connus et d’autres moins. Mais c’est le plus souvent seul devant son ordinateur que l’on parcourt le Net. Et c’est toute la nouveauté du Web-jockey : donner à voir au public un cheminement soigneusement choisi, un voyage dans lequel on invite les auditeurs. Après avoir fait sa playlist, son programme, il suffit d’ouvrir les yeux et de se laisser aller, comme dans un voyage organisé, un safari en pays binaire. Le mot navigation prend ici tout son sens. Alors montez dans le navire cybernétique et préparez-vous à vivre un nouveau rapport avec la Toile.

DIMANCHE 12 JUILLET À 19H [GRATUIT]

VENDREDI 10 JUILLET À 22H [GRATUIT]

DU LUNDI 6 AU VENDREDI 10 JUILLET [PLEIN TARIF : 6 € ; TARIF RÉDUIT : 3 €]

Faire déborder

le réseau de la Toile

(restitution de l’atelier WJ)

MUSÉE DES BEAUX-ARTS [10 JUILLET]

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Scènes Occupations DIESE 4

Interview

Philippe Poisse et Sarah Douhaire

© Tarik Noui

LES CINÉ-CONCERTS : MUSIQUE ET IMAGES EN ALCHIMIE

Magma Bourgogne : Vous présentez des films en cinéconcerts. C’est souvent le jazz qui est associé à ce genre d’expérience, mais ce n’est pas votre cas… Philippe Poisse et Sarah Douhaire : En fait, notre démarche nous permet d’appréhender différents genres musicaux. Par exemple, on va avoir pour L’Homme à la camera un groupe plutôt de rock progressif, ensuite il y aura du jazz mais aussi Olivier Mellano et sa guitare. Il y a six ans que nous procédons ainsi : inviter des musiciens qui veulent tenter l’expérience, de diverse origine, et leur donner la possibilité de choisir le film sur lequel ils veulent travailler. Donc il n’y a pas d’exigence de style. Ainsi, non seulement il nous est permis de découvrir des surprises, mais aussi de laisser l’artiste faire une expérience bien à lui qu’il partagera ensuite avec le public. MB : Souvent, dans les ciné-concerts, on voit des films anciens, en noir et blanc, est-ce un choix ? PP et SD : Il est vrai que les vieux films sont plus appropriés, déjà parce qu’ils sont muets. Mais ce n’est pas une règle, encore une fois. Ainsi, nous avons présenté Duel l’année dernière, qui est un film récent, même s’il n’y a pas beaucoup de paroles. Je sais aussi qu’Olivier Mellano travaille sur Buffet froid, de Bertrand Blier, et là, les dialogues sont importants, et la musique doit venir s’insérer au bon moment. Mais avouons que nous avons plaisir à donner à voir une œuvre cinématographique ancienne dans un autre cadre que devant sa télé, seul et à 2 heures du matin. Nous savons que beaucoup de gens sont rebutés à l’idée d’aller voir par exemple un Nosferatu avec de la musique ; il y a là un côté

« art et essai » qui fait peur. Alors qu’en fait, les spectateurs sont toujours surpris et heureux, et souvent ils deviennent des fidèles de ce genre de rendez-vous. D’ailleurs, avec Les Aventures du prince Ahmed, nous présentons un film d’animation pour enfants avec une conteuse, afin de sensibiliser les plus jeunes à cet exercice MB : Y a-t-il une préparation particulière pour ce genre d’événement ? PP et SD : C’est un gros travail. Que ce soit pour les compositions ou les improvisations, il faut préparer les interventions, voir et revoir le film, le connaître par cœur. Surtout pour les improvisations, parce qu’il faut toujours avoir un temps d’avance sur l’image, il faut anticiper, sinon, il est trop tard et le décalage se crée. Quand on joue, on a les yeux rivés sur l’écran. Et on peut dire qu’un ciné-concert est réussi quand finalement le spectateur n’entend plus la musique. Ça veut dire que l’alchimie s’est faite, que nous sommes devant une œuvre où tous les éléments ont leur place. MB : En parallèle des ciné-concerts, vous mettez en place un lieu convivial au sein du théâtre où l’on peut boire et rencontrer les artistes… PP et SD : Nous voulions créer cet endroit afin que les spectateurs puissent rencontrer et partager cette expérience, mais nous avons été plus loin en organisant en outre des concerts. Ce sera donc aussi très festif !

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Collectif RAS DIESE 4

Ciné-concerts

THÉÂTRE DU PARVIS SAINT-JEAN [710 JUILLET]

Le collectif RAS (Recherche action scénique) poursuit sa collaboration à Dièse 4 avec trois formes résolument différentes qui s’inscrivent dans une dynamique de découverte : l’expérience domotique de l’AIO, revoir une œuvre cinématographique lors de ciné-concerts, et Objecto Sonata, une pièce mise en scène par Cyril Lallement où le quotidien devient spectacle dans sa gestuelle.

Les ciné-concerts font leur retour pour cette édition de Dièse 4. On retrouvera par exemple le guitariste Olivier Mellano, qui avait l’année dernière accompagné Duel, le film de Spielberg, ainsi que les musiciens de Scènes Occupations. Le cinéconcert, c’est un film que beaucoup on vu – souvent un grand classique –, que l’on redécouvre, réinventé parce que la musique donne un nouveau regard sur les images, les expressions et les intentions. • MERCREDI 8 JUILLET Un chien andalou (1929) + L’Inconnu (1927) Trio Scènes Occupations [17 min + 65 min] Un chien andalou, de Luis Buñuel et Salvador Dali, et L’Inconnu, de Tod Browning, accompagnés en direct par le Trio Scènes Occupations : Philippe Poisse (piano), Sébastien Bacchias (contrebasse) et Julien Vuillaume (percussions). • JEUDI 9 JUILLET Les Aventures du prince Ahmed (1926) Scènes Occupations [65 minutes] Les Aventures du prince Ahmed, de Lotte Reiniger, accompagné en direct par les musiciens de Scènes Occupations : Florence Nicolle (récit, chant), Bastien Lallemant (guitares, voix, samplers), Philippe Poisse (piano, synthétiseurs) et Julien Vuillaume (percussions). • VENDREDI 10 JUILLET L’Aurore (1927) / Olivier Mellano [90 minutes] L’Aurore, de Friedrich Wilhelm Murnau, accompagné en direct par Olivier Mellano (guitare, effects).

AIO

HÔTEL DE VOGÜÉ [612 JUILLET] Julien Millot, Nicolas Druoton, David Cherubin, Baptiste Chatel L’AIO (ou audience intégrée à l’œuvre) est un croisement réussi entre des machines (une « installation domotique interdisciplinaire électromécanique et numérique », selon les concepteurs) et le public. Ici, les visiteurs font partie intégrante de l’œuvre, dans la mesure où chacune des actions a une répercussion sur l’environnement. Chacun interagit avec l’espace créatif qui prend une dimension d’être vivant. Une expérience à part entière, à la frontière de l’art et de la science. DU LUNDI 6 AU DIMANCHE 12 JUILLET DE 14H À 21H [GRATUIT]

Ciné-concert

THÉÂTRE DU PARVIS SAINT-JEAN [7 JUILLET]

DU MARDI 7 AU VENDREDI 10 JUILLET À 20H30 [PLEIN TARIF : 6,50 € ; MOINS DE 12 ANS : 2 €]

L’Homme à la caméra (1928) / Absent [68 minutes] L’Homme à la caméra, de Dziga Vertov, accompagné en direct par le groupe Absent.

Ciné-concerts

jeune public

MARDI 7 À 20H30 [PLEIN TARIF : 6,50 € ; MOINS DE 12 ANS : 2 €]

Objecto Sonata

THÉÂTRE DU PARVIS SAINT-JEAN [8 & 9 JUILLET]

COUR DE FLORE, PALAIS DES DUCS DE BOURGOGNE [710 JUILLET]

Les Aventures du prince Ahmed (1926) Scènes Occupations MERCREDI 8 ET JEUDI 9 JUILLET À 14H [PLEIN TARIF : 6,50 € ; MOINS DE 12 ANS : 2 €]

Collectif RAS (Recherche action scénique) Cie Vu d’ici / Cie Les Faux-Fuyants [60 minutes] « Pour qu’une vie devienne une histoire, il suffit que quelqu’un la raconte », disait Sartre. C’est à partir de cette phrase que va se dérouler Objecto Sonata. On y entendra des voix enregistrées d’anonymes, de quidams, parlant de leur vie. Une vie vécue, revécue dans le quotidien et toujours aimée. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas, il faut s’en rendre compte, de gestes ou de paroles plus importantes que d’autres. Il n’y a pas de degré de gravité consigné quelque part. Chaque petit geste participe d’une manière ou d’une autre à l’émergence de quelque chose de plus important, de plus grand. L’idée d’Objecto Sonata est de s’attacher à ce quotidien et de le donner à voir.

Autour des ciné-concerts

THÉÂTRE DU PARVIS SAINT-JEAN [711 JUILLET] Un espace convivial se crée dans le hall du théâtre avant et après les projections. Une buvette (création originale de Scènes Occupations) est ouverte, et la scène laisse place au groupe Ratatouille Quintet (jazz manouche) et à des surprises musicales improvisées.

MARDI 7 À 22H30, ET DU MERCREDI 8 AU VENDREDI 10 JUILLET À 22H [PLEIN TARIF : 7 € ; TARIF RÉDUIT : 5 €]

DU MARDI 7 AU SAMEDI 11 JUILLET JUSQU’À 1H

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Collectif RAS DIESE 4

Interview

Objecto Sonata

© Tarik Noui

L’EXTRA-ORDINAIRE ÉTRANGETÉ DU QUOTIDIEN

Magma Bourgogne : Après que vous l’ayez montée et présentée à Semur-en-Auxois et Louhans, la pièce Objecto Sonata arrive au festival Dièse 4. C’est un travail assez particulier, qui émerge de rencontres et de témoignages. Une espèce de radiographie de l’homme moderne… Cyril Lallement : L’idée maîtresse vient du désir de mettre en scène le quotidien, dans le sens où chacun a une vie qu’il mène d’une manière ou d’une autre. Il s’agissait de demander dans un premier temps à des gens de tout bord de vous livrer une semaine de leur vie. Ensuite, sur scène, ces témoignages écrits que nous avons ensuite lus et enregistrés, vont être travaillés, coupés ou mis en relation l’un avec l’autre. Il y aura des comédiens qui vont aussi vivre dans cet univers fait de quotidienneté en le transfigurant par de la danse ou quelque chose qui se rapprocherait du mime. Pour habiller tout ça, nous travaillons aussi sur la lumière, et le choix par exemple d’utiliser des écrans d’ordinateurs pour unique source de lumière est là pour accentuer cette sensation d’être chez les gens. Un peu comme lorsque l’on voit la nuit, à travers la fenêtre d’un appartement, les variations provoquées par la lumière de la télévision. C’est une sensation étrange, presque inquiétante.

dans le racolage. Ce qui nous importait, c’est vraiment la simplicité – et la difficulté aussi, parfois – du rythme de la vie qui s’écoule. Nous avons donné quinze jours aux participants pour rédiger leur semaine. Et nous avons récolté des pages extraordinaires, comme cet homme qui a écrit un magnifique passage sur son rasage. Il se rend compte qu’il se rase et ce geste, d’un seul coup, n’est plus anodin, même s’il l’a fait pendant des milliers de matins. Cette fois, il raconte quelque chose et donc, en le racontant, il le regarde et l’analyse d’une autre manière. C’est ce que nous voulons rendre au public, qui ne manquera pas de s’identifier parce qu’il n’y a rien d’extraordinaire au fait de se raser, mais il n’est pas si fréquent d’en prendre vraiment conscience.

MB : Quelles ont été, s’il y en a eu, les exigences qui ont guidé le choix des témoignages ? CL : Ce qui nous a guidés, c’est d’être le plus exhaustifs possible. Nous avons travaillé avec des gens dans une certaine difficulté sociale, aussi bien qu’avec des scolaires ou des catégories socioprofessionnelles, disons, plus aisées, comme des médecins, avocats ou autres.

MB : Avec RAS, vous présentez aussi des ciné-concerts et un projet AIO, pouvez-vous nous en dire quelques mots ? CL : Les ciné-concerts sont un moment ou l’on se réapproprie une œuvre cinématographique, souvent classique. Nous avons décidé de travailler sur des musiques que l’on a généralement peu l’occasion d’entendre en bande-son pour des ciné-concerts, à savoir de l’électro ou du rock, avec guitare électrique entre autres. Pour ce qui est de l’AIO, il s’agira d’une déambulation dans l’hôtel de Vogüé, et des capteurs réagiront suivant le nombre de personnes présentes ou encore à des mouvements, au toucher, etc. Toutes ces réactions seront transformées en images et en son. Ce sera donc très interactif.

MB : Vous n’avez donc pas recherché des personnes avec des vies exceptionnelles ou des trajectoires complexes ? CL : Non, ce n’est pas une pièce qui veut parler de héros ou de destins brisés. Nous ne voulions pas être dans le sensationnel, ni

MB : Quel est le bilan de cette expérience, pour vous comme pour ceux qui ont bien voulu donner leur témoignage ? CL : Beaucoup de gens se sont rendu compte qu’un médecin, par exemple, travaillait dans l’habitude et le rythme des patients, lui aussi finissant par habiter dans une routine faite d’horaires et de régularité. C’était très intéressant de voir, pour ceux qui ont témoigné, comme leur vie pouvait, par le jeu de nos montages, entrer en résonance avec d’autres vies, d’autres destins.

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Théâtre DIESE 4

Le Petit Cirque des tribuns

Objecto Sonata

COUR DE FLORE, PALAIS DES DUCS DE BOURGOGNE [710 JUILLET]

Comment le quotidien peut devenir spectacle lorsqu’on y met de l’art et du talent, ou comment donner à la quotidienneté les moyens de devenir spectacle total (cf. notre entretien avec Cyril Lallement ci-contre). MARDI 7 À 22H30, ET DU MERCREDI 8 AU VENDREDI 10 JUILLET À 22H [PLEIN TARIF : 7 € ; TARIF RÉDUIT : 5 €]

PLACE FRANÇOIS-RUDE [6 PLACE ÉMILE-ZOLA [7 RUE DE LA CHOUETTE [8 PLACE SAINT-FIACRE [9

JUILLET] JUILLET] JUILLET] JUILLET]

François Chattot / Théâtre Dijon Bourgogne / Cie S.F. [70 minutes] Encore le pouvoir, avec un couple souverain. Ils se parlent mais ne s’entendent pas. L’un se parle à lui-même. L’autre parle à des mouches. Le tout baigne dans l’ambiance de la crise financière, dont on devine l’état d’avancement à travers des articles de journaux travaillés et remaniés. A cette parole d’un « tiers état » d’aujourd’hui, d’autres textes sont là pour ajouter à cet étrange univers ubuesque : des extraits du Souverain fou, d’Hervé Péjaudier, et de La maladie d’être mouche, d’Anne-Lou Steininger. Mis en scène par Sébastien Foutoyet – qui n’hésite pas à y faire intervenir des vélos –, ce spectacle sera joué sur la place publique. Parce que tout dirigeant à besoin de son peuple pour exister. A 12H30 [GRATUIT]

Œdipe tyran

HÔTEL BOUCHU DIT D’ESTERNO, DIRECTION DE LA CULTURE, 1, RUE MONGE [610 JUILLET] L’Oreille interne [110 minutes] Tout public à partir de 14 ans « La démesure enfante le tyran », écrit Sophocle dans Œdipe roi. Œdipe a été repris et réinterprété maintes fois, et pourtant il sera toujours d’actualité, tant qu’il y aura un pouvoir, des gens pour l’exercer et d’autres pour le recevoir. Eric Ferrand mise sur un parti pris moderne s’appuyant sur de nouvelles technologies, comme la vidéo, ou des systèmes comme la mise en place directement parmi les spectateurs de 15 haut-parleurs qui symbolisent le chœur des 15 vieillards. C’est une nouvelle fois l’occasion de réinterroger le rapport entre ceux qui sont au pouvoir et ceux qui permettent à quelqu’un de le prendre et de la garder. Et bien d’autres interrogations dont la forme a été revisitée, modernisée, mais qui garde le fond inchangé parce que le pouvoir a toujours été une donnée fixe dans l’histoire des hommes. Œdipe tyran est plus que jamais une pièce d’aujourd’hui pour comprendre et s’interroger avec un regard neuf sur les rouages des hautes sphères. DU LUNDI 6 AU VENDREDI 10 JUILLET À 22H [PLEIN TARIF : 7 € ; TARIF RÉDUIT : 5 €]

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Collectif Guls DIESE 4

Interview

Collectif Guls Productions Magma Bourgogne : C’est la deuxième année consécutive que vous collaborez au festival Dièse. Après le succès de la précédente édition, pouvez-vous nous parler de ce que sera la manifestation Du monde autour, pour ceux qui ne la connaissent pas, et des nouveautés comme Une nuit à l’hôtel ? Guls Productions : L’idée de Du monde autour, c’est de proposer aux festivaliers un lieu convivial où ils pourront se reposer, discuter, faire une halte entre les spectacles, tout ça dans cet environnement chargé d’histoire qu’est l’hôtel de Vogüé. En outre, nous avions envie de créer une ambiance propice à la discussion, au partage et à la danse. La cour de l’hôtel sera décorée par la scénographe Marion Perrichet. Nous avons choisi cet endroit parce que c’est aussi un lieu de passage, tant pour les promeneurs, les familles, que pour les touristes. De grandes tables seront placées dans la rue afin que chacun puisse se restaurer et prendre une boisson tout en écoutant les mix de Monsieur Pop. Ce lieu sera le cœur du festival, parce que s’y mêleront badauds, festivaliers et les participants du festival, comme les comédiens et les performeurs.

MB : Quel est le fil directeur de ces rendez-vous ? GP : Le fil directeur se fera autour du ou des musiciens que nous invitons à jouer. Nous avons une programmation volontairement européenne, afin de faire découvrir des artistes étrangers. Ensuite, ce ne sera que variations sur le pays d’origine de l’artiste invité. Par exemple, pour le premier jour, le lundi 6, nous aurons Peter von Poehl, qui vient de Suède. Lors de cette soirée, Mathieu Munier, le cuisinier, proposera de déguster des spécialités suédoises, et Monsieur Pop nous fera écouter de la musique suédoise, des titres pointus, que les connaisseurs apprécieront, aussi bien que des chansons populaires, que tout le monde connaît et qui inviteront à la danse. Le lendemain, nous continuerons avec Hauptsache es knallt, un groupe allemand, sur le même principe : spécialités culinaires allemandes et musique idem. L’envie était de donner à chaque fois une tonalité différente dans un cadre bien défini, ce qui créera l’envie de revenir le jour d’après par curiosité.

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Du monde autour

THE PENELOPES [Hôtel de vogüe / 11 juillet]

HÔTEL DE VOGÜÉ ET RUE DE LA CHOUETTE [611 JUILLET] Collectif artistique Guls Productions • LUNDI 6 : PETER VON POEHL (Suède) • MARDI 7 : HAUPTSACHE ES KNALLT (Allemagne) • MERCREDI 8 : SPARKLE IN GREY (Italie) • JEUDI 9 : NOMADIC LAB (France) • VENDREDI 10 : PAMELA HUTE (France/Angleterre) • SAMEDI 11 : DONOVAN (France) DU LUNDI 6 AU SAMEDI 11 JUILLET DE 17H À 20H [GRATUIT]

Une nuit à l’hôtel DR

HÔTEL DE VOGÜÉ [11 JUILLET]

MB : Il y aura aussi la participation de Radio Campus. GP : Oui, comme nous sommes un peu le lien entre les festivaliers et les spectacles, nous avons voulu aller plus loin dans cette convivialité qui est le mot d’ordre de ce festival. En effet, Radio Campus sera présente pour des émissions et des interviews des différents artistes, afin de permettre d’en savoir plus sur ce qui est proposé durant Dièse 4 et surtout sur ceux qui le font. Et comme l’idée de faire participer le public reste l’une des idées maîtresses de Dièse, Radio Campus sera aussi dans les rues, avant et après les événements, afin de recueillir des mots, des phrases, ce que pensent les gens, et cela sera ensuite diffusé en direct ou en différé. MB : En quoi consiste la nouveauté de cette année qu’est la soirée Une nuit à l’hôtel ? GP : Une nuit à l’hôtel sera la soirée de clôture du festival, et c’est très important de finir sur une note festive. Cela se passera dans la deuxième cour intérieure de l’hôtel de Vogüé. Nous allons travailler avec Nicolas Jarry pour la lumière. Il y aura différents intervenants musicaux, et même si cela aura lieu à ciel ouvert, tout sera fait tant au niveau des lumières que des décors pour avoir l’impression d’être dans un club. Ce sera une belle manière de clore ce festival. D’ailleurs, la jauge n’étant pas très grande (350 places), il est vivement conseillé de réserver.

Collectif artistique Guls Productions Citizen Records • COSMOS 70 (pop électronica) • SHRINK V (string électro) • THE PENELOPES (électro rock) • JOHN LORD FONDA (électro rock) SAMEDI 11 JUILLET DE 22H À 3H [TARIF UNIQUE : 5 € / RÉSERVATION RECOMMANDÉE]

Dance Chlore

et Picnique Deluxe

PISCINE DU CARROUSEL [10 JUILLET]

Konectic / E.P.S. / Moon One TV Push Your Limit DANCE CHLORE • 14H : POP CORN CREW (Dijon / Pop Corn) • 17H : MATS (Dijon / Electro Pure Sound) • 18H : LISA JONES (Besançon / Konectic) • 19H : ARTHUR DE SAINT-CLAUDE (Dijon / Konectic) • 20H : LARRY CAVELLE (Londres / Alta Ego) • 21H : THE GREAT COMPAIRS (Konectic - Alta Ego - Dijon - Paris) • 22H : DICK LORENTZ (Dijon / Konectic) • 23H : EVOLUTIVE SYSTEM (Fréjus / Code 616 Rec.) VENDREDI 10 JUILLET DE 14H À 24H [DROIT D’ENTRÉE À LA PISCINE]

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D i j o n

f ê t e

l e

j u i l l e t Au lac Kir Grand spectacle pyromusical avec Lacroix-Ruggieri

vers 22h SUR UNE COMPOSITION ORIGINALE DE

KAESIS

RETRANSMIS EN DIRECT SUR FRANCE BLEU BOURGOGNE : 98.3 ET 103.7 FM Lundi 13 juillet 2009 20h45 : défilé – cours Général de Gaulle suivi d’un concert animé par la musique de la région aérienne Nord – cour d’honneur de l’hôtel de ville Vers 22h : bal populaire à la caserne des sapeurs pompiers – rue du Transvaal Liane 3 renforcée (aller/retour) - www.divia.fr

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Festivals ÉTÉ 2009

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FESTIVAL DES PERTHUIS

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CLAMECY [7 JUILLET8 AOÛT]

SONS D’UNE NUITS D’ÉTÉ [5 ] ème

NUITS-SAINT-GEORGES [710 JUILLET]

Un festival qui s’impose petit à petit, qui prend avec les années, comme un grand vin, toute sa maturité avec une programmation digne de son nom ! MARDI 7 JUILLET Iltika + Lübéal MERCREDI 8 JUILLET The Romanée Counteez + Hot Cambouis JEUDI 9 JUILLET Enzo Enzo + San Sey’a ENZO ENZO

Un mois de concerts et d’animations à Clamecy et ses alentours. MARDI 7 JUILLET : Kaltero + jazz doodoo hits + Crampe affective / MLAC MERCREDI 8 JUILLET : Pains d’mais / Chevroches JEUDI 9 JUILLET : Pense bête / Portal VENDREDI 10 JUILLET : Mollow - Marc André Léger Taverne SAMEDI 11 JUILLET : Magic skatalog all star / Maméti MERCREDI 15 JUILLET : Castanha et Vinovel / Surgy JEUDI 16 JUILLET : Mamienco / Marié Davy VENDREDI 17 JUILLET : Oméga (fanfare, déambulation le samedi) / En Cas SAMEDI 18 JUILLET : Zirmat / La Vieille Rome MARDI 21 JUILLET : Mas Aye Pas / PMU MERCREDI 22 JUILLET : Le Pied de la Pompe / Dornecy JEUDI 23 JUILLET : Funky Skunk / Flotteur FM VENDREDI 24 JUILLET : Philippe Menard 2 Pièces Cuisine SAMEDI 25 JUILLET : Avis de Batard / La Tour MARDI 28 JUILLET : Fils Canouches / Hôtel de La Poste MERCREDI 29 JUILLET : Bardan’ / Brèves JEUDI 30 JUILET : Havana Son / Le Commerce VENDREDI 31 JUILLET : Christophe de Barallon Pains Gourmand SAMEDI 1ER AOÛT : Tiram / Les Moulins MARDI 4 AOÛT : Madamirma / Beauséjour MERCREDI 5 AOÛT : Baluche de la Saugrenue / Armes JEUDI 6 AOÛT : Greta & Guduls + initiation cirque adultes Chapiteau VENDREDI 7 AOÛT : Spectacle cirque star « Circi Piccolo » SAMEDI 8 AOÛT : La Goutte eu Nez + Mac Mulinsh Chapiteau

VENDREDI 10 JUILLET Kent + Yann SAMEDI 11 JUILLET Le Maxi Monster Music Show + Percu Project OFF. DU T. 0 380 621 117 / WWW.FESTIVALNUITS.FR

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D’JAZZ AU JARDIN

DIJON [1318 JUILLET]

Toujours fidèle à son rendez-vous estival, Media Music propose un D’Jazz au Jardin encore plus marqué d’éclectisme et de talent. De la free music à l’électrojazz, il y en a pour tous les goûts !

Tous les jeudis à l’esplanade du musée : spectacles jeune public

Avec RYR, THE BLAKEY’S THUNDER SEXTET, YANNICK ROBERT 4TET, SILEX, KONTRATAK JAZZ REMIX ET JEROME BROYER TRIO

MLAC / WWW.MYSPACE.COM/LAFERMEBLANCHE / 0 386 270 631

JARDIN DARCY / 0 380 591 032 / WWW.MYSPACE.COM/DJAZZKABARET

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electronic music label m .co s n s ord t i o rec u c uls o d om/g r l s p .c g u ace w . ysp w w w. m ww

22 juin

festival

Blu Blues

Loire

La charite - sur - loire

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Mac Arnold & Plate Full O’ Blues Paul Lamb & The King Snakes Bluetones Marc-Andre Leger Cotton Belly’s La Planche à Laver Youssef Remadna Blues Band ... INFORMATIONS / RÉSERVATIONS

OTSI : 03 86 70 15 06 www.lechatmusiques.com

www.myspace.com/shrinkorchestra www.shrink-orchestra.com

29 juin

diffusion numérique I Tunes . Fnac music . Virgin méga . Beat port . Bleep . E-music ...

itiConseil Nevers 03 86 61 56 52 - crédit photo © yann&bernard Anceze

en

distribution physique & numérique I Tunes . Fnac music . Virgin méga . Beat port . Bleep . E-music ...

www.gulsproductions.com . www.myspace.com/gulsrecords Conseil régional


Festivals ÉTÉ 2009

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PARTIE[S] DE CAMPAGNE

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OURROUX EN MORVAN [1719 JUILLET]

Pour rappel, Partie(s) de Campagne est le festival qui à découlé des aventures du film court à Saint Honoré les Bains et à Château Chinon, auxquelles Benoît Delépine (Michael Kael) et Christophe Salengro (président de la présipauté du Groland) ont participé activement en étant respectivement et modestement Présidents à vie des dits festivals. Le but est d’apporter du cinéma en milieu rural, d’une manière conviviale et innovante, c’est ainsi que les lieux de projections du festival sont également des lieux de vies pour les habitants du village. Ici une grange, là une cave, le village entier vit au rythme du cinéma le temps d’un week-end. Les réalisateurs de films en compétition sont accueillis chez l’habitant et de nombreuses activités (tournoi de pétanque, ciné concert, concours de doublage de films...) émaillent ce rendez-vous festif autour du court métrage dont la thématique est cette année «A table», dans une région, la Bourgogne, où il fait bon vivre et manger. Au programme cette année ce sont 100 films courts, des concerts avec Jim Murple Memorial, Boogie Balagan, Ens’ Batucada…), des Dj’s, 3 ciné-concerts avec Christian Paboeuf, du cinéma en plein air, des séances pour le jeune public, l’ambiance festive des soirées endiablées, le charme discrètement provincial, le bonheur de découvrir des films, des gens, une région...

CARTE BLANCHE AU CLAIR OBSCUR DIJON [2225 JUILLET]

Une fête populaire et familiale au cœur de la ville! Parce qu’elle est une compagnie pour tous les publics, la Cie du Clair Obscur a choisi une Carte blanche accessible à tous, tant par l’âge, la culture, le prix que l’accès géographique. En plein centre de Dijon mais dans un cadre presque champêtre, on pourra découvrir des spectacles de rue et de cirque avec les Cubitus du Manchot, le Cirque Gones, Hocus Pocus, KAO, D’irque et bien entendu ceux de la Cie du Clair Obscur. Tout au long de ces quatre jours, on pourra venir en famille, partager un moment privilégié avec les enfants autour du manège pour les petits, devant un spectacle, proposer un atelier de « couture expérimentale » au plus de 8 ans ou enfin se retrouver pour un concert...! Le Parc sera investi par des chapiteaux, on pourra se restaurer, on y viendra flâner, il sera à la Carte blanche ce que la place centrale est au village un soir d’été, un lieu d’échanges et de convivialité! CHARIVARI Par la Cie du Clair Obscur

SCENI QUA NON / 0 386 214 646 / WWW.SCENIQUANON.COM

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UN AIR DE LOIRE

NEVERS [18 JUILLET, 1ER & 8 AOÛT]

© Natalia Schade

SAMEDI 18 JUILLET URBANSWING SOUNDSYSTEM

SAMEDI 1ER AOÛT EMILIE LOIZEAU + LIZ VAN DEUQ EMILIE LOISEAU

SAMEDI 8 AOÛT LOO ET PLACIDO CAFÉ CHARBON / 0 386 612 352 / WWW.AUCHARBON.ORG

Pour cette carte blanche, les artistes de la compagnie ont décidés de se réunir pour vous présenter un spectacle d’une autre époque, une véritable farce médiévale. Pour l’occasion, 9 brouilleurs de piste vont remonter le temps et vous proposer un spectacle de cirque totalement décalé, tout le monde sera de la partie : jongleurs, acrobate, magicien...les origines du théâtre de rue revisités par la Compagnie du Clair Obscur. OH SUIVANT Par D’Irque et Fien Avec une table, une chaise et des balles de rebonds, accompagné en direct par Fien, sa pianiste, D’irque nous emmène dans une atmosphère de techniques surprenantes et de simplicité poétique dans laquelle l’intervention du public peut jouer un rôle important. C’est impressionnant de voir comment Dirk joue de ces objets quotidiens avec la virtuosité du jongleur, l’audace de l’acrobate et une pointe d’humour bien dosée. C’est un spectacle muet qui laisse sans voix. JARDIN DE L’ARQUEBUSE / COMPAGNIE DU CLAIR OBSCUR WWW.CIECLAIROBSCUR.COM

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MERCREDI 22 JUILLET JEUDI 23 JUILLET

15h LES FRÈR 10h CONTACT ET MOI Cie HOCUS POCUSES SIAMOIS ie C du CLAIR OBSCUR CHARIVARI 10h, 10h45 et 11h30 C18h ie du CLAIR OBSCUR

HISTOIRE À CUEILLIR

Francine CHEVALDONNÉ 21h C’EST RIEN MAIS LÀ ÇA VA Cirque GONES

10h45 DEMIS-TOURS

Cie du CLAIR OBSCUR 22h30 SPIRIT’’S CONCERT

11h30 HEN TA PANTA UN TOUTES CHOS

ES

Cie du CLAIR OBSCUR

VENDREDI 24 JUILLET

15h CHANGE DEMAIN 15h WUNDERBAR ie C du CLAIR OBSCUR Cirque GONES

18h UN AIR DE FÊTE 18h CHA RIVARI ie

C TUTTI FRUTTI Cie du CLAIR OBSCUR

19h Inauguration de la 21h KAO ? Cart

e Blanche par LAELITH Cie A&O ie C du CLAIR OBSC

UR 22h 30 21h JONGLAGE ENGAGÉ CONCERT FREE’S B Cie du CLAIR OBSCUR

LE CUBITUS DU MANCHOT Trio LE CUBITUS DU MANCHOT

SAMEDI 25 JUILLET

15h et 21h OH SUIVANT

23h SOIRÉE MUSICAL D’IRQUE ET FIEN 18h CHARIVARI

Cie du CLAIR OBSCUR

22h30 LUBRIK’S BUG

CONCERT

Renseignements et réservation :

Obsc ur CART E BLAN CHE | Cie du Clair 83 94 10, bd de Verdun 21000 DIJON | 03 80 41

cieclairobscur@yahoo.fr ccoblanche@yahoo.frie_clair_obscur www.cieclairobscur.com www.myspace.com/c


Festivals ÉTÉ 2009

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LES NUITS PEPLUM D’ALÉSIA [9 ]

SAMEDI 25 JUILLET SO KALMERY

ème

ALISE SAINTE-REINE [2426 JUILLET]

Cette année encore « Les Nuits Peplum » transforment Alésia en un vaste champs de fête. On peut en effet voir « grand « tout en restant modeste, mêler artistes confirmés et talents en devenir, avoir de l’ambition pour notre région sans perdre de vue notre idéal : celui du partage et de la solidarité, de la tolérance et de l’ouverture au monde avec un patrimoine exceptionnel comme écrin et l’expression artistique comme révélateur. C’est le pari relevé par les organisateurs, les bénévoles, les partenaires et les élus qui soutiennent ce moment de fête et de culture du Pays d’Alésia. VENDREDI 24 JUILLET Saule : Tout le monde aime le saule, à la fois familier et énigmatique, simple et esthétique. Une ambiance boisée se dégage de ses chansons. Le bois de sa guitare, les racines de sa musique, folk, rock blues. Soweto Entsha : Habitués à chanter sans artifices ils ont leur chorégraphie, l’harmonie de leur voix, leur bonne humeur et leur joie de vivre. So Kalmery : Poète, chanteur, danseur, à la recherche de ses racines et de ses valeurs de l’humanité. Une musique au-delà des frontières, à la croisée du blues, folk, soul, chanson... Le Brakka, danse de combat, tradition ancestrale... Johnny Clegg : Lutte anti-apartheid, brassage des rythmes noirs et blancs, excellent guitariste inventeurs du zulu-rock, des tubes avec asimbonanga. dédié à Nelson Mandela. C’est avant tout un militant infatigable. Depuis plus de 20 ans, il enchaîne les tournées et les albums à travers le monde. Matoubo : Rythme envoûtant des djembes et son dununs. Répertoire traditionnel Mandingues, inspiré du grand percussionniste guinéen Mamady Keïta.

SHAKA PONK

DIMANCHE 26 JUILLET

The Dodoz : Rock racé et nerveux habile mélange de beaucoup d’influences diverses et variées, allant du post-punk à la pop élégante en passant par le rock. Ina-Ich : Rock hurlé poésie dérangeante n’hésite pas à mélanger métal, électro et piano avec un sens de la mélodie. Textes corrosifs, paroles tranchantes, des lames vous lacèrent sans répit la machine de guerre Ina-Ich prend tout son sens. Son arme de prédilection : le piano Shaka Ponk : Interview en page 4 Bubble Beatz : Composé de 2 percussionnistes et d’un clavier, véritables promoteurs du recyclable, ils utilisent vieilles poêles, casseroles hors d’usage, bidons ou jerrycans récupérés, panneaux de signalisations ou bouts de métal, le tout accroché à une structure faite maison.

© SLAM 2006

© Claude Gassian

ALDEBERT

Dorothée Daniel + Luciole + Maxime Le Forestier + Aldebert + D’Irque [1 JOUR : 25€ À 15€ / PASS 3 JOURS : 45€ À 35€ / - 12 ANS : GRATUIT] 0 380 968 913 / WWW.LESNUITSPEPLUMDALESIA.COM

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FESTIVAL DE LA PAILLE [9 ] ème

MÉTABIEF [31 JUILLET & 1ER AOÛT] VENDREDI 31 JUILLET PASCALE PICARD

SOULMAKER (métal) LES OGRES DE BARBACK (chanson festive) GROOVY BABY FUNKY BOOST (funk) PASCALE PICARD BAND (pop folk) SILENT (électro) DIRTY FONZY (punk rock) DJ ZANET [Le Citron Vert] (nu break & drum’n bass) SAMEDI 1ER AOÛT YVES JAMAIT

EKS Vs TRAVAILLEURS DE L’OMBRE (hip hop dub) DANAKIL (reggae) BENJA (chanson pop) YVES JAMAIT (chanson française) THE IRRADIATES (surf rock) LES WAMPAS (rock yéyé punk) TEXAS MONGOLS (country rock garage) JMPZ (électro rock tribal) Et pendant les deux jours : BOOMA SOUND SYSTEM (Reggae mix & Mc) [1 JOUR : 22€ À 18€ / PASS 2 JOURS : 35€ À 29€] WWW.FESTIVALPAILLE.FR


Festivals ÉTÉ 2009

BABYLON CIRCUS

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LE CHIEN À PLUMES

SAMEDI 8 AOÛT

LANGRES – LAC DE VILLEGUSIEN [79 AOÛT]

BUBBLE BEATZ

Le festival « Le chien à Plumes », installe ses quartiers d’été au Lac de Villegusien! Dans ce petit village d’irréductibles, on y croise chaque année une bien jolie caravane d’artistes de tous poils : le Chien a du flair et, encore une fois, propose une programmation alléchante ouverte aux talents de demain bien entourés de sympathiques têtes d’affiches (Asian Dub Fondation, Buena Vista Social Club, Anais, Les Wampas, Babylon Circus, Yves Jamait, The Skatalites, Les Fatals Picards, High Tone …) VENDREDI 7 AOÛT MANIACX

BUBBLE BEATZ + PUPPETMASTAZ + LES WAMPAS + BEN BOP + ANAIS + BABYLON CIRCUS + CLUZO + LYRE LE TEMPS + THE INSPECTOR + DALLAS KINCAID + TREMPLIN

ASIAN DUB FOUNDATION + BUENA VISTA SOCIAL CLUB + SHAKAPONK + FUMUJ + MANIACX + CHAPELIER FOU + THE BEWITCHED HANDS ON THE TOP OF YOUR HEADS + RAJ + TREMPLIN

DIMANCHE 9 AOÛT YVES JAMAIT + HIGH TONE + LES FATALS PICARDS + THE SKATALITES + THE CRAFTMEN CLUB + NO MAD? + LES GARCONS TROTTOIRS + LE RING’ O STAR + LA VILAINE FANFARE + TREMPLIN [1 JOUR : 32€ À 22€ / PASS 3 JOURS : 62€ À 57€] / 0 325 887 882 WWW.CHIENAPLUMES.FR

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Festivals ÉTÉ 2009

FESTIVAL LA SAINTE FIEUTE [4 ]

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ème

ETAIS-LA-SAUVIN [21 & 22 août]

Le « Festival La Sainte Fieute », c’est une formule magique sur 2 jours, un week-end de rencontres et de festivités, un rendez-vous convivial à 40km d’Auxerre. Un évènement en territoire de Forterre, sur un site champêtre, 3 scènes (Une extérieure, un chapiteau et un « rack-bar » Dj), un espace animations, une restauration / buvette, un village artisanal, sans oublier le camping gratuit pour les festivaliers qui prendront le menu complet pour 2 jours de régal ! VENDREDI 21 À PARTIR DE 20H30 (ouverture du site à 19h) MODIBICK (univers chanson pop délurée) BENSOUSSAN (hardcore metal) MANUELTENSION (chanson rock electro) LES CAMELEONS (ska punk rock) KIFOOF’N CO (collectif Dj’s breakbeat & drum’n bass) SAMEDI 22 À PARTIR DE 15H LES ANES PAS MANQUÉS (chanson burlesque) HOOLEUR CIRCUS (jonglage, arts de la rue, spectacles de feu) LE PETIT DERNIER (chanson folk) KAKTUS GROOVE BAND (fanfare hip hop jazz funk) TELDEM COM’UNITY (dub electro) BRAIN DAMAGE (electro) BIG RED & DJ SCIENCE (ragga drum’n bass) [12€ LA SOIRÉE, 20€ LE PASS 2 JOURS] / 0 613 233 986 WWW.MYSPACE.COM/LASAINTEFIEUTE

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D’JAZZ À LA PLAGE

DIJON [7, 14 & 21 AOÛT] PEPS & LULA

PEPS & LULA + THE SIMPLE MAN BLUES + JEBELTAR + JURASSIC BLUES MEDIA MUSIC / 0 380 591 032 WWW.MYSPACE.COM/DJAZZKABARET

BENSOUSSAN [La Sainte Fieute/21 août]


Festivals ÉTÉ 2009

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ALAMBIC FESTIVAL

VILLIERS-SUR-YONNE [21 & 22 AOÛT] JACK DUPON

VENDREDI 21 AOÛT GOWY CHILDREN OF INVENTION HERE & NOW PROJECT OBJECT - IKE WILLIS SAMEDI 22 AOÛT JACK DUPON ONE SHOT SHYAMAL MAITRA - TEHAÏ THE GRANDMOTHERS - ROY ESTRADA, DON PRESTON & NAPOLEON MURPHY BROCK

Forte de son expérience suite à la première édition du festival en 2005, l’Association La Voix Du Fromage remet le couvert pour un exceptionnel évènement musical se déroulant sur deux jours et consacré à la musique de Frank Zappa et de l’école de Canterbury. Logé à Villiers-sur-Yonne, petite commune de la Nièvre en Bourgogne, le festival millésimé 2009 relève d’ores et déjà de l’exception de par l’unique prestation hexagonale des membres originaux des Mothers Of Invention et de leurs formations respectives à un festival francophone cet été. Le Festival de l’Alambic Electrique c’est aussi toute une région qui vous accueille pour vous faire partager le meilleur de la musique issue des «Seventies» mais aussi l’artisanat et la gastronomie locale.

LA VOIX DU FROMAGE [20€ LA SOIRÉE / 30€ LES DEUX JOURS CAMPING GRATUIT] / BILLETERIE AU PDVH 0 892 683 622 ( 0,34€/MIN.) ET OT DE CLAMECY WWW.MYSPACE.COM/FESTIVALALAMBICELECTRIQUE

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LES PETITS ATELIERS DU TRAD

LUZY [18 & 19 AOÛT]

Stages et bals de musique du Morvan ASSOCIATION CORDES EN FOLIE / 0 962 071 148 WWW.LESPETITSATELIERSDUTRAD.COM


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FÊTE DE LA VIELLE [32

ème

]

ANOST [2123 AOÛT]

La 32ème Fête de la Vielle poursuit son chemin. Moment de rencontre entre Ménétriers du Morvan, de France et du monde. Tout le village est mobilisé pour une dizaine de concerts, bals, stages...Sans compter les nombreux «bœufs» dans les bars et restaurants d’Anost, le concours jeunes talents et les 2 scènes ouvertes ! Pour cette nouvelle édition, le festival accueillera le spectacle de Faubourg de Boignard « Itinéraire Violons », qui a connu un franc succès lors du Printemps de l’Auxois en mai dernier, et sera l’occasion de découvrir ou de redécouvrir cette création originale, dédiée au violon, avec comme invités : un quatuor à cordes, un ensemble de violons traditionnels, un ensemble de cornemuses, une bande de vielles et deux invités de marque : le vielleux Patrick Bouffard et le percussionniste David Rougeot (dit « Tommy »). Chaque année l’UGMM invite un pays étranger, l’Italie sera donc de la fête cette année, représentée par le groupe Trouveur Valdotèn. Les régions de France seront également à l’honneur : Wallonie, Flandres, Morvan, Nivernais, Berry... Les «nouvelles générations» auront également une place importante au sein cette 32ème édition : l’Ensemble de Musique Traditionnelle de Nevers présentera une de ses dernières créations, et Lai Piranvôle, groupes d’enfants des Enfants du Morvan animera les rues du village le dimanche matin. Et pendant toute la Fête : Restauration rapide et buvette UGMM, stands de lutherie les samedi et dimanche. (Pas de réservations à l’avance, achats des places sur le site à partir du 21 août). UNION DES GROUPES ET MÉNÉTRIERS DU MORVAN - MAISON DU PATRIMOINE 0 385 827 250 / WWW.UGMM.ORG

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Festivals ÉTÉ 2009

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STRANGE FESTIVAL [10

ème

MAC ARNOLD

]

CHÂTILLON-SUR-LOIRE [28 & 29 AOÛT]

© Vincent Bouchard

© Stephen Stinson

MASS HYSTERIA

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FESTIVAL BLUES EN LOIRE LA CHARITÉ-SUR-LOIRE [28 & 29 AOÛT]

Une programmation toujours aussi éclectique pour cette dixième édition : CARAVAN PALACE MASS HYSTERIA LA PHAZE LA PHAZE

Un si long chemin depuis les bateaux d’esclaves et les chants de travail c’est dire si, comme les mots, la musique naît, évolue et s’épanouit avec les hommes partout où ils se trouvent. Tour à tour lancinant, grave, amer, joyeux, endiablé, festif ou déjanté, le blues trimbale des histoires et des émotions comme chaque moment de la vie, avec presque autant de styles et de couleurs que d’interprètes. Blues en Loire vous invite à plonger dans la note bleue, suave et gavée à l’âge d’or du Delta avec Mac Arnold, enjouée, radieuse, pétillante ou fougueuse avec des artistes d’ici et d’ailleurs pour une 7ème édition pleine de surprises, de découvertes, de rencontres et d’instants uniques.

© Dimitri Coste

VENDREDI 28 AOÛT 17h30 : YOUSSEF REMADNA BLUES BAND (fr) Jardins des Bénédictins [gratuit] 21h : BLUETONES (fr) et PAUL LAMB & THE KINGS SNAKES (usa) / Espace Prieuré À partir de 23h30 : Jam Session avec YOUSSEF REMADNA BLUES BAND & GUEST / Lansdowne Road Irish-Pub LA FANFA SKALI LES FILS DE TEUHPU BROUSSAI THE INSPECTOR CLUZO DJ M-RODE DJ ZEBRA MANIACX COLOMBUS DUB BAND (Reggae / Musique Roots / Dub) ASSOCIATION LARTSCENE [20€/JOUR OU 30€ LE PASS 2 JOURS] 0 637 287 862 / WWW.STRANGE-FESTIVAL.FR

SAMEDI 29 AOÛT À 11h et en journée : LA PLANCHE A LAVER (fr) (déambulatoire) / dans la ville [gratuits] 16h : COTTON BELLY’S (fr) / Jardins des Bénédictins [gratuit)] 21h : MARC-ANDRE LEGER (ca) et MAC ARNOLD & PLATE FULL O’ BLUES (usa) / Espace Prieuré Et toute la journée, au détour d’une rue, d’une terasse, concerts gratuits, improvisés... LE CHAT MUSIQUES / 0 386 701 506 / WWW.LECHATMUSIQUES.COM

28


08

CABARET VERT

CHARLEVILLE MÉZIÈRES [2830 AOÛT] 64 DOLLAR QUESTION

MER 21/10 ����������������

VEN 13/11 ����������������

© Solli

SAM 21/11 �������������������

VENDREDI 28 À PARTIR DE 15H BIRDY NAM NAM / EXIT WOUNDS / GHINZU LA GRANDE SOPHIE / LYRE LE TEMPS / TRICKY YETI LANE / ZONE LIBRE VS CASEY & HAME SAMEDI 29 À PARTIR DE 13H 64 DOLLAR QUESTION / ABSYNTHE MINDED DUB INC / FUMUJ / GOO / HIGH TONE I’M FROM BARCELONA / KITCHI KITCHI / RAJ SHAKAPONK / THE ASTEROIDS GALAXY TOUR THE BEWITCHED HANDS OF THE TOP OF YOUR HEADS THE DEFTONES / WE ARE ENFANT TERRIBLE DIMANCHE 30 À PARTIR DE 13H30 DEBOUT SUR LE ZINC / GAVROCHE / MERLOT PIERRE PERRET / TEN YEARS AFTER THE SWEET VANDALS / TOURNELUNE ASSOCIATION FLAP / 0 699 537 464 / WWW.CABARETVERT.COM

MER 25/11 �������������������

SAM 19/12 ����������������

03 80 667 666 - www.pyrprod.fr 32 bd Carnot - 21000 DIJON & points de vente habituels CLUB PYRPROD

n° licences PYRPROD : 2-146643 et 3-146644

MAR 10/11 ����������������


Festivals ÉTÉ 2009

© Johann Michalczak

ERIC PROST

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23ÈME RENCONTRES INTERNATIONALES D’JAZZ DE NEVERS NEVERS [614 NOVEMBRE]

Présentation publique, le vendredi 18 septembre à 19h au Théâtre municipal de Nevers avec, en concert : Emile Parisien Quartet (entrée libre) Près de vingt-cinq concerts investissant plusieurs lieux de la ville, des rendez-vous tout au long de la journée, les Rencontres internationales D’Jazz de Nevers se veulent ouvertes sur les multiples couleurs du jazz actuel, laissant la part belle comme chaque année à la découverte et à la créativité. DAVID LINX

AU PROGRAMME DE CETTE 23ÈME ÉDITION : • Une grande place accordée à la voix avec le choeur Arsys Bourgogne et Elise Caron, et les timbres si singuliers de David Linx, John Greaves, André Minvielle et Beñat Achiary. • Des musiciens majeurs de la scène américaine et européenne (Brad Mehldau, Biréli Lagrène, Henri Texier, Celea-CouturierHumair «Triptyc», Steve Coleman…). • Plusieurs hommages : une relecture des compositions de l’exPink Floyd Syd Barrett par i-overdrive trio, ou « La Fête à Boby », Lapointe revisité par Jean-Marie Machado et André Minvielle. • Des fenêtres ouvertes sur la poésie avec le projet d’Henri Texier « Prévert Blues », ou la création de Catherine Delaunay « Sois patient car le loup », autour des poèmes de Malcolm Lowry. • Une incursion vers les arts de la piste avec Les Nouveaux Nez et leur projet Le Jazz fait son cirque. • Une belle présence d’artistes bourguignons avec Eric Prost quartet et la création du quartet d’Aymeric Descharrières. Dans la continuité du festival 2008, une édition qui va à nouveau « bousculer » les habitudes et inviter à de nouveaux cheminements, de nouvelles découvertes… Programme complet sur demande et réservations à partir du 21 septembre D’JAZZ / 0 386 594 065 / WWW.NEVERSDJAZZ.COM

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22/12/06

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loisirs © P. Noisette Zénith Dijon

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