FRANCITÉ /70

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Belgique-België P.P. Bruxelles X BC0452

FRANCITé

REVUE DE LA MAISON DE LA FRANCITÉ TRIMESTRIEL NUMéRO 70 2ème trimestre 2012 18 RUE JOSEPH II 1000 BXL

www.maisondelafrancite.be 1

Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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Ils (elles) font vivre la Maison de la Francité

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La Maison de la Francité connait ses magiciens

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Les Quartz de la chanson

La revue Francité est écrite en nouvelle orthographe

ÉDITO

La chanson, vecteur de la langue

Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, un quadragénaire tourné vers l’avenir Le 7 décembre dernier a marqué un tournant dans l’histoire collective des francophones de Belgique, à l’occasion du quarantième anniversaire du Parlement de la Communauté française, aujourd’hui rebaptisée Fédération Wallonie-Bruxelles. Un quarantième anniversaire est souvent célébré, sur un plan individuel, comme celui d’un passage vers l’âge de la maturité. Je ne sais s’il en est de même pour une institution. Mais célébrer les quarante ans d’un Parlement tel que le nôtre, c’est une occasion intéressante à saisir. Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est en effet une institution évolutive. Ses transformations successives lui ont été imposées par les circonstances politiques d’un état belge en réforme quasi-permanente depuis 1970. Mais l’institution elle-même s’est peu à peu adaptée à une évolution politique dessinée au sein de l’ensemble

francophone de notre pays. Le rôle fédérateur de notre Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est progressivement affiné et renforcé. Tout au long de un parlement ces décennies, ouvert sur le le débat sur les franmonde, sur la institutions cophones du pays société civile, s’est développé sur le monde et c’est ce qui a amené la Miassociatif, nistre-Présidente sur le monde M a r i e A r e n a , n septembre de la culture e2007, à proposer et des arts, la création d’un sur les jeunes « Groupe Walloet les enfants. nie-Bruxelles », commission mixte de parlementaires et de représentants de la société civile, chargée de définir un projet collectif pour les francophones. Dans la foulée de ses travaux et de son rapport du 15 décembre 2008, notre Parlement a unanimement voté le 25 mai dernier une résolution relative à l’utilisation de la dénomination « Fédération Wallonie-Bruxelles » dans les communications de la Communauté française. Le Parlement décide aussi de faire usage systématiquement de l’appellation « Fédération Wal-

lonie-Bruxelles » pour désigner usuellement la Communauté française créée par le Constituant. L’appellation renvoie à un concept nouveau mettant en évidence à la fois les réalités régionales et la nécessaire solidarité francophone à travers un trait d’union institutionnel fort doté d’institutions politiques et de compétences propres. La Fédération Wallonie-Bruxelles, qui s’est déjà donné un nouveau et attrayant logo, trouve dans notre Parlement, composé de représentants des deux régions, une expression politique adéquate. Je me plais d’ailleurs à rappeler que le mot fédération dérive du mot latin « fœdus » qui signifie traité, alliance. Fédérer, rassembler, c’est donc tout le contraire du repli sur soi. Notre institution est unique. Composée d’élus au second degré, l’assemblée qui rassemble en son sein des Wallons et des Bruxellois est pleinement représentative des millions de francophones unis par la langue et la culture et s’impose comme une institution dont les compétences sont éminemment liées à la personne ; du début à la fin de leur vie, les francophones sont concernés par l’enseignement,

Comme on le lira plus loin, les Quartz de la Chanson ont été décernés le 23 mai au Théâtre de Namur. Il n’est pas de meilleure occasion pour souligner l’importance de ce genre verbomusical comme vecteur de la langue française. D’abord, il s’agit d’un mode d’expression « populaire » dans le meilleur sens du terme, touchant toutes les catégories de la population et toutes les tranches d’âge, permettant à chacun(e) de mettre des mots sur ses intuitions et sur ses émotions les plus personnelles. Contrairement aux œuvres amples comme le roman ou la pièce de théâtre, on peut facilement s’approprier une chanson, la reconnaitre, la fredonner. Certes, le genre est hétérogène car il va du commercial le plus prévisible au poétique le plus raffiné, mais c’est justement ce qui fait sa diversité et le met à la portée de tous. Depuis plusieurs décennies, il est vrai, le public francophone doit subir l’agaçante omniprésence de l’anglo-américain dans les albums et les concerts. Cette langue, selon maints chanteurs, serait plus « moderne », plus « jeune », plus proche des origines du blues ou du rock. Les plus honnêtes avouent pourtant que leur choix est en fait opportuniste : il est plus difficile d’être un bon parolier en français, et si l’on donne la priorité à la sono, qu’importe la banalité du texte… Or, le vent semble tourner ces dernières années, sans doute sous l’influence du rap et du slam. Les jeunes artistes francophones ont compris que l’originalité du genre implique l’alliance entre musical et verbal, aucun ne pouvant être sacrifié à l’autre. Ils ne se croient plus obligés de tourner le dos à leur langue pour atteindre et pour émouvoir leurs auditeurs. Bien sûr, il ne suffit pas d’écrire en français pour faire une bonne chanson. Encore faut-il exploiter avec brio et créativité les innombrables ressources de la langue, qu’elles soient phonétiques, prosodiques, lexicales, rhétoriques, ou même parodiques. Il faut jouer sur les différents « registres », du familier au relevé, faire passer une émotion sans pathos, sauter du grave à l’humour, inventer des formules qui surprendront ou feront rêver. Écrire une chanson et l’interpréter, ce n’est donc pas seulement créer avec la langue, c’est créer la langue, c’est-à-dire l’enrichir de pouvoirs nouveaux. C’est pourquoi l’anglomanie est importune : vu l’importante fonction sociale de la culture, le public francophone doit pouvoir reconnaitre sa langue et se reconnaitre lui-même dans ce que la chanson française d’aujourd’hui a de meilleur.

Ridouane CHAHID, Président


la culture, la politique de l’enfance, de la jeunesse, la médecine préventive… Notre assemblée s’est efforcée de manière constante d’être un parlement ouvert sur le monde, sur la société civile, sur le monde associatif, sur le monde de la culture et des arts, sur les jeunes et les enfants… Dans son discours prononcé le 20 mars 2010 au Palais de l’Élysée lors de la journée internationale de la Francophonie, Son Excellence Abou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie, nous adressait à tous cette recommandation : « Témoignons des valeurs et des vertus de la langue française qui nous a permis d’être ce que nous sommes. Œuvrons avec détermination et créativité à son rayonnement pour continuer à porter haut et fort les idéaux de liberté, de partage et d’humanisme qu’elle incarne. Ayons la « force de regarder demain » ! Ayons l’audace de forger demain ! ». Est-ce bien à la mesure de l’ambition du Parlement de la Fédération WallonieBruxelles ? Cette ambition, ayons-la ! À quarante ans, ne sommes-nous pas suffisamment mûrs pour assumer celle-ci ?

Le Président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Stage de prise de parole : session 2012 Objectif du stage Permettre aux personnes n’ayant pas la parole facile de s’exprimer oralement avec plus d’aisance, notamment dans les situations stressantes : examen oral, entretien d’embauche, permanence téléphonique, discours, etc. Méthode Comédienne professionnelle et enseignante expérimentée dans le domaine de l’art oratoire, Jacqueline Paquay utilise une méthode active et vivante qu’elle a elle-même mise au point. Au programme : gestion des émotions, utilisation du langage corporel, travail de la voix, structure du discours et choix du mot juste. Calendrier Les mercredis 3, 10, 17 et 24 octobre ; 7, 14, 21 et 28 novembre ; 5 et 12 décembre 2012. De 18h00 à 20h30. Tarifs pour la session Tarif normal : 100 € Tarif étudiants et demandeurs d’emploi : 50 € Tarif spécial pour personnes en difficulté : sur présentation d’une attestation Inscriptions Via le formulaire en ligne disponible sur le site Internet de la Maison de la Francité. Plus d’infos Par téléphone au 02/219.49.33, par courriel via cfedurski@maisondelafrancite.be ou sur le site Internet www.maisondelafrancite.be.

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Ils (elles) font vivre

la Maison de la Francité

Les personnes à qui il arrive de franchir le seuil du n° 19F, avenue des Arts ou du n° 18, rue Joseph II à Bruxelles ont ainsi l’occasion de rencontrer l’un ou l’autre membre du personnel de la Maison, de faire sa connaissance, voire même de tailler une bavette... Pour les autres par contre, notre institution reste quelque chose de plus anonyme, nonobstant la voix tantôt féminine, tantôt masculine qui, au téléphone, répond aux appels « S.O.S. langage »... L’idée nous est donc venue de présenter à nos lecteurs ceux et celles qui, au quotidien, font vivre cette ruche consacrée à la langue française et à la francophonie, à quelques mètres du quartier dit « européen ». Une part importante des missions statutaires de la Maison est assumée par deux « chargées de projets ». Engagée au début de 2006, Mme Virginie D’Hooge est historienne de l’art et titulaire d’un diplôme en information-documentation de l’U.L.B. Au sein de l’équipe, elle est responsable notamment du concours annuel de textes, de la collection « Jeux de langage », du centre de documentation et – charge névralgique s’il en est – du suivi des subventions publiques. Quant à Mme Catheline Fedurski, benjamine du personnel, c’est en mars 2010 qu’elle a fait son entrée pour remplacer Mme MarieHélène Billwatsch. Licenciée en langues et littératures françaises et romanes, elle est tout naturellement affectée à « S.O.S. langage », à l’organisation des tables de conversation française et du stage de prise de parole ; rédactrice adjointe de Francité et responsable du site Internet, elle a de plus repris en charge récemment le Service interne de prévention et de protection au travail. L’accueil des visiteurs et la permanence téléphonique sont assurés en première ligne, depuis la mi-2010, par M. Rachid El Khabbabi, chargé du secrétariat avec tout ce que cela comporte : gestion du fichier des adresses, tenue à jour des répertoires, pré-comptabilité, polices d’assurance, secteur postal et maintes autres tâches liées à la gestion. Toutefois, la personne la mieux connue des visiteurs est sans doute notre concierge Mme Andréa Bodson, bientôt quatorze ans de Maison, incontournable quand il s’agit de réserver une salle de réunion, d’accueillir les apprenants aux tables de conversation ou au stage de prise de parole, d’acheminer le courrier ou encore de veiller sur les

›› C. Fedurski, R. El Khabbabi et V. D'Hooge.

›› A. Mortier et A. Bodson.

›› D. Laroche.

trois bâtiments qui composent l’ensemble immobilier. C’est dire qu’elle travaille en étroite collaboration avec M. André Mortier, entré en 1999 comme ouvrier d’entretien mais dont les tâches sont très diverses : vérification des jeux au retour du prêt, reproduction et expédition de documents, intendance générale, port de plis, etc.

bénévoles des tables de conversation, aux animatrices de l’exposition « Jeux de langage » et aux personnes qui assurent les démonstrations pédagogiques, à Mme Jacqueline Paquay dont le talent de formatrice à la prise de parole est reconnu de tous, sans oublier les élèves et les étudiants stagiaires qui font passer dans nos locaux un petit vent de jeunesse…

Toute cette équipe est dirigée par M. Daniel Laroche, docteur en philosophie et lettres, qui prendra le 1er septembre prochain une retraite bien méritée, selon l’expression consacrée. La parole lui sera donnée dans le n° 71 de Francité, afin qu’il puisse récapituler sa vision personnelle en matière de politique de la langue française. En attendant, il importe de signaler qu’autour de ce noyau de six permanents gravitent plusieurs Un visage collaboratrices et collahumain à la borateurs occasionnels sans qui la vie de la Maipromotion son ne serait pas aussi de la langue dynamique. Pensons aux animateurs(trices) française.

Voilà donc l’équipe qui, jour après jour, assure les différents services au public, développe des projets nouveaux, noue des partenariats avec d’autres associations, s’informe quant à l’évolution de la situation du français dans la région bruxelloise, veille à la communication externe de la Maison, gère l’ensemble immobilier où sont logées plusieurs associations culturelles. Voilà l’équipe qui, surtout, veut donner un visage humain à la promotion de la langue française et de la communauté francophone, et pour laquelle la dimension de l’accueil et l’ouverture à l’autre doivent occuper dans sa pratique quotidienne une place privilégiée.


La Maison de la Francité

connait ses magiciens

La Maison de la Francité a proclamé ses lauréats du concours littéraire « Si j’étais magicien » ce vendredi 1er juin à Bruxelles, au Musée Charlier.

la Francité, M. Ridouane Chahid, qui présidait le jury, entouré de six personnalités : Mmes Dominique Braeckman et Nadia El Yousfi, députées francophones bruxelloises ; Mme Claire Deslongchamps, directrice des Communications et Affaires publiques à la Délégation générale du Québec ; Mme Laurence Ghigny, attachée culturelle à la Communauté française ; M. Karel Logist, écrivain et Mme Nicole vander Vorst, Secrétaire générale du Centre du Film sur l‘Art.

Les 30 lauréats – 6 cadets, 6 juniors et 18 adultes – invités à la Remise des prix ont eu la surprise de découvrir leur classement. Les premiers d‘entre eux ont reçu des chèques de 1250 euros, et tous ont été récompensés par des dictionnaires, des livres, des entrées et des abonnements grâce à la générosité de nos parraineurs.

Comme l‘année dernière, les professeurs de français ont été nombreux à inciter leurs élèves à participer. Au total, c'est près de 50 écoles secondaires de Bruxelles et de Wallonie qui ont envoyé des textes. L’Institut Notre-Dame d’Arlon avec ses 80 participations a de loin été la plus active. Sous l’impulsion de leur professeure de français, Mme Caroline Daniel, des élèves de 3e ont créé une expo-mobile sur le thème du concours.

Ces nouveaux écrivains à la plume enchantée ont été sélectionnés parmi près de 500 participants inspirés par le thème.

Près de 50 écoles secondaires de Bruxelles et de Wallonie ont envoyé des textes.

Le Coup de chapeau du jury va à Mme Anaële HERMANS, qui remporte le 1er prix adulte. M me Hélène DELHAMENDE (2e prix adulte) nous livre, quant à elle, le secret du Bonheur sans péremption. Chez les plus jeunes, Mlle Noémie BACQ (1er prix cadet) se voit en jeune Timandin, citoyen

›› Expo-mobile des élèves de l'Institut Notre-Dame d'Arlon. magicien du Royaume des trois Cités tandis que Tristan FOUCHER (2e prix cadet) imagine un compositeur endiablé. Que se passe-t-il lorsque votre nouvelle voisine emménage avec seulement un arbre recouvert de baies rouges ? Mlle Audrey FANIEL (1er prix juniors) nous donne la réponse dans son texte Le sorbier, la baie et… moi !

Le concours de textes (de 2 à 4 pages) s‘adressait à tous les plus de 12 ans. La sélection des lauréats a été assurée par le professeur de français et pédagogue, Henry Landroit pour les jeunes ; par l‘écrivain et éditeur, Francis Dannemark pour les adultes. Le classement dans chaque catégorie a été délibéré par un jury. C‘est le président de la Maison de

Vous découvrirez les meilleures participations dans le recueil de textes dont la parution est prévue pour cet automne.

Ainsi que le café-théâtre B’Izou, le Centre belge de la bande dessinée, le Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles, le Centre du Film sur l’Art, le Domaine des Grottes de Han, les éditions Le Lombard, les éditions Racine.

Palmarès catégorie

« cadets »

1er prix Mlle Noélie BACQ (de Vilvoorde) pour son texte Le prix de la victoire 2e prix M. Tristan FOUCHER (de Saint-Gilles) pour son texte Faust au Châtelet 3e prix Mlle Mariam MATHIEU (de Molenbeek) pour son texte Promenade chimérique 4e prix Mlle Charline SEMES (d’Arlon) pour son texte Souviens-toi d'oublier 5e prix Mlle Caroline DESART (de Verviers) pour son texte Ma vie de magicien : rêve et réalité 6e prix M. Charlélie VAN HEES (de Woluwe Saint-Lambert) pour son texte Le noir et le noir catégorie

« juniors »

1er prix Mlle Audrey FANIEL (d’Andrimont) pour son texte Le sorbier, la baie et… moi ! 2e prix Mlle Séverine CLERMONT (de Grivegnée) pour son texte Poursuis ton rêve 3e prix Mlle Perrine DEMOULIN (de Verlée) pour son texte à la recherche de la magie perdue 4e prix Mlle Marie JADOT (de Pessoux) pour son texte D'un coup de bâton de pluie 5e prix Mlle Bletana TAHIRAJ (de Liège) pour son texte Si j'étais magicienne 6e prix Mlle Alice ROUCLOUX (de Namur) pour son texte Milly, ma belle étoile catégorie

« adultes »

1 prix Mme Anaële HERMANS (de Court-Saint-Étienne) pour son texte Coup de chapeau er

2e prix Mme Hélène DELHAMENDE (de Liège) pour son texte Bonheur sans péremption

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3e prix Mme Carine-Laure DESGUIN (de Charleroi) pour son texte Plus tard, Goran sera… 4e prix Mme Véronique DEPRETRE (d’Uccle) pour son texte Fantômette en mission impossible 5e prix Mme Anne ROOLANT (de Saint-Gilles) pour son texte C'est le thème 6e prix Mme Heike TIEDE (de Floreffe) pour son texte Les gardiens 7e prix M. Olivier DELCOURT (de Kain) pour son texte Instant magique 8e prix Mme Wanda DUHAMEL (de Schaerbeek) pour son texte Si j'étais magicien… Je serais magicienne 9e prix Mme Régine HENNEBERT (de Mons) pour son texte La huitième clé 10e prix Mme Laurence DELSAUX (de La Hestre) pour son texte Tu la finiras demain 11e prix Mme Isabelle PIERRET (d’Uccle) pour son texte Dans ma poche de la poussière d'étoiles… 12e prix Mme Jacqueline HENRY (d’Ohey) pour son texte À cause du garagiste d'Anhait… 13e prix ex-æquo Mme Hélène CHAVANNE (de Liège) pour son texte Perles d'amour Mme Julie VAN WAMBEKE (de Tournai) pour son texte Le magicien d'Ose 14e prix ex-æquo Mme Murielle COUCK (de Forest) pour son texte Je serais le vent Mme Corinne GOFFAUX-DOGNIEZ (de Waterloo) pour son texte Le nouveau printemps de Lila 15e prix ex-æquo M. Jean-François DEBLONDE (d’Anderlecht) pour son texte Le magicien des Canotiers M. Edmond DELVENNE (de Bruxelles) pour son texte De la gare du Midi à la gare du Nord


Les Quartz

de la chanson

Brèves

Organisé tous les deux ans par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Cellule Culture-Enseignement), ce concours veut mettre en évidence la vitalité de la chanson française dans notre communauté et la faire mieux connaitre des élèves du secondaire (2e et 3e degrés). La Maison de la Francité a collaboré au dossier pédagogique du concours avec une « boite à outils » destinée aux classes participantes. Le 23 mai s’est déroulée au Théâtre de Namur la remise des cinq prix du concours, dont voici le palmarès : l e « Quartz pochette » est attribué à la classe de 5e Arts appliqués de l’Institut Bischoffsheim (Bruxelles) pour son projet de pochette de CD. l e « Quartz pédagogique » est attribué à l’Athénée royal de La Roche-enArdenne pour sa remarquable opération intergénérationnelle et interdisciplinaire « Quand la rupture devient rencontre ». u n prix spécial « Maison de la Francité » est attribué à Mlle Marie Delaitte (5e Athénée royal de Gembloux) pour

Forum mondial de la langue française

Fédération WallonieBruxelles : prix littéraires 2012

Le 1er forum mondial de la langue française se tiendra du 2 au 6 juillet 2012, dans la ville de Québec. Sa programmation – qui se veut ouverte à tous, variée, interactive et festive – est désormais consultable via www.forumfrancophonie2012.org. Afin de permettre aux francophones des cinq continents qui ne pourraient pas faire le voyage de collaborer aux différents travaux, une grande partie des activités sera diffusée en direct sur ce même site Internet et relayée via les réseaux sociaux.

Le 20 avril ont été remis les prix littéraires de la Fédération WallonieBruxelles, attribués tant à des auteurs débutants (prix du premier roman) qu’à des écrivains confirmés dont ils couronnent la carrière (Grand Prix triennal de littérature de jeunesse). Ces prix sont proposés par des jurys indépendants, composés de spécialistes qui analysent l’ensemble des publications belges francophones dans chaque domaine de leur compétence.Ils veulent mettre en valeur ce qu’il y a de meilleur dans notre production littéraire, mais aussi accorder un soutien significatif aux auteurs et aux illustrateurs.

Palmarès des gagnants du francojeu 2012

Palmarès voir sur le site de la Maison de la Francité

Comme annoncé dans le précédent numéro de Francité, le Francojeu 2012 – concours interactif organisé par le CCDMD dans le cadre de la Francofête – s’est déroulé du 5 au 25 mars dans toute la Francophonie. Vous pouvez désormais consulter via le site Internet du CCDMD la liste des gagnants, parmi lesquels vient se placer une compatriote belge : Sophie Andernarck.

sa réécriture d’une chanson de BaliMurphy. l e prix de la Belgian Entertainment Association est attribué à Mme Kauffman (Institut technique Félicien Rops, Namur) pour les activités menées avec sa classe de 3e et la création du jeu « Trivial Platine ». l e prix « Quartz de la Chanson » 20112012 est attribué au chanteur AKRO dont trois chansons avaient été soumises aux élèves : Dans mon ordinateur, Bon Bob, Tous coupables. Les autres chanteurs étaient : le groupe BaliMurphy, Daniel Hélin, Mièle, Monsieur Dupont.

Mots croisés Horizontalement

. mot issu du néerlandais, 1 synonyme de marin.

. « oignon » en orthographe 4 réformée.

. mot d’origine italienne désignant 2 un petit carnet dans lequel on écrit des notes, des impressions, des renseignements, etc.

. africanisme désignant l’endroit où 8 se rend en réalité un homme quand il va faire un tour à la pharmacie.

. mot issu de l’arabe désignant un 3 grand récipient en terre cuite ou en grès. . « nénuphar » en orthographe 5 réformée. . mot issu de l’anglais désignant une 6 vue que l’on a sur un vaste paysage. . mot issu de l’anglais, synonyme de 7 grand-mère. 2. mot d’origine allemande dési1 gnant un type de pâtes (au singulier) ou une personne molle et empotée. 5. mot d’origine italienne désignant 1 une salade à grandes feuilles frisées. 7. mot issu du néerlandais désignant 1 un bijou que l’on porte au doigt. 9. mot utilisé par les Québécois 1 pour parler de leur petite amie.

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. équivalent français de l’anglicisme 9 « mailing ».

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0. équivalent français de l’angli1 cisme « e-mail ».

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1. animal de compagnie que les 1 québécois appellent aussi familièrement un pitou.

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3. mot d’origine espagnole dési1 gnant un fruit qui, séché en gousses, devient un arôme couramment utilisé dans les recettes de pâtisserie.

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4. mot issu de l’allemand désignant 1 une danse à trois temps. 6. adverbe d’origine arabe signi1 fiant au plus vite, rapidement.

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8. adjectif utilisé par les Africains 1 pour désigner un enfant illégitime. 0. mot d’origine espagnole dési2 gnant un insecte dont on redoute la présence piquante.

Solution : H : 1/ matelot 2/ calepin 3/ jarre 5/ nénufar 6/ panorama 7/ mamie 12/ nouille 15/ scarole 17/ bague 19/ blonde V : 4/ ognon 8/ café 9/ publipostage 10/ courriel 11/ chien 13/ vanille 14/ valse 16/ fissa 18/ rebelle 20/ moustique

Verticalement

La Maison de la Francité TÉLÉPH. 02/219.49.33 TÉLÉCOP. 02/219.67.37 mdlf@maisondelafrancite.be www.maisondelafrancite.be Éditeur responsable Daniel LAROCHE, 18 rue Joseph II à 1000 Bruxelles BUREAU DE DÉPÔT : BRUXELLES X P 101012 Conception graphique Marmelade - www.marmelade.be Tirage 6.500 exemplaires Avec l’aide de la Commission communautaire française


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