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DÉCEMBRE 2015
Dossier IMMOBILIER
Bien plus que des mètres carrés Le marché des bureaux se porte toujours bien. Mais il faut promouvoir, construire et occuper intelligemment.
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Laurent Cooreman, Managing director (CBRE Luxembourg)
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Éditorial Décembre 2015 ÉDITORIAL Par Alain Ducat, Secrétaire de rédaction de Paperjam E-mail : alain.ducat@maisonmoderne.com Twitter : @Ducat_paperjam
L
uxembourg-ville continue à se développer. Le Kirchberg a l’immobilier vivace. « Le secteur des institutions européennes reste très actif », souligne, entre autres, Laurent Cooreman (CBRE). Le centre-gare concentre des activités économiques jusque-là réparties aux quatre coins de la capitale et de sa périphérie. Le Ban de Gasperich explose de projets mixtes, faisant tintinnabuler la nouvelle (et bien nommée) Cloche d’Or. Et Esch-Belval grandit à vue d’œil universitaire, surfant sur la recherche, les entreprises innovantes et les infrastructures, de travail ou de loisirs, dont ils ont besoin. L’immobilier, hors résidentiel, va bien, merci. Avec une prise en occupation globale qui devrait dépasser les 200.000 m2 et des investissements d’un montant supérieur au milliard d’euros, cette fois encore, l’année s’annonce déjà très positive pour le secteur de l’immobilier professionnel au Luxembourg. « Et le début 2016 s’annonce tout aussi encourageant », observe Romain Muller ( JLL Luxembourg). Le marché reste très alerte, aussi, parce qu’il se trouve face à une grande variété d’occupants, aux besoins différents. Ils ont tendance à se concentrer sur des zones stratégiques, ce qui, avec un taux de vacance hétéroclite, dessine un ensemble à la géographie économique disparate. Alors que la promotion et la construction, voire la rénovation d’immeubles destinés à des bureaux ont leurs propres challenges, la raréfaction des surfaces de bureaux déjà disponibles à la location continue d’entraîner une inflation des loyers. Cette situation vient, dès lors, aiguiser l’appétit de nouveaux investisseurs institutionnels et de fonds spéculatifs, attirés par la stabilité de la Place. Car l’immobilier reste une valeur sûre de l’investissement, et les produits financiers luxembourgeois s’y sont adaptés, en même temps qu’ils s’adaptaient aux régulations successives. Plus que jamais, avec l’évolution des besoins, la question de l’espace de travail va de pair avec le travail sur l’espace. Les entreprises cherchent un environnement adapté pour leurs collaborateurs, les politiques de mobilité font aussi évoluer les besoins en surfaces de parking. Le workspace strategy fait partie de la vision globale d’une société en développement. S’engager dans une stratégie du changement est un processus qui s’inscrit dans la durée et se pose comme un challenge win-win. « Le client voit d’abord le coût, mais il faut voir ce que peut rapporter, en termes d’organisation, d’efficacité et de compétitivité, un aménagement d’espace optimisé », explique notamment Stéphane di Carlo, du bureau d’architecture d’intérieur et de design egb Hornung & Associés. Oui, il y a, derrière le secteur immobilier business, ses loyers et ses projets, bien plus que des mètres carrés étalés ou empilés.
DANS CE NUMÉRO : Patrick Verdingh (Tango) a dit :
« De nouvelles offres à des prix compétitifs mais qui génèrent de la marge, c’est un équilibre subtil. » page 22
Anne Leclercq (Manpower) a dit :
« Le Luxembourg a toujours été plus frileux vis-à-vis de l’intérim. » page 14
Béatrice Soldà (Compass) a dit :
« Je vois le DRH comme celui qui tire les autres vers le haut, leur permet de se développer et d’apprendre. » page 36
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Societe Generale Private Banking is a marketing name for the private banking businesses of Societe Generale and its affiliates worldwide. Societe Generale is regulated and authorised by the French Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, Autorité des Marchés Financiers and for prudential purpose by the European Central Bank (ECB). Societe Generale Bank & Trust (www.sgbt.lu), a public limited company governed by Luxembourg law having its registered office at 11 Avenue Emile Reuter, L - 2420 Luxembourg and registered with the Luxembourg Trade and Companies Register under number B 6061. Societe Generale Bank & Trust is a credit institution authorised and regulated by the Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF). The CSSF has not performed any analysis, verification or control on the content of this document. Not all products and services offered by Societe Generale are available in all juridictions. Please contact your office for further information. © 2015 Societe Generale Group and its affiliates. © Aurélien Chauvaud. FF GROUP
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Sommaire Décembre 2015
014
Management, Leadership & Stratégie 014 INTERVIEW ANNE LECLERCQ
Woman power Sur le marché luxembourgeois de l’intérim, Manpower a fait figure de pionnière. Le droit du travail étant plus souple, le secteur a eu plus de mal à s’imposer que dans les pays voisins, observe notamment la directrice.
018 ANALYSE PHILIPPE LEDENT
Un avenir digitalisé Le numérique change radicalement la gestion des entreprises. C’est une belle opportunité, selon le dirigeant de New Business, pour ceux qui prendront le train.
022 Patrick Verdingh (Tango)
012
Agenda Tour d’horizon des événements à ne pas manquer dans les prochaines semaines.
094
Mon argent La Banque centrale européenne a laissé sa politique de taux inchangée en octobre. La résilience de la demande domestique ne masque pas les récents développements internationaux qui restent le principal sujet de préoccupation.
096
Droit du travail Dans quel cas l’utilisation des outils informatiques à des fins autres que professionnelles peut-elle être sanctionnée ?
026 ANALYSE MARTIN VOGEL
La régulation trace la route L’accumulation de directives oriente l’activité des sociétés de gestion. Cela réorganise un secteur qui, selon le CEO de MDO, verra disparaître ses petits acteurs moins armés.
028
Droit des entreprises Le mandat social des administrateurs de société anonyme n’est pas sans risque. Ceux-ci peuvent engager leur responsabilité en cas de faute ou d’infraction commise dans le cadre de leur gestion.
030
ICT, Innovation & Entreprise 2.0
020
030
CASE STUDY
INTERVIEW ERIC MAYÉRUS
Rebondir à la demande Grâce à un planning minutieux et une disponibilité des équipes presque nuit et jour, l’IT d’Arendt & Medernach a pu être déménagée en un temps record. ERP et CRM, espaces collaboratifs ou mobilité accrue s’intègrent dans le plan stratégique.
022
ANALYSE DOMINIQUE TOUSSAINT
022 INTERVIEW PATRICK VERDINGH
Innover et réagir comptent double Le directeur financier de Tango, filiale à 100 % du belge Proximus, voit aussi son rôle comme celui d’un facilitateur dans l’élaboration des offres.
Ressources humaines & Formation 036 INTERVIEW BÉATRICE SOLDÀ
Au service du client Le groupe Compass est actif dans les soins de santé, la restauration d’entreprise, le nettoyage et la distribution automatique. Pour créer du liant, la politique RH met en avant la diversité et la RSE.
039 ANALYSE JEAN-PASCAL NEPPER
People business L’application d’une série de textes réglementaires a valeur de garde-fou. Mais si les règles vont trop loin, elles risquent de poser une multitude de problèmes aux établissements bancaires.
040 CARRIÈRES
Une stratégie, des synergies La recherche et l’innovation publique ont connu une croissance exponentielle, en phase avec les ambitions du pays. Le Dr Marc Schiltz, secrétaire général du FNR, voit un instant charnière pour installer durablement le Luxembourg sur la scène internationale.
Business administration, Finance & Legal
036
034 Test de croissance Le secteur connaît une nouvelle vigueur. Ça devrait perdurer, croit le responsable de q-leap, spécialisée dans le testing et l’expertise d’accompagnement, qui a le vent en poupe.
Un départ ? Une arrivée ? Une promotion ? Votre actualité nous intéresse.
046
Communication, Marketing & Business development 046 INTERVIEW ROBERT ET YANN MUNHOWEN
Plus de piquant dans la marque L’histoire et la tradition de la Moutarderie remontent à 1922 ; la famille Munhowen y est active depuis 1976. L’élargissement de la gamme a nécessité une réflexion profonde, un rebranding et une nouvelle communication.
050 ANALYSE SONIA DA COSTA
Le papier s’il vous plaît Malgré la place de plus en plus grande du digital, le print fait de la résistance, constate la directrice gérante de Push The Brand.
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Sommaire Décembre 2015
054
Tehdi Babigeon (Inowai)
084
Monique Chalon (ING Luxembourg)
070
Pierre Beissel (Arendt & Medernach)
052 DOSSIER
Immobilier : bien plus que des mètres carrés Le marché professionnel se porte toujours bien. Les projets sont aussi d’envergure et emblématiques. Il faut promouvoir, construire et occuper intelligemment. La Place est aussi forte pour les fonds liés à l’investissement immobilier.
054
062
070
MARCHÉ
ENSEMBLES DE BUREAUX
FONDS IMMOBILIERS
Un appétit toujours plus grand
Avec une prise en occupation globale qui devrait dépasser les 200.000 m2 et des investissements d’un montant supérieur au milliard d’euros, l’année s’annonce très positive pour le secteur de l’immobilier professionnel au Luxembourg.
061
Regards croisés
Retour des grands chantiers Sélection de cinq projets phares de 2015 et de cinq autres attendus entre 2016 et 2020.
064 IMMOBILIER DE BUREAUX
Données chiffrées Fourchettes de loyers, stocks et taux de vacance, investissements.
084
En pleine ascension
Le cadre réglementaire favorise l’éclosion de fonds immobiliers, de plus en plus nombreux sur la Place. Différents progrès peuvent encore être envisagés, notamment la création d’un régime allégé. Cette présence toujours plus dense n’influe qu’à la marge sur les chiffres du marché de bureaux.
076
Regards croisés
WORKPLACE STRATEGY
De l’espace de travail au travail de l’espace
Les dirigeants sont de plus en plus nombreux à intégrer les besoins de leurs collaborateurs. Les conseils ? Se faire accompagner par des experts, veiller à impliquer les utilisateurs, favoriser la créativité, clarifier les objectifs, se donner du temps… S’engager dans une stratégie du changement est un challenge qui s’inscrit dans la durée.
091
Regards croisés
PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 009
nova naturstroum Merci d’avoir choisi nova naturstroum qui remporte le Prix de l’environnement 2015 de la Fedil, mention «local renewables». Energy for today. Caring for tomorrow.
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Sommaire Décembre 2015
097
Paperjam Club
102
10×6 Fintech
Une vingtaine de nouveaux membres ont rejoint, ces dernières semaines, le plus grand business club du Luxembourg. Qui sont-ils ?
098 Agenda
Workshops, conférences, débats… Retrouvez les prochains événements organisés par le Club.
102 10×6
« Hot topic » de l’année, les fintech déferlent au Luxembourg et viennent modifier tous les pans de la finance. Paiement électronique, monnaies virtuelles ou services bancaires mobiles bousculent les business models et les rendements traditionnels. Dix orateurs ont fait le point et tracé des lignes.
106
104 Picture reports
Soirée autour de la truffe
Images de quelques événements orchestrés par le Paperjam Club. Vous y étiez ? Nos photographes aussi !
108
Keynote « How to disappear ?» avec Frank M. Ahearn.
113 Happy birthday!
À quels décideurs pourrezvous souhaiter, ces prochaines semaines, un joyeux anniversaire ?
114 Luxembourg’s got talent
Un étudiant, un talent de demain, à découvrir aujourd’hui. PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 011
Agenda Événements à ne pas manquer dans les prochaines semaines
AGENDA
► Tour d’horizon des événements à ne pas manquer dans les prochaines semaines au Luxembourg. Séminaires, conférences, tables rondes, séances académiques…
15/12
21/12
TRANSPARENCE
SALON
Améliorer sa gouvernance interne
32 rencontre entreprisesétudiants
Dans le cadre de la présidence européenne du Conseil, la 17e conférence européenne sur la gouvernance d’entreprise aura lieu au Luxembourg. Inauguré par Félix Braz, ministre de la Justice, et Vera Jourova, commissaire européenne de la Justice, des Consommateurs et de l’Égalité, le programme verra se succéder toute une palette d’intervenants issus du secteur privé comme du secteur public, par exemple Michael Schweiger, head of I&TS legal pour l’Europe continentale à la Royal Bank of Canada ou Marie-Jeanne Chèvremont, administratrice indépendante. Le cocktail de clôture sera offert par l’Ila.
Depuis plus de 30 ans, l’Association nationale des étudiants en sciences économiques et sociales et sa consœur, l’Association nationale des étudiants luxembourgeois en droit, organisent un salon annuel des professions économiques et juridiques ayant pour but de réunir des employeurs actifs au Luxembourg et les étudiants les plus brillants venant de toute l’Europe. C’est une véritable foire du recrutement, à laquelle participent les plus grands employeurs du milieu économique et juridique de la Place luxembourgeoise.
Organisation : Commission européenne, CSSF, Ila Lieu : Chambre de commerce (Luxembourg-Kirchberg) Horaire : 08:30-16:30 Infos : www.eu2015lu.eu
e
07 et 08/12 TECHNOLOGIES
Luxembourg Internet Days
Organisation : Anesec et Aneld Lieu : Chambre de commerce (Luxembourg-Kirchberg) Horaire : 14:00-18:00 Infos : www.ree.lu
L’édition 2015 s’adressera à tous les professionnels de l’ICT du Grand-Duché et de la Grande Région. Des enjeux transversaux, comme l’explosion des fintech, la promesse d’un meilleur cloud ou la sécurité des données, seront passés au crible. Créée en 2009 et actuellement présidée par Marco Houwen, Lu-Cix ou Luxembourg Commercial Internet Exchange est une asbl qui vise à développer la toile au Luxembourg. Parmi sa dizaine de membres actifs : EBRC, Telecom Luxembourg ou encore BCE.
24 au 26/11
Organisation : Lu-Cix Lieu : Chambre de commerce (Luxembourg-Kirchberg) Horaire : 09:30-18:30 Infos : www.luxembourg-internet-days.com
03 et 04/12 SOUTIEN À L’INNOVATION
Booster l’entrepreneuriat social Sous l’égide de l’IMS se tiendra la conférence « Boosting social enterprises in Europe » dans le cadre de la présidence européenne. Sur deux jours, l’innovation sociale y sera présentée comme un levier d’innovation. Tables rondes et keynotes feront le tour des perspectives de financement pour les acteurs de l’économie sociale et des nouveaux business models. Organisation : IMS Lieu : Centre de conférence (Luxembourg-Kirchberg) Horaire : le 03/12 10:30-19:00, le 04/12 09:00-12:30 Infos : www.imslux.lu
012 ― PA P E RJ A M
2
― Décembre 2015
MISSIONS INTERNATIONALES
Collaborations danoises La Chambre de commerce a travaillé de concert avec l’ambassade du Luxembourg à Copenhague pour concocter deux jours de mission commerciale multisecteur au Danemark. L’objectif du voyage est de resserrer les liens entre les deux nations dans les domaines maritime, de la logistique, des écotechnologies et de l’ICT. De la partie, les clusters luxembourgeois vont ainsi pouvoir exposer les technologies et l’expertise grand-ducales, mais aussi échanger des bonnes pratiques avec leurs homologues danois à la pointe des technologies vertes.
formerly known as
NN Life Luxembourg S.A., 3 rue Jean Piret, L-2350 Luxembourg, R.C.S. Luxembourg B46425
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Management, Leadership & Stratégie Anne Leclercq – Director (Manpower)
Woman power ► Sur le marché luxembourgeois de l’intérim, Manpower a fait figure de pionnière. ► Le droit du travail étant plus souple, le secteur a eu plus de mal à s’imposer que dans les pays voisins. ► « Nous recrutons régulièrement via Skype des gens qui peuvent venir de tous les horizons. » ― Interview : Jean-Michel Lalieu ― Photos : Mike Zenari
Madame Leclercq, Manpower vient de fêter ses 50 ans au Luxembourg. Pouvezvous nous rappeler comment a grandi la société ? « En 1965, nous avons été la première société de travail intérimaire à s’implanter au Luxembourg. À l’époque, il n’y avait d’ailleurs pas encore de loi sur l’intérim. À son lancement, cette entité a été placée sous la responsabilité de Manpower France, qui affiche une croissance très importante et prend une place conséquente au niveau du groupe. Elle a donc aussi grandi rapidement, même si, au Luxembourg, la pénétration de l’intérim par rapport aux autres contrats de travail est plus faible. En 2009, le groupe a toutefois décidé de faire bénéficier le Luxembourg d’un management plus proche et l’a rattaché à la filiale belge. Une situation qui correspondait mieux à la réalité des échanges entre pays. On peut imaginer qu’il y a un demi-siècle, l’idée du travail intérimaire n’était pas encore très répandue. « En fait, c’est Manpower qui a inventé le concept en 1948. Depuis, la firme s’est développée uniquement par croissance interne. Au Luxembourg, nous sommes arrivés avant que la première législation ne soit mise en place et nous nous sommes adaptés au fur et à mesure. Sur l’ensemble de ces années, un des grands changements a été l’évolution dans les types de contrats. Au départ, l’intérim était utilisé pour assurer des pics de production et des remplacements. À un moment, le concept s’est déplacé de l’industrie vers le secteur tertiaire. Ensuite, il est clairement devenu un canal de recrutement. Dans la mesure où la recherche des bons profils devient de plus en plus difficile, les entreprises font appel aux sociétés d’intérim pour résoudre ce problème.
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― Décembre 2015
▲ Anne Leclercq constate un besoin de plus en plus évident pour des profils qualifiés.
Management, Leadership & Stratégie Anne Leclercq – Director (Manpower)
En tant que directrice de la filiale luxembourgeoise, comment définissez-vous votre rôle ? « Je dois tout d’abord transmettre la stratégie de Manpower Group vers Manpower Luxembourg et faire en sorte que chaque agence applique la stratégie pour obtenir les résultats attendus par le groupe. Mais je suis aussi le garant des valeurs véhiculées par Manpower. Mon rôle consiste donc à coordonner et emmener l’ensemble de l’équipe vers un objectif commun qui correspond aux attentes du groupe. À côté de cela, j’assume aussi la gestion journalière.
Le Luxembourg a toujours été plus frileux vis-à-vis de l’intérim. Vous êtes intégrés dans un groupe américain d’envergure mondiale. Bénéficiez-vous quand même d’un certain degré d’autonomie ? « Oui, déjà parce que le marché dépend de la législation nationale sur le travail. Ça se voit notamment quand le groupe mène une négociation avec un client international. Même si le client demande un prix pour chaque pays, au final, c’est l’entité locale qui doit remettre un prix correspondant au marché légal. Au niveau du groupe, on attend aussi beaucoup des gens, on leur demande une large autonomie. Notre volonté, c’est que les gens apportent de la valeur ajoutée par eux-mêmes et pas nécessairement qu’ils suivent des règles. On préfère les voir bousculer des règles avec de la valeur ajoutée que de suivre un canevas bien précis et défini en haut. Nos valeurs sont people, knowledge et innovation. On compte donc sur les personnes pour développer des connaissances et se montrer innovantes. C’est un métier passionnant mais difficile, quelle que soit la fonction au sein de l’entreprise. Parce que chaque employé dispose d’une autonomie réelle et étendue. On est orienté sur un objectif, des résultats, sur une stratégie pour y arriver, mais la personne est autonome dans la réalisation de ses objectifs. Au Luxembourg, selon le Retel, le travail intérimaire ne représente que 2 % de l’ensemble des emplois. C’est un niveau qui est dans la moyenne internationale ? « Non, c’est un pourcentage relativement faible. La Belgique et la France, pour ne citer que ces pays, sont à des niveaux plus élevés. Mais, historiquement, le Luxembourg a toujours été plus frileux vis-à-vis de l’intérim.
Au sein de notre fédération, Fedil Employment Services, nous travaillons énormément à la valorisation de l’image de l’intérim. Dans cet objectif, nous tentons donc de renforcer les relations avec le ministère de l’Emploi, avec l’Adem et avec les entreprises en général. Ceci dit, l’image est déjà nettement meilleure qu’avant. Un gros travail a été fourni et il se poursuit. Mais il faut aussi voir que le droit du travail luxembourgeois est plus souple que celui des pays frontaliers. Les entreprises recourent donc moins à des solutions d’intérim dans la recherche de flexibilité. Le contexte luxembourgeois est donc différent ? « Ici, l’intérim a toujours été utilisé par rapport à des pics de production et pour des solutions de remplacement. On développe aussi petit à petit des pratiques de recrutement, non pas pour éviter des lois du travail, mais parce que, au niveau du marché grand-ducal, les entreprises connaissent des problèmes pour recruter. Elles élargissent donc leurs possibilités de recrutement en faisant appel à des intermédiaires qui sont experts dans ce domaine. Depuis ces dernières années, j’ai vraiment vu évoluer le type de profils recherchés. Qu’il s’agisse de profils ouvrier ou employé. On n’est plus du tout dans l’idée de l’ouvrier non qualifié que l’on change tous les deux-trois jours. On cherche des profils qualifiés pour des missions en vue d’engagements. Et même dans les cas de remplacement ou de pics de production, les qualifications sont aussi devenues extrêmement importantes. Et quand ces qualifications ne sont pas techniques, elles sont d’ordre personnel. Ténacité, précision, engagement dans le travail, éducation, motivation, etc. Quels sont les secteurs qui font le plus appel à l’intérim ? « Historiquement, c’est l’industrie et le bâtiment. Mais, avec le temps, le secteur tertiaire prend une part de plus en plus importante. Et au niveau de l’industrie et du BTP, on passe aussi à des profils plus qualifiés. Et ces bons candidats, vous devez les traquer là où ils sont ? « La valeur d’une société d’intérim, c’est la capacité qu’elle a à trouver les bons profils. Pas nécessairement les clients, d’abord les candidats. Comme le marché devient de plus en plus tendu par rapport aux profils qualifiés, quand on a repéré les personnes intéressantes, on trouve les clients qui les cherchent. Nous consacrons donc beaucoup de temps à chercher les candidats et à faire du vrai recrutement professionnel. On n’attend plus que le candidat pousse la porte. ►
Parcours
Semer et récolter Entrée chez Manpower en 2003, après avoir « placé des plantes dans tous les bureaux du Luxembourg », Anne Leclercq se concentre depuis trois ans sur la filiale luxembourgeoise en tant que director Manpower. Originaire de la région liégeoise, après des études en économie, elle a d’abord travaillé à l’Université de Liège en tant que chercheuse et assistante. Elle préparait parallèlement une thèse de doctorat sur le marché de l’art. « Mais, à l’époque, l’économie ne s’intéressait pas à l’art et les artistes ne se montraient pas non plus réceptifs à l’économie. Je me sentais donc un peu seule », constate-t-elle rétrospectivement. Après trois ans de vie académique, en 1997 elle rejoint donc la société Rentokil Initial au Luxembourg, en tant que responsable de la division « plantes tropicales ». Une expérience de sept ans qu’elle juge « formatrice » parce qu’elle l’a mise en contact avec de nombreux dirigeants de la Place. « Ils aiment choisir personnellement la décoration de leurs bâtiments. » C’est d’ailleurs chez un de ses clients, Manpower Belgique, qu’elle atterrit en 2003 alors qu’elle était devenue sales manager Belgique-Luxembourg. Elle démarre en tant que responsable pour une partie de la Wallonie et grimpe les échelons pas à pas pour, en 2011, gérer tout le sud de la Belgique et le Grand-Duché. « En 2012, j’ai fait le choix de gérer uniquement le Luxembourg en direct, il y avait beaucoup de défis à relever », explique Anne Leclercq, désormais à la tête d’une équipe de 25 personnes et d’un réseau de huit agences. J.-M. L.
66
Selon une enquête de Manpower, deux employeurs luxembourgeois sur trois souffrent de la pénurie des talents.
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Management, Leadership & Stratégie Anne Leclercq – Director (Manpower)
► Vous avez récemment confirmé un accord avec l’Adem. Dans la pratique, ça fonctionne comment ? « Nous avons un objectif commun, c’est de faire en sorte que le plus de monde possible trouve du travail. Nous avons donc signé un nouvel accord qui spécifie à nouveau les engagements de chacun dans notre collaboration. Ce à quoi les sociétés d’intérim qui font partie de notre association voudraient vraiment arriver, c’est de disposer d’une digitalisation plus importante des candidatures et des échanges avec l’Adem. Nous avons une obligation de déclarer tous les postes ouverts et c’est eux qui nous adressent les candidatures. Mais il n’existe pas une base de données des candidatures où les sociétés d’intérim pourraient placer directement leurs demandes et aller chercher des candidats. Ceci dit, il y a longtemps que nous travaillons ensemble et on voit que les choses évoluent dans le bon sens. Vous vous êtes aussi donné une mission de formation des demandeurs d’emploi... « Oui, effectivement, nous avons créé le Fonds social des intérimaires (FSI) auprès duquel chaque agence d’intérim cotise. Ce budget nous permet d’assurer la formation de certains intérimaires pour les amener au niveau requis. L’intérim reste-t-il une bonne porte d’entrée vers un emploi plus stable ? « Oui, débuter une carrière par de l’intérim, même en tant qu’étudiant, c’est toujours une opportunité d’acquérir de l’expérience. C’est valorisant et ça permet d’être confronté avec le marché de l’emploi. Depuis trois ans, les étudiants peuvent passer par des missions d’intérim. Et beaucoup le font ? « C’est assez nouveau, il faut faire changer les pratiques. La première année, peu d’étudiants ont frappé à la porte. Mais ça commence à bien fonctionner. Auparavant, les sociétés, surtout les plus importantes, avaient leurs propres structures pour le recrutement des étudiants. Je pense que ça va encore évoluer. Il y a en tout cas une forte demande des étudiants luxembourgeois, voire même des étudiants frontaliers, pour trouver un travail de vacances au Luxembourg. Dans la mesure où le Luxembourg fait appel à une vaste main-d’œuvre frontalière, est-ce qu’au niveau de Manpower vous collaborez avec les agences des pays voisins ? « Manpower étant un groupe international, nous collaborons d’abord sur des clients communs.
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― Décembre 2015
Ensuite, les agences travaillent entre elles en fonction de profils, de demandes particulières. Ça peut être le cas d’un client belge qui s’établit au Luxembourg, d’un client luxembourgeois qui a un chantier en France… Il y a des échanges en permanence avec le réseau Manpower des autres pays et ça fonctionne au cas par cas. On pousse à la collaboration entre les agences. C’est plus une question d’opportunités et de relations entre les agences. On fait aussi appel à nos collègues quand on ne trouve pas certains candidats. Nous plaçons des annonces sur leurs sites, regardons dans leur base de données…
Manpower dispose d’un réseau de huit agences qui permet de couvrir le territoire luxembourgeois.
Chaque employé dispose d’une autonomie réelle et étendue.
D’après une enquête que vous avez menée à l’occasion de vos 50 ans, les employeurs peinent à trouver les talents qu’ils recherchent. Comment les aidezvous concrètement dans cette recherche ? « D’abord, pour répondre aux particularités du marché luxembourgeois, nos équipes sont multilingues. Dans le secteur des services notamment, c’est un point essentiel dans la recherche des talents. Ensuite, nous employons des consultants qui sont de réels professionnels du recrutement. Leur véritable travail, c’est de lire derrière le CV. Parvenir à voir si la personne va être motivée, si elle correspond aux attentes et valeurs du client. Ce sont les soft skills qu’on ne peut maîtriser qu’après une certaine pratique du recrutement. Enfin, nous ne nous plaçons plus de barrières. Aujourd’hui, nous recrutons régulièrement via Skype des gens qui peuvent venir de tous les horizons. Nous avons vraiment glissé vers une dimension plus globale. Les gens sont attirés par le Luxembourg, c’est un pays cosmopolite. Il y a des candidats à qui ça ne fait plus peur de faire des interviews par Skype avant de quitter leur pays pour rejoindre le Grand-Duché. » ◄ En résumé Active depuis 50 ans au Luxembourg, un marché moins tourné vers le travail intérimaire, la société Manpower se met au service des entreprises luxembourgeoises pour les aider à résoudre la crise des talents. Un objectif qui oblige à mener des campagnes de recrutement de plus en plus loin.
Pour aller chercher les talents dont le Luxembourg a besoin là où ils sont, Manpower n’hésite pas à réaliser des entretiens via Skype.
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Au niveau de la division luxembourgeoise, Anne Leclercq gère une équipe de 25 personnes réparties sur huit agences.
Plateforme unique d’expertise entrepreneuriale, nyuko entend propulser l’écosystème entrepreneurial luxembourgeois en créant un environnement favorable à l’émergence du nouveau. nyuko s’adresse à tous les entrepreneurs, indépendamment du stade de création ou de développement de l’entreprise.
« Lors des 4 dernières années, mon frère et co-fondateur Rob Boerman et moi-même avons financé le lancement de l’entreprise et de nos produits principaux. Début 2015 et face à l’univers extrêmement concurrentiel de la Fintech, nous avons décidé d’avoir recours à un financement externe. Celui-ci nous apporte 3 éléments importants: accélération de la vitesse de développement, networking et confort pour nos clients du secteur financier. Ainsi, avec le soutien de nos Business Angels et de CD-PME, nous sommes en mesure d’offrir d’excellentes solutions Fintech à nos clients au Luxembourg et à l’étranger. » Arnold Spruit qui a rejoint 2Gears en 2015 en tant qu’investisseur privé, ne se cantonne pas au rôle de simple financier. « L’expertise et l’expérience d’Arnold et de nos Business Angels nous accompagnent quotidiennement, leurs réseaux professionnels sont source d’opportunités précieuses », explique Bert, fervent co-worker à nyuko, qui représente à ses yeux « une communauté de pairs ».
Arnold Spruit Private Investor Business Angel Director 2Gears
Bert Boerman CEO 2Gears
Il suffit d’une idée pour poser votre empreinte sur le monde de demain.
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Management, Leadership & Stratégie Analyse – Philippe Ledent
Un avenir digitalisé ► Le numérique change radicalement la gestion des entreprises en mode lean et « uberisation ». C’est une belle opportunité, selon le dirigeant de New Business, pour ceux qui sauront s’ouvrir au changement. ― Interview : Jean-Marc Streit ― Photo : Luc Deflorenne Monsieur Ledent, qu’est-ce qui vous a le plus marqué au cours des derniers mois ? « Du point de vue de la start-up que nous lançons : l’uberisation du conseil en management qui est en cours… Cela s’appuie fortement sur le web en minimisant les coûts grâce une organisation lean : exit les directeurs associés, la prolifération des managers, les différentes fonctions support, les coûts exorbitants des locaux de prestige… Et en proposant des prestations délivrées par des consultants de haut vol. Les entreprises clientes gagnent en flexibilité et en temps, économisent sur leur budget consulting tout en collaborant avec des experts triés sur le volet. Cette approche révolutionne le monde du conseil. Quels sont les piliers sur lesquels vous comptez appuyer votre croissance ? « Nous croyons que le monde d’aujourd’hui, complexe et incertain, offre des opportunités nouvelles à des leaders inspirés ! L’entreprise d’aujourd’hui est agile, pense global et est parfaitement connectée à ses parties prenantes. Nous voulons donc faire grandir le dirigeant pour faire grandir l’entreprise, augmenter sa valeur ainsi que sa profitabilité. Quelle que soit la phase de vie de l’entreprise : création, développement, croissance, transmission ! Conseiller les entrepreneurs et les PME pour faire évoluer leur business model est notre ADN. Dans le monde actuel, toutes les entreprises doivent évoluer rapidement, sans confondre vitesse et précipitation. Nous leur apportons une méthode moderne et visuelle, ainsi que des outils collaboratifs pour innover.
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Recrutez-vous des profils particuliers ? « New Business fonctionne avec un réseau d’experts internationaux. Suivant les profils d’entrepreneur et d’entreprise, nous affectons les personnes aux missions. Ces dernières sont toujours pilotées par des seniors. Nos experts sont stimulants pour les dirigeants qui font appel à nos services. Ils connaissent le monde de l’entreprise, aiment aider les entrepreneurs à innover, qu’il s’agisse d’innovation incrémentale ou de rupture . Quel type de manager êtesvous ? « J’essaie d’être agile… Je suis plutôt participatif et j’aime associer, impliquer et déléguer. Révéler les talents et apporter vision et créativité. Ma volonté est aussi de transmettre énergie et enthousiasme, éléments essentiels quand il s’agit de prendre des initiatives et d’innover. Quelles sont vos principales qualités ? « Faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux. Je pense ‘clients’ et leur satisfaction est un élément clé de ma motivation. Sans clients, pas d’entreprise… Ils sont notre raison d’être ! Et vos principaux défauts ? « Les défauts de mes qualités… Mais je me soigne. Étant très curieux, je peux me passionner rapidement pour un sujet, et avoir une certaine tendance à être perçu comme étant dispersé. Je ne le nie pas, mais j’ai appris à gérer cela en étant entouré de collaborateurs qui sont un peu ‘mon contraire’. Si vous aviez dû faire autre chose, cela aurait pu être quoi ?
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« Agriculteur. Par passion et héritage. Je le serai peut-être… Ce secteur évolue et je suis intéressé par les nouveaux développements qu’offrent le maraîchage, la permaculture, l’agroforesterie… Sinon, au départ de mon parcours académique, je me destinais à des études de lettres. J’adore écrire. D’ailleurs, mon prochain bouquin, Entreprendre en 2016, sortira le 3 décembre chez Edipro. Comment voyez-vous votre société dans cinq ans ? « L’ambition de New Business est d’être le ‘business & success partner’ des PME de la Grande Région au départ de Luxembourg. Il sera vital pour nous de créer ou d’intégrer un hub d’uberisation de nos services qui nous ressemble, libre et anti-conformiste, performant autant qu’exigeant, flexible et humain. » ◄
▲ Philippe Ledent • 48 ans • Directeur de New Business depuis 2012 • Administrateur délégué de Five Insurance Company (Belgique) • Fondateur et dirigeant de LCM (Belgique) • Fondateur et président de Challenge SCRL (Belgique)
Intégrer un hub d’uberisation de nos services.
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Selon McKinsey Global Institute, les trois quarts de la valeur économique créée par l’internet proviennent d’entreprises traditionnelles.
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INNOVATION
Le Fonds National de la Recherche Luxembourg (FNR) est le principal acteur de soutien des activités de recherche au Luxembourg. Notre vision est d’établir le Luxembourg comme une société de connaissance axée sur les domaines des sciences, de la recherche et de l’innovation, afin de contribuer à assurer la diversité économique et la future prospérité du pays. Nous visons à mettre en place un système de recherche durable et de renommée internationale qui engendrera des retombées significatives sur le plan sociétal et dans les secteurs économiques stratégiques pour le Luxembourg. C’est pour nourrir cette vision que le FNR investit des fonds publics dans des projets de recherche issus de diverses branches scientifiques, tout en privilégiant les domaines de recherche identifiés comme étant prioritaires pour le pays. Par ailleurs, le FNR soutient et coordonne des activités ayant pour but de renforcer les liens entre les sciences et la société et de sensibiliser le public aux thématiques scientifiques ainsi qu’à la recherche. www.fnr.lu
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RESEARCH WITH IMPACT
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Management, Leadership & Stratégie Case study – Recherche
Une stratégie, des synergies ► La recherche et l’innovation publique ont connu une croissance exponentielle, en phase avec les ambitions du pays. Aujourd’hui, à un moment charnière de son évolution, le secteur entame une nouvelle étape qui, selon le Dr Marc Schiltz, secrétaire général du Fonds national de la recherche (FNR), permettra d’installer durablement le Luxembourg sur la scène internationale. ― Texte : Jean-Marc Streit ― Photo : Luc Deflorenne
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Au début des années 2000, les CRP Lippmann et Tudor prenaient peu à peu de la consistance, le FNR (créé en 1999) développait ses premières initiatives, la recherche publique germait sur un terrain en friche. « Là où d’autres pays ont eu des décennies voire des siècles pour mettre en place leur secteur public de recherche et d’innovation, le Luxembourg a dû mettre les bouchées doubles pour combler le retard », explique le Dr Marc Schiltz, secrétaire général du FNR. En l’espace d’une décennie, le budget de l’État alloué à la recherche a été multiplié par 10. « Aujourd’hui, nous nous trouvons à un moment charnière tant pour la recherche publique que pour la recherche en général. Nous avons atteint un niveau de maturité qui nous impose de nouvelles responsabilités, mais aussi qui nous ouvre le chemin vers de nombreuses et attrayantes perspectives. » Les dispositifs réglementaires ont été adaptés et rénovés, les conseils d’administration ont été renouvelés, de nouvelles têtes chapeautent les organigrammes (Gabriel Crean à la tête du List, Rainer Klump, recteur depuis un an de l’Université du Luxembourg), la fusion des CRP Tudor et Lippmann a permis d’atteindre une masse critique de chercheurs (le List compte entre 600 et 700 scientifiques) et, last but not least, « il y a le site de Belval que beaucoup de visiteurs étrangers nous envient ». L’écosystème devient biotope...
50/50 La recherche publique a donc bien négocié son premier virage et, déjà, certaines de ses compétences passent les frontières et s’affirment dans l’environnement européen, notamment pour ce qui concerne les domaines de l’ICT et de la biomédecine systémique. Quant à la recherche privée, la situation est moins réjouissante, « car l’on constate une diminution des investissements privés dans le domaine de la recherche et de l’innovation depuis 2012 », explique le Dr Marc Schiltz. « Les chiffres sont toutefois à relativiser, car si la crise a effectivement laissé des traces, il faut savoir qu’un facteur purement technique a également joué, à savoir la modification du mode de calcul. Par ailleurs, certains signes laissent augurer que les investissements repartent lentement à la hausse. »
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Aujourd’hui, l’équivalent de 1,4 % du PIB du Luxembourg est investi dans la recherche, chiffre stable depuis quelques années. « Mais la part de la recherche publique est plus importante et compense la baisse des investissements dans le privé. Aujourd’hui, la répartition est de 50/50. » Un rapport Eurostat, publié en 2012, mettait notamment en exergue qu’au Grand-Duché, beaucoup d’entrepreneurs regrettaient le manque de partenariats entre le public et le privé, vu comme la difficulté majeure en matière de développement de leur département de recherche. « Cette année, un rapport de l’OCDE publié en avril formule comme recommandations principales de développer une vision stratégique générale, d’une part, et de favoriser le travail en synergie des acteurs privés et publics, d’autre part. Voici les axes de travail qui vont permettre au secteur de se développer et sur lesquels nous travaillons déjà, en concertation notamment avec le ministère de l’Économie, afin de développer une programmation conjointe, pour soutenir de grands projets de recherche entre des entreprises et des acteurs de la recherche publique. » Les synergies existent et
▲ Dr Marc Schiltz • 46 ans • Secrétaire général du FNR depuis 2011
le centre SnT (Security, Reliability and Trust) est révélateur de cette tendance, car après cinq années d’existence, il comptabilise une vingtaine de partenariats avec des entreprises situées sur le territoire luxembourgeois. C’est aussi un des objectifs que s’est fixés le List. Des pistes de réflexion et d’action sont à l’ordre du jour et devraient, à terme, multiplier les opportunités de synergies. « Nous avons une université, une recherche scientifique, des infrastructures modernes ; tout ceci est gratifiant pour l’image de marque du pays. Oui, mais nous devons maintenant mettre en place une stratégie de développement économique qui tienne compte de nos spécificités. » La taille du pays en est une : « Nous ne pouvons pas nous permettre de faire du saupoudrage. Il nous faut faire des choix, développer une vision cohérente et globale et réfléchir sur les secteurs d’avenir vers lesquels orienter notre politique de recherche. » ◄
Management, Leadership & Stratégie Case study – Recherche
L’écosystème luxembourgeois est-il toujours propice au développement de la recherche publique ou privée ? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de deux entreprises.
Katia Manhaeve Partner (Allen & Overy)
Concentrer la recherche sur des domaines de niche
La proximité des structures favorise les échanges.
Dr Stéphane Gidenne Administrateur délégué (Laboratoires Ketterthill)
Mettre en place des projets de recherche appliquée
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Le paysage scientifique luxembourgeois est en pleine expansion, en particulier sur le site de Belval avec l’implantation de structures de recherche telles que le LCSB (Luxembourg Centre for Systems Biomedicine) et le List (Luxembourg Institute of Science and Technology). De même, Ketterthill, laboratoire privé d’analyses médicales, vient de s’y établir. Équipés des technologies biomédicales les plus récentes pour les analyses de diagnostic de routine, nous pratiquons également des analyses d’expertise, effectuées dans notre département d’auto-immunité, le LLIP (Laboratoire luxembourgeois d’immunopathologie). Ce dernier possède une sérothèque de plus de 5.000 sérums dont certains sont le reflet de pathologies très rares ou d’entités cliniques nouvelles. Les fournisseurs de réactifs peuvent ainsi nous faire tester leurs
dernières innovations en matière de recherche et développement, au profit d’hôpitaux universitaires, avant même qu’elles ne soient mises sur le marché. De la même façon, au niveau national, nous développons des collaborations médicales et scientifiques plus particulièrement avec le List, le LCSB, le LIH (Luxembourg Institute of Health) ou encore avec l’IBBL (Integrated BioBank of Luxembourg). La proximité de la plupart de ces structures favorise les contacts rapides et les échanges entre chercheurs, médecins et biologistes. Le développement récent de l’Université et le recrutement de chercheurs de haut niveau et d’horizons différents renforcent l’intérêt et la diversité de ces échanges. L’objectif est de mettre en place des projets de recherche appliquée par le biais de la complémentarité qui existe entre les structures publiques et les structures privées.
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La réponse à la question posée est sans aucun doute affirmative, mais les efforts à fournir restent importants. Vu la taille du pays, il est essentiel de se concentrer sur des domaines de niche et de se baser sur les succès existants pour attirer les meilleurs chercheurs et afin d’encourager des partenariats plus importants entre recherche publique et privée. Au niveau financier, les possibilités d’obtenir des aides publiques et des financements, par exemple par l’intermédiaire du Fonds national de la recherche, sont intéressantes mais devraient davantage encore être complétées par des investissements du type venture capital ou par des business angels.
Intéresser le venture capital et les business angels. L’infrastructure mise à disposition des chercheurs a énormément évolué, avec entre autres la présence d’une biobanque de renom ou encore l’évolution du site de Belval. Une demande du secteur des biotech reste cependant d’avoir accès à un « mice house » ou encore à des incubateurs disposant de laboratoires adaptés. Le Luxembourg devrait également tirer tous les avantages possibles de sa réputation établie en matière de technologies de l’information, domaine essentiel dans des secteurs de recherche aussi variés que les sciences de la vie, les matériaux ou encore les écotechnologies. PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 021
Business administration, Finance & Legal Patrick Verdingh – Directeur financier (Tango)
Innover et réagir comptent double ► Pour le financier, il faut en permanence disposer des bonnes informations pour pouvoir réagir très vite et intelligemment, dans la gestion comme sur le marché. ► Filiale à 100 % du Belge Proximus, Tango insiste sur le fait que le business luxembourgeois est piloté depuis le Luxembourg. ► « Mon rôle s’apparente davantage à celui d’un facilitateur dans l’élaboration des offres. » ― Interview : Fabrice Barbian ― Photos : Mike Zenari
Monsieur Verdingh, pouvez-vous nous présenter Tango, en quelques mots ? « Tango est le deuxième opérateur téléphonique du Luxembourg avec une part de marché mobile approximative de 37 %. Créée en 1998, l’entreprise est active dans quatre métiers : la téléphonie mobile, la téléphonie fixe, l’internet et la télévision. Tango emploie 128 collaborateurs et compte une dizaine de points de vente auxquels s’ajoutent une vingtaine de points détenus par des partenaires. Tango a réalisé un chiffre d’affaires de 117 millions d’euros en 2014. 2015 devrait être meilleure encore puisque le chiffre d’affaires a été de 95 millions d’euros pour les neuf premiers mois de l’année et la fin d’année est toujours très dynamique. Un dernier chiffre : Tango compte 287.000 clients mobile, soit une progression de 3,2 % entre septembre 2014 et septembre 2015. Tango est également une filiale de Proximus. « Tout à fait. Tango est une filiale à 100 % du groupe belge depuis 2008. Proximus (ex-Belgacom) est l’opérateur mobile historique en Belgique. Le groupe emploie 14.187 personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de 6,1 milliards d’euros en 2014. Quand avez-vous rejoint l’entreprise luxembourgeoise ? « En septembre 2014, en tant que directeur financier. L’univers de la téléphonie mobile ne m’était pas étranger puisque j’y travaille depuis 23 ans maintenant. J’ai longtemps travaillé pour Belgacom puis Proximus, en Belgique. Comment s’organise le service financier que vous dirigez et quelles sont ses missions ? « Ce service compte 13 employés. Ses missions sont multiples. Il assume la gestion financière ainsi que tout ce qui relève
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▲ Patrick Verdingh dirige le service financier de Tango, qui compte 13 employés. Ses missions sont multiples. Il assume tout ce qui relève du contrôle de gestion.
Business administration, Finance & Legal Patrick Verdingh – Directeur financier (Tango)
du contrôle de gestion. Dans ce dernier domaine, il établit les budgets annuels et assure également un suivi des performances et des marges, ce qui est fondamental dans nos métiers car nous intervenons sur un marché très concurrentiel, qui est en perpétuel mouvement, ce qui implique que nous soyons très réactifs sur le marché. Le service se charge de la logistique, des achats, du suivi de factures, des revenus assurance et des risques de crédit. Pour assumer ces différentes missions, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires à qui nous avons confié différentes tâches. Nous travaillons, par exemple, avec le centre d’appels Ebos pour tout ce qui relève du suivi des délais de paiement. En ce qui me concerne, je gère bien évidemment toute l’équipe et me charge également, en personne, des relations avec les actionnaires à qui je présente régulièrement les reportings. Je travaille aussi en étroite collaboration avec le directeur général pour l’éclairer dans ses décisions ainsi qu’avec l’ensemble des services, bien entendu.
De nouvelles offres à des prix compétitifs mais qui génèrent de la marge, c’est un équilibre subtil. Vous évoquiez un marché en perpétuel mouvement. « Oui, non seulement il évolue en permanence, mais également très rapidement. Du point de vue technologique tout d’abord, des technologies comme des produits innovants viennent régulièrement bousculer l’ordre établi. Une autre source d’évolution est la réglementation qui est de plus en plus contraignante, tant sur le plan national qu’européen. Et puis, le Luxembourg a beau être un pays de petite taille, trois autres opérateurs y sont actifs et déploient très régulièrement de nouvelles offres. La compétition est donc très vive. Il importe d’être très réactif pour innover, imaginer de nouvelles offres, à des prix compétitifs, mais qui génèrent également de la marge. C’est un équilibre subtil. Il faut en permanence disposer des bonnes informations financières pour pouvoir réagir très vite et intelligemment. Intervenez-vous directement dans l’élaboration des offres – dans le domaine de la téléphonie mobile notamment – commercialisées par Tango ? « C’est un travail d’équipe qui concerne avant tout le service marketing et le service des ventes car ils connaissent
parfaitement bien les attentes et les besoins des clients et du marché. Mon rôle s’apparente davantage à celui d’un facilitateur dans l’élaboration des offres. Je leur délivre notamment des outils financiers qui leur permettent de développer des offres qui soient pertinentes sur le plan financier et ensemble nous challengeons les différentes propositions afin de sélectionner les plus pertinentes. Collaborez-vous avec le groupe Proximus, dans ce domaine ? « Comme je le précisais précédemment, nous sommes amenés à régulièrement rencontrer le conseil d’administration pour présenter les résultats financiers ou tout simplement échanger des informations dans différents domaines. À cet effet, je rencontre d’ailleurs aussi régulièrement les directeurs financiers et experts des autres filiales du groupe. Mais en ce qui concerne spécifiquement les offres et les solutions que nous construisons et commercialisons au Luxembourg, le groupe n’intervient pas. Tango bénéficie d’une autonomie totale en la matière car l’équipe dirigeante connaît parfaitement ses clients et son marché. Le fait d’être une entreprise à taille humaine est d’ailleurs un sérieux atout car nous sommes extrêmement réactifs et c’est assurément un avantage. Le business luxembourgeois est piloté depuis le Luxembourg. Avec succès puisque les résultats sont là. Cela dit, bien entendu, nous pouvons bénéficier de toute l’expertise et de la puissance de Proximus, si nous le sollicitons. Au registre des grands défis à venir, les opérateurs vont devoir composer avec un important bouleversement : la fin du roaming. Quelles sont les conséquences de cette décision de l’Union européenne et comment comptez-vous réagir ? « C’est effectivement une décision lourde de conséquences puisque, après une phase de transition, entre avril 2016 et juin 2017, durant laquelle les frais de roaming vont baisser, les frais d’itinérance seront totalement supprimés à compter de juillet 2017. À titre d’exemple, en avril 2016, la minute en roaming passe de 19 à 14 centimes, voire 5 centimes pour les clients ayant des forfaits nationaux. En 2017, la situation va s’aggraver, le roaming n’étant même plus facturé pour ces clients. Cela se traduira donc, pour tous les opérateurs, par une baisse conséquente de leurs revenus. Tango devra alors agir afin d’assurer ses performances. En tant que directeur financier, je juge que l’alternative la plus évidente peut passer par l’augmentation des prix nationaux. Mais je reste conscient que la dynamique du marché et la satisfaction du client doivent être pris en compte avant toute décision. ►
Parcours
Start-up devenue « big » Quand Patrick Verdingh a rejoint Proximus, elle était encore un opérateur de petite taille qui jouait les outsiders sur le marché des premiers GSM. Le groupe belge détient notamment Tango aujourd’hui. Détenteur d’un master en économie et d’un MBA, Patrick Verdingh, 54 ans, a débuté sa carrière professionnelle chez KPMG, à Bruxelles, en tant que senior auditor avant de rejoindre AG Insurance (Fortis) en tant qu’assistant financial controller, toujours à Bruxelles. Il rejoint ensuite Proximus, qui est alors encore une « start-up », comme financial controller avant de rejoindre Belgacom comme finance director consumer and business division. Entre 2004 et 2014, il est finance director de BICS, une joint-venture de Belgacom, Swisscom et MTN, spécialisée dans le transport international de communications. Depuis 2009, Patrick Verdingh est également chairman of the board of directors de Skynet iMotion Activities, entreprise détenue par Belgacom, qui a pour métiers la conception, le développement, la production, la rédaction, l’édition, la diffusion et la commercialisation de produits et services de communication électronique. Il a rejoint Tango en 2014. F. B.
287.000 C’est le nombre de clients de Tango dans la téléphonie mobile.
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Business administration, Finance & Legal Patrick Verdingh – Directeur financier (Tango) Le 30 octobre dernier, Tango annonçait ses chiffres au 3e trimestre 2015. Il soulignait une croissance à deux chiffres avec des revenus s’élevant à 94,8 millions d’euros (+ 10,1 % par rapport à la même période en 2014). L’opérateur revendiquait aussi 9.000 clients supplémentaires par rapport à l’an dernier. Lors de ce trimestre encore, la croissance a été portée par le succès de l’ensemble des offres et, plus particulièrement, les abonnements incluant TV, internet, téléphonie fixe et mobile, ainsi que les offres spécialement dédiées aux besoins des frontaliers.
► C’est pour cela que nous devrons transformer cette décision en opportunités pour nos clients comme pour Tango. Nous disposons de différents leviers pour générer d’autres revenus. À nous d’être créatifs pour donner envie à nos clients de davantage consommer en mettant à leur disposition des abonnements innovants mais également des applications qui génèrent de la valeur ajoutée en termes de services. Nous pouvons pour ce faire nous appuyer sur notre expérience acquise dans le domaine des applications permettant d’assurer le suivi de consommation, comme My Tango par exemple. Différentes solutions sont bien évidemment à l’étude comme l’intégration du roaming dans les abonnements ou la commercialisation de solutions permettant au client d’ajuster son abonnement en fonction de ses déplacements à l’étranger, mais tout cela sera dévoilé en temps utile. Nous n’avons d’ailleurs pas attendu cette décision pour réagir, durant les étés 2014 et 2015, nous avons déjà totalement supprimé les frais d’itinérance pour les vacanciers sur nos abonnements.
Tango bénéficie d’une autonomie totale. Quelles sont vos priorités en termes d’investissements ? « Chaque année, nous consacrons plusieurs millions d’euros à des investissements. Une grosse partie de cette enveloppe, entre 40 et 50 %, vise à parfaire et à étendre nos réseaux 4G et 4G+ ainsi qu’à l’implémentation de nouvelles technologies. Tango a d’ailleurs été le premier opérateur au Luxembourg à déployer un réseau 4G+. Nous investissons également dans la télévision, l’ambition en la matière étant de déployer une palette globale et complète de chaînes, pour nos clients. Là encore différentes offres ont été déployées pour permettre à chacun de sélectionner le bouquet de chaînes qui lui convient. En interne, pour les trois ans à venir, nous allons aussi beaucoup investir dans notre système IT afin de gagner en performance et en efficacité. À quoi ressemblera Tango dans 5 ans ? « C’est une question piège car le monde évolue tellement rapidement dans nos
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métiers qu’il est compliqué de se projeter aussi loin. Il suffit de se pencher sur les cinq dernières années pour en juger. Ce que je peux dire, en revanche, c’est que notre ambition est de continuer à nous développer dans nos quatre métiers avec des offres solides et qui répondent à une large palette de besoins. L’une de nos priorités est de nous développer tout particulièrement sur le segment du B2B où nous ambitionnons de prendre davantage de parts de marché. Sur ce marché B2B, vous développez notamment des collaborations avec une autre filiale de Proximus, Telindus. Dans quel but ? « Avec Telindus, entreprise spécialisée dans les solutions IT, nous développons effectivement des collaborations sur le marché B2B, afin de proposer aux entreprises, et tout particulièrement aux PME, des offres complètes et innovantes dans les domaines de la connectivité fixe, du mobile et de l’ICT. Cette collaboration est également une source d’enrichissement mutuel de nos portfolios. Quel est votre rituel en arrivant le matin à votre bureau. Un café ? « Non, car quand j’arrive au bureau… j’en ai déjà bu deux ou trois. J’entame systématiquement la journée en faisant le tour des bureaux pour saluer l’ensemble de mes collaborateurs. C’est un rituel auquel je tiens. Puis je consulte mon agenda du jour pour définir mes priorités. Ensuite seulement, je lis mes e-mails. Que faites-vous de vos loisirs ? Avez-vous des passions ? « Je suis un passionné de musique, tout particulièrement de jazz et de rythm and blues. J’essaie également de faire du sport. Je fais du jogging très régulièrement et du ski, en hiver, en famille. J’ai longtemps pratiqué le squash et le football mais j’avoue avoir levé le pied. Enfin, je voyage également beaucoup. Dans le cadre de mes activités professionnelles antérieures, j’ai été très régulièrement amené à me rendre en Asie et au Moyen-Orient. J’y retourne dès que je peux, notamment à Singapour et Dubai. » ◄ En résumé La téléphonie mobile est un marché qui évolue en permanence et très rapidement. L’une des missions prioritaires de Patrick Verdingh, le directeur financier de Tango, est de suivre au plus près l’évolution financière de l’entreprise afin de pouvoir très vite, et intelligemment, réagir en repositionnant ou en déclenchant de nouvelles offres en direction de la clientèle.
Les résultats vont même plus loin que ce qui était planifié, de l’aveu même du directeur général de Tango, Jean-François Willame. Et selon lui, « la fin d’année devrait confirmer ces chiffres, le lancement récent des derniers iPhone, ainsi que nos offres de fin d’année dynamisant encore nos ventes au quatrième trimestre ».
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C’est, en millions d’euros, le chiffre d’affaires de Tango, en 2014.
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Business administration, Finance & Legal Analyse – Martin Vogel
La régulation trace la route ► L’accumulation de directives oriente l’activité des sociétés de gestion au Luxembourg. Cela réorganise également le secteur qui, selon le CEO du groupe MDO, verra disparaître ses petits acteurs moins armés. ― Interview : Jean-Marc Streit ― Photo : Luc Deflorenne Monsieur Vogel, qu’est-ce qui a le plus marqué votre secteur d’activité ces derniers temps ? « Nous avons observé l’apparition de nombreuses nouvelles lois et réglementations qui ont entraîné des responsabilités et des devoirs plus importants pour les sociétés de gestion. J’ai également pu constater que lorsque le législateur européen ne sait pas identifier clairement les responsabilités, il les fait souvent reposer par défaut sur les épaules des sociétés de gestion. C’est le cas, par exemple, pour l’évaluation des investissements dans les fonds alternatifs ou encore la maîtrise de la provenance des fonds dans la lutte contre le blanchiment. Sur quels piliers comptez-vous appuyer votre croissance ? « Nos activités sont multiples. Toutefois, notre corps de métier reste la gestion collective des fonds d’investissement (Ucits et fonds alternatifs) au Luxembourg. Nous donnons de la substance aux fonds d’investissement basés au Luxembourg. Nous exerçons également la supervision et le contrôle par rapport à l’ensemble des tiers auxquels nous avons délégué une partie des activités. De manière plus générale, nous nous appuyons sur la situation du Luxembourg qui continue d’attirer des acteurs des fonds Ucits et alternatifs. Notre taille est aussi un atout : une société de gestion a besoin aujourd’hui d’une certaine envergure pour gérer efficacement les fonds d’investissement. Avez-vous des difficultés pour trouver certains profils ? « Au Luxembourg, les sociétés de gestion s’arrachent deux profils particuliers : les risk managers et
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les professionnels de la compliance. Nous avons la chance d’avoir une bonne renommée dans le secteur financier, ce qui nous permet de recruter sans trop de mal des experts qualifiés et expérimentés. Mais, comme ils sont très sollicités, notre plus grand défi est de les fidéliser. Aussi, nous investissons beaucoup de temps et d’argent à proposer des salaires attrayants, des activités stimulantes, un cadre de travail agréable, des opportunités de formations et des possibilités d’évolution. Quel type de manager êtesvous ? « Je me place en première ligne et montre l’exemple : je trace la voie, je prends les décisions et j’accompagne mes collaborateurs sur le chemin tracé. Pour autant, je pense qu’il est également important d’entendre chacun des employés et de prendre en compte leurs opinions, idées et initiatives. J’estime aussi que mon devoir de manager est de m’occuper de la clientèle. Je passe ainsi beaucoup de temps à accompagner les clients existants et accueillir les nouveaux. Quelles sont vos principales qualités ? « Je comprends bien le business et je n’ai pas peur des décisions que je sais prendre
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▲ Martin Vogel • 52 ans • CEO du groupe MDO depuis 2009 • Member of the executive management committee de la banque Julius Baer à Zurich, de 1993 à 2009
Le législateur européen fait souvent reposer les responsabilités sur les sociétés de gestion.
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C’est, en milliards d’euros, la valeur totale des fonds gérés par MDO (fin octobre).
rapidement quand il le faut. Par expérience, je pense que je suis également capable de négocier et de comprendre les besoins de chaque personne, quelle que soit sa nationalité ou sa culture. Et vos principaux défauts ? « Il m’arrive d’aller trop vite dans mes prises de décision. Je peux parfois être un peu trop exigeant. Dans ces cas, j’ai tendance à mettre trop de pression sur mes collaborateurs. Si vous aviez dû faire autre chose, qu’auriez-vous aimé faire ? « Jeune, je voulais étudier l’histoire et le sport, mes deux centres d’intérêt, pour exercer en tant que professeur d’histoire et moniteur de ski dans les Alpes. Mais j’avais conscience que l’activité sportive est tributaire d’une bonne condition physique, aussi, j’ai préféré m’orienter vers le droit. Comment voyez-vous votre société dans cinq ans ? « Nous avons pour objectif de devenir la société de gestion indépendante la plus importante, la plus performante et la plus respectée du Luxembourg. Nous désirons également être reconnus dans l’esprit des jeunes professionnels comme une structure de premier choix pour y débuter sa carrière. » ◄
Maison Moderne, c’est aujourd’hui 94 collaborateurs passionnés et engagés. Et demain encore plus. Vous aussi, rejoignez la première entreprise média indépendante du Luxembourg.
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Droit des entreprises Société anonyme
LA RESPONSABILITÉ DES ADMINISTRATEURS ► Le mandat social des administrateurs de société anonyme n’est pas sans risque. Ceux-ci peuvent engager leur responsabilité en cas de faute ou d’infraction commise dans le cadre de leur gestion. ― Interview : Émilie Di Vincenzo
Chaque mois, Paperjam� invite un spécialiste à s’exprimer sur une problématique du droit des entreprises.
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Maître Frognet, quelles responsabilités encourt un administrateur d’une société luxembourgeoise dans l’exercice de son mandat ? « L’administrateur est un mandataire de la société, en charge de sa gestion et à ce titre il a l’obligation d’agir dans l’intérêt de la société et de s’acquitter de ses fonctions en ‘bon père de famille’. En tant que mandataire social, il est responsable vis-à-vis de la société des fautes qu’il commet dans le cadre de la gestion de la société. Une telle responsabilité (dite contractuelle) peut être recherchée par la société (on parle alors d’actio mandati, action sociale sur base de l’inexécution du mandat) au travers d’une décision prise par ses actionnaires en assemblée générale. L’administrateur peut encore être tenu pour responsable sur base des principes généraux de responsabilité dite délictuelle et se voir condamner à indemniser toute personne (y compris un créancier ou un actionnaire individuel de la société) qui aura subi un dommage du fait de sa faute. À côté de cette responsabilité civile (dont l’objet est de réparer un dommage subi à la suite d’une faute), l’administrateur encourt une responsabilité pénale (qui, elle, a un caractère punitif) s’il commet des actes qualifiés par la loi d’infractions pénales. Outre celles applicables au commun des mortels, certaines infractions sont spécifiques à la fonction d’administrateur (ex. l’abus de biens sociaux). La loi retient encore une responsabilité aggravée de l’administrateur en cas de faillite, où il pourrait selon les circonstances se voir condamner à combler le passif de la société ou encore interdire d’exercer des fonctions de dirigeant de société.
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Ce mois-ci : la responsabilité des administrateurs de société anonyme luxembourgeoise. Avec : Me Jean-Louis Frognet, partner au sein du cabinet Dechert (Luxembourg) LLP.
La responsabilité des administrateurs est-elle individuelle ou collective ? « Si cette question ne se pose pas dans le cadre d’une société gérée par un mandataire unique, elle peut avoir toute son importance lorsque la gestion de la société est confiée à un conseil d’administration, organe collégial composé de plusieurs administrateurs. La responsabilité pour faute de gestion est en principe individuelle et n’affectera que celui des membres du conseil d’administration étant à l’origine de cette faute. Un administrateur qui n’y aura pas pris part ne verra en principe pas sa responsabilité engagée. La responsabilité des administrateurs sera en revanche solidaire s’ils ont commis une faute collective contribuant au dommage, de sorte que le créancier pourra réclamer à chacun d’eux la réparation intégrale de son préjudice (l’administrateur qui aura indemnisé le créancier se tournera alors vers les autres membres du conseil d’administration et leur demandera le remboursement de leur part à la dette). Une telle solidarité est même présumée en cas de dommage résultant d’une violation des statuts de la société ou de la loi sur les sociétés commerciales. Un administrateur pourra toutefois tenter de se décharger de sa responsabilité en démontrant qu’il n’a pas pris part à une telle violation, qu’il n’a pas commis d’autre méfait par ailleurs (un désintérêt vis-à-vis des affaires de la société pouvant y être assimilé) et qu’il a signalé cette violation à l’assemblée générale des actionnaires de la société dès qu’il en a eu connaissance.
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Qu’en est-il en cas de conflit d’intérêts entre un administrateur et la société ? « L’administrateur est un mandataire de la société et il se doit de remplir sa mission dans l’intérêt collectif de celle-ci et non dans l’intérêt individuel d’un des actionnaires, d’un tiers voire de lui-même. L’administrateur qui a un intérêt opposé à celui de la société dans le cadre d’une opération qui est soumise à l’approbation du conseil d’administration (ex. la société envisage de louer de nouveaux bureaux dans un immeuble propriété de l’administrateur) doit en aviser ses collègues administrateurs et s’abstenir de prendre part à toute discussion, délibération et vote à propos de cette opération. Cette situation de conflit d’intérêts devra également être portée à la connaissance de la prochaine assemblée générale des actionnaires de la société. Les opérations courantes de la société qui sont conclues à des conditions normales ne sont pas visées par ce régime. La loi ne prévoit pas expressément de sanction directe pour un administrateur qui ne respecterait pas cette procédure ni encore la nullité d’une opération réalisée en violation de ces dispositions. Le non-respect de cette réglementation sera cependant constitutif d’une faute qui peut être à la base de la responsabilité de cet administrateur selon les règles exposées ci-avant. »
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ICT, Innovation & Entreprise 2.0 Eric Mayérus – Head of ICT (Arendt & Medernach)
Rebondir à la demande
► Grâce à un planning minutieux et une disponibilité des équipes presque nuit et jour, Eric Mayérus et son équipe sont parvenus à déménager l’IT d’Arendt & Medernach en un temps record. ► ERP et CRM, espaces collaboratifs ou mobilité accrue s’intègrent dans le plan stratégique « Arendt 2020 », initié en 2010 et bientôt terminé. ► « L’informatique est un travail de l’ombre. » ― Interview : Florence Thibaut ― Photo : Mike Zenari
▲ Grâce à de nouveaux outils, un CRM et un ERP, Eric Mayérus a redéfini l’IT du cabinet.
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Monsieur Mayérus, vous avez rejoint Arendt & Medernach dans l’optique de moderniser la gestion de son IT, quel était alors le contexte général ? « Quand j’ai débuté au sein du cabinet en 2011, il était en pleine croissance. Arendt Services venait d’être créé et Arendt Regulatory & Consulting n’existait pas encore. L’étendue de nos activités était différente. Si on revient à la période 2003-2008, la population du cabinet avait triplé. Il y avait, à ce moment, une volonté forte de professionnaliser la gestion du cabinet. Les départements Finance, Marketing, IT, RH ont été renforcés. C’est dans ce contexte de structuration que j’ai débuté ma mission. Aujourd’hui, outre la forte progression de nos équipes à Luxembourg, Arendt dispose de cinq bureaux à l’étranger, à Dubaï, Hong Kong, Londres, Moscou et New York, ce qui n’est pas sans conséquence pour le département IT, centralisé à Luxembourg. En 2015, comment s’organise votre département ? Comment travaille-t-il avec les autres ? « Il se divise en trois grands pôles : une division help desk, qui mobilise six personnes en contact direct
ICT, Innovation & Entreprise 2.0 Eric Mayérus – Head of ICT (Arendt & Medernach)
avec les utilisateurs finaux du monde entier ; une équipe développement de six personnes qui se consacre notamment à la customisation de nos progiciels et au reporting ; ainsi qu’un groupe de cinq personnes dédié à l’infrastructure. Mon équipe gère près de 30 logiciels différents, nécessitant des compétences pointues. Cela requiert d’actualiser nos connaissances en permanence. Nous ne sommes pas nombreux, nous devons donc être efficaces ! De manière générale, l’IT, pilotée depuis Luxembourg, vient toujours en soutien des autres départements. L’étude vient de prendre possession de son nouveau bâtiment. Comment s’est déroulé le déménagement sur le plan IT ? « Consommateur de temps et d’énergie, c’est un projet qui nous a valu quelques nuits blanches ! Planifier ce type de chantier s’apparente à du macro-planning, un peu comme dans une partition de musique où chacun doit intervenir à un moment bien précis. Au total, ce déménagement a représenté un effort de 600 jours-hommes pour mon équipe, ce que nous avons couvert en sept semaines, en restant dans les délais, en maintenant le niveau de service et le fonctionnement des autres bâtiments. Nous avons tenu cette charge en travaillant 7/7 jours avec une équipe interne de six personnes et jusqu’à cinq consultants externes qui intervenaient ponctuellement. Mon équipe a fait un travail remarquable, j’en suis très fier. Comment l’installation au 41 avenue J. F. Kennedy s’intègre-t-elle dans la stratégie globale du cabinet ? « Le déménagement au Kirchberg est un élément de notre stratégie globale ‘Arendt 2020’ initiée en 2010 dans la foulée d’un audit externe. Le moteur était d’aligner l’étude avec ses objectifs en termes de croissance. Nous en voyons presque le bout ! Sur le plan IT, il s’agissait avant tout d’optimisation des processus et des outils. Concrètement, il y avait plusieurs étapes clés à effectuer afin de parvenir à un meilleur pilotage de l’organisation. Le chantier initial a été l’adoption du premier logiciel de gestion RH, rejoint en 2011 par un ERP, dont l’implémentation a été terminée en juin 2014, au moment où l’étude a changé de statut pour devenir une société. Ensuite, en octobre 2014, nous avons adopté un CRM suite à un tour d’horizon des outils les plus utilisés dans les cabinets juridiques. Cela a été quelques années sportives ! Le déménagement est venu couronner le tout en permettant une revue complète de l’infrastructure pour anticiper la croissance future. Nous sommes dans l’ère du KPI, nos outils ne sont que les prémices de ce nouveau pilotage. En améliorant la précision et la consolidation de notre reporting, nous
ne pourrons qu’offrir une meilleure visibilité à nos utilisateurs. Comment ces outils facilitent-ils la vie des 450 collaborateurs du cabinet ? « Ils sont tous concernés, quels que soient leur fonction ou niveau hiérarchique. Chaque département a été impliqué dans la redéfinition des processus afin que le degré d’acceptation soit le meilleur possible. Faire accepter de nouveaux outils est toujours un challenge. Cela se fait forcément avec le concours des utilisateurs finaux. Le but de chaque implémentation est de leur permettre à chaque fois de travailler plus efficacement et de manière plus souple. L’ERP, par exemple, choisi dans la gamme Thomson Reuters propre au monde des avocats, permet un système de facturation et un suivi du temps beaucoup plus automatisés et intuitifs. Le CRM, de son côté, piloté par l’équipe business development, permet une force plus importante en termes de cross selling et de suivi de clientèle. En multipliant les plateformes, un autre défi est aussi de garder la main sur ses données. Le risque est que la maîtrise soit diluée.
Le savoir de l’étude réside dans ses données. Vous avez également profité du nouveau bâtiment pour construire un data center. Comment avez-vous choisi le partenaire adéquat ? « Lors d’un déménagement, plusieurs scénarios sont courants : soit on déplace tout, machine par machine, ce qui présente un risque important au niveau de l’intégrité du matériel et de la sécurisation du transport ; soit on en crée un en démarrant d’une page blanche. C’est cette deuxième option que nous avons choisie, même si un redémarrage complet est toujours un challenge délicat. Nous avons opté pour une approche ‘Greenfield’ très innovante. Une fois la philosophie définie, nous avons lancé un appel d’offres. Nous avons pris le parti de contacter directement les fabricants, sans passer par la case intégrateur, pour challenger le niveau de service et disposer des dernières avancées technologiques dans une optique de ‘the winner takes it all’. En n’utilisant qu’une seule marque, on a aussi l’avantage d’une comptabilité des systèmes de garantie. Autre approche innovante, nous avons externalisé toute la partie négociation afin d’éviter les conflits d’intérêts. Nos critères étaient : le prix, le service, la maintenance. Après un tour d’horizon du marché, c’est Cisco qui l’a emporté sur base d’une décision collégiale de toute l’équipe IT. Post a été l’intégrateur. ►
Servir la pratique
« L’IT doit être force de propositions » Depuis quatre ans aux manettes de l’ICT d’Arendt, Eric Mayérus contribue activement à professionnaliser la gestion interne du cabinet aux côtés de ses homologues RH ou CFO. ERP et CRM ont ainsi fait leur apparition dans les bureaux. Diplômé de la Haute École de la province de Liège, Eric Mayérus travaille comme CIO depuis plus d’une décennie. « J’ai eu l’occasion de toucher au développement, à l’infrastructure, à la compliance, au people & project management », confie-t-il. Il démarre comme développeur chez EY après ses études d’informatique. Il y effectue notamment une mission à la Commission européenne où il travaille sur l’infrastructure Unix. « Il y a des choses à apprendre à chaque étape et chaque mission, y compris lors des échecs. » Il rejoint le département IT Production Support de Clearstream dès 2000. Après cinq ans comme CIO chez VBS, il intègre Arendt à l’automne 2011 et gère ses 17 collaborateurs depuis lors. Un de ses défis : répondre à la hausse de collaborateurs et à l’accélération des besoins. « Nos associés attendent de l’IT qu’elle améliore durablement la productivité. Une heure d’arrêt, c’est une heure où on ne peut pas facturer ! L’IT est impactée par la croissance de l’étude, elle doit se montrer d’autant plus agile et être toujours plus force de propositions. » F. T.
450 C'est le nombre de collaborateurs au sein du cabinet, dont 275 avocats.
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► En montant un tel projet from scratch, on peut intégrer des technologies qu’on ne maîtrise pas encore et augmenter le niveau de sécurité en parallèle. C’est aussi l’occasion de se projeter et de réfléchir à l’IT du futur. Entre la définition du cahier des charges et la sélection du prestataire, un an et demi s’est écoulé. Cela a été un exercice intense. Aujourd’hui encore, nous travaillons de concert dans une optique de win-win. Quels sont les avantages de l’IT convergée ? « Dans un contexte de croissance organique, nous devons être agiles et nous préparer à évoluer rapidement. Les cycles d’implémentation des outils sont de plus en plus courts. Aujourd’hui, l’IT ne se gère plus comme une succession de briques de stockage, un réseau ou un serveur, mais comme des ressources, généralement accessibles depuis une seule interface : c’est l’idée derrière le concept de ‘convergence’. Outre la flexibilité, un de ses avantages réside dans l’harmonisation des compétences.
Les cycles d’implémentation sont de plus en plus courts. Votre secteur générant une quantité importante de documents à conserver, quel est l’impact en matière de stockage et de sécurité ? « Tirer parti du big data est un de nos plus grands challenges aux côtés de la sécurité et la disponibilité des données. Aujourd’hui, l’information est éclatée et se trouve dans des e-mails, des documents, etc. Débusquer la valeur dans cette masse est la chose la plus difficile. Le savoir de l’étude réside dans ses données. C’est cela la vraie valeur de l’étude. Nos avocats étant souvent hors du bureau, pouvoir y accéder à distance est indispensable. Nous ne sommes pas soumis aux règles de la CSSF, mais à celles du barreau. L’ensemble de nos données est stocké dans notre propre data center au Luxembourg, y compris pour nos bureaux à l’étranger. Rien ne sort du pays. De manière générale, quels usages mobiles permettez-vous ? « Aujourd’hui, tout est virtualisé, du serveur au desktop. On peut se connecter à tout de n’importe où. Les données resteront toujours au siège. La connexion se fait via l’écran. Les PC restent
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toujours physiquement ici. Il s’agit d’un simple affichage à distance, aucune donnée n’est téléchargée, mais cela permet de travailler de la même façon partout avec un niveau de sécurité optimal. Pour proposer plus de souplesse, en changeant de bâtiment, nous avons également opté pour des nouveaux téléphones et outils de visioconférence. Ils offrent des perspectives de travail collaboratif nouvelles, notamment via une messagerie instantanée et des salles de conférences virtuelles, également accessibles hors de l’étude. Le wifi a été installé dans tout le bâtiment. Nous avons voulu que ce soit un vrai plus pour les utilisateurs. La communication est beaucoup plus fluide et personnalisée. Cela répand un nouvel esprit au sein des équipes.
Longs de 160 mètres et situés au cœur du Kirchberg, les bureaux flambant neufs du cabinet réunissent désormais l’ensemble des collaborateurs.
Quelle veille technologique opérez-vous ? « En quelques années, j’ai vu l’IT passer d’une fonction d’exécution à un rôle de propositions. Nous devons suivre ce qui se fait sur le marché et au sein des autres cabinets. Chaque outil bien adopté peut être un avantage concurrentiel. Je m’intéresse, en ce moment, à la manière dont l’intelligence artificielle peut aider les avocats dans leur pratique. Après un déménagement d’envergure et de nouvelles perspectives technologiques, comment envisagez-vous aujourd’hui le rôle de votre département? « Le nombre d’utilisateurs n’a fait que progresser, tout comme leurs besoins. Le défi d’équilibrer charge de travail et maind’œuvre est inhérent à tout département IT. Il y a toujours des nouveaux logiciels, applications, etc. Il faut l’anticiper et le gérer. Par essence, quand l’IT fonctionne, personne ne sait qu’elle existe ! Elle est opaque pour la plupart des gens et ne devient visible que quand il y a un problème. L’informatique est un travail de l’ombre. Son rôle est de tenir compte des nouveaux usages, de pousser l’innovation et de proposer des outils pertinents. Je suis convaincu qu’un bon manager ne fait pas tout seul, mais réussit à bien s’entourer. Mon but est que mes collaborateurs soient le plus autonome possible afin que je puisse me dégager progressivement de l’opérationnel pour me concentrer sur nos partenariats, la veille technologique ou d’autres tâches plus stratégiques. Nous y sommes presque ! » ◄ En résumé Après un déménagement titanesque et le pilotage de la construction d’un data center, Eric Mayérus a presque achevé son travail d’alignement aux objectifs stratégiques « Arendt 2020 ».
Le nouvel espace abrite un data center au soussol, un auditorium et une multitude de salles de travail et de réunions pour mieux travailler ensemble.
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ICT, Innovation & Entreprise 2.0 Analyse – Dominique Toussaint
Test de croissance ► Le secteur connaît une nouvelle vigueur. Cela devrait perdurer, croit le responsable de q-leap, spécialisée dans le testing et l’expertise d’accompagnement, qui a le vent en poupe. ― Interview : Jean-Marc Streit ― Photo : Luc Deflorenne
Monsieur Toussaint, quel fait marquant relevez-vous dans votre activité au cours de ces derniers mois ? « Nous avons créé notre société il y a trois ans. Aujourd’hui, nous comptons 27 collaborateurs et nous sommes toujours en phase de recrutement. Nous pourrions atteindre la cinquantaine de personnes d’ici deux ans. Aussi, pour moi, l’événement majeur est cette croissance importante de nos activités avec, en corollaire, celle de notre effectif. Quels sont les piliers sur lesquels vous appuyez votre croissance ? « Historiquement, notre premier client est Luxaviation. Au fur et à mesure de ses acquisitions, cette société est devenue leader européen de l’aviation d’affaires et se positionne au deuxième rang mondial. Son développement important impacte directement le nôtre, car nous l’accompagnons dans sa stratégie de développement d’expertise IT tant en local qu’à l’international. À chacune de ses nouvelles acquisitions, nous prenons en charge l’intégration complète des systèmes et des outils, tout comme, par la suite, nous nous occupons de la maintenance. Les systèmes d’information occupent une place de choix dans ce secteur et l’enjeu en termes de qualité informatique doit répondre aux exigences élevées de sécurité ainsi qu’à une clientèle d’affaires internationale. Nous sommes également en charge de la vérification de la qualité des systèmes, le testing étant notre activité principale.
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C’est donc notre autre pilier de croissance essentiel. Nous avons signé récemment plusieurs contrats avec des acteurs économiques de premier plan, dans des secteurs d’activité différents et intéressants, télécommunications, santé, finance, services IT… Vous recrutez beaucoup. Des profils sont-ils difficiles à trouver ? « Nous ne rencontrons pas d’écueil spécifique… Peut-être pour le poste de business analyst, mais la difficulté relative s’explique plus par la complexité du process que par le manque de candidats. Les profils de test automation expert sont également un peu moins évidents à trouver, mais de manière générale je ne peux pas parler de difficultés. Pour les autres postes techniques, commerciaux ou administratifs, nous trouvons de très bons candidats sur le marché de la Grande Région. Quel type de manager êtes-vous ? « Je suis très humain, organisé, discipliné et très à l’écoute de mon équipe. Je me définis comme un manager conciliant qui sait toutefois imposer une discipline pour maintenir une efficacité d’action. Quelles sont vos principales qualités ? « À l’image de ma réponse précédente : je suis méticuleux et prêt à aider autrui. Je me considère également comme quelqu’un d’honnête. Lorsque je donne ma parole, je la tiens.
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Et vos principaux défauts ? « Le défaut de mes qualités certainement. Je reconnais aussi que j’ai du mal à déléguer, tendance qui amène parfois son lot de surcharge de travail. Si vous aviez dû faire autre chose, qu’auriez-vous aimé faire ? « Je suis sportif et j’aime le milieu du sport, football, tennis... Je me serais bien vu agent de joueurs. Mais lorsque j’ai dû choisir ma voie, pour mes études, j’hésitais entre la comptabilité et l’informatique. Expert-comptable m’aurait également plu. Comment voyez-vous votre société dans cinq ans ? « Je crois que q-leap aura fait ses preuves sur le marché luxembourgeois et sera un acteur incontournable. Au niveau européen, j’espère que nous aurons acquis une certaine réputation, pour nous positionner en leader de la qualité logicielle. » ◄
▲ Dominique Toussaint • 53 ans • Responsable RH de q-leap depuis novembre 2014 • IT consultant de q-leap depuis novembre 2012
Une place de choix dans l’aviation d’affaires.
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C’est le nombre de collaborateurs de la société, partie de rien il y a trois ans.
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Ressources humaines & Formation Béatrice Soldà – DRH (Compass)
Au service du client
► Fort de quatre sociétés sœurs au Luxembourg, le groupe Compass est actif dans les soins de santé, la restauration d’entreprise, le nettoyage et la distribution automatique. ► Pour créer du liant, la politique RH creuse la question de la diversité et investit en RSE. ► « Nos valeurs servent de connecteurs. » ― Interview : Florence Thibaut ― Photos : Mike Zenari
▲ Aux commandes des RH de Compass, Béatrice Soldà s’efforce de créer une culture commune entre toutes les entités du groupe, qu’elle a vu passer d’une société à quatre en quelques années.
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Madame Soldà, pourriez-vous nous présenter l’étendue des activités du groupe Compass au Luxembourg ? « La fondation d’Eurest, une société de restauration d’entreprise par Nestlé en 1971, signe le début de l’histoire de l’ancêtre de Compass. La société française fait son apparition sur le marché luxembourgeois en 1982. Depuis lors, elle n’a cessé de grandir. Devenu leader mondial de la restauration d’entreprise, le groupe est actuellement présent dans 50 pays, emploie environ 480.000 personnes et sert 40 milliards de repas par an ! Plusieurs dates clés émaillent son développement, dont la création d’Innoclean en 1996. En 2015, Compass Luxembourg repose sur quatre sociétés : Eurest qui reste la figure de proue et le métier historique, InnoClean pour les services de nettoyage, Novelia, spécialisée dans les soins de santé, et Automat’ Services, active dans la distribution automatique, la dernière arrivée. Plusieurs marques fortes viennent se greffer au tableau, dont Rosell en 1997, qui fournit différents services de traiteur intégrés, Eat n’ Break pour la restauration d’autoroutes depuis 2006, ainsi que Camille pour les soins à domicile en 2007. Au total, nous employons 1.450 collaborateurs dans divers endroits.
Ressources humaines & Formation Béatrice Soldà – DRH (Compass)
Quels sont les services qui font le lien entre ces différentes structures, toutes installées à Leudelange ? « Les RH, communes à toutes nos société, jouent un important rôle de centralisation, tout comme la communication. Grâce à plusieurs outils partagés, un intranet, un site web ou encore un journal interne et un flash info, celle-ci rappelle à chacun son appartenance au groupe. De son côté, mon département fait le lien entre les différentes entités et équipes de travail. Il fluidifie les contacts entre les départements et assure le recrutement, l’accueil, la formation de nos talents, des points essentiels dans nos secteurs d’activité.
Toutes nos sociétés sont autant de mentalités, de populations et de réalités différentes. Comment intégrez-vous les nouveaux arrivants au sein du groupe, en nombre chaque année ? « Pour intégrer les nouvelles recrues, nous leur offrons à tous un livret d’intégration, réactualisé d’année en année et qui présente l’organisation, ses marques, son histoire, mais aussi la philosophe de l’entreprise et les piliers qui structurent les RH. L’étape de l’accueil est très importante. Plusieurs initiatives ludiques, comme une bibliothèque mise à disposition de tous les collaborateurs ou un comité de loisirs qui propose diverses activités à des tarifs préférentiels, font en sorte qu’ils se sentent bien chez nous. Tout comme la santé, le bien-être est un de nos axes phares. Quels sont ces piliers qui sous-tendent l’action RH ? « Ils sont au nombre de six : la recherche & développement, qui rassemble tout ce qui a trait aux procédures, politiques et statistiques ; puis le développement avec la gestion et l’appréciation des compétences, les plans de formation et autre gestion des carrières. Ensuite vient le pôle recrutement, un de nos gros volets, avec gestion prévisionnelle des postes et des compétences ou encore l’accueil et l’intégration. Après, il y a la politique sociale avec tout ce qui concerne la communication, la motivation et la fidélisation ; la négociation, qui englobe la gestion des conflits et des rapports collectifs au travail ; et enfin la rétribution avec la
rémunération, les avantages sociaux et l’évaluation. Au centre de ce schéma : la responsabilité sociétale. Notre vision est assez structurée et découle d’une stratégie ‘groupe’. Nous voulons qu’elle soit claire pour tous nos travailleurs. En quoi la diversité est-elle au fondement de l’organisation ? « Elle figure dans notre ADN ! Si notre core business est la restauration, nous regroupons 114 métiers différents, d’agent de restauration à infirmière en passant par livreur. Très étendue, cette palette de services est inédite au sein du groupe. Cette variété ainsi que la diversité de parcours ou les 23 origines de nos collaborateurs font notre force. Si c’est un sujet dont on parlait peu il y a quatre ans, il est devenu essentiel. Proposer des programmes d’attractivité, de créativité ou de valorisation des différences du personnel, pour encourager la diversité à tous les niveaux, me tient particulièrement à cœur. Nous avons en ce sens créé un groupe de travail en partenariat avec le List et signé la Charte diversité Lëtzebuerg. Nous avons aussi directement choisi de participer au premier Diversity Day le 12 mai dernier. Encadrée par Claudine Schmitt, managing partner Wellbeing at Work, l’initiative, composée d’un petitdéjeuner et d’une conférence, a été un vrai succès. Nous sommes revenus sur le concept même de diversité et son illustration dans le quotidien de chacun. Quel rôle peuvent jouer les valeurs dans la création d’une culture commune ? « Notre personnel est très décentralisé. Il se trouve dans nos restaurants, aux domiciles de nos clients, etc. La majorité de nos collaborateurs ne viennent que rarement au siège. Toutes nos sociétés sont autant de mentalités, de populations et de réalités différentes. Il faut les gérer différemment. Nos valeurs servent de connecteurs. On y retrouve l’ouverture, la confiance et l’intégrité, la passion pour la qualité, la réussite à travers le travail en équipe, la responsabilité et le ‘pouvoir-faire ’, soit une approche volontariste des défis qui se présentent à nous. Notre leitmotiv ‘Passion for services and people’ transparaît dans nos quatre pôles d’activité. Je suis convaincue qu’il s’agit d’un des moteurs de notre réussite. Notre ambition est de parvenir à être un groupe international où chaque personne peut être reconnue sur le plan local.
Apprentissage de terrain
« Je suis une autodidacte »
Arrivée chez Compass il y a une trentaine d’années, Béatrice Soldà débute à un poste administratif avant de gravir les échelons et de monter le premier département RH en partant d’une page blanche. Béatrice Soldà fait ses débuts au sein du groupe international en avril 1986. Elle endosse rapidement la fonction de responsable RH où elle apprend le métier sur le terrain. En 2006, le management lui propose alors le challenge de monter un vrai service RH pour professionnaliser les services délivrés aux clients actuels. « J’ai appris en faisant, je suis une vraie autodidacte. J’ai eu la chance qu’on me fasse confiance. » Elle accepte de relever le défi en se formant en parallèle et endosse la fonction de DRH. « Nous étions seulement deux. Nous avons construit toutes les procédures ensemble, du suivi des formations à l’évaluation des performances. Nos services ont progressé en fonction de l’évolution de nos sociétés. Le groupe a énormément changé, nous avons débuté dans un appartement au centreville ! Il a, par exemple, fallu intégrer le suivi de l’innovation ou la gestion de la diversité. » Actuellement à la tête d’une équipe RH de neuf personnes, Béatrice Soldà gère quelque 1.450 collaborateurs. « Nous ne sommes pas nombreux, nous devons donc être efficaces et nous reposer sur des outils performants. Nous avons encore de nombreuses idées d’amélioration dans les tiroirs, partage-t-elle. Une chose est sûre, je ne me suis jamais ennuyée. Ce n’est plus la même société qu’il y a 10 ou 20 ans. » F. T.
16.000 C’est le nombre de repas servis tous les jours au Luxembourg.
Qu’en est-il de votre politique de formation ? « Garantir un excellent service à nos clients, qu’il s’agisse de santé ou de nettoyage, passe par de nombreuses formations internes et externes pour que ► PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 037
Ressources humaines & Formation Béatrice Soldà – DRH (Compass)
► chacun puisse se perfectionner. Elles balaient tous les domaines : communication, techniques professionnelles, outils de gestion, langues… Rester à jour est indispensable. Pour ce faire, nous avons mis en place un plan de formation annuel individuel. De manière transversale, la sécurité de l’environnement et la prévention sont centrales dans nos professions, tout comme la santé de nos collaborateurs et de nos consommateurs. Il ne faut pas oublier que nos équipes sont nos premières ambassadrices. Leur apprentissage se fait également beaucoup sur le terrain, aux côtés de leurs collègues, de manière informelle.
Le terrain et les contacts restent très importants dans ce métier.
Comment équipez-vous vos managers ? « Étant sur place, au plus près des collaborateurs, ce sont nos relais. Nous les formons à savoir fédérer leurs équipes et devenir des leaders. La promotion interne est notre priorité, j’en ai d’ailleurs bénéficié. Dans cette optique, nous essayons de créer un cadre favorisant la mobilité et la progression. Globalement, notre management se veut basé sur la confiance et la responsabilisation des équipes. Nous valorisons l’esprit d’initiative et la proactivité. Classiquement, l’évaluation des performances se fait en fin de période d’essai, ainsi que lors de l’évaluation annuelle, un moment qui doit être privilégié entre un salarié et son N+1. Prendre le temps de se fixer des objectifs clairs est crucial. Vous employez de nombreux métiers, quels sont vos canaux de recrutement ? « Selon le profil, c’est très variable. Pour certains métiers, nous allons dans des foires à l’emploi ou des job datings dans toute la Grande Région. Une de nos bases de recrutement est de permettre à des étudiants de découvrir le monde du travail de l’intérieur en intégrant un service. Chaque année, ils sont 250 à nous rejoindre. En outre, nous
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accueillons une vingtaine de stagiaires, tous profils confondus. Ces jeunes constituent une excellente réserve de talents. Ensuite, nous employons également de nombreux apprentis. À la fin de leur contrat, ils s’intègrent généralement bien dans notre groupe. C’est un excellent moyen pour nous de contribuer à la formation d’un futur jeune professionnel, tout en faisant, une nouvelle fois, la promotion de la diversité. Pour tous nos métiers, nous mettons tout en œuvre pour qu’il y ait une vraie adéquation entre le profil recruté et le poste à pourvoir. Les descriptions de fonction sont actualisées très fréquemment pour coller aux besoins. Notre image d’employeur est plutôt positive, je reçois tous les jours entre 10 et 15 CV. Comment est construit votre programme d’actions positives ? « En 2006, le groupe Compass s’est engagé en faveur de l’égalité hommes-femmes dans le cadre d’un partenariat avec le ministère de l’Égalité des chances. 77 % de notre effectif est féminin. Plusieurs actions visent ainsi à féminiser certains métiers techniques, égaliser notre politique de rémunération, notamment via des enquêtes salariales, et favoriser un bon équilibre vie privée-vie professionnelle. En créant un code de déontologie et en adhérant au Global Compact des Nations unies, nous avons formalisé ces engagements forts. Un meilleur équilibre entre les genres contribue à la satisfaction au travail et à la fidélisation. Plusieurs points doivent encore être améliorés. Nous devons encore renforcer la sensibilisation de nos équipes, participer à davantage d’initiatives locales et ministérielles, et mettre au point une politique en matière d’emploi des personnes en situation de handicap. Après une trentaine d’années dans les RH, comment envisagez-vous votre métier ? « Je vois le RH comme celui qui tire les autres vers le haut et leur permet de se développer et d’apprendre. En tant que DRH, il faut constamment anticiper les besoins en talents, formations ou recrutement de talents. Je vois mon rôle de DRH comme mi-opérationnel mi-stratégique. Le terrain et les contacts restent très importants dans ce métier, qui nécessite écoute et pédagogie. » ◄
Le siège de Leudelange est le cœur des activités des quatre sociétés. RH et communication contribuent à créer du lien entre les 1.450 collaborateurs.
Camille est une des marques fortes de Compass au Luxembourg, qui propose une diversité de services inédite au sein du groupe.
77 %
La proportion de collaboratrices au sein du groupe Compass.
En résumé Chez Compass depuis une trentaine d’années, Béatrice Soldà a assisté à sa forte croissance. Au Luxembourg, en 2015, ils sont 1.450 à faire vivre ses 114 métiers.
Ressources humaines & Formation Analyse – Jean-Pascal Nepper
People business ► L’application de tout un éventail de textes réglementaires a valeur de garde-fou. Mais si les règles vont trop loin, elles risquent, selon l’associé au sein de KPMG Advisory, de poser une multitude de problèmes aux établissements bancaires. ― Texte : Jean-Marc Streit ― Photo : Luc Deflorenne Monsieur Nepper, quel est pour vous le fait marquant des derniers mois ? « Suite à la crise financière, l’UE s’est attelée à réglementer la rémunération des banquiers afin de prévenir tout risque d’excès. Une série de textes réglementaires s’en est suivie, dont la directive CRD4, publiée il y a deux ans, et qui vise notamment à limiter la valeur des bonus à hauteur de 100 % du fixe ou 200 % si accord des actionnaires. Il est également stipulé que les montants des bonus ont obligation d’être versés en différé et en instruments. Seuls les petites structures (banques de moins de 5 milliards de total bilan) et les bonus inférieurs à 100.000 euros sont exonérés de cette dernière exigence. Or, en mars dernier, l’EBA a émis un avis qui va dans le sens d’une requalification de ce principe de proportionnalité et qui vise à imposer à toutes les banques, à tous les bonus versés aux preneurs de risques, l’application stricte de ce principe de versement étalé des bonus. Nous en sommes à attendre la version finale en espérant que l’EBA ne s’entêtera pas. Si les règles deviennent trop contraignantes, l’essence même des rémunérations variables peut s’en trouver radicalement modifiée. Ceci sans compter les difficultés pratiques que cela va engendrer. Quels sont les piliers sur lesquels vous appuyez votre croissance ? « Le conseil en ressources humaines sous l’angle des compensations & benefits est le premier. Depuis 26 ans, nous réalisons chaque année une étude approfondie de la rémunération
au Luxembourg. La dernière en date a enregistré 85 entités participantes, soit quelque 18.000 salaires. Une base de données fine que nous exploitons en benchmarking. Il y a ensuite toutes les composantes de la gestion des talents, des compétences, de la performance, etc. Notre troisième axe s’inscrit dans la sélection et l’implémentation de systèmes informatiques RH (SIRH), des outils qui répondent aux exigences et aux spécificités de chaque entreprise. Certains profils sont-ils délicats à recruter ? « Dans notre département, nous recherchons avant tout des professionnels à double casquette : qui ont une expérience dans l’opérationnel (idéalement ayant travaillé quelques années dans un département RH) et des compétences de consultant. Ils ne sont pas toujours évidents à recruter, car peu nombreux sur le marché. Quel type de manager êtesvous ? « Nous exerçons un métier de people business. Il est donc important de rechercher et de maintenir un esprit de respect et d’harmonie entre les collaborateurs. J’essaie de donner un maximum d’autonomie afin que les talents puissent éclore.
▲ Jean-Pascal Nepper • 42 ans • Arrivé chez KPMG en 2001, il est devenu associé au sein de KPMG Advisory en 2011
J’attache beaucoup d’importance à la communication et à l’échange. J’incite à émettre des critiques constructives. Quelles sont vos principales qualités ? « Je pense être enthousiaste et positif, ouvert et disponible. Je suis avant tout une personne de contact.
J’aime l’expression anglaise « live to tell the tale ».
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C’est en milliards le seuil de total bilan (ou 100.000 euros de bonus) défini par la CSSF pour éviter le paiement de bonus en différé.
Et vos principaux défauts ? « Exigeant avec moi-même, je le suis certainement avec mes collaborateurs. J’aime que les choses soient bien faites. Si vous aviez dû faire autre chose, qu’auriez-vous aimé faire ? « Après mes études d’interprète, j’ai exercé quelque temps comme professeur de langue russe à Bruxelles. Je m’étais d’ailleurs préparé à une carrière dans l’enseignement… avant que d’autres opportunités s’ouvrent à moi. Comment voyez-vous votre société dans cinq ans ? « Dans notre métier, l’important est de durer. Dans notre secteur, il y a trop d’éléments exogènes pour se permettre de tirer des plans sur la comète. J’aime l’expression anglaise 'live to tell the tale', car elle exprime bien ma façon d’appréhender les choses. » ◄ PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 039
Ressources humaines & Formation Carrières
CARRIÈRES
Un départ ? Une arrivée ? Une promotion ? Votre actualité nous intéresse ! Envoyez votre biographie et une photo à press@Paperjam.lu. L’information sera alors relayée sur l’ensemble de nos supports : sur le site www.Paperjam.lu, dans la newsletter électronique quotidienne et dans le magazine.
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Banque Raiffeisen dispose depuis début septembre d’un nouveau DRH en la personne de Émile Lutgen. Âgé de 48 ans, il a travaillé durant 18 ans chez European Fund Administration (EFA), ainsi qu’au sein de la BGL. Il est également administrateur de l’ASTF (Association pour la santé au travail du secteur financier) et vice-président du conseil d’administration du POG (Personal Officers Group). Émile Lutgen est titulaire d’une maîtrise en droit des affaires de l’Université d’Aix-Marseille III et dispose du diplôme d’agrément d’avocat avoué (liste I).
David Covelli, 41 ans, a rejoint Unify en tant que high touch IC
sales manager. Il possède une expérience de plus de 14 ans dans le secteur télécoms, chez Téléphonie, puis chez Dimension Data en tant que sales specialist collaboration. David Covelli vient renforcer l’équipe Unify Luxembourg afin de supporter les partenaires locaux dans le cadre de la nouvelle stratégie du groupe.
Jérôme Cialdella, 26 ans,
a été promu senior auditor de HRT, membre du réseau international PKF. Il avait rejoint le département Audit/ Commissaire de HRT en 2013.
Adeline Henry, 28 ans, a été promue manager chez RSM Audit Luxembourg. Elle a rejoint la
société en septembre 2010 en tant qu’auditrice junior. Diplômée d’un master en comptabilité control audit de IAE Nantes, elle a précédemment effectué deux stages, l’un au sein de Strego, l’autre chez Mazars.
Marie Dessaigne, 29 ans, vient de rejoindre Axis Legal
en tant que consultante en recrutement. Juriste de formation et titulaire d’un master 2 en gestion des ressources humaines, elle a auparavant travaillé au sein du département RH de Ketterthill, en charge du recrutement et de la formation.
Keith Dixson a rejoint la société Candriam Investors Group,
gestionnaire d’actifs européen multispécialiste, filiale de New York Life Investment Management (NYLIM), en tant que head of international development. Il sera responsable de l’implémentation stratégique de Candriam hors Europe. Auparavant, il était associé au département commercial de Cheyne Capital.
Basile Fémelat, 37 ans, a récemment rejoint MNKS en tant
qu’associé. Il vient renforcer l’équipe Corporate Finance et prend la responsabilité du secteur fintech. Membre du Barreau de Paris depuis 2004, il a précédemment travaillé chez Bonn, Schmitt & Steichen et chez Baker & McKenzie.
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Promotions chez KPMG Luxembourg (I) Lutfije Aktan, 39 ans, a été promue associée au sein du département Investment Management de KPMG à Luxembourg. Elle a 17 années d’expérience dans le domaine des fonds d’investissement au Luxembourg et agit comme réviseur d’entreprises agréé. Lutfije Aktan est également active au sein de groupes de travail à l’Alfi et est en charge du Mena Desk. Stéphanie Smets, âgée
de 39 ans, a été promue associée au sein des services financiers. Ayant rejoint KPMG en 1999, elle a acquis une large expérience dans l’audit d’institutions financières internationales avec une spécialisation pour les fonds d’investissement (Ucits et fonds alternatifs), ainsi que dans l’audit de sociétés d’assurance et de réassurance.
Giuliano Bidoli (40 ans) a été promu associé dans le département Investissements alternatifs – Private equity. Il a une solide expérience en fiscalité internationale des investissements alternatifs et est membre actif du comité fiscal de l’Association luxembourgeoise du capital–investissement et du capital– risque (LPEA).
Ressources humaines & Formation Carrières
Dimension Data Luxembourg a promu Olivier Posty au poste de country manager. Il était auparavant chief operating officer (COO) et avait dirigé également le département Cloud Sales Europe. Olivier Posty connaît bien les rouages de la maison Dimension Data, société qu’il avait intégrée en 1997.
Askender Ouazzani-Chahdi, 33 ans, a été promu chief compliance officer et responsable du département Compliance chez Keytrade Bank Luxembourg. Au travers d’une expérience dans le secteur financier démarrée en 2006, il a travaillé au sein de HSBC (Paris) et Société Générale Bank & Trust (Luxembourg). Claude Roeltgen a rejoint Dimension Data Luxembourg
en tant que client partner avec pour mission l’accompagnement des clients de la société dans leurs projets de transformation. Après presque trois décennies comme CIO dans deux banques au Luxembourg, Credit Suisse et LBLux, il rejoint pour la première fois un fournisseur de services et solutions ICT.
Cédric Bellwald a rejoint le cabinet d’avocats DSM Di Stefano Moyse en tant que
counsel. Admis au Barreau de Luxembourg depuis 2009, il a développé une expérience spécifique au sein d’Elvinger Hoss & Prussen. Il conseille en matière de fonds d’investissement, en droit des sociétés et en droit immobilier.
Mickael Do Couto, 34 ans, a rejoint Datacenter Luxembourg
en tant que senior network engineer. Il a été administrateur réseau au Centre de ressources informatiques de l’Université de Versailles, ingénieur réseau chez Netline, puis chez Nextiraone (rachetée par Dimension Data en 2014).
Audrey Mertz, 29 ans, a été
promue senior tax advisor au sein de HRT, membre du réseau international PKF. Elle a commencé sa carrière chez Deloitte avant de rejoindre HRT en 2014.
Hakim Aït Ben Daoud, 25 ans,
a été promu senior auditor. Il a rejoint le département Audit de HRT en 2013. Il est diplômé de l’Université de Lorraine (auditing) et de l’Université Nancy II (business/managerial economics).
Anna Hedrzak a rejoint MindForest Group en tant
que head of sales and marketing. Elle compte 20 ans d’expérience professionnelle, dont plus de 15 ans dans le développement commercial. Avant de rejoindre MindForest Group, elle était responsable du service Client au sein de Talk Finance.
Promotions chez KPMG Luxembourg (II) Julien Bieber est
désormais associé au sein de l’équipe Fiscalité internationale spécialisée dans les investissements alternatifs. Âgé de 38 ans, cet ancien de Mazars Luxembourg est spécialisé dans les fonds et les structures de capital-investissement, et est membre actif des comités fiscaux de LPEA et de la Chambre de commerce britannique pour le Luxembourg (BCC).
Michael Eichmüller de Souza (39 ans) est
devenu associé au sein du département Banking. Réviseur d’entreprises agréé au Luxembourg (IRE) et au Royaume-Uni, il est en charge de missions de vérification et de certification de clients dans le secteur de la banque, de la titrisation et du secteur immobilier. Après PwC à Londres et WestLB, il avait rejoint KPMG Luxembourg en 2004.
Konstanze Ziegler
a été promue associée dans le département TVA. À 42 ans, elle dispose d’une belle expérience en la matière, pour la banque, la finance ou l’immobilier. En particulier, elle conseille des sociétés d’investissement de différents secteurs. Elle a précédemment travaillé au sein d’EY Luxembourg.
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Ressources humaines & Formation Carrières
Evgenia Kyriakaki, 32 ans, a rejoint Charles Russell Speechlys Luxembourg en tant qu’associate au sein du département Corporate/ Banking & Finance. Elle est diplômée d’un master en droit des affaires de l’Université Paris II Panthéon-Assas. Elle a auparavant travaillé au sein de cabinets d’avocats à Athènes, à Paris et à Luxembourg (MNKS) et elle est spécialisée en droit des sociétés.
Anne Guidi, 42 ans, a rejoint VP Fund Solutions en tant que head
of risk management. Elle est principalement en charge de la gestion des risques pour les fonds real estate et private equity. Depuis 1997, elle a acquis une large expertise dans le domaine des fonds d’investissement et de la gestion des risques auprès notamment du groupe Pictet, RBC Investor Services ou Accenture.
Pouriya Zarbafian, âgé de 34 ans, a rejoint la société q-leap en tant que solution architect. Il est ingénieur en génie logiciel et expert dans la conception d’algorithmes et la programmation. Pouriya Zarbafian a commencé sa carrière en 2005 en tant qu’ingénieur de recherche au CRP Gabriel Lippmann, avant de rejoindre Iris Luxembourg et Six Payment Services. Bonn Steichen & Partners s’est adjoint Hervé Michel, en qualité
Melody Teyssier, 29 ans, a été
promue senior auditor. Elle a rejoint le département Audit de HRT en 2013. Auparavant, elle a notamment travaillé au sein d’EY Luxembourg, de Société Générale à Lyon et de ST-Ericsson à Grenoble.
Emma Farrell rejoint DO Recruitment Advisors en
qualité de senior consultant. Elle a développé son expérience de 14 ans dans le domaine des fonds d’investissement à des postes de management chez Citco Fund Services, Kneip et, plus récemment, Franklin Templeton.
Laurent Bravetti, 40 ans,
précédemment au CRP Henri Tudor, a été nommé head of partnership & business development du département Environmental Research and Innovation au sein du
de senior counsel, pour renforcer les départements Contentieux, Droit commercial et Droit du travail. Il est membre du Barreau de Luxembourg depuis 1993 et a exercé dans un autre cabinet réputé de la Place.
Dr Anja Dekant-Hübner a été nommée directeur général et directeur médical du Centre national de rééducation fonctionnelle et de réadaptation (Rehazenter). Elle est médecinspécialiste en orthopédie et titulaire d’un master of business administration. Depuis 2001, elle travaillait dans un centre de rééducation à Bad Wildungen (Allemagne).
Luxembourg Institute of Science and Technology.
Michèle Schmitz, 28 ans, vient de rejoindre Fyte Luxembourg (Morgan Philips Group) en tant que consultante pour développer la division dédiée aux recrutements de profils administratifs et comptables.
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Émilie Fitzgerald, 35 ans, a rejoint l’agence de communication Agacom en tant que chef de projet. Diplômée de l’Inseec Business School Paris, elle a travaillé comme responsable marketing et e-commerce pour une enseigne du groupe Vivarte en France. Marijke De Belder a rejoint le département Touch of Content de MindForest Group en tant que technical writer. Diplômée en linguistique théorique à l’Université d’Utrecht, elle a été linguiste pendant trois ans à la KUL (Louvain, Belgique). Thierry Ho, 35 ans, vient de rejoindre Datacenter Luxembourg à Leudelange comme field installation & service technician. Il occupait, ces sept dernières années, un poste de technicien IT chez Auchan Luxembourg. Fanny Verdez, 28 ans, rejoint Autolux en qualité d’account assistant. Elle était précédemment fleet administrator chez Avis. Marc-Alexandre Donnay, 27 ans, a rejoint le Garage Rodenbourg en qualité de conseiller commercial Peugeot Professional Center. Auparavant, il a travaillé en tant que conseiller commercial fleet chez Petrymobil. Cindy Mateus a rejoint l’équipe de MindForest Group, en tant que graphiste et web designer. Elle est fraîchement diplômée de la Haute École Albert Jacquard (Namur, Belgique).
EN: 1 December 2015 FR : 11 décembre 2015 DE: 15. Dezember 2015 st
Commercial Negotiation Skills - The basics
Fight Against Money Laundering and Terrorist Financing
FR : 2 décembre 2015 EN: 29 January 2016
2nd December 2015
Concevoir et écrire un compte-rendu clair et complet
EN: 9 December 2015 FR : 4 février 2016
30 November 2015
Becoming an HR Business Partner
FR : 7 décembre 2015 EN: 14 December 2015 DE: 23. Mai 2016
Bookkeeping for Holvding Companies in Luxembourg
4th EU Directive on Anti-Money Laundering, tax crimes and other international developments on Financial Crime
7 décembre 2015 Effective Writing Skills – For clear and concise emails
Accounting for Private Equity/ Hedge Funds 10 December 2015
16 December 2015
Self Empowerment – The Shaolin Way
Training makes the difference!
Important Changes in VAT for 2016
17 December 2015
Reporting Requirements under AIFMD 11 December 2015
Transfer Pricing for Asset Management 15 December 2015
Further Information The training calendar is available on:
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T +352 49 48 48-4040 F +352 49 48 48-4041 e-mail: pwcacademy@lu.pwc.com Follow us on Linkedln PwC’s Academy Luxembourg
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Ressources humaines & Formation Carrières
Le 2 novembre, la société de services financiers et de gestion de portefeuille Andreas Capital a nommé Chris van den Ameele comme nouveau CEO. Très expérimenté dans la gestion de portefeuille, il a dirigé la mise en place de diverses divisions auprès d’ABN Amro Bank (Luxembourg). Avant de rejoindre Andreas Capital, il a cogéré le multi-family office Augemus à Luxembourg, dont il était l’un des fondateurs.
Michaël Mrozinski, 42 ans, a rejoint Aral Luxembourg en tant que
commercial manager. Auparavant, il occupait, depuis plus de sept ans, la fonction de sales supervisor pour le groupe Saint-Paul. Il a participé au lancement de la nouvelle filiale spécialisée HR Communication de ce dernier.
Luc Bourguignon, Anne Haffner, 28 ans, a rejoint
l’agence de communication Agacom en tant que conceptricerédactrice. Elle possède un master de lettres modernes obtenu à la Sorbonne. Auparavant, elle a travaillé au sein de maisons d’édition et de services marketing, notamment chez Dim et Aviva.
Floriane Herzog, 30 ans,
a récemment été promue manager chez RSM Audit Luxembourg. Elle avait rejoint la société en 2013 en tant qu’auditrice senior, après une première expérience réussie à un poste similaire chez KPMG Luxembourg.
Aurélie Poncelet a rejoint le groupe MindForest en tant que
Laurent Vincent, 27 ans, a rejoint la société q-leap en tant que UI/UX designer & frontend developer afin d’assurer la qualité produit et collaborer avec l’équipe marketing. Avec un bachelor en infographie, spécialisation web design et multimédia, il a commencé en 2010 chez Graham Thomas Invest, puis Vous et plan K advertising.
Jerry Klein a rejoint MindForest Group en tant que spécialiste
en customer experience et responsable PME360. Jerry Klein dispose de plus de 20 années d’expérience professionnelle au Luxembourg (Mercedes-Benz, Siemens, Amazon, NPGWM).
28 ans, a été promu senior auditor. Il avait rejoint le département Audit de HRT en 2013.
Fabienne Rodrigues, 25 ans, a rejoint le Garage Rodenbourg en qualité d’hôtesse de livraison. Elle a précédemment travaillé chez Neuhauser au poste d’assistante commerciale export. Pierre Arbogast, 27 ans, a rejoint
Autolux en tant
que sales advisor. Il était avant ingénieur commercial chez Hilti.
Valérie Szkolnik, 34 ans, a intégré Athlon Luxembourg au poste d’account manager. Auparavant, elle a travaillé au sein d’Arval et Leaseplan Luxembourg, accumulant ainsi 10 années d’expérience dans le leasing automobile.
delivery manager et consultante en gestion du changement. Ingénieur de formation, titulaire d’un master en gestion et d’un master en audit, elle a travaillé trois ans chez PwC en tant qu’auditrice et ensuite quatre ans en tant que chef de projet chez Smets.
Stéphane Charlent,
36 ans, a été promu manager chez HRT. Il a rejoint le département Audit de l’entreprise en 2014.
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Communication, Marketing & Business development Robert et Yann Munhowen – Directeurs (Moutarderie de Luxembourg)
Plus de piquant dans la marque
► L’histoire et la tradition de la Moutarderie remontent à 1922 et la famille Munhowen y est active depuis 1976. ► L’élargissement de la gamme a nécessité une réflexion profonde sur l’identité visuelle de la marque. ► Un rebranding et une nouvelle communication ont été menés avec succès. D’autres développements sont en cours. ― Interview : France Clarinval ― Photo : Jessica Theis
▲ Yann et Roland Munhowen travaillent de concert pour faire évoluer une marque presque centenaire.
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Messieurs Munhowen, pouvez-vous revenir sur l’histoire de la Moutarderie et ses liens avec votre famille ? Roland Munhowen : « La maison Munhowen existe depuis 1908 et était spécialisée dans le commerce de boissons, avec notamment l’exploitation des champagnes Mercier, ainsi que la production, avec une cave à vin, une vinaigrerie, du cidre... D’un autre côté, la Moutarderie de Luxembourg a été créée en 1922 au Pfaffenthal par un Alsacien et un Luxembourgeois. En 1976, mon grand-père et mon père ont racheté la Moutarderie, puis en 2000, mon fils et moi l’avons reprise à notre nom en la sortant du groupe Munhowen lors de son intégration à la Brasserie Bofferding. La plupart des gens ignoraient que la Moutarderie était liée à Munhowen... R. M. : « Ça ne va pas de mélanger le vin que nous distribuions avec le vinaigre nécessaire à la moutarde ! À l’époque, nous étions deux sur le marché luxembourgeois. Munhowen avait une autre marque, Moutarde royale, qui ne représentait que 3 % du chiffre d’affaires de son activité. Quand nous avons acheté la Moutarderie de Luxembourg, nous avons gardé le nom car il était largement lea-
Communication, Marketing & Business development Robert et Yann Munhowen – Directeurs (Moutarderie de Luxembourg)
der du marché. Sa part de marché était importante, sans doute 60-65 %, ce qui rendait le produit intéressant. Comment développer cette part de marché ? R. M. : « C’est tout le défi que nous avons relevé. On imaginait bien que les gens n’allaient pas manger plus de moutarde et qu’il fallait dès lors diversifier les produits. Nous avons donc lancé une moutarde forte, puisque la moutarde traditionnelle luxembourgeoise est assez légère, puis une moutarde à l’ancienne. Ces deux produits restaient cependant marginaux, l’Original représentant plus de 90 % de notre chiffre d’affaires. Pour poursuivre la diversification, il y a 18 ans, nous avons commencé à faire de la mayonnaise. Cela suppose une autre méthode de production. Nous avons lentement gagné des parts de marché. En mars 2015, mon fils a lancé en plus un ketchup et une andalouse.
Le verre à moutarde n’avait pas changé depuis 50 ans, un coup de jeune était indispensable. Yann Munhowen
Le succès est-il au rendez-vous ? Yann Munhowen : « Face aux grandes marques internationales, surtout pour le ketchup, ce n’est pas facile de faire sa place. Mais on voit quand même de plus en plus de clients s’intéresser à ces produits. On avait acheté de quoi faire 5 tonnes la première année et on en est déjà à presque trois fois plus. Parallèlement à ces nouvelles sauces, la Moutarderie de Luxembourg a connu un changement assez radical d’image. Comment avez-vous envisagé ce tournant ? Y. M. : « En fait, c’est le projet des nouvelles sauces qui nous a obligés à réfléchir à notre image et notre identité. On s’est aperçus que nos emballages étaient assez disparates et que nous n’avions pas de logo unique et clair. Le verre n’avait pas changé depuis 50 ans… Plutôt que d’ajouter encore de nouvelles étiquettes, nous avons voulu retravailler le tout et unifier notre corporate identity. R. M. : « Par exemple, les étiquettes étaient totalement différentes entre la moutarde et la mayonnaise. Donc on ne savait pas que la mayonnaise venait de chez nous, alors que la moutarde marchait très bien.
Avez-vous travaillé avec une agence ? Comment l’avez-vous choisie ? Y. M. : « Nous avons travaillé avec Plan K. On avait déjà travaillé avec eux quand on a lancé les sticks, ces petites portions individuelles de sauce. Ils avaient dû bien réfléchir à trouver une manière de communiquer sur une si petite surface et sur une ligne et non sur un verre rond. R. M. : « J’avais aussi repéré leur site internet qui était original et efficace. On leur a laissé carte blanche pour nous faire différentes propositions en ayant toujours en tête de mettre en avant le côté artisanal et luxembourgeois. Les gens sont de plus en plus attachés à la fabrication locale. Y. M. : « On a voulu quelque chose de simple, sans trop de détails. Nous avons pris notre temps pour décider, avec beaucoup d’allersretours entre l’agence et nous. Un des points importants était de décider si on montrait l’utilisation (viande, barbecue, salades…) des sauces ou pas. Comment avez-vous tranché ? Y. M. : « Des études de marché ont été faites pour comparer les différentes options : soit des images, soit des codes couleurs. Cela nous a permis d’opter pour le choix le plus simple, sans fioriture. Les étiquettes sont trop petites pour se laisser aller à ajouter plein de choses. La réflexion a dû aussi être menée sur les couleurs. Quelles couleurs ont été adoptées ? R. M. : « Nous avons choisi du vert pour la moutarde, en souvenir des sceaux qui étaient destinés aux professionnels et qui ont été verts pendant les 30 dernières années. La moutarde forte est marquée par le rouge. La mayonnaise a eu un bleu frais pour rappeler le citron et un orange pour celle aux œufs. Nous avons voulu trancher avec les habitudes et éviter le rouge pour le ketchup. C’est pourquoi on y a mis un turquoise. Et pour l’andalouse, le violet. Il y a aussi de nouveaux emballages ? Y. M. : « Nous avons choisi de nouveaux verres, plus faciles à étiqueter ainsi que les bouteilles à dosette. Les petites portions individuelles en sticks existent depuis deux ans et sont plutôt destinées au marché de la restauration. Elles sont quand même vendues en supermarché, surtout en été pour les pique-niques ou les barbecues… Le rebranding s’est accompagné d’une vaste campagne de publicité. Quels supports avez-vous choisis ? Y. M. : « Pour la Moutarderie, c’était historique de faire une grande campagne comme cela. On n’avait pas du tout l’expérience. On a cherché des supports grand ►
Parcours
Tombé dans la marmite Yann Munhowen représente la cinquième génération de la famille et il a très tôt eu l’occasion de se frotter au monde de l’entreprise. « J’ai fait beaucoup de jobs de vacances au sein de Munhowen Distribution. » Après ses études à l’École de commerce et de gestion, il a rejoint la Moutarderie en 2000. « C’était le moment de la fusion avec Bofferding et de la séparation de mon père avec ses frères. Il y avait énormément de travail administratif et comptable que j’ai pu prendre en charge », se souvient-il. « Toute l’administration de la Moutarderie était chapeautée par Munhowen et c’était une aubaine pour moi d’avoir à mes côtés quelqu’un formé à la comptabilité et la gestion », renchérit son père. C’est ce qui lui a mis le pied à l’étrier et il n’a plus voulu en sortir : « J’avais envisagé de poursuivre mes études à l’étranger ou de commencer dans d’autres entreprises, mais le virus était pris. » F. C.
260 C’est, en tonnes, la production annuelle de moutarde. Alors que la mayonnaise ne représente que 40 tonnes, les nouvelles sauces ketchup et andalouse talonnent déjà avec pas loin de 30 tonnes. « C’est l’effet de la nouveauté, on espère que ça va durer », annonce, prudent, Roland Munhowen.
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Communication, Marketing & Business development Robert et Yann Munhowen – Directeurs (Moutarderie de Luxembourg)
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Impossible de ne pas constater l’énorme évolution du packaging et de l’identité de la Moutarderie de Luxembourg. La gamme a connu un rajeunissement spectaculaire et une unification de l’image sous la houlette de l’agence Plan K.
Les Luxembourgeois sont déjà nombreux à consommer la moutarde de Luxembourg. Pour gagner des parts de marché, c’est vers les étrangers que la campagne de publicité a été orientée, avec des versions française, allemande, portugaise et anglaise.
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public et pas trop onéreux : les supports internet et mobile de RTL, les arrières de bus, tout en gardant de la presse grand public comme Revue ou Télécran. R. M. : « On a aussi arrêté les pubs que l’on faisait à la télévision deux ou trois fois par an avec des comédiens de théâtre luxembourgeois parce qu’elles ne cadraient plus du tout avec notre image. Y. M. : « Nos campagnes ont aussi mis en scène des personnages étrangers avec un message en allemand, français, anglais et portugais parce que nous avons constaté que les résidents étrangers nous connaissaient peu. Il était intéressant de les cibler pour élargir notre part de marché. Vous avez aussi une page Facebook. En quoi est-ce important pour une entreprise telle que la vôtre ? Y. M. : « L’idée est d’élargir la cible vers des consommateurs plus jeunes et plus internationaux. Elle est gérée par l’agence et ils y postent des recettes qui utilisent nos produits. Cela va sans doute évoluer vers une direction plus humoristique. Sans oublier nos actualités, nouveautés… Quelles sont les réflexions pour la suite de la communication ? Y. M. : « Avec l’agence, on réfléchit à de nouveaux axes, notamment autour de l’événementiel pour être présents par exemple au Rock-A-Field ou au ING Marathon. Comment avez-vous choisi les nouveaux produits que vous alliez développer ? R. M. : « Ajouter d’autres variétés de moutarde était intéressant parce que c’était le même outil de production et un créneau que l’on connaissait bien. À l’époque, on avait aussi lancé cinq autres moutardes, à l’estragon, au miel, au piment d’orient… C’était une trop petite niche avec un résultat trop marginal pour continuer. Depuis cinq ans, en collaboration avec Naturata, nous avons créé une moutarde bio, sous leur branding. C’est la seule moutarde dont tous les ingrédients viennent du Luxembourg (les autres moutardes de la maison utilisent des graines qui viennent du Canada pour assurer la quantité, ndlr). Et la mayonnaise ? R. M. : « L’idée est venue d’un ancien chef de production, en 1995. Les débuts ont été difficiles. On a dû investir dans de nouvelles machines et dans la distribution pour se faire une place dans des rayons déjà bien fournis, où on ne nous attendait pas. Notre recette était proche du goût allemand alors que les Luxembourgeois préfèrent la recette belge. Nous avons beaucoup travaillé pour faire évoluer cela et elle représente maintenant 3 % de part de marché.
Vous avez aussi créé des produits en partenariat avec d’autres, comme tout récemment la moutarde au riesling avec Vinsmoselle. Comment se passent ces actions spécifiques ? R.M. : « On aime bien l’idée de développer des séries limitées. En général, c’est un partenaire qui vient nous voir avec une idée pour faire un produit avec de la moutarde. Il y a sept ans, à l’initiative d’une étudiante, Luxlait a fait un Kachkéis à la moutarde. Il y a deux ans, on a fait une moutarde à la bière avec Diekirch et donc maintenant, la moutarde au riesling. Beaucoup de gens nous approchent, mais on ne peut pas se lancer dans n’importe quel projet parce qu’on n’est pas équipés pour produire de petites quantités. Le minimum, c’est 2 tonnes.
On imagine bien que les gens ne vont pas manger plus de moutarde. Il faut alors diversifier les produits. Roland Munhowen
Envisagez-vous de vous développer vers l’étranger ? Y. M. : « L’export représente à peine 0,5 % de notre chiffre d’affaires. C’est assez difficile de percer ces marchés déjà très matures. Il faudra adapter les recettes, les étiquettes et allonger les dates limites de consommation. Parce que nous travaillons sans conservateurs. R. M. : « Notre moutarde est un produit local, adapté au goût local. Pour le faire connaître ailleurs, il faudrait investir beaucoup dans les médias et pour entrer dans les rayons des grandes chaînes internationales. Cela dit, nous avons commandé de nouvelles machines qui vont nous permettre d’élargir la production pour être prêts à aller vers l’export. Vous voyez loin ! R. M. : « Avec les nouvelles sauces, on doit de toute façon agrandir la capacité de production et de stockage. Comme on a encore de la place ici, on va pouvoir investir dans une machine qui permet de produire sept fois plus qu’avant. Avant de peut-être attaquer l’international quand nous serons prêts. » ◄
En résumé La Moutarderie de Luxembourg est fière de ses presque 100 ans d’existence puisqu’elle a été fondée en 1922, mais elle veut aussi rester dans l’air du temps et conquérir des parts de marché. C’est pourquoi elle innove en termes de produits, en lançant de nouvelles sauces, et de communication, en repensant totalement son identité.
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Communication, Marketing & Business development Analyse – Sonia Da Costa
Le papier s’il vous plaît ► Malgré la place de plus en plus grande du digital, le print fait de la résistance, constate la directrice gérante de Push The Brand. ― Interview : Jean-Marc Streit ― Photo : Luc Deflorenne Madame Da Costa, quel est l’événement qui vous a le plus marquée dans votre secteur d’activité au cours de ces derniers mois ? « Je ne retiens pas d’événement à proprement parler, par contre, j’ai pu constater cette année une évolution à la hausse au niveau de la masse de travail, même pendant la période estivale, traditionnellement plus calme. Je mentionnerais également l’impact de la crise sur le comportement des clients. Ils sont en effet devenus plus exigeants tant sur la qualité que sur les délais, mais aussi plus prompts à négocier les prix. Cette attitude perdure depuis. Quels sont les piliers sur lesquels vous comptez appuyer votre croissance ? « L’une de nos activités qui prend une part toujours plus grande est sans conteste l’activité web. Depuis les trois dernières années, la croissance d’internet et du mobile est exponentielle et exige de notre part une évolution constante et un besoin régulier en formations spécifiques. Nous surfons donc sur cette vague qui touche nombre de secteurs d’activité et oriente les stratégies de communication. Notre second pilier reste la communication papier qui, si elle s’appuie moins visiblement sur la création, reste un support de communication essentiel sur le marché luxembourgeois, quelque peu atypique, il est vrai, comparativement aux marchés voisins. Quels sont les profils que vous avez le plus de mal à recruter ? « Les développeurs ICT sont les profils les moins aisés à débaucher, d’autant plus qu’au sein de notre agence, ils doivent pouvoir comprendre les attentes des clients au niveau du design
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notamment. Par contre, pour tous les postes qui touchent le graphisme, la création et la commercialisation, nous n’avons rencontré aucune difficulté majeure pour trouver de bons professionnels. Quel type de manager êtesvous ? « Je veille à maintenir un environnement de travail que je qualifierais de familial, dans le respect d’une hiérarchie nécessaire. Pour cela, je souhaite que chacun d’entre nous développe des valeurs de communication et de respect mutuel. Pour que chaque collaborateur travaille au mieux, il faut que l’atmosphère soit la plus sereine possible, et que le plaisir ne soit pas dissocié du travail. Bien sûr, il y a des moments de stress, mais si l’ambiance est généralement bonne, ces moments seront d’autant mieux gérés et le travail gagnera en qualité. Nous avons développé plusieurs initiatives, un déjeuner pris en commun chaque vendredi ou un week-end dans une ville européenne pour toute l’équipe. Quelles sont vos principales qualités ? « Je pense être très réactive et organisée dans mon travail, ce qui me permet de gérer au mieux les moments de stress. De manière générale, j’aime ce que je fais et je me rends à mon
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▲ Sonia Da Costa • 41 ans • Directrice gérante et fondatrice de Push The Brand depuis 2005 • Membre de la Fédération des femmes cheffes d’entreprise du Luxembourg (FFCEL)
Il faut savoir se satisfaire d’un certain équilibre.
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Le 16 novembre 2005 a été créée Push The Brand.
travail avec bonne humeur. Je suis quelqu’un de positif. Et vos principaux défauts ? « Face aux tâches répétitives, j’ai tendance à rapidement m’ennuyer. Ce qui me plaît dans mon travail, c’est que la routine ne peut s’y installer. Mes clients, leurs secteurs, leurs points de vue, leurs demandes, sont très différents. Par ailleurs, je déteste l’hypocrisie et cela se remarque. Mais est-ce vraiment un défaut ? Si vous aviez dû exercer un autre métier, qu’auriez-vous aimé faire ? « J’ai eu du mal à trouver ma voie au départ. Mais je sais qu’il me faut une activité dans laquelle je puisse rencontrer des gens, échanger. Je me verrais bien dans le milieu social. Comment voyez-vous votre société dans cinq ans ? « Je considère notre situation actuelle avec fierté et je pense qu’il faut savoir se satisfaire d’un certain équilibre. De ce fait, j’espère que notre agence sera, dans cinq ans, au même niveau qu’aujourd’hui. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Aussi, mon souhait est que d’ici là nous soyons toujours reconnus pour la qualité de notre travail et de nos services. » ◄
Association nationale des étudiants en sciences économiques et commerciales
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Dossier IMMOBILIER
Bien plus que des mètres carrés Le marché professionnel se porte toujours bien. Les projets sont aussi d’envergure et emblématiques. Il faut promouvoir, construire et occuper intelligemment. La Place est aussi forte pour les fonds liés à l’investissement immobilier. ― Textes : Fabrice Barbian, Jean-Michel Lalieu, Michaël Peiffer ― Photos : Julien Becker
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Pierre Beissel (Arendt & Medernach)
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Monique Chalon (ING Luxembourg)
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Tehdi Babigeon (Inowai)
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MARCHÉ
Un appétit toujours plus grand
Tehdi Babigeon Head of business development (Inowai) Benjamin Limbourg Directeur commercial (BNP Paribas Real Estate)
Laurent Cooreman Managing director (CBRE Luxembourg)
► Avec une prise en occupation globale qui devrait dépasser les 200.000 m2 et des investissements d’un montant supérieur au milliard d’euros, l’année s’annonce très positive pour le secteur de l’immobilier professionnel au Luxembourg. ► La raréfaction des surfaces de bureaux disponibles à la location entraîne une augmentation continue des loyers dans la plupart des circonscriptions. ► Cette situation vient aiguiser l’appétit de nouveaux investisseurs institutionnels et de fonds spéculatifs, attirés par la stabilité de la Place. ― Texte : Michaël Peiffer ― Photos : Julien Becker
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VEC 164.113 M2 DE PRISES en occupation de surfaces locatives au cours du troisième trimestre, le marché de la location a enregistré une forte croissance au GrandDuché, portant le total des neuf premiers mois de cet exercice à 251.019 m2, soit davantage que sur l’ensemble de l’année 2014, qui avait totalisé 205.941 m 2. « Il convient toutefois de relativiser ce résultat exceptionnel. Il s’explique en particulier par l’installation de l’Université à Esch-Belval, tempère Tehdi Babigeon, head of business development chez Inowai. La Maison des sciences humaines compte pour 26.500 m2, la Maison du savoir pour 45.000 m2, celle du nombre pour 19.400 m2 et celle de l’innovation pour 13.700 m 2. Ainsi, en excluant ces 104.600 m2, le take-up trimestriel s’élèverait à 59.512 m2 pour un total d’environ 145.000 m2 depuis le début de l’année. » Hormis les transactions liées à l’Université, plusieurs autres opérations majeures ont été enregistrées au cours des trois derniers mois. Le cabinet Arendt & Medernach a emménagé dans ses nouveaux locaux (16.700 m2) et la Banque européenne d’investissement (BEI) vient de prendre possession de 10.768 m2 supplémentaires au Kirchberg. « On vit effectivement une année exceptionnellement active et il faut l’expliquer. D’un côté, l’installation de l’Uni à Belval, prévue de longue date, met l’accent sur une zone qui arrive à un stade de maturité. Autour de l’Université, on retrouve des incubateurs, des centres de recherche et des entreprises qui ont besoin de cet environnement propice à l’innovation. Dès lors, les investisseurs occupants s’y intéressent », explique Laurent Cooreman, managing director de CBRE au Luxembourg. D’autre part, la BEI et la Commission européenne viennent elles aussi doper le marché de la location cette année. « Ces prises en occupation n’étaient pas prévues et augmentent la part du secteur public et des institutions dans le stock existant occupé. Le secteur des institutions européennes reste donc très actif, en partie grâce au plan Juncker et son impact sur la BEI », poursuit Laurent Cooreman.
Des entreprises en pleine croissance Les principaux acteurs présents sur le marché de l’immobilier de bureaux au Luxembourg ont le sourire. Le secteur fait preuve d’un dynamisme très encourageant. De nombreuses sociétés implantées au Luxembourg connaissent une phase de croissance et ont besoin de plus d’espace pour leurs équipes. « Si l’on ne tient compte que des mètres carrés de bureaux occupés par l’Université, on arrive effectivement à une prise en occu-
« La construction en spéculatif connaît un fort ralentissement. » Benjamin Limbourg Directeur commercial (BNP Paribas Real Estate)
pation de 145.000 m 2 à la fin du troisième trimestre, soit une hausse de 10 % sur un an, calcule Romain Muller, managing director de Jones Lang LaSalle ( JLL) au Luxembourg. Les transactions en cours permettent d’envisager un résultat annuel du même niveau qu’en 2014 avec un peu plus de 200.000 m2 pris en occupation. Et le début de l’année 2016 s’annonce tout aussi encourageant. » Décembre ou janvier verra l’installation d’EY dans ses nouveaux locaux, soit 19.000 m2 en occupation propre et 5.000 m2 à louer, et le déménagement de la BGL BNP Paribas est annoncé pour la fin du premier trimestre avec 52.000 m2, dont 8.000 m2 restent à louer, à comptabiliser dans le futur. Conséquence de cet engouement du marché, les surfaces disponibles tendent à se raréfier. Si la disponibilité a légèrement augmenté à 4,2 % contre 3,8 % précédemment en raison de plusieurs livraisons spéculatives ainsi que la remise sur le marché d’espaces de seconde main, ce chiffre devrait repasser sous la barre des 4 % d’ici la fin de l’année (voir encadré). « Facteur important à prendre en compte, la construction d’immeubles en spéculatif, hors occupation propre, connaît un fort ralentissement par rapport à ce qu’on connaissait dans le passé, relève Benjamin Limbourg, directeur commercial de BNP Paribas Real Estate à Luxembourg. Concrètement, environ 60.000 m2 seront livrés dans les 18 à 24 prochains mois et l’on peut considérer que la même surface va se libérer d’ici fin 2016 au Kirchberg. Ce qui devrait être bénéfique pour ce quartier et pourrait permettre de ralentir la hausse continue des loyers. Cela ne suffira cependant pas à combler la demande. »
Jusqu’à 50 euros le m2 au boulevard Royal Depuis deux ans, en raison d’un taux de vacance réduit et du manque de nouveaux projets à même de répondre à la demande, les loyers « prime » ont augmenté dans la plupart des quartiers. « Cette hausse est de l’ordre de 8 à 10 % par an. Précisons tout de même que le loyer ‘prime’ n’est pas le loyer moyen, mais le montant maximal constaté pour une surface de qualité supérieure dans la meilleure localisation pendant une période donnée », souligne Tehdi Babigeon. En centreville, plusieurs étages du Royal20 et du Royal Grace ont ainsi été commercialisés à 50 euros du mètre carré, alors que la moyenne pour le centre-ville (CBD) reste fixe aux alentours des 45 euros. « On n’avait plus connu une augmentation aussi importante et continue depuis 10 ans, précise Laurent Cooreman. Il faut toutefois analyser cette évolution en prenant un peu de recul. La plupart des capitales européennes, comme Dublin, Berlin et même Madrid, ont vu les loyers repartir à la hausse. C’est une tendance lourde et ce n’est pas propre au Luxembourg. » ► PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 055
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1,9 %
Selon les données d’Inowai, le taux de vacance moyen est descendu à 1,9 % au Kirchberg.
► Où s’arrêtera cette augmentation continue des loyers ? Personne ne peut le dire. « Je pense toutefois que l’on va vers une certaine stabilisation générale des prix. Mon expérience me fait dire que les entreprises vont là où il y a de la disponibilité par rapport à leurs besoins. Si l’on présente à un futur occupant un bâtiment neuf à 50 euros/m2 dans le centre et un autre à 34 euros/m2 au Kirchberg, soit à quelques minutes avec le futur tram, la différence de coût pèsera inévitablement dans la balance », confie Romain Muller.
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E MARCHÉ SE TEND. À côté de l’augmentation des loyers et de la réduction des gratuités jusqu’ici accordées aux locataires, les professionnels de l’immobilier constatent également que les candidats à la location ont de moins en moins de temps pour prendre leur décision. « Les choix doivent se faire de manière beaucoup plus diligente qu’auparavant, relève Benjamin Limbourg. La demande étant très forte, le candidat le plus prompt à se décider est plus apte à obtenir ce qu’il souhaite. Les structures qui connaissent un processus de décision long sont clairement désavantagées aujourd’hui. » Il en ressort que, pour une entreprise en expansion, la recherche d’une surface doit s’envisager le plus tôt possible. « Soit on anticipe un besoin à trois ans ou plus et on peut étudier les projets à venir, soit on doit répondre à un besoin urgent d’espace pour accompagner son développement et l’on se retrouve dans le peloton, à jouer des coudes », ajoute Tehdi Babigeon. Dans ce contexte global, les nouveaux programmes en cours de réalisation sont très attendus. Le volume des livraisons devrait être de 110.000 m2, portant le stock à plus de 3,7 millions de mètres carrés. 67 % de ces nouvelles surfaces sont déjà pré-louées.
« Le secteur des institutions européennes reste très actif. » Laurent Cooreman Managing director (CBRE Luxembourg)
Disparités géographiques
Une grande variété d’occupants aux besoins différents Si le taux de vacance moyen est de 4,3 % au Luxembourg dans le secteur de l’immobilier de bureaux, on note de grandes disparités d’une zone géographique à l’autre.
Un intérêt venu des États-Unis et d’Asie Le marché se réoriente clairement en faveur des propriétaires. Dans ce contexte, les acteurs de l’immobilier voient leurs missions évoluer. Si certains locataires ont besoin de plus de mètres carrés, d’autres en profitent pour prolonger leurs baux. « Vu la difficulté de trouver des surfaces intéressantes à bon prix, beaucoup se disent qu’il est préférable de rester là où ils sont », constate Benjamin Limbourg. Cette approche est d’autant plus judicieuse que le marché de l’investissement est très fort, que les capitaux circulent et que cela a tendance à aiguiser l’appétit des propriétaires.
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Certes, ceux qui ont bradé les prix voici cinq ou six ans, dans un marché déprimé, veulent aujourd’hui corriger le tir. Mais pour d’autres, disposer de bons occupants, avec des baux les plus longs possibles, permet d’améliorer le produit pour vendre dans de bonnes conditions. Dès lors, l’idée est de trouver un terrain d’entente entre propriétaire et locataire, dans un esprit gagnant-gagnant. Poussé par une conjoncture économique favorable, le marché des investissements est également très dynamique. « Pour la deuxième année consécutive, nous allons dépasser la barre du milliard d’euros, constate Laurent Cooreman. Cela ne s’était plus vu depuis la crise de 2008. » De nouveaux investisseurs institutionnels et des fonds spéculatifs font leur apparition au Luxembourg. Ils viennent notamment des États-Unis. Confrontés au dynamisme général des marchés en Europe et à la hausse effrénée des prix dans les grandes capitales que sont Londres ou Paris, ces investisseurs misent sur d’autres Places attractives. ►
« Le début de l’année 2016 s’annonce tout aussi encourageant. » Romain Muller Managing director ( JLL Luxembourg)
« Selon nos chiffres, ce taux est descendu à 1,9 % au Kirchberg et à 3,2 % en centre-ville », constate Tehdi Babigeon, chez Inowai. Or, le Kirchberg abrite actuellement le plus grand stock de surfaces de bureaux avec 827.000 m2, devant le CBD (731.000 m2). En revanche, des zones en périphérie atteignent des taux de vacance plus élevés à 9,9 % de moyenne. « La majorité des transactions, 6 sur 10, porte sur des superficies inférieures à 300 m2. C’est la raison pour laquelle nous conseillons aux développeurs de s’orienter vers une offre modulable. C’est l’une des clés pour assurer une bonne commercialisation à Luxembourg », poursuiton chez Inowai. À l’image de l’économie locale, essentiellement portée par des petites et
des moyennes entreprises, mais au sein de laquelle on trouve également de grandes sociétés, le marché immobilier doit pouvoir répondre à une multitude de besoins. « Certes, les grandes opérations qui voient la prise en occupation de dizaines de milliers de mètres carrés sont plus retentissantes, mais notre marché est aussi dynamique parce qu’il s’appuie sur la croissance continue de petites structures qui ont besoin de plus d’espace, note Romain Muller (JLL). 600 m2 ne représentent pas grand-chose sur les 200.000 m2 pris en occupation au cours de l’année. Mais ces petites surfaces mises bout à bout constituent au final une somme importante qu’il ne faut pas négliger. » M. P.
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C’est le nombre de mètres carrés de bureaux qui, avec 150 logements et des commerces, constituera l’îlot mixte « Porte de l’Europe », à l’entrée du plateau de Kirchberg, juste après le Pont Rouge.
► « Ils s’intéressent au Luxembourg parce que c’est un pays stable et mature, tant sur le plan économique que politique. Ils disposent de liquidités importantes et ils achètent un premier immeuble, avec l’intention d’en acquérir d’autres », résume Romain Muller. L’appétit de l’Asie pour des biens situés au Luxembourg est également en forte hausse. « Pour l’heure, ils œuvrent en partenariat avec des asset managers. Ils n’ont pas encore l’expérience du marché, mais ce n’est plus qu’une question de mois. Nous n’avons notamment encore rien vu de la puissance de feu chinoise. Les autorités travaillent par exemple sur les aspects réglementaires afin d’autoriser leurs compagnies d’assurance à sortir les capitaux du pays. Dans ce cadre, l’Europe se profile comme l’une de leurs cibles privilégiées dans les années à venir », prédit Laurent Cooreman.
Premiers arrivés, premiers servis À côté de ces investisseurs institutionnels à la recherche de rendements élevés, on trouve aussi des familles privées qui, dans un environnement où les taux d’intérêt sont au plus bas, misent sur la croissance de la valeur immobilière au Luxembourg. « Ils sont de plus en plus présents sur le marché et leur vision s’inscrit à plus long terme », constate Romain Muller. « Certains Ultra High Net Worth Individuals souhaitent ainsi diversifier leur portefeuille et sécuriser des positions fiscales », ajoute Benjamin Limbourg.
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A SITUATION ACTUELLE renforce la confiance des développeurs tant à Luxembourg qu’à la périphérie de la ville. Voyant le taux de vacance fondre comme neige au soleil, les plus prompts à sortir des projets de terre disposeront d’un bel atout dans les mois et les années à venir. De fait, la Cloche d’Or est la zone qui devrait connaître les plus grands développements immobiliers. « Alors que le Kirchberg est presque saturé, avec un programme de développement urbain qui arrive à son terme, le Ban de Gasperich constitue sans doute le plus grand vivier de surfaces à développer pour les 10 prochaines années », détaille Benjamin Limbourg. « D’un point de vue investissement, cette zone arrive à maturité », confirme Laurent Cooreman. Le seul point à améliorer concerne la mobilité de cette zone, mais des travaux sont en cours.
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« L’autre zone où l’on constate une demande énorme, tant de la part des promoteurs que des occupants, c’est le secteur de la gare, ajoute Romain Muller. Encore une fois, les questions de mobilité seront prépondérantes à l’avenir. À ce titre, on ne peut que se réjouir du développement du tram. Si les entreprises grandissent, elles doivent s’appuyer sur une main-d’œuvre qualifiée à qui on ne peut pas demander de perdre deux heures chaque matin sur la route. » À cette aune, l’immobilité et l’immobilier ne font effectivement pas bon ménage. ◄
« L’installation de l’Uni à Belval explique en partie le résultat exceptionnel. » Tehdi Babigeon Head of business development (Inowai)
Îlots urbains
Des zones en pleine mutation La vente du Royal-Hamilius, en cours de construction au centre-ville, pour quelque 400 millions d’euros, a dopé le marché de l’immobilier luxembourgeois de l’investissement cette année. Ce projet attire tous les regards par sa situation exceptionnelle. En tout, 70 appartements de haut standing sont prévus pour un total de 7.000 m2. Avec les 20.000 m2 de commerces et de services, 10.000 m2 de bureaux et 634 places de parking, ils formeront cet ensemble qui doit être livré en 2019. D’ici quatre ans, le Kircherg disposera lui aussi d’un tout nouvel îlot mixte « Porte de l’Europe ». Cet ensemble urbain verra le jour à l’entrée du plateau, juste après le Pont Rouge. À terme, on y trouvera 150 logements et 6.800 m2 de bureaux. L’endroit abritera également un centre commercial, la mixité des activités étant un des objectifs du projet. « Ne nous y trompons pas, le projet mixte IMPE (Îlot mixte Porte de l’Europe) est un projet d’envergure, d’un volume global comparable au projet Royal-Hamilius et également situé sur un emplacement stratégique majeur, à l’entrée du Kirchberg, souligne Tehdi Babigeon (Inowai). Ce projet ambitieux est un succès annoncé vu l’engouement rencontré depuis
son annonce officielle en septembre dernier, et constitue de toute évidence un message très positif envoyé au marché immobilier Luxembourgeois. » « Ces deux projets s’inscrivent dans un concept plus global de réaménagement de la ville, se réjouit pour sa part Laurent Cooreman (CBRE). Ils sont situés à des endroits clés et symbolisent le dynamisme du Luxembourg sur le plan immobilier. » En centre-ville, le secteur de la place de l’Étoile constitue sans doute la dernière réserve foncière à exploiter. « Dans le climat positif actuel, on peut espérer que quelque chose se passe à ce niveau, explique Benjamin Limbourg. Les conditions du marché sont idéales pour qu’un projet sorte de terre. » Située à l’extrémité de la route d’Arlon, la zone reste l’une des principales portes d’entrée de Luxembourg et ses terrains vagues actuels desservent l’image dynamique de la capitale, en quête de terrains et de bureaux pour accueillir des entreprises et des institutions ambitieuses et toujours plus nombreuses. M. P.
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
8 %
Selon Cushman & Wakefield, les loyers ont augmenté de 8 % cette année dans la Grand-Rue.
RETAIL
Grand-Rue, e 29 mondiale ► Le classement annuel des artères commerçantes les plus chères du monde, sur base du prix annuel du mètre carré en location, met Luxembourg (avec 1.620 euros le m2) très loin derrière New York ou Paris. Mais selon Cushman & Wakefield, Luxembourg pourrait vite rattraper Bruxelles et Anvers. ― Texte : Alain Ducat
D
OIT-ON CONSIDÉRER que la Grand-Rue de Luxembourg a gagné ou perdu deux places ? En tout cas, l’artère du centre-ville était 31e en 2014, et elle est 29e au classement 2015 des emplacements commerciaux les plus
chers au monde. C’est un des enseignements du traditionnel rapport publié par Cushman & Wakefield. Main Streets Across the World suit environ 500 des principales rues et avenues commerçantes à travers le monde, et les classe selon leur valeur locative prime, sur la base de données compilées par le géant immobilier. Le rapport 2015, 27 e du nom, montre que les loyers ont augmenté dans 35 % des rues observées sur la planète. Sans surprise, les quatre « premiers » mondiaux sont inchangés. L’Upper 5 th Avenue de New York éclate tout : avec des loyers commerciaux annuels moyens s’élevant à 33.812 euros du mètre carré en 2015, elle est, dans ce Monopoly plus vrai que nature, toujours la rue la plus chère du monde. Près de 50 % plus chère que Causeway Bay à Hong Kong (23.178 euros/m2/an). Les Champs-Élysées restent 3es : l’avenue parisienne s’affiche à 13.255 euros du mètre carré par an, ce qui en fait l’artère la plus chère d’Europe. Juste devant New Bond Street à Londres (2e européenne, 4e mondiale), avec 12.762 euros. À noter que Munich fait son entrée dans le top 10 mondial (11 e l’an passé), avec 4.440 euros/m 2/an
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« La GrandRue pourrait devenir plus chère que les emplacements belges les plus onéreux. » Boris van Haare Heijmeijer Partner retail agency (Cushman & Wakefield)
pour les rues Kaufinger et Neuhauser. Milan (5e avec 10.000 euros dans la Via Montenapoleone), Zurich (6 e place pour Bahnhofstrasse, 8.643 euros) et Vienne (Kohlmarkt, 9 e avec 4.620 euros) complètent le panel des villes du Vieux Continent dans les 10 plus chères du monde. Deux villes belges sont classées : Bruxelles, avec la rue Neuve et l’avenue Louise, et Anvers, avec le Meir. Le loyer annuel y est calculé à 1.750 euros le m2, faisant remonter ces rues de la 28e à la 27e place dans ce ranking. Et donc, on trouve Luxembourg-ville, désormais dans le top 30 mondial, avec 1.620 euros par mètre carré et par an dans la Grand-Rue. « À Luxembourg, la Grand-Rue pourrait devenir plus chère que les emplacements belges les plus onéreux au cours des années à venir, estime Boris van Haare Heijmeijer, partner retail agency et membre de l’International Retail Board de Cushman & Wakefield. La demande en magasins bien situés est élevée au Luxembourg, ce qui a entraîné une augmentation de 8 % des loyers de la Grand-Rue cette année. » ◄
1.620
C’est, en euros, le prix moyen pour la location annuelle d’un mètre carré au cœur de la ville.
Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
Regards croisés Chaque mois, des professionnels de la Place répondent directement à des questions posées sur des sujets clés de leur secteur d'activité.
Comment se préparer aujourd’hui à une prévisible augmentation des taux d’intérêt dans un avenir proche ?
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Yves Biewer Membre du comité de direction (Banque Raiffeisen s.c.)
« Si à moyen et long termes, une hausse des taux d’intérêt est inévitable, il est actuellement fort difficile de prédire quand cette hausse se produira et avec quelle ampleur. Le
client particulier qui s’engage dans un prêt immobilier doit donc tenir compte de cette éventualité. Face à cette situation, que doit faire un client particulier qui s’engage dans un prêt immobilier ? Désirant agir en bon père de famille, le client doit faire en sorte de disposer d’une latitude suffisante pour que des remboursements en hausse ne mettent pas en péril le budget familial.
Disposer d’une latitude suffisante. À cet égard, un client dont les revenus sont plutôt limités pour faire face à une hausse des taux a tout intérêt à fixer son taux dès la souscription du prêt. Un client dont les revenus sont largement confortables pour supporter une augmentation sensible des taux d’intérêt peut par contre décider de
continuer à profiter des taux variables extrêmement bas, quitte à demander le cas échéant ultérieurement une conversion de son prêt en taux fixe. Pour un client qui entend rembourser, dans un horizon à moyen terme, une part sensible de son prêt, par exemple par le biais du produit de vente d’un autre bien immobilier, il peut être intéressant de souscrire à un mix de tranches à taux fixe et taux variable. Dans d’autres cas de figure, il peut être intéressant de ne pas fixer le taux d’intérêt pendant la durée totale du prêt, mais de limiter la fixité du taux sur des durées de 10 ou 15 ans étant donné que le risque de taux est, à l’échéance de la période de fixité des taux, déjà sensiblement réduit pour le client après les remboursements qu’il aura opérés jusqu’à ce moment. Le conseil du banquier revêt d’une importance primordiale. Banque Raiffeisen assure la satisfaction de ses clients entre autres par une formation continue de ses conseillers et nous prenons soin de conseiller chaque client individuellement pour lui proposer la formule de prêt qui convient au mieux à sa situation personnelle. »
Sonja Tousch Gérante associée (Trade Immo)
« Je ne pense pas qu’on ait la possibilité de se préparer vraiment à une telle augmentation. Pour nous,
en tant que petit promoteur, il est important de nous concentrer sur des projets calculables qui ne dépassent pas un certain nombre d’appartements.
Se concentrer sur des projets calculables. Cela nous donne la possibilité de les construire rapidement et de donner à nos clients la certitude d’avoir la jouissance de leur acquisition dans un délai raisonnable. Comme c’est la rentabilité qui intéresse les investisseurs de l’immobilier, il est important pour nous de choisir des emplacements qui restent intéressants, où ils pourront être sûrs d’avoir des locataires sans problème. »
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
IMMOBILIER DE BUREAUX
Retour des grands chantiers ► 2015 aura été une belle année pour l’immobilier de bureaux. Sélection de cinq projets phares qui ont marqué la période par leur architecture, leur emplacement ou leur surface, et de cinq projets attendus entre 2016 et 2020, qui redéfiniront le paysage du centre-ville et du quartier européen.
Commission de surveillance du secteur financier
Architectes : KCAP Architects & Planners
et Arlette Schneiders Architectes Localisation : Rue Alcide de Gasperi / rue A. Wehrer / rue A. de St-Exupéry Surface hors sol : 22.330 m2 Maître d’ouvrage : Fonds de compensation Date de livraison : Été 2015
Architecte : JSWD Architekten Localisation : Entre la rue d’Arlon et la rue des Aubépines Surface brute : 16.900 m2 Occupant : CSSF Date de livraison : Septembre 2015
White Pearl
Arendt House
Bâtiment Immeuble administratif Kirchberg (IAK)
― Texte : Florence Thibaut
Architecte : Le bureau suisse Diener & Diener Architecture d’intérieur : AKDV Localisation : Avenue J.F. Kennedy au Kirchberg Surface hors sol : 18.000 m2 Occupants : Arendt & Medernach et
plusieurs locataires dont Post et Raiffeisen Date de livraison : Octobre 2015
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Architecte : Arlette Schneiders Architectes Localisation : Au coin de la rue Beatrix de Bourbon / boulevard Marcel Cahen
Surface : 8.500 m2 Propriétaire : Sogimme Date de livraison : Automne 2015
Projet Lighthouse One
Bâtiment d’EY
Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
Architectes : Sauerbruch Hutton International et Architecture & Environnement Localisation : Avenue J.F. Kennedy au Kirchberg Surface : 31.000 m2 Occupant : EY Luxembourg Date de livraison : Novembre 2015
Architecte : Schemel & Wirtz Architectes Associés Localisation : Boulevard Pierre Frieden au Kirchberg Surface : 36.000 m2 de surface, dont 22.000 m2 seront
Royal20
Îlot Royal-Hamilius
occupés par le groupe RTL Date de livraison : Q4 2016
Architecte : Christian de Portzamparc Localisation : Boulevard Royal sur le site de l’ancien hôtel Rix Surface : 4.743 m2 Occupants : Plusieurs locataires, dont China Merchants Bank Date de livraison : Q2 2016
Architectes : Foster + Partners en association avec Tetra Kayser Localisation : Zone située entre les avenues Émile Reuter et Monterey et la place Hamilius
Surface globale du projet Hamilius : 36.000 m2 dont environ
12.000 m2 de bureaux
Occupants mixtes : Zone de bureaux, commerces, services, logements et restaurants
Date de livraison : 2018 pour le Department Store - 2019 pour
Jean Monnet II
Bureaux Carrefour
l’ensemble du projet
Architecte : m3 architectes Propriétaire : Fonds de compensation Localisation : 16-18, boulevard Royal à l’angle de l’avenue Émile Reuter Surface hors sol : 13.000 m2 Occupant : Carrefour Date de livraison : Q4 2016
Architecte : JSWD Architekten (appel d’offres de la Commission) Localisation : Quartier européen nord du Plateau du Kirchberg, entre le boulevard Konrad Adenauer et les rues Érasme et A. de St-Exupéry Surface : 1re phase : 76.000 m2 et 2e phase : 44.000 m2 Occupant : Commission européenne Date de livraison : 2020
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
IMMOBILIER DE BUREAUX
Fourchettes de loyers
Kirchberg 30-35 € Limpertsberg 27-30 €
LuxembourgOuest 25-30 €
CBD 35-45 €
Hamm 19-21 €
Gare 30-35 €
Cloche d'Or / Gasperich 24-28 €
HORS VILLE Strassen
Munsbach
25-27 €
19-22 €
Windhof 18-22 €
Aéroport
Capellen – Mamer
24-27 €
21-23 €
Kalchesbreck 20-23 €
Bertrange
16-18 €
Leudelange
Howald
22-24 €
22-24 €
Esch-Belval 18-22 €
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― Décembre 2015
Les prix sont exprimés en € / m2 / mois HT
(SOURCE : INOWAI RESEARCH)
Contern
20-22 €
Projet Wallis (en cours) Rue Fort Wallis (immeuble de bureaux)
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
IMMOBILIER DE BUREAUX
Stocks et taux de vacance
Limpertsberg 1.869 m2 2,20 %
LuxembourgOuest 2.337 m2 3,4 %
Kirchberg Taux de vacance : 14.978 m2 Stock : 1,58 %
CBD 26.972 m2 3,28 %
Hamm 3.263 m2 7,33 %
Gare 18.710 m2 4,88 %
HORS VILLE Strassen
Munsbach
17.184 m2 21,20 %
3.680 m2 6,12 %
Windhof 497 m2 1,22 %
Aéroport 15.699 m2 9,16 %
Capellen – Mamer 6.369 m2 9,16 %
Contern 5.516 m2 23,37 %
Bertrange 10.079 m2 12,29 %
Leudelange
Howald
7.791 m2 10,59 %
2.491 m2 3,98 %
Belval
382 m2 0,21 %
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― Décembre 2015
(SOURCE : INOWAI RESEARCH)
Cloche d'Or / Gasperich 16.662 m2 4,19 %
Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
IMMOBILIER DE BUREAUX
155.800 m libres en ville 2
Évolution du taux de vacance par zone (%) 18 %
Les quartiers décentralisés (Dece) regroupent Gasperich, la Cloche d’Or, Howald, Strassen, Hamm et Neudorf. La périphérie (Péri) regroupe l’aéroport, Leudelange, Capellen et Windhof. C’est là où le pourcentage de bureaux vides est le plus élevé. Au total, au Q3 2015, on estime à 155.800 le nombre de mètres carrés vacants.
16 % 14 % 12 % 10 % 8 %
Source : JLL Research
6 % 4 % 2 %
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CB
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Évolution du prix du m2 (hors TVA) Les quartiers du centre ont connu une forte progression depuis 2010.
43 € 40 € 37 € 34 €
CBD – Central Business Disctrict Source : Inowai Research
31 € 28 € 25 € 22 € 19 €
Kirchberg Cloche d'Or Dece – quartiers décentralisés
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Périphérie
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16 €
Gare
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
IMMOBILIER DE BUREAUX
État des investissements Volume d’investissements selon les origines de financement (%) 100 %
Moyen-Orient
90 %
La base d’investisseurs actifs au Grand-Duché est plus internationale que jamais. À lui seul, le Moyen-Orient a contribué à 33% du volume global. Lors de cette période, le bâtiment Vertigo de la Cloche d’Or a été vendu aux Américains Starwood & Rynda et le White Pearl a été cédé à un investisseur institutionnel français.
États-Unis
80 %
France
70 %
Autres Pays-Bas
60 %
Italie 50 %
Allemagne
40 %
Belgique Luxembourg Source : JLL Research
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Évolution des investissements effectués entre 2011 et 2015 1.000 900 800 700 600 500 400 300
Source : JLL Research
2015 s’annonce encore meilleure que 2014. Le 3e trimestre de l’année a été très favorable aux investissements. Ces trois derniers mois, 360 millions de transactions ont été enregistrées par JLL, soit 112 % de plus qu’au deuxième trimestre de 2015 et 94 % par rapport à la même période de 2014.
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FONDS IMMOBILIERS
En pleine ascension
Pierre Beissel Avocat, partner (Arendt & Medernach)
► Le cadre réglementaire luxembourgeois favorise l’éclosion de fonds immobiliers, de plus en plus nombreux sur la Place luxembourgeoise. ► Différents progrès peuvent encore être envisagés, notamment la création d’un régime allégé de fonds d’investissement. ► La présence toujours plus dense de ces fonds n’influe qu’à la marge sur les chiffres du marché de bureaux. ― Texte : Jean-Michel Lalieu― Photos : Julien Becker
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
P
AR RAPPORT À L’INDUSTRIE des fonds active au Grand-Duché, celle plus spécifique des fonds immobiliers est nettement plus discrète. Les fonds d’investissement présents sur la Place gèrent en effet quelque 3.500 m illiards d’euros. Pour le secteur des fonds immobiliers, les derniers chiffres officiels présentés par l’Alfi (Association luxembourgeoise des fonds d’investissement) citent le montant de 31,4 milliards d’euros d’actifs gérés depuis la Place luxembourgeoise à la fin septembre 2014. Mais ce qui est particulièrement intéressant, c’est de regarder les progressions connues par ce secteur depuis quelques années. Sur les trois premiers trimestres de 2014, la somme totale a augmenté de 2,09 milliards ou 6,85 %. En 2006, elle ne pesait que 3,3 milliards, un an plus tard elle était déjà à 8 milliards d’actifs et, depuis, la progression a été quasiment ininterrompue. Toujours selon les calculs de l’Alfi, la création de nouveaux véhicules d’investissement immobilier au Luxembourg a désormais dépassé la moyenne européenne et la tendance devrait se poursuivre au cours des prochaines années. Fin septembre 2014, on en comptait 302. Quelque 23 avaient été créés depuis le début de l’année 2014 et, avec ce chiffre, la Place reste le domicile le plus important pour les fonds immobiliers internationaux. En 2006, on n’en recensait que 45 et, un an plus tard, déjà 83.
A
VEC DE TELS CHIFFRES, peut-on donc parler de succès ? « L’état de santé de l’industrie des fonds immobiliers au Luxembourg est excellent », observe l’avocat Pierre Beissel, partner chez Arendt & Medernach et membre du groupe de l’Alfi Reif Marketing. D’autant que, comme il le fait remarquer, le chiffre de 302 fonds cité par l’Alfi ne comprend que les fonds réglementés, donc les OPC partie II, les Sicar et, surtout, les fonds d’investissement spécialisés (FIS).
Espace de liberté De fait, la nouvelle réglementation sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs crée, en réglementant les gestionnaires, un certain espace de liberté pour la structuration des fonds immobiliers. Même si cette réglementation régule indirectement le fonds d’investissement en termes de fonctionnement (par exemple, la nécessité de nommer une banque dépositaire, de mettre en place un certain nombre
de procédures internes, etc.) et de reporting, elle préserve une liberté quasiment intégrale en ce qui concerne le véhicule de collection de capitaux. « La conséquence de cette nouvelle réglementation est que le nombre de fonds non directement réglementés est en augmentation constante et rapide. Le chiffre réel d’actifs sous gestion dans le domaine immobilier au Luxembourg excède sans aucun doute de très loin les chiffres de l’Alfi », estime Pierre Beissel. Mais en l’absence de données, il n’est actuellement pas possible de donner des indications plus précises sur le chiffre exact.
« L’état de santé de l’industrie des fonds immobiliers est excellent. » Pierre Beissel Avocat, partner (Arendt & Medernach)
S
I LE CADRE LÉGISLATIF flexible et moderne en matière de droit des sociétés et le nombre important de conventions fiscales bilatérales sont des atouts spécifiques du marché grand-ducal qui permettent d’attirer les fonds immobiliers, l’avocat pointe aussi le fait d’avoir un régulateur réactif et professionnel bénéficiant d’une bonne connaissance des fonds alternatifs. « Il est primordial que nous puissions garder cet avantage que nous détenons aujourd’hui sur d’autres juridictions européennes », insiste-t-il. Enfin, il note le savoir-faire des prestataires de services, qui constitue un argument de plus en faveur de la Place (PSF, domiciliataires, réviseurs d’entreprises, avocats ou gestionnaires-tiers).
Différents leviers Mais ce spécialiste des fonds immobiliers pointe aussi différents leviers de développement qui offrent de bonnes conditions pour que cette industrie puisse se développer. Le premier est conjoncturel, dans la mesure où l’on peut considérer que l’amélioration de la conjoncture mène à un accroissement des actifs sous gestion. « Il est probable que, sauf accident, cette amélioration restera à l’ordre du jour au cours des deux prochaines années », note Pierre Beissel. Au niveau des leviers structurels, il cite d’abord le fait d’exploiter pleinement la liberté en matière de création de véhicules. Le Luxembourg a profité de ce levier en 2013 avec la création de la société en commandite simple améliorée et de la société en commandite spéciale, toutes les deux étant désormais des véhicules entièrement transparents d’un point de vue fiscal, alors qu’auparavant ils étaient en principe soumis à l’impôt commercial communal. « Ce véhicule remplacera en partie les fonds communs de placement, purement contractuels et rendus moins attractifs en raison d’un traitement fiscal pénalisant de la part des autorités fiscales allemandes », explique le partner d’Arendt & Medernach. ► PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 071
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302
En 2014, l’Alfi recense 302 fonds immobiliers réglementés actifs sur la Place luxembourgeoise. Un chiffre en progression constante.
► Il note par ailleurs qu’il s’agit d’un véhicule similaire aux limited partnerships (LPs) anglo-saxons. Il est dès lors très attractif pour l’industrie des fonds immobiliers américains qui utilise de manière extensive les LPs du Delaware et des îles Caïmans. « Il répond donc aux standards internationaux et permettra aux gestionnaires du monde entier d’utiliser exactement les mêmes mécanismes que ceux des fonds du Delaware ou des îles Caïmans tout en étant on-shore d’un point de vue européen. »
Neutralité fiscale Viennent ensuite le nombre et le contenu de conventions fiscales bilatérales conclues par le Luxembourg, qui permettent de créer des fonds paneuropéens en neutralité fiscale. « Il est important qu’un fonds d’investissement, qu’il ait une politique d’investissement nationale ou internationale ou qu’il vise des investisseurs nationaux ou internationaux, puisse être créé en neutralité fiscale. L’investissement dans un véhicule de gestion collective ne doit pas créer une fiscalité désavantageuse par comparaison à un investisseur investissant directement dans de l’immobilier, et les véhicules luxembourgeois sont les rares véhicules européens offrant ce traitement », note encore Pierre Beissel.
E
NFIN COMME DERNIER levier important, il pointe encore les initiatives fiscales nationales ou internationales qui poussent à une substance fiscale accrue au Luxembourg. Ce sera notamment le cas du plan Beps (Base Erosion and Profit Shifting), dont l’OCDE vient de dévoiler le contenu final et qui insistera effectivement sur la substance des sociétés. À l’avenir, il ne suffira donc plus de créer une société au Luxembourg sans personnel et sans locaux propres pour bénéficier d’un traitement fiscal avantageux en fonction d’une convention fiscale bilatérale. Si cette évolution semble à première vue défavorable pour le Luxembourg, elle pourrait en réalité représenter une aubaine. « La création du fonds dans la même juridiction que ses filiales pouvant bénéficier des traités contre la double imposition justifie la création de ces filiales et crée, dans la plupart des cas, une partie de la substance fiscale requise par le simple fait de donner une raison d’être indépendante aux filiales luxembourgeoises de ce fonds et donc fournir la substance requise en vertu des principes prévus par Beps », explique l’avocat. Tous les différents éléments énoncés jusqu’ici plaident en faveur de l’installation sur la Place luxembourgeoise de fonds immobiliers. Mais des progrès
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peuvent encore être réalisés pour rendre le secteur plus attractif. Pour le membre du groupe de l’Alfi Reif Marketing, la création d’un régime allégé de fonds d’investissement va dans ce sens. On parle ici du fonds d’investissement alternatif réservé (Fiar), actuellement en phase d’élaboration et qui ressemblera au fonds d’investissement spécialisé (FIS), sauf que son lancement ne nécessitera plus une approbation de la CSSF. En termes de progrès à réaliser, il cite aussi l’amélioration du temps de réponse de la CSSF, celle de la fiscalité luxembourgeoise interne en la rendant plus simple, plus transparente et plus prévisible et
Rendement
La gradation du risque
Le risque et le rapport d’un investissement immobilier dépendent de la catégorie de biens vers laquelle il s’oriente. On distingue généralement quatre types de fonds immobiliers selon la stratégie développée. Les investisseurs dans les fonds immobiliers se limitent à quelques catégories : les investisseurs institutionnels (fonds de pension, compagnies d’assurance, etc.), les banques privées, les family offices et les personnes fortunées. Et en général, pour ces professionnels des placements, l’immobilier est perçu comme un investissement où le risque est un peu plus faible. Donc le rendement également. En fait, tout dépend des politiques d’investissement des fonds immobiliers. Le choix varie en effet selon le type de bâtiments vers lequel les investisseurs veulent s’orienter. On distingue généralement quatre types d’immeubles selon les possibilités qu’ils offrent. Un fonds « core » ira vers des immeubles bien localisés (dans les grandes capitales européennes, par exemple), occupés par des locataires aisés et dans lesquels peu de travaux sont à prévoir. Ces immeubles offrent en général des rendements sûrs. Un fonds « core + » vise une
stratégie relativement peu risquée aussi mais sur des immeubles au niveau desquels les baux pourraient être renégociés ou des travaux effectués afin d’apporter un peu de plus-value.
Un fonds « value add »
recherche clairement la création de valeur. Il investira donc dans des bâtiments vétustes et / ou qui affichent un taux de vacance important qu’il tentera de faire monter en gamme après des travaux de rénovation.
Un fonds « opportunities »
est à la recherche d’une profitabilité très importante. Il va donc essayer d’acquérir des biens immobiliers qui nécessitent des restructurations lourdes, qui sont situés dans des localisations émergentes ou qui sont mis en vente par des investisseurs en difficulté. Au niveau du Luxembourg, la plupart des fonds immobiliers visent des stratégies « core » ou « core + », les investisseurs allant vers des fonds immobiliers parce qu’ils apparaissent moins risqués. J.-M. L.
Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
l’extension et l’amélioration du nombre et du régime des conventions fiscales bilatérales conclues par le Luxembourg. « Il faudrait également faire progresser le droit des sociétés luxembourgeois, de manière à le rendre plus flexible et plus sûr, notamment en instaurant le principe de l’‘incorporation’ par opposition au principe du siège réel actuellement en vigueur, et permettre la création de compartiments dans des véhicules non réglementés, ces derniers permettant à terme la constitution de plateformes d’investissement partageant une infrastructure de gestion unique à l’instar des SIF, Sicar et Fiar », estime Pierre Beissel.
Répercussions sur la Place Sur la Place luxembourgeoise, l’immobilier de bureaux atteint des scores dignes des grandes capitales internationales. Les acteurs continuent à se bousculer pour s’installer à Luxembourg-ville, faisant grimper les prix de manière quasi constante depuis plusieurs années. Globalement, cette hausse est indépendante du développement du secteur des fonds immobiliers qui n’est pas pour grand-chose dans cette flambée des prix. « S’il y a un impact, il est de deux ordres, mais il reste relatif, soupèse le partner d’Arendt et Medernach. D’une part, ces fonds embauchent, pour certains, un nombre important d’employés et se voient contraints de louer des locaux d’une certaine taille ; de l’autre, certains de ces fonds opèrent un monitoring plus étroit du marché luxembourgeois du fait de leur présence au Luxembourg. » De ce que l’on constate de l’activité des fonds actifs depuis le Luxembourg, il apparaît qu’une grande partie des fonds immobiliers luxembourgeois réglementés investissent surtout dans des bâtiments situés en Europe, et principalement dans les grandes villes affichant un certain dynamisme économique. Mais, de plus en plus, on en voit certains se risquer vers des territoires plus lointains comme l’Amérique latine et l’Asie. Ceci dit, le Luxembourg n’est pas dénué d’intérêts pour ces professionnels de la brique. « Cela dépendra évidemment de la politique d’investissement du fonds, analyse encore Pierre Beissel. Indépendamment de la structure du bâtiment, il est clair que le Luxembourg est un marché affichant des valorisations relativement élevées étant donné le manque de disponibilité de terrains et d’immeubles. Les immeubles luxembourgeois sont donc susceptibles d’intéresser avant tout les fonds d’investissement ayant une politique d’investissement ‘core’ ou ‘core +’ (voir en encadré), vu leur rendement en principe relativement stable et leur risque peu élevé étant donné le taux de vacance traditionnellement très peu élevé à Luxembourg. » ◄
« Il faut préserver l’avantage sur d’autres juridictions européennes. » Pierre Beissel Avocat, partner (Arendt & Medernach)
Statistiques
Un profil très européen Dans une étude annuelle sur les fonds immobiliers, l’Alfi présente les grandes tendances du secteur. On y observe notamment que les fonds restent largement orientés sur l’Europe. Dans sa dernière enquête annuelle – Real estate investment funds survey – datée de 2014, l’Alfi analyse les statistiques du secteur des fonds immobiliers. On y voit ainsi qu’une majorité de fonds (57 %) a opté pour une stratégie multi secteur. Dans les différentes catégories, le segment « bureau » arrive en tête avec 27 %, devant le résidentiel (23 %). Mais l’étude notait à l’époque qu’en 2014 se dessinait une tendance assez importante pour le secteur du retail. La tendance à l’investissement dans un seul pays était aussi en en augmentation, à 41 %. Les deux années précédentes, ces stratégies « mono-pays » représentaient 35 % et 27 % de l’ensemble. 79 % des fonds
analysés par l’enquête investissent en Europe. Quant au profil des investisseurs, il apparaît qu’il s’agit toujours en grande majorité d’investisseurs européens, même si on voit grossir la proportion de ceux originaires d’Asie, d’Amérique et du Moyen-Orient. Les fonds immobiliers luxembourgeois sont en général constitués avec peu d’investisseurs. 84 % d’entre eux en recensent moins de 25. À peine 2 % des fonds recensés comptent plus de 100 investisseurs. Enfin, l’enquête constate que ces fonds sont largement distribués. 27 % seulement ne le sont que dans un seul pays alors que 24 % sont proposés dans plus de six pays. La prochaine étude de l’Alfi sur le secteur sortira en janvier 2016. J.-M. L.
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Paperjam Advertorial Interview BESIX RED
BESIX RED : Promoteur à valeur ajoutée
► BESIX RED est une entreprise spécialisée dans le développement immobilier dans des secteurs comme le résidentiel, le bureau et les services. ► « Nous ne nous positionnons pas comme des suiveurs mais comme des créateurs de marché. » ► « La confiance que nous accordent des acteurs comme ING ou la BCEE (Spuerkeess) confirme que nos partenaires et nos clients apprécient la qualité de notre travail. »
▲ Soho Residential Park -
rue de Strasbourg - rue de Hollerich
Pouvez-vous nous présenter BESIX RED et son rôle au sein du groupe BESIX ? Gabriel Uzgen, managing director BESIX RED : « BESIX RED (pour Real Estate Development) est une filiale du groupe international de construction BESIX. Le groupe est tout particulièrement actif en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient. Il a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards en 2014. Pour en revenir à BESIX RED, la société a été créée il y a plus de 25 ans. Elle est spécialisée dans le développement immobilier dans des secteurs comme le résidentiel, le bureau et les services. BESIX RED est un apporteur d’affaires pour le groupe. Cela représente plus de 110 millions d’euros de chiffre d’affaires générés par an. Quels sont les principaux marchés de BESIX RED ? « Nous disposons de bureaux dans trois pays : la France, la Belgique et le Luxembourg. BESIX RED Luxembourg (anciennement SGT) emploie six personnes et envisage de grandir à moyen terme. Au Grand-Duché, nous sommes concentrés sur le marché résidentiel
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Paperjam Advertorial Interview BESIX RED
Pour ce projet, le groupe BESIX est-il votre unique partenaire ? « Non. Et ce n’est jamais le cas. Nous multiplions les partenariats avec de nombreux acteurs locaux, notamment du secteur de la construction comme Soludec. Nous travaillons également avec les banques locales, comme ING ou la BCEE (Spuerkeess). Les projets que nous développons le sont en toute indépendance, sans l’appui financier de BESIX. Nos projets aboutissent car ils sont pertinents et non pas parce que le groupe auquel nous appartenons dispose d’énormes moyens financiers. et dans le domaine du bureau, ce dernier offrant encore de très belles opportunités car la demande est forte et c’est un marché qui n’est pas spéculatif. Quelle est votre approche du marché ? « BESIX RED Luxembourg est une société de développement immobilier. Nous ne nous positionnons pas comme des suiveurs mais comme des créateurs de marché. Cela implique que nous prenons parfois des risques car nous estimons qu’en construisant un immeuble, à un endroit donné, nous apportons une plus-value sur le plan urbanistique. Par exemple, nous développons un important projet immobilier intitulé Soho Residential Park. Trois résidences seront construites. La première ‘Soho New York’, qui comptera 57 appartements et un espace commercial de 700 m2 qui accueillera une enseigne de renom, sera livrée dès 2018. Lové dans un écrin de verdure, ce parc résidentiel offrira une qualité de vie exemplaire car il cumule les avantages. Il est situé à proximité des rues commerçantes, des écoles, de la gare ou de la ligne du futur tram. En revanche, le quartier ne jouit pas d’une excellente réputation, pour l’instant. Mais la Ville de Luxembourg est déterminée à ce que cela change. Plutôt que d’attendre ce renouveau, nous avons choisi de nous associer aux efforts de la capitale en réalisant Soho Residential Park. C’est en cela que je parle de plus-value urbanistique.
Avez-vous d’autres réalisations en cours ? « Trois autres projets sont lancés. Le premier concerne le bâtiment Kons où nous développons un projet immobilier de 20.500 m2 dont 14.600 m2 dédiés à des bureaux, 2.400 m2 à des commerces et 3.500 m2 à des logements. Situé en face de la gare de Luxembourg, il accueillera le nouveau siège d’ING. Le bâtiment, qui a récemment été acquis par Axa, sera livré en 2016. Citons aussi, à proximité de l’aéroport, le City Gate, un bâtiment de 13.000 m² entièrement dédié à du bureau dont le chantier avait débuté, mais qui fait actuellement l’objet d’une remise en question suite à l’identification d’un occupant et acquéreur unique. Enfin, nous portons également un projet d’immeuble de 7.000 m2. Situé à proximité immédiate de la gare de Luxembourg, il abritera des bureaux et des commerces. C’est un projet récent puisque nous avons signé fin octobre. L’équipe travaille, bien entendu, sur d’autres réalisations mais qui font encore l’objet de négociations. » ◄ En résumé Filiale du groupe international de construction BESIX, BESIX RED est spécialisée dans le développement de projets immobiliers. Au Luxembourg, l’entreprise est tout particulièrement active dans le résidentiel et le bureau.
La discrétion comme philosophie « BESIX RED Luxembourg est considérée comme un partenaire fiable, rigoureux et qui respecte ses engagements. Cette reconnaissance ne se décrète pas, elle se construit pas à pas. La confiance que nous accordent des acteurs comme ING ou la BCEE (Spuerkeess) confirme que nos partenaires et nos clients apprécient la qualité de notre travail. C’est plus important à nos yeux qu’une stratégie de communication bien huilée », souligne Gabriel Uzgen, managing director BESIX RED.
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milliards d’euros Le chiffre d’affaires du groupe BESIX en 2014
millions d’euros Le chiffre d’affaires de BESIX RED en 2014
Le nombre de projets immobiliers en cours au Luxembourg
▼ Bâtiment Kons, futur siège d’ING
Luxembourg, situé en face de la gare de Luxembourg et à quelques pas de l’arrêt « gare » du futur tram.
« Nos projets aboutissent car ils sont pertinents financièrement, et non pas parce que le groupe auquel nous appartenons dispose d’énormes moyens financiers. » PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ―075
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
Regards croisés Chaque mois, des professionnels de la Place répondent directement à des questions posées sur des sujets clés de leur secteur d'activité. ― Portrait : Sara Giubelli (Maison Moderne)
Garantir une bonne relation investissementrentabilité.
3 QUESTIONS À Frank Bingen Fondateur & gérant (B Immobilier Bingen & Associés)
Quels sont les atouts d’un bâtiment susceptibles de séduire un fonds d’investissement ? « La localisation d’un projet constitue toujours l’atout majeur d’un projet immobilier, qu’il s’agisse d’un projet résidentiel ou d’un projet de bâtiments administratifs ou commerciaux. À cela s’ajoutent depuis quelques années les nouvelles techniques de construction et l’aspect écologique. Ces 10-15 dernières années, les certifications (par exemple LEED, BREEAM, DGNB) des immeubles ont pris une énorme ampleur et les green buildings sont devenus incontournables. De nos jours, un fonds d’investissement n’investit déjà plus dans un immeuble sans certification. Les fonds d’investissement investissent surtout dans des bâtiments administratifs ayant des baux à longue durée avec des locataires fiables, afin de garantir une bonne relation investissement-rentabilité (return on investment).
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Quels sont les atouts spécifiques du marché luxembourgeois susceptibles d’attirer les investisseurs ou les promoteurs ? « C’est avant tout la situation géographique du Luxembourg, situé au cœur de l’Europe, qui est attirante. Par ailleurs, la stabilité sociale, économique et politique au Luxembourg garantit des investissements sûrs. De plus, la croissance démographique constante implique que la demande de logements est toujours supérieure à l’offre. Le promoteur a donc une certaine sécurité quant au nombre d’acquéreurs potentiels. Pour cette même raison, l’investisseur de son côté n’est guère confronté au souci du ‘vide locatif’.
Quels pourraient être les dangers qui risquent, à terme, de menacer l’attractivité du marché ? « À l’avenir, on risque que le développement des infrastructures ne tienne pas le rythme des volumes construits. En outre, on assiste à une complication administrative qui rend de plus en plus difficile le développement de projets en un temps raisonnable. Et finalement, certaines décisions politiques nationales, telles que l’impôt sur les fonds, ou internationales, telles que la délocalisation de certaines institutions européennes, pourraient avoir un effet néfaste sur le marché. »
Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
Quels sont les atouts d’un bâtiment susceptibles de séduire un fonds d’investissement ?
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Bruno Renders Administrateur délégué (Neobuild)
« Les smart buildings luxembourgeois peuvent être un facteur d’attractivité majeur. Le secteur de la construction est sans nul doute un acteur dynamique de l’économie locale. Au-delà de son dynamisme économique, il aura su évoluer vers une qualité constructive particulièrement efficace et stricte en intégrant des objectifs réglementaires ambitieux. Le 100 % passive house de 2017 est remarquable sur ce plan et permet de se positionner comme un État européen très proactif.
Bruno Quaak Analyste private equity real estate (Ærium)
« Les fonds immobiliers forment une nébuleuse granulaire et protéiforme dont les stratégies diffèrent selon le risque et la maturité de l’investissement recherché. Les fonds les plus averses au risque se dirigeront vers des actifs en excellent état, loués durablement à des signatures prestigieuses et situés dans les centres économiques internationaux.
Se doter d’outils d’analyse du risque plus adaptés et plus puissants. Un seul mot d’ordre prime : la sécurité. À titre d’exemple, le Luxembourg se démarque par sa capacité à garantir un environnement stable et fiscalement attractif. À l’inverse, les investisseurs les plus insatiables feront jouer le levier de la création de valeur. Les bâtiments à fortes potentialités séduiront selon le degré de risque concomitant. Le vide locatif, la vétusté de la construction ou
l’éloignement géographique sont alors autant d’atouts éventuels. Doté d’outils d’analyse à la fois quantitatifs et qualitatifs, l’investisseur doit doublement interpeller son expérience et son imagination afin de réinventer le bâtiment et l’environnement dans lequel il s’inscrit. Face à un tissu urbain en perpétuelle mutation, l’information joue alors un rôle fondamental afin de mieux appréhender et anticiper les évolutions urbaines et économiques. Une nouvelle génération éduquée à l’immobilier dès l’université s’élève aujourd’hui en rupture avec les dogmes traditionnels du secteur. Prônant l’intégration du big data dans l’analyse des dynamiques immobilières et urbaines et réinscrivant l’immobilier dans son espace, elle devra apporter un nouvel élan à un secteur encore trop ironiquement immobile. Pour répondre à ce défi, l’immobilier doit impérativement s’affranchir des modèles actuels calqués sur ceux financiers en se dotant d’outils d’analyse du risque plus adaptés et plus puissants et en se réconciliant avec l’économie urbaine. »
Le smart building est un concept technologique de pointe. Le développement exponentiel des thématiques smart buildings et smart cities, des objets connectés (IoT) dans le bâtiment est dans ce domaine non seulement un challenge mais également un formidable levier d’opportunités pour le marché luxembourgeois local mais également à l’export. En effet, la capacité sectorielle en la matière associée à la renommée mondiale de notre expertise dans le domaine des fonds d’investissement démontrent les évidentes synergies entre ces deux piliers économiques et permettent de les positionner sur l’échiquier mondial. Le nombre de bâtiments remarquables présents dans le pays, le développement de living labs tels que le Neobuild Innovation Center sont autant d’exemples pour démontrer le savoir-faire local et notre capacité à
appréhender plus vite que d’autres des thèmes aussi complexes que le smart. La vitrine de la construction durable, Construction 21, met d’ailleurs en valeur ces constructions exemplaires, notamment à travers le concours Green Building Solutions Awards. La technicité et la diversité technologique de nos bâtiments de bureaux mais également la qualité énergétique et patrimoniale de notre bâti résidentiel sont des facteurs d’attractivité objectifs. Il convient maintenant de démontrer notre capacité à les interconnecter, à les intégrer dans des smart grids pertinents, à démontrer le potentiel de réutilisation de l’énergie résiduelle (par exemple des data centers), à y associer des politiques progressistes en termes de mobilité intelligente, et surtout de générer des modes de gouvernance remarquable, collaborative et donc smart pour démontrer que le smart building est un concept technologique de pointe, rassurant et pertinent mais qu’il s’intègre dans un ensemble plus complet appelé la ville intelligente. Le Luxembourg peut et se doit de présenter cette image d’intelligence connectée qui s’appuie sur une infrastructure et des bâtiments smart et d’avant-garde. C’est d’ailleurs l’une des raisons d’être de la European Smart & Living City Conference qui se tiendra, cette année, les 1er et 2 décembre prochains, en présence d’experts nationaux et internationaux, tels que Vincent Callebaut, Nathalie Crutzen ou encore Alain Zarli, pour mettre en lumière les projets smart existants aujourd’hui à Luxembourg et à l’étranger dans les domaines de l’ICT, de la formation professionnelle, du bâtiment et de la living city. »
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
Quels sont les atouts spécifiques du marché luxembourgeois susceptibles d’attirer les investisseurs ou les promoteurs ?
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Cynthia Lheureux Senior investment advisor (Cushman & Wakefield)
« L’attrait des investisseurs pour le marché immobilier luxembourgeois est lié à deux facteurs : l’économie du pays et les fondamentaux immobiliers. En effet, comme chacun le sait, le Luxembourg offre une illustre stabilité politique et économique, un centre financier de renommée mondiale, la présence de sept institutions européennes et un système de dialogue unique avec les autorités administratives.
Fonds d’investissement et promoteurs ne peuvent être que confiants. Il en découle des fondamentaux immobiliers historiquement forts. Tout d’abord, la pression sur les loyers est constante, avec un loyer prime s’élevant aujourd’hui à 45 €/m²/mois. Aussi, le taux de vacance, actuellement de 4,2 %, est continuellement le plus bas d’Europe. En outre, la prise en occupation est soutenue et constante avec une moyenne annuelle supérieure à 160.000 m² au cours des cinq dernières années. Il y a
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également peu de développements spéculatifs. En effet, sur les 400.000 m² de surfaces de bureaux qui vont être développées d’ici 2018, 81,5 % sont déjà prélouées ou pour occupation propre. Tous ces éléments confortent par ailleurs le fait que le taux de vacance va encore diminuer. Enfin, bien que le rendement prime ait atteint son niveau le plus bas jamais enregistré (5 %) et qu’il y ait encore une pression sur ce dernier, il reste supérieur à celui de la grande majorité des villes européennes. Depuis 2014, si l’on constate dans les transactions immobilières un retour massif des institutionnels allemands et des assureurs français, on remarque surtout l’arrivée de nombreux fonds d’investissement provenant des États-Unis, voire du Moyen-Orient. Ainsi, si Union Investment ou Axa ne font qu’accroître leur présence, Blackstone, Starwood ou Moor Park Capital ont fait une entrée remarquée et Adia a acquis le projet qui va changer l’image du centre-ville. Le marché de l’immobilier luxembourgeois offre de nombreux atouts et les perspectives d’avenir sont plus que prometteuses. Fonds d’investissement et promoteurs ne peuvent être que confiants. »
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Herman Du Bois Partner (Quares)
« Le marché luxembourgeois offre une incroyable stabilité juridique, sociale et fiscale, un atout non négligeable quand il s’agit d’investir. En ce qui concerne la croissance du PIB, les prévisions du gouvernement sont résolument optimistes.
Un environnement rassurant et propice aux investissements. Au niveau de l’emploi, le Luxembourg est également bien classé puisqu’il est plus fort que ses voisins européens. Le pouvoir d’achat est donc soutenu par cette économie forte. Enfin, l’équilibre rendement-risque est optimal. Ces éléments permettent de créer un environnement rassurant et propice aux investissements. »
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Quels pourraient être les dangers qui risquent, à terme, de menacer l’attractivité du marché ?
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Quels sont les atouts spécifiques du marché luxembourgeois susceptibles d’attirer les investisseurs ou les promoteurs ?
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Marc Godart Gérant (Agence immobilière EmJi)
« Notre société est surtout occupée dans deux domaines : l’administration de biens et la promotion de maisons en bois massif, construites selon les normes écologiques et économiques. 1) Pour ce qui est de l’administration de biens, de plus en plus de personnes et sociétés font appel à ce besoin, mais tous les prix sont revus à la baisse. 2) Par contre, plus difficile est le secteur de la construction des maisons en bois massif. Les prix des terrains sont en nette progression, et de surplus, rares sont les terrains en vente hors contrat de construction.
Le prix de vente au mètre carré devient de plus en plus important. Partant de ce constat, le prix de vente au mètre carré devient de plus en plus important, car la quote-part terrain est trop importante. Une des raisons de cette politique est le fait que les prix augmentent dans les agglomérations importantes comme la ville de Luxembourg, Esch-sur-Alzette, la Nordstadt mais aussi le long des autoroutes et surtout celle nouvellement construite, l’A7. Ceci pourrait devenir, à notre avis, dans un futur proche un ralentisseur pour la construction des maisons d’habitation. »
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Raphaël Xiol Manager corporate clients & real estate (ING)
Tony Smedley Head of Continental European investment (Schroders)
“Luxembourg’s position as a key financial hub exposes it significantly to changes to the regulatory and tax environment. And its future success will depend on how successful the financial services industry can adopt and benefit from changes to it.
A shortage of skilled labour is probably the biggest threat. From an operational point of view, a shortage of skilled labour is probably the biggest threat and the high cost of living and a tight housing market are issues that could cause concern if not addressed in the medium term.”
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« Outre les atouts déjà bien connus que sont l’accessibilité du GrandDuché, la diversification grandissante de son économie, sa maind’œuvre multilingue et hautement qualifiée, ainsi que la stabilité politique du pays, le marché luxembourgeois présente encore bien d’autres avantages. Le premier est sans aucun doute la croissance de son produit intérieur brut (PIB) : supérieure à 5 % en 2014, elle devrait atteindre 3,5 % en 2015 et se maintenir au-dessus de 3 % en 2016, là où la plupart des économies de la zone euro ont du mal à atteindre la barre de 1 %. Cette croissance du PIB va de pair avec une croissance de la population active, pour laquelle tant des bureaux que des unités résidentielles seront encore nécessaires. La population de Luxembourg-ville augmentant de 3.500 à 4.000 personnes par an, il en résulte un besoin de logements supplémentaires de l’ordre de 1.500 unités par an. Sur l’ensemble du Grand-Duché, l’offre de logements serait de 20 % inférieure à la demande. Cet accroissement de la population a également un impact très positif sur le développement du
retail. Un autre facteur attractif est le vide locatif des bureaux (4,3 %, niveau le plus bas depuis 2009), avec une moyenne sur la ville de Luxembourg à 3,14 %, et ce malgré une augmentation globale du stock de plus de 30 % sur les huit dernières années.
Un impact très positif sur le développement du retail. Un autre atout est sans conteste la qualité des immeubles, avec 14 % des immeubles de bureaux bénéficiant d’une certification environnementale (BREEAM, HQE, LEED, DGNB) par rapport à 2-3 % chez nos voisins, avec pour conséquence des frais opérationnels moindres et une meilleure commercialisation. Sur ces bases, très impliquée dans le financement de projets et consciente du potentiel grandissant de ce marché, ING Luxembourg a créé un département spécialement dédié à ce secteur d’activité : Real Estate, Builders & Constructors. »
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
Quels sont les atouts spécifiques du marché luxembourgeois susceptibles d’attirer les investisseurs ou les promoteurs ?
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Marnix Galle Président du conseil d’administration (Immobel)
« De manière générale, les indicateurs économiques plaident en faveur du Grand-Duché qui reste un très bon élève dans le paysage européen avec un taux de croissance bien au-dessus de la moyenne. Cela induit une croissance de l’emploi et donc de la population, nécessitant des améliorations et adaptations des équipements existants, mais également la création de nouvelles infrastructures qui sont d’ores et déjà planifiées par le gouvernement actuel (nouvelles écoles et université, nouveaux ponts, viaducs, réseau de tram…).
Le Grand-Duché reste un très bon élève.
Éric Dothée Business development (Ikogest)
« Chacun connaît les facteurs d’attractivité du pays : localisation au cœur de l’Europe, stabilité financière et des réglementations fiscales, croissance économique soutenue et durable, a fortiori dans le secteur tertiaire (finance, audit, juridique, fiduciaire). Signalons aussi la qualité des infrastructures et des standards de construction.
L’attractivité constante du marché. En plus, le marché immobilier luxembourgeois s’appuie sur un déséquilibre structurel de l’offre et de la demande à la faveur des promoteurs et propriétaires. La capitale affiche l’une des vacances locatives les plus basses d’Europe (4,2 % fin septembre, voire 1,2 % au Kirchberg). En conséquence, les loyers de bureaux augmentent. Ces indicateurs signent l’attractivité constante du marché. Très
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concrètement, les volumes d’investissement sont en hausse continue depuis 2010 : alors de 345 M€, ils sont passés à 1.085 M€ en 2014 et atteignent déjà 690 M€ au 1er semestre 2015. Outre ce contexte favorable, on observe trois nouvelles tendances qui donnent un nouvel élan à la location et à la construction. La Ville de Luxembourg n’autorisant plus la location de bureaux dans les appartements du centre (priorité au logement), les sociétés recherchent de nouveaux espaces à louer. Idem pour les entités étrangères qui, après l’affaire LuxLeaks, souhaitent donner plus de substance à leurs activités luxembourgeoises et relocalisent des services dans de petites surfaces de bureaux. Enfin, les grandes entreprises adoptent désormais de réelles stratégies visant à rationaliser leur parc immobilier. C’est le cas de BGL BNP Paribas, d’ING ou de PwC qui réunissent plusieurs adresses sous un même toit. Ceci génère de nouvelles opportunités en termes de build-to-suit et de take-up. »
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Le marché immobilier profite pleinement de ce climat favorable et stable avec un taux de vacance moyen des surfaces de bureaux autour de 4 % actuellement et un volume d’investissement qui devrait dépasser le milliard d’euros en 2015. Ceci avec des niveaux de loyers que bien des villes, comme Bruxelles pour ne pas la citer, peuvent envier à Luxembourg. Compte tenu de ce qui précède, le marché résidentiel n’est évidemment pas en reste avec une demande (+/- 5.000 logements/an) qui dépasse très largement l’offre, avec la construction de +/4.000 logements par an actuellement. Cet écart pousse bien entendu les prix à la hausse qui sont passés de 4.500 €/m² en 2007 à 6.500 €/m² en 2014. Tous ces paramètres sont le reflet d’un pays dynamique qui, associés à sa proximité géographique et ses liens historiques avec la Belgique, ne peuvent qu’inciter un promoteur comme Immobel à poursuivre le développement de ses activités au Grand-Duché de Luxembourg. »
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WORKPLACE STRATEGY
De l’espace de travail au travail de l’espace
Stéphane di Carlo Business development sales executive (Bureau d’architecture d’intérieur et de design EGB Hornung & Associés)
Monique Chalon Manager facility management (ING Luxembourg)
► Les dirigeants sont de plus en plus nombreux à prendre en considération les attentes et les besoins de leurs collaborateurs. ► Les conseils ? Se faire accompagner par des experts, veiller à impliquer les utilisateurs, favoriser la créativité, clarifier les objectifs, se donner du temps… ► S’engager dans une stratégie du changement est un processus qui s’inscrit dans la durée, un challenge win-win. ― Texte : Fabrice Barbian ― Photos : Julien Becker
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A QUALITÉ DE L’ÉCLAIRAGE et de la climatisation, l’ergonomie du mobilier, la possibilité de s’isoler pour se détendre ou passer des coups de fil importants... Les paramètres à prendre en considération pour que les collaborateurs se sentent bien sur leur lieu de travail sont multiples. À la qualité du « cadre » professionnel, s’ajoutent, bien évidemment, toutes les dispositions qu’il convient de prendre pour permettre aux collaborateurs de concilier au mieux vie professionnelle et vie personnelle : soigner l’ambiance, limiter le stress et les tensions ou bien encore entretenir la motivation. Les entreprises sont sensibles à ces paramètres qui, maîtrisés, favorisent l’implication des collaborateurs, leur efficacité et leur fidélité. Qui participent aussi à la bonne image de l’entreprise auprès de ses partenaires, de ses clients et des jeunes talents dont elle a assurément besoin pour continuer à se développer. Pour les entreprises, s’engager dans des stratégies du « changement » s’avère d’autant plus pertinent qu’elles permettent également de relever toute une palette de défis : favoriser la mobilité induite par les nouvelles technologies, assurer la mixité intergénérationnelle et interculturelle, optimiser l’innovation sans oublier de mieux maîtriser ses coûts.
Combien ça coûte ? « Les dirigeants sont de plus en plus nombreux à prendre en considération les attentes et les besoins de leurs collaborateurs, au moment de choisir le lieu d’implantation de leurs bureaux ou quand ils s’interrogent sur l’aménagement de l’espace de travail, explique Stéphane di Carlo, business development sales executive du bureau d’architecture d’intérieur et de design EGB Hornung & Associés. On le voit bien, dans bon nombre d’entreprises, les horaires fixes de travail, les fameux 8 h-12 h, 14 h-18 h, ne sont plus de mise. Les collaborateurs ont plus de latitude pour organiser leur journée. Pour qu’ils puissent optimiser leur temps et concilier vies professionnelle et personnelle, les entreprises privilégient les environnements qui accueillent des restaurants, des supermarchés, qui offrent des places de parking et qui sont facilement accessibles par différents modes de transport. » L’une des priorités des salariés comme des entreprises est surtout de ne pas perdre de temps. Tout doit être à portée de main. « Au Luxembourg, bon nombre
« On voit d’abord le coût mais pas ce que peut rapporter un aménagement d’espace optimisé. » Stéphane di Carlo Business development sales executive (Bureau d’architecture d’intérieur et de design EGB Hornung & Associés)
de salariés perdent déjà suffisamment de temps dans les transports pour se rendre au travail. Le problème c’est que ces m2 sont facturés au prix fort. Alors, les entreprises sont également nombreuses à opter pour des surfaces étriquées et à réduire l’enveloppe dédiée aux aménagements, afin de limiter l’investissement, observe encore l’architecte. Il y a une volonté de faire au mieux pour les salariés, car c’est certainement un bon investissement, mais les entreprises ne peuvent pas toujours aller jusqu’au bout de leur démarche en la matière, faute de moyens. La première question que me posent mes clients n’est pas de savoir ce que peut leur rapporter un aménagement d’espace optimisé en termes de compétitivité mais combien il va leur coûter. »
Visibilité, efficacité, compétitivité En choisissant d’implanter son nouveau siège en face de la gare de Luxembourg, afin d’y rassembler l’ensemble de ses 800 collaborateurs répartis pour l’instant sur quatre sites, plutôt que d’investir dans un immeuble en périphérie, ING Luxembourg s’inscrit pleinement dans cette démarche visant à offrir aux collaborateurs un cadre de travail et un environnement efficients, notamment en termes d’accessibilité avec la proximité de la gare, des bus et du futur tram. « La porosité entre vie professionnelle et vie personnelle est de plus en plus importante. Il convient donc d’encourager la mobilité et la flexibilité puisque, pour l’heure, la fiscalité limite encore les possibilités en matière de télétravail en dehors des frontières. L’arrivée de la nouvelle génération sur le marché du travail renforce cette tendance de fond. Mais notre implantation au cœur de la capitale vise plusieurs objectifs. Primo, gagner en visibilité. Secundo, rassembler l’ensemble de nos collaborateurs sous un même toit afin de gagner en efficacité et en compétitivité et donc d’améliorer le service au client », explique Monique Chalon, manager facility management d’ING Luxembourg qui est en charge de piloter l’installation dans ces nouveaux locaux dont la livraison est programmée pour la fin 2016. Le projet dépasse très largement le cadre purement immobilier. Au-delà de rassembler le personnel, c’est toute une nouvelle organisation qui est mise en place. « Par exemple, nous supprimons les bureaux privatifs pour raisonner en termes d’espaces de travail à choisir selon son activité du moment. Chaque équipe disposera ainsi de son ‘appartement générique’ composé de ► PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 085
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C’est le nombre de collaborateurs, actuellement répartis sur quatre sites, qu’ING Luxembourg veut rassembler en face de la gare.
► différents types d’espaces et au sein duquel la team disposera de ce dont elle a besoin pour bien fonctionner, également en termes d’outils informatiques. Autre changement, dans un registre différent, nous allons beaucoup réduire les places de parking nominatives au profit de places partagées et réservables à la journée ou la demi-journée par exemple ; l’idée étant de faire en sorte qu’une place de parking soit disponible au moment où le collaborateur en a vraiment besoin.
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NE MÈRE DE FAMILLE qui doit impérativement récupérer ses enfants un peu plus tôt, le jeudi soir, et qui, pour ce faire, vient au travail en voiture, aura la possibilité de réserver une place de parking à l’avance pour ce jour précis », explique Monique Chalon. « Il y a toujours matière à optimiser les surfaces, tout en garantissant davantage de confort et d’efficience, mais en favorisant le sharing », poursuit-elle. Ces évolutions s’accompagnent, bien entendu, d’une remise en cause des pratiques de fonctionnement existantes et d’un important changement sur le plan managérial.
Collaboratif et créatif « Chacune des équipes est dirigée par un manager qui est en prise directe avec ses collaborateurs, détaille Monique Chalon. À lui d’impulser un management par objectifs qui repose davantage sur la confiance et sur l’autonomisation. Là encore, pas question d’improviser. Il est essentiel d’informer toute la structure le plus tôt possible de ce projet de changement d’organisation, avec le support du top management et du service des Ressources humaines. Le middle management et l’ensemble des collaborateurs doivent aussi être très tôt associés au projet, afin d’imaginer ensemble des solutions et des modes de fonctionnement pertinents, dans un cadre et un budget préalablement définis, bien entendu, par le top management. Nous avons notamment désigné un change coordinator et organisé des workshops ainsi qu’une mise en situation avec un département pilote (proof of concept). Pour l’un de ces workshops, nous avons notamment modélisé les nouveaux espaces en Lego afin de visualiser les lieux et travailler sur des situations concrètes. Il ne sert à rien
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« Il est indis pensable de bénéficier de regards externes. » Stéphane di Carlo Business development sales executive (Bureau d’architecture d’intérieur et de design EGB Hornung & Associés)
d’imaginer le plus beau des aménagements si vos équipes ne savent pas comment l’utiliser ou s’il s’avère non opérationnel. Impliquer les équipes dans le changement est, à ce titre, fondamental. Il faut libérer la parole, être à l’écoute de leurs questionnements et ne pas craindre de faire évoluer la mise en œuvre des concepts », précise la spécialiste qui, pour parfaire cette workplace strategy, a bénéficié du savoir-faire du groupe ING en la matière et s’est entourée d’experts et de consultants. « Pour un aménagement de bureau réussi, il est indispensable, selon moi, de bénéficier de regards externes à l’entreprise afin que l’on puisse se challenger, souligne Stéphane di Carlo. Bien souvent, j’invite mes clients à découvrir des espaces existants afin d’alimenter la créativité. Malheureusement, comme je l’indiquais précédemment, nombreux sont nos clients à raisonner prioritairement en termes de coûts. ►
Bien changer
Soigner le middle management Faire évoluer un espace de travail et l’organisation d’une entreprise implique un engagement fort du top management et d’associer au plus vite l’ensemble des collaborateurs. Les possibilités offertes par les nouvelles technologies étant bien souvent au cœur même du changement, la nouvelle génération voit généralement l’évolution d’un bon œil. Mais au sein de l’entreprise, il est une partie de l’équipe que la nouveauté peut « stresser » : le middle management. « Il est certain que passer à un mode de management par objectifs peut générer des inquiétudes voire quelques réticences au départ, peut-être plus particulièrement de la part du
middle management qui voit ses prérogatives, son mode de fonctionnement et ses missions évoluer. Nous avons très tôt été à l’écoute de ces collaborateurs afin de leur expliquer le projet mais également de les associer dans l’élaboration des solutions les plus pertinentes selon leur expérience très concrète. Il est d’ailleurs encourageant de constater combien certains plus dubitatifs au départ sont aujourd’hui parmi les promoteurs de la démarche », souligne Monique Chalon. F. B.
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C’est le nombre de collaborateurs du bureau EGB Hornung & Associés.
► Pour les limiter, certaines entreprises nous sollicitent trop tardivement, quand l’organisation de l’espace a d’ores et déjà été définie, voire le mobilier déjà acquis. C’est dommageable dans la mesure où il est compliqué de procéder alors à un aménagement à valeur ajoutée. Il est également à noter que la culture de l’entreprise joue beaucoup. Pour les compagnies asiatiques, par exemple, la dimension bien-être des salariés n’est pas la priorité absolue. »
Retour sur investissement Se faire accompagner par des experts, veiller à impliquer les collaborateurs, favoriser la créativité, clarifier les objectifs, se donner du temps… S’engager dans l’élaboration d’une workplace strategy ne laisse guère de place à l’improvisation pour qui souhaite faire le plein de bénéfices. Mais il est tout de même un point, au-delà des aspects purement financiers, qui freine parfois les initiatives en la matière, celui du « retour sur investissement ».
C
OMMENT EN EFFET s’assurer que le surcoût consenti par rapport à des aménagements basiques ou standard génère effectivement de la valeur ajoutée en termes de compétitivité, de fidélisation, d’image ? La seule évolution du chiffre d’affaires ne suffit pas puisque ce dernier dépend étroitement de la bonne, ou mauvaise, santé du marché. « Dès le départ, nous nous sommes attachés à définir des critères d’évaluation. Nous avons notamment établi des grilles d’évaluation comprenant différents critères clés. Des enquêtes régulières auprès des employés sont programmées afin de recueillir de l’information. Des groupes de travail ont également été constitués afin d’assurer un suivi sur des thématiques bien précises et d’y apporter des suggestions ou des améliorations, le cas échéant. Un cadre est défini mais il n’est pas rigide. Quant à sa mise en œuvre en pratique, il y a en effet de l’espace pour des évolutions et des adaptations selon les besoins particuliers ou la dynamique propre des services. Chez ING, ce fonctionnement dans l’échange ne
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pose pas de difficultés particulières, cette approche faisant partie intégrante de l’ADN du groupe. S’engager dans une stratégie du changement est un processus qui s’inscrit dans la durée, un challenge win-win également. Nous sommes persuadés que les collaborateurs comme l’entreprise ont tout à y gagner », conclut Monique Chalon. Non sans indiquer que, sur un plan plus personnel, piloter une telle opération est d’autant plus passionnant que ça n’arrive, a priori, qu’une fois dans une carrière. ◄
« Impliquer les équipes dans le chan gement est fondamental. Il faut libérer la parole. » Monique Chalon Manager facility management (ING Luxembourg)
Aménagement
Le bien-être passe aussi par le confort En matière d’aménagement, aujourd’hui tout est envisageable. La créativité a toute sa place au bureau et les contraintes, notamment budgétaires, participent à l’exacerber. « Personnellement, je l’encourage également en favorisant les échanges et le dialogue. Si l’ensemble des acteurs concernés par un projet peuvent se retrouver pour échanger autour d’une table, c’est parfait », souligne Stéphane di Carlo de chez EGB Hornung & Associés, entreprise qui travaille pour des particuliers comme pour les entreprises et le commerce. Si le design et l’esthétique sont des points importants, qui véhiculent notamment l’image de l’entreprise, il convient d’être très attentif aussi au confort. « Le confort
qui participe à la productivité des équipes implique de veiller à mettre en place des systèmes visant à limiter les nuisances sonores, à garantir un minimum d’intimité, à assurer un bon éclairage mais également une bonne température ambiante, été comme hiver. Cela peut sembler évident et pourtant c’est loin d’être le cas partout », concède l’expert. Certaines entreprises ne lésinent pas pour assurer le bienêtre de leurs collaborateurs : crèche d’entreprise, masseur, salle de fitness… F. B.
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Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
Regards croisés Chaque mois, des professionnels de la Place répondent directement à des questions posées sur des sujets clés de leur secteur d'activité.
Comment concilier Dans quelle mesure la qualité de maîtrise des l’espace de travail contribue-t-elle à la coûts et réussite performance d’une entreprise ? d’un projet de (ré)aménagement de l’espace de travail ?
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David Giglio Managing director (Private Business Center)
Norbert Brakonier Directeur général (Norbert Brakonier SA)
« Tout d’abord, il faut définir les besoins, mais aussi les souhaits pour l’espace en question. Il est utile de prendre des experts à bord, soit un architecte, architecte d’intérieur ou bien un conseiller expérimenté, qui peut aider à réduire les coûts.
Opter pour une meilleure qualité. Après, c’est à mon avis toujours mieux d’opter pour une meilleure qualité au niveau de l’aménagement, des matériaux naturels et sains. C’est peut-être un peu plus cher au départ, mais c’est plus durable et à terme aussi moins cher. »
« Depuis la conception même de notre établissement, l’environnement de travail qui allait être offert à nos clients a été placé au centre des préoccupations. L’idée a été depuis le début d’offrir le plus grand confort possible à une clientèle toujours plus exigeante. Outre le fait d’avoir retenu un édifice qui offrait de larges ouvertures sur la lumière du jour et qui apportait une vue sur du végétal (vallée de la Pétrusse ou jardin intérieur), toute une série d’autres éléments ont été pensés pour faire en sorte que nos clients se sentent comme dans un cocon. L’accent premier a été placé sur une insonorisation optimale quand on sait que le bruit environnant peut être un facteur majeur du stress au travail. Une moquette épaisse de qualité donne aux déplacements une ambiance feutrée et confidentielle, et une individualisation des réglages de stores et de température permet la création d’un confort personnalisé. Si l’on ajoute à ceci une utilisation de peinture bio pour les revêtements muraux et une bonne sélection de mobilier de bureau offrant de très bonnes assises en position de travail, l’essentiel est déjà là. Pour aller plus loin,
nous avons également décidé d’aménager un espace fitness, afin que nos clients puissent s’accorder des séances sportives à tout moment de la journée.
L’environnement de travail au centre des préoccupations. Nous étudions également la possibilité de mettre en place un service de commande de produits frais et bio livrés au bureau pour répondre à une demande de plus en plus marquée pour la santé et le bienêtre. L’ensemble de ces mesures nous vaut déjà des commentaires de certains clients indiquant que nos espaces sont très ‘inspirants et propices à la créativité’ ou encore ‘qu’ils se sentent souvent au bureau aussi bien qu’à la maison’. La conviction que nous avions depuis le départ que la création d’un environnement de travail qualitatif était facteur d’attractivité, de productivité mais aussi de fidélisation des collaborateurs s’est donc révélée être le bon choix. » PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 091
Dossier Immobilier – Bien plus que des mètres carrés
Dans quelle mesure Comment concilier maîtrise des coûts et réussite d’un projet la qualité de de (ré)aménagement de l’espace de travail ? l’espace de travail contribue-t-elle à la performance d’une entreprise ?
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Nicolas Asselin Directeur opérationnel (NCI Luxembourg)
« La qualité de l’espace de travail contribue étroitement à la performance d’une entreprise car elle traduit le plus souvent la vision managériale de l’entreprise. Dans un marché du travail en pleine mutation, il est intéressant de voir évoluer les codes et les façons de travailler selon l’ADN de l’entreprise (secteur, âge moyen des effectifs, environnement). Par exemple, les sociétés issues de la nouvelle économie vont favoriser l’open space et ainsi les interactions pour favoriser la notion du collaboratif. A contrario, une entreprise évoluant dans un secteur plus classique conserve une approche plus cloisonnée de son espace de travail, privilégiant ainsi la confidentialité voire la valorisation de statut de ses collaborateurs.
L’espace de travail traduit la vision managériale de l’entreprise. Cependant nous pouvons constater que même les groupes bancaires ou entreprises de conseil semblent s’orienter à leur tour vers le collaboratif tant dans une optique d’échange entre collaborateurs qu’une politique de réduction des coûts. Ces décisions impactent directement le travail d’équipe et influent considérablement sur la performance des entreprises, qu’elle soit économique ou humaine. Dans notre environnement du centre d’affaires, le groupe NCI accueille principalement les entreprises avec un effectif limité qui recherche avant tout une flexibilité et un confort de premier ordre. Proposer un environnement et des services haut de gamme doit permettre à nos clients de se concentrer exclusivement sur leur activité. Nous gérons leur espace de travail, ils s’occupent de leur business… pour mieux performer. »
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Géraldine Clarisse Gérante (IN Design)
« Un budget bien maîtrisé est le fruit d’une étude préalable basée sur la définition précise des besoins et attentes du client. Parfois les besoins réels du client ne sont pas clairement énoncés (par exemple lors de la réorganisation de services au sein de sa société). Dans ce cas, notre mission de conseil consiste à envisager des solutions permettant de réaliser un space planning correspondant exactement à ses attentes. Nous réalisons une estimation budgétaire du coût total des travaux, accompagnée d’une proposition de plan.
Alain Meyer Head of Tétris Luxembourg (Tétris)
« La maîtrise des coûts est une composante essentielle de la réussite d’un projet au même titre que le respect des délais et de la qualité. Le challenge est d’équilibrer au mieux ces trois objectifs et de conserver cet équilibre tout du long. Les dépenses relatives à un projet d’aménagement de bureau sont une formidable opportunité pour une société d’optimiser son organisation, de manifester son identité ainsi que d’améliorer le cadre de vie et de collaboration de ses salariés et partant leur bien-être et leur productivité.
L’intelligence collective au service du client. Un coût bas n’est donc pas vertueux en soi si les aménagements qui en résultent n’apportent aucune plus-value. Les délais courts – un projet doit fréquemment être livré en trois mois – et donc le manque de temps constituent le risque principal d’échec sur la qualité et le respect des coûts et nous obligent à une redoutable efficacité sur les processus
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de conception et de réalisation des travaux. Réussir un projet, c’est donc saisir pleinement une opportunité dans le respect de contraintes de budget et de temps. Ceci nécessite de mobiliser des intervenants nombreux mais de manière parfaitement coordonnée au sein d’une organisation très efficace. Le client doit donc trouver les bons professionnels et la bonne organisation. Notre société offre par exemple avec nos entreprises et concepteurs partenaires un groupe de professionnels fiables et solidaires et partant un service global d’aménagement de bureau clés en main à prix et délais convenus, avec un interlocuteur client unique. Notre modèle d’entreprise général a été développé spécifiquement pour simplifier les tâches de nos clients, faciliter leurs décisions, et sécuriser et optimiser toute la chaîne des process nécessaires à la réussite d’un projet. Dans notre modèle, les projets sont conçus sur mesure et selon les budgets disponibles et le prix signé est le prix livré. La clé de la réussite, c’est la qualité d’une organisation, la solidarité des intervenants et l’intelligence collective au service du client. »
Planning et budget sont des critères primordiaux. Cette estimation permet alors très rapidement au client de vérifier si l’investissement financier est concevable ou dépasse ses propres prévisions. En cas de dépassement de budget, des priorités devront être définies : Sur un aménagement neuf, on se portera alors prioritairement sur une réorganisation du choix des matériaux. Au contraire, pour un réaménagement, la conservation de surfaces existantes sera privilégiée. Attention cependant : planning et budget sont des critères primordiaux à maîtriser en toutes circonstances… car gages de qualité et du sérieux de l’architecte sélectionné. Ces aspects théoriques peuvent paraître ennuyeux et contraignants. Le métier d’architecte d’intérieur est pourtant un métier formidable, jouxtant créativité et réalisations uniques, le tout pour la satisfaction totale du client. » l
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Mon argent Taux de la BCE
QU’ATTENDRE DE LA POLITIQUE MONÉTAIRE EUROPÉENNE ? ► Sans surprise, la Banque centrale européenne a laissé sa politique de taux inchangée en octobre. Si Mario Draghi, président du Conseil des gouverneurs, s’est réjoui de la résilience de la demande domestique, les récents développements internationaux ‒ et plus particulièrement la décélération de la croissance au sein des marchés émergents ‒ restent le principal sujet de préoccupation de l’institution de Francfort.
Chaque mois, Paperjam� invite un spécialiste à détailler les tenants et les aboutissants d’une bonne stratégie d’investissement.
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Vers une extension du QE en Europe ? « Dans ce contexte, le conseil des gouverneurs a décidé de réexaminer la situation lors de sa réunion de décembre lorsque les nouvelles prévisions de la BCE en termes de croissance et d’inflation seront disponibles. Les membres qui étaient déjà favorables à une plus forte expansion du bilan de la BCE en octobre le resteront très certainement en décembre et les nouvelles prévisions de croissance et d’inflation ‒ très probablement revues à la baisse ‒ devraient finir par convaincre les plus réticents. Les options les plus souvent citées sont une augmentation de la taille des achats mensuels, une extension de l’assouplissement quantitatif au-delà de septembre 2016, un changement dans la composition des achats ou encore une baisse du taux de dépôt. Au-delà de l’option qui sera finalement choisie par la BCE, le message que cette dernière veut faire passer est beaucoup plus important. La politique monétaire en zone euro restera accommodante pour une période plus longue qu’initialement attendue. Cependant, ces injections de liquidité ne seront réellement efficaces que si les États continuent en parallèle d’entreprendre les réformes structurelles nécessaires pour leur croissance à long terme. Il ne reste plus qu’à Mario Draghi à ne pas décevoir les marchés le 3 décembre.
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Ce mois-ci : Jean-François Gillardin, économiste à la Banque De Groof Petercam
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Assiste-t-on à une situation de resserrement monétaire aux États-Unis ? « La situation est fort
différente de l’autre côté de l’Atlantique, où les spéculations vont bon train concernant le timing de la première hausse de taux de la Federal Reserve. La Banque centrale américaine surveille toujours attentivement les facteurs suivants avant de procéder à sa première hausse de taux : les conditions sur le marché du travail, l’inflation et les attentes d’inflation, les développements internationaux. Si les conditions sur le marché du travail plaident très clairement en faveur d’une hausse des taux, les deux derniers facteurs sont toujours sujets à discussion. Les attentes d’inflation ont fortement reflué ces derniers mois suite principalement au repli du cours du pétrole. Ces dernières – tout comme les chiffres d’inflation – restent bien en deçà de leur moyenne historique. Les prix devraient toutefois commencer à rebondir vers la fin de l’année – une fois que les effets transitoires de la baisse du prix du pétrole seront dissipés – et progresser d’un peu plus d’un pourcent en janvier. Finalement, la situation internationale s’améliore lentement, mais sûrement. Lors de sa dernière réunion, la Federal Reserve semblait moins inquiète des développements internationaux compte tenu de la robustesse de la demande privée domestique américaine. Petit à petit, les indicateurs surveillés par la Federal Reserve semblent passer au vert. La probabilité d’un premier durcissement monétaire en décembre est loin d’être exclue et a fortement augmenté ces derniers jours. Au-delà du timing de la première hausse de taux, le marché se focalisera vraisemblablement sur le rythme de la hausse des taux. Une chose est sûre, le cycle de resserrement devrait être très graduel, la récente appréciation du dollar pouvant déjà être interprétée comme un durcissement monétaire.
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Qu’en est-il des autres banques centrales ?
« Au Japon, la Banque centrale semble plutôt partie pour suivre la BCE et une fois de plus assouplir sa politique monétaire, l’inflation évoluant toujours bien en deçà des 2 % espérés. La politique monétaire restera également fort accommodante au sein des pays nordiques. La Suède vient d’augmenter la taille de son assouplissement quantitatif et une nouvelle baisse de taux est attendue en Norvège. Au contraire, la Banque centrale d’Angleterre rejoindra plus que probablement le camp de la Fed et devrait graduellement durcir sa politique monétaire au cours des prochains trimestres. Au sein des pays émergents, la situation est plus disparate. Les pays bénéficiant de fondamentaux relativement faibles devront plus que probablement durcir leur politique monétaire pour éviter la fuite des capitaux une fois que la Fed aura enclenché son cycle de resserrement monétaire. Les autres pays devraient – quant à eux – pouvoir garder une politique monétaire plus accommodante. »
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Droit du travail Connexion privée
L’UTILISATION D’INTERNET AU TRAVAIL ► Pour l’exercice de leur activité professionnelle, les salariés ont à leur disposition un poste de travail informatique qui peut être connecté à internet et doté d’une messagerie électronique. Dans quel cas l’utilisation, sur le lieu de travail, de ces outils informatiques à des fins autres que professionnelles peut-elle être sanctionnée ? ― Interview : Émilie Di Vincenzo
Chaque mois, Paperjam� invite un avocat spécialisé à détailler un aspect du droit du travail, vu du côté des salariés.
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Maître Giabbani, dans quelle mesure le salarié a-t-il le droit d’utiliser la connexion internet mise à sa disposition ? « Le salarié peut utiliser la connexion internet à des fins professionnelles, à condition, toutefois, d’en faire une utilisation responsable qui ne mette pas en péril l’outil informatique. La question de l’utilisation d’une connexion internet à des fins privées est plus discutée. Le premier principe veut que le salarié ait droit au respect de sa vie privée même sur son lieu de travail, et donc au secret des correspondances privées via e-mail et les connexions internet sur des sites divers. Un deuxième principe de taille vient limiter le premier : il ne faut pas que l’utilisation d’internet à des fins privées mette en péril les intérêts de l’entreprise. Tout est ici une question de mesure et d’appréciation sur la fréquence et la durée d’utilisation personnelle de la connexion. Le privé ne doit prendre le pas sur le professionnel en aucune circonstance. Le salarié est ainsi autorisé à utiliser internet à des fins personnelles dès lors que l’usage qu’il en fait n’est pas exagéré. Cette limitation est guidée par son devoir de loyauté. Mais dans la mesure où il s’agit d’une question d’appréciation, l’employeur sera toujours libre d’établir une charte ou un règlement interne sur l’utilisation d’internet au travail afin de mieux préciser son utilisation. Ainsi aucune partie ne sera prise par surprise en cas d’abus. Notons enfin que bien souvent l’employeur interdit déjà l’accès à certains sites ou limite les échanges de fichiers à un certain volume, ce qui est parfaitement conforme au droit.
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Ce mois-ci : l’utilisation d’internet au travail. Avec : Me David Giabbani, étude David Giabbani.
L’employeur peut-il contrôler les connexions internet de ses salariés ? « S’agissant des e-mails, il ne faut pas perdre de vue que le matériel mis à disposition de l’employé appartient à l’employeur, qui a un droit de regard sur l’utilisation qui en est faite : il peut donc contrôler sans limitation les e-mails à contenu professionnel, mais doit prendre garde de ne pas violer le principe de correspondance privée, ce qui peut être sanctionné pénalement. Le salarié est ainsi conseillé de bien définir par leur objet les e-mails qu’il envoie et d’encourager son interlocuteur à en faire de même en mentionnant clairement la confidentialité des échanges, et de conserver les e-mails privés dans un dossier bien séparé du reste de ses correspondances professionnelles. In fine, un salarié ne peut se retrancher derrière le caractère confidentiel d’un e-mail pour violer allègrement le principe de loyauté qu’il doit à son employeur. La jurisprudence luxembourgeoise est à ce propos unanime pour dire que si les intérêts de l’entreprise l’exigent et que certaines conditions sont remplies, il doit être permis à l’employeur de porter atteinte à la vie privée de son salarié. S’agissant plus globalement de l’utilisation d’internet comme outil de connexion à des sites, il est prohibé de mettre sous surveillance constante un employé sur l’utilisation qu’il fait d’internet sauf si l’on a pu déceler chez lui une activité particulièrement intense et particulièrement grave pour les intérêts de l’entreprise, et ce dans le cadre d’un contrôle collectif.
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Le salarié peut-il être sanctionné ? « Les sanctions qui découleraient d’un usage prohibé et / ou abusif d’une connexion internet sont une affaire d’appréciation. L’employeur a un intérêt évident à mettre en place une charte ou un règlement intérieur sur l’usage d’internet sur le lieu de travail. Cela lui permettra de prendre des sanctions adéquates et proportionnées en cas de faute du salarié qui peuvent aller du simple avertissement au licenciement pour faute grave. Néanmoins et compte tenu des développements qui ont été faits, l’employeur est conseillé de consulter un professionnel du droit avant de s’engager dans une surveillance nominative d’un salarié et de lui rédiger une lettre de licenciement. Les motifs devront en effet être particulièrement circonstanciés et préciser, par exemple, l’historique de navigation. Surtout l’employeur devra préciser en quoi l’utilisation d’une connexion internet qui a été faite a été préjudiciable aux intérêts de l’entreprise. L’employeur est également conseillé de préciser dans les motifs de licenciement le caractère excessif et / ou prohibé des connexions afin de permettre aux juges, en cas de recours pour licenciement abusif, d’apprécier leur bien-fondé. »
Paperjam Club Depuis 2008
Événements organisés à l’intention des membres du Paperjam Club. Informations et inscriptions sur www.Paperjam.club
LES NOUVEAUX MEMBRES DU CLUB
Voici ce qui vous attend au Club dans les deux prochains mois :
MERCREDI 02/12
Economic crisis: Keynes was right!
MERCREDI 16/12
2016 : Le meilleur est-il à venir ?
JEUDI 07/01
Let’s taste : surprises vinicoles
MARDI 12/01
Workshops : 14 ateliers sur une journée
MERCREDI 27/01
10x6 Finance : le futur de la Place par 10 dirigeants
JEUDI 11/02
Le rhum pour débutants
Autodis | Avocate Souade Boutharouite | Canon | Cohéliance | Do Apps | Ferber Group | Gezim Recruitment | Im’Assur | IT Perform | Java Business Management | Jiway | Ketterthill | Luxart | LuxHotels | My Place Immobilier | Piranhas et Petits Poissons Rouges | Saro Recruitment Luxembourg | Securitymadein.lu (SMILE) | TAXUS |
SAMEDI 07/05
Stage de pilotage « Formule Renault » – Ladies only!
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Paperjam Club Les mois à venir
LES PROCHAINS ÉVÉNEMENTS EXTRA
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Economic crisis: Keynes was right! John Maynard Keynes (1883-1946) was a British economist and is widely considered to be one of the founders of modern macroeconomics. According to Keynesian economic policies, in the short run, economic output is strongly influenced by total spending in the economy, especially during recessions. In collaboration with the prestigious Oxford Union Society, considered to be the world’s most prestigious debating society, we have invited four speakers to debate if Keynes was right in providing the right solutions to overcoming the 2008 financial and economic crisis.
DÉC
Lieu : Banque internationale à Luxembourg – Bil, Luxembourg-Hollerich Horaires : 18:30 – 21:30 PRO: Marc Wagener (directeur affaires économiques, Chambre de commerce du Luxembourg, in picture) and Carlo Klein (faculty member, Miami University - Luxembourg Campus). CONTRA: Hilmar Schneider (directeur général, Liser – formerly CEPS/Instead) and Christos Koulovatianos (professor of economics, University of Luxembourg).
WORKSHOP
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Let’s taste : surprises vinicoles
Nous vous avons réservé trois dégustations « surprises » cette saison, en collaboration avec Guy Tabourin, grand passionné de vins et propriétaire de Vinoteca. C’est en présence de Rodolphe Chevalier, deux fois meilleur sommelier du Luxembourg, que nous allons nous laisser surprendre par de nouvelles découvertes viticoles. Lieu : Vinoteca Ville, Luxembourg-Centre Horaires : 18:30 – 21:30
098 ― PA P E RJ A M
2
― Décembre 2015
EXTRA
7
MAI
14 ateliers sur une journée
Chaque mois, le Club vous propose 14 ateliers. Sept en matinée, sept l’après-midi, se déroulant en parallèle et couvrant les cycles proposés lors de la saison. Tous les ateliers sont assurés par des experts qui viennent partager leur savoir et leur expérience de manière concrète et opérationnelle. Chaque journée est une occasion de rencontres entre des professionnels de différents métiers, dans un contexte convivial. Lieu : Neimënster,
Luxembourg-Grund Horaires : à partir de 9:00 et 13:30
Stage de pilotage « Formule Renault » – Ladies only !
Ce stage permet d’aborder le pilotage en monoplace au volant d’une véritable voiture de course de 200 chevaux, capable de franchir le « 0 à 100 » en six secondes ! Lieu : Circuit Dijon-Prenois (France) Horaires : 04:30 – 23:00
Paperjam Club Les mois à venir
LES PROCHAINS ÉVÉNEMENTS
EXTRA
2016 : Le meilleur est-il à venir ?
Événements organisés à l’intention des membres du Paperjam Club. Informations et inscriptions sur www.Paperjam.club. MERCREDI
EXTRA
16 DÉC
Avec François Bausch (ministre du Développement durable et des Infrastructures), Michèle Detaille (managing director, No-Nail Boxes), Fernand Ernster (président, CLC), Jean-Jacques Rommes (président du comité exécutif, UEL) et Laurent Schonckert (administrateur, Cactus).
À l’occasion du premier anniversaire du nouveau Merkur, de la parution de Paperjam nouvelle formule et du Paperjam Guide 2016, la Chambre de commerce et Maison Moderne vous invitent à une table ronde exceptionnelle. La croissance, en 2015 et en 2016, est annoncée à plus de 3 %, plaçant le Luxembourg dans le peloton de tête des pays européens. Derrière les chiffres macro-économiques, quelle est la réalité du terrain ? Les entreprises ont-elles leurs carnets de commande pleins ? Sont-elles confiantes dans l’avenir ? Pensent-elles réussir à relever les défis qui leur sont posés ? Comment réinventer le modèle social luxembourgeois ? Comment peser dans une Europe de plus en plus (dés)intégrée ? Comment trouver sa place dans la révolution économique mondiale en cours ? Lieu : Centre culturel Tramsschapp, Luxembourg-Limpertsberg
Horaires : 18:30 – 23:30 JEUDI
11 FÉV
Le rhum pour débutants
10×6
C’est avec Benoît Bail, grand amateur de rhum et journaliste free-lance pour le magazine spécialisé Rumporter, que nous allons nous initier à la culture du rhum. Il nous guidera à travers les étapes nécessaires pour apprécier les qualités organoleptiques de cet alcool.
MERCREDI
27 JAN
EXTRA
MERCREDI
20 JAN
Lieu : Hôtel Cravat, Luxembourg-Centre Horaires : 18:30 – 21:30
Avec Edouard Bokuetenge (Fund Platform Group), Véronique de la Bachelerie (Société Générale Bank & Trust, en photo), Damien Degros (ING), Hugues Delcourt (Bil), Steen Goldberg (Julius Baer Investment Services), Guy Harles (Arendt & Medernach), Marie-Hélène Massard (Axa Luxembourg), Robert Scharfe (Bourse de Luxembourg), Carlo Thill (BGL BNP Paribas) et Denise Voss (Alfi).
Finance : le futur de la Place par 10 dirigeants
CEO-only: prediction evening
Après la tempête financière qui a éclaté en 2008, les nouvelles législations et régulations se sont succédé. Au plan mondial comme européen, de nombreuses initiatives ont été prises par les pouvoirs publics et les organismes de surveillance pour faire évoluer les règles du jeu et tenter de limiter – à défaut de supprimer – les risques systémiques et la prise de risque excessive par les investisseurs.
We are all curious about the future: for that is where we are going to spend the rest of our lives. Building on the success of our previous CEO-only cocktail & prediction evening, we have invited three different international guest speakers who will share their own and unique vision(s) of our future.
Lieu : Centre culturel Tramsschapp,
Lieu : Banque Degroof Luxembourg, Luxembourg-Gasperich Horaires : 18:30 – 22:30
Luxembourg-Limpertsberg
Horaires : 18:30 – 22:30
PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 099
9H30
14H
COMMUNICATION, SALES & MARKETING
Évaluer la performance Understanding de son site web avec your brand Google Analytics
EN MARDI
12 JAN
Gérald Claessens (Knewledge) Google Analytics est l’outil gratuit le plus utilisé en ligne pour mesurer et comprendre l’activité de son site web, or les possibilités de configuration et le nombre de données consultables font que la plupart des utilisateurs se trouvent dépassés, et donc trop de data tue les data. Niveaux débutant à confirmé
Philip Van Woensel (Nvision) An interactive workshop in which you will enter into the world of brands. What is a brand? How to understand its specificities? What can a brand bring to your company? How to understand and manage it? Expert level
Matin et / ou après-midi, participez à un ou deux workshops dans la même journée, à Neimënster. Inscription obligatoire sur www.Paperjam.club.
9H30 FINANCE & LEGAL
HUMAN RESOURCES
Le pacte d’actionnaire
Comment bien gérer un projet RH ?
Rebecca Lehmann (Deloitte) Qu’il s’agisse de la gestion des talents, du développement des compétences, ou encore d’accompagner le changement organisationnel ou structurel de la firme, la gestion de projet en ressources humaines est aujourd’hui une composante majeure de la croissance d’une organisation. Tous niveaux
Christophe Balthazard (Allen & Overy) Les relations entre les différents actionnaires d’une société peuvent être réglées par un pacte, précisant différents éléments nécessaires à la stabilité de l’entreprise. Tous niveaux
14H Clôture des comptes
L’assurance-vie et l’assurance-santé de l’indépendant
Nathalie Thunus, Guy Schosseler (SFC Conseil) Cet atelier examinera les éléments comptables et fiscaux nécessaires à l’arrêté des comptes à la fin de l’exercice social : provisions fiscales, produits à recevoir, comptes de régularisation, et d’autres encore. Niveau débutant
100 ― PA P E RJ A M
INFORMATION MANAGEMENT & ENTREPRISE 2.0
Comment la transformation de l’IT peut vous aider à gagner la bataille du digital au sein de votre entreprise ?
Olivier Michot (Devoteam) Les innovations technolo giques ont apporté de grands changements dans les usages. L’IT doit transformer sa façon d’aborder ses propres métiers et briser les lignes entre un IT concentré sur l’infra structure et un business en demande de services. Niveau confirmé
Business et mobilité : transformer sa façon de travailler grâce à la technologie
MANAGEMENT & LEADERSHIP
PERSONAL DEVELOPMENT
STRATEGY & OPERATIONS
Osez la couleur pour une image dynamisée !
De la comptabilité à la gestion
Laurent Chapelle (RH Expert) Se connaître pour mieux manager reste un incontournable de la fonction. Quand cette obligation se cumule avec le management par objectifs, dans un environnement de diversité culturelle, on peut se heurter à des obstacles qui nécessitent de la technique et beaucoup... d’humain. Niveaux débutant à confirmé
Florence Lemeer-Wintgens (Look@Work) Nous vivons dans une société où l’impact visuel est important, où il faut se démarquer ! Les couleurs ont une influence non seulement sur nous-mêmes, mais aussi sur les autres, elles provoquent des sentiments. Jouons-en pour capter l’attention de nos interlocuteurs, pour calmer une situation houleuse, pour dynamiser un public ou pour nous faire plaisir ! Tous niveaux
Axel Pierard (Kozalys) La comptabilité de votre entreprise couvre une richesse inexploitée. Au-delà du compte de résultats et du bilan, comment transformer les données comptables en indicateurs de gestion ? Comment enrichir la comptabilité d’autres données pour disposer d’un vrai outil de gestion ? Ou la comptabilité se résume-t-elle au contrôle des opérations de l’entreprise… encore faut-il les réconcilier. Tous niveaux
Leadership en pleine conscience
Optimizing your resources
Présenter sa stratégie de manière adaptée
Manager une équipe au Luxembourg, les secrets de la réussite
EN
Myriam Nihant (Mindfulness@work) Catharina Biver Roland Bisenius Julien Piacentino La mindfulness ou pleine (Sparx Factory) (Luxembourg School (Samsung) conscience en français signifie Don’t work harder, but smarter Comment les outils of Insurance) développer son attention through maximizing what modernes, alliés au moyen de Les différentes couvertures afin de sortir de notre mode we do have that works, and communication, permettentvarient selon le statut des de pilotage automatique minimizing what does not ils de changer l’approche individus. Les indépendants se pour apprendre à répondre work for us. The “Optimizing classique du travail en retrouvent souvent dans des aux événements agréables your resources” approach entreprise ? Remote working, situations plus complexes pour ou désagréables en accord is about reflecting and assurer une couverture correcte. home working, collaboration... avec nos objectifs et nos identifying what resources Comment tirer au mieux parti Ce workshop fera le point valeurs et plus réagir. we have available to us now, des ressources actuelles pour sur les quetions d’assuranceNiveau débutant and ensuring they are utilized améliorer, en même temps, la vie et d’assurance-santé. for our maximum benefit. productivité et l’équilibre vie Plus d'informations et inscriptions sur www.Paperjam.club Tous niveaux All levels privée / vie professionnelle ? Niveau confirmé 2
―Décembre 2015
Jacques Piroux (Human Made) Il est important de vous assurer la compréhension de vos interlocuteurs – comité de direction, conseil d’administration clients et prospects – pour faire comprendre votre stratégie de manière efficace ! Tous niveaux
10×6 FINANCE: LE FUTUR DE LA PLACE PAR 10 DIRIGEANTS MERCREDI 27.01.2016
Après la tempête financière qui a éclaté en 2008, les nouvelles législations et régulations se sont succédé. Au plan mondial comme européen, de nombreuses initiatives ont été prises par les pouvoirs publics et les organismes de surveillance pour faire évoluer les règles du jeu et tenter de limiter – à défaut de supprimer – les risques systémiques et la prise de risque excessive par les investisseurs.
AGENDA 18:30 WELCOME COCKTAIL
19:00 MOTS DE BIENVENUE
19:15 10 PRÉSENTATIONS
20:20 WALKING & NETWORKING DINNER
I N FO
L I EU
PA RK ING
Inscription obligatoire : www.Paperjam.club
Centre Culturel Tramsschapp 49, rue Ermesinde Luxembourg – Limpertsberg
72 - 74 avenue Pasteur Luxembourg – Limpertsberg
INTERVENANTS
Edouard BOKUETENGE Fund Platform Group
Steen GOLDBERG Julius Baer Investment Services
Sébastien DANLOY RBC Investor Services Bank
Guy HARLES Arendt Medernach
GOLD SPONSOR
autoptomo_PJClub_finance_PJ2_12_2015.indd 1 101_PUB_10X6.indd 101
Véronique DE LA BACHELERIE Société Générale Bank & Trust
Marie-Hélène MASSARD Axa Luxembourg
Damien DEGROS ING
Robert SCHARFE Bourse de Luxembourg
Hugues DELCOURT BIL
Denise VOSS ALFI
PREMIUM SPONSOR
15:06 20/11/15 16:06
« Les fintech sont basées sur le même modèle que la plateforme internet. »
« On ne peut pas gérer ce qu’on ne mesure pas. »
Jean Diederich (Kurt Salmon)
Fabrice Croiseaux (Intech)
« Il faut reconnecter les clients à leur argent. » Geoffroy de Schrevel (Gambit Financial Services)
« Le statut de PSDC nous permet d’avoir un processus dématérialisé de bout en bout. »
« Les nouveaux opérateurs doivent se conformer aux mêmes règles. »
David Gray (Numen Europe)
Marc Hemmerling (ABBL)
10×6 Retrouvez toutes ces présentations en vidéo et les photos de cet événement sur www.Paperjam.lu.
GOLD SPONSORS :
102 ― PA P E RJ A M
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― Décembre 2015
« Nous ne pouvons pas créer de licorne, mais nous pouvons apprendre à les monter. » Michael Jackson (Mangrove Capital Partners)
« Avec la block chain, le tiers de confiance c’est l’algorithme. »
« Il n’est pas bon de digitaliser pour digitaliser. »
« Le Luxembourg est bien placé pour devenir un hub fintech. »
« Le plus grand obstacle à l’innovation, c’est l’inertie des acteurs. »
Laurent Kratz (Scorechain)
Pascal Laffineur (Altran Benelux)
Jean-Louis Schiltz (Schiltz & Schiltz)
Dominique Valschaerts (Fundsquare)
FINTECH : UN NOUVEAU PILIER ? « Hot topic » de l’année, les fintech déferlent au Luxembourg et viennent modifier tous les pans de la finance. Paiement électronique, monnaies virtuelles ou services bancaires mobiles bousculent les business models et les rendements traditionnels. Double défi pour la Place : attirer des champions internationaux et stimuler les jeunes pousses locales. ― Texte : Florence Thibaut ― Photos : Benjamin Champenois
PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 103
Paperjam Club Picture report
10×6 Fintech : un nouveau pilier ? Le mercredi 21 octobre, plus de 250 personnes ont assisté, au Tramsschapp, au 10×6 consacré au développement du secteur des fintech au Luxembourg. ― Photos : Jan Hanrion
Retrouvez toutes ces présentations en vidéo et les photos de cet événement sur www.Paperjam.lu.
Chris Marcilla (Virtual Currencies) et Pierre-Olivier Rotheval (Bil)
Nathalie Thielemans et Nasséra Aïci (Oxiane)
Armand Juncker, Jean Calçada (Telindus), Stéphane Lahaye et Pierre-Alexandre Huet (Hewlett Packard Enterprise Luxembourg)
Sarah Kneib et Luc Rasschaert (IWI International Wealth Insurer)
Laurent Solazzi (ministère de l’Économie), Olivier Zephir (Technoport) et Olivier Delainne (Randstad)
Julie Ramahefasolo (Ajilon Recruitment)
Denis Stoz et Hicham Hage (CSC Computer Sciences)
Eddy De Decker (JLL Luxembourg) et Emmanuel Charlier (Colliers Luxembourg)
Mathias Guittet (Bureau Center), Aurelien George (Antidote) et Laurence Michel (Saturne Technology)
Jean Diederich (Kurt Salmon) et Marc Hemmerling (ABBL)
104 ― PA P E RJ A M
2
― Décembre 2015
THE OXFORD UNION DEBATE ECONOMIC CRISIS: KEYNES WAS RIGHT! MERCREDI 02.12.2015
John Maynard Keynes (1883-1946) was a British economist and is widely considered to be one of the founders of modern macroeconomics. According to Keynesian economic policies, in the short run, economic output is strongly influenced by total spending in the economy, especially during recessions
AGENDA 18:30 WELCOME COCKTAIL
19:00 START OF THE DEBATE
I N FO
L I EU
PA RK ING
Registration required : www.Paperjam.club
BIL 69, route d’Esch Luxembourg
Car park on site
AGAINST
FOR
Marc WAGENER Director of economic affairs
autoptomo_PJClub_oxford_PJ2_12_2015.indd 105_PUB_AUTOPROMO OXFORD.indd 105 1
20:30 WALKING & NETWORKING DINNER
Carlo KLEIN Faculty member Miami University Luxembourg Campus
Hilmar SCHNEIDER Managing director Liser (formerly CEPS/INSTEAD)
Christos KOULOVATIANOS Professor of Economics University of Luxembourg
10:35 20/11/15 16:46
Paperjam Club Picture report
Tasting Soirée autour des truffes Le tasting du mois de novembre proposait aux membres du Paperjam Club de découvrir la truffe, déclinée tout au long d’un repas. ― Photos : Jan Hanrion
Retrouvez toutes les photos de cet événement sur www.Paperjam.lu. Guill Kaempff (Kaempff-Kohler)
Pascal Dorban (Talk Finance) et José Apolinario (GFI PSF)
Déjeuner Carrousel Une cinquantaine à table Le 11 novembre dernier, le premier Déjeuner Carrousel de la saison a réuni une cinquantaine de personnes. ― Photos : Benjamin Champenois
Retrouvez toutes les photos de cet événement sur www.Paperjam.lu.
Valérie Ghanimé (Ghanimé Events) et Soïli Mathieu (Made Architecture)
106 ― PA P E RJ A M
2
― Décembre 2015
Francis Biot (ESAS Luxembourg) et Anne-Sophie Ramoa (RH Expert)
Dimitri Matsoukas (egb Hornung & Associés), Bruno Robert (Advitek) et Stéphane di Carlo (egb Hornung & Associés)
21e édition 250 restaurants sélectionnés et commentés 10€ Disponible en kiosque et sur maisonmoderne.com
Les meilleurs restaurants maintenant dans les meilleures librairies.
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30/10/15 16:35 30/10/15 16:47 16:48 20/11/15
Paperjam Club Picture report
Keynote speech: How to disappear? Une centaine de personnes s'est retrouvée le 12 novembre dans les locaux de Lalux pour l’intervention de Frank M. Ahearn sur l’art de disparaître. ― Photos : Jan Hanrion
Retrouvez toutes les photos de cet événement sur www.Paperjam.lu.
Frank M. Ahearn
Rachel Drar (Docler Holding)
Olivier Lombardo (Dennemeyer & Associates)
Jérôme Barbé (Lusis)
Jan Roels (Banque de Luxembourg)
Serge Krancenblum (SGG)
David Simon (Hungary), Xavier Roblin (Luxair Group) et Elena Kramdi (Docler Holding)
Nathalie Hanck (Axa) et Jacques Piroux (Act Today)
Jérôme Wiwinius (Lalux) et Pascale Kauffman (Apollo Strategists)
108 ― PA P E RJ A M
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― Décembre 2015
Avec les Dossiers Digitaux, démarrez une toute nouvelle expérience sur Paperjam.lu 1 thématique / 1 sujet / 4 invités et des réponses d’experts Informez-vous autrement grâce à une navigation inédite, adaptée à tous vos écrans.
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10:51 20/11/15 16:47
393 personnalités & entreprises ont été citées sur les 116 pages de Paperjam2.
INDEX A ABBL 102, 104 ABNAmro 44 Act Today 108 ActionCoach - Pyxis Management 106 Adia 78 Advitek 106 Ærium 77 Agacom 42, 44 Agence immobilière EmJi 80 Ahearn Frank M. 108 Aïci Nacera 104 Ait Ben Daoud Hakim 41 Ajilon Recruitment 104 Aktan Lutfije 40 Alfi 70, 98 Allen & Overy 21 Altran 102 Andreas Capital 44 Aneld 12 Anesec 12, 105 Antidote 104 Apex 4, 5 Apolinario José 106 Apollo Strategists 108 Aral 42, 44 Arbogast Pierre 44 Arendt & Medernach 30, 52, 54, 70, 98 Asselin Nicolas 92 ASTF 40 Athlon 44 Athome 83 Auchan Luxembourg 44 Autolux 42, 44 Automat’ Services 36 Avis 44 Axa 78, 98, 108 Axis Legal 40
B B Immobilier Bingen & Associés Babigeon Tehdi Balthazard Christophe Banque de Luxembourg Banque Raiffeisen Barbé Jérôme Bausch François BCC BCE BEI Beissel Pierre Belgacom Bellwald Cédric Besix Red BGL BNP Paribas
76 52, 54 100 108 40, 61 108 98 40 12 54 7, 52 22 41 74, 75 78, 98
Bidoli Giuliano Bieber Julien Biewer Yves Bil Bingen Frank Biot Francis Bisenius Roland Biver Catharina Blackstone BNP Paribas Real Estate Bofferding Bokuetenge Edouard Bonn Steichen & Partners Bourguignon Luc Bourse de Luxembourg Brakonier Norbert Bravetti Laurent Braz Félix Bureau Center
40 41 61 98, 104 76 106 100 100 78 54 46 98 42 40 98 91 42 12 104
C Cactus 98 Calcada Jean 104 Callebaut Vincent 77 Candriam Investors Group 40 CBRE 54, 59 CDCL 69 Cegecom 33 CEL 40, 42 Challenge SCRL 18 Chalon Monique 52, 84 Chambre de commerce 12, 98 Chapelle Laurent 100 Charlent Stéphane 40 Charles Russell Speechlys Luxembourg 42 Charlier Emmanuel 104 Chèvremont Marie-Jeanne 12 Cialdella Jérôme 40 Claessens Gérald 100 Clarisse Géraldine 92 CLC 98 Cloud Managed Data 35 CMD.solutions 106 Colliers Luxembourg 104 Commission européenne 54 Compass 36 Cooreman Laurent 54 Covelli David 40 Crean Gabriel 20 Croiseaux Fabrice 102 Crutzen Nathalie 77 CSC Computer Sciences 104 Cushman & Wakefield 60, 78, 81
F
D Da Costa Sonia Datacenter Luxembourg De Belder Marijke de Decker Eddy De Groof Petercam de la Bachelerie Véronique de Schrevel Geoffroy Dechert Degros Damien Dekant-Hübner Anja Delainne Olivier Delcourt Alizée Delcourt Hugues Deloitte Dennemeyer & Associates Dessaigne Marie Detaille Michèle Detillieu Pierre-Michel Devoteam di Carlo Stéphane Diederich Jean Dimension Data Dixon Keith Do Couto Mickael Do Recruitment Advisors Docler Holding Donnay Marc-Alexandre Dorban Pascal Dothée Éric Drar Rachel DSM Di Stefano Moyse Avocats Du Bois Herman
50 41, 42, 44 42 104 94 98 102 28 98 42 104 106 98 100 108 40 98 106 100 84, 106 102, 104 41 40 41 42, 110, 111 108 42 106 82 108 41 78
E EBRC EFA EGB Hornung & Associés Eichmüller de Souza Michael Enovos Ernster Fernand ESAS Luxembourg Etude David Giabbani Eurest Eurostat Eveil Santé Eveillard Nathalie EY
12 40 84, 106 41 19 98 106 96 36 20 106 106 40
Farrell Emma Fémelat Basile FFCEL Fitzgerald Emilie Five Insurance Company Fonds national de la recherche (FNR) Franklin Templeton Frognet Jean-Louis Fund Platform Group Fundsquare Fyte Luxembourg
42 40 50 42 18 17, 20 42 28 98 102 42
G G Sys Solutions Galle Marnix Gambit Financial Services Garage Rodenbourg George Aurélien GFI PSF Ghanimé Events Ghanimé Valérie Giabbani David Gidenne Stéphane Giglio David Gillardin Jean-François Gingko Solutions Facilities Godart Marc Goldberg Steen Gray David Guittet Mathias
25 82 102 42, 44 104 106 106 106 96 21 91 94 89 80 98 102 104
H Haffner Anne 44 Hage Hicham 104 Hanck Nathalie 108 Harles Guy 98 Hedrzak Anna 41 Hemmerling Marc 102, 104 Henry Adeline 40 Herzog Floriane 44 Hewlett Packard Enterprise Luxembourg 104 Hilti 42 Ho Thierry 42 Houwen Marco 12 HP 30 HRT 40, 41 Huet Pierre-Alexandre 104 Hungary 108
I Idelux 89 Ikogest 82 Ila 12 Immobel 82 IMS 12 IN Design 92 ING 2, 52, 78, 80, 84, 98 InnoClean 36 Inowai 52, 54, 116 Intech 102 IWI International Wealth Insurer 104
110 ― PA P E RJ A M
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― Décembre 2015
Dans cet index sont reprises les entreprises, les personnalités et les publicités apparaissant dans ce cahier
J-K Jackson Michael Jones Lang Lasalle (JLL) Jourova Vera Julius Baer Investment Services Juncker Armand Kaempff Guill Kaempff-Kohler Kauffman Pascale Ketterthill Keytrade Bank Klein Carlo Klein Jerry Klump Rainer Kneib Sarah Kneip Knewledge Koulovatianos Christos Kozalys KPMG Kramdi Elena Krancenblum Serge Kratz Laurent Kurt Salmon Kyriakaki Evgenia
102 54, 79 12 26, 98 104 106 106 108 21 41 98 44 20 104 42 100 98 100 40, 41, 44 108 108 102 102, 104 42
L L.C.M. Laffineur Pascal Lahaye Stéphane Lalux Leclercq Anne Ledent Philippe Lehmann Rebecca Lemeer-Wintgens Florence Lheureux Cynthia Limbourg Benjamin Liser List Lombardo Olivier Look@Work Lorenz Carine LPEA Lu-Cix Lusis Lutgen Emile Luxair Group Luxaviation Luxembourg School of Insurance
18 102 104 108 14 18 100 100 78 54 98 20, 42 108 100 106 40 12 108 40 108 34 100
M
P
Made Architecture 106 Mangrove Capital Partners 102 Manhaeve Katia 21 Manpower 14 Marcilla Chris 104 Marinkovic Jelena 114 Massard Marie-Hélène 98 Mateus Cindy 42 Matsoukas Dimitri 106 Mayérus Eric 30 Mazars 40 MDO 26 Mertz Audrey 41 Meyer Alain 92 Miami University - Luxembourg Campus 98 Michel Hervé 42 Michel Laurence 104 Michot Olivier 100 MindForest Group 41, 42, 44 Mindfulness@work 100 Ministère de l'Économie 104 Ministère de l'Égalité des chances 29 MNKS 40 Moor Park Capital 78 Moutarderie de Luxembourg 46 Mrozinski Michaël 44 Muller Romain 54 Munhowen 46 Munhowen Roland 46 Munhowen Yann 46
Piacentino Julien Picard Danièle Pierrard Axel Piroux Jacques PKF POG Poncelet Aurélie Posty Olivier Precis Translation Private Business Center Profiler Consulting Proximus Push The Brand PwC Pylos
N-O Nathalie Crutzen NCI Luxembourg Neobuild Nestlé New Business Nihant Myriam NN Life No-Nail Boxes Norbert Brakonier Novelia Numen Europe Nvision Nyuko OCDE Ouazzani-Chahdi Askender Oxiane
77 92 77 36 18 100 13 98 91 36 102 100 27 20 41 104
100 106 100 108 40 41 44 41 105 91 106 22 50 40, 43 65
100, 106 108 108 80 40 20 98 106 104 36 87, 95 100 78 104 44
T-U
Q-R q-leap Quaak Bruno Quares Ramahefasolo Julie Ramoa Anne-Sophie Randstad Rasschaert Luc RBC Rehazenter Renders Bruno RH Expert Robert Bruno Roblin Xavier Rodrigues Fabienne Roels Jan Roeltgen Claude Rommes Jean-Jacques Rotheval Pierre-Olivier RSM Audit Luxembourg
SFC Conseil SGG Simon David Smedley Tony Smets Stéphanie SnT Société Générale Bank & Trust Soïli Mathieu Solazzi Laurent Soldà Béatrice Soludec SparxFactory Starwood Stoz Denis Szkolnik Valérie
34, 42, 44 77 78 104 106 104 104 12 42 77 100, 106 106 108 44 108 41 98 104 40, 44
Talk Finance 106 Tango 22 Technoport 104 Telecom Luxembourg Private Operator 12 Telindus 22, 104 Tétris 92 The Recruiter 41, 44 Thielemans Nathalie 104 Thill Carlo 98 Thunus Nathalie 100, 106 Tousch Sonja 61 Toussaint Dominique 34 Trade Immo 61, 93 Traiteur Steffen 115 UEL 98 Unify 40 Union Investment 78 Université du Luxembourg 20, 98
V S Samsung Saturne Technology Scharfe Robert Schiltz & Schiltz Schiltz Jean-Louis Schiltz Marc Schmitz Michèle Schneider Hilmar Schonckert Laurent Schosseler Guy Schroders Schweiger Michael Scorechain Secolux
100 104 98 102 102 20 42 98 98 100 80 12 102 57
Valschaerts Dominique van den Ameele Chris van Haare Heijmeijer Boris van Woensel Philip Verdez Fanny Verdingh Patrick Victor Buck Services Vincent Callebaut Vincent Laurent Virtual Currencies Vogel Martin Voss Denise
102 44 60 100 42 22 30 77 44 104 26 98
W-X-Y-Z Wagener Marc WestLB Wiwinius Jérôme Xiol Raphaël Zarbafian Pouryia Zarli Alain Zephir Olivier
98 40 108 80 42 77 104
PA P E RJ A M 2 ― Décembre 2015 ― 111
Décembre 2015 Paru le 26 novembre 2015
WWW.PAPERJAM.LU
•
PROCHAIN NUMÉRO
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
DÉCEMBRE 2015
16 DÉCEMBRE 2015
Mike Koedinger
:
RÉDACTEUR EN CHEF
Jean-Michel Gaudron PHOTO COVER
Julien Becker
Dossier IMMOBILIER
Bien plus que des mètres carrés
Laurent Cooreman, Managing Director (CBRE Luxembourg)
Le marché des bureaux se porte toujours bien. Mais il faut promouvoir, construire et occuper intelligemment.
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ABONNEMENTS
RÉDACTION Téléphone (+352) 20 70 70-100 Fax (+352) 29 66 19 E-mail press@paperjam.lu Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg @paperjam_lu Jean-Michel Gaudron (J.-M. G.) jean-michel.gaudron@maisonmoderne.com @jmgaudron Rédacteur en chef Alain Ducat (A. D.) alain.ducat@maisonmoderne.com @Ducat_paperjam Secrétaire de rédaction Thierry Raizer (T. R.) thierry.raizer@maisonmoderne.com @traizer1 Rédacteur en chef Paperjam.lu Frédéric Antzorn (F. A.) frederic.antzorn@maisonmoderne.com @FredAntzorn France Clarinval (F. C.) france.clarinval@maisonmoderne.com @franceclar
Rédacteurs Fabrice Barbian Émilie Di Vincenzo Sébastien Lambotte Michaël Peiffer Jean-Marc Streit Photographes Julien Becker Sven Becker Charles Caratini Eric Chenal Luc Deflorenne Marion Dessard Olivier Minaire Christophe Olinger Jessica Theis Mike Zenari Correction Pauline Berg Muriel Dietsch Sarah Lambolez Cynthia Schreiber
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Directeur associé Guido Kröger
Directeur associé Francis Gasparotto (-301)
Studio manager Stéphanie Poras
Directrice commerciale Luciana Restivo (-302)
Direction artistique Stephanie Post
Assistantes Tania Henriques (-304) Nathalie Sohn (-305)
Design original Maxime Pintadu
Chargés de clientèle Marilyn Baratto (-316) Laurent Goffin (-315) Assistante commerciale Céline Bayle (-303) Administration Isabelle Ney (-014)
Directeur de la création Jeremy Leslie
Mise en page Monique Bernard (coordination), Stephanie Post
Vincent Ruck (V. R.) vincent.ruck@maisonmoderne.com @pJBusinessClub
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― Décembre 2015
Fondateur et CEO Mike Koedinger Directeur administratif et financier Etienne Velasti
Maison Moderne est un partenariat de Francis Gasparotto, Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Guido Kröger et Rudy Lafontaine. Conseil d’administration : Jean-Claude Bintz (président), Francis Gasparotto, Mike Koedinger, Guido Kröger, Daniel Schneider et Etienne Velasti (membres).
Conformément à l’article 66 de la loi du 8 juin 2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire « une fois par an, au premier numéro diffusé ». Nous avons choisi de la publier chaque mois. La société éditrice de Paperjam est détenue indirectement, par une participation excédant 25 %, par Mike Koedinger, éditeur domicilié au Luxembourg. La direction générale et la gestion journalière sont de la responsabilité de Mike Koedinger.
Dans quelques jours, quelques semaines, ce sera leur anniversaire. Pensez à leur souhaiter ! Et retrouvez, parmi un millier d’autres, les biographies de ces décideurs économiques et politiques sur le site guide.Paperjam.lu
Happy Birthday!
Paperjam Anniversaires
30/11
Rita Knott Managing partner, Coaching Mentoring Consulting 56 ans
26/11
Robert Scharfe CEO, Bourse de Luxembourg 62 ans
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26/11
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Claude Turmes Député européen 55 ans
10/12 Nicolas Schmit Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire 54 ans
28/11
Ernst Wilhelm Contzen Président du CA, KBL epb 67 ans
27/11
01/12
Claude Meisch Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse 44 ans
Carlo Friob CEO Private Banking, KBL epb 48 ans
09/12
30/11
Jos Sales Associate-partner, Sales-Lentz 48 ans
Jean-Claude Juncker Président, Commission européenne 61 ans
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Paperjam Talents
Chaque mois, Paperjam� vous propose, en collaboration avec l’Université du Luxembourg, de découvrir un jeune diplômé, entrant sur le marché du travail, riche de son enthousiasme et de son appétit de faire carrière. Une future recrue pour l’un d’entre vous ?
Luxembourg’s got talent Formation Actuellement en troisième année de bachelor en droit à l’Uni, Jelena envisage ensuite un master à l’étranger, peut-être en France, en droit pénal ou de la famille. Elle travaille en parallèle au Service des inscriptions.
Qui êtes-vous Jelena ? Ma vertu favorite : La gentillesse. Les qualités que je préfère chez un homme : Le côté posé, réfléchi et calme.
Jelena Marinkovic
Née le 19 mai 1988 Luxembourgeoise jelena.marinkovic.001@student.uni.lu
Les qualités que je préfère chez une femme : J’apprécie le caractère et l’engagement chez une amie. Pouvoir échanger des opinions et des points de vue différents est très stimulant. Mes forces : J’ai une bonne ouverture d’esprit, je suis positive et m’intéresse beaucoup aux autres. Mon principal défaut : Je suis parfois très impulsive, c’est une faiblesse à mes yeux. Mon hobby préféré : J’apprécie tout particulièrement la cuisine, le cinéma et les balades à l’extérieur. Me ressourcer dans la nature loin du stress de la vie citadine me fait beaucoup de bien. Mon idée du bonheur : Ce sont plusieurs facteurs pour moi : la famille, les études, le compagnon... Être bien avec soi-même et s’aimer est la clé. Je suis convaincue qu’en ayant une attitude positive, on ne peut que récolter du positif. Mon idée de la misère : La maladie et la solitude. Le pire est de ne plus pouvoir compter sur les autres. Mes héros / héroïnes dans la vie réelle : Bien que née au Luxembourg, je reste admirative de tout ce que Josip Broz Tito a fait en Yougoslavie. Controversé, c’est, néanmoins, un personnage qui est parvenu à pacifier la région. Son parcours est intéressant.
« S’aimer soi-même est la clé. »
Mes héros / héroïnes dans mon entourage : Alex Penning, mon ancien maître de stage, m’a rassurée à un moment crucial de ma vie. Il m’a convaincue que ce métier était fait pour moi. Je lui en serai éternellement reconnaissante. Le cours que je préfère à l’université : J’ai été passionnée par le cours de droit des responsabilités donné par Georges Ravarani. C’est un domaine qui nous concerne tous et qui touche à des questions essentielles comme la responsabilité civile, les dommages et intérêts, etc. De manière générale, je préfère les cours qui ont un ancrage pratique. Ma vision du monde du travail : En droit, nous avons tellement de possibilités ! Je le vois comme un endroit rempli d’opportunités et de travail. J’ai pu l’apercevoir grâce aux contacts avec nos professeurs praticiens. Leur proximité est très précieuse. Je suis assez sereine, à l’université on exige déjà le meilleur de nous.
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― Décembre 2015
Ma devise favorite : « Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d’abord votre bonne humeur. »
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