h c s t i r F t e i k s w s o e z t Pac rchitec A
Portfolio réalisé par Archiduc © Maison Moderne et © Paczowski et Fritsch Architectes
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BRUXELLES, BELGIQUE, 2006
« H2O » TRANSFORMATION ET RÉNOVATION D’UN CHÂTEAU D’EAU Maître d’ouvrage : H2O Brusseles S.A. Surface : 1800 m2
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Le château d’eau, construit en 1904 d’après un brevet de l’ingénieur François Hennebique, distribue chaque année des millions de litres d’eau aux Bruxellois jusqu’en 1934, puis son activité est suspendue. Racheté en 1956 par la commune de Forest, il devient un lieu de stockage de matériel de voirie, jusqu’à sa vente à des particuliers en 1986. Ceux-ci furent expropriés deux ans plus tard pour cause d’utilité publique par la région de Bruxelles-Capitale. En 1998, Philippe Schöller acquiert le château et ses annexes et nous rencontre pour élaborer un projet. Le projet de réaffectation du site s’articule autour de la réhabilitation du château d’eau, de la construction d’une nouvelle annexe en fond de parcelle et de la construction de deux bâtiments assurant la continuité du front bâti le long de la rue Marconi. Le programme prévoit principalement du logement, seuls le rez-de-chaussée et la nouvelle annexe y attenant seront affectés en surfaces de bureaux. Le château d’eau est maintenu dans sa structure d’origine et rénové à l’identique. Les bétons sont restaurés et les ouvrages manquants remplacés suivant les plans d’origine. Le réservoir et son soubassement sont aménagés en habitation triplex avec une terrasse accessible en couronnement. La façade béton du réservoir est remplacée sur toute sa hauteur par des vitrages fixés sur une ossature acier composée de montants verticaux et de cerclages horizontaux. Ce traitement homogène et structurel (acier et verre) de l’ensemble de la cuve préserve l’aspect monolithique du réservoir initial et permet d’exploiter pleinement l’entièreté de cet espace par l’apport d’air et de lumière, tout en dégageant des perspectives uniques sur la ville de Bruxelles et alentours. Le projet prévoit l’installation d’un paresoleil en tôle métallique perforée pour se protéger de l’ensoleillement. Le socle du château d’eau, composé de trois niveaux, comprend l’entrée principale distribuant les bureaux au rez-de-chaussée et le logement situé en duplex au premier et deuxième étages via l’escalier hélicoïdal central existant. Un ascenseur indépendant dessert les niveaux de parkings et de rez-de-chaussée, ainsi que les des deux entités de logement situées dans le château d’eau. A front de rue, le projet comprend deux bâtiments destinés à recevoir des appartements aux étages et des bureaux au rez-de-chaussée. L’implantation d’une percée de quatre mètres entre ces deux constructions permet d’offrir une perspective inattendue du château d’eau depuis la rue Marconi. La cour intérieure, réservée aux piétons, est traitée avec des matériaux minéraux pour les sols et quelques structures métalliques verticales, recouvertes de végétaux, pour conserver le caractère industriel du château d’eau. L’eau occupe une place importante dans la conception de la cour. Une fontaine-sculpture le long du mur d’enceinte manifeste la présence de l’eau de façon visuelle et surtout auditive. La terrasse supérieure du château d’eau est recouverte par un parquet en chêne. Le sol est constitué de dalles de bois, posées de façon aléatoire, afin d’introduire un jeu de mosaïque.
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Façade vitrée de la cuve 2
Coupe de principe 3
Intérieur d’un appartement 4
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Vue de l’entrée 5
Structure béton
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HOLLENFELS, LUXEMBOURG, 2001
EXTENSION DE L’ÉCOLE PRIMAIRE Maître d’ouvrage : Administration communale de Tuntange, Luxembourg Surface : 815 m2 Situé dans un petit village, le nouveau bâtiment est une extension de l’école existante, construction traditionnelle de style classique des années 60. Plutôt que d’agrandir l’ancien bâtiment, il a été décidé d’implanter le nouveau bâtiment de façon à créer un espace « cour de récréation » entre les deux volumes. Le parti architectural vise à créer un lien entre le vieux château, situé dans le prolongement de la rue, et la nouvelle école – avec sa tour comportant un espace « classe extérieure » en toiture. Programme comportant deux classes avec un local ordinateurs entre les classes, un local enseignants (ou classe de réserve) à l’étage, des installations sanitaires, un garage et un local stockage en sous-sol. Les matériaux employés sont naturels : pierres pour la tour, bois et verre clair pour les baies et zinc pour la toiture arrondie des classes. L’accès au bâtiment par la cour de récréation se fait par un jeu de larges escaliers permettant l’accès en chaise roulante. Ces escaliers larges et profonds peuvent également servir de rangées de sièges et constituer un amphithéâtre.
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Facade Ouest 2
La tour 3
Le préau 4
Facade Sud 5
Salle de classe
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MERSCH-BERSCHBACH, LUXEMBOURG, 2007
RÉSIDENCE POUR PERSONNES AGÉES « HERTHA WINANDY » Maître d’ouvrage : Société Hertha Winandy S.A R.L., Luxembourg Surface : 6 500 m2 2
Bâtiment implanté sur le terrain de l’Association des Aveugles, accessible indépendamment par la rue Alheck. L’immeuble forme un ensemble avec les bâtiments existants du « Home pour aveugles » et est relié aux infrastructures et services de celui-ci. Le concept architectural montre deux volumes rectangulaires décalés, séparés par une zone de circulation horizontale centrale de façon à réduire l’impact du volume et à permettre à la lumière naturelle de pénétrer à l’intérieur, ainsi qu’une tour de circulation verticale permettant l’accès aux logements orientés de part et d’autre vers l’est et l’ouest sur trois niveaux. Parkings aux deux niveaux en sous-sol. Façades habillées d’éléments en fibro-ciment Eternit, de couleur rouge et anthracite, châssis de fenêtres en aluminium laqué gris, verre clair en double-vitrage. Fresque murale en béton polychrome sur toute la hauteur de la cage d’escalier, de l’artiste belge Charlotte Marchal.
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Circulation verticale 2
Vue d’ensemble 3
L’entrée principale 4
Travail d’artiste sur le mur de l’entrée 5
Détail de l’entrée 6
Liaison avec ancien bâtiment
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LUXEMBOURG, LUXEMBOURG, 2007
BÂTIMENT ADMINISTRATIF DE LA VILLE DE LUXEMBOURG « ROCADE DE BONNEVOIE » Maître d’ouvrage : Ville de Luxembourg, Administration de l’architecte Surface : 12 000 m2 Ce bâtiment joue un rôle d’interface entre le quartier de la gare et celui de Bonnevoie, en structurant fortement l’image de la rocade de Bonnevoie. La forme longue et étroite du terrain a engendré un plan linéaire d’une longueur de 120 m, faible profondeur, qui a rendu particulièrement difficile la distribution des espaces internes. Les façades de ce long volume ont été traitées de trois façons différentes, suivant leur exposition. La façade vitrée, qui longe le boulevard, a été traitée comme un écran lisse qui suit la courbe de la rue et s’enroule sur la rotonde du coin de la rue Bender – à l’image du glissement du trafic intense de cette artère. La façade tournée vers l’intérieur de l’îlot est totalement différente, pour s’harmoniser avec la matière minérale des bâtiments environnants : elle se présente comme un écran maçonné, perforé librement de fenêtres et animé par des boîtes de bow-windows habillées en tôle de zinc. La troisième façade, à l’extrémité sud, s’ouvre en forme d’éventail vers l’espace des rails. Les brise-soleil, qui protègent ses parties vitrées, se composent de panneaux solaires. La configuration allongée du terrain n’est pas la seule contrainte ayant conditionné cette réalisation. La présence en sous-sol d’un tunnel ferroviaire et d’un parking souterrain de deux niveaux ont rendu la construction complexe et difficile.
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Façade sud avec brise-soleil en cellules photovoltaïques 2
Plan masse 3
Vue depuis la rocade
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RAMELDANGE, LUXEMBOURG, 2007
MAISON UNIFAMILIALE Maître d’ouvrage : Privé Surface : 350 m2 La maison se situe dans un lotissement à Rameldange, commune de Niederanven, à proximité du plateau du Kirchberg et de l’aéroport. Le terrain en pente, face à un paysage magnifique mais entouré de maisons très variées et de styles différents, a dicté le parti architectural et l’organisation en plan. Le parti principal vise à annuler la façade à rue, à se protéger des regards des voisins directs et à offrir une vue vers le paysage à un maximum de pièces. Le plan s’organise sur deux niveaux, les pièces de vie au rez-de-jardin et les pièces de nuit au rez-de-chaussée. Un couloir central, généreux et baigné de lumière naturelle, dis-
tribue les pièces sur les deux niveaux. Le plan est conçu de façon modulaire et le volume est créé par la soustraction ou l’addition de ce module. On trouve ainsi un patio, une terrasse ou une pièce en porte-à-faux, ce qui permet de multiplier les ouvertures face au paysage. Toutes les surfaces orientées vers le paysage sont entièrement vitrées, alors que les façades latérales sont munies de percements horizontaux. La façade en crépi noir est un choix délibéré pour faire disparaître la maison dans le paysage et son entourage plutôt multicolore. Un jeu de murs de soutènement vient ancrer la maison dans le terrain et lui permet de s’intégrer à la pente du terrain.
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Vue d’ensemble 2
Façade ouest 3
Espace de circulation 4
Chambre des parents 5
Rez-de-chaussée 6
Rez de jardin
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FINDEL, LUXEMBOURG, 2008
NOUVEAUX TERMINAUX A ET B DE L’AÉROPORT DE LUXEMBOURG Maître d’ouvrage : LuxAirport, Société de l’Aéroport de Luxembourg S.A. Surface : 41 000 m2
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Le concept du « non-lieu » – si précieux pour faire la distinction entre les « lieux » chargés de mémoire, de sens, de « genius loci » et les « non-lieux », inhabitables et anonymes – pourrait se révéler déroutant, si on y englobait aveuglément tous les espaces dynamiques et fluides de la vie moderne. Toutes les gares ou aérogares du monde, une fois classées parmi les « non-lieux », seraient ainsi considérées a priori comme des espaces irrémédiablement inhumains. L’idée maîtresse de l’aérogare est de relever ce défi et d’offrir à la société un service qui répond à ses attentes, en bâtissant un cadre accueillant pour le flux de la vie qui le traverse quotidiennement. Il s’agit de lui conférer les qualités d’un lieu « habitable » – lieu des adieux et des retours, des premiers contacts avec le pays, des rencontres, des achats, des repas et des séjours agréables, même si de courte durée. Le terminal principal est destiné aux moyens et gros porteurs, auxquels on accédera par des passerelles. Il prend ainsi la forme d’une grande place publique, abri-
tée par un toit de 100x100 m, éclairée sur toute sa surface par la lumière du jour, avec des vues ouvertes vers l’extérieur. La luminosité des espaces, la facilité d’orientation et le chromatisme doux des matériaux – bois et couleur vert aquatique – évoquent une atmosphère naturelle. Les voyageurs aussi bien que les visiteurs peuvent accéder au restaurant panoramique par un pont interne, jeté par-dessus les zones contrôlées et reliant le landside à l’airside. De là, ils peuvent admirer le paysage de la forêt et suivre les mouvements des avions sur la piste. Equipé de boutiques, d’un bar et d’un salon VIP, le terminal des petits porteurs est connecté avec le terminal principal par des tapis roulants installés dans la passerelle de liaison. Il a été conçu à une échelle proche de celle des petits avions qui stationnent devant ses différentes portes d’embarquement. Les passagers peuvent ainsi les rejoindre directement de la salle d’attente, sans recourir à des moyens de transport intermédiaires.
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Porte d’embarquement 2
Façade 3
Plan niveau mezzanine 4
Terrasse avec capteurs solaires
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Coupe longitudinale 6
Façade Ouest 7
Accés parking 8
Bar / zone d’arrivée 9
Vue nocturne
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VARSOVIE, POLOGNE, Concours international 2009, projet lauréat
MUSÉE DE L’HISTOIRE DE LA POLOGNE Maître d’ouvrage : Musée de l’histoire de la Pologne de Varsovie Surface : 24 200 m2 Le Musée de l’histoire de la Pologne devrait être construit à Varsovie, à côté du château Ujazdowski du XVIIe siècle, situé dans une vaste zone boisée. Un tel site, dont le caractère est déjà défini par la dominante du château et par le paysage d’arbres plus que centenaires, impose au projet une grande retenue d’expression afin de ne pas troubler l’harmonie de cet ensemble naturel et historique. Cependant, la continuité de cette zone verte et de ses promenades du nord au sud a été rompue dans les années 70 par la tranchée de la voie rapide urbaine, tracée dans le sens est-ouest. L’emplacement du bâtiment du musée, imposé par le règlement du concours au-dessus de cette voie, devrait rétablir la continuité perdue. De ces prémisses est née une idée d’un bâtimentpont, avec une structure en fermes d’acier, réunifiant les parties nord et sud du parc et les extrémités actuellement interrompues de leurs voies. La promenade panoramique – allée Na Skarpie – qui court le long du bord est du plateau sur lequel se situe le centre-ville et qui offre des vues imprenables sur la Vistule et sur sa rive orientale, retrouvera ainsi son intégrité. L’intérieur de ce musée-pont est traversé, de son entrée principale au sud, jusqu’à sa limite nord, par une rue interne large de 12 m : un forum, demandé dans le programme et équipé d’infrastructures s’adressant aux promeneurs qui, en plus de la visite du musée, souhaiteraient boire ou manger quelque chose, acheter un journal, un livre, un disque ou profiter d’un centre multimédia. Cette voie publique pourrait rester ouverte hors des horaires du musée. Du côté est de cette voie, se trouvent les espaces servis (les expositions permanentes et temporaires, la zone d’éducation et la cafétéria) et du côté ouest, sont situés les espaces de services (l’auditorium, l’infrastructure commerciale, l’information et l’administration avec les laboratoires de recherche, tous les deux à l’étage, agrémentés de patios à ciel ouvert et de leur végétation). Le parvis du musée jouxte celui du château Ujazdowski – dans lequel de trouve le Centre d’art contemporain. Ainsi naît un ensemble de deux unités culturelles autonomes, mais contiguës, où la mémoire du passé côtoie le présent. La présence voisine de l’Institut théâtral renforce la vocation culturelle du site qui pourrait devenir une espèce de forum culturel de ce quartier historique.
La toiture de la partie du musée qui abrite les expositions est articulée en sheds, dont l’éclairage zénithal est réglable, suivant les exigences des expositions. Les surfaces externes des sheds, inclinées vers le sud, sont couvertes de panneaux solaires d’une surface totale de 3000 m2, solution qui contribue au bilan énergétique du complexe. Les façades des espaces d’exposition sont isolées par un triple vitrage composé d’un verre anti-effraction côté extérieur et, côté intérieur, d’un verre sérigraphié en bandes horizontales de tonalité métallique claire, ce qui réduit l’apport solaire et crée un double effet externe : une luminosité scintillante, réfléchissant les mouvements du ciel, le jour, et une translucidité, la nuit. Les façades sont, en plus, équipées à l’intérieur de doubles stores enroulables en deux panneaux superposés – un dispositif flexible, qui complète la maîtrise de l’éclairage naturel.
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Coupe sur auditorium 2
Coupe sur salle d’exposition 3
Maquette 4
Parvis d’entrée 5 6
Coupe sur forum 6
Plan masse 7
Rez-de-chaussée
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Differdange, Luxembourg, 2008
RÉAMÉNAGEMENT DE L’ENTRÉE DE VILLE Maître d’ouvrage : Ville de Differdange Surface : 13 150 m2
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Perspective vers la ville 2 et 3 Axonométrie 4
Vue depuis Avenue de la Liberté
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Le développement de la ville de Differdange par de nombreux projets dont notamment la création du nouveau quartier de funiculaire a amené à une réflexion sur la refonte de l’entrée de la Ville de Differdange. La volonté d’améliorer l’accès au train, de moderniser les installations existantes, de donner plus de place à la mobilité douce et de relier la ville à ses nouveaux quartiers, de franchir la barrière que constitue actuellement le tracé de la voie ferrée, le besoin de disposer d’un park+ ride capacité plus large et lus accessible sont les opportunités qui permettent de repenser l’entrée principale de la Ville de Differdange. Les éléments clés, qui sont la déviation de l’Avenue de la Liberté et la suppression d l’actuel rond point, permettent de dégager des surfaces le long de la voie ferrée et de proposer une nouvelle perspective de et ver la ville, de revaloriser la gare, de créer un réseau piétonnière et cycliste généreux et de construire plusieurs nouveaux bâtiments a fin d’offrir une nouvelle perspective d’entrée à la Ville. Une nouvelle place bordée par deux bâtiments permet d’ouvrir la perspective vers la ville, de mettre en évidence l’accès aux quais du train et de créer de nouveaux espaces publics où le piéton et le cycliste retrouvent une importance primordiale. Le bâtiment A2 comprend au rez-de-chaussée des commerces sur la place et des bureaux aux étages. Le bâtiment B accueille également des commerces au rez-de-chaussée, bureaux aux étages et éventuellement un restaurant avec une vue imprenable sur la ville au dernier étage. Décalé du talus il permet aux piétons et aux cyclistes de passer a l’arrière et à l’abri de la circulation vers la nouvelle place et vers la ville. Sur la place, le percement d’entrée vers la ville réservée à la mobilité douce offre une accessibilité nouvelle à la ville et au train. De la côte ville, entre l’école et le rail, on retrouve un petit pavillon à deux niveaux abritant des services.
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Differdange, Luxembourg, Projet 2013, en cours
PLATEAU DU FUNICULAIRE Maître d’ouvrage : Promobe S.A., Luxembourg Surface : 7 400 m2
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LE SITE
PROJET DE DEVELOPPEMENT
Le plateau du Funiculaire se trouve entre les quartiers de Differdange, Fousbann et Oberkorn. La surface des fonds couverts par le plateau a une superficie de 8,75 ha. Il s’agit comme le nom l’indique, d’un plateau remblayé, ayant été utilisé par l’ARBED comme aire de dépôt pour le minerais et le coke. Les remblais qui atteignent une hauteur allant jusqu’à 6,00 m, sont principalement constitués de scories issues de la production de l’acier et des hauts-fourneaux proches, mélangées à des couches de terre et de pierraille. Face au ruisseau de la Chier, du côté Est, le plateau forme une arête pratiquement rectiligne et abrupte. Depuis la cessation des activités sidérurgiques et l’abandon de site comme dépôt, le plateau se trouve à l’état de friche. La réalisation du Projet d’aménagement particulier « Plateau du Funiculaire permettra de relier Differdange, Fousbann et Oberkorn au niveau urbanistique et paysager tendant ainsi à réparer l’effet de séparation induit par l’affectation industrielle du site. L’urbanisation du site vise à créer un quartier urbain dense avec un mélange différencié de logements, des locaux de commerces de détail pour les besoins quotidiens des habitants du nouveau quartier, et des espaces publics divers (Parc de la Chier, Esplanade, Place publique, Parc/Espace de repos) et attrayants.
Etablissement d’un programme architectural créant une identité forte pour l’ensemble du site du FUNICULAIRE, toute en garantissant l’identification et la diversité des logements privatifs. Des workshops architecturaux, techniques et administratifs auront permis de développer le projet sur un mode participatif des intervenants. Développement des lots et des différents types de bâtiments: Monolithes, Harpe, Triplex, Maison à atrium, Parklofts, Résidences, créant diversité et spécificité dans le tissu urbain. Le concept urbanistique trouve son expression par le biais d’un langage architectural clair, moderne et frais garantissant une acceptation durable. Contrairement aux principes de construction additive tendant à la décomposition des formes, le concept esthétique commun est basé sur une volumétrie compacte et cubique, s’inspirant volontairement de la tradition dite de la « kritische Moderne ». Le quartier est pensé pour une population essentiellement constituée de jeunes actifs avec ou sans enfants, déjà implantée dans le Sud du pays et disposant d’un niveau relativement faible de revenu. Il correspondra, donc, également à des critères économiques, mais aussi écologiques (bâtiments basse énergie). 1
Plan d’aménagement 2
Le lot 11, trois ensembles de logements laissant une large place aux espaces verts 3
Continuité de la circulation piétonne 4
Vue d’ensemble du lot 02 5 2
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Perspective intérieure
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BOURMICHT, LUXEMBOURG, 2012
COMPLEXE ADMINISTRATIF « ATRIUM BUSINESS PARK » Maître d’ouvrage : KanAm Grund Omegalux S.A., Luxembourg Surface : 125 000 m2 Concours restreint 2000, projet lauréat 1
Lauréat d’un concours restreint, le projet de ce grand centre administratif a été conçu en fonction de la contrainte principale du lieu – celle de la proximité d’un grand axe autoroutier. Pour répondre à cette présence, un des bâtiments longe l’autoroute, créant ainsi un barrage visuel et acoustique pour le reste du site. L’ensemble a été configuré comme un système de barres et de nappes, dégageant des espaces extérieurs publics et des cours internes privées bien proportionnées donnant à toutes les surfaces un éclairage naturel, un accès représentatif et une flexibilité pour la division des plateaux locatifs. Les extrémités nord et sud présentant une différence de niveau de presque dix mètres, le rez-de-chaussée s’organise sur deux niveaux, montant graduellement vers le nord, ce qui favorise une insertion harmonieuse sur le site. L’image générale du complexe est caractérisée par le contraste entre les bâtiments dont les façades sont composées de bandes d’allèges métalliques et de fenêtres panoramiques – traitées comme un long ruban – et le volume isolé, à double peau, entièrement vitré.
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Détail de façade 2
Contraste des façades 3
Cours intérieure 4
Circulation verticale 5
Parvis 6
Esplanade centrale 7
Passage
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Belval, Luxembourg
CENTRE SPORTIF BELVAL Maître d’ouvrage : Le Fonds Belval, Luxembourg Surface : 22300 m2 Concours 2012, 3ème prix Le site choisi pour le centre sportif Belval s’inscrit au cœur d’un projet paysager de grande ampleur. Il constitue la charnière entre le Square Mile et le Parc Belval. Le boulevard du Jazz, axe majeur et visuel, entre la ville et le parc, aboutit directement sur le site. Le choix de l’implantation du centre sportif découle de la volonté de garder cet axe visuel et relationnel, libre de toute construction et de faire aboutir le Boulevard du Jazz sur une esplanade servant de parvis aux installations sportives et aux logements. Ainsi la continuité visuelle et relationnelle vers le parc et le lycée Bel-Val est garantie tout en intégrant les logements au Square Mile. Pour adhérer à la composition plus libre de l’esplanade Sud, le centre sportif se présente comme deux volumes articulés par une rue interne et ponctués par la tour de logements. Afin de répondre à la césure causée par le tunnel d’accès de la desserte Sud le projet présente une façade continue sur le Boulevard de la Recherche et canalise ainsi les flux et la perméabilité de l’esplanade Sud vers la place nouvellement crée et vers les logements et le parc sportif. La solution urbanistique, le regroupement et l’organisation des fonctions, ainsi que la volonté de créer un axe Nord-Sud avec une rue interne, la conception d’un projet énergétiquement performant qui permet d’utiliser au maximum les apports solaires, de limiter les déperditions thermiques et d’offrir un éclairage naturel un grand nombre d’heures d’utilisation ont essentiellement façonné le parti architectural. Le centre de natation, orienté vers le parc sportif présente une volumétrie plus organique, plus douce, avec sa toiture en vague descendante, générée par la structure portante en lamellé collé et intégrant une verrière dans le plan de la couverture afin d’apporter de la lumière au centre du bâtiment. Ce volume tout habillé de plaques de cuivre préoxydé présente de larges baies vitrées à l’Est et
à l’Ouest afin de faire bénéficier les bassins et les plonges d’un maximum de lumière naturelle, tout en garantissant des apports solaires importants pour réduire les besoins énergétiques de l’installation sportive. Vers le Nord la façade présente des perforations en bande pour éclairer les vestiaires, un grand patio, servant d’espace extérieur au sauna et des percements plus ponctuels pour les bureaux de l’administration, de l’encadrement et de l’antenne médicale. La façade vers le Boulevard du Jazz abritant la logistique se présente comme une plaque perforée. Le centre multisports orienté vers la ville est un volume aux arêtes nettes, recouvert d’une façade en éléments béton teinté de grandes dimensions. L’organisation fonctionnelle choisie permet d’imbriquer les diverses salles de sport, ainsi que la piste de course autour du grand hall sportif et ainsi de minimiser la volumétrie et de garantir au bâtiment une compacité maximale. Seule la salle d’escalade avec sa façade vitrée et le volume technique de la ventilation émergent. La toiture du grand hall sportif est constituée de sheds, apportant un éclairage zénithal homogène et servant de support aux collecteurs solaires installés en toiture. La piste de course, outre sa façade vitrée et occultable vers la grande salle, bénéficie également d’un éclairage zénithal. Le volume de la rue interne, qui permet de relier les deux bâtiments et d’accéder à toutes les entités fonctionnelles ainsi que de rejoindre le parking situé au Sud est constitué par une structure entièrement vitrée. Sa façade interne est essentiellement rythmée par les accès aux gradins de la grande salle de sport et par la grande baie vitrée permettant des vues sur les bassins du centre de natation. Conçu comme un volume tempéré, il permet d’éclairer les fonctions principales, mais également de capter des apports solaires importants récupérés pour chauffer le volume des piscines.
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Plan masse 2
Vue d’ensemble 3
La piscine 4
Perspective intérieure 5
Coupe transversale 6
Coupe longitudinale sur l’espace de circulation central
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KIRCHBERG, LUXEMBOURG, Projet en cours 2011
GARE « PONT ROUGE » Maître d ’ouvrage : CFL - Société Nationale des Chemins de Fer Luxembourgeois, Luxembourg Surface : 22 300 m2 La nouvelle « gare Pont rouge » constituera un pôle d’échange multimodal au cœur de la ville qui permettra, non seulement, de connecter directement le plateau du Kirchberg au rail et au Pfaffenthal, mais également d’accéder confortablement au tram reliant le site des foires internationales Luxexpo et le centre-ville. Cette nouvelle gare permettra aux voyageurs des lignes venant du nord de rejoindre le plateau du Kirchberg sans devoir continuer jusqu’à la gare centrale et réduira ainsi considérablement les temps de parcours. De même, les voyageurs des lignes sud (France, Belgique) pourront continuer leur trajet et ne devront plus changer de moyen de transport. La gare se compose d’une station basse, au pied du pont Gra nde-Duchesse Charlotte, qui est reliée par des escaliers et des ascenseurs à la rue St Mathieu. La station haute, en relation directe avec l’arrêt de tram, se situe au carrefour entre la Cour de justice de l’Union européenne et la philharmonie, ajoutant ainsi un attrait touristique au projet. Les deux stations sont reliées par un double funiculaire afin d’atteindre la capacité de transport nécessaire. Le funiculaire s’insère harmonieusement dans le paysage et son tracé respecte les chemins et la végétation existants. La station basse, inspirée par l’image de forteresse de la vallée, est composée d’un socle massif et d’une toiture légère, une feuille filigrane soutenue par une forêt de poteaux élancés, qui dialogue avec le pont rouge. La station haute, moins complexe dans son fonctionnement puisqu’il ne faut pas franchir les rails du train, reprend l’image de la toiture légère mais posée à même le sol.
1 et 2 Gare de trains
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Vue d’ensemble 4
Relation entre la gare et le pfaffenthal 5
Plan masse 6
Coupe longitudinale
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ETTELBRÜCK, LUXEMBOURG, Projet en cours 2010
NOUVELLE GARE D’ETTELBRÜCK ET PÔLE D’ÉCHANGES MULTIMODAL Maître d’ouvrage : CFL - Société Nationale des Chemins de Fer Luxembourgeois, Luxembourg Surface : 2 300 m2
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Vue depuis les quais vers la gare 2
La gare de bus 3
Le bâtiment voyageurs
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La nouvelle urbanisation du quartier de la gare d’Ettelbrück présente une formidable opportunité en termes de mobilité douce : elle propose des surfaces flexibles et polyvalentes en plein cœur de la plateforme de transports. En effet, le nouveau bâtiment P&R est relié à la nouvelle gare CFL par une passerelle surplombant la gare de bus. Ce trottoir surélevé permet la création d’adresses au sein du pôle, créant ainsi une spécificité et une visibilité propice à la construction de deux bâtiments. Les volumes et le trottoir proposés couvrent partiellement la gare de bus et font office d’auvent, ils apportent surtout une densification urbanistique profitable au quartier et permettent d’établir un dialogue avec le futur projet du Verband, en lui conférant une dimension résolument plus urbaine tout en laissant de larges ouvertures vers le paysage. Les bâtiments se présentent comme deux volumes de trois niveaux avec un plan trapézoïdal, pour permettre une ouverture et des perspectives vers le paysage et pour réagir au contexte urbanistique. Le plan est conçu de façon flexible afin de pouvoir accueillir une large palette de fonctions. Le trottoir surélevé, connecté au niveau rue par des escaliers et ascenseurs publics, passe à travers les bâtiments au premier étage, garantissant ainsi une visibilité et une accessibilité maximales des fonctions. Des ascenseurs privatifs, accessibles de ce niveau, desservent tous les étages. Du côté opposé, les escaliers de secours descendent jusqu’au niveau des bus. En termes de programmation fonctionnelle, ce lieu stratégique au sein du futur pôle d’échanges est propice à l’installation d’un mélange de fonctions à caractère social, tels que planning familial, « Hellef doheem » ou associations de quartier, services complémentaires à ceux proposés sur le site du Verband, tels que cabinet de kinésithérapeute, éventuellement des surfaces de restauration rapide et des surfaces de bureaux pour PME ou services de l’Etat et de la commune. Situées au croisement de tous les moyens de transports (train, bus, voiture, vélo), ces surfaces présentent une accessibilité hors du commun, tout en étant proches du centre de la ville d’Ettelbrück.