PA P E R JA M . L U • S E P T E M B R E / O C TO B R E 2017
WORKSPACES
Des espaces qui se réinventent
Dans un marché de l’immobilier de bureaux tendu, les entreprises doivent repenser leurs espaces pour en gagner.
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ÉDITO
Être chez soi sans y être
JONAS MERCIER Journaliste
PHOTO Maison Moderne
L
a pression sur le marché de l’immobilier de bureaux n’est pas un phénomène nouveau au Luxembourg. Les chantiers en cours pourraient laisser penser à une amélioration de la situation. Mais en parallèle à l’augmentation de l’offre, la demande ne cesse de croître, elle aussi. Et la tendance qui perdure est même encline à s’accélérer. C’est comme si les chantiers qui essaimaient dans toute la ville, loin d’assouvir la soif de croissance des entreprises, leur donnaient l’espace attendu pour se développer. Ou favorisaient – on ne va pas le regretter – l’arrivée de nouveaux groupes au Luxembourg. Le problème paraît donc sans fin. L’équation insoluble. La solution peut venir de la remise en question. Comme dirait Christophe Godfrind, directeur au sein du département Office Management chez Deloitte, la croissance n’est jamais un mauvais problème à gérer pour une société. Mais la question de la rationalisation de l’espace disponible devient essentielle, voire stratégique. Pour y répondre, l’activity-based working semble devenir un standard. Cette tendance, venue en droite ligne des États-Unis, vise à dépersonnaliser totalement l’espace de travail, pour l’adapter au mieux aux différents besoins des employés. Ce modèle a le grand avantage de mettre à profit tout l’espace disponible. Si plus personne n’a de place attribuée, l’absence d’un collaborateur ou son travail sur le terrain – c’est une réalité très fréquente dans certains métiers – n’est plus synonyme de bureau vide et inutilisé. Le partage de l’espace a un autre avantage : il améliore la
communication. Car cette configuration, en plus de permettre une utilisation plus fréquente des surfaces communes, entraîne un mouvement des personnes, et donc facilite les interactions. En revanche, on peut noter un inconvénient majeur à l’activity-based working : les employés n’ont plus « leur » espace. Chaque jour, ils doivent trouver un nouveau bureau libre. Dans les grosses structures, les salariés doivent même passer par un système de réservation électronique. Bref, il devient impossible, comme c’était le cas auparavant, de se sentir au bureau comme à la maison. Or, l’intimité que l’on parvient à créer dans son espace de travail représente un gage de bien-être, et donc de productivité. Pour combler ce manque, les architectes d’intérieur doivent relever un défi de taille : personnaliser l’impersonnel. Il faut créer de la chaleur là où le système la dilue, se sentir bien où que l’on soit. Le choix du mobilier, la qualité des matériaux et l’aménagement des espaces deviennent cruciaux. La créativité est également un ingrédient essentiel. Et celle-ci ne manque pas. Il suffit d’aller visiter un siège d’une grande société au Kirchberg, au centre-ville ou à la Cloche d’Or pour s’en rendre compte. C’est toujours dans la contrainte que naissent les plus grandes réalisations. La conversation continue en ligne : @paperJam_lu
Paperjam
rédaction paperjam.lu
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« Qui a dit que vos bureaux devaient ressembler à un bureau ? »
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SOMMAIRE
WORKSPACES Septembre / Octobre 2017 ÉTAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES
enjeux et juste mesure
Romain Muller, managing director de JLL, et Vincent Bechet, managing partner d’Inowai, livrent leur analyse et leurs perspectives sur le marché de l’immobilier de bureaux.
10 sur le radar
dans les coulisses
Les indicateurs d’un marché en pleine croissance par ailleurs confronté aux tendances et à l’actualité.
Dans ses nouveaux locaux boulevard Royal, la SGBT a repensé l’environnement et ses méthodes de travail.
En pleine croissance
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Flexwork
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conseils
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Quels sont les éléments à prendre en compte pour l’organisation de son workspace ? Réponse en 10 conseils.
Vincent Bechet, managing partner d’Inowai, répond à la question : « Quel futur pour l’immobilier de bureaux au Luxembourg ? »
Comment bien organiser son workspace ?
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« Je vois les choses de manière très positive »
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aménagements et construction
facility management
table ronde
Anticiper et moduler
Ces entreprises qui rendent service à d’autres
Certification, un passage quasi obligé
Pour aider les entreprises à se concentrer sur leur activité principale, bon nombre de tâches pouvant être considérées comme secondaires sont souvent externalisées.
Valider la qualité environnementale d’un immeuble de bureaux par une certification est devenu la règle dans un marché compétitif comme le Luxembourg.
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Repenser l’espace pour anticiper l’augmentation des effectifs est devenu un enjeu stratégique pour les entreprises.
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SUR LE RADAR
un marché en pleine croissance BIEN-ÊTR E
TA U X D E VA C A N C E
TENDANCE À LA BAISSE Le taux de vacance dans les bureaux est à la baisse par rapport à 2016, soit environ 192.627 m2 de locaux disponibles sur un stock total de 4,08 millions de m2.
en % 7
250,000
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192.627 169.780
5
158.930
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BREXIT
3
Quel impact ?
2
1
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SOURCE JLL
C’est, en m2, la prise en occupation du pre mier semestre 2017, le plus haut niveau de la décennie. Il est hautement probable que la barre des 200.000 m2 sur l’année sera fran chie pour la troisième année consécutive.
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17 Q 4
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PR ÉVISIONS
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Depuis le vote du Brexit, les locations et ventes émanant des secteurs bancaires, financiers et des assurances ont atteint 58.000 m2, majoritairement dans les quar tiers du centreville et de la gare, selon le rap port semestriel du CBRE. Le Kirchberg est quant à lui préféré pour les grands espaces qu’il offre. Au niveau des acteurs déjà en place, Foyer Assurances et Bank of China se sont d’ores et déjà engagés respectivement dans des projets d’extension (2017) et dans le projet Zenit (2018).
« Nous nous attendions à une bonne année 2017, mais pas à un nombre aussi élevé de mètres carrés commercialisés en l’espace de six mois. » JULIEN PILLOT, head of office agency chez Inowai, à propos de la prise en occupation de bureaux au Luxembourg sur le premier semestre de l’année, quasiment équivalente aux transactions enregistrées au cours d’une année complète en 2012 ou 2013.
PHOTO Maison Moderne (archives)
G R O S VO L U M E S
Q 4
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Vacancy rate
SOURCE JLL
Vacancy
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Dans son étude Well Workplace, Cushman & Wakefield s’intéresse au bienêtre au travail. Il y fait également des propositions pour améliorer les espaces de travail.
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« Le futur de l’environnement de travail des employés sera radicalement différent, car les employeurs répondent à une exigence croissante en matière d’équilibre travail-santé. »
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MARCHÉ DE BUREAUX PROJETS À VENIR
Un pipeline déjà sous pression Zoom sur les principales livraisons de bureaux – de plus de 5.000 m2 – attendues d’ici 2019. Au total, 430.500 m2 sont dans ce pipeline qui ne compte que 99.000 m2 de spéculatifs.
CBD (CENTRAL BUSINESS DISTRICT)
KIRCHBERG
1. ROYALHAMILIUS 10.000 m2 Livraison : 2019 Maître d’ouvrage : Codic Architectes : Foster + Partners en collaboration avec Tetra Kayser Associés
4. INFINITY 6.800 m2 Livraison : 2019 Maître d’ouvrage : Immobel Luxembourg Architectes : Arquitectonica, en association avec M3
2. ZENIT 11.796 m2 Livraison : 2019 Maître d’ouvrage : Société immobilière de Monterey Architectes : Atelier d’architecture et de design Jim Clemes
5. COUR DE JUSTICE – 3e TOUR 75.000 m2 Livraison : 2019 Maîtres d’ouvrage : ministère du Développement durable et des Infrastructures / Administration des bâtiments publics Architecte de conception : Dominique Perrault (France)
GARE 3. IMPULSE 6.600 m2 Livraison : 2017 Maître d’ouvrage : Besix Red Architecte : Steinmetzdemeyer
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6. KONRAD ADENAUER (NOUVEAU) 160.000 m2 Livraison : 2018 Maître d’ouvrage : Parlement européen Architecte : Heinle, Wischer und Partner
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CLOCHE D’OR 7. DELOITTE 30.000 m2 Livraison : 2018 Maître d’ouvrage : Grossfeld PAP Architectes : Paul Bretz Architectes et Moreno Architecture et associés 8. ALTER DOMUS 12.000 m2 Livraison : 2018 Maître d’ouvrage : Grossfeld PAP Architecte : Moreno Architecture 9. DYAPASON 12.023 m2 Livraison : 2017 Maître d’ouvrage : Foyer Architecte : AU21
BELAIR / MERL 10. MOONLIGHT 7.058 m2 Livraison : 2019 Maître d’ouvrage : Félix Giorgetti Architecte : Atelier d’architecture et de design Jim Clemes
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MARCHÉ DE BUREAUX
ZOOM
PROJETS Tour d’horizon des projets en cours, spéculatifs ou non, par zone. Ceinture de ville
43 %
CBD
14 %
Esch 4% Gare
7% 3%
Périphérie 29 % Cloche d’Or / Howald
99.000 M2 DE SPÉCULATIFS CBD Périphérie
1% 5%
Cloche d’Or / Howald 12 %
15 % Ceinture de ville
SOURCE JLL
67 % Kirchberg 9
331.000 M2 NON SPÉCULATIFS
HAMM 11. GREEN REEN SQUARE 14.939 m2 Livraison : 2018 Maître d’ouvrage : Greenfinch Global Invest Fund Architecte : Archimagine
AÉROPORT 12. CITY GATE 25.000 m2 Livraison : 2019 Maître d’ouvrage : Besix Red Architecte : Assar & Perry Weber
ESCH-BELVAL 13. NAOS 14.000 m2 Livraison : 2019 Maître d’ouvrage : Atenor Architecte : Beiler + François Architectes
14. SOUTHLANE TOWER II 8.350 m2 Livraison : 2019 Maître d’ouvrage : Belimo Architectes : Steinmetzdemeyer et Beiler + François Architectes 15. ROUDEN ECK 5.000 m2 Livraison : 2018 Maîtres d’ouvrage : Tracol Immobilier et CDCL Promotions Architecte : Beng
LEUDELANGE 16. LE FOYER – EXTENSION 11.559 m2 Livraison : 2018 Maître d’ouvrage : Foyer Architecte : Atelier Architecture & Urbanisme 21 Worré et Schiltz
17. LHASSA (ALTITUDE) 7.163 m2 Livraison : 2019 Maître d’ouvrage : Codic et Tralux Architectes : Art & Build et Beiler + François Architectes 18. LA PAZ (ALTITUDE) 6.160 m2 Livraison : 2018 Maître d’ouvrage : Codic et Tralux Architectes : Art & Build et Beiler + François Architectes
BERTRANGE 19. BEAUBOURG 9.532 m2 Livraison : 2018 Maîtrise d’ouvrage : Beaubourg Architecte : Marc Gubbini Architectes
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ÉTAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES ANALYSE
Enjeux et juste mesure
Le marché de l’immobilier de bureaux luxembourgeois vit des heures glorieuses. Romain Muller, managing director de JLL, et Vincent Bechet, managing partner d’Inowai, nous livrent leur analyse de la situation actuelle et leurs perspectives.
ROMAIN MULLER
JLL
vec un certain degré de saturation des axes routiers en direction de Luxembourg-ville, le développement futur de l’immobilier de bureaux dépendra forcément de la manière dont sera gérée l’offre globale de mobilité. « En considérant un horizon de 10 ans, je pense que le secteur immobilier va certainement se développer autour des axes de transports en commun, déclare Romain Muller, managing director de JLL Luxembourg. La politique pousse clairement pour un décroissement du trafic sur autoroute et une nouvelle offre de transports en commun. C’est certainement la seule possibilité viable pour le Luxembourg. »
QUELLE DÉCENTRALISATION ?
PRESTATION VS SPÉCULATION
Le tracé du tram — dont les contours finaux restent jalousement gardés — aura une incidence sur le marché immobilier dans la capitale et dans les villes avoisinantes qu’il desservira. La future épine dorsale des transports en commun valorisera de facto les immeubles et terrains situés à proximité. L’autre piste envisagée pour maîtriser à la fois les problématiques de mobilité et diversifier le développement économique du pays sur le plan géographique est la décentralisation. « La décentralisation des quartiers de bureaux est inévitable », estime Romain Muller, d’autant que « beaucoup de sociétés n’ont pas forcément besoin d’être situées autour ou dans la capitale. » Entre la prestigieuse adresse de Luxembourg, prisée notamment par les acteurs de la finance, et une mobilité plus fluide des collaborateurs, 10 —
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HARMONISER L’ICC
« C’est dans le fond des dossiers que le flux est dirigeable, ajoute Romain Muller. C’est dès maintenant que les décisions doivent se prendre, avec une planification globale du territoire de la part du politique. C’est aux élus de prendre les décisions et d’identifier les quartiers à viabiliser en tant que nouvelles zones d’activités économiques. » Le managing director de JLL recommande aussi une harmonisation de la fiscalité locale pour les entreprises : « Certaines communes affichent des taxes deux ou trois fois plus élevées qu’à Luxembourg-ville. C’est un élément qui freine des institutions qui envisagent de quitter la capitale. » Le gouvernement, ou celui qui sortira des urnes en 2018, aurait donc intérêt, selon le dirigeant du cabinet, à harmoniser l’ICC au niveau national pour favoriser une répartition du flux de constructions, et donc tendre vers une décentralisation pour laquelle Xavier Bettel plaidait aussi lors de son dernier discours sur l’état de la nation.
A « La décentralisation est inévitable. »
l’équation est fréquemment envisagée par les entreprises. « Mais si le marché évolue dans ce sens, les communes auront-elles l’infrastructure routière pour accueillir ces nouveaux quartiers de bureaux ? » se demande Romain Muller. « Des villes-frontières qui devraient héberger 2.500 nouveaux travailleurs doivent d’ores et déjà songer à adapter leurs infrastructures. »
Du point de vue des investisseurs étrangers, le marché luxembourgeois demeure intéressant, car la limitation qui s’opère sur l’offre permet de maintenir la valeur des biens. À l’inverse, le manque de projets spéculatifs pose question, dans un pays où la croissance économique se poursuit. « Les banques demeurent extrêmement prudentes pour financer des projets à blanc, souligne Romain Muller. Avant la crise, des financements pouvaient s’effectuer à 100 % par les banques. Étant donné leurs obligations de risk management, elles demandent désormais 60 à 70 % d’equity aux promoteurs. » Entre le risque de réputation et le besoin de poursuivre l’expansion du parc d’immobilier de bureaux, la juste mesure est parfois difficile à trouver. Elle est pourtant indispensable. Vincent Bechet analyse le marché
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ÉTAT DES LIEUX ET PERSPECTIVES
immobilier luxembourgeois depuis près de 20 ans. Pour le managing partner d’Inowai, le premier constat, le plus évident, est la cherté des prix. « Pour une location ‘prime’, on flirte désormais avec les 50 euros le mètre carré par mois, on n’aurait jamais cru ça possible il y a quelques années », observe-t-il. Trouver de l’espace à un prix raisonnable est donc devenu très compliqué. Mais en contrepartie, cette inflation a poussé l’industrie immobilière dans son ensemble à trouver des solutions pour réduire la partie « frais » (maintenance, énergie). « Ça a beaucoup bougé de ce côté-là, note le responsable d’Inowai. Les immeubles de bureaux qu’on livre actuellement ont considérablement évolué par rapport à ce qu’on offrait au début des années 2000. On essaie notamment de gagner de la place au maximum. » Parallèlement à cette démarche, les entreprises se sont, elles aussi, mises à phosphorer sur la flexibilité du temps de travail, l’utilisation partagée des espaces, ou le télétravail pour réduire les
« Un attrait intact pour la capitale. » VINCENT BECHET
Inowai
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PHOTO Grossfeld PAP
BOOM IMMOBILIER Dans le nouveau quartier de la Cloche d’Or, les chantiers sont nombreux. À gauche : Alter Domus, avec ses 12.000 m2 de bureaux et ses 11 étages. À droite : le futur siège de Deloitte (30.000 m2).
besoins. « Certains réfléchissent aussi à des bureaux satellites stratégiques, positionnés sur les gares en entrée de pays, poursuit Vincent Bechet. Mais vu la triple origine des frontaliers, ça multiplie évidemment les coûts. »
CONCENTRATION SUR LA CAPITALE
Le problème est essentiellement lié à la concentration de l’activité économique dans la capitale. Mais à l’horizon 2025, loin et proche à la fois, l’expert en immobilier qu’il est ne voit pas se dessiner de grandes évolutions. « Les capitales qui sont aussi de grands centres économiques perdent rarement de leur attrait. La ville de Luxembourg devrait donc rester la plus attractive, même si son espace est relativement limité et déjà fortement construit. » La dernière zone à défricher, la Cloche d’Or, est effectivement en plein boom immobilier actuellement. « Mais, même au Kirchberg, où certains estiment le développement immobilier terminé, on voit encore naître de nouveaux projets. Les bâtiments des institutions européennes en sont déjà à la deuxième génération, et les premiers master plans ont été développés pour la zone à gauche des bâtiments de RTL. » Il ne voit donc pas la logique d’une éventuelle décentralisation des bureaux dans des zones périphériques, à part un attrait éventuel de l’université, à Esch-Belval, pour certains acteurs. La tension entre l’offre et la demande sur la capitale devrait se maintenir, en lien avec la croissance économique du pays et la demande en personnel pour faire tourner la machine. « Nous n’avons que 5 % de vide locatif. Sur un total de 4 millions de m2, ce qui n’est pas
rien, mais ce n’est visiblement pas suffisant, estime Vincent Bechet. Le véritable problème est pour les petits acteurs économiques qui voudraient des espaces disponibles tout de suite. » Les grands joueurs, eux, programment leur relocalisation à l’avance et obtiennent un large intérêt de la part des promoteurs qui sortent, pour l’occasion, des projets de leurs cartons. « En fait, peu de projets immobiliers peuvent démarrer s’ils ne sont pas déjà loués en grande partie ; depuis la crise, les banques sont devenues beaucoup plus prudentes dans les prêts qu’elles accordent. »
DES INVESTISSEURS ÉTRANGERS
Dans sa position d’agent immobilier, le responsable d’Inowai se montre optimiste pour le marché luxembourgeois. Selon ses prévisions, le total des investissements dépassera encore « largement » le milliard d’euros cette année. Fait marquant, l’évolution perçue dans l’origine des investisseurs. Finie la domination des fonds venus d’Allemagne et de Belgique. « Il y a de plus en plus d’investisseurs étrangers, et le grand mouvement vient des acteurs anglo-saxons et des family offices », observe-t-il. De même, il constate que de grands bureaux d’architecture internationaux marquent leur intérêt pour des projets luxembourgeois, ainsi que des associations entre bureaux d’architecture et bureaux d’études pour pousser la recherche dans des domaines comme, par exemple, l’efficacité énergétique. « Au final, ça permet au Luxembourg d’afficher un parc immobilier de qualité bien supérieure à pas mal d’autres grandes villes », se félicite Vincent Bechet. T. R. ET J.-M. L.
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ILLUSTRATIONS Maison Moderne
GESTION DE L’ESPACE
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GESTION DE L’ESPACE
AMÉNAGEMENTS ET CONSTRUCTION D’ESPACES
Anticiper la croissance et la moduler L’espace est un bien rare et cher au Luxembourg, et les entreprises en développement en sont pleinement conscientes. Repenser les espaces pour anticiper l’augmentation des effectifs est devenu un enjeu stratégique sur lequel chaque dirigeant a sa propre vision.
A
vec ses deux tours parallèles reliées à leur sommet, le futur siège de Deloitte Luxembourg sera l’une des signatures visuelles du quartier de la Cloche d’Or, en mutation. Le bâtiment, qui devrait entrer en fonctionnement au 1er trimestre 2019, permettra avant tout de réunir sous un même toit les 2.000 employés du cabinet d’audit et de conseil. Voire plus. Car d’ici là, le Big Four anticipe une augmentation de ses effectifs. « Dès le début du projet, nous avons intégré dans nos réflexions des perspectives de croissance moyenne, explique Christophe Godfrind, directeur au sein du département Office Management chez Deloitte. Nous sommes très attentifs à l’évolution de nos activités, et revoyons nos prévisions régulièrement. Pour le moment, 2.150 postes de travail sont prévus. » Car, si la surface totale de l’immeuble est arrêtée — environ 30.000 m2 —, l’aménagement intérieur est encore en étude. L’entreprise a fait appel à des experts en space management pour rationaliser l’espace, sur base de sa culture propre, et dans le but d’offrir une bonne qualité de travail. Et c’est l’approche activity-based working qui a été choisie. Celle-ci prévoit notamment de
dépersonnaliser une partie des bureaux pour les fonctions qui nécessitent des déplacements fréquents. « Grâce à ce système, et avec un bon ratio d’occupation des 2.150 postes de travail, nous pouvons certainement envisager d’accueillir jusqu’à 2.500 personnes dans le nouveau bâtiment », ajoute M. Godfrind. Le concept d’activity-based working a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années et tend même à devenir une norme dans les grandes entreprises, notamment dans le secteur des services. Ce modèle de fonctionnement cherche à encourager les salariés à choisir les lieux qui leur correspondent le mieux pour travailler, par exemple en fonction de l’évolution d’un projet. Les bureaux sont totalement dépersonnalisés et doivent être rendus vides à la fin de la journée. Les employés disposent par contre d’un casier où ils peuvent déposer leurs affaires personnelles. Cette configuration entraîne un mouvement des personnes et permet une utilisation plus fréquente des espaces communs. Face à ces nouveaux besoins, les sociétés d’aménagement de bureaux ont dû s’adapter. Les architectes d’intérieur tiennent un rôle de premier plan, alors que le choix des matériaux
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GESTION DE L’ESPACE
Dépersonnalisation L’activity-based working est la solution choisie par Deloitte Luxembourg pour l’aménagement de ses bureaux dans son nouveau bâtiment de la Cloche d’Or.
devient primordial lors de la conception de l’espace ou du bâtiment. « Aujourd’hui, les solutions standard intéressent de moins en moins, car on cherche à personnaliser les espaces en créant des ambiances différentes, explique Xavier Van Ingelgem, le CEO de Technibo. Le but est de faire travailler plus de personnes dans le même lieu, en créant des séparations subtiles et des espaces liés à des tâches très ciblées. Du coup, l’importance de la qualité des matériaux, notamment sur le plan acoustique, est de plus en plus grande. »
ENTRE CIGALE ET FOURMI
En début d’année, les sociétés Sanichaufer et Electro Security ont fusionné pour créer une nouvelle entité spécialisée à la fois dans les métiers de chauffagiste, d’électricien et de la domotique : Genista. L’entreprise, qui embauche désormais plus de 250 personnes, mais se définit toujours comme « familiale », ne s’attend pas à une augmentation exponentielle dans les années à venir. Mais elle a profité de la construction de son nou16 —
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veau siège dans la commune de Fentange pour réfléchir en profondeur à ses perspectives futures, en matière d’aménagement intérieur, d’une part, mais aussi et surtout quant à la surface à prévoir. « Jusqu’à maintenant, nous avions réussi à acquérir des propriétés adjacentes au fil du temps pour créer un labyrinthe interconnecté au même lieu, dans lequel notre fondateur a commencé ses activités il y a presque 60 ans. Mais évidemment, la fusion change tout, rappelle Alain Wildanger, directeur associé chez Genista. Notre but est de croître en douceur, nous allons donc prévoir 800 m2 supplémentaires divisibles dans l’enceinte de notre nouveau siège, et nous allons les louer à des tiers dans un premier temps. En fonction de notre croissance, nous pourrons récupérer cet espace dans le futur. » La problématique est un peu différente chez CBL. La société de construction a inauguré début juin son nouveau siège social à Niederkorn. Prévu de longue date, celui-ci devait remplacer la solution provisoire de Foetz, où l’entreprise avait pris ses quartiers
dans des préfabriqués. Ce nouveau bâtiment devait aussi anticiper une augmentation des effectifs, en fonction des spécificités du secteur. « Une bonne partie de notre personnel est sur les chantiers et passe très rarement au siège », rappelle Olivia Arcigni, assistante au service Études de prix. Pour gérer cet effectif fluctuant, la direction a prévu des bureaux vacants disponibles sur demande et des cloisons amovibles pour les transformer en salle de réunion. « Nous anticipons une croissance de nos effectifs, mais pas dans tous les services. Et 10 chefs de chantier ne demandent pas autant de place que 10 comptables », ajoute Olivia Arcigni. Si la question de la place est tout aussi cruciale pour les petites structures, la réflexion sur l’espace n’est pas aussi avancée. Elle tient parfois plus des circonstances du marché que du calcul stratégique. « Nous avions déjà déménagé l’année dernière pour des locaux plus grands, qui composaient la moitié d’un étage dans un immeuble de bureaux, mais nous sommes vite arrivés à saturation,
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GESTION DE L’ESPACE DÉMÉNAGEMENTS EN SÉRIE
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Certains les construisent, d’autres les inaugurent. 2017 est un cru particulièrement généreux en matière de nou veaux sièges pour les entre prises luxembourgeoises. L’année a commencé avec l’an nonce du géant de la confi serie Ferrero de construire un nouveau bâtiment sur le site du Findel pour regrouper l’en semble de ses effectifs luxem bourgeois. Fin mai, c’est ING qui investissait ses nouveaux locaux place de la Gare. Une semaine plus tard, le construc teur CBL annonçait la construc tion d’un nouveau siège social à Niederkorn. Puis, ce fut au tour de Genista d’acquérir un terrain à Fentange pour son nouveau siège. Cargolux a attendu le mois d’août pour annoncer qu’il s’installerait dans un nouveau bâtiment au Findel en 2020. Enfin, c’est Post qui a pris pos session de son nouveau bâti ment de la rue Mercier, à la miseptembre. Enfin, Société Générale clôturera l’année avec l’inauguration, en octobre, de son nouveau siège sis au 18, boulevard Royal.
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À chacun sa méthode A : Urban Office offre à ses clients différentes ambiances – salles de réunion ou espaces de travail individuels – pour s’adapter à leurs besoins. B : Du fait qu’une bonne partie de son personnel est souvent sur le terrain, CBL a prévu des cloisons modulables pour adapter, selon les besoins, certains espaces. C : Genista a décidé de construire un siège plus grand, quitte à louer à d’autres l’espace superflu dans un premier temps.
explique Loïc Didelot, CEO de MIXvoip. La société, qui offre des solutions de téléphonie et d’internet pour entreprises, est passée de 13 collaborateurs en août 2016 à 26 un an plus tard. Par chance, l’autre moitié de l’étage était disponible. Nous avons donc pu doubler notre espace sans déménager. Maintenant, nous travaillons dans des conditions très confortables et pouvons encore accueillir au moins 10 personnes de plus. »
CROÎTRE AVEC SES CLIENTS
Ce n’est pas sur la chance que mise Urban Office, mais sur des estimations statistiques. La jeune société est spécialisée dans la location d’espaces de travail destinés aux indépendants ou aux start-up. Début juin, elle 18 —
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a ouvert un premier espace de 350 m 2 à Windhof, tout près de la frontière belge. Adaptant le concept de l’activity-based working, elle a joué sur le mobilier pour offrir différentes ambiances à ses clients. « Pour le moment, nous avons une capacité de 60 places assises, mais nous observons que beaucoup de nos clients ne restent jamais toute la journée au bureau, certains passent même seulement deux ou trois fois par semaine, explique Fred Guetti. Le jour où nous serons complets, je pense que nous pourrons nous permettre d’augmenter le taux de remplissage en fonction du taux de présence que nous observerons. » En 2015, KPMG avait inauguré son nouveau siège au Kirchberg, en choisissant aussi
le modèle d’activity-based working pour améliorer l’occupation de son espace. De plus, le bâtiment avait été pensé légèrement plus grand. Mais deux ans presque jour pour jour après l’inauguration, le cabinet d’audit a annoncé avoir loué 3.000 m2 dans un bâtiment annexe pour y transférer une partie de ses équipes. « Nos prévisions ont aussi des limites, et nous n’avons pas une boule de cristal, reconnaît pour sa part Christophe Godfrind, chez Deloitte. Et puis, la croissance n’est jamais un mauvais problème pour une entreprise. » Malgré des projections, anticiper la croissance ne suffit toujours pas dans un marché luxembourgeois qui continue de progresser. J. M.
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DANS LES COULISSES
FLEXWORK
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e 3 octobre prochain, Société Générale Bank & Trust Luxembourg inaugurera ses nouveaux locaux, d’une surface de 5.715 m2, au boulevard Royal. L’occasion d’adopter de nouvelles pratiques et d’adapter les aménagements en faveur du bien-être au travail et de la créativité des salariés. Exit les espaces de travail personnels. Ce sont désormais les zones de travail flexible – flexwork – qui sont privilégiées. On compte ainsi plus de 400 postes de travail, 291 places alternatives ou collaboratives, 6 espaces détente/coffee corners, 33 salles de réunion et une salle du conseil. La banque a également prévu des équipements pour que chaque salarié puisse travailler n’importe où dans les locaux et de chez lui. « Nous aspi rons à une meilleure qualité de vie pour nos collaborateurs. Nous avons testé une pre mière phase de télétravail en 2016, et nous comptons aujourd’hui 101 télétravailleurs », détaille Véronique de La Bachelerie, CEO de SGBT Luxembourg.
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DANS LES COULISSES
Véronique de La Bachelerie, CEO de SGBT Luxembourg, dans la salle « Schengen » du conseil.
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C E L E B R AT I N G LUXEMBOURG MIR WËLLE WEISE WIE MIR SINN
MERCREDI 13 DÉCEMBRE 2017 — LUXEMBOURG CONGRÈS Lors d’une soirée de gala, Maison Moderne célébrera le Luxembourg à travers celles et ceux qui contribuent à son rayonnement international. Cette grande soirée se déroulera sous le parrainage de Monsieur le Premier ministre Xavier Bettel. celebratingluxembourg.com
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VIKI GÓMEZ — Originaire d’Espagne, le triple champion du monde de « flat » vit au Luxembourg. Véritable légende dans le BMX freestyle, il a remporté 2 fois les European X Games et 3 fois le Red Bull Circle of Balance.
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FACILITY MANAGEMENT
Services compris ENTREPRISES
Pour aider les entreprises à se concentrer sur leur activité principale, bon nombre de tâches pouvant être considérées comme secondaires sont souvent externalisées. De leur bonne prise en charge dépendent des gains importants, non seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan du confort et sur celui du bien-être des employés. Témoignages. 24 —
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FACILITY MANAGEMENT ARCHIVAGE DES DONNÉES
Octets en stock La gestion des données numériques relève d’une complexité croissante pour les entreprises, tout comme les volumes concernés.
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« Vitesse, volume et prix sont toujours en guerre dans le stockage. On ne peut pas avoir les trois à la fois ! » JANIN HENIQUI
Senior manager, product development Datacenter Luxembourg
« Mais il ne faut pas oublier de tenir compte de la sécurité et la protection des données personnelles, prévient M. Heniqui. Même dans un environnement mutualisé, une société ne doit pas perdre de vue qu’elle garde la responsabilité des outils qu’elle va utiliser pour l’hébergement et l’exploitation de ces données. » Dans ce contexte, le règlement européen dit « GDPR » (General Data Protection Regulation), qui entrera en vigueur le 25 mai 2018, va obliger les entreprises à y regarder à deux fois pour bien gérer leurs données, « pour bien choisir leurs partenaires, et voir si leurs données restent correctement hébergées sur le territoire de l’UE. Dans les 12 prochains mois, ce sera clairement le gros sujet pour les entreprises. » J.-M. G.
DATACENTER Internet service provider et fournisseur de centres de données Fondé en 2000 par des actionnaires luxembourgeois
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vec l’évolution des technologies et la démocratisation de la digitalisation, les besoins en volume de stockage ont fortement évolué ces dernières années. Moins de papier, certes, et donc d’espaces « physiques », mais infiniment plus d’octets dans les systèmes informatiques (sans pour autant qu’il y ait eu un « basculement » de l’un vers l’autre)… Et une gestion de ces espaces virtuels de plus en plus complexe également. « La rapidité de service et l’augmentation de l’efficacité dans la gestion quotidienne des tâches à travers le numérique est la principale raison de cette augmentation, explique Janin Heniqui, senior manager, product development chez Datacenter Luxembourg. Dans les prochaines années, le numérique va de plus en plus remplacer le papier, surtout avec la reconnaissance accrue de la valeur légale des documents électroniques auprès des tribunaux. » Si la nature des documents stockés a changé, le type de stockage aussi : au début des années 2000, tout était conservé sur un serveur et un environnement uniques, que ce soient les documents de travail « courants » ou les archives plus anciennes. Ce temps est aujourd’hui révolu. « Il y a plusieurs niveaux d’activité pour des fichiers, entre ceux utilisés au quotidien, ceux un peu plus ‘dormants’ et ceux totalement archivés. En fonction du recours à ces données, le type d’archivage ne sera pas le même », explique M. Heniqui. Et le coût non plus, les frais de gestion et de maintenance étant moindres pour des environnements à la réactivité moins importante. « Vitesse, volume et prix sont toujours en guerre dans le stockage. On ne peut pas avoir les trois à la fois ! » D’où l’émergence des infrastructures mutualisées dans le cloud, qui permet d’optimiser les conditions et l’utilisation du stockage, tout en garantissant des tarifs attractifs.
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RECHERCHER TROUVER NÉGOCIER ACCOMPAGNER PASSER À L’ACTE ÉTUDIER DESSINER CONSEILLER ESQUISSER PLANIFIER CHOISIR CALCULER BUDGÉTISER ADAPTER CORRIGER VÉRIFIER PONDÉRER AUTORISER DISTRIBUER PROGRAMMER DÉMOLIR SURVEILLER RÉUNIR COORDONNER DIRIGER FAIRE EXÉCUTER INFORMER LIVRER
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FACILITY MANAGEMENT RESTAURATION
Bien plus qu’un plat Le catering fourni au sein d’une entreprise s’envisage désormais bien audelà de ce qu’il y a dans l’assiette : c’est tout un environnement qu’il faut (re)créer.
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« Rester à la pointe en termes de design de restauration, de mobilier, autant que d’offre alimentaire. » THIBAUT FAUCON
Directeur des ventes Sodexo
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résent sur le segment de la restauration en entreprise (mais pas seulement), Sodexo est plus que jamais l’un des acteurs qui comptent dans l’activité de services dits « de qualité de vie », surtout dans un contexte de recentrage de l’activité de ses clients vers leurs métiers de base. « Ces sociétés-là ont besoin d’un interlocuteur unique pour tous les services auxquels elles font appel, explique Thibaut Faucon, directeur des ventes chez Sodexo. C’est important, car il y a un lien évident entre la qualité de vie en entreprise et la performance : si on se sent bien sur son lieu de travail, qu’on bénéficie d’une bonne restauration, de bons services, dans des bureaux bien entretenus et nettoyés, cela augmente le niveau de satisfaction du personnel et donc son efficacité… et cela augmente la performance de la société cliente ! » Plus spécifiquement, l’activité de restauration – pour laquelle s’active une armée de quelque 250 personnes en production en cuisine – est, elle aussi, soumise à de nombreux bouleversements. Si, au Luxembourg, beaucoup accordent encore de l’importance à l’assiette, au fait d’être assis pour manger à table, les services de vente à emporter connaissent une forte progression. Au point de développer des espaces de vente exclusivement dédiés. Au total, tous les jours, ce sont plus de 30.000 repas qui sont assurés par Sodexo, pour un total de quelque 75.000 personnes bénéficiant d’un des services proposés par la société. « Nous devons aussi prendre en marche le train de la digitalisation, indique M. Faucon. Il s’agit, par exemple, de permettre de commander en ligne des plats disponibles dans un espace de restauration et de venir ensuite retirer sa commande sur place. Cette évolution est déjà présente dans la restauration traditionnelle et nous nous attelons à développer des systèmes au sein même des entreprises. Cela représente des investissements considérables et c’est clairement un
des grands axes de développement pour les 12 prochains mois. » L’objectif : proposer des espaces de restauration avec une ambiance personnalisée. « Nous devons rester à la pointe en termes de design de restauration, de mobilier, autant que d’offre alimentaire. Nous sommes sans cesse en quête de produits innovants qui répondent aux attentes des clients. La restauration conventionnelle fait de plus en plus de place au bio et aux produits du terroir. » Le tout à la lumière d’indicateurs-clés et d’objectifs définis avec les clients, relatifs à la satisfaction des consommateurs, à leur fréquentation, à leurs modes alimentaires… J.-M. G.
SODEXO Société de services de qualité de vie (entreprises et administrations, éducation, santé, seniors, chèquesrepas…) Plus de 1.900 collaborateurs et une présence sur plus de 70 sites clients 60 % des revenus proviennent de l’activité de restauration
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FACILITY MANAGEMENT MULTI-SERVICES
La vision du tout-en-un Société multifacette, Apleona Luxembourg vise à soulager les entreprises d’activités non essentielles dans leur business. Y compris dans l’achat de timbres…
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nvisager de nouveaux concepts de travail, s’adapter aux évolutions sociologiques, offrir des espaces de bureaux innovants : les préoccupations des entreprises visent aussi la quête du meilleur environnement possible pour leurs employés. Les exemples des bureaux « de rêve » de type Google sont régulièrement cités, mais relèvent souvent davantage du fantasme pour beaucoup de responsables des aménagements intérieurs. Sans aller forcément jusqu’à cet extrême, faciliter la vie de ses salariés et leur permettre d’évoluer au quotidien dans des espaces agréables et motivants peut aussi faire partie des objectifs à atteindre. « Le niveau d’exigence en la matière a fortement augmenté ces dernières années, constate Marc Wagener, directeur d’Apleona Luxembourg, société spécialisée dans le facility management au sens large. Nous avons de plus en plus de demandes pour des projets d’aménagement ou de réaménagement de bureaux. » Il ne s’agit là que d’une facette d’une société également présente dans les créneaux du catering, de l’archivage, du nettoyage, des techniques du bâtiment, de la sécurité, de la réception… « Il nous est même arrivé d’acheter des timbres pour un client qui ne voulait pas que ses employés perdent du temps avec ça. » Au-delà de l’anecdote, la capacité de pouvoir fournir un ensemble de prestations variées regroupées en un seul point de contact constitue le fer-de-lance de l’activité d’Apleona. « Nous misons sur le global : un seul contrat à partir duquel nous pouvons tout faire, résume M. Wagener. Nous
« Nous misons sur le global : un seul contrat à partir duquel nous pouvons tout faire. » MARC WAGENER
Directeur Apleona Luxembourg
regardons avec les clients combien cela leur coûte en interne de gérer ce qu’ils veulent nous confier. La première année, nous pouvons assurer la même prestation au même coût. Mais ensuite, au fil des ans, il y a des économies qui se concrétisent. » Agréée PSF de support en tant qu’agent de communication à la clientèle depuis décembre dernier, Apleona Luxembourg s’est longtemps laissée porter sur un contrat majeur avec une grosse entreprise industrielle. Ce contrat étant aujourd’hui perdu, la société se redéploie désormais au Grand-Duché, où elle a doublé ses effectifs en à peine six mois, au gré de ses nouveaux contrats, avec des petites ou des grosses structures, y compris internationales. L’avenir se profile donc positivement. « Aider les clients à économiser de l’argent constitue notre défi permanent. Nous travaillons aussi de plus en plus à faire en sorte de rendre les bureaux encore plus fonctionnels grâce à la digitalisation. » J.-M. G.
APLEONA LUXEMBOURG Société de facility management internationale, propriété d’un fonds d’investissement suédois Date de création : 2005
23.000 collaborateurs dans le monde ; une vingtaine au Luxembourg
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FACILITY MANAGEMENT ARCHIVAGE ÉLECTRONIQUE
Un intérêt marqué pour les nouveaux PSDC
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FACILITY MANAGEMENT
La certification, cette année, des deux premiers prestataires de services de dématérialisation et/ou de conservation (PSDC) de documents marque les premiers effets concrets de la nouvelle loi sur l’archivage électronique, qui fait du Luxembourg un précurseur en la matière.
ongtemps perçu par les PMI et les PME comme une contrainte parfois coûteuse découlant d’une obligation légale, l’archivage a considérablement évolué ces dernières années au Luxembourg. Si le papier a longtemps été la règle, c’est l’archivage numérique qui tend à le suppléer aujourd’hui, avec tous les avantages qu’il représente en termes de gain de place, de temps, de sauvegarde à long terme et de sécurité. Quelques prestataires de services et hébergeurs à travers le pays, pour la grande majorité estampillés professionnels du secteur financier (PSF) de support, se sont déjà spécialisés dans ce domaine et proposent, pour la plupart, des solutions clés en main de dématérialisation adaptées à tous les corps de métiers, selon leurs besoins spécifiques.
LÉGISLATION INNOVANTE
Contrats, factures, extraits bancaires, actes notariés, voire plans d’architectes ou dossiers médicaux, peuvent désormais passer d’une version papier à une version en mode PDF ou en mode image, par le biais d’une transformation numérique, complétée le plus souvent par différentes solutions de gestion de ces documents. Le tout en conservant leur
valeur légale lorsque l’opération est effectuée par une entreprise certifiée. Encouragé par la Commission européenne, qui a mis en place en 2014 le règlement eIDAS (Electronic Identification and Trust Services) sur l’identification électronique et les services de confiance, l’archivage numérique — au-delà de la simple sauvegarde ou du stockage de documents — a toutefois franchi un nouveau pas au Grand-Duché, grâce à la nouvelle loi du 25 juillet 2015 sur l’archivage, intervenue près de huit ans après sa mise en chantier. Cette loi est venue compléter le règlement eIDAS et, en l’absence d’une réglementation similaire en Europe, a permis au Luxembourg de se positionner en tant que précurseur en la matière. Elle n’est véritablement entrée en vigueur que cette année, avec la certification des deux premiers prestataires de services de dématérialisation et/ou de conservation (PSDC) que sont Labgroup, depuis le 1 er février dernier, et, plus récemment encore, Victor Buck Services, pour le groupe Post, depuis le 12 juillet. Contrairement aux PSF et PSF de support, qui sont un agrément du ministère de l’Économie, le PSDC — défini par la loi — est un statut
« D’habitude, la loi est en retard sur les pratiques. Là, nous avons une législation en avance sur ce qui se passe sur le terrain. » jean racine
Chief business development officer Labgroup
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qui s’obtient par une certification délivrée par l’Institut luxembourgeois de la normalisation, de l’accréditation, de la sécurité et qualité des produits et services (Ilnas).
AVANTAGES COMPÉTITIFS
« Ce contexte légal, issu de la volonté de longue date du Luxembourg de devenir le coffre-fort électronique de l’Europe, est particulièrement important », explique Jean Racine, chief business development officer chez Labgroup. « Alors que, d’habitude, la loi est en retard sur les pratiques, là, nous avons une législation en avance sur ce qui se passe sur le terrain pour de très nombreuses années, et qui tire donc le marché, les changements et l’évolution des états d’esprit », ajoute-t-il. « Par le biais de ce nouvel outil juridique, les entreprises luxembourgeoises disposent d’une formidable opportunité de se différencier, avec des services numériques innovants, tels que ce coffrefort numérique pour les documents à valeur légale », considère, pour sa part, Roland Bastin, partner information and technology risk chez Deloitte Luxembourg. « Et dans une tendance européenne d’évolution vers une économie numérique, cette nouvelle loi permet d’accentuer l’attractivité de la Place luxembourgeoise auprès des sociétés internationales. » Selon lui, « l’industrie des PSF pourra bénéficier des avantages compétitifs offerts par ce nouveau cadre légal ». Et, affirme-t-il,« les PSF de support auront l’occasion d’étendre leurs activités grâce au statut de PSDC, et pourront répondre aux demandes des clients confrontés à la problématique de la transformation digitale, tout en gardant la valeur probante des documents dématérialisés ».
DÉBUTS PROMETTEURS
Jean Racine précise toutefois que si le périmètre de la loi offrant cette garantie d’État via les PSDC est pour l’instant réduit aux deux types de documents que sont les actes sous seing privé — autrement dit les contrats — et les documents comptables, des projets de loi sont en cours pour élargir ce périmètre. « Bientôt, à l’échelle de temps de l’archivage, de nombreux autres documents, notamment administratifs, pourront aussi être dématérialisés, et leur version papier détruite, et un jour qui n’est pas si éloigné, on assistera à un renversement avec la version électronique, qui deviendra l’original, et le papier la copie », ajoute-t-il encore. Depuis qu’il bénéficie du statut de PSDC, Labgroup indique ne plus savoir où donner de la tête, nombreuses étant les PME et PMI luxembourgeoises et étrangères suffisamment matures pour s’intéresser à ces nouvelles solutions d’archivage. En volume, la plus importante serait une société britannique sans siège ni activité au Luxembourg. F.C.A. 32 —
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Q U E S T I O N S À … E D I T H M A G YA R I C S
(VBS)
« SUBVENIR
AUX BESOINS LES PLUS EXIGEANTS DE NOS CLIENTS »
Victor Buck Services (VBS) est le deuxième PSF à avoir obtenu la certification PSDC. Sa CEO, Edith Magyarics, détaille le but de cette démarche pour VBS et les avantages que représente ce nouveau statut pour les clients de la société. Madame Magyarics, Victor Buck Services a solli cité et obtenu le mois dernier le statut de PSDC dans le cadre de la nouvelle loi sur l’archivage élec tronique. Quel était pour votre société l’objectif de cette démarche ? La démarche pour notre société était une étape logique dans le cadre de notre stratégie dans ce domaine. Avoir obtenu la certification nous permet de com pléter notre offre de services, avec une solution de déma térialisation supplémentaire avec la valeur probante. La combinaison de ce nouveau mode PSDC, comprenant la dématérialisation et l’archivage électronique, avec d’autres de nos solutions offre un large choix d’options pour subvenir aux besoins les plus exigeants de nos clients et prospects. Quelques semaines à peine après l’obtention de ce sésame, observezvous déjà un intérêt de la part de PME ou de PMI — luxembourgeoises ou étrangères — pour vos services ? Entre l’adoption de la loi en juillet 2015 et la mise en place des éléments permettant la certification PSDC, presque deux années se sont écoulées. Les entreprises basées au Luxembourg ont manifesté de l’intérêt pour la thématique PSDC à des degrés différents. Maintenant que la situation des presta taires potentiels est clarifiée suite à la mise en place de la certification, les marques d’intérêt augmentent. Ceci tant dans un cadre local que dans un cadre de sociétés à ramifications internationales. Quels sont, selon vous, pour ces sociétés les prin cipaux avantages à tirer de l’application de cette nouvelle loi ? Les avantages sont multiples. La prise en charge par notre société des flux de documents papier aux différentes étapes de traitement, pour les transformer en documents digitaux à valeur — légale — identique, per met aux sociétés de réduire l’utilisation de supports papier. Ainsi, Victor Buck Services permet de gérer les docu ments dématérialisés dans des flux entièrement digitalisés et augmente l’efficacité des processus de traitement et de gestion de ces documents. Cette transition documents papier / copies digitales peut se faire à la vitesse appropriée pour donner la possibilité aux sociétés de s’adapter au mieux à ces changements.
EDITH MAGYARICS est CEO chez VBS depuis mai 2012, avec pour objectif d’accélérer la croissance de l’entreprise à l’étranger.
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PAPERJAM ADVERTORIAL
APLEONA
« Concentrez-vous sur votre core business, nous nous occupons du reste » Société spécialisée en facility management, Apleona combine l’expertise d’un réseau international de 23.000 employés et le travail local d’une équipe en plein développement au Luxembourg.
M
arc Wagener, directeur général Apleona HSG Luxembourg, et Marco Ney, directeur Sales & Business Development, commentent les récentes évolutions de leur entreprise, qui dispose depuis décembre 2016 d’une licence de professionnel du secteur financier (PSF) de support. Lorsque Bilfinger HSG Facility Management est devenu Apleona il y a quelques mois, votre société a changé bien plus que son nom… Marc Wagener Depuis avril et le choix du nou-
veau nom, Apleona s’est développée à différents niveaux. Nos équipes se sont agrandies pour compter une vingtaine d’employés, dont une partie est installée à Junglinster au sein de nos nouveaux bureaux, et l’autre est affectée à des clients. Nous avons également développé un concept qui vise à simplifier la vie de nos clients. Notre expertise leur permet de se concentrer sur leur core business et de nous déléguer tout le reste. Nous devenons l’unique contact (hors core business et IT) et nous prenons tout en main à travers un contrat unique. Avec cette formule, nous prenons l’engagement de diminuer les coûts pour le client, en optimisant les services et les prestations.
PHOTO Anthony Dehez
Marc Wagener et Marco Ney, deux membres du comité de direction, se sont récemment installés avec leur équipe à Junglinster.
Marco Ney Nous offrons de nombreux soft et
hard services. Nous gérons tant le mailing, l’archiving, la réception, la conciergerie, le nettoyage, le catering et la sécurité que la technique des bâtiments et des centres de données. Comment parvenez-vous à assurer un tel éventail de services ? M.W. Grâce au know-how que nous avons acquis
avec nos années d’expérience internationale, nous savons comment optimiser les services et les coûts. Nous travaillons en collaboration avec de nombreux partenaires luxembourgeois. De plus, Apleona étant une multinationale d’origine allemande, nous pouvons aussi compter sur un large réseau international pour compléter notre éventail de prestataires et assurer une efficacité sans faille à nos clients. Vous avez par ailleurs obtenu en avril dernier une licence de PSF de support… M.W. En effet, depuis quelques mois, nous avons
cette licence, qui nous permet de développer des services sur mesure pour le secteur financier. Un de nos clients – une grande banque allemande installée au Luxembourg – a déjà
opté pour nos services et a pu réaliser d’importantes économies en nous déléguant tout son facility management. M.N. À coté de nos clients du secteur financier, nous continuons bien sûr à offrir nos services sur mesure à tous les secteurs. Nous travaillons actuellement avec des acteurs privés, publics, industriels, retail et un centre de données.
EN UN COUP D’ŒIL
LES SERVICES PROPOSÉS PAR APLEONA Gestion de l’infrastructure (soft services) Aménagements extérieurs Déménagements Event management Nettoyage / Nettoyage de vitres Restauration / Catering Services d’entretien Services d’espaces verts Services d’imprimerie Services de réception Services de sécurité Services postaux Services téléphoniques
Gestion technique (hard services) Accompagnement des travaux Dépannage / Service d’urgence Documentation Élimination des déchets Exploitation Gestion de l’énergie Gestion des bâtiments Maintenance Protection incendie Transformations / Assainissement Septembre / Octobre 2017 — Workspaces —
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CONSEILS AMÉNAGEMENT
COMMENT BIEN ORGANISER SON WORKSPACE ? Paperjam a demandé à Camille Lohbeck, administrateur délégué du groupe Bureau Moderne, quels sont, selon lui, les éléments à prendre en compte pour aménager ses bureaux, et ainsi travailler dans des conditions optimales.
1.
2.
3.
Il est important d’aménager plusieurs espaces adaptés aux différents métiers de l’entreprise : de l’open space à la cellule isolée, des zones ouvertes pour favoriser la communication et les échanges, ainsi que des zones de retrait pour permettre aux personnes de travailler au calme et de se concentrer. Les espaces détente créent un sentiment de bien-être pour les employés et mettent à l’aise les visiteurs : des coffee corners, des coins lounge, par exemple, ou de grandes tables pour manger et discuter, comme en famille.
Dans le prolongement de l’aménagement de plusieurs zones de travail, il est important de prévoir pour les salariés la possibilité de travailler à différents endroits avec une connexion internet / wifi, des prises électriques… ou même à partir d’endroits extérieurs à l’entreprise (domicile, en déplacement...).
La luminosité est adaptée en fonction du métier : une lumière basse / cosy pour favoriser la créativité, et une luminosité intense pour favoriser les habilités analytiques. La position perpendiculaire du poste de travail par rapport à la fenêtre est importante afin de ne pas être ébloui par la lumière extérieure. Des éclairages à LED permettent un ajustement automatique en chaleur et en intensité selon l’endroit, l’activité et l’heure de la journée. En plus d’être une technologie écologique, tout est possible en termes d’éclairage LED.
Aménager des zones
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Équipement et mobilité
Une lumière adaptée
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4.
Des bureaux climatisés
Le saviez-vous ? L’humidité dans les espaces de travail devrait se situer entre 40 et 60 %, et la température entre 21 et 22 °C. L’été, lorsque les températures extérieures sont plus élevées, il est recommandé de garder la température de l’air conditionné légèrement plus élevée, dans le but de minimiser l’écart entre l’intérieur et l’extérieur. L’idéal étant un ajustement individuel, mais cette option est compliquée à mettre en œuvre dans un grand bâtiment ou un open space. Le compromis est comme souvent la solution.
5.
Du rangement Un espace de travail bien ordonné permet de mieux s’y retrouver, et donc d’être plus concentré. Il faut prévoir des espaces de rangement, tout en privilégiant la digitalisation des documents, ainsi qu’un compartiment fermant à clé pour ranger les effets personnels. Un espace de travail 100 % sans papier est illusoire.
6.
conseils
Du matériel ergonomique Des problèmes de dos ou de circulation sanguine sont souvent la conséquence d’une ergonomie insuffisante au poste de travail. Des conditions optimales permettent d’augmenter la productivité de 36 %. Quelques exemples : ◆ une chaise de bureau avec une certification minimale GS, avec possibilité d’ajuster la profondeur et la hauteur du siège, les accoudoirs, un support lombaire, une mécanique synchrone avec un ajustement de la résistance de la mécanique ; ◆ un bureau ajustable en hauteur (électrique ou mécanique) afin de changer la position de travail, assise ou debout ;
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◆ une position adaptée de l’écran et du clavier.
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CONSEILS
7.
Réduire les nuisances sonores Les espaces de travail sont souvent très animés, et bruyants, rendant difficile la concentration. Pensez à faire une analyse de l’espace et des matériaux utilisés. Un calcul de réverbération permettra de définir les lignes à suivre. De nombreuses possibilités ou solutions existent pour réduire les nuisances sonores : ◆ des rideaux aux fenêtres réduisent le bruit extérieur, mais permettent aussi de moduler les espaces entre deux pièces ; ◆ des panneaux absorbants apposés directement entre deux bureaux contigus réduisent les bruits de clavier. Au plafond ou sur les murs, ils permettent d’absorber le bruit de la pièce. Les tapis permettent également de contrôler l’acoustique d’une pièce ; ◆ des meubles équipés de matériaux spécifiques et de revêtements qui absorbent le bruit.
9.
10.
Le bleu et le vert favorisent le bien-être et la réflexion. Le rouge suscite la créativité et la prise de décision, et le jaune stimule la logique et la bonne humeur. Vous l’aurez compris, la couleur des murs est à choisir avec soin !
L’aménagement de l’espace de travail devrait refléter l’entreprise et sa structure. En cas d’une hiérarchie plate, on ne devrait pas prévoir les compartimentations, mais encourager la communication. La personnne la plus importante n’a pas toujours besoin du plus grand bureau, et la surface du poste de travail n’est pas un indicateur du travail de la personne en question.
Des La couleur aménagements des murs extérieurs… à l’intérieur Des plantes (des vraies !), du bois, de la décoration aquatique diminuent le stress et augmentent le bien-être de 12 à 15 %, et créent un environnement de travail plus sain : l’eau humidifie l’atmosphère, tandis que les plantes purifient l’air. 36 —
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Le reflet de l’entreprise ILLUSTRATION Maison Moderne
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10�6 ARCHITECTURE
GRANDES LIVRAISONS 2017-2019 MARDI 24 OCTOBRE Plusieurs milliers de mètres carrés sont en cours de construction. Ce 10x6 présentera les plus emblématiques d’entre eux. La mission des 10 architectes qui interviendront ? Présenter la conception de ces projets : de l’idée initiale à la remise du permis de construire, quel a été leur cheminement ? Ont-ils tout de suite trouvé la bonne idée ? Ont-ils tâtonné ? La première esquisse ressemblait-elle à leur proposition définitive ? Les intervenants lèveront le voile sur le processus créatif qui amène un immeuble du concept à un projet concret.
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TOM BEILER
ARNAUD DE MEYER
NICO ENGEL
Beiler + François Architectes
STEINMETZDEMEYER architectes urbanistes
BENG architectes associés
6 STÉPHANE GUTFRIND Atelier d’architecture du Centre
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MARIE LUCAS ET YVES BERRANGER M3 Architectes et Arquitectonica
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TATIANA FABECK ET PATRICK WIRTZ Fabeck Architectes et Schemel Wirtz
MATHIAS FRITSCH Architectes Paczowski et Fritsch
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STEFANO MORENO
FRANÇOIS VALENTINY
LUC WAGNER
Moreno Architecture
Valentiny hvp architects
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« Nous devions nous montrer exemplaires pour pouvoir être crédibles par rapport à nos clients. » laurent magi
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CERTIFICATION
Un passage quasi obligé Valider la qualité environnementale d’un immeuble de bureaux par une certification est devenu la règle dans un marché compétitif comme le Luxembourg. Différentes normes sont possibles et leur coût reste marginal par rapport au budget total pour un bâtiment neuf.
P
résenter un beau bâtiment fonctionnel et bien situé ne suffit plus pour attirer les investisseurs ou les locataires potentiels. Dans l’immobilier de bureaux, l’étape de la certification est devenue quasiment un passage obligé. Au Luxembourg, lorsqu’un nouveau bâtiment est construit, il est de plus en plus naturel de lui faire franchir les étapes menant à l’obtention d’une certification qui attestera de sa qualité. Différentes compagnies en ont développé et ont accrédité des acteurs locaux pour mener à bien le processus avec les promoteurs. « Il en existe plus de 60, mais les plus populaires sont Breeam, Leed, HQE et DGNB », note Maximilien Ast, associate partner et gérant de Drees & Sommer Luxembourg. Selon ses calculs, la certification britannique Breeam est de loin la plus en vogue au Luxembourg, avec plus de 90 bâtiments certifiés. « Elle est plus flexible et est utilisée dans de nombreux pays. Pour un investisseur international, c’est donc plus intéressant », justifie-t-il. Au Luxembourg, par exemple, tous les bâtiments des institutions européennes sont certifiés Breeam, et ce sera encore le cas de la troisième tour de la Cour de justice de l’Union européenne sur le plateau du Kirchberg. Les différentes certifications possibles pour les espaces de bureaux ne portent pas toutes sur les mêmes points. « Les plus en vogue sont les certifications environnementales et durables », convient Georges De Mullewie, head of engineering chez Secolux. La filiale
luxembourgeoise du groupe belge Seco, spécialisé depuis les années 1930 dans les audits de qualité dans le secteur de la construction, a élargi son core business, notamment vers la certification. Au point de développer son propre outil de certification, Valideo, en collaboration avec le CSTC (Centre scientifique et technique de la construction). « Il est moins connu au niveau international que les quatre grands et répond avant tout aux normes belges en matière de construction, mais certains bâtiments au Luxembourg sont aussi certifiés Valideo », convient le responsable de Secolux.
DE L’ÉNERGIE AU CONFORT ACOUSTIQUE
Même si les priorités ne sont pas placées sur les mêmes critères, les grandes certifications internationales fonctionnent à peu de choses près de la même manière. Leurs référentiels analysent plusieurs dizaines de rubriques via de nombreux paramètres. Au début, l’accent a surtout été placé sur les enjeux énergétiques des bâtiments. Mais le spectre a été élargi. Une certification vise désormais des aspects comme l’énergie, mais aussi la consommation d’eau, le confort pour les occupants, la pollution, la gestion des déchets, ainsi que l’aspect transport. Elle analysera donc la localisation géographique du bâtiment, la présence de transports publics, l’installation éventuelle d’un parc de vélos ou la mise à disposition de voitures électriques.
« Notre travail en tant qu’assesseur pour un organisme de certification est de vérifier l’ensemble des critères et d’attribuer un certain nombre de points à partir desquels un bulletin sera décerné au bâtiment », explique Georges De Mullewie. Au niveau de l’aspect confort, l’assesseur devra vérifier l’acoustique générale, le confort visuel, la luminosité, la qualité de l’air ou encore l’hygrothermie. L’idée largement admise est qu’un bâtiment où il ne fait pas bon vivre n’est pas durable. « Les prochaines évolutions iront certainement dans le sens de mieux prendre en compte les aspects de l’économie circulaire », observe de son côté Maximilien Ast. Sa société, Drees & Sommer Luxembourg, filiale d’un groupe international, s’est d’abord spécialisée dans le project management avant de s’élargir à l’ensemble des aspects du bâtiment, à l’exception de la création architecturale. Et depuis un certain temps, elle développe aussi une expertise en matière d’économie circulaire. « On n’en est qu’au début sur ce thème, mais à l’avenir, il sera aussi important de prendre en compte l’aspect démontage du bâtiment », estime-t-il. Il note aussi qu’à l’avenir, il faudra encore mieux prendre en compte la consommation d’énergie grise dans la phase de fabrication des matériaux.
MARKETING ET ÉCONOMIES
La question centrale est évidemment de voir quels intérêts poursuivent les promoteurs en faisant certifier leurs immeubles. Lorsque le
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LES PRINCIPALES CERTIFICATIONS Breeam – Breeam, acronyme pour Building Research Establishment Environmental Assessment Method, est la certification la plus répandue dans le monde. Elle a été créée en 1990 par le Building Research Establishment qui octroie les « diplômes ». Il nomme un certain nombre d’assesseurs par pays – des personnes physiques – chargés de guider et d’évaluer le niveau des bâtiments en matière de durabilité. Breeam existe en plusieurs versions selon le type de bâtiments : bureaux, hôpitaux, établissements scolaires, habitations, etc. HQE – Le label Haute qualité environnementale (HQE) est né au début des années 1990 et vise à limiter à court et long termes les impacts environnementaux liés à la construction. Son référentiel comporte 14 cibles : relation harmonieuse du bâtiment avec son environnement, qualité sanitaire de l’air, de l’eau, confort (hygrothermique, acoustique, visuel, olfactif), gestion des déchets d’activités, etc. Pour respecter la démarche HQE, un bâtiment devra atteindre au moins sept cibles à un niveau de base, quatre à un niveau performant et trois à un niveau très performant.
« Certifier une construction apporte des éléments positifs en termes d’image et de marketing. » maximilien ast
Associate partner et gérant Drees & Sommer Luxembourg
groupe énergétique luxembourgeois Enovos a décidé de se bâtir un nouveau quartier général à Esch-sur-Alzette, un groupe de travail a été mis en place pour voir de quelle manière le nouveau bâtiment pouvait refléter les valeurs et les forces du groupe, notamment l’efficacité énergétique et la priorité donnée aux énergies renouvelables. « Nous devions nous montrer exemplaires pour pouvoir être crédibles par rapport à nos clients. Lorsqu’on leur parle de ces thématiques, nous pouvons désormais faire référence à des expériences réalisées dans ce bâtiment », explique Laurent Magi, head of efficiency & consultancy services chez Enovos Luxembourg. C’est ainsi qu’il a été décidé de mettre tout en œuvre dès la conception du nouvel ensemble pour obtenir une double certification. Une performance assez rare. « Nous 40 —
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avons fait le choix de la certification internationale la plus reconnue par les professionnels de l’immobilier – Breeam – et de la certification internationale HQE, reconnue sur les marchés francophones », poursuit-il. Pour garantir de bons niveaux de certification, Enovos a fait attention à l’enveloppe du bâtiment (isolation des murs, triple vitrage), aux aspects énergétiques (chaudières haute performance et énergies renouvelables), ainsi qu’aux aspects « santé au travail » dans le choix des moquettes et des matériaux à base de bois en évitant au maximum la présence de composés organiques volatils. « Le fait que le bâtiment soit construit dans la ville à 700 mètres à peine de la gare nous a aussi fait gagner des points, précise Laurent Magi. Et nous avons encore ajouté une station de vélos électriques à destination
des employés. » Au final, Enovos a également pu communiquer sur le fait d’avoir construit un bâtiment bien conçu pour les employés. « Certains clients ou prospects veulent aussi savoir ce que l’on réalise par rapport à l’environnement et au développement durable, poursuit le responsable du projet. Ces certifications nous permettent donc parfois de répondre à certains appels d’offres. » « Certifier une construction apporte des éléments positifs en termes d’image et de marketing, confirme Maximilien Ast. Mais il faut aussi tenir compte du fait que la durabilité est devenue un élément standard au niveau des grands groupes internationaux et que certains vont jusqu’à refuser de s’installer dans des bureaux qui n’ont pas de certifications durables. » Pour Georges De Mullewie, une
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enoprimes Valorisez vos projets d’optimisation énergétique et bénéficiez du programme enoprimes Vous avez des projets d‘efficacité énergétique portant, par exemple, sur l’enveloppe de votre bâtiment, la production de chaud ou de froid ou l’éclairage ? Vous souhaitez vous conformer à des normes de performance énergétique ou améliorer vos procédés ? Quel que soit votre projet, faites des économies d’énergie et profitez du programme enoprimes : plus vous réduisez votre consommation, plus vous y gagnez ! enoprimes.lu Energy for today. Caring for tomorrow.
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LES PRINCIPALES CERTIFICATIONS
George port au
Leed – Créé en 1998 aux États-Unis par le US Green Building Council, une organisation gouvernementale à but non lucratif, Leed (Leadership in Energy and Environmental Design) vise les mêmes objectifs écologiques que ses équivalents européens. Il est surtout populaire sur le continent américain, mais plusieurs bâtiments luxembourgeois sont aussi certifiés Leed. DGNB – Le système allemand de certification est un des plus récents. Il a été développé à partir de 2007 par le German Sustainable Building Council (DGNB). Ses critères d’évaluation sont basés sur l’écologie, l’économie, les aspects socioculturels et fonctionnels, la technologie, les processus et l’emplacement.
Maximil refusen
Laurent Enovos
« Sur les marchés internationaux, la certification est nécessaire pour garantir la vente d’un bâtiment. » georges de mullewie
Head of engineering Secolux
certification donne clairement de la valeur à un bâtiment. « Sur les marchés internationaux, c’est devenu nécessaire pour garantir la vente d’un bâtiment. Les portefeuilles d’investissement sont souvent cotés en bourse et, pour faire leur choix, c’est un aspect qu’ils observent. »
COÛTS ET BÉNÉFICES
Oui mais, direz-vous, tout cela a un coût. Évidemment ! Mais nos observateurs sont tous d’accord pour dire qu’il est minime par rapport au budget total d’une nouvelle construction… et qu’il permet des économies sur le long terme. En plus, tout dépend du niveau de certification que l’on vise. Différents degrés sont en effet possibles, qui vont généralement de « bon » à « exceptionnel » et demanderont des investis42 —
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sements de plus en plus conséquents. « Si l’on prend comme exemple la certification Breeam, un bâtiment standard sera généralement classé ‘good’, explique Georges De Mullewie, représentant de Secolux. Pour obtenir un ‘very good’, l’investissement devra être de quelques pour cent du coût total et il atteindra 10 % pour obtenir la note ‘excellent’. » Des frais qui, sur le long terme, pourront être récupérés par une diminution des coûts d’exploitation si le bâtiment, une fois occupé, est correctement géré. Pour ce genre de contrôle basé sur l’usage, certaines certifications comme Breeam et HQE proposent une version « in use » qui certifie la gestion du bâtiment (tri des déchets, consommation d’eau et contrôle des dépenses énergétiques). « Chez Enovos, nous voulions
une certification sur la manière dont l’énergie est gérée dans l’entreprise, explique Laurent Magi. Mais pour aller encore un peu plus loin, nous avons travaillé en vue d’obtenir la nouvelle norme ISO 50001 de gestion de l’énergie dans une entreprise. Comme nous développons nous-mêmes des produits basés sur l’efficacité énergétique, il était important d’avoir nos propres références. » Pour les immeubles de bureaux à louer, une manière d’organiser cela sera le développement de contrats de location englobant des aspects de gestion de la durabilité. Un type de contrat d’un genre très nouveau pour éviter qu’un bâtiment de grande qualité en matière de durabilité ne soit pas exploité au niveau que sa certification laisse espérer. J.-M. L.
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ESPACES REMARQUABLES PORTFOLIO
Bien plus que des bureaux La tendance aujourd’hui consiste à penser les workspaces comme de véritables lieux de vie propices au bien-être et aux échanges entre salariés, de même que pour les visiteurs. Espaces et projets collaboratifs, œuvres d’art, espaces verts et cosy… Voici une sélection de workspaces remarquables du Grand-Duché.
L’ESCALIER COMME ÉLÉMENT CENTRAL L’escalier est un élément important d’Arendt House, avenue J.-F. Kennedy. Un lieu de convergence où les employés d’Arendt & Medernach se croisent et peuvent échanger. Le symbole est également très fort, car l’escalier a toujours été un lieu de rencontre et d’échanges pour les associés fondateurs, depuis le tout premier bâtiment que l’étude a occupé. Son habillage mural est réalisé en bois gravé de textes juridiques fondamentaux du Luxembourg, le Code civil.
UNE ŒUVRE SUR MESURE The cabinet reversed est l’œuvre réalisée par deux artistes luxembourgeois, Martine Feipel et Jean Bechameil. Elle est exposée dans l’atrium d’ING Lux House, les nouveaux locaux de la banque, situés place de la Gare.
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En 2017, le ministère des Affaires étrangères a déménagé dans le bâtiment « Mansfeld », sis au 9, rue du Palais de Justice. Ce bâtiment a abrité l’ancien Palais de justice jusqu’en 2008, et était la résidence de Mansfeld, le gouverneur du roi d’Espagne Philippe II, au 16e siècle. Plus tard, les Espagnols ont fait place aux Français, et en 1687, c’est Louis XIV, le Roi-Soleil, qui a honoré le bâtiment de sa présence. Le bureau du ministre Jean Asselborn se situe au cœur de la bâtisse, où Louis XIV séjourna.
PHOTOS Arendt & Medernach, Éric Chenal, Société Générale, Nader Ghavami
UN BUREAU ROYAL
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ESPACES REMARQUABLES
UN COULOIR AMÉNAGÉ À la Banque européenne d’investissement, au boulevard Konrad Adenauer, une partie de la cafétéria a été aménagée dans le couloir qui jouxte le bâtiment à sa nouvelle extension réalisée en 2008. Pour ce long mur, l’artiste Michael Craig-Martin a créé Parade, une fresque de 88 mètres en Corian®, aux couleurs vives, et qui met en scène 60 objets du quotidien.
UN ACCUEIL DESIGN
PHOTOS EIB Photolibrary, Ferdinand Graf von Luckner, HSBC
Dès le hall d’accueil de Lalux Assurances à Leudelange, on retrouve un aménagement intérieur qui bénéficie d’un concept homogène qui se décline d’étage en étage. Leur collection d’œuvres d’art La Luxembourgeoise s’étend dans tout le bâtiment.
VUE SUR LE GRUND La terrasse aménagée sur le toit des locaux de HSBC, situés boulevard d’Avranches, offre une vue imprenable sur la capitale.
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ESPACES REMARQUABLES
UN JARDIN BOULEVARD ROYAL À l’arrière du siège de la Banque de Luxembourg, situé boulevard Royal, des jardins aménagés par l’architecte paysagiste belge Jacques Wirtz relient le bâtiment à une villa du 19e siècle qui héberge les locaux de représentation de la banque.
UN JARDIN COLLABORATIF Sur le bitume du 1535°, le hub créatif situé à Differdange, a été aménagé « Piazza Verde », un processus de co-conception de jardin urbain. Cette approche participative vise à animer le site en organisant des événements qui rassemblent les résidents créatifs et la population locale.
Cette année, le cabinet d’avocats Wildgen — situé rue Alcide de Gasperi — est la première entreprise à avoir accueilli des ruches dans son jardin, en plein centre-ville de Luxembourg. « The WildBees Project » a pour objectif de contribuer à la préservation des abeilles. En collaboration avec The Place to Bee, des employés ont été formés à l’apiculture et des ateliers sont organisés pour sensibiliser le personnel à l’importance de la protection de la biodiversité et au respect de l’environnement.
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PHOTOS Fernando Guerra, 1535, Wildgen
DES RUCHES DANS LE JARDIN
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OURS / INDEX
INDEX Maison Moderne ™ www.maisonmoderne.com Téléphone (+352) 20 70 70 E-mail publishing@maisonmoderne.com Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Bureaux 10, rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie FONDATEUR CEO
Mike Koedinger
Richard Karacian
DIR ECTEUR A DMINISTR ATIF ET F INA NCIER
Étienne Velasti
RÉDACTION Téléphone (+352) 20 70 70-100 Fax (+352) 29 66 19 E-mail press@paperjam.lu Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg DIR ECTEUR DE L A PUBLICATION DIR ECTEUR ÉDITOR I A L R ÉDACTEUR EN CHEF
Richard Karacian
Sven Ehmann
Thierry Raizer (T. R.)
JeanMichel Gaudron (J.M. G.)
JOUR NA LISTE SENIOR A S SOCIÉ COOR DINATR ICE
Jennifer Coghé (J. C.)
Frédéric Antzorn (F.C. A.), François Aulner (F. A.), France Clarinval (F. C.), Céline Coubray (C. C.), Camille Frati (C. F.), JeanMichel Hennebert (J.M. H.), JeanMichel Lalieu (J.M. L.), Jonas Mercier (J. M.), Aurélie Sondag (A. S.)
R ÉDACTION
PHOTOGR A PHES
Éric Chenal, Nader Ghavami, Patricia Pitsch
Pauline Berg, Laura Dubuisson, Sarah Lambolez, Elena Sebastiani
COR R ECTION
STUDIO GRAPHIQUE DIR ECTEUR A S SOCIÉ
Guido Kröger Jeremy Leslie
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RÉGIE PUBLICITAIRE Téléphone (+352) 20 70 70-300 Fax (+352) 26 29 66 20 Mail regie@maisonmoderne.com Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg DIR ECTEUR A S SOCIÉ
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SA LES M A NAGER M AGA ZINES ET GUIDES A S SISTA NTE CH A RGÉS DE CLIENTÈLE
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A S SISTA NTE COMMERCI A LE A DMINISTR ATION
Céline Bayle
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1, 2, 3 1535° 21 YVORE SCHILTZ ET ASSOCIÉS
46 8
A - B APLEONA HSG 29, 33 ARAL 7 ARCHIMAGINE 8 ARCIGNI OLIVIA 14 ARENDT & MEDERNACH 44 ARQUITECTONICA 8 ART & BUILD 8 ASSAR & PERRY WEBER 8 ASSELBORN JEAN 44 AST MAXIMILIEN 38 ATENOR 8 AU21 8 BANK OF CHINA 6 BANQUE DE LUXEMBOURG 46 BANQUE EUROPÉENNE D’INVESTISSEMENT 45 BASTIN ROLAND 30 BECHAMEIL JEAN 44 BECHET VINCENT 10, 50 BEILER + FRANÇOIS 8 BELLIMO 8 BENG 8 BESIX RED 8, 17 BETTEL XAVIER 10 BUILDING RESEARCH ESTABLISHMENT 38 BUREAU MODERNE 4, 34
C - D CARGOLUX 14 CBL 14 CDCL 8 CODIC 8 CRAIGMARTIN MICHAEL 45 CUSHMAN & WAKEFIELD 6 DATACENTER LUXEMBOURG 25 DE MULLEWIE GEORGES 38 DELOITTE 14, 30 DESIGN JIM CLEMES 8 DIDELOT LOÏC 14 DREES & SOMMER 38 DSK SYSTEM 43
E - F EGB HORNUNG 26, 27 ELECTRO SECURITY 14 ENOVOS 38, 41 FAUCON BENJAMIN 28 FEIPEL MARTINE 44 FÉLIX GIORGETTI 8 FERRERO 14 FORT BERNARDO 8 FOSTER & PARTNERS 8 FOYER 8
G - H
O - P
GENISTA 14 GERMAN SUSTAINABLE BUILDING COUNCIL 38 GINKGO SOLUTIONS FACILITIES 43 GODFRIND CHRISTOPHE 14 GREENFINCH GLOBAL INVEST FUND 8 GROSSFELD PAP 8 GUETTI FRED 14 HEINLE, WISCHER UND PARTNER 8 HENIQUI JANIN 25 HSBC 45
PAMI LUXEMBOURG 19 PARLEMENT EUROPÉEN 8 PAUL BRETZ ARCHITECTES 8 PERRAULT DOMINIQUE 8 PILLOT JULIEN 6 POINT SOLUTIONS 11 POST 14, 30 PROMOTIONS 8
I - J IMMOBEL 8 ING 14, 44 INGELGEM XAVIER 14 INOWAI 6, 10, 50 INSTITUT LUXEMBOURGEOIS DE LA NORMALISATION, DE L’ACCRÉDITATION, DE LA SÉCURITÉ ET QUALITÉ DES PRODUITS ET SERVICES (ILNAS) 30 JLL 10
K-L
KPMG LABGROUP LALUX ASSURANCES LOHBECK CAMILLE
14 30 45 34
M - N
Q - R RACINE JEAN TRACOL IMMOBILIER RTL
30 8 10
S - T SANICHAUFER 14 SECOLUX 38 SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 14 SODEXO 13, 28 STEINMETZDEMEYER 8 TECNIBO 14, 52 TRALUX 8
U - V URBAN OFFICE 14 US GREEN BUILDING COUNCIL 38 VICTOR BUCK SERVICES (VBS) 30
W - X - Y - Z
M3 ARCHITECTES MAGI LAURENT MAGYARICS EDITH MARC GUBBINI ARCHITECTES MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE L’IMMIGRATION MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DES INFRASTRUCTURES / ADMINISTRATION DES BÂTIMENTS PUBLICS MIXVOIP MONTEREY MULLER ROMAIN
8 38 30 8 30
W4 OFFICES WAGENER MARC WIES PATRICK WILDANGER ALAIN WILDGEN WILLEMEN WIRTZ JACQUES
2 29 14 14 46 8 46
44
8 14 8 10
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NEXT STEPS
VINCENT BECHE T
« Je vois les choses de manière très positive »
PHOTO Éric Chenal
Chaque mois, un acteur du secteur couvert par Paperjam Plus est sollicité pour partager en image ses impressions sur l’avenir de ce secteur. Pour ouvrir cette nouvelle rubrique, c’est Vincent Bechet, managing director d’Inowai, qui s’est prêté à l’exercice, sous l’œil d’Éric Chenal, autour de cette question : « Quel futur pour l’immobilier au Luxembourg ? »
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elon Vincent Bechet : « Nous bénéficions de la bonne santé de l’économie luxembourgeoise. Portée par la croissance économique et démographique continue, la demande est soutenue dans l’immobilier tant résidentiel que commercial. Évidemment, pour l’occupant, la situation est plus compliquée : les prix sont très chers, et il n’a quasiment aucune marge de négociation. »
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