Paperjam Architecture + Real Estate 2021

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Architecture  Plus de 100 projets sélectionnés 5 453000

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2021 - 10 €

Le meilleur des dernières livraisons et des projets à venir

+Real Estate





Un Luxembourg très dynamique

Au Luxembourg, le secteur de l’immobilier témoigne d’une vitalité peu commune en Europe. Les placements réalisés dans ce secteur sont vus comme une valeur refuge à l’heure où les produits bancaires ne rapportent plus autant qu’auparavant. Aussi, de nombreux fonds d’investissement choisissent de s’orienter vers des projets au Grand-Duché, principalement dans le domaine de l’immobilier de bureaux. Toutefois, il conviendra d’observer si, suite à la crise sanitaire que nous traversons, et face à la place de plus en plus importante que prend le télétravail dans les nouvelles habitudes de travail, l’immobilier de bureaux maintiendra le même rythme de développement au cours des prochains mois. Par ailleurs, lors du discours sur l’état de la Nation proclamé le 13 octobre, il a été annoncé que le régime fiscal des fonds d’investissement spécialisés (FIS) sera réformé, et que les FIS, notamment ceux de l’immobilier, seront taxés à hauteur de 20 %. Une annonce qui va avoir des conséquences pour le secteur de l’immobilier et les projets de construction, et qu’il conviendra également de surveiller à l’avenir. Pour autant, il est primordial de ne jamais perdre de vue que ces projets sont surtout et avant tout des conceptions faites pour servir l’humain, et que la qualité du bâti doit être la priorité absolue. En aucun cas les projets immobiliers ou urbanistiques ne devraient servir à gérer les comptes en banque des propriétaires fonciers. Or, c’est malheureusement ce que nous voyons trop souvent actuellement au Luxembourg. Par ailleurs, la crise du coronavirus a souligné l’importance d’avoir des logements de qualité et des espaces publics qui offrent des lieux de rencontre propices au vivre-ensemble. La réflexion sur ces thématiques doit se poursuivre, tout comme la question de l’accessibilité au logement, qui devient un peu plus chaque jour une urgence absolue. Les dernières manifestations menées par des associations militant pour la création de logements abordables en témoignent. Enfin, le pays continue de se développer et accueille au fil des mois toujours plus de nouveaux résidents, ce qui a pour conséquence la construction de nouvelles infrastructures, telles que des crèches, des écoles, des maisons relais, des centres sportifs, des écoles de musique… Paperjam Architecture +  Real Estate a sélectionné plus de 100 projets, livrés récemment ou à venir dans les prochaines années, qui méritent d’être connus et reconnus pour leur qualité architecturale. Une sélection subjective, qui n’est pas exhaustive, mais qui tente de rassembler le meilleur de la production architecturale au Luxembourg.

Céline Coubray, rédactrice en chef

Édito

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RÉALISATION SOLUDEC, ENTREPRISE GÉNÉRALE


Le savoir-faire de Soludec sur le site du Kirchberg OBH - Office Boutique Hôtel (MAMA SHELTER)

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Quand passé et futur se conjuguent au présent

Publireportage

En pensant leur projet immobilier dans le Pfaffenthal au bord de l’Alzette, l’architecte Tatiana Fabeck et Nik Coenegrachts d’ICN conjuguent passé et présent et créent un lieu de vie qui répond aujourd’hui aux exigences de demain. Entretien sur des solutions novatrices pour un défi de taille. Vous construisez un projet immobilier à Luxembourg-ville sans prévoir d’espace pour les voitures - drôle d’idée.

© Jean-Paul Kieffer

Pas du tout. Il s’agit ici d’un projet immobilier qui comprend des solutions de mobilité intégrée avec des emplacements réservés à deux voitures et des vélos électriques partagés par la copropriété. En tant que développeur, nous allons au-delà de la simple construction d’un bâtiment : nous réfléchissons beaucoup à l’habitant qui y vivra et anticipons donc les besoins de mobilité en offrant d’emblée différentes solutions à la fois durables et écologiques, et qui permettront aux résidents de se déplacer à tout moment en toute liberté. Qu’est-ce qui a attiré votre attention sur ce quartier ? Le site est tout simplement magnifique - avec cette vallée large qui offre une exposition au soleil du matin au soir, sa position hyper centrale au cœur de la capitale, entre ville haute et Kirchberg, auxquels on accède confortablement par l’ascenseur et le funiculaire. Nous avons tout de suite reconnu ses atouts - sa qualité de vie et sa localisation centrale. Et pourquoi cette blanchisserie du 19e siècle au Pfaffenthal était-elle aussi importante pour que vous l’intégriez dans un nouveau projet immobilier? La blanchisserie est un des derniers témoins de l’architecture industrielle au Pfaffenthal. Son intérêt est donc d’ordre général pour Luxembourg. Car à part quelques ajoutes malheureuses faites au cours des années, sa substance et sa typologie ont été maintenues. La créativité de l’architecte n’est-elle pas bridée lorsqu’elle doit composer avec ce qui a été pensé dans un autre temps avec d’autres perspectives et attentes? Au contraire. Pour trouver des solutions modernes qui tiennent compte d’un lieu

donné, l’architecte doit être encore plus créatif pour conjuguer attentes d’aujourd’hui et histoire. Votre projet ressemble plus à un ensemble relié quasi organiquement qu’à une résidence classique. En quoi ce choix a-t-il été inspiré par le lieu-même? La volonté du projet était d’emblée de ne pas faire des blocs mais de procéder avec beaucoup de précaution et en respectant le « tissu » du Pfaffenthal, qui est fait d’immeubles à taille humaine. La topographie entre la rue et l’Alzette est impressionnante, voire idyllique et nous avons souhaité créer un projet à échelle humaine. En quoi préserver le passé, est-il alors une vision du futur? La seule chose que l’on puisse transmettre aux générations futures est cette histoire qui a façonné la ville, le pays. Chaque élément architectural intéressant qui disparaît - que ce soit au centre-ville ou dans les villages représente donc une page d’histoire qui disparaît. Il faut se donner la souplesse de

voir comment l’existant peut être intégré dans les exigences des nouveaux modes de vie. L’homme ne peut pas vivre et travailler dans des musées, et je suis persuadé qu’on peut conjuguer respect pour l’héritage et pragmatisme. Le nouveau peut accompagner la rénovation de l’ancien. Dans ce domaine, vous n’en êtes pas à votre coup d’essai puisque vous avez mené ensemble le projet du Parc Rischard, dont la Maison éponyme est classée par le Service des Sites et Monuments Nationaux... A l’époque le bâtiment ne l’était pas, mais nous avons tenu à le faire classer, ainsi que le mur qui l’entoure, justement pour les préserver. On ne peut pas prendre uniquement en considération les chiffres. Nous devons veiller à travailler de manière pragmatique en alliant respect et innovation.

ICN DEVELOPMENT 23-25, rue des Bains L-1212 Luxembourg +352 20 20 43 00

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PUBLIREPORTAGE

INOWAI Un nouveau bébé à 20 ans ! Parce qu’à 20 ans, tout est permis, INOWAI poursuit son déploiement et ouvre une nouvelle agence immobilière à Esch-Belval au Luxembourg. Le leader de l’immobilier résidentiel et de bureaux au Luxembourg au Luxembourg, INOWAI qui fête ses 20 ans cette année, n’en finit plus de grandir. Après le déménagement de son siège à Luxembourg-ville au 52 route d’Esch, c’est au cœur du quartier urbain de Esch-Belval, qu’INOWAI a choisi d’implanter sa nouvelle agence. Un emplacement stratégique pour créer une plus grande proximité avec les habitants du Sud du pays et les frontaliers de la région Grand-Est.

Mélissa RIZZO, Sales Manager INOWAI - Agence de Esch-Belval

L’agence de Belval propose déjà de nombreux biens à la vente ou à la location.

Aussi dynamique que le quartier De l’achat, vente ou location de biens, en passant par l’estimation de bien et le conseil en investissement, INOWAI accompagne les particuliers et les professionnels à chaque étape de leur parcours.

Une nouvelle agence à l’ambiance tendance et chaleureuse, pensée à la fois pour offrir une expérience client inédite et garantir des conditions de collaboration et d’échanges optimales.

« Belval est devenu en moins d’une décennie le nouveau pôle d’attractivité luxembourgeois. Avec ses commerces, ses espaces de travail, ses lieux de loisirs et de savoir et le dévelop-pement de projets immobiliers ambitieux, le quartier attire autant la population, que les start-ups et les investisseurs. » assure Jean-Nicolas MONTRIEUX, Partner & Chief Operating Officer d’INOWAI.

Une équipe dédiée au « Building management » et au « Property Management » vient compléter ses services, pour assurer aux locataires et aux propriétaires une sérénité, tant sur le plan administratif que sur le plan financier, en gérant de manière courante les biens en location ou en copropriété.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin INOWAI et la Compagnie Financière La Luxembourgeoise, spécialiste de l’assurance au Grand-Duché, ont choisi d’unir leurs forces et leurs expertises. Depuis plusieurs années déjà, la Compagnie Financière La Luxembourgeoise accompagne

INOWAI dans la croissance et le développement de ses activités. C’est donc tout naturellement que LALUX et INOWAI partagent aujourd’hui les bureaux de cette nouvelle agence à Belval. Un intérêt avant tout pour les clients qui pourront ainsi bénéficier des services et conseils en assurance de LALUX après avoir conclu un achat immobilier ou un contrat de location par exemple. Contact

7 Porte de France L-4360 Esch-Sur-Alzette Tél. : + 352 28 38 68 - 82 www.inowai.com



This is Mavrik, the latest of a set of unique and contemporary real estate projects in Luxembourg. – Let it inspire you and stay tuned, because more are in the pipeline!

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En couverture Hall sportif à Bridel, conçu par architecture+aménagement. www.a-a.lu Photo: 11h45, agence de photographie et vidéo d’architecture fondée à Paris par Florent Michel. www.11h45.com

Éditeur

Directeur Mathieu Mathelin www.maisonmoderne.com Téléphone 20 70 70 E-mail publishing@maisonmoderne.com Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Bureaux 10, rue des Gaulois Luxembourg-Bonnevoie Fondateur Mike Koedinger CEO Geraldine Knudson

Maison Moderne s’engage à réduire son empreinte écologique. Le magazine Paperjam Architecture + Real Estate a bénéficié d’une impression neutre en CO2, d’un papier recyclé Blauer Engel pour sa couverture et d’un papier intérieur durable, tous deux certifiés Ecolabel et FSC. Please recycle. Vous avez fini de lire ce magazine ? Archivez-le, transmettez-le ou bien faites-le recycler !

Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur. © MM Publishing and Media SA. (Luxembourg) Maison Moderne ™ is used under licence by MM Publishing and Media SA. ISSN 2354-4619 Conformément à l’article 66 de la loi du 8 février 2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire « une fois par an, au premier numéro diffusé ». Nous avons choisi de la publier à chaque fois. La société éditrice de Paperjam Architecture + Real Estate est détenue indirectement, par une participation excédant 25 %, par Mike Koedinger, éditeur domicilié au Luxembourg. La direction générale et la gestion journalière sont de la responsabilité de Geraldine Knudson.

Agence et studio graphique

Directeur administratif et financier Etienne Velasti

Rédaction Téléphone 20 70 70-100 Fax 29 66 19 E-mail press@paperjam.lu Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Directeur de la publication Mike Koedinger Directrice des développements éditoriaux Nathalie Reuter Rédactrice en chef Céline Coubray

Directeur de création Jeremy Leslie Head of production Stéphanie Poras-Schwickerath Head of art direction Vinzenz Hölzl Art director José Carsí Manufacturing manager Myriam Morbé Mise en page Sascha Timplan, Marielle Voisin, Elina Luzerne, Juliette Noblot

Régie publicitaire Téléphone 20 70 70-300 Fax 29 66 20 E-mail regie@maisonmoderne.com Directeur associé Francis Gasparotto (-301) Assistante commerciale Céline Bayle (-303)

Relecture et fact-checking Pauline Berg Lisa Cacciatore Sarah Lambolez Elena Sebastiani

Ours

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CHARPENTE COUVERTURE

GROS ŒUVRE

P L ÂT R E R I E

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La confiance est notre métier. Toutes nos rencontres ont permis à nos équipes de construire, rénover, surélever, réaliser des extensions, aménager l’intérieur et meubler, clé en main, plus de 1050 maisons et résidences depuis plus de 26 ans.

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Sommaire

Maisons jumelées à Oberanven

Casa Ferrero livré

Résidentiel

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Workspace

93

40

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Nouvelle « Icône » à Belval

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Commerce

Graace Hotel, un charme à part

169

170

Les Galeries Lafayette installées au Luxembourg

Collectivités

Gare routière à Remich

174

197

236

Sommaire

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Concours pour la KFAS à Koweït

Export

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Urbanisme

267

Culture

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254

Une nouvelle entrée de ville à la place de l’Étoile

Dispositif scénique pour huit pièces

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286

Sommaire

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Architecture + Real Estate Après 10 ans de présence avec ARCHIDUC, le sujet de l’architecture prend une nouvelle dimension chez Maison Moderne et se déploie à travers tout l’écosystème de la marque Paperjam. Paperjam Architecture + Real Estate va donner encore plus de résonnance aux projets réalisés au Luxembourg et à l’étranger par les acteurs luxembourgeois. Tout en gardant une très forte attention à la culture architecturale, la ligne éditoriale s’élargit pour embrasser le monde de l’immobilier. Paperjam Architecture + Real Estate s’adresse ainsi à tous les professionnels des secteurs de l’architecture et de l’immobilier, aux investisseurs, aux décideurs économiques et institutionnels du pays, aux amateurs avertis et à tous ceux que les problématiques d’habitat, d’urbanisme et de paysage passionnent. Depuis septembre 2019, Paperjam Architecture + Real Estate se déploie au fil de l’année, avec deux newsletters (« Résidentiel », « Workspace »), de nouveaux événements organisés par le Paperjam Club (Club Talk, Seated Dinner Party, The Place), des suppléments thématiques (Mipim, Real Estate, Business Guide) et un nouveau hors-série annuel de 300 pages.

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• HORS-SÉRIE • Chaque automne, le hors-série Paperjam Architecture + Real Estate fait le point sur les projets livrés et à venir au Grand-Duché.

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Résidentiel Villa Weidendall 20 Rodolphe Mertens Architects

Maison unifamiliale 56 Christian Bauer et Associés Architectes

Appartement au Limpertsberg 24 EL’LE Interior Stories

Millhouse 60 Max Bauer

Twist 26 STEINMETZDEMEYER

Résidence intergénérationnelle 62 Arlette Schneiders Architectes

Shades 28 Moreno Architecture & Associés

Maison unifamiliale 64 SchemelWirtz Architectes Associés

Maison unifamiliale 30 SchemelWirtz Architectes Associés

Immeuble mixte 66 Dagli+ atelier d’architecture

Pylos 34 BalliniPitt architectes urbanistes

Résidences mitoyennes 68 Decker, Lammar et Associés

Maison Colette 36 Moreno Architecture & Associés

Maison unifamiliale 70 Morph4

The Central 38 Below

Maison Ruban 72 Diane Heirend architecture & urbanisme

Maisons jumelées 40 G+P Muller Architectes

Résidence Mavrik 74 Christian Bauer & Associés Architectes

Maison unifamiliale 42 Annik Pepermans

Maison unifamiliale 76 Polaris Architects

La Perlia 44 Moreno Architecture & Associés

Ensemble résidentiel 80 Saharchitects

Maison familiale 46 A+T architecture

Maison unifamiliale 82 Bureau EGB

Ensemble résidentiel 50 Dagli+ atelier d’architecture

Lotissement Andara 84 SchemelWirtz Architectes Associés

Les Charmes 52 Christian Bauer & Associés Architectes

Mamerhaff 86 STEINMETZDEMEYER

Maison unifamiliale 54 Morph4

Stahlia et Prunus 88 M3 Architectes

Projets

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Photos : Andrés Lejona

Une maison dans la forêt

La maison présente une forme compacte, fermée côté rue.

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Projets


MAÎTRE D’OUVRAGE

Privé ARCHITECTE

Rodolphe Mertens Architects PROJECT MANAGER

QBuild INGÉNIEUR STRUCTURE

AuCARRE INGÉNIEUR TECHNIQUE

CES BUREAU DE CONTRÔLE

OGC CPE

Cocert LOCALISATION

Grand-Duché de Luxembourg LIVRAISON

2020

Entourée d’arbres, la villa Weidendall se trouve au bout d’une impasse résidentielle, au sommet d’une petite colline. L’environ­ nement est propice au calme et au repos. C’est sur ce terrain escarpé, mais privilégié, qu’une famille a choisi de faire construire sa nouvelle demeure. Auparavant, une maison sans relation avec le jardin avait été construite ici dans les années 1960. La décision de la démolir a été prise pour permettre de construire, avec l’aide de Rodolphe Mertens Architects, cette villa en béton aux lignes contemporaines. Côté rue, la maison semble massive, relativement fermée. Mais c’est pour mieux s’ouvrir côté jardin où elle se déploie en forme de L. À l’intérieur, on est saisi dès l’entrée par le jeu de niveaux des différents plateaux et de vues croisées qui est mis en place. Partout, la relation avec l’extérieur est maintenue, que ce soit vers le jardin et ses magnifiques arbres ou vers les deux patios intérieurs créés pour l’occasion dans l’axe de la maison, à deux niveaux différents ; l’un légèrement enterré et apportant de la lumière à l’étage en sous-sol, l’autre offrant un jardin protégé des regards à l’étage. Depuis l’entrée, on ressent le tassement et la dilation de l’espace qui sont proposés dans cette maison. En contrebas

Résidentiel

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de l’entrée, la pièce à vivre s’ouvre dans toute sa générosité. En un seul grand espace ouvert visuellement, s’articulent salle à manger, espace salon avec cheminée et, à l’opposé, cuisine donnant sur une terrasse. Un claustra à l’armature finement travaillée sépare sans couper visuellement la cuisine de l’espace repas. Le salon est inspiré des aménagements typiques des années 1970 et prend place devant la cheminée de manière légèrement enterrée. Partout, le béton est apparent. La cheminée révèle un travail très soigné de l’acier. À l’étage, on trouve les chambres, salles de bains et espaces de bureaux.

Dans plusieurs des chambres, les baies offrent des vues cadrées vers la nature environnante. Le mobilier dans la chambre des enfants est réalisé sur mesure, inspiré du mobilier des cabines de bateau. Au sous-sol, en plus d’un atelier, on trouve une salle de TV, les locaux techniques et une buanderie, une cave à vins à l’esthétique soignée, et présentant, ô surprise, un mur vitré donnant sur l’ascenseur à voiture dont certaines sont de collection. À cela il faut enfin ajouter une généreuse piscine couverte, un espace fitness et wellness, l’ensemble étant

À l’arrière, la maison s’ouvre généreusement pour dialoguer avec le jardin.

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Projets

simplement séparé du jardin par des baies vitrées les plus discrètes possible. Le maître d’ouvrage souhaitait avoir une architecture inspirée du moder­nisme des années 1930 et de son désir de sérénité et de silence. Du côté des matériaux, ils sont le plus contenus possible : béton, verre, vieux pin autrichien, marbre, métal. La mise en œuvre du métal était un souhait du maître d’ouvrage, en hommage à sa région d’origine, berceau de l’industrie métallurgique, le sud du Luxembourg. Rodolphe Mertens a donc proposé de l’utiliser dans la conception du mobilier intérieur et des claustras.


Au sous-sol, une généreuse piscine trouve sa place, entourée des arbres du jardin.

Le salon se déploie devant une cheminée en métal finement travaillé.

Résidentiel

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Photos : Eric Chenal

Un appartement comme une suite d’hôtel

Si cela est souhaité, un jeu de transparence peut être créé.

C’est au Limpertsberg que EL’LE Interior Stories est intervenu dans le réaménagement d’un petit appartement destiné à la location meublée. L’espace n’étant pas grand, l’architecte a dû trouver des solutions pour créer des espaces ayant chacun leur caractère, sans avoir recours au cloisonnement. C’est ainsi que l’espace de la chambre se trouve dans la continuité du salon, mais est séparé par une cloison élégamment travaillée, un paravent en verre teinté qui permet de garder l’intimité de cet espace quand cette paroi est déployée. Par contre, en position ouverte, elle permet de profiter d’un espace plus profond et d’ouvrir visuellement l’espace. L’espace salon-cuisine est optimisé grâce à du mobilier adapté, qui évite toute perte d’espace et assure une plus grande flexibilité d’utilisation. Un soin particulier a aussi été apporté au traitement de la salle de douche, avec des matériaux et des équipements de qualité. L’ensemble de l’appartement est en fait traité comme une suite d’hôtel, rassemblant toutes les fonctions essentielles d’un habitat. Les couleurs douces et les formes arrondies apaisent la lecture de l’ensemble.

CLIENT

Privé ARCHITECTE

EL’LE Interior Stories LIVRAISON

2019 LOCALISATION

Luxembourg-Limpertsberg La salle de douche a été réalisée avec des matériaux de qualité.

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Résidentiel


L’INNOVATION AU SERVICE DE LA CONSTRUCTION

Ancrée dans le paysage luxembourgeois de la construction, CDCL s’inscrit dans une vision d’avenir soutenue par des valeurs fortes, partagées au quotidien par ses collaboratrices et collaborateurs. Pleinement orientée « recherche et innovation », CDCL s’adapte en permanence aux nouvelles technologies, techniques, nouveaux matériaux et enjeux environnementaux, pour répondre aux besoins de ses clients. www.cdclux.com


Ensemble mixte Twist

La tour de logements présente des éléments colorés en façade.

Parmi les nouveaux projets qui sont en développement à Belval, on trouve l’ensemble mixte Twist, à l’angle des boulevards du Jazz et de la Recherche, dans le futur quartier Central Square. Ce projet (lot 46) a été remporté lors d’un concours par STEINMETZ­ DEMEYER, en collaboration avec Atenor. Il comprend une tour de 36 logements, un immeuble de bureaux (environ 9.000 m2) et des commerces (presque 900 m2) dans le socle de l’ensemble. Au cœur du nouvel îlot se développeront un espace piéton ainsi qu’une cour intérieure plantée, à l’air libre pour les usagers et qui apportera un espace de calme. En sous-sol, 208 emplacements de parking seront créés. Les logements seront des appartements de 1 à 3 chambres, jouissant

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de loggias. Au sommet de la tour, les habitants pourront profiter du toitterrasse qui sera planté et aménagé comme espace commun. Les bureaux seront conçus de manière à ce que les plateaux restent flexibles. Ils pourront être occupés par plusieurs entités, si souhaité. Dans le lobby de l’immeuble, un kiosque pourra développer son activité, un espace pour prendre un café et profiter d’une petite restauration légère. Le traitement des façades permet de distinguer clairement la partie résidentielle et l’immeuble de bureaux. Les matériaux naturels tels que la terre cuite, la brique et le bois sont privilégiés. L’immeuble de bureaux bénéficiera également d’une terrasse plantée.

Projets

CLIENT

Atenor Luxembourg ARCHITECTE

STEINMETZDEMEYER INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Ney & Partners INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Betic Ingénieurs-Conseils PAYSAGISTE

AREAL Landscape Architecture SURFACE

14.300 m2 LOCALISATION

Belval CONCOURS

Premier prix (2017)


Illustrations : STEINMETZDEMEYER

L’expression architecturale permet de différencier sans ambigüité l’immeuble de bureaux et la tour de logements.

Au rez-de-chaussée, dans l’entrée du complexe, prendra place un kiosque accessible à tous.

Résidentiel

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Le promoteur Eaglestone a confié à Moreno Architecture & Associés la conception d’une résidence sise 77, rue de Hollerich à Luxembourg. Dénommée Shades, elle accueillera des logements sur quatre niveaux et des commerces en rez-de-chaussée. Trois niveaux de sous-sol abritent des parkings. La façade principale, sur rue, est revêtue d’une pierre beige, disposée en lattes verticales. Cette façade de pierre se brise légèrement, pour chaque fenêtre, afin de s’ouvrir vers l’est et de profiter des premiers rayons de soleil. Le rez-dechaussée déve­loppe un bardage vertical métallique couleur bronze-champagne intégrant les vitrines des commerces, les accès aux étages et l’entrée du parking.

L’ensemble des éléments métalliques du projet reprend cette teinte. Le dernier étage, en retrait, permet de profiter de terrasses confor­tables, contrastant avec la planéité de la façade des niveaux inférieurs. La façade sur jardin s’ouvre largement au sud et profite ainsi de cette orientation grâce à différents niveaux de terrasses et balcons, revêtus de pierre. Pignons latéraux et façade arrière sont en­veloppés d’une façade isolante enduite. La teinte de l’enduit est semblable au coloris de la pierre en façade principale afin d’unifier le projet. Enfin, des cadres débordants métalliques, reprenant la teinte bronze-champagne, se placent sur différentes ouvertures afin d’animer la façade et de produire un jeu d’ombre.

Illustration : Moreno Architecture & Associés

Shades, une résidence sort de l’ombre

La façade sur rue présente des fenêtres dont l’encadrement s’ouvre vers l’est.

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Résidentiel


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Photos : Johannes-Maria Schlorke

Quand la contrainte devient un atout

Côté jardin, la maison est généreusement ouverte avec une écriture de façade forte.

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Projets


ARCHITECTE

SchemelWirtz Architectes Associés INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

MyCon INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Becker Ingenieurbüro LIVRAISON

Août 2019

La salle de bain donne sur une terrasse qui préserve des regards indiscrets.

C’est dans un quartier résidentiel déjà existant que cette maison unifamiliale a été construite par SchemelWirtz Archi­ tectes Associés. Une maison qui se joue de la topographie et offre de généreux volumes intérieurs. Le contexte est celui d’un lotissement déjà construit, avec des voisins de part et d’autre. Le terrain sur lequel se développe la nouvelle maison est un des derniers du quartier à ne pas encore être loti. Si le terrain est assez généreux, les architectes ont toutefois dû relever le défi d’implanter la nouvelle construction sur un terrain en forte pente. C’est pour cette raison qu’ils ont choisi de ne déve­ lopper que peu de volumes en hauteur au niveau de la rue, mais de profiter du déni­veler pour inscrire la maison dans le terrain, et ce sur plusieurs étages. Côté rue, la maison se présente avec une juxtaposition de volumes, marqués À l’intérieur, le verre, le bois, le béton et la pierre se côtoient.

Résidentiel

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par les lignes horizontales fortes des toits plats. À ce niveau, on trouve, d’une part, un garage fermé et, d’autre part, un carport qui encadrent l’entrée de la maison, surplombée par un volume en étage présentant un léger débord en toiture. Un escalier latéral permet de descendre directement au niveau du jardin par l’extérieur. Côté jardin, la maison s’ouvre très généreusement vers l’extérieur grâce aux balcons et à de grandes terrasses. La façade arrière est caractérisée par un jeu au niveau des dalles de plafond qui se plient pour devenir des voiles muraux dans un geste architectural continu et serpentant. Par ailleurs, plusieurs porte-à-faux viennent couvrir les espaces de terrasses et contribuent à dynamiser la lecture de la façade. Ceux-ci, parce que placés judicieusement, permettent également d’éviter des protections solaires supplémentaires. Les garde-corps vitrés des balcons ­con­servent toute la transparence des murs vitrés à l’arrière, et donc la vue vers le jardin depuis l’intérieur de la maison. Dans la maison, les espaces sont généreux et très lumineux grâce aux murs vitrés toute hauteur à l’arrière. Un escalier central assure la distribution verticale. Les espaces sont échelonnés en suivant la pente du terrain. Les revêtements intérieurs se répartissent entre béton, bois et pierre naturelle.

Photos : Johannes-Maria Schlorke

Dans la pièce à vivre, un ameublement sur mesure optimise l’espace.

Dans la salle de bains, on retrouve également de pierre naturelle.

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Résidentiel


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Les façades historiques ont été conservées.

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Projets


ARCHITECTE

BalliniPitt architectes urbanistes INGÉNIEURS

ICB Ingénieurs-Conseils, Boydens LOCALISATION

Luxembourg (Gare) SURFACE

3.342 m2 COÛT DE LA CONSTRUCTION

9,8 millions d’euros HTVA CALENDRIER

2015 (étude)-2019 (construction)

Photos : Serge Ecker

Pylos, une rénovation à la Gare

MAÎTRE D’OUVRAGE

Pylos Benelux

À l’arrière, une nouvelle cour arborée crée un espace extérieur commun.

BalliniPitt architectes urbanistes a conçu les nouveaux bâtiments composés à partir des bâtiments historiques situés aux 3-5, avenue de la Gare et qui constituent avec le bâtiment mixte Fort Wallis, situé sur la même parcelle, un nouvel ensemble. La rénovation et l’agrandissement ont été réalisés sur deux bâtiments classés dans la liste des ensembles sensibles de la Ville de Luxembourg. Au-dessus des trois étages existants ont été ajoutés un volume de six étages et deux niveaux en sous-sol formant

ainsi un bâtiment de 11 niveaux. Pour y parvenir, les façades historiques des niveaux inférieurs côté rue, qui présentent des éléments décoratifs notamment au niveau des enca­-drements de fenêtre et des avant-toits en pierre naturelle, ont été maintenues et ont fait l’objet d’une grande attention au moment de la planification et des travaux, dont ceux d’excavation de la roche. Afin d’assurer un mariage harmonieux, les nouveaux étages supérieurs ont été réalisés à l’aide de matériaux et de couleurs neutres. On note l’introduction

Résidentiel

d’une maille métallique en façade avec des volets en accordéon qui apportent une nouvelle dynamique à l’immeuble. Les proportions des fenêtres des nouveaux étages reprennent les dimensions des fenêtres des étages existants. À l’arrière, des balcons ont été introduits afin d’ajouter un espace extérieur pour les logements. En ce qui concerne le programme, on trouve des surfaces commerciales en rez-de-chaussée et des logements dans les étages. Le sous-sol accueille un parking.

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ARCHITECTE D’INTÉRIEUR

Moreno Architecture & Associés LOCALISATION

Eischen

Photos : Christophe Bustin

Maison Colette à Eischen

CLIENT

Privé

Dans le salon, le plafond cathédrale offre une hauteur exceptionnelle.

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Projets


Dans la chambre parentale, la salle de bains est largement vitrée.

Cette maison unifamiliale se développe sur un terrain abrupt à Eischen. Aussi, le programme de la maison est inversé par rapport aux habi­­tudes : les pièces de vie se situent au dernier étage, en liaison avec le jardin, alors que les chambres et pièces annexes sont dans les niveaux inférieurs. L’aménagement intérieur a été confié à Moreno Architecture & Associés qui a pensé les quatre niveaux de cette habitation privée. Le rez-de-chaussée comprend le hall d’entrée, le vestiaire, la buanderie et une chambre d’amis avec salle de douche privative. La cage d’escalier menant aux deux premiers niveaux est soulignée par un garde-corps métallique noir de plus de 5 m de hauteur et relie visuellement les différents niveaux tout en introduisant un élément très graphique. Le premier étage est occupé par une salle de jeux et les trois chambres des enfants qui disposent chacune de leur propre salle de bains. Les chambres des enfants ont toutes été pensées dans la blancheur, permettant à chaque enfant de personnaliser son espace. La personnalisation se retrouve également au niveau des mosaïques des salles d’eau, avec une couleur différente pour chacune d’elles. Les pièces de vie sont situées au niveau du jardin, au deuxième étage. La double hauteur de ce vaste séjour apporte une impression d’espace et de générosité. Le plafond cathédrale, avec ses ouvertures zénithales, inonde la pièce de lumière. La verticalité est accentuée par la cheminée peinte dans une teinte plus soutenue. Le troisième étage est desservi par l’escalier en bois qui sert aussi de niche pour des objets ou de bibliothèque. Ce niveau est consacré à la suite parentale. La chambre, très lumineuse, est en relation directe avec la salle de bains dont les murs sont vitrés. Le garde-corps qui mène au troisième étage sert également de bibliothèque.

Résidentiel

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Habiter temporairement au centre de la ville

À Luxembourg, entre la ville haute et le quartier de la gare, BalliniPitt architectes urbanistes a retravaillé deux anciens immeubles pour y créer un nouveau volume accueillant des appartements meublés pour des séjours temporaires. C’est Below (Mauro Doro) qui a pris en charge l’aménagement intérieur de ces appartements. Au total, 28 appartements composent The Central et vont du studio au deuxchambres, de 30 à 80 m2. Un équipement de fitness et de wellness collectif complète l’ensemble. Le mobilier provient de la marque Lema. Mauro Doro a choisi de mettre en œuvre un style contemporain à l’élégance intemporelle, avec des lignes épurées

pouvant répondre au goût du plus grand nombre. Trois déclinaisons d’ambiance sont choisies en fonction de la typologie de l’appartement (studio, deux-­pièces, trois-pièces) avec chacune un code couleurs (light, medium, dark). Ceci se reflète dans le choix des matériaux de revêtement de sols, des murs ainsi que dans le mobilier et les accessoires de décoration. Une quatrième typologie a été développée, avec des tonalités neutres, pour tous les espaces communs. Pour habiller les murs des appartements, des photos de Frank Weber ont été choisies. Les vases et les sculptures en céramique et métal sont de Nicola Filia. La charte graphique et la signalisation sont signées Vidale-Gloesener.

Les surfaces sont conçues pour être à la fois esthétiques et fonctionnelles.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Privé MAÎTRE D’OUVRAGE DÉLÉGUÉ

INCA – Innovative Engineering ARCHITECTE D’INTÉRIEUR

Below Photos : Patty Neu

COORDINATION ET PILOTAGE

INCA – Innovative Engineering PROMOTEUR

Pylos Luxembourg SURFACE

1.700 m2 Les matériaux ont été choisis avec soin et répondent à une esthétique intemporelle.

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Résidentiel


©Jason-Briscoe

Votre rêve

Notre objectif. 22, rue du Commerce | Esch-sur-Alzette Tél.: 00352 27 07 59 10 • info@immosp.lu • www.immosp.lu


Maisons jumelées à Oberanven Le bureau G+P Muller Architectes a réalisé deux maisons jumelées à Oberanven. Situées sur un terrain en pente, avec une vue impressionnante sur la réserve natu­­ relle Aarnescht, les maisons ont pu être développées sur une bande d’une profondeur de 24 m. Grâce à cette profondeur, les architectes ont créé un atrium central autour duquel toutes les fonctions sont regroupées. Cet atrium permet par ailleurs d’avoir une luminosité naturelle dans toutes les pièces de vie. Afin de proposer des ambiances différentes, les architectes ont créé des hauteurs de plafond différentes. Du côté des matériaux, les choix sont volontairement réduits avec du béton vu, du bois massif et de larges baies vitrées. À l’arrière, un décalage dans l’alignement des façades permet de pré­ server l’intimité de chaque famille sur les terrasses. Côté rue, le premier étage est au même niveau pour les deux maisons, alors que le socle avec les garages est en biais, créant un dynamisme architectonique.

CLIENT

Famille Muller-Lassans ARCHITECTE

Photos : Julien Swol

G+P Muller Architectes INGÉNIEURS

RMC Consulting, Daedalus Engineering COÛT DE LA CONSTRUCTION

2.800 € / m2 SURFACE UTILE

2 × 480 m2 Dans la pièce à vivre, la double hauteur sous plafond apporte beaucoup de lumière.

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Projets


Côté rue, les maisons se présentent comme appartenant à un seul et même ensemble.

Les maisons s’ouvrent généreusement vers les jardins.

Résidentiel

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Maison épurée pour jeune couple

Annik Pepermans réalise, à Schouweiler, une nouvelle maison unifamiliale pour un jeune couple qui avait acquis une maison existante sur un terrain de 8 ares. Sombre, petite et sans contact avec le jardin, ils ont préféré la démolir et reconstruire une nouvelle maison qui se déploie sur deux niveaux. L’architecte s’est inspirée des villas de la Méditerranée pour introduire le plus de lumière possible et assurer un lien fort avec le jardin. La forme allongée de la maison résulte de la configuration du terrain, de l’orientation solaire et de la vue dégagée à l’arrière. L’horizontalité est renforcée par des terrasses et des décrochés. Dès le hall, le jardin appelle les visiteurs grâce aux portes vitrées

qui s’ouvrent visuellement vers le reste de la maison. Les espaces de vie sont généreusement vitrés vers le jardin. Dans le hall, un escalier flottant crée une percée visuelle. À l’étage, l’architecte a dessiné des terrasses flottantes qui assurent une certaine intimité aux grandes baies, tout en protégeant le rez-de-chaussée du soleil. Beaucoup de mobilier sera réalisé sur mesure, et une recherche d’épuration sera le fil conducteur dans le choix des matériaux mis en œuvre. Les locaux techniques et le garage sont placés du côté du voisin, créant ainsi une zone tampon. La construction a débuté en septembre 2020, et la livraison est attendue pour décembre 2021.

CLIENT

Privé ARCHITECTE

Annik Pepermans INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

ICB Ingénieurs-Conseils LOCALISATION

Schouweiler SURFACE NETTE

300 m2 (hors terrasses) CLASSE ÉNERGÉTIQUE

AB LIVRAISON

Décembre 2021

Illustrations : Advanced Lux Imaging

Les espaces de vie sont ouverts les uns sur les autres.

La maison côté rue présente un socle qui intègre la porte de garage de manière harmonieuse et discrète.

42

Résidentiel



Cette villa historique située place François-­ Joseph Dargent à Luxembourg accueillait au rez-de-chaussée une pharmacie. Les propriétaires ont confié à Moreno Architecture la mission de sa rénovation et de son extension afin de l’intégrer à l’alignement des bâtisses voisines. Le rez-de-­ chaussée sera conservé en commerce, et les étages seront occupés par des logements. Les pignons ayant des modénatures différentes, les architectes ont fait le choix de relier les points importants des deux façades, tels que les socles, les cor­niches, les arêtes de toiture, les faîtages, pour former un volume qui s’inscrit comme une extension à la bâtisse ancienne. De cette manière, les marqueurs architecturaux des façades latérales sont maintenus et réinterprétés dans un langage plus moderne pour l’extension, alors que la villa historique est rénovée à l’identique. Pour marquer le caractère contemporain de l’extension, la toiture est obtenue par des lamelles métalliques ajourées de teinte sable. La façade, quant à elle, est en pierre striée de teinte équivalente à celle de la toiture, offrant une lecture globale et une certaine verticalité au projet.

CLIENT

SCI Bourbon ARCHITECTE

Moreno Architecture SURFACE BRUTE HORS SOL

830 m2 LOCALISATION

Luxembourg

Illustration : Moreno Architecture

Rénovation et extension de La Perlia

La bâtisse historique de la place Dargent va être rénovée et agrémentée d’une extension.

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Résidentiel


Construire une maison devrait être amusant ! Nous vous garantissons le sourire de la première brique à la dernière.

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Articulation et flexibilité Une famille avec enfants a demandé à A+T architecture de concevoir une maison sur un terrain en pente qui réponde à la fois à leurs besoins actuels, mais qui puisse également s’adapter à leur vie future. Le concept de cette maison se base sur une flexibilité maximale dans l’utilisation des surfaces. Le terrain avait un intérêt certain, car il permettait une construction nouvelle, libre de promoteur, mais devait répondre au défi d’une construction sur une pente prononcée. Par ailleurs, le maître d’ouvrage souhaitait que son habitat conserve une certaine flexibilité et que la maison réponde à la fois aux besoins actuels de la famille, comprenant des enfants encore jeunes, tout en laissant la possibilité de faire évoluer l’habitat dans les années à venir. Pour cela, A+T architecture a choisi de réaliser une

construction modulaire en bois qui est à l’origine de la flexibilité d’utilisation. Cette approche a également permis une préfabrication des murs qui ont été assemblés sur chantier en un temps restreint. On trouve donc huit volumes articulés les uns avec les autres et qui reposent sur une base de plan rectangulaire de 600 × 695 cm. Les modules s’articulent entre eux pour créer une volumétrie surprenante avec un patio central sur lequel donnent les pièces à vivre. Les surfaces des chambres des enfants peuvent se transformer en unité d’habitation indépendante si le besoin se présente par la suite. Cet espace pourrait également être envisagé comme bureau pour une profession libérale, avec une entrée indépendante. Si jamais la famille décidait d’agrandir le volume de son habitat, ceci serait tout à fait

La maison se compose de huit blocs articulés sur un terrain en pente.

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Projets

envisageable par le simple ajout d’un ou plusieurs modules supplémentaires. Grâce à la disposition autour du patio, le paysage est omniprésent. Le dénivelé important du terrain est conservé, ce qui évite de grandes excavations tout en permettant de créer un rez-de-chaussée qui semble flotter dans les arbres, à l’instar d’une cabane de jardin. Seuls deux volumes bénéficient de deux étages. À l’intérieur, le bois reste omniprésent. De larges baies vitrées permettent de profiter pleinement du paysage et des alentours. Le long des fenêtres de la pièce à vivre, les architectes ont installé des meubles à hauteur des allèges qui permettent de s’assoir auprès de la fenêtre pour profiter de la relation avec l’extérieur et des espaces de rangement.


Photos : Boshua - Bohumil Kostohryz

Dans le salon, des aménagements sur mesure permettent d’optimiser l’espace.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Privé ARCHITECTE

A+T architecture LOCALISATION

Grand-Duché de Luxembourg CONSTRUCTION

Modulaire en bois À l’intérieur, le bois reste omniprésent.

Résidentiel

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Un outil de collaboration dédié à l’immobilier Contenu sponsorisé par

kodehyve

Les échanges entre promoteurs, agences immobilières, clients et propriétaires s’appuient encore trop souvent sur des outils lents et inefficaces. Des solutions existent pourtant pour accélérer l’ensemble des flux liés à l’achat ou à la location d’un bien, de l’échange de documents à la signature électronique. En tant que propriétaire ou locataire, chacun a déjà pu constater la lourdeur des procédures liées à l’achat ou à la location d’un bien. Felix Hemmerling, CEO de kodehyve, une start-up qui a conçu le tout premier « real estate collaboration tool » du Luxembourg, a vécu la même expérience. « Cela commence au moment où l’on cherche un bien : on doit fournir les mêmes documents à chaque agence par laquelle on passe, et parfois même les fournir plusieurs fois à la même agence, explique-t-il. Le problème est différent, mais tout aussi frustrant, lorsque l’acquisition est liée à un projet de promotion

immobilière. Les démarches s’étalent souvent sur 18 ou 24 mois. Durant cette période, en tant que client, on peine le plus souvent à accéder à une information utile sur l’avancée du chantier et à une réelle visibilité sur les démarches en cours et à venir. Cela alors que l’on est en droit d’exiger la plus grande transparence… » La vie des clients s’engageant dans un projet immobilier pourrait donc être considérablement facilitée. Du côté des professionnels du secteur, l’amélioration des échanges et la fluidification des procédures seraient aussi grandement appréciées. « Collecter les documents nécessaires, obtenir les signatures, relancer les clients pour savoir s’ils ont effectué les démarches nécessaires… cela prend beaucoup de temps et coûte donc de l’argent. Tout est encore réalisé à l’ancienne, avec des moyens dépassés, poursuit Felix Hemmerling. Quand nous avons présenté le projet kodehyve aux professionnels, nous

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Brand voice

avons rapidement obtenu leur validation : le besoin est là, et c’est peut-être encore plus le cas suite à la crise du Covid-19. »

Photo : Maison Moderne

Un seul outil pour tous Felix Hemmerling et son associé Julien Casse (CTO), auparavant actifs dans le secteur financier, les regtech et les fintech, ont donc décidé, au début de l’année 2020, de créer une plateforme unique qui permette de faciliter tous ces échanges, d’optimiser la collaboration entre tous les acteurs d’un projet immobilier. « L’idée était de mettre au point un outil en ligne, accessible depuis n’importe quel appareil, dont chaque agence ou promoteur intéressé pourrait faire l’acquisition, détaille le CEO de kodehyve. L’agence ou le promoteur peut ensuite décider des clients auxquels il donne un accès à la plateforme. » Au départ de la plateforme, le client peut ensuite uploader directement


les documents utiles (cartes d’identité, fiches de salaire, photos pour un état des lieux, etc.). L’agence ou le promoteur les obtient ainsi instantanément. De leur côté, les professionnels peuvent mettre au point des listes de tâches avec des deadlines qui permettent à chacun de savoir quelles démarches doivent encore être entreprises, où en est le chantier, etc. Des notifications de rappel peuvent être paramétrées. En outre, un chat est mis à disposition pour fluidifier davantage l’échange entre les différentes parties.

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elix Hemmerling, F CEO de kodehyve Construction company

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Une plateforme hautement sécurisée avec la signature électronique Autre point fort de la solution : la possibilité de signer électroniquement les documents. Cette procédure a évidemment été sécurisée comme il se doit pour offrir toutes les garanties nécessaires aux différentes parties. « Nos clients ont le choix de décider quelle signature électronique ils préfèrent implémenter et peuvent désormais décider entre un outil international de type Adobe ou un outil luxembourgeois tel que LuxTrust », précise Julien Casse. Le développement de solutions informatiques hautement sécurisées est dans l’ADN du CTO de kodehyve. kodehyve peut en outre compter sur le support d’AWS, le cloud d’Amazon sur lequel est hébergée la solution, ainsi que d’autres solutions d’infrastructure utilisées par Netflix ou

« Notre ambition ne consiste pas à remplacer des acteurs sur le marché par les technologies, mais de les aider à améliorer leurs workflows et leur permettre de fournir une expérience supérieure à leurs clients et collaborateurs. »

encore Airbnb. « Des vérifications de sécurité sont en effet régulièrement réalisées par AWS, explique-t-il. Au-delà de la sécurité, nous veillons aussi à garantir l’opérationnalité de la solution en tout temps, notamment en réalisant des tests automatisés et des ‘rolling updates’ qui évitent les coupures de service pendant les mises à jour. » Une expérience client enfin aboutie Les professionnels du secteur ont déjà montré leur intérêt pour cet outil de collaboration dédié à l’immobilier, qui fait figure de précurseur au Luxembourg, et même ailleurs dans le monde. « Nous sommes entrés dans la phase de commercialisation de la solution et les agences et promoteurs au Luxembourg sont déjà nombreux à nous contacter, indique Felix Hemmerling. Ceci étant dit, notre ambition ne se limite pas au Grand-Duché. Nous avons déjà des contacts avec d’autres places importantes, en Suisse et Allemagne notamment. » Pour les fondateurs de kodehyve, le secteur de l’immobilier semble enfin comprendre l’importance d’offrir à chaque client une expérience à la hauteur de ses attentes. « Pour les digital natives que nous sommes, nous avons constaté des échanges lents et inefficients ainsi qu’un réel manque de transparence que nous savons résoudre à travers de nouvelles technologies. kodehyve solutionne tous ces problèmes pour les acteurs locaux, mais aussi pour les investisseurs étrangers qui auraient des projets au Luxembourg : il est désormais possible pour eux de soumettre tous les documents nécessaires en ligne et avoir une vue dynamique sur leurs projets grâce à notre solution. Notre ambition ne consiste pas à remplacer des acteurs sur le marché par les technologies, mais de les aider à éliminer leurs workflows inefficients et leur permettre de fournir une expérience supérieure à leurs clients et collaborateurs », conclut Felix Hemmerling.

Real estate agency

End-client Property owner POUR PLUS D’INFORMATIONS SUR L’OUTIL KODEHYVE, CONTACTEZ FELIX HEMMERLING felix@kodehyve.com

Résidentiel

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Illustrations : Dagli+

Un logement comme une montagne

Les façades témoignent du jeu de niveaux conçu par les architectes.

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Projets


Pour ce nouvel ensemble résidentiel situé à Luxembourg-Weimershof, qui se compose de cinq résidences avec chacune trois logements, Dagli+ a pris le parti de s’inspirer de la topographie et de la composition d’une montagne pour travailler les plans de ces logements. Prenant le lieu du projet – le plateau de Kirchberg – comme source d’inspiration et de référence, le projet reflète cette conception à travers des gestes sur leurs plans verticaux et horizontaux. Les strates mobiles d’une montagne se traduisent dans le plan vertical du projet par le relief des strates diagonales dynamiques. Le plan horizontal a également ses strates qui se reflètent dans les plans du projet en raison des différents espaces d’entrée et de sortie avec des doubles hauteurs et des terrasses, ayant des niveaux changeants à chaque étage. Ainsi, les façades présentent des rythmes dynamiques et changeants, avec des différences de niveaux qui personnalisent chaque entrée de résidence. Les doubles hauteurs apportent du confort et une sensation d’espace à l’intérieur des logements. Les appartements des derniers étages sont traités en duplex. À l’arrière, des piscines seront proposées dans les jardins.

REZ-D

ÉCHEL

2

CLIENT

5ive Real Estate Developers ARCHITECTE

Dagli+ atelier d’architecture

2

INGÉNIEUR

Non déterminé SURFACE CONSTRUCTIBLE

Environ 1.500 m2 DATE DE LIVRAISON ENVISAGÉE

Été 2022 GSPublisherVersion 0.8.100.15

Résidentiel

Au dernier étage, l’appartement se déploie en duplex.

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Les Charmes en construction, mais vendue meublée

La résidence Les Charmes (15 unités d’habitation), en construction à Gasperich, a la particularité d’avoir été mise sur le marché avec une offre meublée et équipée. Un investissement « prêt à l’emploi » lancé par le développeur Seventyeight, dont Max Bauer est à la tête, et qui a su attirer l’attention des investisseurs, puisque tout a été vendu avant même la mise en vente officielle. Il faut noter que, par rapport au prix du marché, avoir une offre d’environ 10.000 € / m2 avec un empla­ cement de parking et tout le mobilier n’est pas surestimé. La conception archi­ tecturale des deux immeubles (surface habitable de 1.000 m2) est assurée

par Christian Bauer & Associés Architectes. La façade est réalisée en briques avec un côté perforé selon un algorithme pour masquer des fenêtres. La cage d’escalier en béton brut est dissimulée par un caillebotis. Les espaces extérieurs sont confiés au bureau paysagiste anversois Wirtz. À l’intérieur des appartements, un meuble de séparation en bois et pierre intègre toute la technique, les espaces de rangement et l’équipement. Par ailleurs, les matériaux de construction sont choisis pour leur qualité écologique et respectueuse de la santé des utilisateurs. La livraison est attendue pour mi-2022.

Illustrations : CBA

Les Charmes est conçue par Christian Bauer & Associés Architectes pour Seventyeight.

À l’intérieur des appartements, un meuble en bois et pierre abrite la technique, les espaces de rangement et l’équipement.

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Résidentiel


Claudine Arend, A+T Architecture

Claudine Arend, A+T Architecture

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Showroom : 16A, rue Gabriel LippmannL-1943 L-1943Luxembourg | +352 Luxembourg | +352 27 Showroom : 16A, rue Gabriel Lippmann 2736 3653 5343 | info@nbr.lu | www.nbr.lu 43 | info@nbr.lu | www.nbr.lu


Maison en bois à Filsdorf CLIENT

Camille Wessolleck-Vandivinit ARCHITECTE

Morph4 INGÉNIEUR

ICB Ingénieurs-Conseils LOCALISATION

Filsdorf SURFACE HABITABLE

338 m2 COÛT DE CONSTRUCTION

2.380 € / m2 HTVA DURÉE DE LA CONCEPTION

16 mois DURÉE DU CHANTIER

14 mois

Depuis l’espace cuisine et repas, la vue s’ouvre sur le jardin et ses arbres.

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Projets

La forme de cette maison en bois sur un sous-sol en béton rappelle les maisons traditionnelles, complétée par un cube attenant qui prolonge les espaces de séjour et de salle à manger avec une cuisine ouverte. Le hall d’entrée est généreux avec une hauteur libre sous plafond jusqu’au toit, et une grande baie vitrée qui apporte lumière naturelle et relation avec l’extérieur. C’est là que se trouve l’escalier qui est traité à la fois comme un élément de liaison verticale et comme un élément séparateur pour le plan horizontal. À l’arrière, le rez-de-chaussée, dont le plan est en L, est vitré sur quasiment toute la façade, créant une relation forte entre l’espace repas et cuisine et le jardin arboré. Le salon, lui, se situe dans le cube jouxtant la maison, fermé sur trois pans tout en restant vitré côté terrasse, avec une petite différence de niveau, ce qui apporte un sentiment de convivialité et d’intimité. La présence du bois sur les murs et les plafonds renforce le caractère chaleureux de la maison. La façade est elle aussi traitée en bois, sous forme de lamelles de type rideau. La toiture est en zinc pour la partie à double pente et avec une végétation extensive pour la toiture plate.


Photos : Morph4

La façade se compose de lamelles en bois traitées comme une façade rideau.

À l’arrière, le rez-de-chaussée est vitré sur quasiment toute la longueur de la maison.

Résidentiel

La cage d’escalier est généreuse, haute sous plafond.

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Maison urbaine avec esprit loft

ARCHITECTE

Christian Bauer & Associés Architectes INGÉNIEURS

Icone Ingénieurs-Conseils, Lux-IBEA Ingénieurs-Conseils RÉALISATION

2017-2019 LOCALISATION

Luxembourg SURFACE

691 m2

un loft, largement ouvert, et avec une hauteur de plafond surélevée. Les chambres, salles de bains et autres pièces secondaires se trouvent par conséquent au rez-de-chaussée. Les visiteurs sont accueillis dans un hall toute hauteur largement vitré, qui donne une impression de générosité également transmise par l’escalier suspendu qui, placé dans l’axe de l’entrée, invite sponta-nément à se rendre à l’étage. La distinction entre les espaces d’accueil et les espaces privés est strictement respectée. À l’étage, les terrasses sont conçues comme des extensions des espaces intérieurs. Leur utilisation est étroitement liée à l’usage des pièces à vivre. Certaines sont traitées comme des pièces

extérieures, d’autres sont envisagées comme des espaces verts. Les façades ouest et est sont largement vitrées, permettant de faire entrer généreusement la lumière. Sur la façade sud, une longue fenêtre en bande permet de garder une liaison avec les alentours, tout en préservant l’intimité à l’intérieur de la maison. On retrouve ce jeu d’alternance des volumes également dans le choix des matériaux. La brique est choisie comme matériau principal pour l’extérieur. Ces briques dialoguent régulièrement avec des végétaux, qui sont traités aussi bien en profondeur qu’en hauteur, créant une interaction fructueuse entre architecture et végétation, avec des perspectives intéres­ santes de jour comme de nuit.

Photos : Lukas Roth

Cette maison se déploie dans un quartier déjà dense de Luxembourg. Les enjeux urbains sont donc intimement liés à la conception de ce projet. La relation à la ville est présente, les perspectives et les ouvertures travaillées en conséquence. La maison se déploie sur deux niveaux principaux, l’étage supérieur étant en retrait. Cette configuration permet d’augmenter la possibilité de jouer avec les espaces en terrasses, de créer des zones extérieures « habitables » qui complètent l’espace naturel du jardin. Afin de profiter au maximum du volume de la maison, la répartition du programme est inversée par rapport à la distribution habituelle, avec un espace de vie qui ne se trouve pas au rez-de-chaussée, mais à l’étage. Ce dernier est conçu comme

La façade de la maison est sobre et élégante, avec un parachèvement en briques fines.

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Projets


Le hall d’entrée est largement vitré et profite d’une double hauteur sous plafond.

Résidentiel

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L’espace de vie s’ouvre sur une généreuse terrasse conçue dans la continuité de l’espace intérieur.

N

Plan du rez-de-chaussée

Plan du premier étage N

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Résidentiel

N


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Millhouse, une maison mitoyenne ? PROMOTEUR

Polyform INTÉRIEUR

Inside ARCHITECTE

Max Bauer LOCALISATION

Contern LIVRAISON

2018

Max Bauer a réalisé à Contern pour Polyform un nouvel ensemble de deux maisons jumelées, mais qui ne se présente pas du tout comme tel. Côté rue, l’effet est trompeur : on a l’impression d’avoir face à soi une imposante et cossue villa contemporaine, alors qu’il s’agit en fait d’un ensemble de deux maisons jumelées. Conçue par l’architecte Max Bauer, pour le compte de Polyform, cette unité d’habitation présente un caractère minimaliste. Sa façade est réalisée en briques claires et reste très fermée côté rue, ne laissant deviner aucun espace intérieur, ni même la distribution des espaces. L’intimité des habitants est totalement préservée. Les portes de garage sont élégamment mises en œuvre derrière un parachèvement métallique à sections

verticales qui répond en miroir au volume cubique du second étage. À l’arrière, la construction dévoile un tout autre visage. Largement ouverte vers le jardin grâce à des baies vitrées, la maison est orientée plein sud, ce qui permet de profiter d’un important apport de lumière naturelle. La disposition à plusieurs niveaux a été adaptée au site existant et permet la création de hauts plafonds tout en reliant les différentes pièces entre elles. Chaque maison dispose d’une surface de 250 m2 habitables qui se répartissent entre 4 chambres, 2 salles de bains, un grand living avec cuisine ouverte ainsi qu’un garage pour deux voitures accessible depuis la rue. À l’intérieur, on trouve un aménagement sur mesure offrant une continuité d’écriture entre les différents espaces.

Photo : Lukas Roth

À l’arrière, la maison est en liaison avec le jardin et ses aménagements de haut standing.

A l’arrière, la maison est en liaison avec le jardin et ses aménagements haut standing.

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Résidentiel


Silencieuse et dotée d’une unité extérieure au design moderne, cette pompe à chaleur s’intègre tant dans des projets de nouvelle construction que de rénovation.

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Ensemble, dans le respect de chacun

MAÎTRE D’OUVRAGE

Ville de Luxembourg ARCHITECTE

Arlette Schneiders Architectes SURFACE TOTALE

5 900 m2 LOCALISATION

Luxembourg DATE DE CONSTRUCTION

2016-2019

La Ville de Luxembourg a demandé à Arlette Schneiders Architectes de concevoir une résidence intergénérationnelle et sociale dans le quartier de Muhlenbach. La résidence de 35 appartements sociaux, située le long de la rue de Muhlenbach, a été conçue et réalisée entre 2014 et 2019, et totalise une surface hors-sol de 4 367 m2. La façade présente une grande longueur, presque 100 m, qui est animée par une avancée en ligne brisée. Afin de répondre à la grande échelle de cet immeuble résidentiel, deux entrées sont aménagées, comme deux immeubles accolés. L’entrée, qui offre une double hauteur, se fait par un porche simplement refermé par une grille. Au centre de cet espace, on trouve l’escalier pour accéder aux paliers supérieurs. Pour accentuer le caractère domestique, Arlette Schneiders Architectes a porté son choix sur la brique en terre cuite pour le parachèvement extérieur de la structure en béton. Les fenêtres sont associées à des panneaux en bois qui apportent un jeu d’écriture architecturale. Les habitants accèdent à leur appartement par des coursives, ce qui facilite le contact entre voisins et les liens sociaux dans la résidence. Les zones de circulation sont protégées des intempéries et également bien éclairées pour inciter les habitants à utiliser pleinement ces espaces connexes aux appartements, conçus comme des loggias. Certains appartements sont aménagés pour accueillir des personnes à mobilité réduite, et 25 % des logements peuvent être utilisés par des personnes âgées, la résidence étant conçue pour être intergénérationnelle. On trouve également plusieurs appartements conçus pour les grandes familles, avec 8 appartements à 3 chambres et 11 appartements à 4 chambres, ce qui est denrée rare à Luxembourg. À l’arrière, un espace de jardin est créé, à l’ombre de grands arbres, et fait la liaison avec les jardins ouvriers voisins déjà présents sur le site. Une aire de jeu a été installée, et les architectes ont également prévu une piste de pétanque et des bancs afin de faciliter le vivre-ensemble. Avec cet espace paysager, la résidence s’ouvre à l’arrière sur la forêt. C’est pour cette raison et la bonne exposition au sud que les salons ont été aménagés à l’arrière. Les chambres sont placées de l’autre côté, au nord. Deux appartements situés au rez-de-chaussée sont aménagés en duplex et bénéficient d’une entrée séparée. Tous les appartements profitent d’une double orien­tation. Un garage à vélos se trouve au rez-de-chaussée, et 35 emplacements de parking sont accessibles au sous-sol. Cette résidence a récemment été lauréate du Luxembourg Architecture Award 2019, dans la catégorie « Architecture résidentielle ». Les espaces de vie bénéficient d’une grande baie vitrée.

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Projets


Photos : Christof Weber

L’immeuble résidentiel présente une importante longueur de façade.

À l’arrière, les habitants accèdent aux appartements par des coursives extérieures.

Résidentiel

Les escaliers sont protégés par des pans en lamelles horizontales.

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Maison solitaire à Mondercange

Le terrain dans le centre de Mondercange sur lequel est développée cette nouvelle maison était occupé par une grange désaffectée. Le maître d’ouvrage a confié à SchemelWirtz Architectes Associés la mission d’y réaliser une nouvelle maison unifamiliale. Le bureau d’architectes s’est inspiré d’une photo ancienne, montrant une cons­truction solitaire à la place de la grange.

C’est ainsi que SchemelWirtz propose une maison dont l’enveloppe extérieure est marquée par l’utilisation d’un matériau unique pour les murs extérieurs et la toiture. Des voiles en béton vu sur le pour­tour de la maison créent des cours intérieures, isolant la maison de la rue, et reprennent exac­tement le gabarit de l’ancienne ferme. La livraison est attendue pour fin 2020.

Illustrations : Vize

Un seul et unique matériau est utilisé aussi bien pour les murs que pour la toiture.

Des voiles en béton créent des cours intérieures qui servent de tampon avec la rue.

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Résidentiel


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Immeuble à caractère urbain CLIENT

Effekt ARCHITECTE

Dagli+ atelier d’architecture PROJECT MANAGER

Coortechs LIVRAISON ENVISAGÉE

Été 2023 SUPERFICIE TOTALE

Environ 2.100 m2 LOCALISATION

Luxembourg

Plans : Dagli+ – Illustration : Bloomimages

C’est au coin de la rue de l’Aciérie et de la route d’Esch à Luxembourg qu’un nouvel immeuble mixte va voir le jour. L’architecture a été confiée à Dagli+ atelier d’architecture. Le socle de l’immeuble sera occupé par des commerces ou des bureaux, puis les cinq niveaux supérieurs seront dédiés au logement. L’immeuble de 32 apparte­ ments présente un intéressant travail de façade qui rappelle le caractère urbain de sa localisation. La petite échelle des anciens bâtiments de la ville est préservée, tout en prenant en compte la nécessité d’augmenter la capacité résidentielle de la ville face à sa croissance exponentielle. L’intégration des cadres de fenêtres dans la façade est particulièrement travaillée. Alors que les étages inférieurs présentent des plaques de pierre naturelle planes, les étages supérieurs sont recouverts de plaques striées. On trouve beaucoup de petites surfaces pour répondre à la demande du marché. Les derniers étages sont développés en duplex, avec des fenêtres en double hauteur. Certains appartements bénéficient de balcons sur la façade avant ainsi que, pour quelques-uns d’entre eux, de terrasses à l’arrière.

Plan du premier étage.

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Plan du cinquième étage.

Projets


La nouvelle construction envisagée le long de la route d’Esch conserve un caractère urbain.

Résidentiel

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Comme des maisons juxtaposées

ARCHITECTE

Decker, Lammar et Associés LOCALISATION

Luxembourg-Merl RÉALISATION

Photos : Decker, Lammar et Associés

2016-2019

Les deux résidences ont le même traitement de façade, créant ainsi un ensemble homogène.

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Projets


Les architectes Decker, Lammar et Associés ont conçu deux résidences mitoyennes à Luxembourg, dans un contexte regroupant en majorité des maisons unifamiliales juxtaposées. De l’extérieur, elles semblent former un ensemble, car elles sont recouvertes toutes les deux en façade de cassettes en alu. La couleur de ces cassettes est d’ailleurs changeante au gré des conditions météorologiques, variant du gris au champagne doré, tout en restant harmonieuse avec le contexte bâti. De dimensions régulières, elles sont posées selon un rythme qui calme l’apparence globale. Côté rue, ces cassettes servent aussi pour les garde-corps des niveaux inférieurs qui

Plans d’un des logements.

sont ainsi opaques et assurent une pleine intimité. Par contre, les terrasses aux étages, en retrait et en façade arrière, sont bordées par des garde-corps en filet inox pour profiter de vues jusqu’aux champs de Leudelange. Plutôt qu’un garage fermé, c’est la solution d’un carport qui a été privilégiée. Cela permet d’éviter un long couloir après les portes d’entrée, et la zone peut être utilisée comme un espace multi­ fonctionnel par les habitants : surface de jeux extérieurs quand il pleut, stockage de vélos… L’entrée se trouve donc en retrait par rapport à la rue. À l’intérieur, on trouve cinq habitations duplex qui profitent toutes

d’un balcon et / ou d’une terrasse. Les habitations des rez-de-chaussée profitent même d’un jardin à l’arrière. Les matériaux choisis sont de qualité, et beaucoup de meubles ont été faits sur mesure. Le bâtiment présentant une profondeur de plus de 15 m, les espaces de vie sont aménagés dans la mesure du possible de manière traversante. Les hauteurs libres sous plafond sont généreuses afin de faire entrer le plus de lumière naturelle possible dans la profondeur de l’immeuble. Les surfaces habitables vont jusqu’à 150 m2, et, de par leur configuration, fonctionnent presque comme des maisons superposées, plutôt que comme des appartements.

Afin de rompre la profondeur de l’immeuble, l’espace intérieur est traité avec des différences de niveaux.

Résidentiel

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Unifamiliale à Canach

Cette maison d’angle basse énergie doit sa forme de parallélogramme à l’alignement avec les deux rues adjacentes. Le rez-­de-­ chaussée est doublement marqué visuellement. D’une part, par des évidements sur les côtés nord, sud et ouest ; d’autre part, par la couleur brune choisie pour la façade de cette zone. L’entrée est particulièrement mise en avant avec une porte traitée en double hauteur. L’étage supérieur est traité comme en retrait, avec un pignon en verre

qui, vu de la rue, prend un caractère distinctif. Afin de renforcer le lien entre intérieur et extérieur souhaité par le maître d’ou­vrage, les architectes ont proposé des fenêtres toute hauteur et une grande porte coulissante. Du côté des matériaux, les choix sont allés vers du chêne pour les parquets et les fenêtres, du terrazzo, du béton apparent pour les murs extérieurs, et des cloisons blanches pour les murs intérieurs et les plafonds.

La maison se distingue par son étage, en retrait, traité avec un pignon en verre.

CLIENT

Famille Karius-Ruppert ARCHITECTE

Morph4 INGÉNIEUR

Daedalus Engineering LOCALISATION

Canach SURFACE HABITABLE

370 m2

DURÉE DE LA CONCEPTION

19 mois DURÉE DU CHANTIER

17 mois Le maître d’ouvrage a choisi de laisser les murs extérieurs en béton.

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Résidentiel

Photos : Morph4

COÛT DE CONSTRUCTION

2.600 € / m2 HTVA


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La « maison ruban »

À Luxembourg, dans un quartier résiden­tiel, une famille a souhaité faire évoluer sa maison en fonction de ses nouveaux besoins. Les enfants grandissant, de nouveaux usages sont apparus : accueillir les conjoints et les petits enfants, tout en permettant à chacun de préserver son intimité et son espace de liberté, sans empiéter sur l’indépendance de chacun. Pour cela, les maîtres d’ouvrage ont choisi de faire construire un nouveau volume qui pourrait accueillir les visiteurs en assurant à la fois proximité et indépendance. Le lien entre la façade arrière de la maison existante et le pignon prêt à être habité se fait par le terrain qui se déroule tel un ruban. En pliant le ruban, on donne forme à un espace : le pignon habité. Pour cette nouvelle construction, le mouvement est au cœur de la réflexion. Le superflu est éliminé, et la circulation y est spontanée. L’ergonomie pour la vie quotidienne y est favorisée, et le passage de la bulle de l’intimité à la vie collective se fait naturellement. On retrouve cette idée de mouvement et de fluidité sur la façade de la nouvelle construction grâce à un jeu de lamelles en bois qui s’y déploient tel un mouvement dansé.

Dès la maquette, on comprend l’importance du mouvement et de la fluidité dans ce projet.

CLIENT

Photos : Eric Chenal

Privé ARCHITECTE

Diane Heirend architecture & urbanisme FAÇADE

Annen LOCALISATION

Luxembourg L’orientation changeante des lamelles en bois renforce cette impression de mouvement et crée des variations de couleurs.

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Projets


La nouvelle construction prend appui sur un pignon aveugle.

RĂŠsidentiel

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Mavrik, une résidence durable

Photos : Polyform

La résidence Mavrik a été développée à Cessange par Polyform. L’immeuble de 19 appartements a été conçu par Christian Bauer & Associés Architectes. Ce projet allie un caractère intemporel et une approche durable de la construction. Ceci explique le caractère massif de la résidence. Les murs de la façade sont réalisés avec des blocs isolants qui garantissent une régulation de la température et un confort thermique dans les appartements. Les blocs sont recouverts d’un enduit naturel. La toiture est en aluminium doré. Les espaces com­­­ muns sont particulièrement soignés. On trouve par exemple une œuvre de Dominic Johnson-Hill du collectif Plastered 8 sur le mur de la cage d’escalier. Le garage est traité avec autant d’attention que le hall d’entrée puisque beaucoup d’habitants entrent dans l’immeuble par le parking. Les appartements sont princi­ palement des appartements à une chambre (58 m2) et sont livrés aménagés. Une peinture murale a été réalisée dans la cage d’escalier de l’immeuble.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Mavrik Development MAÎTRE D’OUVRAGE DÉLÉGUÉ

Polyform ARCHITECTE

Christian Bauer & Associés Architectes INGÉNIEUR-CONSEIL - GÉNIE CIVIL

AuCarré SURFACE

1.300 m2 De l’aluminium doré apporte une touche d’originalité à la résidence.

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Résidentiel


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Photos : Eric Chenal

Maison démontable à Belair

Sous le toit, un important volume se dégage et sert de bureau ou d’atelier.

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Projets


C’est après une analyse poussée et plusieurs scénarios de rénovation et transformation sur une maison de ville d’après-guerre à Luxembourg-Belair que Polaris Architects a entrepris une tout autre approche et a choisi d’explorer une autre voie : celle de démolir la maison existante et de construire une maison en bois, entièrement démontable, respectueuse de son environnement, correspondant en tous points aux exigences urbanistiques du quartier et répondant aux besoins de ses occupants. Si la volonté initiale était de récupérer le plus d’éléments possible de l’ancienne maison, cette approche n’a pas pu être totalement aboutie, car elle s’est révélée très onéreuse pour un budget de maison unifamiliale. Un équilibre a donc été trouvé entre les coûts et l’intérêt des éléments récupérés, tout en tenant compte de la dimension sentimentale. Ont tout de même pu être récupérés des pierres naturelles, du bois, des ardoises naturelles, des revê­tements de sol en marbre, un châssis atypique, du mobilier sur mesure et des menuiseries intérieures. Avec l’aide de Marc Ewen du bureau d’ingénieurs AuCarré, Polaris Architects a conçu une maison entièrement démontable. Reposant sur une dalle en béton qui règle les différences de niveau par le système des split levels, une fine charpente autoportante métallique constitue l’ossature de la nouvelle maison. Des élé­ ments en bois viennent s’insérer à l’intérieur de cette charpente pour créer les murs. Une des demandes des futurs occupants était de pouvoir jouir d’un maximum de volume à l’intérieur de la maison. Aussi, il a été décidé de construire le moins possible de murs. Les chambres et les salles de bains sont bien entendu fermées par des cloisons légères, mais les autres espaces sont laissés ouverts, comme dans un loft, permettant un déploiement d’espace horizontal et vertical. La maison est dessinée autour de l’escalier métallique, et un vide qui relie tous les niveaux de la maison est gardé en réserve pour y installer, si besoin, dans le futur, un ascenseur domestique. La maison est aussi conçue pour être modifiée dans le temps, complétée au besoin.

Coupe de la maison.

Plan du rez-de-chaussée.

Dans la salle de bains, le marbre provient de l’ancienne maison.

Le mur mitoyen est laissé apparent, simplement nettoyé et rejointé.

Résidentiel

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CLIENT

Particuliers ARCHITECTE

Polaris Architects INGÉNIEUR GÉNIE STATIQUE

AuCarré (Marc Ewen) INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier GROS ŒUVRE

Poeckes CONSTRUCTION ACIER ET BOIS

Rollingertec INSTALLATEUR CHAUFFAGE ET VENTILATION

Gazeautherme LOCALISATION

Luxembourg (Belair) LIVRAISON

Été 2020

L’intérieur est laissé volontaire­ ment brut, dégageant une ambiance industrielle : l’acier des poutrelles métalliques est laissé apparent, le bois de scierie est conservé brut, le mur mitoyen existant est simplement décapé et rejointé, la dalle en béton du gros œuvre sera laissée telle quelle, certains tuyaux sont laissés apparents. En plus de son caractère démon­ table et du choix attentif des matériaux de construction, la maison répond bien évidemment au respect des ressources en énergies et présente une excellente enveloppe isolante. Les grandes fenêtres apportent de la lumière naturelle. Les eaux de pluie sont récupérées, et une installation solaire sur le toit permet la production de chauffage et d’eau chaude. La façade ventilée est réalisée avec un bardage en bois de mélèze naturel non traité. La même logique d’économie circulaire a été appliquée à l’aménagement intérieur. C’est ainsi que le marbre de la salle de bains provient de l’ancienne maison ou que les parquets ou certaines portes ont été acquis auprès de Rotor, en Belgique, qui récupère des éléments de construction de chantier de démolition qui peuvent être réutilisés dans de nouveaux projets comme celui-ci. L’escalier en métal a été dessiné avec soin, pour un grand confort d’usage.

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Projets


Photos : Eric Chenal

Les grands volumes à l’intérieur de la maison sont privilégiés, permettant un déploiement d’espace horizontal et vertical.

Résidentiel

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Habitations en bois et sans colle

C’est à Septfontaines, juste à l’entrée du village, que Saharchitects a conçu pour P&P Promotions un ensemble résidentiel composé de cinq maisons et d’une résidence à cinq appartements. Cet ensemble a la spécificité d’être construit avec le système en bois développé par la start-up luxembourgeoise Leko Labs. Ce système permet de réaliser des constructions en bois, sans avoir recours à l’usage de colle. La volonté des concepteurs et du maître d’ouvrage est d’obtenir pour cet ensemble une certification Lenoz. Le PAP de la parcelle est particulièrement strict, ne laissant que peu de marge de manœuvre pour la forme du bâtiment.

Les revêtements en bois respectent à la fois le passé et donnent un caractère dynamique et naturel aux nouvelles constructions. À l’intérieur des habitations, une attention particulière a été portée à l’introduction de la lumière naturelle. Les pièces de séjour bénéficient par ailleurs d’une double hauteur de plafond pour un plus grand sentiment d’espace. Les maisons ont des surfaces allant de 205 à 230 m2, et les appartements mesurent 54 à 110 m2. À l’arrière, l’environnement est verdoyant, et les relations entre intérieur et extérieur sont nombreuses.

Illustrations : Banana Republic Office

Côté rue, les nouvelles constructions reprennent les gabarits du village.

CLIENT

P&P Promotions (Jorge Daniel Pinto) ARCHITECTE

Saharchitects INGÉNIEURS

Plan B, Betic LOCALISATION

Septfontaines LIVRAISON

2022 Certains séjours peuvent profiter d’une double hauteur sous plafond.

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Résidentiel


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Transformation d’une maison de village

Photos : Laurent Antonelli

À Gonderange, le bureau EGB a réalisé la transformation intérieure d’un ancien corps de ferme, avec une maison principale et des constructions annexes attenantes réservées autrefois au fourrage et aux animaux. Ces anciennes bâtisses ont été restaurées tout en préservant leur valeur patrimoniale, les façades étant de surcroît protégées. À l’extérieur, la façade a été nettoyée, l’ancienne porte d’entrée, conservée, mais les huisseries des fenêtres, changées. À l’intérieur, l’ensemble des murs et des plafonds ont été retravaillés pour y intégrer un nouveau programme et, surtout, plus de confort. L’entrée se fait par un sas dont un pan vitré offre une vue transversale vers le salon. De là, on pénètre dans la pièce à vivre aux volumes clairs et aux tonalités neutres. Sur les murs, du plâtre minéral évoque les enduits à la chaux anciens. Au sol, le parquet en chêne apporte de la chaleur. Au centre de la maison, une double cloison coulissante permet de fermer ou d’ouvrir la liaison vers la cuisine et l’espace repas. À l’arrière, un espace atelier-bureau et une buanderie sont placés dans une extension plus récente. Reliée à la cuisine, une petite terrasse permet de profiter de l’extérieur et du jardin à venir. Le premier étage est dédié aux chambres des enfants et à leur salle de bains. Sous le toit, l’étage des parents, avec une chambre reliée à une terrasse, un dressing qui assure une transition avec une salle de bains, mais aussi un sauna et une chambre d’amis avec une salle de douche. La façade de la maison, protégée, a été restaurée.

AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR

EGB LOCALISATION

Gonderange SURFACE

Environ 350 m2 LIVRAISON

2020 Dans l’espace repas, une table de ping-pong sert aussi de table à manger.

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Résidentiel



Lotissement Andara

Le lotissement Andara se situe à Luxembourg-Cessange. SchemelWirtz Architectes Associés y réalise les quatre dernières maisons qui complètent cet ensemble composé d’immeubles résidentiels et de plusieurs maisons bifamiliales. S’étendant sur plusieurs années, les constructions répondent à des styles différents. Pour cette deuxième et dernière phase, le style architectural change pour les résidences. Par conséquent, ces quatre

maisons mitoyennes reprennent ce nouveau langage architectural. Le socle des maisons comprend le garage et forme une base commune. Le terrain étant en dénivelé, l’étage de vie se trouve au premier étage, ce qui permet d’être de plain-pied avec le jardin à l’arrière. L’entrée, côté rue, se trouve par conséquent aussi au premier niveau. Ces maisons, de dimension relativement restreinte, forment un ensemble cohérent.

L’entrée de la maison se fait par le premier niveau, pour suivre la déclivité du terrain.

MAÎTRE D’OUVRAGE

T-Comalux ARCHITECTE

SchemelWirtz Architectes Associés INGÉNIEURS GÉNIE CIVIL

Illustrations : Vize

Lux CEC INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Sitlux LIVRAISON

2020 À l’arrière, l’espace de vie se trouve de plain-pied avec le jardin.

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Résidentiel


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Photos : Boshua

Mamerhaff, une ancienne ferme transformée

L’ancien corps de ferme a été préservé et adapté aux exigences contemporaines.

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Projets


Dans la commune de Mamer, rares sont encore les anciennes bâtisses de ferme qui n’ont pas été transformées en résidences. Heureusement, une famille a eu la sensibilité de vouloir préserver ce patrimoine bâti et a demandé à STEINMETZDEMEYER de l’accompagner dans la transformation et l’agrandissement de cet ancien corps agricole sans tomber dans le travers de la tabula rasa ou l’application stricto sensu de la réglementation communale. La façade principale et le gabarit ont été préservés, tout comme une partie du corps de logis. Mais l’arrière de la construction a été entièrement revu pour correspondre aux exigences actuelles en matière de volumétrie, de luminosité et de confort thermique. L’ancien corps de logis a été réaménagé pour accueillir un nouveau logement avec une extension dans le verger. Tous les éléments de patrimoine rural (cuisine voûtée, boiseries et autre) sont conservés et mis en valeur par les interventions contemporaines. Les granges et étables sont vidées de leur substance vétuste pour y aménager un second logement et le centre de médecines alternatives sous la forme

d’une nouvelle construction à structure de panneaux de bois massifs. La façade de l’ancienne grange a été conservée dans le prolongement du corps de logis, et le versant sud de la toiture a été reconstitué sous la forme d’un écran pare-soleil abritant les terrasses et les baies vitrées des nouvelles constructions en bois. Côté nord, les nouveaux volumes cubiques préfabriqués se lisent très clairement, dégageant un vocabulaire contemporain qui ne porte à aucune ambiguïté. Ils respectent scrupuleusement l’emprise au sol des anciennes annexes de la grange. Également à l’arrière du corps de ferme, un ancien hangar a été démoli et reconstruit selon le même gabarit pour accueillir la chaufferie, les locaux techniques ainsi qu’une salle polyvalente pour des activités diverses telles que des ateliers ou des cours de yoga. « Il s’agit d’un projet transgénérationnel, où le maître d’ouvrage a passé son enfance et qu’il confie désormais à ses enfants, un lieu plein de vie, dédié au travail collectif, au bien-être et à la santé », concluent les architectes. Ce projet a été récompensé par un prix spécial Rénovation énergétique exemplaire lors des Bauhärepräis OAI 2020.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Privé ARCHITECTE

STEINMETZDEMEYER INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

HLG Ingénieurs-Conseils INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Dal Zotto & Associés Ingénieurs-Conseils LOCALITÉ

Mamer

À l’arrière, les nouveaux volumes se lisent très clairement.

Résidentiel

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Le bureau M3 Architectes livre une nouvelle série de logements pour le quartier Arboria à Differdange. Après les résidences Cercis (2014), Cadonia, Gillenia, Coluria, Pyrus, Mespilus, Sorbus et Cormus (2017), il s’agit cette fois-ci de maisons unifamiliales. Disposées par groupes de six ou sept le long de ruelles piétonnes, les maisons Stahlia et Prunus sont développées autour d’un atrium disposé au cœur de celles-ci. Ainsi, les habitants peuvent profiter d’un

grand apport de lumière naturelle et d’un espace extérieur privatif. La profondeur du bâtiment permet de profiter pleinement de l’éclairage de la cour intérieure, alors qu’une ambiance plus intimiste est créée entre les espaces de vie qu’elle relie. Le parti pris d’un concept énergétique ambitieux offre un atout supplémentaire à ces habitations répondant à tous les critères actuels en matière de confort et de durabilité.

Vue des nouveaux bâtiments pour le Service des cimetières.

Les maisons jumelées bénéficient côté rue de plusieurs balcons.

MAÎTRE D’OUVRAGE

IKO Real Estate ARCHITECTE

M3 Architectes LOCALISATION

Differdange LIVRAISON

2020 Au cœur de ces maisons mitoyennes se trouve un atrium.

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Résidentiel

Photos : Boshua

Des maisons à Arboria


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Op der Gänn Mettre en valeur le patrimoine architectural Il est parfois plus intéressant de privilégier une rénovation de bâtiments anciens, que l’on parle d’habitations individuelles, d’immeubles ou, dans certains cas, de fermettes. L’enjeu est à la fois architectural, mais également financier « Il faut tout d’abord voir ce qu’il est possible de faire ou non. Si c’est réalisable, essayer de conserver au maximum le patrimoine est important. Prenons l’exemple d’un bâtiment de 500 m2 habitables, transformé en copropriété. Pour revaloriser le bien, il sera plus facile de vendre quatre unités (duplex ou appartements) à des prix moindres, plutôt qu’une seule unité à un montant plus important. Quand cela est possible, nous proposons d’autres concepts, tels que notre cas, en réalisant un projet mixte, permettant d’habiter et travailler sur un même site, ce qui prend tout son sens en cette période particulière. » Si ce type de rénovation permet de mettre en valeur le patrimoine, il faut

reconnaître que la sauvegarde d’un bâtiment existant n’est pas toujours possible. « Il n’est pas évident de tout garder. Quand vous achetez, par exemple, un vieux bâtiment pour le rénover, cela a un prix. Tout le monde ne peut pas se le permettre financièrement parlant. Suivant l’état, il vaut parfois mieux démolir la bâtisse. » Outre son budget, le client doit également réfléchir à son objectif et bien préparer son projet. Pour faire baisser le montant des travaux et offrir à l’habitation une plus-value, celui-ci peut effectuer lui-même certaines transformations. « Ce n’est pas simple de prendre sur son temps libre pour travailler sur ces transformations. » Certains particuliers se montrent parfois réticents à l’idée de rénover. Des projets à valeur ajoutée Créée en 2001 par Michel Reinhard, la société Op der Gänn s’est spécialisée, entre autres, dans la rénovation de biens et d’édifices

Photo : Julian Pierrot

En matière d’immobilier, le Luxembourg se caractérise par son dynamisme et les nombreux projets qui fleurissent aux quatre coins du pays. Lorsqu’il s’agit de démarrer un nouveau projet, certains souhaitent faire table rase pour repartir sur de nouvelles bases. D’autres préfèrent au contraire valoriser le bâti existant et réaliser une plus-value. C’est ce dont nous parle Michel Reinhard de la société Op der Gänn, qui fêtera ses 20 ans début 2021. Lorsqu’il s’agit de développer un projet immobilier, à partir d’un immeuble existant, par exemple, il est tentant pour des promoteurs de raser pour reconstruire. « C’est une question de rentabilité. Ces acteurs analysent ce qu’ils vont faire avec un terrain. Lorsque nous proposons une estimation au client, des calculs sont réalisés pour la rénovation et la reconstruction, afin de le guider dans son choix », explique Michel Reinhard, CEO de l’agence immobilière Op der Gänn.

De gauche à droite : Matisse Tozzi, Tom Reinhard, Mathieu Majchrzak, Carmen Georg, Michel Reinhard, Monique Reinhard.

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Brand voice


Photos : Op der Gänn

(bâtiments) anciens, en prenant en compte la dimension historique de ce patrimoine foncier. « J’ai travaillé dans une grande administration et je me suis demandé à un moment ce qu’allait me réserver la vie. Sortir de ma zone de confort et me lancer dans l’immobilier et la rénovation étaient le nouveau chalenge pour ma famille et moi. Nous avons toujours eu un attachement particulier pour les vieilles maisons et avons pris l’habitude dans la famille de réaliser des travaux. » Aujourd’hui, l’entreprise peut guider et conseiller les clients dans ce domaine, afin d’apporter une valeur ajoutée aux différents biens (maisons de maître ou anciennes, granges, corps de ferme, etc.). Mais Op der Gänn n’est pas seulement une agence immobilière, elle gère également des résidences et du patrimoine immobilier avec sa filiale Gérances et Jardins, et a créé Lucilinburhuc Real Estate pour des biens d’exception à Luxembourgville, avec l’ouverture prochaine d’un bureau dédié. Enfin, la société agit en tant que promoteur. « J’ai construit ma première résidence en 2003 dans la commune de Beckerich. C’était un projet intéressant avec des entrées séparées pour un triplex et des duplex, ainsi que des jardins privatifs. Nous avons dès le début utilisé le chauffage urbain ‘Biogaz’ suite au souhait de la commune. Vu que chaque projet immobilier est unique, nous travaillons en concordance avec les communes et administrations, afin de préparer un projet d’habitation. Souvent, les sociétés de construction nous contactent pour l’achat d’un projet autorisé, mais nous en avons également réalisé nous-mêmes. » L’innovation au service des projets de rénovation Depuis sa création, l’agence attache beaucoup d’importance à la notion d’innovation et à la formation. L’enjeu pour l’entreprise est d’être parfaitement au fait des techniques les plus récentes, énergies renouvelables, chauffage au sol ou mural, ventilation, ainsi que domotique. « Il y a beaucoup plus de technique dans les nouveaux bâtiments qu’il y a 20 ans. Nous avons, par exemple, réalisé notre première maison basse énergie il y a 10 ans déjà. » Cet objectif, Tom, le fils de Michel, entend le poursuivre avec l’équipe déjà en place depuis de nombreuses années. Travaillant dans l’entreprise depuis 4 ans, c’est lui, « l’autre passionné », qui en prendra la responsabilité dans quelques années pour continuer à réinventer l’histoire des sociétés avec ses deux frères, collaborateurs et de nombreux amis. « Je souhaite conserver l’état d’esprit singulier qui anime ces sociétés. C’est important pour moi de rester fidèle à l’ADN familial que nous avons construit, qui est de rester au service et à l’écoute de nos clients, afin de les guider objectivement dans leurs projets », explique Tom.

Avant-Après

Depuis sa création il y a 20 ans, Op der Gänn a rénové plusieurs maisons anciennes, granges et fermettes.

L’immeuble de 500 m2 habitables dans lequel se trouve l’agence a été revalorisé par l’équipe Op der Gänn.

En chiffres L’ANCIENNETÉ DE CETTE ENTREPRISE FONDÉE EN 2001

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Résidentiel

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Casa Ferrero 132 Architectes Perry Weber & Associés

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Icône 114 Foster+Partners, Beiler François Fritsch

Royal Park 148 Beiler François Fritsch

Ashurst LLP 116 petitcarrée architectes, Luzi Architecture d’intérieur OBH 118 M3 Architectes Moonlight 120 Jim Clemes Associates Potaschberg 122 Web DSL 124 Metaform Architects New Immo 128 Moreno Architecture et Associés Titanium Office Center 130 Polaris Architects

Projets

B1.03 150 SchemelWirtz Architectes Associés The Curve 152 architecture + aménagement Wooden 154 Art & Build Architect Agence Stevenson Della Siega 156 Seventyeight Schroeder & Associés 158 Architecture et Urbanisme 21 Cocottes 162 EL’LE Interior Stories Bâtiment administratif à Bourmicht 164 Moreno Architecture et Associés

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Le bâtiment « sandwich » Un nouvel immeuble de bureaux dénommé B2_03 Cloche d’Or est en cours de construction par Paul Bretz Architectes pour le compte de Grossfeld PAP. Il se trouve dans le voisinage direct du bâtiment B1_01, également conçu par Paul Bretz Architectes et qui accueille Deloitte. La volumétrie de l’immeuble est directement liée au plan d’urbanisme. Le bâtiment se compose de trois lames verticales qui abritent chacune une fonction : une tranche pour les espaces servants (zones de circulation, espaces techniques, espaces secondaires) et deux tranches pour les espaces servis (bureaux), « érigés telle une étagère suivant une trame de 90 cm qui permet une grande flexibilité d’aménagement », explique l’architecte. La tranche servante est prise en sandwich par les deux autres tranches. La différence de niveau du terrain d’environ 3 mètres génère un socle en partie inférieure, tandis que l’une des tranches de bureaux se détache et s’élève pour libérer l’espace d’entrée et le coffee corner.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Grossfeld PAP ARCHITECTE

Paul Bretz Architectes GESTION DE PROJET

T-Comalux

Vues de la maquette du projet.

INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Illustrations : Paul Bretz Architectes

AuCarré INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Ingetech ACOUSTIQUE

Venac Acoustique CERTIFICATION

PwC LOCALISATION

Luxembourg-Cloche d’Or SURFACE BRUTE

8.000 m2 Plan du rez-de-chaussée.

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Projets


Coupe latérale.

Workspace

Façade côté rue Darwin, là où se trouve l’entrée principale.

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La Chambre des métiers a prévu de rénover et d’agrandir son immeuble, inauguré en 1993 au Kirchberg. Pour l’institution, il s’agit d’anticiper les besoins et de mieux refléter la diversité des secteurs qu’elle représente. Pour cela, la Chambre des métiers a deman­dé à M3 Architectes la rénovation de 600 m2 de bureaux existants, tout en prévoyant la construction d’une extension de 600 m2. Le concept architectural s’appuie sur une gestion respectueuse du site et sur l’intégration douce d’une extension dans la structure existante. L’agrandissement prévu au sommet de l’édifice sera réalisé sur deux niveaux à l’aide d’une structure en bois.

Le système lamellaire intégré dans la structure du châssis en tant que seconde peau assure une image homogène de la façade et lui confère une dynamique nouvelle. « L’idée est de représenter l’image moderne de l’artisanat dans le contexte du développement durable et de la transition énergétique », a expliqué Tom Wirion, directeur de la Chambre des métiers. Les travaux devraient être finis à la fin de l’année 2020. L’agent Cushman & Wakefield a été mandaté pour trouver des locataires en attendant que la Chambre des métiers récupère ces espaces pour ses propres besoins.

Illustration : M3 Architectes

Agrandissement pour la Chambre des métiers

L’extension de la Chambre des métiers prendra place sur la toiture du bâtiment existant.

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Workspace



Le bureau Belvedere Architecture a réalisé une étude pour optimiser l’aménagement des bureaux en temps de Covid-19. Partant de l’observation de sa propre structure, le bureau d’architectes a décliné la réflexion à une échelle plus large, correspondant aux typologies les plus fréquentes d’aménagement de bureaux au Luxembourg. Cette étude permet de visualiser concrètement ce qu’impliquent les nouvelles exigences liées à la présence du Covid-19 au sein de la population : distanciation physique, couloirs à sens unique… Toutefois, pour être lisibles, ces études restent schématiques et ne montrent pas les espaces de réunion, d’accueil, de kitchenette… qui sont autant de modules à implanter dans les études réelles. « Nous avons réalisé trois études complémentaires, explique Patrick Meyer, architecte et directeur de Belvedere Architecture. Dans la première, nous prenons l’espace tel qu’il est, sans rien changer, et nous signalons les besoins de distanciation et les zones à risque. À partir du centre du siège de chaque poste de travail, un cercle de 2 m de diamètre est dessiné. Cette zone correspond à la zone où l’employé peut travailler sans masque. Dès que deux cercles s’entrecroisent, les employés doivent porter le masque pour travailler dans cette zone. Pour la seconde étude, nous utilisons l’espace sans rien changer, juste en évitant les zones de conflit. L’objectif est de pouvoir créer le plus de zones où il est possible de travailler sans masque. En signifiant ainsi les zones à problème, nous avons une base pour réfléchir et tenter de trouver des solutions adaptées. Pour la troisième

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proposition, nous optimisons l’espace avec les meubles existants, en proposant une nouvelle disposition plus performante pour ce contexte, une alternative d’aménagement permettant de densifier le plus possible l’espace, de faire travailler un maximum de collaborateurs dans les espaces de bureaux, tout en garantissant l’espace nécessaire à leur sécurité sanitaire. Des séparations sont créées, par exemple à l’aide de meubles de rangement. » Pour chaque cas de figure, le nombre d’employés pouvant travailler au bureau et ceux devant être en home office est précisé, de manière à respecter les distances sanitaires. Il faudra toutefois peut-être accepter certains compromis, comme une mauvaise orientation des bureaux par rapport à la lumière naturelle, tourner le dos à une porte, ou encore devoir déplacer les boîtiers techniques du sol. « Il est possible aussi d’optimiser quelques installations, en mettant par exemple des poignées de porte pouvant s’ouvrir avec le coude ou des robinets d’eau à détection automatique », précise Patrick Meyer. De plus, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu que la possibilité d’une transmission aérienne du SARS-CoV2 par voie aérienne ne peut être exclue. Il est donc aussi très important de bien ventiler les espaces de travail. Pour cela, un système de ventilation efficace pourra être mis en place, mais s’il est inexistant, cela nécessitera des interventions techniques lourdes. En mesure palliative, le bureau Belvedere Architecture a réalisé des tests avec des purificateurs d’air. « Ces tests nous ont permis de mesurer l’efficacité du

Projets

traitement de l’air et de mieux comprendre, à l’aide de fumigènes, les mouvements d’air à l’intérieur d’un bureau, avec et sans appareil de purification d’air, explique Patrick Meyer. À partir de ces études, nous avons pu déterminer les meilleurs emplacements pour placer ces appareils qui aident à réduire les aérosols contenus dans l’air. Cette solution, couplée à un aménagement spatial optimisé, garantit un maximum de sécurité aux employés et limite les risques de contamination. » Les questions qu’il faut se poser seraient donc les suivantes : Que peut-il être fait d’un point de vue économique, et qu’est-ce qui est tolérable d’un point de vue humain ? « Une chose est sûre : pour combiner le confort et la sécurité des employés, la capacité au bureau en prend un coup », reconnaît Patrick Meyer. « Revenir à une situation où 100 % de l’équipe est au bureau n’est que rarement possible à court terme. Nous allons devoir continuer à travailler avec une alternance de présence au bureau et en télétravail, continuer à collaborer avec des outils tels que Teams et Zoom. Dans la majorité des cas, ces aménagements impliquent que les équipes soient éclatées. Quel impact cela va-t-il avoir sur notre productivité ? Que va-t-il rester de l’esprit d’équipe ? Quelle distance sociale une personne peut-elle tolérer à long terme, et quel impact cela peut-il avoir sur sa santé ? Ce sont autant de questions qu’il faut vraiment prendre en considération pour notre travail, à l’avenir. Pour le moment, tant qu’un vaccin n’est pas trouvé, il ne peut pas y avoir de situation ‘après Covid-19’. Il ne peut y avoir qu’une situation ‘avec Covid-19’ », conclut l’architecte.

Illustrations : Belvedere Architecture

Au bureau en temps de Covid-19


L’étude montre les différentes typologies de bureaux (individuel, de groupe, paysager), réparties selon différentes configurations d’espace (double, central ou couloir latéral). pré-Covid-19 pre Covid-19

avec-Covid-19 avec Covid-19

400 m² 2m 1,35m raster

Bureau individuel

travailposté posté travail

solution solution 2m

2m 2m

en homeoffice

au bureau 28 employés

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2m

occupation après l`analyse occupation après

analyse des des zones zones à risque à risque analyse

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28 employés

28 employés

28 employés

situation existante situation existante

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2m

réaménagement réménagement mobilier existant du mobilierduexistant

l’analyse

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en homeoffice

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42 employés

28 employés

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14 employés

réaménagement réménagement du mobilier existant du mobilier existant

occupation après l`analyse

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56 employés

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36 employés

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14 employés

réaménagement réménagement du mobilier existant du mobilier existant

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36 employés

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poste de travail occupé poste de travail non occupé

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pré-Covid-19 pre Covid-19 prem²Covid-19 400

avec-Covid-19 avec Covid-19 avec Covid-19

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Bureau individuel

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60 employés analyse des zones à risque

72 employés

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36 employés

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réménagement du mobilier existant réménagement du mobilier existant >2m 2m <2m >2m

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24 employés

36 employés

24 employés

36 employés

24 employés

36 employés

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15 employés

45 employés

15 employés

45 employés

15 employés

réménagement existant 58 employés du mobilier 14 employés

occupation après après l`analyse l’analyse occupation occupation après2ml`analyse >2m <2m

à risque

<2m

45 employés

réménagement du mobilier existant

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réaménagement réménagement mobilier existant du mobilierduexistant

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36 employés

réménagement du mobilier existant réaménagement

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en homeoffice

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analyse des zones à risque analyse des zones à risque

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analyse des zones risque 56 employés analyse des àzones à risque

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56 employés

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Open office

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Bureau de groupe

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solution solution

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avec avecCovid-19 Covid-19

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Projets

2m 2m 2m 2m

poste de travail occupé poste de travail occupé poste de travail poste de travail nonoccupé occupé poste de travail occupé poste de travail non occupé poste de travail non occupé poste de travail non occupé

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bureau individual pré-Covid-19 pre Covid-19

avec-Covid-19 avec Covid-19

400 m² 2m 1,35m raster

Bureau individuel

2m

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en homeoffice

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occupation après après l`analyse l’analyse occupation

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situation existante situation existante

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au bureau

en homeoffice

28 employés

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16 employés

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réaménagement réménagement mobilier du mobilierduexistant existant

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au bureau

en homeoffice

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Open office

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réaménagement réménagement mobilier du mobilierduexistant

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Bureau de groupe

solution solution

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au bureau

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poste de travail occupé poste de travail non occupé

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Bonnevoie, rue du Dernier Sol. C’est là que se développe le projet de cet immeuble de bureaux voulu par CreaHaus et Espace Immo et dessiné par iPlan by marc gubbini architectes. D’une surface d’environ 6.500 m2 bruts, le bâtiment est divisible en 16 lots qui se répartissent sur les trois niveaux dédiés à cet usage, en plus du rez-de-chaussée, et auxquels il convient d’ajouter un étage en

retrait dédié à la technique et deux niveaux de sous-sol pour des parkings, dépôts et locaux techniques. La toiture de l’immeuble sera végétalisée. La façade recevra des panneaux en aluminium thermolaqué. De longues bandes horizontales marquent la séparation des étages. La relation entre intérieur et extérieur sera fluide au rez-de-chaussée grâce à de grandes baies vitrées toute hauteur.

Illustrations : iPlan by marc gubbini architectes

The Ultimate Building

L’immeuble de bureaux se déploie tout en longueur dans la rue du Dernier Sol à Luxembourg-Bonnevoie.

La relation entre intérieur et extérieur au rez-de-chaussée est fluide grâce à de grandes baies vitrées toute hauteur.

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Workspace


CONSEIL ET INCENDIE

AUDITS

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pour les concepts feu, évacuation et désenfumage.

de maintenance et de conformité légale.

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Bâtiment ICONE  Architectes : Foster + partners (UK) et Beiler François Fritsch (LU)Hutton

CONSEIL ET FAÇADE


Bienvenue dans The Jungle

C’est dans le petit village de Beiler, à la frontière belge, que Creutz & Partners a choisi de construire son nouveau siège.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Creutz & Partners ARCHITECTE

Plan 76 INGÉNIEUR-CONSEILS

Draheim Ingenieure LOCALISATION

Beiler SURFACE

2.882 m2 LIVRAISON

Automne 2019

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L’entreprise spécialisée en gestion de fortune Creutz & Partners a choisi de faire construire son siège à Beiler, tout au nord du Luxembourg. C’est dans ce petit village de 80 habitants à la frontière belge et à deux pas de l’Allemagne qu’un bâtiment tout en béton dénommé The Jungle a été livré à l’automne 2019. Il a été conçu par le bureau Plan 76 (Raphael Schoffers), avec l’aide des ingénieurs de Draheim Ingenieure. Il devient donc le vaisseau amiral de cette entreprise familiale qui compte par ailleurs un lieu de réception et de conférences à Aix-la-Chapelle (Villa Louise) et des bureaux de réception à Luxembourg-ville, Always close (voir notre article à ce sujet). Ce nouveau bâtiment, construit à l’emplacement d’une ancienne ferme,

Projets

permet d’accueillir l’ensemble de l’équipe qui a grandi de manière organique et constante, jusqu’à compter aujourd’hui 46 employés (dont 28 participent au capital de l’entreprise). Pour ne pas dénaturer le paysage et préserver les ruelles du village, deux sous-sols de parking ont été construits pour abriter les véhicules des collaborateurs. Depuis le hall d’entrée, les visiteurs peuvent découvrir un exceptionnel mur végétal conçu par Patrick Blanc, l’inventeur de ce type d’aménagement végétal. Plus de 6.000 plantes de 109 espèces différentes composent cette installation de 150 m2 qui se déploie à plus de 9 m de hauteur dans un atrium dont la taille, 120 m2, est symboliquement la même que celle


Photos : Serge Brison

Patrick Blanc a réalisé un impressionnant mur végétal dans le cœur du bâtiment.

Workspace

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des premiers bureaux occupés par Creutz & Partners. Au cœur de cet espace est installée Amazonia, une œuvre visuelle et sonore d’Arne Quinze. Autre fait remarquable, le bâtiment abrite également la collection d’entreprise de Creutz & Partners et plusieurs œuvres d’art sont ainsi présentées dans les différents espaces intérieurs et extérieurs. En plus des espaces de travail en open spaces et des quelques bureaux fermés, le programme prévoit trois salons d’invités au rez-de-chaussée et un salon VIP à l’étage, une salle de jeux et une salle à manger pour les employés. On y trouve également un auditorium pour 120 personnes, ainsi que pas moins de quatre cuisines

de tailles différentes. Ceci s’explique par le grand intérêt que porte Creutz & Partners à la gastronomie et qui se manifeste tout particulièrement à la Villa Louise où des dizaines de chefs étoilés ou jeunes chefs prometteurs sont déjà venus faire la démonstration de leur talent. Cette attention portée au plaisir culinaire se retrouve donc naturellement dans ce nouveau siège où, en plus de la petite cuisine pour la pause des employés, il y a une cuisine professionnelle servant au quotidien à nourrir l’équipe et occasionnel­ lement pour les réceptions, une cuisine attenante à un salon privé pour les réunions avec des clients importants qui peuvent ainsi profiter d’un show cooking, ou encore

une cuisine prévue pour le catering. Les espaces sont conçus pour le bien-être des collaborateurs, tout en présentant une attention accrue à l’esthétique. Les bureaux sont aménagés dans une gamme de matériaux et de couleurs restreinte. On y trouve du béton, du bois (chêne), du verre et du métal. Par ailleurs, le bâtiment est respectueux de son environnement et est équipé de panneaux photovoltaïques pour la production d’électricité et d’une pompe à chaleur géothermique. La toiture verte absorbe les eaux de pluie et une citerne d’eau de pluie de 20 m3 permet l’arrosage quotidien des alentours plantés et du mur végétal.

Les bureaux, aménagés en open space, disposent d’une vue vers le mur végétal.

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Metalica


Always Close, un bureau pas comme les autres

Dans la salle de conférence, un énorme cigare sert de luminaire et le tapis représente un billet de banque XXL.

Le gestionnaire de fortune Creutz & Partners a choisi d’installer à Luxembourg-ville un bureau de représentation. L’aménagement intérieur de cette maison datant du 16e siècle et idéalement située en face du palais grand-ducal n’a rien de conventionnel ou de formel. La famille Creutz a au contraire choisi une tout autre voie, celle de l’art, pour se démarquer et recevoir ses clients et prestataires dans ce pied-à-terre anticonformiste qui accueille également des rencontres exclusives avec des intervenants de renommée internationale. Pour cela, elle a donné carte blanche à Studio Job, qui a conçu une œuvre d’art totale, s’appropriant absolument tous les espaces de la maison, littéralement de la cave au grenier, en passant bien entendu par l’entrée, les salles

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de réunion, les salons de réception ou même les toilettes. Cet espace s’inscrit en complémentarité des autres espaces dans lesquels Creutz & Partners travaille, à savoir un siège social situé à Beiler (voir notre article sur ce sujet) et une villa de réception à Aix-la-Chapelle. Le bureau à Luxembourg-ville a été nommé « Always Close » afin de répondre à la devise de Marcel Creutz, fondateur de la société, d’être toujours proche de ses clients. Ce lieu rassemble au total plus d’une centaine d’œuvres qui questionnent le pouvoir de l’argent. On y retrouve des symboles bien connus, tels que le taureau ou l’ours pour la bourse, ou encore des sigles euro, dollar ou yen imprimés sur les rideaux. Les papiers peints présentent des motifs réalisés sur

Projets

mesure pour Creutz & Partners. Un billet de banque est imprimé sur un tapis. En guise de luminaire, au-dessus de la table de conférence, est suspendu un énorme cigare… Même la façade a pu être personnalisée avec des drapeaux, des luminaires et une enseigne sur mesure. Les designers offrent ici une signature esthétique tout comme une vision irrévérencieuse du pouvoir de l’argent. Un aménagement intérieur qui reste fonctionnel tout en étant une pièce unique d’art et de design qui dessine à la fois le portrait des designers et du client. Un lieu qui détonne dans le paysage assez convenu de la gestion de patrimoine et qui témoigne de l’intelligence de son commanditaire, qui a aussi confiance en son business, et dans les artistes.


Photos : Studio Job

Dans l’espace lounge, on retrouve plusieurs objets représentatifs du style de Studio Job, dont les meubles édités par Seletti

Le rez-de-chaussée est aménagé comme une galerie-boutique visible depuis les vitrines de la rue.

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Photos : Gaël Lesure

Une tour aménagée pour Allen & Overy

Les bureaux d’Allen & Overy se trouvent dans la tour de l’îlot mixte Infinity au Kirchberg, à Luxembourg.

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Projets


Allen & Overy a emménagé dans l’immeuble de bureaux du complexe mixte Infinity au Kirchberg, conçu par Arquitectonica et M3 Architectes. C’est à Jim Clemes Associates que le cabinet d’avocats a confié la mission d’architecture intérieure pour définir son cadre de travail, qui se déploie sur huit étages, et que les employés occupent depuis fin 2019. « Nous avons conçu l’aménagement intérieur de ces bureaux pour répondre à l’objectif de notre client d’allier le passé avec l’avenir », explique Ingbert Schilz, architecte et partenaire de Clemes Associates. Cette grande diagonale est lisible dès l’aménagement du hall d’entrée, avec les bibliothèques contenant des livres anciens et une structure géométrique suspendue résolument contemporaine, quasi abstraite, se suffisant à

elle-même, mais pouvant aussi servir de support de projection pour une œuvre artistique, par exemple (Allen & Overy collectionne l’art contemporain, et en particulier l’art vidéo). Cette structure sert aussi bien pour la communication dans le lobby que pour dialoguer avec la rue. Au sous-sol, un auditorium de 142 places est créé, et parmi les espaces complémentaires, on trouve une conciergerie et une salle de fitness. Un texte comme colonne vertébrale Quand on avance dans le bâtiment, on découvre un des éléments-clés de cet aménagement : une transposition du texte des droits de l’Homme en un relief mural réalisé en Corian qui se poursuit sur

À l’accueil, une suspension LED sert à la fois de support de communication et pour présenter une œuvre d’art.

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Un escalier intérieur relie le septième et le huitième étage.

tout le noyau central de l’immeuble. « Le texte est repris en français, allemand et anglais, avec certains éléments qui deviennent plus abstraits, créant une attraction tactile et des jeux d’ombre et de lumière. Les lettres deviennent des éléments graphiques, tout en conservant leur signification », explique Ingbert Schilz.

Dans la bibliothèque, un mur en Corian fait honneur au texte des droits de l’Homme.

à circuler entre les étages) et kitchenette. On y accède sans passer par les bureaux, et leur acoustique performante permet un volume sonore plus élevé sans interférer sur le calme des bureaux. Autour de ces salles de communication, un couloir fait encore tampon et dessert des open spaces et des bureaux fermés. Pour plus de discrétion visuelle à l’intérieur des bureaux, un système de lamelles sert de brise-vue sur les parois vitrées. Au bout de chaque couloir, une grande baie vitrée appelle le regard et offre une vue panoramique sur le paysage. Au total, on trouve 45 postes de travail fixes par étage.

avec salles de réunion, salons pour déjeuner et une board room. La moquette des bureaux est remplacée par un parquet grisé. Encore au-dessus, au huitième et dernier étage, on trouve l’espace de restauration pour l’équipe, une vaste terrasse de toit aménagée (barbecue, balançoires) et un espace lounge avec des canapés. S’y loge également la club room, un espace plus privatif avec un feu ouvert. « La vue ici est époustouflante ! », confie Ingbert Schilz. « C’est vraiment un espace privilégié. C’est pour cela qu’on a créé un escalier intérieur entre le septième et le huitième étage pour que les clients accèdent facilement à cette zone. C’est très confortable et convivial », conclut l’architecte. Indéniablement un des grands atouts de ce nouvel immeuble.

Plusieurs couches d’espaces de travail Dans les étages, les bureaux se déploient. Un important travail a été effectué sur les circulations afin d’assurer la discrétion et la concentration nécessaires à leur activité. Autour de la circulation verticale au cœur de l’immeuble se répartissent les salles nécessaires à la communication interne : salles de réunion, salle de détente aux différentes ambiances (ce qui incite

Un étage pour les clients Au septième étage, l’aménagement change. On entre dans la partie réservée aux clients,

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Système de fenêtre révolutionnaire en aluminium infinite de WICONA WICLINE 75 MAX Système de fenêtre minimaliste révolutionnaire fabriqué à partir d’aluminium postconsommé. Certifié par DNV GL. Coupures thermiques en polyamide recyclé. Certifié argent C2C. Le concept novateur «poignée de fenêtre cachée» a été récompensé lors des IF Design Award & Red Dot Design Award 2018. Hydro Building Systems Luxembourg 22, rue de l’industrie, Zoning d’activité Wandhaff, L-8399 Windhof M: +352 621 339 328 | E: stephane.hardy@hydro.com

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C’est à Belval, face aux imposants hauts fourneaux, que l’immeuble de bureaux Icône, conçu par Foster + Partners en collabo­ ration avec Beiler François Fritsch pour Besix Red, est en train d’être construit. Cet immeuble aura une surface de 17.300 m² et mélangera différentes ap­proches des espaces dédiés au travail de bureau : 3.500 m² de coworking, mais aussi des « flex offices » et bureaux traditionnels. Les espaces communs seront généreux et nombreux, incitant à la ren­ contre, avec des terrasses intérieures et extérieures. L’immeuble est conçu en deux ailes articulées autour d’un atrium central, avec de la végétation en plusieurs points. En plus des espaces réservés à une activité tertiaire, le socle de l’immeuble accueillera 1.500 m² de commerces et de restaurants. La façade met en œuvre beaucoup de verre, ce qui garantit un impor­tant apport de lumière naturelle

Illustrations : Foster + Partners, Beiler François Fritsch

Nouvelle « Icône » à Belval

et un échange entre intérieur et extérieur. Par ailleurs, la technologie sera très présente dans cet immeuble, avec des ascenseurs intelligents, une réception virtuelle, des applications numériques, une gestion de l’énergie intelligente aidée par de nombreux capteurs permettant de récupérer de nombreuses données telles que la température, la qualité de l’air, le niveau sonore ou encore la présence ou non de personnes dans un espace donné… L’immeuble sera développé avec une certification environnementale de type Breeam Excellent et, en fonction des besoins de l’occupant, s’inscrira dans la démarche de la certification WELL Building Standard®, qui garantit le respect du confort des futurs utilisateurs. Les travaux ont débuté en mai 2020 et ont été confiés à l’entreprise générale Besix, ainsi qu’à sa filiale luxembour­geoise LuxTP. Ils devraient durer environ 30 mois. Dans l’atrium se trouvent des espaces de détente.

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Projets


Le cœur du bâtiment est largement ouvert, avec des nombreuses surfaces vitrées pour laisser passer la lumière naturelle.

La façade de l’immeuble, élégante et légère, dévoile un rythme régulier et symétrique.

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Bureaux luxembourgeois pour Ashurst LLP

L’accueil est traité avec des panneaux en chêne fumé, dans une atmosphère calme et feutrée. MAÎTRE D’OUVRAGE

Ashurst LLP Luxembourg Branch ARCHITECTES

Partenariat petitcarrée architectes et Luzi Architecture d’intérieur COORDINATION TECHNIQUES SPÉCIALES

Luxconsult SURFACE NETTE

850 m2 LIVRAISON

2020

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Le cabinet d’avocats d’affaires britannique Ashurst LLP a demandé à petitcarrée architectes et Luzi Architecture d’intérieur de réaliser ses nouveaux bureaux à Luxembourg. Déjà présent dans 16 pays, il a choisi, pour s’installer dans la capitale du Grand-Duché, le bâtiment Le Dôme, dans lequel il dispose de deux plateaux de 400 m2 et 450 m2. Un plateau est dédié aux collaborateurs, repartis majoritairement en bureaux individuels ou par deux. Les bureaux se trouvent de part et d’autre du plateau, le long des façades pour profiter de la lumière naturelle. Cette disposition permet également de dégager, au centre du plateau, une place centrale traversante à l’atmosphère calme et tamisée qui comprend les fonctions communes, les circulations verticales et des zones assises favorisant les échanges spontanés. Le second plateau accueille les clients et comprend les salles de réunion

Projets

et la réception pouvant servir d’espace pour des événements internes. Il est traité pour apporter de l’intimité et de l’apaisement. À ce niveau, les architectes ont choisi de travailler avec des panneautages en chêne fumé, des détails en laiton bruni, des voilages et du mobilier sur mesure. L’aménagement est conçu dans un esprit de contraste et de jeux graphiques. Les plafonds sont blancs dans les bureaux, mais noirs dans les zones de circulation. Un jeu graphique sur la moquette renforce ce contraste et accentue la différenciation des zones. Les cloisons dessinées sur mesure sont en verre acoustique dont la partie centrale est striée pour plus de discrétion visuelle. D’une manière générale, le défi pour ces aménagements était d’interpréter l’atmosphère exclusive des bureaux londoniens, tout en apportant une identité propre qualifiée de « new classique chic » par les architectes.


Photos : Serge Brison

Au centre des plateaux, des zones de rencontre sont aménagées.

Les salles de réunion, visuellement calme, permettent la discrétion demandée par l’activité.

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Un hôtel et un immeuble administratif

Un nouvel ensemble mixte a été conçu par M3 Architectes rue du Fort Niedergrünewald. Il accueille un complexe hôtelier (Mama Shelter, voir notre article à ce sujet) et un immeuble administratif, OBH. Cet ensemble doit à la fois se positionner entre une rue intérieure qui fait la liaison avec le Sofitel voisin et crée un espace de promenade, et la rue du Fort Niedergrünewald en contrebas depuis laquelle il faut aller chercher les visiteurs. Par ailleurs, le Fonds Kirchberg a affirmé la volonté d’avoir un programme morcelé dans des bâtiments individuels de plus petite taille pour fluidifier la circulation publique et offrir une respiration entre les grands complexes des institutions avoisinantes. C’est pourquoi la façade blanche

de l’hôtel entre en contraste avec la façade noire de l’immeuble administratif. Alors que le programme de l’immeuble de l’hôtel est lisible depuis la rue, la façade de l’immeuble administratif trompe l’échelle de la hauteur classique des étages de bureaux. Hyper-­ rationnelle à l’intérieur avec des plateaux de 1.000 m2, la façade de l’immeuble de bureaux est complétée à l’extérieur par un pliage semi-aléatoire de caissons vitrés de double hauteur. Les deux immeubles partagent un socle commun de parking et un aménagement extérieur continu. Un nouveau commissariat dédié à la pointe occidentale du Kirchberg est imbriqué au cœur du dispositif, dans le socle de l’immeuble de bureaux.

Photos : M3 Architectes

La façade de l’hôtel est régulière, évoquant des plumes ou des écailles.

La façade de l’immeuble administratif se compose de caissons vitrés de double hauteur dans lesquels se trouvent les protections solaires.

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La cour intérieure présente une façade blanche qui contraste avec le noir des briques de la façade principale.

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Projets


Moonlight, un bâtiment pensé en contraste

Photos: Julien Swoll

Le bâtiment Moonlight a une façade réalisée à l’aide de briques noires.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Association momentanée Stoll Group et Félix Giorgetti ARCHITECTE

Jim Clemes Associates INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

SGI INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Jean Schmit Engineering LOCALISATION

Luxembourg, route d’Arlon LIVRAISON

Juin 2019

Le bâtiment administratif Moonlight, conçu par Jim Clemes Associates, se situe sur la route d’Arlon à Luxembourg et est voisin du siège de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF). C’est justement en réponse à ce bâtiment (conçu par architecture + aménagement, en collaboration avec JSWD Architekten), remarquable par ses façades en béton préfabriqué lisse et blanc, que le bâtiment Moonlight a été imaginé. Pour répondre à la blancheur de son voisin, le bâtiment Moonlight présente une façade très foncée. Cette façade portante architectonique périphérique est composée d’un bandeau en béton vu hydrogommé et de poteaux en briques. Ces derniers sont composés de plus de 300.000 briques de terre cuite de teinte noire. Seul le dernier étage en retrait est dessiné en dehors de la trame et est recouvert de panneaux blancs. Cette couleur blanche est également présente dans la cour intérieure au cœur de la construction, qui présente elle aussi des façades blanches et largement vitrées. L’immeuble comprend cinq étages supérieurs et deux niveaux de sous-sol avec environ 70 places de parking. Le bâtiment se trouvant sur un terrain dénivelé, une partie du premier sous-sol est occupée par la zone cuisine et le réfectoire. Chaque plateau de bureaux d’environ 1.160 à 1.550 m2 peut être loué séparément. La surface totale est de 9.600 m2. Il est actuellement loué également par la CSSF comme extension de son siège, si bien qu’une passerelle a été ajoutée entre les deux bâtiments. Située au niveau 2 et 3 de l’immeuble, la passerelle est vitrée, avec une ossature portante métallique d’une longueur de 13,5 m pour une largeur de 2,8 m. La remise des clés a eu lieu le 16 juin 2019.

Plus de 300.000 briques se conjuguent à des bandeaux en béton vu pour composer la façade du Moonlight.

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Potaschberg, nouveau business park

C’est à proximité de Grevenmacher que Web est en train de concevoir, pour un maître d’ouvrage privé, le nouveau business park dénommé Potaschberg. Sont prévus 40.000 m2 de surfaces admi­ nistratives, réalisés en plusieurs phases. Le projet s’étendra en plusieurs blocs et permettra aux futurs locataires une flexibilité dans le choix de leurs surfaces, qui pourront varier de 100 m2 à plusieurs milliers de mètres carrés selon leurs besoins. Un centre de conférence et de séminaire est également au programme. Un parking souterrain d’environ 600 emplace­ ments facilitera l’accès en voiture. Le site étant à proximité de la forêt, une zone de détente est prévue en extérieur.

Dans la philosophie de la construction durable, les façades seront végétalisées. Ce nouveau site pourra devenir un atout pour désengorger le centre-ville de Luxembourg, tout en restant à 15 minutes de l’aéroport. L’hôtel Simon’s Plaza, situé vis-à-vis du site, offre un service complé­mentaire pour les futurs usagers du site. Ce projet reçoit le plein soutien de la Ville de Grevenmacher et de son bourgmestre Léon Gloden : « C’est un projet phare pour notre ville, aussi bien du point de vue économique que du point de vue architectural, marquant un nouveau landmark au Potaschberg. » La réalisation de cette nouvelle zone devrait débuter fin 2021.

Illustrations : Web

Plus de 40.000 m2 de surfaces administratives vont être créés.

Les bâtiments sont répartis sur le site selon une forme organique faisant écho à la forêt voisine.

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DSL s’installe dans une ancienne halle

MAÎTRE D’OUVRAGE

DSL ARCHITECTE

Metaform Architects LOCALISATION

Steinsel, Luxembourg RÉALISATION

Juillet 2020 SURFACE

1.950 m2 INVESTISSEMENT

5 millions d’euros

L’entreprise DSL, active dans le domaine de l’informatique, a souhaité rénover une ancienne halle artisanale pour la convertir en espace de travail tertiaire. Pour cela, elle a confié à Metaform ­Architects la transformation du bâtiment situé à Steinsel. Le large volume ouvert et convivial a été organisé sur deux niveaux sous une généreuse verrière en toiture. L’espace en double hauteur est largement ouvert sur l’extérieur. De nombreuses baies vitrées apportent de la lumière naturelle vers les postes de travail. Les espaces dépourvus de lumière naturelle au rez-de-chaussée sont dédiés au stockage de matériel. On y trouve cinq bureaux individuels, deux grands open spaces, un espace de stockage… Au centre, un escalier-podium offre un espace pour des réunions informelles ou simplement discuter. La toiture intègre les techniques du bâtiment et l’abondante végétation apporte un confort inédit aux nouveaux utilisateurs. Ce nouveau siège est aussi conçu pour être respectueux des normes environnementales puisque 41 panneaux solaires ont été installés sur le toit, produisant jusqu’à 160 kW d’électricité. Au moment du déménagement, en juillet 2020, l’équipe était composée de 40 salariés, mais était appelée à s’agrandir, chose possible maintenant que l’entreprise dispose de locaux plus vastes. Créée en 1986, la société reste propriétaire de ses deux bâtiments au Rollingergrund0 où elle était installée auparavant. L’un est en rénovation et devrait être proposé à la location d’ici un mois. L’autre subira à terme le même sort, puisqu’il sert encore de site tampon pour gérer les stocks.

Les open spaces profitent d’une grande entrée de lumière naturelle.

Deux niveaux d’espaces de travail ont pu être créés dans la halle.

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Projets


Photos : Metaform Architects

Au centre de l’espace, on trouve un escalier-podium qui facilite la rencontre entre les personnes de l’équipe.

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PUBLIREPORTAGE

L’AVENIR APPARTIENT AUX BÂTIMENTS INTELLIGENTS ! Les Customized Smart Buildings révolutionnent le secteur de l’immobilier. À l’aide de capteurs, il est désormais possible de récolter, de croiser et d’analyser des données d’utilisation et d’optimiser ainsi la gestion du bâtiment. Plusieurs projets pilotes témoignent de ces technologies déjà très fiables.

Il n’y a personne dans la pièce ? La lumière s’éteint automatiquement. Une grande réunion avec les collègues ? Le système de ventilation se met en marche. Là où jusqu’à présent les utilisateurs devaient intervenir, les bâtiments intelligents agissent de manière indépendante : grâce à l’intelligence artificielle (IA) ils apprennent de leurs utilisateurs via une sorte de cerveau central et s’adaptent constamment à leurs besoins. Ainsi, les détecteurs de présence « intelligents » et connectés livrent des informations sur l’intensité de l’utilisation des différents espaces. Dès qu’un utilisateur entre dans le bâtiment, celui-ci peut via une application numérique spécifique détecter immédiatement quels postes ou quelles pièces sont libres. De même, selon qu’un espace est utilisé ou pas, le chauffage, la climatisation ou la ventilation s’adaptent aux besoins en temps réel. Si un espace reste vide, le chauffage baisse en conséquence et permet une gestion de l’immeuble ou du bâtiment plus économique. Mais la récolte de données peut également permettre de détecter à un stade précoce d’éventuels problèmes, parfois même avant la survenue d’un dysfonctionnement. Ainsi, il est possible de piloter de manière plus ciblée la maintenance, ce qui permet de limiter les temps d’immobilisation et de réparation d’une installation. Placer l’utilisateur et ses besoins au centre de l’attention Dans le bureau du futur, qui sera de plus en plus en concurrence avec le télétravail dans les années à venir, l’utilisateur et ses besoins jouent en effet un rôle primordial. Les personnes qui viendront travailler au bureau devront le faire avec plaisir et s’y

sentir bien. Cela ne peut marcher que si les solutions techniques contribuent à une atmosphère de travail agréable. Le service complet fourni aux locataires d’un immeuble de bureau inclut l’utilisation d’une app qui permet à l’utilisateur de réguler les températures, de contrôler les entrées, ou encore de profiter des services de livraison, ou de réservation de salles. Le Smart Building permet donc un futur intelligent au cœur duquel sont placés l’humain et son environnement, tout en respectant les données personnelles conformément à la directive européenne sur la protection des données personnelles. L’implémentation de plateformes numériques immobilières permettront d’évaluer non seulement les nouvelles constructions, mais également les constructions existantes, pour envisager une éventuelle modernisation de celles-ci. C’est ce que propose le Digital Ready Check qui intègre cette plateforme à des immeubles plus anciens. L’IA peut ensuite accéder à un ensemble de données relatives à l’entreprise, à l’utilisateur ou à leur environnement et comparer la disposition, la fréquentation et l’utilisation des surfaces de plusieurs bâtiments entre eux. Grâce à cette analyse, des recommandations sur la gestion du bâtiment sont émises et garantissent une optimisation durable du portefeuille. Les méthodes de construction intelligentes permettent donc de mettre en œuvre toute une panoplie de solutions – adaptées aux besoins des utilisateurs. Et tout le monde en profite.


cube berlin

Le bâtiment est ainsi équipé d’environ 3 750 capteurs, de 750 balises dites Beacon, mais aussi d’émetteurs Bluetooth à basse énergie et d’antennes de téléphonie mobile qui collectent les données les plus diverses, nécessaires à la gestion de l’immeuble.

© Adam MØrk

Hammerbrooklyn, Hamburg

Avec une vue directe sur la réserve naturelle de Holzhafen, à mi-chemin entre la gare Centrale de Hambourg et HafenCity, le plus important projet digital d’Allemagne porté par le secteur privé voit actuellement le jour, à la pointe de la transformation et de l’innovation digitale. Ce lieu allie travail et recherche et réunit entreprises, startups et cerveaux venus des quatre coins du monde. Le premier bâtiment Hammerbrooklyn, le DigitalPavillon, a ouvert en 2020. Sur une surface totale de 7 500 m², le projet de réhabilitation de l’ancien pavillon américain de l’EXPO 2015 constituera le cœur du nouveau quartier digital de Hambourg. Drees & Sommer assure le conseil en digitalisation et soutient le pilotage du projet.

Pour plus d’infos, contactez : Drees & Sommer Luxembourg info.luxembourg@dreso.com www.dreso.lu

© Hammerbrooklyn

C’est un cube en verre, aux allures futuristes, situé au cœur de Berlin : le cube berlin, inauguré en février dernier, construit par CA Immo en partenariat avec Drees & Sommer, spécialiste de la planification, et la startup Thing-it. Le bâtiment impressionne d’un point de vue architectural. Pourtant, sa principale innovation n’est pas visible de l’extérieur. En effet,derrière sa façade, se cache un concentré d’intelligence : la construction repose entièrement sur des technologies « intelligentes » répondant aux plus hauts critères de sécurité.


New Immo, nouveaux bureaux

Photos : Vincent Remy

Pour le nouveau siège de l’agence immobilière New Immo située à Luxembourg-­ Belair, Moreno Architecture et Associés a conçu un aménagement intérieur jouant avec les contrastes. Les 125 m2 de l’agence sont divisés en quatre espaces : un accueil, un open space, un couloir et une terrasse. Le projet tire parti de sa singularité pour développer son concept : deux espaces reliés par une circulation travaillée de manière distincte. En effet, l’accueil et l’open space ont été traités dans la clarté, dans des teintes de blanc et gris afin de laisser entrer un maximum de lumière. A contrario, le couloir – optimisé par de nombreux rangements –, la cuisine et les sanitaires ont été traités comme une « boîte » noire. Les bandeaux Led installés en cercle confèrent au couloir sa propre identité visuelle. Les lignes épurées de l’accueil et de son comptoir en corian sont soulignées par les couleurs vives du logo de l’agence – rose, orange, bleu et vert –, reprises dans le mur en bandes de tissu. Dans l’open space, les matériaux bruts tels que le béton ciré, le béton et la maçonnerie prédominent. Le revêtement de sol unifie l’espace d’accueil et l’open space. La transparence est de mise pour l’espace de réunion et le bureau individuel dont les parois sont vitrées. La présence du végétal, grâce à la vaste terrasse de 55 m2, est visible depuis l’espace de travail. Celle-ci assure un lieu de détente ou de réunion informelle. À l’accueil, le revêtement mural reprend les couleurs du logo de l’agence immobilière.

CLIENT

New Immo ARCHITECTE

Moreno Architecture et Associés LOCALISATION

Luxembourg-Belair SURFACE

125 m2 L’espace de travail partagé, au caractère industriel, s’ouvre sur une terrasse.

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Titanium, du neuf avec de l’ancien

Le bureau Polaris Architects est intervenu sur une rénovation de façade de l’immeuble administratif Titanium Office Center situé à Leudelange et construit dans les années 1990. Ce projet entre pleinement dans la démarche et la philosophie du bureau, à savoir une réflexion sur le bâti existant, privilégiant une démarche durable, une économie du bâtiment favorisant le réemploi plutôt que la destruction et la production de déchets supplémentaires. Le maître d’ouvrage, Leasinvest Immo Lux, souhaitait conserver le bâtiment existant tout en optimisant et améliorant sa longévité dans une démarche durable et écologique. L’édifice répondait encore, en grande partie, aux besoins des utilisateurs,

ce qui a permis d’exclure, au moment de l’avant-projet, la rénovation lourde ainsi que la démolition / reconstruction. L’intervention principale a eu lieu sur la façade avec la mise en place de toiles tendues qui effacent les anciennes lignes verticales de l’édifice au profit de longs bandeaux horizontaux. La verticalité est toutefois encore présente à travers les lignes colorées verticales qui entrent en contraste avec les couleurs sombres du bâtiment. L’oblique du rez-de-chaussée a été adoucie par l’intermédiaire d’un ban­deau redressé. Par ailleurs, les lieux sont main­tenant accessibles aux personnes à mobilité réduite, et de nouveaux aménagements extérieurs améliorent la visibilité du bâtiment.

Photos : Polaris Architects, Eric Chenal

Le socle de l’immeuble a été retravaillé pour être adouci.

L’immeuble, tel qu’il était avant l’intervention de Polaris Architects.

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La structure du bâtiment a été conservée. Seule la façade a fait l’objet d’une intervention.

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Casa Ferrero livré

Les couleurs ocre et l’esprit italien règnent dans la piazza intérieure.

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Projets


Photos : Jacques Giral

Le bâtiment qui accueille le siège mondial de Ferrero est un vaste immeuble de 29.500 m2 conçus par Architectes Perry Weber & Associés et développé par Besix Red et Felix Giorgetti. Cet immeuble de bureaux se distingue par une architecture sobre et intemporelle, une position stratégique à proximité immédiate de l’aéroport du Findel, et une construction répondant aux dernières exigences en la matière. Initialement divisé en deux parcelles appartenant à deux propriétaires différents, le terrain a été rassemblé en une seule unité sur la volonté de Besix Red et Felix Giorgetti afin de répondre à la demande du maître d’ouvrage de réaliser un bâtiment de plus grande envergure. Une proposition qui a séduit Ferrero, qui s’est porté acquéreur de la société détentrice du projet et qui a, par la suite, confié la réalisation de leur siège mondial au partenariat Besix Red-Felix Giorgetti. En façade, un impressionnant porte-à-faux se développe sur plus de 100 m, sans colonne de soutien. L’immeuble se compose de deux ailes reliées par un vaste atrium dans lequel on trouve des passerelles intérieures aux formes libres et au positionnement décalé, ce qui représente une prouesse d’ingénierie. Derrière le mur rideau qui fait appel depuis la rue, l’atrium de l’entrée se distingue par son immense volume couvert d’une verrière de 800 m2. Il est conçu comme un espace d’accueil et de communication, une place couverte mais ouverte à la vie de l’entreprise et aux interactions entre les employés. L’aménagement intérieur des bureaux a été confié au bureau français Lonsdale qui s’est inspiré du village italien d’Alba, berceau de l’entreprise : couleurs terracotta ou jaune de Naples, lumière qui rappelle les cordes à linge, grès italien, pins parasols… Une réserve foncière est encore disponible sur le site, en vue d’une extension du bâtiment. Les équipes de Ferrero sont désormais rassemblées sur un site unique qui peut accueillir 1.200 personnes.

Le restaurant La Piazza accueille le personnel pour les pauses repas.

Au cinquième étage, une impressionnante boardroom pour 34 personnes a été aménagée.

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Photos : Utku Pekli, Jacques Giral

Vue arrière du siège social, avec l’atrium couvert au centre.

La façade intérieure est largement vitrée, ce qui permet de profiter de la lumière naturelle provenant de la piazza, dont le toit est vitré.

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UXEMBOURG

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C’est à Bertrange que se trouve le nouvel immeuble de bureaux Bark, conçu par Christian Bauer & Associés Architectes et développé par Polyform. D’environ 2.000 m2, il se déploie sur trois étages avec une toiture traditionnelle à deux versants, mais son traitement architectural est contemporain : la façade continue est composée de lamelles de bois disposées verticalement et qui se poursuivent également sur le toit. Ce choix confère un aspect monolithique et sculptural au bâtiment. L’entrée principale est clairement identifiable et un ascenseur panoramique permet de conserver un contact

visuel avec l’extérieur. À l’intérieur, le bois domine également, avec de nombreuses ouvertures vers l’environnement extérieur. Le plan linéaire permet la flexibilité que requièrent les occupations de bureaux. Jusqu’à cinq entités indépendantes de surfaces variables peuvent être aménagées avec une entrée séparée. Un sous-sol accueille les archives, les locaux techniques et 30 places de parking. Le concept énergétique permet des besoins en énergie finale réduits au minimum. Le bâtiment obtient ainsi une classification énergétique BBB. La phase de conception est achevée et le projet est en développement.

Illustrations : Christian Bauer & Associés Architectes

Bark, un bureau au milieu de la campagne

La façade de Bark est réalisée en lamelles de bois posées verticalement et qui se poursuivent sur la toiture.

À l’intérieur, on retrouve une forte présence du bois.

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Projets


Un nouveau Bijou à la Cloche d’Or

MAÎTRE D’OUVRAGE

Grossfeld PAP ARCHITECTE

Valentiny hvp architects INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

AuCARRE INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Ingetech SURFACE

5.821 m2 PARKING

Photo : José Carsí (Maison Moderne)

45 places

Un nouveau bâtiment administratif est livré à la Cloche d’Or : Bijou. Cet immeuble se distingue par sa petite taille face à ses voisins, mais aussi par sa forte présence esthétique avec une façade recouverte de silhouettes de feuilles métalliques. Situé entre les bâtiments occupés par Deloitte et Alter Domus, le nouveau bâtiment administratif dénommé Bijou par son maître d’ouvrage Grossfeld PAP a été construit par Soludec à la Cloche d’Or. Il est conçu par les architectes du bureau Valentiny hvp architects et les ingénieurs de AuCARRE (génie civil) et Ingetech (génie technique). « Il s’agit d’un bâtiment de bureaux assez classique, avec des plateaux libres et un noyau central, explique l’architecte François Valentiny. Mais la particularité de cet immeuble est d’être beaucoup plus petit et bas que ses voisins. Il fallait donc trouver un moyen de le faire exister et de le rendre visible parmi les autres bâtiments du quartier, ce que nous avons fait en proposant une façade un peu ‘décorative’. L’immeuble est en effet comme entouré par une seconde peau aux motifs de feuilles métalliques, présente y compris sur le toit, pour donner une vision plus esthétique aux personnes qui regardent par la fenêtre depuis les immeubles voisins, argumente l’architecte. C’est une approche que nous avions déjà mise en œuvre pour le bâtiment de KPMG au Kirchberg, à la différence que la structure au Kirchberg est portante, ce qui n’est pas le cas pour le bâtiment de la Cloche d’Or. Par ailleurs, c’est aussi une proposition pour lutter contre la monotonie de nos villes modernes, sclérosées par les trames répétitives de 1,35 m. Le fait que ce petit immeuble se situe entre deux grands bâtiments à l’architecture plus stricte provoque un contraste intéressant et crée une étincelle positive », déclare François Valentiny. Cet immeuble est caractérisé par une façade ornementée de feuilles métalliques.

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Projet mixte au boulevard Royal

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MAÎTRE D’OUVRAGE

Société Immobilière Monterey MAÎTRE D’OUVRAGE DÉLÉGUÉ

INCA – Ingénieurs Conseils Associés ARCHITECTE

Jim Clemes Associates INGÉNIEURS GÉNIE CIVIL

INCA – Ingénieurs Conseils Associés INGÉNIEURS GÉNIE TECHNIQUE

Jean Schmit Engineering SURFACE TOTALE

32.000 m² PARKING

149 places LOCALISATION

Luxembourg

Photos : Jim Clemes Associates, Matic Zorman (Maison Moderne)

L’ancien siège de BGL BNP Paribas à Luxembourg a laissé place au projet Zenit Royal conçu par Jim Clemes Associates. La Société Immobilière de Monterey avait organisé en 2014 un concours pour la conception du nouvel immeuble Zenit Royal, situé à l’angle du boulevard Royal, de l’avenue Monterey et de la rue Notre-Dame. Jim Clemes Associates a opté pour une façade sobre et calme, rythmée régulièrement par des fenêtres verticales, mettant en œuvre à la fois le béton architectonique et la pierre naturelle. À l’intérieur, deux atriums apportent la lumière naturelle jusqu’au cœur du bâtiment. Le maître d’ouvrage avait demandé dans son programme que le bâtiment puisse être flexible dans son aménagement intérieur. Ainsi, on trouve principalement des espaces de bureaux, mais aussi une agence bancaire, au rez-de-chaussée (architecture d’intérieur : Jim Clemes Associates) et six appartements au dernier étage, qui bénéficient à la fois d’une terrasse et d’une vue étendue au-dessus des toits de la ville. Au sous-sol, 149 places de parking ont été développées. Le nouveau bâtiment se raccorde à la Tour Schoetter, également conçue par le bureau Jim Clemes Associates, qui est restée en place. Le nouveau bâtiment est pensé comme une superposition de couches horizontales. Les trois premiers étages sont en avancée d’un mètre par rapport à l’étage du rez-de-chaussée, alors que les quatrième et cinquième étages retrouvent l’alignement avec l’étage du rez-de-chaussée. Le sixième et dernier étage est quant à lui en retrait par rapport à la rue, offrant à la fois une plus grande intimité et des espaces extérieurs de terrasse. Le bâtiment est maintenant propriété d’Everop Everest Investment.

Projets


L’agence bancaire au rez-de-chaussée a été aménagée par Jim Clemes Associates.

Le bâtiment participe au renouveau du front de rue du boulevard Royal.

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Repenser l’architecture des villes Eaglestone

Qui a dit qu’un bâtiment ne pouvait pas être à la fois élégant, innovant et écoresponsable ? C’est le défi relevé par Eaglestone, promoteur spécialisé dans le développement et l’investissement immobiliers, qui concilie pour chacun de ses projets une construction de qualité exemplaire avec des emplacements exceptionnels. Rencontre avec Xavier Hauboldt, CEO de la filiale luxembourgeoise, et Jean-Christophe Bocci, Directeur Technique. Eaglestone est actif dans plusieurs pays, dont le Luxembourg, quels sont ses domaines d’action ? Xavier Hauboldt (CEO) : Eaglestone est un groupe de développement et d’investissement immobiliers actif depuis dix ans en Belgique, cinq ans au Luxembourg et depuis peu en France via l’acquisition du groupe Interconstruction. Nous nous

« La précision, la rigueur et l’excellence sont des valeurs qui nous animent et caractérisent bien nos processus de travail. » Xavier Hauboldt, CEO Eaglestone Luxembourg

positionnons en tant qu’acteur opportuniste, attentif à l’offre du marché, tant sur le segment du résidentiel, que du bureau ou du commerce, en vue de développer des projets urbains ambitieux et novateurs. Quelles valeurs animent l’entreprise depuis sa création ? X. H. : La précision, la rigueur et l’excellence sont des valeurs qui nous animent et caractérisent bien nos processus de travail, de la conception d’un projet jusqu’à sa livraison. Notre stratégie consiste à effectuer des investissements opportunistes, notamment par l’acquisition et la reconversion d’immeubles obsolètes. Nous visons la création de valeur ajoutée et l’embellissement du tissu urbain. Cette passion créative se conjugue également à une responsabilité sociétale et environnementale forte. Jean-Christophe Bocci (Directeur Technique) : Nous recherchons des immeubles à forte identité architecturale. L’originalité du bâti existant est décisive, afin de proposer in fine des projets à l’identité unique et à l’architecture contemporaine qui apporteront un caractère intemporel. Comme cité plus haut par Xavier, nous attachons une grande importance à l’intégration de l’aspect durable dans le développement de nos projets. C’est un élément primordial dans la prise de nos décisions. Quelle stratégie avez-vous privilégiée pour vous différencier des autres acteurs du secteur ? X. H. : La stratégie est d’être innovants. Nous ne nous laissons pas mener par un marché, mais nous sommes attentifs aux nouvelles formes de travail et d’habitat, et anticipons les tendances. Nous avons conscience des enjeux environnementaux et accordons une grande importance au choix des matériaux et au processus de construction. De plus, l’art fait partie de l’ADN du groupe Eaglestone depuis sa création. Nous avons donc pour volonté d’intégrer cette démarche dans notre réflexion et de partager cette passion avec le plus grand nombre au travers de nos projets. J.-C. B. : Il y a deux options possibles pour un promoteur immobilier. Maximiser le profit en optant pour un

Xavier Hauboldt, CEO Eaglestone Luxembourg.

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Brand voice

Photo : Patricia Pitsch

Contenu sponsorisé par


En chiffres

83 500 1,5

Nombre de collaborateurs (BE, LU & FR)

Surface développée (en m2)

K

Valeur d’investissement (en milliard d’euros) Perspective du projet Prince – 1724 Luxembourg.

Photo : Eaglestone

immeuble ultra-rationnel, au détriment de l’architecture, mais qui privilégie la superficie à la beauté du bâtiment et sa localisation. Ou bien, ce qui est notre vision chez Eaglestone, viser des emplacements stratégiques pour y développer nos projets, ou acquérir des bâtiments de caractère, afin de les repositionner en immeubles prime. X. H. : Le meilleur exemple de cette « philosophie », ce sont nos bureaux où nous nous trouvons actuellement. Nous aurions pu transformer la cour intérieure en espace de bureaux pour gagner quelques mètres carrés, mais nous avons fait le choix de la conserver et d’y implanter des murs végétaux. Aujourd’hui, nous disposons d’espaces professionnels agréables et lumineux, sans pour autant être à l’étroit. De quelle manière l’attrait humain et sociétal impacte-t-il votre manière de travailler ? J. -C. B. : Nos clients souhaitent toujours être au cœur des villes, disposer de biens sur mesure, mais aussi, et c’est une tendance plus récente, favoriser l’innovation et accéder à une véritable expérience client. L’humain retrouve une place centrale dans ce contexte et nous la prenons en compte. X. H. : Au Luxembourg, des réglementations nous obligent à développer

des bâtiments efficaces en termes de performance énergétique et de luminosité. Le bien-être au travail est très important. Nous veillons à créer un environnement de travail sain et sécurisé pour offrir des espaces de travail dans lesquels les gens se sentent bien. La filiale luxembourgeoise du groupe a été créée il y a cinq ans, avec quelle ambition ? X. H. : Notre implantation à Luxembourg avait pour but la reconnaissance d’un marché exceptionnel et la volonté de devenir un acteur de référence comme nous le sommes en Belgique. L’ambition d’Eaglestone au Luxembourg a toujours été de proposer des immeubles de grande qualité architecturale qui s’intègrent parfaitement dans leur environnement. Aujourd’hui, le portefeuille d’Eaglestone à Luxembourg comporte dix projets pour un total de 80.000 m² : 55 % de résidentiel, 40 % de bureau et 5 % de retail. Pouvez-vous nous parler du projet Prince qui verra le jour prochainement ? J.-C. B. : L’immeuble Prince sera situé en plein centre-ville de Luxembourg aux numéros 13, 15 et 17 du boulevard Prince Henri. À l’heure

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actuelle, il y a trois bâtiments à cet endroit pour lesquels nous allons entamer un processus complet de reconstruction en vue de développer un bâtiment mixte comprenant des bureaux et des logements. Les occupants de l’immeuble bénéficieront d’une vue imprenable sur le parc, car nous avons favorisé les ouvertures vitrées sur la façade. Les logements sont tous traversants, d’une superficie comprise entre 80 et 100 m2. En ce qui concerne les bureaux, les plateaux font chacun entre 300 et 400 m2. X. H. : Le bâtiment, signé par l’architecte Archi 2000, s’élèvera sur huit niveaux : six niveaux de bureaux et deux niveaux de résidentiel pour une surface totale de 3.000 m2. La particularité de Prince consiste en son environnement exceptionnel. Il n’est pas comparable aux autres projets, car il est le seul à pouvoir bénéficier d’un tel emplacement privilégié. C’est un bien singulier idéalement placé au Grand-Duché.

POUR PLUS D’INFORMATIONS, RENDEZ-VOUS SUR www.eaglestone.lu

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Origin en construction et vendu

L’immeuble Origin est en construction sur le site de l’ancien siège de Swiss Life, sis 23, route d’Arlon à Strassen. Acquis en 2017 par BPI Real Estate Luxembourg, les bâtiments présentaient des problèmes structurels nécessitant la démolition de l’existant. Un nouveau projet a donc dû être conçu, avec l’aide de Boito Architectes. Au total, 3.750 m2 de bureaux seront répartis sur deux bâtiments de trois niveaux. Les bureaux seront organisés en open space, et chaque étage sera divisible en 2 ou 3 cellules indépendantes. Les soussols, préexistants et conservés, accueilleront 96 places de parking et 140 m2 d’archives. Les occupants disposeront également de 30 places de parking extérieures.

Cet immeuble a été racheté par Keys REIM, société de gestion du portefeuille du groupe Keys Asset Management, qui était accompagné dans cette opération par Nordbridge, société d’asset management luxembourgeoise. Cette dernière a réalisé le sourcing et restera aux côtés de Keys REIM en tant que partenaire local durant toute la période de détention du projet. Pour cette opération, l’acquéreur était assisté par Linklaters. Le financement de l’opération a été assuré par Belfius. Le vendeur était assisté par Dentons et Savills. Les travaux ont débuté en mars 2020, et la livraison est attendue en fin d’année 2021.

Le complexe Origin représente 3.750 m2 répartis en deux bâtiments de trois niveaux hors sol.

ARCHITECTE

Boito Architectes SURFACE

3.750 m2 LIVRAISON

2021 LOCALISATION

Strassen Les futurs bureaux sont organisés en open space.

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Illustrations : Boito Architectes

CLIENT

BPI Real Estate Luxembourg


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CLOCHE D‘OR

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BERTRANGE

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FINGIG

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DUDELANGE

Maisons 3 et 4 façades MELANIE WILMOTTE Administrative & Marketing

BARBARA STREIBEL Commerciale

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Well 22 se construit

Pour la façade, les architectes utiliseront la méthode du bois brûlé, ou Shou Sugi Ban. MAÎTRE D’OUVRAGE DÉLÉGUÉ

IKO Real Estate ARCHITECTE

STEINMETZDEMEYER INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

ICB Ingénieurs Conseils en Bâtiments INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Jean Schmit Engineering ARCHITECTE D’INTÉRIEUR

EL’LE Interior Stories PAYSAGISTE

Alexandre Vandiest PROJECT MANAGEMENT

Drees & Sommer Luxembourg GROS ŒUVRE

Willemen Construction

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L’immeuble de bureaux Well 22 est en construction au 22 rue des Bruyères, à Howald. Conçu par STEINMETZDEMEYER pour le promoteur IKO Real Estate, cet immeuble sera le premier au Luxembourg à être certifié WELL Building Standard®. Cette certification prend plus particulièrement en compte les aspects santé et bien-être des futurs occupants à travers la mesure de la performance de l’environnement bâti et de l’impact de ce dernier sur ses occupants, une approche qui tient tout particulièrement à cœur au développeur IKO Real Estate. Cette certification a été lancée en 2014 aux États-Unis et intègre les connaissances scientifiques et médicales et les pratiques reconnues en matière de conception, de construction et de gestion des bâtiments. Le focus de ce label est donc placé sur les occupants, à travers 10 concepts qui permettent d’adopter une approche holistique du bien-être dans le bâtiment et ses alentours : l’air, l’eau,

Projets

l’ali­men­tation, la lumière, l’activité physique, la température, le bruit, les matériaux, l’esprit et la communauté. Pour répondre à cette approche, les architectes ont proposé un immeuble dont la façade sera recouverte de bois brulé, selon la méthode japonaise Shou Sugi Ban. Un mur végétalisé sera installé dans le hall d’entrée avec l’aide du paysagiste Alexandre Vandiest. Les 4.455 m2 de bureaux seront aménagés par EL’LE Interior Stories de différentes manières afin de créer des espaces de travail efficients et confortables. Au rez-de-chaussée se trouveront des espaces de travail collectifs également dédiés aux rencontres informelles, qui pourront se prolonger vers la terrasse à l’arrière du bâtiment. Une seconde terrasse est aménagée sur le toit. Une certification Breeam Excellent est par ailleurs également visée. La livraison est prévue pour le début de l’année 2021.


Illustrations : STEINMETZDEMEYER / IKO Real Estate

À l’arrière, les employés pourront profiter d’un espace paysager.

Une terrasse sera développée sur le toit.

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Wave, nouvelle vague à Bourmicht

Un nouvel édifice de bureaux va voir le jour à Bourmicht. C’est le bureau iPlan by Marc Gubbini qui en a reçu la commande architecturale de la part de CreaHaus et Espace Immo. Ce bâtiment, d’une surface brute de 15.000 m2, comptera quatre niveaux hors-sol, dont un étage en retrait incluant deux appartements de service et les techniques, et deux niveaux en sous-sol (locaux techniques, archives, parking) pour une emprise au sol de 5.000 m2. Au cœur du bâtiment, deux atriums couverts permet­tront

d’apporter de la lumière naturelle et seront aménagés en cour intérieure, constituant un espace de détente. Le bâtiment est divisible en deux entités distinctes, chacune composée de 14 lots indépendants, grâce à un aménagement flexible. Cette dualité se retrouve dans le traitement de la façade, qui met en œuvre deux écritures architecturales complémentaires. Le parachèvement sera constitué de lamelles en céramique. La toiture sera, quant à elle, végétalisée.

Illustrations : iPlan by Marc Gubbini

Le bâtiment est divisible en deux unités distinctes.

Deux patios sont aménagés et servent de zone d’accueil et de détente.

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WELKIN AND MERAKI Le premier concept premium international d’espaces de travail flexibles

Welkin and Meraki Luxembourg 32-34 Boulevard Grande-Duchesse Charlotte 1330 Luxembourg — T E L . +352 (0)800 80 963 — M A I L reception.glacier@welkinandmeraki.com


Le Corec devient Royal Park Breeam Excellent. Un défi que devrait savoir relever Beiler François Fritsch, qui a acquis ces dernières années une solide expérience en la matière. La façade sera largement vitrée grâce à un mur-rideau et scandée par des profilés en aluminium dont la forme évoque la silhouette des arbres du parc voisin. Le jeu des profondeurs de ces éléments verticaux évoquera une impression de prolifération végétale, tout en garantissant une protection solaire. D’une surface d’environ 10.500 m2, l’immeuble s’élèvera sur 12 étages. Les visiteurs seront accueillis dans un lobby avec un escalier monumental et un mur végétal de 100 m2, tout en

conservant un caractère très contemporain grâce au béton brut. Les espaces intérieurs sont conçus pour être flexibles et adaptables à leurs futurs occupants, avec des bureaux ouverts ou fermés. Les utilisateurs pourront également profiter de douches et de vestiaires. La hauteur sous plafond dans les bureaux sera de 2,65 m. Une terrasse est prévue en haut de l’immeuble pour profiter de la vue. Au sous-sol, on trouvera un parking avec 124 places, dont plusieurs seront équipées de bornes de recharge pour des véhicules électriques. Un parking à vélos sécurisé est également envisagé. La livraison de l’immeuble est prévue pour fin 2021.

Illustrations : Beiler François Fritsch

L’ancien immeuble Corec va connaître une nouvelle vie, et un nouveau nom : Royal Park. Développé par Baltisse avec une conception architecturale signée Beiler François Fritsch, ce projet participe à son tour au renouveau de l’hyper centre-ville de Luxembourg. L’immeuble Royal Park est une rénovation en profondeur de l’ancien bâtiment Corec, situé à l’angle de l’avenue de la Porte-Neuve et du boulevard Prince Henri, juste en bordure du parc. Cette intervention permettra de replacer cet immeuble dans le haut de gamme du marché de l’immobilier de bureaux, répondant aux normes environnementales les plus sévères et visant une certification

Les bureaux bénéficieront d’un aménagement flexible, en open space ou en espaces individuels.

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Projets


La façade du Royal Park évoque la silhouette des arbres du parc voisin.

La façade largement vitrée se déploie sur 12 étages.

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Immeuble B1.03 à la Cloche d’or maçonné fait le tour sur trois côtés de l’immeuble. L’entrée principale du bâtiment, depuis l’esplanade, est marquée par un auvent en béton. La trame de la façade suit le rythme classique de 1 m 35 et alterne des éléments verticaux en béton préfabriqué matricé et des ouvertures vitrées de même largeur. Des loggias viennent dynamiser l’ensemble et marquer une rupture dans la continuité rythmique de la façade. La toiture est entièrement végétalisée, et le cabanon technique habillé d’un bardage métallique afin de limiter son impact sur les constructions environnantes. La livraison du bâtiment est attendue pour 2022.

CLIENT

Grossfeld PAP ARCHITECTE

SchemelWirtz Architectes Associés INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

ICB INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Felgen & Associés LIVRAISON

2022

Illustrations : SchemelWirtz Architectes Associés

Ce nouveau bâtiment administratif s’inscrit dans un ensemble de six immeubles situés sur le lot B à la Cloche d’Or. Sa conception architecturale a été confiée par Grossfeld PAP à SchemelWirtz Architectes Associés. Le bâtiment est bordé sur un côté par la rue Charles Darwin, et des trois autres par une esplanade publique piétonne qui relie entre eux les différentes entités de l’îlot. La surface totale brute est de 5.000 m2 hors sol. Elle se répartit entre un rez-de-chaussée et six étages couronnés par un cabanon technique en attique. Les deux niveaux de sous-sol sont réservés pour 34 places de parking, des locaux techniques et des surfaces d’archivage. Une clôture de lamelles métalliques verticales assises sur un muret

L’entrée principale de l’immeuble se fait par une esplanade commune aux différents immeubles de l’îlot.

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La solution Smart Home sur-mesure pour vos projets connectĂŠs

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Photos : Julien Swol

The Curve, des bureaux d’angle

L’immeuble administratif présente une façade en panneaux d’aluminium perforé.

Situé au carrefour de la route d’Arlon et de la route des Aubépines, The Curve est un petit immeuble administratif. Monceau Assurances a acquis ce terrain de forme trapézoïdale situé en face de la maternité Grande-Duchesse Charlotte à Luxembourg et ont confié à architecture + aménagement la conception de l’immeuble. Les architectes ont imaginé un immeuble à la fois flexible en termes d’aménagement et énergétiquement performant (Breeam Very Good). Ce projet de taille relativement modeste (1.565 m2) combine cependant tous les aspects de la ­complexité d’un immeuble administratif de grande taille. Parce que le terrain a une forme irrégulière, une réflexion approfondie

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a dû être menée pour déterminer les accès, les distributions verticales ou encore les issues de secours. Deux niveaux de sous-sol accueillent des parkings et la partie technique. Quatre niveaux se développent hors sol. Pour répondre à la situation particulière en angle, au carrefour, deux découpes obliques en sens opposé ont été effectuées dans l’enveloppe qui définit le volume. L’une se situe au niveau de l’entrée, et l’autre en loggia au 2e étage, ce qui accentue le mouvement de la façade. Pour la structure principale, le choix s’est porté sur le béton. Les vitrages sont uniquement fixes, pour deux raisons : la ventilation sera entièrement automatique, et ce système de fenêtre permet de

Projets

réduire les nuisances liées à la circulation automobile de cet axe fréquenté de la ville. Les apports solaires sont modulés par des stores extérieurs motorisés et orientables, soutenus par un assemblage de panneaux en aluminium anodisé perforés suivant un motif personnalisé. Ces panneaux sont répartis de manière asymétrique sur chacune des bandes horizontales que constituent les quatre niveaux du bâtiment. L’aménagement intérieur du bâtiment est flexible, offre des divisions de surfaces en plusieurs entités, et permet aussi bien des open spaces que des bureaux cloisonnés. Le choix des matériaux est par ailleurs soumis à de nombreux critères afin de respecter la certification énergétique exigeante du projet.


L’intérieur de l’immeuble reste flexible et peut être divisé en plusieurs entités.

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route d’Arlon, Luxembourghall hall sportif

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route d’Arlon, Luxembourghall hall sportif

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Plan du premier étage.

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MAÎTRE D’OUVRAGE

Monceau Assurances ARCHITECTE

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Route d’Arlon, Luxembourg PROMOTEUR

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Illustrations : Art & Build Architects

Wooden, du bois de grande envergure

La façade sera très largement vitrée pour une entrée maximale de lumière naturelle.

MAÎTRES D’OUVRAGE

Iko Real Estate, BPI Real Estate ARCHITECTE

Art & Build Architects INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Ney + Partners WOW INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Jean Schmit Engineering LOCATAIRE PRINCIPAL

Bâloise Assurances Luxembourg LOCALISATION

Leudelange LIVRAISON

Second semestre 2022 Le bâtiment présente une forme de « U » qui s’ouvre sur le parc communal voisin.

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Projets


L’immeuble Wooden est en construction à Leudelange et a la particularité d’avoir une ossature en bois. Cette nouvelle construction est codéveloppée par Iko Real Estate et BPI Real Estate. La conception architecturale est assurée par Art & Build Architects. Elle accueillera comme futur locataire Bâloise Assurances Luxembourg, qui y établira son nouveau siège. D’une surface de 9.600 m2 et haut de six niveaux, ce sera le premier immeuble en bois de cette envergure au Grand-Duché. Une approche de construc­ tion responsable qui se conjugue à une attention soutenue portée à l’entrée de lumière naturelle avec une façade largement vitrée et visant à faciliter les contacts humains dans l’usage du bâtiment. Le bois d’épicéa et de sapin blanc utilisé pour l’ossature, les colonnes et les dalles proviendra de forêts durables certifiées PEFC de la Grande Région, favorisant ainsi les circuits courts (un rayon de 350 km maximum) et soutenant l’économie locale. Le design « biophilique » développé à cette occasion intègre des éléments naturels dans l’environnement bâti de manière à favoriser le bien-être des occupants. Le bâtiment sera ouvert sur le parc communal à proximité. Des terrasses à chaque étage et des toitures végétalisées sont prévues pour renforcer une connexion à la nature. Les concepteurs visent d’ailleurs une certification Breeam et WELL Building Standard. Cette dernière certification, à la différence des autres labels, est centrée sur les occupants et leur bien-être. Les futurs primo-occupants ont la possibilité de participer à la conception de l’immeuble, et ainsi d’apporter une influence sur le programme de l’immeuble en fonction de leurs besoins. C’est ainsi que Bâloise a demandé à bénéficier d’un grand espace de rencontre collaboratif qui se situera au rez-de-chaussée du bâtiment. Par ailleurs, ce nouveau bâtiment permettra d’implanter le système du flex office pour les collaborateurs, leur offrant la possibilité de mettre en place des espaces de travail en mode projet. Actuellement, la construction des niveaux de sous-sol est prévue au quatrième trimestre 2020. La livraison est attendue pour le second semestre 2022.

Dès le hall d’entrée, la présence du bois se ressent fortement.

Au rez-de-chaussée se trouve un espace ouvert, propice à la rencontre et à la collaboration.

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Un assureur bien installé

L’assureur Stevenson Della Siega a fait appel à Seventyeight pour aménager son agence d’assurances Le Foyer dans l’immeuble Piz Nair à Luxembourg, route d’Esch. Dans une relation de confiance, Stevenson Della Siega a donné carte blanche à Max Bauer, tout en ayant quelques exigences. L’acoustique était un point primordial pour assurer une qualité de travail dans l’open space pouvant accueillir huit personnes qui sont souvent au téléphone. Par ailleurs, le chef d’entre­prise souhaitait que l’ambiance générale de l’agence soit confortable et que les collaborateurs puissent passer leur journée dans une ambiance chaleureuse. Du bois clair habille les rangements sur mesure. Des cloisons en verre assurent des séparations acoustiques, tout en conservant les perspectives visuelles. Le bois est largement présent, ainsi que les matières naturelles ou les plantes. Max Bauer a d’ailleurs choisi d’installer un mur végétal au milieu de l’espace pour diviser le grand espace ouvert. Polyform et Inside ont collaboré respectivement au suivi de chantier et à la réalisation en entreprise générale.

Photos : Vincent Remy

Du bois clair et beaucoup de lumière pour ce nouvel espace de travail.

Une certaine préciosité se dégage de cette ambiance de bureau.

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Ensemble, pour un design durable Grâce à des solutions en aluminium élégantes, performantes et de haute qualité, Reynaers Aluminium donne à vos projets une touche de design durable.

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Nouveau siège de Schroeder & Associés

Le nouveau siège de Schroeder & Associés présente une façade en mélèze.

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Projets


Le bureau d’ingénieurs-conseils Schroeder & Associés a fait construire son nouveau siège à Kockelscheuer, sur le site de Luxite – la Poudrerie. Le déménagement a eu lieu au mois de mai 2020, en plein confinement, et les équipes profitent désormais de ce nouveau bâtiment. Le site a été choisi après une analyse des besoins en mobilité des employés et pour la possibilité d’occuper le terrain avec un bail emphytéotique. Ce nouveau bâtiment représente 8.000 m2 hors-sol et peut accueillir sans difficulté les 350 collaborateurs du bureau. Il a été conçu par architecture & urbanisme 21, qui avait mené une pré­ étude avec la Commune et qui a poursuivi la conception. Schroeder & Associés a apporté son expertise pour les questions de structure qui sont leur corps de métier. Le bâtiment est construit avec une ossature ouverte en béton armé, une façade en mélèze, complétée par de la cellulose de luzerne. Légèrement surdimensionnées pour les besoins de l’entreprise, deux entrées séparées sont prévues, de manière à pouvoir louer plus aisément une des ailes, ce qui ne sera finalement pas le cas au vu de l’accroissement de l’équipe. À l’intérieur du bâtiment, tout est fait pour le bien-être des utilisateurs et pour faciliter le travail des salariés. Au rez-de-chaussée se trouvent l’accueil, le centre de conférences, les services administratif et informatique. Il y a aussi le restaurant de 130 places qui est prolongé par une cour intérieure végétalisée. On y trouve aussi un mur végétal. Les services de production sont dans les étages. On y accède soit par un ascenseur, soit par un large escalier métallique réalisé par Guy Gardula.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Schroeder & Associés ARCHITECTE

architecture & urbanisme 21 INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier & Associés INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Schroeder & Associés PILOTAGE

Schroeder & Associés ACOUSTIQUE

ATE EL PAYSAGISTE

Ernst & Partner CONCEPTION RESTAURANT

Sandra Leidner TERRASSEMENT

Baatz Constructions, Efco-Forodia Exploitation GROS ŒUVRE

Soludec SURFACE

8.000 m2 hors-sol BUDGET

Photos : Raoul Somer

30 millions d’euros

L’escalier a été dessiné pour être confortable et inciter à l’utilisation.

Workspace

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Les longs couloirs sont évités au profit d’une distribution plus courte à partir d’un noyau central. Les quelques couloirs, qui sont quand même présents, ne sont pas traités en ligne droite, mais avec des angles et des lignes brisées pour donner du rythme et différentes vues. Plutôt que des open spaces, c’est la formule de bureau de 1 à 4 places qui a été privilégiée. Mais aucun de ces bureaux n’est équipé de porte et une paroi vitrée permet la communication visuelle avec les personnes extérieures à ce bureau. À tous les étages, chacun répondant au même schéma d’implantation, on trouve, en plus des salles de réunion, des espaces de think tank et des espaces « lounge » thématiques (sport, zen, musique). L’acoustique n’a pas été oubliée et a même fait l’objet d’un travail poussé avec ATE EL. Tous les employés ne disposent pas d’une place de parking puisque 215 places sont disponibles. Le chantier a été l’occasion pour le bureau d’ingénieurs de faire intervenir un maximum d’entreprises luxembourgeoises et de mettre en place une gestion des déchets exemplaire. Le bâtiment est à la pointe des dernières avancées énergétiques et correspond à un bâtiment « nearly zero energy », ce qui signifie qu’il peut fonctionner sans apport extérieur d’énergie. L’électricité est produite par des panneaux photovoltaïques, et grâce à une excellente isolation et des dalles actives, l’apport en chauffage est minimum. Une chaudière à pellets est prévue si nécessaire. Le bâtiment bénéficie d’un environnement très favorable, avec une grande partie boisée en lisière de terrain. Les alentours du bâtiment sont ainsi aménagés pour créer une zone de détente extérieure.

Le hall d’accueil est en liaison avec une cour intérieure.

Les employés disposent d’un restaurant au sein de l’entreprise.

Les couloirs sont des espaces qui profitent aux rencontres informelles.

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Workspace


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Le nid de Cocottes à Grass

Les employés disposent d’une cantine qui leur est réservée.

162

Projets


Dans un entrepôt industriel à la frontière belge, Stéphanie Jauquet a développé son usine de production pour la chaîne de restauration Cocottes. En plus du laboratoire de production, on trouve les bureaux pour l’équipe administrative, une cantine pour les employés et un espace boutique. Elle a confié l’aménagement intérieur de ces espaces au bureau EL’LE Interior Stories. La structure de l’espace est mise en valeur par l’utilisation de la couleur. Le bleu, couleur du logo de Cocottes, sert de fil conducteur. L’utilisation du sapin apporte une certaine fraîcheur dans le choix des matériaux, un matériau modeste qui est contrebalancé par une partie du mobilier, plus raffiné, parfois dessiné sur mesure. Des faux plafonds acoustiques ont été conçus par les architectes et intègrent les luminaires. Une résine bleu pétrole est appliquée au sol des vestiaires, ce qui donne un caractère très graphique à cet espace utile. Sur le comptoir de la cantine, on retrouve le bleu qui sert de fil rouge dans l’ameublement.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Cocottes ARCHITECTE D’INTÉRIEUR

EL’LE Interior Stories LIVRAISON

2019 LOCALISATION

Grass

Photos : Patty Neu

Dans les bureaux, des faux plafonds améliorent l’acoustique et intègrent les luminaires.

Les salles de réunion reprennent tous les codes développés pour l’aménagement intérieur.

Workspace

Dans les vestiaires, une résine bleu pétrole est déposée au sol.

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Bâtiment administratif à Bourmicht

C’est dans la zone d’activité de Bourmicht que Moreno Architecture réalise un nou­ veau bâtiment administratif de 7.500 m2. Y seront hébergés commerce, bureaux et parking. Les architectes ont choisi de développer le bâtiment autour de trois matériaux : le verre, le métal et le béton. L’architecture du bâtiment a tiré parti des contraintes liées au règle­ ment communal : le recul de chaque niveau doit être équivalent à la hauteur de l’étage concerné. Ainsi, la forme pyramidale du gabarit est contrebalancée par la pose de casquettes en béton débordante et de box métalliques à bardage ajouré,

de hauteur et de profondeur différentes servant de pare-vue et de garde-corps. L’intérieur du bâtiment est traité en béton et bois chêne naturel. L’ensemble des techniques reste apparent en plafond. Le projet place au cœur de sa conception le bien-être au travail : les façades vitrées apportent un véritable apport solaire aux espaces intérieurs, et, à partir du premier étage, la zone de bureaux est traitée en triplex autour d’un gradin revêtu de bois formant un noyau d’échange et lieu d’interactivité. D’un point de vue énergétique, le bâtiment respecte un classement ABA.

La silhouette du bâtiment répond à la contrainte urbanistique qui induit une forme pyramidale. ARCHITECTE

Moreno Architecture et Associés INGÉNIEURS-CONSEILS

IDES, ICB EXPERTISE FAÇADE

Secolux ORGANISME AGRÉÉ

Secolux

ÉTUDE ACOUSTIQUE

Secolux GÉOMÈTRE

Metrico ENTREPRISE GÉNÉRALE

Soludec TERRASSEMENT / PAROI BERLINOISE

Baatz LOCALISATION

12, rue des Mérovingiens, Bertrange SURFACE

7.500 m2 À l’intérieur des bureaux, les aménagements seront en bois et la technique restera apparente.

164

Workspace

Illustrations : Moreno Architecture et Associés

BUREAU DE CONTRÔLE

Secolux


T H E R E A L E STAT E I N V E ST M E N T F U N D FO R O U R T I M E . As part of a strong and established local network, Greenfinch Capital Management offers a completely new way to invest in real estate in Luxembourg. With its track record of over 5 years, Greenfinch follows a proven full value chain approach based on clearly defined values, combining market knowledge and experience with innovation and creativity.


« Le beau a une réelle valeur financière » Contenu sponsorisé par

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26 CHIFFRE D’AFFAIRES

50.000.000 € ARCHITECTE

Sébastien Boito SUPERFICIE DE VENTE

5.000 M²

Mamer, un projet de l’architecte Sébastien Boito.

Investir et développer des projets immobiliers de qualité, avec un style architectural affirmé, permet de se distinguer au cœur d’un marché très actif, comme nous l’explique Cédric de Caritat, dirigeant de Fisconsult Real Estate.

financière, qui profite in fine à nos clients investisseurs et aux partenaires de nos projets. En outre, si les choses sont bien faites, la qualité ne coûte pas beaucoup plus cher.

Quels sont les atouts de Fisconsult Real Estate à l’échelle du marché luxembourgeois ? Aujourd’hui, notre activité dans l’immobilier s’inscrit dans un groupe plus vaste, Fisconsult Sinews, créé il y a 20 ans avec mon associé. Si nous investissons dans l’immobilier depuis de nombreuses années, le groupe s’est principalement développé autour de deux métiers : la gestion de fortune et la fiscalité internationale. Nous nous sommes également associés avec le groupe Rebus, acteur immobilier à Luxembourg, ce qui nous permet d’augmenter fortement nos capacités d’investissement. Nous sommes aujourd’hui 50 collaborateurs, 7 associés, et présents dans 6 pays. Notre développement ne dépend pas de l’activité immobilière. Nous avons donc la liberté de choisir nos projets immobiliers sans contraintes, en considérant avant tout les intérêts de nos partenaires. Au fil des années, de nombreux clients, que nous accompagnons dans la gestion de leur patrimoine, nous ont progressivement fait part de leur souhait de prendre part à nos projets immobiliers. En nous appuyant sur cette communauté d’investisseurs, en plus de la liberté de choisir nos projets, nous sommes en mesure de prendre des décisions rapides et de libérer des moyens conséquents pour concrétiser un projet qui nous paraît prometteur.

Qu’est-ce qui, à vos yeux, constitue une bonne opportunité d’investissement dans l’immobilier ? Dans un marché immobilier sous pression, avec beaucoup d’acteurs en compétition, il faut agir avec prudence, en cherchant à développer des produits de première qualité. Cela implique de pouvoir analyser chaque opportunité et son potentiel avec soin. Au-delà des aspects fonctionnels attachés à l’immeuble, la valeur d’un bien se traduit aussi dans son style architectural. Il y a une réelle volonté de faire du beau, en étant attentif au choix des matériaux, en travaillant avec les architectes sur les aspects esthétiques. Tout cela a une valeur

Quel est l’intérêt, pour le client qui est dans une démarche d’investissement, d’allier compétences financières et expertise technique en construction ? L’investissement immobilier, à travers une activité de promotion, présente un réel intérêt pour celles et ceux qui cherchent à acquérir des actifs financiers dont la valeur est stable et décorrélée des performances des marchés. La réunion des compétences financières et d’une expertise technique dans le domaine de la construction permet d’offrir au client un accompagnement global, dans la structuration de l’investissement, sur l’ensemble de l’exécution du projet, au niveau de la commercialisation, avec le développement d’une agence immobilière,

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Brand voice

Photo : Sébastien Boito

et même dans la gestion du bien dans la durée, avec une activité de syndic de copropriété. La volonté, aujourd’hui, est de pouvoir proposer un service complet dans la mise en œuvre de projets intégrant en moyenne 6 à 50 unités de logement. Par exemple, à Mamer, nous réalisons un projet composé par l’architecte Sébastien Boito, comprenant 26 appartements, 12 maisons et des commerces.


Le mot du dirigeant

« Au-delà des aspects fonctionnels attachés à l’immeuble, la valeur d’un bien se traduit aussi dans son style architectural »

Bettembourg, un projet de Türkan Dagli.

Cédric de Caritat, dirigeant de Fisconsult Real Estate

Grey Loft Bettembourg, vue de la cuisine. NOMBRE D’APPARTEMENTS

24 CHIFFRE D’AFFAIRES

20.000.000 € ARCHITECTE

Türkan Dagli SUPERFICIE DE VENTE

2.600 M²

Photos : Türkan Dagli

À Mamer, Fisconsult Real Estate développe un projet de 26 appartements, des surfaces commerciales et 12 maisons unifamiliales. L’architecture est signée Sébastien Boito. DÉCOUVREZ LES PROJETS DÉVELOPPÉS PAR FISCONSULT REAL ESTATE SUR www.fisconsult-realestate.com Grey Loft Bettembourg, vue du salon.

Commerce

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Commerce

Graace Hotel 170 Christian Bauer & Associés Architectes Galeries Lafayette 174 Collaboration avec l’École de design et des métiers d’art Duperré Paris Casino 2000 176 EL’LE Interior Stories Hôtel des Postes 178 Romain Schmiz Architectes & Urbanistes Brasserie Guillaume 182 Rodolphe Mertens Architects Manalena 184 Elena Mora, Noman Studio Cercle Munster 186 RM Archi Cocottes 188 EL’LE Interior Stories, abplus Mama Shelter 190 Mama Shelter Studio Mercure Kikuoka Golf & Spa 192 M3 Architectes

Projets

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Photos : Patty Neu

Graace Hotel, un charme à part

L’enseigne rappelle le caractère artisanal du lieu.

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Projets


La structure métallique de l’ancien atelier a été maintenue.

C’est au cœur du quartier de Bonnevoie, à Luxembourg, que Steve Krack a choisi d’installer son nouveau projet : Graace Hotel, implanté dans un ancien atelier de métallurgie aujourd’hui transformé en boutique-hôtel à l’identité unique. Le chemin a été long avant de parvenir jusqu’à l’ouverture. Initialement, Steve Krack acquiert en 2013 un ancien atelier de métallurgie, l’atelier Graas, situé depuis les années 1950 en deuxième ligne d’un îlot résidentiel dans le quartier de Bonnevoie à Luxembourg. Plutôt que de démolir, l’entrepreneur et amateur d’architecture choisit de réhabiliter cet ancien espace artisanal, de conserver une partie des éléments architecturaux et de les intégrer dans le nouveau projet. Une démarche qui n’est pas isolée pour Steve Krack, mais plutôt le point d’orgue d’un parcours riche d’expériences, jalonnées par d’autres rénovations réussies, à l’image de l’Immeuble des célibataires, du restaurant Brigitte ou de ces maisons de ville historiques dans le Pfaffenthal ou le Grund. Avant cela, et en attendant la maturation du projet et la procédure d’autorisation, il a fait vivre le site autrement : en décembre 2014, il met sur pied l’Amicale des Amis, une exposition collective d’archi­ tecture, et ouvre ponctuellement le lieu pour y accueillir des évènements privés.

Avec l’aide du bureau Christian Bauer & Associés Architectes et de Goblet Lavandier & Associés pour le génie technique, un concept d’accueil hôtelier est élaboré. La structure de la halle industrielle est conservée, mais des « boîtes » supplémentaires accueillant 28 chambres sont construites à l’intérieur. La spécificité du site est maintenue, l’histoire et l’identité de cette parcelle préservées. Initialement, Steve Krack ne voulait utiliser que des matériaux recyclés. Une démarche encore trop pionnière pour la législation luxem­ bourgeoise et qui n’a pas pu aboutir pour des questions d’incompatibilité avec les normes thermiques et acoustiques. Au final, il aura fallu quatre ans pour obtenir les autorisations adéquates et pouvoir ouvrir les portes de son nouvel établissement en juin 2020.

CLIENT

Steve Krack ARCHITECTE

Christian Bauer & Associés Architectes INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier & Associés NOMBRE DE CHAMBRES

28 LOCALISATION

8-10, rue Sigismond, Luxembourg (Bonnevoie)

Des extérieurs de caractère Alors que le quartier est animé, l’hôtel présente un havre de paix, en partie dû à sa position en seconde ligne, mais aussi parce que les murs de l’ancien atelier le protègent et abritent une cour intérieure arborée. Les briques, des anciennes tôles, la structure métallique et quelques autres éléments déjà présents sur le site sont conservés et réutilisés dans la nouvelle composition qui devient un lieu plein de charme et de personnalité.

Commerce

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En entrant dans la chambre, on découvre la partie salon, équipée d’une table mobile.

Les chambres, accessibles par des coursives extérieures, sont réparties sur deux niveaux autour de la cour. Toutes les fonctions autres que les chambres sont disposées dans des bâtiments annexes : l’accueil, un espace pour le petit-déjeuner qui sert de cafétéria le reste de la journée, et un bar à vins avec petite terrasse. Des terrasses extérieures de caractère et aux vues croisées sur le site complètent l’offre dans les étages. Un jardin sur le toit est également développé. Des chambres confortables, tout en étant minimalistes Les chambres répondent à une démarche de recherche de minimalisme. Avec 17 m2 pour chaque unité, l’espace est optimisé au maximum, étudié pour être le plus compact

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possible. « Je ne voulais pas qu’en entrant, le visiteur tombe tout de suite sur le lit. Aussi, un espace séjour a été imaginé à l’entrée. Il se compose d’une banquette et d’une table qui peut coulisser pour laisser plus de place afin de manipuler sa valise par exemple. La table présente une fente sur le plateau, pour y glisser la tablette qui a été remise à l’accueil et la consulter confortablement. » Chaque client dispose d’un accès wifi personnel, offrant un haut débit et une utilisation en toute sécurité. La salle de douche sépare l’espace salon de l’espace nuit. Par un astucieux jeu de parois, l’espace de circulation se transforme en espace de douche et isole également la partie salon de la chambre. Ainsi, pendant qu’un des deux occupants dort, l’autre peut être actif dans la

Projets

partie séjour sans déranger l’autre. Un mur de briques en verre offre une communication avec l’extérieur sans empiéter sur l’intimité. La chambre est sobrement équipée d’un lit double, de quelques patères pour les vêtements, et s’ouvre sur un espace extérieur à l’arrière. Du côté des matériaux, on trouve du bois des Vosges, des briques pour le sol, du béton. « On habite ici comme dans une cabane moderne, explique Steve Krack. Quand on entre dans la chambre, c’est un peu comme si on rentrait chez soi. La porte épaisse isole parfaitement des bruits extérieurs, les matériaux sont choisis avec soin, ainsi que les quelques objets qui s’y trouvent. J’ai vraiment voulu donner une qualité d’espace à ce lieu », conclut le fondateur de l’hôtel.


La salle de douche se trouve entre l’espace nuit et l’espace salon.

Le coin nuit est sobre et équipé de l’essentiel.

Commerce

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Les étudiants de l’école de design et des métiers d’art Duperré Paris ont pu intervenir sur une partie du mobilier.

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Projets


Les Galeries Lafayette installées à Luxembourg

Photos : 11 h 45

Un espace VIP a été développé pour une expérience premium.

Les Galeries Lafayette ont ouvert un magasin à Luxembourg, dans le complexe Royal-Hamilius, conçu par Foster + Partners et développé par Codic. La surface commerciale de 6.500 m2 bénéficie de nombreuses parties vitrées en façade, ce qui offre une relation entre intérieur et extérieur peu fréquente dans les department stores. À l’intérieur, le design et l’identité visuelle jouent sur les codes triangulaires et biseautés de la façade de l’immeuble. On retrouve des clins d’œil à la culture locale par l’utilisation des matériaux et couleurs inspirés des carrières et ardoises de Luxembourg, tout en aménageant l’espace avec du mobilier de designers français reconnus, tels que Charlotte Perriand, Jean Prouvé ou Pierre Chapo. Une collaboration a également été développée avec l’école de design et des métiers d’art Duperré Paris pour habiller le magasin, en invitant les étudiants à réinterpréter les motifs des Ateliers de la Maîtrise des Galeries Lafayette, maison d’édition de mobilier interne aux Galeries Lafayette, sur une partie du mobilier. Des lignes anguleuses et des formes prismatiques, à l’image de la façade du bâtiment, sont reprises dans l’aménagement intérieur.

Commerce

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Nouveau snack pour le Casino 2000

Photos : Eric Chenal

L’espace de dégustation est organisé en cercle autour duquel rayonnent l’espace de vente, les zones de jeux et les zones de circulation.

Des effets graphiques au sol et au plafond animent l’espace de vente.

Le Casino 2000 à Mondorf a refait une partie de ses espaces. La partie snack-bar a été repensée et réaménagée par le bureau EL’LE Interior Stories. Une demande qui n’a rien de facile tant les intérieurs de casinos sont traditionnellement chargés visuellement. Comment introduire dès lors

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un espace de restauration et de détente au milieu du brouhaha visuel et sonore des machines à sous ? Les architectes y ont répondu en concevant un espace ludique et coloré, presque irréel, collant parfaitement à cet univers du jeu. Le vert a été choisi pour contrebalancer le traditionnel rouge du

casino, et des effets graphiques, que ce soit au sol ou au plafond, animent l’espace. Le lieu, par ailleurs, répond parfaitement aux normes sanitaires strictes d’un espace de restauration tout en restant chaleureux et accueillant grâce aux différentes zones organisées autour de l’espace de dégustation.

Commerce


Projet Symhony

Villa aux prestations haut standing

Plus d’informations : info@htimmo.lu 24.55.92.78


Illustrations : Post Luxembourg / Artea

Le nouvel Hôtel des postes

Dans la cour couverte, les clients pourront profiter d’un bar et d’un restaurant.

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Projets


L’emblématique Hôtel des Postes, situé à Hamilius à Luxembourg, va être profondément rénové pour revêtir diverses fonctions : un hôtel, des commerces, ainsi que des espaces de coworking. Une réaffectation réalisée par Post Luxembourg et le français Artea en tenant compte de l’esprit des lieux. Le projet se veut être « ouvert à tous » et « dans le respect de son histoire », comme l’ont résumé ses parties prenantes lors d’une conférence de presse. « Notre ambition principale est de veiller à ce que ce bâtiment emblématique soit revalorisé et qu’il retrouve sa superbe d’antan telle qu’imaginée par son créateur, l’architecte Sosthène Weis en 1905 », rappelle Claude Strasser, directeur de Post Luxembourg. Pour ce faire, Post Luxembourg, qui reste propriétaire du bâtiment, s’est associé avec le groupe français Artea qui combine

les activités de promoteur, développeur, investisseur et exploitant. Une association qui s’est concrétisée suite à un appel à idées lancé par Post Luxembourg. Ce bâtiment est classé au niveau national depuis 2018 et également situé dans le secteur protégé par l’Unesco. Mais c’est malgré tout un bâtiment qui a subi de nombreuses transformations et qui, derrière sa façade remarquable de style néo-Renaissance, cache une imbrication d’ajouts et d’annexes pas très heureux. Les 8.600 m2 seront découpés en plusieurs espaces : le rez-de-chaussée, avec sa cour intérieure qui sera couverte d’une verrière, accueillera un restaurant, un bar, des commerces ainsi que le lobby de l’hôtel de catégorie lifestyle d’une capacité d’environ 85 chambres ; les espaces du premier au quatrième étage

sont réservés à 75 % à l’hôtellerie et à 25 % au coworking; le sous-sol sera occupé par des espaces de bien-être. Post Luxembourg et Artea pourront compter sur l’expertise du bureau d’architecture de Romain Schmiz, avec la collaboration de Jean Schmit Engineering et InCA Ingénieurs-Conseils, et la créativité de Geraldine Dohogne pour les aménagements intérieurs. Les travaux s’élèvent à 50 millions d’euros, et la livraison est attendue pour 2023. Rappelons que Post Luxembourg a quitté son siège historique à Hamilius en 2017 pour s’installer dans son siège provisoire rue Mercier, également conçu par le bureau de Romain Schmiz, avant que le nouveau siège en face de la gare imaginé par Metaform architectes ne soit finalisé.

La façade de l’Hôtel des Postes donnant sur la place Hamilius sera préservée dans le nouveau projet.

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La cour intérieure sera libérée des ajouts malheureux accumulés au fil du temps et recouverte d’une verrière.

Commerce

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De l’importance du bon conseil pour votre projet immobilier Contenu sponsorisé par Colliers International – Luxembourg certainement permis d’obtenir un entrepôt comme souhaité, nous avons finalement été séduits par une autre approche, celle de consultant. » Une expertise et un conseil L’activité de la filiale de Kubota, principalement tournée vers la logistique sur ce site, nécessitait de prendre en compte de nombreux critères techniques : inondabilité, connexion aux réseaux de transport, éventuelles autorisations supplémentaires à demander, possibilités d’agrandissement, etc. « Les équipes de Colliers International Luxembourg nous ont convaincus parce qu’elles proposaient cette expertise technique, mais aussi parce qu’elles ont vraiment travaillé avec nous comme si nous étions des partenaires, et pas des clients, explique Franck Claudon. Colliers a trouvé, à ­Thionville, le bâtiment qui correspondait parfaitement à nos besoins. La société nous a aussi accompagnés dans la préparation du bail, ainsi que dans la réhabilitation de l’entrepôt, réalisée avec beaucoup de goût. » Pour le Project Director de Kubota Europe, Colliers fait figure d’« avocat technique ». Ses équipes peuvent

en effet offrir un conseil précieux évitant de se lancer dans un projet immobilier qui, à terme, pourrait poser problème. « Ils mettent le doigt sur ce qu’on ne veut pas toujours voir quand on est enthousiasmé par un bâtiment, poursuit Franck Claudon. On avait par exemple un autre site en vue, mais il présentait un léger risque d’inondabilité. Les équipes de Colliers nous ont convaincus de ne pas prendre le risque, et elles avaient raison. Chacun son métier : nous, c’est la logistique, eux, c’est le bâtiment. » Des compétences techniques pointues Pour assurer ce type de services, Colliers International Luxembourg peut compter sur une équipe de gestionnaires de projets aux compétences techniques très pointues. « C’est nécessaire pour comprendre les impératifs de nos clients. Kverneland doit par exemple être capable de livrer partout en Europe, avant 8 h, toute commande de pièce passée la veille avant 18 h. Pour assurer cette performance, il faut prendre en compte les bons critères au moment de choisir un site », relève Yves Meert, Managing Director de Colliers International Luxembourg.

« Pour que l’entreprise soit performante, il faut prendre en compte les bons critères au moment de choisir un site. » Yves Meert Managing Director, Colliers International Luxembourg

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Plan de coupe du pré-projet Kubota.

Brand voice

Photos : Colliers, Olivier Minaire

Quand un professionnel recherche un nouveau bâtiment pour développer son activité, il fait le plus souvent appel à un promoteur ou une agence. Mais lorsque les exigences techniques sont élevées et qu’un conseil pointu est nécessaire, il peut être intéressant de se tourner vers un véritable partenaire pour son projet. Le groupe japonais Kubota est un mastodonte de la production de moteurs industriels et d’engins agricoles, réalisant un chiffre d’affaires de 11 milliards d’euros par an, et employant 40.000 personnes sur tous les continents. Implantée en France depuis quelques années, l’une de ses filiales – Kverneland – a commencé il y a trois ans à chercher un nouvel entrepôt pour continuer à développer son activité. « Nous avons lancé un appel d’offres à destination des sociétés immobilières implantées dans un rayon de 100 kilomètres autour de notre site de Metz, se souvient Franck Claudon, Managing Director Kverneland France, Director Ware­ housing and Distribution Europe Kverneland et Project Director Kubota Europe. La plupart des retours que nous avons eus nous proposaient une approche d’agent immobilier ou de promoteur. Or, si celle-ci nous aurait


« J’ai une approche particulière pour nos sites : je veux qu’ils contribuent au respect de l’environnement ainsi qu’au bien-être des collaborateurs. » Franck Claudon Managing Director Kverneland France, Director Ware­housing and Distribution Europe Kverneland et Project Director Kubota Europe Ces compétences sont encore plus précieuses lorsque c’est un projet de construction qui est envisagé. C’est le cas pour le pré-projet de 21.000 m² lancé avec Kubota pour installer son magasin central européen à côté du site actuel de sa filiale, qui devrait commencer en 2021. « Il faut alors vérifier s’il est possible de se raccorder à la fibre, si le réseau électrique est suffisamment puissant, s’il est envisageable de collecter l’eau de pluie, quelles sont les normes à respecter, etc., détaille Yves Meert. Si on ne fait pas suffisamment

Colliers a également rénové le siège social d’Amazon Europe au Kirchberg (15.000 m2).

attention à l’un de ces points, cela peut être catastrophique pour l’entreprise : une rupture de fibre peut par exemple faire perdre beaucoup d’argent à une société active dans la logistique. » Une aide pour rendre les idées concrètes Si les équipes de Colliers veillent au grain pour respecter les contraintes et éviter tout désagrément, elles apportent également leur support pour traduire les idées de leurs clients. « J’ai une approche particulière pour nos sites : je veux qu’ils contribuent au respect de l’environnement ainsi qu’au bien-être des collaborateurs, explique Franck Claudon. Je souhaitais qu’on réfléchisse à la production d’électricité verte sur site, à la mise en place d’un vrai recyclage en interne, à la possibilité de récolter l’eau de pluie pour la redistribuer gratuitement aux agriculteurs qui en ont besoin. Par ailleurs, nous souhaitions aussi que l’entrepôt soit ouvert sur l’extérieur pour que nos employés voient la lumière du jour et la nature environnante. Nous avons également repeint nos racks de stockage pour qu’ils aient des couleurs moins agressives. Toutes ces idées, c’est moi qui les ai émises. Mais c’est Colliers qui les a traduites techniquement. » Un travail de partenariat permettant de déboucher sur ce type de résultat est évidemment gratifiant pour les deux parties. « Il est clair que cela nous prend plus de temps de travailler sur ce type de projet que de construire un hangar type. Mais c’est aussi tellement plus valorisant. Nous partageons les mêmes valeurs que Franck et, au final, ce n’est pas étonnant que nous ayons fini par travailler ensemble. Qui se ressemble s’assemble ! », conclut Yves Meert.

Commerces

En chiffres

2021

Date à laquelle le pré-projet d’agrandissement du site de Kverneland à Thionville devrait se concrétiser.

11

En milliards, le chiffre d’affaires de Kubota.

2017

Date de la réinstallation de Kverneland à Thionville.

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Renouveau de la Brasserie Guillaume

Suite à un incendie survenu en mai 2019 dans les cuisines, la Brasserie Guillaume à Luxembourg a dû envisager des travaux. Son propriétaire, Sébastien Sarra, en a profité pour demander à Rodolphe Mertens Architects de remettre un peu au goût du jour les salles du restaurant (dont les murs appartiennent à la Ville de Luxembourg) et de faciliter le travail en salle, tout en conservant l’identité du lieu et son atmosphère qui contribuent au succès de l’établissement. Les travaux ont permis de renforcer le caractère « brasserie parisienne » tout en conservant l’esprit art déco. Certains éléments immuables tels que

les assises rouges et le comptoir du rez-dechaussée sont toujours bien présents. Le bar de l’écailler a été retravaillé dans un esprit d’architecture de gare pour être davantage mis en valeur. Des claustras d’inspiration industrielle ont été ajoutés à l’étage pour créer un espace réservé au service et apporter de la lumière naturelle jusque dans l’escalier. Grâce à un travail étroit avec les artisans et les Compagnons du devoir, des éléments comme des carreaux de ciment, des lambris ou le cintrage en étain du bar ont pu être réalisés sur mesure. Sur les murs, les œuvres d’art trouvent des emplacements parfaitement intégrés.

Photos : Andrés Lejona

À l’étage, des lambris et des claustras ont été ajoutés.

Malgré les travaux, l’identité de la Brasserie Guillaume n’a pas été perdue.

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Commerce


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L’art de l’agencement commercial

Photo : Manalena

La jeune commerçante Maddalena Oliva a réussi, avec sa boutique Manalena dans le quartier de la gare à Luxembourg et son pop-up store à la Cloche d’Or, à se faire une place de choix dans l’aménagement intérieur de commerces. Pour la boutique à la gare, la designer Elena Mora a conçu un écrin plein de contrastes, entre la chaleur des textiles et le froid de la pierre et du métal, mais tout en douceur et féminité. Les lignes courbes accompagnent les clients jusqu’au fond de la boutique, aménagée avec du mobilier sur mesure aux formes organiques. Parties pleines et vides sont juxtaposées dans du mobilier de présentation qui joue aussi avec le caché-montré, comme ces miroirs pivotants. Une attention particulière a été portée au choix des matériaux : table basse et étagères en travertin, rideaux pour habiller les murs, voilages pour délimiter l’espace, terrazzo au sol. Les luminaires, que ce soient les suspensions, les appliques ou les néons, ont été dessinés et réalisés sur mesure. En plus de cette boutique, Maddalena Oliva a demandé aux Néerlandaises de Noman Studio de lui concevoir du mobilier pour des pop-up stores, un espace « contemporain, original, limite abstrait, anticonformiste et innovant », avec des éléments qui peuvent être facilement démontés, stockés et remontés. Pour répondre à cette commande, Noman Studio a adapté son œuvre If This Then That, qui avait été présentée à Milan en 2015. Le pop-up store met en œuvre uniquement des matériaux industriels, peu coûteux (du verre de sécurité, des poutrelles métalliques et des barres métalliques de couleur), qui se combinent entre eux pour créer des portants ou des étagères. Des cordes permettent de suspendre des éléments en l’air, de jouer avec la hauteur de l’espace de vente. Ce mobilier a été utilisé une première fois dans une cellule du centre commercial Cloche d’Or, puis de nouveau dans une boutique de la Grand-Rue. Dans la boutique de la gare, un rideau aide à structurer l’espace.

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Projets


Photos  : Noman Studio

De simples poutrelles industrielles servent de base au mobilier.

Vue du pop-up store à la Cloche d’Or.

Commerce

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Extension au Cercle Munster

Dans le quartier historique du Grund, et protégé par l’Unesco, se trouve le Cercle Munster, un club privé logé dans un bâtiment classé. Cet établissement a commandé à Linda Retter et Philippe Macaigne de RM Archi une extension qui permet de développer une activité de brasserie pour ses membres, venant en complément des espaces et du restaurant existants et maintenus. L’extension a été construite dans la continuité du bâtiment principal, faisant la liaison entre deux bâtiments. Elle est largement vitrée, dans une

recherche de transparence, tout en affirmant sa propre identité. Ainsi, les membres du club peuvent profiter de vues sur l’environnement extérieur. Cette nouvelle extension se tient en lieu et place de l’ancienne terrasse, ce que les concepteurs ont compensé par la mise en œuvre de grandes baies vitrées entièrement escamotables, permettant au Cercle Munster d’ouvrir au maximum cet espace en été pour profiter de l’air extérieur. Le volume se veut monolithique et discret, et une grande attention a été apportée aux détails de finition.

La nouvelle extension prend place entre deux bâtiments.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Cercle Munster ARCHITECTE

RM Archi (Linda Retter et Philippe Macaigne) INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

AuCARRE

SURFACE UTILE

50 m2 LOCALISATION

Luxembourg Le nouveau volume présente de grandes baies vitrées escamotables.

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Commerce

Photos : RM Archi

ENTREPRISE GÉNÉRALE

Prefalux


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Les nouvelles boutiques Cocottes

La chaîne de restauration rapide et de qualité Cocottes ne cesse de s’étendre. Rien que ces derniers mois, quatre nouvelles adresses ont ouvert : à Belval, dans le projet mixte Infinity, à Leudelange et dans le centre commercial Belle Étoile. Les espaces se multiplient, mais chaque adresse développe son propre caractère. À Belval, le local est situé au pied des hauts fourneaux, et l’esprit industriel reste présent dans l’aménagement de EL’LE Interior Stories, qui a mis en œuvre de l’OSB et des éléments graphiques. Pour le local à Infinity

au Kirchberg, l’espace est divisé en trois : les produits, le laboratoire et la dégustation, le tout entre raffinement et caractère plus industriel. Pour les deux dernières adresses, l’architecture intérieure est revenue entre les mains de Véronique Witmeur, du bureau abplus, qui avait déjà signé la boutique de la gare de Luxembourg. Elle y a développé une ambiance plus nordique pour Leudelange et une ambiance « durable » pour la Belle Étoile. Une ambiance rassurante et stable, mélangée à un côté poétique apporté par les papiers peints.

Photos : Patty Neu, Cocottes

À Belval, l’esprit industriel reste très présent.

Pour la boutique à Leudelange, l’esprit est plus nordique et calme.

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Commerce


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Mama Shelter s’installe au Kirchberg

Le lobby de l’hôtel donne le ton : meubles hétéroclites, moquette à motifs et plafond entièrement dessiné.

L’hôtel lifestyle Mama Shelter a ouvert ses portes au Kirchberg dans l’immeuble conçu par M3 Architectes, très reconnaissable grâce à ses panneaux blancs qui se superposent. Treizième établissement du nom, le Mama de Luxembourg compte 145 chambres, un restaurant, un rooftop, un espace de coworking, un ciné Mama et une boulangerie. Les hôtels Mama ont renouvelé le genre de l’hôtellerie il y a 10 ans, et le succès n’a jusqu’à présent jamais été démenti. Ce qui fait le succès des Mama ? Une localisation atypique ou avec un caractère architectural, une ambiance résolument conviviale et décontractée, une clientèle mélangée, des restaurants aux cartes inventées par de grands chefs

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et qui sont avant tout des lieux de partage, de fête et de détente, et une décoration dynamique, hétéroclite, qui mélange les genres et les inspirations. Ici, les motifs et les couleurs sont partout. La culture populaire et festive est assumée : jeux d’arcade, pétanque, masques de super-­ héros, petite scène pour des concerts... Tout est prévu pour s’amuser et se détendre. Les étages supérieurs accueillent les chambres, simples et confortables, décorées par le Mama Design Studio dirigé par Benjamin El Doghaïli. Dans les restaurants, on trouve différents types d’assises et formes de tables, pour être à deux ou en grand groupe. Un grand bar en marbre rose rétroéclairé invite à déguster un cocktail. Le rooftop est

Projets

un étage entièrement vitré avec un astucieux système de plafond à lamelles orientables qui permet de profiter de cet espace en toutes saisons. Pour la première fois, le Mama Shelter de Luxembourg propose un espace de coworking intégré à l’hôtel. Les espaces permettent des réunions en petits groupes ou en grande tablée, ou encore une assise individuelle dans un open space. Là aussi, l’aménagement intérieur est ludique, coloré et vivant, incitant à l’échange et à la créativité. Au rez-de-chaussée, on trouve enfin une boulangerie avec comptoir de vente et une confortable salle de dégustation, le tout conçu dans un aménagement rond et douillet qui invite à la gourmandise.


Photos : Romain Gamba (Maison Moderne)

Les chambres sont aménagées plus sobrement, dans une ambiance plus propice au repos.

L’espace de coworking est source de dynamisme et de créativité.

Commerce

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Transformation du Mercure Kikuoka Golf & Spa

L’hôtel Mercure Kikuoka Golf & Spa a souhaité revoir ses espaces lounge, restauration et petit-déjeuner. C’est le bureau M3 Architectes qui a pris en charge ces nouveaux aménagements en poursuivant plusieurs objectifs : harmoniser les différents espaces, créer une ambiance à la fois sobre, cosy et intime, et offrir au lieu un confort et une fluidité accrue en termes de circulation.

Les tonalités des revêtements et du mobilier sont calmes et neutres, propices à la détente et au relâchement. Les matières ont été choisies pour être confortables et douces. L’éclairage, direct et indirect, est pensé pour transmettre une ambiance chaleureuse et accueillante. L’établissement a pu rouvrir ses portes le 5 septembre 2020.

La salle de restauration offre des tonalités calmes et chaleureuses.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Arend & Fischbach

EXPLOITANT

Accor Luxembourg LOCALISATION

Um Scheierhaff, Canach LIVRAISON

Été 2020 Pour les espaces lounge, les matières douces sont privilégiées.

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Commerce

Photos : M3 Architectes

ARCHITECTE

M3 Architectes


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Favoriser le vivre-ensemble Contenu sponsorisé par

NEW IMMO et INOWAI

Réinventer le lieu de vie et de travail est l’objectif poursuivi par certains acteurs du secteur immobilier. Face à des immeubles plutôt traditionnels, de nouvelles résidences voient le jour autour de l’idée de partage et du vivre-ensemble. Aujourd’hui, l’utilisateur est au cœur de la réflexion des concepteurs et promoteurs qui pensent avant tout l’habitat de manière fonctionnelle. « Les biens et projets que nous concevons sont destinés à être utilisés par des acquéreurs. Nous devons donc nous mettre à leur place », déclare un employé de chez TRALUX Immobilier. Pour ces acteurs du secteur, le défi est d’avoir un temps d’avance. « Il y a une grande inertie entre le moment où on conçoit le projet et où on le livre. Il faut être vif d’esprit et savoir quels seront les demandes et besoins dans le futur. » Dans un monde actuel hyper-connecté, l’attention est portée sur les rencontres. Créer des lieux dédiés à l’échange est donc important. Offrir une nouvelle expérience de vie Développé par TRALUX Immobilier, le projet de Résidence Millenium s’inscrit dans cette démarche de rupture avec l’immobilier résidentiel traditionnel en proposant une nouvelle expérience de vie où les espaces s’adaptent aux envies et usages des résidents. « Il y a, dans ce projet, une volonté d’espaces partagés conçus pour le bien-être des habitants. Ces surfaces de 200 m2 dédiées au

libre-échange entre ces derniers pourront par exemple accueillir une salle de réunion, un atelier de bricolage ou une salle de jeux pour enfants », déclare l’employé en charge du développement du projet. La notion de partage développée avec cet immeuble est particulièrement importante pour les millennials. Si le nom du projet leur fait référence, la résidence est ouverte à tous, toutes générations confondues. Une mixité de logements et bureaux pour encourager les échanges Le bâtiment à l’architecture contemporaine devrait accueillir 104 appartements de haut standing et lumineux, d’une superficie de 54 à 136 m2 et comprenant entre 1 et 4 chambres. Au rez-de-chaussée ainsi qu’au premier étage se trouveront des surfaces de bureaux spacieuses : espaces de coworking et bureaux de type home office avec ateliers indépendants. Une nouveauté au Luxembourg, comme l’explique Paulo MADUREIRA, managing partner de l’agence NEW IMMO. « Ce sont des appartements spécifiques composés d’une partie habitation et d’une partie destinée à l’activité profes­ sionnelle, séparées par un sas. Sur les sept unités que compte la résidence, la moitié est déjà vendue. » Cette mixité de surfaces privées et d’espaces partagés a pour objectif de répondre aux différents besoins des habitants et de favoriser les échanges. Enfin, un jardin central viendra compléter les espaces verts

de l’immeuble et sera lui aussi un espace propice aux rencontres. « Autre particularité du projet, ajoute Delphine ROMANO, Head of residential agencies de l’agence INOWAI, le toit de l’immeuble sera pleinement exploité et habité, avec des appartements en duplex qui profiteront d’un espace de terrasse privative sur le toit, et même d’une verrière. Cette dernière sera d’ailleurs commercialisée pour accueillir un bar ou de la petite restauration. » Un projet innovant donc, par sa conception et son utilisation, centrée sur les occupants et leur bien-être. Une localisation de choix Prochainement implantée au centre de Belval, la Résidence Millenium profite déjà du dynamisme de ce pôle d’attractivité. « Belval est un quartier très recherché depuis un an. Il y a un très fort intérêt pour la résidence pour plusieurs raisons : son architecture, son emplacement et le prix de vente intéressant », déclare Anne REUTER de l’agence NEW IMMO en charge de la commercialisation des surfaces, en collaboration avec INOWAI. Depuis le lancement en août, 40 % de la résidence ont déjà été vendus. « Nous voyons une forte demande pour les appartements ‘d’habitation’. Pour rappel, Millenium est avant tout une résidence d’habitation avec des espaces partagés (salle de fitness ou garderie) utilisés par les habitants », précise Paulo MADUREIRA.

Le projet Millenium DONNEUR D’ORDRE

AGORA BELVAL

ARCHITECTES

PETITDIDIERPRIOUX architectes, iPLAN by marc gubbini architectes LOCALISATION

Belval, quartier Square Mile SURFACE TOTALE

14.600 m2

INTÉRESSÉ(E) PAR L’UNE DES SURFACES DE LA RÉSIDENCE MILLENIUM ? RENDEZ-VOUS SUR www.millenium-belval.lu Au centre de l’immeuble, un jardin est accessible pour les habitants et les usagers du quartier.

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Brand voice

Illustration : Petitdidierprioux architectes / Ponnie images

MAÎTRE D’OUVRAGE

Tralux Immobilier



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Collectivités Archives nationales 198 Paul Bretz Architectes

Hall sportif Op Fréinen 224 Beiler François Fritsch

COHS 202 WW+ / Dietrich Untertrifaller

Complexe scolaire à Leudelange 226 WW+, Team 31

Gare de Bissen 204 a+t architecture

Centre médical et social 228 2001

CELO 205 G+P Muller Architectes

Escher Infofabrik 230 WW+

Maison relais Gonderange 206 Decker, Lammar et Associés

Centre sportif Op Flohr 231 Morph4

Centrale de cogénération 208 à Bettembourg Metaform Architects

École de musique à Pétange 232 SchemelWirtz Architectes Associés

Maison relais et hall sportif 210 à Bettembourg Beiler François Fritsch Hall sportif à Bissen 212 Holweck Bingen Architectes Escalier dans le Mullerthal 213 Witry & Witry architecture urbanisme Pôle d’échange Serra 214 STEINMETZDEMEYER, Pohl Gîtes du Minett-Trail 216 Divers architectes Pôle culturel à Micheville 220 K Architectures Crèche Orva 222 iPlan by marc gubbini architectes École de musique à Kehlen 223 Jim Clemes Associates

Projets

Complexe scolaire et sportif à Brouch 234 Beiler François Fritsch Gare routière à Remich 236 Valentiny hvp architects Service des cimetières 238 SchemelWirtz Architectes Associés Hôpital intercommunal de Steinfort 239 SchemelWirtz Architectes Associés, IttenBrechbühl, A24 Landschaft École de musique à Fentange 240 Jean Petit Architectes Campus scolaire à Echternach 242 WW+ Complexe scolaire à Hesperange 244 Beiler François Fritsch Hall sportif à Bridel 246 architecture + aménagement

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Les Archives nationales dépoussiérées

MAÎTRE D’OUVRAGE

Fonds Belval ARCHITECTE

Paul Bretz Architectes INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Milestone Consulting Engineers INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

BLS Energieplan ACOUSTIQUE

Acustica Lux CERTIFICATION

E3 Consult CONCEPT SÉCURITÉ - INCENDIE

Sorane BIM MANAGER

Drees & Sommer LOCALISATION

Esch-sur-Alzette / Belval-Ouest CONCEPTION

RÉALISATION

2021-2024 SURFACES UTILES

16.400 m2 VOLUME CONSTRUIT

Illustrations : Vize

2016

102.600 m3

198

Projets


Le projet des nouvelles Archives nationales à Belval par Paul Bretz Architectes a connu un long parcours avant d’aboutir à la concep­ tion finale qui pourra être construite à partir de 2021 en face de la tour administrative, à la place du parking existant. Le programme a considérable­ ment été réduit par rapport au concours de 2003 que le bureau d’architectes avait remporté. De plus, le maître d’ouvrage a annoncé qu’il souhaitait désormais développer un bâtiment à énergie positive,

et si possible, utiliser le bois comme maté­riau de construction. Aussi, ces change­ ments ont imposé une nouvelle conception qui est maintenant acceptée par un projet de loi qui a été validé le 6 mars 2020 avec un budget estimatif d’un peu plus de 77 millions d’euros. Le nouveau bâtiment conçu par Paul Bretz Architectes permettra aux équipes d’être rassemblées en un même lieu, de conserver les documents dans des conditions adéquates répondant

aux normes internationales et de recevoir correctement le public et les chercheurs. Le choix du site de Belval devrait permettre de créer des synergies avec l’Université du Luxembourg et les différents centres de recherche qui se trouvent sur le site de la Cité des sciences. Par ailleurs, cette nouvelle implantation viendra renforcer les efforts du gouvernement pour décentraliser les administrations et institutions publiques sur le territoire national.

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Les nouvelles Archives nationales se composent de deux ailes qui reposent sur un socle commun.

Collectivités

199


Le concept du nouveau bâtiment consiste en deux entités différentes qui reposent sur un socle commun. Ce socle se caractérise par deux blocs monolithiques séparés par deux larges ouvertures. Du côté des hauts-fourneaux, cette ouverture correspond à la zone d’accès pour le public, tandis que celle face au chemin de fer permet la livraison des documents. Une des deux entités est réservée à la zone administrative, avec des bureaux et les ateliers de préparation des documents. On y trouve également les espaces pour le public : une salle de lecture de 48 places, des salles multi­ médias, des cabinets de recherche

­individuels et pour groupes, des salles pédagogiques et d’exposition, des espaces multifonctionnels pour y organiser des manifestations et sensibiliser les publics. Cette aile est une construction en bois habillée d’une façade de panneaux en fonte d’aluminium, mais la construction en bois reste apparente dans les espaces intérieurs qui sont modulaires et sont tous orientés vers les hauts-fourneaux. La seconde entité est dédiée aux réserves, les dépôts des archives, avec une capacité de stockage de 105 km linéaires, couvrant les besoins pour les 25 à 30 ans à venir. Ceci explique le fait que cette aile soit complètement aveugle et en béton pour une

plus grande inertie thermique. Toutes les façades ainsi que la toiture sont habillées d’éléments photovoltaïques noirs (5.700 m² de panneaux photovoltaïques au total) qui fournissent l’énergie nécessaire au bâtiment à énergie positive. Cette installation sera complétée par un puits canadien qui permettra de préchauffer / rafraîchir l’air, et par de la géothermie qui sera utilisée pour couvrir les besoins calorifiques du bâtiment. Le futur bâtiment représentera une surface de 16.400 m2. Les travaux devraient pouvoir débuter au second semestre 2021 et sont estimés à environ 36 mois, ce qui laisse présager une livraison en 2025.

Orientée vers les hauts-fourneaux, l’aile administrative et publique sera construite en bois.

Plan du 1er étage.

200

Coupe latérale du projet sur laquelle on distingue les deux ailes qui reposent sur un socle commun.

Collectivités


The place to network Venez découvrir le programme 2021 du Paperjam Club. Plus de 200 événements annuels et, tous les deux mois, de grands RDV Architecture & Real Estate où votre écosystème se retrouve.

club.paperjam.lu


Une extension pour le COHS

recherchait pas un geste architectural, mais plutôt un bâtiment fonctionnel, présentant une « qualité architecturale appropriée qui se distingue par la durabilité et la pérennité de son concept », est-il précisé dans le communiqué de presse. Le projet comprend un hall sportif de deux terrains de dimensions 20 × 40m, un hall dédié aux arts martiaux, à la boxe, une salle de musculation / fitness, les futurs locaux du Service des sports de la Ville d’Esch, des locaux pour le médico-­ sportif, des bureaux et salles de réunion pour les différents clubs et associations, une brasserie ainsi que les différents locaux

secondaires (vestiaires, douches, sanitaires, locaux techniques). L’ensemble de ces équipements sont destinés à un usage scolaire, extrascolaire et public. Le jury a souligné pour le projet lauréat la bonne intégration du bâtiment dans son environnement urbain avec une entrée clairement identifiable. Parmi les autres points positifs il y a, entre autres, des circulations claires et bien organisées, un parking indé­pendant au niveau de son fonctionnement et réversible, une brasserie bien implantée et indépendante au niveau de son fonction­nement, un bâtiment complètement hors sol avec peu de terrassement à faire.

Illustrations : WW+ / Dietrich Untertrifaller, Holweck Bingen Architectes, Metaform Architects

Un concours d’architecture restreint a été organisé par la Ville d’Esch-sur-Alzette pour la conception d’une extension du Centre omnisports Henri Schmitz (COHS) à Esch-­sur-Alzette dans le quartier Lankelz. Le premier prix revient à l’association momentanée WW+ / Dietrich Untertrifaller. Le second prix revient au bureau Holweck Bingen Architectes, et le troisième à Metaform Architects. Au total, 13 dossiers de candidature avaient été déposés. Cette extension doit venir compléter un ensemble existant construit en 1975 et une extension réalisée dans les années 1990. La Ville d’Esch-sur-Alzette ne

Le projet de WW+ et Dietrich Untertrifaller a remporté le premier prix du concours pour l’extension du Centre omnisports Henri Schmitz.

202

Projets


Le projet de Holweck Bingen Architectes a obtenu la seconde place.

À la troisième place du concours, le projet de Metaform Architects.

Collectivités

203


La gare de Bissen rénovée

L’ancienne gare de Bissen, classée monument national, est en train d’être transformée par a+t architecture en maison de la musique et salle de fanfare. L’extérieur de ce bâtiment, dont la construction remonte à avant 1913, est encore en bon état, mais l’intérieur a subi de nombreuses transformations lors de son changement d’affectation en logements, la plupart des éléments authentiques et d’origine ayant disparu. L’ancienne gare, dont la distribution est préservée dans ses grandes lignes, accueille des salles de répétition et d’éveil musical, une salle de solfège, une salle pour la chorale et des archives sous les combles.Le petit bâtiment indépendant, mais appartenant à l’ensemble de l’ancienne gare, est intégré au projet et rénové en bois. On y trouve une salle pour la fanfare (176 m2) et une salle de réunion. Il est relié à la gare par un nouveau hall d’entrée avec espace de rencontre. Le bardage extérieur en forme de losange est un alliage de cuivre de cou­-leur acier, à l’instar de la couleur des rails de chemin de fer. Dans la nouvelle construction, une salle est réservée à la fanfare.

Illustrations : a+t architecture

Vue en coupe du projet de la gare de Bissen.

La nouvelle construction s’inscrit dans la continuité des bâtiments existants de la gare.

204

Projets


Centre multifonctionnel CELO à Hesperange Le CELO est un bâtiment multifonctionnel, conçu par G+P Muller Architectes, regroupant plusieurs activités. Implanté à côté de la mairie, le bâtiment possède une salle de spectacle, perceptible à sa forme massive et penchée, permettant d’accueillir 345 personnes et équipée d’une technologie performante. Le foyer accueille les visiteurs de la salle de spectacle, ainsi que des conférences, des réceptions, etc. Le restaurant, orienté vers le parc, complète le programme des activités publiques. Le centre médical à l’étage accueille des médecins de spécialités différentes. Certains services communaux sont réunis au deuxième étage de ce bandeau formant l’auvent de l’entrée principale du bâtiment. Le CELO, en communication directe avec le parc central de Hesperange, représente un vrai atout de par son interactivité et augmente la qualité culturelle et sociale de la commune.

Photos : Julien Swol

Le CELO se présente côté rue avec un volume aveugle gris et biseauté.

La salle de spectacle du CELO accueille 345 places assises.

Collectivités

205


Extension de la maison relais à Gonderange

L’extension ne reprend pas la linéarité du bâtiment existant, mais joue au contraire avec des lignes brisées et des angles obtus.

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Projets


Pour faire face à l’augmentation de la fréquentation de l’école préscolaire et de sa maison relais, la Commune de Junglinster a souhaité agrandir ces équipements. Decker, Lammar & Associés se sont vu confier la conception architecturale de cette extension. Ils ont choisi de ne pas suivre la régularité et la linéarité du bâtiment existant, mais plu­tôt de jouer avec des volumes et des hauteurs différents, des pans inclinés, des irrégularités d’espaces et des angles obtus. L’extension se compose donc de six pentagones qui s’organisent autour d’une cour. Les salles d’activités s’articulent autour de cette nouvelle place, laissant entrer la lumière du jour et où le regard s’échappe vers le paysage environnant. Par cette disposition singulière des volumes, les architectes souhaitent contribuer à changer la vision de l’enfant sur l’espace. Le mobilier intérieur a également été choisi avec une volonté de répondre à un caractère ludique. Parce que le terrain est en pente, l’extension se déploie sur trois niveaux qui sont reliés par un ascenseur et un escalier. La répartition des fonctions école et maison relais par niveau est identique à l’ancien bâtiment. L’entrée de l’école depuis la rue

au niveau supérieur reste inchangée, mais l’entrée de la maison relais est déplacée dans la nouvelle extension. Depuis la nouvelle place, on peut accéder à trois salles dites « basses », des sanitaires, une salle de réunion, une cuisine pédagogique et des vestiaires. Au rez-de-jardin, une autre place est délimitée par la salle polyvalente, la salle d’activités motrices, de relaxation, le laboratoire et la salle des jeux de société. On accède également au jardin et au préau. Afin de répondre au pacte climat dans lequel est engagé la Commune de Junglinster, l’extension est réalisée avec une enveloppe en bois portée par une structure en béton. Le chauffage est alimenté par géothermie et par le réseau urbain existant. Afin d’assurer un léger rafraîchissement, la dalle active en béton de la piazza est alimentée par de l’eau fraîche produite par les corbeilles géothermiques. Par ailleurs, le bâtiment bénéficie d’une ventilation mécanique à rafraîchissement adiabatique qui permet de pulser de l’air rafraîchi en été sans aide électrique ou mécanique. Le groupe dispose en plus d’une récupération d’énergie très performante pour la période hivernale.

CLIENT

Commune de Junglinster ARCHITECTE

Decker, Lammar & Associés SURFACE

2.200 m2 LIVRAISON

2020 LOCALISATION

Gonderange

Photos : Decker, Lammar & Associés

Plan de situation.

Le bâtiment est réalisé avec une enveloppe en bois portée par une structure en béton.

Collectivités

À l’intérieur, on retrouve aussi des lignes brisées.

207


Cogénération à Bettembourg

Le bardage en bois s’intègre harmonieusement dans le paysage.

208

Projets


MAÎTRE D’OUVRAGE

La Commune de Bettembourg a demandé à Metaform Architects de concevoir la nouvelle centrale de cogénération de chauffage urbain. Ce projet répond aux attentes de la Commune de Bettembourg et de ses partenaires en ce qui concerne les mesures en faveur du pacte climat, surtout par rapport au sujet de la diminution des émissions de CO2 et de l’empreinte écologique. Cette nouvelle centrale de cogénération permet d’alimenter de manière permanente en énergie thermique, tout en rendant possible une réduction annuelle des émissions de CO2 de 3.500 t / an par rapport à une solution aux chaudières individuelles à gaz naturel. La construction est en béton, et la façade est traitée avec un bardage en bois. La toiture plate est végétalisée. À l’intérieur, les locaux étant destinés à être des locaux techniques, ils sont laissés en béton apparent et maçon­ nerie apparente peinte. Le sol est laissé brut, avec une peinture époxy. Au niveau technique, on trouve deux modules de cogénération alimentés par deux unités de gazéification de pellets de bois et deux chaudières à pellets de bois. À cela s’ajoutent une zone de stockage pour les pellets de 320 m3 et deux ballons tampons de 80 m3. Le hall s’intègre parfaitement dans son environnement et pourrait servir, au-delà de la phase d’exploitation, en tant que centrale d’énergie en ne nécessitant que des transformations minimes. Il s’agit d’un projet innovant, écoresponsable et durable, qui a été reconnu comme tel par le jury du Bauhärepräis OAI 2020 qui l’a nommé lauréat dans la catégorie « Équipements techniques, énergétiques ».

Administration de Bettembourg ARCHITECTE

Metaform Architects INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Schroeder & Associés INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier & Associés RÉALISATION

2018 PRIX

Bauhärepräis 2020

Photos : Steve Troes Fotodesign, Metaform Architects

À l’intérieur, on trouve principalement l’équipement technique qui permet de produire le chauffage.

La centrale de cogénération se présente comme un volume simple et compact.

Collectivités

209


Maison relais et hall sportif à Bettembourg

Le hall sportif est conçu pour fonctionner indépendamment de la maison relais.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Administration communale de Bettembourg ARCHITECTE

Beiler François Fritsch INGÉNIEURS-CONSEILS

Luxplan, Simon-Christiansen & Associés, Goblet Lavandier & Associés VOLUME BRUT

34.000 m3 SURFACE BRUTE

12.000 m2 COÛT DES TRAVAUX

19.260.000 € HTVA LOCALISATION

Bettembourg

210

Pour venir compléter l’école Reebouschoul à Bettembourg, qui accueille les enfants à partir du cycle préscolaire jusqu’à la fin du cycle primaire, la Commune prévoit la construction d’une maison relais juste en face de l’établissement scolaire. Ce nouveau bâtiment pourra ainsi accueillir jusqu’à 314 enfants de la Reebouschoul qui ont besoin d’une prise en charge en dehors des heures de classe. Cette situation permettra d’éviter les déplacements en bus, qui sont actuellement organisés par la Commune, et d’augmenter la capacité d’enfants pris en charge. La maison relais, en plus des salles de séjour, compte une salle de réunion pour le personnel encadrant, une cuisine de production pour 400 repas, un hall sportif et salle de motricité avec vestiaires et sanitaires, qui peuvent fonctionner indépendamment de l’activité de la maison relais, ainsi que 42 emplacements de stationnement en sous-sol, des caves et locaux techniques.

Projets

L’architecture de la maison relais est développée autour du patio central, c’est-à-dire que les salles de groupe sont orientées vers ce patio et les espaces de circulation sont organisés du côté des voisins. Dès lors, il y aura moins de nuisances vers les voisins puisqu’aucune salle de séjour ne s’oriente vers leurs jardins (la nouvelle construction s’implante dans un quartier déjà urbanisé). Les fenêtres sont de tailles différentes pour apporter des variations dans les vues et l’éclairage. Tantôt les enfants arrivent à voir au travers de la fenêtre parce que l’allège est basse, tantôt la fenêtre remplit simplement son rôle d’éclairage naturel et n’apporte pas de vue directe sur les voisins. Le hall sportif est agrémenté de prises de lumière hautes qui cassent l’aspect monolithique, et le hall s’intègre dès lors dans son environnement fait de maisons mitoyennes et de petites résidences.


Illustrations : Beiler François Fritsch

L’entrée sur la rue Marie-Thérèse présente une large partie vitrée d’une double hauteur.

Élévation nord-est.

Élévation sud-ouest.

Collectivités

211


Hall sportif à Bissen

Photos : Holweck Bingen Architectes

La Commune de Bissen a passé commande à Holweck Bingen Architectes, en collabo­ ration avec les ingénieurs-conseils de Schroeder & Associés et Globlet Lavandier & Associés, pour la construction d’un nouveau complexe sportif sur une ancienne décharge de matières inertes à l’intérieur d’une zone industrielle fermée. Ce nouvel équipement fait le lien à la fois entre les habitations d’un côté, et les lieux de travail de l’autre, ainsi qu’avec la partie haute et la partie basse du site qui présente un dénivelé de 15 m. Le hall sportif, aménagé sur trois niveaux et complété par des espaces extérieurs, a un impact d’implantation très réduit du fait de la superposition des fonctions. Le niveau supérieur, destiné à l’accueil des spectateurs et des tribunes de foot, se situe de plain-pied avec les espaces d’accès dédiés au transport motorisé. Une buvette a été placée à la jonction des espaces accueil et tribunes. Un niveau intermédiaire, à 4 m en dessous de l’accès, est réservé aux activités sportives à l’inté­ rieur du hall avec les vestiaires connexes et les courts de tennis à l’extérieur. Le niveau inférieur abrite une salle de gymnastique et une salle d’entraînement pour tennis de table à l’intérieur, et des terrains de beach-volley à l’extérieur. Un seul et même toit enveloppe les différents niveaux, ce qui souligne encore la liaison entre bas et haut. La façade a été réalisée avec un bardage en cuivre.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Administration communale de Bissen ARCHITECTE

Holweck Bingen Architectes INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Schroeder & Associés INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier & Associés SURFACE NETTE

3.659 m2 LIVRAISON

2019 Le hall sportif fait la liaison entre une zone haute et une zone basse à Bissen.

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Projets


Un nouvel escalier pour le Mullerthal

Suite aux violentes tempêtes de juin 2018, witry & witry a réalisé un nouvel escalier pour le sentier de randonnée du Schießentümpel, important point touristique du Mullerthal, dont une grande partie s’était effondrée et ne pouvait plus être utilisée. Il importait donc d’intervenir rapidement pour en rouvrir l’accès. Toutefois, le talus étant encore en mouvement, l’intervention devait être détachée de la pente. Il a donc été choisi de réaliser un escalier en bois et acier directement fixé dans les roches, long de 89 mètres, surmontant 16 mètres de hauteur et agrémenté d’une passerelle qui culmine à 17,4 mètres. Du point de vue de son expression architectonique, l’escalier reprend dans un langage contemporain les traditionnels croisillons en bois distinctifs du

Schießentümpel. Ainsi, la nouvelle structure développe une identité propre tout en se référant à un élément existant. Les 160 m3 de bois rond utilisés pour cette nouvelle construction proviennent des forêts de Waldbillig et ont été acheminés sur place comme élément préfabriqué. Ceci a permis de limiter le temps du chantier, tout comme le fait que le bois utilisé n’était pas encore sec – une caractéristique prise en compte dans la conception. À l’avenir, les éléments qui seraient endommagés peuvent facilement être remplacés ou réparés, car tous sont visés et prévus pour être accessibles sans avoir recours à un échafaudage. En prenant en considération tous ces éléments, le chan­tier a pu être mené en seulement cinq mois.

La passerelle se développe sur 89 mètres de long.

MAÎTRE D’OUVRAGE

ORT Mullerthal, Commune de Waldbillig ARCHITECTE

witry & witry architecture urbanisme INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Photos : Gianni Tonino, Willi Filz

Daedalus Engineering ENTREPRISES EXÉCUTANTES

Entrapaulus (fondations et travaux acier), ZDK Langer (constructions en bois) TRAVAUX DE PRÉPARATION

17 avril 2019 DÉBUT DE LA CONSTRUCTION

21 mai 2019 INAUGURATION

4 octobre 2019 L’escalier reprend dans un langage contemporain les traditionnels croisillons en bois distinctifs du Schießentümpel.

Collectivités

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Pôle d’échange Serra

Ce grand volume est construit sur un ancien parking de surface.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Fonds Kirchberg ARCHITECTES

STEINMETZDEMEYER, Pohl INGÉNIEURS-CONSEILS

Schroeder & Associés, Goblet Lavandier & Associés, InCA LIVRAISON

Fin 2020 LOCALISATION

Luxembourg

214

Au Kirchberg, en arrivant sur le plateau, est en train d’être construit un nouveau pôle d’échange au niveau du rond-point Serra. Ce nouvel équipement public, situé juste derrière de la station de tram, comprend une gare de bus régionaux, un parking et est complété par un immeuble de bureaux. On doit son architecture au bureau STEINMETZDEMEYER en collaboration avec Pohl, qui travaillent pour le Fonds Kirchberg. Pour concevoir ce pôle d’échange intermodal, les architectes se sont avant tout placés du côté des utilisateurs plutôt que de le considérer comme un équipement technique dédié aux bus et aux voitures, et ceci en vue d’inciter les utilisateurs à emprunter les transports en commun mis à disposition à cette entrée de ville. Pour cela, les lieux sont généreux, les déplacements piétons naturels et intuitifs. Il s’agit également du dernier bâtiment construit autour du rond-point Serra, et il doit par conséquent mettre en

Projets

place un dialogue avec les autres immeubles présents pour créer un ensemble de caractère cohérent plutôt que d’édifier un monument supplémentaire. D’autre part, il est question de passer de l’échelle de la voiture ou du bus à celle du piéton. Les architectes ont donc abordé cette problématique en travaillant précisément les proportions pour passer progressivement vers l’échelle humaine de la ville. La gare des bus est une grande infrastructure composée de grandes sur­faces couvertes à forte identité, à l’image de ce que pouvaient être les grandes gares ferroviaires de la Révolution industrielle. Les immeubles de bureaux et le P+R placés sur la gare sont autant de volumes reconnaissables dans l’ensemble par leur identité propre. L’architecture des façades est morcelée en volumes à échelle urbaine, les étages sont lisibles, la texture des façades est appréhendable par les piétons.


Photos : Étienne Duval

La façade du P+R, composée de lamelles aux différentes tonalités de marron, change d’apparence en fonction de la lumière.

Collectivités

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Des gîtes d’architectes pour le Minett-Trail pour ne garder finalement qu’un lauréat par commune. Ces gîtes doivent soit prendre place dans des structures existantes, soit être de nouvelles constructions sur des sites sélectionnés au cours d’un processus qui a duré près de deux ans. Ils permettront également de documenter l’histoire de la Minette et notamment son passé industriel. Ce parcours et la création de ces gîtes s’inscrivent à la fois dans la dynamique d’obtention du label Man

and Biosphere de l’Unesco, label qui met en relief l’interaction entre la nature et les humains, ainsi que dans celle d’Esch 2022 – Capitale européenne de la culture, qui agrémentera le parcours, long de plus de 70 km, d’un programme artistique et socioculturel. Afin de mettre en valeur l’ensemble du projet, un catalogue, une documentation audiovisuelle, ainsi qu’une exposition itinérante sont d’ores et déjà prévus au cours de l’année 2022.

Illustration : 2001

L’Ordre des architectes et des ingénieursconseils (OAI) et Pro-Sud ont lancé le 11 novembre 2019 une consultation anonyme d’architectes avec présélection pour concevoir des gîtes à destination des randonneurs qui parcourent le Minett-Trail, parcours qui traverse le territoire de 11 communes rassemblées au sein du syndicat intercommunal Pro-Sud. Suite à l’appel à candidatures, 91 dossiers ont été remis. Trois projets par site ont été présélectionnés par un jury,

Pour Esch-sur-Alzette, 2001 a imaginé un gîte pop-up mobile et nomade équipé d’un hémisphère gonflable.

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Projets


Après s’être réuni les 5 et 6 mars 2020, le jury a retenu 11 lauréats (un par site) : Käerjeng : ancienne Lënger Schoul à Linger Lauréat : O3 Architecture Pétange : ancien wagon pour voyageurs immobilisé au Fond-de-Gras Lauréat : Teisen-Giesler Architectes (artiste : Justine Blau) Differdange : ancienne maison d’habitation à Lasauvage Lauréat : Architecte Jacques Lorang

Illustration : Janusch – The visual collective

Sanem : nouvelle construction sur un ancien pavillon en face de la gare Sanem / Lycée Belval Lauréat : arend+thill architecture Mondercange : nouvelle construction à côté du centre culturel Beim Nëssert à Bergem Lauréat : kaell architecte Esch-sur-Alzette : gîtes mobiles pop-up Lauréat : 2001 + NJOY

Le projet de M3 Architectes pour Dudelange est une proposition hybride entre sculpture et architecture.

Schifflange : aménagement à l’intérieur d’un ancien bassin d’eau Lauréat : Studio Jil Bentz + Hendrik Brinkmann + Safran Architecture Kayl : réhabilitation d’une ancienne maison administrative des mines à Tétange Lauréat : Tetra Kayser Associés Rumelange : réhabilitation de l’ancien Polverhaus – Maison Gonner Lauréat : hsa – heisbourg strotz architectes Dudelange : construction d’un gîte flottant sur le bassin près de la tour d’eau Lauréat : M3 Architectes (artiste : Franck Miltgen) Bettembourg : aménagement de l’ancien portail d’entrée du Parc Merveilleux Lauréat : Coeba

Collectivités

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Illustration : Studio Jil Bentz, Hendrik Brinkmann, Safran Architecture Illustration : arend+thill architecture

Studio Jil Bentz, Hendrik Brinkmann et Safran Architecture transformeront un ancien bassin d’eau à Sanem.

L’ancienne gare de Sanem sera réhabilitée par arend+thill architecture pour recevoir les randonneurs.

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Collectivités


50 raisons de passer au content marketing avec l’agence Maison Moderne en 2020

Parce qu’avec un nom pareil, l’agence Maison Moderne est forcément bien placée sur le real estate.

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C’est à Villerupt, juste derrière la frontière luxembourgeoise côté français, qu’est en train d’être construit le nouveau pôle culturel de Micheville. C’est au bureau K Architectures qu’incombe la conception architecturale de cette nouvelle institution culturelle sur le territoire de la Communauté de communes du Pays du Haut Val d’Alzette (CCPHVA). Ce projet s’intègre dans un programme plus vaste d’aménagement du territoire porté par l’Établissement public d’aménagement Alzette-Belval, dans le cadre d’une Opération d’intérêt national (OIN) et de la labellisation Ecocité. Ce développement arrive en contrepoint face au développement qui a été opéré à Belval. Ce pôle culturel sera fortement orienté vers les arts numériques. On y trouvera, en plus de deux salles de diffusion (une salle de cinéma de 147 places et une salle de spectacle modulable de 688 places), un Fab Lab, un Media Lab, un espace de réunion pour le milieu associatif et un hall chaleureux avec un bar/restaurant donnant sur le parvis extérieur.

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L’objectif est de faire de ce lieu un équipement transfrontalier, dont pourront aussi profiter les artistes et créatifs du Luxembourg. Des synergies seront d’ailleurs mises en place avec l’université de Belval pour le volet Art, science et numérique. Le centre culturel prend place sur le site d’un ancien haut fourneau, au pied d’un épais mur de pierres, édifié au temps des exploitations minières du 19e siècle. La morphologie massive et minérale du nouveau bâtiment répond au mur massif qui le longe. On retrouve, dans le travail de la façade, un rappel des murs alvéolés de la vallée de l’Alzette, aussi vestiges de l’architecture sidérurgique. Le béton engravé, creusé et ouvert d’un même motif en arcade ancre le centre culturel dans un contexte local fort. La cinquième façade est taillée en biseau, ce qui guide le regard vers la plateforme haute du mur. Le palier haut devient ainsi belvédère et se prolonge en passerelle jusqu’au chemin de ronde. Au niveau du parvis, l’édifice s’ouvre généreusement en arcades.

Projets

Photo : Daniel Brachetti

Micheville se dote d’un pôle culturel


L’architecture du pôle culturel de Micheville rend hommage à l’architecture industrielle du 19e siècle. ARCHITECTE

ÉCONOMISTE

K Architectures

BMF

MAÎTRE D’OUVRAGE

FLUIDES

Communauté de communes Pays Haut Val d’Alzette

Area Etudes Nantes

LOCALISATION

Villerupt (FR) SCÉNOGRAPHE

Changement À Vue STRUCTURE

Batiserf ACOUSTICIEN

Altia

Collectivités

HQE

Area Canopée DÉPOLLUTION

Burgeap OPC

AIA Management SURFACE

3.272 m2

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La crèche Orva opérationnelle

C’est à la limite entre Merl et Belair que la Ville de Luxembourg a fait construire une nouvelle crèche par iPlan by marc gubbini architectes. La nouvelle crèche a pu être développée sur un terrain situé à proximité de l’école fondamentale et de l’aire de jeux Schéiwisschen-Ritterburg. Elle est conçue pour avoir une capacité d’accueil de 36 enfants âgés de 0 à 2 ans et 45 enfants âgés de 2 à 4 ans. La forme en L du bâtiment permet l’introduction d’une cour orientée vers le sud, dont une partie est aménagée en espace vert incitant à la découverte et au jeu.

Côté rue, la façade est recouverte d’éléments métalliques, alors que, côté cour, c’est un bardage en bois qui a été privilégié. Du point de vue énergétique, le bâtiment BBB est relié à une géothermie qui alimente une pompe à chaleur assurant la production d’eau chaude et de chauffage. Une chaudière à gaz de condensation couvre les besoins supplémentaires en heures de pointe. L’installation double flux gère le renouvellement de l’air. Le refroidissement des locaux se fait naturellement par une dalle active. Par ailleurs, le bâtiment est équipé d’une installation photovoltaïque.

Côté jardin, un bardage en bois a été privilégié.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Ville de Luxembourg ARCHITECTE

INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

IC Lux INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Felgen & Associés COORDINATION SÉCURITÉ-SANTÉ

IC Lux EXTÉRIEURS

AREAL Landscape Architecture ORGANISME DE CONTRÔLE

Secolux SURFACE TOTALE NETTE

1.635 m2 Les aménagements intérieurs présentent un caractère convivial adapté à la petite enfance.

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Projets

Photos : iPlan by marc gubbini architectes

iPlan by marc gubbini architectes


Du bois pour l’école de musique à Kehlen

La commune de Kehlen a fait construire une nouvelle école de musique et a confié à Jim Clemes Associates la mission architecturale de ce projet. L’école se déploie sur un terrain en pente et permet donc de relier les deux niveaux qui sont dans la continuité du campus scolaire et sportif. Elle est construite en bois, sur un socle en béton. Au total, on compte huit salles de classe, dont une salle équipée avec une paroi mobile pour la sous-diviser. À cela s’ajoutent six salles prévues pour l’apprentissage individuel, une salle pour l’atelier musical et plusieurs locaux de stockage. On trouve également une petite cuisine et des bureaux pour l’équipe administrative. Les angles vitrés permettent d’optimiser l’ensoleillement pendant la journée. La toiture verte permet de récupérer les eaux de pluie. Du côté de la technique, on trouve des panneaux photovoltaïques sur le toit, un puits canadien couplé à une centrale double flux. Au moment du chantier, l’équipe s’est aperçue que le terrain était régulièrement inondé par de l’eau propre. Plutôt que de perdre cette eau, il a été décidé de réaliser des travaux de drainage et de dévier cette eau vers un réservoir déjà existant qui sert désormais à arroser le terrain de foot voisin, évitant ainsi d’utiliser l’eau potable. Les angles vitrés permettent de profiter au maximum de l’ensoleillement naturel.

ARCHITECTE

Jim Clemes Associates INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Photos : Jim Clemes Associates

Jean Schmit Engineering INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Best Ingénieurs-Conseils ÉTUDES ACOUSTIQUES

ATE EL LOCALISATION

Kehlen LIVRAISON

15 octobre 2020 L’école de musique présente un bardage en lamelles de bois.

Collectivités

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Hall sportif Op Fréinen

Ce nouveau centre sportif a été réalisé à Junglinster par Beiler François Fritsch. Le volume simple et compact s’intègre harmonieusement dans l’environnement naturel du lieu-dit Op Fréinen. À l’intérieur, on trouve une salle de sport divisible en trois unités, quatre terrains de tennis couverts, un espace dédié à la pratique de l’escalade, une salle multifonctionnelle, une cafétéria, une infirmerie, une mezzanine avec gradins, des vestiaires et des locaux techniques. Une grande attention a été portée au choix des matériaux de construction pour qu’ils répondent aux critères de durabilité, d’économie d’énergie, de coûts, d’écologie et de santé demandés par la Commune. L’orientation optimale du complexe et les concepts d’éclairage réfléchis permettent d’obtenir un maximum de lumière naturelle et d’adapter l’éclairage artificiel aux besoins des sportifs et des spectateurs. Afin de jouer avec les pleins et les vides du volume et de réaliser une modulation intéressante des volumes de jour comme de nuit, les architectes ont choisi de travailler un bardage en bois vertical uniforme sur l’ensemble des volumes. Ceci permet également de respecter les critères de développement durable demandés.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Administration communale de Junglinster ARCHITECTE

Beiler François Fritsch INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Schroeder & Associés INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier & Associés EXPERT ÉCO-MATÉRIAUX

E3 Consult ÉTUDES ACOUSTIQUES

ATEEL RÉALISATION

2015-2019 VOLUME BRUT

57.500 m3 SURFACE BRUTE

6.600 m2 COÛT DES TRAVAUX

Photos : Andrés Lejona

11.675.000 € HTVA

Quatre courts de tennis complètent ce nouvel équipement sportif.

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Projets


Le centre sportif présente un volume compact recouvert d’un bardage en lamelles de bois verticales.

La salle de sport est divisible en trois unités et profite d’une entrée de lumière naturelle.

Collectivités

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Complexe scolaire à Leudelange La Commune de Leudelange a organisé un concours pour la réalisation d’un nouveau complexe scolaire en deux phases, concours remporté en 2008 par WW+ en collaboration avec Team 31. Actuellement, la phase 1 est terminée, et les travaux de la phase 2 vont commencer à l’automne 2020 pour être achevés fin 2022. Ce complexe scolaire regroupe l’enseignement préscolaire (84 enfants), fondamental (205 enfants) et le foyer scolaire. Le bâtiment est conçu pour un accompagnement intégré des enfants tout au long de la journée, entre l’école et le foyer scolaire. Aussi, les différentes salles peuvent être utilisées de manière partagée entre le foyer scolaire et l’école en fonction des besoins et de l’occupation. Afin de mettre en place cette nouvelle utilisation des espaces, des ateliers avec les personnes concernées ont été organisés.

De là est né un groupe de pilotage qui a accompagné l’équipe de maîtrise d’œuvre pendant la phase de planification du projet. La configuration du bâtiment permet de tirer le meilleur parti de la situation du terrain. D’un côté, une longue aile permet d’isoler l’école de la rue du Lavoir et de sa circulation automobile. Une autre aile reliée par un élément vitré permet de composer une cour d’école fermée. Cette construction vitrée sert à la fois de zone d’entrée et d’aire de jeux couverte avec un toboggan et un mur d’escalade. Pour les activités plus calmes, des zones de retrait sont aménagées dans des niches colorées intégrées à l’aménagement intérieur. Le bâtiment principal, réalisé pendant la phase 1, rassemble un espace de restauration pour les enfants, un espace enseignants et éducateurs, une ­bibliothèque,

À l’arrière du complexe scolaire, la cour de récréation est protégée de l’animation de la rue.

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Projets

quatre salles de classe, une cuisine de production et quelques locaux annexes. La phase 2 concernera la réalisation des salles pour le précoce et le préscolaire. Les couloirs pourront servir non seulement de zone de circulation, mais également d’aire de jeux, ceci étant rendu possible grâce à la générosité des espaces et à l’important apport de lumière naturelle. On trouvera également, au rez-de-jardin, des salles thématiques comme des salles de bricolage, de musique et de théâtre. Pour arriver à la multifonction­ nalité des salles souhaitée, un effort particulier a été porté sur la conception du mobilier intégré. Le traitement de la façade s’adapte à l’environnement hétérogène du centre de Leudelange, et les éléments de fenêtre colorés donnent au bâtiment son caractère d’école.


Illustrations : WW+ Photos : Agence Kapture

Entre les deux bâtiments, un élément vitré sert à la fois d’entrée et d’aire de jeux protégée.

La salle de restauration des enfants permet à la fois de cuisiner et de déguster les repas.

Les salles sont aménagées pour être utilisées indifféremment par l’école ou par le foyer scolaire.

Collectivités

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Un centre médical et social pour un territoire rurbain

La trame régulière de la façade est une des caractéristiques fortes de ce projet.

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Projets


Medigest a confié à 2001 la conception de ce bâtiment entièrement au service de la personne, comprenant un centre médical rassemblant de nombreuses spécialités (pédiatrie, dentiste, cardiologie, kinésithérapie, ophtalmologie...), une pharmacie, un foyer de jour, un café et un espace yoga, faisant de cette construction un lieu public et social. Ce qui distingue particulièrement ce bâtiment est le traitement de sa

façade, témoin de la structure exosquelette en béton armé apparent. Une façade à la trame régulière et répétitive, et, comme l’expliquent les architectes, « uniforme, générique mais absolu au point à se dissoudre, son rythme vise le réconfort et l’assurance ». Elle est définie sur l’ergonomie minimale d’un cabinet médical, la relation intime entre un patient et son médecin. Au rez-de-chaussée, le volume se met en retrait de la façade structurelle

pour définir un passage couvert, comme les arcades qu’on trouve dans certains immeubles de métropoles européennes. Ce passage couvert prolonge l’espace public et crée une commodité supplémentaire pour patients, clients et professionnels. À l’intérieur, l’ouverture totale au paysage définit les espaces. La campagne s’invite par la fenêtre. On y retrouve également le béton apparent et poncé, de l’inox et de l’aluminium.

CLIENT

Medigest ARCHITECTE

2001 INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

MyCon INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Dal Zotto SURFACE CONSTRUITE BRUTE

3.500 m2 RÉALISATION

2016-2019 LOCALISATION

Photos : Maxime Delvaux

Kayl

Les circulations verticales profitent de lumière naturelle.

Le centre médico-social émerge d’un paysage qui balance entre urbanité et ruralité.

Collectivités

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L’usine à infos d’Esch

Un nouvel espace d’information a été réalisé à Esch-sur-Alzette par WW+ pour les besoins du service Promotion économique, tourisme et relations internationales de la commune, ainsi que du bureau de tourisme régional ORT Sud. Ces espaces, sis 85 rue de l’Alzette, permettent d’accueillir et renseigner les visiteurs et les touristes dans un lieu moderne et confortable sur des sujets concernant les activités culturelles, de loisir et de tourisme à Esch et dans la région sud. Ce local sert aussi de point de rencontre pour les personnes intéressées par le programme CLAIRE (Concept local d’activation pour la revitalisation commerciale d’Esch). La zone d’entrée compte un comptoir d’accueil, quelques assises, de grandes armoires ouvertes pour les brochures et documents d’information. À la suite, quelques tables hautes avec des tabourets introduisent un espace prévu pour des conférences, réunions ou formations. Les bureaux, quant à eux, se trouvent dans la zone arrière et sont largement vitrés afin que la lumière naturelle entre dans la profondeur de l’immeuble. Au sous-sol, une zone d’exposition avec un système de présentation flexible et sur mesure offre un espace pour les activités artistiques ou informatives. L’aménagement intérieur rappelle le caractère industriel de la région : les techniques sont laissées visibles, les murs sont en béton non traité, du parquet industriel est mis en œuvre au sol. L’artiste Eric Mangen est intervenu pour réaliser une peinture murale, dans le même esprit que toutes celles qui sont disséminées dans les rues de la ville d’Esch. Ce nouvel espace est en service depuis février 2020.

Photos : Linda Blatzek

L’espace se déploie dans la profondeur de l’immeuble et se séquence en plusieurs fonctions.

Des armoires ouvertes permettent de disposer les brochures d’information.

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Au sous-sol, un espace a été créé pour organiser des expositions.

Projets


Op Flohr à Grevenmacher

La Commune de Grevenmacher a confié à Morph4 la conception du nouveau hall omnisport dit Op Flohr. Afin de préserver une forte compacité, le volume de la salle omnisport a été maintenu aussi bas que possible en creusant un étage dans le sol. Cette compacité, en plus d’apporter des bénéfices énergétiques, a également un effet positif sur les coûts de construction et d’exploitation. La construction est en béton avec une structure métallique, et la façade présente un bardage en bois.

Une tribune pour 300 spectateurs se trouve au rez-de-chaussée. Elle intègre un bar qui conserve une vue sur le terrain. Grâce à ses dimensions, le hall peut accueillir aussi bien des compétitions sportives régionales que nationales. L’étage supérieur accueille deux salles de formation supplémentaires qui peuvent être réunies en un seul grand espace grâce à des cloisons mobiles. On trouve également une salle de musculation.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Administration communale de Grevenmacher ARCHITECTE

Morph4 DURÉE DE LA CONCEPTION

31 mois DURÉE DU CHANTIER

29 mois SURFACE HABITABLE / UTILE

2.975m2 COÛT DE LA CONSTRUCTION

2.645 € / m2

Photos : Morph4

Le nouveau hall omnisport est conçu de manière volontairement compacte.

Les tribunes, qui surplombent le terrain de jeu, sont équipées d’un bar pour la convivialité.

Collectivités

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École de musique à Pétange

Illustrations : Vize

Une des deux ailes est occupée par un vaste auditorium.

Le foyer dispose d’une mezzanine qui donne également accès aux différents espaces de l’école de musique.

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Projets


En 2017, la Commune de Pétange a lancé un concours d’architectes en vue de la construction d’une nouvelle école de musique. Le bureau SchemelWirtz Architectes Associés a été lauréat de ce concours. Le terrain proposé se situe au centre de la commune, mais ses dimensions réduites et sa forme irrégulière ont amené les architectes à opter pour un bâtiment au plan brisé. La colonne vertébrale du bâtiment est formée par un foyer ouvert sur deux niveaux et profitant d’un grand apport de lumière naturelle qui serpente de l’entrée principale vers une cour arrière. À partir de là, deux ailes se développent, avec d’une part l’aile qui regroupe sur deux niveaux les salles de répétitions, et d’autre part l’aile abritant

la salle de concert. Au premier étage, un foyer supérieur débouche sur l’auditoire et les diverses salles de répétitions qui s’alignent le long d’une mezzanine donnant sur l’espace du foyer. Le sous-sol s’étend pratiquement sur toute l’envergure de la parcelle et se développe sur deux niveaux pour offrir 97 emplacements de stationnement. L’entrée du parking se fait depuis la rue Batty Weber, la sortie est prévue sur la rue Jean-Baptiste Gillardin. Le choix des matériaux a surtout été effectué dans un souci de longévité de la façade, tout en tenant compte de l’intégration du bâtiment dans le tissu urbain à travers un choix de teinte de briques qui se retrouve sur nombre de maisons au Luxembourg.

MAÎTRE D’OUVRAGE

Administration communale de Pétange ARCHITECTE

SchemelWirtz Architectes Associés INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Schroeder & Associés INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier & Associés LIVRAISON

Début 2023

La configuration du terrain a amené les architectes à opter pour un bâtiment à plan brisé.

Collectivités

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Un complexe scolaire et sportif intégré au paysage

La cour de récréation est intégrée dans la topographie du paysage. MAÎTRE D’OUVRAGE

Administration communale d’Helperknapp ARCHITECTE

Beiler François Fritsch PILOTAGE

Schroeder & Associés INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Best Ingénieurs-Conseils INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier & Associés PAYSAGISTE

Mersch Ingénieurs-Paysagistes TEMPS DE PLANIFICATION

2013-2018 FIN DES TRAVAUX

Septembre 2021 SURFACE BRUTE DU CENTRE SCOLAIRE

14.720 m2 SURFACE BRUTE DU CENTRE SPORTIF

3.840 m2 SURFACE NETTE TOTALE

16.420 m2 COÛT TOTAL

43.474.000 € TTC

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La commune d’Helperknapp, issue de la fusion des communes de Boevange-surAttert et Tuntange, a choisi d’optimiser et de centraliser ses infrastructures scolaires. Elle a demandé au bureau Beiler François Fritsch de concevoir un centre scolaire comprenant école fondamentale et maison relais (600 élèves), et un centre sportif sur le site de Brouch. Une grande attention a été apportée à l’implantation des volumes afin de respecter la topographie naturelle du terrain. Le centre scolaire se développe sur un socle regroupant les espaces communs (hall d’accueil, salles multifonctionnelles, bibliothèque, administration, cuisine, salles à manger), tandis qu’un volume comportant deux ailes de bâtiment s’intègre dans le relief et crée des espaces naturels et protégés. Dans ces ailes, on trouve les salles de classe regroupées par quatre autour d’une salle polyvalente pour former des clusters et les espaces pour la maison relais. Depuis ces salles, les enfants peuvent accéder directement aux aménagements extérieurs. Dans ce bâtiment se trouve également une école de musique

Projets

pouvant fonctionner de manière indépendante. Si toute la structure portante est réalisée en béton, le rez-de-chaussée aura un caractère plus minéral, alors que les étages auront un revêtement en bois. Ainsi, le côté durable des constructions est souligné, créant un environnement chaleureux et agréable. Le centre sportif, quant à lui, présente un gabarit simple et minimal permettant d’exploiter son volume compact au maximum. Il s’intègre entre les bâtiments existants, le terrain de football et l’école située au nord. Le hall sportif à double hauteur est entouré d’aménagements auxiliaires sur deux niveaux, permettant des interactions rapides à courte distance. Il se compose d’une salle de 45 x 25 m, d’une salle multifonctionnelle, d’un air tramp, de vestiaires, d’une buvette et d’une mezzanine avec des gradins pouvant accueillir 200 spectateurs. La classe énergétique visée est AAA. Afin d’éviter un maximum de déblais de chantier, l’implantation du bâtiment a été optimisée de façon à ce que la quasi-totalité des déblais puissent rester sur place. La mise en service est prévue pour la rentrée 2021.


Illustrations : Beiler François Fritsch

Un soin particulier a été apporté par les architectes pour intégrer les nouvelles constructions sans provoquer d’importantes excavations.

Les salles de classe profiteront d’un aménagement intérieur chaleureux et flexible.

Collectivités

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Sur le côté est aménagée une zone d’attente pour les bus.

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Projets


Photos : Moskito

Gare routière à Remich C’est au bord de la Moselle que Valentiny hvp architects a conçu la nouvelle gare routière, qui abrite également un bureau de renseignement pour les touristes, un point de vente pour Navitours, un bureau pour les locations de vélos et des toilettes publiques. On y trouve aussi une des stations de pompage de Remich, qui profite ici d’une situation géographique de grande qualité. Elle remplace l’ancienne gare routière qui a été démolie, seule la station de pompage a été préservée. Le projet déploie une identité architecturale forte, avec une façade expressive composée de formes organiques en métal blanc ajouré évoquant des feuilles. Le blanc rappelle bien entendu la couleur de la coque des bateaux voisins. Cette façade décorative est disposée à l’avant d’une seconde façade qui est l’enveloppe thermique et qui se compose d’éléments pleins en aluminium et d’éléments vitrés triangulaires. Le bâtiment se déploie sur deux niveaux : au rez-de-chaussée, on trouve le point d’info pour les touristes, les toilettes, la gare de bus, le local de la station de pompage ; à l’étage, une salle pour les réceptions avec un bar et une terrasse couverte. L’entrée se fait face au parking et donne sur un grand hall d’accueil (vente des billets Navitours, point d’information touristique). De ce hall, on accède à un escalier et un ascenseur qui mènent à l’étage. Depuis l’extérieur, les usagers ont accès à un guichet de vente de billets pour le bateau Marie-Astrid, à une zone d’attente pour le bus, au comptoir Rent a Bike et aux toilettes. Cette construction étant placée juste au bord de la Moselle, elle est susceptible d’être inondée. Cette caractéristique a été prise en compte, et l’architecture répond à cette contrainte : la porte d’entrée est équipée de panneaux étanches afin de freiner les eaux montantes. Le sol et les murs sont laissés en béton pour résister à l’eau et être facilement nettoyables. Les portes et menuiseries intérieures et extérieures sont en aluminium. Le mobilier du hall d’accueil est monté sur roulettes pour être déplacé à l’étage en cas de crue. Le mobilier fixe, comme les guichets, est en MDF hydrofuge ou en béton fibré. Au premier étage, par contre, les matériaux mis en œuvre sont plus nobles.

La nouvelle construction présente une double façade, dont une décorative aux motifs végétaux.

Au premier étage, on trouve un espace de dégustation et de réception.

Collectivités

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Nouveaux bâtiments pour le Service des cimetières

Les bâtiments du Service des cimetières de la Ville de Luxembourg se trouvent dans l’enceinte du cimetière de Merl.

Illustrations : SchemelWirtz Architectes Associés

C’est dans l’enceinte du cimetière de Merl que le nouveau Service des cimetières de la Ville de Luxembourg prendra place. Le projet conçu par SchemelWirtz Architectes Associés, en collaboration avec les ingénieurs de TR-Engineering (génie civil) et Betic (génie technique), se compose de plusieurs bâtiments qui sont articulés autour d’une cour intérieure. Cette disposition assure une discrétion optimale vis-à-vis des visiteurs du cimetière et limite également la propagation des bruits vers l’extérieur, tout en assurant une efficacité maximale aux agents qui doivent travailler avec des machines et des engins lourds. La majorité des bâtiments sont construits à l’aide d’une ossature en bois et d’éléments préfabriqués. Cette méthode de construction a été privilégiée, car elle est respectueuse de l’environnement et économe en énergie sur une courte période de construction. La livraison de l’ensemble est prévue pour l’été 2021. Les nouveaux équipements s’articulent autour d’une cour intérieure.

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Projets


Illustrations : SchemelWirtz Architectes Associés, IttenBrechbühl, A24 Landschaft

Hôpital intercommunal de Steinfort

Le bureau SchemelWirtz Architectes Associés a été élu lauréat mandataire du concours restreint pour l’hôpital intercommunal de Steinfort, en association avec IttenBrechbühl et A24 Landschaft. Après le lancement des études en février 2020, le dossier de l’étude de faisabilité a été délivré fin mai. Le programme s’étend sur un nouveau complexe de près de 22.000 m2, comprenant une structure d’hébergement pour personnes âgées avec

120 chambres, un centre de rééducation gériatrique sur 5.000 m2 avec 40 logements, des fonctions administratives, ainsi qu’un mall public. Le projet est niché dans un parc en terrasses qui sera déployé sur une superficie de 1,8 ha. Le développement de ce projet sera réalisé en collaboration avec l’équipe de l’hôpital et le groupe Geprolux. La livraison est planifiée pour le courant de l’année 2025.

Perspective de l’étude actuelle.

Esquisse de la volumétrie projetée lors de la phase de concours.

Collectivités

Esquisse de l’aménagement projeté lors de la phase de concours.

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École de musique à Fentange

La restauration et la transformation de l’ancienne ferme permettent l’accueil de l’école de musique.

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Projets


La Commune de Hesperange a transformé une ancienne ferme située à côté de l’église de Fentange en nouvelle école de musique, avec l’aide du bureau Jean Petit Architectes. Suite à la restauration des anciennes bâ­ tisses, l’école de musique peut accueillir ses étudiants dans pas moins de 11 salles et un auditorium. En plus de l’école de musique, le bâtiment accueille également les deux chorales de Fentange, une pour les enfants, l’autre pour les adultes. La bâtisse historique remonte à 1817 et représente un corps de logis typique de la région du Gutland. Il est adjoint à une bâtisse plus ancienne de style lorrain. En collaboration avec le Service des sites et monuments nationaux, les architectes ont intégré l’ensemble du programme dans les volumes existants, qui ont été rénovés. Dans la mesure du possible, un maximum d’éléments et de matériaux traditionnels ont été préservés. C’est ainsi qu’on retrouve dans la réalisation des enduits à la chaux et à l’argile, des poutres d’origine, tout comme d’anciennes portes, ou encore un vieil escalier. Le fumoir d’origine a même pu être préservé et restauré suivant les techniques tradition­ nelles. Les façades des granges ont été restaurées, elles ont reçu une isolation thermique en silicate recouverte d’enduit à la chaux. Désormais, l’école est équipée d’une VMC, d’un chauffage par pompe à chaleur et de panneaux photovoltaïques.

Les volumes historiques sont respectés, et la technologie contemporaine y est intégrée.

Photos : Boshua / Bohumil Kostohryz

MAÎTRE D’OUVRAGE

Commune de Hesperange ARCHITECTE

Jean Petit Architectes LOCALISATION

Fentange LIVRAISON

Mars 2019 COÛT DE LA CONSTRUCTION

4,6 millions € HTVA SURFACE BRUTE

1.372 m2 Dans certaines salles, les éléments anciens, comme la charpente, sont encore visibles.

Collectivités

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Campus scolaire à Echternach Le bâtiment, long de plus de 100 m, dispose de deux entrées qui se font face : l’une au nord pour une arrivée en bus, l’autre au sud pour une arrivée à vélo ou à pied via la cour. Un vaste atrium sert d’entrée et de lien entre l’école, la maison relais et le CDI. De là, on accède à tous les étages et à différentes salles thématiques. L’escalier sert à la desserte des étages, mais également comme gradin pour des représentations théâtrales. Les espaces de couloir sont pensés à la fois pour la circulation et aménagés pour le jeu ou la détente. Une attention particulière a été portée à l’acoustique. Le mobilier est pensé pour permettre l’utilisation par tous des différentes salles. Le bâtiment étant situé en zone inondable, il est construit avec un socle en béton agrémenté d’une façade ventilée constituée de panneaux de béton. Toutes les autres parties de la façade présentent un habillage vertical en mélèze grisé. Les travaux ont débuté en mars 2020, et la mise en exploitation de l’école est prévue pour début 2023.

Illustrations : WW+

Ce projet de campus scolaire s’inscrit dans le cadre du réaménagement du quartier de l’ancienne gare routière et en constitue un élément important. La commune d’Echternach a mandaté WW+, en collaboration avec le bureau néerlandais Atelier Pro, pour la conception d’une école intégrée (cycles 3 et 4 de l’enseignement fondamental) pour 300 enfants, c’est-à-dire une utilisation partagée des espaces avec le foyer scolaire et le Centre pour le développement intellectuel (CDI). Un processus participatif a été mis en place pour la phase de planification avec les enseignants, les animateurs, les éducateurs, les parents et les représentants de l’administration communale. Le nouveau bâtiment vient dans le prolongement du bâtiment existant des cycles 1 et 2, le long de la promenade de la Sûre et de la zone piétonne. La volumétrie du bâtiment est pensée pour s’adapter graduellement aux constructions environnantes. Grâce à ces différences de niveaux, on obtient des toits plats accessibles qui offrent des vues sur les environs.

Le hall d’entrée est un généreux atrium multifonctionnel.

242

Projets


Le nouveau complexe scolaire se situe sur le terrain libéré par l’ancienne gare routière, le long de la Sûre.

Collectivités

243


Complexe scolaire de Hesperange MAÎTRE D’OUVRAGE

Administration communale de Hesperange ARCHITECTE

Beiler François Fritsch INGÉNIEURS-CONSEILS

Milestone Consulting Engineers, Syntec Ingénieurs-Conseils, Simon-Christiansen & Associés VOLUME BRUT

26.000 m3 SURFACE BRUTE

6.245 m2 COÛT DES TRAVAUX

17.000.000 € HTVA MISE EN SERVICE

Plan du premier étage.

Illustrations : Beiler François Fritsch

Septembre 2021

Dans le cadre du nouveau quartier résidentiel Rothweit II à Alzingen, la Commune de Hesperange prévoit la construction d’une nouvelle école fondamentale avec maison relais. Elle a confié à Beiler François Fritsch la conception de ce nouvel ensemble. Le nouveau bâtiment dispose de deux entrées : l’entrée principale orientée sur la rue de Hesperange et le parvis de l’école, et la seconde sur le côté opposé, rue Pierre Flammang. À l’ouest, on trouve les salles pour l’administration et la bibliothèque, et à l’est, les 12 salles de classe et celles de la maison relais (également 12 salles) réparties sur trois étages. Au centre du bâtiment se trouve le hall de récréation qui se déploie sur deux étages et relie les différentes parties du bâtiment. Il sert également de hall d’accueil et est aménagé avec un escalier composé de marches-assises, un toboggan, une rampe pour escalader. Pour compléter ces équipements, un terrain de sport est aménagé sur le toit du hall sportif qui, en dehors des heures d’école, peut être utilisé indépendamment. Le complexe sportif comprend un terrain de 28 × 16 m, des vestiaires, une loge, un dépôt et des locaux techniques.

Devant l’entrée principale, un parvis accueille les enfants et leurs parents.

244

Projets


Les enfants disposent d’espaces extérieurs pour la récréation, ainsi que d’un terrain de sport sur le toit.

Le hall d’entrée est aménagé en espace de jeux avec un toboggan et une rampe d’escalade.

Collectivités

245


Hall sportif sur mesure à Bridel

MAÎTRE D’OUVRAGE

Commune de Kopstal ARCHITECTE

architecture + aménagement INGÉNIEUR GÉNIE STATIQUE

Schroeder & Associés INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Goblet Lavandier & Associés SURFACE

3.000 m2 BUDGET

5,9 millions € HTVA INAUGURATION

17 janvier 2020

2150 Sporthalle in Bridel

PRESSEMAPPE

Le bâtiment présente une façade extérieure en acier Corten personnalisé.

Suite à un concours d’architecture organisé en 2015, architecture + aménagement a réalisé le nouveau hall sportif à Bridel. Le volume est très compact, parallèle à la rue et situé à proximité immédiate de l’école. Il vient remplacer un volume existant situé plus au sud et dont la démolition offre une réserve pour un futur projet d’extension de l’école. Par ailleurs, cette implantation permet une réserve d’extension au nord. Le hall abrite trois terrains de jeux pour les sports collectifs et scolaires, des vestiaires, des douches, des espaces de rangement pour les équipements sportifs, une salle multifonctionnelle au rez-de-chaussée. Le bâtiment s’inscrit naturellement dans la pente, ce qui permet de dégager deux niveaux en connexion directe

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avec l’extérieur. De larges ouvertures vers l’extérieur cassent l’impression massive et la sensation d’enfermement ou d’isolement fréquemment ressentie dans les halls sportifs. Les architectes ont fait le choix d’optimiser la façade après la phase de concours. Réalisé en acier Corten perforé, le bardage de la façade est composé de panneaux qui accueillent chacun un motif unique, non répétitif, couvrant de manière continue l’ensemble des façades. C’est une interprétation du contexte boisé environnant tout comme un clin d’œil aux vitraux de l’église de Bridel. La structure du hall est réalisée en bois, posée sur un sous-sol en béton armé. Les murs intérieurs sont laissés en béton vu.

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Plan du niveau inférieur.

architecture + aménagement s.a

Projets

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architecture + aménagement s.a.

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9b plateau altmünster L-1123 luxembourg luxembourg B 59480 LU 17 11 68 21

tel fax

+352 26 20 60 +352 26 20 60


Photos : 11h45

À l’intérieur, la structure en bois est visible et des ouvertures cassent l’impression d’enfermement.

Collectivités

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Grandir en étant proche du marché, avec une grande liberté Contenu sponsorisé par

Willemen

Depuis quatre ans, le groupe Willemen multiplie les projets immobiliers au Luxembourg en s’appuyant sur un ancrage local fort. Aujourd’hui, cet acteur de l’immobilier entend consolider ce qu’il a bâti en renforçant sa capacité d’accompagner globalement ses clients sur des projets complexes. Se faire une place sur le marché de l’immobilier au Luxembourg n’est en rien évident. Plusieurs groupes de construction internationaux s’y sont essayés en vain. Implanté depuis quatre ans au Grand-Duché, Willemen a plutôt bien tiré son épingle du jeu. L’entreprise de construction, qui compte désormais une centaine de salariés, s’est rapidement fait une place sur le territoire, marquant d’ailleurs celui-ci de plusieurs belles réalisations. « Le succès rencontré tient beaucoup à l’ancrage local fort de notre équipe », commente Philippe Provost, CEO de l’entreprise. Les personnalités à la tête de l’entreprise peuvent en effet se prévaloir d’une connaissance approfondie du marché et de ses acteurs. « Le groupe

nous accorde une très grande autonomie dans la gestion et le développement de l’activité, assure Paulo Carmo. Notre connaissance du territoire alliée à une réelle liberté d’action nous a permis d’accompagner de très beaux projets tout en développant notre équipe. » Parmi les projets remarquables accompagnés, citons la construction du Zenit Royal, futur siège de la Bank of China, face au Royal-Hamilius. On peut aussi présenter le W4, un bâtiment de 5.000 m2 dédié à des activités tertiaires à Leudelange, où l’entreprise a établi ses bureaux. Ou encore l’immeuble VEGA de 3.000 m2 à la Cloche d’Or. Aujourd’hui, l’acteur multiplie les projets, entre bureaux et logements, de la résidence à la maison unifamiliale. « Au-delà de l’activité de construction, nous nous positionnons aux côtés de nos clients, en développant une approche ‘design & build’, commente Daniel Hein. Nous les accompagnons dans la réalisation des études, l’optimisation de leur produit immobilier, au niveau des coûts, de la qualité, du planning, pour finalement

pouvoir assurer la meilleure exécution. » Dans cette démarche, Willemen met en œuvre des services à haute valeur ajoutée, investissant notamment dans la maîtrise des techniques spéciales et développant au sein de son équipe des expertises complémentaires. « De cette manière, nous pouvons mieux accompagner le client face aux architectes et ingénieurs, précise Philippe Provost. Les expertises que nous développons en interne nous permettent de nous positionner sur des projets complexes, à l’instar de la réalisation de la façade du Zenit Royal, en garantissant une réalisation optimale des travaux, en apportant des solutions pragmatiques au client. » D’autres beaux projets attendent l’entreprise dans les années à venir, comme le nouveau laboratoire du Luxembourg Institute of Health ou la future concession BMW de Luxembourg. « Pour bien accompagner le développement de nos clients, un de nos principaux défis sera de faire évoluer l’équipe, en renforçant nos compétences-clés et en préservant notre attractivité », assure Daniel Hein.

Le mot du CEO

Le mot du Directeur Général

Le mot de l’administrateur

« Nous avons pu grandir au Luxembourg, car nous sommes directement issus du marché. » Philippe Provost, CEO

« Nous tirons une grande satisfaction à trouver des solutions à des enjeux complexes. »

« C’est l’alliance d’expertises complémentaires qui nous permet de faire toute la différence. »

Daniel Hein, en charge de la branche Construction

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Brand voice

Paulo Carmo, administrateur, supervise l’activité de promotion


En chiffres 17.000 m2 Avec 17.000 m2 hors-sol et 13.000 m2 en sous-sol, le Zenit Royal est le premier chantier de Willemen au Luxembourg, et à ce jour le plus emblématique.

7.500 m2  Avec 7.500 m2, dont 5.000 m2 hors-sol, le W4, la première promotion de Willemen, est le siège de PARFININDUS et de Willemen Luxembourg.

2020 En 2020, la société a étoffé son comité de direction, désor­ mais composé de cinq personnes – Philippe Provost, administrateur délégué ; Paulo Carmo, adminis­ trateur-directeur ; Daniel Hein, directeur général ; Frédéric Balaes, directeur des travaux, et Cyril Bremec, directeur des études.

Zenit Royal, immeuble mixte, boulevard Royal à Luxembourg.

Photos : Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes, thierry linster & ivan stupar architectes

Employés satisfaits Willemen Luxembourg accorde une importance toute parti­ culière au bien-être de l’en­ semble de ses collaborateurs. Pour ses dirigeants, des em­ ployés épanouis et bien dans leur job contribuent largement à la satisfaction des clients. Le management est dès lors très à l’écoute des attentes de ses salariés et cherche à les satisfaire au mieux. L’entreprise est aujourd’hui la première entreprise de construction luxembourgeoise à pouvoir afficher le label Best Place to Work. VOUS SOUHAITEZ ENTRER EN CONTACT AVEC WILLEMEN LUXEMBOURG ? CONTACTEZ L’ENTREPRISE À L’ADRESSE info@willemen.lu W4 Leudelange, immeuble de bureaux, ZI Am Bann à Leudelange.

Collectivités

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I N S TA G R A M

Inspirez-vous, suivez @paperjam_architecture et découvrez la galerie des meilleurs projets architecturaux made in Luxembourg.

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Danube Private University 252 Valentiny hvp architects KFAS 254 Metaform Architects Tuchfabrik 258 Paul Bretz Architectes, BPA Architecture Hasu 260 STEINMETZDEMEYER Siège de DarkMatter 264 Metaform Architects

Projets

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Danube Private University

Le bâtiment de l’université s’inscrit dans un paysage hétéroclite, à proximité de terrasses agricoles, mais aussi d’une gare.

CLIENT

Danube Private University ARCHITECTE

Valentiny hvp architects LOCALISATION

Krems an der Donau (Autriche)

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Sur une ancienne friche industrielle à Krems an der Donau (Autriche), Valentiny hvp architects a réalisé un bâtiment pour les besoins de la Danube Private University. Le contexte est on ne peut plus hétéroclite : à proximité se trouvent une ancienne gare au style architectural rural du début du 20e siècle, le magasin de la gare construit en bois classé monument historique, des terrasses viticoles avec des maisons contemporaines, une ancienne chapelle gothique, des axes routiers et le Danube. Le grand défi était de redonner vie à ce site hétérogène situé entre plusieurs quartiers sans aucun contexte urbanistique ou fonctionnel. La conception du bâtiment est donc basée sur l’idée de remettre de l’ordre et du calme dans ce chaos urbain, tout en donnant une identité au nouveau bâtiment. Pour cela, la nouvelle construction est conçue comme un ensemble cohérent réparti sur trois étages. Pour répondre à la structure ondulée en plan, les longues lignes de façades sont évitées. Des séquences de

Projets

volumes en petites pièces extérieures sont créées. Afin de répondre aux terrasses viticoles, des plateformes extérieures arborées sont créées. Pour la façade, la pierre naturelle s’impose, inscrivant le bâtiment de l’université dans la matérialité de l’architecture locale et des terrasses viticoles mettant en œuvre la pierre. Les différentes fonctions sont lisibles dans le plan : le volume principal est la zone universitaire, un espace de vie est construit en ossature bois avec un toit en porte-à-faux, tel un pavillon superposé au bâtiment principal. L’entrée principale est vitrée pour permettre une vue généreuse. Le projet est végétalisé à plusieurs endroits (terrasses et toits). Une grande attention est portée aux plantations existantes, et tout ce qui peut être maintenu en place l’est. Dans la partie sud du projet se développe un espace pour piétons aménagé comme un parc avec des abricotiers. Au milieu de ce parc, la bibliothèque fait le lien entre la gare et le nouveau bâtiment.


Photos : Valentiny hvp architects

Un logement privé est construit au-dessus du bâtiment de l’université, tel un pavillon superposé au bâtiment principal.

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Concours pour la KFAS à Koweït MAÎTRE D’OUVRAGE

KFAS ARCHITECTE

Metaform Architects COLLABORATEUR EXTERNE

Sideshore INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

SGI Ingénierie INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Transsolar ARCHITECTE PAYSAGISTE

Latz + Partner LIEU

Depuis son bureau basé à Dubaï, Metaform Architects a participé à un concours international pour la KFAS (Kuwait Foundation for the Advancement of Sciences), organisation scientifique sans but lucratif. Ce projet a obtenu la deuxième place. Le programme consistait à concevoir le nouveau siège de la KFAS et un centre de conférence dédié, s’intégrant dans le grand projet de transformation du front de mer de la ville de Koweït. Le projet vise ainsi à la fois à créer une continuité à la promenade du front de mer, depuis le nouveau siège jusqu’au centre de conférence, et à intégrer la péninsule sur laquelle se développe ce projet dans les transformations urbaines en cours. Pour cela, Metaform Architects a envisagé de relier la tour du nouveau siège de la KFAS et le centre de conférence par une zone publique, un espace partagé, principalement à destination des piétons. La tour du nouveau siège, par sa hauteur et sa présence, devient le bâtiment le plus haut et le plus emblématique de la promenade en front de mer, tout en étant visible depuis le centre-ville. Un nouvel objet architectural qui marque le paysage. Dans le projet, le parc existant en front

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Illustrations : Metaform Architects

Koweït (Koweït)

Projets


Vue du projet depuis la marina.

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de mer s’étend sur le terrain du nouveau siège social grâce à un toit vert accessible au public qui crée un large promontoire doté d’une vue et d’une visibilité exception­ nelles sur le Golfe. Dans les étages de la tour, l’organisation intérieure offre une grande flexibilité favorisant la collaboration. L’accès au rez-de-chaussée se veut intuitif, ouvert et accueillant, à l’image des valeurs de la KFAS. Les trois premiers étages servent principalement aux usages communs : hall d’accueil, réception, connexion directe aux bureaux des start-up accueillies dans la tour et une salle de conférence.

Un niveau panoramique inférieur, public et largement végétalisé, sépare les étages inférieurs et la partie supérieure de la tour réservée aux bureaux. Ces derniers sont organisés à la fois en bureaux fermés et ouverts, ainsi qu’en espaces de travail partagés. Un centre de conférence fait également partie du programme. Situé au bout de la longue promenade de la marina, il fait face à un espace public d’un côté et à la mer de l’autre. Afin de créer une continuité entre l’espace partagé et la mer, le bâtiment est surélevé, offrant une entrée généreuse au niveau du rez-de-chaussée.

L’entrée du centre de conférence est conçue comme une grande place couverte.

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Projets

Le volume de cet édifice est enveloppé dans une peau protectrice qui reflète la façade du siège. Contrairement au siège où la communication, l’accueil et la transparence sont importants, le centre de conférence réclame une apparence plus fermée, plus massive. Outre sa forme, le centre de conférence présente aussi un traite­ment de façade différent, avec des panneaux disposés de manière géo­ métrique. Les ouvertures sont nettement plus petites, mais elles offrent quand même la vue vers le paysage et l’entrée de lumière naturelle.


L’entrée de la tour de la KFAS est ouverte et transparente.

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ENTRANCE BAR

Bar additional proposition 320m²

ENTRANCE BAR Toilets additional proposition 14m²

Toilets additional proposition 22m²

Outdoor seating area A.2.3 150m²

Reataurant A.2.2 380m² Reception Gym D.1.1 60m²

ENTRANCE RESTAURANT

Entrance A.2.1 15m²

Kitchen/support space A.2.4 170m²

ENTRANCE GYM

Toilets A.2.5 30m²

Prayer room F 90m² D.2.6

Ablution space F 20m² D.2.8

Electrical equipement room (50% on the ground floor) F.1.7 98m²

Prayer room M 160m² D.2.5 Ablution space M 30m² D.2.7

Security guard area (underground parking/ delivery) G.1 5m²

Foyer A.1.5 300m²

Trash disposal F.4.3 36m²

ACCESS TO THE PUBLIC PARC

Freight elevator F.4.2 4m²

Delivery area F.4.1 70m²

ENTRANCE PARKING

ATM A.3.1 15m²

Cloak room/ lost and found A.3.2 20m²

Toilets A.3.4 8m²

Toilets A.3.5 7m²

ENTRANCE LOBBY

Toilets A.3.4 8m² Main entrance A.1.1 12m²

Information/ Reception counter A.1.6 25m²

ENTRANCE DELIVERY

Security control room A.1.4 10m²

Copy/ print

ENTRANCE START-UPS Entrance start-ups C.9.0 150m²

Lockers A.3.3 5m²

Security guard room A.1.3 25m²

Toilets A.3.4 8m²

Waiting area A.1.7 100m²

Toilets A.3.5 5m²

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Toilets A.3.4 8m² Visitors shaded parking G.3 11

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Scientific exhibition additional proposition 270m²

PROJE

ENTRANCE LOBBY Security guard G.1 5m²

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Security booth A.1.2 10m²

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AREA

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PROJE

LIMIT

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THE

PLOT

Dans la tour, des espaces verts et des terrasses sont aménagés dans les étages.

Plan du rez-de-chaussée de la tour.

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Premier prix pour Paul Bretz Architectes à la TUFA

La TUFA à Trèves va être rénovée et agrandie par Paul Bretz Architectes, en collaboration avec BPA Architecture.

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Projets


La nouvelle salle de spectacle est un volume compact, majoritairement aveugle, qui se positionne avec précision sur le site, à une distance respectueuse du bâtiment existant. Entre les deux, un nouveau petit parvis est créé, reliant les deux bâtiments de plain-pied. Cet espace de liaison peut également être valorisé par l’organisation de concerts en plein air avec une scène située au niveau du mur extérieur du nouveau bâtiment et des spectateurs assis dans la cour. La nouvelle construction accueille dans son volume toutes les fonctions nécessaires à son utilisation, à savoir la technique, la régie, le stockage. La scène est montée sur une plateforme mobile, ce qui laisse une grande liberté d’utilisation et plusieurs configurations de spectacle sont possibles. Celle-ci peut totalement disparaître dans un renfoncement dans le sol, et ainsi transformer l’espace en une salle multifonctionnelle.

ARCHITECTES

Paul Bretz Architectes, BPA Architecture INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

InCA Ingénieurs-Conseils INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

BLS Energieplan ÉQUIPEMENT TECHNIQUE (SCÈNE)

BlueNode PHYSIQUE DU BÂTIMENT

AMT Ingenieurgesellschaft LOCALISATION

Trèves (Allemagne)

Illustrations : Paul Bretz Architectes

Suite à un concours restreint, Paul Bretz Architectes, en collaboration avec le bureau montpelliérain BPA Architecture, a remporté le premier prix pour la réalisation d’une nouvelle salle de spectacle et la transfor­ mation et la rénovation de la Tuchfabrik, dite TUFA, une des principales institutions culturelles à Trèves. Le second prix revient à ZHN Gesellschaft von Architekten, en collabora­ tion avec Scheidt Kasprusch Architekten, et le troisième prix à Dietrich Untertrifaller Architekten, en collaboration avec WW+. Les environs urbains se caractérisent par des bâtisses en rangée et deux éléments solitaires que sont les ­bâtiments de la TUFA et la cave épiscopale. Suite à la démolition de quelques bâtiments voisins, une nouvelle option s’est présentée à la TUFA pour créer une extension. Le nouveau bâtiment de la salle de spectacle vient s’ajouter comme un autre élément solitaire et présente une expression archi­ tecturale propre au sein de cet ensemble.

La nouvelle salle de spectacle possède un équipement modulable qui permet de la transformer en salle multifonctionnelle.

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Photos : Hasu

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Hasu, une histoire luxembourgeoise à Kyoto

Vue de l’entrée de la maison d’hôte.

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Projets


L’histoire commence en 2001 avec l’exposi­ tion New Trends of Architecture in Europe and Japan à Tokyo et à laquelle l’architecte Nico Steinmetz (STDM) participe. S’engage alors une discussion avec des architectes japonais sur la conservation du patrimoine et sa réhabilitation, qui nourrit sur le long terme Nico Steinmetz. Mais force est de constater que le patrimoine privé bâti est largement démoli au Japon. En 2003, le bureau participe à l’exposition Architektur im Grenzbereich, et son itinérance ramène Nico Steinmetz vers le Japon en 2006. L’occasion d’approfondir un peu plus sa connaissance du pays. Au fur et à mesure des rencontres, il prend conscience qu’à son échelle, il serait possible d’agir et de mener des actions qui permettraient de préserver ce patrimoine tout en portant une réflexion sur la durabi­ lité de l’architecture au Japon. Au même moment, José da Costa, avec sa société de promotion Hausîng, fait appel aux services de STDM. Ils découvrent alors leur passion commune pour le Japon, et l’idée de réaliser un projet immobilier là-bas surgit. Naît alors l’idée d’acquérir une habitation traditionnelle menacée, de la rénover et de l’exploiter comme maison d’hôte pour financer le projet. En mars 2013, un nouveau voyage au Japon s’effectue dans cet objectif, afin de cerner le territoire, faire des rencontres – notamment avec un grand

constructeur local – et développer le projet avec un business plan à l’appui. Mais le retour des professionnels rencontrés est sans équivoque : sans avoir jamais construit au Japon, impossible pour des étrangers d’y développer un projet. La création d’un fonds d’investissement et d’une société En septembre 2014, un nouveau voyage permet de prospecter plus précisément les lieux potentiels, de faire de nouvelles visites et de nouvelles rencontres. Kyoto est choisie pour son potentiel touristique et culturel. Parallèlement, l’équipe cherche des solutions de financement pour le projet. Les banques japonaises lui ferment les portes. L’option d’un financement de type crowd­ funding est écartée. Le projet doit donc être financé à 100 % depuis le Luxembourg. Le principe général est de créer un fonds d’investissement au Luxembourg, la société Hasu SA, qui finance les acquisitions de sa filiale japonaise. La société japonaise ainsi créée paie des impôts et emploie des personnes au Japon. Dès l’origine, les enjeux du groupe Hasu sont clairs : un développement durable, une démarche écologique et une économie équitable, une qualité architectu­ rale et une volonté d’avoir une approche créative de la tradition constructive locale. Il s’agit de montrer l’exemple en rénovant des maisons délaissées. Le nom du groupe

Vue des anciennes maisons transformées par Hasu.

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lui-même, Hasu, signifie « lotus », une plante qui fleurit dans des conditions difficiles et qui symbolise, dans le bouddhisme, cette résilience de la vie qui émerge là où l’on ne l’attendait plus. Une première acquisition à Kyoto Parmi les nombreuses maisons visitées, l’une d’entre elles se distingue du lot. Il s’agit d’une maison d’architecture traditionnelle (machiya) située dans un ancien quartier de maisons de thé (ochaya), ancien quartier de prostitution où s’était établi le clan local des yakuzas, la mafia japonaise, et qui est donc fui des Kyotoïtes. La maison est achetée en 2015. Au cours de leurs rencontres sur place, ils font, entre autres, la connaissance de Benoît Jacquet, architecte-chercheur spécialiste de l’architecture japonaise, qui les oriente et les conseille dans le développement du projet. Les architectes accompagnent respectueusement cette maison traditionnelle dans sa transformation vers le confort contemporain sans ôter son âme

d’origine. Aujourd’hui, la maison est rénovée et exploitée comme maison d’hôte. Une deuxième et une troisième acquisition Mais l’envie de préserver ce « petit » patrimoine bâti est encore vive. C’est ainsi que le groupe Hasu achète un « ryokan » (auberge) voisin en août 2018. En septembre 2019, un relevé précis est réalisé pour le projet définitif. En février 2020, une visite sur place permet d’effectuer le choix des finitions et du mobilier. Ce voyage est aussi l’occasion de visiter un bâtiment emblématique du quartier, le ryokan Hiraiwa, une belle maison de thé transformée en auberge par la famille Hiraiwa en 1958. Ce bâtiment ancien est acquis en mars 2020. À l’heure actuelle, la bâtisse est laissée en l’état. Une réflexion sur le long terme La situation très particulière de l’année 2020 pousse également le groupe Hasu à envisager des modèles alternatifs de

Les travaux menés à l’intérieur des maisons permettent d’apporter le confort moderne.

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développement. Un des ryokans pourrait par exemple être transformé en logement collectif partagé, en dortoir pour étudiants, en foyer pour jeunes travailleurs ou en restaurant ; une des maisons est louée sur du long terme. La société pourrait également faire davantage de promotion immobilière et rénover des maisons pour le marché locatif local et participer vertueusement à ce que les investisseurs du groupe Hasu appellent leur « village ». Alors qu’au Japon, le patrimoine traditionnel des quartiers d’habitation tend de plus en plus à disparaître au profit d’une architecture occidentalisée ou de constructions plus rentables, mais peu durables, STDM a choisi la voie de la rénovation de la substance historique, qui porte en elle un soin des détails, une flexibilité des usages, des plans libres, une authenticité des matières qui sont autant d’atouts pour recréer une architecture contemporaine de qualité répondant aux besoins des utilisateurs d’aujourd’hui.

Les architectes ont restauré les maisons en conservant les éléments traditionnels.

Projets


Vue de la salle à manger de la première maison d’hôtes réalisée par Hasu.

Les bâtisses sont retravaillées avec respect pour préserver leur caractère authentique tout en y ajoutant de nouveaux équipements techniques, un confort d’espace et une bonne isolation thermique. Les dénaturations accumulées au fil des années sont effacées pour retrouver la structure d’origine qui est mise en valeur. Les débats sur l’efficience énergétique et la durabilité n’en sont qu’à leurs balbutiements au Japon, et des projets comme ceux-ci, aussi modestes soient-ils, permettent de faire prendre conscience de l’importance d’une moindre consommation d’énergie et de la préservation d’un patrimoine qui n’est pas protégé par la loi. L’une des mesures prises par Hasu est donc d’investir pour pallier l’absence de régulation et de protection du patrimoine de l’architecture non monumentale. La rénovation de la maison s’intègre harmonieusement dans le tissu urbain.

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Illustrations : Metaform Architects

Concours pour DarkMatter à Abu Dhabi

L’étage de la direction est aménagé à cheval sur deux étages qui sont reliés par des mezzanines.

Pour l’aménagement de son siège situé dans une tour à Sheikh Zayed City à Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis), DarkMatter, la société spécialisée dans la cybersécurité, a organisé un concours international. Metaform Architects a réussi la prouesse d’arriver à la première place ex aequo et à passer devant de nombreux bureaux internationaux prestigieux. Les nouveaux espaces doivent prendre place dans l’une des deux tours de huit étages reliées entre elles et accessibles par un atrium entièrement vitré. Le programme consistait à développer l’ensemble des espaces intérieurs sur les huit étages, allant du lobby jusqu’au bureau du directeur général, en passant par les open spaces et les espaces de détente. La surface totale construite au sol est de 14.400 m². Les plans d’étage sont vastes et ouverts, avec des dimensions allant de 1.500 m² à 1 865 m².

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Le projet s’articule autour d’un noyau central qui intègre l’ensemble des circulations verticales, des techniques et des sanitaires. Ce noyau, étendu jusqu’aux façades latérales, divise le plan en trois parties : deux open spaces complètement libres d’aménagement, et le noyau technique dans lequel sont absorbés les bureaux fermés et les espaces fonctionnels (photocopieuses, stockage, techniques informatiques…). En plus d’être fonctionnel, ce noyau apparaît comme un repère dans l’espace avec la création d’une identité esthétique. Il est recouvert de panneaux inclinés, intégrant un éclairage indirect, des whiteboards et des écrans interactifs. Ces murs tridimensionnels ont une fonction d’absorption acoustique et permettent la création d’espaces de collaboration, d’interaction et d’information. Des espaces de réunion de différentes dimensions sont aménagés afin

Projets

d’animer et de subdiviser les vastes espaces de travail. Ces salles de réunion servent de points de rencontre et ont pour objectif d’optimiser la collaboration entre les employés. Dans un espace aux tonalités blanches et lumineuses rappelant l’univers épuré des laboratoires de recherche, l’attribution des codes couleurs de DarkMatter aux différentes salles renforce l’identité d’entreprise et simplifie l’orientation dans l’espace. Les espaces de bureaux, conçus dans un souci d’efficacité opérationnelle à long terme, peuvent accueillir jusqu’à 1.100 employés. Ce projet prévoit de nombreux espaces de colla­ boration, des salles de réunion fermées et ouvertes, et également des espaces permettant de s’isoler, comme des quiet rooms ou des silent rooms pour une ou plusieurs personnes.


Vue de la réception.

Vue de la salle du conseil.

Vue des bureaux paysagers pour les employés.

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COLLABORATIVE AREA 19m² OPEN STAFF 295m²

CHILL OUT AREA 80.0m²

MEETING ROOM 45.5m²

MEETING ROOM 23.4m²

CANTEEN/COFFEE CORNER 165.0m²

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QUIET ROOM 5.8m²

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PHONE BOOTH 3.6m² WASTE ROOM 3.0m²

CLOSED OFFICE 19.4m²

CLOSED OFFICE 18.9m²

WM 3.3m² STOCKAGE 7.6m²

COPY ROOM 5.0m²

STOCKAGE 7.6m²

COPY ROOM 5.0m²

CLOSED OFFICE 15.5m²

CLOSED OFFICE 15.4m²

CLOSED OFFICE 26.0m²

TELECOM 4.3m² DRESSING LIFT LOBBY 36.0m²

CLOSED OFFICE 24.4m²

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QUIET ROOM 5.8m²

FEMALE TOILET 28.8m²

MALE TOILET 27.6m²

TELECOM 12.6m²

PHONE BOOTH 3.6m²

PHONE BOOTH 3.6m²

QUIET ROOM 4.5m²

MEETING ROOM 45.5m²

MEETING ROOM 23.4m²

COPY ROOM 4.8m²

STOCKAGE

COLLABORATIVE AREA 31.0m²

CLEANING CUPBOARDS 3.2m²

COPY ROOM 4.8m²

PHONE BOOTH 3.6m²

CLOSED OFFICE 26.1m²

STOCKAGE 4.9m² QUIET ROOM 4.5m²

DRESSING

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MEETING ROOM 23.4m²

OPEN STAFF 762m² COLLABORATIVE AREA 19m²

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Plan d’un étage type.

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Delano.lu, Luxembourg in English (and digital) More information on maisonmoderne.com

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The increase in the number of viewed pages between June 2019 and June 2020.


Urbanisme

Place du Kiem à Capellen 268 Espace et Paysages Dernier Sol 270 M3 Architectes Place de l’Étoile 272 KPF, architecture + aménagement Howald 276 Divers architectes Lentille rouge 280 Reichen et Robert & Associés

Projets

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Place du Kiem à Capellen

Une halle aux lignes dynamiques rassemble les fonctions de parking à vélos, sanitaires et abribus, créant un lieu multimodal et libérant de l’espace pour les piétons.

La traversée de Capellen est caractéristique d’un urbanisme des années 70-80 où l’urbanisation résidentielle s’est développée de façon linéaire, le long des axes routiers principaux. S’étendant ainsi sur plus de 2 km et empruntée par les véhicules transitant entre Luxembourg et Arlon, cette traversée pose des problèmes de sécurisation pour les piétons et cyclistes. La place du Kiem est un des rares espaces publics de cette traversée. Elle est restée jusqu’à maintenant un espace peu remarquable, sorte de terrain vague occupé par quelques stationnements. La commune souhaite requalifier cet espace en le restituant aux piétons et en y apportant les équipements utiles à la mobilité douce. C’est pourquoi sont prévus un nouvel abribus, un parking couvert à vélos, y compris mBox,

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des espaces sanitaires et des emplacements dédiés au carsharing. Cet espace se situe au carrefour de la route principale et de la rue du Kiem, et sur deux itinéraires cyclistes (national et régional), ce qui en fait un lieu potentiellement fréquenté par les piétons et cyclistes, à condition de sécuriser les traversées de la route d’Arlon. C’est pourquoi le programme inclut également la reprise d’un tronçon de la route d’Arlon, de part et d’autre de cette place. Le nouvel aménagement est confié à l’agence Espace et Paysages, qui, en plus d’y intégrer toutes les fonctionnalités souhaitées, a pour objectif de créer une véritable place, lieu de rencontre et repère dans la localité. Pour ce faire, elle a choisi de regrouper sous une structure commune le parking à vélos, les sanitaires et l’abribus, créant ainsi un lieu multimodal qui libère de

Projets

l’espace pour la place piétonne. Cette structure prend la forme d’une petite halle qui s’inscrit comme un signal le long de la route d’Arlon. Le reste de la place est traité avec sobriété, ménageant des espaces d’attente ou de repos avec des bancs et des plantations généreuses. Le dessin au sol créé par de grandes dalles en béton rappelle les formes obliques de la petite halle et participe au caractère et à l’identité spécifiques du lieu. Le long de la rue du Kiem, quelques emplacements dédiés au carsharing et aux bornes de recharge pour voitures électriques, traités avec le même type de sol, se font discrets. La sécurisation de la traversée de la route d’Arlon est renforcée grâce à l’introduction de feux tricolores pour les piétons et les cyclistes.


Illustrations : Espace et Paysages

Sur la nouvelle place, de l’espace est libéré pour les piétons et des plantations viennent agrémenter l’aménagement.

Le dallage en béton reprend les formes dynamiques de la petite halle, donnant ainsi une identité spécifique à la place.

Urbanisme

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Illustrations : M3 Architectes

Dernier Sol, nouveau quartier

Les façades des immeubles résidentiels seront traitées avec un parachèvement en briques.

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Projets


M3 Architectes a reçu de la part d’Eagle­stone la mission de développer un nouveau quartier à Luxembourg-Bonnevoie, situé rue du Dernier Sol. Cet ensemble se subdivise en huit lots qui intègrent commerces, bureaux et logements. Sont ainsi prévus quatre petites résidences représentant une surface d’environ 6.000 m2, la construction d’un bâtiment administratif de 4.500 m2, un immeuble mixte avec des commerces en rez-de-chaussée, un étage de bureaux et des logements dans les étages supérieurs pour une surface totale d’environ 2.800 m2. Ce nouveau quartier se développe sur un terrain autrefois occupé par des entrepôts, un endroit où l’on dépensait son « dernier sol » à l’Auberge des voyageurs. L’immeuble de bureaux est considéré comme la tête de proue du nouvel ensemble et sera visible depuis la nouvelle N3. Il se développe en deux ailes dont les façades seront habillées de briques et qui se rejoignent en un angle dont la façade est traitée avec des lamelles métalliques. Cet angle d’immeuble sera légèrement surélevé par rapport aux deux ailes, et son rez-de-chaussée se déclinera en des espaces de hauteur variable, ce qui permettra de suivre la déclivité de la rue. Ce traitement entre niveau haut et niveau bas permet également de différencier un

accueil principal sur le niveau haut, orienté vers la rue fréquentée, et un accès plus en retrait, au niveau bas, via une nouvelle place plus calme. Depuis cette réception, un escalier se déroule vers les étages, accompagnant le noyau central des ascenseurs. Dans les étages, les plateaux s’articulent autour du noyau central et peuvent se laisser découper librement. Le dernier étage, en retrait, dégage une surface pour une terrasse. Les résidences seront disposées le long de la nouvelle rue. On y retrouvera des façades en briques, dans la même continuité stylistique que l’immeuble de bureaux, mais travaillées à plus petite échelle. Les fenêtres, stores, habillages et ferronneries reprennent la vibration initiée sur la façade des bureaux. Il s’agira donc d’un traitement architectural différencié, mais soulignant l’appartenance à un même ensemble. Les rez-de-chaussée des résidences, qui se prolongent par de petits jardins, seront légèrement surélevés pour assurer une plus grande intimité aux habitants. À l’intérieur des résidences sont prévues principalement de petites surfaces. Les appartements des derniers étages disposeront de terrasses et pourront être potentiellement regroupés en une seule entité.

Les bureaux se déploient en deux ailes qui se rejoignent en un angle recouvert de lamelles métalliques.

Urbanisme

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Une nouvelle entrée de ville à la place de l’Étoile

De grands changements pour la mobilité Les changements accordés à la mobilité sont à la base du développement de ces parcelles. Le pôle multimodal qui existe déjà va être renforcé : une gare de bus régionaux va être construite en sous-sol ; une nouvelle ligne de tram va être créée à partir de la place de l’Étoile en direction du CHL puis de Strassen, un autre arrêt va donc être créé dans l’axe de la route d’Arlon, en plus de celui déjà existant ; les voitures de la route d’Arlon seront déviées par un tunnel dont

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Illustrations : KPF

Le concept de développement urbain de la place de l’Étoile a été révélé mardi 15 septembre 2020. L’aménagement des quelques 3 ha situés à l’entrée de Luxembourg-ville a été précisé et dévoile un nouveau quartier mixte complété par un pôle de mobilité qui confirme la prédominance de la mobilité douce. Cela fait des années que cette zone est en friche, laissant une entrée de ville bien peu réjouissante. Car la place de l’Étoile occupe une situation stratégique à Luxembourg, marquant l’entrée du centreville lorsqu’on arrive en voiture depuis l’ouest et la Belgique, et reliant les quartiers de Rollingergrund, Belair et Limpertsberg. Mais jusqu’à présent, personne n’était arrivé à se mettre d’accord sur l’avenir urbanistique de ces terrains appartenant à la fois à l’État, à la Ville de Luxembourg et à des propriétaires privés (Adia). C’est désormais chose révolue, puisque Félix Giorgetti et BC Partners vont développer, avec l’aide des autorités publiques, la nouvelle place de l’Étoile, qui accueillera un quartier mixte avec logements, bureaux, commerces et services, ainsi qu’un nouveau concept de mobilité qui s’articulera autour d’un shared space avec tram, bus et piétons en surface, les voitures étant déviées grâce à un tunnel passant dans le pied d’un nouvel immeuble. « À l’heure actuelle, il faut encore modifier ponctuellement le plan d’aménagement général, et réaliser le plan d’aménagement particulier, ce qui devrait pouvoir être introduit au premier trimestre 2021, a expliqué Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville de Luxembourg. À terme, ce projet apportera une plus-value pour tous les quartiers alentour. »

Projets


Vue du carrefour entre la route d’Arlon et le square de New York.

Urbanisme

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l’entrée se trouvera au niveau du square de New York pour libérer de toute circulation automobile le tronçon se situant entre le boulevard de la Foire et la rue de Rollinger­ grund. Un shared space pourra y être créé, laissant une place privilégiée aux piétons et à la mobilité douce. On y trouvera égale­ ment plusieurs pistes cyclables et des liaisons piétonnes vers les autres quartiers de la ville, notamment le Rollingergrund et le futur quartier du Stade, qui reste à dévelop­ per (le jury de l’appel à idées initialement programmé ce printemps est reporté pour cause de coronavirus à l’automne 2020). Un nouveau quartier, avec toutes ses commodités Pour le moment, le PAG doit encore être modifié et adapté aux nouvelles volontés de la programmation sur le site. La part belle

revient aux logements, dont la proportion a triplé par rapport au PAP de Chapman Taylor, passant de 13.404 m2 à 48.395 m2 pour environ 600 nouveaux logements, dont 10 % (4.840 m2) seront réservés pour des logements à coûts modérés. Les surfaces de bureaux ont aussi augmenté, passant de 31 % de la surface totale à 45 %, soit 45.985 m2. Ces changements sont pos­ sibles parce que la part des commerces a fortement diminué, ne représentant plus que 8 % des surfaces totales, contre 57 % des surfaces précédemment envisagées. Parmi les commerces, on trouvera un food hall (1.500 m2) avec des produits bruts et une offre de restauration qui pourra bénéficier de terrasses donnant sur une nouvelle cour intérieure, un drugstore qui sera directement relié à la gare routière,

Depuis la gare routière, il sera possible d’accéder à un drugstore, avant de remonter au niveau de la rue.

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Projets

mais aussi un cinéma multiplexe de cinq salles et un espace de fitness. Le nouveau PAP sera conçu par le bureau international KPF, en association avec architecture + aménagement et la collaboration de Schroeder & Associés. L’asset management est assuré par Firce Capital. Et contrairement à ce que les images de visualisation laissent actuelle­ ment voir, il faudra alors définir à ce moment-­là l’architecture qui pourra être construite sur cette nouvelle place de l’Étoile. Une transformation urbanistique d’envergure, à laquelle viendront s’ajouter sur le même parcours la transformation du quartier du Stade et la rénovation du CHL. Les travaux ne sont pas prêts de s’arrêter sur l’axe de la route d’Arlon…


Le nouvel aménagement va permettre l’introduction d’un shared space faisant de la place de l’Étoile un nouvel îlot sans voitures.

Vue depuis la route d’Arlon en direction du centre-ville.

Urbanisme

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Photo : Global view-Simon Schmitt pour Iko Real Estate

Howald, un nouveau quartier se dessine

La zone artisanale et commerciale d’Howald se situe entre la Cloche d’Or et le quartier résidentiel bordé par la forêt.

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Projets


Une mutation en profondeur est en train d’être opérée à Howald : à côté de la partie résidentielle, de son petit centre et de la forêt, la zone artisanale et commerciale va changer de visage dans les années à venir pour devenir un quartier mixte, avec plus de bureaux, du logement et des commerces, s’inscrivant naturellement dans la continuité du développement urbain de la Cloche d’Or. Rappelons que la zone d’activité artisanale et commerciale s’est établie en bordure de Luxembourg-ville au cours des années 1980. S’y sont dévelop­ pés des bureaux, des commerces, des entrepôts, des garages, mais aussi des salles de sport et de tennis, des crèches, des bars et des restaurants. Elle se situe à proximité de la croix de Gasperich qui dessert l’autoroute, ainsi que du P+R Sud et de la nouvelle gare ferroviaire. Au niveau de la mobilité, on relève par ailleurs des bornes Vel’oh! et Chargy, tout comme plusieurs lignes de bus. Avec la refonte du PAG, cette partie de Howald a été reclassée en zone mixte urbaine représentant 750.000 m2 constructibles dans les années à venir sur des terrains jusqu’alors occupés principalement par des activités industrielles ou artisanales. La transformation va être multiple et concerne aussi les infrastructures de transport et de mobilité. Sur le plan de l’accessibilité, de nouvelles infrastructures routières vont voir le jour : un nouvel accès à l’autoroute, des connexions plus directes vers la Cloche d’Or et Luxembourg, l’arrivée de la nouvelle N3 qui relie la gare centrale de Luxembourg, à partir du pont Buchler, à Howald en passant par la rue des Scillas jusqu’aux abords de l’autoroute A3. De plus, avec l’arrivée du tram à partir de 2023, la gare périphérique de Howald pourra être aboutie et deviendra le pôle multimodal envisagé. Du point de vue du bâti, plusieurs projets sont en cours de développement. Un des projets d’envergure sera le développement du projet mixte AXS mené par Baltisse (PAP de Beiler François Fritsch) et dont deux lots sur les trois font l’objet d’un préaccord de cession à Capelli (une acquisition représentant 21.000 m2). Y est prévu au total un dévelop­ pement de 42.500 m2, dont au moins 9.000 m2 dédiés au logement.

Urbanisme

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Illustration : STEINMETZDEMEYER-Iko Real Estate Illustration : M3 Architectes

Illustration : Beiler François Fritsch

L’immeuble Well 22 développé par Iko Real Estate est déjà en construction.

Illustration : M3 Architectes

Le bâtiment conçu par M3 Architectes accueillera le siège du quotidien Luxemburger Wort.

Le bâtiment Show est actuellement en cours de construction par Soludec.

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Projets


Le projet mixte AXS se développe sur un terrain dont le PAP est réalisé par Beiler François Fritsch.

Lafayette est par ailleurs en train de faire construire le bâtiment Show (conçu par M3 Architectes), qui sera le futur siège du Luxemburger Wort avec 400 postes de travail et dont 1.400 m2 de bureaux seront disponibles à la location. Iko Real Estate envisage de développer 30.000 m2 répartis en différents projets, qui accueilleront logements, commerces et bureaux, dont le bâtiment Well 22 (architecte : STEINMETZDEMEYER) qui est déjà en construction et sera certifié, pour la première fois au Luxembourg, par le WELL Building Standard. D’autres parcelles d’envergure (40.000 m2) sont entre les mains de Bétons Feidt et Immo Feidt, qui envisageraient

le développement d’un autre projet mixte. Enfin, parmi les autres propriétaires, on compte BPI Real Estate qui possède un entrepôt (environ 3.500 m2 aujourd’hui occupé par Carglass), Olosfund, Banque de Luxembourg et Losch qui envisageraient aussi de nouveaux projets sur leurs terrains. Tous ces changements ­devraient permettre de créer une nouvelle vie de quartier, notamment grâce à l’arrivée des nouveaux logements et commerces. D’autre part, le futur nouveau quartier d’Howald va bénéficier d’un autre développement urbain, celui de la zone Midfield, qui sépare aujourd’hui la Cloche d’Or et Howald. Cette zone représente une

Urbanisme

barrière physique entre ces deux quartiers, car passent ici la ligne de chemin de fer qui va vers le sud du pays et le système d’échangeur autoroutier. À terme, l’échangeur routier doit être démantelé, ce qui permettra de libérer environ 20 hectares appartenant à l’État. Ce terrain pourra être utilisé pour construire un nouveau quartier mixte se basant sur le principe du développement durable. Le plan directeur Midfield prévoit un parc urbain, un nouveau pôle d’échange avec la gare multimodale et une zone mixte d’habitations et de bureaux. Une partie du site est réservée pour accueillir le Lycée technique du Centre aux alentours de 2025.

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La Lentille rouge se dessine plus précisément Sans occupation depuis une quarantaine d’années, le site de 10,5 hectares situé à 500 mètres de la gare centrale de la capitale du sud est la propriété d’ArcelorMittal. Un lieu qui est aussi le symbole d’un passé sidérurgique florissant et qui ne devrait pas tout à fait perdre son caractère grâce à la conservation de certains éléments ou bâtiments existants. Au total, cinq bâtiments anciens seront conservés comme témoins du passé sidérurgique florissant du site. Pour autant, ils ne seront pas conservés uniquement comme lieu de mémoire, mais trouveront de nouvelles affectations et entreront pleinement dans la programmation du nouveau quartier. C’est ainsi que sera créée l’Allée de la culture industrielle, qui, sur près de 700 m, reliera ces différentes constructions et deviendra le centre de la sociabilité du quartier. S’appuyant sur leur fonction passée, ces bâtiments vont être inclus dans

un nouveau récit urbain. Le magasin TT, ancien lieu de convivialité et de solidarité, sera laissé dans son caractère, mais deviendra un lieu de rencontre, de circuits courts, d’une forme de solidarité de notre temps ; les impressionnantes turbines seront dédiées à la culture, à l’art et au coworking pour les entreprises liées à la création ; la halle des soufflantes, par sa position et sa taille, peut être consacrée au sport et aux loisirs ; le portique est un lieu de rencontre naturel, et sa halle suspendue sera rallongée pour accueillir coworking et cohabitation ; le poste d’aiguillage, qui est un peu à l’écart, servira de maison d’hôte. Les espaces publics seront conçus avec une attention accrue, car ils sont essentiels pour favoriser une vie de quartier animée et conviviale. La porosité avec les rues alentour sera retrouvée, permettant ainsi de désenclaver la ville vers le sud. Actuellement, les PAP sont en cours d’élaboration.

Illustrations : IKO

Un nouveau quartier de 3.000 habitants est en train d’être conçu à Esch-sur-Alzette sous l’impulsion du développeur IKO. Cet ancien site industriel intégrera à l’avenir des logements aux typologies variées, une école et une maison relais, des crèches, des espaces de loisir et de culture (terrains de sport, espace d’exposition), des commerces de proximité (alimentaire, services à la personne, cafés, restaurants…), des espaces de travail de différentes formes, le tout conçu dans une perspective durable, que ce soit aussi bien au niveau urbanistique qu’énergétique. L’ensemble du futur quartier est conçu pour réduire au maximum l’empreinte carbone, et des efforts particuliers sont faits quant à la gestion de l’eau et à la création de nombreux espaces verts. Aussi dans cette perspective de durabilité, la population civile est engagée dans le processus de réflexion, avec des ateliers, des consultations citoyennes, des sondages…

S’appuyant sur un caractère industriel fort, la halle des turbines sera transformée en lieu d’exposition.

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Projets


La halle des soufflantes sera conservée et intégrée dans le nouveau développement urbain.

L’ancien portique deviendra un futur lieu de rencontre dans le quartier.

Urbanisme

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Le bois, un choix judicieux dans la construction Contenu sponsorisé par

Eco Home Systems

Lorsqu’il s’agit de construire une nouvelle habitation ou de rénover le logement existant en y ajoutant une extension ou une sur­ élévation, de plus en plus de particuliers se tournent vers le bois et ses nombreux atouts. Au Luxembourg comme ailleurs, la construc­ tion en ossature bois a le vent en poupe. Nombreux sont ceux privilégiant ce matériau lorsqu’il s’agit de bâtir leur habitation, ou tout simplement de lui offrir une seconde jeunesse. Une alternative à l’impact environnemental limité En 2017, pour se mettre en conformité avec la directive européenne EPBD (Energy Performance of Buildings Directive), le Luxembourg a adopté de nouvelles règles en ce qui concerne les bâtiments d’habita­ tion. Chaque construction doit désormais viser une consommation d’énergie proche de zéro, limitant ainsi son impact environne­ mental. Certains matériaux, de par leur composition à base de produits pétroliers, ne permettent pas d’atteindre ce résultat. Grâce à ses propriétés isolantes et son aspect durable, le bois s’impose comme une solution intéressante et disponible locale­ ment. Il permet de construire de manière plus respectueuse de l’environnement. « L’ossature bois ou les maisons en bois massif constituent en effet un mode de construction idéal pour les habitations

« Nous avons rapidement perçu l’intérêt du bois en tant que matériau de construction. » Philippe Brüls, fondateur de EHS

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à haut rendement énergétique », explique Philippe Brüls, cofondateur de EHS. Les produits naturels utilisés notamment pour l’isolation (laine de bois ou panneaux en fibre de bois) offrent les mêmes perfor­ mances énergétiques que celles des produits pétroliers, mais sans l’effet néfaste sur l’environnement associé à ces derniers.

En chiffres

Garantir le confort des habitants Outre ses performances énergétiques, ce matériau apporte aux habitants une atmosphère agréable, tout en maximisant leur confort. « Ces maisons sont plus chaleureuses que les maisons traditionnelles, car le bois est moins froid et moins humide que le béton. Il est donc plus agréable d’y vivre », explique Türkan Dagli, Directrice de dagli+ atelier d’architecture . Conscients des avantages offerts par le bois et de la manière dont ce dernier peut améliorer leur qualité de vie, les propriétaires ont généralement une idée bien précise de la construction qu’ils souhaitent réaliser.

135,45 kg / m2

Un choix plus vaste pour les particuliers Plus léger que le béton ou la pierre, le bois offre également une plus grande liberté architecturale. Il convient donc parfaitement à divers aménagements, comme les annexes ou les surélévations. Ces dernières répondent bien souvent à un besoin d’espace supplémentaire, tout en augmentant la valeur du bien. Le bois s’intègre de manière plus harmonieuse dans ce type de construc­ tion que les matériaux traditionnels. « Son faible poids offre plus de liberté d’un point de vue statique. La composition stable et extrêmement légère en bois facilite la construction sans modification des structures se trouvant sous la surélévation. Il n’y a donc pas besoin de bétonner des colonnes pour supporter le poids », précise Frédéric Arens, Directeur Technique chez EHS.

Médaille d’argent du concours Trophées Habitat et Bois® à Épinal (France).

Un précurseur de la construction bois Couvrant l’ensemble de la Grande Région, Eco Home Systems (EHS) a fait du bois le matériau de prédilection pour l’ensemble de ses projets. Créée en 2008 par Philippe Brüls et Christian Jousten, l’entreprise artisanale a pris l’habitude de réaliser des maisons, surélévations et annexes dans cette matière. « Nous avons rapidement perçu l’intérêt du bois en tant que matériau de construction »,

1999 Philippe Brüls, cofondateur de EHS, construit sa première maison en bois.

Le poids d’une construction en bois est 5x plus léger qu’une construction équivalente en béton.

2008 Création de l’entreprise Eco Home Systems.

2015

se réjouit le cofondateur de EHS. Se basant sur son expérience, Eco Home Systems entend s’adapter aux demandes de ses clients et livrer à ces derniers un bâtiment clé sur porte ou en gros œuvre fermé. « Une grande liberté est accordée au client. Nous lui offrons en effet la possibilité de participer à la construction ou de retirer des postes sans supplément. » En réalisant un prémontage sur mesure de l’ossature dans ses ateliers, la société parvient à réduire la durée des travaux et à construire plus rapidement. Cela représente un avan­ tage pour les propriétaires, qui peuvent continuer à vivre dans leur habitation lors des projets d’annexes et surélévations. « Les délais dépendent du projet mais sont plus courts que pour une construction classique, puisque les murs arrivent préfabriqués sur le chantier. En quelques jours, tout est démoli, le gros œuvre fermé est monté, et le bâtiment protégé », conclut Frédéric Arens.

Brand voice


Photo : Crahay & Jamaigne

Un défi de taille

Photo : Jan Hanrion (Maison Moderne)

Exemple de surélévation EHS a l’habitude d’accompagner les architectes et promoteurs dans la planification d’un chantier et sa réalisation. En plein centre-ville de Luxembourg, dans le quartier Gare, l’entreprise a réalisé une surélévation en bois de trois étages. Un projet de transformation d’une maison familiale en maison de colo­cation, supervisé par le fonds d’investissement REAM.

Urbanisme

L’idée de ce projet était de structurer la maison avec des espaces communs restaurés et, pour chaque étage, de prévoir deux chambres avec salle de bains privative. Une solution au manque de surfaces disponibles dans la capitale. Pour réaliser l’élévation sur le bâtiment déjà existant, la structure bois s’est imposée en raison de sa légèreté et de sa facilité de montage. EHS a géré l’intégralité du chantier et fait face à des difficultés : la configuration de l’immeuble ou l’installation d’échafaudages.

POUR PLUS D’INFORMATIONS, RENDEZ-VOUS SUR www.ehs.lu

283


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Culture

Is(o)lands 286 Julie Conrad Studio Nouveaux livres 290 Beiler François Fritsch, STEINMETZDEMEYER, 2001... Musée de la Résistance 292 Jim Clemes Associates, NJOY

Projets

285


Dans le cadre de la reprise des activités théâtrales à la rentrée 2020, les Théâtres de la Ville de Luxembourg et le ­Kinneksbond à Mamer ont uni leurs forces pour proposer au public une offre en adéquation avec les mesures sanitaires imposées par le Covid-19 et soutenir les professionnels du monde du spectacle et du théâtre en particulier. C’est ainsi qu’ils ont offert une commande à huit auteur(e)s, qui travaillent en binôme avec huit metteur(e)s en scène, afin de proposer autant de pièces de théâtre dont le sujet doit être en relation avec la période de confinement et la crise actuelle. Ces pièces donnent lieu à des représentations qui se déroulent aussi bien au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg qu’au Kinneksbond, dans un décor unique qui a également fait l’objet d’un appel à projets. La candidature pour le dispositif scénique s’est déroulée en deux phases : un premier envoi avec une note d’intention et une proposition de budget, puis une sélection restreinte rémunérée pour développer les idées avant la sélection finale. C’est le projet de Julie Conrad Studio qui a finalement été retenu pour devenir le décor de ces huit différentes créations. « Nous avons reçu un cahier des charges précis pour pouvoir répondre à cet appel, explique Julie Conrad. La difficulté était, entre autres, d’imaginer un dispositif scénique qui puisse être suffisamment flexible pour convenir à huit pièces différentes dont je ne connaissais pas le contenu précis, mis à part la thématique. C’est vraiment un projet né de la pandémie, de l’élan de solidarité et de l’esprit de

286

soutien qui se sont manifestés à ce momentlà. La scénographie devait être suffisamment neutre pour permettre une appropriation par huit différents metteurs en scène, ouvrir le champ des possibles pour jouer de différentes manières, mais en même temps être suffisamment forte pour dégager une identité propre. » Julie Conrad a choisi de travailler neuf modules tubulaires en tissu semi-transparent de 4 m de hauteur et de trois tailles de diamètre (50 cm, 75 cm et 1 m). Ces modules sont équipés d’un mécanisme de tirage autobloquant, semblable à celui des voiles des bateaux, qui permet de faire remonter ou descendre les voiles. Ces tubes de tissu peuvent par ailleurs servir d’habitacle pour les comédiens, ou être enroulés sur eux-mêmes, mis en mouvement, déposés au sol comme autant de petites îles isolées, ou au contraire rassemblés. À l’intérieur, un spot lumineux peut être branché, donnant la possibilité, lorsque la lumière est allumée, de voir à l’intérieur du tube par transparence. En complément de ces dispositifs en tissu léger blanc, la designer a proposé des colonnes blanches qui sont des modules multifonctionnels et mobiles. « Ce dispositif peut être utilisé comme une aire de jeu par les metteurs en scène », précise Julie Conrad. Il est en effet suffisamment abstrait pour y projeter des histoires totalement différentes, tout en conservant une certaine force et poésie. « L’idée m’est venue de la période de confinement, où le seul lien que nous avions avec l’extérieur était notre fenêtre. Nous pouvions choisir d’ouvrir notre

Projets

Photo : Bohumil Kostohryz

Dispositif scénique pour huit pièces


Pendant la représentation de Contraction_s, le dispositif scénique de Julie Conrad a été utilisé de différentes manières.

Culture

287


Illustrations : Julie Conrad Studio Croquis de l’installation.

rideau, d’être en contact avec les autres, ou au contraire de nous isoler en tirant le rideau. Notre domicile était alors comme une petite île sur laquelle nous étions confinés. C’est cette idée que j’ai réinterprétée dans les modules en tissu de Is(o)lands. » Julie Conrad n’en est pas à sa première expérience de création de scénographie. Elle est déjà intervenue pour créer les décors de pièces pour enfants données à la Philharmonie. « Initialement, je suis designer produit. Je réalise des

288

travaux aboutis, mais qui peuvent offrir différentes possibilités d’utilisation. J’ai donc cette sensibilité au multiusage. Je pense que cela m’a aidée à concevoir ce projet qui est fait pour être manipulé de différentes manières, offrir la possibilité de jouer avec, soutenir le propos du texte et le jeu des comédiens, et en aucun cas d’être juste là pour la décoration. » Ce projet a aussi été pour la designer l’occasion d’aborder cette période de crise avec un nouveau regard. « En tant

Projets

que petite entreprise, cette situation exceptionnelle nous oblige à nous poser beaucoup de questions. Le projet est la démonstration qu’il est possible d’aboutir à des créations sur un temps court, grâce à la collaboration de différentes personnes qui ont toutes apporté leur savoir-faire. Il est le témoin d’une forme de générosité à toutes les échelles, de l’institution qui passe commande aux ateliers des théâtres qui construisent, ainsi qu’aux auteurs et scénographes qui s’emparent avec créativité de la proposition. »


Photos : Damiano Nigro

Ce projet est le fruit d’un travail d’équipe et d’une réflexion collective.

Is(o)lands a été construit dans les ateliers des Théâtres de la Ville.

Culture

289


Portrait de bureau La revue française Archistorm a réalisé un hors-série sur le bureau Beiler François Fritsch. L’occasion d’avoir un large aperçu de leurs projets phares et productions récentes, tout comme de lire un entretien où les architectes expliquent leur approche de l’architecture. Le contenu de ce hors-série est également disponible dans le magazine daté de juillet-août 2020. Archistorm, hors-série n° 44 ISBN 979-10-91731-37-9 8,50 €

Un grand livre d’images

Chez nos voisins belges

Les photos de Christof Weber et François Nussbaumer rendent hommage à la vertica­ lité sous tous ses styles, périodes et formes dans la ville de Luxembourg. On se laisse prendre au jeu de reconnaître les endroits, de deviner où la prise de vue a été faite. En introduction, un texte rédigé par Isabelle Yegles-Becker donne un peu de substance historique aux éléments photographiés.

La Cellule architecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles a fait paraître un guide d’architecture moderne et contemporaine consacré à la région de Namur et à la province de Luxembourg. Au total, 452 projets sont commentés par plus de 50 auteurs et illustrés de plans et de photographies. Qu’il s’agisse de réalisations modestes ou de programmes d’envergure, de bâtiments privés ou publics, l’architecture de qualité dans ces régions se dévoile au fil des pages.

Vertical Luxembourg, Le Noyer Edition ISBN 978-2-490543-00-7 48 €

Guide d’architecture moderne et contemporaine 1893-2020. Namur & Luxembourg provinces, sous la direction de Jean-Paul Verleyen et Cécile Vandernoot. Photographies de Nicolas Bomal. ISBN 978-2-930705-38-5 35 €

Quelle vision pour le Luxembourg en 2050 ? Entre essai littéraire et recherche scientifique, Pascale Junker tente de réaliser une « recherche populaire » sur ce que pourrait devenir le Luxembourg en 2050. Ce livre, publié à titre personnel, jette « un regard informé, entier et alarmé sur le Luxembourg », dans un langage abordable et sans langue de bois. L’auteur, qui ne manque pas d’humour, y souligne que « les temps demandent une révision de fond en comble de notre aménagement du territoire qui, s’il veut servir l’intérêt général et les générations futures, doit se mettre au service de la préservation des ressources, de la prévention des risques territoriaux, de la responsabilisation communale et de la participation citoyenne au devenir territorial ».

Photos : Maison Moderne

Le Luxembourg en 2050. De l’aménagement au ménagement du territoire, de Pascale Junker ISBN 978-99959-0-570-5 25 €

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Culture


L’Agrocenter Réflexions Vision Essais photo­ vu par sur la circulaire et graphiques bureau 2001 travaille Christian « Bodenfrage » pédagogique Lerégulièrement avec le photographe Maxime Delvaux. L’architecte et universitaire Cet ouvrage publié par le Aschman Cette collaboration fait l’objet Florian Hertweck a choisi de bureau STEINMETZDEMEYER Le photographe Christian Aschman a réalisé pour le Centre national de l’audiovisuel une commande photographique pour dresser un inventaire visuel intra et extra-muros de la zone industrielle dite « Agrocenter » à Mersch. De cette commande ont découlé une exposition et une publication, cette dernière présentant une partie des prises de vues ainsi que des contributions rédactionnelles de Marguy Conzémius et Antoinette Lorang sur les démarches photographiques de Christian Aschman et sur la genèse du site et de ses bâtiments.

Christian Aschman, Hors-Champs, Centre national de l’audiovisuel ISBN 978-99959-809-1-7 42 €

traiter dans ce livre l’épineuse question du foncier. Prolongation de la réflexion menée pour le pavillon luxembourgeois à la Biennale d’architecture de Venise en 2018, le livre rassemble dans une première partie des essais de spécialistes qui traitent aussi bien de positions historiques que contemporaines sur cette question du foncier. La seconde partie se compose d’interviews avec principalement des acteurs des administrations communales qui présentent une politique urbaine intéressante. Les troisième et quatrième parties soulignent quelques exemples architecturaux et urbanistiques qui ont pris à bras-le-corps cette thématique. Enfin, la dernière section est consacrée au cas luxembourgeois et reprend les éléments présentés à Venise.

Architektur auf gemeinsamem Boden, Positionen und Modelle zur Bodenfrage, aux éditions Lars Müller Publishers et Université du Luxembourg ISBN 978-3-03778-602-4 25 €

souligne l’approche circulaire de ses projets. Après avoir expliqué les grandes notions et les enjeux liés à cette thématique (élément préfabriqué, construc­ tion en bois, réversibilité…), et symbolisés à l’aide de pictos, des projets sont très concrètement expliqués. Dans les marges du texte, on retrouve les pictos qui signalent les thématiques abordées. Chaque projet est aussi richement illustré, avec non seulement des photos des projets finis, mais aussi des prises de vues sur chantier, des détails saisis au cours de la construction. Pour une fois, ce livre d’architecture parle très concrètement de la « fabrication » des projets, montre les étapes intermédiaires de la construc­ tion, le pourquoi du comment. C’est un livre qui démontre, certes, le savoir-faire et la maîtrise de ces sujets par STDM, mais qui a aussi un axe pédagogique très intéressant pour les futurs maîtres d’ouvrage.

d’une publication qui regroupe en un coffret cinq livres présentant chacun un projet. La série interroge intelligemment le rôle de la photographie d’architecture. Au-delà de la simple documentation, le rôle du photographe est aussi d’interpréter l’espace bâti. Une narration par l’image. 2001. Architecture company in Luxembourg. Five photo essays by Maxime Delvaux, Divisare 200 exemplaires ISBN 978-88-5496-062-6 50 €

Une ligne circulaire, STEINMETZDEMEYER ISBN 978-99959-0-540-8 15 €

Sortis de presse

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Nouvelle jeunesse pour le Musée de la Résistance

ARCHITECTE

Jim Clemes Associates INGÉNIEUR GÉNIE CIVIL

Simon & Christiansen INGÉNIEUR GÉNIE TECHNIQUE

Betic MUSÉOGRAPHIE

NJOY LIVRAISON

2021 LOCALISATION

dans la cour…). Or les besoins du musée sont importants, aussi bien en ce qui concerne les surfaces d’exposition que la partie administrative et scientifique. Aussi, il a été décidé de démolir le bâtiment existant et d’adjoindre une extension à la nouvelle construction. La façade du nouveau bâtiment sera particulièrement travaillée. Elle révèlera un jeu de pierres, comme empilées les unes sur les autres, avec certains éléments saillants. Elle évoque de manière symbolique une fissure verticale qui thématise la situation de conflit historique et les couches multiples qui composent la population. La façade vient donc interpréter dans un langage architectural la société divisée à l’époque de la guerre, et les blessures profondes qu’elle a provoquées, ainsi que le long processus de guérison. Cette façade, contrastant avec son environnement, se présente à la fois comme un monument évoquant le passé, mais aussi comme un avertissement pour le présent et l’avenir, une mise en garde contre les dangers de la division sociale.

Illustration : NJOY

Esch-sur-Alzette

Le Musée de la Résistance à Eschsur-Alzette s’est lancé dans une opération d’agrandissement et de rénovation. Jim Clemes Associates est en charge de la restauration de l’ancien bâtiment datant de 1956 et de son extension, tandis que le bureau NJOY est responsable de la muséographie. L’agrandissement offre la possibilité d’introduire de nouvelles surfaces administratives et scientifiques, ainsi que des surfaces supplémentaires d’expo­ sition. Ces transformations permettent de remettre au premier plan la fonction de mémorial du bâtiment historique, tout en conservant une partie dédiée à l’exposition. La façade et la toiture du bâtiment donnant sur le parvis du musée seront rénovées. Un nouveau plan d’eau sera également installé sur le parvis. Le 136, rue de l’Alzette sera complètement remanié. Ce bâtiment n’est pas en bon état structurel et n’est pas ada­pté aux besoins du musée (hauteurs sous plafond basses, petites pièces, remises

La nouvelle muséographie est conçue par NJOY.

292

Culture


Delano, Luxembourg in English More informations on maisonmoderne.com

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English-speaking expatriates in Luxembourg


New Deal 2021—2023

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Photos : 2001-LUCA

Une nouvelle adresse pour le LUCA

Le Luxembourg Center for Architecture (LUCA) va, dans les mois qui viennent, déménager dans un local réhabilité à Clausen. L’occasion d’un nouvel élan pour cette institution dédiée à la culture du bâti.

Le LUCA va occuper un ancien entrepôt à Clausen.

Partenaire

295


Cela faisait plus de trois ans que le LUCA cherchait de nouveaux locaux pour déménager ses bureaux, sa bibliothèque et sa salle d’exposition et de conférence. Une quête qui a récemment trouvé une issue heureuse grâce à la ténacité des membres de son conseil d’administration, de sa directrice Andrea Rumpf et de partenaires généreux et investis dans le soutien de la promotion et la valorisation de la culture du bâti au Luxembourg. « Le LUCA était hébergé depuis 2006 à Hollerich, dans une ancienne maison appartenant à Paul Wurth SA explique Françoise Bruck, présidente du conseil d’administration du LUCA. Mais le quartier et ce site en particulier sont en pleine mutation urbaine, et le LUCA devait libérer les lieux. Il nous fallait donc trouver de nouveaux bureaux et un espace pour continuer nos activités culturelles. » Une mission qui n’a pas été sans difficulté et qui a mobilisé aussi bien les anciens membres du conseil d’administration (dont en particulier Nico Steinmetz et Mathias Fritsch) que ceux en place actuellement. Mais le LUCA a dû faire face aussi à une autre réalité : le marché de l’immobilier est devenu beaucoup plus tendu qu’en 2006. Impossible de trouver actuellement un lieu qui puisse être occupé pour un euro symbolique comme c’était généreusement le cas à Hollerich. « Nous avons expliqué notre situation au ministère de la Culture qui a accepté de renforcer son soutien au LUCA et d’accroître le montant des subsides qui nous étaient versés jusque-là, explique Andrea Rumpf, directrice du LUCA. Grâce à ce nouvel apport financier, il nous a été possible d’envisager de payer un loyer modeste pour nos futurs locaux. » Grâce à ces nouvelles conditions financières, trois lieux ont pu être envisagés grâce à des opportunités apportées par les soutiens et membres du conseil d’administration du LUCA. « Par l’intermédiaire de Claude Belche qui est membre de notre conseil d’administration et partenaire chez Schroeder & Associés, nous avons eu la proposition de louer une partie du rez-dechaussée du nouveau siège de Schroeder & Associés à Leudelange. Notre ancien président, Michel Petit, nous a ouvert la piste d’un local dans la galerie Neuberg appartenant à sa famille. Enfin, grâce à l’intermédiaire de Tatiana Fabeck, ancienne vice-­ présidente, nous avons reçu une proposition de M Immobilier pour occuper un ancien dépôt de tonneaux de bière à Clausen. Après beaucoup d’analyses en interne et de discussions, c’est finalement cette dernière opportunité que nous avons choisi de retenir », explique Françoise Bruck.

Les espaces portent encore les traces de leur activité passée.

Un local en devenir Pour autant, ce local ne peut être investi tel quel. « Il s’agit d’un ancien entrepôt industriel, et des travaux sont à envisager

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Partenaire


avant de pouvoir y accueillir du public et d’y installer des bureaux », explique Andrea Rumpf. Généreusement, M Immobilier a proposé de prendre à sa charge cette transformation qu’ils ont confiée à Fabeck Architectes et de louer les locaux par la suite pour une durée de cinq ans. Le LUCA prend à sa charge l’aménagement intérieur et a demandé au bureau 2001 de l’accompagner dans cette démarche. « Cette nouvelle localisation, au cœur d’un quartier historique de Luxembourg, va aussi permettre au LUCA de développer de nouvelles propositions et dynamiques, explique Pascale Kaufmann, vice-présidente du conseil d’administration du LUCA. Il va pouvoir saisir l’opportunité

du passage de touristes pour donner un nouvel élan à sa programmation, mais aussi devenir un lieu culturel pour le quartier qui en est actuellement dépourvu. C’est donc aussi une opportunité nouvelle pour travailler avec les résidents et peut-être un public plus jeune. » Le site après les transformations sera sans nul doute attrayant pour les habitants de la ville et offrira un cadre d’exception pour mettre en œuvre des idées qui sont en gestation depuis longtemps au LUCA. « Il est aussi intéressant de noter que lorsque nous avons pris le bâtiment à Hollerich, il était censé disparaître lors de l’aménagement du site. Aujourd’hui, grâce au travail du LUCA, le bâtiment est vu avec un autre regard indique Andrea Rumpf.

Les locaux que nous allons occuper à Clausen ont eux aussi un potentiel impressionnant, et je suis convaincue que nous allons pouvoir contribuer à éveiller l’attention sur ce type de bâtisses lambda qui sont actuellement peu usitées, mais qui se prêtent quand même à une revitalisation temporaire. » Ce déménagement peut être aussi un signe d’espoir pour les autres acteurs culturels qui cherchent également de nouveaux locaux. « Notre démarche démontre qu’il est possible d’occuper provisoirement des lieux initialement non adéquats, et que d’anciens sites peuvent être réhabilités de façon peu invasive et à moindres frais », conclut Andrea Rumpf.

Le LUCA pourra installer ses locaux après des travaux de mise aux normes et d’aménagement.

LUCA

297


LUCA

Luxembourg Center for Architecture

Le LUCA Luxembourg Center for Architecture est une institution culturelle remplissant les missions de centre d’architecture, d’archives et de musée d’architecture – à l’instar de ses homologues à l’étranger comme le DAM Deutsches Architekturmuseum, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, le AZW Architekturzentrum Wien ou le DAC Danish Architecture Center. Le LUCA étudie, documente, montre, transmet et discute de la façon dont l’architecture et la fabrication de la ville façonnent la vie quotidienne de tous les gens – hier, aujourd’hui et demain. Il mène des réflexions et débats orientés vers le futur, en prenant en compte les pulsations aussi bien du secteur et de la politique que celles de la société civile, en intégrant leurs points de vue et leurs aspirations et nouant des multiples dialogues. Sur une surface de 800 m², le LUCA explore l’architecture, l’urbanisme et le patrimoine moderne avec un vaste programme et à travers une grande diversité de médiums et de formats : expositions thématiques nationales et internationales, un Schaulager issu de ses propres archives de l’architecture luxembourgeoise et plus de 50 événements par an, des symposiums, ateliers pédagogiques, conférences aux visites guidées, expéditions urbaines et séries de films. Le LUCA s’est imposé comme un acteur privilégié de médiation et de documentation en architecture. Il offre un service complet aux chercheurs / euses et à tous ceux qui s’intéressent à l’architecture, l’urbanisme, l’ingénierie, le paysagisme et au patrimoine moderne, par le biais, notamment, d’une bibliothèque publique spécialisée, de la base de données en ligne « Baukultur à la carte » (en suspens) ainsi que d’une collection unique sur l’architecture luxembourgeoise du 20e et 21e siècle.

Équipe professionnelle Andrea Rumpf, directrice Eline Bleser, chargée de mission Lili Krack, assistante administrative Thomas Miller, assistant de programmation Giulia Zatti, assistante de production et de programmation

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Infos pratiques Luxembourg Center for Architecture 1, rue de l’Aciérie – L-1112 Luxembourg Tél. : (+352) 42 75 55 E-mail : office@luca.lu

Partenaires principaux

Avec le soutien financier de

Pour suivre l’actualité du LUCA, inscrivez-vous à sa newsletter sur www.luca.lu. Nos bureaux sont ouverts le lundi de 9 h à 15 h, du mardi au jeudi de 9 h à 17 h et le vendredi de 9 h à 16 h (ou sur rendez-vous).

Cercle des partenaires

Salle d’exposition Mardi et mercredi : de 11 h à 17 h Jeudi : de 11 h à 18 h Vendredi : de 11 h à 16 h Samedi : de 11 h à 15 h (suivant programmation, ou sur rendez-vous) Membre institutionnel de - EFAP European Forum for Architectural Policies - EUROPA NOSTRA - ICAM International Confederation of Architectural Museums - ICOMOS International Council on Monuments and Sites - MUSCON European Museum Network Conference

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