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COCOONUT

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La liste

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Aurélien Dobbels et Nicolas Legay, cofondateurs de la start-up Cocoonut.

Commerce

Une nouvelle conception de l’habitation

Contenu sponsorisé par COCOONUT

Proposer des espaces de vie de qualité et des baux flexibles tout en favorisant l’aspect communautaire est la promesse de Cocoonut. Cette dernière propose un concept innovant au Luxembourg : le coliving. Un modèle de partage de ressources amené à s’étendre.

Selon l’étude One Shared House 2030, nous serons, d’ici quelques années, plus de 70 % à résider en agglomération et autant à nous tourner vers le coliving au sens large, c’estàdire le partage de ressources (en termes de transport, d’habitat ou de travail). « Le coliving, au sens résidentiel, s’appuie lui aussi sur ce principe de collaboration. Nous nous dirigeons de plus en plus vers une société urbanisée et densifiée, et le partage de ressources s’inscrit véritablement dans cette optique. Ce modèle va continuer à se développer, c’est notre conviction », explique Nicolas Legay, cofondateur de Cocoonut.

Favoriser le vivre-ensemble La particularité du coliving est de favoriser l’aspect communautaire en misant sur le partage de grands espaces communs à la décoration soignée et de caractère tout en profitant d’espaces privatifs (chambres de 20 m2 environ avec salles de bains et WC privatifs), mais aussi de baux flexibles en termes de durée et de modalités de sortie. « Le découpage en tribus est très important à nos yeux. Si nous prenons l’exemple d’un immeuble de 50 chambres, l’idée n’est pas de proposer un séjour ainsi qu’une cuisine pour tous les colivers mais de recréer de petites familles de dix personnes autour d’espaces communs et de reproduire ce modèle plusieurs fois », annonce Nicolas Legay.

Ce modèle de location financièrement intéressant est fortement recherché pas des usagers venant tout droit de l’étranger, souhaitant s’installer au Luxembourg, y trouver un logement pratique, idéalement situé (proche des hubs de transport et des quartiers d’affaires) et ainsi

Simon Verjus Photo

accéder à une communauté pour éviter d’être seuls. C’est pour répondre à cette demande croissante que Cocoonut s’est lancée dans l’aventure du coliving. « Nous avons trois centres d’intérêt communs : l’innovation, l’immobilier et le design. Nous avons constaté que le coliving se trouvait à la frontière de ceux-ci. Expatriés, nous avons nous aussi fait face aux problèmes de logement. C’est pourquoi nous avons décidé de nous orienter vers cette activité », déclare Aurélien Dobbels.

Un interlocuteur unique pour les propriétaires et investisseurs Aujourd’hui, les deux fondateurs ont pour ambition d’étendre ce modèle de partage des ressources à des dimensions plus larges que le résidentiel : celles du travail avec des espaces de coworking de taille limitée, mais aussi de la restauration et des loisirs, avec un concept de Food court réunissant plusieurs restaurateurs. « En échangeant avec les promoteurs, investisseurs et développeurs, nous nous sommes aperçus de façon récurrente que tous étaient à la recherche d’un opérateur unique pour ces différents types d’espaces », soulignent Aurélien Dobbels et Nicolas Legay.

Si la demande est importante, les avantages pour ces propriétaires ne sont pas

« Nous souhaitons déployer ce modèle et ces différentes offres sur une unité de type immeuble afin de créer des synergies entre les usagers. »

EN CHIFFRES

+ 100

unités de coliving sous contrat à ce jour

~ 300

unités de coliving en projet de développement

+ 1.000 m2

d’espaces de bureaux / coworking

+ 2.000 m2

d’espaces de food & beverage sont à l’étude

négligeables. En se diversifiant, ces derniers s’assurent d’avoir affaire à un opérateur unique pour l’ensemble de l’immeuble. La gestion des locataires et des éventuels problèmes est ici déléguée à cet opérateur qui devient alors la personne de référence. L’investisseur / promoteur bénéficie en outre d’un rendement plus élevé, de rentrées mensuelles fixes et d’une vacance locative plus faible.

Faciliter la création de synergies au sein d’un quartier S’ils souhaitaient jusqu’à présent aménager des logements dans lesquels ils auraient souhaité vivre, les deux opérateurs ambitionnent à présent de concevoir des espaces conviviaux dans lesquels ils souhaiteraient installer leurs bureaux ou se divertir.

Il est important de noter que cette diversification s’applique exclusivement aux projets de grande taille (c’estàdire un minimum de 1.000 m2), excluant par conséquent les maisons individuelles et maisons de maître d’une superficie de 300400 m2. « Nous souhaitons déployer ce modèle et ces différentes offres sur une unité de type immeuble afin de créer des synergies entre les usagers de chaque espace », confie Aurélien Dobbels. En effet, les colivers pourront par exemple utiliser les espaces de coworking lorsqu’ils souhaitent télétravailler. « Nous voulons offrir un espace de travail confortable aux résidents, mais aussi permettre aux colivers et coworkers, ainsi qu’au voisinage, de profiter des espaces de restauration. Effectivement, des synergies voient également le jour avec les résidents du quartier », précise Nicolas Legay. Des échanges et accès qui seront facilités et renforcés grâce à l’aspect technologique et l’application sur lesquels travaille actuellement Cocoonut.

Pour proposer ce nouveau modèle, Cocoonut a jeté son dévolu sur un immeuble situé rue du Curé, en plein cœur de LuxembourgVille, et composé

Nous nous «  dirigeons de plus en plus vers une société urbanisée et densifiée, et le partage de ressources s’inscrit véritablement dans cette optique. »

Nicolas Legay

d’un rezdechaussée et de cinq étages. Son défi : répondre aux contraintes urbanistiques en amenant du logement, du bureau et du commerce. « Les niveaux supérieurs sont généralement destinés au coliving tandis que les étages intermédiaires accueillent des espaces de coworking. Au rez-de-chaussée, nous retrouvons des socles qu’il faut animer pour les résidents, mais également pour les personnes habitant à proximité. Nous parlons souvent d’eatertainment », ajoute Aurélien Dobbels.

En complément, les soussols sont dédiés à des espaces de laverie, des salles de fitness ou de projection, tandis que des espaces extra communs comme des rooftops sont accessibles pour l’ensemble de ces utilisateurs.

Offrir des espaces premium aux usagers Si ce type d’immeuble convient aussi bien à des constructions neuves qu’à des biens existants, opter pour une transformation demande à l’opérateur de s’adapter et de se montrer créatif. « Quand il s’agit d’immeubles neufs, nous partons de zéro, ce qui est relativement simple. En ce qui concerne l’existant, des contraintes sont à prévoir : les issues de secours, les arrivées d’eau, les évacuations, notamment. Il faut parfois tout repenser », confie Nicolas Legay. Il est en effet indispensable de faire appel aux services de l’urbanisme, du logement, de l’hygiène ou encore aux pompiers. Des démarches nécessaires pour garantir que l’immeuble est aux normes et proposer aux usagers une offre premium.

Les projets à venir Dans les six prochains mois, Cocoonut a pour ambition de créer une cinquantaine de chambres ainsi que des espaces de coworking. Plusieurs projets d’immeubles « mixtes » sont d’ores et déjà en route. À partir du premier trimestre 2022, trois immeubles verront le jour : un à Belval, un deuxième situé place de l’Étoile sera également adapté à ce modèle de partage de ressources, sans oublier l’immeuble de la rue du Curé.

Intéressés par nos projets ? Contactez-nous sur hello@livecocoonut.com

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