Paperjam Février 2001

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#05 FEVRIER 2001

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B a n q u e In t e r n a t io n a le à Lu xe m b o u rg


le Ministre François Biltgen au cocktail de présentation du "newmediaguide.lu"

Edit-o

Doit Réagir Habilement C la u d e N e u , réd acteur en c h e f

La nouvelle économ ie co nti­ nue décidém ent à déstabiliser les invétérés de l'an cienn e. Après les rem ous qu'elle créa à ses débuts, voilà q u’en fin de m illénaire les vieux renards du secteur économ ique trad i­ tionnel com m encent à jubiler en voyant des start-ups mettre la clé sous le p aillasson un peu partout dans le monde. Ceci ne s ’avérant finalem ent être qu’une suite logique de la prem ière ruée vers l’or, ils sont bien obligés d'adm ettre désorm ais que, malgré tout, certain s jeu n es loups d ’au ­ jo u rd ’hui figu ren t d ’ores et déjà parm i les in c o n to u r­ nables de d em a in . M ais, com m e on ignore lesquels, on continue à se tourner autour avec autant de m éfiance que de curiosité, en se dem andant qui va finir par bouffer qui. Heureusem ent, il y a a u ssi ceux qui y vont de bonne foi, de façon constructive et sans préjugés. Le M inistre délégué aux C o m m u n ic a tio n s, Fran ­ çois Biltgen p.ex. , qui n'a pas

hésité à tendre la main aux acteurs d ’un secteur encore assez fragile, en assistant e.a. à la rem ise de nos Web Awards. Q uelques nouveaux sujets, qui auront un impact certain sur l’économ ie de dem ain, devaient forcém ent se cacher dans la foule et parm i les gagnants. Sans doute les m êm es q u ’on retrouve aux rendez-vous m en su els du First Tuesday. Dont les organisateurs n ’ont pas hésité à décaler leur pro­ chain événement vers un “se­ cond Wednesday” pour asso­ cier notre m agazine à l’événe­ ment de leur premier anniver­ saire (voir l’agenda). Q u els que soient pour l’heure les nom s des “grands patrons” de dem ain, les res­ so u rce s h um aine s d evien ­ dront inévitablem ent le sec­ teur clé de chaque entreprise gérée avec efficacité. Elles nécessiteront de plus en plus de doigté, vu la prolifération de l’offre et de la demande. Il s ’agira donc plus que jam ais pour le DRH de ne plus se trom per en fixant son choix, et de réussir à fidéliser tout élé­ ment recruté. Sans quoi, son

staff se renouvellera in c e s ­ sam m ent dans un effet de tourbillon néfaste. Vu la com ­ plexité du sujet, nous lui avons co nsacré un d o ssie r complet. En guise de première BA de l’année. Nous vous la sou h aiton s d ’ailleurs stim u ­ lante à souhaits.

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coverstory

paperJam 02_200i © mké S.A. 2000

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en couverture Gary Kneip photo de couverture Patrick Muiier

Entretien avec Gary Kneip

staff & fournisseurs directeur

de

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Itinéraire d'un enfant gâté

publication

Mike

Koedinger (mk) rédacteur en chef Claude Neu (en) sales Aurelio Angius, jacques

dossier “Recrutement & Formation”

Démarqué, Laurence Hayar art director Guido Kroger (xGraphix) textes Marc Ant, Olivia Arendt. Geneviève Carentz, Louise

"Aller jusqu'au bout de son choix"

Courtemanche (le), jacques Démarqué

Entretien avec X a v ie r Goffin

016

(jd), Neil Hearfield, Guy Kerger, Mike Koedinger (mk), Laurence Hayar (Ih), Thierry

Reisch,

Pascal Tesch

022

photos

Recrutement Méthodes et acteurs

Patrick Muller mise en page / composition xGraphix (wvAV.xGraphix.de) régie online

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SOMMAIRE

Past & future

Actualité

049 W h o 's où?

074

» Nous informons nos

Le Luxembourg dans l'écono­ mie numérique: une place

lecteurs que paperjam est

entreprises. C hangem ents

concurrentielle menacée?

dorénavant distribué au

de

Une étude

A rriv é e s

8. dé p arts

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fonction..

052 Flashback Focu s

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annuels sur le net jus

un mois en

Economie

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qu'en 2005? Editus: une stratég ie

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ainsi que dans les hôtels suivants:

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Hôtel

Mercure, Intercontinental,

084 ...the ultimate driving

064 Agenda Le

Bloc

N otes

machine? New

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at the

fo r

B ig

B o ys

Autom obile Festival

089 Business Web Directory 067

e-Bilan

Une sélection de

sites

Une époque écono-m utante.

068

Record d'Europe en3V/m! R éflexions autour des "norm es

Time of!

au sujet des radiations non ionisantes dues à la télépho nie mobile cellulair"

092 Voyages & Internet London

Sheraton, Sofîtel.


Gary Kneip: De l'enseignement vers l'économie privée

Itinéraire d’un enfant gâté Pascal Tesch est journaliste à la radio socioculturelle (100,7) et publie des articles en tant que freelance.

De formation Ingénieur en informatique, Gary Kneip avait tout d ’abord opté pour l’ensei­ gnement. C ’est à l’ Institut Supérieur de Technologie qu’il a commencé sa propre carrière d ’étudiant avant de partir pour l’étranger. Hélas (ou heureuse­ ment), le tem péram ent du jeune Kneip ne lui permettait pas de suivre le rythme lent du système éducatif. D ’abord en parallèle à son poste d’ensei­ gnant, mais très vite en indé­ pendant, Kneip s'oriente vers la consultance en informatique. «Il m ’arrivait de sortir de l’avion pour rentrer dans le cours, cette situation n’était pas très saine» raconte Gary Kneip, toujours aussi enthousiaste du monde de l’informatique. Les possibili­ tés du monde numérique le fas­ cinent, tout com m e elles lui font peur. Et pourtant, Gary Kneip sait comment construire un ordinateur, il a même tenté de réaliser sa propre "bécane"

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(lire PC) à partir de ferraille et de téléviseurs, «à l’époque, je n'avais pas l'argent pour m ’en acheter un». A ujo urd ’hui, il regrette de ne pas l’avoir gardé en souvenir. La première période d ’indépen­ dance est relativement courte. En 1983, G ary Kneip rejoint Digital, où il restera ju sq u ’en 1989. A la fin de son parcours, il dirige la société, rem plaçant

v is io n n a ire » , in siste Kneip, «son seul problème est qu'il est toujours en décalage avec la réalité, il va trop vite m ais il a to u jo urs raison, c ’est le constat que nous faisons à chaque fois... quelque temps plus tard». En 1994, Kneip et W am pach sont rejo in ts par Claude Lüscher. «C laud e est l’homme de la pratique, du ter­ rain» nous explique le m ana­

...maintenant le hardware est vendu par un nombre énorme de revendeurs. Alfred W ilm s. (Alfred W ilm s est actuellem ent à la tête de Worldcom Luxem bourg et administrateur dans l'APSI). La prochaine étape mène Gary Kneip (Luxem bourg oblige?) dans une banque, la BIL, où il dirige le service inform atique. Suite à la fusion avec C R EGEM , Kneip quitte la banque et repart vers l’indépendance. Avec Patrick W am pach, il crée Tecsys en 1993. «Patrick est le

ger. Et lui-m êm e? Gary Kneip! Quel rôle jo u e -t-il? «Je su is l'hom m e d ’affaires» réplique le C EO de Tecsys Infopartners de vive voix, « j ’ai le sens des affaires, com biné à une bonne appréciation du tissu social; cela m ’aide à me promener aisém ent dans le monde des affaires. Technicien de form a­ tion je sais de quoi on parle, ce qui m ’apporte un atout su p ­ plém entaire. Je garde la super­ vision des affaires, m ais je suis


Parmi les clients de référence il y a l’opérateur Télé2, pour lequel Tecsys a réalisé le su p ­ port «hardware and system » du systèm e de facturation. «C 'e st une matière très com ­ plexe, et les défis ne font que

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Gary Kneip

com m encer avec tous les ser­ vices futurs et la convergence qui s ’annonce, il faut une plate-forme extrêmement fia­ ble, d’une part, et rapidement adaptable et expansible d ’au­ tre part, afin de palier aux besoins actuels et à venir».

COVERSTORY

conscient que ce n’est que le m élange de l’équipe qui fait le succès de Tecsys». Et Tecsys (m aintenant Tecsys Infopartners) se porte bien. Les débuts étaient presque e ssen tiellem en t réservés à l’interm édiation. Kneip a très vite réagi lorsque D igital passa de la vente directe vers une vente ind irecte. Les choses vont alors très vite. En 95, Tecsys crée un service «System s and Netw orks», en 96 il se lance dans le dévelop­ pement. Le poids des recettes vacille, les marges sur le hard­ ware sont à la baisse, alors que le marché nécessite servi­ ce et développem ent. «En 98, quand C O M P A Q a acheté D igital, tout a com plètem ent changé. Pour D ig ita l nous étions une poignée de reven­ deurs, m aintenant le hardware est vendu par un nom bre énorme de revendeurs».

rentable. De plus, si nous ne croyons pas au produit, qui y cro ira?». Il est évident que ce dévelop­ pement sera poursuivi dans l’optique de la création de eve­ ryday.shopping, lancé début

La TVA n’est pas l’argoment qui convaincra les entreprises de choisir le Luxembourg plutôt qu’un autre pays. En ce qui concerne la conver­ gence et les tendances, Gary Kneip sait de quoi il parle. En 1998, à la dem ande de la Confédération du Commerce, il com m ence à développer un M ail électronique. Le dévelop­ pement, qui est poursuivi sous le nom de code « e m ail», est o fficialisé sous le nom de Tecshop, le m agasin virtuel de Tecsys. « Il est évident que, surtout dans le dom aine du hardware, et face aux marges restreinte, il faut avoir des modèles de com m ercialisation qui permet­ tent de travailler de manière

novembre 2000. «L’e-m ail est la toolbox pour everyday» explique Kneip « il est néan­ m oins évident que le produit everyday.shopping est d ’une dim ension supérieure. Réaliser un tel produit rien que pour le m arché luxem bour­ geois n’est pas très sensé. Everyday.shopping sera pré­ sent dans tous les pays où Télé2 est implanté. Mais c’est évident que si l’on parle ecom m erce, l’on se déplace sur le territoire européen. De toute évidence, un produit e-com merce ne saurait se lim iter à un pays s ’il veut avoir du su c­ cès. A l’opposé, il ne faut pas négliger les ■■■■■■■■ réalités du pays où un produit est im planté».

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Cette visio n globale aura été la première épreuve sérieu­ se dans le par­ cours de Tec­ sys. «E n fait, je co n n aissa is plein de m on­ de» raconte G ary Kneip « J’ai été reçu dans toutes les banques de la place et tout le monde me féli­ citait du projet, persuadé de son su ccès, m ais personne ne vou lait in ­ vestir. Ou alors à des co n d i#05_FEVRIER 2001

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COVERSTORY

tions irréalisables. A insi, l’on nous proposait un crédit de trois m illions, à condition que chacun de nous trois caution­ ne pour trois m illion s! Vous pouvez im aginer qu'il nous a fallu trouver d ’autres so lu ­ tions». En 98, le financem ent, assuré ju sq u e -là par des moyens propres, atteint ses lim ites, et la question vient à à se poser. Où trouver du nouveau capi­ tal? La même année, la firme

conférence de presse annon­ çant l’événement, les action­ naires furent très réticents quant à la p u b licatio n de chiffres. 110 personnes de 17 nationalités travaillent actuel­ lement chez Tecsys Infopartners. La société est spécialisée dans le e-com m erce et le e-banking, everyday.shopping constituant le produit phare. Cary Kneip regarde avec opti­ m ism e vers le futur, quoi q u ’il admette d’être très impatient.

Les voisins ne dorment pas, et

le temps passe vite sur Internet. se présente com m e «the ecom p@ ny». Au problème des fonds s ’ajoute le besoin gran­ dissant en personnel. «Pour recruter une personne, il fau­ dra compter 750.000 Luf» cal­ cule G ary Kneip; « il faut publier des annonces, convo­ quer des personnes à des interviews, réorganiser le tra­ vail interne, former la nouvelle personne, lui trouver un bureau et un ordinateur et... et... et... En fin de compte, le chiffre est plus élevé que l’on ne s'était im ag in é, surtout dans un marché aussi mouve­ menté que l'inform atique, où l'on n'est ja m a is le seul à dém archer». « L ’alternative pour nous», rajoute Kneip, «était d ’acheter une société qui avait déjà le personnel q u ’il nous fallait. Tecsys était surtout "W in­ dows", il fallait donc davanta­ ge de spécialistes Unix et des com plém entarités sur d ’autres terrains. Infopartners était une très bonne occasion, le prix d'achat était adapté et les compétences que j ’y trouvais étaient celles dont nous avions besoin». Avec M angrove et BCL Investm ent Partners, C ary Kneip trouve en même temps deux investisseurs pour subve­ nir à la nouvelle création de Tecsys Infopartners. M alheureusem ent, lors de la

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pape^Jam# 05 _ f e v r ie r

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«Je veux to u jo u rs que les choses aillent plus vite qu'elles ne le font. J’ai du mal à com ­ prendre que tout prenne telle­ ment de temps et coûte énor­ mément d ’argent . De l’autre côté, j ’ai l’avantage de com ­ prendre tout aussi vite q u’à l’im possible nul n’est tenu». Interrogé au sujet de la vitesse de la société de l’Inform ation, Cary Kneip donne une réponse à

n r p m i p r p w iip

n h ilo « o n h in n » -

«Il y a deux vitesses: la vitesse réelle et la vitesse apparente! Entre les deux, il y a un décala­ ge énorme; alors que la pre­ mière est très lente, la vitesse veut nous faire croire que tout va toujours plus vite et q u ’il faut changer d ’ordinateur tous les m ois. En réalité, la m ise en place des nouvelles visions se fait en s ’adaptant aux u tilisa ­ teurs m ais aussi aux réalités techniques. Pas tout ce qui est facilem ent réalisab le su r le papier n'est aussi évident en réalité».

Cary Kneip, qui jusque là avait toujours répondu du tac au tac, hésite, réfléchit, puis répond: « C ’est une vision, un mouve­ ment initié par les nouvelles technologies. Le défi, c ’est de réaliser le lien entre l’homme et les nouvelles technologies de la com m unication. Il faut des restructurations afin de réaliser ce projet. Il est évident que c’est l’homm e qui doit garder le contrôle. Sino n...» Présentée au p ub lic le 29 novem bre 2 0 0 0 , l'APSI est toujours en phase de constitu­ tion. La création de cette asso­ ciation sans but lu c ra tif remonte à une demande de la Confédération du Com m erce, interpellée de son côté par le gouvernem ent afin de trouver un interlocuteur professionnel et neutre pour la Société de l’inform ation. «Com m e il n’y avait personne, il fallait agir rapidem ent afin d ’avoir une réponse appropriée», conclut Kneip. La structure q u ’il préconise est claire: « Il y aura quatre grands acteurs dans la Société de l'Inform ation: le public, le les p r o f c "

P h ilosop h iq ue seulem ent à première vue, car en y réflé­ chissant, il n’est pas rare de voir la publicité promettre ce que la réalité a du mal à tenir.

nels de la société de l’inform a­ tion et les entreprises. Il fau­ dra les quatre pour arriver à créer e-Luxem bourg! Si le public n’est pas prêt à vivre l’expérience, ce n'est pas la peine, Internet n’est pas réser­ vé aux spécialistes. Le gouver­ nement devra lui aussi jouer un rôle im portant: il devra offrir des conditions intéres­ santes aux entreprises -n a t io ­ nales et in tern a tio n a le s- afin que celles-ci s ’intéressent et investissent dans la nouvelle économie. Les professionnels de l’ inform ation livrent les supports techniques et les ser­ vices nécessaires, alors que les entreprises doivent s’adap­ ter afin de tirer profit de cette restructuration».

M ais Cary Kneip, c ’est aussi le premier président de la nou­ velle APSI, l’A ssociation des Professionnels de la Société de l’Information. Il convient donc de lui dem ander ce qui est ou fait la société de l’Information.

Confronté à la position tradi­ tionnellem ent très conserva­ trice du gouvernement, C ary Kneip ne laisse pas de doute: « L ’état devra jouer le rôle d ’un Venture C a p ita list, il devra investir dans la société de l’in ­


formation et ce très vite. La prem ière année sera une année d’apprentissage, m ais il ne faut pas s'im aginer qu'il soit possible de se passer de cet apprentissage. Si ce n’est pas a u jo u rd ’hui, ce sera dem ain... m ais il sera peutêtre trop tard. Les vo isin s ne dorm ent pas, et le tem ps passe vite sur Internet. Il faut se rendre à l’évidence q u ’ lnternet sig n ifie In ce rti­ tude. Si l’ Etat met des budgets

co n sid éra bles à d isp o sitio n des projets relatifs à Internet, ce sera un signe pour l’exté­ rieur. Un signe indispensable au lancem ent de la société de l’inform ation au Luxem ­ bourg». Néanm oins, lors de la présen­ tation de l’APSI, C a ry Kneip

exprim ait son étonnem ent face au budget réellem ent prévu par un gouvernement, qui est en train de mettre un projet aussi ambitieux que «eLuxembourg» sur pied: «...m alg ré notre richesse nationale, la réponse est m o in s encourageante. En effet, le budget gouvernemen­ tal de l'année prochaine pré­ voit exactement 150 m illions de Luf pour le développement

de la société de l’information. J’espère que ma lecture du budget est erronée ou incom ­ plète...» Sur ce point, le président de l'APSI ne semble pas prêt à faire des concessions. Il co nsi­ dère les som m es investies pour le développement de la

société de l’inform ation com m e un Venture Capital. A l’époque des start-up à haut risque, il faudra que le Luxem bourg devienne lui aussi une start up et là, le gou­ vernement a son rôle à jouer: « Il faut que l’ Etat aide les sociétés voulant investir dans e-Luxem bourg et e-Europe. Il est évident que le Luxembourg m anque de ressources hum aines, m ais, une fois que des bases attractives sont posées, le Luxembourg pourra accueillir des spécialistes. De nouvelles chances s'o u v riront». Pour faire du Luxembourg une start-up, il faudra d'après Cary Kneip des managers ayant le vent en poupe, disposant d ’un b usiness plan original ainsi que des fonds nécessaires pour le réaliser et sachant de plus gérer les risques inhé­ rents à l’opération. A leur ser­ vice: des employés branchés, qui m aîtrisent les outils de la

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Gary Kneip

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société de l’information: l’in­ formatique et l’Internet. Sur le plan de la formation, le président de l’APSI montre sa capacité à s ’adapter aux chan­ gem ents: « J ’ai to ujo urs été contre une université au Luxem bourg, m aintenant et pour la société de l’inform a­ tique je suis pour à 1 0 0 % . Un centre d ’excellence et de for­ mation est un des facteurs de réussite. M ais il ne faudra pas uniquem ent créer une univer­ sité pour les Luxembourgeois. Il faudra une faculté ouverte aux Luxem bourgeois et aux étrangers. Une fois de plus: la TVA n’est pas l’argument qui

bourg n’est, à notre avis, pas encore une start-up, m ais elle peut très vite le devenir. Après i’agriculture, l’industrie de la sidérurgie, après les banques et le secteur tertiaire et un peu la com m unication, nous pou­ vons lancer un nouveau projet national. Sur les deux à trois ans à venir il devrait amorcer une mutation profonde dans l’organisation de nos entre­ prises et du pays, afin d ’ac­ cueillir le changem ent de para­ digm e qui s ’opère à travers Internet. Nous disposons des moyens fin an cie rs, d 'e n trep rise s de pointe, d ’un gouvernem ent,

J’ai toujours été contre uoe université à Luxembourg, maintenant... je suis pour à 100%. convaincra les entreprises de choisir le Luxembourg plutôt qu’un autre pays. C ’est tout l'ensem ble des élém ents: la disposition du public, la volon­ té de l’Etat, l’excellence des fournisseurs de services qui engendreront les in ve stisse­ ments des entreprises». Une fois les acteurs du marché déterminés, il conviendra de définir de plus près leur rôle. Quant au rôle des profession­ nels, nous nous permettons de citer C ary Kneip lors de la pré­ sentation de l'APSI: «N o us, les professionnels du monde de I' inform atique, devrons agir sans équivoque et accom pagner en tant que par­ tenaires notre gouvernement et nos clients dans la conquête de ces nouveaux horizons. Sur un certain nombre de sujets, nous serons am enés à explorer des terrains inconnus. L'APSI propose à ses membres de le faire en com m un. Tout à l’heu­ re, j ’aurai le p laisir de vous présenter le fonctionnem ent et le plan d ’action que le conseil provisoire a développé pour donner un réel contenu à notre travail co m m un . Le Luxem ­ # 0 5 FEVRIER 2001

qui nous l'e sp é ro n s, aura reconnu l’urgence du sujet et dès à présent, de l’APSI qui se veut anim ateur et relais entre le secteur professionnel et leur autres forces vives de notre société». C ary Kneip a aussi des visions claires du fonctionnem ent de l’APSI, élu président ju sq u ’à l’assem blée générale du 26 janvier 2001 il reconnaît que le conseil actuel n ’est pas un com ité élu. « N é a n m o in s, il nous fallait com m encer. Nous pensons par ailleurs que le comité actuel tient bien com p­ te de la réalité du terrain, tous les grands acteurs y sont représenté». Pour le fonction­ nement futur du conseil d ’ad­ m inistration, C ary Kneip envi­ sage un système de rotation de la présidence. Le poste de président n’étant néanm oins accessible qu’après avoir occu­ pé tous les autres postes au sein du conseil. «C e ci permet­ tra à tout un chacun d ’at­ teindre une certaine maturité. Celle-ci sera bénéfique pour toute la société. La rotation évite que le conseil s ’endorme, alors que le parcours obligatoi­ re pour atteindre la présidence

garantit une certaine conti­ nuité dans les d écisio ns». En pratique, il sem ble que l’APSI soit particulièrem ent enchantée du chiffre quatre. Au niveau des objectifs, l’APSI à l'intention d'agir sur quatre niveaux: la politique, le social, le com m ercial et le juridique. Les moyens m is en oeuvre sont des groupes de travail, des conférences, des publications et le dialogue. Pour sa prem ière année, l’APSI envisage quatre confé­ rences et quatre groupes de travail. Sur le plan politique, il s ’agira de discuter autour de la question «Participer ou créer des initiatives autour de e-Luxem bourg» (com ité de lia iso n avec le go uverne­ ment). Sur le plan social, il faudra étab lir une nom enclature cohérente des professions de la Société de l’inform ation, alors que pour le commerce, l’APSI cherchera à mettre en oeuvre un code éthique et tentera de lancer le label national de qualité des ser­ vices de la Société de l’infor­ mation. Q uant au dom aine juridique, l’APSI analysera et com m entera les q uestion s juridiques et fiscales. Reste à espérer que l’APSI parvienne à convaincre l’Etat et les autres acteurs de la future société de l’inform a­ tion que la vitesse avec un grand V ne tolère pas de longues phases de réflexion. D ’autre part, un des devoirs de l’APSI sera de veiller à ce que l’évolution vers ce "brave new world" ne se fasse pas de façon précipitée. La qua­ drature du cercle? N ’y a-t-il pas des voix qui prétendent que la société de l'inform a­ tion réalise des exploits qui furent im pensables il y a peu?


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DOSSIER

Dossier

Recrutement & Formation (en) Il y a vingt ans à peine, la question relative au personnel était vite réglée dans une entre­ prise. Parce qu’elle incombait au seul chef du personnel et qu’il suffisait à celui-ci de se fier à sa propre intuition. De nos jours, ce procédé serait à consi­ dérer comme primaire, vu la diversification du marché de travail, la spécialisation des dif­ férents secteurs et des diffé­ rents degrés d ’études. A quel point le dom aine des res­ sources humaines est devenu le moteur et le centre nerveux de n’importe quelle branche éco­ nomique, nous l’avons constaté en en faisant le tour. Que ce soit au niveau du recrutement, de la sélection ou de la fidélisation, du développement des compé­ tences ou de l’évaluation des performances, l’engagement de chaque élément hum ain d ’une société est un gage pour le bon fonctionnement de celleci. Et exige en conséquence qu’on lui consacre l’espace et le sérieux mérité. Sans oublier la form ation continue des équipes, la rapidité d ’une évolu­ tion technologique pointue nécessitant une m ise à jour ponctuelle du savoir. Qui veut

rester à la pointe du progès, n’a plus intérêt à traiter son person­ nel au second degré. Ce dossier tend à le démontrer.

Au sommaire: 0 16

"Aller jusqu'au bout de son choix" Entretien avec Xavier C offin, ancien directeur général du groupe Adecco Luxembourg.

0 22

Recrutement: Méthodes et acteurs

0 26 Sélection du personnel Procédés

&

• v '- 'T

028

Evaluation et validation des compétences

032

Un outil d'évalutation des performances

034

Le bonheur est dans... la salle de cours Formation continue

0 40 G u id e pratique Adresses au Luxembourg

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La nouvelle a rapidement fait le tour de Luxembourg. Xavier Goffin venait de démissionner de son poste de Directeur Général du grou­ pe Adecco Luxembourg.

Aller jusqu'au bnut de son choix (mk) L'homme, qui se dit "très nature et détestant les monda­ nités", a fait de Luxembourg sa terre d'accueil et entame une année sabbatique "pour recou­ vrer sa liberté, prendre du recul et trouver un nouveau sens à sa carrière". En 10 ans, cela a beaucoup bougé chez Adecco Luxembourg, leader du marché avec ses quatre filiales: Adecco (6 agences d’intérim), e-Job (erecruitment), Euroskills (recru­ tement sp écialisé dans les métiers de l'informatique) et Alexandre T ic (recrutement généraliste). Xavier Coffin nous a reçu l'avant-dernier jour de sa mission pour témoigner de ses expériences professionnelles et nous faire part de ses opinions sur le marché du travail et sur le facteur essentiel de croissance économique que sont les res­ sources humaines. Monsieur Coffin, dix ans durant vous étiez Directeur Général d'Adecco Luxembourg. Vous avez construit "de toutes pièces" ce qu’est aujourd'hui le groupe Adecco au Luxembourg, avec un chiffre d'affaires de 1,2 milliards en 20 0 0 réalisé par 80 employés. Quelle est aujour­ 016

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d'hui votre vue d'ensemble du marché de l'emploi à Luxem­ bourg? Xavier Coffin: C ’est bien enten­ du un marché très spécifique. Avec un rythme de croissance étonnant, avec un déséquilibre toujours plus marqué entre la demande et l’offre locale, avec le cosmopolitisme de sa popu­ lation et de ses entreprises... Avec la formidable réussite de la place bancaire, avec également le développement spectaculaire de nouveaux secteurs d'activi­ tés très spécifiques comm e les satellites, le clearing, les assu­ rances ou les fonds com m uns, avec un tissu industriel et arti­ sanal tout aussi moderne et porteur... Avec la part toujours plus grande des «étrangers» frontaliers ou non... Avec une attitude très proactive des auto­ rités politiques pour maintenir ou renforcer la compétitivité et l’attractivité du pays pour les salariés et les investisseurs... Bref, avec un «clim at général» (économ ique et social) très sain, propice à l’optim ism e et la foi en l’avenir. Mais c'est aussi un marché de

l’emploi toujours plus tendu, avec une pénurie structurelle de nom breuses qualifications, avec de grandes disparités dans les systèmes de rémunération, avec aussi, il faut bien le dire, l'attitude ou le comportement parfois difficiles des salariés, gâtés durant cette longue pério­ de de «vaches grasses». Toutes les conditions étaient donc réunies pour que se déve­ loppe et prospère une entrepri­ se comme Adecco, qui se bat tous les jours pour aider sa clientèle à trouver et recruter son personnel. D ans une optique «just in tim e» qui ne cesse de m'étonner. Les difficul­ tés de notre m étier et les attentes des clients ont vrai­ ment évolué. Quand j'ai démar­ ré dans ce métier, l'intérim consistait à gérer la précarité. Il fallait faire se rencontrer des candidats, nombreux et dispo­ nibles, et des entreprises sou­ cieuses de s ’organiser le plus finement possible à partir de leur planning de production. Aujourd’hui, il y a un tel déséuilibre entre l'offre et la emande, en ce sens qu'il y a tellem ent d'em plois et telle-


ment peu de main-d'œuvre d is­ ponible, que les entreprises attendent de nous que nous jouions un rôle de rabatteur,

travailler à Luxembourg. C'est un puissant bureau de place­ ment. Ce qui nous distingue de l'Adem, c'est 1) le statut d'en-

...le côté “paisible” du pays, un élé­ ment “repuussoir” pour des gens rednutant un mnde de vie “provincial”. que nous allions chercher les gens de façon de plus en plus active, de plus en plus organi­ sée, et de plus en plus loin aussi. Reste alors à effectuer tout un travail d'information auprès des candidats pour leur «vendre» le Grand-Duché. Les entreprises de ce pays ont recours à l'intérim bien au-delà des motifs légaux - remplace­ ment de maternité, peak de production, croissance extraor­ dinaire... Elles nous considè­ rent comme des bureaux de recrutement, ce que nous avons très tôt choisi d ’encoura­ ger et de développer au travers de nos activités com plém en­ taires et spécialisées.

treprise privée, 2) le rôle de l’ADEM en matière de gestion du chômage. Pour le reste, on a la même m ission: c'est de faire se rencontrer des gens qui ont des besoins, employeurs et candidats. Lors de la présentation de l'Association des Profession­ nels de la Société de l'Infor­ mation (APSI), Norbert von Kunitzki, Président du Centre Universitaire de Luxembourg, parlait de deux priorités que Luxembourg devrait se fixer pour attirer et faire rester les dirigeants étrangers au GrandDuché. Primo, créer un cadre de vie agréable et riche en évé­ nements culturels. Secundo,

faire de Luxembourg une place où le savoir se transmet. Que pensez-vous de Luxembourg com me terre d'accueil pour cadres et cadres supérieurs? X .C .: Pour moi, c’est m ission accom plie pour le premier point. Luxembourg apporte une qualité de vie extraordinaire. Tout y est: qualité des emplois, pouvoir d’achat record du fait d’une politique sociale et fiscale extrêmement compétitive, qua­ lité et propreté de l’environne­ ment (une nature préservée et om niprésente), m odernism e des infrastructures, sécurité, situation géographique favo­ rable, cosm opolitism e, climat économ ique et social quasi euphorique, environnement cul­ turel en gros progrès, bref, de solides arguments. Pour ce qui est du second point, la transm ission du savoir, je suis également optim iste: le développement exponentiel des emplois tertiaires, et, en corol­ laire, la place croissante des

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Xavier Goffin

Par sa publici­ té, Adecco semble se diffé­ rencier des autres agences d'intérim . On pourrait croire que l'appel aux c a n d id a t u r e s pour des mis­ sions d'intérim promet dès le départ autre chose... X .G .: ... O ui, c’est clair et c’est voulu. L’objectif est de «c a sse r» les a s s o c ia t io n s d’idées Adecco = intérim et intérim =précarité,"petits bou­ lots". Adecco, c'est le centre principal de re cru te m e n t pour qui veut # 0 5 FEVRIER 2001


DOSSIER

technologies et outils de la connaissance et de l'informa­ tion, la volonté évidente des politiques de renforcer le pays sur le plan académique et d’ai­ der les entreprises à mettre en œuvre une politique de forma­ tion continue, l'évidente mon­ tée en puissance au sein des

gnant (horaires, rythme) ou abrupt (m ultilinguism e systé­ matique). Un aéroport offrant peu de liens directs en dehors des grandes capitales. Tout cela va évoluer dans le bon sens. Mais, un vrai problème peut exister du fait de la taille du

Luxembourg peut représenter quelque chose d’infiniment petit, donc il y s

danger de se retrouver “confiné”. entreprises des départements Ressources Hum aines... Des points faibles? Certes. La taille intrinsèque et le côté «pai­ sible» du pays, qui seront tou­ jours des éléments «repous­ soirs» pour des gens redoutant un mode de vie qu'ils taxent de «provincial». Un système sco­ laire perçu com m e contrai-

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Xavier Goffin

Jam # 0 5 FEVRIER 2001

marché et donc de la «visib ili­ té» que procure une carrière au Luxembourg. Au sein d'une entreprise multinationale, Luxe­ m bourg peut représenter quelque chose d'infinim ent petit, donc il y a un danger de se retrouver «confiné». D'ailleurs, nom breuses sont les entre­ prises qui ne considèrent pas Luxembourg com m e un pays à part entière, et commettent l'er­ reur de l’aborder com m e l’an­ nexe d ’un pays voisin.

Luxembourg peut être un culde-sac dans un plan de carrière. Pour beaucoup, «booster», sa carrière im plique de quitter Luxembourg pour Paris ou Londres. Personnellement, j'ai fait le choix de rester au Luxembourg. J'ai choisi Luxem­ bourg pour sa qualité de vie, et pour le mode de vie très «fam il­ le» qu'il autorise. Ce choix, je vais devoir l'assumer. En ce qui concerne l’obtention de permis de travail nécessaires aux recrutements d ’étrangers (n’appartenant pas à un des pays de la Com m unauté Européenne), il sem ble qu'il existe un décalage entre le d is­ cours optimiste du Ministre du Travail pour lequel il n'y aurait pas vraim ent de problème quand une entreprise a de grands besoins en recrutement (dans le cadre d'un investisse­ ment important), et la réalité des entreprises qui, toujours confrontées à de très graves problèmes de ressources humaines, voudraient pouvoir recruter plus facilement des étrangers comme c ’est le cas dans d’autres pays. Certaines entreprises en arrivent même à


se faire de la concurrence à l’in­ térieur de leur propre groupe. Le discours officiel semble hon­ nête, mais la réalité du terrain existe également. Quelle est votre expérience dans ce domaine? X .C .: Ma vision des choses, c'est que ça s'est quand même beaucoup amélioré et que je suis convaincu que la porte va s ’ouvrir. Le Luxembourg ne va tout simplement pas pouvoir se permettre de la laisser fer­ mée. Maintenant, c'est évident, il peut y avoir un écart entre les intentions des politiques au plus haut niveau et la réalité du terrain, parce qu'entre les deux il y a les administrations, et au sein de ces administrations il y a parfois des acteurs, des fonc­ tionnaires qui n'ont pas la même ouverture d'esprit que le ministre. Pas mal d’entreprises, grâce à une approche positive, arrivent à une bonne entente avec ces administrations, pour faire en sorte que les portes s'ouvrent au bon moment.

part de l'ADEM de voir les agences d'intérim amener des frontaliers qui occuperaient par la suite les places des deman­ deurs d'emplois grand-ducaux? X .G .: O ui, c’était le cas. Certains nous reprochaient aussi de leur faire concurrence, d ’empiéter sur le monopole de l'ADEM. Mais aussi de «faire du profit» (!). Mais, ce que nous avons tou­ jours eu en commun avec les gens de l'ADEM et notre clien­ tèle d’entreprises, c’est notre compréhension de la problé­ matique du chômage. La frus­ tration que nous endurons quo­ tidiennem ent lorsque nous som m es face à de «faux dem andeurs d ’em ploi» alors que tant de postes de travail restent inoccupés. Des emplois, du travail, il y en a. Toujours. Mais, il y a aussi de moins en moins de gens prêts à occuper ces emplois, qui sont tellement dévalorisés. Le dis­ cours des politiques est, en la

Pour beaucoup, “booster” sa carrière implique de quitter Luxembourg pour Paris ou Londres. Quel est aujourd'hui le fonc­ tionnement entre une agence d'intérim et l'A D EM ? Franchement: quel est le rap­ port sur le terrain? X.G .: Il est maintenant vrai­ ment très bon. Il fut, à une cer­ taine époque, franchem ent m auvais. C ’est une époque révolue. Nous collaborons aujourd’hui de manière organi­ sée, systématique même, avec pour résultat un nombre tou­ jours croissant de candidats placés chez nos clients. Un vrai dialogue s'est instauré avec les entreprises, avec nous. Nous sommes devenu un partenaire efficace de l'ADEM , laquelle est devenue pour nous incontour­ nable. Est-ce qu'il n’y avait pas, tout simplement, une crainte de la

matière, terriblement répréhen­ sible, lorsqu’ils parlent de «petits boulots» ou d’«emplois précaires». Quel respect affiche-t-on pour les gens qui occupent ces emplois, lorsque l’on parle ainsi? Comment? Il y aurait donc des em plois «nobles» et d’autres qui ne le sont pas? Moi je ne vois que des emplois tout court. Et qui ont TO U S leur utilité. Il est bien plus noble de gagner sa vie en nettoyant les abords d’autorou­ te que de sciemment rester à ne rien faire en profitant de la collectivité. Il y aurait beaucoup moins de chômage en Europe si l’on en revenait à une plus grande res­ ponsabilisation des individus, si, à l’image des pays anglosaxons, on cessait de découra­ ger la mobilité et l’instinct de

survie à force de surprotection et de préservation des privi­ lèges et autres acquis sociaux. Les problématiques de la fidéli­ sation du personnel, du "turno­ ver" très prononcé, seraientelles liées à un manque de cul­ ture d'entreprise propre au Luxembourg? X.G .: Ah non, à mon avis ce n'est pas une spécificité luxem­ bourgeoise. C'est tout sim ple­ ment dû au fait que l'économie est tellement porteuse que le pouvoir est m aintenant aux mains des salariés. Ils ont de plus en plus le choix et savent que les entreprises ont BESOIN d ’eux. Le rapport de force entre l'em­ ployeur et l'employé est donc inversé... X.G.: Ah oui, très clairement. Les salariés, quel que soit leur niveau de responsabilité, res­ sentent à quel point leur em ployeur a besoin d'eux. Notre époque, plus que jamais, autorise la prise du risque et le changement, donc la mobilité des salariés. Un em ployeur constatant que son "turnover" augmente et qui ne se remet pas en question s’expose dan­ gereusem ent sur le moyen terme. Ces signaux-là sont vrai­ ment très importants à prendre en com pte tout de suite. Chaque départ d ’un salarié devrait être interprété comme un signal, déclencher une remi­ se en question et un diagnostic. "Il y a chez nous un problème d'image, de climat, ah, décidé­ ment cela se passe toujours dans ce service-là, donc c'est peut-être la faute d'un tel mana­ ger". Ça, c'est un travail qui doit être fait en permanence. C'est un sujet qui est souvent abordé par les clients? X.G.: O ui, parce que cette plus grande mobilité des salariés, si elle est fondam entalem ent saine, a ses côtés négatifs. Il y a ce côté «mercenaire» que les salariés sont en train de déve­ lopper, qui est très néfaste. Il y a un juste milieu. Quand je dis qu'il est très bon que les gens soient plus mobiles, plus auda­ cieux, il ne faut pas non plus # 0 5 FEVRIER 2001


DOSSIER

qu'on arrive à des situations com m e celle que connaît actuellement la place, avec bien des salariés qui pratiquent le «job hopping», qui vont se monnayer chez X pour recom­ mencer six mois plus tard chez Y. Ce qui finira par nuire à leur carrière. Il faut partir quand on

geux, mais malgré ça il y a enco­ re des entreprises chez qui les fondamentaux que sont un vrai respect du travailleur en tant que personne et une attitude d’écoute et de prise en compte des salariés font encore défaut. D'où un turnover important, source de grands gaspillages.

Voilà un très bel exemple d'une politique très réaliste et qui va produire des résultats concrets dans les entreprises. Car les salariés sont systématiquement demandeurs, ont soif de forma­ tion. Et cette politique aura des effets incitatifs certains pour pas mal d'entreprises.

Mous sommes devenus ou partenaire efficace de l’ADEM, laquelle est deveoue pour nous incontournable.

Les entreprises qui viennent chez vous, c'est pour trouver des candidats ou le candidat final?

est sûr de trouver quelque chose de mieux, et surtout qu'on sera heureux dans son nouvel environnement. Sinon, le constat d ’échec est cuisant. L’herbe n’était finalement pas plus verte ailleurs. Il arrive par­ fois qu’un salarié revienne frap­ per à la porte de l'employeur qu’il vient de quitter. Pour être réintégré. Avec comme avanta­ ge pour cette entreprise que l’expérience de cette personne servira d’exemple aux candidats au départ. Ça se passe tous les jours au Luxembourg, parce que les entreprises de ce pays se battent pour à peu près tou­ jours les mêmes profis et com­ pétences, et qu'on a épuisé depuis longtem ps le bassin local. D'où l'envie que nous avions avec Adecco, et e-job en particulier, d'aider les entre­ prises de ce pays à aller cher­ cher la main d'œuvre beaucoup plus loin. Je continue à penser qu'il y a une sacrée place à prendre dans ce pays pour une activité de recrutement très moderne, très dynam ique et très proactive. Parlons de la micro-politique, de la culture d'entreprise, lorsque que les ressources humaines ne sont pas vraiment considérées comme un facteur de croissance économique. X.C.: Ce pays rencontre depuis deux ans de plus grandes diffi­ cultés pour attirer ou garder la main-d'œuvre parce que l'écart de rém unération entre le Luxembourg et la France (par exemple) est m oins avanta­ # 0 5 FEVRIER 2001

C'est plus spécifique à certains secteurs qu'à d'autres? X .C .: Non. Quel que soit le sec­ teur, quel que soit le métier, on trouve dans toutes les entre­ prises des gens m alheureux dans leur boulot, parce qu'ils ont au-dessus d'eux des m ana­ gers qui ne sont pas très modernes dans la compréhen­ sion de leur rôle, qui utilisent mal leur pouvoir. Etre manager, cela implique une grande res­ ponsabilité, cela devrait consis­ ter à apporter quelque chose à son équipe, et pas à jouer au chef. Voilà la grande priorité que les entreprises devraient avoir en permanence à l'esprit: "Est-ce que les gens sont bien chez nous?" Sinon, pourquoi? Et comment pourrait-on y remé­ dier? Il faut créer un clim at de travail et une culture d'entrepri­ se qui font que les gens sont contents d ’aller travailler quand ils se lèvent le matin. La formation continue dans la fidélisation du personnel... X.G.: Oh que oui, les gens sont très demandeurs. Suite à cette nouvelle législation sur la for­ mation continue en entreprise, j'ai pu apprécier cette année l'attitude des gens de l'adm inis­ tration qui sont venus nous expliquer techniquement com ­ ment mettre en œuvre un plan de formation, budgéter les coûts et construire le dossier pour obtenir les bonifications d'impôt.

X.G.: Ça dépend. Il y a des entreprises qui se contentent d ’une sélection de C V et qui traitent le recrutement en inter­ ne, et d ’autres qui nous dem an­ dent de fournir "le" candidat, dont on est à peu près sûr qu'il va se sentir bien dans sa peau chez eux. C'est devenu une mission stan­ dard pour une agence d'intérim de faire du recrutement et de la sélection de personnel? X.G.: C'est devenu incontour­ nable. Les besoins des entre­ prises en la matière sont ÉN O R M ES. D'où la création d'Euroskills et d'Alexandre Tic, qui viennent complémenter et renforcer notre capacité d ’at­ traction et de prise en charge approfondie des candidatures. Nous avons même créé une fonction de "campus recruit­ ment", qui va régulièrement dans les écoles, les universités, les foires et les salons, etc., pour aller physiquement ren­ contrer des candidats et leur vendre l'idée de venir travailler au Luxembourg. Ça, c'est quelque chose qu'on a entamé, il y a quelques mois maintenant et qui portera vite ses fruits. ... C'est là où l’existence de réseaux a toute son importance, non? X .G .: En effet! Mais énormé­ ment de choses restent à faire, et c'est pour cela qu'un e-job Benelux aurait été sensationnel. Mais bon, ce ne sera pas le cas... M onsieur Goffin, nous vous remercions pour cet entretien.


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Supprimer les distances et raccourcir les délais. Deux qualités qui font du support Internet un rival de poids pour l'o ffre d'emploi par voie de presse. Et pourtant ...

Recrutement: méthodes et acteurs (en) Seuls les néophytes en matière d'Internet risquent de ne pas encore le savoir: l'offre d’emploi publiée sur le web est instantaném ent visible du monde entier, ce qui permet à l’intéressé(e) de postuler dans l’immédiat et au recruteur de faire publier sans tarder. Sans compter les autres avantages que vient de créer dans un laps de temps relativement court ce nouveau média électronique incontournable. Il est donc à supposer qu’à plus ou moins longue échéance, les modes de recrutement classiques ris­ quent de disparaître. En toute logique, le processus d ’élim ina­ tion aurait donc déjà du démar­ rer. Or, en sondant le terrain, on peut constater que tel n'est pas encore le cas. Au contraire, au sein de l'empire de la presse tout va encore pour le mieux, car les revenus provenant du marché de l'emploi ne sem ­ blent pas régresser. L'occasion rêvée pour survoler le royaume du recrutement, et essayer de comprendre pourquoi le mar­ ché se développe de façon plu­ tôt optimiste. En passant, bien entendu, par l'adm inistration concernée (l'ADEM), qui a elle 022

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aussi quelques raisons de s'auto-com plim enter, étant donné que le taux de chômage du Luxembourg, qui était déjà le plus faible d'Europe, a tendance à continuer sa lente m ais pro­ metteuse régression.

Par voie de presse (écrite) De tout temps, les recruteurs luxembourgeois ont eu un net avantage sur leurs homologues étrangers dès qu'il s'agissait de publier les postes devenus libres au sein de leurs sociétés respectives. Vu la situation monopolistique du plus im por­ tant quotidien luxembourgeois, faire un plan média ne s’im po­ sait que pour les insertions purement p ublicitaires, les offres d'emploi ne nécessitant qu'une parution ponctuelle dans un seul support. Le Luxemburger Wort était, et reste à ce niveau, le journal incon­ tournable. Dans toutes les autres publications généra­ listes, les offres d'emploi appa­ raissent de façon aussi épisodique que clairsemée. De ce fait, quiconque désirant chan­ ger d'em ploi continuera au

moins à acheter l'édition "Wort" du samedi, même si le quoti­ dien ne lui convient aucune­ ment du point de vue idéolo­ gique. L'explosion des sites «n e t» consacrés au secteur des Ressources H u m ain es étant, comme nous allons le voir plus loin, pourtant tout aussi consi­ dérable au Grand-Duché que dans les pays voisins, une d im i­ nution du volum e d ’offres paraissant dans le Luxemburger Wort serait par conséquent im a­ ginable et envisageable. Or, il suffit de jeter un regard lointain sur l'édition du samedi (jour "j" du marché de l'offre), pour se rendre compte qu'elle pèse plus lourd qu'avant. Depuis 1992, le volume des offres d'emploi a augmenté en moyenne de 50 unités à trois cents, et elle conti­ nue de rester en hausse perma­ nente suivant confirmation de M. Stoehr, directeur commer­ cial de la Régie St Paul. Ce qui fait gonfler son volume encore plus sensiblement vient du fait que, confrontées à une concur­ rence plus ardue dans différents secteurs, les sociétés les plus importantes en ont profité pour


Cette situation pourrait changer assez vite. D ’une part, le Luxembourg compte d'ores et déjà parmi les pays les mieux équipés d'Europe en matériel inform atique par habitant, d’autre part, le développement de la structure du eLuxembourg peut très bien per­ mettre au G rand -D u ch é de rapidement se démarquer. On peut penser en effet que le Grand-Duché puisse passer à la vitesse supérieure grâce à une efficacité exemplaire et à une situation économ ique excep­ tionnelle: une forte concentra­ tion de bureaux à équipement sophistiqué, un niveau de vie plus élevé, une volonté poli­ tique encore récemment confir­ mée. Depuis quelques sem aines, un hebdomadaire tente de faire aussi fort que les pages recrute­ ment du Wort, en se consacrant exclusivement aux Ressources Hum aines. "Jobs", le nouveau journal de Pol Wirtz &. Partners, société que l'on peut retrouver au rayon du "headhunting" (chasse de têtes), semble déci­ dé à attaquer surtout les étages de direction, et cela particuliè­ rement dans les secteurs du management, de la finance, de l'audit et des N TIC (Nouvelles Technologies de l’ Information et de la Communication). Enfin, en ce qui concerne la presse parlée ou l’audiovisuel

en général, les quelques rares tentatives qui y ont été lancées ne font pas vraiment légion, celle de la société H&M (cam­ pagne internationale) sur les écrans cinéma faisant vraiment preuve d’un certain exotisme. Vu le coût de production élevé de pareilles campagnes, il n'est pas envisageable, dans un ave­ nir proche ou lointain, de voir le recrutement se faire sous forme de clip.

Par voie publique (l‘ADEM) Le moyen de recrutement le plus classique car (institution­ nalisé) mais pas forcément le plus usité, passe par l'adm inis­ tration centrale qui lui est dédiée. L'Administration de l'Emploi fait fonction de comp­ teur dans le monde du travail, car en principe tous les recru­ teurs sont tenus d'y déclarer chaque nouvel em ploi créé dans leur société. Comme tel n'est néanmoins pas toujours le cas, vu qu'un poste créé un mardi soir peut en théorie déjà être occupé le mercredi matin, les chiffres et statistiques éma­ nant de l'offre et de la demande sont donc à considérer sans garantie totale. Le pourcentage de non-déclaration ne devrait toutefois pas être d'une impor­ tance telle qu'elle puisse influencer sensiblement le total réel. Ce qui semble certain, c'est qu'en 1999 par exemple, quelques 1.625 offres ont été déclarées m ensuellem ent à l'ADEM par 730 entreprises dif­ férentes, ce qui nous conduit à une moyenne de vingt mille em plois créés sur l'année. Au cours des trois dernières années, le nombre d'entre­ prises aussi bien que celui de leurs offres d'emplois seraient en légère progression constan­ te, suivant déclaration de Jean Hoffm ann, conseiller écono­ mique auprès de l'ADEM. Au niveau des succès d'une adm i­ nistration qui reste toujours dans le collimateur de l’intérêt général et surtout de la presse, on pourrait compter, suivant M. Hoffmann, le système des assi­ gnations, cette soi-disant "ten­ tative de mariage" entre les recruteurs et les demandeurs d'emploi répertoriés. Quelques 4.300 contacts sont ainsi créés

mensuellement, dont au moins un sur quatre se solde par la positive, donc par une embauche. Il faut bien dire que ces 2 5 % de succès constituent une estimation basse, prove­ nant de confirmations d ’entre­ preneurs ou employés ayant déclaré le succès de l’opération auprès de l'adm inistration. Une grande partie, sinon éven­ tuellement même une majorité des concernés ne donnant pas ou plus de feedback après l’as­ signation, le nombre réel de "happy ends" pourrait se situer largement au-dessus de ce suc­ cès déclaré. Par ailleurs, des ateliers de formation sont organisés régulièrement sous le toit de l'ADEM avec le sup­ port de grandes sociétés dési­ reuses de procéder à des enga­ gements en série, voire en masses. En général, ces ate­ liers prennent fin avec un degré d'embauche sur place supé­ rieur à 5 0 % , et allant selon les cas, jusqu'à io o % . Dans le domaine social, il est aussi intéressant de noter que l'administration emploie toute une série de psychologues et d’éducateurs gradués, qui s’oc­ cupent aussi bien de l’orienta­ tion de certains demandeurs, que de la réintégration, voire de l’étude de comportement visant à expliquer et à redresser la situation de chômage.

DOSSIER

insérer leurs offres dans des cam pagnes institutionnelles remplissant des demi pages ou même des pages entières par annonce individuelle. On peut en déduire qu'lnternet n'est encore pour le moment qu'un outil d'embauche accessoire. Cela pouvant changer, la direc­ tion du "Luxemburger Wort" n‘a pas attendu de se voir déclassée par la concurrence numérique, et n‘a pas hésité à offrir une insertion co m p lé­ mentaire sur son site de recru­ tement à tout annonceur de la version "print". Tout cela en attendant que les ménages luxembourgeois soient encore mieux équipés en matériel informatique et se soient plus fam iliarisés avec un média qui reste encore un support plutôt élitiste pour cadres supérieurs.

Par Internet Plus de n .0 0 0 sites d'emploi ont été répertoriés à travers le monde, et aux USA on estime que plus de 5 0 % du marché de l'emploi est sur le web. Une bonne dizaine de sites de recrutement ont vu le jour en un rien de temps au GrandDuché, avec des concepts et des degrés de succès variables. Mais lorsque l’on les considère dans leur globalité, il faut avouer qu’une nouvelle forme de marché s ’est définitivement imposée. Les raisons en sont sim ples: la publication par Internet crée des avantages considérables aussi bien pour l’annonceur que pour les can­ didats en ligne. Pour les pre­ miers, le champ d’action s’élar­ git considérablem ent, car la visibilité de leurs annonces ne connaît plus de frontières géo­ #05_FEVRIER 2001

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graphiques, d ’autant plus que leur parution n'est plus limitée dans le temps, une annonce restant affichée en moyenne, et suivant nécessité, jusqu'à six mois sur le site, et cela vingt-quatre heures sur vingtquatre. Sans parler des coûts de diffusion qui sont large­ ment réduits par rapport à l’in­ sertion presse. Quant aux candidats, ils ont dorénavant la possibilité de déposer leur CV sur le site choisi, et de faire ainsi partie d’une base de données qui augmentera sensiblem ent leurs chances d ’entretien, vu le fait qu'un seul dépôt de demande pourra être retenu par un nombre X de recruteurs intéressés par le profil d ’un seul candidat. En s ’abonnant, le candidat peut aussi recevoir régulièrement des offres. Par la publication Internet des offres d'emploi, l'offre et la demande créent ainsi un nou­ veau dénominateur commun, qui devient m ultiplicateur à durée indéterminée pour les deux parties. Cette multitude de nouvelles chances crée aussi, bien entendu, certains désavantages, comme celui de la confidentialité qui est loin d’être garantie aux postulants. En effet, s ’il se trouve que l’employé d'une société qui dépose son CV sur un site pré­ cis, risque par ce biais de le soumettre à son employeur actuel, si celui-ci est client auprès de la même société. Il est donc recom m andé à chaque personne s ’inscrivant auprès d’une "job company" de bien réfléchir au préalable à ce que son action pourrait engendrer, et de sélectionner scrupuleusement la société à laquelle il fera confiance. Avant de jeter un œil sur le fonctionnem ent des sites luxembourgeois les plus popu­ laires, signalons encore une autre forme de recrutement sur le net, en l’occurrence celle qui se fait directement sur le site de l’employeur. En effet, les grandes sociétés ont de plus en plus tendance à créer leur propre page de recrutement et à utiliser celleci à des fins bien plus subtiles

Jaiil

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que celles d ’un seul appel d ’offres en ligne, leur site leur permettant de façon encore plus ciblée d’insérer des cam ­ pagnes institutionnelles dont les m essages peuvent être retravaillés au jour le jour. Pour en revenir aux sites de recrutement proprement dits, en voici les plus représentatifs: carrieres.lu Présenté dans notre dernière édition, ce nouveau site a été créé pour remplacer jobs.tageblatt.lu. Quelques 15 pages avec 150 offres d'emploi y étaient publiées, tous secteurs confon­ dus, lors de notre dernière v isi­ te en fin d'année. Il est possible d'y laisser con CV, à disposition de la clientèle des annonceurs. e-job.lu Le site officiel de l’agence de recrutement Adecco compte certainement parmi les leaders du marché. À l'heure où nous avons visité le site, quelques 70 entreprises proposaient plus de 400 postes différents. Le demandeur peut y sélectionner suivant différents critères: par secteur (audit, banque, chimie, loisirs...), par filière (admin., inform., juridique, secrétariat), par métier, ou directement par ordre alphabétique des entre­ prises. Une calculatrice fiscale est mise à disposition, afin que le candidat, en cas d'indication de salaire brut pour un poste précis, soit à même de calculer son net. Le dépôt d'un C V spontané sera à disposition de la clientèle (c'est-à-dire des annonceurs) intéressée. emploi.lu L'accès local au site Emailjob.com (ou www.optioncarrière.com) ne conduit qu‘à une grande majorité d'offres d'em ploi à l'étranger. Intéressant pour tous ceux qui désirent s'exiler. etat.lu/ADEM Le site de l'Administration de l'Emploi. Basique, m ais indique tout du moins tous les nou­ veaux em plois déclarés à l'Adm inistration. S'adresse donc principalem ent aux demandeurs d'emploi.

futurestep.lu Ce qui fut l'agence P.A. Consulting dès sa création en 1986 a été racheté fin janvier 2000 par futurestep, un aes lea­ ders mondiaux du recrutement. Cette société se distingue des autres par leur façon d'agir. Privilégiant la discrétion la plus totale, elle se met entièrement au service du demandeur. Et ne publiera rien d'officiel sur le site. Après avoir défini le profil du demandeur, celui-ci reçoit les offres des clients potentiels. Le contraire n'est pas le cas, ce qui évite des surprises désa­ gréables aux candidats. Selon le Directeur local, Ole Roed, la branche luxembourgeoise, qui se distingue par le recrutement, la consuftance, et la gestion de carrière, se trouve trop jeune pour divulguer des premiers chiffres. Au niveau internatio­ nal. Futurestep est fière de pou­ voir avancer le chiffre de 9 0 0 .0 0 0 inscrip tion s co m ­ plètes. jobs.lu Le site relié à l'hebdomadaire du même nom. Ce site vient de démarrer, m ais avait, lors de notre visite, déjà quelques 242 offres en ligne, couvrant les besoins d'une cinquantaine d ’entreprises. jobsearch.lu Les annonces du Luxemburger Wort, et plus particulièrement celles que l'on retrouve dans l'édition du samedi, puisqu'il s'agit là de la journée de l'offre d'em ploi par excellence. Les 1.013 offres que nous y avons trouvées en fin d'année sont répertoriées par secteur et par date. luxjob.lu Incontestablement en tête du hit-parade, Luxjob se réjouit d'une belle popularité. Plus de 1.200 annonces sur le site en fin d'année 2000, sur les 6.000 annonces qui ont été éditées en tout. Quelques 210 employeurs peuvent se réjouir momentané­ ment de 700.000 hits par mois, et l’équipe autour de Marc Neuen s'est vue confier plus de 3.200 CV valables, tous sec­ teurs et toutes régions confon­ dues. Sous la rubrique des "Spéciaux", on retrouve des liens intéressants ainsi que les


logos de sociétés partenaires annonçant "en direct". Ou encore des tém oignages de clients qui ne manquent pas de superlatifs: "publication pres­ que immédiatement présente sur le site... moteur de re­ cherche très performant.... pas de souci de format... maximum de services au coût m inim um ". Bien entendu, la brochette d'éloges ne mentionne pas si ces annonceurs bénéficient ou non d'une com m ission pour ce genre de publicité. stepstone.lu Toute nouvelle sur le marché national, cette société renvoie dans un premier temps les inté­ r e s s é e s sur son site belge dont les petites pierres qui bou­ gent révèlent un certain dyna­ m isme. Malheureusement, si on y apprend que sur 131.585 opportunités de travail propo­ sées à travers toute l'Europe, il y en a 9.690 rien que pour le marché belgo-luxembourgeois, on n'y apprend à aucun moment comment se subdivise ce marché entre les deux voi­ sin s liés pour une dernière année à une union monétaire

01

Administration de l'Emploi

bilatérale. Rendez-vous dans quelques mois, car d'ici là, les choses se seront certainement précisées.

Par "headhunting" La "chasse de tête" est un dom aine bien à part au Luxembourg, et si celui-ci reste plus discret dans l'annonce de ses exploits, cela est parfaite­ ment com préhensible en conséquence d'un marché très restreint et sur lequel la confi­ dentialité a du mal à s'imposer. Quelques spécialistes du head­ hunting local ne sont donc pas forcément actifs que sur ce ter­ rain, mais touchent bien sou­ vent à d'autres dom aines com me la consultance ou, plus loin encore, l'audit en entrepri­ se. A ussi, suivant sondage auprès des acteurs sur le ter­ rain, les gros profils feraient surtout l’exclusivité des socié­ tés spécialisées à l’étranger, le "chasseur" national se consa­ crant surtout aux cadres de pro­ fil moyen ou au management des grandes sociétés. Certains headnunters n’hésiteraient pas non plus, dès lors qu’ils ont du mal à recruter l’élément recher­ ché, à procéder, avec l’accord

du client, à la recherche clas­ sique par voie d ’annonce. En ce qui concerne les secteurs cou­ verts, des sociétés com m e Schneider Consulting ou Capital Recruitm ent avouent que parmi les secteurs traqués, la banque domine encore de loin sur les secteurs IT ou Télécoms. Ceux-ci se devraient d ’être en nette progression ponctuelle, mais on trouverait encore trop peu de "têtes à chasser" au niveau national dans ces secteurs, les spécia­ listes du genre se faisant aussi rares ici qu’à l’étranger. Selon le M anager de Daniel Reinert Consulting, le travail fait au Luxembourg, où M. Reinert exerce depuis trois ans, se fait totalement sur mesure. Il y a très peu de m issions, et le recruteur a intérêt à faire partie d’un réseau international bien organisé. Daniel Reinert est ainsi le représentant pour le Grand-Duché du réseau inter­ national AIM S, qui regroupe 44 pays et se situe en 5e position mondiale en matière de head­ hunting. Son secteur privilégié est celui de l’industrie et du high-tech", et lui aussi avoue que la demande locale est bien supérieure à l’offre de compé­ tences, c ’est-à-dire que le nombre de pos­ tes à pourvoir sur tout le terri­ toire national, est bien plus grand que le nombre de can­ didatures. Bien entendu, son réseau in ­ ternational lui permet aussi de chasser le spé­ cialiste luxem ­ bourgeois pour le placer, le cas échéant, à l’étran­ ger et vice-versa. En ce qui con­ cerne la sélec­ tion, donc le choix individuel du candidat à retenir, à défen­ dre, voire à vou­ loir imposer, elle fera partie du chapitre suivant. # 0 5 FEVRIER 2001


Désigner le candidat idéal au poste à pourvoir est tout sauf un jeu de société. Comment trouver le plus doué? Et par qui se faire aider? Quelques procédés.

La sélection du personnel (en) A une époque où tout va de plus en plus vite, et où les "moeurs" professionnelles ris­ quent d'être chamboulées par une nouvelle attitude qui veut que le preneur d ’emploi succom­ be à l'envie de changer d'em­ ployeur plusieurs fois au cours de sa carrière, la fidélisation du personnel devient un enjeu majeur pour le décideur. Mais avant de pouvoir fidéliser, il faut avant tout ne pas se tromper au niveau du choix de l'élément à recruter. Cette responsabilité incombe, bien sûr, avant tout au Directeur des Ressources Humaines (DRH). Lequel remlace dans les sociétés actuelles ancien “C hef du Personnel". Les critères majeurs pour une embauche sans faille sont, bien entendu, déterminés par une exacte évaluation et validation des compétences (voir pour ceci l'article suivant, rédigé par Geneviève Carentz). Les spécia­ listes RH sauront comment mettre en pratique cette évalua­ tion. Cela ne les empêchera pas de recourir à certains spécialistes extérieurs, ne serait-ce que pour consolider et confirmer leur déci­ sion. Ou tout simplement parce qu'ils sont encore issus du systè­ Jam # 0 5 FEVRIER 2001

me "classique", et arrivés à leur poste par un autre chemin que celui des études en G R H . Dès lors, une série d'institutions et agences leur sera précieuse au niveau du recrutement, et cela pour des raisons diverses.

Avec sa petite équipe de 4 à 5 per­ sonnes et une clientèle très fidéli­ sée, ce centre se constitue exclu­ sivement de psychologues. Depuis 35 ans, les psys du CPA s'occupent de tout genre de recrutement et de sélection de personnel par annonces et sur fichiers, par le biais de bilans psy­ chologiques ou de bilans de com­ pétences et suivant le profil exigé par le recruteur. À part pour la sélection directe, le client les consulte aussi pour le besoin de promotions internes, de réorien­ tation professionnelle ou "d'outplacement". Le coaching et l'audit du service RH viennent compléter la gamme de services offerts. En clair, cela veut dire qu'au CPA on prend entièrement ou partielle­ ment en charge les besoins du client au niveau du recrutement

et de la sélection. Soit il publie l'annonce et présélectionne luimême, en n'exigeant du CPA qu'un avis final, soit, au contrai­ re, le CPA règle toutes les démarches primaires à sa place, lui mettant deux à trois "fina­ listes" à disposition, en lui lais­ sant entièrement le choix final. Les secteurs couverts par le CPA sont avant tout ceux du moyen et du top management, ce qui ne l'empêche pas de prendre aussi en charge le recrutement de "staff" basique. Une critique formulée souvent à l'égard de cette maison qui s'est néanmoins forgée sa place et sa respectabilité sur le marché local: le fait qu'elle se constitue uniquement de psychologues. Le terme "psychologie" utilisé dans la dénom ination constitue, à tort, souvent aussi un blocage au niveau de certains candidats potentiels, qui restent réticents à des tests psychologiques trop poussés, pensant que ceux-ci peuvent leur porter préjudice suivant leur état émotionnel au moment du test. À cela il faut répondre que le CPA n'effectue pas obligatoirement de tests de ce genre sur tous les candidats,


cette méthode étant uniquement appliquée sur demande du recru­ teur-client. En ce qui concerne les résultats officiels, les spécialistes du CPA ne pouvaient nous livrer aucun détail sur demande, car selon leurs dires, des statistiques n'ont jam ais été effectuées en maison. Suivant Monsieur Logelin, un des co-responsables du centre, il est difficile d'établir des normes sur un marché national qui varie énormément de mois en mois, et même d'année en année. www.cpa.lu

The Human Resources Consultants [HRC] Il s'agit là des concurrents directs du CPA, lesquels étaient persua­ dés, en créant leur société, qu'un choix effectué exclusivement par des psychologues ne se justifiait pas en matière de recrutement. Ici, ce sont surtout des spécia­ listes en "chasse de tête", comme Pol Wirtz ou Daniel Reinert que l’on retrouvera en consultance. En ce qui concerne les services offerts, ils sont pratiquement les mêmes que ceux du CPA, sauf que la consultance proprement dite, l’outsourcing et le training en management interne semblent y jouer un rôle plus dominant que la sélection proprement dite du personnel. www.hrc.lu

Les "Assessment Center" Les centres d'évaluation des per­ formances ne sont pas à confondre avec ceux qui sont spé­ cialisés dans l'évaluation des compétences. Leur spécificité étant moins répandue, nous leur avons consacré un article entier (lire plus loin).

Celles qui, à l'époque, étaient uni­ quement responsables d'un recrutement périodique pour des besoins très ponctuels, gagnent aujourd'hui du terrain surTa sélec­ tion définitive de personnel fixe. En effet, de plus en plus d'entre­ prises préfèrent offrir des contrats de courte durée dans un premier temps, ce qui leur permet de mieux tester les éléments recrutés en vue de les embaucher à durée illimitée par la suite, s'ils ont tiré entière satisfaction des presta­ tions offertes. Dans ce sens, le

secteur intérim propose aujour­ d'hui, lui aussi, une meilleure gestion des ressources hu­ m aines au client, moyennant une prise de risques ponctuelle moins importante pour celui-ci, parce qu'à priori limitée dans le tem ps. Néanm oins, en vue d'une embauche permanente éventuelle, le spécialiste en inté­ rim est tenu dès lors de ne plus seulement évaluer les compé­ tences technologiques de ses candidat(e)s, m ais aussi de mieux définir leur portrait psy­ chologique ou leur faculté d'inté­ gration dans un milieu profes­ sionnel bien défini.

les chasseurs de tête Déjà présents dans notre cha­ pitre sur le recrutement, où nous avons surtout vu quels sont les secteurs couverts par leurs soins, nous retrouvons ceux qui devraient, au niveau de la sélec­ tion, être les vrais pros aux déci­ sions infaillibles. En sondant le terrain sur leur façon de procé­ der, c’est-à-dire si leur évaluation des aptitudes technologiques et méthodologiques des candi­ d a t e s leur semblait plus impor­ tante que la motivation, voire la faculté de développement, ou si une harmonisation à tout niveau s'imposait, la plupart de nos interlocuteurs sont restés éva­ sifs. En prétendant que tout dépendait avant tout du profil réclamé par le client. Chaque mission étant très différente, il s'agirait d'adapter sa tactique aux besoins de l'employeur. Ole Roed, de futurestep, rajoute non sans humour, que même si cela s'avère plus rare, il arrive à des clients de lui réclamer “une tête bien faite plutôt qu'une tête bien pleine". À ce moment-là, c'est le client qui se chargera de former l'élément, exigeant, à la base, surtout des critères de qualité au niveau humain et social. Certains clients, par contre, exigeront même du chasseur de tête de recourir au soutien d'un tiers partenaire, voire à des services psychologiques. Plus rare semble l'utilisation au Luxem­ bourg de procédés périphé­ riques, comme l'astrologie ou l'étude graphologique des candi­ dats. Suivant confirmation des personnes interviewées, ce sont surtout les employeurs franco­ phones qui ont recours à la gra­

phologie, la raison néanmoins reste inexpliquée. Christiane Benoy, directrice de la s.à r.l. The Lilith Project, ne pense pas devoir faire utilisation de ce genre de méthodes ou de quelconques procédés ésoté­ riques. Diplômée en pédagogie de l'Université de Fribourg, elle a, depuis ses débuts, combiné ressources humaines et rela­ tions publiques. Dans le cadre de ses activités auprès de Benoy Consulting, elle a acquis de bonnes connaissances des deux côtés de la barrière, assurant aussi bien d'autres besoins du patronat que celui du recrute­ ment, qu'en se forgeant des compétences au niveau de la base structurale des sociétés clientes et de leur potentiel hum ain. "Potentiel" étant d'ailleurs le mot clé utilisé par Madame Benoy, qui est persua­ dée que l'analyse de celui-ci détermine dans sa globalité les besoins de l'employeur aussi bien que ceux de l'employé. La nouvelle méthode, venue d'Amérique, qu'elle présentera fin janvier dans les salons du Club Monet, est basée entière­ ment sur les méthodes de Jung, et permet apparemment de défi­ nir une analyse complète et fiable du candidat en 10 minutes. Tout le mystère réside suivant elle dans le fait de réus­ sir à faire coïncider dans chaque candidat son "style adapté" avec son "style inné". Pour en savoir plus sur cette méthode, qui peut sembler aussi radicale que révo­ lutionnaire, et qui semble pour­ tant basée, selon celle qui détient les droits pour le Luxembourg, sur des théories psychologiques ayant fait leur preuve depuis des lustres, il nous faudra attendre quelques petites semaines de plus. Nous n'hésiterons pas à y revenir. Car si elle permet de découvrir en un temps record comment mieux gérer celui-ci (le temps) et mieux réussir un recrutement, mieux motiver le personnel et les conflits, mieux évaluer nos colla­ borateurs, bref, mieux diriger une équipe, elle aura résolu un problème majeur inhérent au secteur de la nouvelle économie. Celui de la multiplication, et pour les mêmes raisons, de la division par sept du facteur temps. # 0 5 FEVRIER 2001


Tableau d'outils et mode d'emploi d'une autre stratégie.

Evaluation et validation des competences Genevieve Carentz genevieve.carentz@tudor.iu New Media Group http://www.nmg. lu/completter Dans un monde de concurren­ ce exacerbée, les compétences sont des données essentielles pour augmenter la com pétitivi­ té des entreprises et celles-ci ont à cœ ur d ’identifier et de repérer les compétences pos­ sédées par les individus. Le parcours personnel, social et professionnel crée des occa­ sions de développem ent de savoir, savoir-faire et savoirêtre, susceptibles d ’être recon­ nus officiellement. S ’il est faci­ le au sortir d ’une formation académ ique de prouver ses connaissances grâce au diplô­ me obtenu, il devient de plus en plus difficile au cours de sa vie professionnelle de prouver ses compétences. C ’est pour­ quoi les pays occidentaux ont réfléchi à un processus de reconnaissance et de valida­ tion des acquis et ont abouti à la création d ’outils d ’évalua­ tion. On entend par acquis, les Jam # 0 5 FEVRIER 2001

effets durables laissés par les apprentissages sur les m odali­ tés de connaître (connaissance form alisée te chnologique et méthodologique), d ’être (m oti­ vation, personnalité, rythme de développement...) et d ’agir. La validation est l’acte attestant la conformité des acquis par rap­ port aux exigences et servant de garantie de valeur.

certains milieux professionnels ont besoin de tel type de com ­ pétences qui ne sera d ’aucune utilité dans un autre secteur professionnel; le recours à cer­ taines compétences évolue en fonction du poste occupé: un ouvrier ne met pas en œuvre les mêmes compétences qu’un cadre ou un com m ercial...

Vous trouverez dans le tableau ci-d e sso u s une liste non exhaustive d ’o u tils u tilisé s dans le monde professionnel afin de déterminer les com pé­ tences des individus.

Pour utiliser au mieux les com ­ pétences dans une entreprise, il est nécessaire de mettre en place un système de gestion des compétences reposant sur une liste de compétences de l’entreprise.

Quel que soit le mode d ’éva­ luation adopté, on n ’est jam ais certain de la validité de l’éva­ luation car les influences hum aines sont très im p o r­ tantes (sentiments que l’évaluateur ressent v is -à -v is de l’évalué et son aptitude à ne pas les prendre en compte; aptitude de l’évalué à ne pas se laisser influencer par les condi­ tions de l’évaluation...). De plus, une compétence ne vaut rien en elle-m êm e, sa valeur évolue selon le contexte:

Il ne peut exister de liste u ni­ verselle de compétences utili­ sable dans tous les types d ’or­ ganisation, dans tous les sec­ teurs d’activité, dans tous les pays ou toutes les cultures... Chaque entreprise doit donc élaborer sa propre liste de com pétences en corrélation avec les postes qu’elle possè­ de. Voici quelques-unes des méthodes d ’analyse de postes [2]: - l’observation, accompagnée d ’une analyse des docum ents


Déroulement

Limites

Contrôle du respect des conventions et modalités de discipline: béissance, assi­ duité, activité, tenue, marques extérieures de respect Ensem ble d'objectifs: - Nature de l'action - Q uantitatif - Q ualitatif - Dom aines technique, social économique et relationnel Voir si les compétences acquises corre­ spondent aux exigences de l’emploi: validation ou identification des lacunes pour décider de la: formation, mobilité... Connaissances professionnelles Savoir-faire opérationnels validés Compétence d'action et de réalisation Compétence d'assistance et de service Compétences managériales

- Notes corrélées à l’ancienneté, - Faible amplitude - Influençable par relations interpersonnelles entre évalué et évaluateur Peu d ’infos sur les compétences acquises Nécessité d ’analvser la manière dont sont obtenus les résultats

DOSSIER

Reconnaissance

Observations de faits: Notation administrative

Appréciation de performances

Appréciation de compétences

Potentiel estimé Sim ulations Centre d ’évaluation

D escriptif et non explicatif

Appréciation-positionnem ent et non appré­ ciation-développement

"Tvfïseen oeuvre complexe: beaucoup dé Reproduction dés conditions du milieu préparation matérielle et humaine Description la plus fidèle possible des situations de travail représentatives de l’emploi Sim ulation d'incidents critiques au travers d ’exercices courants: exposes oraux, d iscus­ sion en groupe, jeu d ’entreprise...

Observations sur tâches artificielles Conditions créées pour l’observation Tests Procédure standardisée Description ou évaluation des caractéri­ stiques personnelles Ex-test de connaissance, psychomoteurs, intelligence et aptitude...

Examens

Absence de systématisation de l’observation d'où subjectivité Trop grande lourdeur des procédures de con­ struction de situation Absence d'intelligibilité immédiate des résul­ tats (sauf avec des logiciels de test) Défaut de validité de contenu Caractère secondaire de la mesure des acquis Dar raDDort à l’évaluation des aDtitudes Evaluation ponctuelle soum ise aux conditions: état de stress, fatigue, etc. de l'individu testé

Niveau général, de type professionnel, analytique, mémoire, épreuves terminales: évaluation somm ative, contrôle continu d’observation R e cu e il d ’ in fo rm a tio n s é m a n a n t d e d é c la ra tio n d e la p e rso n n e é va lu é e : Face à Face Soum is à la bonne foi de l’individu testé Recherche d ’indicateurs de mode de fonc­ Entretien de Evaluation ponctuelle soum ise aux conditi­ tionnem ent de l’individu reconnaissance de Catégories d’infos recueillies sont analysées ons: état de stress, fatigue, etc. de l'individu compétences testé selon grilles de compétences, i l compétences génériques: esprit d’initiati­ ve, ténacité, créativité, sens de l’organisati­ on, esprit critique, contrôle de soi, aptitude au com m andem ent, confiance en soi, per­ ception et com préhension dans les relati­ ons interpersonnelles, force de persuasion, écoute d ’autrui, sensibilité aux problèmes d'autrui Longue procédure Reconnaissance de parcours de vie pour Itinéraires apporter une signification explicative de ses autobiographiques com portements, projets, désirs, attentes actuelles: auto-analyse pour autoformation Q uestionnaires Motivation

Responsabilité, ardeur à l’ouvrage, besoin de réussite, réaction à l’échec, perspective temporelle... Activité générale, stabilité émotionnelle, soum ission-dom ination, dépendance-indé­ pendance, anxiété, contrôle de soi, extraversion-intraversion... Théorique, pratique, altruiste, domination...

Personnalité

Valeur

Interpretation de faits par rapport à des élaborations théoriques Tests: com pléter des phrases, Rorschach, Projective raconter une histoire à partir de dessins... Astrologie, numérologie, morphologie... Irrationnelles Portfolio Portfolio i

Sont soum is au bon vouloir de l’individu testé et à sa bonne foi, au respect des règles de fonctionnement Caractère norm atif Caractère aléatoire Repose sur la foi de l’utilisateur

N ’est pas exigible, est à la libre disposition de son auteur

Dossier personnel comportant 1 ensemble des pièces pouvant servir de preuves des com pétences acquises

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existants et d ’un entretien avec les tenants de ce poste. Cette m éthode est relativem ent sim ple et facile à faire accep­ ter, toutefois elle est peu appli­ cable à des postes de hauts niveaux et est forcément sub­ jective; - l’autodescription des activi­ tés par les personnes occu­ pant ce poste, sous forme de journal quotidien, liste d'acti­ vités... Cette méthode permet de ne pas m obiliser à temps plein la personne chargée de relever les compétences, m ais nécessite une seconde phase pour préciser les q ualités requises pour chaque activité. - l’entretien structuré par une liste de question ou non. Cette méthode apparem m ent sim ple exige une formation préalable pour savoir mettre à l’aise l’in­ terviewé et obtenir toute l’in­ formation nécessaire (descrip­ tion des activités et critères d ’importance des tâches). Elle reste toutefois très subjective. - la méthode des incidents cri­ tiques de Flanagan: il s ’agit de recu eillir des incid ents qui sont jugés «critiq ues» par les personnes interrogées, sous forme d ’entretien très structu­ ré où la subjectivité peut être com pensée par une analyse rigoureuse des contenus des incidents et une interrogation sur les qualités m ises en jeu; - La grille de Kelly précise les concepts personnels qui déter­ minent un comportement et la manière dont on perçoit et explique le comportement des autres... Cette méthode per­ met d ’ind iq u er les qualités requises pour le poste analysé, voire pour chacune des tâches spécifiques de ce poste, m ais elle nécessite d ’avoir établi préalablement une liste et une description des tâches, des m ission s et de la fonction.

il s’agit de bien utiliser les inform ations recueillies et de faire vivre et évoluer ce poten­ tiel. Voici les points clefs qu’il faut mettre en œuvre: - form uler des hypothèses sur l’évolution des compétences requises pour anticiper les besoins futurs de l'entreprise; - mettre en place des procé­ dures d ’actualisation régulière des référentiels (en utilisant différentes sources de défini­ tions de compétences) et les confronter aux hypothèses éla­ borées; - élaborer et mettre en œuvre un plan de form ation pour développer les savoirs et capa­ cités, ressources nécessaires à la construction des com pé­ tences, pour contribuer au développement du profession­ nalism e des individus et pour «accroître la capacité à trans­ poser les acquis de formation et les acquis professionnels dans des situations profes­ sionnelles nouvelles». Com m e on le voit, gérer les compétences est un processus complexe difficile à manager sans l’aide d ’outils de traite­ ment de cette complexité. Il existe sur le marché plus d'une cinquantaine de logiciels de représentation graphique des com pétences ou de gestion p révisio nn elle des com pé­ tences [3]. Pour être utiles et efficaces, ces logiciels doivent permettre de [4]:

tion des mouvements de per­ sonnels: départ ou arrivée de personnes, formation... Les com pétences ont une importance stratégique et font véritablement partie du capital de l’entreprise. De ce fait, elles entrent progressivement dans le processus de gestion des ressources hum aines où l’on ne se préoccupe plus seule­ ment des individus en tant que réserve de main d’œuvre, mais aussi en tant que ressource de savoir et d’action. Cependant, l’hyperspécialisation est péri­ mée, il faut des acteurs ouverts, capables d’apprendre, autonom es. La diversité des savoirs évoluant constamment et de plus en plus rapidement, il est nécessaire d ’apprendre tout au long de la vie, or les structures de formation man­ quent et cela induit des coûts énorm es que toutes les entre­ prises ne peuvent pas assu­ mer. L’Europe a décidé de favo­ riser les échanges réciproques de savoirs. Mais la pratique est encore peu développée: dans notre société où la concurren­ ce est portée aux nues, on favorise surtout l’ind ividualis­ me. Il faut donc réapprendre les transm issions de savoir et la coopération, non seulement au niveau de la cellule et de l’entreprise, m ais aussi à une envergure beaucoup plus gran­ de (région, secteur profession­ nel...), ce qui suppose des moyens de com m unication et des moyens techniques plus développés et surtout, à la d is­ position de tous.

- visualiser en temps réel et de m ém oriser le capital collectif de ressources (savoir et com ­ pétences) de l’entreprise; - de positionner le profil de compétences de chaque indivi­ du dans ce capital collectif et d ’identifier leur influence;

R éférences b ib lio g ra p h iq u e s : [1] A U B R E T J., G IL B E R T P. R e c o n n a is­ sa n c e

Ces m éthodes ont leurs lim ites, que des profession­ nels cherchent à faire reculer en créant de nouvelles m éthodes co m b in ant p lu­ sieurs concepts d ’analyse.

- d ’effectuer des sim ulations permettant d ’établir des dia­ gnostics (par exemple d’identi­ fier les écarts entre disponibili­ té et besoins en ressources...) et d ’élaborer des pronostics quant à l’évolution des compé­ tences nécessaires;

Après avoir analysé les com pé­ tences au sein de l’entreprise,

- de suivre l’évolution du capi­ tal de compétences en fonc­

et va lid a tion

des

acq u is,

Puf,

1994 , Q u e sais-je, 2913 . [2 ] L E V Y B O Y E R , C. La g e stio n d e s c o m ­ p é te n ce s,

E d itio n s

d ’O r g a n is a t io n ,

T9 9 9 [3] C A R E N T Z , G. Etude co m p a rative des lo g ic ie ls de g e stio n d e s com pé te nce s, C e n tre

de

R e ch e rc h e

P u b lic

H e n ri

Tudor, 1999 . [4 ] LE B O T E R F , G. D e la com p é te n ce à la n a v iga tio n pro fe ssio nn e lle , E d ition s d ’o rg a n isa tio n , 1998 .

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DOSSIER

La technique de I'Assessment Center

Un outil d’évaluation des performances M arc Ant, pédagogue et psychologue diplômé, est adm inistrateur délégué de la S.A. Etudes et Formation

une personne reste malgré tout presque totalement opaque. Pour le gestionnaire des res­ sources humaines cette problé­ matique est celle du choix: com ­ ment choisir la bonne personne our le bon emploi? Or, comme lees temps des choix intuitifs sem­ blent révolus, la seule issue est le recours à des méthodes d’éva­ luation des ressources humaines.

P

Face aux évolutions des marchés, des processus et des technolo­ gies de production, les entre­ prises sont de plus en plus ame­ nées à considérer leurs collabora­ teurs comme de véritables fac­ teurs stratégiques. L’objectif de la démarche économique corres­ pond à créer de la valeur ajoutée directement à travers la mise en application des compétences humaines, et donc à trouver une réponse rapide à la question: comment disposer au bon moment de la bonne personne au bon endroit? Pour les entreprises, il s’agit alors de se professionnaliser et de défi­ nir de façon précise pour aujour­ d’hui et pour demain les compé­ tences dont elles ont besoin. Seulement, lorsque l’on parle de compétences, on rencontre très vite des limites. L’incorporation de savoirs et de savoir-faire dans # 0 5 FEVRIER 2001

Eclaircissement A ce niveau, nous pouvons dis­ tinguer trois dimensions, chacu­ ne étant liée à un instrument d’évaluation ou de mesure spéci­ fique: î. La qualification correspond à la capacité d ’occuper un emploi et aux savoirs, connaissances et expériences détenus par une per­ sonne selon des critères liés à des standards. Instrument d’évaluation: analyse biographique, tests de connais­ sance. 2. Les compétences présuppo­ sent l’existence de savoirs et se focalisent autour de deux dimen­ sions. D ’une part, est compétent celui qui, au-delà de toute pres­

cription d ’un travail prédéfini, saura maîtriser une situation pro­ fessionnelle, soit imprévue, soit nouvelle dans son contenu. D ’autre part, est compétent celui qui a fait ses preuves et qui a montré dans la pratique qu’il possédait l’expertise nécessaire pour résoudre des problèmes. Instrument d’évaluation: bilan de compétences, tests psychotech­ niques. 3. La performance du candidat correspond à la mise en pratique de cette compétence. La perfor­ mance serait donc l’actualisation de la compétence. Il s'agit d'éva­ luer des comportements et les potentialités dans des situations concrètes et réelles. Instrument d’évaluation: Assessment Center -A C . Ces trois dimensions se caractéri­ sent par le fait qu’elles portent sur un contenu précis (rédiger un article scientifique); elles sont relatives à une situation donnée (l’article est destiné au grand public); et elles résultent d’une interaction dynamique entre plu­ sieurs types de savoirs: savoirs spécifiques à un domaine (voca­ bulaire technique, expérience préalable); fonctionnements


cognitifs plus ou moins automati­ sés (écriture et syntaxe) et conscients (établir un plan, argu­ menter); fonctionnements conatifs (jugement sur sa propre capa­ cité à Faire le travail, à l’évaluer). Cependant, il ne suffit pas d’expli­ citer le contenu d’une compéten­ ce. Encore faut-il pouvoir identi­ fier des compétences transfé­ rables vers une grande variété de situations concrètes. La mesure de ces performances met alors l’accent sur la mise en situation, exige donc de la part du candidat une certaine prestation et ne se limite pas uniquement à l’expres­ sion d’une opinion sur soi-même (comme pour les bilans de com ­ pétence).

AG: Description L’évaluation des performances se réalise généralement à l'aide d’un Assessment Center - AC (centre d’évaluation). Il permet d'évaluer le comportement et les potentiali­ tés des ressources humaines de l'entreprise dans un but de recru­ tement, d ’évolution de carrière ou de gestion prévisionnelle des res­ sources humaines. Le but essen­ tiel est de permettre à ceux qui passent par un Assessm ent Center d’apprendre à s’auto-évaluer en prenant conscience de ses forces et de ses faiblesses et de ce qui, selon les circonstances, peut être une force et parfois une fai­ blesse.

AG: Techniques Les Assessment Center sont à la fois une émanation et une synthè­ se de beaucoup de techniques uti­ lisées en psychologie appliquée pour l’évaluation des ressources humaines en entreprise. Le prin­ cipe est de fournir, à partir de nombreuses techniques dispo­ nibles, une information compré­ hensible et comparable par rap­ port aux différentes dimensions mesurées et par rapport aux observations de plusieurs asses­ seurs ou observateurs. Le choix des instruments est dicté par les types de comportement que l'on veut observer et par la validité des techniques. Pour la majeure partie des Assessm ent Center, un certain nombre de techniques se retrou­ vent dans leur principe, sinon

dans leur contenu. C ’est le cas des «in basket», tâche situationnelle qui tente de simuler les aspects administratifs et décisionnels d’un poste de tra­ vail comportant des responsa­ bilités. C ’est un exercice de simulation dont les principaux éléments sont des items d'in­ formation permettant la com­ préhension d’une situation et dont la tâche est structurée selon différents éléments: clients de l’entreprise, fournis­ seurs, personnel, direction générale, ordre de priorité ou d’urgence. La liberté du candi­ dat de s’organiser permet de mesurer une variété d’aptitudes incluant des capacités organisationnelles, d’anticipation, l’es­ prit de décision, le planning, la communication. Les «in bas­ ket» sont élaborés de façon sur­ mesure pour une entreprise donnée et leur construction dépend du but recherché. Les «exercices de communica­ tion» représentent une autre technique très utilisée au sein des Assessment Center. Selon le cas, le candidat est confronté à un cadre désireux de quitter l’entreprise ou à sa hiérarchie pour la défense d’un dossier. Sont jugées ainsi ses aptitudes à la communication, à l’écoute et à la persuasion. Les «exer­ cices de groupe» sont aussi lar­ gement utilisés dans ces ses­ sions. Il peut s’agir d’une dis­ cussion autour d’un problème de management pour lequel les différents participants (des compères) ont reçu les mêmes informations. Le candidat sera jugé sur sa manière de défendre ses options et ses capacités de leadership. Les exercices de travail en grou­ pe sont variés, tout comme les sujets de discussion, et ils sont conçus par rapport à la popula­ tion à évaluer. Ils sont gradués en difficulté selon l’expérience professionnelle antérieure des personnes à examiner. Notons également que pour certains types de poste, il est souhai­ table que l’élaboration et la mise au point des techniques de simulation soient réalisées en commun avec les respon­ sables et des techniciens de l’entreprise, puisqu’il s ’agit d’épreuves spécifiques.

AG: Avantages Les Assessment Center fournis­ sent à l’entreprise un moyen d'identification précoce de son potentiel humain. Sur base d’une vaste panoplie de techniques, les Assessment Center permettent une information compréhensible et comparable d'un mode d’éva­ luation à un autre. De plus, les candidats sont assurés de bénéfi­ cier d'une évaluation par rapport à une situation de travail véri­ table en vue, par exemple un nouveau poste de travail (préala­ blement analysé). Les Assessment Center fournis­ sent des données analytiques et valides pour planifier une action de développement personnel, de développement de carrière, voire de formation, et cela pour chaque personne évaluée. Le candidat peut se faire une image réelle de ce qu’il est, et il prend ainsi conscience de ses forces et de ses faiblesses. L’évaluateur explique alors au candidat le pourquoi de son comportement et de ses attitudes dans les diffé­ rentes situations proposées, et le moyen de les améliorer par des mesures adéquates pour une plus grande efficacité. C ’est donc la similitude entre le contenu de la simulation et la réalité qui confère un avantage à cette tech­ nique. Apparemment, ces essais rofessionnels ont une très onne validité scientifique.

Inconvénients Les Assessment Center représen­ tent un investissement en temps et en argent assez important. La mise en place est difficile à gérer et les outils sont longs à conce­ voir. Cette longueur vient essen­ tiellement du fait qu’ils nécessi­ tent une analyse très poussée des postes de travail. La méthode ne permet pas, en outre, d’éva­ luer un nombre important de personnes dans un laps de temps court. De plus, cette mise en situation peut être perçue comme artificielle par les indivi­ dus, et il est plus que probable que la personne observée change de comportement pendant les sessions. Les Assessment Center nécessitent donc la création d’un climat de confiance et doivent être considérés comme un ins­ trument efficace parmi d’autres. # 0 5 FEVRIER 2001


DOSSIER

Épanouissement et développement humaines dans l'entreprise.

stratégique

des

ressources

le bonheur est dans... la salle de cours (lh) La formation continue au G rand-D u ch é offre de nou­ velles clefs pour l’économie et les entreprises, mais aussi de nouvelles opportunités pour le développement et l’épanouis­ sement des femm es et des hommes qui y travaillent. Avec une économie tradition­ nelle entrée depuis plusieurs décennies dans la course effré­ née à la compétitivité et la nou­ velle économie, qui se veut beaucoup plus rapide, beau­ coup plus réactive, et encore plus compétitive, tout ce qui contribue à créer de la valeur ajoutée revêt un caractère déci­ s if dans une guerre où il ne fait pas bon se tromper de straté­ gie de développement écono­ mique pour son entreprise. Parmi les éléments constitutifs de la chaîne de valeurs ajou­ tées dans l’entreprise, les res­ sources hum aines sont des ressources variables soumises à de nombreux facteurs quanti­ tatifs et qualitatifs. Apprendre à les connaître, à les com ­ prendre, permet d ’optimiser la gestion des personnels de l’en­ treprise. #0 5 FEVRIER 2001

Pour augmenter ses résultats, pour augmenter la rentabilité de ce qui a été investi, l’entreprise doit optimiser l’emploi de ses ressources. Les ressources d ’une même personne, peuvent varier d ’un jour à l’autre, elles peuvent croître avec l’entreprise mais aussi se réduire comm e peau de chagrin si l’employé ne se sent pas à sa place, ou s’il pense n’avoir aucune possibilité d’évolution. Comm ent obtenir dans l’entreprise les com pé­ tences et performances dont elle a besoin? C ’est là que s ’opèrent des choix stratégiques en gestion des res­ sources humaines. Bien que la réalité des entreprises ne soit pas aussi tranchée, nous vous proposons ci-dessous deux dif­ férentes stratégies d ’acquisition et de développement des com ­ pétences nécessaires à l’entre­ prise. Première stratégie, la stratégie du court terme, où l’acquisition des compétences se fait par l’embauche de personnes d is­ posant des q ualifications et qualités requises, donc directe­ ment opérationnelles et ren­

tables. Par la suite, si les com ­ pétences de la personne deve­ naient caduques et que celle-ci n’aurait pas pris le temps de se form er elle-m êm e (cours du soir, séminaires, lecture de la presse spécialisée, stages internes) elle risquerait de se voir remplacée au premier plan social venu. C ’est la stratégie du «presse citron». Ici, la productivité à court terme augmente de façon conséquen­ te, le coût ponctuel de la maind’œuvre dans le coût de revient total dim inue aussi, m ais dans 6 mois ou un an cette personne sera peut-être partie et il faudra recruter et former son succes­ seur. D ’où, une désagréable sensation de gaspillage humain qui immanquablement sape le moral et la m otivation des troupes. Cette stratégie est très attirante en période de chôm a­ ge élevé, car la main d ’œuvre est alors nombreuse et moins chère en général (certains sec­ teurs d ’activités connaissent depuis des années une pénurie chronique de com pétences). Elle redevient plus rare en pério­ de de fort emploi. Sans compter la mauvaise image sociale pour


l’entreprise, avec des in d ica ­ teurs de malaise, que sont un fort turn-over du personnel, un taux d’absentéisme élevé et sou­ vent aussi un taux d’accidents du travail non négligeable. Seconde stratégie basée sur une vision à moyen et long terme, c’est-à-dire, où il devient pos­ sible de développer les compé­ tences de l’employé, notam ­ ment grâce à des actions de for­ mation continue. L’entreprise et son employé sont alors dans une relation «gagnant - gag­ nant», de confiance et de fidéli­ té, où l’employé bénéficie d ’ac­ quisition de compétences et où l’entreprise bénéficie des com ­ pétences dont elle a besoin. Les deux peuvent espérer ensemble un développement harmonieux des compétences et des résul­ tats financiers, car le salarié se sent, en principe, valorisé, conforté et c’est tout bénéfice pour l’image de l’entreprise. C ’est plutôt vendeur, com m e concept des employés heureux. L’enjeu est d ’arriver à dévelop­ per et à obtenir les compétences nécessaires au bon moment. Sachant que celles-ci doivent se renouve­ ler aux rythmes de plus en plus exi­ geants de la nouvelle économ ie et des N T IC . Les cycles d ’acquisition de nouvelles com pé­ tences suivent le même type d ’accélé­ ration. Les connais­ sances et les compé­ tences doivent être renouvelées plus souvent, ce qui veut dire pour une entre­ prise, soit de recru­ ter une nouvelle per­ sonne ayant déjà les nouvelles com pé­ tences ou de former ses employés régu­ lièrement.

L'Union Européenne s’est fixé, lors du sommet de mars 2000 à Lisbonne, l’objectif de rétablir le plein emploi en devenant l’économie de connaissance la plus compétitive et la plus per­ formante. Il y a aussi le pro­ gram m e e-Europe qui veut «investir dans les hommes et dans les compétences» et le Fonds Social Européen (FSE) qui fournit des financements pour des programmes visant à développer ou à consolider l'employabilité des individus. Avec la loi cadre sur la forma­ tion continue (Loi du 22 juin 1999 pour le soutien et le déve­ loppement de la formation pro­ fessionnelle continue), le mar­ ché de la formation se porte bien et de gros enjeux finan­ ciers, stratégiques, hum ains sont concernés. Le bilan de la première année d ’actions de la loi cadre a été présenté récemment par JeanPaul Braquet, du Ministère de Education Nationale, auprès de la C o m m ission européenne. Résultats très encourageants à première vue, avec plus de 150 entreprises qui ont présenté

leurs programmes de formation pour l’obtention de l'agrément pour le cofînancement. paperjam vous propose sa sélection d ’organismes publics de formation continue, ceux-ci étant plus facilem ent acces­ sibles avec des coûts modérés dans l’ensemble. Par ailleurs, on peut regrouper ces offres de form ations autour de trois grands axes: le développement de compétences métier (ingé­ nieur, technicien, coiffeur, gara­ giste), le développement de compétences informatique et bureautique (utilisation des ordinateurs et des N TIC), le développem ent de com pé­ tences linguistiques, incontour­ nables avec le multilinguisme luxembourgeois.

Les principaux centres publics de Fnrmation Prnfessionneile Cnntinue [FPC] La Cham bre des Employés Privés (CEPL) est le 1er fournis­ seur au Luxembourg en matière

01

La formation continue

Cet enjeu, l’Europe et le gouvernement lu x e m b o u r g e o is l’ont bien compris et ont pris les mesures nécessaires au déve­ loppement rapide de la formation conti­ nue. #05_FEVRIER 2001

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DOSSIER

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Technoport 'S c h la s sg o a r f

de FPC avec environ 3000 ins­ criptions/an. Grâce au cofinancement du FSE, la CEPL a pu élargir la gam m e des cours offerts. L’Institut de Formation des Adultes de la CEPL propose 88 séminaires de FPC dans les domaines suivants: économie et finances, développement per­ sonnel et professionnel, GRH et formation, gestion de projets et qualité, NTIC, marketing-achatvente. Les cours du soir sont organi­ sés sur une base semestrielle dans différentes localités du pays. Ils concernent les dom aines: inform atique & bureautique, gestion et compta­ bilité, économie et droit, action com m erciale, compétences sociales. Un DESS direction & gestion des RH et un DESS en manage­ ment d’entreprise existent grâce à un accord entre l’Université de Nancy 2, l’Institut d'Administration des Entreprises (I.A.E.) et la CEPL. Le DESS est un diplôme universitaire de troisiè­ me cycle, orienté prioritaire­ ment vers la pratique profes­ 036

Jam # 0 S FEVRIER 2001

sionnelle et correspond au M BA anglo-saxon. Contact: Romain Meyer, Nadine Winter, (4 4 4 0 91-30). La Chambre de Commerce. En attendant l’ouverture, prévue en 2002, du nouveau Centre de Formation Continue de la Chambre de Commerce actuel­ lement en voie de construction sur le plateau du Kirchberg, la Chambre de Com merce propo­ se d ’acquérir des co n n ais­ sances via des sém inaires, cycles d’études et des cours du soir, en langues française et allemande dans les domaines: commercial et marketing, com ­ merce internationale, achats et logistiques, com ptabilité et finances, droit et fiscalité, ges­ tion et développement des RH, relations sociales et profession­ nelles, développement person­ nel, technologies de l’informa­ tion et de la com m unication, sécurité et santé au travail, environnem ent et qualité, langues, tourism e. Contact: Jean Junck, Responsable de la Formation Continue (42 39 39224). La Chambre des Métiers. Com ­ me son nom l’indique, la Chambre des Métiers propose

des formations continues orien­ tées sur l’acquisition de com pé­ tences métier. Pour cela elle réorganise son département de FPC pour faire face à l’évolution du marché de la form ation, pour restructurer son offre notamment par l’introduction d ’une form ule originale en matière de formation aux N TIC. En ce qui concerne les com pé­ tences métiers, la Chambre des Métiers propose l’acquisition de savoirs technologiques dans les différents métiers: alim enta­ tion, mode, santé et hygiène, construction et habitat. Des cours et séminaires sont donnés dans les domaines sui­ vants: management dans les PME pour tous les métiers, for­ mation «D irig e a n t-P M E » d'après la méthode «training, coaching, analysis» autour des 5 thèmes que sont la valorisa­ tion des RFH, la communication interne et externe, la gestion et financem ent de l’entreprise, l’organisation interne de l'en­ treprise, le m anagem ent et marketing stratégiques. Parmi les séminaires proposés: RH et compétences personnelles (e. a., renforcer les forces, affaiblir les faiblesses un coaching pour cadres, l’équipe «Chef-secrétai­ re» un réel atout pour l’entre­


prise, mieux recruter ses collabo­ rateurs et collaboratrices, dé­ jouer les pièges de la m anipula­ tion, savoir argumenter, Passertivité, c ’est-à-dire «O ser être soim êm e», gérer son stress, apprendre des techniques de mémorisation), droit et finances (droit du travail, contractuel, le recouvrem ent ju d iciaire , la concurrence déloyale, structure ju ridiqu e et aspects fiscaux), marketing et stratégie (venteconseil adaptée aux tendances multiculturelles, fidélisation du client, adapter son attitude au style social de son interlocuteur), cours de Luxembourgeois (Lëtze b u e rg e sch sch w âtze n , un atout majeur pour gagner et ser­ vir le client), on trouve aussi des cours accélérés pour «créateurs et repreneurs d’entreprise». Par ailleurs, L’Euro Info Centre orga­ nise des cours Internet et un «espace créatique» au Château de Bourglinster existe depuis 1998 et propose un ensemble d’ateliers des métiers d'art où les jeunes découvrent les tech­ niques et les formes d ’expres­ sion artistique. Contact: Paul Krier, Responsable de la Formation Continue. Le Centre Universitaire (CU). Il prépare aux diplômes de m ul­ tiples matières: Droit et Sciences Economiques, Lettres et Sciences Hum aines, Sciences, Etudes en G estion et Inform atique, Formation Juridique, Formation Pédagogique. Il est intéressant de noter que le département de Droit et Sciences Economiques du CU organise un îe r cycle comlet en Droit. En partenariat avec Institut U niversitaire Inter­ national, le CU organise le DESS en Contentieux communautaire. La formation de troisième cycle, qui se justifie par la présence de la Cour de Justice européenne au Kirchberg, est assurée par une équipe formée de plus d ’une dizaine de magistrats européens et autres professeurs en la matiè­ re. Ce même département orga­ nise aussi un 1er cycle universi­ taire complet de deux ans en Sciences Econom iques et de Gestion, permettant aux étu­ diants de poursuivre les études en troisième année dans une uni­ versité étrangère. La Formation Pédagogique prépare en 4 années aux métiers de profes­ seur. Il y a plus de 1500 inscrits

pour l’année académique 20 0 0 /20 0 1. Contacts: Norbert von Kunitzki, Président et JeanPaul Mossong, Directeur Ad­ ministratif. L’Office Luxembourgeois pour l’Accroissement de la Producti­ vité (OLAP). Cette association tripartite (organism es natio­ naux, salariaux, syndicaux) compte parmi les principaux fournisseurs de FPC. Pour le 1er semestre 2001, l’OLAP propose 92 thèmes différents dont 69 séminaires, 1 workshop en soi­ rée, 18 workshops en informa­ tique/bureautique, ainsi que 4 cours concomitants de langues. O n peut noter qu’un cycle Protection de l’Environnement débute en janvier avec comme thèmes traités: la gestion des déchets, de l’eau, des ém is­ sions, le management écolo­ gique. Parmi Tes nouveaux séminaires: création et gestion d’une équipe de projets, analyse et gestion des besoins de for­ mation, dévoiler la personnalité par l’expression du visage, First Line Service. Nombre d’autres sém inaires sont disponibles: gestion de la qualité, le manage­ ment et la G R H , l’éfficience technique et personnelle, l’ac­ tion commerciale. Les entre­ prises et les adm inistrations peuvent demander des forma­ tions internes sur mesure. Fort de sa longue expérience, l’OLAP met à la disposition de ses clients ses compétences en: réalisation de projets de forma­ tion, choix des intervenants, conditions d’un contrat de for­ mation. Contact Antoine Hengen, Secrétaire général. Tél.: 48 98 48. Le Centre de recherche public Gabriel Lippmann est un éta­ blissement public ayant pour m issions la recherche scienti­ fique appliquée et le développe­ ment technologique, le transfert de technologique et la forma­ tion permanente de haut niveau. Des formations et sémi­ naires de troisième cycle sont organisés dans ses domaines de compétences: technologie de l'information, de l’environne­ ment, biotechnologies, analyse des matériaux. Le Centre de Recherche Public Henri Tudor (CRP-HT)

Ayant pour finalité de contribuer au renforcement du tissu éco­ nomique et social, le C R P-H T se considère comme centre de pro­ duction du savoir de type parte­ narial et multidisciplinaire. Dès sa création en 1988, le C R P-H T a compris l’importance des activi­ tés de formation continue dans la chaîne complexe de l’innova­ tion. Son propre service de for­ mation est le GIE SITec, initiati­ ve commune de l’IST et du CRPHT. Ainsi s ’est formé le 1er Cam pus de Technologie au Luxembourg - physiquement établi sur deux sites au Kirchberg et à Esch-sur-AIzette. Le C R P -H T s'est aussi le Technoport Schlassgoart avec le Centre d'Accueil et d'innovation pour Entreprises (CAIE), le Laboratoire de Technologies Industrielles (LTI), le «Start Up Centre» comme incubateur, le Centre de Veille Technologique, l’Observatoire des Nouveaux Médias. Le C R P H T intervient dans de nombreux projets de FC, voir plus loin SITec et SPI­ RAL. Contact: Claude Wehenkel, Administrateur délégué. L’ Institut Supérieur de Tech­ nologie (1ST). Ses m issions: la formation initiale et continue, la recherche scientifique et tech­ nologique, la diffusion de la cul­ ture et l’information et techno­ logique, initier et étendre la coopération interrégionale et internationale. L’IST possède 4 départem ents: Génie C ivil, G énie Electrique, Génie M é­ canique, Informatique A p p li­ quée. Le (la) candidat(e) qui a réussi ses études obtient le titre d ’ingénieur industriel. L’ IST participe à plusieurs pro­ grammes de l'Union Europé­ enne: ERASM U S/SO CRATES et ER A S M U S /E C T S, programme favorisant la mobilité des étu­ diants. SPIRAL, le réseau d'excellence des professionnels de l’ Infor­ matique. SPIRAL est une plate-forme de transfert technologique propo­ sant des conférences, des for­ mations, des groupes de travail et de réflexion, des pro­ grammes de qualification et des services télématiques organisés en filières liées aux métiers de l’informatique en vue d’échan­ ger et de diffuser les meilleures # 0 5 FEVRIER 2001


pratiques logicielles. SPIRAL vise à mobiliser les profession­ nels de l’informatique: départe­ ments organisation et informa­ tique, sociétés de services et d ’ingénierie inform atique... SPIRAI est interrégionale avec: le C R P-H T, l’Institut d’infor­ matique des Facultés Univer­ sitaires Notre-Dame de la paix à Namur, le C TT C de Charleroi, l’université de Nancy2. SPIRAL couvre les domaines: stratégie et organisation des systèmes d'information, management des projets de système d'informa­ tion, évaluation et amélioration des processus d’ingénierie des systèmes d’information, amélio­ ration des relations clients-fournisseurs, audit des systèmes d’information, bases de don­ nées relationnelles et systèmes décisionnels, ingénierie orientée objet, exploitation et production informatiques, sécurité des sys­ tèmes d'information, systèmes d’information et environnement Intranet, des systèmes et réseaux. Toutes ces formations peuvent être proposées intraentreprise ou être planifiées à la demande. Contacts: Jean Pol Michel et Jean-Charles Bernacconi, Véronique Henrotte. Tél.4 2 59 91-304 Le SITec est un Groupement d ’ intérêt Econom ique ( C IE) pour la formation continue de l’ingénieur et du cadre. C ’est une initiative commune de l’IST et du C R P -H T qui a pour m is­ sion: d ’accompagner l’innova­ tion et le développement tech­ nologique par la sensibilisation, l’information, la FC ainsi que la qualification des employé(e)s de l’entreprise, d'assurer la FC diplômante, de diffuser la cultu­ re et l’information scientifique et technologique au sein de l’en­ treprise, d'initier et d ’étendre la coopération interrégionale et internationale en matière de FC. S ’appuyant sur les ressources internes de l’IST et du CRP-HT, sur son réseau européen d ’uni­ versités partenaires ainsi que sur des partenaires sectoriels et technologiques. Le SITec dispo­ se de quelques 200 experts déli­ vrant des savoirs faire dans les domaines des N TIC, des tech­ nologies industrielles, et de l’en­ vironnement. Parmi les cycles de formation, on note: auditeurs de système qualité, veille tech­

Jai

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nologique et intelligence écono­ mique, E-business pour mana­ gers. Le SITec propose aussi des formations interentreprises où l'on retrouve les groupes de tra­ vail SPIRAL pour les profession­ nels de l’informatique, EXIN D vers l’excellence Industrielle, PRISME pour gérer son infor­ matique en PM E. Enfin et pas des moindres, le SITec propose désormais un diplôme de 3e cycle universitaire en FC «Informatique et Innovation». Contacts: Responsable du SITec Bernard Lambeaux, Olivier de Colnet, Responsable Marketing. Responsable de la Formation Continue E X IN D contact: Sandra Grünew ald, contact pour PRISM E: Christophe Feltus. Centre de Technologie de l’ Education (CTE). Créé en 1993, le CTE est un service gou­ vernemental placé sous l’autori­ té du MEN. Le dom aine d’activi­ tés du CTE s’étend à l’ensemble de l’enseignem ent public luxembourgeois et à l’ensemble des technologies de l’informa­ tion et de la com m unication, d’une part comme moyen d’en­ seignement, d'autre part comme objet d ’enseignement. Fin 1999, le C TE a conclu une convention de coopération visant le déploiement des N TIC dans les établissem ents sco­ laires. Contact: Georges Alff. La M edienakadem ie-Luxem bourg.lu. En activité depuis la mi-novembre 2000, la Medienakadem ie-Luxem bourg. lu se situe dans le cadre de l’objectif formation e-Lëtzebuerg et s ’est donné comme but de pourvoir le G rand -D uch é d ’un centre d’excellence en matière de FC en nouveaux médias. Cette ini­ tiative a été confiée par le Service des M édias et des Com m unica-tions au départe­ ment New Media C ro u p du CRP-HT. Les formations à venir : digital tv, cost management, online redaction, legal aspects of the Internet, business models for Internet publishing. Ces formations s’adressent aux professionnels des nouveaux médias, aux cadres de direction pour les aspects stratégiques du m anagem ent des nouveaux m édias. Contact: Geneviève Carentz, Tél.: 42 30 13-1

Ministère de la Fonction Publique et l’Institut National d’Administration Publique off­ rent des formations pour les fonctionnaires et em ployés publics en: m anagem ent, accueil, com munication, projets de service, micro-informatique, Europe, agents techniques. Centre de Langues Luxembourg (CLL). Ce centre fait partie du MEN et propose à des prix très corrects des cours de langues en journée et soirées, en alle­ mand, anglais, espagnol, fran­ çais, italien, néerlandais, luxem­ bourgeois. L’année scolaire est divisée en 2 semestres, compre­ nant chacun 3 sessions. Pour la plupart des langues, les cours proposent plusieurs niveaux de difficultés, un test de langue est pratiqué pour le déterminer le niveau du participant. Les candi­ dats peuvent choisir entre plu­ sieurs formules: cours intensifs, accélérés, de perfectionnement, spéciaux, d’accueil. À la fin d’un semestre, un bilan certifiant les compétences acquises, à l’oral et à l’écrit, est remis aux partici­ pants. Le C LL est un centre offi­ ciel d’examen pour différentes institutions com m e l’Alliance Française, le Goethe Institut, l’UCLES Cambridge University, entre autres. Institut de Formation Bancaire, Luxembourg (IFBL). L'IFBL est l'organe de form ation de l’A ssociation des banques et Banquiers, Luxembourg et pro­ pose un ensemble de forma­ tions adaptées aux besoins de la place financière. On peut noter, entre autres, l’Ecole de Gestion de Fortune dont les cours vien­ nent de commencer début jan­ vier. Cette formation est structu­ rée en fonction des principaux métiers du Private Banking: l'Assistant Private Banking, le Chargé de Relations Private Banking, le Gestionnaire de Patrimoine et le Conseiller en Ingénierie Financière. Le prix pour une inscription à un thème et son examen varie entre 600 et 1000 EUR, en fonction de la durée. Avec 7 ans d’existence, le diplôme CEFA (Certified EFFAS Financial Analyst) prend de plus en plus de valeur sur la Place. Contact : Danièle Schroeder. Les centres de formations pri-


Développement des compétences

budget de formations, il existe un site Internet (www.syrecos .lu), maintenu et anim é par l'IN FPC.

vés. Ils sont assez nombreux au Grand-Duché et, pour une large m ajorité, vous pouvez les retrouver dans notre W ho's Who des RH dans ce numéro. Par ailleurs, les constructeurs et distributeurs de matériel H /W et S/W ont en général des cours sur leurs matériels et logiciels. Ainsi leurs clients et partenaires peuvent se former soit chez le constructeur, soit directement dans l’entreprise cliente où les formations sont organisées. On peut citer, par exemple, le Siemens Training Centre, Tecsys Infopartners, Sun M icro sys­ tems, Compaq, Beaver Software pour des formations IBM, etc. Enfin, la société qui est spéciali­ sée dans l’ingénierie des actions de formation (attention Etudes et Formation n’organise pas directem ent de form ations) conseille les entreprises et insti­ tutions à concevoir leur straté­ gie de G R H .

L’ Institut National de la Formation Professionnelle Continue (INFPC) - animateur Syrecos. Syrecos Luxembourg est le Système Régional d ’Echanges de Compétences et de Services du Luxembourg. Son but est de faciliter l’accès à la FPC. Pour cela Syrecos met les catalogues de formation à d isp ositio n, autorise une recherche thématique à travers la totalité de ces catalogues, présente les compétences et coordonnées des organism es de formation, sim p lifie les demandes d’informations com­ plémentaires, et dans certains cas les inscriptions, permet de demander des formations sur mesure à plusieurs organismes de formation à la fois. Les offres de formation peuvent être recherchées par domaine, par mot clé, par titre, par prochaine session, par organisme. À noter que sur le site syrecos.lu, on trouve 163 offres en Informatique, 87 en développe­ ment personnel et efficience personnelle, 81 en organisation de gestion des entreprises, 78

03

En conclusion, pour vous orien­ ter, pour vous conseiller, pour monter votre dossier de forma­ tion, votre stratégie et votre

en G R H , 71 en marketing et ges­ tion commerciale, 57 en forma­ tions générales, 56 en compta­ bilité et gestion. Actuellem ent l’équipe de l’IN FPC autour de Carlo Frising, est fort occupée avec les dos­ siers de cofinancement étatique relatifs à l’application de la loi cadre, mais le site Internet est là pour répondre à la plupart des questions. L’ IN FP C Consultance et For­ mation accompagne les entre­ prises dans leur développement via du diagnostic, du conseil en m anagem ent, de l’accom pa­ gnement et de la formation. Pour plus d’informations sur la base de données Syrecos, contacter Myriam Müller, pour des informations sur l'organisa­ tion du travail et les besoins en formation sur mesure, contac­ ter Dominique Matera. Tél.: 46 96 12 218. Il ne reste plus à chacun que de trouver sa formation et son organisme pour 2001, car avec un choix aussi délimité, chacun devrait pouvoir y trouver chaus­ sure à son pied (et de quoi le faire évoluer selon ses besoins et ceux de son employeur).

# 0 5 FEVRIER 2001




A chacun sa Dream Team! Oui, c'est possible! Mais, il faut avant tout trouver les femmes et les hommes, les compétences et les performances. Avoir les bonnes personnes, aux bons endroits et aux bons moments, paper Jam vous informe de plus de cent adresses pour votre nouvelle stratégie de Gestion des Ressources Humaines!

2001, année des Ressnurces Humaines? (Ih) Après l’an 20 0 0 qui fut l’année de la N ouvelle Economie, après la découverte et l’intégration des N TIC, il s ’agit désorm ais de continuer, de consolider et de «gagner la guerre» économique.

Plus d ’une centaine d ’entre­ prises et in stitu tio n s au G rand-D uch é ont pour m is­ sions de recruter, d ’évaluer, de former, de vous aider à construire une véritable straté­

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gie des ressources hum aines, nouvel eldorado de ce nou­ veau siècle. L’hom m e est de nouveau au centre des préoc­ cupations éco no m iq ues. Ce sont les ressources hum aines et leur bonne gestion qui font de plus en plus la différence compétitive sur le marché.

mettre en valeur, op tim iser m on p erson ne l, développer ses com pétences. Dans cette optique, la form ation continue et le m anagem ent du capital h um ain redeviennent des fonctions stratégiques dans l’entreprise.

Alors, si je ne peux trouver suffisam m ent de candidats au recrutem ent, je peux et je dois, dès aujourd’hui, savoir

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L-1229 Luxembourg Tél.: 47 85 300, fax: 40 61 40 W iltz 25 rue du Château, 'L-9516 -" 16 Wiltz Tél.: 95 qc 83 84, fax: 95 86 il A D T - Center (Assement Development Training Center) 105 rue de Marner, L-8081 Bertrange Tél.: 26 31 51-1, fax: 26 31 51-99 Web: www.adt-center.lu, E-M ail: mail@ adt-center.lu Consultance en ressources humaines, recrutement, bilan de compétence, Assesment Center, Coaching, Team-Building, Change Management.

A G YR Luxembourg 151 rue de l'AIzette, L-4011 Luxembourg Tél.: 26 53 52-1, fax: 26 53 52-52 Recrutement. Alexandre T IC Luxembourg S.A. 14 rue du Marché aux Herbes, L-1728 Luxembourg Tél.: 46 42 46 1, fax: 46 42 46 99 Web: www.alexandretic.lu, www.e-job.lu, E-M ail: contact@alexand retic. lu Recrutement. Alter Ego S.A. 2 rue Em ile Lavandier, L-1924 Luxembourg Tél.: 25 22 20, fax: 25 05 51


E-M ail: alterego@pt.lu Recrutement. Altiga International S.A. 51-53 rue de Merl, L-2146 Luxembourg Tél.: 26 25 41-1, fax: 26 25 41-40 E-M ail: altiga@ altiga.lu Formation, recrutement, aide à la décision, bilans d'évaluation et d'orienta­ tion et gestion de carrières, audit social. Arthur Andersen S.A. 6, rue Jean Monnet, L-2180 Luxembourg Tél.: 42 22 33 1, fax: 42 22 32 Web: www.arthurandersen.lu, www.arthurandersen.com, E-M ail: lux.arthurandersen@ arthurandersen.com Audits et conseils. Conseil en gestion des ressources humaines, conseil en recru­ tement.

Avenue 41, avenue de la Gare, L-1611 Luxembourg Tél.: 48 48 70-1, fax: 40 77 42 Sélection de personnel, recrutement, consultance.

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Beaver Software S.A. 65 avenue de la Gare, L-1611 Luxembourg Tél.: 29 56 57, fax: 29 55 90 Web: www.beaversoft.com, E-M ail: beaverlux@beaversoft.com Formation. Formations IBM . 300 course titles, recrutement, consultance en informatique, gestion de projets.. Business Initiative Luxembourg a.s.b.l. 31 boulevard Konrad Adenauer, L-1013 Luxembourg Tél.: 43 53 66-212, fax: 43 23 28 E-M ail: alexandre.codran@ fedil.lu Formation, consultance, coachs jeunes entrepre­ neurs, concours de Business Plans.

me Capital Recruitment s.à r.l. 55 avenue de la Liberté, L-1931 Luxembourg Tél.: 26 29 80-1, fax: 26 29 80-30 Web: http://capitalrecruitment.com, E-M ail: m ail@ capitalrecruitment.com

Recrutement, Direct Search Recruitment, Head Hunting. carrières.lu (Espace Net) 15 route d'Esch, L-1470 Luxembourg Tél.: 25 32 32 1, fax: 25 32 32 34 3 Web: www.espace-net.lu, E-M ail: adm inistration @espacenet.lu Site Internet de recherche d'emploi. Centre de Langues Luxembourg - C.L.L. 21 boulevard de la Foire, L-1528 Luxembourg Tél.: 26 44 30-1, fax: 26 44 30-30 Ministère de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports. Enseignement et formations: cours de langues. Centre National de l'Audiovisuel - C.N .A. 5 route de Zoufftgen, L-3598 Dudelange Tél.: 52 24 24 1, fax: 52 06 55 Formation dans le domaine de l'Audiovisuel. Stages de form ation (photo, film , son). C.P.A. Centre de Psychologie Appliquée 16 rue J.B. Esch, L-1473 Luxembourg Tél.: 44 34 34, fax: 45 93 23 Web: www.cpa.lu, E-M ail: cpa@ cpa.lu Recrutement, sélection, orientation, conseil, pro­ blèmes personnels, relations humaines. Centre de Recherche Public - Gabriel Lippmann 162a avenue de la Faïencerie, L-1511 Luxembourg Tél.: 47 02 61 1, fax: 47 0 2 64 Web: www.crpcu.lu Formation. Recherche of Développement Centre de Recherche Public - Henri Tudor 6 rue Coudehove-Kalergi, L-359 Luxembourg Tél.: 42 59 91 1, fax: 43 65 23 Web: www.crpht.lu, www.technoport.lu Transfert de Technologies, form ations: mutliméaia, environnement, veille tech­ nologique, santé, technolo­ gies industrielles. Centre de Technologie de l'Education - C.T.E. B.P. 2, L-7201 Walferdange

Tél.: 33 34 20 352, fax: 33 37 97 , Web: www.cte.lu Enseignement et formation. Technologies pour l'éduca­ tion. Centre Universitaire de Luxembourg 6 rue Coudehove-Kalergi, L-359 Luxembourg Tél.: 42 59 91 1, fax: 43 65 23 Web: www.crpht.lu, www.technoport.lu Enseignement universitaire. Cequath-Formation Centre Européen de la Qualité Technologique et Hum aine a.s.b.l. 134 rue des Aubépines, L-i 145 Luxembourg Tél.: 44 54 96, fax: 45 46 67 Formation. Cham bre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg 31 boulevard Konrad Adenauer, L-2981 Luxembourg Tél.: 42 39 39 h fax: 43 83 26 Web: www.cc.lu, E-M ail: chamcom@ cc.lu Formation. Formation pro­ fessionnelle initiale et conti­ nue, formations accélérées. Cham bre des Employés Privés 13 rue de Bragance, L-1255 Luxembourg Tél.: 44 40 91 1, fax: 45 94 40 Web: www.cepl.lu, E-M ail: direction@ cepl.lu Formation. Cham bre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg 2 circuit d e là Foire Internationale, L-1347 Luxembourg Tél.: 42 67 67 1, fax: 42 67 87 Web: http://cham bre-desmetiers.lu, E-M ail: contact@ chambre-desmetiers.lu Formation. CK S.A. 55 route de Luxembourg, L-8440 Steinfort Tél.: 39 00 831, fax: 39 00 961 Web: www.ck-online.lu, E-M ail: info@ ck-online.lu Formation. Autocad Centre. Coutts Alternative S.A. 19 côte d'Eich, L-1450 Luxembourg Tél.: 26 20 04 91, fax: 26 20 04 90 E-M ail:

coutts.alternative.Iu@care er.consultant.lu Recrutement, outplace­ ment, change of career, management. C re yf s interim Luxembourg S.A. 51-53 rue de Merl, L-2146 Luxembourg Tél.: 26 44 37 1, fax: 26 44 37 78 Web: www.creyfs.lu, E-M ail: creyfs@creyfs.lu Régie de travail temporaire.

UD Daniel Reinert Consulting 22 bd Dr Ernest Feltgen, L -i515 Luxembourg Tél.: 46 44 01, fax: 46 44 02 Recrutement, Executive Search. Deloitte & Touche S.A. 3 route d'Arlon, L-8009 Strassen Tél.: 451 45-1, fax: 451 45 24 01 Web: www.dc.com, www.deloitte.com, E-M ail: dc@deloitte.lu Recrutement, consultance en gestion des ressources humaines. D.L.S.I. Luxembourg 58, rue des Jardins, L-4151 Esch-sur-Alzette Tél.: 53 16 161, fax: 53 16 17 Web: www.dlsiinterim.com, E-M ail: creyfs@creyfs.lu Régie de travail temporaire. Tous secteurs d'activité.

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E-job S.A. (Adecco) 26 place de la Gare, L-1616 Luxembourg Tél.: 48 25 51 1, fax: 40 65 36 Web: www.e-job.lu, E-M ail: contact@adecco.lu Site Internet de recherche d'emploi. Ecole Privée Grand-)ean 7 rue Adolphe Fischer, L-1520 Luxembourg Tél.: 4 9 17 92 . fax: 49 47 68 Formation. Ecole profes­ sionnelle agréée par l'Etat. Secrétariat et commerce, informatique. Epilux 28 rue des Etats-Unis, L-1477 Luxembourg Tél.: 26 48 10 77, fax: 26 48 10 78 Agence ae travail temporai­ re. Recrutement et sélection de personnel # 05 FEVRIER 2001


toutes qualifications. Etudes et Formation 335, route de Longwy, L-1941 Luxembourg Tél.: 44 91 99, fax: 44 92 08 Web: www.etform.lu, E-Mail: marcant@etform.lu Consulting et recherches dans le domaine de l'édu­ cation, de la form ation et du travail. Ingénierie péda­ gogique, gestion des res­ sources humaines, de la mise en oeuvre de projets transnationaux et d'études. European Corporate Services (ECS) S.A. 36 rue de Luxembourg, L-8077 Bertrange Tél.: 31 39 59, fax: 31 39 59 50 E-M ail: ecs@ consultant.lu Formation, recrutement, consultance. Euroskills IT S.A. 68-70 boulevard de la Pétrusse, L-2320 Luxembourg Tél.: 44 53 60 1 , fax: 44 53 60 77 Web: www.euroskills.lu, E-M ail: contact@ euroskills.lu Société de recrutement spé­ cialisé dans les métiers ae l'informatique et des nou­ veaux médias. Staff Leasing. Euro-Select S.A. 14A, rue des bains, L-1212 Luxembourg Tél.: 44 53 60 1, fax: 46 69 10 28 Cabinet de recrutement

■F Fast 34 avenue Victor Hugo, L-1750 Luxembourg Tél.: 22 55 99-1, fax: 22 55 99 99 Web: www.fast-europe.com , E-Mail: info@fast-europe.com Recrutement, consultance, sélection de personnel pour les secteurs bancaire et financier. First Line Consulting Luxembourg S.A. 56 route d'Arlon, L-8310 Capellen Tél.: 30 75 06, fax: 30 75 07 E-M ail: info@ bim sys.lu Recrutement et gestion de personnel spécialisé dans les domaines des télécommu­ nications, de la téléphonie mobile et de l'Informatique. Futurestep S.A.

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# 0 5 FEVRIER 2001

23 rue Aldringen, L-1118 Luxembourg Tél .: 22 41 61, fax: 47 06 97 Web: www.futurestep.lu, www.futurestep.com, E-M ail: clients@ futurestep.lu Recrutement, consultance, gestion de carrière, on-line recruiting.

■G C aruda Management S.A. 5, rue Jean Origer, L-2269 Luxembourg Tél.: 49 76 22 23, fax: 49 76 22 50 E-M ail: ion Consultance en gestion des ressources humaines. Recrutement et aide au recrutement via le logiciel CARUDA. GER E S.A. 35 rue J.F. Kennedy, B.P. 50, L -7201 Walferdange Tél.: 33 32 32, fax: 33 39 82 Web:' www.gere.lu, E-M ail: yves.reginster@gere.lu Consultant-formateur, for­ mations en informatique, nouveaux médias, e-learning. G IE SITec, initiative com­ mune de l'IST et du CRP Henri Tudor 6 rue Coudenhove-Kalergi, L-1359 Luxembourg Tél.: 42 44 01, fax: 42 49 75 Web: www.sitel.lu, E-M ail: sitec@ sitel.lu Formations en Informatique, New Media. Formation continue diplômante.

mh Harvey Nash Luxembourg 9 route des Trois Cantons, L-8399 W indhof (Koerich) Tél.: 26 30 65 1, fax: 26 30 53 65 Web: www.harveynash.lu, www.harveynash.com, E-M ail: ngauthier@harveynash.com Recrutement, Consultance, IT contracting. Herbots & Partners S.A. 68, rue de Beggen, L-1220 Luxembourg Tél.: 42 80 96, fax: 42 80 97 E-M ail: gedebock@belgacom.net Formation. H RC - H um an Resources Consultants s.à r.l. 16 Grand'rue, L- t 66 o Luxembourg

Tél.: 04 70 5 70 -1 Web: www.nrc.lu, E-M ail: m ail@ hrc.lu Formation, recrutement, consultance, Assesment Centres, Coaching. H S Recruitment 83 rue de Hollerich, L-1741 Luxembourg Tél.: 40 67 40 Sélection de personnel. H um acs S.A. 237 route de Thionville, L-5885 Hesperange Tél.: 48 98 57, fax: 26 51 25 17 Web: www.numacs.com , E-M ail: info@ hum acs.com Formation, recrutement, consultance, mise à disposi­ tion de personnel technique (domaine bancaire, de la gestion de fonds, industrie).

m1 IFBL - Institut de Formation Bancaire, Luxembourg 20 rue de la Poste, L-2346 Luxembourg Tél.: 46 50 16, fax: 46 50 19 Web: www.ifbl.lu, E-M ail: secretariat@ ifbl.lu Formations adaptées aux besoins de la place fin anciè­ re: matériel multimédia: CD -R o m “l'A B C bancaire". Informatique Appliquée s.à r.l 150 rue de Niederkorn, L-4991 Sanem Tél.: 58 38 45, fax: 58 34 49 Web: www.informatiqueappliquee.com , E-M ail: info@webspace.lu Formations bureautiques et internet. IN AP (Institut National d'Adm inistration Publique) 38 rue de l'Avenir, L-1147 Luxembourg Tél.: 478 31 65 /53 / 54, fax: 478 31 74 Web: www.etat.lu/mfp Formations pour fonction­ naires et employés publiques. IN F P C (Institut National pour le Développement de la Formation Professionnelle Continue) 2 circuit de la Foire Internationale, L-1347 Luxembourg Tél.: 46 96 12 1, fax: 46 96 20 Web: www.syrecos.lu, E-M ail: infpc@ infpc.lu Consultance sur les form a­ tions au Grand-Duché. Anim ateur Syrecos, serveur électronique,

base de données. inlingua formation langues 72 rue du Cimetière, L-1338 Luxembourg Tél.: 40 35 47, fax: 40 35 48 Web: h ttp ://inlin gua.com , E-M ail: inlingualux@ hermesnet.com Formation toutes langues vivantes en entreprise et aux particuliers Préparation aux examens internatio­ naux. Interface Travail Intérimaire 37, av. G -D . Jean, L-1842 Howald Tél.: 26 48 40-1, fax: 26 48 40 40 Agence de travail temporai­ re spécialisée dans les métiers de l'électricité. Intérim 41, av. de la Gare, L -i6 n Luxembourg Tél.: 40 44 40-1, fax: 40 44 40-250 Interimaire.lu 49, av. G .D . Charlotte, L-1331 Luxembourg Tél.: 44 79 44-1, fax: 44 79 44 79 Site Internet pour le travail temporaire. Interim Job 29, Bounert, L-6975 Rameldange Tél.: 34 86 41 IN TER IM JOB S.à r.l. 17, bv Royal, L-2449 Luxembourg Tél.: 22 29 29, fax: 22 29 32 IO N + Hum an Resources Services s.à r.l. 5 rue Jean Origer, L-2269 Luxembourg Tél.: 49 76 22 1, fax: 49 76 22 50 E-MailI: ion@ ionplushrs.com Recrutement, formation, consultance, outsourcing des ressources humaines.

■) Jacoby Merilyn - Hum an Resources Consulting 15, rue Bernard Haal, L-1711 Luxembourg Tél.: 45 60 87, fax: 45 60 87 Sélection de personnel.

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mn New Media Competences Development Unit - CRP Henri Tudor 6, rue Coudenhove Kalergi, L-1359 Luxembourg Tél.: 42 30 13 - 1, fax: 42 59 91 - 275 Web: www.nmg.lu, E-M ail: competences@ nmg.lu Formation, développement de compétences. Comment identifier et développer les compétences en nouveaux médias? Comment utiliser les nouveaux médias pour se form er? Quels outils pédagogiques en nouveaux médias créer ou employer pour diffuser les compé­ tences? New Media Group - CR P Henri Tudor 6, rue CoudenhoveKalergi, L-1359 Luxembourg Tél.: 42 30 13 - 1 , fax: 42 59 91 - 27 5

Web: www.nmg.lu, E-M ail: info@ nmg.lu Formations. Transfert de technologies, Etude al Analyse. Stimuler le m ar­ ché des nouveaux médias au niveau national et régio­ nal et offrir aux entreprises et aux institutions une plate-forme intégratrice entre les technologies multimédias, les concepteurs innovateurs et créatifs, et les utilisateurs. New Media Observatory CR P Henri Tudor 6 rue Coudenhove Kalergi, L-1359 Luxembourg Tél.: 42 30 13 - 1 , fax: 42 59 91 - 275 Web: www.nmg.lu/letter, www.nmg.lu/forum, E-M ail: observatory @nmg.lu La source de référence pour une information fiable, indépendante et objective sur l'industrie des nouveaux médias et la nouvelle éco­ nomie au Luxembourg: newsletter, études, confé­ rences, mise en relation. Novitec Luxembourg 68-70 boulevard de la Pétrusse, L-2320 Luxembourg Tél.: 44 53 60 1, fax: 44 53 60 77 E-M ail: leila.piroux@ novitec. lu Formation, Informatique, New Media, Staff Leasing. Bureautique Help Desk M S Office, évaluation des com­ pétences, formations opéra­ tionnelles, détachement de prestataires Help Desk M S Office.

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■R Randstad Intérim S.A. 41, avenue de la Gare, L -i6 n Luxembourg Tél.: 40 32 04-1, fax: 4 9 17 45 Web: www.ranstad.lu, E-M ail: info@ randstad.lu Travail temporaire. Reinert Daniel Consulting 22, bd Dr Ernest Feltgen Tél.: 46 44 01, fax: 46 44 02

Recrutement, headhunting pour les secteurs industriels et technologiques. Rohde & Partner Luxembourg 22, bd Dr Ernest Feltgen Tél.: 46 44 01, fax: 46 44 02 Recrutement, headhunting pour les secteurs industriels et technologiques. Rowlands International s.à r.l. 25b bd Royal, L-2449 Luxembourg Tél.: 46 41 35 1, fax: 46 33 58 Web: www.rowlandsint.com, E-M ail: rowlands@ pt.lu Recrutement. Recrutements à l'international. Rowlands Travail Temporaire - R.T.T. Lux S.A. 25b boulevard Royal, L-2449 Luxembourg Tél.: 46 33 57-1, fax: 46 33 58 Web: www.rolandsint.com, E-M ail: h ,armitage@rowlandsint.com Régie de travail temporaire.

US Sacred Heart University Enseignem ent privé et formation professionnelle 25b boulevard Royal, L-2429 Luxembourg Tél .: 22 76 13, fax: 22 76 23 Web: www.snu.lu, E-M ail: shuladm n@ pt.lu Enseignement privé. Université. Formation. Schneider Consulting s.à r.l. 81-83 rue Hollerich, L-1741 Luxembourg Tél.: 40 67 30, fax: 40 67 60 Web: www.schneiderconsulting.lu, E-M ail: info@ schneiderconsulting.lu Recrutement et conseils en ressources humaines. Société de recrutement spé­ cialisée dans les secteurs banque, nouvelle économie et industrie Siem ens Training Center S.A. 20 rue des Peupliers, L-2328 Luxembourg Tél.: 43 84 31, fax: 43 84 38 75 Web: www.siemens.lu, E-M ail: info@ siem ens.lu Formation. Formations H /W et S /W sur les maté­ riels de la marque.

SO FITE X S.à r.l. 26-28, bd J.F. Kennedy, L-4170 Esch-sur-AIzette Tél.: 49 n 29, fax: 29 79 51 Régie de travail temporaire. SO M A TT INTERIM S.A. (Groupe Sprint) 38-40, rue Sainte-Zithe, L-2763 Luxembourg Tél.: 49 n 29, fax: 29 79 51 Régie de travail temporaire. SPIRAL, réseau d'excellen­ ce des professionnels de l'Informatique - C R P -H T 6 rue Coudenhove Kalergi, L-1359 Luxembourg Tél.: 42 59 91 1, fax: 43 65 23 Web: www.spiral.lu, E-M ail: spiral@ spiral.lu Formation, Conférences. Le réseau SP IR A L est un réseau d'excellence unique, interrégional et reconnu. Espace de collaboration entre entreprises, universités et centres d'innovation. Stepstone 343, av. des Arts, B -1210 Bruxelles Tél.: +32 2 209 97 18, fax: 43 84 32 75 Web: www.stepstone.lu, E-M ail: rosemary.smith © ste p sto ­ ne. be Online recruitment.

■T T.E. Consulting 43 boulevard Napoléon 1er, L-2210 Luxembourg Tél.: 44 44 46-1, fax: 44 44 46-30 Recrutement par approche directe. Tau Technology s.à r.l. 39 rue des Etats Unis L-1477 Luxembourg Tél.: 40 01 40, fax: 40 01 60 Formations en Informatique et réseaux.

E-M ail: m ail@ lilith.lu Formation, recrutement, consultance. Gestion du personnel, gestion des congés. Marché de l'emploi, annonces. Headhunting, coaching, project develop­ ment. TM P Worldwide Executive Resourcing 9B, bd du Price Henri, L-1724 Luxembourg Tél.: 46 16 95 Recrutement. Turbolux 2, rue Saint-Michel, L-5637 Mondorf-Les-Bains Tél.: 67 66 84, fax: 67 60 82 Web: www.turbolux.lu, E-M ail: contact@turbolux.lu Agence de travail temporai­ re. Bâtiment, Industrie, Tertiaire.

■V Vedior Interim Luxembourg S.A. 216, route cTEsch, L1471 Luxembourg Tél.: 49 98 70, fax: AO 49,59 14, place des remparts, L-4303 Esch-sur-AIzette Tél.: 54 68 75, fax: 53 21 16 Web: www.vedior.com, E-M ail: vedior@pt.lu Agence de travail temporai­ re.

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Who’s où? Jean Labelle a rejoint DM R C o n su ltin g Luxem bourg début décem bre 2 0 0 0 en tant que Delivery Manager, après avoir travaillé au Canada com m e D irecteur de la pratique de gestion de projets pour DM R C o n su ltin g C orp o rate. Au G ran d -D u ch é, il sera surtout resp o n sab le de la liv ra iso n des services ain si que de la bonne exécution des m issio n s com m andées par les clients de DMR C o n s u ltin g . M o n sie u r Labelle com pte aujourd'hui plus de 30 années d'expérience p ro fessio n n e lle dans le dom aine de l’inform a­ tique. ■ voir photo

Dan Arendt avait fait couler beaucoup d'encre en quittant le RTL Group, au sein duquel il fut su cce ssive m e n t C o n trô le u r de gestion des filiale s, puis Directeur fin an ­ cier, et finalem ent Secrétaire général et Directeur général des activités luxe m b o u r­ geoises, ainsi que Président du B ro ad castin g Center Europe. S 'il rejoint a u jo u r­ d'hui en tant qu'A ssocié le groupe D eloitte Touche Tohm atsu, un des prem iers prestataires de services pro­ fe s s io n n e ls au m onde, ce n'est que retour aux origines, car Arendt a exercé dans le

passé les p ro fe ssio n s d'expert-com ptable et de réviseur d'entreprise auprès d'un des grands cabinets d'audit de la place. Chez Deloitte&Touche, il rejoindra, entre autres, le "A d viso ry Board" du "W orldwide M edia, Entertain­ m ent and T e le c o m m u n ic a ­ tions Group" de la firm e. jean -P au l Reuland et Claude Sauber, tous deux co llab o ra­ teurs de longue date de la m aison d'édition et de co m ­ m u n ica tio n B in sfe ld , co m p ­ tent d éso rm ais parm i les nou­ veaux a sso ciés de com 'unity s.à r.l., une des branches de la

#05

FEVRIER 2001

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m aiso n. Ils rejoignent ainsi Guy B in sfe ld , fondateurgérant, Marc Binsfeld, JeanMarc Sibué, Claude N esser et Rob Kieffer. ■ voir photo Gareth Prosser vient de ren­ forcer le départem ent online de co m 'un ity, où il rejoint Frédéric Legrand et Claude Sauber. Prosser, un ancien de m archFIR ST, est en charge du m arketing, alors que Legrand, qui a en poche un DESS d 'in ­ génierie en m ultim édia (spé­ cia lisa tio n en gestion de sites Internet), est depuis octobre 20 0 0 , le ch ef des projets de sites Internet. C laude Sauber, qu an t à lu i, développe le départem ent. Suite dans la prochaine édition. Jan D iels est le nouveau res­ p o n sab le du se rvice te ch ­ nique de EM C Belux pour la Belgique et le Luxembourg. EM C Belux, filia le de EM C C o rp o ra tio n , fo u rn it sys­ tèm es, lo g ic ie ls et réseaux pour le stockage de données. Jacques B arbarini prend la relève com m e D irecteur géné­ ral de Siem ens Luxembourg, fa isa n t su ite au départ en retraite de Pierre Biren, après 38 ans de loyaux services au sein de la m êm e société. ■ voir photo Steve Glangé, co-organisateur de First Tuesday Luxembourg, a quitté son job de webmaster chez Dexia Life & Pensions, où il a m is en place le premier site d 'a ssu ra n c e -v ie offrant l'in itia lisa tio n de la so u scrip ­ tion online, et la préparation d'un site B2B d estin é aux agents, pour devenir Senior C o n su lta n t & Project M an ag er chez IN B IS Ltd

pa Jam

# o s _ fe v r ie r

2001

(Inn ovative B u s in e s s tions). ■ voir photo

S o lu ­

D avid G . Sw eigert a été nom m é M an ag in g D ire cto r de la S.A . E u ro sig n ca rd , société qui excelle dans la sécurisation d'infrastructures dans les secteurs du e-co m ­ merce com m e des banques en ligne. Sweigert était préa­ lablem ent D irecteur des pro­ gram m es de sécurité dans le dom aine de santé de la so cié­ té O pen N etw ork T e ch n o ­ logies aux Etats-U nis. Derek de Changy, M anaging D irecto r de Jones Lang LaS alle Luxem bourg, vient d'être nom m é, avec effet au 1er jan v ie r 2 0 0 1, European Director au sein du groupe, leader m ondial en im m o b ilie r d'affaires. D irigeant une é q u i­ pe de îo personnes, M. De Changy est égalem ent a d m i­ nistrateur de la C h am b re Im m obilière du G ra n d -D u ch é de Luxem bourg, a in s i que m embre de l'In stitu t des pro­ fe ssio n n e ls de l'im m o b ilie r de Belgique. ■ vc O livia Arendt vien t de rejo in d re l'é q u ip e de l'O bservatoire des Nouveaux M édias en tant qu’ Inform ation Analyst. Rodolphe Schoettel, ju sq u e-là préposé à la so ciété d e lacher&co Logistics, prend dès à présent la direction fin a n ­ cière de la société-m ère Thiel Logistik A G . Son prédéces­ seur Riko Stârz s'o ccup e ra désorm ais plus précisém ent du secteur a cq u isitio n s, inté­ gration d'entreprise et p la n ifi­ cation stratégique. Charles-Louis Ackerm ann est

le nouveau p résid en t du Centre de recherche p ub lic Gabriel Lippm ann. Le départ de Xavier Goffin de chez A decco (voir notre article au début du dossier R ecrutem ent) sem b le avo ir provoqué une avalanche. En effet, en peu de tem ps d 'au tres re sp o n sa b le s du groupe se sont absentées d é fin it ivem ent, à sa vo ir: C lau d ine Arendt, responsable des rela tio n s p u b liq u e s, S h e ila C o llin s, re sp o n sab le m arketing et Virginie Scuvée, a ssistante de direction. Après a vo ir été le bras d ro it de X a v ie r G o ffin , V irg in ie va a ssister Raoul T h ill de l'agen­ ce bizart à partir de ce 15 ja n ­ vier. Laurent Meyers a quitté les services de C 'est tout corn' pour entrer au se rvice de M ikad o -P u b licis, où il officie en tant que A cco u n t Executive. Paul M assart, C h risto p h e Risse et Fançois-Victor Adam sont les trois nom inatio ns qui ont été a n n o n cée s ré ce m ­ m ent par BSB (B u s in e s s S o lu tio n s B u ild e rs). Paul M assart accède ainsi au poste de D irecteu r général après avoir assuré la direction infor­ m atiq ue in té rim a ire d'un roupe de distribution luxemourgeois et s'être vu chargé e n su ite du d évelop p em en t des a ctivités de BSB au G ran d -D u ch é . De leur côté, Christophe Risse et FrançoisV icto r Adam sont nom m és m em bres du com ité de d irec­ tion, le prem ier étant respon­ sable d'une équipe de 25 per­ sonnes, le second étant en charge du nouveau progiciel


& FUTURE

Tout g o p i bouge... Il y a du mouvem ent au sein de votre société? Tant mieux, ça nous intéresse.... Envoyez-nous des infos sur “tout ce qui bouge” dans votre univers professionnel. Que ce soient: - des nouveaux collaborateurs qui viennent enrichir votre staff ou - des nouvelles plus structurelles, com m e une ouverture, une augm entation de capital, une fusion, une introduc- tion en bourse les O PA (O ffres Pu b liq ues d ’A chat) & O P E (Offres Publiques d ’ Echange), les certifications, bref, tout ce qui fait vivre votre société et contribue à la faire prospérer, est pour nous un signe de vitalité, donc digne d ’être publié. N ous attendons vos réponses et réactions avec im patience. Vous les retrouverez, dans un m ois, fraîche­ ment im prim ées au m ilieu de tout ce qui fait l’actualité. info@paperJam.lu

B SB -TM S destiné aux sociétés de bourse. Xavier Bontemps est le nou­ veau m anager de la branche luxem bourgeoise du groupe Callataÿ & W outers (logiciels et solu tion s pour les secteurs b an caire et fin a n c ie r), qui entre autres a développé le Th aler banking software sys­ tem s, u tilisé de nos jo u rs par 13 in stitu tio n s européennes différentes. B C L - part two. A près nos annonces du m ois passé, un changem ent et deux nouvelles nom inatio ns sont à mettre au com pte de la banque en q u es­ tion. À part Jean Meyer, dont nous avions annoncé la fo nc­ tion de Président du Com ité de direction, fonction qui a été confirm ée, celle de Ernest

Cravatte en tant que V ic e P ré sid e n t du C om ité est à ann u le r, M. Cravatte ayant décidé de mettre fin à ses fo n ctio n s et m andats pour des raisons personnelles. Il sera rem placé à la vice-p rési­ dence par Carlo T h ill, membre du conseil depuis avril 2000, et qui a assum é dernièrem ent la re sp o n sa b ilité pour le P e rso nn el et les A ffaires s o c ia le s a in si que pour le m étie r de e-b a n k in g . Par ailleurs, le Conseil d ’a d m in is­ tration a appelé à siéger au sein du Com ité de direction Paul Wolff, actu ellem ent D irecteur en charge du Private Banking. ■ voir photos Ven an t Krier, D irecteu r de l’unité ACI Business, est un des cinq nouveaux élém ents qui rem placent des a d m in is­

PAST

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trateurs révoqués auprès de Com m ercial Intertech. Suite à la publication du journal offi­ ciel du G ra n d -D u c h é de Luxem bourg du 21 décem bre 20 0 0 , la société aurait révo­ qué une d em i-d o uzaine d ’ad­ m in istra te u rs dont l ’ancien c h e f du p e rso n n e l, Jean Wenner. Jean-Jacq ues de B asso m pierre, Eric Pradier, H ervé M ouren, Bernard A n sart et Christian Delgrange viennent d ’être n o m m é s a d m in is tra ­ teurs chez Bull S.A. Pierre Loge, responsable de l ’unité "New Media Strategy Unit" auprès du New Media G ro u p vient de quitter son poste pour renforcer l ’équipe de son ex-chef G uy Kerger au sein de la société M indForest.


& FU TURE PAST

advertising / media H i it / new media I

human resources

I telecoms audiovisual

Entreprises et institutions: faites-nous parvenir vos communiqués de presse à press@paperJam.lu pour une publication immédiate sur www.paperJam.lu et une citation commentée sous cette rubrique.

Flashback Par Louise Courtemanche (IT, new media <(, telecoms) et Claude Neu (advertising, audiovisual olHR)

Nouvel habillage pour tageblatt et Le Jeudi Afin d'inaugurer en bonne et due forme sa nouvelle rotative, la maison Editpress a engagé un spécialiste de la mise en page média dans le but de relooker de fond en comble les deux supports principaux de la maison. Le travail effectué par Hans Peter Janisch, qui est depuis 12 ans designer indé­ pendant en com m unication, est de qualité, parce que la pré­ sentation des deux supports presse se trouve allégée au maximum, sans que le concept visuel n'ait été totalement chamboulé.

B CL Investment Partners inves­ tit dans N TVC et FEI BGL Investm ent Partners annonce par ailleurs deux prises de participations dans

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f é v r ie r

2001

des fonds d’investissement en capital-risque. La société a investi EUR 2,5 m illions dans le New Tech Venture Capital Fund (N TVC) et acquis des parts sociales d ’une valeur nominale de EUR 3 m illions dans le Fonds Européen d ’ investissem ent (FEI), deux sociétés s ’adressant uniquement aux institutionnels. Le New Tech Venture Capital Fund (NTVC) est un fonds d’in­ vestissement en capital-risque de droit luxembourgeois. Il a actuellement une taiïle de plus de EUR 37 m illions. La partici­ pation de B G L Investm ent Partners s ’élève à EUR 2,5 m il­ lions. N TVC investit dans les domaines de la «nouvelle éco­ nom ie» en Europe. Le fonds a été créé et est géré par Mangrove Capital Partners, avec qui B GL Investm ent Partners a conclu un accord de coopération. Cet accord porte sur l'évaluation com m une de certaines opportunités d ’inves­ tissement dans la nouvelle éco­ nomie et leur réalisation com ­ mune. Il a été appliqué une pre­ mière fois lors du récent inves­ tissem ent des deux sociétés dans Tecsys Infopartners, le

fournisseur de services infor­ matiques luxembourgeois. Le Fonds Européen d ’investissem ent (EIF) a été créé en 1994 par la Banque Européenne d ’ investissem ent (BEI), la Com m unauté euro­ péenne et des instituts finan­ ciers avec un capital de EUR T 7 9 9 m illions. B C L Investment Partners a acquis des parts sociales d ’une valeur nominale de EUR 3 m illio n s. L’ EIF concentre ses financements à moyen et long terme sur deux secteurs essentiels au dévelop­ pement économ ique en Europe: les Réseaux trans-européens (TEN) et les petites et moyennes entreprises (PME). L'EIF a récemment pris une orientation résolum ent axée sur le «venture capital», en ligne avec les résolutions du Conseil européen de Feira pro­ mouvant l’entrée dans la «no u­ velle économ ie». ■ www. bip. lu, www.mangrovevc.com, www.eif.org

Happy New Films C'est sous ce titre optimiste que le Fonds national de sou­


Nouveau membre du réseau IPWeb.net Banner.ch, qui com m ercialise l'Internet en Suisse, intègre le réseau européen IP-Web.net de RTL Group, accédant ainsi au premier réseau européen de commercialisation de sites web. IP-Web.net a ainsi élargi son champ d'action, car représenté grâce à cet apport dans sept pays européens, où il com m er­ cialise 80 des meilleurs sites web avec, actuellement, plus de 200 m illions de pages im pres­ sion par mois.

Les lauréats du concours «Netstory 2 0 0 0 » Dans le cadre d'une petite

Rétrospective de l'économie nationale au XXe siècle Placée sous la direction de M. Robert Weides, directeur du Statec, "L'Econom ie luxem ­ bourgeoise au XXe siècle" vient d'être éditée avec l'aide de plu­ sieurs auteurs. Elle devrait inté­ resser tous ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance des grands événements et mécanismes qui ont forgé l'his­ toire économ ique du Luxembourg tout au long du vingtième siècle. Le manuel de 552 pages peut être commandé moyennant virement de 2.670 Luf sur le C C P 27-27 de la m ai­ son Editpress.

La Com m ission propose un registre pour l'exploitation du domaine ".eu" La Com m ission européenne a adopté une proposition en vue de la création d'un registre pour l'exploitation du domaine Internet de premier niveau ".eu". Le registre proposé constituera l'organe qui exploi­ tera le domaine dans la pra­ tique. Erkki Liikanen, le com ­ m issaire responsable des dom aines "entreprises" et "société de l'information", a déclaré: "Grâce à la proposi­ tion, l'Europe fait un pas de plus vers la concrétisation du dom aine de premier niveau ".eu". Alors que les codes d'ex­ tension nationaux continueront d'exister, le domaine de pre­ mier niveau ".eu" donnera aux entreprises européennes la possibilité supplémentaire de s'identifier en tant que sociétés européennes ou paneuro-

DNS.Iu ... un déluge de fac­ tures! D N S.lu, le gestionnaire de la base de données reprenant les adresses de contact et les ser­ veurs de noms ainsi que l’auto­ rité de gestion pour le serveur de noms de domaines de pre­ mier niveau (.lu), a commencé à facturer les détenteurs de site Internet pour ses services. Géré comme un projet du Ministère de l'Education Nationale (pro­ jet RESTENA) depuis 1992, les frais avaient été couverts par l’Etat. DN S-LU est désormais un service opéré par la Fon­ dation RESTENA. Donc, depuis décembre dernier, pour chaque nom de domaine (ou adresse Internet) inscrit à votre nom, qu'il soit utilisé ou non, vous recevrez une facture (en EURO SVP!) de 90 Euro, soit des frais d’initialisation de 50 Euro et des frais d'abonnement annuels de 40 Euro. Alors, que faire si vous avez réservé 342 nom s de dom aine? Pas de panique, vous pouvez les effacer en rem plis­ sant un form ulaire sur www.dns.lu et en spécifiant « D E L E T E » . Ces nom s de dom aines seront im m édiate­ ment disponibles pour un nou­ vel enregistrement et vous ne devrez rien payer. ■ www.dns.fu

& FU T U R E

réception organisée récem ­ ment à l'Entreprise des P&.T, M .Olivier Mores, attaché à la direction de l'Entreprise des P&T, M.Claude Muller, direc­ teur d'Eldoradio et Madame M artine Paquet de espacenet/Editpress ont récompensé les lauréats de la seconde édi­ tion de netstory, le concours lit­ téraire sur le web organisé conjointement par l'Entreprise des P&T, Tageblatt et Eldoradio. Toutes les contributions peu­ vent être consultées sur le site ■ www.rtetstory.lu

PAST

tien à la production audiovisuel­ le a expédié son comm uniqué de presse m entionnant les diverses aides allouées pendant l'année écoulée. Même si la récolte était moins importante en quantité que l'année passée, le Fonspa est persuadé que la qualité demeure. La production audiovisuelle nationale ayant mûri en bonne et due forme, ceci explique qu'en terme finan­ cier les besoins du secteur sont devenus plus importants. Ainsi, des aides financières sélectives pour un montant total de 90.123.000 Luf ont été accor­ dées, dont 4.323.000 Luf sous forme d'aides à l'écriture et au développement, 85.350.000 Luf destinés à des aides à la pro­ duction et 450.000 Luf pour une aide à la distribution. 21 projets ont été adm is par ailleurs au bénéfice du régime des certificats d'investissement audiovisuel, et 3 sociétés ont été nouvellement agréées, ce qui porte à 15 le nombre de sociétés de production agréées par le Gouvernement. Il reste à noter de notre part qu'il est tout de même désolant de constater que le public luxem bourgeois sem ble se contrefoutre des film s produits en notre pays, même quand ils sortent vraiment du lot et peu­ vent se comparer à d'autres pro­ duits internationaux. Voire "Du poil sous les roses", qui a dispa­ ru de nos écrans au bout de la première semaine.

péennes sur l'Internet." La Com m ission et le secteur privé concerné ont travaillé sur la pré­ paration de cette proposition au cours de l'année écoulée. La C o m m issio n a lancé une consultation publique en février 20 0 0 , un rapport sur cette consultation a été publié en juillet 2000 et en octobre 2000, l'Internet EC-Panel o f Parti­ cipants a publié un rapport consultatif qui décrit des scéna­ rios alternatifs pour la mise en œuvre de la proposition de registre. La base juridique de la proposition est l'article 156 du traité couvrant les réseaux tran­ seuropéens. La C o m m issio n estim e que le registre ".eu" pourrait donner aux utilisateurs de l'Internet dans la C o m ­ munauté un plus grand degré d'identité et faciliter l'enregis­ trement des noms, ce qui ren#05_FEVR IER 2001 P«T dlBl 053


& FU TU RE PAST

Atos Origin, IN Croup et leur partenaire BCE créent ITC, le premier centre e-business intel­ ligent. Une joint-venture dirigée par Atos Origin vient de lancer un centre e-business indépendant unique en son genre au Luxembourg. Baptisée ITC (Intelligent eTrading Centre), cette plate-forme d’avant-garde permettra aux sociétés tradi­ tionnelles com m e aux entre­ prises de la nouvelle économie de bénéficier de services à hautes performances dans les secteurs de la finance, des médias et des télécoms. ITC compte déjà des clients presti­ gieux com m e Cegecom, Energis, Global One, Equant, Carrier 1 et euSign, le premier centre de certification euro­ péen. ITC proposera une gamme hors pair de prestations dans un large éventail de dom aines: externalisation performante sur Internet (médias, applications, télécom m unications, stockage et infrastructures), m ais aussi administration système, sécuri­ té et conseil. Pour offrir ces pro­ duits et ces services électro­ niques novateurs, Atos Origin et IN G roup (Intelligent Networks) se sont associés à la société luxembourgeoise BCE (Broadcasting Center Europe). «Grâce à la création d ’ITC, le Luxembourg deviendra l’un des

forcerait le développement futur de l'Internet et du com­ merce électronique en Europe. La proposition de la Com m ission créerait le cadre juridiq ue pour le nouveau registre et pour l'élaboration des politiques gouvernemen­ tales nécessaires au fonction­ nement de ce registre. Plus par­ ticulièrement, la Com m ission serait chargée d'élaborer et d'adopter Tes m esures en matière d'enregistrement spé­ culatif et a b u s if des noms et de procédures de règlement des litiges. Ces mesures seraient adoptées après consultation des états m em bres au sein d'un com ité consultatif et consultation du registre luimême. D'autres aspects des

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piliers de l’e-b usiness euro­ péen, explique M. Zens, com ­ missaire du gouvernement et directeur général de Mediaport. Cette initiative prometteuse répond à notre volonté affichée de mettre en place une infra­ structure hors pair à même d ’assurer la croissance des entreprises dans la nouvelle économie, tant au Luxembourg que dans les pays voisins.» Atos Origin mettra à la disp osi­ tion des clients d’ITC des ser­ vices ISP et ASP, des produits d’administration système ainsi que des solutions d’entreprise ERP. Les utilisateurs bénéficie­ ront également des solides connaissances sectorielles de la société, notamment dans les domaines de la finance, des médias et des télécom m unica­ tions. S ’y ajouteront les services offerts par IN Group en matière de réseaux de données, de sécurité et de continuité opéra­ tionnelle. Les entreprises pour­ ront ne sélectionner que les ser­ vices dont elles ont besoin et changer d’opérateurs de télé­ communications en fonction de l’évolution de leur activité. De nouvelles alliances d ’envergure mondiale, qui seront annon­ cées sous peu, viendront ren­ forcer le choix et la souplesse offerts aux clients d ’ITC. ■ www.intelnet.lu, www.atosorigin.com, www.bce.lu

mesures applicables au registre pourraient être proposés par le registre lui-m êm e, après consultation des parties concernées et de la Com m ission. Il s'agit notam­ ment des spécifications tech­ niques détaillées pour les acti­ vités du registre et des détails de la politique d'enregistre­ ment portant sur des sujets comme l'introduction et l’utili­ sation des domaines de deuxiè­ me niveau (SLD): ".press.eu", ".ngo.eu", ".media.eu", etc. À la suite de la dem ande de la Com m ission en juillet 2000, le conseil de direction de l'ICA N N a adopté une résolution le 25 septembre 2000 qui permet­ trait au code "eu" ISO (Organisation internationale de

norm alisation, Genève) d'être délégué à la Comm unauté euro­ péenne, sous réserve d'accords contractuels appropriés. ■ http://www.icann.org/minutes / p r e lim -r e p o r t -2 5 s e p o o .h t m http://europa.eu.int/ISPO /eif/int ernetPoliciesSite/DotEU/W orkDo cEN .htm l http://europa.eu.int/ISPO /eif/int ernetPolicies5ite/DotEUM ay20oo /FR .h tm ! h t t p ://w w w .e c -p 0 p .0 r g /1 0 0 g prop/index.htm

Le CN A lance une série de cas­ settes vidéo Un coffret regroupant trois cas­ settes avec 18 portraits d'artistes luxembourgeois, ainsi que les docum entaires "The very last Cha Cha Cha" d'Andy Bausch, "Little Big One" de Pascal Becker et "André et les Voix D issidentes" de Donato Rotunno, ont été édités pour Noël par le Centre National de l'Au­ diovisuel sous le logo "Films Made in Luxembourg. Le coffret, au prix de 1.750 Luf et les cas­ settes individuelles se situant entre 650 et 750 Luf, sont dispo­ nibles dans les traditionnels points de vente du circuit Films Made In Luxembourg (super­ m archés Cactus, lib ra irie s, vidéothèques). ■ ■ Atos Origin, IN Group et leur partenaire BCE créent ITC, le premier centre e-business intelli­ gent Une joint-venture dirigée par Atos Origin vient de lancer un centre e-business indépendant unique en son genre au Luxembourg. Baptisée ITC (Intelligent eTrading Centre), cette plate-forme d’avant-garde permettra aux sociétés tradition­ nelles comme aux entreprises de la nouvelle économ ie de bénéficier de services à hautes performances dans les secteurs de la finance, des médias et des télécoms. ITC compte déjà des clients prestigieux comme Ce­ gecom, Energis, Global One, Equant, Carrier 1 et euSign, le premier centre de certification européen. ITC proposera une gamme hors pair de prestations dans un large éventail de dom aines:


Création de LECA N D O B EN E­ LUX S.A. Créée en décembre et basée à Steinsel, la société Lecando offre un concept de e-learning centré sur l'homme au service des entreprises, des in stitu ­ tions et de toute forme d'ensei­ gnement. Lecando propose une infrastructure complète, inté­

Bady Minck se voit honorée sur le Web Au cours de la remise des "Austrian Web Resistance Awards 2000", le site de notre Bady Minck nationale et de son mari a reçu le second prix. "Elektrofrühstück" s'est distin­ gué par sa façon stylistique très particulière, et surtout aussi parce que le site réussit à faire part de ses intentions très sérieuses, en alliant intelligen­ ce, hum our et valeurs artis­ tiques. Le prix, doté de 10.000 sh illin g s autrichiens, a été remis à Vienne début décembre 2000. ■ http: //elektrofruehstueck. netbase, org

Calleo Group conclut un parte­ nariat avec Otim O Calleo, la société internationale de conseil en management et services IT, a conclu un parte­ nariat avec la société Otim O, basée au Luxembourg. Otim O fournit des services de pointe

e-Luxembourg: Projet de loi sur la protection des per­ sonnes à l'égard du traitement des données à caractère per­ sonnel. Le 13 décembre dernier, M. François Biltgen, Ministre dé­ légué aux Com munications, a présenté le projet de loi sur la protection des personnes à l'égard du traitement des don­ nées à caractère personnel et transposant la directive 95/ 4 6 /C E du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre 1995. Ce projet de loi est un élém ent im portant dans le projet «e-Lëtzebuerg», lequel sera présenté au début de l'an­ née 2001. Il couvre notam­ ment les types de surveillance par caméra, la surveillance du personnel et de ses courriers électroniques. A in si, M. Biltgen a mentionné que le champ d'application de cette loi est plus large que celui de la directive européenne, par le nombre de domaines concer­ nés. M. Biltgen a tenu à définir la philosophie de cette loicadre soutendue par la volonté de trouver un équilibre entre la libre circulation des données à caractère personnel et la pro­ tection des droits et libertés fondamentaux, dont le droit à la vie privée. Ce projet de loi fournit donc un cadre com ­ mun aux entreprises, aux parti­ culiers et à l'Etat pour per­ mettre la circulation des don­ nées tout en veillant à leur pro­ tection, en adéquation avec les nouvelles technologies. Et il permettra, com m e l'espère vivement M. Biltgen, de déve­ lopper notamment le commer­ ce électronique ralenti jusqu'à présent par le sentiment d'in­ sécurité juridique des consom ­ mateurs et des commerçants. L'organisme garant de cette législation est la Com m ission nationale pour la protection des données, autorité indé­ pendante qui veillera notam­ ment à verrouiller ou effacer des données, et à punir éven­ tuellement des abus dans leur libre circulation, en délivrant des sanctions. ■ www.sma.lu

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grant Technologie-Méthodologie-Outils Pédagogiques. Le elearning est un outil de forma­ tion basé sur le Web, avec un haut degré d'interactivité. Selon la philosophie de Lecando, le elearning devient un com plé­ ment aux formations et éduca­ tions traditionnelles, et une nouvelle façon de partager l'in­ form ation; ceci permet de maintenir le meilleur dévelop­ pement des compétences au sein des entreprises et institu­ tions, quel que soit leur type. La stratégie de Lecando est de se positionner sur la technologie et les services. Lecando propo­ se donc aux enseignants une formation permettant de maî­ triser les concepts de e-lear­ ning, participe au processus d'adaptation et d'intégration, travaille la technologie et construit pour ses clients des universités virtuelles d'entrepri­ se, c’est-à-dire des environne­ ments complets pour tout type de formation, d'éducation et de partage d'information. Notons que Lecando travaille sur l’envi­ ronnement, et non sur le conte­ nu. ■ www.lecandocom

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externalisation performante sur Internet (médias, applications, télécommunications, stockage et infrastructures), mais aussi administration système, sécuri­ té et conseil. Pour offrir ces pro­ duits et ces services électro­ niques novateurs, Atos Origin et IN C ro u p (Intelligent Networks) se sont associés à la société luxembourgeoise BCE (Broadcasting Center Europe). «Grâce à la création d’ITC, le Luxembourg deviendra l’un des piliers de l’e-bu sin ess euro­ péen, explique M. Zens, com ­ missaire du gouvernement et directeur général de Mediaport. Cette initiative prometteuse répond à notre volonté affichée de mettre en place une infra­ structure hors pair à même d ’assurer la croissance des entreprises dans la nouvelle économie, tant au Luxembourg que dans les pays voisins.» Atos Origin mettra à la disp osi­ tion des clients d ’ITC des ser­ vices ISP et ASP, des produits d’administration système ainsi que des solutions d'entreprise ERP. Les utilisateurs bénéficie­ ront égalem ent des solides connaissances sectorielles de la société, notamment dans les domaines de la finance, des médias et des télécom m unica­ tions. S ’y ajouteront les ser­ vices offerts par IN Croup en matière de réseaux de données, de sécurité et de continuité opérationnelle. Les entreprises pourront ne sélectionner que les services dont elles ont besoin et changer d’opérateurs de télécom m unications en fonction de l’évolution de leur activité. De nouvelles alliances d ’envergure m ondiale, qui seront annoncées sous peu, viendront renforcer le choix et la souplesse offerts aux clients d’ITC. ■ www.intelnet.lu, www.atosorigin.com, www.bce.lu

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au marché financier luxembour­ geois. La société offre une valeur ajoutée dans le domaine de la gestion de titres, de l'ad­ m inistration de fonds et d ’agent de transfert. Cette alliance élargira la base géogra­ phique de la clientèle de CaTleo grâce à son introduction dans le Benelux. Elle permettra égale­ ment à Calleo d ’offrir des ser­ vices et des compétences Internet plus étendus à travers l’Europe, tout en renforçant l’activité principale exercée par Otim O. Selon l’accord, Calleo fournira des services de conseil et d’assistance IT aux clients d’O tim O , basés au Luxembourg, et développera en même temps son réseau d'acti­ vités. O tim O fera appel à l’ex­ périence de Calleo en matière de conseil et d’implémentation en e-business, en exploitant son réseau global de ressources. Jean-Paul Letombe, Managing Director d ’O tim O : "Notre

Luxembourg de plus en plus “hollywoodien” en 2 0 0 1? La dernière publication ULPA News nous a transm is quelques secrets au sujet des tournages qui seront effectués dans un premier temps à Luxembourg. Ainsi, Delux prépare le nouveau Peter Greenaway "The Tulce Luper Suitcase", qui sera un "package" composé d'un film, d'une série télé, d'un livre... et d'un site web, bien sûr. Andy Bausch prépare de son côté "Le club des Chôm eurs" (Steel Crazy after all these Years"), en collaboration avec son vieux pote Paul Thiltges, ainsi que Nicolas Steil. CeTui-ci a co-écrit avec Claude Frisoni le scénario issu du bouquin frisonien "Le Crimeur". Chez Samsa, on pré­ pare finalem ent les longs métrages "Le Ventre de Juliette" de Martin provost, "Nha Fala" de Flora G o m es, "Bye-Bye Blackbird" de Robinson Savary 8fils de Jérôme), et, bien sûr, "j'ai toujours voulu être une Sainte" de Geneviève Mersch (voir paperjam no 3). Pour les autres, se référer à notre note sur les subsides "Eurimages" ou à nos précédentes éditions.

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alliance avec Calleo élargit nos compétences et augmente nos capacités à fournir à nos clients une gamme plus étendue de solutions m ises en oeuvre par des professionnels. Calleo développera davantage nos activités bancaires et fin an ­ cières existantes ainsi que nos services de management pro­ fessionnels en apportant ses produits et sa propre expérien­ ce internationale dans ces dom aines.” "L'expérience et la connaissance de la com m unau­ té économique du Benelux que possède O tim O donnent à Calleo une opportunité unique d’offrir ses services à un mar­ ché géographique plus large", a déclaré Marek Gzegorzewski, président de Calleo Group. ■ www.caileo.com

À peine lancé et déjà une nou­ velle interface pour le site de VMS-Keytrade Le particulier est amené à gérer son portefeuille comme un véri­ table professionnel avec de plus en plus d’outils. Des informa­ tions d ’aide à la décision sont proposées par des fournisseurs de contenu reconnus comme: les cours des valeurs en temps réel et en temps différé par S&P Com stock, des nouvelles et com muniqués de presse des sociétés cotées belges et fran­ çaises par PR Line, des com m u­ niqués de presse d'entreprises publiques américaines par PR Newswire, des graphiques his­ toriques et intraday par Symex Econom ies, des profils, des données fondamentales et sta­

tistiques d ’entreprises publiques am éricaines par Multex - Market Guide, des recom m andations d'analystes des principales valeurs euro­ péennes par le Cabinet Jacques Chahine Finance, des profils et données statistiques des princi­ pales valeurs françaises par Cofisem ainsi que des analyses de fond, rumeurs et comm en­ taires des journalistes de Dow Jones. Un module de recherche et de sélection de Warrants en collaboration avec Citibank et le marché de Londres sera dispo­ nible bientôt.

■ www.vmz-keytrade.ltA

Téléphonie mobile: le Luxem­ bourg affiche les normes les plus strictes Le m inistre François Biltgen et le secrétaire d ’ Etat Eugène Berger ont tenté de favoriser l’équilibre entre le bon fonction­ nement des réseaux et les nécessités de la santé en élabo­ rant les normes de sécurité et de protection de l’être humain. La population sera donc proté­ gée à l’égard des champs élec­ tromagnétiques à une valeur inférieure aux recom m anda­ tions de l’Union européenne.

L’union européenne discute la création d ’un «Clearing-System » pour le e-Commerce Afin de gérer efficacement le paiement de la TVA pour les biens téléchargeables et ser­ vices achetés sur Internet, le clearing system centraliserait


Le Fonds Eurimages soutient 3 productions luxembourgeoises Sur huit projets internationaux proposés à un seul guichet, le Comité de direction du fonds Eurimages, réuni pour la 69e fois à Strasbourg, en a retenu trois (sur quatre) à participa­ tion luxembourgeoise. Deux de ces projets ont été soutenus avec une large m ajorité: "Globi", long-métrage d ’anim a­ tion de Monipoly Productions bénéficiera d'un soutien de 320.000 euro et "Une part du Ciel" de Tarantula aura un sou­ tien de 210 .0 0 0 euro. "Tristan &. Yseult", animation de O niria Production bénéficiera de son côté d'un soutien de 132.000 euro. Pour l'exercice 2000, la participation du Luxembourg a été ainsi revue à la hausse, pas­ sant de 3.075.000 Luf à 3.690.000 Luf.

ebanking Luxembourg lance le conseil en ligne personnalisé avec theScreener.com ebanking Luxembourg l’offre de banque patrim oniale en ligne de Fortis Bank Luxembourg, s ’associe à theScreener.com, société su is­ se d’analyses financières, pour offrir à ses clients un service de conseil en placement person­ nalisé particulièrement nova­ teur en Europe. Les clients ebanking auront dorénavant accès à des analyses fin an ­ cières portant sur 1.225 socié­ tés cotées en Bourse. Outre une précieuse aide à la déci­ sion d ’investissem ent, les clients de ebanking Luxem­ bourg pourront obtenir une analyse de leurs portefeuilles sur la base des recomm anda­ tions de theScreener.com. Le

E-strade s'installe au «point triple». Au sein du point triple, un croi­ sement géographique au cœur du Pôle européen de dévelop­ pement (PED se construit depuis plusieurs semaines le premier élément d’un ensemble im m obilier soutenu par Idelux: un nouveau centre télématique. Premier locataire du centre télé­ matique, le groupement euro­ péen d’intérêt économique Estrade, qui agit de service trans­ régional d’aide au développe­ ment des entreprises, se posi­ tionne comme un centre de compétence capable de propo­ ser une gamme complète de services centrée sur l’informa­ tique et Internet. E-Strade, né dans le cadre de l’Objectif 2 européen valable sur la com ­ mune d'Aubange, A été créé dans le but d'améliorer la com­ pétitivité des Petites et Moyennes Entreprises (PMEs) de la région, au travers d'une préparation professionnelle et d'une optim isation de leur démarrage dans l'e-business. ■ www.estrade.net

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partenariat entre ebanking et theScreener.com s’inscrit par­ faitem ent dans la tendance générale du marché de la finan­ ce en ligne. La clientèle des «valideurs», qui privilégient le conseil indépendant et T’aide à la décision, augmente notoire­ ment (35% des détenteurs d’ac­ tions en 1998 contre 4 1 % en 2002; source Forrester) compa­ rativement à celle des «déci­ deurs», qui arrêtent leurs inves­ tissements sur la base d’infor­ mations brutes (13 % des déten­ teurs d'actions en 1998 contre 14 % en 2002; source Forrester), et des «délégueurs», qui confient la déci­ sion à un gestionnaire profes­ sionnel (5 2 % des détenteurs d'actions en 1998 contre 4 5 % en 20 0 2; source Forrester!. C'est à cette demande que le nouveau service de ebanking répond. Les clients de ebanking pourront en effet consulter les analyses financières et les recommandations d’investisse­ ment hebdom adaires de theScreener.com sur 10 mar­ chés via une interface gra­ phique conviviale. Outre l'ana­ lyse d ’une valeur particulière ou d ’un indice, l’outil permet d ’identifier les valeurs du moment à ne pas manquer. Chaque client pourra de même recevoir de manière personnali­ sée un rapport de performance de son portefeuille intégrant les recom m andations de theScreener.com. Par ailleurs, ebanking offrira très prochaine­ ment, via son nouveau site entièrement redessiné, la pos­ sibilité de configurer des alertes sur ses valeurs favorites afin d’être informé immédiatement de tout renversement de ten­ dance. L'offre de ebanking Luxembourg sera prochaine­ ment compïétée par des pro­ duits financiers d’assurances. theScreener.com est une socié­ té suisse totalement indépen­ dante spécialisée dans l’analyse financière qui a mis en ligne un site d ’analyse d’actions suivant 1 700 titres répartis sur 23 mar­ chés mondiaux. En permettant d ’améliorer le stock-picking des investisseurs en ligne, theScreener.com se positionne com m e le partenaire des cour­ tiers et des banques en ligne, dont il complète le savoir-faire technique d’exécution par un

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les paiements et les redistri­ buerait aux Etats membres. Les entreprises en-dehors de l’UE devraient s ’inscrire dans un des pays de l’UE, vraisem bla­ blement dans celui où la TVA est la plus basse. Pour les entreprises dans l’UE, la TVA serait calculée d ’après le lieu de résidence de l’acheteur. Pour les acheteurs en-dehors de l’UE, aucune TVA ne serait ajoutée.

contenu de qualité: du conseil neutre et fiable. ■ www.ebanking.lu, www.theScreener.com

canalmusic.com opère depuis Luxembourg Leur siège social est à Luxembourg. Une équipe de 12 personnes s'adonne depuis plus de deux ans sous la déno­ m ination "canalm usic" à la retransm ission de musique par net et par satellite à partir du Grand-Duché. On vous y pro­ met que d'ici peu, vous pourrez com poser votre program m e audio et vidéo sur mesure. Il serait peut-être temps de les découvrir? ■ www.canalmusic.com

RTL Group a regroupé ses ser­ vices techniques Vers la m i-décem bre, RTL Group a annoncé le regroupe-

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S-W@P, un premier pas vers le WAP-banking? La Banque et Caisse d ’Epargne de l’Etat, Luxembourg (BCEE) vient de lancer, en date du 15 décembre 2000, S-W@ P, son nouveau service Internet consul­ table sur téléphone portable dis­ posant de la fonctionnalité Wap. S-W @ P propose des informa­ tions financières ainsi que des informations d’ordre plus géné­ ral sur la BCEE. L’intéressé trou­ vera les cours de change des principales devises, les VN I de toutes les SICAV de la BCEE ainsi que les taux d ’intérêt des comptes à terme auprès de la BCEE. En ce qui concerne les informations d ’ordre général, SW @ P propose la liste des agences de la BCEE avec leurs adresses, numéros de téléphone (possibilité d ’appel direct selon

ment de ses centres de diffu­ sion et de production au niveau européen. La nouvelle entité intégrera les activités du Broadcasting Center Europe basé au Kirchberg, de Cologne Broadcasting Center situé en Allem agne, de Pearson Television à Londres et de Video Com m unication France. La nouvelle entité opérera à partir de Luxembourg, suivant explications de Mike South­ gate, Chief Executive Offficer des centres techniques. Luc Wagener, du Broadcasting Center dit de son côté dans une 058

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matériel utilisé) et heures d ’ou­ verture. On y trouvera égale­ ment une liste des guichets automatiques S-BANK, des ter­ minaux de rechargement m iniCASH et une liste des numéros de téléphone utiles, com m e par exemple celui pour le blocage d’une carte de crédit. L’affichage de toutes ces don­ nées peut légèrement différer suivant le type de portable utili­ sé. La connexion est également possible à travers les portails des opérateurs nationaux LU XC SM et T A N G O . Il est prévu d’ajouter d’autres fonc­ tionnalités à S-W @ P dans le futur. Pourra-t-on un jour faire ses transactions bancaires sur le G SM ? Ce nouveau service peut être appelé directement via les adresses Internet. ■ www.s-wap.lu et www.swap.lu.

interview accordée au Journal, que ceci renforcera clairement la position de la branche luxem­ bourgeoise sur le marché. Notons encore que la BCE, qui s'est clairem ent positionnée depuis le début de l'année pas­ sée dans la logique de prestatai­ re de services dans les dom aines de l'audiovisuel et des télécoms, ne devrait pas tarder à renforcer sa position dans le domaine du e-business. La Joint Venture avec M indforest de G u y Kerger montre clairement la direction prise.

Lëtzebuerger Web Awards 2000 4e édition: vers une cyber-dé­ mocratie! Récompenser les initiatives les plus intéressantes pour les sites à contenu luxem bour­ geois. Lancé en 1996 sur l'ini­ tiative du City Guide EXPLORATO R, les «Lëtzebuerger Web A w ards» ont pour but de récompenser les meilleurs sites luxembourgeois, et internatio­ naux à contenu luxem bour­ geois, pour leur démarche. Cet événement est l'occasion rêvée pour la scène «new media» luxembourgeoise de stimuler la créativité des webmasters mais aussi la curiosité de la popula­ tion internaute, nationale et internationale. Création cette année de nouvelles catégories. Cette année, le City Guide EXPLORATOR s'était associé à Spider.lu, premier moteur de recherche et site portail luxem­ bourgeois. Autre nouveauté: la création de catégories permet­ tant de mieux comparer et juger les différents sites, «Flash4», pour les sites incluant la tech­ nologie flash4, «E d ito ria l» , pour les sites dits «éditoriaux», «E-co m m erce & E-banking» pour les sites d'achats et de transactions en ligne venant s'ajouter à «B u sin ess», «N o n Profit» et «Person n al». Tout site luxem bourgeois ou de contenu luxembourgeois, était invité à participer au concours en soumettant sa candidature qui devait, pour entrer en com ­ pétition, être approuvée au m inim um par un membre du comité de présélection, com po­ sé notamment des membres organisateurs des "Lëtzebuerger Web Awards", à savoir Spider.lu et aussi de pro­ fessionnels du monde des médias et des nouvelles tech­ nologies. Chaque membre avait également le droit de soumettre un choix illimité de sites qui entraient alors d'office dans la sélection. Chaque site sélec­ tionné était invité à inclure le logo «Lëtzebuerger Web Awards», qui renvoyait l'internaute au formulaire de vote en ligne. Un vote démocratique par la population internaute. Chaque internaute disposait d'un seul droit de vote par site. Afin d'accepter le vote, chaque votant était invité à soumettre


& FUTURE PAST EDS Luxembourg / Jobs

ses nom, prénom et adresse e-mail, qui faisaient fonction de données d'identification et de contrôle. Après plus de 6.000 votes ém is par les internautes, était donc arrivé le m om ent de révéler au public le grand gagnant de chaque catégorie. L’événement a eu lieu le mer­ credi 13 décembre devant un public composé en majorité de professionnels des nou­ veaux m édias. L’occasion pour les webmasters d’échan­ ger leurs im pressions dans un contexte idéal: Catégorie «Personal»: Amiga Network News (www.ann.lu). Caté­ gorie « N o n -P ro fit»: Alex.lu (alex.lu). Catégorie «Flash.4»: Abitare Center (www.abitare. lu). Catégorie «E d ito ria l» : New Media C ro u p (www. nm g.lu). «Catégorie B u si­ ness»: EDS Luxembourg jobs (http:// jobs.eds.lu). Catégorie «E-com m erce & Ebanking»: VM S-Keytrade Luxembourg (www. vms-keytrade.lu). Re-trouvez le «top3» de chaque catégorie sur le site ■ www.spider.lu

Assurances.lu collabore avec ALUPASS Assurances.lu s'est associé à l’A ssociation Luxem bour­ geoise des Professionnels de PAssurance, à travers l’an­ nuaire des agents d ’a ssu ­ rances qui proposent leurs services via le site. Le visiteur peut ainsi effectuer une recherche par localité, société d ’assurances ou nom de l’agent. Le logo ALUPASS, à côté du nom de l’agent, est un gage de qualité, c’est-àdire qu’il s ’agit d ’un agent d ’assurances pour qui le

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conseil et la vente de produits d ’assurances est une activité professionnelle. Les recherches sur l’annuaire des agents sont aussi proposées sur ■ www.luxsite.lu. www.assurances.lu

ILReS lance ILReS Interactive Au courant 2001, le départe­ ment ILReS Interactive verra le jour. Ce nouveau département offrira une panoplie de produits d ’études spécialisées, notam­ ment dans l'évaluation de sites Internet et des performances du commerce électronique. ■ www.ilres.com

Radio LRB 103.9PM en stéréo Après pratiquement une année de négociations avec la "com­ m ission indépendante de la radiodiffusion" et l'ILR (Institut Luxem bourgeois de Régula­ tion), autorisation a enfin été donnée à l'a.s.b.l. Radio locale Réiserbann-Betebuerg de diffu­ ser ses programmes en stéréo. Le "switch" de mono en stéréo a été effectué le soir de la Saint Sylvestre, à minuit pile. Radio LRB devient ainsi la première radio locale à émettre en sté­ réo. Ses programmes sont dif­ fusés sur 103.9, et cela 24 heures sur 24. La station peut en principe être captée par tout le sud du Grand-Duché.

Augmentation de capital chez IEE Automotive En date du 6 décembre 2000, IEE Automotive a procédé à une augmentation de capital d ’un montant de 250 Mio. LUF pour le porter de 530 Mio LUF à 780 Mio LUF. Cet apport a été

entièrem ent souscrit par la société C IR C U IT FO IL, qui détient désormais 2 8 % du capi­ tal d ’IEE Automotive. Cette aug­ mentation de capital a pour but de financer les développements futurs d ’ IEE. L’entrée de C IR ­ CU IT FO IL dans le capital d ’IEE Autom otive permettra égale­ ment à IEE de bénéficier d’un certain nombre de synergies, notamment dans les domaines technologiques, tant en Europe, qu’au Canada. Le marché princi­ pal d'IEE est l'industrie de l’auto­ m obile, particulièrem ent les composants de détection d'oc­ cupants qui contrôlent le déploiement de l'airbag. À ce jour, IEE a produit plus de 6 m il-

RTL Group prend en charge le sort de RTL France Pour contrer la chute d'audien­ ce survenue sur ses ondes et à une crise d'identité apparente, RTL Group a nommé un nou­ veau directeur à ce qui était la première radio de France. Robin Leproux, vice-président du directoire de M6, est désormais chargé de relifter la station numéro un qui aurait pris un coup de vieux. Aurait-il aussi l’élégance de prendre en charge le coup bas qui a été porté aux pionniers du rock basés au Luxembourg, dont nous par­ lions le mois passé, et qui assu­ raient depuis 20 ans les ém is­ sions de nuit à partir de la Villa Louvigny avant de se voir rem ercier sans tam bour ni trompettes pour tant de ser­ vices rendus à l'antenne? Nous en doutons fort, d'autant plus que le Père Noël a déjà long­ tem ps rebroussé chem in lui aussi.

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i2i-Audiovisuel vient renforcer Media Plus Viviane Reding, la com m issaire européenne luxembourgeoise chargée de la Culture et de l’Audiovisuel, et Philippe Maystadt, Président de la Banque européenne d'investis­ sement, ont présenté une nou­ velle stratégie de coopération à Bruxelles, suivant laquelle la CE, la BEI et le FEI (Fonds Européen d'investissem ent) proposeraient à l'industrie européenne audiovisuelle un nouveau volet d ’actions afin de renforcer sa base financière et d'accélérer son adaptation aux technologies numériques. Ce paquet financier se donne pour objectifs d'accroître la compéti­ tivité de cette industrie et de favoriser le développement de contenus audiovisuels euro­ péens. La proposition servirait à renforcer le mandat donné à Lisbonne en mars 2000 par les chefs d'état et de gouverne­ ment de l'UE, visant à faciliter la transition des Quinze vers une économie et une société fondées sur l'information et la connaissance. L'intervention de la BEI et du FEI dans cette initiative est dotée d'une enveloppe de 12 à 15 millions d'euros de prêts et d'un milliard d'euros de capitalrisque au cours des trois années à venir. Le volume des financem ents déjà accordés totalise 1,6 m illiard , ce qui représente 1 1 % des prêts de la BEI dans l'Union.

lions de capteurs de détection de présence de passagers, un dispositif qui permet d ’identifier la présence de passager sur le siège avant, et plus de 3 millions de systèmes de détection de présence et d'orientation de sièges d'enfants. ■ www.iee.com

Les P&T ripostent... et dimi­ nuent leurs prix des communi­ cations téléphoniques interna­ tionales jusqu'à 4 0 % ! Le 20 décembre dernier, les clients des P&T ont eu droit à

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une baisse im portante des tarifs de com m unications télé­ phoniques internationales. À noter plus particulièrem ent que le prix des com m unica­ tions dans la zone de voisinage (Allemagne, Belgique, France) passe à 4,2 LUF T T C par m inu­ te, soit une baisse de 1 6 % . Pour les destinations les plus usuelles (Europe de l'Ouest, Etats-Unis, Canada le tarif nor­ mal (jour) passe à 5,80 LUF (3 0 % ), le tarif réduit (soir) à 4,80 LUF T T C la minute (2 0 % ). Le prix des appels à destination de pays comm e la Grèce, la République Tchèque, la Slovénie, la Hongrie, l'Australie, le Japon, l'Islande ou encore Hawaii baisse ju s ­ qu'à 4 0 % . Alors, Tele2, qu'estce qu’on dit? Tél. gratuit i 24 20.

P&T Luxembourg, DEXIA-BIL, LE FO YER A ssurances et 1‘ lmprimerie Centrale ont constitué LUXSITE S.A. La plate-forme de commerce électronique LU XSITE a une nouvelle entité ju rid iq u e depuis le 13 décembre 2000. Par-devant notaire, les repré­ sentants des P& T Luxem ­ bourg, DEXIA-BIL, LE FOYER Assurances et Im prim erie Centrale ont constitué LU XSI­ TE S.A. Le capital social sous­ crit s’élève à 600.000 EUR, les 30.000 actions étant réparties

de façon égale entre les quatre actionnaires précités. La prési­ dence du Conseil d’Adm inis-tration de LUXSITE S.A. est assurée par M. Marco BARN IC. La ges­ tion au quotidien de la LUXSITE S.A. est assurée par Mme Isabelle Marcy-Faber, nommée Directeur. Sous le toit de LU XSI­ TE, les quatre partenaires ont joint leurs compétences finan­ cières, techniques, logistiques et marketing. Ouvert à tout parte­ nariat reposant sur des stan­ dards de qualité, LUXSITE offre d'ores et déjà à un grand nombre d'utilisateurs privés com m e professionnels luxem­ bourgeois et étrangers une large gamme de services complets et personnalisés avec toute la sécurité requise.

■ w w w .liA xsite.tu

Siemens Luxembourg: résultats positifs Après le succès de sa réorgani­ sation, Siem ens Luxembourg poursuit sa progression, affiche cette année un chiffre d ’affaires (hors Fujitsu Siem ens Computers s.a.) de 107,49 m 'F lions d’euros (4.336 m illions de Luf), et consolide sa position de leader sur un grand nombre de marchés. Le bénéfice net (hors Fujitsu Siem ens Computers s.a.) a atteint 6.538 m illions d’euros (263.742 m illio n s de Luf). Pendant la dernière année, Siem ens a lancé le projet pilote


de Corporate GSM en collabo­ ration avec l’Entreprise des Postes et Télécommunications au Luxembourg. Trois nouveaux téléphones mobiles dotés de navigateurs W AP 1.1 intégrés ont également été lancés. Cette annonce marque le début d'une nouvelle offensive stratégique en vue de conquérir de nou­ veaux m archés grâce à des solutions Internet intégrées, destinées à différentes catégo­ ries d 'utilisateurs de télé­ phones mobiles. Siem ens s ’an­ nonce comme une société de la mobilité et lance une offensive dans le secteur du e-business et des services. Le but de l’en­ treprise est de réaliser rapide­ ment un quart de son chiffre d ’affaires online. Siem ens voit également de grandes possibili­ tés de croissance dans les ser­ vices avec l’objectif d ’atteindre 5 0 % dans le volume d’affaire. Les technologies de l’informa­ tion et de la com munication constituent la base de toutes les activités du Groupe. Par ailleurs, la division Siem ens Business Services, qui a acquis une solide expertise, com m er­ cialise également son savoirfaire dans le commerce électro­ nique auprès d'autres entre­ prises, conseille les sociétés dans la conception et la mise en oeuvre de solutions de ebusiness. ■ www.siemens.lu

Le nouveau catalogue d'inter­ connexion de l'Entreprise des P&T Le catalogue décrit les condi­ tions tarifaires, opérationnelles et techniques sous lesquelles l'EPT propose l’interconnexion avec son réseau pour la période du 0 1/0 1/2 0 0 1 au 3 1/12 /2 0 0 1. À part la baisse des tarifs d’in­ terconnexion (baisse moyenne de 2 5 % ), de nouvelles presta­ tions sont inclu ses pour répondre aux besoins exprimés par les nouveaux opérateurs et comprennent notamment : une extension de l'offre aux services spéciaux (tels que services à revenu partagé, numéros 800, renseignem ents téléphoni­ ques) ainsi qu’un réaménage­ ment de l'architecture d'inter­ connexion avec une augmenta­ tion du nombre de points d'in­

terconnexion. Le nouveau cata­ logue, approuvé par l'Institut Luxembourgeois de Régulation, est disponible sur demande auprès de: Entreprise des P & T L-2020 Luxembourg Fax: +352 475110 Tél.: +3524765-1

BGL Investment Partners: des résultats encourageants BGL Investm ent Partners annonce, dans son premier rap­ port trimestriel, qu’au 30 sep­ tembre 2000, un bénéfice net de EUR 3,19 m illions. Le total du bilan de la société s'élève à EUR 354,88 m illions. Le premier rapport trim estriel de BGL Investment Partners couvre la période entre sa création le 17 avril 2000 et le 30 septembre 2000. Depuis son augmenta­ tion de capital par souscription publique en mai 2000, la socié­ té dispose de EUR 350,87 mil­ lio ns de fonds propres. Introduite à la Bourse de Luxembourg en juin 2000, BGL Investment Partners S.A. est une société de participations luxembourgeoise. En tant qu’in­ vestisseur institutionnel de taille, BGL Investment Partners participe en outre à des opéra­ tions financières significatives réalisées au Grand-Duché et dans la Grande Région. La société encourage par ailleurs la création d ’entreprises à haut potentiel de valorisation dans des secteurs porteurs et est active dans le capital-risque. ■ www.bip.lu

Sitcom financier Sitcom SpA, société de produc­ tion et de distribution italienne de chaînes de télévision thé­ matique pour la télévision digi­ tale et les nouveaux médias, est déso rm ais active au Luxem bourg où elle détient quatre concessions de diffu­ sion de programmes par satel­ lite. Sitcom International, société luxem bourgeoise ap­ partenant à la SpA, aménage un centre de production et de postproduction à Gasperich. V isan t une diffusion sur un m axim um de supports dans un m axim um de pays, l'importan-

ce du centre luxembourgeois résidera surtout dans les syn­ ch ro n isatio n s m u ltilin g u es. Notons qu'actuellem ent S it­ com dispose en catalogue de 1.300 heures de programmes et en produit 1.500 par an. Fin

Une Alliance stratégique entre ILReS Market Research et MindForest Conseil. MindForest, agence de conseil Internet, et ILReS Market Research se sont associés pour développer une série de nou­ veaux instruments qui permet­ tront aux organisations et aux entreprises de mieux com ­ prendre les développements de la net-économie. La mise en com m un des capacités d ’étude et d ’analyse du marché d'ILReS avec l’expertise et les compé­ tences dans la net-économie de MindForest permet d’offrir aux entreprises des solutions concrètes et viables dans le cadre de la définition et du déploiement de leur stratégie Internet. «Cette collaboration avec ILReS nous permet d ’étendre notre réseau de parte­ naires, et de renforcer nos capa­ cités de conception de solu­ tions innovantes et pertinentes pour les entreprises dans le cadre de leur évolution dans la net-économ ie.» explique Guy Kerger, directeur de Mind Forest. «Le partenariat avec M indForest nous permet de mieux servir nos clients actuels, et d’accompagner leur dévelop­ pement lors de la mise en place des nouvelles technologies de l’information et du commerce électronique» explique Louis Mevis, directeur d’ILReS. L'ob­ servatoire de la net-économie constitue le premier instrument issu de cette collaboration, qui sera présenté au public début 2001. Cette plate-forme a pour m ission de collecter, d ’analyser, et de mettre à disposition des décideurs des inform ations, études et analyses sur les sujets qui ont un impact sur l’évolu­ tion de la net-économie et de ses acteurs. ■ w w w .m ind forest.com , w w w .ilres.com

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Les P&T Luxembourg et Visual O nline s'associent. L’Entreprise des P&T et Visual O n lin e , sp é cia liste dans la création de services liés à l ’ Internet, ont co nstitu é la société V isu a l O n lin e S.A. Reprenant intégralem ent les activités de V is u a l O n lin e S.à.r.l., la nouvelle société a pour but de com m ercialiser au Luxem bourg et au-delà des frontières une gam m e com plè­ te de services à valeur ajoutée liés à l'Internet. Le capital social de la nouvelle société est m ajo ritairem en t détenu par l’Entreprise des P&T.

1999, la société affichait un chiffre d'affaires de 6,2 m il­ lions d'euros et une perte nette de 0,5 m illion d'euros. En ce qui concerne l'intention d'une entrée en Bourse qui devait avoir lieu le 13 décembre, il est à noter que l'aide financière qui devait être coordonnée par la Banque Chase Manhattan et la Banca Aletti & C. SpA n'a été qu'un coup d'épée dans l'eau, la pre­ mière s'étant retirée du groupe en raison d'un désaccord sur la stratégie, alors qu'un bras de fer total s'est installé entre Sitcom et la Chase, qui aurait stoppé l'IPO en raison d'une trop faible sollicitation. Ce qui eut com m e résultat que deux jours avant l'entrée en bourse, le groupe a annulé son offre publique initiale évaluée à EUR 42 m illions. Sitcom planifie de redémarrer sa vente d'actions d'ici un an. Mais les investis­ seurs referont-ils le déplace­ ment? Mystère et boule de gomme.

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Neuroplanet prend du poids C'est un des studios dont on parle le m oins. Et pourtant, Neuroplanet Studio SA, basé à Rodange et spécialisé dans la production d'images animées, prend en charge une politique éditoriale qui intègre également les productions théâtrales, les programmes télé, les produits pour le web, les jeux vidéo, les bandes dessinées et le mer­ chandising. Si son studio prin­ cipal restait basé à Rodange, l'inauguration de nouveaux bureaux aurait lieu en ce mois de janvier à Pétange. Production, d istribution et m anufacture em ploieront en tout et pour tout plus de 120 personnes au Grand-Duché.

BGL Investment Partners prend une participation dans Robertsau Investissement BGL Investment Partners S.A. (BIP) a investi EUR 5 m illions dans Robertsau In vestis­ sement, un fonds de capitalrisque français réservé aux investisseurs institutionnels. La participation de BIP représente 1 0 % du capital du fonds. La société de participations luxem­ bourgeoise sera, par ailleurs, présente dans Robertsau Gestion, la société de gestion du fonds. Par sa prise de parti­ cipation dans Robertsau, BGL Investm ent Partners est en train de construire un réseau de relations privilégiées avec des acteurs du cap ital-risq ue au Luxembourg et dans la Grande Région. Sa présence active dans les structures de ces fonds est pour BIP l’occasion de profiter de leur enracinem ent dans leurs zones et domaines d ’acti­ vité, autant pour détecter de nouvelles opportunités d’inves­ tissement que pour développer des projets com m uns. Robertsau Investissement est un fonds commun de place­ ment à risques (FCPR) actif dans le capital-développement et le capital-transm ission. Il a pour objectif de prendre des participations m inoritaires m ais significatives, seul ou dans le cadre de syndicats, dans des sociétés ou groupes de taille moyenne non côtés en Bourse enregistrant une crois­

sance significative de leur acti­ vité. Le fonds respecte une phi­ losophie de partenariat vis-à-vis des entreprises liées. Il est géré par l’équipe de direction expéri­ mentée et reconnue de Robertsau Gestion. La durée du fonds est de 10 ans. Ä l’échéan­ ce, la valeur de liquidation du fonds sera versée aux action­ naires. Basé à Strasbourg et à Paris, Robertsau concentre ses interventions sur le quart NordEst de la France, dans un qua­ drilatère Strasbourg-Lille-ParisLyon, et éventuellem ent ses zones européennes lim i­ trophes. ■ www.bip.tu,www.sade.fr, www.robertsau-gestion.com

VM S-Keytrade Luxembourg: désormais un accès en temps réel à l’EASDAQ et de nouveaux services «En franchissant cette nouvelle étape stratégique, la société élargit et com plète ainsi la plate-forme de trading mise à disposition de ses clients exis­ tants. Nous pensons également attirer un nombre significatif de nouveaux clients soucieux de disposer d ’un large panel de fonctionnalités et d'outils per­ form ants d ’investissem ent pour gérer eux-mêmes leur por­ tefeuille.» souligne Marie-Ange MARX, adm inistrateur délégué. Les investisseurs privés et les petits porteurs surfant sur www.vms-keytrade.lu accèdent désormais au service exclusif d ’informations en temps réel, d ’analyses et de docum ents d ’archive de Dow Jones Newswires. Le contenu suivant peut être consulté: - les dernières inform ations boursières en temps réel sur les entreprises et les marchés amé­ ricains, belges, français, alle­ m ands, italiens, néerlandais, britanniques et japonais; les inform ations provenant des marchés boursiers et les com ­ mentaires de clôture, ainsi que le résumé de l’activité des diffé­ rentes places boursières; - Market Talk Equities Europe: disponible pour la première fois en Europe via un courtier en ligne, le service Market Talk de Dow Jones Newswires propose un commentaire clair et détaillé des événements et des facteurs


Le H u's Hu de D N F Il fallait bien qu'on l'édite un jour: le Who's Who de l’hebdo satirique De neie Feierkrop se devait de voir le jour, et c'est m aintenant chose faite. De Franz Aufgebauscht à Zecherleo, en passant par Claude Pissenlit, il regroupe tout ce que le monde politique, social et culturel luxem bour­ geois compte comme têtes de turc. Pour le moment. D'ici quelques années, nous aurons

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ISO C tient son assemblée géné­ rale Le chapitre luxembourgeois de l’Internet Society a tenu son assem blée générale et une réunion ouverte le 20 décembre dernier. Parmi les points à l’ordre du jour: l’Internet Fiesta 2 0 0 1. Ce sera la troisièm e m anifestation internationale célébrant l’usage de l’Internet. Cette initiative avait commencé dès 1998 en France sous la forme de la Fête de l’Internet, et se déroule maintenant dans plus de 50 pays. Le Luxembourg y participera pour la première fois de manière explicite avec l’aide d ’ISO C Luxembourg et de ses parte­ naires (Observatoire des Nouveaux Médias, Technoport Schlassgoart, First Tuesday et Réseau SPIRAL.) Les initiatives locales seront en relation avec d ’autres sites en Europe et dans le monde, où se déroule­ ront en même temps des évé­ nements bâtis sur le même principe: une démonstration d ’un usage de l’Internet à un public local et accessible au public distant à partir de l’ Internet. L’ Internet Fiesta n’est ni un événement com­ mercial, ni la propriété d ’une organisation. A in si, ISO C Luxembourg s’emploiera à sti­ m uler la participation d’un m axim um d ’acteurs au Luxembourg et dans la Grande Région, s ’im pliquera directe­ ment dans la création de cer­ tains de ces événements, en fonction de ses moyens, et apportera ses services aux organisations désirant créer leur propre événement: référen­ ce sur le site ISOC, logos et outils de communication, mise en relation, aide linguistique, etc. Certains principes guident la création d ’événements de l’Internet Fiesta: ils doivent se dérouler pendant les journées des 2 au 4 mars 2001; ils doi­ vent être accessibles gratuite­ ment au public local et distant (au travers de l’Internet); ils doivent démontrer un usage spécifique et licite de l’Internet

sous la forme d’un scénario ludique; chaque promoteur d ’événement est responsable de son budget et le recours au mécénat est largement encou­ ragé (prestation de service, prêt de matériel, etc. ) d ’organiser des échanges et des mises en relation pendant (aussi avant et après) l’Internet Fiesta, car cer­ tains événements pourront ensuite déboucher sur des échanges plus permanents entre les communautés qui se sont connues pendant la Fête. ISO C Luxembourg coordonne spécifiquement un événement majeur - «CyberKirchberg»- qui sera organisé dans le centre com m ercial du Kirchberg (Galeries Auchan et, sous réser­ ve, Utopolis et Banque de Luxembourg). Il peut servir d ’exemple pour la création d ’autres événements et leur mise en réseau. CyberKirchberg est préparé par une équipe réunissant les compétences d’ISO C Luxembourg et des res­ ponsables événementiels des galeries du Centre Commercial. CyberKirchberg rassemblera plusieurs anim ations thém a­ tiques sur l’usage de l’Internet dans les locaux mis à disposi­ tion sur le site du Kirchberg. Les thèmes actuellement identifiés pour les animations sont: le Monde de l’ Education, l’Internet Citoyen, le Commerce Electronique, ma banque sur l’Internet, Jouons un peu, Nouveaux Media, et Je crée ma Netentreprise. Ces thèmes pourront évoluer en fonction des suggestions des partici­ pants dans les sem aines à venir. ■ www.isoc.lu

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certainement droit à une ver­ sion complétée. ■ www.feierkrop.lu

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qui sous-tendent les mouve­ ments sur les marchés bour­ siers, à raison de 12 à 15 articles par heure durant les séances boursières; - des com m entaires et des rubriques spécialisés relatifs aux cours, aux fusions et acqui­ sitions, aux introductions en bourse et à certaines inform a­ tions sur les entreprises et les marchés; - des archives (les 13 derniers mois) sur de nom breuses entreprises. Chaque événement traité par Dow Jones Newswires est codé pour que les utilisateurs de VMS-Keytrade puissent person­ naliser leur portefeuille d ’infor­ mations. Dow Jones Newswires est le seul à offrir un système de codes aussi détaillé, permet­ tant aux investisseurs et opéra­ teurs d’accéder rapidement et facilem ent aux inform ations clés pour passer des ordres. ■ www.vms-keytrade.lu

We all live in a yellow submari­ ne... Viatel annonce l’achèvement de l’installation et la mise en servi­ ce de son câble transatlantique en fibre optique ‘Yellow Subm arine’. Long de près de 6000 km, le premier câble transatlantique de ce type, posé et activé en l’espace de deux ans, relie les réseaux européens transfrontaliers et métropoli­ tains de Viatel à ses réseaux et installations en Amérique du Nord. Par sa capacité (320 giga­ bits au départ avec un potentiel #05

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En uente en Kiosque 4 5 0 lu f Une publication mké S.A. •www.mke.lu


Global Radio pourra émettre Global Radio, qui est en fait la continuité de Satellite Network Systems, pourra émettre à partir du G rand-D u ch é, suivant concession approuvée par le gouvernement luxem ­ bourgeois il y a quelques semaines. La société envi­ sage d'exploiter un systè­ me de radiodiffusion num érique, essentielle­ ment par satellites, cou­ vrant la majeure partie de l'Europe, avec une capacité jusq u'à cent canaux de radio sonore et permettant

■ ■ Alcatel investit davantage dans le marché luxembour­ geois Au Luxembourg, la filiale de Alcatel Belgique se concentre principalem ent sur les télécommunications. De quinze employés, la firme passera à cinquante. Alcatel proposera du conseil tech­ nique, la conception de solu­ tions et l’installation de matériel qui s’adressent aux grandes entreprises. Une coopération avec le Com ptoir électrotechnique luxembourgeois pour l’ins­ tallation de réseaux lui per­ mettra de mieux servir ses clients.

Un nouvel organisme pour aider les entreprises à parti­ ciper aux projets européens? M. Luc Frieden, Ministre du Trésor et du Budget, a dépo­ sé un projet de loi portant sur la création d’un établis­ sem ent public chargé de l’assistance technique pour les programmes, projets et initiatives com m unautaires auxquels participe le Luxembourg.

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Les rendez-vous uti­ les. Quelque chose à rajouter? Un mail, et vous serez publiés.

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aussi la transm ission de ser­ vices num ériques acces­ soires pour une réception principalement mobile.

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de montée en puissance ju sq u ’à 1,28 térabits au m in im u m ), Yellow S u b ­ marine surpasse tout câble transocéanique jusq u’alors construit. En le combinant avec ses autres investisse­ ments en liaisons transat­ lantiques et terrestres, Viatel est en mesure de proposer une gamme éten­ due de services pratique­ ment porte à porte à une clientèle diversifiée: solu­ tions large bande telles que bande passante, lon­ gueurs d ’onde a d m in is ­ trées et solutions d'entre­ prises comme les réseaux privés virtuels IP (IP-VPN) et les services évolués de transport de données. ■ www.viatel.com

agenda E -m a il: p re ss@ p a p e rja m .ia

First Tuesday: exceptionnelle­ ment un second mercredi C ’est dans le cadre de leur prem ière anniversaire que les G O s (lire: G e n tils O rg a ­ nisateurs) de First Tuesday ont eu la gentillesse de déca­ ler excep tio nn ellem ent leur p la n n in g , afin de pouvoir dignem ent fêter leur événe­ ment en collaboration avec notre m a g azin e , dont le num éro de m ars sera publié le m êm e jour, c ’est-à-dire le m ercred i 14 février 2 0 0 1. Rendez-vous à 19h au plus tard au Cercle M unicipal pour une table ronde autour du "Venture Capital au Luxem ­ bourg et en G rande Région". L'anim ation sera assurée par Carlo Schneider, tandis que l'ensem ble des intervenants sera a nn o n cé su r le site w w w .paperjam .lu en tem ps utile. Un workshop sera orga­ nisé par la même occasion avec M angrove C ap ital Partners de 18h à 19h. In scrip tion s: H www.paperiam.iu

A Les sém inaires de la C E P L Toute une série de sém inaires est publiée sur le site de la C h am b re des Em ployés Privés pour jan vier et février. Exem ples: le m anagem ent de la form ation dans la perspec­ tive de la loi sur la form ation p rofessio nn elle continue de 1999 (23 8c 24 .0 1.), préven­ tion du stress en entreprise (18 8c 19 .0 1), m anager la per-

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form ance de votre équipe (24 -26.01) etc.. Form ulaires d 'inscriptio n online

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■ www.cepl.lu La Bourse "Entreprendre" Les Cham bres de Com m erce et d 'in d u strie de la Grande Région Saar-Lo r-Lux organi­ seront le jeudi 15 m ars 2001 la quatorzièm e bourse d'af­ faires "Entreprendre" desti­ née à re sserre r les liens entre les entreprises trans­ frontalières.

■ www.cc.lu Com m ent gérer la com plexi­ té dans l'entreprise Voilà un thèm e qui s'inscrit bien dans notre d o ssie r p rin cip a l de ce m o is. La co nférence "C o nd u ite du changem ent et Ressources hu-m aines" organisée à ce sujet par Result Consulting & Conferences (60, avenue de la Liberté) les 13 & 14 février s'adresse aux DRH et Responsables du Personnel en général, m ais aussi aux ju ristes de droit social et aux consultants. ■ bordeskarine@ hotmail.

M edienakadem ie: prochaines séances Dans le cadre des actions de form ation du program m e eLetzebuerg, la M e-dienakadem ie Luxem -bourg invite à ses prochaines sessio n s le 9 février (digital TV) et les 12 & 13 m ars (cost m anage­ ment).

H www.medienakademieluxembourg.lu Foire aux Jobs Vacances Elle n'aura lieu que le 3 avril. N ’em pêche que cette foire, destin ée à in fo rm e r les jeunes étudiants sur les pos­ sib ilités de travail en dehors des périodes sco laire s, les renseigner sur leurs droits et leurs devoirs, les assister à la réd action de leur dem ande d'em ploi et de leur CV etc, s'a d re s s e dès

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aujourd'hui à tous ceux qui sont disposés à engager des étud iants p en d an t les périodes de vacances. Les patrons et a s so c ia tio n s désireux de participer acti­ vement à la foire, devraient en in form er le Centre Inform ation Jeunes, situ é dans la G alerie Kontz, dès à présent.

dévoilé les 30 & 31 jan vier sur les recom m andations de la C N IL quant à l'usage des N T IC dans l'entreprise, les nouveaux pouvoirs de sa n c­ tion de la C N IL , les règles d 'utilisation de la m essagerie électronique, etc. H www.euroforum.fr

■ euro26@info.ieunes.lu ou cij @ info.jeunes, lu

Forum solutions e-B usin ess Bien ch o isir ses technologies Web. Voilà un autre thèm e traité à Paris les deux m êm es jours (c'est-à-dire les 30&31 jan vier 2 0 0 1), pendant les­ quels une cinquantaine d'ex­ perts des te ch n o lo g ie s de l'inform ation répondront aux interrogations liées au choix des te ch n o lo g ie s Web à adopter pour construire une plate-form e e -b u sin ess.

Bureautec 200 1 Le îo e Salon Interrégional des Nouveaux M édias, de la Bureautique et des Te ch niq u es de C o m m u n i­ cation aura lieu cette année pendant la période du 23 au 26 octobre 2 0 0 1, de 14h à 20h. La m ajorité des expo­ sants s'étant d éclarée en faveur de l'événem ent, les etits nouveaux feraie nt ien de se hâter pour leur inscription.

M idem Net 2001 Dans le cadre du M arché International du D isq ue et de la M usique (M idem ), le P a lais des F e stiv als à Cannes organisera au ssi du 21 au 25 jan vier un événe­ ment dédié à l'Internet, aux Télécom s et à l'in d u strie m u sicale . Entre autres conférences, les am ateurs pourront aussi assiste r à la rem ise des M id e m N e t Awards.

■ www.midem.com M ILIA -Cannes Le plus prestigieux m arché international des contenus interactifs aura lieu cette année au Palais des Congrès à Cannes du i l au 14 février.

M www.milia.com N T IC et contrôle des sa la ­ riés Pour connaître ou encore faire le point sur les lim ites au pouvoir de contrôle de l'en tre p rise, il faud ra se rendre à Paris, où tout sera


Une époque écono-mutante

e-Bilan Guy Kerger mindforest.com gw Une année co m m e nce , le moment est venu de faire le bilan et de form uler ses résolu­ tions sur ce que l’on voudrait absolum ent changer au cou­ rant de cette nouvelle année. L'année passée était celle de la nouvelle éco no m ie, nous som m es devenus conscients de l'évolution de notre contex­ te et du fait que les règles du jeu se transform ent. Les nou­ velles technologies de l’infor­ mation et de la co m m un ica­ tion ont fait leur entrée dans le monde des affaires, on a orga­ nisé des dizaines de cocktails, de conférences et de w ork­ shops pour sen sib iliser et pour développer le marché, on a lancé des initiatives dans tous les sens, des groupes de tra­ vail ont été m is en place, les en trep rises se sont re n s e i­ gnées et se sont interrogées, des projets ont été initiés, bref tout le monde a agi. Je constate cependant tous les

jours combien les structures publiques et privées ont des difficultés à s’approprier les propriétés p ositives de ces changem ents. Les réflexions innovantes sont noyées dans le quotidien, ou sont carré­ ment bloquées par des raison­ nements dirigistes. Les projets ont fonction d ’alibi ou bien sont m enés sans souci du contexte de déploiement.

d ’aboutir dans un transfert pertinent. Je vous souhaite une nouvelle année pleine d ’idées construc­ tives qui vont faire la différen­ ce.

Ted Nelson a expliqué: "On se trouve dans une période de changem ent de paradigm e, m ais le problème avec un nou­ veau paradigm e est, qu’on ne le voit pas de l’extérieur". Pendant cette période de m utation, nous ne pouvons pas rester im m obiles, il im por­ te de se poser des questions différentes et de développer une culture de destruction créative (M anuel C astells), afin de percevoir les change­ m ents im portants auxquels nous som m es confrontés. Il faut oser réfléchir différem­ ment pour identifier toutes les idées et arriver à une réflexion innovante qui permettra #05_FEVRIER 2001

13p.

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'Z.'i

Réflexions autour des «normes au sujet des radiations non ioni­ santes dues à la téléphonie mobile cellulaire».

Record d’Europe eo 3V/m! Pascal Tesch est jo u rn aliste à la radio socioculturelle (too,y) et publie des articles en tant que freelance.

En ce qui concerne les «norm es au sujet des radia­ tions non ionisantes dues à la téléphonie mobile cellulaire», la presse jo u issait du privilège du premier informé. En effet, les prem iers concernés, les opérateurs, n 'avaient, eux, qu’une inform ation verbale de ce qui a llait être présenté comme «les norm es les plus strictes en Europe en matière de radiations en provenance des émetteurs de téléphonie m obile». Avant d ’être m al co m p ris, nous saluons le fait que le Luxembourg ait enfin adopté une norme pour régulariser la situation de la téléphonie mobile. Nous som m es persua­ dés que le principe de précau­ tion est - compte tenu l’absen­ ce de preuves scien tifiq u es quant à la nuisance ou nonnuisance des radiations - la

068 pape Jam

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meilleure approche dans l'in ­ térêt de tous. Les opérateurs - et c ’est dans la logique (com m erciale) des choses - cherchent à obtenir les normes les m oins strictes possibles, néanm oins lors de nos entretiens avec les diffé­ rents acteurs, nous n’avions jam ais eu l’im pression que les conséquences potentielles laissaient indifférents les opé­ rateurs actifs sur le marché luxembourgeois. Cependant, les opérateurs regrettent de n'avoir jam a is été pris au sérieux lors des d is c u s s io n s autour des normes, des d iscu ssio n s (et les d écisio ns y résultantes) qui se sont tenues à huis clos, à l’écart du public, de la pres­ se et de certains acteurs de la téléphonie m obile. Encore récemment, il était très d iffici­ le d ’avoir des renseignem ents valables sur le statu quo de la réglementation. À quel point cet état rendait la vie difficile aux opérateurs, est illustré par le fait que l’ Entreprise des Postes et T é lé c o m m u n ica ­ tions, pourtant peu connue

pour son agressivité au niveau des com m unications, se p lai­ gnait lors de sa journée de la presse en date du 24 novembre, de l’inexistence de norm es réelles et de l’applica­ tion incohérente des normes existantes pour l’autorisation de nouveaux sites G SM . Un jour plus tard, Tango confir­ mait que nombre de dossiers ne fut pas traité par manque de norm es ap p licab les. Pourtant, la question de la réglementation des antennes GSM n’est pas nouvelle. Le M in istre délégué aux C o m ­ m unications a souligné q u’il ne suffit pas d'autoriser un deuxième réseau GSM (et à plus forte raison d'attribuer 4 licences U M TS), faut-il encore fixer les m odalités dans les­ quelles celui-ci peut se déve­ lopper. Cet aspect a longtemps été négligé. Le 6ième rapport de la C o m m ission Européenne sur la transposition de la déré­ gulation en matière de télé­ com s nous renseigne à quel point les m odalités pour la m ise en place des réseaux de la tro isiè m e génération (U M TS) auraient du être prêtes au 1er janvier 2000!


Le Luxem bourg prévoit en effet que l’intensité du cham p électrique ne doit pas dépas­ ser 3V/1TI «... dans des lieux où des gens peuvent séjour­ ner». Cette norme est nette­ ment en dessous de tout ce qui est autorisé en Europe com m unautaire où la m oyen­ ne tourne autour de 40V/1T1 pour les antennes C S M et de 6 o V /m pour les antennes U M TS. Dans ce contexte, nous nous interrogeons sur les téléphones C S M portables qui, eux, p ro d u isen t un cham p supérieur à 3 V /m dans un rayon de l'ordre de 2,5 mètres. Il faut cependant noter que la fixation des normes a été pré­ cédée par une série de mesures, réalisée par le TüV H am bou rg, au co urs de laquelle le seuil des 3 V /m n’a jam a is été atteint. Si nous admettons que ces m esures sont représentatives par rap­ port à la situation, la norme serait donc bien réaliste.

n'est que lorsque les mesures démontreront l’exactitude des calculs théoriques, que l’auto­ risatio n d ’exploitation sera attribuée de façon définitive.

becom e actively involved in a d d re ssin g concerns about p o ssib le health effects of m obile phones (paragraph 6 .40 )».

M ais que faut-il retenir sur les risques? Tout d ’abord, il n'y a pas ju sq u ’à ce jour de preuve réelle de la nocivité des radia­ tions de téléphones mobiles. Une étude anglaise réalisée par l’«ln d ep en d e n t Expert C ro u p on M obile Phones» (www .iegm p.org.uk), publiée en mai de l’année, arrête: «The balance of evidence to date suggests that exposures to RF radiation below NRPB and IC N IR P gu id e lin es do not cause adverse health effects to the general population (Chapter 5, paragraphs 6.33— 6 .4 2 ).» ainsi que «There is now scientific evidence, howe­ ver, which suggests that there may be b iological effects occurring at exposures below these guidelines (paragraphs 5 .176 -5 .19 4 , 6.38). Th is does not n ecessarily mean that these effects lead to disease or injury, but it is potentially im portant information and we co n sid e r the im p licatio n s below.” Pour en conclure "We recom m end that national and local governm ent, industry and the consum er should all

Une approche que nous saluons. En effet, il ne faut pas perdre de vue que les radia­ tions ém ises par la radiotélé­ phonie ne constituent qu'une toute petite partie des radia­ tions qui nous entourent. Leur porter une attention nous sem ble évident m ais polém i­ quer ne servirait à personne.

C H R O N IQ U ES

M ais il n’est jam a is trop tard pour bien faire. D epuis le 19 décem bre, le Luxem bourg jouit donc de norm es app li­ cables et le M in istère de l’ Enviro nnem ent annonce, non sans une note de fierté, que ce sont les norm es les plus strictes d'Europe (détails sous www.mev.etat.lu /a d men v/orgar/orgagr. html).

D ’autant plus étonnant, les conclusions du groupe de tra­ vail luxem bourgeois: «O n peut déduire du résultat des recherches réalisées ju s q u ’à présent que le rayonnement non ionisant intense constitue un danger pour la santé ». Cette approche n ’est pas scientifique étant donnée que la quantification «in te nse» est très subjective d ’une part et ne reflète aucunem ent une co nclusion scientifique, tout au plus idéologique. Retenons peut-être, en résu­ mé, q u ’il ne suffit pas de battre en premier le record m ais de garder une norme (excusez le terme) durable.

La critique porte cependant m oins su r la valeur de la norme que sur la m éthodolo­ gie des mesures. En effet, la tournure «... dans des lieux où des gens peuvent séjour­ ner » donne matière à inter­ prétation. Les opérateurs admettent la norme de 3V /m com m e praticable, à co nd i­ tion que les m esures futures s ’effectuent de la m ême façon que les m esures de test. Côté pratique, les opérateurs devront d'abord, et avant in s­ tallation d ’une antenne, défi­ nir l’intensité de façon théo­ rique afin d’introduire un d os­ sier «com m o do». Après l’in s­ tallatio n de l’antenne, le rayonnement réel sera m esu ­ ré par un organism e indépen­ dant et agréé par l’ État. Ce

Une station de base typique produit à 45 m de distance horizontale ou 6 m de distance verti­ cale un cham p d ’intensité égale à celui produit par un mobile de 2W à une distance de 2 m

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lg -A «P » rtm « n t o f tho CRP H o nri Tudoi

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Une rubrique de l'Observatoire des Nouveaux Médias (New Media Group)

les e-assurances se positionnent sur la toile Olivia Arend (olivia.arend@ tudor.lu) est Information Analyst au New Media Group http://www.nmg.lu

E-commerce, bien sûr, e-banking, e-logistique, e-advertising, e-gouvernem ent, quelques noms en "e-" qui prouvent, si cela était encore nécessaire, que bien des aspects de notre vie quotidienne rencontrent dans le médium Internet un vecteur de nouvelles possibilités de déve­ loppement.

070 pape Jam

tion: les assurances se bous­ culent au portillon d ’Internet, qu’il s’agisse des com pagnies d ’assurance elles-m êm es ou, plus souvent, de portails généralistes dédiés au sujet, sur lesquels l’internaute a tout le loisir de passer un devis et de comparer les offres qui lui sont ensuite com m uniquées, émanant de plusieurs com pa­ gnies concurrentes. Parfois taxé d ’im m obilism e en matière de com m unication, le

domaine des assurances entre donc également dans la danse du Web. De l’assurance habi­ tation à l'assurance vie, en passant par l’assurance pen­ sion ou encore l’assurance voyage, le choix est vaste et les services proposés.... inégaux.

Cette anecdote ne relève désor­ mais plus du dom aine de la fic­

Com m ent en effet com parer une sim ple vitrine promotion-

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Eta Il n’est donc pas question ici de dresser un inventaire exhaustif des sites d ’assu ­ rances dans les pays de la Grande Région. Mais on peut justem ent saluer l’initiative

...les assurances se bousculent au portillon d’Internet...

Il y a quelques m ois encore, on aurait difficilem en t im aginé qu'il était possible de trouver, en déballant un colis de livres com m andés sur Internet, une publicité vantant les mérites d ’une assurance automobile à souscrire en ligne, d ’ailleurs disponible précisém ent à partir du site sur lequel les livres avaient été achetés.

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nelle avec adresse e-m ail de contact à une plate-forme de com paraison avec demande de devis en ligne?

luxembourgeoise de Synapse S.A., à l'origine du site portail www.assurances.lu, en ligne depuis début septembre 2000. Ce site, qui se veut une plate­ forme de comparaison, infor­ me le résident luxembourgeois sur la plupart des assurances disponibles dans le pays. Sur assurances.lu, il suffit à l'internaute de choisir l’assu­ rance sur laquelle il désire


obtenir des informations, d ’en­ trer les données personnelles y afférant (outre la classique et systématique fiche signalétique de l’internaute, des questions pointues comme la cylindrée d'une voiture peuvent être posées, dans ce cas pour l’as­ surance voyage), de choisir la ou les société(s) d’assurance et son ou ses revendeur(s) locaux auxquels on désire faire parve­ nir la demande de devis. Les personnes sollicitées recontactent l’internaute, mais il n’est malheureusement pas précisé de quelle manière. Elles disposent en tout cas du numé­ ro de téléphone de la personne, de son adresse physique et de son adresse e-mail, ce qui lais­ se envisager plusieurs moyens de com m unication, assu ­ rances.lu met en outre à dispo­ sition des services tels qu’un FAQ, une newsletter, ou encore un dossier thématique bimen­ suel.

Le service plutôt que la transaction En tout état de cause, il faut bien se rendre compte d ’une chose: les e-assurances ne peu­ vent pas être assim ilées à de l’e-commerce. D ’ailleurs, si l’on reprend l’exemple de l’assuran­ ce auto "souscrivable en ligne” à partir d’un site de e-commer­ ce que nous qualifierons de "culturel”, il faut préciser que la souscription en ligne se limite à l'envoi d ’un form ulaire de demande d ’offre, contre une réduction accordée sur le site culturel. Dès le lendemain, l’assureur contacte par téléphone l’inter­ naute, devenu entre-tem ps client potentiel. Il n’est donc pas question de paiement en ligne, com m e c ’est le cas d’ailleurs sur la majorité des sites liés aux assurances, pour lesquels la partie transaction­ nelle se déroule off-line. Les deux exemples que nous avons cités sont assez repré­ sentatifs d ’un caractère essen­ tiel du marché actuel de l’assu­ rance en ligne: la plupart du temps, il n'est pas possible de calculer en temps réel une

prime et de l’acheter en ligne. Toutefois, sur un site tel que firstassur.com (www.flrstassur.com) (, on peut demander un devis et payer en ligne diverses polices...après avoir rempli, bien des formulaire que beaucoup préféreraient remplir par le biais d’une discussion avec un courtier ou un agent d ’assurance. M ais pourquoi donc la vente en ligne de polices d ’assurances est-elle marginale à ce point? Une assurance se doit en fait avant tout de demeurer un ser­ vice, et non pas un simple pro­

ie Web, la qualité des informa­ tions proposées sur le site, la nature de l’assurance que le consommateur veut souscrire (on s ’engage certainement m oins financièrem ent lors­ qu’on désire assurer sa voiture, aussi puissante soit-elle, que ses biens d’exception), Internet prendra une part plus ou moins grande dans les échanges entre les deux parties. Attention, ne pas inclure les eassurances dans le e-commerce ne signifie pas que les enjeux commerciaux soient absents. Les e-assurances constituent

On n’achète pas sur Internet une pnlice d’assurance comme on achète un CD ou on calendrier. duit transactionnel. On n’achè­ te pas sur Internet une police d’assurance comme on achète un C D ou un calendrier. Les m auvaises langues diront qu’on hésite déjà à acheter ces produits en ligne, pour de mul­ tiples raisons (sécurité des paiem ents, destination des données personnelles ind i­ quées sur les formulaires...)...

lin bienfait pour le consomma­ teur et l'assureur Il semble peu probable que tout internaute, dans un futur proche à tout le moins, puisse franchir un jour le pas de com­ mander ses polices en ligne, fussent les informations aussi com plètes que possible. Le contact par téléphone, la ren­ contre entre l’assureur et l’assu­ ré afin de pouvoir discuter plus avant du contrat éventuel, ne devraient pas disparaître à court terme, précisément parce que l’assurance est un service complexe qui demande un cer­ tain tem ps de réflexion, un conseil personnalisé de chaque instant, un dialogue suivi assez éloignés du monde on-line, il faut bien le reconnaître. Bien sûr, selon le degré de confiance de l’internaute dans

une branche de la Net Economie, branche spécifique et unique. Et le but in fine demeure toujours la vente. Le monde des assurances est entré sur Internet principale­ ment dans le but d’améliorer son impact sur la clientèle. La vente ne se fait certes pas directement, mais le Web est un moteur supplém entaire à la vente, accessible partout, à toute heure, et interactif. En fait, plutôt que de vouloir vendre à tout prix leurs polices d’assu­ rance en ligne, les courtiers et com pagnies d ’assurances voient leur horizon élargi par un médium qui leur offre Ta possi­ bilité d’améliorer leur service à la clientèle, qu'il s’agisse d’atti­ rer de nouveaux clients, pour qui le Web aura permis un pre­ mier contact avec l’offre d’assu­ rance, ou de fidéliser une clien­ tèle déjà acquise. Donc la survie des agents.et courtiers, les interm édiaires entre la société d’assurance et le consommateur, ne semble pas rem ise en cause. Ces métiers existeront toujours, com m e les m agasins en briques existeront toujours, et pourront évoluer en prenant le train de la Nouvelle Economie. Le virtuel sous-tendra toujours une part de réel... #05_FEVRIER 2001 P?

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l ooki ng for t h e s o l u t i o n w i t h o u t u n d e r s t a n d i n g t h e problem is working in t h e dork

F fl c t o n v

Too many c o m p a n i e s ore more c o n c e r n e d wi t h t a l k i n g a b o u t w h a t t h e y ’ ve g o t t h a n l i s t e n i n g t o w h a t you n e e d . An a t t i t u d e we c a n ’ t a f f o r d a t t h e F a c t o r y . So, t h e f i r s t we do is l i s t e n . Winner o f t h e New M e d i a A war d 2 0 0 0 For f u r t h e r i n f o r m a t i o n : i n f o @ i n t e r a c t . l u


Posez vos questions à partir du site www.paperJam.lu. Avec le concours de Me Thierry Reisch, notre rédaction en sélectionnera une qui nous semblera d'actualité et d'intérêt commun.

la brevetabilité des logiciels au Luxembourg Thierry Reisch, avocat au Barreau de Luxembourg

Il faut savoir que les programmes d'ordinateur ne sont pas, en prin­ cipe, protégeables par le brevet, ces derniers étant normalement protégés par le droit d’auteur. Bien plus, tant la législation luxembourgeoise (article 4 alinéa 2 c de la loi du 20 juillet 1992 por­ tant modification du régime des brevets d'invention), que la législa­ tion européenne (article 52 alinéa 2 c de la convention de Munich du 5 octobre 1973 sur le brevet euro­ péen) exclut expressément les logiciels ou programmes d'ordina­ teur du champ des inventions brevetables. Cependant, l'Office Européen des Brevets ("OEB") paraît être dispo­ sé à accueillir certaines demandes de brevet portant sur des inven­ tions de logiciels. Ainsi, dans une décision de princi­ pe du 15 juillet 1986 (OEB ch. rec. Tech. 3-5-1, 15 juillet 1986 aff. T.208/84 : JCP 1987 Edition E II n° 14916 note J-M Mousseron et M Vivant), une distinction fonda­

mentale est opérée entre, d'une part, l'algorithme mathématique en tant que tel qui s'applique à des nombres et donne un résultat sous forme numérique, et d'autre part, l'algorithme utilisé dans un procé­ dé produisant un effet technique. Par conséquent, le procédé qui produit un effet technique ne doit pas être exclu de la brevetabilité, pour la seule raison que l'idée qui le sous-entend repose sur un algo­ rithme ou une méthode mathéma­ tique. C'est dans le même ordre d'idées que l'OEB a admis la brevetabilité des inventions de logiciel, dont il est démontré que le résultat n'est pas limité à des spéculations intel­ lectuelles et constitue un ou plu­ sieurs moyens de résolution tech­ nique d'un problème industriel (Edition Francis Lefebvre, Informatique et Télécom n° 16 et suivants). En revanche, les inventions de logiciels qui relèvent des activités intellectuelles ou qui sont non représentatives de phénomènes techniques ou physiques restent inéligibles à la protection par le brevet (OEB en. rec. tech. 12 décembre 1989 : PI BD 1992 n° 514 III page 37).

Pour être brevetable, un logiciel doit en outre satisfaire aux condi­ tions exigées par la loi pour toutes les inventions, c'est-à-dire qu'il doit s'agir d'une invention nouvel­ le, impliquant une activité inventi­ ve et susceptible d'application industrielle (article 4 alinéa 1 de la loi du 20 juillet 1992 portant modi­ fication du régime des brevets d'invention). Une invention est considérée comme nouvelle si elle n'est pas comprise dans l'état de la tech­ nique (article 6 alinéa 1 de la loi du 20 juillet 1992). Une invention est considérée comme impliquant une activité inventive, si, pour un homme du métier, elle ne découle pas d'une manière évidente de l'état de la technique (article 8 de la loi du 20 juillet 1992). Enfin, une invention est considé­ rée comme susceptible d'applica­ tion industrielle si son objet peut être fabriqué ou utilisé dans tout genre d'industrie, y compris l'agri­ culture (article 9 de la loi du 20 juillet 1992). Le Luxembourg tendrait à suivre les décisions de l'OEB et à accueillir favorablement des demandes de brevet de logiciels. # 0 5 FEVRIER 2001

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Une étude signée CEPROS Le Luxembourg dans l'économie numérique:

Une place concurrentielle menacée? Louise Courtemanche, Managing Director, MATRIX Consulting

Résultat de plus de deux ans de travail mené sous l’égide de CEPRO S (Centre crEtudes PROSpectives) et la direction du professeur Gilbert Me Neill (Clark University, anciennement directeur de la Cham bre de Commerce Américaine à Luxem­ bourg), l’étude «Luxembourg Business in the New Digital Economy» avait pour objet d’analyser les caractéristiques de l’économie numérique en rap­ port avec notre pays. Quelque cent-trente personnes contribuè­ rent à l’élaboration du rapport et l’évaluation des forces et des fai­ blesses du Luxembourg face aux défis numériques ainsi que les menaces et les opportunités que ceux-ci présentent pour l’écono­ mie luxembourgeoise. L’étude cherchait à faire une synthèse entre, d'une part, des résultats d'enquête et, d'autre part, les changements apportés par les nouvelles technologies au mode de travail des individus et des entreprises, ainsi que les

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réflexions qui en découlaient. Quatre approches parallèles constituaient donc la méthodolo­ gie: î) recherche sur l'état actuel du développement de la techno­ logie, de l'e-commerce et de l'eeconomie; 2) analyse du contexte dans le monde, et au Luxembourg en particulier; 3) enquête socio-économ ique menée en 1998-1999 auprès d ’entreprises luxembourgeoises portant sur leur compréhension des facteurs assurant leur com­ pétitivité et l’impact des techno­ logies de l’information et de la com m unication; 4) établisse­ ment d ’un plan décrivant les actions concrètes à entreprendre pour positionner efficacement le Luxembourg dans la nouvelle économie numérique.

Points saillants ressortant Les effets de la numérisation de l’économie gagnent du terrain et révolutionnent notre façon de tra­ vailler. Des changements fonda­ mentaux modifient le modèle économique actuel et les réper­ cussions durables sur le mode de fonctionnement des entreprises influenceront leur localisation

ainsi que l'emploi des régions. Le Luxembourg a connu une longue période de croissance, qui a atteint plus de 4 % sur les 20 dernières années. L’enquête a confirmé que la croissance a été soutenue par des avantages compétitifs significatifs, dont, ar rang de priorité accordé par |le Pes responsables interrogés, les facteurs socioéconom iques et sociopolitiques tels que stabilité sociale, multilinguisme et multi­ culturalism e, politique fiscale, environnement légal et environ­ nement politique. La position centrale en Europe est égale­ ment un facteur important, ainsi que la disponibilité, dans la région, de personnel d'un bon niveau de qualification. L’économie numérique assènera le plus grand impact au secteur des services puisque les facteurs de compétitivité matériels y sont les moins développés et que la localisation y revêt le m oins d'importance. Les dirigeants sondés révélaient également dans l’enquête leur non-perception des change­ ments induits par le nouveau paradigme, leur conception de


Deux défis majeurs Le Luxembourg doit faire face à deux défis majeurs: - Le secteur tertiaire n’est pas suffisam m ent conscient des changements profonds qu'est en train de subir le modèle écono­ mique actuel et des répercus­ sions socio-économ iques que cela engendre au niveau mon­ dial. - Il existe une inadéquation crois­ sante et alarmante entre les qua­ lifications et les coûts de la force de travail.

Pour une transformation rapide du Luxembourg Le Luxembourg doit agir rapide­ ment et adapter ses points forts actuels au modèle de la nouvelle économie s'il veut éviter de perdre en peu de temps sa posi­ tion concurrentielle. Pour que le Luxembourg puisse continuer de prospérer, il est indispensable que les compétences-clé qu'il a acquises soient adaptées et transformées en compétencesclé utiles pour évoluer dans la nouvelle économie, tout en déve­ loppant de nouveaux facteurs de compétitivité. De cette façon, les entreprises existantes arriveront à saisir les opportunités offertes par des marchés en mutation permanente, et de nouvelles acti­ vités pourront se développer au Luxembourg. Le diagram m e, appelé «blueprint», permet d'ex­ pliquer sous forme schématique les transformations à accomplir. Le statut quo serait lourd de conséquences pour l'économie du pays.

blesses qui doivent être amélio­ rées:

Sensibilisation Malgré les initiatives déjà exis­ tantes, l'impression laissée est celle d'initiatives réalisées en ordre dispersé. Il est indispen­ sable de poursuivre ces actions de sensibilisation mais une meilleure coordination devrait pouvoir être réalisée. Des cam­ pagnes de sensibilisation spéci­ fiques devraient pouvoir être diri­ gées vers des publics précis, tels que les autorités locales, les ins­ tituteurs, les PME etc.

Cadre légal Le cadre légal et réglementaire pour le e-commerce au Luxembourg se met progressive­ ment en place. La nouvelle loi constitue une bonne base pour le développement des activités de commerce électronique. Elle cherche à adresser les questions critiques de confidentialité et de sécurité des transactions, tout en étant en ligne avec les directives européennes. Il y a cependant des possibilités d'améliorations de la loi qui sont détaillées dans le rapport. Ces propositions d'am élioration concernent essentiellement: la nécessité d'un mécanisme permettant une reconnaissance rapide d'un four­ nisseur de services de certifica­ tion non-EU; la réduction du nombre de types de e-signatures reconnus; la clarification des conditions de validité des certifi­ cats; le renforcement de la confi­

dentialité des fournisseurs de services de certification; les pro­ cédures d'arbitrage; l’encourage­ ment à l'autorégulation; éviter des mesures de protection du consommateur additionnelles à celles établies par les directives européennes.

Infrastructure Pour pouvoir faire du Luxembourg un centre d'excel­ lence en e-activités, il est indis­ pensable que le marché des télé­ coms continue de s'ouvrir. Les actions suivantes sont recom­ mandées: fournir des accès peu onéreux et à large bande passan­ te à Internet, dans un contexte de concurrence; fournir un cadre pour les opérateurs en télécom­ munications leur permettant de se connecter directement à leurs réseaux mondiaux de Télécoms; autoriser et aider les firmes de Télécoms à développer leurs réseaux de câbles en fibre optique au Luxembourg.

Il n'y a pas au Luxembourg de Task Force sur l'économ ie numérique (comme en Irlande depuis longtemps) regroupant des professionnels du monde des affaires, du gouvernement et d'autres partenaires sociaux, dont le but serait de développer des plans d'actions et de contrôler la mise en oeuvre de

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Le challenge de la net-économie

Present Situation

e-Business

Core-capabilities

e-Core-capabilities mmm ■ ■ e-Business

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A C T U A L IT E

l'Internet com m e un moyen 'mécanique' de réduire les coûts, leur enthousiasme sur l'usage futur d'Internet, m ais leur méconnaissance de ce que cela implique et rapporte, ainsi que la constatation qu’ils ne disposent pas d'éléments suffisants pour décider de leur stratégie internet.

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Les recommandations Les groupes de travail ont élabo­ ré plusieurs recommandations estimées nécessaires. Les autori­ tés du pays et les acteurs écono­ miques ont déjà pris un certain nombre de mesures qui appuient ces recommandations. L'étude révèle cependant quelques fai­

01 #05_FEVR IER 2001 P3j JaiD 075


A C T U A L IT E

ces derniers. (Peut-être que l’APSI pourra assum er ce rôle?). Il m anque une A ssociation luxembourgeoise de l'Industrie des Nouveaux Médias qui soit vraiment représentative. Il n'y a pas encore de Bureau de Prom otion de la Société de l'Information, qui constituerait une seule et unique étape pour les investisseurs, et qui pourrait soutenir le développem ent à l'étranger de centres luxembour­ geois de nouveaux médias. Il y aurait aussi lieu de promouvoir le Luxembourg comm e portail m u ltilin gu e et m ulticulturel européen pour les nouveaux médias, les T IC et l'e-commerce. Il serait aussi utile d ’augmenter les ressources pour les sociétés actuelles promouvant le déve­ loppem ent des nouveaux médias, des T IC et l'e-commerce (Mediaport, Technoport, Film Fund Luxembourg...).

Éducation supérieure et recherche (privée et publique! L’étude propose la création d'un centre accrédité d'études post­ universitaires dans le secteur des nouveaux m édias et des TIC, combiné avec un centre de Recherche et de Développement dans les nouveaux médias et les T IC , en partenariat avec des figures de proue internationales du m ilieu des affaires et du milieu académique, en faisant appel à des chercheurs mondia­ lement connus pour gérer le projet. De plus, des pro­ grammes professionnels et de formation continue pour soute­ nir les activités dans les nou­ veaux m édias et les T IC seraient souhaitables. Le Luxembourg pourrait envisager l'établisse­ ment d'une e-université, acadé­ m iquement accréditée, en parte­ nariat avec le monde des affaires et des institutions académiques les plus reconnues afin de déve­ lopper un foyer international d'éducation à distance.

Internet à l'écnle Des cours obligatoires de forma­ tion et d'usage d'Internet dans les écoles primaires et secon­ daires devraient être introduits, et le développement de la for­ mation des professeurs dans l'eculture et l'usage des nouvelles technologies s’impose. 076

pgperJam

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e-Gouvernement Une e-ad m inistratio n facile d'accès tant pour les citoyens que pour les entreprises aug­ m enterait la productivité en réduisant les déplacements. Il serait utile d ’accéder en-ligne par exemple à des licences d'ex­ ploitation, des enquêtes comm odo/incom m odo, des autori­ sations de secteur financier, etc. De même, des déclarations d'impôts ou de TVA devraient pouvoir être remplies en-ligne.

e-Brains La culture du travail dans les entreprises Internet est très dif­ férente de celle des entreprises «trad itio n n e lle s». Pour les encourager à s'in sta lle r au Luxembourg, il faudrait: leur permettre de fonctionner de façon très flexible et donc d'adapter pour elles la législa­ tion du travail; sim p lifier les régimes d'im m igration et de permis de travail pour des res­ sortissants non-UE e-qualifiés afin d'attirer les compétences nécessaires à Luxem bourg; développer des systèm es de sécurité sociale et des règles de travail flexibles pour des tra­ vailleurs et chercheurs tem po­ raires.

Luxembourg, plate-forme de-activités Quelques idées présentant un potentiel important pour l'éco­ nomie luxembourgeoise et les e-activités émergent de l’étude: - Développer des activités de back-office pour le e-commerce international, incluant le clea­ ring (notamment des taxes per­ çues), la redistribution vers les autorités nationales, et d'autres activités de support; - S ’appuyer sur les activités exis­ tantes pour créer une industrie de contenu m ultilingue (autour des institutions européennes), des activités de formation et d'éducation (avec le support de groupes tels que CLT-UFÀ, et les producteurs cin ém atog ra­ phiques), et des entreprises de pointe dans les dom aines des technologies Télécom s et M ultim éaias (auprès de com pa­ gnies telles que SES-ASTRA). - Développer le Findel en centre multimodal de transport et de

distribution pour les biens tan­ gibles, complété par des centres a'e-com m erce pour l'im plém entation des comm andes. Un tel nœud de distribution, air-railroute, aurait le pouvoir d'attirer des activités manufacturières et de services vers la Grande Région. L'établissem ent de m agasins autom atisés dédiés aux technologies «p ick and sh ip » d'envoi ae petites quanti­ tés vers les consom m ateurs finaux peut attirer des entre­ prises de vente par catalogue. Un complexe d'entrepôts auto­ matisés présenterait des attraits pour des distributeurs de petite ou moyenne dim en sion en réduisant les coûts de stockage et de distribution. - Développer les activités e-com ­ merce financières. Ces activités pourraient comprendre les ver­ sions électroniques des activités bancaires, d'assurances et de réassurance, ainsi que de ges­ tion des fonds d'investissement. - Appuyer ces activités sur la création et le développement d'un centre de compétences en certification digitale, se basant sur les acquis de confidentialité et de secret bancaire (en cours). - Appuyer la création d'un nœud en e-business sur les com pé­ tences spécifiques du Luxem bourg dans les autres secteurs de l'économie, comme celui des métaux, de l'ingénie­ rie, des com m unications pour établir des plates-form es de marché électronique (en cours, Arbed, etc....)

financement Une infrastructure adéquate permettant d'attirer les capitaux-risques internationaux, ain si que l’accès facilité aux capitaux-risques et des pac­ kages financiers attractifs aux investisseurs seraient sou h ai­ tables. Le groupe CEPRO S, qui a lancé en 1998 un program m e de recherche traitant le Luxembourg dans la société glo­ bale de l'information du XXIe siècle, entend poursuivre la réflexion à travers une série d’études sur le même thème. L’étude peut être téléchargé à partir du site ww w .nm g.lu, rubrique «Zoom sur».


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Un des premiers acteurs grand-ducaux sur Internet nous parle de sa stratégie commerciale, de l'évolution du marché de la pub onli­ ne et de l'avenir de l'Internet mobile.

520mio de revenus annuels snr le net jusqu'en 2005? (mk) Nous avons rencontré le directeur général d'Editus, Jo Labar, et les responsables des ventes, Nicolas van Moffaert, et du marketing Internet, Samuel Dickes. Trois hommes à la tête d'une entreprise qui réussit bien dans la convergence de l'ancienne et de la nouvelle éco­ nomie, avec comme finalité la rentabilité. Quand est-ce que, selon vous, «M onsieur Tout-le-M onde» n’aura plus recours à vos annuaires imprimés pour n’uti­ liser que les versions dispo­ nibles gratuitement sur Internet? Jo Labar: En 210 0 peut-être... L’imprimé a encore de beaux jours devant lui. Chaque média a sa spécificité, ses avantages. Il y aura toujours des adeptes qui préféreront feuilleter un livre plutôt que de rechercher une information sur un petit écran. Si nous sommes d’accord sur le fait qu'une «Révolution Internet» a eu lieu au niveau mondial, quelles en étaient pour vous les étapes principales au Luxembourg? 078

pape Jam

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2001

Samuel Dickes: En 1996, l’avè­ nement des fournisseurs d’ac­ cès à Internet commerciaux qui ont ouvert la voie à un usage plus large de ce nouveau média. Toujours en 1996: Europe O nline. Même si l’opération s'est soldée par un échec, elle a permis de provoquer une prise de conscience de l’existence d'Internet auprès du grand public et des m édias au Luxembourg. Et en 1999, le lancement de l’Internet gratuit a motivé un nombre important de proprié­ taires de PC à se connecter à Internet. Editus a, sans aucun doute, contribué d’une façon significa­ tive à l’utilisation d'Internet comme outil de communication et de promotion auprès des entreprises grand-ducales. Vous avez choisi d’offrir une vaste gamme de produits et optez pour un prix d’entrée très bas, suivant le modèle confirmé par vos annuaires im prim és. Pourrions-nous parler de véri­ table «évangélisation»? Jo Labar: Notre vocation est d’être une source d ’information

générale pour le grand public. C ’est l’esprit de nos annuaires imprimés, et c'est dans ce même esprit que nous concevons notre approche Internet. Nous partons du principe que dans un avenir proche chaque entreprise et chaque professionnel devront avoir leur site Internet. Notre ambition est de rassembler tous ces sites de façon à pouvoir don­ ner dans tous les cas une répon­ se à l’internaute qui cherche une information. Avec 1 0 % de son chiffre d'af­ faires (soit dit en passant: 520 mios de Luf au total) réalisé par la publicité sur Internet, Editus semble voir confirmé son modè­ le des revenus. Les annuaires en ligne offrent, en effet, toute une série d’applications publicitaires en plus du simple bandeau, ou encore du sponsoring de rubriques ou de jeux. Des micro­ sites voient le jour, le référence­ ment bat son plein avec la possi­ bilité d’acheter d ’innombrables m ot-clés,... Toute entreprise, aussi petite et aussi locale soitelle, peut désormais être présen­ te sur le web. Quelles tendances constatez-vous aujourd’hui par rapport aux différentes formes


Nicolas van MofFaert: Depuis le début, les produits-phares ont été les bandeaux et les micro­ sites. On constate actuellement d’une part une évolution vers un besoin de personnification des sites (on doit faire du sur-m esu­ re), et d’autre part une diversifi­ cation des bandeaux avec des positionnements différents et des fonctionnalités nouvelles. Une autre tendance très nette est la demande accrue de spon­ soring.

Samuel Dickes: Oui parce qu’il faut être transparent pour l’an­ nonceur. S ’il décide d’investir dans une campagne publicitaire, il doit disposer de chiffres certi­ fiés par un organisme indépen­

cette alliance, il s'agit de présen­ ter une offre représentative du marché luxembourgeois à un annonceur voulant faire une campagne nationale. À deux, IPL et Editus sont incontournables.

“l’imprimé a encore de beaux jours devant lui” (Jo labarj dant. Il est trop facile d'annon­ cer des sources d’audience par­ faitement invérifiables.

Le succès des autres régies dépendra de l’audience qu’ils parviendront à obtenir.

]o Labar: Dans 5 ans, et à ce moment-là, selon nos estim a­ tions, nous devrions avoir m ul­ tiplié notre chiffre d ’affaires par 10.

Q u ’attendez-vous concrètement de votre alliance stratégique avec la régie IP? Se réunir pour dicter les règles du marché, ou nettement augmenter le chiffre d’affaires? Et: quelle place accor­ dez-vous aux autres régies onli­ ne ? Que pensez vous par exemple du dernier arrivé qu’est beWeb?

Est-ce que la publicité restera pour Editus la seule source de revenus de vos produits Internet? Des entreprises comm e Netcom visent, en revanche, l’ensemble des modèles de revenus: publicité, ecommerce, accès fixe et mobi­ le... Quelle est votre stratégie commerciale à court, à moyen et à long terme?

Est-ce que la certification de la mesure d ’audience des sites Internet est pour vous un atout majeur et, si oui, pourquoi?

Nicolas van MofFaert: IPL et Editus sont complémentaires par la clientèle visée et par la panoplie de sites en régie. Par

Monsieur Labar, quand estimezvous que le marché de la publi­ cité sur Internet sera à maturité? Quelle importance représente­ ra-t-il dès lors?

A C T U A L IT E

de publicité et aux divers types d’entreprises?

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Jo Labar

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A C T U A L IT E

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Samuel Dickes

Nicolas van Moffaert: Nous sommes à la base des vendeurs d'espaces publicitaires dans des annuaires que nous éditons et nous pratiquons le même métier sur Internet. Cependant au fur à mesure que l’on avance, on s ’éloigne du modèle

tout texte de loi qui protège d’une façon utile la vie privée des internautes. Nous avons, depuis toujours, eu une poli­ tique de non-commercialisation des données privées des gens. Récemment, vous semblez aussi intéressés à créer une com m u­ nauté autour de vos sites, ou comment peut-on interpréter

“le trafic est la clé do soccés” (Samuel Dickes] «papier» et de nouvelles pistes sont explorées. L’e-commerce sera, bien entendu, un élément de notre stratégie dans les semaines ou mois à venir. Dans ce contexte, que pensezvous du projet de loi de Monsieur le Ministre Biltgen sur la protection de données à caractère personnel? Samuel Dickes: Editus a une position favorable par rapport à 080

#05 FEVRIER 2001

Dickes dans votre management, vous vous êtes également enga­ gés à créer davantage de conte­ nu. A quoi peut-on s ’attendre? Jo Labar: En effet le contenu va continuer à s’étoffer. Après la météo, les programmes de ciné­ ma, nous avons lancé www.cultureweb.lu, un magnifique site sur toutes les manifestations culturelles, événements à carac­ tère folklorique ou d'intérêt général. Nous avons à l’étude des développements sur des sujets comme le sport, l’auto­ mobile, l’immobilier...

Samuel Dickes: Le trafic est la clé du succès. L’e-mail gratuit permet d’attirer sur nos sites des internautes réguliers.

Internet signifie, bien entendu, aussi un élargissement des mar­ chés et, par cette même occa­ sion, l’apparition de nouveaux concurrents. Le quasi-monopole actuel risque-t-il d’être menacé par la mise en place d’annuaires à caractère européen, voire mondial? Ou pensez-vous inté­ grer des réseaux existants ou futurs?

Editus est une maison d’édition fortement spécialisée. Avec le rachat du portail Luxweb et l’ar­ rivée de son fondateur Samuel

Jo Labar: Des annuaires sur le net, il y en a beaucoup et il y en aura davantage sans doute à l’avenir. Tout le problème est

l’offre soudaine d ’adresses email gratuites? Offre qui d'ailleurs a été appuyée par une solide campagne publicitaire...


Aujourd’hui, vos annuaires sont déjà présents sur les portails WAP des deux opérateurs. Mais à quelle échéance l’ Internet

consulter un programme de cinéma ou un résultat sportif. Le marché décidera, et de toute façon, nous serons présents. D ans l’e-Europe, le GrandDuché jouera un rôle prépondé­ rant, dit-on. Vrai ou faux? Ou,

“Une autre tendance très nette est la demande accrue de spnnsnring” (Nicolas van Mnffaert) mobile jouera-t-il réellement un rôle important? Serait-ce dès le printemps 2001 avec l’augmen­ tation de la bande passante avec l’introduction du GPRS, ou ne serait-ce qu’en 2003 lors de l’in­ troduction de la téléphonie mobile de la troisième généra­ tion (UMTS)? Jo Labar: Les avis sont partagés. N ous som m es assez scep­ tiques, sauf pour des applica­ tions de base: rechercher un numéro de téléphone, peut-être

posons la question autrement: quels sont, selon vous, les prin­ cipaux atouts du Luxembourg pour devenir un acteur-phare du projet "e-Europe", et quelles sont ses faiblesses? Samuel Dickes: Il n’est pas sûr du tout oue le Grand-Duché sera capable de recréer le succès qu’il connaît dans d’autres sec­ teurs, en créant sim plem ent quelques lois favorables au monde Internet. Il y a eu un gas­ pillage de temps important

avant de voter les textes de lois sur le commerce électronique, et beaucoup d'autres régions en Europe font actuellement des efforts importants afin d’attirer les entrepreneurs de e-commer­ ce. Néanmoins, il y a une série d’autres atouts traditionnels qui mettent en valeur une fois de plus le pays: localisation géogra­ phique, infrastructures moder­ nes, présence d’un hub de cargo aérien, plurilinguisme ...

A C T U A L IT E

l’exactitude de l’inform ation, donc sa mise à jour quotidienne, et en finalité, la rentabilité.

Pour finir, je vous prie de me permettre une question person­ nelle: Quel est votre dernier achat réalisé sur Internet? Jo Labar: Un livre: «La longue route» de M oitessier sur www.bol.fr.

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Nicolas van Moffaert

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pour voir plus clair


d'Lëtzebuerger Land Unabhängige Wochenschrift für Politik, Wirtschaft und Kultur Hebdomadaire politique, économique et culturel indépendant


Smart car, talking car, multimedia car... have we found...

...the ultimate driving machine? Neil Hea field, freelance writer It's a nice, sunny Saturday and you've decided to go on a spon­ taneous weekend trip with the family to Freiburg, in Germany's Schwarzwaid. You walk out to the car, throw an overnight bag in the trunk. Kid A jum ps into the back seat and buckles his four-point, criss-cross seatbelt, and Wife straps Kid B into her toddler seat beside him, confi­ dant that the BabySmart auto­ matic child seat recognition sys­ tem will not deploy the airbag in the event of an accident. You settle into the driver's seat and marvel again at the fact that the car has automatically unlocked the doors, started the engine and adjusted the seat, steering

Festival de i’Automobiie 27/01 - 0 5/0 2/20 01 www.fegarlux.lu

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wheel, rearview mirror and clim a­ te control to your preferred set­ tings... and you haven't even nee­ ded to produce a key! It was all taken care of by the KeylessGo smart card in your shirt pocket, which the car immediately reco­ gnized as you approached. Wife settles into the passenger seat and you reverse out into the dri­ veway. A touch of the Home Link button on the steering wheel transmits a signal that switches off the lights in the garage and closes the automatic door. You pull out into the street and your soul purrs contentedly at the thought of finally getting to try out all the hi-tech bells and whistles on this brand new Futura Executive Deluxe. You've only had it two weeks and the three and a half hour drive will give you a chance to get more intim ately acquainted with it. Somewhere up front a 215-horsepower, 3.2-litre, V6 engine purrs along nicely too. O f course, you can't hear it from within the luxu­ rious, two-tone, Nappa-leather coated, redwood w raparoundtrim interior though. The sound insulation is superb. Even more impressive is the centrally loca­

ted AM I-C multimedia com m u­ nications interface system set into the dashboard. Wife has called up the naviga­ tion function and selected Freiburg from the destinations list. The GPS has located the car's position and the computer has calculated the optimal route, which it displays on the 10-inch, i6:9*format, high-definition colour screen. A female electro­ nic voice says, "Turn next left". This voice will give you route directions for the entire 311.2kilometre trip. You get into the left lane and, while waiting for the light to change, select Hotel Reservations from the concierge services menu on the interface. "Let's book a hotel before we for­ get", you say, and type in 'Freiburg' on the keypad. A list of hotels in the area is displayed onscreen. Wife scrolls through them and finds a quaint, chaletstyle, 4-star hotel set in the forest. She reads out its ameni­ ties and you readily agree to go for that one. Wife types in the reservation details and presses the 'send' button. About a m inu­ te later, a beep from the interface alerts you to incoming mail —


A blaring wail suddenly ema­ nates from the 11-speaker digital audio system. Kid A has down­ loaded the new single by BrainFunk via the Internetenabled multimedia entertain­ ment screen set into the back of the driver's seat and zapped up the volume on the console hou­ sed in the rear-seat armrest. Your skin crawls, but instead of getting irate, you quickly thumb down the noise, activate the parental lock to prevent access from the back seat and select a smooth jazz album that is loa­ ded into the 12-disk C D changer in the glove box, all with a few flicks of the steering-wheel mounted audio controls. You glance in the rearview mirror at your son, but he's not in the least perturbed — he's already donned the headphones and is busy choosing a movie to watch from the stack of D VD s he's brought with him. You're two when the electronic that you're stretch of

hours into the drive navigation system's voice inform s you now joining a 50-km the new automated

highway system on the E25. Because your car is A H S com­ pliant, the highway infrastructure and the vehicle will communicate with each other using sophistica­ ted sensing, control and compu­ ter technology to steer, accelerate and brake your car as it is auto­ matically, safely and efficiently guided along in the high-occupancy traffic flow. This ensures that your car remains a safe dis­ tance from the vehicle in front and stays in the proper lane. It therefore allows more traffic to flow more safely and with much less chance of accidents occur­ ring than a conventional road does. And because it's a very effi­ cient traffic-management system, there's no congestion to deal with either. Now that you're on autopilot, you remove your hands from the wheel and your feet from the pedals, cross your arms and relax. You chat with Wife for a while and turn around to make funny faces at Kid B who is gur­ gling away merrily in her baby seat. Then the integrated digital cell­ phone beeps once and automati­ cally puts the m usic on pause. You say, "Hello", and Wife's mother responds. Her voice comes through the car's audio

speaker system and she hears both of you thanks to the invi­ sible microphone built into the dash. The three of you converse amiably for some time and then she wishes you a pleasant trip. Wife says, "Hang up", and the phone hangs up. Not that the­ re's any physical hanging up to do. In fact, since the phone ope­ rates via voice recognition, you don't need to use your hands at all. You can even dial up a num ­ ber from your stored phone book by just saying the name of the person you want to call — handy ()) when you're concen­ trating on driving the car. At the moment, however, you're still on the AHS, so you've got time to write and send a few e-mails. Meanwhile, a fax comes through from your business partner in the US. It's the closing figures for yesterday's session on the Nasdaq. You scrutinize them briefly then put the paper in your pocket.

A C T U A L IT E

it's confirmation from the hotel that your reservation has been made.

A while later, the interface tells you you're approaching the end

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Systèm e de navigation assisté par GPS

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of the A H S and alerts you to regain manual control of the car. It also warns you that the main approach road to Strasbourg is pretty congested and suggests an alternate route to bypass the city. You follow the directions given and turn off the highway onto a smaller road with less traffic. Now that the car's controls are back in your hands, you step on the gas a bit to appreciate the responsiveness and enjoy the excellent ride and handling of this powerful machi­ ne. Although you have only a dim understanding of what it all means, it's reassuring to know that this car is equipped with hydraulic brake assist, cornering brake control, electronic stability program, new-generation ABS and computer activated techno­ logy suspension to ensure your car stays safely in control no matter what the road and wea­ ther conditions are like, or how aggressively you drive. And if you somehow do manage to crash, the m ultiple airbags (including side-im pact thorax and head airbags in addition to frontal airbags for all occu­ pants), active head restraint sys­ tem (which thwarts whiplash 086

J 3ID #05 FEVRIER 2001

injuries) and force-limiting, pre­ tensioning seatbelts will limit any injury as much as possible. It's also good to know that emergen­ cy assistance will be dispatched rapidly, since the TeleAid system automatically places a call to an operator when the airbags are deployed. It's suddenly become very over­ cast and heavy rain has cut visi­ bility dramatically. The xenon high intensity discharge head­ lights come on and you activate the Night Vision head-up display to enhance your visibility even more. This uses infrared techno­ logy to detect thermal energy of objects beyond the headlights' range. You slow down and flick on the adaptive cruise control, which uses radar to automatical­ ly maintain a safe distance from the vehicle in front. Wife, howe­ ver, is a bit nervous about the worsening conditions and, when she sees a roadside café up ahead, suggests you stop for a coffee. "Maybe the storm will blow over in a while,” she says. "Besides, Kid B needs her nappy changed." So you pull into the lot and the acoustic parking system guides you safely as you reverse into a space between two vehicles.

S IP S side

im pact

p ro te c tio n

system

H alf an hour later, the weather has indeed improved. You all pile back into the car, refreshed from the short stop and eager to do the last 42.3 kilometres to the hotel. However, there's an ominous red light blinking on the instrument panel that you've never seen before. You also noti­ ce — consternation!— that the engine isn't running. You press the backup ignition button, but the rev-counter stays at zero and a message flashes on the com ­ munications interface: Systems failure - Performing diagnostics now - Please wait... You exchange a glance with Wife and shrug as you see the gro­ wing concern in her eyes. Just then a voice comes over the phone, greets you courteously by name and explains that he is an operator at the telediagnos­ tics centre. H is system has detected a burned out 20-am p fuse in the electronic fuel-injection assembly of your vehicle. He assures you that it's only a m inor repair job and that a mobile servicing team has alrea-


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A C T U A L IT E

dy been alerted to the situation and your location. He regrets to inform you, However, that they are unlikely to reach you within the next three hours, due to unu­ sually high dem and at the moment. Having no desire to be stuck out here for that long, you agree with Wife that it would be best to call for a taxi to bring you to the hotel now. You inform the operator of this decision and he romises that your vehicle will e repaired and delivered to your hotel by eight o'clock tomorrow morning at the latest. The Taxi Services function on your navigation system lists a number of operators close to your location. You call one up and arrange to have a cab sent as soon as possible. Ten minutes later it arrives and as you transfer your bag and the kids, Wife throws you a look that is somewhat reproachful — it seems to be accusing you of fai­

v Overviewof veiiicle technologie mentionedin tiiis article: Note: some of the product names used are registered names or tra­ demarks beTonging to the vehicle manufacturers. They are used here only as examples to demonstrate current developments in vehicle technology. Similar technologies from manufacturers other than those cited may also exist and this list is not exhaustive. Please refer to manufacturers for full details. The Futura Executive Deluxe is a fictitious vehicle for the purposes of this article. All of the underlined systems, however, currently exist, though not all together on any single model. The BabySmart automatic child seat recognition system is avai­ lable on Mercedes-Benz models. KeylessCo is a programmable smart key available for the Mercedes S600L and CL-Class models. HomeLink is a remote transmitter available on Audi A6 and Allroad models. AMI-C, the Automotive Multimedia Interface Collabora-tion, whose members include DaimlerChrysler, Ford, General Motors, Renault, Toyota, Fiat, Honda, Mitsubishi Motors and

088 psperJai

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ling a fundamental test of man­ hood: the ability to protect and provide for your family at all times. You pretend you haven't noticed the look and smile beni­ gnly, as if to say, "Don't worry about anything - it's all under control." Secretly, though, you know that she's right. If you weren't so completely inept at dealing with anything technical, you might have been able to extract your family from this unexpected situation by actually opening the hood and replacing the fuse yourself. There must be spare ones tucked away somew­ here. At the thought of this, though, you recaTl previous attempts at fixing things where you've managed to make things a lot worse than they were alrea­ dy. Just because you make a living out of trading in technolo­ gy stocks doesn't mean you have to get your hands grubby on the inner workings of the actual stuff, does it?

Nissan, is working to design a standard communications interfa­ ce based on 'plug-n-play' that allows any number of different devices, such as cell phones, DVD players, fax/e-mail/lnternet capa­ bilities to be connected into a vehicle's computer electronics for a seamless flow of information. Various GPS-based navigation sys­ tems are available from Peugeot, Citroën, Audi, Opel, General Motors, Mercedes and other manufacturers. Concierge services such as hotel/restaurant reservations, tou­ rist information and other assis­ tance is offered by such systems as G M's OnStar. The Automated Highway System (AHS) is still more than a decade away, but a 7.6-mile test road incorporating thousands of highstrength ceramic magnets has been built north of San Diego, California, and is being developed using adapted Buick LeSabre cars. Integrated digital cellphones are available from Mercedes-Benz, Peugeot, Citroën, Opel and others. Various hydraulic brake assist, cor­ nering brake control, electronic stability program (ESP), new-generation ABS, computer activated technology suspension and other active safety systems are integra­ ted in the BMW X5, 5 and 7 series

You sigh inwardly. For some rea­ son that you can't quite figure out, you feel emasculated; here you are, this successful, wealthy and influential businessm an, abandoning your 3.2-m illio n franc luxury, 'intelligent' car, whose every feature exudes power and com petence but which now sits there, as the taxi pulls away, a useless and pathe­ tic hulk of metal and hi-tech wiring — all because of a lousy fuse that probably costs about 4 francs. "Oh well," you think, determined not to let this inci­ dent spoil the whole weekend, "It's Murphy's law, I guess; no matter how sophisticated the technology, a machine is only ever as reliable as its cheapest, basest component." You put these thoughts from your mind and turn to Kid A, who wants to know if there's a TV in the hotel room. "Knight Rider is on at five o'clock", he says.

models, as well as in Jaguar's SType, Mercedes' C-Class, Volvo's V70 T5, the Opel Vectra and other models. Multiple frontal and lateral air­ bags are standard in many models today. The Saab active head restraint system is featured on its 9-3 and 9-5 model lineup. Similar safety features and seat­ belts with force limiters and pretensioners can be found on the Opel Vectra and the Mercedes C320. The Mercedes TeleAid and GM's OnStar systems both transmit emergency rescue calls when an airbag is deployed. Xenon headlights are an option for the Audi Allroad and the Mercedes CL-Class. Night Vision is an enhanced visibility system developed by Cadillac. Adaptive cruise control is featured on several Mercedes models and the Saab 9-5 Aero. A rear-facing acoustic parking sys­ tem is included in the optional Guidance Package for the Audi Allroad. All General Motors vehicles equipped with OnStar can have telediagnostics and telemainte­ nance performed by the assistan­ ce centre, including remote unloc­ king of the driver's door. Peugeot and Citroën are developing a simi­ lar system.


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novembre 1994. Son objectif est d ’informer, d ’orienter et de conseiller les personnes qui souhaitent suivre une formation ou trouver un emploi en Europe. EURES fournit également des informations aux employeurs à la recherche de personnel et désireux d’élargir le champ de recrutement au-delà de leur ter­ ritoire national. Sur le récent site

Internet, la simplicité et le fonc­ tionnel sont à l’ordre du jour. On y retrouve sous forme de fiches pratiques toutes les informa­ tions relatives à la mobilité transfrontalière, aux offres de formation au Luxembourg, à la sécurité sociale, au droit du tra­ vail, à la vie courante (conditions de séjour,...) et aux données socio-économiques de la Gran­ de Région. Une base de données sur le marché du travail est aussi prévue - espérons qu’elle cen­ tralisera toutes les offres d'em­ ploi dans la Grande Région. trade-match.com, jeune société de droit luxembourgeois, se qua­ lifie de «dynamiseur d’achats». Concrètement, cette société « dotcom » propose aux utilisa­ teurs une plate-forme anonyme pour rechercher des fournis­ seurs et gérer des appels d’of­ fres grâce à un système de sour­ cing international. Après le dépôt de l’appel d'offre, l'équipe Trade-M atch s'occupe de la sélection des fournisseurs potentiels. Le client évalue les fournisseurs à l’aide d'une grille multicritères puis les met en concurrence au moyen d’en­ chères inversées. Le contact final #05_FEVRIER 2001 pa

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top 3 des “Lëtzebuerger Web Awards 2000" organisé par le City G u id e EXPLO RATO R en collaboration avec le site portail Spider.lu.

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s ’effectue en dehors du systè­ me Trade-Match. La section « portail » propose de nombreux liens vers des événements et salons, la presse des achats, l’économie, finance et bourse, et enfin, des sites d ’appels d’offres publics. Pour l’instant, les pays « sourcés », c’est-àdire les pays dans lesquels des fournisseurs ont été identifiés, se lim itent à la France, l’Allemagne, le Royaume Uni, la Suède, les Pays-Bas, la Belgique, l’Italie, l'Espagne, le Portugal, l’Autriche, Taiwan, Singapour, Hong Kong, la Malaisie, la Chine, la Finlande, la Grèce, l’Afrique du Sud, la Tchéquie, la Suisse, la Norvège, l’Islande, Dubaï et les Emirats Arabes U nis. M alheureuse­ ment, le Luxembourg ne figure nulle part, si ce n’est qu’avec l’adresse de son siège social: ni parmi les fournisseurs «so u r­ cés», ni dans les formations proposées, ni dans la rubrique « e m p lo i». Avis aux intéres­ sés...

lux-auction.lu propose le concept de la vente aux enchères sur Internet appliqué au secteur de l’immobilier. Pendant la période de lance­ ment (nous ignorons la durée de cette période), les biens immobiliers sont inscrits gratui­ tement sur le site. L’équipe Luxauction évalue le bien immobi­ lier et fixe un prix adapté au mar­ ché. Le vendeur, dont l’anony­ mat est garanti, détermine la date et l’heure de la visite unique qui sont publiées sur le site. Tous peuvent consulter les biens im m obiliers à vendre, mais ce n’est qu’après inscrip­ tion que l’utilisateur peut enché­ rir. En cas de vente du bien, le vendeur devra verser une com­ m ission de 3 % à Lux-auction. Concept à la fois innovateur et risqué, il sera intéressant de voir si ce modèle pourra s ’appliquer à l’immobilier, puisque comme pour tout com m erce sur Internet, le consom m ateur recherche une forte valeur ajou­ tée.

3. foobar.lu Top 3 - E-commerce & E-banking 1. VM S Keytrade Luxembourg 2. Sicht- und Sonnenschutz 3. Travel Pro Top 3 - Non-Profit t. Alex.lu 2. Surfstation.lu 2. Master Computer Club 3. Chief Mart’s Official Page Top 3 - Personal 1. Amiga Network News 2. Christian Kemp’s Homepage 3. Custy’s Homepage of Darts in Luxembourg Links sur www.spider.lu

# 0 5 FEVRIER 2001 P

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OFF TIME

Voyages & Internet...

London (en) Oui, les stations de métro sont trop clairsemées à travers cette ville immense. Ce qui, le cas échéant, ne vous évite pas la trot­ te "use-semelles". Non, il n'y fait pas souvent très beau, et la brume fait autant partie du quoti­ dien londonien que la présence du soleil dans le désert saharien. Mais quelle compensation au niveau de la faune locale, qui offre toutes les touches de cou­ leurs de l'arc-en-ciel à une capita­ le qui a bien décidé de ne pas se laisser saper le moral par une gri­ saille permanente. On se fait d'ailleurs une idée bien fausse du gentleman au costume à rayures et chapeau melon, dont le look conservateur fait présumer une distance affichée envers tout ce qui est piercé, tatoué, ou fagoté de façon excentrique. Pourtant, lorsque vous retrouverez le pre­ mier en discussion avec les autres, vous aurez compris que les londoniens ont, en principe, autre chose à faire que de se sou­ cier de l'apparence des badauds. De quoi donner envie de les ren­ contrer. Ready for a cup of tea? Alors, allons-y.

Prendre son envol

Inutile de chercher les petites

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Jam # 0 5 FEVRIER 2001

combines moins chères en vous laissant dévier par Bruxelles, tout cela ne serait que perte de temps inutile. Luxair propose régulière­ ment des billets à prix réduits, le tarif normal moyen se situant aux environs de 7.500 Luf, plusieurs départs et arrivées quotidiens assurés 7 jours sur 7. Si vous êtes disposés à vous déplacer en semaine et à une heure imposée, British Airways vous propose une formule alléchante pour un prix se situant entre 3.500 et 4.500 Luf, hors taxes. En Eurostar, cela vous coûtera jusqu'à 18.000 Luf en semaine.

Frenchy sites

Si vous avez du mal à vous accou­

tumer à la prose britannique, voici quelques sites en langue française qui vous aideront à vous débrouiller sur place. www.ocallaghans.co.uk/londonlinesfrench.html. Auberges de jeunesse et B&B à prix très modiques (12 à 15 /). www.cityvox.com L'originalité de ce site réside dans la rubrique dédiée aux "Frog Tours". Ces trips "gre­ nouille" se font dans des véhi­ cules amphibies de la Seconde Guerre Mondiale, convertis pour une promenade comprenant un plongeon dans la Tamise. Sur terre et dans l'eau, sans changer de véhicule, avouez que c'est


www.urbuz.com Restos, théâtres, concerts, expos, musique, tout ce qui est publié en général dans des guides comme "Pariscope", vous Fe retrouvez ici dans une version assez esthétisée.

Around the clock

Allons-y en anglais, maintenant. Vous auriez intérêt à manipuler la langue des autochtones, car leurs sites sont franchement plus chouettes. www.londontown.com Le site officiel de la ville de Londres, avec tous ses spectacles et organisations ponctuelles. Attention: booker une chambre d'hôtel en direct sur ce site peut représenter jusqu'à 6 0 % d'écono­ mies . www.londontransport.co.uk. Tout savoir sur le bus, le tram, le train, le taxi, le métro. Bref, ce qu'il faut étudier pour ne pas trop user ses gambettes. www.timeout.com Trop facile? Mais saviez-vous que ce site, né du meilleur des CityGuides, inclut pour sa ville natale 10.000 adresses rien qu'au rayon "shopping"? www.tate.org.uk Les fameuses galeries d'art avec, e.a., l'ancienne Tate Britain et la Tate Modem, dont le concept d'accrochage original (on y mélan­ ge les époques anciennes et modernes) a fait couler beaucoup d'encre.

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* Ego Trip London vu par...

TIME

assez "fun". Sur place, les billets se vendent derrière le County Hall.

Raphaël Pozzi

R.A.F. a laissé sa France natale, sa famille, ses amis et toutes ses affaires (dont un emploi chez jean -C h arles de Castelbajad, pour commencer une nouvelle vie in London City! Depuis deux mois, il a pris l'identité d'un étudiant en Art et Design à la "Central St Martins". Mais la nuit, il devient "Super Purple" et avec ses amies "Super Yellow" et "Super Pink", alias Sarah et Caroline, ils unissent leurs "supers pou­ voirs" pour repeindre les cou­ leurs de l'arc-en-ciel au travers des bars et clubs d'Hoxton Square! ... Découvrez où, exactement, se situent les repères de R.A.F. aka "Super Purple" in the Big City: - Chez Momo, 25 Heddon Street: bar, resto, club "maro­ cain" où le "Spécial Momo" est à tester absolument, - The Blue Room, Bateman Street. Ici, c'est le "cheeze cake aux fraises" qui recharge les bat­ teries, bien que le "club sandwi­ ch chiken bacon mayo" ne soit pas mal non plus... - Hoxton Square, récemment réaménagé. Ce quartier four­ mille d'intérêts: The Lux, ciné­ ma d'art et d’essais, galerie, boutique. The Hoxton Bar, bonne musique, déco under­ ground, (moi aime bien!), la galerie the Withe Cube (paraîtil que c'est un must, alors

on va y je ter un co u p d 'œ il!), - Charlotte Road, pour le "Can­ taloupe". Non loin de là se trou­ vent aussi: "the Hom e Bar", "the Dragon Bar", etc., etc. Hé oui, à Londres on boit beau­ coup et pas seulement du thé!!! - Bricklane pour ses boutiques brocantes, don't worry, il y a aussi des bars à visiter! - Portobello Market, le samedi et Spitafield Market le dimanche uniquement, sont deux des mar­ chés aux puces où l'on peut faire de "supers" affaires!!!, - encore un bain de culture, at the Tate Modem pour une over­ dose d'art en tout genre, c'est parfait. Le lieu est enivrant et les alentours charm ants; prévoir une journée, c'est le "Disney Land" des musées, tellement c'est grand! Conseil utile, n'oubliez pas votre parapluie, "Super Purple" ne peut rien contre cette spécificité Londonienne! Have a nice trip!!!

Savoir où crêcher

www.londonhotels.demon.co.uk/ specials Discounts considérables sur les locations en ligne (jusqu'à 2.000 Luf la nuit), un “Secure Booking Form" en prime. www.londonbandb.com Il y a aussi des"Bed & Breakfast" pour ceux qui ont le goût du luxe. Et qui seront consentants à un investissement de 125 à 1 5 0 / la nuit. Le B&B n’est donc pas systé­ matiquement synonime d’écono­ mies.

Savoir où manger

www.london-restaurants.com Ce site ne peut forcément qu'être de bon goût, vu qu'il est édité par le noble personnage u'est l'Earl of Bradford. Que es endroits où le roastbeef est des plus tendres. w w w .veganlondon.freeserve. co.uk/ A force de ne gâter que les gour­ mets carnivores, il était temps de penser aux végétariens. Présentation vieillotte, mais répertorie tout ce qui se prive de produits animaliers.

Savoir où sortir

www.clubinlondon.co.uk Il était en chantier lors de notre visite, mais le graphisme en était assez prometteur pour suggérer une info très pointue. www.oflficiallondontheatre.co.uk Londres est sans aucun doute la ville qui compte le plus de spectacles sur les planches. Ce site fait tout pour aider l’am ateur de passage à fixer son choix: réservations à m oi­ tié prix, agenda com plet et infos com pris. #05_FEVR IER 2001

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Sorties & Découvertes...

les petits [et les grands!)

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(jd) Il ne se passe pas de mois, voire de semaine, sans que l’on assiste à l’ouverture d ’un nou­ veau restaurant. Ce secteur d'activités fait preuve d ’une belle vitalité. Mais, la clientèle potentielle ne s'accroissant pas dans les m êm es proportions, n’est-il pas à craindre que la part de marché de chacun finisse par se rétrécir com m e peau de cha­ grin? Nous savons aussi que cette expansion ne facilite pas la recherche de personnel quali­ fié et que celui-ci commence à faire cruellement défaut sur la place. De plus en plus difficiles à trouver, les professionnels de la salle et de la cuisine ont, une fâcheuse tendance à céder aux appels des sirènes et à passer, parfois en masse, d'un établis­ sement à l’autre. En consé­ quence, l’exploitant qui sait trouver et garder les meilleurs aura déjà fait un grand pas vers le succès. Le client, finalement, "reconnaî­ tra les siens", et une saine concurrence sera toujours favo­ rable au consommateur.

B O U C H O N de Pierre Parise fait son chemin et possède la petite note de bonhomie et de convivia­ lité qui fait le succès des "Bouchons lyonnais”. Tant à la carte qu'au menu (à midi 440 Luf / 10,91 le soir 720 Luf / 17,85 _) on y reste très raison­ nable sur les prix, et c’est bon. Vins au verre au bistrot. Non-stop 11-2jh . Fermé lundi soir. g, rue des Bains (Centre-ville) Tél.: 26 20 29 jo .

sur-AIzette et leur Domus, et s’installent au bord de l'AIzette, dans une demeure de charme au cœ ur du Crund historique. Ilario pratique avec sérieux une précise gastronomie italienne, finalement rare à trouver hors de la ‘botte’, et son épouse est ravie de trouver cadre à sa mesure. 12 -14h, 20-22/130. Fermé dim anche et lundi. 1 J , rue M unster (Crund) Tél.: 54 6g 94.

Mais oui, Monsieur de Ronsard, nous som m es allé voir si la Rose... Et nous avons constaté que le nouveau fleuron du C asino 2000, le restaurant Les Roses est un atout maître! De la recherche dans le cadre, la table et le servi­ ce. À notre avis, la chasse au macaron est ouverte! Précisons qu’il y a déjà un menu à 1.150 Luf / 28,51 _ dans un environnement digne de chez Maxim's. 12 -14h et à partir de igh. Fermé lundi et mardi, sa u f férié. Casino 2000 M ondorf-les-Bains Tél.: 66 10 10-1.

Aux Jardins du Président, c'est la vigne qui est la vedette. 4 ares d ’auxerrois au fond du jardin, voilà qui n’est pas banal en plein Clausen et qui promet quelque vendange citadine du style Montmartre. La demeure ne manque pas de charme et de clarté, ouverte vers les terrasses et vers le haut ju sq u ’aux poutres de la charpente. Aux fourneaux, Alain Rodrigues, candidat au Bocuse d’or pour le Grand-Duché. i2-i4 h , ig -22h . 2, place Sainte Cunégonde (Clausen) Tél.: 26 09 07-1

Parmi les restaurants ayant ouvert cet automne, LE P’TIT

Le macaron, il existe déjà chez les Mosconi. Ils ont quitté Esch-

À l’Alfa, l’atmosphère des bras­ series parisiennes ‘grands bou-

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Entretien aven Camille Studer

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Directeur-Gérant »les Halles de Luxembourg - LA PROVENÇALE« Zone industrielle Grasbësch - Leudelange

Camille Studer, doit-on dire "La Provençale" ou bien “Les Halles de Luxembourg”? Camille Studer: Les deux, car c’est en fait La Provençale qui exploite les Halles. La Provençale a été fondée en 1969 lorsque nous avons repris la maison Weber Sœ urs, Grand-rue, spécialisée dans les produits alimentaires de luxe. On s’est alors aperçu qu’il y avait un énorme vide au Luxembourg concernant le ravi­ taillement de la restauration. On a donc décidé de s’agrandir en com m ençant avec Ta marée fraîche et ensuite tout a suivi. Nous avons ouvert un second dépôt pour les conserves. Et puis, la viande, le gibier... En 1978, nous nous sommes ins­ tallés à Leudelange, où ensuite les Halles ont pris leur forme actuelle. Pour vous donner une idée du développement de l’en­ treprise, de 12 personnes en 1969, nous sommes passés à 440 personnes aujourd’hui! Ce qui fait la force de la Provençale, c’est que vous pou­ vez acheter tout sous un même toit, chez un même fournisseur. Après le service du soir, le restau­ rateur vérifie les stocks, passe la commande par téléphone et le lendemain matin à 8h, il a sa mar­ chandise à la porte. C ’est intéres­ sant, car ainsi il peut s’approvi­ sionner quotidiennement et en fonction de ses ventes. La clientèle des pays voisins? C.S.: Il y a deux ans, nous avons commencé les livraisons dans la

province du Luxembourg avec un camion tous les deux jours. Aujourd’hui, nous travaillons avec trois camions par jour en Belgique. Nous allons jus­ qu’à Liège, entre Liège et Namur, pas plus loin pour l’instant. Nous avons commencé en Allemagne, il y a six mois, avec deux cam ions tous les jours pour la région de Trêves, mais pas encore Sarrebruck car c’est... c’est trop, on n’arrive pas à suivre! De nombreux chefs viennent aussi faire leur marché sur place. À partir de quelle heure? C.S.: Déjà à partir de 4 ou 5 heures! Il y a encore pour l’instant une interruption entre 12 et 14h, mais d’ici deux ou trois mois La Provençale tournera 24h sur 24. On nous a souvent reproché cette interruption de midi. Mais, entre midi et deux heures, notre clientè­ le est en train de travailler, elle n'a pas le temps de venir sur place, alors, pourquoi être ouvert? Les particuliers ont-ils accès à la Provençale? C.S.: Non! Ah non. Il faut avoir une carte client. Pour l’obtenir, il faut être commerçant, avoir un commerce de restauration, canti­ ne, etc. La crise de la "vache folle", des réactions de la clientèle? C.S.: Au début de la crise, oui. Mais pour le moment, touchons du bois, on constate que le consom mateur réagit d’une manière plus positive. Bien que personne ne puisse affirmer four­ nir une marchandise garantie à 10 0 % ... ça n'existe pas, Ta garantie io o % . Il y a maintenant, grâce aux analyses et aux contrôles, une sécurité pour le consommateur. Vous êtes fournisseur de la res­ tauration, quels sont vos fournis­ seurs?

C.S.: Nous nous fournissons dans le monde entier. France, Belgique, Hollande, Allemagne, suisse, Italie, Espagne, Grèce, Turquie, Amérique du Nord et du Sud, Islande, etc. On parle de "cours des Halles", est-ce que les cours que vous pra­ tiquez aux Halles de Luxembourg établissent une base sur laquelle s’aligner? C.S.: C ’est du passé, ça n’existe plus. Il y a des années, c’etait en effet aux Halles que l’on faisait les prix. Maintenant, c’est le pro­ ducteur qui fait les prix. Un fait certain, dans de nombreux pro­ duits, les produits frais, c’est le prix du jour. Par exemple, il faut s’attendre à une flambée du prix du poisson. 'Ils' ont à nouveau réduit les quotas de pêche à 40 et 5 0 % . Le poisson va devenir si cher qu'il sera un luxe, je vous le dis, un grand luxe! Ce sont ces Messieurs de Bruxelles qui déci­ dent de ces conneries-là (sic). Com m ent est-il possible de réduire chaque année les quo­ tas... au lieu de fermer la pêche aux périodes de ponte? Fin février, lorsque les soles sont pleines d’œufs, vous avez 200 gr d’œufs dans une sole de 600 gr, 1 kg dans un turbot de 7 ou 8 kg... qui vont à la poubelle, au lieu de faire des petits. Pourquoi ne pas dire: pendant un mois, c’est fermé. Pourquoi? Les grands bateaux de pêche devraient rester à la maison deux ou trois mois! Et puis quand vous voyez les filets, ils pèchent avec des filets de 10 km de long, ils rabotent le fond, les Hollandais. Ça casse tout. On sort tout de la mer. C ’est désolant. Pas réjouissant tout ça! Après la vache qui devient folle, c’est le poisson qui s’envole. Alors, de nombreuses questions se posent sur l’avenir de notre assiette et le courroux de Camille Studer a le mérite d’ouvrir le débat.


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Extraits du sommaire: - Analyse du marché des médias: mass media et médias de niches - Analyse des investissements des grands annonceurs. Tendances. - Les "Faiseurs de pub": portraits des princi­ pales agences. - Publicité et Internet: émancipation de ce nouveau support? - Below the line: marketing direct, sponsoring &. mécénat, RP, salons & foires - Guide pratique des agences de com m unica­ tion, RP & événementiel, direct marketing, régies, institutionnel, médias. Parution: 15.02.2001 ■ Deadlines: matériel 01.02.2001 - réservations: 26.01.2001 paperjam 0 4 .2 0 0 1

"Consulting 8 choix de développements économiques"

Extraits du sommaire: 5 volets exposent une vision du marché, enrichis par des témoignages d'acteurs du secteur concerné. Méthodologie: Défis, opportunités, stratégies en matière: - organisationnelle, - fonctionnelle, - technologique, - business. Risques et fac­ teurs de succès au niveau: - business et envi­ ronnement externe, - organisationnel et hum ain, - IT. Les 5 volets: 1) Prestataires de services et conseils informa­ tiques. 2) Décideurs / Grands utilisateurs. 3) Adm inistrations. 4) PM E/PM I. 5) Grands fournisseurs d'infrastructures - Guide pratique des entreprises et institutions. Parution: 15.03.2001 ■ Deadlines: matériel 01.03.2001 - réservations: 23.02.2001

w Dossiers suivants: paperjam 0 5 .2 0 0 1 - parution: 19.04

"Customer Relationship Management" paperjam 0 6 .2 0 0 1 - parution: 17.05

"Grande région 8 nouvelle économie" paperjam 0 7 .2 0 0 1 - parution: 21.06

"e-Shopping 8 e-Banking"

paperjam 0 8 + 0 9 .2 0 0 1 - parution: 19.07

"Paysage des Télécoms au GD"

Tarifs publicitaires disponibles sur demande. Contacter Aurelio Angius, tél. 29 66 18, e-mail: aurelio.angius@ m ke.lu.

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papgiilaill # 05 _FEVRIER 2001


D ans le cadre du p rem ier anniversaire 0 0 0 1 FIRST | TUESDAY | LU XEM B O U R G et de la présentation du paperjam 0 3 . 2 0 0 1

O O I f i b s t It u e s i : , a y I1- l j x e m b o l i r g J

Jam présentent

U ß ß tu r e Capital iu Luxembourg et dans la Grande Région

table ronde Au program m e: Présentation paperjam 0 3 . 2 0 0 1 Bilan du prem ier anniversaire 0 0 0 1 FIRST | TUESDAY | LU XEM B O U R G Table ronde anim ée par Carlo Schneider Intervenants: Venture Capitalists, investisseurs, incubateurs, Business Angels, Start-ups, O O O | FIRST | TUESDAY | CENTRAL, ... Liste des intervenants disponible début février su r les sites w ww .papeijam .lu et www.firsttuesday.lu

W o rk sh o p avec M angrove Capital Partners de 18 à 19 heures

Mercredi 14.02.2001 19 heures Luxembourg-Ville Cercle Municipal Inscriptions su r les sites w w w .paperjam .lu et www.firsttuesday.lu


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