Paperjam Mars 2004

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5€ www.paperJam.lu

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média économique et financier

BINTZ KOSTER Vox.mobile I le grand challenge


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éd ito

En couverture Jean-Claude Bintz et Pascal Koster (LuXcommunications) photographiés par David Laurent / Blitz

E D IT E U R Editions Mike Koedinger S.A. Téléphone 29 66 18-1 Fax 26 18 74 77 E-mail office@mikekoedinger.com Web www.mikekoedinger.com Bureaux 39 rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoie Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Directeur de la publication Mike Koedinger mike@mikekoedinger.com A dm inistration Stephanie Simon stephanie@mikekoedinger.com Isabelle Ney isabeile@mikekoedinger.com

R E D A C T IO N

T R O IS A N S P L U S TARD

Le hypeest passé, les affaires peuvent reprendre! Il y a trois ans, paperJam alors sous-titré "Econom ie Et

N ou velles était

T ec h n o lo g ies”-

co -org an isateu r,

avec

Téléphone 29 66 18 - suivi par l'extension Fax 29 66 19 E-mail press@paperJam.lu Web www.paperjam.lu

d’une table ronde au Cercle Municipal autour du sujet

Comité de rédaction Eric Chenal (Blitz), Francis Gasparotto (tempo!), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Florence Reison, Carlo Schneider (tailormade)

"Venture C a p ita lists in Luxembourg and the G reater Region".

”First Tuesday Luxembourg",

Régie pub exclusive tempo! SA

Il y a trois ans aussi, p aperJam publiait pour la prem ière fois son dossier "C om m u n ication ” qui est devenu, depuis, un rendez­ vous annuel incontournable et une référen ce pour le milieu. Il y a trois ans, enfin, paperJam m ettait à sa Une Jean-Claude Bintz, alors en plein lancem ent de Tango TV

Téléphone 29 66 18 - suivi par l'extension Fax 26 29 66 20 E-mail contact@ tempo.lu Web www.tempo.lu

, dans le cadre de "ses” pro­ jets UMTS et dans un co n tex­ te international de con ver­ gence " c o n ten u -d iffu seu r”.

Directeur associé Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu Directeur commercial Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu

C’était

Rédaction Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu Florence Reinson (-45) florence.reinson@paperjam.lu Collaborateurs rédactionnels Fatima Benabdelaziz, Jérôme Bloch, Jacques Démarqué, Nourdine Idir. Photographie Eric Chenal (Blitz), David Laurent (Blitz), Frédéric Di Girolamo (Blitz) www.blitz.lu Illustration Thomas Brodahl (xtrapop) www.xtrapop.com

P U B L IC IT E

P R O D U C T IO N Directeur artistique

Guido Kroger (xGraphix) www.xGraphix.lu Mise en page xGraphix www.xGraphix.lu Impression Victor Buck www.victor-buck.com

D IF F U S IO N paperJam est diffusé à 20.000 exemplaires par édition. paperJam pour vos clients ou vos salariés ? Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Abonnements Par virem ent au compte BCEE IBAN LU87 0019 1655 8851 40 00 des Editions Mike Koedinger SA. Standard: 10 numéros/an: 4 0 € . 3 x 1 0 numéros/an: 8 0 € . Tarifs internationaux et form ules grand volume sur simple demande. D iffusion en kiosque Messageries Paul Kraus D iffusion Michel Greco www.greco.lu © Editions M ike Koedinger S.A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l'autorisation écrite délivrée au préalable par l'éditeur.

aussi

l’époque

de

Vivendi U niversal et de AOL Tim e Warner. Beaucoup a

C’é ta it il y a tro is ans, à la Une de p ap erJ am .

changé depuis. A ujourd’hui, le ”venture c a p ita l” n’est plus un sujet de discussion dans les bars branchés et on ne se bouscu­ le plus participer à tout prix au x soirées "First T uesday”. L’économ ie a été frappée par une crise internationale: les affaires vont mal et la pru­ dence est reine. Mais

Une to u te a u tre ép o q u e....

"Prudence is a rich, ugly old m aid courted by incapacity", écriv ait, déjà William Blake*.

en

1793,

A l’heure où la prudence semble p aralysante et que certains n ’ont cesse de se plaindre, d’autres réalisent leurs p rojets, leurs rêves. Trois années plus tard, c ’est l’heure de la vérité. Le «hype» est passé, les affaires peuvent com m encer, ou reprendre.

Trois années plus tard, c ’est le retour de l’entrepreneur Jean -C lau de Bintz avec Vox.mobile, un projet UMTS à 10 millions d’euros de capital à risque luxem bourgeois. Alors que paperJam - aujour­ d’hui sous-titré "média écon o­ m ique et fin an cier" - en est à son quatrième dossier

Le monde des affaires n ’est pas à une surprise près. Et l’on com m ence mêm e à retourner au x soirées "First T uesday”... ■

”Communication”, Jean-Claude

* Citation reprise de l'article "Black is wise - Change your mind, mind your change" par Boz Temple-Morris, paru dans l'édition 1995 du city guide Explorator. Boz Temple-Morris était de retour au Luxembourg pour donner la conférence "The Profit o f Truth" organisée par paperJam au Cercle Municipal la veille de la parution de ce numéro.

Bintz se retrouve à nouveau en couverture et dévoile ses nouvelles ambitions. Entre­ temps, P lanet RTL est deve­ nue leader dans le segment de la télé "jeune" et l ’Entreprise des PEtT partenaire technique de Vox.mobile.

M ike Koedinger E diteur e t membre du com ité de rédaction

paperJam m ars 2004 03


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DOSSIER: C om m unication

ACTUALITE: Im m o 2 004

44

l’in d isp en sab le salon im m o b ilie r

14

S59SESSSQ9

en couverture

32 I Les voix s 'é lè v e n t co ntre le projet de la b e l e u ro p éen

finance

06 I LuXcommunications s u r la bonne... voix C'est sous le rom de Vox.mobile que

Au Grand-Duché, on est attaché au label "Made in Luxembourg", créé pour favoriser les exportations et qui jo u it d'une excellente réputation.

PLACE FINANCIERE

LuXcommunications commercialisera son réseau de télé­ phonie. Lancement imminent, avec une offre très orientée sur les services.

actualité ENTREPRISES 14 I Im m o 2004: l’in d isp en sab le salon im m o b ilie r Pour la deuxième année, offre et demande immobilières ont rendez-vous aux Foires internationales.

18

E ldoradio change de peau Nouveau logo,

nouvelle cible, programmation revue et corrigée, la radio des jeunes se rhabille de la tête aux pieds.

33

C iném a: silen ce, on coupe! Le secteur

audiovisuel n'a pas été épargné par les restrictions budgé­ taires. Il lui manquera 500 000 euros cette année.

la banque européenne d'investissement sont réalisés dans l'UE. Le Grand-Duché s'est vu octroyer 184 millions d'euro.

34

7 5 I D e x ia -B IL Mesures pour l'emploi ralenties.

C réation d 'e n tre p ris e Un esprit d'initiative

encore frileux.

35 I F aites VOS je u x ! Le jury des Trophées F/P/C 2003 a rendu son premier verdict: voici les nominés par catégorie.

GRANDE-REGION 3 6 I C ercle Econom ique Luxem bourg Mieux vendre l'idée de coopération transfrontalière.

19 1 W est Side V illa g e Un premier locataire pour le printemps.

20

B usiness Objects 250/0 de croissance sur le

marché Belux prévus en 2004.

22 I Luxsat La Vidéo à la demande entre en Europe par le Luxembourg.

LUXEMBOURG

outils IT & TELCOS 3 8 I P a p e rflo w m a n a g e m e n t 38 i L 'a c tu a lité des produits

COMMUNICATION

port qui a coûté 372.000 euros et voudrait bien que le gouvernement mette la main au portefeuille.

4 2 I N ou v e lle s cam pagnes 4 3 I Business W eb D irecto ry

pour Sales-Lentz et Infodata.

28 I Confiance dans les in stitu tion s Comment les Luxembourgeois se positionnent-ils par rap­ port à la politique ? L'Université de Luxembourg et l'ILReS se penchent sur le sujet...

30 I Le scandale P a rm a la t éclabousse la p lace fin a n c iè re La fa illite du géant italien de l'agroalimentaire a conduit le Luxembourg à mener une enquête pour blanchiment sur son territoire.

31 I FED IL Réformes structurelles: le Luxembourg doit mieux faire.

32 Les voix s ’é lè v e n t co ntre le projet de la b e l eu ro péen Au Grand-Duché, on est attaché au label "Made in Luxembourg", créé pour favoriser les exportations et qui jo u it d'une excellente réputation.

S érie: les institutions de la Place 7 6 A LFI, la locom otive L'Association luxem­ bourgeoise des fonds d'investissement a grandi en même temps que l'industrie des fonds. Elle veut encore en porter la croissance future.

MON ARGENT 7 8 "D es re n d e m e n ts s ta b le s à long te rm e " Le marché de l'im m obilier a toujours constitué une alternative intéressante aux placements financiers. A condition de les envisager sur du long terme, comme le rappelle Michael Chidiac (Real Corp Commercial).

ressources humaines 80

P eople: départs et arrivées dans les entreprises luxembourgeoises. 84

2 4 I P rom otion de la place: et si chacun y m e tta it du sien? L'ABBLa commandité un rap­

26 I In te rn e t Business Trophy 2003 Banco

7 4 I Plus de 42 m illia rd s d ’e u ro s de p rê ts en 2003 80% des financements accordés par

Sondage m o n ster.lu / p ap e rJ am

Quels sont vos objectifs de carrière pour 2004?

8 6 I A genda des fo rm a tio n s

international communities

dossier

88

COMMUNICATION

8 9 I P ictu re re p o rt: First Tuesday

44

M ain dans la m ain En dépit de la crise, les relations entre annonceurs et agences ne se sont pas détériorées. Professionnalisme oblige!

F irs t Tuesday Who w ill boost innovation and entrepreneurship in Luxembourg?

loisirs 9 0 I Où peut on jo u e r au g olf ?

52

A VOS m a rq u e s ... Le Luxembourg ne regorge

pas de marques nationales. Raison de plus pour bien en soigner la création et la mise en valeur.

9 2 I Dresscode: Une so irée dans les rè g le s de l'a r t

nication dans les médias, le “ below the line" prend de plus en plus d'importance. A manipuler avec précautions!

941 P la is ir du Palais, Resto N ew s, La R ecette 961 Le club p a p e rJ a m in vité p ar...

68

L'Apoteca

6 0 I ... P rêts? P a rte z ! Parallèlement à la commu­

Guide p ra tiq u e

paperJam m a rs 2004 05


en c o u v e rtu re

l u x c o m m u n ic a t io n s

Luxcommunications sur la bonne... voix C'est sous le nom de Vox.mobile que Luxcommunications commercialisera son réseau de téléphonie. Lancement imminent, avec une offre très orientée sur les services.

LUXCOMMUNICATIONS AVANCE SES PIONS. Dans la formidable bataille à trois qui v a s’engager sur le front de la télécom m unication mobile, le ”p etit d ern ier” fourbit ses armes et lève progressi­ vem ent le voile sur la stratégie qui sera la sienne. Depuis l’annonce de l’obtention de la quatrième licence luxem bourgeoise de téléphonie mobile, en juillet 2 0 0 3 , tout le monde s’interroge quant à la capacité du projet LuXcom m unications à vérita­ blement prendre sa place dans le paysage déjà bien occupé par l’Entreprise des Postes et Télécom ­ munications, l’opérateur historique, établi depuis 1993 et Tango, son challenger, lancé en mai 1998. Sans oublier, non plus, l’arrivée à venir d’Orange, titulaire d’une licence UMTS depuis mai 2 002, mais qui ne lancera ses services, au plus tôt, qu’en août 2 0 0 5 , avec la bénédiction des autorités luxem bourgeoises.


LUXCOMMUNiCATiONS en couverture


en c o u v e rtu re

l u x c o m m u n i c a t io n s

Déjà, le déploiement de quatre réseaux pour un espace géographique (2.586 km2) et démographique (un demi-million de personnes, en comptant les

quelques-unes de ses armes, ainsi que le nom sous lequel il opérera sur le marché. Pour bien insister sur le fait que, en matière de télé­

p a s être pris au dépourvu”, précise Jean-Claude

4 4 8 .0 0 0 habitants recensés en 2003 et les 100.000 travailleurs frontaliers) aussi restreint, constitue, pour un pays comme le Luxembourg, une curiosité certai­ ne. L’entrée en lice d’un opérateur ’’f ro m scratch ”, associé à aucun groupe de télécommunications établi et ne disposant donc, à la première heure, d’aucune infrastructure technologique particulière, ajoute for­ cément une couche au scepticisme ambiant. Jean-Claude Bintz, figure de proue déclarée du

phonie, c’est tout de même la voix qui demeure le fac­

moins le nom

teur premier, c ’est l’appellation Vox.m obile qui a été retenue. Un choix qui s’est très tôt imposé à Jean -

final)... Un particulier eschois a sauté sur l’occasion, début décembre 2 0 0 3 , pour réserver ce nom et y éta­ blir un site Internet de personnalisation de télépho­ ne portable, avec un logo présentant d’étranges simi­ litudes dans les tons de couleurs avec Luxcom m unications. Simple péripétie, mais qui montre bien l’extrêm e sensibilité du sujet.

navire LuXcommunications depuis la mi-juillet 2003, et Pascal Koster, qui l’a officiellement rejoint fin 2003 - mais qui est impliqué dans cette aventure depuis la première heure - n'ont pourtant pas ménagé leurs efforts, depuis, pour rendre le projet viable et, bien­ tôt, vivant. A défaut de savoir, aujourd’hui, quand l’opérateur s’engagera réellement dans le combat - certainement d’ici au printemps pour le réseau GSM et au début de l’été pour les services UMTS - on connaît désormais

Le GSM au printemps, l'UMTS en été

Claude Bintz et qui fut approuvé à l’unanimité - et sans hésitation - par l’ensemble des actionnaires ins­ titutionnels de la société (les sociétés d’investissement Audiolux et BGL Investment Partners), au moment où ils se sont concrètement engagés dans le projet.

Cela confirme, en tous cas, ce que nous avions laissé entendre dès le mois de décembre, dans notre édition paperJam 0 1 .2 0 0 4 (page 17) lorsque nous évoquions la réservation du nom de domaine www.vox.lu. "Mais nous avions réservé une cin­

quantaine de nom s de dom aine afin d'être sûr de ne

Bintz. Dans cette prudente démarche, il manquait néan­

’’Luxcom m unication” (sans le ”s”

Du reste, pour éviter tout risque de fuite d’infor­ mations confidentielles sur la place luxembourgeoi­ se, Luxcom m unications a confié à une société alle­ mande le développement de son site Internet. Quant à la production et la réalisation des différentes actions de marketing et com m unication, elle se fera

"en in tern e”, via une société filiale à 100°/o, Moskito Productions, à la tête de laquelle on retrouve Ànder Hirtt, ancien directeur de production chez Everyday Media (du reste, une grande partie de l'équipe d’Everyday Media se retrouve aujourd’hui chez Moskito), mais que Jean-Claude Bintz connaît depuis l’époque IP... Voilà une des facettes de la structure d’entreprise

Je a n -C la u d e B intz: " C ’e s t à nous de re n d re la vie p lu s fa c ile a u x clien ts"

développée par LuXcom m unications, mais ce n ’est pas la seule. Sur le volet de la distribution, l’opéra­ teur a choisi de s’allier avec un partenaire local, au sein de Topline Distribution, une join t venture déte­ nue à 5 0 -5 0 par les deux acteurs. Il ne s’agira pas, pour autant, de quelque chose de déjà vu, LuXcom m unications souhaitant développer un nouveau concept de distribution différent de ce qui a pu exister, par le passé, avec Tango et Cactus.

"On sou haite être encore p lu s p ro ch e du client, résu­ me Pascal Koster. On ne se contentera p a s de vendre des téléphones et des abonnem ents, m ais on p ro p o ­ sera dans ces poin ts de distribution tout ce q u ’il est p o ssib le d ’im aginer en term e de conseils et de ser­ vices. Le client aura égalem ent la possibilité de gérer beau cou p de ch oses p a r lui-m êm e, au travers d ’un S e lf P rovider In terface qui sera a ccessib le sur Internet. M ais il lui restera toujours un p o in t de contact ph y siqu e vers lequel il pourra trouver des répon ses à toutes ses questions". L’une des premières ambitions de l’opérateur est de permettre une activation quasi instantanée d’un nouveau com pte: un client qui entre dans un point de vente pour s’abonner doit, idéalement, pouvoir être en mesure de téléphoner dès qu’il en est sorti. Huit magasins, au total, seront déployés au travers du pays, ouverts au premier jou r d'exploitation du réseau. Un d’entre eux, notamment, sera basé à B ertrange, dans les lo ca u x mêm e de LuXcom m unications. Au total, une quinzaine de personnes, ayant reçu une formation spécifique, seront employées dans cette branche distribution.

"En règle gén érale, beau cou p d ’opérateu rs de télé­ p h o n ie m obile n ’offren t leurs services d e su pport q u ’au travers d ’une hotline, constate Jean-Claude Bintz. A Luxembourg, un tel con cept n ’est p a s vrai­ m ent entré dans les m œurs et il est im p é ra tif de conserver un lien d irect avec la clientèle et, surtout, d'être ca p ab le d e tout leur expliquer. C’est à nous de leur rendre la vie p lu s fa c ile . Il est p o ssib le de f a ir e

08 paperJam m a rs 2004


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des ch oses très intéressantes avec un téléphon e m obile et un abonnem ent, m ais les gens ne le saven t p a s toujours ca r ils son t p a rfo is m al informés".

vocales ou même services GPRS seront disponibles

Entre messages v o cau x, e-m ails, SMS ou MMS,

aussi bien en mode pré-payé que post-payé. ’’La

tout sera interactif et compatible: il sera, ainsi,

D’où le slogan com m ercial accom pagnant la straté­

difficulté q u ’ont les opérateu rs d e fa ctu rer certains

aussi simple d’écouter un message vocal en cli­

gie Vox.mobile: "S im ple and more"...

services en m ode p ré -p a y é vient du f a i t q u ’ils ne sont p a s en m esure de réaliser une factu ra tio n en tem ps réel, rappelle Pascal Koster. Nous en serons cap ab les et notre systèm e nous perm ettra d ’a ssu ­ rer l ’en sem ble de notre factu ra tio n dans un d élai d e qu elqu es m inutes, contre plusieurs jou rs en tem ps norm al. Cela nous perm ettra de rectifier des erreurs, dans la m esure où il nous sera très fa c ile de recom m en cer rapidem en t un nouveau ’p ro ces­ sin g ”’.

quant, à partir de son PC, sur un lien spécifique

Convergence En vue de s’assurer une gestion optimale de sa base clientèle, notam m ent en ce qui concerne la facturation - sujet qui reste un des plus sensibles et source de nom breux tracas pour les opérateurs LuXcom m unications a choisi de se baser sur la plate-form e d’Enterprise Resource Planning (ERP) du constructeur allemand SAP et d'utiliser la solu­ tion de convergence en temps réel de facturation pré-payée et post-payée développée par l’IsraéloAm éricain Comverse. Chaque transaction impliquant un client est vali­

rents selon le mode de paiement. Roaming, boites

Cette facilité dans la mise en œuvre de la factura­

pour tout ce qui concerne le système de messageries.

reçu par e-m ail; que de consulter un mail depuis son terminal de téléphone mobile en cliquant sur un SMS. Le tout assorti d’un mode de gestion per­ m ettant de classer et stocker les différents m es­ sages reçus, en fonction de l’intérêt qu’on leur accorde, sans nécessairem ent devoir les consulter au préalable. "Ce sera au x utilisateurs d ’expéri­

m enter eu x-m êm es les différen tes p o ssibilités q u ’on leur offrira, p o u r se rendre com pte d e la fa c ilit é d ’u s a g e”, prévient Jean-Claude Bintz.

tion, le client final ne la verra pas forcément. En

On le voit, Luxcom m unications n ’a pas lésiné

revanche, il bénéficiera de l’expérience d’un autre

sur les moyens pour répondre présent lorsqu’il le

spécialiste des technologies mobiles, Tecnomen,

faudra.

dée systématiquement, ce qui permet de limiter au m axim um les risques d’erreurs. "Nous parton s éga­

lem ent du p rin cip e qu e les m odes p ré-p a y és ou p o st-p a y és n e sont rien d ’autre qu e deux m anières différen tes d'arriver à la m êm e fin a lité de p aiem ent, explique Jean-Claude Bintz. Il doit donc être p o s ­ sible de p a sse r de l ’une à l ’autre sans souci et c ’est le p rin cip e de cette p la te-fo rm e d e con vergen ce”. Partant de ce principe, plus question, donc, d’imaginer des services associés qui soient diffé-

S T R A T E G IE

Quels tarifs pour le 061? Selon to u te vraisemblance, les abonnés au réseau Vox.m obile bé néficieront du préfixe 061, qui vien­ dra donc prendre place aux côtés des 021 (LuxGSM) e t 091 (Tango). En plus du tim in g exact du lancem ent du réseau, la principale in fo rm a tio n non encore divulguée par M M . B intz et Koster concerne les ta rifs qui seront pratiqués. Ce

que

l'o n

sa it,

to u t

de

même,

c'est

que

LuxCom m unications ne pratiquera pas une p o li­ tiq u e agressive concernant le prix des com m unica­ tions. "S i on fa it 5 0 % de m oins que les autres, dans 6 mois, to u t le monde se sera aligné, explique JeanClaude Bintz. Cela ne se rt donc à rien". Pas question, non plus, de s'acharner à m ettre outra­ geusement en avant le prix d'une minute de com m u­ nication. "A rrêtez 100 personnes dans la rue e t dem andez-leur combien ils p a ie n t leurs com m unica­ tions à la minute. Je ne suis pas sûr que 10 personnes puissent vous répondre. Alors à quoi bon com m uni­ quer sur un p rix que personne ne m aîtrise?' A utre m en t dit, LuxCom m unications tra v a ille sur de nouveaux modes de ta rific a tio n s , avec une façon de l'aborder diffé ren te de ce qui se fa it actuellem ent. La cible visée, elle, sera la plus large possible, aussi bien “ business" que "pa rticuliers", et non unique­ m ent le créneau 15 -25 ans, ha bituelle m ent très prisé. ■ J.-M . G

10 paperJam m a rs 2004

L u xco m m u n icatio n s p ro po sera un m a x im u m d ’in te ra c tiv ité e n tre SM S, M M S, e -m a ils et m essag es vocaux.


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en c o u v e rtu re

l u x c o m m u n ic a t io n s

Cinq millions d’euros, environ, ont été investis

Quant au déploiem ent du réseau, en partenariat

Les am ateurs de "gadgets " ne seront, en tous les

dans la p late-form e de Comverse et deux millions

cas, pas déçus, avec la promesse d’une offre riche

pour le déploiement de l’UMTS - en partenariat

technique avec l’Entreprise des PEtT, il suit son cours, dans une parfaite volonté com m une de réduire l'im pact sur l’environnem ent et, par la

avec Siemens, fournisseur réseau et équipement

force des choses, de réaliser de substantielles

Le com pte à rebours est don c désorm ais lancé.

de LuXcom m unications - , lui, s’élève à 10 mil­

réductions de coûts qui ne pourront que profiter au client final. Pour tout ce qui est purement com m ercial, en revanche, la concurrence sera

LuX com m u nication s attend que tous ses voyants

dans celle de Tecnomen. L’investissem ent initial

lions, la facture pour l’ensemble du réseau tou r­ n ant autour de 100 millions d’euros. Pas m oins de 17 serveurs Sun, tous redondants, sont en activi­ té, et le com m utateur réseau a une cap acité de 5 millions d’utilisateurs. Pas de m auvaise surprise à attendre, non plus, du côté des term in aux mobiles: le jo u r du lance­ m ent du réseau, plusieurs milliers d’appareils seront déjà en stock, prêts à servir.

B IN T Z , K O S T E R

impitoyable...

et sans cesse renouvelée en logos, sonneries et autres je u x Jav a .

soient au v ert pour an n o n cer une date officielle de lancem ent, et éviter, ainsi, de ne pouvoir p ro­ poser qu'une offre partielle a u x futurs n ou v eau x clients.

Term inaux en stock

Il ne lui sera alors plus possible d’av an cer m as­ qué. Jean -C lau d e Bintz se souvient certainem ent

”On p a r t du p rin c ip e qu e le clien t d o it en a v oir p o u r son argent, explique Pascal Koster. N ous allon s ég alem en t d év elo p p er des services WAP, av ec une fa ctu ra tio n d ifféren ciée, et l ’a c c ès gra­ tuit à certain s sites. Car con trairem en t à ce q u ’on pen se, le WAP n ’est p a s un flo p . Sim plem ent, il y a eu beau cou p d ’erreurs de com m ises et on a attendu beau cou p trop d e ce qui n ’est, fin a lem en t, q u ’un sim p le m ode d e tra n sm issio n ”.

de l’engouem ent qui av ait accom pagn é les pre­ mières sem aines du lancem ent du réseau Tango, av ec quelque 1 2 .0 0 0 abonnem ents souscrits en quatre sem aines, soit une m oyenne de 4 0 0 par jou r... Mais il serait éton n an t que ces chiffres aient servis de base à un bu sin ess p la n présenté com m e étan t "raison n ablem en t pru den t". ■ Je a n -M ich e l G audron

Le duo de choc Le projet LuXcom m unications, c'est, dans un prem ier temps, celui de deux hommes, Jean-Claude Bintz et Pascal

Koster, A d m in is tra te u rs -d ire c te u rs

de la

société, qui o n t mis dans la balance to u t leur poids et leur expérience... Leur propre ré puta tion, aussi. Jean-Claude Bintz, c'est le papa du réseau Tango. Agé au jourd'hui de 47 ans, il éta it, jusqu'à l'été der­ nier,

E xecutive V ic e -p re s id e n t de Tele2 AB

et

A dm inistrateur-délégué de Tango. A rrivé à la tête de M illico m Luxembourg en 1997, il ve n a it de passer quatre années en ta n t que D irecteur général de la régie pub IP Luxembourg. L'agence p u blicitaire d'IP de l'époque, PEP, servit de catalyseur à ce tra n s fe rt: c’est elle qui fu t chargée d'élaborer le branding et la campagne de com m uni­ cation du groupe suédois, fraîchem ent dépositaire de la première licence de téléphonie m obile post­ libéralisation. M ais Jean-Claude Bintz n 'é ta it pas un inconnu dans la galaxie de Jan Stenbeck, le regretté fo n d a te u r du groupe Tele2, puisqu'entre 1989 et 1993, il occupa la

fo n c tio n

de

D ire c te u r

général

de

3C

Com m unications, une autre des sociétés du groupe, spécialisée dans le tra ite m e n t électronique de paie­ ments de cartes de crédit. La boucle é ta it, en quelque sorte, bouclée. Jean-Claude B intz m it alors à p ro fit sa créativité, gouaille et son aisance dans la com m unication pour ébranler le m onopole de l'Entreprise des PEtT. Il fu t bien aidé, en cela, par Pascal Koster, transfuge de Cegedel et de Cegecom, où il passa presque to u te la décennie des années 90. Il

débarqua

chez

Tango/Tele2 en ja n v ie r 2000 comme dire cteur com ­ mercial et fu t rapidem ent promu dire cteur général. A 36 ans, ingénieur diplôm é en électrotechnique, il est le p a rfa it com plém ent de l'hom m e de chiffres qu'est Jean-Claude Bintz. "C om pte tenu de nos personnalités, on s a it très bien q u ’on ne va pas nous louper", prévoit M. Bintz. Mais sans aucun doute le jeu en v a u t-il largem ent la chandelle... ■ J.-M. G

12 paperJam m ars 2004

Pascal K oster: "On p a r t du p rin c ip e que le c lie n t doit en a v o ir p o u r son a r g e n t'


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a c tu a lité

e n t r e p r is e s

Immo

2

0

0

:

4

l'indispensable Salon de l'immobilier Pour la deuxième année, offre et demande immobilières ont rendez-vous aux Foires internationales.

DEPUIS 2 0 0 3 , LAPLACE

théorie, tous les atou ts plai­

de Luxem bourg, au cœ u r de cette Europe en pleine e x ­ pansion, a enfin son Salon de l ’im m ob ilier g ran d public. E tan t donné l’en ­ gouem ent exprim é p ar les

dant en faveu r de la réussite d’un tel salon, sa naissan ce et con ception ne sont que le fruit du hasard, le résultat d’une discussion spontanée entre A nne Reuter, Respons­

exp osants, ce salon sera très probablem ent, cette année

able M arketing des FIL et Fran z Zepponi, Responsable

encore, le ren d ez-vous privi­ légié des so cié té s activ e s dans ce d om ain e et des futurs propriétaires et lo c a ­

du m a g a z in e et du site Internet im m obilier Im m oNews.

taires. L'ouverture du salon, du 5

grandes idées ont pu naître

au 7 mars prochains, au x Foires Internationales de L ux­ em bourg, se fera d’ailleurs en grandes pom pes, puisque Fernand Boden, m inistre des

com m e

ce rta in e s

dans un g arage, l’idée de ce salo n im m ob ilier grand public a germ é fortuitem ent en o cto b re 2002, Mme Reuter se p laignant de sa

du

d ifficulté à tro u v e r un appartem ent à son goût sur

Tourisme et du Logem ent, devrait faire le déplacem ent,

Luxem bourg, où l’on estim e aujourd'hui la pénurie de

accom p agn é

logem ents

Classes

M oyen n es,

d’une

L u xem b o u rg

déléga­

entre

11 .0 0 0

et

si

le

1 3 .0 0 0 unités. Il n ’en fallut pas plus pour m ettre la puce

p résen te,

en

à l’oreille de Franz Zepponi,

tion de députés. Cela dit, m êm e

16 paperJam m a rs 2004

Tout


e n t r e p r is e s

a c tu a lité

IM M O 2 0 0 4 s 'é te n d ra s u r q u e lq u e 3 5 .0 0 0 m 2 de s u rface d ’exposition.

qui lui proposa alors auda­ cieusem ent la création d ’un salo n im m ob ilier grand

sa lon s d e ce type p a r a n n ée lui p erm ettra ien t d e p a s s e r le reste d e l ’a n n ée su r un v o ilier”.

agences imm obilières, a ré­ pondu cette année encore, présent. Anne Reuter avoue

D 'autres grosses pointures de la co n stru ctio n (Kurt, Translm m o) ont q uant à elles renouvelé leur partici­

Et voilà le ch an tier lancé

Quoi qu’il en soit, dès sa

ne pas av o ir eu à déployer d’efforts exceptionnels pour

av ec, dès décem bre 2 0 0 2 , la créa tio n d ’un p a rte n a ria t av ec le groupe de médias saint-pau l. De là, tou t s ’est

conception, il s’agissait pour

les co n vain cre: "En m oin s de

les organisateurs d’éviter le piège des foires saisonnières

deu x se m a in es , d ep u is le lan cem en t du p ro jet, p r a ti­ qu em en t tous les exposan ts p ré s e n ts l ’an d er n ier on t c o n fir m é à n o u v eau leu r p a rticip a tion " .

public.

alors très vite en chaîné: la co m m e rcia lisa tio n du site

qui a ttire n t un n om bre im pressionnant de visiteurs

con cept national et ciblé, ce salo n

m andes de participation de

leur

la p art d ’entreprises avec lesquelles ils n ’avaien t établi

qu’ils n ’au ro n t rien à débourser pour entrer. Cela

au cu n c o n ta c t préalable. Ainsi, au rang des invités

dit, le tou t gratuit ne dure qu’un tem p s: "Dans les

surprises, on trouve le colos­

a n n é es à venir, le sa lon p o u rra it deven ir p a y a n t ca r a p rès tout, si un visiteur trouve son bon h eu r en une a p rès-m id i, san s être obligé d e p a s s e r d es s e m a in e s

année, avec la participation de pas m oins de 3 5 e x p o ­ sants, ay an t attiré quelque

par intérêt réel. Basé sur un

2 .0 0 0

juste.

im m ob ilier

a

visé

A ujourd’hui, lorsque l’on

la

réponse

est

im m édiate:

"Les résu ltats on t d ép a ss é to u tes nos a tte n te s. Un rep résen tan t d'une s o c iété de constru ction m ’a clairem en t f a i t co m p ren d re qu e deux

(Hélène Grober, qui participe a u x côtés de M ovilliat, par

Le b ou ch e-à-o reille leur a égalem ent facilité la tâche, p uisque les o rg an isateu rs disent avoir reçu des de­

der, goû ter à d es p rod u its n ou veau x et co llectio n n er les gadgets en tous genres" que

interroge A nne Reuter sur les retours du prem ier salon,

vaillant m ain dans la main av ec des co n stru cteu rs

exem ple). Si un tel salon est claire­ m ent une aubaine pour la plupart des exposants, les visiteurs en quête de la perle rare p ou rraien t y tro u v er

plutôt venus "pour s e b a la ­

fut lancée en ja n v ie r 2 0 0 3 et le salon prit officiellem ent form e en m ars de la même

visiteurs.

pation, ainsi que certaines so ciétés im m obilières t r a ­

Entrée encore gratuite

sal F élix G iorgetti qui, l’an A yan t fait ’’d e bo n n es a ffa ir e s ” en 2 0 0 3 , un grand nom bre de gros prom oteurs, co n stru cteu rs,

m ais

aussi

dernier, par manque d’infor­ m ations et de temps, avait ad op té une attitu d e plus réticente.

com pte

d’au tan t

plus

paperJam m ars 2004 15


a c tu a lité e n tr e p r is e s

en tiè re s à ré p o n d re a u x a n n o n c es d e jo u rn a u x , à télép h o n er à tou t va et à se stresser, j e p e n s e qu e cela vaut bien une m od iqu e p a r ­ ticipation au x fra is " , co m ­ mente Anne Reuter.

co m p ren aien t p a s bien le but du salon et p a s m al cra i­ g n a ien t q u ’il en globe au ssi la G ran de R ég io n ”. Le c a ra c­

quelque 10.000 am ateurs d’art et de meubles anciens. IMMO 2 0 0 4 sera, pour sa part, dépla­

salon

cé du hall 7 au hall 1 (entrée nord), afin de permettre aux

explique en effet, pour beau­

visiteurs, un accès direct. Ce

coup, sa réussite. Vu l’écart de prix entre le Luxem bourg

tère

n atio n al

du

et ses voisins frontaliers, il y

changem ent géographique a aussi été m otivé par la surfa­ ce plus grande du hall 1, ainsi

les

a fort à parier que les en tre­

que

acteurs du secteur im m obi­ lier de façon à obtenir une

prises luxem bourgeoises ne

ment plus accueillant.

Par ailleurs, en plus du fait de pouvoir ren con trer en un

m êm e

lieu

tou s

large palette de conseils et d'offres, le futur ach eteu r souhaitant acquérir un bien

se seraient pas déplacées si les o rg an isateu rs av aien t opté

p ou r

une

form ule

transfrontalière.

n euf sur plan pourra éven­ tu ellem en t

b é n é ficier

de

rem ises spécial salon auprès de certains exp osants. Suite

au x

Version biannuelle pour 2005? A vec une cap acité d’a c ­ cueil de 3 5 0 0 0 m 2, les FIL

fait pas beaucoup de soucis

accu eillero n t

pour cette seconde édition et table sur une fourchette -

l’im m obilier,

5 .0 0 0

de 2 .0 0 0

à

visiteurs. La co n jo n c­

ture économ ique incertaine ne semble pas av o ir d’effets négatifs sur le salon et ce,

asp ect

esthétique­

Pour cette deuxièm e édi­

en

p arallèle,

Les Foires Internationales an n o n cen t ég alem en t la création d’un centre d’infor­

ten u e

immobilier, le salon pourrait

pouvoir renseigner les visi­

p asser l’an p rochain à la vitesse supérieure et adopter u ne form u le b ian nu elle. des représentants de l’offre

v ices g rav itan t au tou r de la lo c a tio n /v e n te im m obilière.

l’habitat.

et de la dem ande, le salon im m obilier 2 0 0 5 ouv rirait

Tout d’abord les g ran des banques de la p lace (Dexia, seront de la partie, afin de fournir toutes les inform a­

Au

ch apitre

des

gran des n ou v eau tés, n otera l’o rg an isatio n

on une

co n féren ce-d éb at, dont le sujet ne nous a pas été divul­ gué au mom ent où nous clô ­ turions cette édition, mais qui sera, en tous les cas d’a c ­

antiquaires (qui ouvrira la v eille), une m an ifestation

ma l’an dernier devrait égale­

On trouvera égalem ent à

m ent être représenté: " J’a i eu

nouveau une section d’im ­

qui

b eau cou p d e m al à p ersu a d er

m obilier de v acan ces, pour

ch aq u e

an née

d’au tan t plus, qu’il ne s’agit pas exclusivem ent, pour un visiteur, d’ach eter un bien à

Anne R e u te r: "C ris e ou pas crise, to u t le m o n d e a besoin

un p rix exorb itan t, mais tout sim p lem ent de se lo g er:

d 'a v o ir un to it a u -d e s s u s de la tête"

"Crise ou p a s crise, tout le m on de a besoin d ’a v o ir un to it au d essu s de la tête", note A nne. "Même si la crise ven ait à réellem en t tou ch er le s e c te u r im m o b ilier, le salon n ’en so u ffrira it p a s fo r cém en t, c a r vous aurez to u jou rs d es g en s qu i d ev r o n t d é m é n a g e r p o u r a v o ir p lu s ou m oins d ’e s p a ­ ce, d es in vestisseu rs qu i s e p o rten t bien et d es dem an des d ’objets en location». Le salon

ay an t

fait

ses

preuves, cô té exp osants, on affich e c e tte an n ée une con fiance sereine. Ainsi, la plupart n ’ont pas lésiné sur les m oyens et com m andé des su rfaces grandes

n ettem en t que

l ’an

plus

dern ier:

"Vu le ca ra ctère im prévu du p re m ier salon , il éta it nor­ m al qu e certain s con stru c­ teurs a d op ten t un e attitu de d e sp ectateu r, c a r ils ne sa v a ie n t p a s ex a ctem en t à qu oi s ’attendre. Certains ne

16 paperJam m ars 2004

dom ain e

ou encore l’am élioration de

tualité et qui concerne ch a­ cun d’entre nous.

attire

le

per tou te une gam m e de ser­

assurances absent du p an o ra­

salon

dans

tio n , les resp o n sab les du salon ont souhaité dévelop­

de

Salon le

et non des m oindres: vu la dem ande toujours aussi sou­

m ation perm anent du m inis­

des

le

Fran ce ou encore en m on­ tagn e. Enfin, dernière nouveauté

tère du Logem ent, afin de

tio n s relativ es a u x prêts imm obiliers. Le m onde des

o u tre

l ’a c h a t/lo c a tio n de rési­ dences secondaires en Es­ pagne, dans le sud de la

teurs su r les différentes primes et aides de l’E tat pour la construction, l'acquisition

Fortis, BCEE, ING, Fortuna)

résultats plus

qu’en co u ragean ts de l’édi­ tion 2 0 0 3 , A nne Reuter ne se

plutôt large -

son

les sièg es d es assu ran ces à p articiper, ces derniers ayan t p référé co n fier cette resp on s­ a b ilité à leurs agents plu s p ro ch es d e la clien tèle".

P our le plus grand bonheur

don c ses portes au printemps et en autom ne. P our l’heure, une chose est claire: vu la pénurie de logem ents rési­ dentiels, en version annuelle ou biannuelle, un tel salon se d evait d’exister... ■ Fatim a Benabdelaziz


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L E D O M AIN E

U n

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n o u v e a u

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STANDING SE

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ET

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ENTRE

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5

à

h a u t

HUIT

USAGE

MOYENNE

ET

14

PRESTIGIEUX

±

DONT 5

DUPLEX &

SONT

MIXTE.

UNITÉS

CE

IMMEUBLES

IM M EU BLES À

de la c a p ita le ,

km

STRASSEN,

APPARTEMENTS,

CONSTRUCTION COUVRE

d e

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34

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a c tu a lité

e n t r e p r is e s

Eldoradio change de peau Nouveau logo, nouvelle cible, programmation revue et corrigée, la radio des jeunes se rhabille de la tête aux pieds. LE 1“ MARS PROCHAIN,

bien l'évolution de ces der­

les auditeurs d’Eldoradio ris­ quent d’être (agréablement)

nières années. "Les jeu n es son t de plus en plus exigeants, de p lu s en plu s inform és et attendent d e plus en plus de la radio". Un co n stat qui

surpris. En effet, à cette date, la radio des jeunes, qui émet depuis 11 ans, montrera un autre visage, cam pagne publi­

explique sans doute pourquoi

citaire à l’appui. Isabel Galiano, directrice depuis huit

cet auditorat a clairem ent rajeuni au fil des ans, pour

mois de la deuxième radio du pays, justifie ce changement radical: "Eldoradio s ’est fa it e

une p la c e en tant qu e station m usicale avec, com m e niche, les jeu n es. Nous aim erions ren forcer notre p résen ce auprès des 25-30ans". Depuis son arrivée à la tête de la station, Mlle Galiano a

atteindre progressivement la tranche des moins de 25 ans. Le cœ ur de la cible devient désormais les 1 9-29 ans, les

"jeunes actifs". Mais, l’objectif de la radio est avant tout de renforcer sa présence auprès des 2 4 -3 0 , là où l’audience a chuté ces dernières années.

eu le loisir d'étudier l’évolu­

63°/o de l’audience totale d'Eldoradio se situe dans la

tion de la radio et s’est pen­

tranche 1 5 -3 4 ans. Sur celle

chée sur la manière de l’adap­ ter afin de répondre à ces

des 1 2 -2 4 ans, la station rem­ porte 24% de parts de marché, (contre 18% à RTL et 10% à DNR, selon les chiffres de l’étude ILReS 2003). Sur les

nouveaux objectifs. Non pas qu’Eldoradio souffre d’une désertion de ses auditeurs elle se positionne comm e la première radio des jeunes (de 35 ans) - mais plutôt d'un rajeunissement de ces der­ niers. La radio avait besoin d'un petit recentrage, d’une remise en question, que l’équipe tout entière a accueilli avec enthousiasme. "Ce n ’éta it p a s

dans m es objectifs de tout changer. J ’a i eu des discu s­ sions avec chaqu e m em bre de l ’équipe. Ensuite, nous avons f a i t a p p el à des consultants profession n els allem ands de la radio qui ont analysé l ’im a ­ ge, l ’anim ation, et le son en général". Isabel Galiano, qui, à 30 ans, a l’âge de l’auditoire d’Eldoradio, com prend très

18 paperJam m ars 2004

2 5 -3 4 ans, elle tombe à 13 %, alors que RTL atteint 35 % et DNR 12 °/o. Eldoradio revendique enco­ re une audience de 40% de non Luxembourgeois. 11 s’agit d’un facteur important pour les annonceurs, alors que la radio vit essentiellement de ses recettes publicitaires. Et, pour renforcer la fidélité de ce public, Eldoradio diffusera l’info trafic aussi bien en luxembourgeois qu’en fran­ çais.

Is a b e l Galiano: " N o tre but, c 'e s t de fid é lis e r l'a u d ite u r m a is a u s s i de s u s c ite r l ’e n vie ch e z ceux q u i ne nous é c o u te n t pas en core".

L'atout d ’Eldoradio, c ’est la prédom inance de m usique et cela va continuer. M ais la dif­ fu sio n de celle-ci va être ad ap ­ tée, tout com m e l ’anim ation, à la p la g e horaire, explique Isabel Galiano. Ju s q u ’à p ré­ sent, la m usique tournait toute la jou rnée, sans être adaptée au créneau horaire et à l ’au­ dience qui va avec. On jou era aussi plus de titres connus q u ’avant".

Professionnalisation

Côté antenne, un nouvel animateur a été engagé pour

"La grande motivation, c ’est d ’apporter une am élioration qualitative dans la musique, les nouvelles et l ’animation.

permettre à l’équipe de 11 employés et 11 freelances de mieux préparer ses émissions et de rechercher de nouveaux

contenus. Dans cette même optique de professionnalisa­ tion, un journaliste a égale­ ment été recruté - ils sont désormais deux à ne faire que cela - et les flashs d’informa­ tions seront mieux séparés du reste de la programmation. Les auditeurs seront, davan­

"Notre fo n d s de com m erce, ce n ’est p a s notre logo, c ’est notre nom. Et, on a m êm e fa illi le changer", s’amuse à raconter Mlle Galiano. Après avoir recueilli l’avis d’une cen taine d’auditeurs, c ’est finalement le logo dessiné par

tage que par le passé, appelés

Will Kreutz (Kreutz 8t Friends) qui a remporté l’appel d’offre.

à participer à la program ma­ tion musicale. L’interactivité

Le spot publicitaire, qui sera diffusé dès le 1" mars, a,

sera encore renforcée grâce au

lui, été produit a u x Etats-Unis par CMI, et le nouvel habilla­ ge de l’antenne vient tout droit de Londres, où il a été

nouveau site Internet réalisé par NewMedia (RTL), où l’on trouvera davantage d’infor­ mations musicales.

produit

Enfin, le logo d’Eldoradio sera radicalem ent différent.

Auditeurs, à vos postes! ■

p ar W ise

Florence Reinson

Buddah.


ENTREPRISES a c t u a l i t é

MILLICOM

Cotation à Stockholm... W E S T S ID E V IL L A G E

(22/01) L'opérateur international de téléphonie mobile Millicom International Cellular, établi à Luxembourg, se prépare à une cota­ tion en Bourse de Stockholm. L'opération, destinée à augmenter la

Un premier locataire... et des soucis EN PÉRIPHÉRIE DE

liquidité d'un titre pour l'instant uniquement coté au Nasdaq et au Luxembourg, devrait être achevée avant la fin du mois de juin. L'opération revêt également un sens compte tenu des liens étroits du groupe avec la banque suédoise Kinnevik, www.millicom.com

Lux­

MILLICOM

embourg, sur la com m une de Capellen, le projet immobilier W est Side V illage co n n aît

... et nouveau split d'actions

société spécialisée dans le secrétariat social, qui devrait em m énager dans le courant

(22/01) La vie des actions Millicom en Bourse est assez tum ul­ tueuse. Après le "Reverse Stock S plit" de février 2003 (une action nouvelle de 6 dollars US contre trois actions existantes de 2 dol­ lars), le groupe vient de procéder à un nouveau "Split": quatre actions nouvelles de 1,50 dollar contre une action existante de 6 dollars. Il fau t dire qu'en un an, le cours de l'action est passé d'un

du mois d’avril.

peu moins de 5 dollars à près de 80 dollars... www.millicom.com

désormais son premier lo ca ­ taire. Il s’agit de SD W orx,

Mais il a aussi connu ses premiers soucis, avec l’inter­ ruption du chantier, entre le 6 et le 16 février, pour des m an­ quem ents a u x m esures de sécurité, d’une part, et pour quelques formalités adminis­ tratives manquantes chez cer­ tains sou s-traitan ts, d’autre part. "Nous avons p ris les

m esu res n é c es sa ir es p o u r rem édier à cette situation. Cet inciden t n ’aura p a s d ’influ en­ ce su r les délais d e livraison des p rem iers bâtim ents", nous

SATLYNX

dations

pour

un

troisièm e

immeuble (4.000 m2) sont éga­ lement prêtes.

”Nous p en son s réussir à louer l'ensem ble des deux p re­ m iers bâtiments avant la fin d e l ’a n n ée 2 0 0 4 , prévoit, assure Noël Coessens, confiant, Noël Coessens. On Adm inistrateur d'Investimmo, s'attend à une réelle reprise du l’un des promoteurs du projet. m arché p o u r fin 200 4 , début Dans sa forme définitive, le 2 0 0 5 et on com pte beaucoup com plexe immobilier West sur une accélération des m ou­ Side Village, développé par vements de dém énagem ent de Soprima - alliance entre les sociétés installées au centre promoteurs belges Invesville et qui com m encent à fa ir e timmo (groupe Immobel) et leurs com ptes en regardant de Progerim (groupe Gilbo plus p rès leurs fr a is d ’établis­ Construct) com prendra 2 4 .0 0 0 m2 de bureaux, répartis sem en t”. en six immeubles, et offrira un millier de places de parking. Le projet se développe en plusieurs phases. Actuellement, un seul des six bâtiments - le plus petit - est sur le point d’être achevé, pour une capaci­ té d’accueil de 3 .100 m2. C’est celui qui accueillera les bureaux luxem bourgeois de SD W orx. Un deuxième bâtiment, le plus grand (avec 4 .8 0 0 mz de surfaces) est en cours de construction, le gros-œ uvre ayant déjà été achevé. Les fon­

Partenariat avec Cisco Systems

Grands espaces e t ve rd u re s c a ra c té ris e ro n t le site du W est Side V illa g e

C’est

la

première

fois

qu’Investim m o développe elle-m êm e un projet au Luxembourg, mais son parte­ naire, Gilbo Construct, avait

altern ative au cen tre ville, m ais plutôt un com plém ent intéressant, com pte tenu des tarifs p r a t iq u é s ”, explique B art

Elias, A dm inistrateur-

délégué de Gilbo Construct. Si les prix proposés pour la location des surfaces du West

carré pour le deuxièm e bâti­ m ent, le premier immeuble bénéficie, lui, de conditions attractives plutôt proches de 2 0 euros le m ètre carré. L’objectif de Soprim a, à terme, est, bien évidemment, de vendre la totalité du projet à

un

investisseur

prêt

à

débourser quelque 8 0 mil­ lions d’Euro. Evidemment, de la qualité des futurs locataires

été impliqué dans la construc­

dépendra en grande partie la facilité de cession du com ­

investisseurs belges ont su que le groupe Fortis souhai­ tait vendre le terrain contigu qui leur appartenait.

"On ne p en se p a s qu e la p ér ip h é rie de Luxem bourgville va devenir une totale

tion radio sans-fil Wi-Fi de Cisco, www.satlynx.com www.cisco.com

Side Village devraient tourner autour de 22 euros le mètre

tion du bâtiment de Systemat voisin. C’est d’ailleurs par le biais de ce projet-là que les

(27/01) Le fournisseur de services réseaux bi-directionnels à haut débit par satellite Satlynx et Cisco Systems vont mettre ensemble leurs compétences pour développer l'Internet haut débit dans des zones peu ou mal couvertes par les solutions terrestres tra­ ditionnelles. Il s'agit notam­ ment de coupler l'offre "satel­ lite " de Satlynx avec la solu­

plexe. A noter que la gérance du W est

Side

V illage

a

été

confiée à Atis Real A.P.M., ce qui constitue le plus gros élé­ ment de son portefeuille de gérance luxem bourgeois riche de quelque J.M.G.

1 6 0 .0 0 0

m2. ■

KPMG LUXEMBOURG

Résultats 2003 stables (26/01) Avec un chiffre d'affaires global de 54 millions d'euros pour l'exercice clôturé au 30 septembre 2003, KPMG Luxembourg (415 employés au Grand-Duché) a réalisé un exercice sensible­ ment comparable au précédent (56 millions d'euros de C.A.). Ce sont surtout les activités A udit et fo x qui ont maintenu le niveau, alors que les services de conseil sont en baisse. La répartition des activités n'a pas été communiquée par KPMG. www.kpmg.lu

UTOPIA

Fréquentation en chute libre en 2003 (02/02) Après quatre années consécutives de hausse, le nombre de billets vendus dans le réseau des cinémas Utopia à Luxembourg suit le mouvement baissier européen et chute de 11,42%, a ttei­ gnant, avec 1,2 million de spectateurs, son plus bas niveau depuis 1997. Utopolis, la "locomotive", est repassé sous la barre du m il­ lion d'entrées (-7,59% à 993.177 entrées), ce qui ne lui était plus arrivé depuis 1997. Ciné Utopia, Ciné Cité (fermé depuis fin ja n ­ vier 2004) et Ariston ont, pour leur part, accusé entre 22 et 27% de baisse, www.utopia.lu

paperJam m a rs 2004 19


a c tu a lité

C ARG O LU X

Un vol supplémentaire vers Istanbul (13/01) La compagnie aérienne luxembourgeoise de fre t opère, depuis le 13 janvier, un troisième vol hebdomadaire vers Istanbul. Déjà opérationnel le jeudi et le samedi, Cargolux a ajouté le mardi à son calendrier. Décollage à 21 h30 et retour en Europe via Hong Kong. La capitale turque constitue le principal marché d 'im p o rtexport du Proche-Orient. www.cargolux.com

B U S IN E S S O B JE C T S

25% de croissance sur le marché Belux prévus en 2004 LE

CARRÉ BLANC ■ ■ * ■■

integration au sein d'imprimerie centrale

(01/01) Un grand carré blanc... C’est désormais ce qui attend les visiteurs du site www.carreblanc.lu. Dans un souci de rentabilité, l'ensemble des activités et du personnel de la régie et agence en com munication a été intégré au sein de sa maison mère, l'Imprimerie Centrale, pour en devenir une ligne de services "Régie" spécifique, www.ic.lu

LUXG SM / TANGO

Communication MMS établie (22/01) Les amateurs de MMS (Multimedia Messaging Service, c'està-dire des SMS avec image et/ou son) seront contents d'apprendre que les deux réseaux de communication mobile luxembourgeois ont enfin trouvé un terrain d'entente pour l'échange réciproque de MMS. www.cmd.lu;www.luxgsm .lu;www.m obilux.lu;www.tango.lu

TEC H N O PO R T SCHLASSGOART

Secure Wave prend son envol (04/02) C'est au tour de SecureWave de qu itter l'incubateur hightech du CRP Henri Tudor, et de s'installer place de la Gare à Luxembourg. La société, spécialisée dans les solutions de préven­ tion d'intrusions, compte actuellement plus d'une trentaine de collaborateurs hautement qualifiés et s'affirme comme un des lea­ ders mondiaux dans son domaine. SecureWave propose notam­ ment des solutions de contrôle et de gestion centralisée d'accès aux périphériques et applications, www.securewave.com

Unité de production inaugurée (27/01) Société d'origine israélienne arrivée il y a un an au Luxembourg (voir paperJam 01.2003 page 18), Raval Europe, spécia­ lisée dans la réalisation de systèmes de ventilation installés sur les réservoirs d'essence de voitures automobiles, a inauguré son unité de production dans le Centre d'entreprise et d'innovation Ecostart à Foetz. L’entreprise, qui emploie 33 personnes, devrait, à terme, dou­ bler ses effectifs. 5,5 millions d'euros ont été investis sur le site.

20 paperJam m ars 2004

DE

LA

p erspectives d’avenir, à l’heure où la mauvaise co n ­ jon cture économ ique pèse de tout son poids sur le secteur IT. Le leader du m arché, le fran çais

Business

Objects

(BO), a d’ores et déjà assuré ses arrières en acquérant le num éro trois m ondial, Crystal Decisions, leader sur le m arch é am éricain. Une opération, réalisée le 11 décembre dernier, qui a coûté

G illes H ocepied : "P lu s la so ciété g ra n d it, p lu s e lle e n g e n d re de

la bagatelle de 3 0 0 millions de dollars US en cash et de 5 0 0 millions en actions et qui pèse, forcém ent, sur les résul­ tats trimestriels du groupe. Au q uatrièm e trim estre 2 0 0 3 , Business Objects a ainsi enregistré une perte de 8,6 millions de dollars US, contre un bénéfice net de 12 millions l’année précédente. Son chiffre d’affaires, lui, s’est élevé à 184,2 millions, en hausse de 46% par rapport au quatrième trim estre 2 0 0 2 . Sur l’année 2 0 0 3 , le chiffre d’affaires atteint 5 6 0 ,8 mil­ lions de dollars US (+8% ), BO réalisant un bénéfice de 2 2 ,6 millions. 3% de ce chiffre est assuré

RAVAL EUROPE

SECTEUR

Business Intelligence (BI) voit s’ouvrir devant lui de belles

au

Belux.

Business

Objects et Crystal, ensemble, ont réalisé en 2 0 0 3 un chiffre d’affaires de 7 3 6 millions de dollars US. Le groupe ambi­ tionne d’atteindre le milliard en 2 0 0 4 - 2 0 0 5 et 1,6 milliard en 2 0 0 6 . Au Luxem bourg, de plus en plus m ajorité

d ’en treprises, en des institutions

financières, se tournent vers la Business Intelligence.

”Il

c lie n ts e t p lu s e lle g ro s s it e n c o re ' n ’existe p a s d'en treprises qui ne ch erchen t p a s à am élio rer leurs p erform an ces, explique W im Van W inghe, marketing director BIS (Benelux Iberica,

sen te un m arché très p ro m et­ teur p u isq u e dans le dom ain e d e VIT, il réalise la p lu s g ros­ s e cro issa n ce dan s le m o n d e”, se réjouit M. Van W inghe.

La B u sin ess Intelligen ce n e sert q u ’à cela : o p tim iser les processu s, m ieux con n aître les clients, a v oir une m eilleu re visibilité d e son m étier. La B usin ess Intelligen ce f a i t p a rtie du top 3 d es in vestissem en ts d es entreprises ”.

Hocepied, M anaging director BIS. Après une croissance sur le m arché Belux de 2 0 % l’an dernier. Business Objects - le

Aujourd'hui, la BI permet de rassembler les inform a­

nom ne change pas - prévoit une croissance de 25% pour

tions contenues dans diffé­

cette année. M. Hocepied pré­

rentes bases de données, de les com biner entre elles et de

dit que les produits de Crystal, jusqu'alors absents du marché luxembourgeois, vont prendre

S can d in av ia).

les analyser afin d’en tirer un m eilleur novembre

profit. Depuis dernier, Business

Objects propose un nouveau produit de p e r fo r m a n c e m an ag em en t, qui perm et d’analyser la perform ance de son entreprise et de se situer par rapport à des objectifs définis. ”L e m arch é d e la B usin ess Intelligen ce rep ré­

"Au Luxembourg, les p oten ­ tiels de développem en t sont én orm es p u isq u e B u sin ess Objects com pte m oins de 100 c lie n ts ”, exp liqu e Gilles

leur essor. Actuellement, la part de marché de Business Objects sur le marché Belux atteint 2 2 ,8 %. La société, pré­ sente depuis 1996 sur le m ar­ ché Belux où elle totalise 9 0 0 clien ts, entend p ro ch ain e­ m ent renforcer ses équipes afin de répondre au m ieux à la croissance. ■ F.R.


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a c tu a lité

e n t r e p r is e s

PEPPER&SALTEVENTS

10 ans et une nouvelle identité visuelle (03/02) Cela fa it désormais dix ans qu'Annik et Gérard Paquay ont créé, au Luxembourg, une agence de production et d'organisation d'événements, ce qui était encore unique à l'époque. PepperEtSalt Events mise, plus que jamais, sur l'aspect production et a ainsi déve­ loppé le concept Black Box, une structure amovible de quelque 1.200 m2 qui a notam­ ment servi dans le hall Victor Hugo fin 2003. L'anniversaire de la société a également été l'occasion d'un changement d'identité visuelle, www.pepperandsaltevents, corn

B G L IN V E S T M E N T P A R T N E R S

Dividendes 2003: +24% (16/01) BGL Investment Partners, cotée en Bourse à Luxembourg, a enregistré, pour 2003, une hausse de 24% des dividendes reçus de ses participations, avec 6,8 millions d'euros. Le total des actifs de la société s'élève à 285 millions, après que 20,6 millions d'in­ vestissements nouveaux ont été réalisés en 2003. L'action a rega­ gné près de 43% en Bourse, mais affiche encore une décote de près de 40% par rapport à sa valeur théorique estimée. Un écart que BIP juge excessif, et "ne répondant ni à la qualité des actifs sous-jacents, n i à leur évolution positive", www.bip.lu

IE E

Pour une meilleure sécurité des piétons (27/01) IEE Luxembourg a choisi d'investir dans les produits SimDesigner et Catia V5 du fournisseur américain MSC.Software, afin de développer un système de sécurité intégré dans le parechoc. Il s'agit de capteurs de détection de pression de l'im pact sur le pare-choc, de sorte qu'en cas d'accident, le capot de la voiture s'ouvre légèrement, offrant une zone d'impact flexible qui réduit ainsi le risque de blessures graves pour les piétons, www.iee.com

O P T IM A L S E C U R IT Y

L'Instant Messaging à la portée de tous (02/02) La société Optimal Security, spécialisée dans les services d'hébergement de messagerie et de site web, aux entreprises

LU X SA T

La Video à la demande entre en Europe par le Luxembourg AVEC

D EU X

MOIS

DE

retard, Luxsat International lance "en fin ” son offre de vidéo à la demande (VOD) (voir paperJam 1 2 .2 0 0 3 p 40). Prévu initialem ent à la m i-décem bre, la société a préféré éprouver sa tech n o ­ logie av an t de la com m er­ cialiser et a profité de sa présence à la Foire d’au tom ­ ne p our sé le ctio n n e r 15 foyers qui o n t servi, en quelque sorte, de cobayes et p erm is de p ro céd er à quelques ajustem ents. En outre, les responsables arg u m en ten t, b izarrem en t, av o ir finalem ent crain t cette période de Noël, certes pro­ pice au x cad eau x, mais au cours de laquelle leur p ro­ duit risq u ait d ’être noyé dans d'autres offres co m ­ merciales. Luxsat a choisi le Luxem ­ b ou rg com m e prem ière étape pour com m ercialiser le fruit de cinq an nées de rech erch e. C ou ran t 2 0 0 4 , l’o ffre sera étend ue à la Belgique, l'A llem agne et le M oyen O rient. Ce sera, ensuite, au tou r de la France, l’Espagne et la Scandinavie. D isponible depuis m ifévrier sur les réseau x câblés de

Siem ens

et

E ltro n a,

comme aux particuliers, innove à Luxembourg en proposant un service d'instant Messaging, pour les professionnels comme pour les particuliers. Une simple connexion et la création d'un compte

L u x sa t d ev rait faire son ap parition sur le satellite

sur www.jabber.lu ou sur www.netgine.net suffisent pour "chatter" en toute confidentialité. "La technologie libre Jabber est un parfait

A stra cou ran t m ars. D’autres discussions avec Coditel et le

module de 'groupware' intra-entreprise mais aussi un puissant o u til de com m unication vivant", affirm e Laurent Vuillermoz, gérant de la solution NetGine.net www.netgine.net

PAPERJAM

Bourrage papier Dans la galerie "Auto portraits", publiée dans notre dernière édi­ tion, le véhicule Saab 9.5 Aero présenté par Jean Dicato (page 68) a été acheté au Garage Saab Pierre Kremer à Mersch.

22 paperJam m a rs 2004

La L uxstation est d otée d'une té lé ­ c o m m an d e in te ra c tiv e , p e rm e tta n t n o ta m m e n t de jo u e r, de s u rfe r su r le net e t d 'é c rire ses e -m a ils . tup a analysé les m odèles de co m p o rtem en t en m atière télévisuelle. "Les gen s ont

besoin d e p lu s en p lu s d ’in ­ teractivité et d e m oins en m oins d e rig id ité”, con state Claudine R ipert, Chief O perative O fficer. L u x sa t voit encore, dans l’explosion des DVD et hom e ciném a, ainsi que dans le développe­ m ent d’Internet et du m ulti­ m édia, un en v iro n n em en t favorable à la VOD. En effet, Luxsat, c ’est un peu tout cela à la fois. Au m oyen de la L uxstation, le télésp ecta­ teu r p eut ch o isir à to u t m om ent de regarder le p ro­

phonique ou le câble, reg ar­ der un DVD, éco u ter un CD et, dans un futur proche, enregistrer ses CD m usicaux sur le disque dur, qui devien­ dra ainsi un juk e-b ox. Bien entendu, cette offre in n o v an te a un p rix : la Luxstation, distribuée par le réseau Imagin, les magasins Hifî International et Luxsat (3, rue des Bains) v au t 7 5 0 euros et n’est pas disponible en location. Le prix descend à 4 4 9 euros pour la souscrip­ tion d’un abonnem ent d'un an (à 2 6 euros par mois) et à 2 8 9 euros sur une base de

ou

deux ans. En optant pour la formule

réseau de la ville d'Esch sont

G râce au disque dur de 160 Go intégré à la L u x ­

sans abonnem ent (Hit), il faut com pter entre 3 et 5 euros par film (disponible pendant 24h),

quant à elles très avancées.

station, 1 5 0 heures de pro­

"A ujourd’hui, on jo u e dans la cou r d es grands. C’e s t la p re m ièr e o ffre en E u rop e de VOD d istribu é p a r c â b le et s a t e llit e ”, se targue Thierry

gram m es, mis à jo u r quoti­ diennem ent, se trou ven t en p erm anence à disposition du

M am an, CEO de L uxsat. A v an t de p ro p o ser la vidéo à la dem ande, la star­

g ram m e qui lui p laît jo u er à un jeu vidéo.

mais les films proposés sont plus récents que via l’abonne­ ment. Quant à ceu x qui son­ geraient déjà à frauder,

client. Outre les 3 0 0 films

Luxsat répond que ses sys­

qui seron t visibles p ar an et les co n certs, le déten teu r de la L uxstation peut surfer sur

tèmes de sécurité m ent fiables et ainsi toute forme Jusqu’à quand? ■

Internet, via la ligne télé­

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a c t u a l i t é Lu x e m b o u r g

Promotion de la place:

et si chacun y mettait du sien? L'ABBL a commandité un rapport qui a coûté 372.000 euros et voudrait bien que le gouvernement mette la main au portefeuille. ON SAIT L’IMPORTANCE

ration, comm andé par l’asso­

mette la main à la poche,

que revêt, pour les banquiers et assureurs grands-ducaux,

ciatio n des banquiers au cab in et d'étude allem and Grolman. Ce rapport aurait dû être présenté au x membres de l’ABBL, le 18 février der­

mais plus rien ne devrait a

la prom otion de la p lace financière. A fortiori en cette période où elle fait la Une de

priori être décidé avant les élections de juin prochain. Le

Pourtant, Profil a, parallè­ lement, travaillé sur le même sujet et élaboré une synthèse

m ot à dire. L’idée n ’a rien de

m oins été inform é des conclusions de cette étude.

selon Paul Hammelmann, a de fortes chances de conver­

à point nommé dans la pers­ p ective des prochaines

Selon François Moes, les

ger avec les conclusions de l’étude Grolman.

échéances électorales. Pour parvenir à ses fins,

Profil relève ainsi, dans ce docum ent, que de n om ­

Profil dit ne pas vouloir brû­

queraient des investissements de l’ordre de 5 0 millions d’euros. Il n ’est pas évident

breuses actions sont menées en faveur de la promotion du

que les membres de l’ABBL les banques - consentiront à supporter, seuls, cet investis­

Luxem bourg (label Made in

n ’en

a

pas

pour les "affaires" qui l’écla­ boussent (lire aussi l’article p. 30).

calendrier. Ainsi, François Moes, pré­

Lucien Thiel, directeur de l’ABBL, n'a pas ménagé ses

coûts qu’engendreraient cette prom otion co n certée. A ujourd’hui, il voudrait entrer au gouvernem ent (il

sident de l’A ssociation, nous a -t-il précisé que cette réunion du 18 février ne devait concerner finalement que le seul Conseil d’adminis­ tration de l’ABBL, appelé à se prononcer sur les suites à d onner au x recom m an da­ tion s ém an an t du rapport Grolman. Contacté par nos

est candidat CSV pour la cir­

soins

nom breuses

d’études allemand s’est fait,

ne

con scription

reprises, Lucien Thiel, lui, n ’a pas semblé souhaiter com m u­ niquer sur le sujet.

pour partie, au regard de la forte proportion de banques

entre elle. "Il y a un grand

efforts ces dernières années afin d’imposer au gouverne­ ment la prise en charge - ou du moins une partie - des

centre),

tou t

com m e Paul H amm elm ann (pour le LSAP), président de Profil, dont la mission est de promouvoir la place. Les p roch ain es

élections

à

de

Décision qui vaut son pesant d'or

arrivant à grand pas, l'ABBL avait déjà approché, fin 2 003, les différents partis politiques pour leur faire part de ses desiderata. Dans le même temps, un rapport sur une stratégie de promotion de la place était en cours d’élabo­

24 paperJam m a rs 2004

conclusions et les recom m an­ dations de Grolman impli­

sement. Ils doivent d’ailleurs se prononcer sur la question à l’occasion d’une réunion pré­ vue le 5 mars prochain. Le ch o ix d’un cabinet

allemandes au sein de l’ABBL (un quart environ). On pour­ rait s’étonner que ce ne soit pas Profil, dont c ’est le rôle de promouvoir la place finan­ cière,

qui

ait été

mandaté

"Ce rapport a été com m an­ dité p a r la seu le ABBL. Il lui en a coûté 15 m illions de fr a n c s (3 7 2 .0 0 0 e u ro s)’’,

pour réaliser un tel rapport. Mais de l’aveu de son prési­

nous a indiqué M. Moes. Evidem m ent, les banquiers

prête et ne disposait pas des moyens humains pour cette

sou haiteraien t

tâche.

que

l ’E tat

prom otion, dans lequel la place financière aurait son

reprenant ses propres vues stratégiques. Un rapport qui,

gouvernem ent

nier, mais il semblerait que des détails techniques aient modifié quelque peu sur le

la presse étrangère, non pour ses performances, mais plutôt

unique organisme national de

dent,

l’agence

n ’était

pas

Luxem bourg, e-governm ent, Service information et presse, Board o f econom ic develop­ ment, chambres profession­ nelles, missions économiques du m inistère des A ffaires étrangères) mais que celles-ci sont

pas

révolutionnaire, mais ressort

ler les étapes et s'est rendu, rapport sous le bras, auprès des différents parties concer­ nées. Le 16 février, il devait ainsi rem ettre son rapport au Codeplafi. A uparavant, l’asso­ ciatio n av ait, elle aussi, démarché les partis politiques avec l’assurance de recueillir l’assentim ent notam m ent du LSAP et du CSV.

coord onn ées

orchestre, m ais il lui m an qu e un c h e f qui devrait être, en l ’occu rren ce, le P rem ier m inistre, résume M. Hammel­ mann. Le gouvernem ent a f a i t b eau cou p d e c h o ses, am is rien p o u r les coordonner. Le c h e f d ’orchestre devrait être un peu m al à l ’a is e ca r il a beau cou p de m usiciens qui ont d ’autres chefs". Plus que jam ais, Profil réclam e la créatio n d’un

Prise de conscience "Le gouvernem ent, a p ris con scien ce q u ’il f a u t coordon­ ner la prom otion de la place", constate M. Hammelmann. Et d’indiquer qu'il convient de prendre exemple sur ce qui se fait à l’étranger. MM. Juncker et Frieden se sont finalement déclarés d’accord pour coor­ donner la promotion, ils ne se sont en revanche pas encore prononcés en faveur de l’oc-


Lu x e m b o u r g a c t u a l i t é

troi d’un quelconque subside. Si cette agence nationale voit le jou r, Profil lui attribue

difficilem ent, c ’est que le gouvernem ent intervienne

déjà trois cibles: le grand public luxem bourgeois, le

motion de certains secteurs, com m e le vin par exemple,

grand public international qui a une fausse image du pays - et les décideurs luxem ­

mais qu’il ne veuille jusqu’ici pas le faire pour la place

bourgeois. "Depuis 5 ans, il

n ’y a p resq u e plu s de d éci­ deu rs éco n o m iq u es luxem ­ bourgeois et j e regrette qu e le Luxembourg a it laissé fa ir e cela". Ce son t au ssi les p e r ­ sonnes q u ’il fa u d ra it viser”,

financièrement dans la pro­

financière. "Le gouvernem ent d o it s a v o ir q u e tous les m em bres ne son t p a s prêts à f a i r e d e la p ro m otion . Il devrait nous y p o u ss er”, esti­ me

M.

H am m elm ann,

qui

pense qu’une seule et unique agence de promotion de la

estime le président de Profil. Comme autre argument de

place ne coûterait pas plus cher que ce qui se fait actuel­

promotion, Profil verrait bien des anciens dirigeants de la

lement, puisque les forces se trou ven t dispersées. "La

place, pas nécessairem ent luxem bourgeois, intervenir.

France, l ’A ngleterre le f a i t et nous, p etit pays, on n ’y arri­ ve pas", se fâche-t-il.

Les missions économiques à l'étranger doivent demeurer, dans le but de promouvoir non pas un secteur, mais l’économ ie en général. M. H amm elm ann est d'ailleurs d’avis que le pays devrait se doter d’une agence de publi­ cité internationale, c ’e st-à dire qui connaisse les diffé­ rentes cultures et la manière de les aborder. "C’est in ten sif

en coûts, m ais il fa u d r a it le fa ire" . Au program me encore de cette prom otion, le salon Luxfinance. Initié en 2 0 0 2 , il n’a pas eu lieu l’année derniè­ re mais ne se tiendra pas non plus cette année, contraire­ ment à ce qui était initiale­ ment prévu. Le rendez-vous est pris, désorm ais, pour 2 0 0 5 , dans le cadre de la pré­ sidence luxem bourgeoise de l’Union européenne. "Un tel

salon devrait être exporté, une f o i s a tte in te une certa in e renom m ée grâce à des interlo­ cuteurs de qualité. Là encore, il f a u t activer les retraités", indique le président de Profil. L’association entend aussi

Profil, qui a reçu le soutien de l'ABBL pour coucher sur papier ses vues stratégiques, n’aurait d’autre ch oix que de participer à la mise en œuvre des recom mandations, si le rapport était approuvé par les membres de l’ABBL. L’ALFI et l’ACA pourraient également décider, à leur tour, de m an­ dater Grolman pour réaliser une étude spécifique à leur secteur. Le président de Profil estime que pour mettre en œuvre une stratégie de pro­ motion de la place financière, il faut étudier les différents secteurs, sans quoi, "cela n ’a

p a s d'intérêt". En

con clu sion ,

Paul

Hammelmann souligne que Profil ne pourra réaliser ses objectifs qu’avec l’appui du gouvernement et la création d’une agence nationale, ce qui constitue son objectif pri­ maire. "Ensuite, on p arlera de l ’étude Grolman". Un rapport qui, vraisemblablement, aura coûté très cher pour ce qu’il contient, si l’on en juge la ver­

mettre à contribution l’Université de Luxem bourg et la L uxem bourg School of

sion synthétique que nous avons pu nous procurer: un

Finance, par des travaux, de

nement de Luxem bourg

la recherche et, "pourquoi p a s , via un p rix P rofil, p u isq u e le know how s ’y trou­ ve v ra im en t a u jo u r d ’hui",

dans lequel rien de véritable­

document estampillé... Gouver­

m ent

révolutionnaire

et

n ’est

P aul H a m m e lm a n n : "Il y a un g ra n d o rc h e s tre m ais il en m a n q u e le c h e f qui d e v ra it ê tre , en l ’occurren ce, le P r e m ie r m in is tre ".

mis en avant, sur la base, notamm ent, d’une analyse de presse couvrant la période

lance M. Hammelmann. Ce que les acteurs de la

janvier 2000-m ars 2001... ■

place financière comprennent

Florence Reinson

paperJam m ars 2004 25


a c t u a l i t é Lu x e m b o u r g

M É D IA T E U R

IN T E R N E T B U S IN E S S T R O P H Y 2003

Opérationnel à partir du 1er mai

Banco pour Infodata et Sales-Lentz

(21/01) Passée la polémique de sa nomination en ta n t que pre­ mier médiateur du Grand-Duché, Marc Fischbach a été officielle­ ment assermenté par le premier ministre Jean-Claude Juncker, le 21 janvier. L'heure est désor­ mais au recrutement des col­ laborateurs de son secréta­ riat, qui sera installé à l'Hôtel Saint-Maximin. Rattaché à la Chambre des députés, le médiateur commencera ses activités le 1" mai prochain.

IL R

La portabilité mobile espérée pour juin (21/01) Il aura fallu attendre la réponse à une question parle­ mentaire du député socialiste Marc Zanussi pour que l'In stitu t luxembourgeois de régulation (ILR) communique officiellem ent sur l'état d'avancement de la portabilité des numéros mobiles à Luxembourg. Un Groupement d'intérêt économique (GIE) a été constitué entre les opérateurs, à qui il appartient d'introduire cette portabilité, l'ILR se contentant de la surveillance des opé­ rations. C'est ce GIE qui procédera à la commande du système technique retenu. "Les opérateurs se sont engagés de réaliser la portabilité pour ju in 2004", indique l'ILR, qui précise que les prin­ cipes et modalités d'application du portage seront fixés vers la mi-mars 2004. www.ilr.lu

GOUVERNEMENT

La loi du 30 juillet 2002 entre dans les mœurs (28/01) En réponse à une question parlementaire du député socialiste Mars Di Bartolomeo, Jean-Claude Juncker a indiqué qu'au 15 décembre 2003, 284 contribuables ont profité des mesures fiscales d'encouragement à l'acquisition de terrains à bâtir et d'immeubles d'habitation par la loi du 30 ju ille t 2002. A la même date, le taux des impositions des personnes physiques, soumises à l'im pôt sur le revenu au titre de l’année 2002, s'élève à 62,72%, soit 78.455 impositions sur un total de 125.097 dos­ siers immatriculés. Mais M. Juncker a précisé que le dossier de bon nombre de contribuables ayant procédé à une vente immo­ bilière en 2002 restait encore en souffrance... www.chd.lu

CRP H EN R I TUDOR

Le e-learning en grappes (11/02) A l'occasion des rencontres du e-learning qui se sont tenues à la mi-février, le CRP Henri Tudor a annoncé la création d'une "grappe e-learning". Son objectif est de regrouper les com­ pétences afin de développer un projet devant assurer l'existence d'une solution complète Open Source, répondant aux standards du marché et accessible pour to u t le secteur luxembourgeois du domaine, d’ici à la fin de l'année 2004. www.crpht.lu

26 paperJam m a rs 2004

L’ASSOCIATION DES PROFESsionnels de la Société de l’Information (APSI) a remis, début février, ses In tern et Business Trophy 200 3 . Le prix de la Chambre des Métiers est allé à la société Infodata pour son projet ”A lw @ y s on", alors que le prix de la Chambre de Commerce est revenu à SalesLentz pour son projet "Easy by Coach". Plus de 80 invités du monde professionnel et insti­ tutionnel s’étaient donnés ren­ dez-vous au Sofitel pour la deuxième édition de ces tro­ phées. L’APSI, dont l’ambition est de stim uler les initiatives novatrices dans les domaines de la société de l’information au Luxembourg, a cette année encore réussi son pari en pri­ m ant deux sociétés 100%

Les la u ré a ts de l'In te rn e t Business Trophy 2003: de gauche à droite: A lain Stephan et Khalid Bougria (Infodata); M arc Sales, Tony C zajor et D aniel D echm ann (S ales-Len tz).

m ade in Luxembourg.

informatique embarquée, per­ mettant une gestion du maté­

Suite au lancem ent du concours, en octobre 2 0 0 3 ,

riel roulant et du personnel itinérant d'une entreprise,

l’IBT avait retenu au total huit dossiers pour le ju ry final com posés de représentants indépendants. Trois grands critères ont guidé le ju ry: l’im­ pact du business sur l’entrepri­ se cliente, le caractère nova­ teur du projet et enfin l’utilisa­ tion appropriée de la techno­ logie employée. Le premier projet à retenir l’attention du jury a donc été le projet w w w .easybycoach.com de la société de transport Sales-Lentz. S'inspirant du principe aérien "low cost", le

dans le but d’un meilleur contrôle des coûts de dépla­ cement, d’une diminution des tâches adm inistratives et d'une meilleure réactivité face au x besoins des clients. Si Ton évoque la question du respect déontologique de la vie privée des salariés, Daniel Dries, directeur de la société

site offre la possibilité à ses uti­ lisateurs d’acheter en ligne des tickets de bus à prix défiant toute concurrence (un Luxembourg-Bruxelles commandé à l’avance peut valoir la somme symbolique d’un euro). Du côté du second vain­ queur,

Infodata

propose

"Alw@ys On", une solution

"La solu tion Alw ays On n'est certainem ent p a s destinée à un rôle de contrôle p o licier dans l ’entre­ prise, m ais plu tôt à un rôle d ’accroissem en t de V efficacité dans le p rocessu s de gestion de l ’entreprise ba sé su r une con fian ce réciproqu e accrue, et si la con fian ce se donne, elle se contrôle aussi". est

form el:

Cette remise des trophées fut également l’occasion pour Jean-M arie Reiff, de l'Office Luxem bourgeois d’A ccrédita tio n et de S u rv e illa n ce ,

d’an n o n cer la création de deux certificats à l’échelle nationale: l ’e-com m erce certifie d -q u a lité et le e-infrastruc-

ture certified. 11 a également profité de l’o ccasio n pour mentionner que le Luxem ­ bourg était le prem ier à mettre en place une toute nouvelle initiative européen­ ne, du nom de CASES (Cyberworld Awareness Security E nhancem ent Structure). Ce service aura pour missions principales de fournir des inform ations de base sur la sécurité des systèmes d’infor­ m ation ainsi que de suivre la com m unication de m enaces et de vulnérabilités. Enfin, Marc Hemmerling, V ice-président de l'APSI, n ’a pas manqué de rappeler, en évoquant la dernière étude Cap Gemini Ernst ft Young sur les services en ligne en Europe, que le Luxem bourg, en la m atière, traîne toujours en queue du peloton euro­ péen... ■ F. B.


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a c t u a lit é L u xe m b ourg

Confiance

dans les institutions Comment les Luxembourgeois se positionnent-ils par rapport à la politique? L'Université de Luxembourg et l'ILReS se penchent sur le sujet. TOUT COMME EN 1999, LA

p a rfo is

m êm e

légitim iste”,

cellule STADE (Statistique et

com m ente

Décision), Unité de recherche

Docteur en Sciences politiques,

interdisciplinaire de l’Univer­ sité du Luxembourg, réalise

chercheur au sein de la cellule

une étude sur la participation

miers résultats.

politique dans le pays, avec en toile

Philippe

Poirier,

STADE, à la lecture de ces pre­ Ainsi, les trois institutions

popu lation sem ble avoir de plu s en plus confiance en la ju stice, d ’une m anière gén éra­ le. Il s ’agit p o u r elle de retrou­ ver un référencem ent m oral qu e les Eglises ne sem blent plu s en m esure d ’apporter", précise M. Poirier.

de fond les élections

auxquelles les personnes inter­

législatives et européennes du 13 juin prochain. La première

rogées reconnaissent accorder

Si la Chambre des Députés

le plus de confiance sont la

affiche un degré de confiance

analyse des résultats de son­ dages m enés p ar l’ILReS

Cour européenne de Justice (76°/o, avec l’hypothèse d’une

de 63°/o, "plutôt b o n ”, les médias, en revanche, ne trou­

montre un grand degré de

certaine confusion, dans les

vent grâce qu’au x yeu x de

confiance accordé à leurs ins­

réponses, avec la Cour euro­

62°/o des personnes interro­

titutions par les Luxembour­

péenne des Droits de l’Homme

geois.

de Strasbourg); le gouverne­

gées, ’’ce qui est fa ib le, il ne fa u t p a s le cacher", estime le

"On est toujours très institutionnaliste au Luxembourg,

m ent

chercheur du Centre Univer­

(75°/o)

et

la

Justice

luxembourgeoise (73°/o).

"La

sitaire.

L’objectif de cette étude, commanditée par la Chambre des Députés, est de co m ­ prendre le fonctionnem ent du champ politique luxem bour­ geois, mais pas de jeter les bases de quelconques pronos­ tics en vue du 13 juin. "Nous

ne cherchons q u ’à évaluer la so cia lisa tio n p o litiq u e des Luxem bourgeois et des rési­ dents étrangers au début d e la cam pagne. Il f a u t donc consi­ dérer ces résultats avec p ru ­ dence, plu tôt com m e des hypo­ thèses de tra v ail”, prévient Philippe Poirier.

Luxembourg, laboratoire politique

P hilip pe P o irie r: "La p o p u latio n veut re tro u v e r un ré fé re n c e m e n t m o ra l que les E glises ne s e m b le n t p lu s en m e s u re d ’a p p o rte r"

Au Luxem bourg, plus qu’ailleurs, il est observé une

Poirier, beaucoup plus étonné, en

revanche,

du très

haut

niveau de confiance affiché envers

les

associations

citoyennes (62%), ce qui re­ présente, en l’occurrence, une autre spécificité tout à fait luxembourgeoise. "Le Luxem­

bourg, à bien d es égards, constitue une sorte de labora­ toire d'étude p o u r les p o lito ­ logues, car on a affaire à une société ‘bizarre’, dans le sens où elle est en f a i t constituée de plusieurs sociétés distinctes", rappelle M. Poirier. D’ici au mois de juin, et même au-delà, les travaux de la Cellule STADE s’attacheront à faire l’étude qualitative des

certaine recomposition de la participation politique: 62% des personnes interrogées expriment ainsi leur envie de devenir membre d’une associa­ tion. "C’est une situation qui

stratégies de tous les acteurs

détonne un peu avec ce que l ’on p eu t observer dans d ’autres m étropoles nationales ou régio­ nales en Europe. On constate que les gens préfèren t adhérer à une association plutôt q u ’à un parti ou un syndicat", relève

tiques et socio-économiques

M. Poirier. L’intention d’adhé­ sion à un syndicat n'est, en effet, que de 47% et celle de rejoindre un parti de 23% , ”ce

qui se situe tout de m êm e dans la m oyenne haute européenne", constate le chercheur. Du reste, les degrés de confiance accordés au x syndi­ cats (60%) et au x partis poli­ tiques (45%) sont également haut placés dans le paysage politique européen, "mais ce ne

28 paperJam m ars 2004

sont p a s non plus des taux én o r m e s”, estim e Philippe

du système politique et écono­ mique pendant la campagne électorale, mais aussi à établir un profil sociologique des ins­ titutions et des acteurs poli­ conditionnant la vie politique du pays. L’analyse du processus du choix des candidatures et la définition du parcours social des candidats sera également m enée,

ainsi

qu’une

étude

sémiologique des professions de foi et des documents de campagne des partis et des candidats. Enfin, une étude des résul­ tats du scrutin sera réalisée, à travers le dépouillement d’un échantillon de 6 .0 0 0 bulletins, afin, notamment, de vérifier l’hypothèse d’un électeur stra­ tège. ■ Jean-Miehel Gaudron


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a c t u a l i t é Lu x e m b o u r g

L'encombrante affaire Parmalat La faillite du géant de l'agroalimentaire a conduit le Luxembourg à mener une enquête pour blanchiment. Avec ses moyens limités... ALORS QU’IL RÉFLÉCHIT activem ent à la promotion internationale de son image (lira aussi page 24), le Luxem bourg se serait bien passé de ce nouveau coup de projecteur apporté par l’affai­ re Parmalat. Où resurgit la question de la facilité plus ou m oins grande d’établir, à Luxem bourg, des sociétés écran et, a contrario, de la dif­ ficulté pour la justice de tra­ vailler dans de bonnes condi­ tions. Depuis le 11 novem bre 2 0 0 3 , jou r où des commis­ saires au x comptes ont émis des doutes sur un investisse­ ment de 5 00 millions d’euros effectué par Parmalat sur un fonds baptisé Epicurum, basé aux lies Caïmans, les événe­ ments se sont enchaînés: chute de l’action, arrestations, perquisitions,... Et le Luxem­ bourg n ’est pas épargné. Le 31 décembre, une inform ation judiciaire a été ouverte par la justice luxembourgeoise pour blanchim ent. "C’est une

infraction de conséquence et nous devons au préala ble dis­ p o ser des inform ations sur l ’infraction prim aire constatée en Italie. Il y a, a priori, une action délictueuse en Italie, avec des détournem ents de fo n d s systém atiques et a p p a ­ remment, une p a rtie de ces fo n d s a été tra n sférée au Luxem bourg. A nous de reconstituer ce qui s ’est réelle­ m ent passé", nous explique le

une

dizaine

d’institutions

financières de la place. Les autorités italiennes ont égale­ ment introduit, fin janvier, une demande d’entraide judi­ ciaire. "Le cas échéant, une

com m ission rogatoire ém a ­ nant des autorités luxembour­ g eo ises p ou rra être établie afin que des enquêteurs d ’ici a illen t là-bas", précise M. Frising.

"On risque de s ’em bourber

"

Le dirigeant-fondateur de Parmalat, Calisto Tanzi, arrêté le 27 décembre dernier, et son directeur financier, Fausto Tonna, avaient créé six sociétés écrans au Luxembourg. Dans un article paru le 24 janvier dernier, le quotidien français Le M onde a remonté la filière. Au cœ ur de la tourmente, on trouve la société Satalux, immatriculée rue Sainte-Zithe, (à la même adresse que le département de domiciliation de sociétés de la compagnie Mercuria, filiale du plus gros cabinet d’avocats luxembour­ geois, Arendt El Medernach) et qui aurait détourné les 500 millions d'euros détenus par le fond Epicurum. Du reste, certaines sources d’information ont fait part, à un moment, de l’inculpation de

Une série de perquisitions

trois avocats de ce cabinet, dont Paul Mousel, l’un des principaux associés, en person­ ne. Ce qui nous a été formelle­ ment démenti par le procureur d'Etat adjoint qui affirme "qu’il

a, du reste, été opérée dans

n ’y a eu, à ce stade encore peu

procureur d’E tat Jean-Paul Frising.

30 paperJam m ars 2004

adjoint,

Une p laq u e d é s o rm a is c é lè b re dans le m onde e n tie r...

avancé de l ’enquête, aucune inculpation". L’affaire ne s’arrête pas là pour le Grand-Duché. Dans le chef de Mercuria, on trouve encore Third Millenium - dont

matière de captives de réassu­ rances, détenu à parts égales par la KBL et Le Foyer. Enfin, le cabinet d’audit KPMG Luxembourg, via sa filiale KPMG Financial

l’actionnaire de référence est... Epicurum - une société dissou­ te en juillet 2003, qu a publié

Engineering,

un bilan de liquidation sans convoquer d’assemblée géné­ rale extraordinaire.

dont les comptes sociaux n’ont pas été publiés depuis 1999,

Dans la galaxie Parmalat, on trouve encore Parmalat Soparfi, Food Reinsurance (une compagnie de réassurance sous contrôle du Commissariat aux Assurances) et Newport, trois structures constituées via Gecalux, des acteurs majeurs de la place de Luxembourg en

est

également

montré du doigt, avec l’imma­ triculation d’Olex, une société

mais qui a été vendue début 2003. Et voilà le parquet luxem­ bourgeois aux prises avec une nouvelle grosse affaire et une capacité de traitement toujours aussi limitée... "On est toujours

demandeurs de plus de moyens. Des a ffa ires com pliqu ées com m e celles-là nous posen t

forcém en t des problèm es. Car il fa u t aussi traiter les dossiers en cours! Il est clair que si trop de dem andes ajfluent, on risque de s ’em bourber",

avoue

M.

Frising. "Il est évident que cette

affaire là est parm i les priori­ taires. Mais, vu q u ’il n ’y a pas encore d ’inculpation et encore moins de personnes détenues, elle n ’est p a s encore traitée en priorité absolue". Et de prévenir que des inculpations ne pour­ ront

être

lorsque

envisagées les

trav au x

que de

"déblayage" résultant des actes d’instruction auront été termi­ nés. ■ Florence Reinson et JeanM ichel Gaudron


Luxe m b ourg a c t u a lit é

C H A M B R E DES D ÉP U TÉ S

F E D IL

Réformes structurelles: le Luxembourg doit mieux faire

Jean Spautz se retire (31/01) Comme on pouvait s'y attendre, Jean Spautz ne fa it pas partie de la liste des candidats CSV (circonscription sud) pour les prochaines élections législatives. L'actuel président de la Chambre des députés, âgé de 73 ans et entré pour la première fois au Parlement en 1959, a décidé de passer la main. Son fils, Marc, secrétaire général du LCGB (syndicat dont son père fu t aussi pré­ sident), sera, quant à lui, candidat, www.chd.lu

A L’OCCASION DE LA réception du Nouvel An des entreprises, le jeudi 22 janvier dernier, qui a réuni de nom­ breuses personnalités du monde politique et écono­ mique, le président de la FEDIL, Charles Krombach s’est largement exprimé en faveur

CLC

Vers de nouveaux billets en euro?

"d’un changem ent de mentali­ té au niveau de la société". Tout au long de son discours qui sonnait comme un messa­ ge direct aux partis politiques en vue des élections législa­ tives de juin 2004, le président

(04/02) La Confédération luxembourgeoise du commerce (clc) a consulté ses membres en vue de remettre à la Banque centrale euro­ péenne l'avis des professionnels du commerce sur la question de la mise en circulation de billets d'une valeur inférieure à 5 euros.

a placé la croissance au centre de ses préoccupations. Prenant soin de remercier l’engage­ ment du gouvernement actuel en faveur de l’entreprise, il a néanmoins pointé du doigt la perte de compétitivité de l’éco­

L'intérêt de l'existence des pièces de 1 et 2 centimes est également à l'ordre du jour, www.clc.lu

M IN IS T È R E D E L 'E N V IR O N N E M E N T

Sept ans pour polluer moins (03/02) Dans la droite ligne du protocole de Göteborg, signé en

nomie nationale ainsi que les actions indispensables à enga­ ger pour la relancer de maniè­ re durable. Chiffres à l’appui, Charles Krombach a dressé un bilan de la situation économique et sociale plutôt morose: crois­ sance économique au ralenti (l,3o/o en 2002, 1,2% en 2003 et selon les prévisions, 2% en 2004), nombre important de

suite de réformes fiscales afin de maintenir un haut niveau

restructurations et de plans sociaux, taux de chômage avoisinant les 5°/o, léger désé­ quilibre du budget de l’Etat, évolution des salaires au-delà de l'accroissement de la pro­ ductivité du travail ainsi qu’une situation financière difficile au niveau de certaines branches de la sécurité sociale.

d’investissements publics et un environnement fiscal compéti­ tif. Dans un deuxième temps et à l’instar de ses voisins, il sou­ ligne l’urgence de veiller à une maîtrise des coûts de l'assuran­ ce maladie en prévoyant, entre autres, une participation des salariés afin d’assurer le finan­ cement à long terme du systè­

Par ailleurs, il n’a pas manqué de mentionner deux autres

me de Sécurité Sociale. Troisièmement, il insiste sur l’augmentation de l’employa-

facteurs potentiels d’aggrava­ tion, à savoir, la force de l’euro par rapport au dollar et le prochain élargissement en mai 2004. Afin d’enrayer la perte de vitesse de l’économie nationa­ le, il a évoqué cinq grands domaines d’action. Tout d’abord, il préconise la pour­

C h arles K rom bach: "L 'ann ée é le c to ra le à v e n ir s e ra une é p re u v e de v é rité p o u r le s p a rtis p o litiq u e s ".

bilité de la main-d’œuvre par une politique de formation orientée selon les besoins du marché de l'emploi. Comme corollaire, il recommande un investissement conséquent dans la recherche et le déve­ loppement ainsi que la promo­ tion de la coopération entre

1999, le Luxembourg peaufine son plan de réduction de sub­ stances polluantes. Le secrétaire d'Etat à l'Environnement, Eugène Berger, prévoit qu'à l'horizon 2010, le pays réduirait ses émissions en dioxyde de soufre de 19%, en oxyde d'azote de 11%, en ammo­ niac de 1% et en composés organiques volatils de 27%. C'est sur­ to u t en matière d'oxyde d'azote que le Luxembourg doit concen­ trer ses efforts, en partie à cause des rejets de la centrale Turbine Gaz-Vapeur d'Esch-sur-AIzette. www.gouvernement.lu; www.emwelt.lu

l'industrie et les institutions de la connaissance. Enfin, il attire l’attention du public sur l’harmonisation des procédures administratives dans les domaines du droit d’établissement, du droit de l’environnement, du droit social ou encore du droit des affaires à un niveau européen afin de faciliter le bon fonctionnement des entreprises. Se référant à certains pays du nord de l’Europe dont les gou­ vernements ont eu «la sagesse» d'entamer les réformes structu­ relles nécessaires afin de garan­ tir la compétitivité de leurs entreprises, il a clôturé son dis­ cours par une mise en garde de la classe dirigeante luxembour­ geoise contre l'immobilisme notamment dans le domaine de la protection sociale. ■ F.B.

TEC H N O PO R T SCHLOSSGOART

U nouvelles entreprises en 2003 (01/02) 123 personnes étaient employées, au 31 décembre dernier, au sein du Réseau d'innovation Technoport, dont 80 dans les locaux mêmes du Technoport à Esch. En 2003, 46 nouveaux contacts ont été établis, mais seules 4 entreprises ont finalement été accueillies dans ses locaux. Le taux d'occupation de la surface disponible atteignait 81% en fin d'année, www.technoport.lu

PARLEM ENT

Pour un service bancaire minimum (27/01) Le député chrétien social Claude Wiseler a déposé une pro position de loi, déclarée recevable et transmise au gouvernement, instituant un service bancaire universel de base, susceptible de "concilier solidarité sociale e t réalisme économique". Le but serait double: garantir à toute personne un accès aux services bancaires élémentaires et rendre les conditions de cet accès plus transpa­ rentes. Le texte s'inspire principalement d'une récente loi belge.

paperJam m ars 2004 31


a c tu a lité

Les voix s'élèvent contre le projet de label européen Au Grand-Duché, on est attaché au label "Made in Luxembourg ", créé pour favoriser les exportations et qui jouit d'une excellente réputation. volontaire pour les produits domestiques, ou encore un

lieu sur un site luxembour­

label obligatoire pour tous les

pour des services luxembour­

produits. Dans tous les cas de figure, il n’est pas prévu de rem placer les labels natio­ n aux qui pourront continuer

geois, (c’est-à-dire des travaux

label européen, "made in EU"

surtout l'homogénéisation. Or, on voit m al l ’intérêt pour les consom mateurs, car ils veulent savoir d ’où viennent les p ro ­ duits. Le label luxembourgeois ou allem and a plus de prestige que ne l ’au rait un label euro­ péen ”.

semble ne susciter, pour l’heure, que des critiques.

Le document de travail, qui n’a pour l’heure qu’une v o ca­

C’est le cas en France et en

tion de consultation, envisage

Allem agne et Claude Sahl, membre de la direction de la

plusieurs options pour la réglementation d’un tel label.

document de travail aboutit à un règlement comm unautaire, ce qui est loin d’être garanti. Du côté de la Chambre de Commerce, qui a créé, il y a

A D IEU VINS L U X E M bourgeois, jam bons italiens, voitures allemandes et par­ fums français? Pas sûr! La proposition

du Commissaire

européen au Commerce, Pascal Lamy, de lancer un

propriété intellectuelle au ministère de l’Economie au

Soit son utilisation volontaire, aussi bien pour les produits

Luxembourg, ne voit pas pour­

domestiques que ceux impor­

quoi le Grand-Duché se distin­ guerait de ces deux pays. "Le

tés, soit une

but de la Commission, c ’est

obligation

de

l’utiliser pour les produits importés, mais une démarche

P rès de 300 e n tre p ris e s lu x e m b o u rg e o is e s possèdent le la b e l "M a d e in L uxem bo u rg "

à être utilisés, si toutefois, le

ans, le label "Made in Luxembourg" (marque collec­ tive enregistrée au registre 20

"Luxembourg"

geois), l’autre

intellectuels réalisés ou des savoir-faire créés au GrandDuché). Quelque

150

Commerce et 120 affiliées à la Chambre des Métiers disposent de ce label. S'il est difficile de chiffrer son impact sur les exportations locales - 80°/o de la production grand-ducale est

Benelux des marques sous le numéro 3 0 2 799) conjointe­ ment avec les ministères des

titre

A ffaires étrangères et de l’Economie et la Chambre des

pliées par 4 ou 5.

Métiers, on voit plutôt d’un mauvais œil la perspective de voir apparaître un label euro­ péen. ’’N otre sentim ent est de

ne p a s f a ir e fig u rer le label 'Made in E u rop e’ à côté d ’un 'Made in Luxem bourg’, car ce dernier p erd rait son im p a ct”, affirme Davis Lutty, attaché économ ique au service du département international de la Chambre de Commerce.

"Avoir deux labels ne sert à rien"

sociétés

membres de la Chambre de

exportée-, on peut souligner, à indicatif,

que celles-là

ont, depuis 1984, été multi­ Le

label

"Made

in

Luxembourg", s’il n’est pas garant de la qualité des pro­ duits, véhicule la bonne image de marque du pays. "Les fo u r ­

nisseurs luxembourgeois jo u is­ sent d ’une bonne renommée, surtout pou r les pays lim i­ trophes”, assure M. Vesque. "Avec le label européen, on perd l ’identité nationale".

"Les différen ts m inistres européens ont déjà refusé l'idée de ce label. La solution serait de f a ir e cohabiter les deux labels. Dans ce cas, cela repré­

Le label luxembourgeois a été créé en vue de promouvoir les exportations luxembour­ geoises. Il s’agit d’un label d'origine et non pas de qualité, insiste Jean-Claude Vesque,

32 paperJam m ars 2004

sen terait un plus p o u r les grandes exportations”, estime, pour sa Conseiller

part, du

Edith

Stein,

département

international à la Chambre de Commerce. Quant à M. Vesque,

H ead o f International Trade Department à la Chambre de

il est d’avis qu’il serait préfé­

Commerce. Il y a, du reste, deux labels distincts: l’un

européen, auquel serait ajouté

rable d’avoir un seul label

"Made in Luxembourg” attri­

la

bué pour des produits luxem­

"Avoir deux labels ne sert à

provenance

du

produit.

bourgeois (dont la dernière transform ation substantielle,

rien si ce n ’est à induire les consom m ateu rs en erreur",

économiquement justifiée a eu

conclut-il. ■ Florence Reinson


Lu x e m b o u r g a c t u a l i t é

Cinéma:

silence, on coupe! Le secteur audiovisuel n’a pas été épargné par les restrictions budgétaires. Il lui manquera 500.000 euros cette année. ALORS MÊME QUE LE Grand-Duché prétend vouloir soutenir et développer le sec­ teur culturel, dans son ensemble, et audiovisuel, en particulier, le gouvernement, dans son budget 2004, lui a coupé ses crédits. Le Fonds national de soutien à la pro­ duction audiovisuelle (Fonspa) a ainsi vu son enveloppe réduite de 5 0 0 .0 0 0 euros. De 4.5 millions en 2 0 0 3 - dont 3.5 millions alloués à la seule production audiovisuelle elle a fondu à 4 millions. Une situation que com prennent difficilement les producteurs qui estiment que, si les règles changent, un projet, bâti sur plusieurs années, peut tomber à l’eau. Guy Daleiden, managing director du Fonspa, se veut ras­ surant, même s’il ne se réjouit pas de ces coupes budgétaires.

”11 ne s'agit p a s d ’un acte poli­ tique de la p art du gouverne­ ment. Toutefois, com m e il a dû épargner de l'argent, tous les fon d s ont subi des diminu­ tions". Le ministre délégué aux Comm unications, François Biltgen, a promis que lorsque reviendraient les jou rs meilleurs, le budget serait revu à la hausse. Une promes­ se

facile

à

faire,

en cette

période préélectorale. M. Daleiden assure que si le bud­ get est revu à la hausse l’an prochain, il n ’y aura pas de grandes répercussions. Le Fonspa peut en effet encore compter sur les 5 0 0 .0 0 0 euros

aurait péril en la demeure. L’an dernier, 36 dossiers ont été traités et 21 d’entre eux se sont vu accorder une aide financière. Deux types d’aides sont mises à disposition des pro­

retours son t m aigres . En m oyenne, ils s ’élèv en t à 70.000 euros p a r an", avoue

estime que, contrairement à la

M. Daleiden.

sionnelles,

Donato Rotunno, réalisa­ teur et producteur de la socié­ té de production Tarantula,

aujourd’hui,

estime

fin des années 90, où les réa­ lisations n ’étaient pas profes­ est capable,

n ’y a que des film s en luxem ­ bourgeois. On a une sp écifici­

de réaliser des

té luxem bourgeoise - 3 5 % de

on

productions internationales. Eddy G eradon-Luyckx,

ducteurs: les aides autom a­ tiques, par le biais de certifi­ cats d’investissement audiovi­

une

associé de M. Rotunno, recon­

vision politique du finance­

naît que l’enveloppe dévolue à

ment qui soit cohérente. "Elle

la production

suel, et les aides sélectives, attribuées pour le développe­ ment, la production et la dis­ tribution des films. Sur les 41

doit s ’inscrire dans une vision eu ropéen n e. San s volonté politique, le ciném a n ’existe p a s ”. Et de réclamer une pro­

est confortable au Luxembourg, en regard de ce

millions d’euros investis l’an dernier dans la production au

fessionnalisation du secteur:

Luxembourg, l’Etat a accordé des déductions fiscales à hau­ teur de 30°/o. Ces aides auto­

qu’il

faudrait

l ’on veut aller. L e ciném a luxembourgeois n ’existe p a s : il

audiovisuelle

résidents étrangers - et l ’on ne p eu t p a s la nier", insiste-t-il. Au Luxembourg, 4 5 0 per­ sonnes vivent de l’audiovi­ suel: 4 0 sociétés de produc­ tion

cohabitent,

dont

une

qui se pratique dans les autres

quinzaine sont agréées par

pays, mais il estime qu’il faut renforcer les outils dispo­

le Fonspa, ce qui leur permet de

bénéficier

du

certificat

"Cela fon ction n e ici com m e un fo n d s régional".

nibles. Et Donato Rotunno de

d’investissement audiovisuel.

poursuivre: "La volonté existe

Leur avenir est-il, à terme,

De son côté, Guy Daleiden

m ais l ’on ne sait p a s vers où

menacé? ■ Florence Reinson

matiques, qui constituent des non -recettes d’impôt pour l'Etat, se sont ainsi élevées à 12,3 millions d’euros. Mais d’une manière ou d’une autre, la moitié de ces 30°/o de pertes pour l’Etat, se retrouve réin­

Guy D aleid en (Fonspa): "A nous de nous o rg a n is e r avec n o tre b u d g e t p o u r p o u v o ir fin a n c e r l ’a id e à la p ro duction, c a r c ’e s t ce q u i e s t le p lu s visible".

jectée dans l’économie luxem­ bourgeoise.

“Le cinéma luxembourgeois n ’existe pas" Les aides sélectives, en par­ tie débloquées une fois le film terminé, sont accordées après avis du comité de lecture et du comité économique et finan­ cier. Pour espérer obtenir un financement du Fonspa, les projets doivent avoir un lien avec la culture luxembour­ geoise, que ce soit par le scé­ nario, le lieu de tournage, la nationalité des techniciens ou celle du réalisateur. Le Fonspa

qui n’ont pas été dépensés l’an dernier. En revanche, si l’en­ veloppe devait continuer à

devient ainsi actionnaire et, si recettes il y a, il sera rémuné­

fondre progressivement, il y

ré au prorata de sa mise. "Ces

g

co o

o o £

paperJam m ars 2004 33


a c t u a l i t é Lu x e m b o u r g

M O U V E M E N T A N T I PUB

Marre de la pub (25/01) Après avoir sévi à Paris fin 2003, les m ilitants anti-pub débarquent à Luxembourg, où quelques autocollants ont été appo­ sés sur des abribus. Le mouvement n'a évidemment pas la même ampleur que celui mené dans le métro parisien en fin d'année der­ nière. D'ailleurs, Métrobus, la régie publicitaire de la RATP, a assigné 62 militants anti-pub en justice et leur réclame 980.000 Euro de dommages et intérêts. L'audience de l'affaire devrait se tenir le 10 mars 2004 à Paris.

AGENDA 4 MARS

Journée boursière La traditionnelle journée boursière organisée par la Bourse de Luxembourg aura pour invité d'honneur M. Josef Ackermann, président du comité exécutif de la Deutsche Bank. Elle se dérou­ lera le jeudi 4 mars à partir de 18h00 à l'Hémicycle du Centre des Conférences du Kirchberg. Renseignements: Angelika Guertler (Bourse de Luxembourg) 47 79 36 243; agu@bourse.iu

8 MARS

European Fund Awards En marge des conférences ALFI (lire par ailleurs en page 77) et pour la troisième année consécutive, Fund-Market et Upper, en partenariat avec la Voix du Luxembourg et le Luxemburger Wort, organisent les European Fund Awards. L'événement débutera par une conférence sur le thème "2000-2015: an era for active p o rt­ folio management'. Le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden et le président de l'ALFI Thomas Seale clôtureront la manifestation. Renseignements et inscriptions: info@ fundm arket.lu

1 8 -2 4 M A RS

CeBIT 2004 Hanovre accueille son traditionnel grand rendez-vous internatio­ nal consacré à l’informatique, aux télécoms, à l'électronique et aux équipements photo. La foire regroupe pas moins de 6.500 exposants regroupés sur 355.000 m2. Vous pouvez y assister en ta n t que simple visiteur, mais aussi en ta n t qu'exposant: le ministère de l'Economie, avec Luxinnovation et le Technoport Schlassgoart, proposent deux formules de participation. Contact: Luxinnovation (Jean Trimbour) 43 62 631; jean.trim bour@ luxinnovation. www.cebit.de

36 paperJam m ars 2004

C R EA TIO N D 'E N T R E P R IS E

Un esprit d'initiative encore frileux CES DERNIERES ANNEES, les initiatives en faveur de la création d’entreprises se sont multipliées (les faillites aussi d'ailleurs, même si on estime que la plupart sont sans doute d’origine frauduleuses, les autres étant dues à un manque de liquidités). La rai­ son en est sim ple: le Luxembourg présente le taux d’indépendants - 6°/o de la population active - le plus bas d’Europe. Peu de statistiques concer­ nant la création d’entreprises sont disponibles mais, selon celles du Statec, le ministère des Classes moyennes a déli­ vré, en 2 002, quelque 4 .859 autorisations. Ce qui ne veut pas dire que toutes les autori­ sations ont été transformées en entreprise. Dans le même temps, 681 faillites ont été d éclarées, auxquelles il convient d'ajouter le nombre d’entreprises ayant été dis­ soutes sans pour au tan t qu’une faillite ait été pronon­ cée. Mais ces derniers chiffres sont difficiles à connaître. En 2 0 00, le pays comptait 2 0 .5 6 9 entreprises. Leur nombre est passé à 2 4 .0 0 9 en 2 0 0 3 . Si cette croissance est importante, il s’agit pour la plupart des nouvelles venues, de sociétés anonymes ou de sociétés à responsabilité limi­ tée. Le nombre d’entreprises individuelles reste, lui, stable. Les Chambres de Commerce et des Métiers constituent les interlocuteurs de prédilection pour tout créateur d’entrepri­ se qui souhaiterait franchir le pas. Ces deux organes conseillent le futur entrepre­ neur, lui facilitent les

Il ne s u ffit pas d 'a v o ir une bonne idée pou r se la n c e r dans la créatio n d 'e n tre p ris e . démarches administratives, et l’informe des aides financières et des structures d’accueil existantes. En outre, le gou­ vernement a décidé, en ja n ­ vier dernier, de mettre en place un Comité national pour la promotion de l’esprit d’entreprise qui sera chargé de rechercher les synergies entre les différents acteurs existants. C’est dans ce souci de for­ mation et d'information que s’est tenu, début février, un séminaire sur la création et le développement d’entreprise, organisé par la Fondation des universitaires en Sciences économiques (Fuse), avec le soutien des deux chambres professionnelles et de la fidu­ ciaire Weber et Bontem ps. Pour preuve que l’esprit d’en­ treprise est bel et bien présent

qui s’était déplacé pour l'oc­ casion. Les enjeux de l’esprit d’entreprise ne sont pas les mêmes que l’on soit ministre ou

futur

entrepreneur.

M.

Grethen y voit, lui, une solu­ tion aux nombreuses trans­ missions et reprises d’entre­ prises existantes, la création d’emplois

nouveaux,

l’aug­

m entation de la compétitivité et de la croissance du pays, un renouvellement du parc des entreprises; mais aussi le plaisir d’être entrepreneur. Le créateur d’entreprise, lui, peut être poussé par sa moti­ vation et ses idées mais aussi par la perte de son emploi ou l’insatisfaction dans son tra­ vail actuel. Toutefois, créer sa propre entreprise

n ’est pas

une décision qui se prend à la légère. D'ailleurs, parmi l’au­

au Luxembourg, une centaine de personnes y ont participé.

ditoire de ce séminaire, bon

"L'esprit dan s l'air

d ’in itia tiv e est du tem p s”, a

s’étaient déplacés pour s’in­ former et peser le pour et le

con staté le m inistre de l’Econom ie, Henri Grethen,

contre. Franchir le pas reste

nom bre

de

participants

encore plus incertain... ■ F. R.


Lu x e m b o u r g a c t u a l i t é

Faites vos jeux! Le jury des Trophées F/P/C 2003 a rendu son prem ier verdict: voici les nominés par catégorie CAMPAGNE RADIO

Mikado Publicis Campagne de Lecture

idProd

(M in is tè re de l'E d u c a tio n )

Disc Profi (G am e D o c to r)

Orbite Communication

Comed Promotions 2003 (Q uick)

binsfeld

La force de l'A m itié (Brasserie de Lu xem bo urg )

(A ssurances l e Foyer)

CAMPAGNE PRESSE/ ANNONCE ISOLÉE

Concept Factory

binsfeld

Pension com plém entaire

Elargissement de l'Europe

Nouvelles étiquettes

(Service In fo rm a tio n e t Presse)

(D om aines V insm oselle)

idProd

binsfeld

Violence (M in is tè re de

Le crayon (Im p rim e rie Buck)

la P ro m o tio n fé m in in e )

Mikado Publicis Annonce Vœux (O p tique

SITE INTERNET CMI Creative Communication www.brucall.com (B ru c a ll)

Bizart w w w .victor-buck.lu

M o itz h e im )

Mikado Publicis Annonce Affichage (JC D ecaux)

Mikado Publicis Businessman - séducteur (D e lo itte )

A près la K u ltu rfa b rik en 200 3 , la so irée fin a le 2 00 4 des Trophées F /P /C / se tie n d ra le 26 m a rs aux Foires In te rn a tio n a le s .

(Im p rim e rie B uck)

CMI Creative Communication

CAMPAGNE P R E S S E / CAMPAGNE COMPLETE

www.nico.lu (N ico M a g a zin e s SA)

Cropmark w ww.yuppiland.lu (C actus)

CMI Creative Communication w w w .blitz.lu (B litz A g e n c y )

CAMPAGNE DE COMMUNICATION O N L IN E / INTERACTIVE Cropmark CD Rom Prix d 'A rt Schuman (V ille de Luxem bo urg )

Mikado Online

Concept Factory Elargissement de l’Europe (Service in fo rm a tio n e t Presse)

Bizart

binsfeld

brochure enferm ement

Série lim itée ArtEtVin XVII

Mikado Publicis

(M in is tè re de la Fam ille, de la S o lid a rité so cia le e t de la Jeunesse)

(D om aine s V insm oselle)

Campagne image (B anque G énérale du Luxem bo urg )

Advantage

Cropmark

Campagne Fischer (P anelux)

Jeux didactiques pliés

Mikado Publicis Campagne Refaire le monde

(A d m in is tra tio n des Eaux e t Forêts)

(B a ttin )

rose de claire

Orbite Communication

Le Grand Ouvrage

je me suis gâtée (L oterie

(B ib lio th è q u e N a tio n a le de Lu xem bo urg )

n a tio n a le )

Vidale-Gloesener

AFFICHAGE

Anders Rum (C laude K ohnen)

Campagne Banners (In te rn a x x )

Comed

Mikado Online

Affiches Cinéma 2003

CORPORATE DESIGN

Campagne E-mail (In te rn a x x )

Vidale-Gloesener

Interact

Vidale-Gloesener

M&V Concept

Sciènce Photography 2003

Achten (A ch te n ) Ouverture du Restaurant

Vidale-Gloesener Visor

Cube Luxdsl (PEtTluxem bourg)

Glas Consulting Carbag (C arbag Trading Luxem bo urg )

MAILING DeTe Publicité (PEtTluxem bourg)

Mediation Direct M ail (PEtTluxem bourg)

Bizart Carte de déménagement

( n a tu r m usée)

(F o u rc h e tte Et B agu ettes)

(Service de S anté au Travail )

Vidale-Gloesener

Concept Factory

Comed

H ugo)

Le Cedies a déménagé

Mach - The Telco Clearing Expert (M AC H )

carte de vœux (S E SA stra)

(Cedies)

binsfeld

Bizart

Vidale-Gloesener

Letzebuerger Filmprais

Kee Krich (ATOM)

Diffbus (V ille de D iffe rd a n g e )

Inter-Communication

Advantage

Cropmark

(Fonds n a tio n a l de so u tie n à la p ro d u c tio n au d io visu e lle )

Le MMS et la M ouche (CM D)

firw a t ? (S écu rité ro u tiè re )

Prix d 'A rt Robert Schuman

binsfeld La cène (Sources R o s p o rt/ R o sp o rt B lue)

TRAVAUX D'EDITION

PACKAGING

binsfeld

HORS CATÉGORIES Mikado Publicis City N ight Bus

Cropmark

(V ille de Luxem bo urg )

www.comed.lu

Advantage

Jeux didactiques Maison V icto r Hugo (M a is o n V ic to r

CAMPAGNE TV

ip rocks

Comed

Vin de glace et vendanges tardives (D u h r Frères)

TipTop M ailing

(B rasserie n a tio n a le / B o ffe rd in g )

Springer (L u x la it)

Vidale-Gloesener

idProd

(V ille de Lu xem bo urg )

M&V Concept Ouverture du Grand Théâtre (G rand Théâtre de la V ille de Luxem bo urg )

form at / rose de claire La Bibliothèque G rand-Ducale en visite à la Bibliothèque nationale (B ib lio th è q u e N a tio n a le de Luxem bo urg )

binsfeld Stand FIL Autom ne (S idor)

AUTOPROMOTION

Vidale-Gloesener

Advantage

H itt Parade

carte de vœux

(Den N eie Feierkrop)

Advantage

Virum waissen Blat

binsfeld

rose de claire

Bizart

Salon du vin de Printemps

(A d m in is tra tio n c o m m u n a le de W alfe rd a n g e )

Vin Primeur (D om aines

Carte de nouvel an / livre journal

Cool Raoul

(A u ch a n )

Vinsm oselle)

(S écu rité ro u tiè re )

paperJam m ars 2004 35


a c t u a lit é g r a n d e ré g io n

C E R C L E EC O N O M IQ U E L U X E M B O U R G

CONFÉDÉRATION EU RO PÉEN N E DES SYNDICATS

Mouvements sociaux à prévoir les 2 et 3 avril (27/01) A l'occasion de la réunion, à Luxembourg, du Conseil syndical interrégional, la Confédération européenne des syndicats (CES) a appelé tous ses affiliés à organiser les 2 et 3 avril 2004, dans toute l'Europe, des actions de protestation et des manifes­ tations de masse. Objectif: attirer l'attention du grand public sur les dangers pesant sur l'avenir de l'Europe sociale et citoyenne, dans le contexte de restructurations d'entreprises et de hausse du chômage constatés. Des actions syndicales sont prévues à l'échelle de la Grande Région, w w w .gra nde regio n.ne t

TOUT COMME SON HOMOlogue Forum Europa, le Cercle Economique de Luxembourg ambitionne de donner à la Grande Région ses lettres de noblesse. A l'occasion de la présentation des résultats d’une enquête intitulée

luxai

R

"Quelle im portance les entre­ p rise s lu xem bou rgeoises accordent-elles à la Grande R égion?”, il a pu constater qu'en dépit d’un intérêt cer­

EDITUS

L'édition 2004 d'Inter Région est parue (09/02) La 12' édition de l’annuaire Inter Région est disponible gratuitement auprès d'Editus. Recensant plus de 15 000 entre­ prises, il a été rebaptisé Annuaire B-to-B Inter Région, afin de répondre aux besoins d'information et de promotion du marché B2B. Pour la première fois, le CD-Rom de l'annuaire a été encarté dans l'ouvrage qui a été diffusé à 35.000 exemplaires au Luxembourg et dans la Grande Région, www.interregion.com

CATTENOM

8% de l'électricité française est lorraine (05/02) En 2003, la centrale nucléaire de Cattenom a atteint un nouveau record de production d'électricité avec 37,6 milliards de KWh (36,5 milliards en 2002), soit 8 % de la production françai­ se. Aucune autre centrale française n'a produit autant d'énergie. Le site est toujours la cible du “ C ollectif de Schengen", composé de par­ lementaires et d'élus locaux, qui dénoncent les dangers liés aux rejets de la centrale. http://nucleaire.edf.fr

RYANAIR

Charleroi: j'y suis, j'y reste! (02/02) En dépit de la décision de la Commission européenne d'imposer à Ryanair de rembourser une partie des aides publiques qui lui ont été accordées, la compagnie aérienne low cost a réaffirmé son intention de rester rattachée à l'aéroport régional de Charleroi. Quelques liaisons aériennes pourraient néanmoins être supprimées au départ du site belge, selon les suites données au dossier. Ryanair va en effet porter l'affaire devant la Cour européenne de justice, to u t comme la région wal­ lonne. www.ryanair.com

36 paperJam m ars 2004

Mieux vendre l'idée de coopération transfrontalière

tain de la part des entreprises sondées, l’idée de la coopéra­ tion transfrontalière se vend toujours aussi mal. Jeune association créée en ju in 2003, le Cercle Economique de Luxembourg regroupe une cinquantaine de jeunes PME/PMI actives pour l’essentiel dans le secteur ter­ tiaire. Elle cherche à représen­ ter leurs intérêts dans la Grande Région et à promou­ voir et accom pagner le déve­ loppement de leurs activités. L’étude, menée par le Cercle auprès de ses membres, a reçu un taux de réponse plutôt correct de 64°/o (32 entreprises sur 50 ont répondu), mais ne se veut évidem m ent pas représentative de l’ensemble du tissu d’entreprises luxem ­ bourgeois. Elle a néanmoins le mérite d’identifier la nature des relations com m erciales transfrontalières actuelles d’un certain nombre d’entre­ prises et d’imaginer un futur schém a de développement h arm on ieu x de Région. Cette

la Grande dimension

prend davantage, aujourd'hui, tout son sens dans une Europe élargie vers l’Est, où d’autres pôles transfrontaliers ne man­ queront pas de concurrencer le nôtre. En dépit de l’enthousiasme affiché face au climat d’af­ faires actuel (41 °/o des entre­ prises le jugent prometteur) et

L uxair fait p artie des en tre p rise s présentes a u -d e là des fro n tières luxem bourgeoise (ici, à Hayange).

des

relations

com m erciales

intenses (ces relations portent essentiellement sur les ser­ vices, l’achat de matières pre­ mières ou sur la sous-traitan­ ce), le constat demeure que l’idée de la coopération trans­ frontalière se vend toujours aussi mal. En réalité, si 94°/o des entreprises interrogées disent entretenir des relations au-delà des frontières natio­ nales, plus de la moitié d’entre elles avouent que ces relations sont plutôt irrégulières. Là où le bât blesse c ’est que la coopération est souvent perçue com m e une simple opportunité com m erciale:

"J’a i l ’im pression q u ’avec la dégradation de la situation économ ique, les en treprises com m encent à lorgner su r la Grande Région à la recherche avant tout d ’opportunités de croissance altern atives”, com ­ mente Claude Gengler, réali­

sateur de cette étude. Par ailleurs, si la volonté d’am é­ liorer la collaboration avec les entreprises frontalières est très forte, 54°/o des entreprises estiment que la coopération tran sfrontalière dans la Grande Région est lacunaire. 3% , seulem ent, la ju g en t excellente... Ces relations distantes s'ex­ pliquent en partie par un manque d'informations sur la Grande Région (84°/o souhai­ tent en savoir plus) et un besoin d’orientation (presque 40% des entreprises éprou­ vent le besoin de se faire conseiller pour trouver un partenaire de l’autre coté de la frontière). En dépit de tous ces obstacles, une note positive: 67% considèrent l’avenir de la Grande Région com m e un marché important et 53% y v oien t une région "bien vivante". ■ F. B.


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INFOTECHNIQUE AGEN CE CMi Creative Communication SU PP O R T Presse spécialisée C REATIVE D IR E C ­ TOR Fred Thouillot

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AXA LUXEMBOURG AGENCE Repères Communication S U P P O R T Presse magazine, affichage, print A CC O U N T M A NA G ER Francis Nicolay E Q U IPE CRÉATIVE Jeannic Lecomte, Patrick Collet, Virginie Feltz, Benoît Billo IL LU S TR A T IO N Patrick Collet

N on, l’a ctiv ité n ’est p as en b aisse au sein des a g en ces de co m m u n ica tio n à L u xem b o u rg . C ette n ou v elle galerie de réalisatio n s est la p reu ve que le d ébut d ’an n ée a été a c t if su r la p lace. C ertains en o n t m êm e p rofité p ou r faire ta ire les v ilain es ru m eu rs p réten d an t que tou s les visuels de ca m p a g n e s ’’in te rn a tio n a le s” so n t réalisés à B ru x e lle s... La cré a tiv ité lu xem b o u rg eo ise a ég alem en t son m o t à dire. On au ra l’o cca sio n , co m m e ch aq u e an née, de s ’en rendre co m p te lors de la soirée des T rophées F /P /C / du 2 6 m ars p roch ain . Le ju r y n ’a pas ch ô m é n on plus et v ien t de pré­ sen ter la liste des 5 n om inés p ou r ch acu n e des 13 c a té ­ gories. E nvie de sav o ir plus? R en d ez-v ou s en p age 3 5 ! ■

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M u ra

En dépit de la crise, les relations entre annonceurs et agences ne se sont pas détériorées. Professionnalisme oblige!

paperJam mars 2004


c o m m u n ic a t io n

ALORS

QUE

L ’ON

EST

toujours à se demander quand interviendra la reprise éco­ nomique tant attendue, les entreprises ch erch en t to u ­ jo u rs, plus que jam ais, à

p a s vraiment eu de suppres­ sions de budgets complets de communication, analyse ainsi Jean-Luc Mines, président du Comité de direction de l’agen­

p a r exem ple, le plu s souvent ces com pétitions ne son t p a s rém u n érées. Or, p o u r les agences, l ’investissem ent dans ces com pétition s est énorme",

ce Mikado-Publicis. La crise est

Un constat complété par Claude Moes, Directeur asso­

essen­

venue d ’un seul coup, sans vraiment prévenir. Cela a obli­ gé tout le monde à se remettre en question, annonceurs et agences”.

tielles ou, tou t du moins, jugées com m e telles. La communication, la publi­

donc, la nature des relations entre un an nonceur et son

cité entrent, bien souvent, dans

agence a évolué, les premiers

cette catégorie. Pas étonnant, donc, que le m arché des

nom m és se m on trant évi­ demment plus exigeants et attentifs à une utilisation la

optimiser leurs charges. Cette dém arche passe, en général, par la réduction drastique de certains budgets alim entant des

activités

moins

agences spécialisées ait pour le moins souffert de la “crise” que

Par la force des choses,

meilleure possible de chaque

vient de vivre l’économ ie mondiale et à laquelle le

euro dépensé. "La concu rren­

Luxembourg n’a pas échappé. Ceci est d'autant plus facile

rem arque Carlo Dickes, Directeur de l'Agence Comed.

que rares sont les cas où un

Ce n ’est p a s n écessairem en t m au vais, m ais c ela p eu t p o s e r un p roblèm e, si les an n on ceu rs m u ltiplien t les com pétition s entre agences. Cette d ém arch e augm ente la v itess e d e ro tatio n des agen ces p a r client, m ais p a s n écessairem en t la qu alité de leur pub. Ce qui est regret­ table, c'est que, con traire­ m ent à d ’autres pro fessio n s com m e celle des architectes

contrat écrit lie formellement un annonceur et son agence: un simple coup de fil annon­ çant la suspension - ou l'an­ nulation - d’une campagne de pub suffit dans bien des cas... Pour autant, ce ne fut pas non plus le carnage que d’au­ cuns avaient prédit, compte tenu de la forte concentration, dans le pays, de sociétés spé­ cialisées en la matière. "Il n ’y a

ce entre agen ces a augm enté,

cié de l’agence Millenium A dvertising: ’’Ces dernières

années, le client est devenu plus pro. On pa rle de plus en plus souvent le m êm e langage. Une agence n ’est plus unique­ m ent là que p o u r fa ir e de jolies im ages. L ’accom pagn em en t doit être perm anent, sinon, ça ne m arche pas. C’est un peu com m e pou r une voiture de rallye: si le p ilote et le co-pilote ne s ’entendent pas, la voitu­ re ne passera p a s le prem ier virage”. Jean -L u c Mines, lui, ne dit pas le contraire, quand il estime que "la qu alité ne se

lim ite p a s à être créatif. E n core fa u t - il l ’être dès la b a se d e la réflexion straté­ g iqu e. A u jo u r d ’hui, une a g en ce s e d o it d ’être p ro a cti­ ve. Il n e su ffit plu s de se con ten ter d e f a i r e ce qu e le clien t a dem andé, m ais bel et bien d ’a ller a u -d elà de ce q u ’il attend. Plus qu e ja m a is , le con seil en com m unication

d o s s ie r

s'inscrit dan s une réflexion globale. P our cela, il s ’ag it de con n aître p a rfa item en t son c lie n t d ’u n e p a rt, et les a tten tes du p u b lic -c ib le d ’au tre part".

Un marché encore jeune A ce stade de la réflexion, il convient de mettre un bémol quant à l’utilisation du terme

"annonceur”, tant cette notion peut paraître vétuste sous cer­ tains aspects. "A l ’origine, c ’est vrai, les agences du pub avaient pou r rôle de créer un contenu afin de le p la cer sur différents supports, se sou­ vient Pol Goetzinger, Directeur général de l’agence Concept Lactory. A ujourd’hui, il y a de

m oins en m oins d e créations d'annonces et de placem en ts: le placem en t et l ’a ch a t m édias ne représentent plu s q u ’un tiers dans la m oyenne des revenus des agences. Le travail se f a i t sur une base plu s large qui en globe des services d ’analyse et de réflexion stra­ tégiqu e”. Ceci étant posé, que l’on parle d’annonceur, de client


d o s s ie r

c o m m u n ic a t io n

tio n ”, brandis com m e une

verse, lorsqu e le clien t rem et en qu estion le trav ail de l ’agence, elle n e d o it p a s le con sid érer com m e une cri­ tique destructive. Cette rela ­ tion p eu t p a r fo is être d élica ­ te, p u isq u e la nature de ce travail n ’est p a s un e scien ce ex a c te ”.

charte de qualité. Les autres prônen t, n atu rellem ent,

S avo ir faire p asser un m essage pour les uns; savoir

tran sp aren ce com m e clés

et h on n êteté de v o û te de

le réceptionner et le tran sfor­

n iv e a u x création.

m er en con cept global pour les autres: la qualité de la

La com plexité, pour l’agen­ ce, peut égalem ent venir de la

’’La co n fia n ce m utuelle est évidem m en t une clé du su c­ cès. On s e con sid ère p lu tô t com m e p a rten aire et non p a s co m m e sim p le fo u r n is s e u r d ’un sim p le client", expose

co m m u n icatio n en tre les deux parties est évidemm ent

nature du con tact établi au sein de l’entreprise cliente.

primordiale. ”11 f a u t qu'il y

Rares sont, en effet, les socié­ tés qui disposent d'un réel

ou de partenaire, les agences ont du s’adapter dans l’ap­ proche de la relation avec leur donneur d’ordres. Certains, com m e

Concept

F acto ry

/

Interact, ont écrit noir sur b lan c les d ix com m an d e­ ments de leur "client d ed ica ­

l’édifice.

pour sa part M arc Binsfeld, Directeur de Binsfeld com ­

Le clien t d o it toujours rap p o rter le travail de l ’agen ce p a r ra p p o rt à son p ro p re intérêt, ses prop res produ its et services et certai­ n em ent p a s p a r rapport à l'intérêt de l ’agence. A l'in­ m unication.

ADVANTAG E

"Nous sommes indépendants" Le p e tit monde de la com m unication luxem bourgeois a été secoué,

fin

2003,

par

l'a s s o c ia tio n

entre

a it de la p a r t d e l ’a g en ce une v érita ble vo lo n té d e co m ­ prendre les besoin s du client et une p a rfa ite m aîtrise des outils à m ettre en œuvre, confirm e

F ran cis

Toute relation

de travail

dém arre tou jou rs p ar un briefing réalisé p ar l’an n n on ceur. Il y expose en détails le produit ou le service dont il veut confier la prom otion ou la réalisation - à l’agence. A charge pour elle de parfai­ tem ent bien savoir répercuter l’inform ation à tou s les du

p rocessu s

de

départem ent m arketing/com ­ m u n ication . Très sou ven t, encore, c ’est directem ent le directeur général - ou un

N icolay,

membre du com ité de direc­

Directeur général associé de l’agence Repères Comm unica­ tion. Cette com p réh en sion est

tion - qui ajoute ces co m ­ pétences à son planning déjà bien chargé.

b a sé e su r un e c a p a c ité à se m ettre à la p la c e d e l ’an n o n ­ c eu r”.

dans le sens où c'est la même personne qui sera alors am e-

Cela peut avoir du bon,

l'agence

Advantage et les cinq agences appartenant au groupe s a in t-p a u l

(O rbite,

In te r C om m u n ica tio n ,

P ub lila tin a ,

M eridian et Eleven), pour ne créer qu'une seule et même entité. Baptisée du nom d'Advantage, le nom le plus en vue sur le marché, cette opération donne naissance au plus Photo: Eric Chenal (Blitz)

grand groupe luxem bourgeois de com m unication globale riche d'une soixantaine d'em ployés e t présentant un ch iffre d'affaires annuel po tentiel de 15,5 m illions d'euros. "Il y a v a it un v ra i sens à créer une te lle agence à Luxembourg, explique Bob H ochm uth, président et direc­ te u r com m ercial d'Advantage. On possède désormais une ta ille c ritiq u e s u ffis a n te p o u r s 'a tta q u e r à de grands com ptes inte rnatio nau x". Evidemment, cette fusion a fa it d 'a u ta n t plus de b ru it qu'elle je tte Advantage dans la gueule du loup saint-paul, om niprésent et incontournable groupe de médias du pays (Luxemburger W ort, La Voix du Luxembourg, Telecran, la radio DNR ou encore le site d'offres d'em ploi w w w .jobsearch.lu). Un pacte avec le diable? "Les clichés o n t la vie dure e t on ne pourra ja m a is em pêcher les com m entaires e t les remarques ironiques, constate Serge Estgen, dire cteur du développem ent e t des relations publiques. M êm e s i on est dans le giro n du groupe sa in t-p a u l, on revendique une liber­ té de pensée e t d'actio n propres à notre métier. Le groupe est entré en mue e t se repositionne p a r ra p p o rt à son envi­ ronnem ent q u i évolue lu i aussi. Cette fusion n 'a u ra it c e rta i­ nem ent pas été possible il y a quelques années. N otre indé­ pendance, on la prouvera dans les actes". Fraîchement installée dans de nouveaux et spacieux (1.200 m!) locaux à Elowald, Advantage commence sa nouvelle vie par un exercice dé lica t: consolider les différentes cultures d'entreprises afin de dégager une philosophie unique. Il restera ensuite à m ontrer que le marché est de ta ille à digérer la présence d'un tel mastodonte... ■

46

Bob H o c h m u t h ( A d v a n t a g e ) : " Une t a i l l e c r i t i q u e s u f f i s a n t e p o u r s ' a t t a q u e r à de g r a n d s c o m p t e s i n t e r n a t i o n a u x " .


{binsfeld


d o s s i e r

c o m m u n ic a t i o n

née à valider le ch o ix final. Cela peut, a contrario, freiner parfois la qualité des échanges, mêm e si, à term e, une bonne exp érience v au t au moins autant qu’un bon diplôme.

R É M U N É R A T IO N S

H a rm o n is a tio n utopique? Comment rémunérer à un juste niveau la prestation d'une agence de communication? Comment quantifier la valeur ajoutée qu'elle apporte à un client? Voilà qui occupe les esprits des professionnels depuis bien longtemps. La fédération MarkCom et l'association Design Luxembourg, sous l'égide de la Confédération luxembour­ geoise du Commerce, travaillent, actuellement, sur l'élabo­ ration d'un petit guide qui pourrait servir de référence en la matière et qui, surtout, expliquerait noir sur blanc "qui fa it quoi". "Un te l docum ent nous dispenserait d'avoir systém ati­ quem ent à ju s tifie r nos tarifs, explique-t-on chez Design

Luxembourg. Chaque c lie n t sau rait à quoi s'en te n ir e t com ­ p re n d ra it pourquoi e t com m ent nous établissons nos prix".

Ce guide pourrait voir le jo u r d'ici la rentrée de septembre, sous une forme qui reste encore à définir. Grille de tarifs ou simples orientations générales? "Ce sera, en tous les cas, une preuve de maturité du marché, qui servirait à la fois d'outil précieux pour les jeunes agences et de garde-fou pour les clients", explique Pol Goetzinger (Concept Factory). La transparence, c'est évidemment la notion recherchée en tout premier lieu, pour éviter tout malentendu. Mais les façons de facturer ses services varient. L'association des agences françaises en a recensé pas moins d'une soixan­ taine... "Il n'est pas question de vendre n 'im p o rte qu o i à n 'im p o rte quel prix", prévient Bob Hochmuth (Advantage).

"G lobalem ent, la fo n ctio n d e c o m m u n ica tio n p re n d p ro g re ssiv em e n t u n e v ra ie p la c e au niveau d es en tre­ p r is e s , a v e c la p r is e de c o n s c ie n c e q u ’il s ’a g it là d ’une p a rtie intégran te d e la vie d e l ’en treprise, à tous ses n iveau x, c o n s ta te M arc Binsfeld. La situ ation id éa le sera it qu e les perso n n es des départem en ts com m u n ication aien t plu s d e p o u v o ir d e d éci­ sion au p rès d e la direction g én érale. Souvent, elles n ’ont p a s en core la p la c e q u ’elles m éritent". Au Luxem bourg, le m ar­ ché de la com m unication est en core relativem ent jeu n e, com paré a u x pays voisins. Souvenons-nous que la créa­ tion de la première structure vraim en t org an isée en la m atière (Interpub, en l’occu r­

rence) ne date que de 1964, mais que la première grande vag u e ne date que du début des an nées 8 0 , a v e c la c ré a ­ tio n de so cié té s co m m e B in sfeld C o m m u n ica tio n , C om ed, Im edia, M ade by S am ’s

ou

en co re

F a cto ry ,

Everest, M ikado...

M arc Binsfeld. Jeune marché, donc, mais qui a vite grandi: plus de 2 0 0 stru ctures revendiquent, le statut d’agence de publicité et/ou de com m unication au Luxem bourg. Mais on peut

vent apprendre à ju s tifie r leur propre valeur ajoutée, mais n 'o n t ja m a is v ra im ent appris à tra v a ille r de la sorte. C'est un processus le n t q u i fa it son chemin ".

Reste que cette volonté clairement affichée d'une certaine harmonisation se heurte à la spécificité du métier. "Il y a des éléments quantifiables, comme une analyse marketing, pa r exemple, constate Carlo Dickes (Comed). D'autres, comme la réalisation de travaux d'édition, peuvent être calculés pa r taux horaires. M ais il est plus d iffic ile de q u a n tifie r la valeur de la créativité. Or, c'est là que réside le véritable capital d'une agence. Comm ent en e ffe t déterm iner la valeur d 'u n e idée ou d'un concept. En théorie, toutes les agences auraient in té rê t à p ratique r le même tarif. Un te l ta r ifa d'ailleurs été élaboré p a r la MarkCom, mais je ne crois pas vraim ent q u 'il s o it ap pliqué d'une m anière hom ogène p a r tou tes les agences".

Après tout, n'est-il pas dans les bases d'une économie de marché de fonctionner selon le principe de liberté de ta ri­ fication et ce, d'autant plus que chacune des missions réa­ lisées par une agence relève du "sur-m esure"? "L'idée d'harm oniser to u t ça est très bonne! M a is je ne sais pas si elle est ré alisable", doute, également, Claude Moes (Millenium). On a besoin de rester dans les lim ite s de re la­ tions business normales. A nous, aussi, de faire preuve d'un m axim um de transparence e t de ne pas tra ite r d iffé re m ­ m e n t un c lie n t q u i a u ra it un budget de 2 m illio n s p a r rap­

J e an- Lu c Mines (Mikado): " L a q u a l i t é ne se l i m i t e p a s à ê t r e c r é a t i f "

U8

Kneip,

”Les p r e m iè r e s d em a n d es de stages d ’étu diants en com ­ m un ication daten t d es années 90. C’est cette génération là qu e l ’on retrouve au jou rd’hui dans les agences ou bien dans les p o s te s m arketin g des annonceurs. Ils ont entre 3 0 et 3 5 ans, qu elqu e part, ce sont des p ion n iers”, explique M ed iation ,

Si on est cher, on d o it savoir dire pourquoi. Les agences do i­

p o rt à un autre qu i n 'a u ra it que 1 m illio n " ■

Orbite

C om m un ication. S’ensuivit une seconde déferlante, dix ans plus tard, avec l’avène­ m en t des B izart, C oncept


c o m m u n ic a t io n

ses ressources sur les diffé­ rentes actions envisagées. La plupart de ce que l’on peut appeler les grands

n ’en gen dre p a s d e p ro b lèm es m ajeu rs. N ous b a so n s nos ch o ix en fo n c tio n d e la "dis­ p o n ib ilité ” et/ou d e la c r é a ­ tivité d e l ’ag en ce, en p a r ti­ c u lie r v ia d e s co n co u r s d ’id ées p a r ligne d e p rod u it su r un e certain e p ério d e" .

soien t évidem m ent attentives, com prennent bien ce qu e nous valons et nous apporten t une réelle va leu r ajou tée. E lle m aîtrisent leurs m étiers et doivent donc nous diriger vers des voies auxquelles on n ’au ­ rait p a s fo r c ém en t pensé",

comptes, à Luxembourg, tra­ vaillent régulièrement avec

Ce n ’est qu’au fil du temps qu’une réelle relation de

complète Kik Schneider.

plusieurs agences différentes,

confiance est susceptible de

a v ec

selon les campagnes. "C’est d ’ailleurs préférable, explique

s’établir entre les deux par­ ties. Une confiance mutuelle, évidem m ent: "parler le m êm e

en simultané ne rencontre cependant pas forcém ent un enthousiasm e sans limite du

ge Céline Velluet, Directrice de

nation Commerciale à la Ban­

lan gage et p a rler de la m êm e c h o s e ”, précise M. Goedert,

que Générale du Luxembourg.

qui

Non seu lem en t c ela nous évite d ’être tributaire d ’un seu l p re sta ta ire , m a is on b én éficie ain si d e la rich esse et de la p lu ralité des cultures d ’agences".

ag en ces luxem bou rgeoises fassent preuve "de p lu s de

côté des agences. "Cela p eu t fo n c tio n n er très bien ou très m al selon les cas, constate Carlo Dickes (Comed). Pour qu e cela fon ctio n n e, il fa u t v ra im en t q u e les c o m p é ­ ten ces so ien t bien défin ies d ’a v a n ce. L ’id é a l p o u r le clien t es t d e dem a n d er à ch a q u e a g en ce d e g érer le bu dget d ’un secteu r ou d'un g rou p e d e p rod u its déterm i­ n és. Il f a u t su iv re c ette logiqu e p o u r év iter qu e les a g en ces m arch en t su r les p la t e s -b a n d e s d es a u tres. Tant q u e les lim ites son t

teurs en scè n e’, les agences ont, chacune à leur fa ço n , leur fa cu lté à ’mettre en lumière' avec leurs com pétences, talents et outils propres. Selon ce q u ’il recherche et les objectifs q u ’il veut atteindre, le client a le choix". A lui de faire le bon! ■

estimer à une vingtaine les

évident, de réussir son action

agences qui ’’com p ten t” vrai­

de comm unication, de con­ trôler au mieux ses investisse­

ment sur la place. Un marché morcelé dans lequel il est par­ fois difficile de s’y retrouver. A chacun, donc, de mettre en

av an t

ses

plus

b eaux

atours. "Nous m isons en p r e ­

m ier lieu sur l ’indépendance, qui nous donne la liberté de travailler dan s l'intérêt de notre client et de ch o isir les fou rn isseu rs les p lu s adaptés à la m ission qu i lui est co n fiée, explique Francis Nicolay. Nous disposons éga­ lem en t d ’une direction qui s'articu le au tou r d e trois associés fo r m é s aux différents m étiers p rin c ip a u x qu i se retrouvent dan s ce secteu r d ’activité: m arketing, création et réalisation ”.

ments et d’affecter au mieux

Kik Schneider, Directeur du Marketing et de la Coordi­

Cette façon de procéder,

Faites-moi confiance...

d o s s ie r

c ’est

ég alem en t

celle

de

l’Entreprise des PUT. "L ’ex ­

De l’autre côté de la barriè­

p ér ie n ce a m on tré qu'il éta it p r é fé r a b le d e tra v ailler a v ec p lu sieu rs a g en ces, confirm e

re, l’an n on ceu r a, com m e principal souci, outre celui,

M arc Goedert, responsable des relations publiques. Cela

so u h aiterait

que

les

créativité, plu s d e fle x ib ilité et plu s d e réflexion m arke­ ting su r le f o n d ”. Evidemment, cette confian­ ce doit être d’au tan t plus grande que l’agence se voit souvent confier des inform a­ tions so u ven t h autem en t stratégiques

qui

requièrent

un m axim um de discrétion.

"Mais ce qu e nous attendons aussi, c ’est qu e les agences

Cette façon de fonctionner plusieurs

prestataires

clairem en t d éfin ies, il au ra p a s d e p ro b lèm e”.

n ’y

Mais il y a aussi les adeptes de ce système, qui n’y voient aucun inconvénient : ’’Vouloir

travailler avec une seule agen­ ce en exclusivité reviendrait à dem ander à un acteur de tra­ vailler toute sa carrière avec le m êm e réalisateur... c ’est un peu réducteur, non?, s’interro­ l’agence Cmi creative com m u­ nication. A l ’instar des ’m et­

Jean-Michel Gaudron

Kik S c h n e i d e r (BGL): "On b é n é f ic i e de ta r i c h e s s e et de la p l u r a l i t é des c u l t u r e s d 'a g e n c e s " C l a u d e M oe s ( M i l l e n i u m ) : " L ' a c c o m p a g n e m e n t d o i t ê t r e p e r m a n e n t , s i no n , ça ne m a r c h e p a s " .


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A N N U A IR E Inter Region

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P ou r sa 1 2 è m e é d itio n E ditus lè v e le rid e a u sur la n o u v e lle fo r m u le d e l'a n n u a ir e In te r R é g io n q u i d e v ie n t l'a n n u a ir e

B-to-B

d u L u x e m b o u rg e t d e la G ra n d e R é g io n .

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d o s s ie r c o m m u n ic a t io n

U ÏÏ/ 3 T 3 ÏIJig DoD Le Luxembourg ne regorge pas de marques nationales. Raison de plus pour bien en soigner la création et la mise en valeur.


COMMUNICATION

LE LUXEMBOURG EST UN m arché de distribution et

Evidemment, vu de l’étran­ ger, la petitesse du marché

non pas un m arché de pro­ duction. Pas la peine d’être hautem ent diplômé en études m arketing p our faire le con stat que l’activité du pays

luxembourgeois n ’incite guère à investir neurones et espèces

tourne

au ­

développer de bons concepts

tou r de marques et produits importés, qu’il est plus ou

de branding, c ’est-à-d ire les actions marketing ou publi­ citaires visant à travailler sur

essentiellem ent

moins facile de décliner à la sauce luxembourgeoise, voire, le cas échéant, b elgo-luxem bourgeoise”.

"Il a toujours été un grand m ystère p o u r m oi de co n sta ­ ter q u ’il n ’y a qu e deux ou trois vraies m arques luxem ­ bourgeoises, rem arque Raoul Thill, Directeur de l’agence Bizart. Le p a y s d isp o se p o u r­

tant d ’une d en sité d e m édias in com parable qui p erm et de tou cher un p ou rcen tage élevé de la popu lation , le soir, via RTL ou le W ort”. La particu­ larité g éo -so cio log iq u e du Luxem bourg en fait ainsi, incontestablem ent,

un

ter­

rain privilégié pour qui v o u ­ drait créer et développer une marque.

tion. On a l'habitude d e dire:

ca r il f a u t a u ssi ten ir com p te d e la structure opération n elle de l ’en treprise: où et co m ­ m en t elle c o m p te év o lu er dans le futur".

la notoriété et l’image d’une

’Com m e on f a i t son lit on se c o u c h e ’! Cet a d ag e s'appliqu e p a r fa ite m e n t a u x c a s qui p eu v en t se présenter. En e ffe t si au d ép a rt l ’agen ce n ’a p a s f a i t le travail p réa la b le d'une bonn e an aly se d e dép a rt en s e p o sa n t les bonnes q u es­ tion s, les bon s o u tils ou m oyens ne pou rron t p a s être mis en œuvre".

marque. Ces actions varieront, évi­

de l’agence Concept F actory

aussi

(à qui on doit, notam m ent, le développement des produits

paraître. Dans la

Zebra de la Banque et Caisse d'Epargne de l’Etat), recon­

sonnantes et trébuchantes. 11 faut donc com pter sur les entrepreneurs lo ca u x pour

dem m ent, selon que la m arque à p ro m o u v oir est plutôt grand public ou orien­ tée B 2B , ciblée v ers des

Pol Goetzinger, Directeur

Il y a, évidemm ent, mille et une façon de décliner une marque. Un nom , bien sûr, mais aussi un slogan, un élé­ m ent visuel ou sonore (ou les deux), une form e ou encore une couleur, ce dernier critè­ re n ’étant sans doute pas anodin

qu’il peut y

co m m u n icatio n

jeunes ou des moins jeu n es; ou bien qu’il s’agisse d’un produit de grande consom ­ mation, un produit de niche,

naît volontiers que le brand marketing, c ’est son grand

financière B2B, par exemple, des teintes allant vers le bleu seron t d a v a n ta g e privilé­ giées: "Les décideu rs d e la

dada. Il identifie quatre étapes im portantes dans la

fin a n c e s e retrouvent p lu s dan s ces ton s-là, explique

ou bien encore un service... A chaque cas de figure sa

mise en œ uvre de tout le pro­ cessu s: "Le b riefin g de

Bob Hochm uth, président et

stratégie propre. Et pas la

départ, la définition d e l ’a r ­ chitectu re de la m arque, pu is de la stratégie de m arqu e et enfin la m ise en p la c e en elle-m êm e. Il co n v ien t d e rassem bler toutes les fo r c e s vives, a v ec des techniques d ’an im ation et de projection ,

On n ’utilisera p a s, en revanche, de rouge flam boy an t. Cela f a i t p a rtie des réflexes d e b a s e ”.

peine de dem ander une recette "passe-partou t". "Il

n ’y a évidem m en t p a s UNE a p p ro ch e garan tissan t le su c­ cès, rappelle Jeannic Lecomte, Directeur général associé de l’agence Repères Communica­

d irecteu r l’ag en ce

co m m ercial

de

A d v an tag e.

Une analyse que complète Serge Estgen, directeur du développement et des rela­ tions publiques d’Advantage:

paperJam m a rs 200/1 53


d o s s i e r

c o m m u n ic a t io n

’’Ces notions d e goût et de cou leu r son t n aturellem ent très d iffér en tes selo n les cibles et il p eu t arriver q u ’un clien t nous d ise ’j e n ’a im e p a s telle ou telle co u leu r’. M ais il n e f a u t p a s qu e ce clien t ou blie qu e la cam pagn e ne s ’a d resse p a s à lui! Il ne f a u t p a s f a i r e c o m m e’. Il f a u t être".

Plus qu'un nom, une philosophie Tous les coups sont bien sûr permis, dans le seul but de faire en so rte que la marque en question marque... les esprits et devienne, à la longue, incontournable. C’est elle qui donnera un réel sens au produit (ou au service et, par extension, à l’entreprise). Elle se présente vers le consom m ateur final com m e

une promesse devant l’inciter à m ettre le p rix pour l’acqué­ rir. Il suffit pour s’en persua­

et de savoir repositionner le produit en adéquation avec

der de considérer, en grande

vem ent perpétuel. Le positionnem ent...

surface, des produits tels que les lessives qui, à la base, sont bien souvent identiques, m ais co m m ercialisées soit sous des marques réputées, soit sous l’enseigne du distri­ buteur. Mais une m arque, c'est évidemm ent bien plus qu’un simple nom , dessin ou logo.

"Lorsque l ’on c ré e un e m arque, le p lu s im portan t est d e dégager une véritable p h i­ lo s o p h ie, exp liqu e R aoul Thill. Il ne s ’ag it p a s de p o s e r un nom su r une boîte. Cette p h ilo so p h ie, elle devra a c ­ com pagn er le p ro d u it à c h a ­ qu e instant d e son existence". Ce qui n ’empêche, pas, bien sûr, d’être égalem ent ca p ­ able, sur une longue période, d’évoluer avec l’air du temps

Pot G o e tz in g e r (C oncept F a cto ry ): “ T e n i r c o m p t e de la s t r u c t u r e o p é r a t i o n n e l l e de l ' e n t r e p r i s e " .

54 p aperJam m a rs 2004

un environnem ent en m ou­ l’un

des mots clefs pour un pro­ duit, un service ou une entre­ prise, dans l’élaboration et la co n cep tio n d’une stratégie m arketing. Car c ’est évidem ­ m ent à l’entreprise de décider quel doit être le positionne­ m ent de son produit ou ser­ v ice: pas question que ce soit le m arché qui décide pour elle et, à plus forte raison, la co n cu rre n ce , qui pou rrait, alors, com plètem ent fausser les données! ’’Une f o i s ce

p o s itio n n e m e n t d éfin i, il con vien t d e s'y ten ir e t de su ivre la ligne, m oyennant qu elqu es ad ap ta tio n s p o n c­ tu elles, p révien t Je a n -L u c Mines, président du Comité de

d irection

de

M ikad o-P ub licis.

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d o s s i e r

c o m m u n ic a t io n

q u ’à ce m om en t-là q u ’il est raison n able d e s e lan cer dans la cam pagne im age et la cam ­ pagn e produits". L'acceptation d’une marque par la cible recherchée (qu’il faudra évidemm ent prendre soin d’identifier) est forcé­ ment un travail de longue haleine. "Un branding réussi,

c ’est une m arqu e qu i pren d des p a rts d e m arché, précise M. Mines. M ais on sa it très bien qu'on n e p ren d ra p a s tout de su ite 5 0 % d e ces parts!". Reste que pour réussir un bon branding, il faut s’en donner les m oyens, ce qui

ROSPORT

Avec ou sans b u lles? Entre les Sources Rosport et l'agence Binsfeld, la co m p lic i­ té ne date pas d'hier... Elle n'a eu cesse de se bonifier, comme le bon vin. C'est donc to u t na ture lle m en t que les deux parties o n t planché, ensemble, sur l'ensemble de la stratégie liée au lancem ent des deux marques Rosport Blue et Viva. La 1 " source, gazeuse, ava it été découverte en 1955 et c'est quatre ans plus tard que le prem ier soutirage eu t lieu. La Rosport Classic é ta it née. Il fa llu t ensuite attendre 1993 pour que vienne la Rosport M edium , "légèrem entpétillante"

implique, au com m encem ent, d’en d isposer! C’est sans doute là que le bât blesse au Luxem bourg. "Par rap p ort à

la re c h e r c h e d ’id ées, de conception, de cam pagn e, on s a it a u ssi bien f a i r e , au Luxem bourg qu 'ailleu rs, et san s doute m êm e mieux, ra p ­ p o rté à notre taille, estime Je a n -L u c M ines. M ais il dem eu re le p ro b lèm e d e la r é a lisa tio n tec h n iq u e : les

agen ces du p a y s n ’on t p a s toujours les m oyens de f a i r e a p p el à un e produ ction TV ou un p h o to g ra p h e d e niveau international. P arfois, le coû t d e la sim p le réalisation éq u i­ vau t à un bu dget co m p let de cam pagne. N otre volonté est don c d e f a i r e au ssi bien a v ec moins".

sont pas moins en am ont, au m om ent où doit être réfléchie la réalisation d’études préa­ lables. Deux grandes catégo­ ries cohabitent et se complè­ tent: les traditionnelles études quantitatives (les sondages d’opinion)

au xq u elles

on

adjoint, de plus en plus, des

Sans com pter qu’une cam ­ pagne, réalisée par exem ple

études qualitatives. Les premières perm ettront de déterm iner com bien de

avec un budget d’un million

personnes sont attirées par

d’euros (ce qui, à l’échelle du pays, correspond déjà à un

un produit ou un service donné; les secondes défini­ ront les raisons de cette atti­

très gros investissem en t), n ’aura pas nécessairem ent un im pact triple par rapport à une cam pagne disposant de 3 0 0 .0 0 0

euros de budget. La

ran ce ce qui perm ettra, le cas échéant, de rectifier le tir lors du développem ent marque.

d’une

couverture médiatique reste­

Exem ple con cret avec Pol

ra sensiblem ent la m êm e: une télé, une ou deux radios, trois ou quatre jo u rn au x et,

’’L orsqu e nous a v on s eu à é la b o r e r un e architectu re d e com m u n ica­ tion p o u r l ’a rm ée luxem bour­ g eoise, on nous disait, lors d es briefings, qu e les jeu n es citoyens voyaien t dan s l ’en ­ g ag em en t la p o ssib ilité de f a i r e du so cial et de l ’hu m a­ nitaire. Or les étu des qu alita ­ tives qu e nous avon s réali-

le cas échéant, le ciném a.

Quantité et qualité Si les m oyens financiers peuvent être prépondérants en aval du processus, il ne le

G oetzinger:

et 1996 pour que débarque la fam euse Rosport Blue. "N 'é ta n t disponible dans le secteur Horeca qu'en 2 5 e t 75 cl, Photo: Eric Chenal (Blitz)

le p ro d u it Rosport p e rd a it de la vitesse, explique M arc Binsfeld. Sur la base du même p ro d u it que le Rosport Medium , vert, nous avons im aginé le Rosport Blue, en fo r­ m a t 50 cl". L'idée é ta it de diffé ren cie r un p roduit qui n 'é ta it alors disponible qu'en restauration, avec un design e t une é tiq u e tte re flé ta n t to u te sa plus-value. Le succès fu t au rendez-vous et beaucoup de gens o n t im aginé q u 'il s'agis­ sait d'une "nouvelle" eau. Pour Viva, la problém atique é ta it un peu d iffé ren te, puis­ q u 'il s'agissait e ffectivem e nt d'une nouvelle eau (une sour­ ce non-gazeuse découverte en 1993) et non pas une eau dégazéifiée. "Cela im p liq u a it de tro u ve r un nom q u i s o it d if­ férent, to u t en g a rd a n t la référence à Rosport, com m e gage de qualité", explique M. Binsfeld, qui explique aussi avoir privilégié l'e ffic a c ité de l'in fo rm a tio n contenue dans le message p lu tô t que le design en lui-m êm e. Sur la centaine de noms imaginés, celui de VivA a assez rapidem ent pris le dessus. "Un nom com préhensible dans toutes les langues, évoquant la vie, la v ita lité , p o u r une eau de tous les jours, facile d'accès, conviviale". Pendant près d'un an et demi, études de marché, b lin d tests et études d'im age se sont succédés pour arriver au lance­ m ent o ffic ie l de la marque en mai 2001, en présence de LLAA.RR. le Grand-Duc Henri e t la Grande-Duchesse Maria Teresa. En 2002, 2,5 m illions de litres de VivA o n t été vendus, soit une croissance de 80°/o par rapport à 2001. La marque, aujourd'hui, entre progressivement dans les mœurs.

J.-M . G.

56 paperJam m a rs 2004

Marc B in s fe ld (B in s fe ld c o m m u n ic a tio n ): "V iv A , un n o m c o m p r é h e n s i b l e d a n s t o u t e s l e s l a n g u e s "


Il y en a un peu plus, je vous le mets quand même ?

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d o s s ie r

c o m m u n ic a t io n

sées p a r la su ite n'ont p a s du tout m ontré c et état d e fa it , ce qu i nous a obligé à revoir la fa ç o n d e f a i r e p a s s e r le m ess a g e”. Au

Luxem bourg,

deux

grandes entreprises dominent le m arché

dans leurs cré­

neaux respectifs: l’ILReS pour ce qui est de l’aspect quanti­

RAOUL C a r o u le !

tatif et Quest - une initiative com m une aux agences

Quand Raoul roule, il ne b o it pas. Pour la quatrièm e année,

Binsfeld

sentim ents p a r rapport à un produit, une m arque ou des idées. Ainsi, l ’étude qu alitati­ ve p eu t-être très im portante p a r exem ple p o u r connaître l ’acceptation psychologique". Une étude qualitative ne se justifie pas toujours, mais elle permet néanm oins de mieux savoir ce que pensent les gens et ce qu’ils attendent. Une

G ran d-D u ché les budgets m anquent souvent. C’est dom ­ m age, car les études nous p er­ m ettent d ’abord er un m arché d ’une fa ç o n beau cou p plu s objective et plus p rofession ­ nelle. M ais il fa u t dire aussi qu e l ’expérien ce et le feelin g d'une agen ce son t très im por­ tants. D ans le p a ssé, nos prop res analyses étaien t le plu s souvent très p ro ch es de ce qui est ressorti p lu s tard dans les études". A charge, égalem ent, pour

Com m unication,

entreprise débarquant sur un créneau pourra, de la sorte,

l'om bre de Raoul planera sur vos soirées en discothèque ou

Concept Factory et Mikado-

avoir une image plus détaillée

au restaurant. Prolongem ent naturel de la cam pagne plus ancienne "C h a u ffe u r f ir den owend" (un cha uffeu r pour la

Publicis, ainsi qu’à la société de conseil en m arketing

du m arché. Une entreprise renommée désireuse, quant à

soirée), le concept de Raoul, développé par Bizart, se veut

E xxu s (voir aussi paperJam

elle, de lancer une nouvelle

fédérateur, chacun é ta n t susceptible de s 'id e n tifie r à ce

0 2 .2 0 0 3 page 12) - pour ce qui est du volet qualitatif.

marque saura exactem ent où elle en est en term e de noto­ riété et d’image générale. Et

une agence spécialisée, d’être le plus complet possible dans

là, gare au x surprises, car il

son briefing initial.

peut arriver que la notoriété

l’entreprise est supposée m aî­

d’une entreprise ne corres­ ponde pas exactem ent à ce

triser parfaitement son pro­ duit, pour lequel elle vit en

que ses dirigeants croient!

permanence, l’agence, elle, ne dispose que de quelques

personnage joyeux, sexy, éloigné de l'im age du "bon ga rs"

Lors des tro is premières années d'existence de Raoul, la

"Les études quantitatives donnent une vue d ’ensem ble a ssez objective et fo n t bien ressortir les p rin cipales don­ nées du m arché dans leur con texte so cio -éco n o m iq u e,

campagne s'est s u rto u t attelée à faire le lien avec le

explique Carlo Dickes, direc­

"C hauffeur fir den ow end" déjà exista nt et de ne pas se

teur de l’agence Comed. Les

tro m pe r de message. "Le b u t n'est pas de dire 'ne buvez pas',

études qualitatives, elles, vont plus en profon deu r et mettent à jo u r les m otivations et les

qui se m orfond dans un coin pendant que ses copains s'éclatent. "Il é ta it im p o rta n t que la personne q u i ne b o it pas ne s o it pas assimilée à un ploue, à un im bécile q u i n'a pas d'am is", explique Raoul Thill, D irecteur de l’agence Bizart.

m ais au con traire 'amusez-vous, à con d itio n d 'o p te r p o u r ia vie en laissant une personne sobre vous ramener", précise

"Idéalem ent, il fa u d r a it réa liser les deu x so rtes d'études, estime M. Dickes. A l ’étranger, cela se f a i t qu asi­ m en t toujou rs, m a is au

l’entreprise

qui

souhaite

co n fier le développem ent d'un produit ou d'une image à

Car si

semaines pour en assimiler toutes les finesses... ■ Jean -M ich el Gaudron

M. Thill. Initia le m en t menée avec des marques d'eaux (Rosport, G erolsteine r,...), Bizart s'est tournée, pour des raisons stra­ tégiques, vers B offerding. "On s 'é ta it rendu com pte q u ’on é ta it à côté des réalités, explique Raoul Thill. Il é ta it im po r­ Photo: Eric Chenal (Blitz)

ta n t de responsabiliser aussi les producteurs d'alcool". La campagne s'est donc développée selon un large plan m ix-m édia: panneaux routiers, sous-bocks, affiches dans le réseau B offerding, chez les médecins, dans les écoles, sans com pter les opérations

"sur le te rra in " avec lim ousine

(ayant appartenu à Barry W hite en personne) et figurants. Un nouveau spot cinéma, réalisé en interne, d o it égalem ent être diffusé à com pter de fin février, sans oublier, évidem ­ ment, une couverture

"presse" m inutieuse, à base de

conférences et de com muniqués. In itia le m en t, l'idée d ’une campagne couplée avec le Bob belge ava it été étudiée, mais se heurta à des problèmes "techniques": la marque "Bob", en Belgique, appartenait non pas à la Sécurité routière, mais à... Interbrew, concur­ rent dire ct de Bofferding... Si le personnage luxem bourgeois partage le même prénom que le dire cteur de Bizart, ce n'est pas uniquem ent dû au hasard. Mais Raoul n'en a pas moins été m ûrem ent ré flé­ chi: "C'est un nom que l'on p e u t pronon cer dans toutes les langues e t qu i p e u t rappeler le b ru it du m o te u r d'un véhicu­ le. Et puis il y a plusieurs expressions populaires q u i le reprennent". C'est assurément dans cette po pularité que se mesure la réussite d'un branding. Raoul n'est pas loin d'avoir gagné son pari... Q uant à Bizart, elle en ten te un autre, début mars, avec l'avènem ent de chocolats e t eau de vie sous le label "B iz a rt Food Prem ium": une in tia tiv e destinée à véhi­ culer au trem ent le message lié au nom de Bizart... ■

J.-M. G.

58paperJam m a rs 2004

R aoul T h ill (B iz a rt): " Une m a r q u e d o i t d é g a g e r u n e v é r i t a b e p h i l o s o p h i e " .


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d o s s ie r c o m m u n ic a t io n

/

/

\— A

________

[P A ^ T E IS Parallèlem ent à la communication dans les médias, le "below the line" prend de plus en plus d'importance. A manipuler avec précautions!

paperJam m a rs 2004


c o m m u n ic a t io n

ON LE SAIT, LE TERRAIN médiatique luxem bourgeois présente une top ograp hie réellement unique en Europe. Une grosse télé, incontour­ nable, affichant près de 75°/o d’audience auprès de la population luxem bourgeoise entre 19hOO et 2 0 h 0 0 ; un gros quotidien national, qui, en dépit d’un certain recul de son lectorat, touche tout de même plus de la moitié de la population locale; une grosse radio qui détient près de 80°/o de part d'audience des audi­ teurs luxem bourgeois entre 6 h 00 et 19h00 les jou rs de la sem aine... Des chiffres à faire pâlir de jalousie n'importe quel autre média de n’impor­ te quel autre pays. Ce p aysage ne présente pourtant pas que des avan ­ tages. Car s’il est facile de tou ch er rapidem ent b eau ­ coup de monde, il est diffici­ le de véritablement cibler les gens que l’on touche. ”Le

Luxem bourg m anque certai­ nem ent de m édias pointus, s p é c ia lis é s , reg rette M arc Binsfeld, Directeur de l’agen­ ce Binsfeld com m unication.

Il y en a, bien sûr, m ais ils son t trop rares. Si on veut, p a r exem ple, d év elo p p er la

p ro m otion d ’une boisson jeu n e, p o u r laqu elle on sou ­ haite m ener des action s cré a ­ tives, un p eu provocan tes, voire ch oqu an tes, ce n ’est certa in em en t p a s dan s le Wort qu e l ’on touchera notre cible. En term e d e com m uni­ cation, il convient donc de sortir des sentiers battus, de p lu s en plu s, et d e toucher différem m en t les cibles, hors m éd ia ”. Cette com m unication "hors m édia", aussi appelée "below the lin e”, est donc amenée à prendre une im portance sans cesse m ajeure, en parfait complément, souvent indis­ pensable, au travail de base.

Thill, Directeur général de l'ag en ce Dété Publicité, notam m ent spécialisée dans la décoration et l’habillement d’espaces. Cela leur donne un

fe e d -b a c k plu s rapide et plus co n cret v is -à -v is d e leu r clien tèle. D ans le m êm e tem ps, les em p loy és qu i voient qu e leur lieu de travail évolue, bouge, se sentent plus im p liq u és e t sero n t p lu s dynam iques. Tout est fin a le ­ m ent étroitem en t lié". L’immobilisme et le conser­ vatism e ne font donc pas bon m énage av ec l’idée d ’une promotion réussie. Un point de vente qui évolue m arque­

Et là aussi, les possibilités ne m anquent pas. A vec pour seul objectif: attirer et retenir le consom m ateur, qu’il soit

ra les subconscients et ren­ verra l'im age d’un certain dynamisme. C’est aussi pour­ quoi, régulièrement, les en­ seignes de la grande distribu­

concerné par un produit ou

tion revoient en profondeur

un service. Ceci est d’autant plus vrai au sortir de la période de

l’agencem ent de leurs rayon­ nages pour rester au plus

ralen tissem ent que

l’on

v ien t

économ ique de

vivre.

’’P lu tôt q u e d ’en g ag er de g ro sses so m m es d a n s d es jou rnaux, les com m erçants, p a r exem ple, p ré fire n t m iser su r le d é v e lo p p em en t et l ’agen cem en t d e leurs poin ts d e vente, co n state Daniel

près des tendances du m o­ ment et de l’air du temps. Mais il ne s’agit pas, là, des seuls options possibles. "Quel

qu e so it le m oyen fin a lem en t choisi, la stratégie doit être toujours la m êm e: on doit gu ider le clien t et lui p ro p o ­ se r d es solution s à ses p r o ­ blèm es, estime Serge Estgen,

d o s s i e r

Directeur du développement et des relation s publiques chez l’agence A dvantage. Il

fa u t, p a r exem ple, p o u sser p lu s loin le côté événem entiel de la vie com m erciale de la distribution: les g aleries m ar­ chan des doivent devenir des vrais lieux d ’échan ges, avec un cô té p lu s f is t if . Il ne fa u t p a s attendre qu e le co n so m ­ m ateur vienne découvrir le p rod u it su r le terrain, m ais il fa u t a ller vers lui! On con sta­ te que, p etit à petit, cette idée f a i t son chem in".

Aller à la rencontre du client Aller vers le client, c ’est, par exemple, le principe du mar­ keting direct: utiliser des bases de données “adresses” et at­ teindre sa cible directement dans sa boite au x lettres. Le principe a toutefois ses limites, une utilisation abusive ayant rapidement tendance à lasser le destinataire du message. Son efficacité n'est, par ail­ leurs, pas exceptionnelle, les tau x de rem ontées n ’e x cé ­ dant pas quelques pour cents, pour un coût moyen estimé à un peu moins d’un euro par envoi...

61


d o s s ie r

c o m m u n ic a t io n

Si l’approche directe par mail est certainem ent moins onéreuse, son efficacité n ’est certainem ent pas supérieure, et on a vite fait d’assimiler une telle dém arche à du

ait l’impression de se faire ’’a g resser”, bien au contraire.

"Il fa u t appréhen der différem ­ m ent le client, affirme Bob Hochmuth, président et direc­ teur comm ercial de l’agence

"Le problèm e au Lux­ em bourg est qu e nous ne dis­ p oson s p a s de fic h ie r direct m arketing, déplore M arc Binsfeld. On est certainem ent, en la m atière, bien m oins bien outillé q u ’à l ’étranger. De m êm e, nous n ’avons p a s à notre disposition des données com m e les études Nielsen, p a r exem ple, que les agences en B elgique ou en France exploi­ ten t én orm ém en t c a r elle livrent des inform ations très globales. Le ciblage à Luxem ­ bourg reste un problèm e géné­ ral, à tous les niveaux”.

d év elo p p em en t de p lu s en plus, à côté de la grande dis­ tribution classique, des m aga­ sins à thèm es qui prenn ent en com pte une niche spécialisée. M ais il s ’agit au ssi d ’une qu estion d ’évolution d ’état d ’esp rit de la p a rt de l ’agen ­ c e: on a trop souvent l ’h a b i­ tude d e répon dre à une p r o ­ b lém a tiq u e p a r une ca m ­ p ag n e! Il f a u t vraim ent p e n ­ se r à répon dre a v ec qu elqu e c h o s e d e p lu s d ifféren cié, av ec de véritables action s sur le terrain .”

Aller à la rencontre du client cible doit donc, préférentiellement, se faire ailleurs qu’à son domicile. Tout l’art consistera donc à nouer le co n tact sur le lieu de vente,

La m ultiplication des m ar­ ques et des enseignes fran­ chisées constituent un signe évident de cette évolution, avec, en toile de fond, le sou­ hait d'apporter la meilleure

sans pour autant que le client

des réponses à la volonté du

spam.

Advantage. C’est pou rqu oi se

client qui ne demande pas m ieux que d’être surpris et de se v o ir p roposer quelque chose qui lui corresponde vraim ent et dans lequel il se retrouve. Un m agasin dans lequel un DJ assurera une anim ation m usicale sait per­ tinem m ent qu’il rencontrera une large approbation de la part d’une clientèle "jeune”. Tout l’art consiste donc à savoir à qui l’on s’adresse. Identifier la cible, sav o ir com m ent la toucher, où la toucher et par quels argu­ ments demeurent, plus que jam ais, les interrogations de base liées à toute action de prom otion. En ayant évidem­ ment à l’esprit que le profil de la cible finale est directe­ m ent lié à ce que l’on veut vendre. ’’P arfois, la cible est

liée d ’une fa ç o n éviden te au p ro d u it, rappelle Carlo Dickes. D ’au tres f o i s , surtout dans les cas d'une m arque internationale, c'est le m ar­ keting international du client

à P aris ou à B ruxelles qui défin it la cible d ’une m an ière très p récise. M ais sou ven t nou s d ev on s n o u s-m êm e déterm in er la cible au bout d ’une en qu ête de m arketing ou su r b a se des don n ées sta ­ tistiques du m arché".

Une question d’ inspiration En m atière d’identification de cible, la mise en œ uvre d’outils trad itio n n els de Gestion de la Relation Client (GRC ou CRM, Custom er R e­ lation sh ip M anagem ent, en anglais) est rendue difficile, on y revient toujours, p ar la petitesse du m arché. Car bien souvent, les outils existan t sur le m arché sont plutôt adaptés à gérer potentielle­ m ent des centaines de mil­ liers, voire des millions, de fiches d’information.

’’Cela n ’em p êch e p a s qu e l ’accom p ag n em en t des clients p a r le biais d ’outils in form a­ tiques p erm et de com p iler des renseignem ents qu i valen t de l ’or, se réjouit Je a n -L u c Mines, Président du Comité de président du Comité de direc­ tion de l’agence M ikadoPublicis. On p e u t m ieu x

m esu rer la p én étration d ’un produ it et estim er le coût p a r cible touchée". Il y a quelques années, au m om ent de l’avènem ent des sites d ’electron ic banking, les banques et, à un degré moindre, les sociétés d’assu-

C a r l o D ic k e s (g.) et C l a u d e M u l l e r (Corned): " C e q u i d i f f è r e de l ' é t r a n g e r , c ' e s t le p o i d s des d i f f é r e n t s m é d i a s e t la m e n t a l i t é " .

62


Mikado. Moteur de ventes Cette annĂŠe encore, Mikado a signĂŠ la campagne Autofestival du Leader du MarchĂŠ

A ssociate A gency o f the Publicis N etw ork

(s o u rc e : s n c t d u 0 1 / 0 4 )

m ik a d o .lu


d o s s ie r

c o m m u n ic a t io n

rance, ne juraien t que par le

q u ’à l ’étranger. De toute façon , c ’est p a r une connaissance a p ­ profon die de notre client que l ’on p eu t le mieux se fa ir e une idée du profil de ses propres clients à lui. Pas besoin d ’utili­ ser alors des outils inform a­ tiques onéreux”.

te quel visuel sur n ’im porte qu el su pport, le tou t à m oin dre à m oindre f r a i s ”,

au x idées reçues, le Luxem ­ bourg n ’est pas moins bien

la B elgique, d e la Fran ce ou d e l ’A llem ag n e, g a sp illen t b ea u co u p d ’a rg en t p a r c e qu'ils n e con n aissen t ni les sp écificités du m arch é des m édias ni la sen sib ilité d e la population " .

Toutes précautions prises et

loti que ses voisins en m atiè­ re de support de promotion,

Tout n ’est, ensuite, qu'une question d’inspiration. ’’Pour­

estimations établies, personne n ’est, évidemment, à l’abri de

même si, par la force des choses, la très grande m ajori­

- mauvaises - surprises, liées

té des actions réalisées sur les

à la nature humaine, et qui font qu’une action de promo­ tion, a priori bien, ficelée, ne ren con tre pas le succès

points de vente ne sont que la prolongation directe de ce

qu oi ne p a s im aginer d ’em bal­ ler un abribus com m e une frian d ise, avec un présen toir qui en distribuerait des éch an ­ tillons à dégu ster”, s’amuse

escompté. ’’On procède alors à

maîtrise de la structure sociodémographique des consom ­

un e a n a ly se du pou rqu oi, m ais cela ne nous resservira p a s fo rcém en t dans une o cca ­ sion ultérieure, car chaqu e cas e s t vraim en t sp é c ifiq u e ”,

l ’exception du grand a ffich a g e (20 m 2 ou 4 0 m2), tous m édias et m oyens de com m un ication de l ’étran­ g er existent aussi chez nous. Y com pris la radio et la télé,

m ateu rs

Luxem bourg.

constate Daniel Thill, qui sait

tien n en t

"D’une m an ière gén érale, la con n aissan ce du client reste don c fa i b l e , ajou te M. Goetzinger, m ais cette f a i ­ blesse est com p en sée p a r le f a i t qu e le m arché est res­ treint. On p e u t don c se contenter de m éthodes plus em piriques. Ceci dit, les sup­ ports spécialisés au Luxem­ bourg son t assez rares. Alors c ’est com m e si on utilisait un canon p o u r tuer une m ou ch e”.

pertinemment qu’en matière

Dickes

d’action s de prom otion, il reste encore beaucoup à faire,

Ce qui d iffère de l ’étranger, c ’est le p o id s des d ifféren ts m édias et la m en­ talité. Les annonceurs étran­ gers, qui tiennent à p la ce r leurs cam pagn es à p a rtir de

GRC et y ont investi beau­ coup. ”Ow p o u v a it s ’attendre à ce qu e cela s ’éten de à

d ’autres dom aines, note Pol G oetzinger,

D irecteur

de

l’agence Concept Factory. Or,

en, raison du coût de ces o p é ­ rations et de leur im plication dans le tem ps, cela est resté très lim ité à qu elqu es se c ­ teurs d ’activité. Sans com pter les d ifficu ltés dues aux res­ triction s im p o sé es p a r la législation su r les bases de données". La p résence des tra ­ vailleurs frontaliers co m ­ plique évidemm ent la donne et complique davantage la

au

tant le terrain semble infini à explorer. ”Avec les m atériaux

et technologies m odernes, il est fa c ile de décliner n 'impor­

rappelle-t-il. Du

reste,

co n trairem en t

qui est fait par le producteur - ou le distributeur - de la marque.

Comed).

”A

à et

rappeler Claude

Carlo M uller

Jean -L u c Mines, qui recon ­ naît que des efforts sont en cours, à Luxem bourg. "Le

besoin d'adaptation est réel. Les ch efs d ’en treprise senten t q u ’il f a u t f a i r e l ’effo rt d ’in ­ vestir dan s l ’im ag e et la p r o ­ m otion de cette im age. Celui qui f a i t cet effort sera fo r c é ­ m ent récom pensé, car il aura p ris de l ’avan ce su r la con­ currence. Contrairem ent à ce qu ’on p eu t penser, il y a clai­ rem ent une volonté de d ép ou s­ siérage à Luxem bourg”. ■ Jean-M ichel Gaudron

Ce constat, Daniel Thill, lui aussi, le dresse. ”Compte tenu

de la petitesse du m arché, le direct m arketing n ’est certai­ nem ent p a s la m éthode la plus a p p ro p riée. Un m arketin g ciblé p eu t vite coûter cher ici et il reste à prouver qu e cela soit plus valable au Luxembourg

D an ie l T h ill (Dété P u b lic ité ): " L e d i r e c t m a r k e t i n g n ' e s t c e r t a i n e m e n t p a s ta m é t h o d e la p l u s a p p r o p r i é e à L u x e m b o u r g " .

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f i n a n c e

p la c e fin a n c iè r e

Plus de 42 milliards d'euros de prêts en 2003 80% des financements accordés par la Banque européenne d'investissement sont réalisés dans l’UE. Le Grand-Duché s’est vu octroyer 184 millions d’euro. LA BANQUE EUROPEENNE d’investissement (BEI), dont le rôle est de financer des projets en vue du développement de l’Union

européenne

-

mais

aussi d’autres régions du monde m oins favorisées v oit ses missions s’élargir d’années en années. L’an dernier, l’institution financière, qui a son siège au Kirchberg, a octroyé au total pour 42 ,3 milliards d’euros de prêts, contre 39 ,6 milliards un

ment avec les pays parte­ naires. En ce qui con cern e les investissements réalisés dans

pas que ’’la p roch ain e fo is , il y aura p eu t-être une réflexion plu s globale avec Cargolux"

les futurs E tats membres depuis 1990, ils s'élèvent à 2 4 ,7 milliards dont 37%

En effet, la BEI a, jusqu’à pré­

co n sacrés au financem ent d’infrastructures de transports et

de

télécom m unications.

”Nos activités dans ces pays vont continuer à croître car leurs besoins sont én orm es”, assure M. Maystadt.

an plus tôt. "La m ajeure p a r ­

tie de ces prêts, 80,l°/o, est réa lisée dan s des pays m em bres de l'Union eu ropéen­ ne. Ce qui confirm e qu e la BEI reste avant tout un instrument au service de l ’UE”, insiste le président belge de la banque, Philippe Maystadt. Les 10 Etats qui rejoindront la grande famille européenne en mai prochain ont pu béné­ ficier de quelque 4 ,6 milliards d’euros de prêts, soit ll,2°/o du m on tan t total de l’argent o ctroyé p ar la banque en 2 0 0 3 . La BEI, dont les action­ naires ne sont autres que les Etats membres, ne fait qu’ap­ pliquer les orientations poli­

au sujet du choix de sa flotte. sent, accordé à Cargolux des prêts pour s’équiper non pas d’Airbus mais de Boeing... La banque a encore accordé 2,1 milliards d’euros aux pays partenaires m éditerranéens (4,9% du total des prêts), 372 millions d’euros (0,9%) aux pays des Balkans occidentaux dévastés par la guerre et un

8 B o e in g

peu plus d'un milliard aux pays en voie de développe­ ment.

p o u r C arg o lu x Le Luxembourg,

aussi,

a

fait appel à la BEI, qui lui a accordé un prêt de 184 mil­ lions d'euros (0,5% des prêts totaux) pour la rénovation et l’extension des bâtiments qui abritent la Cour de justice des Com m unautés européennes au Kirchberg. Sur la période 1 9 9 9 -2 0 0 3 , 572 millions d’euros ont été prêtés pour des projets luxembourgeois. Plus récemment, le Conseil d’administration de la banque a approuvé un nouveau financement pour l’achat du

Le total du bilan 2003 de la BEI s’élève ainsi à 2 3 5 mil­ liards d’euros. L’encours des prêts se monte à 207 milliards d’euros et celui des emprunts à 195 milliards. Le bénéfice réalisé par la banque "est du

m êm e ordre que l ’an d ern ier”, à savoir 1,4 milliard d'euro. Le groupe BEI, c ’est aussi le FEI, le Fonds européen d’in­ vestissement, spécialisé dans le capital à risque, qui a pris des participations d’une valeur de 135 millions dans des fonds de capital-risque et

tiques de ses actionnaires, prises lors des conseils euro­

treizième avion de Cargolux. La BEI aura, en tout, financé

accordé des garanties à l’ap­ pui du financement de PME

péens.

huit d’entre eux. A ux détrac­

pour un m ontant de 2,2 mil­

teurs qui s’étonnent qu'une institution européenne accep­

liards d’euros.

Ceux-ci ont dégagé cinq priorités que sont la cohésion économique et sociale dans une Europe élargie; l'implém entation

de

l’initiative

"Innovation 2 0 1 0 ”; le déve­ loppement des réseaux trans­ européens ainsi que leur accès; la protection ou l'am é­ lioration de l’environnement; et le soutien des politiques de coopération et de développe­

74 paperJam m a rs 2004

te de financer une entreprise

Bien entendu pour pouvoir prêter ces 42,3 milliards d’eu­

qui réalise des bénéfices, M. M aystadt rétorque que

ros, la Banque européenne d'investissement a d'abord dû

"Cargolux a une croissance rem arquable, surtout sur les m archés asiatiqu es. C'est une bonne opération pou r nous car elle ne com porte aucun risq u e”. En revanche, le prési­

les emprunter. C’est ainsi que

dent de la banque n’exclut

Florence Reinson

310 opérations d’emprunts, dans quinze devises diffé­ rentes ont été réalisées en 2003, ce qui fait d’elle le premier em prunteur m ultilatéral. ■

P h ilip p e M aystadt: "L a B E I re s te a v a n t to u t un in s tru m e n t a u s e rv ic e de l'U n io n e u ro p é e n n e ".


fin an ce

STA T E S T R E E T B A N K

D E X IA - B IL

Mesures pour l'emploi ralenties

2.7 0 3 . Ils étaient pas moins de 2.871 en registrés fin décem bre 2 0 0 2 . En term e d’Equivalents Temps Plein (ETP), la réduction a été de 2 7 6 unités, sur une très forte base volontariste. C oncrètem en t, les em ­ ployés se voient proposer le ch oix entre neuf alternatives de modes de travail, allant du travail à temps partiel au départ en retraite anticipé.

"Ce son t environ 5 0 0 p e r ­ son n es qu i ont bén éficié de telles m esu res au sein du groupe, dont les trois-qu arts ch ez D exia-B IL ”, explique

d'hui plus de 400 personnes. www.statestreet.com

E U R O P E A N F U N D S E R V IC E S

Statut élargi European Fund Services, déjà actif en tant que commissionnaire, distributeur de parts d'OPC et domiciliataire, a vu son statut élargi par la CSSF. Elle est, ainsi, la première société à recevoir l'agré­ ment pour intervenir en tant qu'agent de transfert et de registre, mais aussi comme opérateur de systèmes informatiques et de réseaux de communication du secteur financier. Elle dispose, en outre, du statut d'agent de communication à la clientèle et d'agent administratif du secteur financier, www.efs.lu

S u r base v o lo n ta ire , D e x ia -B IL a ré d u it ses e ffe c tifs de 276 E qu ivalen ts Tem ps P lein en 200 3 .

Evidem m ent, la banque n ’entend pas poursuivre sur le même rythm e en 2 0 0 4 , étant entendu que les per­ sonnes qui ont déjà fait le ch oix d’une telle mesure par le passé ne recom m enceront pas, alors que dans le même temps, rares seront celles qui, n 'ayan t pas souhaité franchir le pas, se décident finalement cette année. Du coup, les perspectives de réduction d’ETP sont limi­ tées à une centaine d’unité pour 2 0 0 4 . "Mais il dem eu re

François Moes, membre du Comité de Direction, en ch ar­

évidem m en t des incertitudes su r l'évolution de la con jon c­ ture", tient à rappeler M arc

ge des ressources humaines. C’est, évidemment, la pos­

H offm ann. E xcep tion faite des activités d’administration

sibilité de pouvoir travailler à temps partiel qui a été la m esure la plus populaire,

de fonds, porteuses de crois­ sance, tous les autres sec­ teurs de Dexia-BIL devraient être concernés, sensiblement à p arts égales, p ar ces mesures. En dépit de ces incerti­ tudes évoquées, M arc Hoff­ mann n’en reste pas moins confiant pour 2 0 0 4 , dans un

mais pas nécessairem ent la plus lourde à assum er pour D exia-BIL. ”Environ 6 0 p e r ­

sonn es son t p arties en p e n ­ sion, ce qu i représen te 90% du p lan de fin a n cem en t de l ’opération", précise M. Moes.

(29/01) State Street Corporation, premier prestataire mondial de services financiers destinés aux investisseurs institutionnels, a ouvert de nouveaux bureaux dans ses locaux du Kirchberg. Ils accueilleront les services des­ tinés aux actionnaires de fonds d'investissement en Europe continentale. Présent depuis 1990 au Luxembourg, State Street emploie aujour­

COMMENT RÉDUIRE SES effectifs de 6% sans pour autant faire hurler syndicats et employés? C’est ce qu'a réalisé D exia BIL lors de l’an ­ née 2 0 0 3 , où son program me "travailler autrem ent", mis en place il y a déjà deux ans et destiné à n é g o cie r au mieux le difficile con texte économ ique traversé par la banque - et p ar le secteur en général - , a tourné à plein. De quoi satisfaire pleinement M arc Hoffmann, le président du com ité de direction de la banque, au mom ent de pré­ senter le premier bilan chif­ fré de l’année écoulée. Très p récisém en t, les effectifs de D exia BIL, au 31 décembre 2 0 0 3 , étaient de

De nouveaux bureaux à Luxembourg

con texte de reprise attendue, associée à une réorganisation de la banque en nouvelles lignes de m étiers. "Nous

savons qu e la ban qu e privée est en transform ation. C'est év id em m en t un d é fi p o u r toutes les ban qu es qu e de se re p o s itio n n e r d iffér em m e n t et redon ner un certain dyna­ m ism e à cette activité. Il y a d es lev iers d ’a ctio n et il convien t d e les exprim er", explique-t-il. Et d’évoquer, par exemple, une segm entation plus préci­ se de la clientèle dans le cadre des activités d'ingénie­ rie patrim oniale et de se recentrer sur les "Very High N etw orth In dividu al", un

F IN A N C IA L O N E

Un contexte favorable à Bruxelles (04/02) C'est donc à Bruxelles que Farvest organisera, les 12 et 13 mai prochains, la troisième édition du salon Financial One, dans un contexte de reprise des marchés boursiers et d'élargissement euro­ péen. "Avec l ’abandon des salons ’Luxfinance’ à Luxembourg et du seul salon financier bruxellois Votre Argent’, Financial One devient le plus grand événement financier sur la Belgique e t te Luxembourg", précise Fabien Amoretti, directeur de Farvest. Parmi les speakers prévus: le ministre belge des Finances Didier Reynders ou encore Jacques Attali, Fondateur, entre autres, de la BERD. www.financialone.be;www.farvest.com

B A N Q U E C E N T R A L E DU L U X E M B O U R G

-3,U% d'employés dans les banques en 2003 (27/01) Selon les données publiées par la Banque centrale du Luxembourg, il y avait, au 31 décembre 2003, 22.513 personnes employées dans les banques du pays, soit 3,4% (787 emplois) de moins qu'au 31 décembre 2002 . La BCL évoque le ralentissement des activités et plusieurs fusions et liquidations. De 177, le nombre de banques est ainsi passé, en un an, à 169. www.bcl.lu

segm ent haut de gam m e et

CSSF

international, en m arge des fluctuations conjoncturelles et plus résistant à l’im pact du

Moins d'OPC en 2003, mais plus d'actifs

temps. "La création d ’un sta ­

(26/01) Les chiffres définitifs pour l'année 2003 fo n t état d'une

tut d e ré sid en t f i s c a l à Luxem bourg sera it un su p ­ p o r t p a r fa it d a n s cette o p tiq u e ”, plaide M. H off­ m ann. ■ J.-M .G

progression de 12,88% du patrimoine global net des OPC à Luxembourg, qui a atteint 953,302 milliards d'euros au 31 décembre. Le nombre d'OPC pris en compte est, en revanche, en repli, puisque 7.509 unités étaient enregistrées fin 2003 contre 7.806 fin 2002 (-3,8%) w w w .alfi.lu;www.cssf.lu

paperJam m a rs 2004 75


fin a n c e

p la c e f in a n c iè r e

S érie: les institutions de la place financière (2)

ALFI, la locomotive L'Association luxembourgeoise des fonds d'investisse­ ment a grandi en même temps que l'industrie des fonds. Elle veut encore en porter la croissance future. C’EST PAR LA LOI DU 30 mars 1988 que le Luxembourg a transposé, dans sa législa­ tion, la première directive européenne sur les organismes

CO N FÉR ENCE ALFI Les 9 e t 10 mors prochains, t'ALFI tie n t ses tra d itio n n e lle s jo u rn é e s

de

conférences

à

l'H ém icycle européen du K irch­ berg. A u m enu: les e ffe ts de l ’élargissem ent européen s u r la d is trib u tio n de fonds, les im ­

de placement collectif. Une

niers. Riche, aujourd’hui, de plu­

initiative qui donna au pays plusieurs longueurs d'avance

sieurs centaines de membres (voir encadré), l’ALFI s ’est

en la matière, au point d’en

donnée pour mission de faire du Luxem bourg le centre financier le plus attractif pour

faire aujourd’hui, une des plus importantes places financières internationales dans le domai­ ne de l’épargne collective.

p ositions UCITS III ou encore les

Tout ne s’est évidemment pas fait tout seul et

abus com m erciaux e t les façons

l’Association luxembourgeoi­

de les déjouer... "Nous voulons faire en sorte que te Luxembourg

se des fonds d’investissement (ALFI) a eu un rôle essentiel

pacts concrets des nouvelles dis­

s o it reconnu com me LE centre

dans

où d o it se faire le business”, pré­

depuis

cise M. Seale.

novembre 1988. Huit Sicav (BIL Global Fund, BL

R enseignem ents e t in s c rip ­

Bond Funds, KB Lux Fund et Parlux Fund) et une société de gestion (Govsec Gestion) se posèrent, ce jour-là, en pion­

ce

développement,

sa

tions s u r w w w .a lfi.lu , rubrique

Multitrust,

"Conférences".

Dewaplus,

création

le

9

Chrysalide, G eneralux,

IAM

les fonds d’investissement. "Le

secteur fin an cier subit de p ro ­ fo n d s changem ents et l ’Europe est en expan sion . A Luxembourg, on a besoin, non seulem ent de se concentrer sur notre p rop re m arché, m ais aussi d ’être im pliqué dans les d éveloppem en ts in tern atio­ naux. Les en jeux son t à l ’éch e lle m on diale. C’est d'ailleurs po u rq u o i nous som m es aussi m em bres fo n d a ­ teurs de la FEFSI (Fédération

T ho m as S eale: "L a c o n c u rre n c e s e ra trè s ru d e dans le s p ro ch ain e s années"

Européenne des Fonds et Sociétés d’investissem ent,

800 M EM BRES

A L F I, m ode d 'e m p lo i En avril 2000, l'ALFI a m odifié ses statuts et élargi la base de ses membres. Aux fonds d'investissement se sont ainsi ajoutés les d if­ férents prestataires de services: banques dépositaires, adm inistra­ teurs et gestionnaires de fonds, agents de transfert, distributeurs, cabinets juridiques, consultants et experts fiscaux, réviseurs d'en­ treprises et experts comptables, sociétés inform atiques spéciali­ sées... A ujourd'hui, l'association com pte pas moins de 799 membres, dont 722 sont des fonds d'investissement. Cela représente 55°/o du marché (en nombre d'unités) et 70% (en volum e d'actifs nets). 24 personnes siègent au conseil d'adm inistration présidé, depuis bien tôt un an, par le CEO de European Fund A dm inistration, Thomas Seale (vice-présidents: M anuel Hauser Services (Luxembourg) et Luxem bourgeoise;

Rafik Fischer -

tré so rie r:

Pierre

A hlborn

UBS Fund

K redietbank S.A. -

Banque

de

Luxembourg S.A.-). L'ALFI dispose également d'un Comité exé cutif de 15 membres, constitué des présidents des différentes commissions techniques, lesquelles sont au nombre de neuf. Le fonctionnem ent journalier de l'association, qui dispose d'un budget de 2,5 m illions d'euros, est assuré par un secrétariat général, dirigé par Robert Hoffmann, et fo rt de 8 salariés à temps plein. ■

76 paperJam m ars 2004

NDLR)”, explique Thomas Seale, le président de l’ALFI. L’une des grandes réussites de l’association aura été son implication dans l’abolition de la taxe d’abonnem ent de 0,01°/o pour les fonds monétai­ re institutionnels décidée par le gouvernement en 2003, en dépit de ses réticences initiales de se priver d’une telle source de revenus . "Il est encore trop

tôt p o u r vraim ent m esurer l'im pact p o s itif de cette déci­ sion, m ais nous travaillons activem ent à f a ir e p a sse r l ’in­ form ation auprès des p rom o­ teurs étrangers, en particulier anglo-saxons", précise M. Seale, qui ne manque pas de souligner l’im portance que représentent déjà les fonds luxembourgeois à l’étranger: 80°/o des fonds transfrontaliers européens sont domiciliés au Luxembourg; les fonds d’in­

vestissement les plus distri­ bués au Japon ou au Chili sont luxem bou rgeois; à Hong-Kong, leur part de m ar­ ché est également très impor­ tante... L’une

des

m issions

nem en t de l ’in du strie des fo n d s p o u r créer une certaine auto-régulation qui perm ette d e gérer les conflits d ’intérêt potentiels ’’. Aujourd'hui,

l’ALFI surfe

de

sur la vague de succès que

l’ALFl consiste, également, à véhiculer un sentim ent de clarté et d’intégrité vis-à-vis

connaît l’industrie des fonds

des investisseurs, plutôt mal­ menés ces derniers temps au gré des différents scandales financiers internationaux. ”11

f a u t que l ’on reste toujours en tête du peloton en la m atière, sans p o u r autant qu e cela génère des coûts su pplém en­ taires qui n e seraien t p a s n écessaires, prévient le prési­ dent de l’ALFI. Nous avons assez de recul sur le fo n ctio n ­

’’M ais cela ne doit p a s pou r autant nous rendre com plai­ sants et croire que tout nous est dû. On sa it que la concur­ rence sera très rude dans les prochain es a n n ées”, conclut Thomas Seale. Cela ne l’em­ pêche pas de tabler sur un volume d'actifs sous gestion dépassant les 1.000 milliards d’Euro dans le courant de Tan­ née 2 0 0 4 (il était de 9 5 3 .5 mil­ liards, fin décembre 2003). ■ J.-M.G


paperJam Média stim ulateur d ’opinion

Economie

Finances

Who’s who


f i n a n c e mon

i l

arg ent

Des rendements stables à long terme

Le marché de l'im m obilier a toujours constitué une alternative en tant que placement financier. A condition de les envisager sur du long term e, comme le rappelle Michael Chidiac (RealCorp Commercial).

INCONTESTABLEMENT, LE plus dur est passé pour le mar­ ché de l'immobilier, forcément affecté par le fort ralentisse­ ment que vient de vivre l’éco­ nomie mondiale. Pourtant, l’année 2003 n’a pas été si ter­ rible que ça, avec, pour l’immo­ bilier de bureaux, un volume de prise en occupations sensible­ ment comparable à celui de l’année précédente et, pour l’immobilier résidentiel, la con­ firmation d’une tendance haussière pour les prix à la vente. D’où la question: est-ce le bon moment pour investir dans l'immobilier? Faut-il privilégier un investissement dans le bureau ou dans le résidentiel? Quels sont les impératifs à res­ pecter et les pièges à éviter? Quelques éléments de réponse avec Michael Chidiac, Manag­ ing Director de la société RealCorp Commercial, une des sociétés leader de conseil immobilier au Luxembourg. Monsieur Chidiac, quel

regard

p o rte z -v o u s sur la s itu a tio n actuelle du marché de l'im m obi­ lier?

PLACEM ENT

Pourquoi in v e s tir dans l’im m o b ilie r ? En matière de placements financiers, la pierre a toujours eu une place à part, comparé aux produits financiers "tr a d itio n ­ n e ls" (actions, obligations, fonds..,). Plutôt envisagés dans des perspectives à long terme, les investissements en immo­ bilier constituent un élément incontournable de diversifica­ tion d'un portefeuille d'avoir. Leur principal avantage? Leur très faible corrélation par rap­ port aux marchés boursiers. Au moment du grand "b o o m " des Bourses dans les années 2000, un placement immobilier pou­ vait paraître ridiculement peu attrayant. Ceux qui s'y sont lancés ne le regrettent pas aujourd'hui. En contrepartie, la corrélation est plutôt forte avec l'inflation, mais les flambées inflationnistes ne sont guère d'actualité, ces temps ci. "L 'in té rê t réside é g a le m e n t dans les re ndem ents élevés o ffe rts p a r l'im m o b ilie r; des re ndem ents q u i s o n t s tab les à lo n g term e e t q u 'il est p ossible d 'a m é lio re r encore p a r une g e s tio n active ",

précise encore M. Chidiac, qui identifie deux autres atouts: une faible volatilité et des cash-flow prévisibles. Reste que ces investissements ne sont pas forcément de tout repos: "Il fa u t ê tre p rê t à g é re r le bien, les ré novatio ns, les ré para tions, cha ngem ents de locataires...", prévient M. Chidiac. ■

78 p aperJam m ars 2004

Avec les premiers signes d’une reprise économique que l’on observe actuellement et une réduction de l'offre de sur­ faces à venir, le pire est sans doute passé pour le marché de bureaux au Luxembourg. 2004 marque un point de réfraction qui se traduirait par une baisse du taux de vacance et une légè­ re croissance des loyers pour la fin de cette année. Mais étant donné le décalage usuel des marchés immobiliers avec l’économie, 2005 sera proba­ blement l’année clef pour la reprise du marché de bureaux. On constate par ailleurs que le niveau de l’investissement dans l'immobilier de bureaux, déjà important en 2002 et 2003, se maintient en dépit de certaines craintes, sans doute exagérées, quant à l’impact de la reprise des marchés boursiers et d’une hausse potentielle des taux d’intérêt sur l’immobilier. En contrepartie de cette forte demande, il existe une pénurie d’immeubles de qualité, bien situés, bien loués et disponibles

à la vente. Ceci crée donc une pression à la baisse sur les ren­ dements immobiliers qui au­ jourd’hui varient entre 6,3% net pour des immeubles neufs en centre-ville et de près de 8% pour certains immeubles en périphérie. La combinaison de ces deux facteurs (hausse prévue des loyers, baisse des rendements), entre autres, est donc certaine­ ment propice à l’investissement dans l’immobilier de bureaux. Qu'en e s t-il du marché résiden­ tiel?

On constate que le coût d’un investissement direct dans l'im­ mobilier est plus réduit dans le secteur résidentiel que dans le bureau. C'est pourquoi, natu­ rellement, l’investisseur privé est plus attiré par le résidentiel. Les rendements obtenus varient entre 4% et 7%, hors frais d’exploitation. Il est à noter que ces frais représentent souvent une proportion non négligeable pour les apparte­ ments détenus en copropriété. En l'espace de 15 ans, les prix à la vente de l'im m o b ilie r o n t pra­ tiqu em en t doublé e t en 2003, cette tendance à la hausse s'est confirm ée. Comm ent analysezvous ce phénomène?

La demande est restée très forte par la combinaison de plu­ sieurs facteurs: d'une part des taux hypothécaires très bas; ensuite, des facteurs démogra­ phiques influents, comme le

■ i

solde migratoire, mesuré à +2.649 en 2002 par le Statec et, enfin, par la diminution du nombre moyen de personnes par ménage. Par ailleurs, l’offre de ter­ rains à bâtir est limitée et les prix très élevés, ce qui engendre un fort déséquilibre entre l’offre et la demande de logements et provoque donc une augmentation soutenue des prix à moyen terme. La perspective d’une évolu­ tion démographique importan­ te au Luxembourg ne fait que confirmer cette tendance à la hausse des prix du résidentiel. Quels critères fa u t- il

intégrer

dans sa réflexion d'inve stir dans l'im m ob ilie r?

En choisissant un tel inves­ tissement, il va de soit que la localisation est certainement importante, mais il y a aussi quelques autres considérations. Par exemple, il faudra tenir compte de l’impact de dévelop­ pements futurs sur la zone ainsi que de la proximité des services tels que transports en commun, magasins, écoles, ... Les caractéristiques phy­ siques sont aussi importantes: la condition du bien, les coûts d’entretien, l’aménagement et la luminosité des lieux, la dis­ ponibilité d’emplacements de parking etc... Toute démarche d’investissement dans l’immo­ bilier nécessite donc un mini­ mum d’étude et de réflexion". ■ Jean-Michel Gaudron

M ic h a e l Chidiac: “ Il fa u t ê tre p rê t à g é re r le bien, les rénovations, les r é p a r a tio n s ,...”


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LE SITE LUXEMBOURGEOIS DE L'IMMOBILIER


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C H A N G E M E N T S D E P O S T E OU D 'E N T R E P R IS E ? Envoyez-nous quelques lignes d'infos accompagnées d'une photo à press@paperJam.lu

La société de services informa­ tiques, PROMOTIC accueille une nouvelle A ccoun t M anager: CHRISTELLE ANDRES, 29 ans (exPHM Computing Software Training Center à Luxembourg). Elle sera en charge de clients et prospects du secteur privé à Luxembourg ainsi que de tous les hôpitaux luxembourgeois.

U N IV E R S IT E D E L U X E M B O U R G

Président du conseil de gouvernance: Raymond Kirsch

Diplômée en Comptabilité et Gestion, STEPHANIE BOURGEOIS a intégré l’équipe de ventes de HP LUXEMBOURG, en tant que Sales A ssistant ESG . Agée de 31 ans, elle dispose de plusieurs expé­ riences en secrétariat commercial, marketing et communication.

Après 7 années passées en tant que Lease A dvisor chez Athlon Car Lease (anciennement: Interleasing Luxembourg), PAUL GALIANO a rejoint, à 31 ans, MERCEDES-BENZ LUXEMBOURG. Il y occupe les fonctions de Key Account M anager Fleet.

Non, le départ de RAYMOND KIRSCH de la dire ction de la BCEE (qu'il occu­ pa it depuis 1989) n'a rien d'une pai­ sible retraite. Il a, depuis, été promu président du conseil d'ad m inistra tion de la BOURSE DE LUXEMBOURG, succédant au regretté Jean Krier, décédé en octobre 2003. Il a égalem ent été nommé prési­ de nt du Conseil de gouvernance de la nouvelle UNIVERSI­ TE DE LUXEMBOURG, d o n t la mission est d'arrêter la p o litiq ue générale et les choix stratégiques de l'U niversité et d'exercer le contrôle sur l'établissem ent. Le parcours passé de M. Kirsch se passe de com m entaires: il fu t, successivement, D irecteur du Trésor,

membre

P résident

de

du

Conseil

d 'a d m in is tra tio n

Agé de 25 ans, INTERMEC TECH­ NOLOGIES, un des principaux fournisseurs dans le domaine de la chaîne logistique, a engagé JELLE BAUDOUIN, 25 ans, en qua­ lité de Sales Executive Benelux, en charge des activités de vente verticales R etail et Consumer Goods II était auparavant Sales M anager chez AccessGuard Intrusion Prevention Benelux.

En même temps que la société fête ses 20 ans de présence au Grand-Duché, HP LUXEMBOURG renforce son équipe commerciale avec la nomination de PHILIPPE CHAPEAUX, 46 ans, en tant que Sales E xecutive Storage. Spécialisé dans ce domaine depuis 1991, il avait rejoint Compaq en décembre 1999.

Rédacteur de la première heure pour le Guide Explorator et historien de l'art de formation, FREDERIC HUMBEL, 37 ans, sera, au 1" mars, employé par le MUSEE NATIONAL DES MINES DE FER DE RUMELANGE. Outre les relations publiques, il aura en charge la coordination et le développement de l’activité muséologiquedu site.

puis

l'In s titu t

M onétaire Luxembourgeois, membre du Comité M onétaire de la Com m unauté européenne et Président de la Société N ationale de Crédit et d'investissem ent. Il a également siégé au Conseil d'E tat q u 'il a présidé de 2000 à 2001.

BANQUE ET CAISSE D'EPARG NE DE L'ETAT

Directeur général: Jean-Claude Finck Pour remplacer Raymond Kirsch à la tê te de la Banque et Caisse d'Epargne

Un mandat de plus pour ROMAIN BAUSCH, directeur général et pré­ sident du comité de direction de SES Global: le voilà coopté admi­ nistrateur de la Fédération des Industriels Luxembourgeois (FEDIL), en remplacement de Yves Elsen, parti l’été dernier de Satlynx vers Hitec Luxembourg.

La société NEOFACTO vient d’en­ gager DIDIER DECHANET, 39 ans, en tant que Business Development Manager. Depuis 2000, il a acquis une solide connaissance du mar­ ché luxembourgeois, successive­ ment chez Siemens Business Services, Unilog Luxembourg et Methods SA.

GERARD HOFFMANN, directeur et président du conseil d'adminis­ tration de Telindus, a été nommé par le gouvernement membre du Conseil de Gouvernance de / ’UNIVERSITE DE LUXEMBOURG, présidé par Raymond Kirsch (lire par ailleurs).

de l'E tat (BCEE), c'est fin a le m e n t sur JEAN-CLAUDE FINCK que le gouver­ nem ent a porté son choix, dans un souci évident de con tin u ité . Nommé directeur e t membre du com ité de dire ction de la BCEE en 1996, il éta it, depuis mai 2001, le directeur a d jo in t de la Spuerkeess. A 48 ans, M. Finck est égalem ent membre du Codeplafi (Com ité de développe­ m ent de la place financière), des com ités OPC e t Banques de la CSSF et siège aux conseils d 'ad m inistra tion de la société de la Bourse de Luxembourg - où il retrouvera donc Raymond Kirsch - et de SES Gobai, d o n t la BCEE est un des actionnaires. La succession de M. Kirsch, d o n t le départ a va it été annon­ cé fin décembre, a v a it fa it l'o b je t de nom breux pronostics.

Agé de 37 ans, RONNY BECKERS vient d’être nommé Sales M anager chez PROGRESS SOFT­ WARE BELUX, fournisseur de technologie pour le développe­ ment de solutions d'e-imsiness. Il avait rejoint la société en février 2003, après 9 ans passés chez Sydney Tristar DC.

A l’aube de fêter son 50e anni­ versaire, JEAN-PAUL FRISCH se met à son compte. Après avoir été, ces 20 dernières années, General m anager des instituts financiers IKB international S.A. et de Erste Europâische Pfandbrief- und Kommunalkreditbank A.G., il s'établit en tant que Professionnel du Secteur finan­ cier, avec ses activités de CONSEILLER EN OPERATIONS FINANCIERES.

Après avoir quitté la direction de l’agence de communication Format et la présidence de l’asso­ ciation Design Luxembourg, MAURICE LENTZ se retrouve, aujourd'hui, à la société des FOIRES INTERNATIONALES A LUXEMBOURG. Il prend les fonc­ tions de chef de projet abandon­ nées par Paul Schumacher (lire par ailleurs).

L'un des candidats le plus souvent cité fu t M ichel Wolter, l’actuel m inistre CSV de l'Intérieur. A noter que le Conseil du gouvernem ent du 13 février a accepté la no m ination de M. M ichel Birel au poste de Directeur général a d jo in t de la BCEE e t a admis M. Guy Rosseljong comme membre du Comité de D irection de la banque.

80 pap erJa m m a rs 2004

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Managing Partner: Yves Elsen Ce n’est pas vraim ent une surprise, mais c'est désormais inscrit dans les statuts: YVES ELSEN, 45 ans, a o ffi­ ciellem ent été nommé membre du Comité de Direction de HITEC LUXEM­ BOURG en ta n t que Managing Partner et Chief Executive Officer. Le 1er octobre 2003, il avait rejoint la société en ta n t qu'associé et membre du Comité exécutif. Il fu t, auparavant, le premier

Chief Executive Officer de Satlynx. A utre nouvelle tête au sein du com ité de direction de Hitec Luxembourg: celle de

Un nouveau directeur général chez CISCO SYSTEMS pour la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg: PASCAL METHENS, 39 ans, en poste depuis le 2 février. Il succède à Dirk De Taey, qui assurait l'intérim depuis 5 mois. Ancien directeur général de la division Corporate & Data Customers chez Belgacom, M. Methens assumera la responsabi­ lité de l’équipe locale et d’un vaste réseau de partenaires.

La branche Benelux de ACER COMPUTER, fournisseur mondial de PC, compte un nouveau direc­ teur: MARC PAULY, qui était jusque là responsable de l'organi­ sation Vente pour le Benelux. Il remplace Maarten de Haas, qui rejoint le siège américain de la société à San José (Californie).

Chez CEGECOM, GEORGE TERODDE, 35 ans, est le nouveau respon­ sable projets clients. Disposant d'une expérience dans la mise en place technique de centres d'ap­ pels dans toute l’Europe, il assure désormais la bonne coordination des installations chez les clients business de l’opérateur alternatif.

Directeur général du groupe saint-paul Luxembourg depuis août 2003, CHARLES RUPPERT enrichit son emploi du temps avec une nouvelle fonction: il a été nommé membre du Conseil de Gouvernance de l ’UNIVERSITE DE LUXEMBOURG, présidé par Raymond Kirsch (lire par ailleurs). / Photo Archives saintp a u l Luxembourg

En même temps que Jelle Baudoin, (lire par ailleurs), INTERMEC TECH­ NOLOGIES a renforcé son équipe commerciale avec l’arrivée d’YVES VAN HEURCK comme nouveau Channel Manager Benelux. A 37 ans, cet ancien business unit mana­ ger pour le département éducation chez Landis, sera responsable des activités d’Intermec dirigées vers le canal Benelux.

Georges W iazm itino ff, Associé et Executive Vice-President, responsable des activités traffic et transportation systems.

E U R O P E A N F U N D S E R V IC E S

Managing Director: Michael M. Vareika Small may be beautiful... Après avoir occupé de hautes responsabilités dans de grandes banques de la place, M ICHAEL M . VAREIKA a choisi de rejoindre un PSF de ta ille plus réduite: EUROPEAN FUND SERVICES, fondé en ao ût 2000 sous l'appellation InterTransact e t rebaptisé en décembre 2002. La société est active dans la fo u rn itu re de solutions technologiques à destination de l'industrie européenne des fonds d'investis­ sem ent (voir aussi page 75). Am éricain d'origine, viva n t depuis 12 ans au Luxembourg, M. Vareika, 43 ans, prend

EMC BELUX, filiale du leader mondial des réseaux de stockage de l’information, a engagé MARC MONTE, 44 ans, en tant que nou­ veau directeur de sa division Technology Solutions, créée au début de l'année dernière. Il sera responsable de l’assistance tech­ nique à fournir aux clients. Ancien Pre-sales M anager de la société, il en était parti pour pas­ ser 12 ans chez Digital et, derniè­ rement, chez Erudict, partenaire local d'EMC, où il était Service Manager.

les fo n ctio n s de Managing Director et membre du Comité exécutif. Il concentrera ses e ffo rts sur le développem ent com m ercial de la société. Il fu t, auparavant, notam m ent Mem bre du Senior Management Team de S tate Street Luxembourg, en ta n t que V ice-président and responsable de \' Offshore/Onshore Sales Et Marketing (entre ju ille t 1995 et février 2002) membre du Com ité e x é c u tif de Clearstream Interna tiona l (jusque décembre 2003).

GECALUX

Directeur général: Maurice Haag A cteur m ajeur de la place luxem bour­ geoise en m atière de captives de réas­ surances, la société GECALUX a pris, fin 2003, un nouvel envol, après la cession de ses parts par BNP Paribas, laissant à la KBL et au Groupe le Foyer,

L’ancien Chef du secteur de design et fabrication de publications vient d’être nommé chef du Secteur Marchés Publics de l ’OFFICE DES PUBLICATIONS DES COMMUNAUTES EUROPEENNES. ANTONIO REIS, 37 ans, de natio­ nalité portugaise, sera notamment responsable du site européen d’avis de marchés TED (Tender's Electronic Daily) et du Journal Officiel S (marchés publics), pro­ duits en partenariat avec deux groupes de la grande région, Euroscript et Saarbrücker Zeitung.

le co -contrôle de la société d o n t les fonds propres par ailleurs o n t été renforcés. Depuis le 26 janvier, la société est dirigée par MAURICE HAAG, qui d irig e a it jusqu'alors le départem ent Corporate Banking de

Mme MARYSE SCHOLTES, 53 ans, Conseiller de gouvernement l m classe auprès du ministère de l'Intérieur depuis juin 1999, devient premier conseiller de gouvernement au MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS. Elle y remplace Fernand Pesch, qui fera valoir ses droits à la fin du mois, mais conservera néanmoins la direction du Fonds d’urbanisation du Kirchberg.

Après dix ans de présence aux FOIRES INTERNATIONALES A LUXEMBOURG, dont cinq en tant que chef de projets, PAUL SCHU­ MACHER, 38 ans, quitte la socié­ té pour se consacrer à d’autres projets. Un départ qui intervient dans le contexte de changement de direction des FIL.

la BNP Paribas Luxembourg. Il fu t, à ce titre , le représen­ ta n t du groupe au sein du Conseil d 'A dm in istration de Gecalux. Agé de 54 ans, il ava it re jo in t la BNP en 1989, où il fu t D irecteur A djoint, membre du Com ité de Direction. Sa carrière bancaire avant commencé en 1985 à la BGL, en tant que chargé de relations clientèle Senior au service

International Corporate and Investment Banking.

82 pap erJa m m a rs 2004

E t

vous

?

Promotion interne chez les MESSA­ GERIES PAUL KRAUS: ELISABETH WAGENER-BIEVER, chef du dépar­ tement des abonnements depuis deux ans, a été nommée directrice du service presse. Elle connaît bien la société qu’elle avait rejoint il y a 20 ans, en tant qu’assistante de direction de Jacques Funck, l’an­ cien co-propriétaire des MPK.

A 51 ans, PIERRE WAUTIER vient de prendre en charge la fonction de Sa les Unit M anager chez DIMENSION DATA LUXEMBOURG. Il était auparavant responsable commercial des activités de la société Comparex au Luxem­ bourg.


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re s s o u rc e s h u m a in e s

sondage

"La place conserve son attractivité"

S O N D A G E M O N S T E R -P A P E R J A M

Quels sont vos objectifs de c a rriè re pour 2004 ? Je suis a c tu e lle m e n t sans em plo i et e s p ère en tro u v e r un

T ro u v e r un a u tre poste au L u xem bo urg 30%

k

A LA LECTURE DES REsu ltats

de

Sinéad

ce

so n d ag e,

O’Donnell,

Consul­

tan te auprès du bureau de recrutem ent A jilon, division F in an ce, prend, de prim e abord, un certain recul, en raison

du ca ra ctè re plutôt

ciblé des p erson nes ay an t

R e s te r au Lu xem bo urg e t g a rd e r mon em plo i ac tu e l

R e ster au Lu xem bo urg et o b ten ir une prom otion

Q u itte r le L u xem bo urg pour un a u tre poste

10%

10%

6% Nombre to ta l de réponses: 629 VotefsJ Sondage réalisé du 19/01 au 02/02 sur le site www.monster.lu

Prochain sondage: jusqu'au 01/03: L'image/l'ambiance de votre société correspondelle à l'idée que vous vous en êtes faite lors de votre entretien d'embauche? Du 01/03 au 15/03: Votre entreprise propose-t-elle un emploi du temps flexible pour les employés avec enfants ?

L E G IS L A T IO N

La démission En d roit, une démission ne se présume pas et d o it résulter d'une m anifestation sérieuse et non équivoque de la volonté du sala­ rié de rompre son contrat. Un salarié sou haitan t dém issionner d o it adresser une lettre recommandée à son employeur, ou bien lui rem ettre en mains propres et lui faire signer un double du docum ent. Il est nu lle­ m ent besoin de m o tiver sa décision. Un salarié en poste depuis moins de 5 ans devra respecter un préavis d'un mois. Ce préavis sera de deux ans pour une durée

paiem ent d'une indem nité com pensatoire. Une te lle disposition peut évidem m ent se négocier à l’amiable...

exemple), ou bien dans la situ a tio n précise d'une fem m e sou­ h a ita n t rompre son c o n tra t au term e de son congé de m a tern i­ té pour s'occuper de son enfant. ■ C.B.

84 pap erJa m m ars 2004

en a v a n t les possibilités de d évelo p p er la g estio n c a rriè re et fa v o ris e r

de la

En rev an ch e, le fait que

m obilité intern e, l’établisse­ m ent de plans de fo rm ation

rech erch e d’em ploi, qui ne

sou haite tro u v er un autre p o ste au L u xem b o u rg ,

ta g e s fisca u x (plan de p en ­

rep résen te

ou d ’une politique d’a v a n ­

p a rtie lle ­

rejoint les o b serv atio n s de

sion com p lém en taire, etc.).

m ent l’ensem ble d ’un m ar­

M me O’D onnell, h abitu ée à

ch é de l’em ploi lu xem b o u r­

re n c o n tr e r

U ne n ote positive, to u t de m êm e: la faible p roportion

geois soum is à m u ta tio n s ces

de fortes d ern ières

so u h aitan t év o lu er dans un

de sondés so u h aitan t quitter

au tre en viro n n em en t que le

"Dans le con tex te é c o n o m iq u e a c tu e l, n ou s retro u v o n s, p arm i les d em a n d eu rs d ’em p lo i, b e a u ­ co u p d e je u n e s d ip lô m é s p o u r qu i la q u ête d'un p r e ­ m ie r j o b s ’e s t a llo n g ée p a r rap p ort aux d e r n iè r e s an n ées, a in si q u ’un gran d n o m bre d e p er so n n es e x p é ­ rim en tées q u i d o iv en t é g a le ­ m en t f a i r e p re u v e d e p lu s de p a tie n c e d a n s le c a d re d e leurs d é m a r c h e s ”.

leur. ”Ce tau x ’d ’in s a tis ­ f a i t s ’ es t f o r t éle v é a lo rs qu e, co m m e ch a cu n le sait, les ro u lem en ts d e p e r so n n el co û ten t c h e r à l ’en trep rise.

le L u xem b o u rg : ’’C’est un ré su lta t e n co u ra g e a n t qui

que

années.

L ’e x p é rie n ce

v é cu e

p ar

M m e O 'D onnell s ’éloig n e quelque peu du résu ltat de ce so n d ag e: la p roportion des personnes san s em ploi est,

ain si,

bien

m o in d re

dans le total des m illiers de ca n d id a tu re s

tra ité e s

par

p récise-t-elle.

mois suivant. Le non-respect du préavis impose à l'em ployé le

p rév ien t-elle. Et de m ettre

près d’un tiers des sondés

grave reconnue de l'em ployeur (non-p aiem ent de salaire, par

est adressée avant le 15. Sinon, il c o u rt à com pter du 1er du

e ffe t éton n an t, s a c h a n t q u e le m an qu e d e p e r sp ec tiv e s d ’év olu tion es t so u v en t un d es p r e m ie r s fa c t e u r s d ’in ­ s a tis fa c tio n év o q u é p a r nos c a n d id a ts ”.

Cela d ev r a it in citer d a v a n ­ ta g e d e d ép a rte m e n ts re s­ s o u rces h u m a in es à m ettre en p la c e d es o u tils v isa n t à f i d é l i s e r le u r p e r s o n n e l" ,

de p artie co n stitu é de per­ sonnes impliquées dans une

Une démission sans préavis est possible dans le cas d'une faute

de 10 ans. Le préavis commence le 15 du mois si la démission

m otion, ne m anque pas de la su rp re n d re : "C’e s t en

répondu: un public en g ra n ­

"Ce so n t s u r to u t les c a n d id a t s en p o s t e à la r e c h er c h e d ’un n ou veau c h a lle n g e p lu s en a d éq u a tio n a v e c leurs a sp ira tio n s e t m otiv atio n s q u i s ’a d r e s s e n t à n o u s ”,

de services comprise entre 5 e t 10 ans et de tro is mois à pa rtir

so u h aiter o b ten ir u ne p ro ­

A jilon

De

en

2003.

m êm e,

ne v o ir que

10% des sondés (soit 17% des gens qui ont un travail)

des

em p lo y és

té m o ig n e

que

la

p la ce

co n serv e tou te son a ttr a c ti­ vité”, assure-t-elle. ■

Recueilli par J.-M . G.

Sinéad O 'D onnell, C onsultante au p rès du bureau de re c ru te m e n t Ajilon, division Finance.


m o n ster s

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FISCALISTE CONFIRME EN TVA SECTEUR: CONSEIL EXPERIENCE: 5 ANS ETUDES: BAC+4, ECONOMIE/DROIT LANGUES: FR, UK DE Assisté de votre équipe, vous conseillez efficacement les clients qui vous seront confiés et gérez leurs obligations décla­ ratives. Vous collaborez fréquemment avec les autres départements de notre cabinet et bénéficiez du support constant du réseau mondial de Deloitte. Votre expérience significative en matiè­ re de TVA et autres taxes indirectes vous a permis de développer des connais­ sances techniques pointues. Rigueur et autonomie sont vos qualités principales.

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Comptabilité / finance Introduction à la lutte contre le blanchiment d’argent La sélection de fond d'investissement Aides étatiques à l’investissement en faveur des entreprises Le citoyen devant la déclaration de l'impôt sur le revenu Les déclarations de la TVA La comptabilité générale - Maîtrise des écritures générales L’introduction générale au x m écanismes comptables Comptabilité et fiscalité des salaires et traitem ents L’analyse des comptes annuels 2 La comptabilité des OPC - Approfondissement Le calcul et la comptabilité des salaires La comptabilité informatisée La comptabilité des sociétés Introduction a u x concepts d’audit Le contrôle des risques financiers La comptabilité des OPC - Initiation L’impôt sur les salaires L’entrepreneur et sa fiduciaire La fiscalité des non-résidents

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Co-operation agreement to promote the Open University (01/28) The Luxembourg Chamber o f Employees in the private sec­ to r (CEP-L) and The British Open University (OU) have signed a co­ operation agreement to promote the Open University and its pro­ grammes in Luxembourg. This co-operation is intended to target members in the workforce who speak English either as a native speaker or as a non-native English speaker. The OU offers a large range o f different subjects, however, to begin CEPL's Luxembourg Lifelong Learning Center and the OU are focussing the ir co-opera­ tion on the Bachelor's and Master's courses in the areas o f Management / Business Administration and IT and Computing. The OU is a state run university and its qualifications are internationally recognised and valued. Currently more than 200.000 students study courses w ith the OU each year. There are over 4.000 sta ff working on developing courses and providing support services to the stu­ dents o f which 1200 are full time academics and about 1500 aca­ demic related support staff. The next presentation o f courses w ill start in May 2004 and the deadline fo r making a reservation is 31st o f March 2004. www.open.ac.uk; www.cepl.lu

First Tuesday Who w ill boost innovation and entrepreneurship in Luxembourg? THE LACK OF POLITICAL vision and investm ent as far as the digital econom y is concerned has been a boiling topic for discussion at the first FirstTuesday Luxembourg event o f the year. And this led the au dience to the conclusion that entering the digital econom y is primarily a question o f creating a fra­ mework for cultural change and developing a strong stra­ tegy at governm ent and pri­ v ate levels to g et things done. On February 3rd, the first

AGENDA AMCHAM

Next events (03/11) Tax seminar: from 18h00 to 20h30 at the Sheraton Aerogo lf Hotel. (03/18) ComIT Networking Lunch. (03/24) HR Seminar on S taff Delegations: from 18h30 to 20h30. For more information on these events, please contact AMCHAM at 431-756, parra@amcham.lu or check the website for the sign up form at w w w .am cham .lu

B R IT IS H C H A M B E R O F C O M M E R C E

“The U.K. Budget An Analysis from a Luxembourg Perspective” (0 3/19 ) British Chamber Lunch at the Hilton Luxembourg. Speaker: David Roach, International Tax Partner, PricewaterhouseCoopers.

B R IT IS H C H A M B E R O F C O M M E R C E

“The New Law on Data Protection: a Paper Tiger?” (0 3 /2 6 ) British Chamber Lunch. Speaker: Patrick Santer, MP and Lawyer, Elvinger, Hoss Et Prussen For up-to-date inform ation on events and registration, please visit: w w w .bcc.lu

F IR S T T U E S D A Y

After the 10 commandments now the reply! (0 3/02 ) 19h00. Speakers Jean Diederich (LogicaCMG), Rudy Hemeleers (PricewaterhouseCoopers) et Susan Alexander (GAX) w w w .firsttu esday.lu

88 paperJam m a rs 2004

A n u m e ro u s au dien ce reacting p ro m p tly to th e discussion in th is firs t F irs tT u es d ay of th e y e a r

FirstTuesday o f the y ear focused on a very political topic: how to increase inno­ vation and entrepreneurship in Luxem bourg conservative eco n om ic land scape and make it b ecom e a future place o f excellence in the IT field. To make their contribu­ tio n to the discussion, a panel, composed of Philippe Netter, president of the Metz Technopôle Development Socie­ ty, Bertrand Boussert, Doctor o f Electrical and Computer Engineering at the Georgia Tech Lorraine Facu lty and Jean Diederich, Business D evelopm ent M an ager o f LogicaCMG Luxembourg gave an overview o f the relation between education and the degree o f entrepreneurship of a country and the current state o f public/private finan­ cial b acking to prom ote entrepreneurship in the ICT

insisted that w ithout a proper education

th at

in n o vation

focuses and

on

REtD,

European intellectual capital will be m ore and m ore incli­ ned to flee to more promising horizons like the US which have always considered these factors a top priority for their econom ic com petitiveness. Luxem bourg is indeed one o f the countries where the culture o f entrepreneurship is the least developed in Europe. A t present it invests 0 .6 o/o o f its GDP and is ran ­ ked 19th worldwide, but is this really enough to meet the challenge taken up at the Lisbon summ it with its fellow European nations to join tly

sibilities Luxem bourg h a s f o r fin a n c in g c o m p a n ies , we could h a v e had three tim es m ore e -c o m p a n ie s . The Luxem bourg governm ent has m on ey to spen d and needs to spen d it on o th er sectors than road building, construction and banking...” To make up for lost time, he made 10 proposals am ong w hich were, the creation o f sp ecial ed u cation p ro­ gram m es in order to increase the num ber o f IT resources on the Luxem bourg labour m arket: an aggressive marke­ tin g strateg y to launch a L u xem b o u rg -sty le ” S ilicon

V alley” w ith the help o f " T ech n op o le B elval", the

field. On the basis o f his own experience as a venture capi­ talist, Mr. Netter, has put the

econom y o f the world, ahead

U niversity o f L uxem bourg and jo in e d p u b lic/p riv ate sectors in REtD; a simplifica­

o f the two giants, the US and

tion o f the process o f issuing

Jap an ? Like

”W orking Cards" to

w eakness of the L uxem bourgish eco n om ic competitiveness down to two main factors: a lack o f finan­ cial investm ent in REtD and p roper ed ucation to train future en trepreneu rs. He

Diederich,

becom e the m ost innovative

Mr.

N etter,

spoke

his

Jea n mind

and in referring to the recent CEPROS update (see article page 28, paperJam Jan u ary 2004) sharply criticised the fo r “Its la te w ake-u p " : “W ith all the p o s ­ g o v ern m en t

P erm its/G reen

specialised IT Companies an d /or IT Experts to im port m ore b rain s; or even the voting through o f a law allow ing fiscal advantages to Luxem bourg eCompanies versus foreign com panies. ■ F.B.


international com m unity

Louise Courtemanche (Sacred Heart University)

Sylvie Favaut (Dimension Data), Peter Pöhle (media65)

Bertrand Boussert (GiorgiaTech, Metz)

Frédérica Glangé (First Tuesday)

Rachid tair (CMG Formation), Fatima

Michael Morris

Benabdelaziz, Susan Alexander (GAX)

Philippe Netter (Technopole Metz)

Clara Moraru (Interpretation Europe Outsourcing)

Stéphane Lahaye (HP) et Stefan Soutaer

Alex Kampa (GAX)

(MCI Welcome)

Thierry Bisaga (journalist)

Jean Diederich (Logica CMG)

Rachel Gaessler (Business Initiative)

Caroline Charlier and Emilie Ramponi (Interpretation Europe Outsourcing)

Sylvain Cottong (indépendant consultant)

Philippe Netter, Jean-Pierre Becker

paperJam m a rs 2004 89


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née, ponctuée de plusieurs vues panoramiques. La palme du parcours le plus long revient au golf de Canach, qui, avec 6 .4 0 4 mètres, a accueilli plusieurs tournois professionnels inter­ nationau x. Les golfs de Chrisnach et de Gaichel, plus courts, sont combinés à des hôtels-restaurants. Ils jouent la carte de la convivialité et

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90 p aperJam m a rs 2004

au bec, ils prennent des photos à lon­ gueur de journée afin d’imprimer sur la pellicule les preuves de leur pas­ sage sur des par­ cours de rêve. Au Luxembourg, où il faut être membre d'un club pour pouvoir jouer dans un autre golf, pas moins de six parcours accueillent les passionnés de la petite balle blanche. Le g o lf Grand Ducal, situé en face de l’aéroport a été créé en 1935. Avec plus de 1.000 membres, il mérite son statut de golf historique du Grand Duché. Son parcours boisé permet aux joueurs pré­ cis de surpasser les acharnés de la puissance incontrôlée. A Junglinster, le g o lf de Luxem bourg propose un tracé plus long et plus large. Les greens, rapides com m e des billards, constituent la diffi­ culté m ajeure à surm onter pour ramener un score hono­ rable au club house. Plus au nord, le golf de Clervaux invi­ te à une promenade vallon­

affichent des prix particulière­ ment attractifs. Au delà des frontières, le g olf de Preisch, à un swing de Frisange, propose 33 trous, ce qui constitue l'offre la plus com plète de la région. A moins d’une heure de voiture, une quinzaine de parcours sont accessibles... Trêves, Bitburg, Durbuis, V irton, Amnéville, Metz,... Encore une heure de route et il vous fau­ dra choisir parmi trente desti­ nations potentielles.

"Pendant nos dernières vacances, nous avons jo u é à

Hawai. Dans les bunkers, le sable a été rem placé p a r de la lave... Quand j ’ai fra p p é, ça a fa i t ja illir une étincelle...’’. Un golfeur peut jouer partout dans le monde. Il rapportera de ses parcours d’horribles tee-shirts bariolés et, sur son sac de golf, l’étiquette froissée Luxair attes­ tera de son périple. Ne lui demandez surtout pas com ­ ment

se

sont passées ses vacances, il en pro­ fiterait pour placer une de ses anec­ dotes délirantes: le rebond sur le cro­ codile, la balle coincée dans le cactus, la douche écossaise, la partie transcendée par le décalage horaire... Il ne reste plus grand chose à inventer... et le gol­ feur moyen souffre d’un manque de modestie souvent pathétique. Ce sport offre néanmoins la chance de pouvoir découvrir la nature sous toutes les lati­ tudes. Swinguer au bord des falaises d’Etretat, dans le désert à Dubaï, sur la neige au Québec, dans Central Park à New-York, au pied des Pyramides, dans le parc d’un Château de la Loire, sur les pentes d’un vol­ can ou en altitude dans les Alpes ... Certains ont poussé le luxe jusqu’au sommet de l'Everest et même sur la lune. Les options sont quasi infinies. En juillet, les lecteurs de paperJam auront même l’occa­ sion de swinguer en plein centre-ville de Luxembourg. ■

Jérôme Bloch, Pro de golf, Président de la société Global-Golf Sàrl (www.businessgolfsolutions.com)


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DRESSCODE

Une soirée dans les règles de l'art poser la question: comment

" q u oiq u ’en certain es occasion s, le bleu p eu t avoir son charm e", estime Pierre

s ’h abiller?

TOUTE PERSONNE CONVIÉE à une soirée, a dû, un jour, se Conventionnel,

Dillenburg. Toute autre cou­

classique, simple, décontrac­ té?... "Rien de p ire qu e de se

leur est à bannir pour le ch o ix de v o tre sm oking.

trom per de tenue de so irée ”, avance Pierre Dillenburg. Il

L’été, toutefois, le blanc ou

n ’y a pourtant rien de com ­ pliqué...

P IE R R E D IL L E N B U R G H om m e de goût et fa m ilie r du gotha, il s ’efforcera de nous initier aux secrets de l'ha­ billem ent du beau m onde au travers de six thèm es: en ville et au travail, tenue de soirée, la cravate, les chaussures, les accessoires hom m e et la tenue de w eek-end. D euxièm e volet de la série...

"Le carton d ’invitation p o u r une soirée fo r m e lle et élégante stipule, en général, com m en t s e vêtir. Il fa u t sim ­ plem en t bien le lire... On y retrouve en général l ’une des qu atre fo r m u le s su ivan tes: tenue de soirée, cravate noire, black tie ou sm oking, m ais il n ’en existe en réalité q u ’une seule, ca r ces différen tes f o r ­ m u les d ésig n en t la m êm e ch o se: p o rter un sm oking”.

l’écru sont acceptables, pour une veste en soie ou en laine légère satin.

avec

des revers

en

La coupe du smoking, elle, peut être à simple boutonna­ ge ou croisée, avec revers classiques ou col-châle. La chemise n ’aura d’autre cou­ leur

que

le

blanc.

En

sonne. "S’ils son t con sidérés p a r certain s co m m e d es a c c ess o ire s, les bou cles d'oreilles et les p i n ’s qu i d écoren t les revers des ves­ tons de costum es n ’en son t pas", précise notre conseiller, qui cite en éventail les diffé­ rents ornem ents gén érale­ ment utilisés et permis: "Les

boutons d e m an ch ettes, la ceinture en satin noir p lié, la bagu e-chevalière, la montre, les épingles de cravates et la poch ette. Le bracelet qu an t à lui, n ’a p a s sa p la c e en s o i­ rée". Les bijoux sont essen­

revanche, elle pourra être gaufrée ou à plis religieux, à col classique ou à col cassé. Evidemment, pour tous ceux

tiellem ent créés pour les dames. L’homme n ’a guère de

qui voudront - ou plutôt devraient - porter des bou­

Dillenburg,

tons de manchettes, ne pas omettre de choisir une chemi­

blanche", qui ne se porte plus guère chez nous, sauf à la

se avec des poignets mous­ quetaires!

avec la cravate est lui aussi très important. Si on ne peut

Cour ou par ceu x qui auront la chance de se rendre au Bal

Le pantalon, noir, bien sûr, sera toujours gansé sur toute sa longueur d’un ou de deux liserés en satin noir. Le fam eux nœud papillon noir

parfait gentleman devant se rendre à une soirée. Peu de ch oix s’offrent donc à l’hom ­ me. "Si le carton ne stipule

rien, la tenue d e ville s ’im po­ se". Voir alors la dernière édi­ tion de paperJam. A bordons m aintenant quelques précisions essen­ tielles pour l’interprétation d’un carton d’invitation par notre maître de cérémonie, afin d’éviter tracas, gaffes et pertes de temps, lorsque que l’on se présente devant son armoire. Certaines réceptions

est bien sûr obligatoire avec votre sm oking. Toutes les fantaisies qu’on ren con tre régulièrement dans ce domai­ ne sont inutiles, déplacées et souvent du domaine du ridi­ cule. Les chaussures laquées, noires, seront à lacets et im peccablem ent soignées. Une seule alternative: des escarpins en laque noire avec un nœud en satin ou reps noir. Quant au x chaussettes, noires et très fines, elles rem onteron t genou.

ju sq u ’au

au

éventuellem ent,

Si le smoking n’a que peu

d’autres choix. C’est ce que Pierre Dillenburg appelle "des

soirées fan taisies" , désignées

de variantes et devrait être adopté p ar tou t hom me com m e décrit ci-avan t, les

aussi plus com m uném ent com m e soirées à thèmes. Revenons toutefois au x

uniques moyens pour confé­ rer une note particulière à la

perm ettent,

soirées "traditionnelles" où le smoking s’impose. Il sera de couleur noire, plutôt que bleu

accessoires sont les seuls et

tenue de soirée. Ce sont eux qui vont souligner l’élégance et le raffinement de la per­

soignées.

c ’est la m ontre

Nous ne parlerons pas ici de l’habit ou de la "cravate

de l’Opéra à Vienne, où cette

Les chaussures laquées, noires, seront à lacets e t im peccablem ent

ch oix dans ce domaine. Pour lui, au x y e u x de Pierre qui fait office de bijou. Son ch oix est donc essentiel. Le "mariage" de la pochette

tenue reste obligatoire. Voilà donc les bases jetées par Pierre Dillenburg pour le

92 paperJam m a rs 2004

nuit,

guère se permettre des fantai­ sies (la pochette devant être de façon générale de couleur blanche en soirée), on peut toutefois jo u er avec subtilité en certaines circonstances. A l’exemple de Pierre Dillen­ burg, qui nous propose une pochette avec en imprimé une partition de musique, que l’on peut aisément glisser dans la poche prévue à cet effet pour assister à un dîner en musique, un opéra ou un concert. Nous voilà donc fin prêts pour participer à une soirée mémorable, non sans avoir reçu d’un m aître de cérém o­ nies inflexible un dernier conseil pour le parfait gentle­ m an: "Lors d ’actes officiels,

de réceptions, de soirées ou de dîners, l ’on ne retire ja m a is , ja m a is son veston, m êm e si il f a i t très chaud, à m oins que, lors d ’événem ents privés, le m aître des lieux n ’en donne l ’exem ple...et encore!" Il ne vous reste plus qu’à passer une bonne soirée! ■ N ourdine Id ir

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lo is ir s

p l a is ir s du p a l a is

R E S T O -N E W S Janvier était ensoleillé au ROYAL avec son premier Festival 2004. En collaboration avec le CHÂTEAU HÔTEL DE LA MESSARDIÈRE, pour les mets et la MAISON DES VINS, il permit de découvrir de beaux accords entre les saveurs méridionales de l'assiette et des flacons peu connus du sud-est. Blanc Ludovic Beauséjour 1999, 80°/o de cépage rolle, Cuvée Bagnard Valentines 2001 rouge, assemblage de mourvredre et de syrah, vin de garde, Gavaisson 2001 blanc de blancs, 100% rolle... il n'y a pas que du 'petit rosé' dans les Côtes de Provence! Le Jardin, 12, boulevard Royal, Luxembourg (Centre-ville), 24 16 16 737, La Messardière, route de Tahiti, St. Tropez 0033 4 94 56 76 00, Maison des Vins, Côtes de Provence, Les Arcs sur Argens 0033 4 94 99 5029 ••• Petite révolution ou en tout cas grande évolution à

l'angle de la place et de la rue Chimay. Bien décidé à mettre les choses au clair une fois pour toutes, le dynamique Emmanuel Sarrazin prend le taureau par les cornes... au rez-de-chaussée, nouvelle décoration, boiseries, rideaux, lumière très soft et une seule carte de plats terroir et du marché avec l'ambition de conserver l'addition sous les 40 euros. Au 1er étage, tables très élégantes, plus espacées et assiette franchement gastronomique. On garde le banc d’écailler et sa vente à emporter. Fermé le dimanche en bas et samedi à midi et dimanche en haut. La Lorraine, 7, place d'Armes, Luxembourg (Centre-ville) 47 14 36 ••• Ils sont une dizaine, issus

du monde des affaires et des milieux médicaux, qui se sont associés pour créer HARMONY, premier restaurant gastronomique bio à Luxembourg. C'est une expérience qui vaut la peine d'être suivie car elle répond à une demande de plus en plus vive de la clientèle. Les apéritifs, alcools, vins et bières sont tous labellisés Bio, ainsi que les matières premières utilisées pour la préparation des mets. Pour confirmer la démarche, l'établissement est non-fumeur, un espace leur étant toutefois réservé pour "en griller une". Prix tout à fait honnêtes, le plat du midi, précédé d'un jus de fruits ou légumes étant compté 10 euros. Fermé samedi midi et dimanche Harmony, 13, place de la Gare, Luxembourg (Gare) 26 12 11 ••• Nouveau décor et agencements, nouveau chef de cui­

sine, c'est le printemps avant l'heure au restaurant DE JANGELI. Le bois et la lumière apportent à l'atmosphère du lieu un côté convivial et apaisant et on n'a pas oublié 'De Jangeli’, ie petit train devenu symbole du lieu en lui consacrant deux immenses décors muraux. La carte proposée par FRANÇOIS BERNARD conserve de nombreux classiques, son talent s'exerçant sur un changement dans les modes de cuisson, présentations et accom­ pagnements. Comme auparavant, l'ac­ cent est mis sur les accords mets-vins, un sujet où excelle DOMINIQUE RIZZI, Maître Sommelier et responsable du restaurant. Fermé le lundi. Restaurant De Jangeli, Mondorf Parc Hôtel, avenue Docteur Emile Feltgen, Mondorf-les-Bains 23 666-S25m

Texte et photos: Jacqu es Démarqué

94 paperJam m ars 2004

Bio or not Bio. m an ger m ieux et plus sain. En

DE

tem ent définies, réglem entées

con scien ce et une dem ande qui

et contrôlées. Quant à l’é lev a­

ce qui con cern e le goût, ce r­

s ’o p èren t

ge biologique, il s ’appuie sur

tains tests on t m ontré que plus

Fatigu é par les produits stan ­

une

de

dardisés et sans goût et par la

l’agriculture biologique et par

interrogés on t trou vé le bio

quasi disparition des traditions

une sélection de races adap­

m eilleur... lapins, poules et rats

région ales,

le

tées

réagit.

Les

crises

(vache

folle,

C'EST

UNE en

PRISE

faveu r

du

bio.

co n so m m a te u r successives

"trem b la n te"

du

alim en tation

au x

issue

conditions

de

locales.

re sp e cta n t

de

récem m ent, grippe aviaire), on t

être,

fait réfléchir. C om m ent rassurer

interdites.

le con som m ateu r et lui faire

Les

m u tilatio n s

consom m ateurs

De son cô té, le restau rateu r

rig o u reu ses

norm es d’hygièn e et de bien-

des

de lab oratoire aussi!

Les an im au x son t élevés en

m outon, peste porcine et, plus

85%

com m en ce à m ieux s ’inform er et la carte de l’un ou l’autre de

so n t

ces

g astro n o m iq u es

d ev ien t

"b io ", to u t ou partie. Une ini­

F a u t-il m an ger et boire bio? Tout d’abord, il ne fait pas

tia tiv e

Un prem ier pas a été fait

confon dre biologique et diété­

aucu n doute. Et au m om en t du

av ec l'agriculture ”ra iso n n ée" et

tique. Il n ’y a au cu n lien entre

café digestif... insistez pour un

l'agriculture biologique, parfai­

les deux. Il s’agit seulem ent de

bio! ■ J.D .

retrouver sa sérénité?

à

e n c o u ra g e r

san s

S O Y E Z U N C H E F A V E C ... E M M A N U E L SARRAZIN ET DAVID BRES DU RESTAURANT LA LORRAINE NOUS PROPOSENT...

...LE FILET DE BAR POCHÉ Ä LA VERVEINE, BOUILLON D'ORGE PERLÉ N age: tailler les légum es en grosse brunoise, les agrum es en quartiers, m ettre tous les ingrédients dans une m arm i­ te, porter à ébullition. Baisser le feu, laisser m ijoter envi­ ron 3 0 m in. Réserver. Bouillon d’o rge: faire revenir oignons et fenouil au beur­ re sans coloration. A jouter l’orge pour le nacrer, l’eau et Tail. Cuire à cou v ert à petit bouillon pendant environ 4 5 m in. Réserver. Po ch er les filets de b ar 5 à 6 min dans la nage. M ettre le b ar dans l’assiette creuse bien chaude avec un peu de nage et de légum es. Disposer les spaghettis en côn e et la salade assaisonnée d’un trait d’huile d’olive et de sel p ar dessus. L’orge est servi à part dans son bouillon. Ingrédients pour 4 personnes: { (v f) □

800 g de filets de bar

300 g de carottes

300 g d'oignon

300 g de céleri en branche

NAGE:

1 citron

2 oranges

50 g de verveine

0,5 I de vin blanc sec

2 I d'eau

sel, poivre

BOUILLON D'ORGE:

SON VIN PRÉFÉRÉ: Le Château Tertre Roteboeuf,

750 g d'orge perlé

250 g d'oignons ciselés

saint-ém ilion

1 tête d'ail

SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ: Toit pour Toi

100 g de fenouil émincé

beurre

O

4 I d’eau

sel

80 pièces de spaghetti (finition)

200 g de pousses de salades mélangées (finition)

p la c e d ’A rm es, Luxembourg (V ieille ville) 4 7 14 3 6 L A L O R R A I N E , 7,

v U


MiCHEL GRECO

LUXEM BO U RG

mars 2004

média économique et financier

“ COMBIEN DE

CAMIONNETTES MICHEL GRECO AVEZ-VOUS VU AUJOURD'HUI?” R é p o n d e z s u r h ttp ://g r e c o .p a p e r J a m .lu (a v a n t le v e n d r e d i E t g a g n e z u n d es n o m b r e u x p r ix

1 X K IT N O K IA

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Vous découvrirez, volant en main, les sensations qui vont renforcer votre passion. En s'asseyant au x com m andes vous serez envoûté dès que vous tournerez la clef de contact, et plus encore en ressentant enfin l'accélération tant attendue. Passez au x com m andes de la Ferrari M odena Fi (*), Porsche new 911 Carrera 4S (*), Ferrari 575 Maranello Fi (*), Lamborghini Murciélago (*). Stage d'i h 30. Infos:

1 0 X 1 E N TR ÉE „ I LO VE M U S IC -P A R T

le sam edi 28 février au Melusina. Programme et infos: w ww .ilovem usic.lu. Soirée à guichet fermé, nous avons encore des places pour une des meilleures soirées de l'année.

(*) Suivant disponibilité du planning lors de la réservation.

SER IE: LES S E R V IC E S D E M IC H E L G R E C O S. A .

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5“

1w w w . g r e c o .lu


lo is irs

club paperjam

Le Club PaperJam invité par...

Le Restaurant Apoteca, les caves Krier Frères et Vinoteca

Cette édition, spéciale à plus d'un titre, débute dans les bulles avec le

EN JAN V IER, L'EDITION sp éciale du Club a co ïn cid é avec le la n c e m e n t de p ap erJam n ou velle form ule, nouveau fo rm a t, a u ta n t dire que ce fut un év én e­ m en t de taille . Tous les invités a y a n t particip é à ce Club m en su el d epu is sa créatio n en avril 2001 y ont été co n v iés et plus de 2 5 0 person nes nous o n t fait le

sine A n th o n y P e a n qualifie à ju s te titre de "jeu n e g a s ­ tro n o m ie " . P a tr ic k P a w lenk o ap p o rte u n co n ce p t n ou v eau à la re sta u ra tio n de h a u t n iv eau . Il fau t ra p ­ peler aussi que de 1 4 h 0 0 à 18hOO, le sam edi et à la m êm e ad resse, D oris et Guy T abourin o rg a n ise n t à la V i n o t e c a la "F o ire a u x V in s”. ■ J a c q u e s D ém a rq u é

plaisir de leu r p résen ce, le 22 ja n v ie r. C’est sous les v o û tes de p ierre, au B a rLounge de l’A p o te c a que s’est d éroulée c e tte d égu s­ tatio n festive et to talem e n t in teractiv e. N ou veau v en u au co eu r de la vieille ville, A p o te c a développe su r trois étages une belle h arm o n ie dans la d éco ratio n et p ro ­ pose ce que le c h e f de cu i­

CRÉMANT DE LUXEMBOURG A.O.C. SAINT-CUNIBERT DES CAVES KRIER FRÈRES, élégant assemblage de pinot blanc, riesling et auxerrois. Ce dernier cépage, original pour un crémant, lui donne ce carac­ tère particulier et lui apporte un rondeur et un fruité plaisants. On notera du reste que de nombreux resteront fidèles à "la coupe" tout au long de la soirée. La dégustation se poursuit avec une dizaine de vins du monde de la VINOTECA. Il sont servis au bar avec charme et sourire et accompa­ gnés des canapés et bouchées salés et sucrés préparés par ANTHONY PÉAN, le chef de cuisine. Comme chacun déguste à son rythme et dans l'ordre qu'il souhaite, la convivialité s'installe très vite. Pour les blancs, nous commençons avec l'Australie et un CHARDON-

Anne Reuter (Foires Internationales)

Francis Gasparotto (tempo!),

Isabel Galiano (Eldoradio)

Ludivine Plessy (B N P Paribas)

NAY ORLANDO ST HILARY 1996, étonnamment gras, qui surprend agréablement grâce à ses 8 ans d'âge. Nous venant d'Allemagne, L'ADELSECK SARMSHEIMER LIEBEHÖLL SPÄTLESE, SCHEUREBE, NAHE 20 02 se révèle un vin doux bien équilibré, très fin, qui se boit si bien qu'il ne peut que plaire à to u t le monde. En revanche l'Autrichien FEILER-ARTINGER NEUBURGER BURGENLAND 2002, issu d'un cépage typique du Burgenland, n'a pas su faire l'unanimité, certains lui reprochant un caractère trop austère tandis que d'autres en apprécient la concentration nature.

M arc Gerges (Luxair) et Mike Koedinger (paperjam)

Le chenin blanc, cépage des vouvray et layons a trouvé une terre d'ac­ cueil idéale en Afrique du Sud. Le KWK WESTERN CAPE 20 03 est le

K ristof Delia Siega (Iddifix)

dernier blanc de la soirée, sec et frais il plait... et se boit 'comme du petit lait'. Pour les rouges, la France nous propose un assemblage typiquement 'gsm' (grenache, syrah, mourvèdre) avec le DOMAINE DE BELLE MARE RIVAGE, VIN DE PAYS D'OC LANGUEDOC 2001. Vinifié de façon moderne, il garde néanmoins une certaine et plaisante rusticité. De Nouvelle Zélande le CORBANS ESTATE 1998, un merlot pas si doux que l’on pourrait se l'imaginer, sans grande prétention mais bien vinifié. Probablem ent le chou-chou des rouges de la soirée, l'Italien

Didier Houillon (M illenium )

Paul Galiano (Mercedes), Roland Kayser (Espace Régie)

COOPERATIVA SVEVO BARBAROSSA, PUGLIA 2001, cuvée de san-

Paul Zeim et (SEO), Frédérique Theisen (Binsfeld Com m unication)

giovese et montepulciano a su convaincre les amateurs de vrais vins. Avec le DE MARTINO MAIPO 2 0 0 0 du Chili voisin nous découvrons un cabernet typiquement dominé par des notes cassis, comme on doit s'y attendre de ce côté de la Cordillère. Un très beau vin pour le novi­ ce en dégustation, un peu ennuyeux pour les vrais amateurs. Le seul rosé de la soirée est espagnol. Cet OTERO BENAVENTE 2002, vineux, d'une couleur pose-orange,Tryec des notes de fruits rouges a su plaire au amateursL. ■ J . D . J Apoteca e t Vinoteca; 12, rue dèltrBoaeherie; Luxembourg (Vieille ville); 26 47 82 45 Caves Krier frères; 1, montée S t Urbain; Remich; 23 69 60-1

96 paperJam m ars 2004

Christine Faucheur (Mobilux)

Em m anuelle Jo b (Luxcontrol)

M arc Lemm er (Luxcontrol)


CLUB PAPERJAM lO ÏS Îrs

Luc Scheer

G uy Retter (Circuit M ultim edia

Gilles Konsbruck (C.S.L) et

(Arcelor)

Market), Axel Pirard (Ubizen)

Daniel Vinkowski (House 55)

Eric Hieronim us (Brasserie Bofferding)

Luc Schiltz et Audrey Helminger (W eb Technologies), Georges M uller (Cegecom)

Karine Touati e t Céline Velluet

Francisco Paramio (Cour de Ju stice

René Dessard

Devi-Shri Vancoillie, David Rosner

Sam uel Dickes (Editus) et

(CM i creative com m unication)

européenne), Géraldine Paramio

(C reyfs Technics Interim )

(Autoauctio nJu/earringJu)

Daniel Lanners (Codex-eTicket.lu)

(Office des Publications)

Jérôm e Bloch (Global Golf)

Estelle Chrétien et M arc Origer (Grand Garage Opel Je a n M uller)

Frédérique Dehoux,

Frédéric Moreau (Editus)

Nicolas Levêque (Atempo) et

Aude Burriat (Vitis Life)

Rachel M issler (Hôtel Le Royal)

Jean-Raymond Liehtfus (Telindus)

Yolande Theis et

Je an Diederich (LogicaCM G),

Vincent Ruck (Telindus),

Payam Rowhani (Clearstream)

David Hagen (CSSF), Luc Holper (EDS)

Guy Tabourin (Vinoteca)

Charles Mandiea Soldi (M illenium ), Paul Galiano (Mercedes Luxembourg)

Laurent Rouach (C.S.D.)

Astrid Di M illo (LeFoyer)

Patrick Honorez (Keyjob)

Carlo Schneider (Tailormade)

Lore Bertrand (Keytrade Luxembourg)

paperJam m a rs 2004 97


index

IN D E X O R G A N IS A T IO N S C IT E E S

A

C'est une surface équivalente à celle de la France e t des tro is pays du Benelux, qui représente aussi 227 fo is celle du Grand-Duché. C'est égalem ent, en 2003, la surface to ta le de c u ltu re dans le m onde de produits alim e ntaires g é nétiqu em e nt m odifiés.

B

D A N S LE P R O C H A IN N U M É R O

paperJam AVRIL.2004

dossier:

OUTSOURCING

C

Outsourcer certaines tâches pour mieux se concentrer sur son core-business: voilà l'é­ quation à résoudre pour bon nombre de sociétés de tous secteurs. Quelles sont les expériences en pratique à Luxemburg? Quels sont les nouveaux enjeux du marché, alors que l'économie se remet doucement d'une crise internationale? Quel sera l'im pact de la nouvelle loi sur le secteur financier? Quels sont les principaux acteurs du marché au Grand-Duché?

PARUTION : 19.03.2004 DEADLINE PUB : 10.03.2004 w w w .tem po .lu

P A P E R JA M D A N S V O TR E E N T R E P R IS E ? Contactez Francis Gasparotto au 29 66 18 - 33

98 p aperJam fé v rie r 2004

3C Communications 12 ABBL 24 ACA 25 AccessGuard Intrusion Prevention 80 Acer Computer 82 Advantage 42, 46, 53,61.66 Airbus 74 Ajilon 84 ALFI 25,34, 76 Alstom 43 Amcham 88,89 Apoteca 96 APSI 26 97 Arcelor Astra 22 Athlon Car Lease 80 Atis Real A.P.M. 19 Audiolux 8 Autoauction.lu 97 AXA Luxembourg 42 Banque centrale du Luxembourg 75 Banque centrale européenne 31 Banque de Luxembourg 76 BCEE 4,16,53,80 BEI 74 Belgacom 82 BERD 75 BGL 9, 49, 82 BGL Investment Partners _ _ ________________ 8j_22 Binsfeld communication 45, 47, 56, 61 Bizart 48, 53.100 Blitz 43 BNP Paribas Luxembourg 82,96 Boeing 74 Bofferding 58 Bourse de Luxembourg 22,80 97 Brasserie Bofferding British Chamber of Commerce 88 British Open University 88 Broadcasting Center Europe 13 Brother 38 Bureau Moderne 42 Business Initiative 89 Business Objects 20 97 C.S.L. Cactus 8 Cap Gemini E m st& Y o u n g ___ 26 Cargolux 20,74 Carré Blanc 20 Caves Krier Frères 96 Cegecom 12,82,97 Cegedel 12 Centrale de Cattenom 36 CEP-L 88 Cepros 88 Cercle artistique du Luxembourg 43 Cercle économique luxembourgeois 36 Chambre de Commerce 26, 27 Chambre des Députés 26 Chambre des Métiers 26 Château Hôtel 94 de la Messardière Circuit Multimedia Market 97 Cisco Systems 19,82 CLC 31 Clearstream International 82,97 CMD 81 CMG Formation 89 Cmi creative communication 18,42, 71,97 80 Codeplafi Codex 87 97 Codex-eTicket.lu Coditel 22 Co-Labor 43 Collectif de Schengen 36 Comed 43, 45, 58, 62, 73 Comité monétaire de la Communauté européenne 80

Commissariat aux assurances 30 Commission européenne 32 80 Compaq 82 Comparex Comverse 10 Concept Factory 45,53, 64 Confédération européenne 36 des syndicats___ Conseil d Etat 80 Conseil syndical interrégional 36 Cour de Justice européenne 28,97 Cour européenne des Droits de l'Homme 28 Creadrive 43 CRP Henri Tudor 20 Crystal Decisions 20 CSSF 75,97 CSV _______ 24 Design Luxembourg 48, 80 Dété Publicité 4 3,61,65 Deutsche Bank 34 Dexia BIL 16,42,43,75 Digital 82 Dimension Data Luxembourg 82,89 Dino De Cecco 43 D-Link 38 Dmax 40 DNR 18 I Ecostart 20 Editus 36, 50 ,97 97 EDS Eldoradio _______ 18.96 Eleven 46 Eltrona 22 EMC 82 Entreprises des P&T 6,49 Epicurum 30 Erste Europâische Pfandbrief - und Kommunalkredietbank AG 80 82 Erudict Espace régie 96 Espace-net 43 Etude Arendt&Medernach 30 European Fund Administration 76 European Fund Services 75,82 Euroscript 82 Everest 48 Everyday Media 8 Exxus 58 ■ Farvest 75 Fédération européenne des Fonds et Sociétés d’investissement 76 FEDIL 31,80 FEI 74 Félix Giorgetti 15 Fiduciaire Weber et Bontemps 34 FIL Salon des Antiquaires 93 FIL Salon Immo 2004 79 Financial One 75, 91 First Tuesday ______8$,89 Foires internationales à Luxembourg 14,82,96 Fonds d'urbanisation du Kirchberg__ 82 Fonspa 33 Food Reinsurance 30 Format 80 Fortis 16,19 Fortuna 16 Forum Europa 36 Fund-Market 34 Fuse 34 GAX 88,89 Gecalux 30,82 Georgia Tech Lorraine Faculty____ 88 Gerolsteiner 58 Gilbo Construct 19 GiorgiaTech 89 Global Golf 90,97 24 Gouvernement Govsec Gestion 76 Grand Garage Opel Jean Muller 97 Grande Région 36

H

I

D

E

J

K

L

G

M

Grolman 24 Groupe Le Foyer 82 Groupe saint-paul 1 4,46,82 Hélène Grober 15 Hifi International 22 Hitec Luxembourg 80,82 Hôtel Hilton Luxembourg 88 Hôtel Le Royal 94, 97 HP Luxembourg 40, 80, 89 HP Media 37, 39 Iddifix 96 IEE 22 IFBL 42 IKB International SA 80 ILR___________________ 26 ILReS 18,58 Imagin 22 Imedia 48 Immobel 19 Immo-News 14 Imprimerie Centrale 20, 43 Imprimerie Schlimé 99 Imprimerie Victor-Buck 29 Infodata 26 Infotechnique 42 INFPC 86 ING 16,43 Institut monétaire luxembourgeoisa 80 Inter Communication 46 Interact 45 Interbrew 58 Intercompany Indoor Golf Open 90 Interleasing Luxembourg 80 Intermec Technologies 38, 80, 82 Interpretation Europe Outsourcing 89 Interpub 43 InterTransact 82 Investimmo 19 Iomega 40 lon.lu 43 IP Luxembourg 8,12 Ipwebnet 43 JC Decaux 23 KBL 30, 82 Keyjob 97 Keytrade Luxembourg 97 Kinnevik 19 Kneip 48 KPMG Financial Engineering 30 KPMG Luxembourg 19 Kredietbank SA 76 Kreutz&Friends 18,43 Kurt 15 Kyoceramita 38 La Robe des Champs 91 Landis 82 LCGB 31 Le Foyer 30, 97 Le golf de Canach 90 Le golf de Chrisnach 90 Le golf de Clervaux 90 Le golf de Gaichel 90 Le golf de Luxembourg 90 Le golf de Preisch 90 Le Golf Grand-Ducal 90 Les Domaines de Vinsmoselle 43 Lipper 34 Logica CMG 88, 89, 97 LSAP 24 Luminaires Francis Ney 43 Luxair 3 6,9 0,9 6 Luxcommunications 6 Luxcontrol 96 Luxembourg School of Finance 25 Luxembourg-City 43 Luxemburger Wort 34,53 Luxfinance 75 LuxGSM 20 Luxinnovation 34,43 Luxsat 22 Made by Sam's 48 Maison des Vins 94 MarkCom 48 media 65 89 Mediacoat 43 Mediacom 43 Mediation 48 Mercedes-Benz Luxembourg 80,97

Mercuria 30 Meridian 46 Messageries Paul Kraus 82 Methods SA 80 Métrobus 34 Metz Technopôle Development Society 88 Michel Greco 95 Microsoft 38 Mikado Publicis 43,45, 56,62, 63 M illenium 43 ,45, 59. 96, 97 Millicom International Cellular 19 Millicom Luxembourg 12 Ministère de l'Economie 32 Ministère de l'Environnement 31 Ministère de l'Intérieur 82 Ministère des Affaires étrangères 32 Ministère des Classes moyennes 34 Ministère des Travaux publics 82 Mobilux 96 Monster 8 4 , 85 Moskito Productions 8 Movilliat 15 M-Plify 97 MSC.Software 22 MTP 17 N Nashuatec 40 Neofacto 80 NewMedia 18 Newport 30 Neyambiente 43 O Odyssey Asset Management Solutions, Luxembourg 43 Office des Publications des Communautés européennes 82,97 Olex 30 Optimal Security 22 Orange 6 Orbite 46 P P&T 42 Panelux 42 paperJam 77. 84, 96 Parc Belair 91 Parmalat I 30 Parmalat Soparfi 30 PEP 12 Pepper&Salt Events 22 ! PHM Computing Software Training Center 80 pj Indoor Golf Open 91 PricewaterhouseCoopers 88 Profil 24 Progerim 19 Progress Software Belux 80 Prolingua 41 Promotic 80 Publilatina 46 Û Ouest 58 R Raoul 58 RATP 34 Raval Europe 20 RealCorp Commercial 78 Région wallonne 36 Renault 43 Repères Communication 42, 46. 53, 57 94 Restaurant De Jangeli Restaurant Harmony 94 94 Restaurant La Lorraine Restaurant Le Jardin 94 Restaurant Toit pour toi 94 Ricoh 38 Rosport 56J 58 RTL 18,53 Ryanair 36 22 S Saab Saarbrücker Zeitung 82 Sacred Heart University 89 Sales-Lentz 26 Salon Votre Argent 75 SAS 43 Satalux 30 Satlynx 19, 80, 82 SD Worx 19 SecureWave 20 SEO 96 SES Global 80 Sharp 38 Sheraton Aerogolf Hotel 88

IT

i

U

iV

W

X Z

Siemens 1 1,12,22 Siemens Business Services 80 SIP 24 SNCI 80 Société des Foires internationales à Luxembourg 80 Sofitel 26 Soprima 19 STADE 28 State Street Bank 75,82 Statec 34 Steria 97 Sun 12 Surfmat 43 Sydney Tristar DC 80 Synapse Internet Services 43 Systemat 19 Tailormade 21, 97 Tango___________ 2 ,6 ,2 0 Tarantula 33 Technopole Belval 88 Technopole Metz___ 89 Technoport Schlassgoart 20 Tecnomen 10 Tele2 AB 12 Telindus 80 tempo! 96 Tenovis 41 Tften 43 The Luxembourg Chamber of Employees 88 Third Millenium 30 Topline Distribution 8 ! Translmmo 15 Trésor 80 Ubizen 97 UBS Fund Services 76 Unilog Luxembourg 80 Université de Luxembourg 25, 80, 82, 88 Utopia 19 Valorlux 43 Vetedy Luxembourg 42 Vidale & Gloesener 55 ViewSonic 40 Vinoteca 96,97 Vinoteca 97 Visual Online 43 VivA 56 Voix du Luxembourg 34 Vox.mobile 6 ! 43 Waky 97 Web Technologies West Side Village___ 19 Wise Buddah 18 Xerox 38 53 Zebra


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PHOTOGRAPHER: PAUL AULNER

FASHION STYLIST: STEFFY FISCH

DON'T TRY TO RESIST.

BIZART products are exclusively available at the Catclub • restaurant & bar • 18, rue de l’aciérie • Luxembourg and Bizart »visual communication ■ 1, boulevard joseph II - Luxembourg ■www.bizart.lu


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