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VOCABULAIRE

Parlez-vous blockchain ?

La magie de la blockchain n’opère que parce que la plupart des gens ignorent ce qui se cache derrière le langage de ces entrepreneurs innovants. Essayons alors de simplifier au maximum ce que veulent dire les principaux mots de la blockchain, quitte à les perdre.

Auteur THIERRY LABRO

BLOCKCHAIN Ou « chaîne de blocs » est un registre officiel et public d’informations. Chaque bloc (ou dossier) a une taille en mégaoctets.

MINEURS Comme il n’y a pas d’autorité centrale (la banque dans une transaction bancaire), les opérations doivent être validées par des mineurs, c’est-à-dire qu’ils doivent résoudre une opération mathématique complexe. Le premier à avoir trouvé la solution empoche la récompense (un bitcoin, par exemple).

POOL MINIER Au fur et à mesure que la demande de bitcoins a augmenté, les mineurs ont tenté de résoudre le problème mathématique de la blockchain du bitcoin pour obtenir la récompense. Puis ils se sont regroupés pour avoir une puissance de calcul plus grande et être les premiers à trouver la solution. En 2014, le pool néerlandais GHash.io a contrôlé 55 % de la puissance de calcul mondiale, 51 % suffisant en théorie à prendre le contrôle du bitcoin. Avant de s’engager à réduire leur puissance.

HASH Le hash est un peu comme l’ADN d’un bloc, une chaîne de bits qui permet de stocker toutes sortes de données (texte, image, etc.). La fonction de « hachage » du bitcoin est le SHA-256. Chaque bloc possède un hash qui commence avec le hash du bloc précédent, ce qui permet de les mettre dans l’ordre. Un bloc comprend le hash du bloc précédent, les données, la signature (pour savoir qui est propriétaire de la transaction), la preuve de travail et le hash du bloc en cours de validation. PREUVE DE TRAVAIL Plus connue sous le nom de proof of work. Chaque fois qu’un bloc est créé, une valeur de hash est fixée. Les mineurs vont devoir trouver le hash du prochain bloc à partir du dernier, de l’algorithme et d’un « nonce » (un nombre spécial) pour répondre à certaines caractéristiques (par exemple, le prochain hash doit commencer par huit 0 au moins). Ils vont essayer jusqu’à trouver un hash qui corresponde. Pour cela, ils ont besoin de grosses puissances de calcul… qui font que le processus est très critiqué parce que gourmand en électricité.

PREUVE DE PARTICIPATION Ou proof of stake, consiste non plus à effectuer des calculs mathématiques compliqués, mais à démontrer que l’on possède une certaine quantité des tokens de la blockchain. Ce montant permet aux mineurs de valider les blocs supplémentaires de la blockchain et donc de toucher la récompense. Moins énergivore, elle est aussi réputée moins sûre. Ethereum, la deuxième blockchain la plus importante au monde, devrait utiliser le PoS dans sa version 2, qui doit sortir incessamment.

ALTCOIN Il s’agit de toutes les autres monnaies que le bitcoin qui s’appuient sur des blockchains.

STABLECOIN C’est une cryptomonnaie adossée à des monnaies plus traditionnelles que sont le dollar ou l’euro. Tout le secret consiste en théorie à conserver dans ses coffres autant de stablecoins que de dollars. Chaque variation de l’une ou de l’autre se traduira par des mouvements d’achat et de vente qui doivent ramener le PEG au taux fixé (un dollar pour un USD Tether, par exemple).

SMART CONTRACT Ou « contrat intelligent », sur ethereum, permet d’effectuer une manoeuvre quand une condition ou une série de conditions sont remplies. Un contrat intelligent peut prévoir que le lecteur donne un euro chaque fois qu’il lit cet article quand il tourne la page. Sans que le lecteur ou celui qui l’a écrit n’intervienne.

DAPPS Écrit DApps, c’est une application qui regroupe une collection de contrats intelligents autonomes.

DeFi Ou « finance décentralisée », est l’utilisation de ces smart contracts pour s’affranchir des banques, des assurances, des institutions financières, voire des États.

DLT Ou technologie de registre distribué (pour distributed ledger technology) a été mise en évidence avec le développement de la blockchain du bitcoin, qui n’est qu’un type particulier de DLT. Un registre distribué n’a ni administrateur central ni stockage de données centralisé. Il peut être utilisé dans la finance ou dans l’internet des objets.

Putting investors centre stage and digital services are key to greater participation in funds.

Funds DLT Photo

The power of digital onboarding for fund investors

For digital distribution, a rationalised investor onboarding process is in everyone’s best interests and enables many efficiencies.

Account opening and investor onboarding covers a number of steps and is critical to all that follows in the investment fund distribution chain.

However, today’s onboarding is user-unfriendly and complex. Retail investors are asked to collect and provide numerous documents. Often, the same information is requested repeatedly by different distribution actors over the course of onboarding and initial investment. This creates unnecessary barriers for investors and is not sustainable when actors want to grow their client base.

To ensure that fund distribution is fit for the future, frictionless account opening and onboarding processes have been developed. Designed for mobile-first and digital operating models, all actors can now provide efficient, compliant and fast account opening and onboarding.

At the heart of this new way of working lies a single record via DLT and decentralised infrastructure. Each actor in the chain sees – in a permissioned way using APIs – exactly what it needs to see and at the time of its choosing. This removes much of the existing redundancies and reduces costs for distribution actors. It also unlocks the ability for data and information to flow and be used. Importantly, as part of wider simplified and streamlined operations, digital onboarding results in a seamless and simpler investor experience and user convenience.

MORE ABOUT DISTRIBUTION EFFICIENCY PAOLO BRIGNARDELLO Chief Commercial Officer paolo.brignardello@fundsdlt.net fundsdlt.net

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