Magazine Maisons Créoles N°135 Guadeloupe

NOVEMBRE - DECEMBRE 2020

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Édito Une période pas si lointaine dont-nous -ne-prononcerons-pas-le-nom, nous a ramené à l’essentiel. Placés au cœur de nos vies, nos foyers sont apparus comme des havres de paix et de sérénité.

Ce numéro « Spécial Habitat » est prêt à vous accompagner et exaucer vos vœux de projets de bien-être à la maison de A à Z ! Du financement à la touche déco design, suivez le guide Maisons Créoles à travers les dossiers techniques de la construction, ses matériaux stars, les aménagements indispensables pour un confort optimal.

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L’équipe Maisons Créoles

ISSN : 1635-298X Édité par SARL TOTEM COMMUNICATION Guadeloupe / Martinique C.Com Le PAVILLON Z.I. de Jarry 97 122 Baie-Mahault T. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 32 secretariat@maisonscreoles.net Edité par SAS TOTEM Réunion 76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-Denis Tel. 02 62 21 19 09 / Fax 02 62 41 24 88 maisons.creoles@orange.fr Président / Directeur de publication Patrick de LARROCHE Directrice Adjointe Sabrina de LARROCHE LEBRAT

Impression Guadeloupe, Martinique : Rotocobrhi Réunion : Caractère Ltée (Ile Maurice) Direction artistique et PAO MeBo Design Contributeur Corinne DAUNAR - Christine MOREL Jessica LEBRAT - Angel ST-BENOIT Carpe Diem Photographie et Journalisme (Corine Tellier, Jérôme Hoarau) Shutterstock - Fotolia Régies publicitaires LA RÉUNION 76 Bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-Denis T. 0262 21 19 09 / F. 0262 41 24 88

Régies publicitaires GUADELOUPE C.Com Le PAVILLON Z.I. de Jarry 97 122 Baie-Mahault T. 0590 38 40 31 / F. 0590 38 40 32 secretariat@maisonscreoles.net Corinne BELMONTE : 0690 40 61 82 Priscilla DELANNAY : 0690 76 58 28

www.maisonscreoles.net

MARTINIQUE Immeuble Hexagone 97 224 Ducos T. 0596 77 49 89 / F. 0596 63 61 93 secretariat@maisonscreoles.net Céline JEAN-LAURENT : 0696 40 05 27 Corinne DAUNAR : 0696 90 29 24 Loriane DARTIAILH : 0696 84 22 46

Tous droits de reproduction même partiels par quelque procédé que ce soit, des textes et illustrations, sont réservés pour tous pays. Les informations données sont à titre rédactionnel et ne sauraient engager la responsabilité de l’éditeur, par erreurs ou omissions. Les documents rédactionnels ne sont pas renvoyés. Tous les documents photographiques fournis sont libres de droits et publiés sous la responsabilité unique de celui qui les adresse à la rédaction. Toute éventuelle réclamation ne saurait en aucun cas engager la responsabilité de l’éditeur.

SOMMAIRE N°135

Novembre - Décembre 2020

ÉDITION GUADELOUPE PATRIMOINE L’Habitation Routa....................................................................................... 8 KALÉIDOSCOPE CRÉOLE L’épopée postale..........................................................................................12 ARCHITECTURE CRÉOLE Les ouvertures.............................................................................................16 MÉTIER D’ANTAN Maître-Charbon.........................................................................................20 OBJECTIF CONSTRUCTION Place au terrassement !............................................................................. 22 L’EXPERTISE DE NPL AVOCAT L’expulsion du locataire à usage d’habitation.........................................25 CONSEIL DE L’AVOCATE Les vices de construction.......................................................................... 26 CONSEIL DE L’AVOCAT Loyers commerciaux et professionnels dus pendant le confinement.. 28 GESTION DE PATRIMOINE Le financement bancaire.......................................................................... 24 MAISON DE RÊVE La Maison Manati, Tulum.......................................................................... 32 HÔTEL DE RÊVE Nyungwe House, Rwanda...........................................................................41

DOSSIER HABITAT Le challenge de l'autoconstruction.......................................................... 46 FOCUS : Le bois.......................................................................................... 50 Le béton s'inscrit dans la durée................................................................54 Une maison mieux gérée grâce à la domotique.....................................60 Le confort sous nos climats...................................................................... 63 Ouate de cellulose et revêtement thermique......................................... 70 Photovoltaïque.............................................................................................72 Quand l'aluminium protège l'environnement.........................................79 Les diagnostics immobiliers obligatoires................................................85 Les banques soutiennent vos projets immobiliers............................... 88 Bien s'assurer avant la phase de construction........................................91 Un intérieur exotic-chic............................................................................ 94 Bichonnez votre salle-de-bain................................................................. 99 Un assainissement performant.............................................................. 104 Des espaces extérieurs qui nous inspirent...........................................107 Clôtures, grilles et portails, garant de votre sécurité.......................... 112

MON JARDIN CRÉOLE L’Hedychium.............................................................................................. 114 DÉCO L’herbe de la Pampa...................................................................................117 SHOPPING................................................................................................. 119 DO IT YOURSELF Un buffet vintage.......................................................................................122 BIEN-ÊTRE Additifs alimentaires................................................................................124 SAVEURS La meilleure eau à boire...........................................................................126 RECETTE Langouste & bananes sautées au gingembre........................................128 SAVEURS La vanille.....................................................................................................130

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L’Habitation Routa Lamentin

L’allée centrale conduisant à ­l’Habitation, réalisée par ­l’Entreprise Diligenti était autrefois bordée de flamboyants et de filaos. En 1966, après le cyclone Inès, l’actuelle propriétaire les remplace par de majestueux palmiers royaux.

Une suite de noms Le lieu qui s’est nommé « La Fontaine », « Bellevue », « L’Espérance », prend le nom en 1837 du nouveau propriétaire Louis Adolphe Routa, (1787/1843), aspirant de la marine, fils d’un procureur de Charleville. Il épouse en 1815, Louise Pétronille Fillassier de Richebois (1777/1822), puis se remarie avec une demoiselle Dupré. Sa fille, Marie Louise Hortensia crée la première rhumerie. Routa est revendue en 1920 à Jules et Henri Wachter, lequel est ensuite seul propriétaire.

Après le cyclone de 1928, il faut reconstruire la maison.

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Il en dessine les plans et confie le projet à l’entreprise Payot, Kahn et Farcy qui ont réalisé le Monument-Aux-Morts des Abymes. Commencée en 1930, la construction de Routa s’achève en 1937.

La grande maison Moderne pour son époque, ses ouvertures favorisent une ventilation naturelle. De forme hexagonale avec une ossature métallique importée de France, sa structure marie béton armé et bois. On fait venir les carrelages posés sur un lit de sable, depuis l’Italie. Une galerie aux poteaux en béton soulignée de garde-corps métalliques court autour du rez-de-chaussée et de l’étage.

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Pieces de réception Le portrait d’Henri, réalisé par le Père Charles Triclot, trône en bonne place dans la salle à manger. Toutes les pièces ouvrent sur la vaste terrasse agencée. Au rez-de-chaussée, la salle à manger qui communiquait à l’origine avec l’office et le salon, (lequel abritait autrefois un piano et un ­billard), sont décorés de meubles créoles. Jouxtant le salon, un couloir mène vers le bureau, l’escalier, l’ancien office.

L’étage abrite les chambres, (l’une servit de salle de classe sous la houlette d’une préceptrice membre de la famille), les salles de bain (une majestueuse baignoire aux pieds en fonte est encore visible). Routa, est rattachée au réseau électrique en 1963.

En 1981, Guy et Jacqueline Wachter y emménagent.

Derrière l’Habitation sur le côté droit de la cour pavée, une annexe proche de la citerne bétonnée abritait la cuisine, les chambres du personnel de maison et de la Mabo. Une construction s’élève où était bâtie la première Habitation Routa et la piscine occupe la place de l’ancienne cave.

La distillerie

dégâts brisant le haut de la cheminée qui s’élevait à une vingtaine de mètres. La roue à aubes de cinq mètres de diamètre achetée avant 1928 auprès de la distillerie ­Moulin-à-Eau/ Pinel Dumanoir de ­Capesterre-Belle-Eau, n’ayant pas le même sens de rotation, il a fallu rajouter au canal en pierres amenant l’eau de la Grande Rivière à Goyaves, la dérivation d’un canal en bois, et l’aide d’ouvriers pour la faire tourner. Le moulin de type Nillus est à rolles horizontaux.

L’exploitation cesse en 1973, mais il reste la roue hydraulique, le canal, des cuves, deux hauts foudres à rhum fini dont l’intérieur est recouvert de vitrocéramique bleue.

En 2012 et 2017 la série télévisée policière « Meurtres au Paradis » y a tourné deux épisodes. En 2013, la maison principale, l’allée, la distillerie sont inscrits aux Monuments Historiques.

Routa fête ses 100 ans cette année et ainsi qu’il est écrit sur ­l‘antique plaque en marbre ­accrochée en bonne place sur l’un des murs de la salle à manger : « Que Dieu protège Routa »… pour les nombreuses décennies à venir.

Produisant le Rhum «Cristal de Roche», le chemin qui y conduit longe la maison du contremaitre. En 1989, le cyclone Hugo fait de gros

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.1 KALÉIDOSCOPE CRÉOLE

Texte : Christine MOREL

L’ÉPOPÉE POSTALE

S’il s’avère difficile de dater l’origine de la poste, les historiens s’entendent pour reconnaître que chaque époque et chaque civilisation disposait de ses propres moyens d’acheminement des messages et ce, bien avant l’invention de l’écriture.

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ans l’Antiquité, des auteurs relatent l’existence de messagers à pied. Durant la Rome Antique, l’empereur Auguste organise le service postal, notamment pour des enjeux stratégiques et militaires, avec des coureurs qui se relaient pour la transmission de messages urgents.

La poste aux chevaux en France Au Moyen âge, l’envoi de messages est effectué par des coursiers à cheval. En 1477, Louis XI créé les relais de poste en se basant sur le principe romain, afin de gagner du temps dans l’envoi

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ou l’obtention d’informations.

Mais le concept concerne uniquement la poste royale et seuls quelques riches particuliers peuvent y avoir recours.

La poste aux Lettres Henri IV officialise l’acheminement du courrier des particuliers par la poste royale en 1603. Les maîtres des courriers apparaissent en 1624. Ils ont la charge de l’organisation et du fonctionnement du courrier en créant les guichets, en employant le personnel nécessaire. En contrepartie, ils empochent les bénéfices.

Louis XIV décide de centraliser le service de la poste

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britannique d’envoi de colis sur l’île resté ouvert de 1841 à 1892. Le cachet britannique « PAID AT GUADELOUPE » permettait de le distinguer des services de poste français.

1917

1928

1957

1974

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estimant que ces bénéfices doivent revenir dans son escarcelle car les échanges postaux constituent une véritable manne financière.

L’histoire du courrier de l’archipel est, bien sûr, liée à celle de la France.

L’administration des Postes voit le jour en Guadeloupe en 1817. L’apparition des premiers timbres en 1849 va bouleverser les habitudes ; jusqu’à cette date, le transport du courrier est à la charge du destinataire. Si ce dernier refuse de payer, la lettre est retournée à l’expéditeur.

Le 13 juin 1851, le ministre de la Marine et des colonies propose au Gouverneur de la Guadeloupe : « l’usage des timbres-poste qui sont usités en France, pour faciliter, dans les colonies, l’affranchissement des lettres destinées pour la France ou pour les pays étrangers auxquels la France sert d’intermédiaire. Les timbres (métropolitains) de 10 c, 25c et 1 F seront mis en vente à titre d’essai, pour le règlement volontaire des frais de port (payés d’avance) des lettres pour la France et pour l’Europe. Ces correspondances seront acheminées soit par paquebots-poste britanniques, soit par voie des bâtiments de commerce français ».

(Source Musée de la Poste) Les archives locales conservent les traces de la présence officielle d’un comptoir

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Après deux années de test, l’administration des postes signale les difficultés à faire accepter ce mode de paiement par avance aux usagers guadeloupéens. L’affranchissement par timbre est ainsi stoppé sur l’île. Il ne sera remis en place qu’en 1859 avec l’apparition des timbres spécifiques (type aigle) pour les colonies françaises.

Quelques dates importantes : - 1908 : un service postal maritime relie Bouillante à Pointe-à-Pitre.

- 1912 : un service du courrier par bateau relie Pointeà-Pitre à Port-Louis.

- 1964 : Les codes postaux font leur apparition.

En 1865, une lettre envoyée de Guadeloupe parvenait de façon très aléatoire à son destinataire, et dans le meilleur des cas, environ un mois après son expédition après un transport par bateau transatlantique à vapeur.

Jusqu’en 1950, les liaisons aériennes étaient assurées par des hydravions qui se posaient dans la Darse de ­Pointe-à-Pitre. La création de l’aérogare du Raizet va permettre la mise en service, en 1960, d’une liaison régulière ORLY/LE RAIZET qui va considérablement réduire les délais d’expédition des lettres et colis.

Territoire durable

Cédric CORNET, Président de la CARL et Maire du Gosier

LA CARL PLUS QUE JAMAIS ENGAGÉE

DANS LA PRÉSERVATION DE L’ENVIRONNEMENT Le développement de l’urbanisation peut altérer la qualité de notre environnement et les équilibres de notre territoire rural et balnéaire. C’est pour cela que Cédric CORNET, Président de la Communauté d’Agglomération la Riviera du Levant affirme son engagement pour le maintien de ces équilibres et la mise en œuvre d’actions durables tels que le déploiement de dispositifs de tri sur le territoire et au-delà, avec l’unité de traitement et de valorisation des déchets avec la Communauté d’Agglomération du Nord Grande-Terre.

COMMENT EST POSITIONNÉE LA CARL EN MATIÈRE DE TRI SÉLECTIF ?

UNE OPÉRATION SPÉCIFIQUE A ÉTÉ MENÉE SUR LE TERRITOIRE DE LA DÉSIRADE ...

Dans ce domaine la population fait preuve de civisme, même si les efforts sont encore à poursuivre.

Trier les déchets ménagers est un geste simple, civique et fondamental qui participe à la fois à la protection de l’environnement, à la préservation des ressources naturelles et à la maîtrise des consommations d’énergie, en offrant une seconde vie aux matériaux.

Depuis quelques semaines les cagettes destinées au tri sélectif ont en effet changé de robe sur l’île de la Désirade. Nous avons fait appel à l’artiste Alfredus, dont les dessins habillent désormais les cagettes, ce qui leur permet de se fondre dans le paysage.

Nous avons pensé que cela permettrait d’allier protection de l’environnement et vulgarisation de l’art.

D’un point de vue budgétaire, le geste de tri est générateur de recettes, dont l’impact est loin d’être négligeable pour les finances publiques de notre EPCI. En effet, les matériaux triés (plastiques, acier, verre, papier…) et collectés sont ensuite rachetés à la CARL par des repreneurs qui se chargent de leur recyclage. Un exemple : l’éco-organisme Citéo soutient financièrement l’Agglomération dans sa démarche, à hauteur de 75 000€ en 2018. L’Agglomération doit payer pour l’élimination des ordures ménagères, qui sont enfouies sur le site de SITA ESPERANCE, à hauteur de 61€ la tonne.

COLLECTE DES DÉCHETS

Cette démarche novatrice, initiée par la CARL, s’inscrit dans le cadre de la politique de développement durable de l’EPCI. L’amélioration des dispositifs de collecte et leur intégration paysagère allait de soi.

C’est un dispositif réservé au tri, mais qui demeure un outil de sensibilisation et de promotion du territoire nécessitant une intégration paysagère, en accord avec les préconisations de l’ADEME.

DES DÉCHETTERIES EN PLEINE MODERNISATION En accord avec le Plan Régional des Déchets et la politique de réduction des des déchets de la CARL, l’agglomération a entamé depuis plusieurs mois des travaux de modernisation des déchetteries.

Travaux qui sont une réponse à l’augmentation de la fréquentation des déchèteries du territoire, à la nécessité de rénovation des équipements en place.

Ils affirment ainsi l’engagement de la Communauté d’Agglomération la Riviéra du Levant pour s’affirmer un territoire résolument durable.

LES OBJECTIFS : faciliter le tri améliorer la qualité de travail des agents présents sur les sites rendre les déchèteries plus attractives pour les utilisateurs garantir une meilleure fluidité du trafic dans l’enceinte de ces déchèteries proposer un site davantage sécurisé

Déchetterie de Délair Sainte-Anne

Montant total des travaux : 982 642,00a HT Fonds Européens Développement Régional : 600 217,00a HT Dotation d’Equipement pour les Territoires Ruraux : 137 172,00a HT Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’énergie : 194 620,60a HT Région Guadeloupe : 48 632,00a HT CARL : 2 000,40a HT Loïc TONTON, Maire de la Désirade et Vice-président de la CARL accompagné d'Alfredus

QUELLES SONT LES PROCHAINES ÉCHÉANCES EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE SUR LE TERRITOIRE ?

Nous travaillons actuellement sur la mise en place d’une unité de valorisation des déchets, en co-construction avec la Communauté d’Agglomération du Nord Grande-Terre (CANGT).

Le projet sera financé à la fois par la CARL et la CANGT. Une option viable du fait de la bonne santé financière de ces deux EPCI. Cette unité de valorisation des déchets sera aussi financée par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), l’Etat, la Région. Pas moins de 42 M€, financés à 80% par les Fonds Européens, seront nécessaires à la bonne réalisation de ce projet environnemental. À terme, la mise en place de cette unité de valorisation des déchets permettra de traiter près de 60 000 tonnes d’ordures ménagères et encombrants, faisant de la CARL une locomotive en la matière.

.1 ARCHITECTURE CRÉOLE

Texte : Corinne Daunar Photos : Fondation Clément L.Hayot

Les ouvertures vers l’intérieur créole

Traditionnellement dans le bâti, ce sont souvent les seuils qui déterminent le rapport du dedans au dehors. L’habitat créole se construit dans la même pensée, mais brouille les frontières, tant ­l’extérieur est prégnant dans les habitudes de vie, tantôt ­généreusement ouvert, tantôt jalousement préservé.

Le dedans et l’envers : un double rapport ancien Lorsque la colonisation reconfigure en profondeur l’occupation des îles et le panorama de leurs plaines et mornes, elle construit aussi l’habitat créole, dans ses influences et ses déploiements. Semble s’y constituer, dans tous ses fondements, une relation ambigüe à l’extérieur. Que ce soit les au cœur des maisons de maître qui bientôt, à travers la mise culture de l’île, parsèment les exploitations ; que ce soit encore les bourgs plus citadins, plus loin, qui se flanquent de petites bâtisses exiguës ; que ce soit surtout la case créole, rurale et profondément populaire, exaltation puissante du patrimoine construit et identitaire martiniquais et guadeloupéen…

Toutes ces formes d'aménagement ne

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communiquent parfois que paradoxalement avec leur environnement, dans un dialogue où les barrières avec l’extérieur se dressent autant qu’elles peuvent s’abattre.

Ouvert aux vents, caché à la vue La construction en gaulette des cases créoles en trace une interprétation intéressante, marqueur de l’interconnexion du dehors et du dedans. Ici, les longues tiges de bois ti-baume ou de roseaux s’entrelacent dans un véritable faisceau pour former des paravents ingénieux qui dissimulent, rafraichissent et préservent.

En complément des baies traditionnelles, ouvertes contre les poteaux de l'ossature, c’est l’ensemble de la structure qui respire, entièrement offerte aux courants, mais

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protégée de la pluie, du soleil et des indésirables. Dans les demeures de maître, l’inspiration est similaire : les tracas du climat sont conservés au dehors, mais le souci hygiéniste de circulation de l’air est e par l'entremise des persiennes, apparues au 18e siècle. Les petites maisons de ville suivent le code et se flanquent d’une porte à imposte, adossée à des fenêtres à lame ; pour autant la pièce de l’intérieur, souvent la chambre, ne communique que rarement avec l’extérieur.

A fortiori, que l’habitat se fasse urbain ou modeste, rural ou exubérant, les ouvertures principales s’adressent très traditionnellement vers le sud-couchant, plus propice à la circulation salubre des Alizés. Sous ces latitudes, les fenêtres évitent de vitres en verres, à la faveur des persiennes articulées ou des jalousies, dont le nom lui-même semble emprunter aux besoins de pudeur. Dans les plus généreuses demeures, la hauteur de la charpente permet de prendre avantage des masses d’air et de leur déplacement, à travers de nouvelles lucarnes.

Notamment, ce sont des chiens-assis qui rafraichissent le galetas de la maison et maintiennent une agréable ambiance.

Vers une nouvelle acception du dehors Les maisons de ville, érigée à revers, s’ouvrent sur elle-même, autour d’élégantes ou très fonctionnelles courettes partagées. Elles ont l’extérieur préservé, l’intimité offerte, évasivement, à la lumière du dehors. À mesure, l'habitat créole s'enrichit de toutes les trouvailles de génie permises aux constructeurs par de nouveaux matériaux du XXe siècle. Des parois ajourées, aux cubes de brique creux, garantissent la fraicheur, mais marquent encore le symbolique périmètre du dedans. Les persiennes se dotent de lames de verre, et poursuivent leur fonction originelle.

Aujourd’hui, c’est dans ce tourbillon d’héritage que se compose la villa créole moderne, qui s’agrémente facilement de contrevent, de grandes fenêtres et de portes-volets. Plus ouverte, elle se tourne désormais complètement vers l’extérieur, où de généreuses toitures préservent les larges baies de la morsure du climat, et offrent de nouveaux espaces à vivre.

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.1 MÉTIER D’ANTAN

LES DEUX MÉTIERS DU MAÎTRE-CHARBON La saga charbon, dans l’imaginaire antillais, peut se conter suivant deux épopées, peu communes, mais que la mémoire ardente ravive indifféremment ! C’est l’histoire, d’un côté, d’une tradition ­d’antan, d’un savoir-faire d’anciens, en creux de ruralité. C’est aussi, de l’autre, celle de femmes battantes, au cœur de l’urbain moderne.

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l y a d’abord le charbon de bois traditionnel : celui qui dans l’histoire coloniale de la Guadeloupe et de la Martinique tient une place discrète, quoiqu’infiniment puissante. Il est le combustible maître, celui qui régit l’existence des îles et de ses âmes, d’aussi loin que remonte leur odyssée moderne. Énergie de l’industrie, il est aussi le compagnon incontournable du foyer, où il noircit des fonds de jatte, purifie l’eau ; réchauffe la semelle de fonte des fers à repasser et s’institue, comme comburant vital.

D’une part donc, l’énergie brulante de la tradition En pratique, il traverse les siècles dans une incandescence permanente. De sa fabrication dans les habitations, à sa production dans les Antilles du milieu XXe, agricole des plaines du sud, la technique évolue légèrement, mais le principe fondamental reste inchangé : opérer un brulage partiel du bois, pour le transformer en maître charbon.

Texte : Corinne Daunar crédit photo Fondation Clément collec L.Hayot Parco Nazionale del Gargano

La méthode, pour créer un four à charbon, est de disposer dans des fosses rectangulaires creusées à même le sol, un treillis de bois à consumer.

Ceint de troncs de bananiers, rendu hermétique par l’insertion de petits morceaux de bois dans les interstices, l’ensemble est recouvert d’une

épaisse couche d’herbe fraiche et de terre. Tiré deux jours après l’allumage, la fournaise doit fournir, après lente calcination, un charbon noir intense, claquant et résistant.

Jusqu’à la première moitié du XXe siècle, où le gaz et l’électricité ne dominent encore aucune cuisine, la pratique est répandue, notamment dans les régions côtières du sud, où l’exploitation d’arbres épineux (à l’instar du campêche) constitue un complément de revenu bien apprécié, quoique lourd et chronophage, pour qui en maîtrise les subtilités. Aujourd’hui, la fabrication traditionnelle survit, dans une exaltation de souvenir et de savoir hérité.

De l’autre, les charbonnières laborieuses Et puis il y a le charbon moderne, celui, industriel, du siècle nouveau, laborieux, tout en fumée et en fracas. Ce coke dédié aux machineries de vapeur, attendu en quantité, est dégurgité par des houillers obèses. L’usage est pressant, les volumes titanesques, l’appétit monstrueux : le charbon vient se déverser dans les goitres de la flotte transatlantique, des bacs de communication qui grouillent autour de l’île ou parfois des usines centrales.

Aux avant-postes de cette révolution du tout vapeur se tient la Compagnie Générale Transatlantique., qui aborde

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l’île pour la première fois en 1862, à bord du Louisiane. Au début du XXe siècle, c’est elle qui notamment la rade de Fortde-France, forte de son monopole : elle érige ses propres infrastructures, fonde un port moderne et fait de la ville sa tête de pont aux Antilles. Sur ces quais grouillants s’active une armée laborieuse de petites autonomies et énergies, qui pour proposer ses services de blanchisserie, qui pour le déchargement des soutes profondes.

Apparaissent aussi, les fières charbonnières, assignées au traitement, dans un sens ou dans l’autre, des tonnes noires de charbon. Travailleuses de l’ombre et de la poussière, elles forment des colonnes brinquebalantes de paniers de matière, funambules précaires sur les planches portées à l’assaut de la cale des navires.

La s­ écheresse du métier, la rudesse des conditions, la morsure du soleil burine des générations de hères altières.

Jusqu’au milieu des années 1940-50, elles sont encore plus de 500, cette majorité de femmes, à s’encombrer d’une charge pesante de coke. Elles sont les Antilles modernes, industrieuses, tournées vers le commerce-monde et les promesses d’ailleurs. Elles sont aussi un legs fondateur de solidarité, d’entêtement, de mutualisme et de revendications puissantes.

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Texte : Christine MOREL

Quand le projet devient réalité PLACE AU TERRASSEMENT !

Après des semaines de confinement suivies par la période estivale, la construction de Jessie et Florent, que nous suivons au fils des mois, a pu s’amorcer.

Le projet prend enfin forme pour le jeune couple …

D

ans l’attente de la date officielle du début des travaux de la part de leur constructeur, Jessie et Florent ont consacré le mois d’août aux travaux de nettoyage de leur parcelle de 800 m2 située à Petit-Bourg. L’étude

de sol ayant été effectuée en préalable avant la signature du compromis de vente. Une étape cruciale car elle permet d’être informé de la qualité du sol et de s’assurer qu’il n’est pas sujet à des glissements de terrain, par exemple.

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« Ce nettoyage fut l’occasion de nos premières sueurs » comme aiment le préciser Jessie et Florent avec le sourire.

Cette phase consiste à enlever les branches, les broussailles présentes sur le terrain. Le

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Document non-contractuel à caractère publicitaire. Les garanties peuvent donner lieu à exclusions, limitations et franchises. Pour connaître le détail, l’étendue et les conditions de garantie, reportez-vous à la Notice d’information du contrat. La souscription d’un contrat ou de certaines garanties demeure soumise à nos règles d’acceptation des risques.

rendez-vous avec le terrassier, début septembre, a donné le départ de la construction en elle-même, avec un terrassement engagé mi-septembre.

contrat de construction de maison individuelle (CCMI).

Le terrassier se charge de la phase de préparation du terrain avant la construction. Le terrain doit être dégagé afin de permettre d’accéder au futur emplacement de la maison et de prévoir l’installation des tranchées techniques et des canalisations nécessaires. Il s’agit de supprimer les arbres situés sur l’emplacement consacré à la maison. Il peut s’avérer nécessaire, selon le type d’arbres présents sur le terrain, de dessoucher afin d’extraire les racines profondément ancrées dans le sol qui pourraient constituer une entrave naturelle.

Ensuite, vient l’étape du décapage qui consiste à retirer la couche supérieure de terre sur environ 20 à 40 cm pour faire apparaître les strates solides du sol. La terre ainsi retirée est conservée pour l’aménagement des espaces verts par la suite.

• 15 % à l’ouverture du chantier • 25 % à l’achèvement des fondations • 40 % à l’achèvement des murs • 60 % à la mise hors d’eau (lorsque le toit est posé) • 75 % à l’achèvement des cloisons et à la mise hors d’air (lorsque les portes et fenêtres sont posées) • 95 % à ­l’achèvement des travaux • Les 5% du montant global des travaux restant sont à régler à la réception des travaux.

Si le maitre d’ouvrage est assisté par un professionnel (par exemple, un architecte), le paiement intervient à l’issue de la réception de la maison. S’il n’est pas assisté, le maitre d’ouvrage bénéficie d’un délai de huit jours qui suivent la remise des clés pour effectuer le paiement.

Les versements doivent intervenir aux échéances suivantes :

La première étape administrative qui détermine l’ouverture du chantier est formalisée par le premier appel de fonds.

Retour sur le ­calendrier réglementaire des ­paiements dans le cadre d’un

Dans le cas de réserves formulées de sa part, le solde est alors consigné sur un compte spécial jusqu’à la levée des réserves.

Le contrat de construction inclut une grille de paiement appelée « appels de fonds ». Le constructeur est tenu de s’y tenir strictement.

L’acquéreur est ainsi protégé d’éventuels abus. Il revient au maître d’ouvrage (personne qui réalise le projet) de vérifier la réalité de l’avancement de ces travaux par une visite du chantier avant

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L’acquéreur est ainsi protégé d’éventuels abus

d’accepter de verser la somme demandée.

Les appels de fonds sont adressés par le constructeur. Le maître d’ouvrage transmet cet appel de fonds à sa banque et lui fait part de son accord afin que cette dernière se charge du versement des fonds demandés dans le cas d’un emprunt.

Le constructeur ne peut en aucun cas intégrer des paliers intermédiaires à cette grille ­tarifaire ou bien exiger un paiement anticipé.

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.1 L'EXPERTISE DE NPL AVOCAT

L’expulsion du locataire à usage d’habitation

une procédure offerte au bailleur

Un contrat de bail est une convention par laquelle deux personnes, le bailleur et le preneur, s’engagent réciproquement, l’une à mettre un logement ou un local à disposition du second, et l’autre à s’acquitter d’une somme appelée loyer.

Mais quels sont les moyens mis à la disposition du bailleur lorsque l’exécution du contrat est rendue impossible ?

Les obligations du locataire, partie au contrat de bail

Selon la loi du 6 juillet 1989, le locataire d’un contrat de bail est soumis à divers obligations.

Parmi ces obligations nous retrouvons principalement : Le paiement des charges et des loyers aux termes convenus ; La souscription à un contrat d’assurance couvrant les dégâts d’eau, incendies et explosions ; Ne pas dénaturer le logement ; User paisiblement des lieux loués ; Entretenir les lieux et exécuter certains travaux.

En cas de non-respect de ces diverses obligations, le bailleur est autorisé à introduire une procédure d’expulsion à l’encontre du locataire.

Comme toute procédure, cette action nécessite le concours de plusieurs acteurs et le respect d’une procédure spécifique.

Voyons l’inexécution contractuelle la plus fréquente : le non-paiement des loyers.

La sanction de l’inexécution du contrat de bail face aux impayés de loyers

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La première raison d’expulsion d’un locataire du logement loué est liée aux impayées de loyers.

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Afin d’expulser le locataire, le bailleur devra donc respecter une procédure particulière.

Nous pouvons décomposer ce procédure en cinq étapes fondamentales : La conciliation amiable ; L’envoi d’une mise en demeure avec accusé de réception ; L’envoi d’un commandement de payer par voie d’huissier de justice ; La saisine du Juge judiciaire ; L’envoi d’un commandement de quitter les lieux s’il existe une quelconque réticence du locataire.

En respectant ses étapes, le bailleur maximise ses chances d’expulser son locataire et minimise les risques d’une reconduction tacite du contrat de bail.

Pour aller plus loin : Afin d’expulser son locataire le bailleur peut utiliser la clause résolutoire. Cette clause comprise dans le contrat est la clé de sortie la plus courante pour les bailleurs locatifs.

Nous pouvons donc nous demander si elle est le nouveau garant de l’expulsion d’office du locataire défaillant.

Crédits photos : @gixel_art / @bluetimestudio / Segesia

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n contrat de bail est une convention par laquelle deux personnes, le bailleur et le preneur, s’engagent réciproquement, l’une à mettre un logement ou un local à disposition du second, et l’autre à s’acquitter d’une somme appelée loyer.

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C O N S E I L D E L’ A V O C A T E

LES VICES DE CONSTRUCTION Céline Mayet Avocat à la cour Docteur en droit

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Un vice de construction se définit comme tous désordres, même résultant d’un vice du sol, qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui, l’affectant dans l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rendent impropre à sa destination.

Ouvrages et éléments d’équipement

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L’ouvrage s’entend au sens large du terme. Il ne s’agit pas seulement d’un bâtiment mais comprend aussi la réalisation d’une butée, d’une purge de terrains ou d’un remblai, la pose de drains pour contenir un glissement de terrain, une dalle de béton sous une piscine, etc.

Les éléments d’équipement forment indissociablement corps avec l’ouvrage de sorte qu’ils ne peuvent en être retirés sans effectuer une détérioration ou un enlèvement de sa matière. À titre d’illustrations, il pourrait s’agir d’un faux-plafond générateur de bruits parasites dans une salle de spectacles, d’un défaut d’étanchéité à l’air de menuiseries extérieures ou encore du

non-fonctionnement de capteurs solaires constituant une source d’énergie d’appoint, un défaut d’isolation phonique…

Les types de désordres couverts par la garantie décennale La loi prévoit deux types de désordres: les uns portent atteinte à la solidité de l’immeuble, les autres le rendent impropre à sa destination.

C’est sur cette deuxième catégorie que les décisions de justice sont venues préciser les contours de « l’impropriété ».

De manière générale, l’impropriété de l’immeuble à sa destination s’apprécie par référence à la destination convenue entre le constructeur et son client.

fonction d’isolation n’étant pas remplie et la buée faisant obstacle à la vue et à la lumière.

La détermination de la cause des désordres est sans incidence sur votre droit à réparation.

Exclusion des désordres esthétiques À la différence, les désordres de caractère purement esthétique et ne pouvant nuire à la solidité de l’ouvrage ne relèvent pas de la garantie décennale.

Les exemples foisonnent en la matière. Aussi, vous est-il conseillé de prendre l’attache de votre Avocat en cas d’apparition de désordres sur votre ouvrage (construction).

Ainsi, par exemple, l’embuage des vitrages nuit à l’occupation normale de l’habitation par la rétention de l’humidité, la

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Le sort des loyers commerciaux et professionnels dus pendant le confinement Annuler, réduire, reporter, échelonner ou payer ses loyers ?

C

ompte tenu de la complexité de la situation et des errements de la communication gouvernementale, ces questions essentielles qui angoissent tous les chefs d’entreprise ne reçoivent malheureusement pas une réponse claire et unique.

Dans son allocution du 16 mars 2020, le Président de la République a annoncé, s’agissant des très petites entreprises « les factures d’eau, de gaz ou d’électricité ainsi que les loyers devront être suspendus. » Cette déclaration, faite sous le coup d’une émotion légitime, traduisait une intention louable mais elle a été mal interprétée.

De nombreux locataires ont en effet compris qu’ils allaient bénéficier de plein droit d’une suspension de leurs loyers, ce qui pourrait les aider à passer le difficile cap de l’arrêt de leurs activités.

De l’autre côté, les bailleurs ont manifesté leur inquiétude quant à la perspective de ne percevoir aucun loyer alors que les injonctions de fermeture n’étaient pas de leur fait car elles avaient été prises par les Autorités dans l’exercice de leur pouvoir de police administrative.

Jamil HOUDA Ancien Bâtonnier / Avocat à la Cour 49 rue Frébault- 97 110 POINTE A PITRE tél: 0590 93 07 05 cabinet.houda@wanadoo.fr 1617 rue H Becquerel ZI Jarry 97122 Baie Mahault Tel 05 90 60 11 22 fax 05 90 60 51 41

Il parait utile de faire un point synthétique sur ces questions marquées du sceau du malentendu et la complexité.

Premier malentendu à dissiper : aucun texte ne prévoit l’annulation pure et simple des loyers ni même leur suspension. Certes la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, a autorisé le Gouvernement à légiférer par ordonnance afin de reporter intégralement ou d’étaler le paiement des loyers pour les seules « microentreprises » mais le Gouvernement n’est pas entré dans cette voie.

Il a choisi la voie de la prudence en se contentant de mettre en place un dispositif pour neutraliser les sanctions encourues par le locataire en cas de non-paiement des loyers.

En effet l’ordonnance n°2020316 du 25 mars 2020 relative au paiement des loyers, des factures d’eau, de gaz et d’électricité afférents aux locaux professionnels des entreprises dont l’activité est affectée par la propagation de l’épidémie de COVID-19 prévoit que : « ne peuvent encourir de pénalités financières ou intérêts de retard, de dommages-intérêts, d’astreinte, d’exécution de clause résolutoire, de clause pénale, ou de toute clause prévoyant une déchéance, ou d’activation des garanties ou cautions, en raison du défaut de paiement de loyers ou de charges locatives afférents à leurs locaux professionnels et commerciaux ».

Cette mesure n’est pas universelle car elle ne concerne que « les personnes physiques et morales de droit privé exerçant une activité économique et qui sont susceptibles de bénéficier du fonds de solidarité mentionné à l’article 1er de l’ordonnance n°2020-317 du 25 mars 2020. » Qui sont les personnes p ­ ouvant bénéficier de ce fonds ?

Pour être éligibles, ces ­personnes doivent remplir les conditions suivantes : • Elles ont débuté leur activité avant le 1er février 2020 ; • Elles n’étaient pas en liquidation judiciaire au 1er mars 2020 ; • Leur effectif est compris entre 0 et 10 salariés ; • Le montant de leur chiffre d’affaires constaté, lors du dernier exercice clos, est inférieur à un million d’euros ; • Elles ont fait l’objet d’une interdiction d’accueil au public entre le 1er et le 31 mars 2020 ou elles ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50% durant cette même période, par rapport à la même période l’année précédente ; • Leur bénéfice imposable n’excède pas 60.000 euros au titre du dernier exercice clos.

L’essentiel des entreprises formant le tissu économique guadeloupéen est donc concerné.

Quant aux loyers et charges, il s’agit de ceux dont l’échéance

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de paiement intervient entre le 12 mars 2020 et l’expiration d’un délai de 2 mois, après la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire, c’est-à-dire ceux échus entre le 12 mars 2020 et le 24 juillet 2020.

On le voit bien, contrairement aux intentions initiales, il n’est donc pas question d’annuler, de suspendre ou de réduire les loyers mais « simplement » de permettre aux microentreprises de bénéficier d’un délai de paiement jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire Certains jugent cette mesure gouvernementale très insuffisante et envisagent de refuser de payer les loyers en soutenant qu’ils ont été privés de la jouissance de leur local et que le bailleur n’a pu assurer son obligation de délivrance à leur égard.

Il est dès lors tentant pour le locataire se trouvant dans cette situation d’invoquer la force majeure ou l’exception d’inexécution pour se soustraire au paiement de son loyer.

Or, la force majeure répond à des conditions très restrictives, il ne suffit pas de l’invoquer, encore faut-il pouvoir la démontrer.

Il y a fort à parier que la ­pandémie, par son ampleur et par l’impossibilité de l’éviter, sera considérée par les Tribunaux comme un cas de force.

L’avenir nous dira si l’on verra fleurir des contentieux ­engagés par des locataires sur le terrain de l’exception d’inexécution, la force majeure ou l’imprévision contractuelle.

Il reste qu’en présence d’une situation aussi exceptionnelle et inédite que celle du COVID 19 qui a entrainé des fermetures sur des périodes plus ou moins longues puis des réouvertures, la sagesse et l’intérêt commun du bailleur et du locataire commandent que les parties se rapprochent pour négocier des réductions, des reports voire, selon les capacités de bailleurs, des annulations de loyers.

Le but étant d’éviter des défaillances en cascade qui ne profitent ni aux bailleurs ni aux locataires et affectent tout le tissu économique.

Il est important que les ­entreprises se fassent accompagner par un professionnel dans cette délicate démarche tant pour la négociation que pour la ­rédaction des protocoles d’accord.

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GESTION DE PATRIMOINE

Le financement bancaire « CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR » Des taux bas depuis plusieurs années, un contexte règlementaire de plus en plus complexe, une période sanitaire anxiogène et une situation ­économique incertaine, autant de facteurs qui poussent les banques à être de plus en plus sélectives en matière d’octroi de prêt ; Cela peut paraitre contradictoire avec la relance souhaitée par nos ­gouvernants, mais la notion de risque devient omniprésente, et les dossiers ne cochant pas « toutes les cases », seront recalés sans ménagement ; Comment éviter cela ?

Faire jouer la concurrence

La gestion de votre compte

Par l’intermédiaire d’un courtier en prêts ou par vousmême, présentez votre projet à plusieurs établissements ; Leurs critères d’engagement diffèrent ; certains souhaitent acquérir de nouveaux clients (rares), quand d’autres seront particulièrement défensifs et averses au risque.

Votre capacité à assumer vos dépenses et à épargner régulièrement, rassurera les décideurs bancaires ;

Le « Scoring » Bancaire Apportez un soin particulier à la tenue de vos comptes : Découvert, Commissions d’intervention, rejets, Cartes révolving... sont autant d’éléments qui ­dégraderont votre notation !

Un mauvais « scoring bancaire » vous éliminera d’office au même titre qu’une inscription à la banque de France.

Wachter Richard Courtage Conseil en Gestion Patrimoniale Orias N° 150 5411, www.orias.fr Conseiller en Investissements Financiers Membre de la CNCIF (Agréée AMF) Courtier en prêts immobiliers Courtier en Assurances Titulaire de la carte T Tél : 0690 50 89 99

L’épargne indispensable Il devient quasiment impossible d’obtenir un financement immobilier sans apport ; La présence d’une épargne substantielle permettant un apport et la conservation d’un matelas de sécurité, sera essentielle et déterminante ; ce point est d’autant plus crucial que les apports exigés sont de plus en plus élevés ;

Les ratios d’endettement Condition nécessaire mais pas suffisante ; Les investisseurs croient souvent à tort qu’un bon revenu et de bons ratios suffiront ; C’est faux, les points vus précédemment devront également être validés ; De plus, un dossier présentant un taux d’endettement après projet supérieur à 33 % aura aujourd’hui peu de chance d’aboutir ;

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Optimisez-le en amont.

La pertinence du projet Votre demande devra être motivée, expliquée : la stratégie patrimoniale globale et le bien-fondé de l’investissement devront être compris par la banque ; Votre projet immobilier, aussi beau soit-il, ne verra jamais le jour si vous ne soignez pas cette étape de recherche de financement ; Vous devrez donner envie aux banques de vous accompagner, et non leur demander leur avis (erreur trop souvent faite) ; Compte tenu du contexte évoqué en préambule, la moindre zone d’ombre ou de risque liée à votre projet motivera un refus de financement ; L’investisseur aguerri et expérimenté le sait, le meilleur moyen d’être bien reçu par une banque est d’avoir une gestion budgétaire saine et une stratégie d’épargne et d’investissement sur le long terme.

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Crédit photo : Gettyimages

.1 MAISON DE RÊVE

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Photos : © Maya Luxe

LA MAISON MANATI Tulum, Méxique

S

louent la maison. En effet, La Maison Manati a d’abord été imaginée pour leur propre usage, ce qui explique l’attention particulière portée à chaque détail.

La villa de 650 m2 au design contemporain, est nichée entre la jungle tropicale luxuriante et les magnifiques eaux turquoises de Tankah Bay. Quand ils n’habitent pas la villa, les propriétaires

Piscine à débordement, salle de cinéma (avec téléviseur 4K) et salle de sport entièrement équipée, tout est pensé pour offrir aux hôtes un séjour inoubliable dans le plus grand confort. L’immense roof top dispose même d’un jacuzzi à l’abri des regards et d’un salon extérieur idéal pour un apéritif au coucher du soleil ! Le panorama époustouflant surplombe à 360 ° : le lagon, le large et la jungle !

ituée à quelques minutes en voiture du cœur de Tulum, La Maison Manati est un rêve architectural en bord de mer, imaginée par un couple français et achevée en octobre 2017 par un talentueux architecte européen.

Elle est unique de par ses formes organiques spectaculaires, inspirées à la fois par Zaha Hadid et Luis Barragán.

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Côté chambres, la villa dispose de 6 suites spacieuses, pouvant accueillir jusqu’à 14 personnes. D’un blanc immaculé, le design de La Maison Manati est mis en valeur par des objets artisanaux mexicains très colorés, ce qui lui confère une touche à la fois locale et pétillante. Cette villa aux beaux volumes, allie modernité et touche ­« ­bohochic ». Au milieu du salon, un escalier

spectaculaire, inspiré du célèbre architecte mexicain Luis Barragan, donne le ton.

Depuis la plage privée, de nombreuses activités sont envisageables grâce aux divers équipements mis à disposition : chaussures de mer, équipements de snorkeling, 2 stand-up paddles et 4 kayaks. Les hôtes ont donc l’embarras du choix pour partir à la découverte de ce magnifique lagon.

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.1 HÔTEL DE RÊVE

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ONE&ONLY

NYUNGWE HOUSE RWANDA

A

u cœur du Parc National Nyungwe, à 5 heures de Kigali ou à saut d’hélicoptère, One & Only signe une adresse luxueuse et confidentielle pour offrir une expérience de pleine nature exceptionnelle, à vivre à deux ou en famille. Niché dans un écrin brut, perdu au cœur d’une plantation de thé, le One & Only Nyungwe House ouvre les portes d’un voyage unique.

Nyungwe House compte 19 chambres de 52 m2 et trois suites de 131 m2, toutes pensées dans le but de se fondre harmonieusement dans la nature avoisinante, dans un style d’inspiration colonial mêlé de meubles design et de pièces d’art locales utilisant le savoir-faire africain inspiré du Rwanda.

Les chambres disposent de ponts privés offrant des vues magnifiques sur le Le Rwanda reste une destination secrète panorama de cette nature environnante.

Une atmosphère féerique se révèle, et riche de découvertes où la jungle dense recouvre ces montagnes peuplées des rares lorsqu’au lever du soleil apparaît la brume singes Mangabey mais pas moins d’une à la cime des arbres. Les suites présidendouzaine d’autres espèces de primates, d’oi- tielles exclusives et spacieuses se trouvent seaux endémiques et de papillons exotiques. dans des villas séparées. L’une des suites Dans des lodges de bois, One & Only dispose d’ailleurs d’un bain à remous.

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L’atmosphère est réchauffée par une cheminée au cœur des chambres. La terrasse à l’abri de la canopée renforce cette ambiance cosy et chaleureuse.

La décoration mêle bois, tons naturels (marron clair, ambre, crème) et couleurs vibrantes pour les chambres : orange foncé, marron chaud et rouge. Au sein de chaque chambre et suite flottent des senteurs d’eucalyptus.

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Le lodge dispose d’une «spectaculaire» piscine à débordement chauffée, d’un boma au bord de la piscine, d’un spa construit sur les pentes de la forêt, proposant piscine et bain à remous, d’un centre de fitness, d’un salon de thé, d’une terrasse privée et d’un restaurant ouvert toute la journée.

Dans un environnement aussi précieux, One&Only Nyungwe fait la promesse d’une expérience unique, en offrant une immersion dans une nature sauvage, une cuisine d’inspiration locale, des moments de partage avec les communautés alentours et des méthodes de soin holistiques africaines.

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PUBLIREPORTAGE

LAURENCE WERNER son métier, une passion Depuis plus de sept ans, Laurence WERNER est spécialisée dans l’immobilier de prestige et assure la vente et la location de demeures de standing, en outre elle s’est lancée dans la vente de locaux commerciaux et bureaux.

Elle exerce au sein de CAPIFRANCE dont les agences garantissent une qualité de service irréprochable ainsi que l’accompagnement de chaque projet avec l’assurance d’une entière discrétion.

Au-delà des critères architecturaux, de la décoration intérieure ou de la situation géographique, Laurence WERNER s’attache à trouver le bien qui correspond le mieux après étude

des b ­ esoins et attentes de sa clientèle, hétéroclite et internationale.

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La mise en valeur du bien ­proposé à la vente sur des sites de prestige ainsi que la sélection des acheteurs représentent des avantages qui font la différence.

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Corine Tellier

LE CHALLENGE de

L'AUTOCONSTRUCTION

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Se lancer dans un projet d'auto-construction est un sacré challenge. Il s'agit de maîtriser de multiples compétences et ­surtout de mener à terme ce qui représente pour beaucoup le rêve de toute une vie. Mais c’est un enjeu tout à fait à votre portée.

V

ous souhaitez vous porter acquéreur d'un terrain ? Sachez que vous avez toute latitude pour mettre en œuvre la réalisation de votre maison. C'est cela le challenge de l'autoconstruction : assumer les deux casquettes de maître d'ouvrage et de maître d’œuvre.

Un challenge qui s'adapte selon que vous souhaitez construire vous-même de A à Z votre maison ou bien partager en recourant à des professionnels de l’immobilier (maître d’œuvre, architecte, bureau d’étude…) pour intervenir durant certaines phases de la construction. D'une manière générale, l'autoconstructeur assumera lui-même toutes les composantes de la construction immobilière, de l’étude de

faisabilité spatiale technique et financière aux travaux proprement dits. Il pourra toutefois déléguer certains pans de la maîtrise d’œuvre à un entrepreneur ou à un architecte, étant donné la complexité et la technicité de certains travaux, tels que le terrassement du sol, le drainage, les fondations ou encore le soubassement.

Mieux piloter son chantier Les avantages de l'autoconstruction sont loin d'être négligeables.

Le futur propriétaire réalisera des économies substantielles sur son budget et pourra réinvestir l'argent ainsi économisé, par exemple dans son projet maison même (pourquoi pas en étendant la surface habitable

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initialement prévue ou avec des matériaux plus sophistiqués). En moyenne, il est considéré que l'autoconstruction peut laisser espérer un volume d’économies d’environ 30% sur le budget nécessaire en cas de construction par un professionnel.

Le principe de l'autoconstruction est de ne pas avoir à recourir aux professionnels de l'immobilier ou plutôt de limiter leur intervention.

Autrement dit, cela revient à supprimer une grande partie, voire la majorité, des intermédiaires et par conséquent des frais qu'ils occasionnent, de quoi réduire son budget global.

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Suivant votre degré de compétences, à vous de déterminer à partir de quelle étape vous êtes en mesure de prendre les choses en main. Electricité, plomberie, peinture, ­charpente: tous ces postes de dépenses seront à calculer et à estimer avant de vous lancer.

Dès le début, identifiez bien les dépenses à concéder, elles concerneront certains travaux à réserver aux professionnels: le terrassement, la pose des fondations, les travaux de voiries et réseaux divers (VRD).

Le challenge de ­l'autoconstruction fera de vous un constructeur-propriétaire.

A vous de gérer les éventuels dépassements des coûts de construction ainsi que les différentes entreprises qui vous fourniront le matériel de construction.

Une astuce : S’approvisionner en matériaux au plus près de votre chantier de construction, pour réduire voire supprimer les coûts liés au transport.

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Propriétaire et maître d’œuvre Rassurez-vous, même en autoconstruction, vous n'êtes pas obligés de tout gérer seul ; vous pouvez faire appel à une assistance, celle d'un superviseur. Le constructeur superviseur vous conseillera pour la répartition des coûts et gérera la ­sous-traitance selon les besoins.

Même si l'autoconstruction n'est pas encadrée légalement et ne requiert pas un statut particulier, elle ne vous dédouane pas de certaines obligations. Vous seriez ainsi bien avisé de vous renseigner auprès de votre assureur pour savoir si votre assurance responsabilité civile vous couvre aussi dans ce nouveau cadre. Dans le cas contraire, il est impératif de revoir votre contrat. Vous devez notamment penser à protéger les personnes qui travailleront de façon régulière ou ponctuelle sur le chantier avec vous, même si ce sont des membres de votre famille.

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Votre projet commencera à prendre forme grâce à une bonne budgétisation. Il s'agit de dresser des prévisions qui tiennent compte des dépenses à effectuer durant toute la période de la construction.

Le budget disponible doit figurer dans le projet d’autoconstruction initial. Vous pouvez faire appel à des apports personnels (salaires, pensions, revenus locatifs…) ou recourir à des emprunts (comme le crédit immobilier).

L'enjeu est de cerner tous les aspects de la construction et de sortir un devis exhaustif de manière à déterminer si les fiances prévues seront suffisantes pour couvrir l'ensemble des dépenses. Il vous faudra établir un budget total réellement mobilisable.

Technal

Le décompte comprend d’une part les matériaux et infrastructures et d’autre part la main-d’œuvre des intervenants professionnels, sans oublier les divers coûts liés au bien (honoraires du notaire, droits d'enregistrement, frais de formalité) ainsi que les frais des divers raccordements (eau, électricité, tout-à-l’égout...).

Avant de pouvoir aborder la construction, une phase essentielle : l'élaboration du plan de construction. Ceux qui ont des notions en dessin et notamment en dessin technique pourront le réaliser eux-mêmes. De bons outils existent également sur Internet et restent facile à aborder. En général toutefois, il vaudra mieux laisser ce soin à un architecte qui garantit un réel savoir-faire pour tracer les lignes de votre future maison.

L'école de la patience Vient enfin le cœur du projet, la construction en elle-même. Autant vous prévenir : si la patience n'est pas votre fort, vous devrez en redoubler : on estime à un minimum de 2 000 heures de travail l'autoconstruction d'une maison de taille moyenne (aux alentours de 100 m2), du début des travaux jusqu'à la réception de l'ouvrage fini.

Même si vous avez déjà une idée de la configuration de votre futur chez vous, il devra être conforme à la réglementation RTAA applicable dans les Départements d'Outre-Mer.

Ceux qui ont des notions

En résumé, pour l'aspect thermique: pensez à la ventilation naturelle en ménageant des ouvertures spécifiques sur au moins deux façades d'orientations différentes et dans chaque pièce p ­ rincipale, penser aux panneaux solaires comme source d'énergie et pour la production d'eau chaude sanitaire ; pour l'acoustique : des exigences pour l'isolement acoustique de la future habitation ; et enfin, pour l'aspect aération, veiller à assurer des débits minimaux d'air extérieur entrant pour une bonne qualité de l'air intérieur.

en dessin et notamment en dessin technique pourront le réaliser eux-mêmes 48

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FOCUS Le bois, bonne filière pour l'autoconstruction

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atériau durable et renouvelable, le bois s'avère un matériau plébiscité dans le cadre de l’autoconstruction puisqu'il réduit les coûts de mains d'œuvre, de structure et d'outillage.

Le bois est un excellent isolant qui permet une économie d'énergie intéressante avec un déphasage thermique garantissant un confort même pendant les heures chaudes.

Grâce à sa faible densité, il présente un fort pouvoir d’absorption acoustique et une excellente résistance au feu. En effet et contrairement à une idée reçue, le bois est par nature un faible conducteur thermique. Il faut aussi noter qu'après un traitement ignifuge, les bois difficilement inflammables deviennent ininflammables.

Un matériau sûr et pratique Il s'adapte à tous les reliefs et expositions des terrains pour une parfaite intégration à l'environnement : pente, zone humide et difficile d'accès, bord de mer, ville. Il peut être présent dans plusieurs éléments de la construction : l'ossature et les charpentes, les menuiseries, le bardage des façades, le parquet ou le plancher, y compris pour les éléments extérieurs que sont la pergola, la varangue, le caillebotis, la terrasse ou encore les kiosques, claustras et clôtures.

Ceux qui rêvent de grands espaces

indoor seront séduits par le système poteaux-poutres : une structure porteuse constituée de poteaux bois reliés entre eux par des poutres de grande portée ; laissée apparente, cette structure participe au charme indéniable d'un intérieur chaleureux et design. Par ailleurs, le bois offre une multitude d'associations originales avec d'autres matériaux : béton, pierre, métal ou encore verre.

Quel type de bois utiliser aux Antilles ?

Les fournisseurs proposent différents types de bois adaptés à notre climat tropical humide et concernés par le risque climatique. Parmi les essences : des bois exotique, ou encore des résineux comme le pin sylvestre. Ils sont par ailleurs issus de forêts gérées de façon responsable.

Construire une maison bois, c'est l'assurance d'un chantier peu impactant pour l'environnement, avec l'emploi de matériaux secs qui permettent de réduire la production de déchets, lesquels pourront être recyclés. Le bois est enfin très apprécié de ceux qui ont choisi l'autoconstruction par la rapidité de sa mise en œuvre. Dès l'achèvement de la structure, on peut ainsi enchaîner dans la foulée et sans délai avec les travaux de second œuvre et avec les finitions. Au final, le bois apporte une ambiance douce et sereine et vous offre un grand confort au quotidien.

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PUBLIREPORTAGE

PIVETEAUBOIS,

l’innovation au cœur du bois Présent en Guadeloupe depuis 1990, Vivre en Bois est le distributeur exclusif de ­matériaux bois adaptés au climat tropical, traités ­localement, issus de l’expertise de Piveteaubois.

Le bois, une passion familiale Depuis plus de 70 ans, la famille Piveteau cultive l’amour du bois et un savoir-faire industriel sans cesse renouvelé par de nouvelles technologies. Pour faire face à la demande croissante de bois plébiscité pour tout type d’aménagement, l’entreprise s’est très rapidement orientée vers les innovations nécessaires aux besoins du marché et la valorisation de cette ressource. Le bois est une ressource trop précieuse pour être gaspillée. C’est pourquoi, l’intégralité des arbres sélectionnés est transformée.

Des technologies de pointe Depuis 1984, la technique exclusive Durapin permet l’utilisation du bois en extérieur en rendant les essences plus résistantes aux champignons, aux insectes, aux termites. Le bois, traité en autoclave localement, est imprégné à cœur pour une protection profonde. Il bénéficie d’une garantie de 20 ans hors sol et de 15 ans au contact du sol.

Dernière technologie exclusive, Le CLT HEXAPLI, répond au cahier des charges « bas carbone ». Il est uniquement produit par l’usine PiveteauBois en France. Très facile à monter,

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il constitue une réelle alternative pour la construction de tout type d’habitats. Les panneaux de bois lamellé croisé sont conçus pour des travaux de structures (murs, planchers, toitures) avec des fabrications sur mesure.

Construire un monde durable pour les générations futures Par éthique comme par conviction, PIVETEAUBOIS donne depuis toujours sa préférence aux bois d'origine locale et s'approvisionne dans les forêts éco-certifiées PEFC ou FSC. Les 3 sites de production situés en Europe dont deux en France ont intégré l'ensemble des étapes de transformation du bois pour maîtriser ainsi totalement la qualité de ses produits tout en contribuant à la régénération des forêts et à la préservation de la nature. La filière forêt-bois française compense à elle seule près de 20 % des émissions nationales de CO2, elle joue un rôle de première importance dans l’atténuation des effets du changement climatique. En privilégiant cette économie et le bois, la forêt assure son rôle environnemental (stockage du CO2, maintien de la biodiversité).

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HABITAT INDIGNE

Comment mettre en place une ­résorption efficace A l’occasion du premier séminaire tenu en Guadeloupe sur le thème de ­l’habitat indigne, l’Agence des cinquante pas géométriques de la Guadeloupe a souhaité contribuer à une meilleure lisibilité des outils existant afin de ­développer sur le territoire une politique partagée et co-construite de lutte contre l’habitat indigne. Parallèlement, il s’agissait de regrouper l’ensemble des acteurs, pour mettre en place une politique efficace de lutte contre ­l’habitat indigne ; telle était l’ambition de l’Agence pour cette première édition.

Les chiffres sont frappants. La Guadeloupe compterait 30 000 logements présumés indignes, dont 11 000 insalubres.

L’habitat indigne est multiforme. Il concerne indifféremment les centresvilles en déshérence, la propriété́ dégradée, l’habitat dans les zones de risques ainsi que l’habitat informel, c’est-à- dire l’ensemble des occupants sans droit ni titre de propriétés publiques ou privées.

Afin de lutter contre ce phénomène, d’ambitieux programmes d’aménagement associés à des opérations de démolitions et de reconstruction ont été mis en œuvre. Selon la Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DEAL) Guadeloupe « près de 200 millions d’euros ont été investis par l’État et les collectivités territoriales depuis les années 1990; 4000 logements ont été construits dans le cadre d’opérations de résorption de l’habitat insalubres (RHI) et 9000 personnes ont été sorties de l’insalubrité́ ou de l’habitat indigne. »

Par ailleurs, les opérations de RHI ont connu des difficultés, et certaines demeurent inachevées. Ces difficultés sont notamment liées à une préparation vraisemblablement insuffisante, à une faible communication avec les habitants.

Néanmoins en raison de leur lourdeur, les opérations de RHI ou de rénovation urbaine ne sont pas adaptées à tous les cas de figure.

En premier lieu, elle habilite le gouvernement à légiférer par ordonnances pour simplifier certaines des procédures de traitement de l’habitat indigne. Elle prévoit aussi le renforcement de la répression pénale dans le cadre de la lutte contre l’habitat indigne. Par ailleurs, l’importance des plans départementaux de lutte contre l’habitat indigne est mise en avant ainsi que le renforcement de

De plus, l’absence d’observatoire de l’habitat indigne et le ralentissement de l’accession sociale à la propriété constituent également des freins à la lutte contre l’habitat indigne.

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Ces difficultés ne sont pas l’apanage du seul territoire guadeloupéen. Sur le plan national, afin de faciliter la lutte contre l’habitat indigne la loi évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ELAN) du 23 novembre 2018 prévoit deux mesures spécifiques.

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l’action mutualisée entre les acteurs publics notamment l’Etat, les collectivités locales voire l’administration judiciaire.

Traiter l’habitat indigne, c’est agir concomitamment sur quatre leviers : 1. La loi : l’habitat indigne concerne le locataire ou le propriétaire occupant, ainsi que l’habitat informel ; 2. Les pouvoirs de police administrative : afin de préserver la sécurité́ et la salubrité́ publique, ces pouvoirs peuvent être mobilisés (police générale du maire, polices spéciales afin de résoudre certains types de désordre, etc) ; 3. Les financements publics du logement et pour une partie de l’aménagement : ­amélioration du parc privé, social 4. L’ensemble des dispositifs d’aménagement : il importe d’utiliser les dispositifs en fonction de leur pertinence.

la propriété du dessus et du dessous. La notion d’habitat informel est absente du Code Civil et donc aux protections de ce dernier : il est impossible de vendre, hériter, emprunter, hypothéquer ou acheter un habitat informel qui, par nature est en dehors du droit commun. En dehors de la loi n°2011-725 dite loi Letchimy, cette notion d’habitat informel est quasiment absente de la législation française.

Pour rappel, la loi Letchimy permet de traiter les zones d’habitat informel située sur des propriétés publiques sur un mode différencié par rapport aux opérations de RHI.

Dans cette optique, il est convenu que seule une démarche coordonnée de l’ensemble des partenaires permettra le traitement de l’habitat indigne. Une opportunité́ de mutualisation se présente dans le cadre de la préparation du Plan Logement Outre-mer deuxième génération (PLOM 2).

La lutte contre l’habitat indigne passe par une qualification des différentes situations en préalable à l’utilisation des dispositifs existants. Il importe de disposer d’une connaissance territoriale fine afin de procéder au traitement des urgences sociales, et choisir en général, via un protocole d’accord avec l’État le dispositif approprié.

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A cette occasion, après les phases de présentations des différents acteurs (DEAL, Région, Département, CNFPT, ARS, ADIL, AGORAH, OGRAL, CAF, CCAS de Morne à l’Eau, Ville de Baie Mahault, …), le séminaire a permis de mettre l’accent sur les connaissances indispensables pour décider des actions de lutte contre l’habitat indigne.

Cette démarche a permis de mettre en exergue les actions relatives à la lutte contre l’habitat indigne. Elle a constitué l’occasion de mieux appréhender les compétences mais surtout les modes opératoires des différents acteurs de la lutte contre l’habitat indigne.

Compte-tenu de la nature ­particulière de l’occupation de la zone des cinquante pas géométriques, l’Agence des 50 pas géométriques a souhaité prendre l’initiative du séminaire sur la lutte contre l’habitat indigne aux côtés de la Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DEAL) Guadeloupe.

Dans le cadre de ses missions et notamment du volet aménagement de à sa mission d’aménagement et de mise en valeur de la bande littorale, l’agence assure la maîtrise d’ouvrage de projets d’aménagement qui ont pour objectif de résorber l’insalubrité, d’améliorer le cadre de vie, de réaliser des travaux de voie d’accès et de réseaux d’eau potable, de contribuer à la sécurisation des sites et aux relocalisations au regard de l’exposition aux risques naturels, et enfin de participer à la redynamisation économique.

En Outre-Mer, l’habitat indigne concerne principalement l’habitat informel. La notion de propriété́ telle que la définit l’article 552 du Code Civil est immuable : la propriété du sol emporte

différents acteur concernés par la lutte contre l’habitat indigne en Guadeloupe.

Dans ce contexte local, la multiplicité des acteurs impliquait de consacrer une table ronde afin de mieux cerner les compétences de chacun. Il importait de mieux identifier les compétences des

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L’objectif était, dans un cadre prospectif, de dessiner les partenariats potentiels afin de servir au mieux le territoire face à la problématique de l’habitat indigne.

Ce séminaire a permis à l’ensemble des partenaires d’identifier les risques de cloisonnement de leurs activités respectives et d ­ ’envisager la n ­ écessaire mutualisation des ­ressources et des moyens.

La seconde édition du séminaire sera l’occasion de vérifier que cette ambition sera passée du souhait à la réalité. Il importera de faire noter cette citation : « nous créons notre réalité. Nous sommes en train de créer, à chaque instant, une nouvelle réalité collective. » Mme Myriam ROCH BERGOPSOM Directrice de l’Agence des 50 Pas Géométriques de Guadeloupe

.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Carpe Diem

LE BÉTON S’INSCRIT DANS LA DURÉE Plébiscité dans de nombreuses constructions individuelles, le béton a su s’imposer comme une référence aux Antilles et continue de séduire aujourd’hui grâce à ses nombreuses qualités.

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I

l présente des atouts essentiels pour les bâtiments et les constructions notamment individuelles : inertie thermique et phonique, durabilité, recyclabilité.

Mais le béton, qu’est-ce que c’est exactement ? On peut le définir comme un mélange homogène de sable et de gravier, de liants (de type ciment), d’eau et éventuellement d’adjuvants. Pour fabriquer 1 mètre cube de béton, il faut mélanger environ 900 kilos de sable, 1000 kilos de graviers, 350 kilos de ciment et 180 litres d'eau. Fabriqués dans des centrales à béton, il est à l’état liquide lors de sa livraison sur chantier. Le béton peut donc être frais à tout moment, dans la quantité et la qualité souhaitées. Il s’adapte à toutes les formes et à tous les types de construction. Le béton peut ainsi constituer la base des planchers hauts, des façades, des murs de la maison, mais également des sols intérieurs, des descentes de garage, des

terrasses, des plages de piscines, des escaliers, ou encore des allées. Pour les fondations, le béton armé (autrement dit ferraillé, coulé autour d’une armature métallique) renforce la structure et prévient les flexions ­mécaniques, alors que pour ériger les murs, ce sont les blocs béton, les fameux parpaings, qui sont utilisés. Le béton coulé, quant à lui, intervient entre autres pour le coulage des dalles ­intérieures comme extérieures.

INTÉRIEURES COMME EXTÉRIEURES.

Le souci de l’environnement Le béton livré par les centrales à béton, est ce que l’on appelle communément le béton prêt à l’emploi. Bonne nouvelle pour la planète, il s’inscrit dans une démarche de Haute Qualité Environnementale (HQE) et favorise les économies d’énergie et de matériaux, limite les rejets et préserve la santé des constructeurs et des occupants.

Avec le béton, l’habitation bénéficie par ailleurs d’un maximum d’inertie thermique.

La norme NF Béton Prêt à l’emploi garantit que les produits sont conçus selon le plus haut niveau d’exigence, de technicité et de savoir-faire.

Par sa masse, le béton est un excellent isolant phonique.

Matériau inerte et minéral, il empêche le développement de micro-organismes.

Naturellement inodore, le

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béton procure une atmosphère intérieure agréable.

Ce matériau se distingue également par sa résistance et sa durabilité : résistance au feu, au froid, à l’érosion, aux inondations, aux séismes, à l’intrusion, aux nuisibles... Non conducteur, le béton est enfin incombustible : il ne produit pas de flammes et ne dégage pas de gaz ou de fumées. Avec une construction en béton, nul besoin d’ajouter des flocages et des isolants anti-feu.

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Des alternatives au béton traditionnel Pour aller plus loin dans la démarche d'une construction durable, on a vu ces dernières décennies se développer des alternatives au béton traditionnel, sous la forme de blocs qui ont la bonne idée d'intégrer des isolants. Pendant la mise en place du béton lors du second œuvre, ces blocs assurent le rôle de banches, autrement dit d'éléments de coffrage, avant de prendre part activement à l'isolation de l'habitation !

Une solution deux en un qui présente donc un double avantage : plus besoin de recourir à une isolation intérieure ou par l'extérieur et les occupants bénéficient ainsi d'un confort de vie en été comme en hiver.

Illustration à travers deux exemples : le bloc en polystyrène et le bloc en bois ciment, deux solutions qui s'inscrivent dans le cadre d'une construction durable, à

On bénéficie d'un meilleur rendement énergétique, tout

l'épreuve des conditions climatiques y compris les cyclones, des secousses de la terre (anti-sismicité). Une bonne nouvelle pour la planète quand on considère l'impact limité de ces bétons nouvelle génération.

Ils sont d'ailleurs conformes aux recommandations de la réglementation française en matière de normes thermiques et acoustiques, notamment dans les territoires domiens à travers la RTAA DOM. Le bloc de coffrage en polystyrène expansif de haute densité offre un confort de l’habitat qui est amélioré grâce à des caractéristiques d'isolation acoustique et thermique remarquables.

On bénéficie d'un meilleur rendement énergétique, tout en évitant la surchauffe.

Le matériau arrive sur les chantiers en panneaux de manière à monter aisément des murs composites porteurs, entièrement isolés, préassemblés et pré-armés, manuellement transportables et facilement mis en place pour des murs, des

hourdis (ces sortes de larges chapes pour les planchers) ou encore des cloisons.

Le bloc en bois ciment associe, de son côté, le béton armé au bois minéralisé. Ce procédé réalisé grâce à un minéral naturel rend le bois (du sapin) inerte et donc ­résistant aussi bien au feu qu'aux agents atmosphériques.

On évite les écarts de température et profite de son intérieur quelle que soit la saison, à l'abri des bruits et des avaries du climat. Léger, le matériel est également apprécié pour sa manutention facilitée.

en évitant la surchauffe.

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Carpe Diem

Une maison mieux gérée grâce à la DOMOTIQUE Confort, sécurité, économie d'énergie, la domotique est source de bienfaits pour l'habitation et ses occupants.

Zoom sur la maison connectée qui prend des airs de ­maison du futur en faisant évoluer notre quotidien.

P

iloter sa maison du bout des doigts n'est ni de la poésie ni un abus de langage. Comment un tel prodige est-il possible ? Grâce à une centralisation des commandes des fonctions domotiques. Tel est le rôle de la centrale domotique, que l'on appelle aussi box domotique, qui vous permet de commander et de programmer tous les équipements de votre domicile à distance. C'est depuis une interface connectée

à la box (un smartphone ou une tablette) que vous pourrez ainsi piloter votre maison.

En fonction de l'éligibilité, les opérateurs vous proposeront une offre intégrée à votre forfait Internet et c'est votre boîtier d'accès à Internet qui servira de centrale domotique. Il vous faudra simplement télécharger, par exemple, sur votre smartphone l'application dédiée.

La domotique répond

aux besoins de sécurité (alarme) mais aussi de confort (gestion d'énergie, optimisation de l'éclairage et de la climatisation).

La sécurité Détecteur de présence, de mouvement ou d’ouverture, caméra de surveillance, sirène d’alerte intrusion..., la domotique déploie une véritable armada pour vous

La sécurité passe aussi par une vigilance des éventuels incidents domestiques 60

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sécuriser ainsi que vos biens.

Vous ­pouvez compléter votre installation de sécurité domotique par un transmetteur téléphonique afin d’être alerté par email ou SMS en cas d’effraction de votre domicile en votre absence.

La sécurité passe aussi par une vigilance des éventuels incidents domestiques (début d’incendie ou dégât des eaux).

Là aussi, plusieurs détecteurs vous aideront à agir avant l'irrémédiable, comme les détecteurs pour les fuites d'eau ou de liquide, ou celui de fumée, par ailleurs obligatoire dans tous les logements depuis 2015 (en version domotique, ce dernier a la particularité d'être connecté).

Le confort Automatiser en langage domotique, cela signifie : simplifier. Vous n'avez plus envie de descendre de voiture pour ouvrir ou fermer votre portail d'entrée ou la porte de votre garage ? Passez en mode automatique. Cela vaut également pour les volets roulants,

que l'on peut actionner installé bien confortablement dans le canapé ! Pour profiter encore davantage des bienfaits d'une maison connectée, une potentialité à découvrir, est celle des scénarios. Pour ce faire, il suffira d'entrer dans la mémoire de la centrale domotique une séquence d'actions que vous souhaitez lancer et qui sera associée à une icône sur votre smartphone ou votre tablette. Par exemple, un scénario « départ de la maison» qui commandera la fermeture de tous les volets roulants, des lumières en même temps que l'ouverture du portail.

Le confort thermique n’est pas en reste, grâce à une climatisation connectée, donc contrôlée et ainsi moins énergivore.

Gérer l'énergie Un indicateur de consommations vous aide à visualiser et à maîtriser vos consommations réelles d’énergies au quotidien grâce à un affichage et des historiques détaillés par usage (eau chaude sanitaire, prises électriques…). Vous serez ainsi à même d'identifier les postes de consommation les plus gourmands

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et agir en conséquence.

Economiser l'énergie, c'est aussi la promesse tenue par l'éclairage intelligent : en un seul geste sur votre smartphone, éteindre toutes les lumières ou adapter l'intensité lumineuse est possible, tandis que les prises intelligentes, en plus de limiter les consommations, se transforment parfois en veilleuses pour les enfants !

un scénario « départ de la maison» qui commandera la fermeture Magazine MAISONS CRÉOLES GUADELOUPE n°135

.2 DOSSIER HABITAT

Le confort

SOUS NOS CLIMATS

Texte : Carpe Diem

Apprivoiser les rayons du soleil pour n'en garder que le meilleur, c'est ce que nous proposent les volets, stores et autres solutions conçues pour préserver la fraîcheur à l'intérieur de nos habitations. Un ­intérieur confortable qui n'a pas oublié d'être stylé.

C

onfort flirte avec intimité et sécurité.

C'est la grande leçon de style que nous prodiguent les multiples solutions pour se prémunir de la chaleur et de l'ensoleillement parfois trop importants sous nos latitudes tropicales qui se distinguent également par

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un taux d'humidité souvent synonyme d'inconfort thermique. La preuve avec des modèles, pour la majorité de fabrication locale et sur mesure, qui vous protégeront tout en habillant vos intérieurs.

A commencer par les volets qui nous étonnent par leur inventivité. Les volets coulissants

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par exemple répondent aux exigences les plus élevées en matière de design et fonctionnalité. Ils sont particulièrement adaptés aux maisons aux grandes surfaces vitrées.

Ces volets protègent l’intérieur d’un rayonnement solaire excessif et dérobent ses occupants aux regards indiscrets.

Autre recherche esthétique : les volets papillon pare-soleil qui portent bien leur nom avec une géométrie conçue pour assurer une protection optimale des rayons du soleil et garantir une résistance efficace au vent. Ils sont livrés nus ou avec un habillage pour une création sur mesure en accord avec la physionomie architecturale de votre habitation.

Quant aux volets coulissants et pliables en aluminium, ils permettent d’aménager les façades de façon innovante. Ils s’ouvrent et se ferment avec un rayon d’ouverture réduit, à la manière d’un accordéon, présentant ainsi un faible encombrement. Plusieurs coloris et finitions, dont la surface « structuré mat fin » (SMF), finition qui dote les volets d’une surface hydrophobe qui permet à l’eau s’écouler.

En position basse, ils occultent les ouvertures et filtrent la lumière. En position haute, ils se positionnent automatiquement. En version motorisée, l’ouverture et la fermeture des volets papillon sont mises en action en appuyant simplement sur un bouton et une télécommande (en applique ou portative) qui permet de moduler l’intensité lumineuse souhaitée pour chaque volet. Une programmation qui peut se faire centralisée dans le cadre d'une maison connectée. L’option à manœuvre manuelle reste très efficace avec la présence de vérins à gaz qui facilitent l'ouverture et la fermeture des volets.

Grâce à cette caractéristique, les impuretés non incrustées sont aisément éliminées à l’eau. L’effet SMF facilite l’entretien et la maintenance des volets : l’adhérence réduite des impuretés permet d’espacer les intervalles de nettoyage, un revêtement résistant aux intempéries sur tous les modèles standard.

Une belle diversité de stores Tandis que les volets se situent à l'extérieur de l’enveloppe qu'ils protègent, les stores intérieurs jouent leur partition en contact avec les ouvertures mais en mode indoor.

Le store à bandes verticales, par exemple, est adapté aux ouvertures de grandes dimensions (baies vitrées, vérandas…). Il permet une parfaite gestion de transmission, d’absorption et de réflexion de la lumière. Ses lamelles orientables de 0 à 180 degrés, en tissu micro perforé, filtrent la lumière, l’atténuent ou l’occultent totalement. Un mécanisme

intégré que l'on actionne avec des chaînettes contrôle le mouvement des bandes verticales et les empêche de bloquer.

Le store vertical guidé, autre variante, est constitué d’une toile sur enrouleur et d’une barre de charge guidée latéralement par un câble acier ou un conducteur en inox. La toile suit les guides pour monter ou descendre selon le degré d'ensoleillement ou d'intimité que vous souhaitez. Trois types de fixations existent pour permettre une installation en façade, au plafond, ou entre murs. Les guides latéraux sont tendus par un support en pose au sol, enterré ou en surface, ou encore par fixation murale.

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Parfaitement adaptés à̀ l’habillage de larges ouvertures et à la séparation à l’intérieur des pièces, les panneaux dits japonais permettent, eux, de créer des coins d’intimité. Les panneaux sont constitués d’un enchevêtrement de bandes de tissu verticales actionnées par un rail supérieur en aluminium laqué. Si vous êtes à la recherche d'un bon plan déco, sachez que le store à panneau japonais peut également servir pour l’aménagement d’espaces de rangement: de façon très décorative, les panneaux japonais peuvent remplacer des portes coulissantes d’armoires. Ils sont également disponibles en version motorisée.

Le store plissé s’adapte aux embrasures de fenêtres, aux espaces de dimensions réduites où il est nécessaire de privilégier un store d’encombrement minimal (entre 4 à 6,5 cm). Son utilisation commode s’adapte à tous les espaces. Il peut être vertical, avec une pente ou totalement horizontal.

Si vous avez aménagé des combles pour y installer votre bureau ou votre salle de bain, sachez qu'il existe des stores spécialement conçus pour les fenêtres de toit.

Le store sous toit s’adapte à tout type de fenêtre sous toiture, quel que soit le degré d’inclinaison et le modèle de la fenêtre.

son utilisation commode s’adapte à tous les espaces (…) vertical, avec une pente ou totalement horizontal…

Le modèle en aluminium est entièrement fabriqué dans ce matériau (barre de charge, lames, mécanisme), ce qui en fait une protection parfaitement adaptée aux environnements humides et salins, dotée d'une résistance totale à la corrosion. On peut trouver des lames en aluminium pleines de couleur gris anthracite, blanc, ou encore gris argenté, Magazine MAISONS CRÉOLES GUADELOUPE n°135

Loin de son ancienne image ringarde, le store vénitien prouve sa modernité en version bois comme en aluminium. Le store vénitien en bois se compose pour sa part d'un assemblage de lames en chêne, acajou ou encore ébène, en commande manuelle par cordon ou lanceur (la motorisation est là aussi en option).

tandis que les lames micro-perforées sont disponibles en imitation bois d'acajou ou imitation bois de chêne.

Le brise-soleil orientable s'apparente à un store vénitien, mais posé à l'extérieur de l'ouverture qu'il vient protéger.

Le principe : orienter les lames en aluminium soit en position ouverte pour laisser le soleil

65

pénétrer dans la pièce, soit en position fermée pour protéger de la chaleur sans toutefois obturer complètement la vue.

Les lames motorisées peuvent aller jusqu’à six mètres d’un seul tenant. Son design et son élégances soignées en fait l'élément parfait pour les constructions modernes.

Tout un film Il existe une catégorie de store qui joue le rôle d'une protection solaire à appliquer directement sur la surface à ombrager, comme un autocollant, un film. Constitué d'une couche métallique extra-fine insérée entre deux polyesters, le store-film apporte une protection thermique exceptionnelle été comme hiver, une réduction de près de 92% des rayons solaires infrarouges, une diminution importante des dépenses de climatisation, une réduction de l’éblouissement allant jusqu’à 97% (idéal pour ceux qui travaillent souvent sur ordinateur à la maison par exemple), une meilleure diffusion de la luminosité , une réduction quasi-totale des rayons solaires ultraviolets, ainsi qu'une parfaite visibilité vers l’extérieur (sans être vu).

…catégorie de store qui joue le rôle d’une protection solaire…

Sensation de fraîcheur

CONFORT

INSTANTANÉ Pour les grandes pièces, il est conseillé de choisir un ventilateur de plafond d'un diamètre de 140 centimètres, tandis qu'un ventilateur de 75 centimètres de diamètre suffira pour rafraîchir une chambre à coucher.

L’inclinaison peut varier entre 6 à 16 degrés. Plus elle est prononcée, plus la force

Terminons notre tour d'horizon avec une solution contre la chaleur qui ne se trouve pas en contact avec une fenêtre ou une baie vitrée, mais au plafond. Contrairement à une idée reçue, le brasseur d’air ne va pas baisser la température de la pièce. Son rôle est de mettre l’air en mouvement, favorisant ainsi une évaporation plus rapide de l'humidité de la peau lors des grosses chaleurs. C'est cette évaporation qui procure une sensation de fraîcheur immédiate. Une astuce pour le choisir : plus les pales de l’hélice seront grandes, plus la quantité d’air brassé sera considérable.

de ventilation sera élevée.

Pensons au confort sonore : le niveau sonore de l'appareil est à prendre en compte (le seuil de 50 décibels étant une limite car au-delà, le bruit peut générer un stress); pour viser l'ultra silencieux, orientez-vous vers un modèle avec un moteur scellé au zinc, un métal qui a la propriété d'absorber les vibrations.

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Magazine MAISONS CRÉOLES GUADELOUPE n°135

FOCUS L'importance de la toiture Si les volets et les stores sont incontournables pour préserver la fraîcheur des habitations, il ne faut pas oublier que la toiture chapeaute votre construction et la protège des intempéries : de la pluie, du vent, de l'ardeur du soleil... Sous nos tropiques, la tôle reste une valeur sûre, elle a su optimiser le meilleur des techniques pour une couverture durable présentant tous les signes de qualité esthétique et fonctionnelle.

Pour une maison au fort caractère traditionnel (y compris pour une construction moderne), vous pourrez dénicher chez les spécialistes, des tôles galvanisées en acier pré-laqué ou en aluminium pré-laqué double face (le thermolaquage permet une grande liberté de couleur, sachant que les deux faces peuvent être de couleur différente). Certains modèles de tôle ­tropicale intègrent trois

Magazine MAISONS CRÉOLES GUADELOUPE n°135

matériaux : l'acier galvanisé pour la ­résistance ­mécanique, une couche de ­protection anti-corrosive et, en ­surface, des feuilles en ­aluminium qui ont pour rôle de renvoyer jusqu'à 90% des rayons lumineux. Une combinaison qui réduit la température intérieure par rapport à l'extérieur, fait baisser le niveau sonore et protège de l'oxydation marine.

Ondulées ou nervurées, les tôles sont étudiées pour être posées toutes de la même façon, sans retournement.

Outre la rapidité et une grande facilité de pose et de ­manutention, bonne nouvelle pour les poseurs, la couleur reste identique d’une extrémité de toit à l’autre, grâce aux surfaces de couverture larges. Autre atout : la possibilité de cintrer les tôles, en mode convexe ou concave pour des

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effets de style ou épouser des reliefs particuliers.

La tôle a inspiré aux constructeurs de nombreuses variantes. Parmi elles, la tôle tuile : une tôle galvanisée pré-peinte, profilée et emboutie, qui arbore l’aspect d’un alignement de tuiles.

La tôle sait enfin composer intelligemment avec l'isolation, tout en assurant une économie d’énergie.

Sachez qu’il existe une tôle recouverte d’un isolant phonique et thermique sur la face interne, permettant de baisser la température sous tôle de presque 10°C. Une solution idéale pour rafraichir de quelques degrés les intérieurs et ce, au quotidien. Pour encore plus de confort, elle contribue également à se créer un intérieur plus silencieux de par ses propriétés en matière d’isolation acoustique !

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PROFILS

Ondulés

étique, lʼisolation prend toute son eprésente 35% de la consommation r. Top Caraïbes apporte une solution ôle doublée d’un isolant.

Application : Pourtoiture garantir le maintien de & bardage horizontal ou désirée vertical dans la température

de chaleur dans l’habitat. Top Confort de bardage industriel doublée d’un umule les avantages et les économies :

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votre habitation, une efficacité thermique maximale source d’économie importante, Top Caraïbes propose une gamme d’isolants de dernière génération au service de votre confort.

ntérieur de l’habitat. harmonise l’ambiance acoustique. e l’économie d’énergie.

Les isolants classiques :

marchandises et une seule action de main-d’oeuvre

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Airgreen composé de ouate 18/760 – 18/988 (utile) de polyester est un isolant écologique, d’origine synthétique, issu à 80% du recyclage de bouteilles plastiques.

Dans sa composition, Il n'y a pas de produits chimiques, d'amiante et d'agents Application : ­ignifugeants, ce qui en fait toiture & bardage un isolant non allergène, non irritable, non toxique.

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Parmi ses atouts, il faut également noter qu’il est inaltérable, anti-nuisible, résistant à l’eau et à la vapeur d’eau et empêche le développement de moisissures.

Les isolants thermiques réfléchissants : Air Flex et Expert 50 Efficaces sur le plan ­thermique et acoustique, ces p ­ roduits d’isolation ­novateurs ­parfaitement adaptés à nos régions ensoleillées sont constitués de plusieurs couches d’isolants minéraux, synthétiques ou biosourcés.

Le procédé de fabrication consiste à enrober des matériaux isolants de feuilles d'aluminium réfléchissantes. Cet

MATIÈRES

enrobage donne Vernis à ­l'isolant de protection son pouvoir réflecteur.

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Revêtement

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Selon

Le Confort

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M1 selon PV C

S320 GD s Rw (C;Ctr) = 25(-1;-3) dB selon

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Réflecteur « Le produit Top confort de Top Caraïbes est un produit Couleur local en tous points approprié à notre réalité climatique Revêtement réflecteur toute son tropicale et aux conditions de vieillissement particulier Mousse onsommation et accéléré des toitures et bardages qui y sont liées. au feu du revêtement par tous les temps et pourTenuelongtemps e une solution Application : Les isolants utilisés sont particulièrement performants sur la Qualités d’acier olant. toiture & bardage d’être des produits recyclés, moet ont la spécificité Affaiblissement acoustique Vernis de protection S ≤ 3% durée horizontal ou vertical Adhésif Couche de finition Top Confort dernes et récents qui bénéficient de labels environnementaux.

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Dans un contexte de transition énergétique, l’isolation prend toute son importance puisque la climatisation représente 35% de la consommation totale d’énergie électrique d’un foyer.

Top Caraïbes apporte une solution innovante avec Top Confort : une tôle doublée d’un isolant.

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Pour une rénovation de toiture, profitez aussi du crédit d’impôt (CITE) selon votre palier de revenus. Pourquoi se priver d’économies qui riment avec écologie ?

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.2 DOSSIER HABITAT

OUATE DE CELLULOSE ET REVÊTEMENT THERMIQUE Texte : Corine Tellier Photos : BIE

Un duo de choc pour une isolation performante !

Les écarts de températures vous importunent ? Une isolation ­thermique performante protégera votre maison des caprices du temps. La preuve par deux, avec des produits qui s’adaptent à merveille au climat local, la ouate de cellulose et le revêtement thermique.

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Q

ue ce soit pour les murs, plafonds et toitures, on ne conçoit pas de se passer d’une isolation qui a le bon sens de nous mettre à l’abri de la chaleur et de l’humidité. L’idée est de bénéficier d’une température constante et agréable, au lieu d’avoir à subir des écarts intempestifs. On fait le point sur deux solutions qui nous assurent un confort thermique non négligeable, tout au long de l’année.

Un intérieur bien à l’abri Zoom d’abord sur la ouate de cellulose. Elle est issue des invendus de la presse écrite. En cours de fabrication, la ouate est adjuvantée pour que le

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produit final résiste au feu, aux attaques fongiques, aux attaques d’insectes xylophages comme les termites.

Ce matériau va réguler l’humidité ambiante et s’adapte au climat : les épaisseurs choisies vont régler les problèmes de chaleur, sans oublier les désagréments liés à l’humidité et à la condensation (moisissures) qui concernent particulièrement les habitations situées au-dessus de 400 mètres d’altitude.

L’épaisseur préconisée est de 12 cm ; un chiffre qui revient aussi dans une autre donnée essentielle, le déphasage. C’est le temps que met l’énergie à traverser l’isolant, 12 heures : de quoi être synchrone avec nos cycles d’occupation de la maison (autour des 12 heures jour ou nuit). Autre bienfait parallèle, le confort acoustique : il faut savoir que 10 cm d’épaisseur amortissent déjà 45 décibels.

La ouate de cellulose est aussi une amie de la planète, avec une empreinte écologique faible et une énergie grise (l’énergie consommée depuis la fabrication du produit et jusqu’à sa destination finale) peu marquée.

Plusieurs techniques d’application sont envisageables : l’injection sèche (qui permet d’intervenir y compris dans une maison habitée), le soufflage sec (pour les plafonds horizontaux) et la projection humide (davantage pour les maisons à

ossature bois). Pour s’assurer de la performance de l’installation, les techniciens contrôlent en direct sa température à l’aide d’une caméra thermique.

Des toitures protégées Un autre produit isolant fait écran aux contrariétés du climat : le revêtement réfléchissant. Il s’applique sur les toitures et terrasses en béton, à réserver aux habitations en dessous de 400 mètres d’altitude. L’isolant se présente sous la forme d’une substance un peu plus dense que de la peinture et se pose en une journée. Il suffira de passer au préalable la surface au nettoyeur haute pression, de laisser sécher, avant d’appliquer le produit au pistolet airless. Les effets sont surprenants : 90% des infra-rouges et 85% des ultra-violets sont réfléchis et l’on constate jusqu’à 10 degrés en moins en plein été : on peut se risquer à poser sa main sur la dalle même en plein été, elle sera fraîche ; de plus, elle ne se dilatera et ne se fissurera pas, le revêtement lui offrant une micro-étanchéité.

Contrôle thermique, étanchéité ou encore protection contre la chaleur, à l’intérieur ou sur le toit, les deux isolants passés en revue sont complets et promettent de durer longtemps. Plus de 100 ans pour la ouate de cellulose, tandis que cela fait déjà plus de 30 ans que le revêtement thermique recouvre les toitures en Australie où il subit des variations thermiques plus importantes que chez nous.

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Christine Morel

DE LA LUMIÈRE À L’ÉLECTRICITÉ Le potentiel solaire de nos régions représente une réelle ­opportunité à saisir pour répondre aux enjeux écologiques actuels et, entre autres, faire face à la demande croissante en énergie.

L

es priorités d’action de l’État dans le domaine de l’énergie sont fixées par le ministère de la transition écologique et solidaire. Elles visent à parvenir à une neutralité carbone d’ici à 2050, au plan national, en participant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif étant de limiter l’utilisation d’énergies fossiles émettrices de carbone en les remplaçant par les énergies renouvelables. Des programmations spécifiques sont applicables dans les régions outre-mer ou encore en Corse.

Les Programmations Pluriannuelles de l’Énergie (PPE) de la Martinique et la Guadeloupe ont pour dessein d’atteindre les 50 % d’énergies renouvelables dans leur mix énergétique et de parvenir, en 2030, à une

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autonomie énergétique en valorisant prioritairement toutes les ressources locales de chaque île (photovoltaïque, biomasse-déchets, éolien, géothermie, énergie des mers, hydraulique …).

Les mix énergétiques des îles de la Guadeloupe et de la Martinique sont quasi similaires avec respectivement 22,5 % et 24 % d’énergies renouvelables en 2019 (dont 6 % et 7 % de photovoltaïque). La Guyane a, pour sa part, déjà atteint les 50 % d’énergies renouvelables.

Avec une énergie solaire quotidienne moyenne d’environ 4 000 Wh/m2, les deux îles sœurs disposent d’un potentiel considérable et inépuisable disponible quasi chaque jour de l’année : le recours aux panneaux solaires s’avère une évidence pour nos

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départements avec de telles conditions d’ensoleillement (1 400 heures par an). Grâce au soleil, nous sommes en mesure de disposer d’une énergie non polluante, économique et facilement transformable au moyen d’équipements photovoltaïques de plus en plus performants. D’autant que ce type de technologie évolue sans cesse vers plus de fiabilité, de robustesse et une simplification de sa mise en œuvre.

La toiture constitue l’emplacement le plus adapté pour cette installation mais les surfaces planes sont désormais exploitables : le modèle de revente au réseau permet de les équiper quelle que soit leur orientation et participe ainsi à la démocratisation de ce modèle de production d’électricité. L’orientation Sud reste, par contre, primordiale pour l’installation d’un chauffe-eau solaire.

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Les panneaux sont posés sur la toiture et fixés sur un châssis.

Ils ne font l’objet que d’une déclaration préalable en mairie.

Les modules, proposés par un installateur, doivent répondre aux normes NF en vigueur relatives au type de matériau utilisé et à sa sécurité de fonctionnement. Ils doivent également disposer d’une garantie du constructeur. En règle générale, les constructeurs annoncent une baisse maximale d’efficacité de 20 % après 20 ans.

L’ADEME recommande de faire appel à un professionnel qualifié RGE. Pour obtenir cette mention, les entreprises s’engagent dans une démarche de qualité. Elles sont soumises à une exigence de compétences professionnelles, techniques et financières pour la réalisation des travaux avec la garantie que l’entreprise est inscrite au Registre du Commerce ou au Répertoire des Métiers et qu’elle dispose d’une assurance.

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La transformation des rayons du soleil en électricité L’effet photovoltaïque repose sur des matériaux semi-conducteurs tels que le sélénium et le silicium.

Ces derniers libèrent des électrons au contact de la lumière du soleil et génèrent de l’électricité sans nuisance sonore, ni mécanisme. Les composants électroniques à base de silicium, contenus dans les cellules photovoltaïques, transforment l’énergie solaire en courant électrique.

Ces cellules sont elles-mêmes placées dans des panneaux protégés par plusieurs couches de protection transparentes.

Une installation photovoltaïque implique le recours à un onduleur qui a pour fonction de transformer le courant produit en courant alternatif identique à celui du réseau EDF. L’onduleur, disponible

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sous plusieurs formes selon l’installation, dispose d’une durée de vie moyenne de 10 ans de nos jours.

L’électricité photovoltaïque constitue une option intéressante pour les professionnels mais également en termes de production personnelle pour les foyers antillais. Bénéfique pour les générations futures, ce type d’installation contribue au virage de la transition énergétique du territoire et favorise la création d’emploi locaux.

Consommer ou vendre l’électricité produite ?

Vous disposez de trois ­options ; l’autoconsommation totale (qui implique la mise en place de batteries), la revente de l’électricité produite ou bien un mix des deux ; vous consommez une partie de la production et le surplus est injecté dans le réseau.

Ce choix va déterminer le type de raccordement et le coût de l’opération. Sachez qu’une fois l’option choisie, il n’est pas possible de changer d’avis, du moins le temps de la durée du contrat qui vous engage (20 ans).

Depuis 2017, EDF est dans l’obligation d’acheter l’énergie que vous produisez sous réserve de disposer d’une installation répondant aux critères d’implantation. Vous êtes ainsi assuré de pouvoir revendre votre production.

L’investissement peut être rentabilisé sur 10 à 12 années.

Ces revenus sont soumis à l’impôt pour les ­installations dont la puissance est ­supérieure à 3 kW (soit environ 25 m2 de panneaux installés).

De plus en plus de professionnels, à l’instar de grands groupes implantés localement, de collectivités … font le choix de l’autoconsommation en installant des panneaux photovoltaïques sur les toitures de leurs enseignes. Ces actions s’opèrent avec le soutien financier de l’Europe et de l’Ademe.

Des entreprises spécialisées dans le solaire permettent d’intégrer toutes étapes du projet entre l’étude de faisabilité, le dimensionnement, la recherche des financements, la construction, l’exploitation et la maintenance.

…ce type d’installation contribue au virage de la transition énergétique du territoire et favorise la création d’emploi locaux.

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La valorisation de toiture, une source de revenus supplémentaire Le principe est simple et sans aucun investissement de la part du propriétaire : des panneaux photovoltaïques sont posés au frais d’un producteur d’énergie photovoltaïque. En contrepartie, ce dernier verse au p ­ ropriétaire un loyer annuel fixe pendant la durée de location qui est de 20 ans. L’exploitation et la maintenance restent à la charge du producteur. Les revenus de loyer ainsi générés, selon la surface disponible en toiture, peuvent correspondre au montant de votre propre consommation d’électricité, de votre taxe foncière …

Contrairement à l’autoconsommation, la revente au réseau sous forme de valorisation de toiture n’implique pas la mise en place de batteries et permet d’optimiser toutes les surfaces disponibles. Sur ce modèle, la rentabilité pour le propriétaire est immédiate via les loyers perçus, sans aucun investissement et l’impact énergétique sur le département demeure accru. C’est aujourd’hui le modèle le plus répandu sur les deux départements.

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Une filière vectrice d’emplois locaux

À savoir :

Le développement des énergies renouvelables s’inscrit comme un secteur porteur d’emplois. Selon l’ADEME, les énergies renouvelables ont permis la création de 79 000 postes en 2017 en France. L’énergie solaire en autoconsommation y tient une place prépondérante grâce, notamment, aux innovations technologiques qu’elle induit. 75 % des emplois liés à l’énergie ­solaire sont des emplois locaux non délocalisables.

- Contrairement à l’idée reçue, les panneaux photovoltaïques en fin de vie sont recyclés y compris leurs cadres à hauteur de 94,7 % (via le c­ ircuit PV Cycle auquel doivent ­souscrire les installateurs et producteurs par le biais de leurs fournisseurs).

Le secteur du photovoltaïque regroupe de nombreux corps de métiers entre les bureaux d’études, les commerciaux, les services de pose et de maintenance (électriciens, couvreurs, charpentiers, ferronniers…), les équipes financières et administratives … Et l’essor devrait se poursuivre pour atteindre les objectifs d’autonomie d’énergie fixés par la Programmation Pluriannuelle de ­l’Énergie d’ici à 2030. Dans l’union européenne, les emplois liés à l’énergie solaire devraient doubler en 2021 par rapport à l’année 2016.

(Chiffres EY & Solar Power Europe).

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- Un module en fonctionnement ne génère aucun impact sur l’environnement.

- L’énergie utilisée pour fabriquer un panneau est compensée entre 1 et 3 années d’utilisation alors que sa durée de vie moyenne est de 25 ans.

- 1 m2 de panneau installé évite le rejet de 200 kgs/an de CO2.

- L’installation doit faire ­l’objet d’une déclaration auprès de votre compagnie d’assurance.

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Corine Tellier

QUAND L’ALUMINIUM PROTÈGE L’ENVIRONNEMENT Matériau plébiscité pour ses qualités fonctionnelles et esthétiques, l'aluminium s'avère aussi très ­respectueux de l'environnement ; il tend vers le zéro carbone. Fenêtres, volets, portes... les menuiseries en aluminium sont vertueuses pour notre planète.

P

articiper à la lutte contre le réchauffement climatique, réduire les îlots de chaleur, tendre vers l’autoconsommation, diminuer significativement les nuisances sonores, favoriser le bien-être, consommer moins et mieux…

Les préoccupations environnementales sont à la première place dans le domaine de la construction. Toutefois, un matériau a tendance à tirer son épingle du jeu et son utilisation n’est pas loin de flirter avec le zéro carbone.

Les préoccupations environnementales sont à la première place dans le domaine de la construction.

Un matériau exceptionnel

Les qualités de l'aluminium (résistance, légèreté, malléabilité, recyclabilité…) satisfont pleinement aux exigences du développement durable. Dans le bâtiment, l'aluminium est devenu un composant essentiel des constructions modernes, grâce au développement de nouveaux produits répondant aux attentes des professionnels.

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La facilité des profilés en aluminium à proposer divers aspects et coloris permet de réaliser toutes formes de fenêtres et de façades, donc de les adapter totalement à leur contexte, tant en neuf qu'en rénovation. L'aluminium est peu sensible à l'humidité, au soleil, à la température.

Les conditions climatiques (hygrométrie, rayonnement solaire, variations de températures) ont peu d'influence sur lui. Sa rigidité donne peu de prise au vent. Sa grande résistance à la corrosion permet son emploi dans tous les types d'atmosphère, y compris en littoral.

Les ouvrages en aluminium conservent intacts leurs performances initiales d'isolation à l'air, à l'eau et au vent. Les fenêtres, verrières, portes, volets ou façades réalisés en aluminium peuvent même dépasser l'espérance de vie des immeubles dans lesquels ils sont installés.

L’aluminium est de plus sans danger au sein de l’habitat. De la fabrication jusqu’à la fin de vie des menuiseries, aucun dégagement de substance (COV - Composés Organiques Volatils) n’est constaté.

A l'air libre, l'aluminium brut développe une couche d'oxyde protectrice. Les traitements de surface, anodisation ou thermolaquage, renforcent les qualités naturelles de l'aluminium dans une vaste gamme de couleurs, de brillance et de finition. Régulièrement nettoyées, les surfaces anodisées ou laquées conservent leur aspect esthétique pendant la durée de vie de l'ouvrage.

Les conditions climatiques (hygrométrie, rayonnement solaire, variations de températures) ont peu d'influence sur les profilés aluminium : d'un faible coefficient de dilatation, ils ne subissent aucune déformation. Par conséquent, la qualité de l'étanchéité des fenêtres aluminium, leurs performances thermique et acoustique sont durables.

L'aluminium

est indéfiniment recyclable

Les performances mécaniques des traitements de surface anodisation et peintures en poudre, sont excellentes, d'où leur très grande résistance aux chocs et à la corrosion.

Les poudres polyester de qualité architecturale ont une très bonne tenue aux intempéries (conservation de la teinte et de la brillance).

Le choix de l'aluminium dans le bâtiment est fondé sur son cycle de vie. La matière première utilisée pour la fabrication de l'aluminium, la bauxite, est abondante sur notre planète ; il s’agit du troisième élément le plus abondant dans la croûte terrestre, après l'oxygène et le silicium. La fabrication de l'aluminium par électrolyse de l'alumine consomme certes de l'électricité mais son impact sur l'effet de serre est atténué par l'origine essentiellement hydraulique, donc renouvelable, de l'électricité utilisée (50%).

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Recyclable indéfiniment Non seulement l'utilisation d'aluminium dans le bâtiment n'impacte pas la production et la gestion des déchets en phase d'exploitation du bâtiment, mais le matériau a peu d'incidence sur la phase qui suit le chantier. Le taux des produits en aluminium récupérés et recyclés en fin de vie des bâtiments est édifiant : 95%. Saluons cette dimension systémique !

L'aluminium est indéfiniment recyclable et chaque recyclage n'utilise que 5% de l'énergie nécessaire à sa fabrication initiale. Aujourd'hui, c’est ce recyclage qui permet de couvrir près de 40% de la demande mondiale d'aluminium. Pour recycler un kilo d’aluminium, seulement 5% de l’énergie consommée pour la production d’un kilo d’aluminium primaire est nécessaire.

Ces caractéristiques permettent d’éviter l’accumulation de déchets et stimulent les filières de recyclage d’autres matériaux comme le verre.

Dans une démarche globale d’éco-conception et d’amélioration, les fabricants d'aluminium à destination du secteur du bâtiment et des travaux publics respectent des engagements éco-responsables comme l'ASI et le Cradle to Cradle. La certification de l’ASI (Aluminium Stewardship Initiative) encourage les meilleures pratiques de gestion des entreprises du secteur de l’aluminium ;

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elle est gage d’une production et d’un approvisionnement responsables.

Quant au label international Cradle to Cradle (que l'on pourrait traduire par : « du berceau au berceau » ou plus explicitement : «de la terre-mère à la terremère»), qui peut se décliner en 5 niveaux de certification (basique, bronze, argent, or et platine), il se veut attentif à l'impact des matériaux sur l’environnement, la santé humaine et leur réutilisation possible dans une dimension d’économie circulaire vision d’une économie sans déchets et d’une valorisation cohérente ; il s’appuie sur des cycles de matériaux continus qui conservent durablement comme matières recyclables l’ensemble des matières utilisées.Des engagements forts en faveur de l’environnement sont portés à chaque étape de la chaîne de fabrication de l’aluminium. Le must : gérer la traçabilité complète des produits et la maîtrise de chaque étape du cycle de vie du matériau, ce qui veut dire, pour certains fabricants, aller jusqu’à développer sa propre filière de recyclage et ainsi être capable de produire sa propre bauxite, sa propre alumine et, in fine, sa propre énergie renouvelable dans le but de fournir de l’aluminium bas carbone certifié.

Le dépositaire de ce savoir-faire unique, est ainsi en mesure de proposer désormais ses gammes de menuiseries et façades avec deux types d’aluminium bas carbone : l’un par un taux de recyclage post-consommation égal ou supérieur à 75%, soit 2,3 kg de CO2 en équivalent kilo (e/kg) d’aluminium en moyenne, tandis que l’autre est fabriqué à partir d’énergie hydro-électrique.

Ce deuxième type de matériau, exceptionnel, affiche une empreinte carbone vraiment très réduite, avec au maximum 4 kg de CO2e/kg d’aluminium (autrement dit, une empreinte carbone maximale de 4,0 kg de CO2 par kilo d’aluminium produit, soit une empreinte carbone 4,5 fois inférieure à la moyenne mondiale pour l'aluminium primaire).

Le bas carbone La commercialisation des aluminiums bas carbone, recyclés, a l’ambition de viser un bilan carbone neutre. Cet engagement poussé dans l'économie circulaire se base sur une technologie par électrolyse qui permet de minimiser la consommation d’énergie et les émissions de CO2 à toutes les étapes de production. Plus le contenu recyclé est élevé, plus l’empreinte carbone est faible.

Les réalisations qui exploitent cette technologie bas carbone sont multiples dans le secteur du bâtiment, notamment à travers des gammes de portes-fenêtres qui offrent des performances d’isolation thermique et d'acoustique exceptionnelles.

…minimiser la consommation d’énergie et les émissions de CO2…

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SEPALUMIC

TECHNAL

Les profilés aluminium cumulent d’ailleurs les bons points en multipliant les certifications comme Qualicoat (pour les finitions laquées, la tenue dans le temps, la permanence de la coloration ainsi que l’uniformité de son vieillissement), ou encore QualiMarine (garantissant le fait que la nature du matériau et son traitement de surface sont adaptés aux sites en bord de mer).

Citons encore cette porte repliable aux dimensions XXL, pouvant atteindre 12 mètres de large ; une solution idéale pour ouvrir une pièce sur l’extérieur et donc agrandir la maison.

bas carbone qui transforme le vent, la pluie ou encore le bruit en source d’énergie, grâce à une multitude d’écailles en aluminium, qui captent tous les éléments naturels extérieurs.

Des sources d'énergie captées grâce à la piézoélectricité, dont le principe est de produire de l’électricité par une pression mécanique exercée sur des capteurs intégrés dans des languettes en aluminium, constituant des panneaux fixés sur la façade.

Les toutes dernières innovations, pour l’heure encore expérimentales, donnent déjà un aperçu des potentialités de l’aluminium dans le bâtiment : un concept de façade à énergie positive et

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Carpe Diem

LES ­DIAGNOSTICS IMMOBILIERS OBLIGATOIRES Check-up du bien à vendre

Vous souhaitez mettre votre bien à la vente dans les prochains mois ?

Prenez de l’avance sur les formalités administratives et p ­ enchez-vous sans tarder sur la question des diagnostics immobiliers à réaliser avant d’entamer votre transaction. On décrypte avec vous.

C

’est décidé, vous allez vous séparer de votre bien, le céder à un acheteur intéressé. En dehors des visites, ce dernier ne pourra pas se faire une idée de l’état de santé de ce qu’il souhaite acquérir s’il ne peut consulter

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le check-up que représente la liste des diagnostics immobiliers obligatoires. C’est là le sens de l’encadrement par la loi : assurer la traçabilité, et donc la viabilité, du bien mis en vente (cela s’applique aussi dans le cadre de la location).

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Faire confiance aux professionnels Qui est en mesure de vous renseigner sur la question ?

Votre notaire mais aussi des professionnels qui se sont spécialisés dans le domaine ; on les appelle des diagnostiqueurs certifiés : ils sont aptes à réaliser pour les professionnels de l’immobilier comme pour les particuliers tous les diagnostics immobiliers obligatoires, que ce soit pour la vente ou la location d’un bien.

La loi stipule que le propriétaire est tenu d’informer l’acquéreur sur certains aspects du logement qu’il projette d’acheter ou de louer : un diagnostic de performance énergétique (DPEG), un constat de risque d’exposition au plomb, l’état relatif à la présence d’amiante, de termites, l’état de l’installation intérieure de gaz, l’État de l’installation intérieure ­électrique, de l’installation d’assainissement non collectif, de l’état des risques et ­pollutions et d’information sur les sols, ainsi qu’un diagnostic des nuisances sonores (PEB, Plan d’Exposition au Bruit, qui renseigne plus précisément sur les éventuelles

nuisances sonores aériennes).

Un diagnostic a l’air de sortir du lot, tant il décrit moins un état de santé qu’une simple donnée factuelle, le diagnostic dit Métrage Loi Carrez qui atteste la surface du lot concerné ; pas d’impasse pour autant : son absence pourrait frapper de nullité une transaction ! Dans le cadre de la location d’un bien, c’est la loi Boutin qui s’applique.

C’est là le cadre général. Chaque bien peut être diagnostiqué d’une façon différente ; cela peut dépendre de plusieurs facteurs: de l’année de construction du bien, de l’ancienneté de certaines installations d’électricité et de gaz (on pense ici aux vieilles bâtisses), ou encore de la localisation du bien immobilier.

Un dossier complet Les diagnostics seront regroupés au sein d’un dossier de diagnostic technique (DDT) qui doit être annexé au bail. Le DDT est transmis par courrier électronique sauf en cas de refus explicite du locataire qui préfère le bon vieux format papier. Cela signifie que le futur acquéreur en aura connaissance au plus tard au moment de la signature de l’acte

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ou du sous seing privé (dans le cas où vous ne passez pas par un notaire pour finaliser la vente).

Les diagnostics doivent donc être réalisés en amont, de préférence avant même la publication des annonces.

Dans le cas du DPEG, il est même conseillé de s’y prendre encore plus tôt. Il faut savoir que l’étiquette énergétique du bien doit figurer sur toute annonce immobilière que le vendeur va déposer (agences immobilières, presse et Internet). Dans le cas d’une vente d’un logement en l’état futur d’achèvement, ce dernier est également soumis au diagnostique obligatoire.

Vous voilà donc armés pour le check-up de votre bien de manière sereine.

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Carpe Diem

LES BANQUES SOUTIENNENT VOS ­ ROJETS IMMOBILIERS P

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Plus que jamais l'immobilier représente une valeur refuge. Vous souhaitez vous aussi passer à la vitesse supérieure et investir dans la pierre ?

Pour booster votre moteur financier et éviter de caler, un passage à la banque s'impose.

n métropole comme aux Antilles la pierre confirme son statut de placement sûr pour l'investissement. Si l'impact de la crise COVID-19 est indéniable, pour autant le marché a bien supporté cette période exceptionnelle et se porte plutôt bien. Les taux sont bas depuis le début de l'année. Ils se maintiennent même à la

baisse malgré les 2 mois de confinement, l'impossibilité de réaliser des visites sur le terrain et la quasi-immobilité des échanges commerciaux en physique. 2020 est donc une bonne année pour investir.

Parmi les experts qui vous accompagneront dans votre projet immobilier, les banquiers figurent en bonne

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place. Vous pourrez faire appel à leurs services que ce soit pour financer votre achat immobilier ou trouver des fonds pour réaliser des travaux de rénovation.

Structurer son dossier logement Les banques sont mobilisées pour s'adapter à la thématique du logement et à ses spécificités. Elles gèrent une partie

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de la chaîne immobilière et ont d’ailleurs pour la plupart un service dédié à ce domaine en pleine mutation, un espace Habitat. Il s'agit d'un pôle d'experts dédiés aux projets immobiliers des particuliers.

Ils se sont spécialisés pour répondre aux demandes en matière de prêts immobiliers et proposent des solutions adéquates en fonction des divers types de financement.

Afin de vous y retrouver et gérer au mieux votre projet, la plupart des banques proposent d'établir avec vous la structuration d’un dossier spécial Habitat.

Mais une question préoccupe la plupart des aspirants propriétaires : comment bien choisir la banque où l'on va contracter son crédit immobilier ?

Le taux est le critère auquel on pense en premier dans le cadre de la réalisation d'un prêt

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immobilier car il conditionne pour l'acquéreur d'une part le niveau des mensualités à venir pour les 10 à 25 prochaines années (une durée qui devra d'ailleurs être définie en fonction de vos capacités de remboursement) et d'autre part il agit sur sa capacité d'emprunt.

Toutefois, l'expertise et la réactivité sont aussi des éléments essentiels à considérer pour bien choisir sa banque.

Il en découle en effet la prise en charge efficace et rapide du projet de l'acquéreur, mais aussi des solutions adaptées qui lui seront proposées pour financer son bien.

Agilité et conseils font donc partie de la panoplie des banquiers qui ne se résument pas à de simples calculateurs de taux de remboursement.

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Carpe Diem

BIEN S'ASSURER AVANT LA PHASE DE CONSTRUCTION Lorsque l'on décide de se lancer dans un projet maison, on ne pense pas forcément à tout ce qui touche aux obligations légales, notamment les diverses assurances à souscrire, autant de garanties qui pourraient éviter de mauvaises surprises.

On fait le point sur les solutions qui existent.

Q

uand un particulier souhaite faire réaliser des travaux de construction, son statut juridique change ; il n'est pas qu'un simple propriétaire, il devient ce que l'on appelle un maître d'ouvrage. Or, le code de l'habitation impose la souscription à une assurance obligatoire à tout maître d'ouvrage. « Toute personne physique ou morale qui, agissant en qualité de propriétaire de l’ouvrage, de vendeur ou de mandataire du propriétaire de l’ouvrage, fait réaliser des travaux de bâtiment, doit souscrire avant l’ouverture du chantier, pour son compte ou pour celui des propriétaires successifs, une assurance garantissant, en dehors de toute recherche des responsabilités, le paiement

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des travaux de réparation des dommages de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs », stipule l'article L.11-30 du code.

Dommages-Ouvrage S'il est une assurance à ne pas négliger, c'est bien l'assurance Dommages-Ouvrage (DO), instaurée par la loi Spinetta de Janvier 1978, une garantie obligatoire qui couvre plusieurs cas : la construction d'une maison neuve, l'extension et la rénovation d'un bâtiment, ainsi que la réparation après un sinistre. Elle est nécessaire quelle que soit la destination de la construction : usage personnel, location, vente, résidence principale ou secondaire).

Cette DO doit être contractée avant la déclaration réglementaire d'ouverture

de chantier de son chantier (DROC) en mairie. Précisons qu'elle est valable 10 ans, à partir de la réception du chantier, et permet au propriétaire du logement assuré de se protéger de différents vices de construction : des murs qui se lézardent dangereusement, des planchers qui s'effondrent, ou encore un toit qui fuit.

En cas de dommages de nature décennale constatés après achèvement des travaux, le délai de traitement du sinistre sera réduit considérablement. En effet, le maître d'ouvrage pourra prétendre à une réparation des désordres sans que l'expertise ait déterminé au préalable les responsabilités.

Les assurances complémentaires

Pour ce faire, il conviendra de constituer avec votre assureur ou courtier, un dossier complet qui recense les divers éléments relatifs au chantier : marchés de travaux, factures, attestations d'assurances décennales de tous les intervenants.

Il faut savoir qu'en cas d'hypothèque bancaire ou de vente avant les 10 ans suivant la réception, vous devrez pouvoir justifier d'une souscription d'assurance dommages-ouvrage à la banque et chez le notaire.

La DO ne couvre toutefois pas certains cas comme les inondations, les incendies ou encore les dommages dits immatériels.

Il est ainsi possible de compléter la DO par d'autres garanties complémentaires.

La RCMO, responsabilité civile du maître ouvrage souscrite avant l'ouverture du chantier, garantit les dommages matériels, corporels et immatériels causés aux tiers sur un chantier.

Quant à l'assurance tout risque ­chantier (TRC), elle couvre l’ensemble des dommages matériels causés à l’ouvrage final ou à l’ouvrage provisoire comme un effondrement, un incendie, des dégâts des eaux, une tempête, des vols de matériaux et équipements à compter de leur dépôt sur le chantier.

Signalons enfin le cas particulier des projets de construction en VEFA (vente en état de futur achèvement), pour lesquels il faudra souscrire une GFA (garantie financière d'achèvement), permettant de prévenir entre autres le risque de défaillance du constructeur au promoteur.

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Corine Tellier

UN INTÉRIEUR « EXOTIC-CHIC » Aujourd’hui, il est aisé de relooker son ­intérieur ; en deux temps, trois mouvements les éléments sont déplacés… et tout est ­renouvelé. En Déco tout est possible ou presque !

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uparavant, la règle d’or était de décliner une seule ligne bien réfléchie dans l’ensemble de la maison, aujourd’hui l’heure est au mélange de styles.

Les codes comme les inspirations évoluent, qu’importe si les pieds d’une chaise ne sont pas assortis à ceux du canapé !

Personne n’est plus choqué, au contraire cette liberté est signe de créativité. Du meuble en teck, en manguier, en acacia, au meuble customisé ou de contrées lointaines sans oublier le rotin, le métal patiné… tout peut s’oser ! Cependant, la décoration doit être cohérente avec les matériaux et réciproquement.

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A l’image d’une recette de cuisine, l’agencement d’un espace dépend de plusieurs ingrédients. Si vous avez l’intention de changer d’atmosphère, il est préférable d’installer en premier dans l’espace le mobilier pour ensuite ajouter les luminaires et terminer par la décoration.

Le mobilier insuffle l’atmosphère Partout, le bois convie la forêt, la nature et la ­grandeur des paysages !

Des tables aux lignes pures se font discrètes pendant que des meubles de rangement aux couleurs vives égaient avec bonheur nos intérieurs l’idée étant de composer un lieu unique sans excès.

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…il fait de l’effet…

La même patte décorative L’élégance exotique s’invite dans la maison, en recherche permanente de proximité avec la nature. Le bois est synonyme de convivialité et d’authenticité, il est d’une esthétique belle et discrète, ses lignes sont pures ; son mariage avec d’autres matériaux comme le métal par exemple, contribue à créer une ambiance unique.

Oui, le Bi-matières vous réserve de belles surprises, il fait de l’effet, les meubles associant le métal au naturel du bois apportent une décoration stylée et originale.

Sublimer les murs !

La peinture joue un rôle clé dans la décoration. Elle permet de rythmer un intérieur sans volume, d’illuminer ou mettre en valeur un espace, de corriger les petits défauts, d’agrandir visuellement une surface réduite. Avec un ou plusieurs coloris harmonieusement choisis, vous pourrez twister votre déco avec brio. Côté tendances, cette fin d’année accueille des couleurs douces d’inspiration tropicale pour magnifier les intérieurs. Créez-vous un univers caribéen qui invite à la détente tout en reflétant votre personnalité, vos goûts et vos intérêts. Racontez une histoire… racontez votre histoire !

Une jolie parenthèse dans le passé

Faites entrer de l’utile, du beau et du voyage !

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Faites entrer de l’utile, du beau et du voyage !

Osez mélanger les styles, allez chercher les inspirations dans d’autres lieux, d’autres pays, d’autres époques. Offrez à votre maison un cadre unique au charme fou mais surtout amusez-vous et n’ayez pas peur de faire différent.

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Les meubles indiens typiques ou fabriqués avec de vieilles portes ou éléments de maisons s’invitent dans nos habitations, ils sont au cœur de la tendance exotic-chic, ils symbolisent la noblesse des matériaux employés et la richesse du passé, des souvenirs ; console, commode, coffre, table basse, vitrine, banc, décoration murale, porte, damchiya (garde-manger du Rajasthan), place au mobilier intemporel qui traverse les âges sans une seule ride ! Des meubles qui transforment une pièce en la parant d’un supplément d’âme.

Et la lumière fut Pour parfaire cette ambiance exotic-chic, les luminaires en fibre naturelle apportent la légèreté de leur texture.

En osier, bambou, rotin ou jute, ces objets de décoration s’invitent dans les pièces à vivre et distillent une lumière douce et apaisante.

A chaque espace un éclairage adapté ; suspension, lampe à poser, lampadaire, applique murale… il suffit de jouer avec les formes et les styles ; bohème, exotique, vintage, classique ou contemporain !

En osier, bambou, rotin ou jute, ces objets de décoration ­s’invitent dans les pièces à vivre 98

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.2 DOSSIER HABITAT

Texte : Carpe Diem

BICHONNEZ votre salle de bain !

Finies les pièces d’eau aseptisées et sans âme. On se tourne avec délice vers des salles de bain avec du charme et un cachet, où les éléments rivalisent d’inventivité pour mieux nous accueillir, nous bichonner et nous délasser. On se laisse tenter ?

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n cocon douillet. C’est ce que l’on est en mesure d’attendre d’un espace où l’on passe une bonne partie de notre précieux temps, pas seulement pour les rituels de l’après réveil ou de l’avant coucher, mais à tout moment, au gré de nos envies de relaxation.

Voilà pourquoi avant toute installation ou tout aménagement de la salle de bain, il convient de bien soigner sa configuration afin qu’elle puisse prendre soin de nous en retour !

Voici quelques­ ­éléments sur lesquels miser

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particulièrement pour transformer ce temple de la détente en véritable autel de votre bien-être au quotidien : le système de bain, les arrivées d’eau et leur évacuation ainsi que le mobilier qui habillera l’espace environnant la zone de bain.

Commençons par le point primordial de toute pièce d’eau, le système de bain.

Loin de nous l’idée de mettre les baignoires au rebut ; on serait d’ailleurs inspirés de leur consacrer tout un article pour leur rendre justice.

Que les amateurs de ces doux moments hors du temps passés dans son bain, nous excusent par avance de nous focaliser ici essentiellement sur les douches qui ont ce double avantage de s’adapter à tout type d’espace : des très vastes aux plus restreints tout en flirtant avec un grand spectre de styles.

En l’occurrence, de nombreuses options sont envisageables : pivotantes, coulissantes, pliantes, à condition de prêter attention au sens d’accès à la cabine (qui se fera de face ou en angle).

Si l’entrée se fait de face, tout type de porte est envisageable.

Pour une ouverture en angle, il faudra alors adopter des portes pivotantes ou coulissantes. A vous de trancher en fonction de vos besoins et de votre confort d’utilisateur.

On apprécie les propositions envolées comme ces parois de douche à l’italienne, composées de verres décalés (sécurité de 8 mm), transparents ou transparent/sablé, du plus bel effet dans une salle de bain épurée.

L’espace douche se matérialise souvent comme un espace délimité par des parois qui vont lui apporter son cadre et son style général. Une paroi fixe jumelée à une porte pivotante, par exemple, ou alors des profilés en aluminium anodisé qui servent de support à une paroi fixe en verre transparent.

A l’intérieur, c’est le règne de l’eau, source de bienfaits qui nous parvient par l’intermédiaire de multiples auxiliaires, comme la colonne de douche : très en beauté, par exemple, en verre trempé avec finition émaillée.

On recense aussi des colonnes tout-en-un avec pomme de tête, douchette à mains et buses latérales (en mode hydromassage). Pour l’eau qui nous arrive d’en haut comme une bénédiction, plusieurs types de jets et d’écoulement couleront de source : pluie tropicale, fine brumisation, ou encore cascade revitalisante ou relaxante.

On salue le tour de force des « rain showers », ces plaques rectangulaires ou carrées en laiton chromé de préférence, qui remplissent leur devoir discrètement encastrées au plafond.

Quant aux galettes multi jets aux dimensions extra-larges,

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elles voient vraiment les choses en grand, allant parfois jusqu’à 20 cm de diamètre !

En encastré, à noter également, les rampes de douche effet pluie murale encastrée avec des jets ajustables pour le corps.

Les mitigeurs ne sont pas les derniers à assurer le spectacle. Les mitigeurs mécaniques sont équipés d’une seule manette permettant à la fois de régler la température de l’eau et le débit. Plus précis et plus fonctionnels, les mitigeurs thermostatiques sont quant à eux dotés de deux manettes, l’une pour le débit et l’autre Magazine MAISONS CRÉOLES GUADELOUPE n°135

pour la température. Qu’est-ce que cela change concrètement par rapport au mode dit mécanique ? Vous bénéficiez d’une température constante durant toute la douche, avec en outre la possibilité de faire des économies d’eau et d’énergie grâce aux limiteurs ou aux réducteurs de débit ou encore aux butées de sécurité à 38 degrés pour éviter une température excessive. Les étourdis n’y verront pas d’inconvénient ! Certains systèmes offrent la possibilité d’activer simultanément les sorties d’eau d’un simple geste (du dos de la main ou même du coude).

Un sélecteur de fonction façon inverseur vous fera passer du ciel de pluie à la douchette,

à moins que vous n’installiez un capteur électronique qui permettra à l’eau de couler par la douchette dès que l’utilisateur la retire de son support, presque magique !

Intuitive, la douchette à main peut intégrer elle aussi des jets spécifiques (relaxant, vivifiant, pluie ou encore brumisateur).

étant donné la grande variété de produits que les revendeurs locaux sauront vous proposer.

Les versions rectangulaires sont réputées pratiques et ergonomiques, mais rien n’interdit de se tourner vers des modèles en quart-de-rond ou à pans coupés, recherchés pour leur emprise restreinte au sol, gain de place garanti !

Toute cette eau à profusion, il faudra bien lui trouver un réceptacle. C’est ici qu’intervient le receveur, partie inférieure du dispositif d’une douche, comme son nom l’indique, qui sert à recevoir l’eau et permet de l’évacuer, que cette évacuation se fasse par une bonde visible ou un système plus discret. Vous n’aurez pas de problème pour en dénicher

on confirmera le caractère de la pièce d’eau avec un mobilier bien senti

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La tendance, ces dernières années, a été un engouement pour l’extra-plat : avec uniquement 5 centimètres de hauteur au maximum, l’un des plus fins receveurs de douche extra plat se niche volontiers au pied de modèles comme les douches à l’italienne.

Cette méthode met en valeur le revêtement du sol de la salle de bain (en complément ou par contraste) et est idéale pour les personnes à mobilité réduite. Le modèle extra plat s’installe par ailleurs en un rien de temps, que son matériau soit fait en céramique, en résine, ou en grès fin.

Certains receveurs de douche

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ont la propriété d’être antidérapants, ce qui vous évitera d’encombrer votre douche avec un tapis supplémentaire.

Outre son équipement sanitaire, on confirmera le caractère de la pièce d’eau avec un mobilier bien senti.

Idéalement, il s’adapte à toutes les utilisations de la salle de bain (qu’on l’occupe seul, en couple ou en famille) et se décline en plusieurs modules que l’on peut installer seuls ou en complément : meubles sous vasque ou plan de toilette, colonnes, étagères, des éléments à poser ou à suspendre...

En support d’un lavabo ou d’une vasque, on imagine aisément un meuble plan de toilette, en finition laminée ou laquée (mate ou brillante), des finitions résistantes à l’eau, précisons-le.

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Les bois ne craignent pas l’eau à condition de faire appel à des essences de haute qualité comme le frêne, le hêtre, le merisier, le chêne clair, le noyer, le teck...

En écho avec les gris profonds de l’intérieur des douches, le laiton chromé se retrouve avec bonheur dans les éléments du mobilier comme les porte-serviettes à barres coulissantes. D’ailleurs, le plan de toilette lui-même peut s’équiper d’un porte-serviettes.

Les casiers étagères et les tiroirs adhèrent volontiers à la mode des meubles rétroéclairés. L’éclairage LED est assuré par un ou plusieurs bandeaux d’intensité variable pour un éclairage ponctuel ou une ambiance diffuse) par détecteur télémétrique de présence à 360°.

Concernant l’éclairage, rappelons la règle : le point lumineux doit se trouver à plus de 60 cm du point d’eau ; cela vaut également pour les interrupteurs et les prises électriques, sécurité oblige.

Comme on est amené à y

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passer du temps, et même du bon temps, autant éviter des éclairages trop criards qui tirent sur le jaune et fatiguent la vue. L’éclairage sur le côté a cet avantage sur celui qui vient du dessus en ceci qu’il minimise les coins d’ombres, inesthétiques et souvent angoissants ; très pratique lorsque l’on ne peut pas compter sur la luminosité extérieure.

On aime les amortisseurs qui facilitent la fermeture des portes des casiers et, à l’instar de l’aménagement pour la cuisine, ces systèmes de rangement qui optimisent l’espace disponible : coulissants à colonne extractible qui peuvent épouser les angles parfois tarabiscotés et dans lesquels on range et compartimente son nécessaire de toilette et ses divers flacons sans rien laisser déborder.

station de charge sans fil pour ceux qui ont la chance de détenir un téléphone portable avec batterie à impulsion.

Ce nid douillet qu’est la salle de bain n’a décidément pas fini de nous surprendre !

Sans oublier ce miroir pivotant qui dissimule, derrière l’angle de rotation, des étagères. On peut pousser la coquetterie plus loin en intégrant dans une niche une

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.2 DOSSIER HABITAT

UN ASSAINISSEMENT PERFORMANT

Texte : Carpe Diem

pour une maison en bonne santé Elle joue la discrétion au fond du jardin, bien à l'abri des regards, mais ce n'est pas une raison pour l'oublier. La fosse septique ou toutes eaux est l'indicateur de la bonne santé de votre maison.

On vous explique pourquoi en prendre le plus grand soin.

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n vous le concède volontiers, ce n'est peut-être pas le sujet le plus glamour. Il n'empêche, il est indispensable d'aborder la question des fosses septiques et de leur vidange si l'on souhaite profiter d'une maison qui respire la santé.

Tel un organisme, votre maison vit, consomme et produit des déchets dont il est primordial d'assurer le devenir. C'est là qu'intervient la fosse septique ou devrait-on dire « toutes eaux » puisqu'il s'agit d'un grand réservoir qui recueille les eaux qui proviennent des

toilettes, mais également les eaux ménagères de la cuisine et de la salle de bain.... On estime que cette cuve doit être capable de traiter 250 litres par habitant, soit 1000 litres pour une famille de 4 personnes.

La fosse est un équipement incontournable pour ceux qui ne sont pas raccordés au tout-à-l'égout. On parle aussi d'assainissement non collectif ou individuel.

On l'installe à une distance raisonnable de la maison (à 5 mètres minimum) mais pas trop près des limites de la

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propriété (3 mètres avant).

Par ailleurs, il convient de l'isoler de tout ce qui peut avoir affaire à l'alimentation humaine, que l'on pense à des puits ou sources de captage ; une distance de 35 mètres minimum est demandée.

Pour éviter que des racines ne puissent endommager la fosse, 3 mètres de distance doivent également séparer l’installation de tout arbre ou de tout arbuste. Précisons enfin qu'elle doit être placée hors d'une zone de passage ou de stationnement de véhicules.

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.fr

Une vidange ne s'improvise pas : même si vous vous sentez l'âme d'un vrai bricoleur Traiter les eaux usées La première fonction de la fosse est donc de servir à la récupération via les canalisations des eaux usées de votre habitation, tout en assurant déjà un pré-traitement. Elle reçoit en effet, outre les eaux usées, les matières solides et le papier hygiénique qui vont passer par un processus de dégradation grâce aux bactéries dites anaérobies qui y sont présentes (ces joyeux drilles évoluent dans un milieu coupé de l'air ambiant et de l'oxygène).

Ce sont ces bactéries qui sont en général responsables lorsque l'on rencontre des problèmes avec une fosse septique. Un dérèglement de la digestion bactérienne entraîne ainsi de mauvaises odeurs,

parfois nauséabondes, et dans le pire des cas un engorgement qui nécessitera un débouchage des canalisations embourbées.

Lorsque le volume de boues est trop important, le processus de liquéfaction et de transformation ne peut plus s’effectuer normalement. Il faut alors penser à réaliser une vidange. Elle est recommandée tous les 4 ans, mais il peut arriver que l'on ait besoin de réduire ce délai si l'on constate que le niveau des boues est trop important. Pour s'en assurer, rien de bien sorcier : il suffit de faire pénétrer dans les boues un bâton afin de se rendre compte de la hauteur de boues présente dans la cuve.

Une vidange ne s'improvise pas : même si vous vous sentez l'âme d'un vrai bricoleur (et

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le courage d'aller au front), vous avez l'obligation de faire appel pour ce faire à une entreprise titulaire d’un agrément préfectoral.

Ce dernier utilise un camion compartimenté pour traiter séparément les eaux et les boues superflues dont on débarrassera la cuve.

L'eau aspirée en premier lieu sera réintégrée : une « remise en eau » et qui s'accompagne d'une autre condition, laisser un peu de boue afin de réamorcer le processus bactériologique.

De quoi repartir sur des bases assainies ; votre maison vous dira merci !

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.2 DOSSIER HABITAT Texte : Carpe Diem

Des espaces extérieurs qui nous inspirent Terrasses, cours et jardins sont des invitations ­quotidiennes pour profiter de nos espaces ­extérieurs, des lieux où il fait bon ­s'attarder et qui inspirent des idées d'aménagements ­charmants.

Voici quelques pistes pour stimuler votre créativité.

T

ransformer des passages ordinaires en espaces incontournables qui enchantent même la plus simple des balades. En faire des lieux où il est agréable d’entendre le doux bruissement de la végétation que l'on a eu la bonne idée de planter, les rires des enfants qui s'amusent près de la piscine ou dans le jardin... Nos extérieurs recèlent des potentialités à redécouvrir, à condition de leur donner les moyens de nos ambitions.

Souligner les atouts L'âme d’un espace extérieur dépend en grande partie des occupants de la maison, c'est la leçon que nous retiendrons des paysagistes et des experts de l'aménagement. Ajoutons que cette âme sera encore plus stylée si les propriétaires réussissent à distiller dans cet espace verdoyant toute la

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magie de l’esprit du lieu, en prenant en compte la configuration parfois particulière d'un jardin ou d'une terrasse.

Qui pourrait penser qu'un espace extérieur devait être délaissé sous prétexte qu’il paraîtrait trop petit ou étroit ?

On n'aurait pas idée de laisser une chambre à l'abandon juste parce qu'elle est plus petite que les standards habituels. Ce qui vaut pour l'intérieur peut valoir pour l'extérieur, surtout quand il s'agit d'aménagement, à ceci près que s'ajoute ici un autre challenge: prendre en considération l'ouverture de l'espace.

Le premier défi sera ainsi de mieux délimiter l'espace en soulignant ses atouts, et le ponctuant de nouveaux points forts. Ensuite, cet espace sera meublé à l'aide d'éléments qui y trouveront leur place

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avec naturel et participeront au confort de ceux qui vont fréquenter ces extérieurs ainsi parés d’atouts resplendissants.

Avant de participer à la fête, commençons les présentations par ces structures qui vont rehausser les lignes extérieures.

S'inscrivant souvent comme des extensions de la maison, elles remplissent une autre fonction très appréciée : protéger des avaries du climat, que ce soit la chaleur, le fort ­ensoleillement, la pluie ou le vent.

Dans ce domaine, sont ciblés les stores, ces protections polyvalentes, faciles à manier et souvent réalisées sur mesure en fonction de la configuration des lieux. Ils intègrent une toile acrylique teintée dans la masse, garantie d'une très haute résistance aux rayons ultraviolets, à la pluie et au vent.

Aération, luminosité et intimité Le store banne monobloc, connu également sous l'appellation de bras américain, servira par exemple de couverture idéale pour les terrasses, y compris celles qui bénéficient d'une grande surface.

Le store se décline également en mode vertical en tant que système de protection solaire extérieure. Il offre une protection visuelle optimale et participe aux performances énergétiques du bâtiment par la maîtrise des surchauffes d’ensoleillement.

La toile capte les rayons du soleil avant qu’ils n’atteignent le vitrage. La toile glisse grâce à un système zip et est solidement retenue dans les coulisses latérales de guidages.

Ces pergolas sont testées pour résister à des vents qui peuvent souffler jusqu'à 230km/h.

Certains de ces abris ­climatiques sont composés de polycarbonate transparent, matériel qui bloque la chaleur tout en laissant passer la lumière : ils filtrent 100% des rayons ultraviolets et 83% des rayons infra rouges (ceux-là mêmes qui sont responsables de la sensation de chaleur).

Ce store résiste au vent dans toutes les positions et, en position fermée, est aussi anti-insectes.

Les stores intègrent en option une motorisation ; ils sont alors actionnés par interrupteur ou télécommande.

Un éclairage spot peut compléter l'accessoirisation.

Quant à d'autres pergolas bioclimatiques, le contrôle du climat sous l'abri est rendu possible grâce à l'inclinaison de lames, des éléments usinés à partir d'aluminium extrudé, un matériel 100% recyclable.

Le thermolaquage permet une grande variété de coloris et offre une garantie supplémentaire de la solidité et de la longévité de la structure.

La pergola bioclimatique, quant à elle, se présente comme une solution pour maîtriser efficacement les apports de lumière naturelle, en profitant de l’ombre ou du soleil selon la saison. Cette protection permet de réguler la température et l’ensoleillement et de prolonger votre construction, donc votre espace de vie, le valoriser et profiter pleinement de votre espace extérieur. Sachez que de nombreux modèles sont fabriqués localement et sur mesure.

La protection fonctionne aussi très bien en mode mobile, comme le montre la variété des tentes qui constituent des écrins d'appoint pour accueillir des événements en extérieur.

Elles sont installées aisément, pratiquement partout, si la pente du terrain n'est pas trop importante. Elles ont des propriétés qui les rendent étanches, efficaces aux vents ; anti-UV, elles résistent aussi à l'épreuve du feu (ignifugée certifiée M2, autrement dit, difficilement inflammable)

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et présentent des qualités d’absorption et d’isolation acoustique, une délicatesse que vos voisins vous seront grâce !

On n'oublie pas les petits bras qui vont se charger de leur installation : le montage et le démontage sont rapides.

Grâce à sa modularité, la tente permet différents assemblages en fonction de l’espace et de la forme souhaitée, elle s’adapte parfaitement à n’importe quel extérieur...

Certaines sont équipées de doubles bandes velcro et de gouttières étanches, et peuvent s’assembler pour obtenir de plus grandes dimensions.

On obtient alors une grande variété de formes et configurations : ouverte, semi-ouverte, ­fermée ; ou alors on peut allier côtés fermés et ouverts.

Pour créer des espaces supplémentaires, abriter les événements, de nombreuses structures habillent donc vos extérieurs avec élégance. Il ne manque plus que d’y installer des éléments de décoration pour vous les approprier totalement.

Ils sont associés sans difficulté avec des tables et des chaises spécialement conçus pour résister aux contraintes de l'extérieur ; en bois traité et éléments imperméables.

Autre incontournable pour lézarder sur la plage de sa piscine ou en jardin, les transats et chaises pliantes. Avec ou sans accoudoirs, ils incitent à la rêverie ou à la relaxation et poussent parfois à prolonger la détente tard dans la nuit ; dans ce cas, pas de panique, un spot lumineux à proximité fera office de veilleuse.

Vous n'osez pas trop fréquenter les allées de votre jardin ou les abords de votre piscine pendant les soirées fraîches ?

Créer des ambiances Ils participent à la ­protection du soleil et de la pluie, mais lorgnent déjà du côté du mobilier.

Les parasols sont tout indiqués aux abords de nos piscines mais ne sont pas proscrits sur nos pelouses ou dans nos jardins où ils apporteront, outre une ombre bienfaisante, une verticalité attrayante.

Le brasero sera votre allié pour mettre le feu dans tous les sens du terme.

Vous disposerez d'un bel appareil pour faire de beaux feux avec des bûches et installerez une ambiance chaleureuse même en petits comités.

Il représente un bon c­ ompromis pour ceux qui recherchent les avantages d'une cuisine extérieure (car il peut être équipé de tous les accessoires nécessaires à la cuisson) sans déployer de grande logistique. Il peut rester dehors par tous les temps et il nécessite peu d'entretien.

Certains modèles se dotent de roues pour faciliter les déplacements, pratique pour migrer en moins de deux sous la terrasse en cas d'averse surprise !

Le brasero chauffe vite et diffuse rapidement sa chaleur sur quelques mètres alentour. La cuisson est précise, que les aliments soient directement déposés sur l'acier ou bien dans une casserole ou une marmite.

Une simplicité d'usage qui a intelligemment inspiré les barbecues, même les versions haute technologie qui permettent par exemple de cuisiner sans gras et de cuire différents aliments sans que les goûts ne se mélangent, grâce à une plaque chauffante spéciale. Et l'ergonomie n'est pas un luxe : bien vu ces modèles qui intègrent des espaces de rangement sur le côté.

Le décor est posé. Seule manque l’entrée en scène des acteurs de cette scénographie qui va se jouer au grand jour ou tard dans la soirée : des extérieurs de caractère, qui prolongent et complètent la construction, nous protègent des aléas climatiques et nous donnent envie de fréquenter plus régulièrement ces espaces à redécouvrir.

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.2 DOSSIER HABITAT Texte : Corine Tellier

CLÔTURES, GRILLES ET PORTAILS, garants de votre sécurité Eléments forts de l'aménagement extérieur, clôtures, grilles et portails seront les gardiens distingués de votre habitation. Ils veilleront à délimiter votre propriété, à la sécuriser, mais aussi à l'embellir, d'autant que les modèles ne manquent pas.

V

otre portail, votre grille ou votre clôture, c'est la première impression que les visiteurs auront de votre chez vous. Une entrée en matière à soigner sans perdre de vue leur utilité première : contrôler les accès et rendre l'habitation sûre.

Bien délimiter et sécuriser En tant que propriétaire, sachez que vous avez le droit de clôturer votre terrain ; c'est le Code civil qui le stipule; d'une manière générale, il sera toujours utile de consulter le Plan local d’urbanisme de votre commune.

Autre élément à prendre en compte, le respect des règles de bon voisinage surtout si la clôture implique une partie mitoyenne.

Pour les inconditionnels du bois, on recense de très jolies clôtures dans cette matière qui habille d'élégance un jardin par exemple.

En termes de grillage, c'est le modèle en panneaux rigides, reconnaissable à ses ondulations sinueuses, esthétique et sécurisé, qui est souvent plébiscité. Résistant aux conditions atmosphériques, sa pose se fait généralement de façon rapide et sans soudure.

On apprécie les poteaux de clôture à encoches pour fixer la clôture sur toute la hauteur et les formes arrondies qui facilitent la mise en place du panneau de clôture et permettent de mieux épouser angles, courbes ou dénivelés.

On peut envisager d'y intégrer un portillon pour y pratiquer un passage latéral par exemple.

Pourquoi ne pas jouer la carte de l'originalité en optant pour une clôture surprenante ? Imaginez un mur mince de gabions insérés, telle une constellation de pierres ­précieuses à vos yeux, dans un écrin grillagé et qui viendra s'insérer harmonieusement en continuité d'un portail ou encore en intercalage avec des éléments de végétation.

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La sécurité est aussi l'enjeu des grilles sécurisées. Une fois refermées, ces grilles en treillis extensibles sont conçues pour vous assurer une tranquillité d'esprit, que vous soyez à l'intérieur ou que vous leur confiez, en votre absence, la protection de vos espaces intérieurs.

Certains modèles intègrent des composants en nylon de qualité supérieure pour la coulisse des parties métalliques ; un nylon qui ne va pas fondre en cas d'incendie. Ils résistent plus efficacement en cas d'attaque, grâce à des renforts en acier plein, impossibles à couper à l'aide d'outils classiques.

Le système de verrouillage peut dispenser de clés s'il comprend un auto-verrou avec pans de sécurité qui s'enclenche par simple pression.

Solides, ils n'en restent pas moins des objets attrayants, qui peuvent revêtir de nombreux coloris grâce au thermolaquage qui protège aussi de la rouille.

Accès contrôlé

D'autres, gentils, colosses valent le coup d'œil, les portails.

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D'autres, gentils, colosses valent le coup d'œil, les portails. On en trouve dans des matériaux aussi variés que l’aluminium, le PVC, l’inox, le bois, le fer forgé. On assiste parfois à des mariages réussis entre acier et bois, dans le cas d'une structure en acier avec remplissage en lattes de bois exotique.

Le fer forgé autorise des fantaisies de décoration, sorties des ateliers de ferronnerie d'art, comme les motifs bambou.

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Conçus pour résister au fil des années et à toutes les conditions atmosphériques, les portails que l'on déniche sur le marché local sont soit à battants (composés de deux vantaux qui s’ouvrent à l’intérieur ou à l’extérieur), soit coulissants. Ces derniers n’ont pas besoin d’un espace de battement mais seulement d’une dizaine de centimètres le long de la clôture.

Les deux versions peuvent être conçues en mode motorisé ou automatique. Dans ce cas, une télécommande guide à distance le système d'ouverture et de fermeture.

La motorisation du portail peut enfin s'inscrire au sein d'un protocole de système domotique, pour une commande via smartphone ou tablette qui vient en renfort des commandes radio (télécommande, clavier à codes, ou bouton poussoir).

.3 MON JARDIN CRÉOLE

Textes & Photos : Angel St-Benoit

L’HEDYCHIUM L’hedychium appartient à la famille des zingibéracées dont font partie le curcuma et le gingembre. C’est un gingembre ornemental, vivace, qui est endémique des forêts et des marécages de l’Asie Tropicale, de ­l’Himalaya (Inde, Népal), de la Thaïlande et de la Malaisie.

Il en existe une quarantaine d’espèces.

3 .

Le mot Hedychium en Grec signifie « Flocon de neige suave » en ­référence à son parfum.

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La variété Hedychium Coronarium, « gingembre douleur » ou « Longose » ; endémique d’Inde, aux fleurs blanches et parfumées a été introduite aux Petites Antilles et à Cuba dans les Grandes Antilles. Devenue l’emblème national de l’île, on la nomme « Mariposa » (papillon), car ses fleurs blanches évoquent une envolée de lépidoptères.

C’est une herbacée au rhizome compact, qui peut s’élever jusqu’à 1.80m et est à enfouir dans le sol à environ 2 centimètres. De croissance rapide, le plant se plait au soleil et à mi ombre, mais à l’abri du vent et dans un sol frais, humide, léger, où il forme des touffes dont les feuilles lancéolées peuvent faire jusqu’à 30 centimètres de long et 10 centimètres de large.

La majorité des variétés, parfumées, exhalent un parfum proche du jasmin.

Les inflorescences qui sont fécondées par les insectes, émergent au bout de hautes tiges en gros épis fleuris. Ces fleurs après fécondation, produisent des fruits emplis de capsules colorées où logent les graines que les oiseaux mangent et dispersent.

De l’huile essentielle est extraite de toute la plante, à la Réunion, et aux îles Fidji.

Quelques variétés DE PAR LE MONDE H.Longicornutum, (Asie, Malaisie) est un hedychium épiphyte à magnifiques fleurs flamboyantes rouges à jaunes. Il fut

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découvert à Malacca, en Malaisie où le plant pousse dans les forêts sur les rochers et les troncs d’arbres par le botaniste anglais William Griffith (1810/1845).

H.Coccineum « Tara » offre des fleurs rouges orangées et des étamines rouges.

Il est trouvé au Népal, en 1972, par Tony Schilling qui le nomme Tara, « Etoile » du prénom Népalais de sa fille.

H.Gardneranium , ou gingembre Kahili, herbacée géophyte à fleurs jaunes clair à orangé, aux étamines rouges très parfumées. Le plant est déniché à Katmandou en 1819, par le naturaliste Danois Nathaniel Wallich (1786/1854), directeur du Jardin Botanique de Calcutta de1815 à 1850, il baptisa son hedychium du nom de l’administrateur colonial Edward Gardner alors en poste à Katmandou.

L’espèce Hedychium Gardneranium, expédiée en 1819 au jardin botanique de Liverpool puis diffusée, est devenue invasive dans divers pays (Réunion, Australie, Hawaï, Nouvelle-Zélande).

H.Rubrum ou Red Butterfly Ginger est endémique du Nord-Est de l’Inde. Il a été récemment renommé H.Deceptum et produit des fleurs rouges.

H. Angustifolium offre des fleurs très parfumées.

H.Wardii à fleurs jaune vif, est endémique du Yunnan en Chine.

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.3 DÉCO

Un brin

de poésie

dans nos

intérieurs !

Une herbe longue au plumet, beige ou rose. Originaire d’Amérique du Sud, du Brésil au Paraguay en passant ­l’Argentine. L’herbe de la Pampa, appelée aussi Roseau à plumes, est la tendance à adopter dans nos intérieurs.

O

n la voit partout depuis un moment.

L’herbe de la Pampa, cette plante ornementale sublime notre déco !

C’est la fleur séchée qui franchit le haut du podium de la déco végétale, en ce moment !

INTENSE I-D Christelle ISIDORE "Coaching at Home“

by Intense I D www.intense-i-d.com

Elle envahit nos espaces et leur apporte finesse et légèreté, que ce soit dans un vase haut ou un vase dame-jeanne, une jarre, en suspension. Si vous n’avez pas la main verte,

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sa facilité d’entretien finira de vous convaincre. Un petit dépoussiérage de temps à autre, et le tour est joué !

Les aficionados de décoration ethnique ou bohème seront adeptes de cette herbe au look très « nature sauvage».

Dans un panier tressé, en panache ou simplement dans un vase en terre cuite, effet nature garanti !

Avec son style bohème, chic et naturel (forcément, c’est un végétal !), l’herbe de la Pampa

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apporte une touche déco sans conteste à un salon, une chambre et tout simplement à l’intérieur de nos maisons.

Elle se glisse dans des décors de mariage au style bohème chic, en forme d’arche déco, pour un mariage romantique.

L’herbe de la Pampa saura apporter une petite touche nature ! On peut la placer sur une table de chevet, sur une étagère pour contraster avec un mur peint.

Inutile de remplir vos vases, juste quelques branches suffisent !

Si vous souhaitez lui donner un style un peu plus vintage dans ce cas optez pour une dame jeanne teintée.

Pour un style champêtre on associera à l’herbe pampa d’autres fleurs séchées, ici on

pourra composer un vrai bouquet bien garni en jouant avec les couleurs et les hauteurs.

Faites place à l’originalité, apportez une touche créole à votre bouquet de pampa, en y ajoutant quelques fleurs séchées exotiques diversifiées : palmier, philodendron, bananier. Pour un centre de table ou dans votre entrée sur une table guéridon. Ou dans une jarre en terre cuite, située dans un angle de la pièce de

votre salon par exemple !

Si l’envie vous prend de décorer autrement en vous inspirant de ces herbes pampa, par des fleurs de chez nous comme par exemple la fleur de canne - séchées ou recouvertes de dorure (peintes à l’aérosol or), en mixant avec quelques feuilles peintes en blanc.

rustique, champêtre ou encore vintage. L’herbe Pampa pourra apporter volupté, sobriété, finesse et glamour.

On retiendra que la quantité que vous utiliserez pour constituer votre bouquet déterminera le style que vous souhaiterez apporter.

Quel que soit le style que vous adopterez, en décoration d’intérieur : style scandinave ; bohème ; ethnique ;

Faites place à l’originalité 118

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.3 MON INSPIRATION

1 1. Collection de meubles métal et bois Nuances : 0590 90 97 01

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2. Suspensions en rotin naturel Nuances : 0590 90 97 01

3

3. Herbes de la Pampa et fleurs séchées Nuances : 0590 90 97 01

.3 MON INSPIRATION

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4 1. Chaise haute aluminium FERMOB

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Entre Ciel et Mer: 0590 89 23 73

Entre Ciel et Mer: 0590 89 23 73

3. Desserte – bar roulant aluminium FERMOB

5. Tables d appoint

2. Tableaux divers

4. Jarre fibre de verre

6. Parasol

Esprit Cosy : 0590 389 221

Esprit Cosy : 0590 389 221

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5

Esprit Cosy : 0590 389 221 Palmex : 0590 32 71 64 Magazine MAISONS CRÉOLES GUADELOUPE n°135

.3 MON INSPIRATION

SHOPPING

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7. Cabine de douche noir mat avec receveur et robinetterie Sopsag : 05 90 32 56 48

8. Colonne de douche thermostatique inox façade blanche Sopsag : 05 90 32 56 48

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9. Canapés et fauteuils aluminium FERMOB

Entre Ciel et Mer: 0590 89 23 73

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10. Mitigeur lavabo XL noir 11. Chaises diverses mat + Vasque à poser carrée Esprit Cosy : 0590 389 221 Sopsag : 05 90 32 56 48

.3 DO IT YOURSELF

Rust-Oleum®

UN BUFFET VINTAGE Modernisé en quelques étapes !

Lorsqu’ils sont en bon état, les meubles vintages apportent de l’originalité et du cachet à la déco intérieure. Ce buffet chiné pour quelques euros lors d’une brocante s’offre une seconde jeunesse grâce à la peinture pour meubles effet satiné de Rust-Oleum®. Une métamorphose économique et gratifiante pour allonger la durée de vie de ce meuble et le mettre au goût du jour !

CE DONT VOUS AUREZ BESOIN : - Peinture pour meubles effet satiné ardoise, disponible en GSB - Ouvre-pots et spatule pour mélanger - Pinceau, petit rouleau et bac à peinture

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- Tournevis - Mètre - Papier auto-adhésif décoratif - Ciseaux - Chiffon

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ÉTAPES 1 Nettoyer minutieusement le meuble à l’aide du chiffon, retirer les poignées avec le tournevis et masquer les zones à ne pas peindre avec d’adhésif de masquage.

ÉTAPES 2 Mélanger vigoureusement le pot de peinture pour meubles Rust-Oleum® effet satiné à l’aide de la spatule.

Appliquer d’abord la peinture dans les angles à l’aide d’un pinceau puis sur le reste du meuble avec un petit rouleau.

ÉTAPES 3 Mesurer la zone qui sera recouverte par le papier auto-adhésif décoratif puis découper à la taille adéquate.

ÉTAPES 4 Appliquer le papier en lissant les bosses et bulles avec la main, au fur et à mesure de la pose, pour éviter les irrégularités.

Admirez le

design!

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.3 BIEN-ÊTRE

Texte : Vanessa Méril-Mamert Photos : Unsplash

ADDITIFS ALIMENTAIRES, on vous dit tout !

Tous les produits fabriqués industriellement contiennent des ­additifs alimentaires, comme les colorants ou les conservateurs. Dans la liste des ingrédients, ce sont les fameux « E » suivis de deux ou trois chiffres. Ces dernières années, cependant, des lanceurs d’alerte interpellent sur leurs effets potentiels sur la santé. Alors, additifs alimentaires, inoffensifs ou dangereux ? Comment les repérer ?

I

l existe près de 320 additifs autorisés dans les produits alimentaires en Europe.

Ils sont utilisés pour améliorer la saveur, l’apparence ou la texture d’un produit, ou pour prolonger sa durée de conservation. Regroupés sous le nom d’additifs alimentaires, certaines de ces substances ont été associées à des effets néfastes sur la santé et doivent être évitées.

Par exemple, certains ­additifs pourraient favoriser les déséquilibres de la flore intestinale et même augmenter la porosité des parois de l’intestin, laissant passer des molécules indésirables. À terme, cela peut mener à de l’inflammation, des allergies, l’apparition du diabète ou du cancer du côlon. Cela mérite réflexion, tandis que d’autres additifs sont sans danger et peuvent être consommés

avec un risque minimal.

Voici nos conseils pour faire la chasse aux additifs alimentaires qui posent problème.

Des colorants pour attirer l’œil Les jolies couleurs attrayantes des bonbons ou autres peuvent être obtenues avec des colorants naturels comme le bêta-carotène, mais le plus souvent ce sont des colorants artificiels. Certains experts ont rapporté que les colorants alimentaires artificiels peuvent favoriser l’hyperactivité chez les enfants et provoquer des allergies, de l’asthme et des réactions cutanées.

Le E104 ou jaune de quinoléine est un colorant jaune interdit dans certains pays mais autorisé en France, il contient un agent mutagène potentiellement cancérogène.

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Des études ont montré que d’autres colorants comme le rouge Ponceau E124 pouvaient être génotoxiques.

Des édulcorants qui laissent un goût amer L’acésulfame-K ou E950, un édulcorant souvent utilisé dans les boissons ou les chewinggums sans sucres. Les études ne sont pas définitives à ce sujet, mais dans le doute, il est conseillé de ne pas trop en consommer, notamment pour les femmes enceintes.

En revanche, la nocivité de l’aspartame E951 a énormément fait débat. Il est suspecté d’être neurotoxique et il est plus que conseillé de le bannir de son alimentation. De plus ce sont des faux amis minceur.

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Du sel nitrité pour garder le jambon bien rose

Des conservateurs bus à longueur de journée Le benzoate de sodium est un agent de conservation souvent ajouté aux boissons gazeuses et aux aliments acides comme les vinaigrettes, les cornichons, les jus de fruits et les condiments.

Une étude réalisée sur 475 étudiants d’université a montré qu’une consommation plus élevée de boissons contenant du benzoate de sodium était associée à plus de symptômes de TDAH, Troubles du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité.

Pire, lorsqu’il est combiné à la vitamine C, le benzoate de sodium peut également être converti en un benzène, composé chimique associé au développement du cancer !

Les sodas contiennent la plus forte concentration de benzène, et ceux sans sucres sont encore plus sujets à la formation de benzène.

Donc évitez les aliments qui contiennent des ingrédients comme l’acide benzoïque, le benzène ou le benzoate, surtout s’ils sont combinés avec une source de vitamine C telle que l’acide citrique ou l’acide ascorbique.

Mémo

Du nitrite de sodium ou sel nitrité (E250) est souvent ajouté dans les charcuteries car il empêche la croissance des bactéries tout en ajoutant une saveur salée et une jolie couleur rose rougeâtre, au lieu de la couleur grisâtre que prendraient naturellement les charcuteries.

Mais lorsqu’il est exposé à une chaleur élevée et en présence d’acides aminés, le nitrite peut se transformer en nitrosamine, un composé classé comme cancérigène probable. De nombreuses études ont trouvé un lien entre consommation plus élevée de produits transformés contenant des nitrites et un risque plus important de cancer colorectal, de l’estomac, du sein et de la vessie.

Il est préférable de réduire au minimum votre consommation de nitrite de sodium.

Lisez les étiquettes et essayez de remplacer les viandes transformées en contenant, comme le jambon, le bacon et les saucisses, par de la viande non transformée et des sources saines de protéines.

(gardez-le dans votre portefeuille !)

Additifs à éviter, présents dans les ­aliments et dans les médicaments : • colorants (E1…) : E120 (rouge), E129, E171 (blanc), E151, etc.

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De l’huile partiellement hydrogénée pour une texture qui imite le beurre ou le saindoux Les fabricants utilisent un procédé industriel pour modifier les huiles végétales, fluides et fragiles, donc trop susceptibles de rancir rapidement, et en faire des graisses plus compactes et stables. Cela permet de réduire les coûts, augmenter la durée de conservation et stabiliser la saveur des aliments transformés, mais c’est un problème pour les consommateurs.

Car les gras trans augmentent le mauvais cholestérol (LDL) et diminuent le bon cholestérol (HDL), ils sont impliqués dans la genèse des maladies cardiovasculaires, le diabète, les carences nutritionnelles et le vieillissement cellulaire. On retrouve des gras trans dans certaines margarines, les viennoiseries, les gâteaux, les confiseries et chocolats, les pâtes feuilletées, les pains, les céréales, les soupes déshydratées, les aliments frits dans la restauration rapide, et même à la maison si on chauffe une huile non adaptée à la cuisson, comme l’huile de lin ou l’huile de colza. Lorsque la liste des ingrédients comprend les termes « huile(s) végétale(s) hydrogénée(s) » ou « partiellement hydrogénée(s) », on sait que le produit renferme des gras trans.

• conservateurs : E249 à E251, E320, acide benzoïque et benzoates (E 210 à 213), sel nitrité (E 249 à 252) • édulcorants : aspartame E951, acésulfame-K E950 • huile partiellement hydrogénée

.3 SAVEURS Texte : Vanessa Méril-Mamert Photos : Unsplash

Quelle est la meilleure eau à boire?

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L’eau : elle représente en moyenne 60% de votre corps et est absolument nécessaire à la vie. Vous savez probablement que vous devriez boire 8 à 10 verres de ce liquide vital par jour, mais avez-vous sérieusement réfléchi à la qualité de votre eau ? Ce guide vous dira tout ce que vous devez savoir sur l’eau et quelle est la meilleure à boire.

lusieurs options s’offrent à vous quand il s’agit de la provenance de votre eau de boisson. Entre l’eau du robinet, l’eau en bouteille, ou l’eau filtrée à la maison selon différentes méthodes, existe-til réellement une eau de boisson meilleure qu’une autre ?

Qu’en est-il de son goût ?

L’eau du robinet est une eau qui a été traitée et désinfectée avec du chlore. Bien que très

contrôlée à plusieurs étapes de sa distribution, certaines villes ou régions peuvent souffrir de réseaux vétustes ou contaminés par des résidus de pesticides et de médicaments. Le problème des pollutions diffuses liées aux produits phytopharmaceutiques est préoccupant pour de nombreux usagers, ce qui les pousse à traiter eux même leur eau à la maison, ou à boire uniquement de l’eau en bouteille. A cela s’ajoute le

goût de l’eau du robinet qui peut être très marqué par le traitement au chlore, son caractère « dure » ou « douce » due au calcaire. Une astuce simple pour en améliorer le goût : remplir une carafe d’eau du robinet puis laisser reposer sans fermer la carafe ; le chlore s’évaporera en quelques heures.

L’eau en bouteille peut être soit minérale ou de source. Les deux ont été collectées puis

L’eau distillée est l’eau la plus pure qu’on puisse trouver

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filtrées. Ensuite, pour l’eau minérale, les minéraux ont été rajoutés. La saveur de l’eau en bouteille dépend de sa région d’origine, de son contenu en sels minéraux. Chaque eau minérale est unique. Elle peut nous donner l’impression d’une légère salinité, parfois une légère sensation d’acidité, ou une légèreté en bouche ou au contraire un certain piquant.

Côté santé, préférez les eaux de source et réservez les eaux minérales pour des cures de courte durée (par exemple une cure de magnésium). On peut également s’interroger sur les effets du plastique même de la bouteille sur l’eau. Quoi qu’il en soit, il existe des eaux minérales en bouteille en verre, d’autres pétillantes et même festives, qui accompagnent merveilleusement un repas convivial.

Pensez accord mets et…eau.

Nouveau sommeaulier ?

L’eau filtrée au charbon actif, un élément naturel et efficace, est agréable à boire, car le chlore responsable de l’arrière-goût déplaisant est éliminé. L’eau obtenue a un meilleur goût, qui respecte les arômes de votre thé et votre café par exemple. Un filtre à charbon peut se présenter sous la forme d’une carafe filtrante, ou d’un système placé directement sur l’arrivée d’eau de votre habitation. Au Japon, cela s’appelle « binchotan » et se présente sous la forme d’un bâton carbonisé à placer dans sa carafe d’eau. Quelque soit le filtre à charbon choisi, c’est une solution pratique, car à forte dose, le calcaire et le chlore ne font pas bon ménage dans l’organisme, dessèchent la peau. Une bonne filtration de l’eau permet, en plus, de réduire la quantité de produits et d’éléments nocifs présents.

Il existe d’autres méthodes plus coûteuses faisant appel à des appareils électriques spécifiques :

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L’eau distillée peut être n’importe quel type d’eau qui a été bouillie, évaporée et dont on récolte la condensation. La distillation imite le processus naturel de formation de l’eau de pluie. L’eau distillée est l’eau la plus pure qu’on puisse trouver. Elle ne contient aucune substance dissoute, aucuns minéraux, ce qui peut lui donner un goût plat qui peut être peu attrayant. Ce défaut peut être corrigé par l’ajout d’un peu de sel non raffiné et d’oligo-éléments. L’avantage est aussi qu’il n’y a pas de filtre à changer.

L’eau osmosée est une eau obtenue par un procédé appelé osmose inverse qui filtre l’eau à travers d’une membrane poreuse qui va retenir 99 % des éléments nocifs contenus dans l’eau, les polluants et certains minéraux (nitrate, cuivre, chrome). Elle retient aussi les bactéries mais pas le calcaire. L’eau osmosée est généralement acide et très faiblement minéralisée.

Quel que soit votre choix, n’oubliez pas que n’importe quel système vaut mieux que pas de système du tout, donc tout ce qui aide à nettoyer votre eau, en améliorer le goût, éliminer le chlore et potentiellement certains résidus de produits chimiques est le bienvenu. Nous devons boire au minimum 1 litre d’eau par jour, qu’elle soit de la meilleure qualité possible.

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Langouste pochée, bananes sautées au gingembre

Par le Chef Thibault Barbafieri

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Langouste pochée, bananes sautées au gingembre Ingrédients: - langouste - bananes plantain - giraumon - cives - gingembre - ail - basilic - mizuna (salade du jardin) - huile d'olive - soja - citron vert - sel - poivre

La langouste Pochez la langouste dans l'eau salée quelques minutes, décortiquez quand elle est tiède.

Les légumes Réalisez une brunoise de bananes, giraumon, piment végétarien, ail, gingembre et cives, salez, poivrez, à saisir à la poêle dans l'huile d'olive.

La vinaigrette Mélangez huile d'olive, soja et jus de citron vert sans émulsionner.

Dressage Disposez les bananes sautées au centre de l'assiette, ensuite la langouste, parsemez d'herbes fraîches.

Servez la vinaigrette au moment, à déguster chaud ou froid.

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.3 SAVEURS