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Édito Après la pause des vacances, nous voilà dans les startingblocks pour reprendre le chemin de l’école et du travail. Et si c’était également le top départ pour un nouveau projet à la maison? Dans ce nouveau numéro de votre magazine Maisons Créoles, nous vous donnons toutes les raisons de relooker votre habitat, d’aménager, réaménager… une véritable check-list pour se créer un cocon de bien-être stylé et douillet. Craquez pour les rangements alternatifs qui répondront à vos envies d’originalité et à vos besoins pratiques, prenez le temps de vous créer un coin bureau où les heures défilent sans les compter, repensez votre cuisine pour encore plus de convivialité, optez pour la tendance minimaliste dans votre espace d’évasion: votre jardin. C’est l’heure de sortir les cahiers et de noter toutes ces belles idées accompagnées d’une sélection d’adresses pour les concrétiser. Bonne lecture et bonne rentrée!
L’équipe Maisons Créoles
Edité par SAS TOTEM Réunion 76 bis rue Labourdonnais 97 400 Saint-Denis Tel. 02 62 21 19 09 / Fax 02 62 41 24 88 maisons.creoles@orange.fr Président / Directeur de publication Patrick de LARROCHE Directrice Adjointe Sabrina de LARROCHE LEBRAT
www.maisonscreoles.net
Impression Guadeloupe, Martinique : Rotocobrhi Réunion : Caractère Ltée (Ile Maurice) Direction artistique et PAO MeBo Design Contributeur Corinne DAUNAR - Christine MOREL Jessica LEBRAT - Angel ST-BENOIT Corine TELLIER Shutterstock - Fotolia
Régies publicitaires GUADELOUPE C.Com Le PAVILLON Z.I. de Jarry 97 122 Baie-Mahault T. 0590 38 40 31 / F. 0590 38 40 32 secretariat@maisonscreoles.net Corinne BELMONTE : 0690 40 61 82 Priscilla DELANNAY : 0690 76 58 28 MARTINIQUE Immeuble Hexagone 97 224 Ducos T. 0596 77 49 89 / F. 0596 63 61 93 secretariat@maisonscreoles.net Céline JEAN-LAURENT : 0696 40 05 27 Corinne DAUNAR : 0696 90 29 24 Loriane DARTIAILH : 0696 84 22 46
SEPTEMBRE - OCTOBRE 2020
ISSN : 1635-298X Édité par SARL TOTEM COMMUNICATION Guadeloupe / Martinique C.Com Le PAVILLON Z.I. de Jarry 97 122 Baie-Mahault T. 05 90 38 40 31 / F. 05 90 38 40 32 secretariat@maisonscreoles.net
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Tous droits de reproduction même partiels par quelque procédé que ce soit, des textes et illustrations, sont réservés pour tous pays. Les informations données sont à titre rédactionnel et ne sauraient engager la responsabilité de l’éditeur, par erreurs ou omissions. Les documents rédactionnels ne sont pas renvoyés. Tous les documents photographiques fournis sont libres de droits et publiés sous la responsabilité unique de celui qui les adresse à la rédaction. Toute éventuelle réclamation ne saurait en aucun cas engager la responsabilité de l’éditeur.
SOMMAIRE N°134
Septembre - Octobre 2020
ÉDITION MARTINIQUE PATRIMOINE Lycée Schoelcher.......................................................................................... 6 MÉTIER D’ANTAN Le chaufournier.......................................................................................... 10 KALÉIDOSCOPE CRÉOLE La Martinique et ses âmes anciennes .....................................................14 INTÉRIEUR CRÉOLE La salle de bain............................................................................................16 OBJECTIF CONSTRUCTION On s’attaque aux plans !..............................................................................18 GESTION DE PATRIMOINE Pinel Dom VS Pinel Métropole................................................................. 22 CONSEIL DE L’AVOCATE.................................................................................. Le contrat de construction de maison individuelle.............................. 24 MAISON DE RÊVE Villa Aurora, Île Moustique....................................................................... 26 HÔTEL DE RÊVE Cheval Blanc Randheli............................................................................... 34 DOSSIER SEMAINE BLEUE Le confort de nos séniors..........................................................................40 RENTRÉE Aménager son espace bureau chez soi................................................... 50 INDOOR Une cuisine bien à soi................................................................................. 57 ZOOM SUR LES POSES DE CARRELAGE LES PLUS TENDANCES...54 Misez sur les rangements alternatifs !.................................................... 66 DOSSIER La valorisation des déchets....................................................................... 64 DO IT YOURSELF Un tableau en liège pour la maison.......................................................... 68 SHOPPING.................................................................................................. 70 MON JARDIN CRÉOLE La Reine de Malaisie...................................................................................72 BIEN-ÊTRE 4 astuces anti-stress pour la rentrée........................................................74 SAVEURS Les meilleures huiles pour cuisiner........................................................ 76 RECETTE Carpaccio de thon......................................................................................80 SAVEURS Le maracudja.............................................................................................. 82
PATRIMOINE L’ancienne centrale électrique de Baie-Mahault.................................p. 8 KALÉIDOSCOPE CRÉOLE Les grands sentiers ............................................................................... p.12 L’HABITAT ANTILLAIS Les sols ..................................................................................................... p.16
ENCORE PLUS PERFORMANT
L’EXPERTISE DE NPL AVOCAT Qu’est-ce-qui change à compter de janvier 2020 ............................. p.19 Climatiseur éligible à une prime de
CONSEIL DE L’AVOCATE L’indivision ..............................................................................................p.20
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CONSEIL DE L’AVOCAT L’expulsion du locataire en impayé ..................................................... p.22
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GESTION DE PATRIMOINE Plan Epargne Retraite ............................................................................ p.24
HÔTEL DE RÊVE Sanchaya, Indonésie .............................................................................. p.34
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DOSSIER MARIAGE Fini le matchy-matchy ...........................................................................p.40 Eco friendly weeding .............................................................................p.44 Food and drink Station.......................................................................... p. 46 Quelles fleurs inviter à vos noces ? .....................................................p.48 Le mot de la fin vu du ciel .....................................................................p.50
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MAISON DE RÊVE Palm Beach Australie .............................................................................p.26
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INDOOR Vinyle et PVC révolutionnent les sols ...................................................p.51
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.1 PATRIMOINE
Corinne Daunar et source : les pages de Lycée schoelcher
LYCÉE SCHOELCHER : flambeau de savoir à flanc de morne Le lycée Schoelcher patine puissamment l’histoire intellectuelle moderne de la Martinique. Formidable outil d’éducation et d’émancipation, il est aussi celui de l’assimilation. Et c’est dans cette rencontre, voire confrontation d’ambitions, que s’est construite sa légende et son collectif inaltérable, lovés sur le temps long dans trois bâtis remarquables.
Le lycée aux trois emprises
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’histoire débute dans le Nord : au creux de 1880, c’est le Collège National de Saint-Pierre qui est établi côté Mouillage, pour fournir aux jeunes âmes locales cette éducation supérieure que les abolitionnistes de 1848 appelaient déjà. C’est la première emprise physique de
l’institution qui s’augmente, en avril 1092, du très officiel titre de lycée Victor Schoelcher. Dans la foulée, le 8 mai, il disparait corps et biens sous les ardeurs de la Pelée. Après le bouleversement, la renaissance : c’est la Caserne Bouillé qui devient une place d’enseignement et accueille pour un temps, étudiants survivants, écoles des Arts et Métiers
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et ou de l’agriculture coloniale. La communauté scolaire, comme indivisible, se reforme, après avoir été éclatée entre la Guadeloupe et métropole. Le bâti est très vite dépassé, peu conçu pour l’exercice qui lui est prêté, dans un environnement trop malsain pour la bonne éducation des jeunes pensionnaires.
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Le savoir est dans le béton Le terrain retenu pour la nouvelle assise porte jusqu’ici la maison du gouverneur de l’île, dressée sur la corniche du Morne Abélard. Construite dans la langueur des entreprises du génie et de l’administration, la structure se fait attendre. Pourtant, sa réinstallation s’était envisagée dès le lendemain de l’éruption, mais ne se concrétise qu’en 1920 : le terrassement lui, ouvrage dantesque, ralentit longtemps le projet. Le gradin des travaux profile pendant presque deux décennies le paysage foyalais, où la jeunesse badaude se perd régulièrement. Il émergera finalement, ce nouveau bâti, à partir de 1937, comme fleuron d’une architecture révolutionnaire et à la diffusion incomparable, le courant formidable du tout béton et de « l’architecture bateau ». L’espace d’expression est inédit, mais immanquable : l’enchainement de
terrasses et de parapets, les volées infinies de marche, les pans de dur accrochés au versant sont autant de marqueurs, derrière l’inénarrable reflet d’or pâle. Son ingénieuse conception poteau-poutre pèse sur les fondations, mais assied puissamment la silhouette des différents niveaux sur la corniche intempérante. Enfin fonctionnel, Bouillonnant, il est de toutes les luttes, sociales, politiques, militaires même. Sous l’Amiral Robert, l’armée pétainiste y installe une partie de ses services. À mesure, il s’étoffe, se flanque de nouvelles dessertes et dépendances. Plus loin, les grèves, les mouvements étudiants ou intellectuels, les évolutions de son statut dessinent, à l’orée des années 1980’, l’établissement actuel : mixte, polyvalent, déjà fier d’un passé dense.
Le bâti du futur Pour autant, les morsures du temps et du vent salin ne sont pas sans en altérer les étagements : le lycée, formidable ouvrage civil, précurseur des enjeux tectoniques, s’essouffle. Dès la fin des années 1980’, la question de sa réhabilitation investit l’agenda public. Et pourtant, que de tergiversations et d’inconnues pour la destinée de ce flambeau de l’identité patrimoniale et intellectuelle de l’île. Le dernier acte de cette savante épopée, se consigne donc dans le temps récent : la mue
du bâti, qui entre ses murs fait vibrer les traces de demain. Un projet pharaonique, à la hauteur de l’icône qu’il représente, dans une absolue refonte. Inscrit aux monuments nationaux, l’inspiration de l’architecture historique entend bien percer le béton moderne de la nouvelle conception : le lycée Schoelcher, une communauté Phoenix ?
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le Lycée reprend sa vie dans un écrin unique, que l’épaisseur de l’histoire va pouvoir façonner.
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.1 MÉTIER D’ANTAN Texte & photos : Corinne DAUNAR
Le Chaufournier Métier singulier, pratique homogène : l’art primaire de la chaufournerie est l’un des rares à se préserver, sur l’île, pour un si long souffle. Présent dès l’origine, installé sur de nombreuses habitations coloniales, le savoir-faire s’est transmis sans altérations, dans une i nhabituelle survivance de technique et d’usage.
Un métier d’utilité publique
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n Martinique la chaux, matière miracle, est vitale pour l’économie balbutiante de la colonie. Intrant efficace, elle est utilisée sur les premières parcelles exploitées. Pour le bâti, elle permet de créer des mortiers et enduits, majeur pour la sédentarisation de la future société. Plus loin tard, elle devient incontournable dans la fabrication du sucre, activité primordiale de ce nouveau joyau de l’outre-mer royal. Directement construits sur les habitations, les fours à chaux en accompagnent le développement initial. À partir du XVIIIe siècle, la production se concentre sur
des implantations dédiées, les chauteries ou, par la suite, les, chaufourneries. Dans ce temps, le maître de la chaux passe du statut d’esclave à celui d’ouvrier spécialisé. La technique, elle, efficace, n’évolue que très peu.
L’alchimie et son creuset Pour se figurer cette fabrication de la chaux, il faut envisager un creuset, le four, et une alchimie, la fournaise qui provoque la rencontre du bois et du calcaire. Autour de cette équation élémentaire se mobilisent le savoir-faire et l’expérience de chaque maître-chaufournier. Le four lui, procède d’un modèle quasi inaltéré : un cône renversé et maçonné,
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appuyé sur un talus permettant d’accéder à la partie supérieure de la structure et sa vaste ouverture, le « gueulard ». C’est par cette béance que se charge en combustible le futur foyer ardent. Souvent, on retrouve ces fournaises bord de mer, pour mieux maîtriser le risque d’embrasement et pour être à portée de l’une des matières premières de l’expérience : les résidus de coraux, les coquilles et autres conques marines, dont le calcaire se transformera en chaux vive. Pour le chargement du four, tout le génie technicien du chaufournier se révèle : au fond de la colonne, accessible par une petite ouverture en rez-de-terre, se dispose un
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treillis de bois et un espace pour l’allumage, source d’un brasier bientôt farouche. Pardessus, en strates successives, l’on installe des branchettes pour le brûlage et les fameuses conques pour la matière. Cet empilement savant de couches est subtil : maligne association des éléments, des essences, la structure des composantes à embraser. C’est ce qui déterminera le tirage de la combustion : trop lente, et les rameaux se transforment en charbon qui pollue la chaux ; excessivement rapide, et les éclats de mer n’achèvent pas leur cuisson. Durant 3 jours, le patron couve son feu, guette le temps, observe le déroulement précis de la réduction du calcaire à l’état de chaux. Au jugé, il décide du défournement : une tournée est capable de produire, suivant la contenance du cône, plusieurs centaines
de kilos de matière. Étalée et abritée pour être arrosée, la chaux est ainsi « éteinte » : l’eau stoppe le processus, et finit de faire éclater les derniers résidus de coquille. La fine poudre blanche qui en résulte est prête à l’usage.
Le retour de la chaux en décoration Le métier, en Martinique, est obstiné, et lutte pour perdurer. Il y a quelques années encore, on en retrouvait une production modeste, symbolique, entêtée, à Californie. La chaux martiniquaise a pourtant longtemps recouvert les cases créoles. Désormais importée, elle désinfecte toujours les espaces, l’eau, ou aide au marquage. Plus étonnante, elle réinvestit la décoration intérieure et extérieure, formidable alternative aux revêtements muraux modernes. Régulatrice
d’humidité, de chaleur, isolant phonique, thermique, aseptisante et ignifuge, elle est une matière complète et durable. Associée à une myriade de pigments naturels, elle se glisse dans toutes les ambiances. Quant à l’art des c haufourniers, il est en passe de s’éteindre, emportant avec lui le souvenir primaire d’une pratique de l’essentiel.
Durant 3 jours, le patron couve son feu, guette le temps, observe le déroulement 12
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.1 KALÉIDOSCOPE CRÉOLE
LA MARTINIQUE ET SES ÂMES ANCIENNES Texte : Corinne DAUNAR ; Photos : Fondation clément collection L .Hayot
Un modèle familial en mouvement
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Le rapport aux ainés sur l’île ne peut s’entendre qu’à l’aune de la construction sociale de la famille martiniquaise. Enjeu de pratiques et d’habitus, la prise en charge de la vieillesse s’inscrit pourtant aussi dans le dur, où le bâti retrace par étape l’histoire longue de cette relation au grand âge.
U fil de son histoire, l’organisation de la famille aux Antilles a été profondément régie par les marqueurs de la société d’habitation, puis par les règles de la colonie. C’est la force des siècles qui construit à mesure l’unité du foyer, mouvante, par impératif de subsistance, pour l’éducation des orphelins ou simplement par communauté de destin. Les cellules s’agrègent et se composent en larges groupes transgénérationnels. Ce modèle social dessine longtemps les ménages martiniquais, où parents reçoivent, en fin de vie, les soins des enfants de la fratrie. Cependant, des phénomènes massifs de « décohabitation », dans le courant du second XXe siècle, reposent l’enjeu de la vieillesse. L’exode vers Foyal des années 1950 entame les familles rurales ; l’expatriation sans retour, parfois motivée collectivement, comme dans le programme du Bureau de
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Migrations des DOM, aspire les jeunes générations hors l’île. Des séniors nombreux affrontent désormais des réalités plus autonomes, où leur dépendance croissante va glisser progressivement du giron intime à la société.
Un enjeu social collectif Les Œuvres, la charité et l’Église ont régulièrement pris en charge la vieillesse. À Saint-Pierre notamment, dans le quartier du mouillage, c’est sur la propriété d’une famille ancienne, les Duchamp de Chastaigné, que l’asile Bethléem, ses pavillons et ses vieillards s’installent en 1866. Si en 1902, l’ensemble disparait dans la morsure de la Pelée, il laisse à la postérité les ruines de cet empire de bienveillance, marqueur d’une conscience naissante de l’accompagnement communautaire des aïeuls.
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…une conscience naissante de l’accompagnement communautaire des aïeuls…
Adressée dans la sphère publique, la prise en charge de ces populations est une préoccupation pendant la départementalisation de 1946. Le nouveau territoire peut par ailleurs s’appuyer sur les quelques hospices et asiles dressés par le pouvoir colonial. Dans ce milieu de siècle, le bâti privé se saisit aussi, où des espaces d’accueil collectif semblent fleurir à partir des années 1960’, autour des premiers modèles « modernes » de maisons de retraite.
La vieillesse dans le bâti Et parmi les plus anciens et populaires emblèmes de l’île, le fameux asile pour vieillards de Bellevue. Son histoire reflète, en un sens, celui du rapport évolutif au grand âge : en 1924, il s’installe sur un vaste terrain, en périphérie de Foyal. L’Assistance Publique y recueille dans quatre bâtiments de plain-pied les plus
indigents et les ainés esseulés, que l’hospice classique ne pouvait traiter décemment. L’asile s’inscrit dans les vicissitudes de la politique sociale de l’île : départementalisé en 1946, il compte en 1953 plus de 13 pavillons , pour quelque 200 pensionnaires. En 1974 un tout nouvel immeuble à étages est reconstruit sur ces ailes délabrées, pour fonder le désormais centre Emma Ventura. Près de 40 ans plus loin, c’est la même problématique qui se repose : un bâti obsolescent, et des résidents toujours plus nombreux ! En parallèle de ce pivot de la dépendance lourde, l’offre privée se développe, à la carte des besoins. Complexes autonomies, établissements spécialisés, accueil de jour... dans une large palette de services dédiés et, au mieux, démocratiques. . Dernière innovation, l’EPHAD à domicile, qui révolutionne dans le dur le rapport à la médicalisation de la vieillesse : désormais, les maisons se définissent comme autant d’unités fondamentales où l’intérieur s’adapte aux enjeux des ainés. Ou comment le cycle se complète, ramenant les aïeuls au cœur du bâti familial !
Sources photo : https://www.geneanet.org/cartes-postales/view/4852677#0 Fondation clément collection L .Hayot
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.1 INTÉRIEUR CRÉOLE
LA SALLE DE BAIN
du dehors au-dedans Dans le bâti créole la salle de bain, pièce de l’intime par excellence, se révèle peut-être comme la plus évanescente de l’intérieur, la moins confinée aussi et, finalement, la plus évolutive. Aujourd’hui construite autour de la double nécessité de toilette personnelle et des commodités, la pratique a longtemps séparé les deux enjeux.
Texte & photos : Corinne Daunar
La toilette en fond de cours
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a trace de la salle de bain est donc ouverte : du pot de fond de cour à la pièce tout équipée, il y a un saut de l’histoire, que seule la modernité des années 1950’ semble réellement marquer dans le bâti. Entre temps, l’hygiène et la toilette se construisent plutôt en extérieur, dans le même temps que la maîtrise d’une eau courante et abondante. Au long des siècles, et jusqu’aux portes du XXIe, les cases traditionnelles antillaises, souvent rurales, se structurent autour d’une unité d’habitation réduite, comme
composante d’un espace plus large. Une cour intérieure, un arrière jardin, bien à l’abri du vent, déploient les attributs utilitaires du logis créole : une cuisine et des communs ouverts, un potager et, dans ce qui préoccupe la prophylaxie, un appentis dédié à la lessive et aux ablutions. La salle de bain, pièce de l’intime et de la toilette, se fait encore rare, et le rapport à l’eau est construit en rivière. Les commodités, dans ce monde rural, s’abordent donc aussi au-dehors : un petit abri, isolé, offre de soulager les corps.
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L’hygiène de ville L’urbain aborde différemment ce rapport au soin : au XIXe siècle, le confort des « salles de bain » de ville semble se réserver aux milieux les plus aisés. Les traces d’un espace intérieur dédié au débarbouillage sont plus récurrentes : l’hygiène intègre, par petites touches, les préoccupations du bâti et des concepteurs, dans de larges pièces d’eau. Ça et là, les maisons coloniales citadines les plus cossues offrent le luxe insoupçonné
Une modernité démocratisée Au milieu de ce XXe siècle, l’eau se dompte, tant dans son adduction que son évacuation, d’abord en ville, et bientôt sur tout le territoire. L’habitat traditionnel et populaire en est bouleversé. À partir des années 1950, le bâti, en évolution constante, adjoint et au corps principal la salle de
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de baignoires imposantes, maçonnées aux dimensions de bassins. Les quartiers plus populaires eux exploitent le milieu naturel : en 1920, aux Terres-Sainville, l’on prend encore son bain dans le bassin de la Rivière Madame, rendez-vous traditionnel et ancien. Lorsque la toilette s’astreint à la sobriété du domicile, ce sont des cuvettes de zinc ou de grands seaux qui permettent de conserver l’eau captée aux fontaines publiques ou dans les citernes. Pour les besoins primaires, les chroniqueurs coloniaux ne manquent pas de rappeler les habitus parfois nauséabonds des citadins des XVIIIe et XIXe siècles. Pourtant, dès la consolidation de ces bourgs, un
système informel se crée, où l’on adresse la problématique grâce aux tinettes, larges pots d’émail et gardiens placides des pieds de lits. À Fort-deFrance, les traiter est le terrible labeur des « Vidangeuses », qui depuis toujours parcourent la ville surmontées de baquets malodorants au bout de la Pointe-Simon. Un service de collecte municipale les soulage à partir des années 1930, tandis que les tinettes disparaissent enfin au détour des années 1960, à la faveur d’un tout-à-l’égout moderne et révolutionnaire.
bain moderne, intérieure et souvent faïencée. Les volumes sont généreux, et continuent d’accueillir les usages multiples, pour le soin personnel comme pour la lessive.
nombreux autoconstructeurs durcifient les bâtis et consacrent la pièce d’eau comme un incontournable. Aujourd’hui, dans une Martinique globalisée, elle est évidemment inaliénable, et ne conserve que peu d’attributs de ses prémices en extérieur, si ce n’est un goût prononcé pour les espaces larges et les douches en cascade.
L’exode rural de la moitié du XXe siècle, les nouveaux matériaux, les standards de confort qui s’accroissent, les compétences de
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.1 OBJECTIF CONSTRUCTION
Texte : Christine MOREL
Quand le projet devient réalité ON S’ATTAQUE AUX PLANS ! Au fil de nos éditions, depuis ce début d’année 2020, nous suivons les étapes de la construction d’une maison individuelle au travers l’expérience en temps réel de Jessie et Florent, jeune couple ayant choisi de s’installer à Petit-Bourg.
C
e numéro est l’occasion de s’attarder sur les étapes primordiales que sont la réalisation des plans et les normes électriques à respecter. Pour concevoir le plan, plusieurs solutions s’offrent
à vous entre le recours à un architecte, à un maître d’œuvre ou à un constructeur. L’architecte permet de laisser libre cours à votre imagination et de créer la maison de vos rêves qui ne ressemble à aucune autre en tenant compte,
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toutefois, des règles d’urbanisme, des normes à respecter et, bien sûr, de votre budget. Vous pouvez lui confier uniquement la réalisation des plans ou la mission de suivi complet de la construction.
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Avec un maître d’œuvre (ou bureau d’étude), vous bénéficiez de la même liberté en termes de créativité. Une différence notable cependant ; au-delà de bénéficier d’une habitation personnalisée, le maître d’œuvre en garantit l’aspect technique par ses compétences professionnelles. Le constructeur de maison individuelle gère tout l’administratif à votre place, de la conception des plans jusqu’à la coordination des différents corps de métier en intervenant sur le chantier, en passant par l’obtention du permis de construire. Seule restriction ; il faut, en règle générale, choisir son plan dans le catalogue du constructeur. Les modifications, lorsqu’elles sont possibles, entraînent des surcoûts. Certains constructeurs proposent toutefois des plans personnalisables, plus onéreux que les plans standard.
À savoir : Vous souhaitez réaliser vous-même les plans de votre future maison, sachez que des logiciels permettent de les concevoir sans même savoir dessiner. Le recours à un architecte est obligatoire si votre future construction dépasse 150 m2.
Les plans de la cuisine et de la salle de bains sont à prévoir en amont afin de les intégrer dans le chantier. Connaître leur implantation est indispensable car il faut prévoir les arrivées et évacuations d’eau ainsi que l’alimentation en électricité avant de couler la dalle en béton. Les plans techniques de ces pièces doivent ainsi être fournis au constructeur avant le démarrage des travaux. Les normes électriques Les bâtiments neufs sont soumis au respect de normes électriques. Ainsi, au-delà des bonnes connaissances techniques nécessaires pour réaliser l’installation électrique, il est également indispensable d’être informé des normes en vigueur.
7 millions d’habitations ne répondent plus aux normes de sécurité électriques (dont 2,3 millions d’installations qualifiées de dangereuses. Les installations électriques défaillantes provoquent en moyenne chaque année 80 000 incendies et 4 000 électrisations.
Le certificat Consuel est obligatoire. Il représente l’attestation de la bonne conformité de votre installation électrique. Sans attestation Consuel, vous ne pourrez pas obtenir de mise en service par EDF. Sachez qu’il existe plusieurs types d’attestation pour un particulier. Elles sont différenciées par un code couleur : la couleur jaune concerne les installations de consommation à usage domestique, la bleue, les installations de production d’énergie (photovoltaïque ou éolienne) sans dispositif de stockage, la violette concerne ce même type d’installation mais avec
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Certains constructeurs proposent toutefois des plans personnalisables, plus onéreux que les plans standard
dispositif de stockage (des batteries) ou encore le certificat IRVE pour une installation d’Infrastructure de Recharge de Véhicules Électriques. Ainsi, il peut être nécessaire de demander plusieurs attestations pour une même habitation ; si vous l’équipez d’une installation de production d’énergie photovoltaïque : vous aurez besoin du Consuel jaune mais également de celui de couleur bleue ou violette selon que vous choisissiez un équipement avec ou sans batterie.
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GESTION DE PATRIMOINE
Pinel Dom VS Pinel Métropole
« ON REFAIT LE MATCH »
A
u lendemain des déclarations d’impôts, certains commentaires et questions reviennent inlassablement : Comment réduire ma fiscalité et / ou comment faire en sorte qu’elle soit mieux acceptée ? L’investissement immobilier défiscalisant répond à cette problématique en permettant de se constituer un patrimoine immobilier. La question du lieu d’investissement est essentielle ; Dans les DOM, en Métropole. PINEL DOM ou PINEL METROPOLE ?
Avant tout Au-delà de la perspective de réduction d’impôt, un investissement immobilier doit répondre à une analyse des critères fondamentaux de l’opération convoitée : Emplacement, demande locative, prix, qualité de la construction, risque locatif… Wachter Richard Courtage Conseil en Gestion Patrimoniale Orias N° 150 5411, www.orias.fr Conseiller en Investissements Financiers Membre de la CNCIF (Agréée AMF) Courtier en prêts immobiliers Courtier en Assurances Titulaire de la carte T Tél : 0690 50 89 99
Investir dans le DOM ou en Métropole ?
La rentabilité locative Brute :
En fonction du lieu de résidence, certains souhaiteront investir à proximité de chez eux quand d’autres privilégieront une diversification géographique de leur patrimoine ;
Des plafonds de loyer plus élevés et un taux de défiscalisation supérieur, confère au Pinel Dom une rentabilité brute supérieure ; De plus, un achat à proximité de son lieu de résidence permet de suivre personnellement la gestion de son bien et de limiter certains frais de gestion ; Avantage DOM (sous réserve d’un prix raisonnable).
Les deux solutions présentent avantages et inconvénients ; Quelles sont les questions à se poser ?
Le prix : Le bien convoité vaut-il le prix demandé, compte-tenu de son emplacement, de la qualité de la construction et des prix de marché ? Match Nul
Le risque locatif et les futurs travaux L’emplacement envisagé est-il soumis à des risques climatiques, sismiques, sociaux, d’impayés ; Mon patrimoine est-il diversifié afin de pouvoir répondre à la survenance d’un de ces aléas ; Il est très important également d’anticiper les futures dépenses de rénovation et d’entretien liés au vieillissement de l’immeuble ; Avantage Métropole
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En réalité, il n’existe pas de vainqueur par K.O et chaque investisseur se positionnera en fonction de sa sensibilité au risque et à « l’affectif » qu’il mettra dans cet achat ; La rentabilité d’un investissement, quel qu’il soit, sera toujours proportionnel au degré de risque associé à ce dernier ; La réponse à la question dépendra donc principalement de l’investisseur et de son profil ; soyez factuel et choisissez votre lieu investissement sur des critères objectifs, en « essayant » si possible, de dépassionner le débat ; Enfin, question plus terre à terre mais non moins importante : comment vais-je financer cet achat ? Nous aborderons ce point au prochain numéro… Magazine MAISONS CRÉOLES MARTINIQUE n°134
PUBLIREPORTAGE
QUAND LA SARA
SE MET AU VERT Du haut de ses impressionnantes cuves, la Société Anonyme de Raffinerie des Antilles, la fameuse SARA, dessine des silhouettes bien connues des paysages industriels de Guadeloupe, Martinique et de la Guyane. Dans le courant du mois d’Octobre, elle entrera dans une période de grands travaux, sur son site de Fort-de-France. L’occasion de se refaire une santé de fer, à l’aube de ses 50 années d’activité ! de l’essence : dans nos départements, le prix des carburants est maitrisé et, concernant l’approvisionnement, notre « plan de maitrise logistique » nous a permis de prévoir des stocks en conséquence pour ne pas enrayer le ballet des camions-citernes.» Plus de sécurité, moins d’émissions : fin de ce chantier d’envergure, début décembre, pour un redémarrage et une montée en charge progressive de la production ! Quels sont les grands projets de la SARA en cours sur nos îles ? « La SARA est piquée d’innovation ! elle vient d’ailleurs de livrer trois nouvelles installations :une centrale photovoltaïque, une pile à hydrogène (grande première, au niveau mondial, dans une raffinerie) et une unité de dessalement d’eau de mer qui sera opérationnelle en fin d’année. Et la SARA de demain, que mène-t-elle ? « Des projets ! Pour 2021 ou 2022, nous sommes en pleine réflexion avec l’association Verte Vallée en Guadeloupe pour un partenariat très riche visant la promotion « d’Insulgaz ». Il s’agira de valoriser les déchets organiques individuels et industriels dans une unité de méthanisation. Une autre ambition est de produire, toujours en Guadeloupe un hydrogène 100% vert, entouré d’une quinzaine de partenaires. In fine, l’objectif de l’ensemble de ces programmes, c’est bien de générer de l’énergie sans aucune émission de CO2.
La SARA en Martinique : Quartier Californie ZI 97232 Le Lamentin Tél : 05 96 50 18 94 La SARA en Guadeloupe : 17, bd de la Pointe - BP 2039 Z.I. Jarry CEDEX 97 122 Baie-Mahault 05 90 38 13 13 - 05 90 26 70 98 La SARA en Guyane : Route de Dégrad-des-Cannes BP 10227 - 97325 Cayenne Cedex Entreprise certifiée ISO 9001.
Crédit photo : Bruno Celica
Pour nous parler de ce que dans le jargon l’on appelle le Grand Arrêt, Phillipe Guy, Directeur Général de la SARA répond à nos questions. Que représente un « Grand Arrêt » pour une usine comme celle de la SARA ? « Le Grand Arrêt est une interruption règlementaire prévue tous les six ou sept ans, en fonction des autorisations. Pour comprendre, il faut imaginer le contrôle approfondi d’une voiture chez un garagiste spécialisé pour un contrôle technique très approfondi. Pour la raffinerie, c’est ce qu’il se passe ! Plus encore, pendant le Grand Arrêt, l’on remplace aussi un nombre important d’équipements, comme ici avec l’installation de quatre nouveaux fours plus performants et moins polluants ! ». Quelles sont les phases de ce Grand Arrêt ? « En Octobre, nous allons connaitre la plus longue pause de production jamais réalisée dans la raffinerie. Surtout, pour la première fois, l’arrêt sera complétement organisé et supervisé par la SARA. Entre les vérifications, les réparations et les nouveaux investissements il faut s’imaginer que plus de 55 millions d’euros seront engagés : un record dans l’histoire de la SARA !». Quelles pourraient être les répercussions sur les prix? Manquerons-nous de carburants ? « Pas d’inquiétude, nous ne prévoyons pas d’impact direct sur le prix
Phillipe Guy, Directeur Général de la SARA
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C O N S E I L D E L’ A V O C A T E
LE CONTRAT DE CONSTRUCTION DE MAISON INDIVIDUELLE (CCMI) Chantal MEZEN Avocat à la cour
Immeuble Rocade Entrée A- 3ème étage Fort-de-France Tél : 05.96.64.51.46
05.96.02.02.23
Port : 06.96.32.91.69 Télécopie : : 05.96.79.59.44 chantalmezen@outlook.com
Le Contrat de Construction de Maison Individuelle (CCMI), entre dans le cadre des dispositions des articles L. 231-1 et suivant du Code de la construction et de l’habitation (CCH) telles qu’elles résultent de la loi n°90-1129 du 19 décembre 1990. Toutes les dispositions légales relatives au CCMI sont d’ordre public, c’est-à-dire qu’il ne peut y être dérogé contractuellement.
Cette présentation juridique synthétique qui s’adresse à un public non initié demeure non exhaustive ou partielle. En outre, en raison de l’exigence du format et des contraintes dactylographiques, des subtilités juridiques n’y ont pas été exposées.
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l s’agit d’un contrat rédigé par écrit sous peine de sanctions pénales pour la construction d’une maison individuelle ou d’un immeuble ne comportant pas plus de deux logements destinés au même maître de l’ouvrage (vous), à usage d’habitation ou à usage mixte (habitation et professionnel) sur un terrain appartenant au maître de l’ouvrage. L’obligation de conclure un CCMI vise tout constructeur qui se charge des travaux de mise hors d’eau (couverture et étanchéité) et hors d’air (portes et fenêtres). Il peut être conclu avec ou sans fourniture de plan. Dans le premier cas, vous faites construire votre maison d’après un plan que le constructeur a proposé ou fait proposer. Dans le second cas, le constructeur se charge de l’exécution des travaux de gros œuvre, de mise hors d’eau et hors d’air. C’est le contrat le plus sécurisé, en ce sens qu’il protège le maître d’ouvrage et encadre strictement la construction du bien.
Un contrat de construction sécurisé Le CCMI présente plusieurs avantages non négligeables pour le maître de l’ouvrage, et notamment : •Un interlocuteur unique, le constructeur : vous n’aurez plus à coordonner les différents intervenants sur le chantier. Le constructeur se charge de l’encadrements de ces professionnels et vous rend compte de l’évolution du chantier ;
•Le prix définitif affiché dans le contrat : le contrat doit indiquer le coût total de votre maison en précisant : CCH: Article L231-2 –d et Article R231-5 du CCH. En effet, le montant affiché sur le contrat doit correspondre parfaitement au coût total de la construction, et ce montant comprend à la fois la construction, ainsi que le coût des travaux réservés. Notez que le prix de départ peut être modifié, mais uniquement sur votre demande ; • Le déblocage des fonds réglementé : conformément aux articles L231-2 et R231-7 – I du CCH. Vous devrez effectuer un premier versement de 5 % à la signature du contrat, 35 % du montant de la maison devront avoir été versés au moment de l’achèvement des fondations, 70 % du montant de la maison devront avoir été versés au moment de la mise hors d’eau, 95 % du prix de la maison devront avoir été versés au moment de l’achèvement des travaux, les 5 % restants sont versés à la livraison de la maison, à condition que vous n’émettiez pas des réserves ; •Les pénalités de retards : les pénalités prévues en cas de retard de livraison conformément aux articles L231-2, L231-4-I et Article R231-14 du CCH, concernent le délai de réalisation des conditions suspensives, le délai d’ouverture du chantier et le délai d’exécution des travaux. Si le CCMI reste le meilleur « garde-fou », il n’empêche pas certaines mauvaises surprises.
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Les recours en cas de litiges La non-conformité au permis de construire et les malfaçons restent courantes. Parmi les litiges les plus fréquents, on peut noter la mauvaise implantation du bâtiment, les défauts d’imperméabilisation ou plus globalement les gros œuvres négligés. Que faire ? •Une mesure d’urgence, le référé Vous pouvez avoir recours à une procédure rapide dite de « référé » par laquelle le juge peut ordonner une expertise, voire le paiement de dommages et intérêts provisoires. Il importe de noter cependant que les décisions issues du référé sont provisoires et le recours au référé s’accompagne généralement d’une action au fond. •L’action au fond Vous pouvez assigner le constructeur devant la juridiction civile c ompétente qui tranchera le litige. Il s’agit ici d’obtenir une décision pérenne. Le recours à l’avocat est fortement conseillé, voire obligatoire dans certains cas. Par ailleurs, si vous êtes victime d’une publicité trompeuse, si vous constatez l’absence de garantie de livraison à prix et délais convenus, si vous n’avez pas conclu de contrat écrit ou si vous ne pouvez exercer votre droit de rétractation, vous pouvez le signaler à la Direction départementale de la protection des populations de votre département. Magazine MAISONS CRÉOLES MARTINIQUE n°134
CABINETS D’AVOCATS
Dignité Conscience Indépendance Probité Humanité
Chantal MEZEN
Audrey LISE-CADORÉ
Chantal SAINT-CYR
Avocat
Avocat
Avocat
Docteur en droit
DESS de droit des procédures
Diplômée Notaire
Maître de Conférences à l’Université des Antilles Droit des sociétés Droit de la concurrence et de la distribution Droit des contrats Droit de la famille
Certificat de sciences criminelles Droit civil et commercial Droit des contrats Droit des personnes et de la famille Procédure d’appel
6, lot. Barbinet • Dillon 97200 Fort-De-France Tél : 0596 64 51 46 • Fax : 0596 79 59 44
Mandataire en transactions immobilières Droit des successions et des libéralités Droit de la copropriété Droit Immobilier et droit des biens Droit rural
179, Bd Saint-Germain 75007 Paris Tel : 09 81 29 57 18 • Fax : 09 81 40 99 49
.2 MAISON DE RÊVE
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Photos : © Mustique
VILLA
AURORA
Île Moustique Partons à la découverte de cette villa contemporaine au style britannique colonial, qui offre une vue imprenable sur les Grenadines, sur la côte caraïbe et atlantique.
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E
n mars 2007, le célèbre Architectural Digest, présentait cette vaste villa caribéenne, en ouvrant son article sur une phrase mémorable : « Quelle sorte de cadeau de mariage offrez-vous à une princesse ? ». Cette question faisait référence au don de la propriété « Les Jolies Eaux » sur l’île exclusive de Mustique, par
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Colin Tennant à la princesse Margaret, mais la question se pose à nouveau maintenant que la duchesse de Cambridge - Kate Middleton - et son mari, le prince William, passent dans une villa voisine, leurs vacances d’hiver. Surnommée la « Villa Aurora », la demeure de cinq chambres se loue généralement 23000 $ par semaine.
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La Villa Aurora est idéale pour les familles. La maison principale dispose de trois chambres à coucher (dont deux peuvent être communicantes), toutes avec salle de bains et dressing. Chaque salle de bains privative suit le style classique et prestigieux de la maison. Deux chambres doubles supplémentaires sont
disponibles dans le charmant cottage Jasmine, un refuge privé de 2 chambres avec son propre salon, sa salle à manger et une piscine privée construite dans les rochers, avec solarium. Le Jasmine Cottage peut également être loué seul pour une lune de miel. Au centre de la maison se trouvent les superbes piscines : une grande piscine, un petit bassin profond et une longue piscine pour enfants peu profonde. La maison dispose d’un magnifique salon intérieur, parfait pour recevoir avec son mobilier sophistiqué, mais aussi pour se détendre. Ce dernier nous plonge tout en douceur dans un univers marin subtil,
sublimé par des coquillages et des coraux aux teintes rosées. L’attention aux détails est la spécialité d’Aurora. Exemple avec la vaisselle en porcelaine, réalisée sur mesure et signée du nom de la Villa. La plage principale est Macaroni Bay, visible depuis le Jasmine Cottage. Elle offre de belles vagues ainsi qu’une pelouse pour pique-niquer. Une autre plage plus calme, Lagoon Beach, se situe côté mer des Caraïbes. Parfaite pour les enfants. Un chemin rocheux vous mènera de cette plage à la baie isolée de Geliceaux... pour des vacances en toute sérénité.
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.2 HÔTEL DE RÊVE
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CHEVAL BLANC RANDHELI Photos : © Cheval Blanc Randheli
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uvert en novembre 2013 aux Maldives, le Cheval Blanc Randheli est la deuxième Maison du groupe LVMH Hotel Management. Il se situe dans l’inaltéré atoll de Noonu, à 40 minutes au nord de Malé, dans le décor préservé de l’archipel des Maldives. Ce refuge intime et contemporain de 46 villas vient compléter les autres propriétés du groupe, en offrant le même décor stylisé et relaxant dans une atmosphère détendue au cœur de l’océan Indien.
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Eden élégant et raffiné, Cheval Blanc Randheli est l’œuvre du célèbre architecte Jean-Michel Gathy. En parfaite harmonie avec le paysage paradisiaque qui l’entoure, où se côtoient végétation luxuriante et lagon turquoise, chaque villa se découvre comme une oasis de calme et de volupté. Chacune d’elles abrite un univers accueillant et intime, dans un enchaînement de volumes spectaculaires que des portes en bois monumentales peuvent transformer en espaces plus privatifs au gré des envies.
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…entre la luxuriante végétation et les eaux cristallines de l’océan…
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Conçues dans un esprit loft, les villas conjuguent sens du détail et mobilier sur-mesure pour offrir une expérience résidentielle exclusive. Dans une esthétique mêlant inspirations locales et sensibilité contemporaine, les matériaux insulaires tels que le teck, le rotin, le bambou, le chaume et les noix de coco sont revisités avec des lignes graphiques et des volumes inédits. Une subtile palette de couleurs associe les tonalités élégantes de blanc et de taupe à la vivacité du jaune pop et du vert acidulé. Une collection de 45 spots colorés signée Vincent Beaurin explore dans chaque villa les richesses du spectre chromatique. Installées entre la luxuriante végétation et les eaux cristallines de l’océan, chacune des 46 villas, est un refuge privatisé offrant une expérience unique et une notion d’espace spectaculaire. Toutes ont un large salon, des chambres spacieuses, un double dressing et une salle de bain conçue tel un puits de lumière avec douches intérieure et extérieure, ainsi qu’une piscine privée de 12,5m et une pergola ou un pavillon pour le dîner. A bord d’un dhoni traditionnel, les hôtes rejoignent le rivage de l’île du Spa Cheval Blanc, sur laquelle six villas de traitements surplombent les eaux du lagon afin d’offrir aux hôtes tranquillité et relaxation. Avec des espaces de vie et des prestations hors du commun - dont une piscine de plus de 25 mètres de long - Cheval Blanc Randheli Private Island propose une expérience de confort, d’espace et de raffinement ultime.
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Texte par Christine MOREL
LA SEMAINE BLEUE
Le confort DE NOS SENIORS Autrefois la retraite était considérée, en quelque sorte, comme le « début de la fin ». De nos jours, grâce aux avancées de la médecine, aux meilleures conditions de vie, de travail et à une meilleure alimentation, c’est une nouvelle vie qui commence.
L
es retraités peuvent enfin prendre le temps de s’adonner à divers loisirs et activités : on les retrouve d’ailleurs souvent investis comme bénévoles au sein d’associations sportives, caritatives, culturelles, en charge de la garde des petits-enfants, dispenser du soutien scolaire … Aujourd’hui la soixantaine rime heureusement souvent avec disponibilité et dynamisme.
À quel âge devient-on un senior ?
Le vieillissement de la population est un sujet préoccupant à l’échelle nationale mais plus encore en outremer. En 2040, les personnes de 75 ans et plus représenteront 14,6 % de la population française contre 9,1 % en 2015. Or, en Martinique et Guadeloupe, la progression est bien plus rapide : vers 2030, les personnes âgées de 60 ans et plus représenteront 40 % de la population en Martinique et quasi 30 % en Guadeloupe. La Martinique deviendra alors la région française la plus âgée suivie par l’île sœur. (Chiffres INSEE)
Toutefois la définition d’un senior n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Tout est effectivement très relatif lorsque l’on sait qu’un athlète est désigné comme senior avant ses 30 ans dans la sphère sportive professionnelle ! Associé au monde du travail, le terme senior concerne les 50-55 ans ; au regard de la Sécurité Sociale, les personnes de 60 et plus sont répertoriées comme « âgées ; au plan mondial, l’ONU qualifie de personnes âgées la tranche d’âge entre 60 ans et … 122 ans (âge reconnu à ce jour pour la personne la plus âgée au monde).
Le terme de senior, issu du latin, qui signifie « plus âgé » est venu r emplacer celui de vieux, jugé dévalorisant et à connotation négative de nos jours. Ainsi utilise-t-on les appellations de 3e et 4e âge ou encore les vocables septuagénaire, octogénaire … qui ont l’avantage de souligner la tranche d’âge.
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La perception de nos aînés s’avère bien différente car des études tendent à montrer que l’on se sent senior plutôt à partir de 70 ans sans pour autant se définir comme vieux. Quelles solutions pour adapter l’habitat aux seniors ? Avec le poids des ans, les gestes du quotidien deviennent plus difficiles à effectuer même sans une perte de mobilité sensible. Le simple fait de se déplacer, se laver, faire la cuisine … peut devenir complexe.
Grâce à l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé, la majorité des seniors souhaitent pouvoir rester à leur domicile le plus longtemps possible. La prévention demeure donc un axe majeur dans le maintien à domicile. Elle permet de retarder ou de limiter la perte d’autonomie selon le niveau de dépendance en prévenant certains accidents ou chutes par des équipements spécifiques. Certains opérateurs publics locaux ont compris l’enjeu et ont mis en place, depuis quelques années, un « plan senior » en termes de logements sociaux aménagés pour répondre aux besoins des personnes âgées.
…l’habitation doit être étudiée pour faciliter l’accès aux pièces et prévoir de nombreux points d’appui…
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En premier lieu, la circulation dans toute l’habitation doit être étudiée pour faciliter l’accès aux pièces et prévoir de nombreux points d’appui. Les glissades et les chutes peuvent être limitées par l’installation d’un revêtement de sol antidérapant ; les tapis doivent être fixés au sol ou supprimés. Les barres de seuils de portes et des baies vitrées constituent des obstacles qui peuvent provoquer une chute : elles peuvent être signalées par des bandes de couleurs au sol (cette astuce fonctionne également pour indiquer un changement de revêtement de sol).
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Qui sommes-nous ? France Assos Santé Martinique regroupe une grande diversité d’associations intervenant dans le champ de la santé. On y retrouve des associations de personnes malades, de personnes en situation de handicap, de personnes âgées, de consommateurs, de personnes en situation de précarité et de familles. Son but est d’approcher de manière collective les problématiques concernant les usagers du système de santé afin de représenter et défendre les intérêts communs de tous et d’assurer le développement de la démocratie en santé. Ainsi, France Assos Santé Martinique met à la disposition du public, la documentation relative à leurs droits en santé, au sein de ses locaux, dans les centres sanitaires et médico-sociaux, dans les établissements sanitaires, lors de tenue de stands ou tous autres évènements grand public, manifestations et actions locales.
Le saviez-vous ? « J’ai le droit d’exprimer mes observations et/ou réclamations au sein d’un établissement » Toute personne peut s’informer sur ses droits, échanger ou bénéficier d’un accompagnement afin de signaler un évènement ou effectuer une réclamation en contactant les représentants des usagers. Le représentant des usagers a pour rôle de défendre et de veiller au respect des droits des usagers. Pour cela, il siège dans différentes instance de santé et dans tous les établissements de santé, en Martinique. Vous pouvez les contacter en vous rapprochant de l’accueil de chaque établissement ou en sollicitant les services de France Assos Santé Martinique. « Je peux obtenir mon dossier médical, à tout moment » Toute personne concernée peut obtenir auprès d’un professionnel de santé ou d’un établissement, toutes ses informations de santé tels que les résultats d’examen, les comptes rendus, les protocoles et prescriptions (ordonnances), les correspondances entre professionnels de santé, les radiographies, etc. Vous pouvez faire votre demande par lettre recommandée avec accusé de réception accompagnée d’une copie de la pièce d’identité de la personne concernée. « Je peux rédiger mes directives anticipées » Toute personne peut faire connaître par écrit ses volontés relatives à sa fin de vie concernant les conditions de poursuite, de limitation, d’arrêt ou de refus de traitements ou d’actes médicaux dans le cas où elle serait hors d’état de les exprimer. Vous pouvez rédiger vos directives anticipées à tout moment, sur papier libre ou selon les modèles disponibles réalisés par les services de l’Etat. Dans le prochain numéro, vous découvrirez d’autres droits en santé : Les recours possibles en cas d’accident médical pour reconnaissance, réparation et/ou indemnisation / La Complémentaire Santé Solidaire / La personne de confiance / Les revenus de remplacement en cas d’arrêt maladie ou d’invalidité.
Quelques actions menées
• Actions de proximité d’information et de sensibilisation sur les droits en santé des usagers. • Formations spécifiques et continues pour les représentants des usagers (RU) du système de santé et des bénévoles associatifs. • Actions de sensibilisation et de plaidoyers sur des sujets d’actualité régionale. • Etudes coconstruites avec les associations de patients et d’usagers sur des thèmes de santé.
ou n juridique z Une questio é ? Appele nt sa la à sociale liée
Nous contacter : Immeuble Le Trident • Bât A • Cité Montgérald • 97200 Fort de France Tél : 0596 70 20 38 • Fax : 0596 73 04 94 martinique@france-assos-sante.org • www.france-assos-sante.org
de 9h appel local Au prix d’un
à 12h
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Les fils électriques ne doivent pas être laissés au sol mais fixés en dehors des zones d’accès. En cas de passage en fauteuil roulant, en déambulateur ou avec des béquilles, le bon sens invite à disposer le mobilier de façon à faciliter le passage, à installer des portes coulissantes, plus faciles à manier d’une seule main. Le positionnement judicieux de certains meubles dans chaque pièce, la pose de barres d’appui fixées au mur permettent de sécuriser le passage d’une pièce à l’autre. La mise en place d’un éclairage adapté, sans zones d’ombres, est conseillé (avec des interrupteurs à la bonne hauteur). Autre solution, le cheminement lumineux qui se déclenche grâce à des détecteurs de mouvement. Il permet de sécuriser le trajet d’une pièce à l’autre à toute heure du jour ou de la nuit. La chambre, lorsqu’elle est située à l’étage, peut rester accessible par l’installation d’un monte-escalier. Cet équipement est prévu pour les escaliers droits ou tournants. Des plateformes élévatrices sont disponibles pour les personnes en fauteuil roulant. Si le logement ne dispose que
de quelques marches, la pose de bandes antidérapantes sur chaque nez de marche et l’installation d’une seconde main courante permettent de sécuriser la descente et la montée. Le rangement des placards doit être conçu de façon à placer les objets et vêtements les plus utilisés à portée de main.
télécommande, de placer les poignées des portes de placard à la bonne hauteur contribue à faciliter des actions répétitives et indispensables.
Le choix du mobilier constitue un atout de taille pour offrir plus d’autonomie sans pour autant s’orienter vers des équipements médicalisés si ces derniers ne s’avèrent pas nécessaires : le choix de rehausser un lit avec des pieds plus hauts, d’installer un lit électrique à
Dans la salle de bains, un seul mot d’ordre : rendre la pièce sûre grâce à un sol antidérapant et en facilitant l’accès aux installations sanitaires. La douche à l’italienne ou avec receveur ultra-plat (sans différence de niveau au sol) est recommandée pour éviter le risque de chutes et de glissades.
Des agencements spécifiques pour la cuisine et la salle de bain
Il existe différents modèles d’assises de douche (tabouret, chaise de douche, siège mural rabattable ou escamotable) qui peuvent venir en complément
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la définition d’un senior n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît d’une barre d’appui pour garantir une sécurité optimale. Les WC et lavabos surélevés, les robinets thermostatiques apportent également un confort supplémentaire. Côté cuisine, la sécurité prime également par le choix d’équipements adaptés (four à tiroir et plaque à induction pour limiter les risques de brûlure, électroménager avec signal lumineux, hauteur des placards adaptés …).
LES AILES DES ANGES L’association qui concilie service à la personne, silver-économie et innovations de services
LA BULLE D’AIR NOCTURE
Pour soulager les familles pendant la nuit
LE RELAYAGE-EXPÉRIMENTATION Dispositif de répit continu à domicile (24h/24 6 jours 5 nuits maximum)
LA COLOCATION SÉNIORS
Une dynamique d’innovation sociale portée par l’association les Ailes des Anges, une première en Martinique
LES AILES DES ANGES
122, rue Léon GONTRAND-DUMA S 97232 LE LAMENTIN - 0596 39 70 04 lesailesdesanges@live.fr
La domotique, une aide fonctionnelle
donnent également droit à un crédit d’impôt.
Sans demander un investissement conséquent, il est possible de gérer l’éclairage, l’ouverture et la fermeture des volets roulants et des stores, le système d’arrosage … sans avoir à se déplacer.
Étant tous concernés par le vieillissement, il serait donc judicieux, lors d’une construction ou de l’achat d’une maison, d’anticiper les aménagements qui deviendront nécessaires quelques décennies plus tard (privilégier un logement de plain-pied, prévoir une évacuation de la douche dans le sol, placer la salle de bains et la toilette près de la chambre …).
Selon le type de logement, son réaménagement peut venir faciliter la vie d’un aîné toutefois certains nécessitent des travaux plus importants avec un coût conséquent. Des aides sont disponibles auprès de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANHA), des caisses de retraites ou des collectivités. Ces dispositifs sont accessibles aux locataires et aux propriétaires et peuvent être soumis à des conditions de ressources. Certains équipements
Un rapport, destiné à la préparation de la loi sociale sur le financement de la dépendance, a été présenté par les députées Stéphanie Atger et Ericka Bareights (également ancienne ministre des Outremers sous le quinquennat de François Hollande). Le document pointe l’accélération du vieillissement
Selon le type de logement, son réaménagement peut venir faciliter la vie d’un aîné
notamment dans nos régions et formule plusieurs recommandations parmi lesquelles le besoin de repenser le logement des personnes âgées. Retrouvez plus d’informations sur www.pour-les-personnesagees.gouv.fr ou auprès de l’ADIL de votre région. Le grand âge doit être perçu comme source de richesse, de sagesse et d’enseignement. Les personnes âgées nous confrontent, certes, à notre condition humaine et à notre destin inéluctable qui est de vieillir. Mais à l’inverse des mentalités européennes qui tendent à mettre à l’écart les aînés, nos sociétés a ntillaises conservent encore cette notion de respect à l’égard des personne âgées.
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POUR BIEN VIEILLIR CHEZ SOI
AVEC LA CGSS
Pour vivre la retraite avec le plus de sérénité et de joie, pouvoir vieillir chez soi peut être déterminant ! Pour votre confort et votre sécurité, la Caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) de Martinique vous accompagne dans cette étape de vie. L’aide à l’Amélioration de l’Habitat (AAH) : un dispositif général qui se décline pour les retraités. Adapter son intérieur pour maintenir son autonomie et continuer de s’épanouir chez soi est primordial. La CGSS Martinique vous soutient dans ce nouveau projet de vie, grâce aux prestations inscrites dans les dispositifs d’Aide à l’Amélioration de l’Habitat et du Cadre de Vie. Les prestations pouvant être prises en charge par la CGSS Martinique Retraité depuis au moins 6 mois, vous pouvez vous rapprocher de la CGSS et demander l’aide « Pour Bien vieillir chez soi ».
La CGSS vous accompagne.
Vous remplissez les critères d’autonomie, de ressources et d’affiliation ? La CGSS mandatera, suite à votre demande, un évaluateur conventionné qui évaluera votre situation. Il vous dispensera tous les conseils essentiels en termes de prévention des difficultés au domicile ; rapidement, vous pourrez engager vos travaux d’adaptation, et être remboursé sur la présentation de vos factures acquittées. Le montant maximum de l’aide à l’amélioration de l’habitat s’élève à 3500€ par an et par personne et se détermine en fonction des travaux et des ressources financières du bénéficiaire (de 35 à 63% du montant des travaux selon la prestation).
L’amélioration de l’habitat, mais pas seulement ! La CGSS propose une large palette d’outils et d’aides financières pour l’accompagnement des retraités au domicile. Sur estimation sociale, une aide de secours exceptionnelle maximale de 770€ (par personne/an) pourra être accordée aux bénéficiaires en situation financière délicate pour réaliser de menus travaux ou s’acquitter de factures liées au logis. Dans le cadre des catastrophes naturelles, un dispositif similaire appuie les retraités sinistrés pour la réparation de leur bien. Enfin, n’hésitez pas non-plus à vous rapprocher de la CGSS pour bénéficier du « Kit Prévention » : il apporte une aide technique supplémentaire pour améliorer le confort de vie et faciliter les déplacements à l’intérieur de la maison (barres d’appui, rehausseurs de WC, main-courantes…). Ici, l’enveloppe allouée maximale sera de 300 €, en fonction du forfait retenu suite à l’évaluation des besoins, en complément d’une aide déjà allouée (Amélioration de l’Habitat, Plan d’Aide Personnalisé – PAP, pour les aides à domicile ou Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation – ARDH, pour votre période de convalescence à domicile).
INFOS PRATIQUES :
Pour aller plus loin et connaître les différents dispositifs, les conditions d’attribution et les démarches à effectuer, RDV sur : www.cgss-martinique.fr www.lassuranceretraite.fr
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LA SOCIÉTÉ MARTINIQUAISE D’HLM ET SA PROXIMITÉ
FACE AU VIEILLISSEMENT DE SA POPULATION LOCATIVE Le vieillissement de la population est un phénomène socio-économique qui touche le domaine du logement. Il est nécessaire de s’adapter dès aujourd’hui à l’accueil des personnes âgées dans notre patrimoine locatif. Crystelle DIB-PITROLLE / Patricia VENTADOUR
La politique de maintien à domicile des personnes âgées, y compris celles en situation de dépendance, favorise les réflexions autour de nouveaux dispositifs expérimentaux [1]. Les bailleurs sociaux de Martinique – hébergeant aujourd’hui le quart de la population martiniquaise – doivent faire face à une population de résidents vieillissants. En 2014, le nombre de martiniquais de plus de 60 ans était de 92 000, dont plus d’un tiers âgé d’au moins 75 ans. Par ailleurs, 64% des seniors résidant à domicile vivent seuls. [2] La Société Martiniquaise d’HLM s’investit depuis plus de dix dans la prise en compte du vieillissement, aussi bien dans sa politique de construction et de réhabilitation, que dans la qualité de service rendu [3].
Actuellement, plus de 2 000 logements sont occupés par des locataires de 65 ans et plus. Les 75 ans et plus représentent plus de 8% des locataires en titre et sont essentiellement des femmes, vivant seules. Depuis 2010, 8 résidences dites Silver ont été livrées. Ces dernières, constituées essentiellement de F2, adaptées aux personnes à mobilité réduite, ont pour objectif d’assurer une pérennité résidentielle aux locataires, même les plus âgés. Dans la continuité de ces actions, la SMHLM a jugé essentiel de poursuivre ses démarches visant à améliorer l’accueil et le maintien à domicile des résidents âgés. Or, le vieillissement de la population est accompagné d’un fort risque de
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dépendance ou de maladies chroniques ou neurodégénératives. Notons qu’en 2014, 17% des martiniquais âgés entre 75 et 85 ans étaient en situation de perte d’autonomie. [2 ibid] C’est dans cette optique que la SMHLM a engagé une réflexion sur la mise en place d’un dispositif pouvant, à la fois, se développer de façon pérenne au sein de son patrimoine locatif, et, pourquoi pas, être dupliqué chez d’autres bailleurs. L’objectif de cette recherche action est double : • Il s’agit de repérer les signes précurseurs de problèmes de santé pouvant s’avérer gênants pour les autres résidents ; • Et accompagner le résident âgé à la mutation vers un logement plus adapté. Magazine MAISONS CRÉOLES MARTINIQUE n°134
La démarche Recherche-Action 4 phases vont animer cette démarche sur les 2 prochaines années : • Enquêtes prospectives, réalisées auprès des concierges pour mieux cerner leurs difficultés face à l’accompagnement des locataires âgés et leurs stratégies de résolution • Enquête auprès des locataires de 75 ans et plus afin de recueillir leurs attentes et leurs besoins vis-à-vis de notre proximité, nos logements et nos services • Construction commune des outils avec l’ensemble du personnel de proximité et déploiement (expérimentation-observation) • Retours d’expérience à froid pour évaluation et mesures correctives des « outils »
La première phase s’est achevée en début d’année 2020. Les concierges sont unanimes quant à reconnaître que le résident âgé a besoin d’être écouté car il est primordial pour ces professionnels de rompre l’isolement et la solitude de ces locataires. Cela entraîne deux types de stratégies : • L’aide qui va du menu service (bricolage…) au service plus élaboré (papiers administratifs à remplir…) • Donner du temps qui implique souvent de repérer les résidents âgés les plus fragiles afin de leur consacrer un vrai temps d’écoute. Toutefois, conscients de leurs limites, ils font ressortir des besoins d’outils communs qui leur permettraient de « parler le même langage » aussi bien en interne, qu’avec des professionnels du secteur médico-social. L’accompagnement des résidents montant en âge peut s’avérer ardu quand arrivent des troubles du comportement « qu’on n’a pas vu venir » … Autre constat partagé par l’ensemble des salariés de proximité, quelle est la définition de la personne âgée ? Faut-il mieux dire « sénior », « résident âgé » ou « personne âgée » ? Chacun tente de donner sa définition en tenant compte de trois critères : l’âge, l’autonomie et les besoins. Il en ressort qu’il n’y a pas un profil type de personnes âgées mais bien des personnes âgées avec des profils, des attentes et des besoins différents. Pour demain… Les équipes de proximité - concierges mais aussi chargés de clientèle, chargés de recouvrement, etc - sont confrontés à la réalité sociale du vieillissement de la population locative. La phase 2 est en cours de réalisation et toute la société est mobilisée pour aller au bout de cette nouvelle démarche pour apporter une meilleure qualité de service aux locataires âgés.
Le concierge à la SMHLM Interlocuteur de proximité des locataires, il représente la société sur le terrain. Il doit développer la relation avec les locataires. Il contribue à la qualité des prestations rendues en matière d’entretien du cadre de vie de nos résidences et à celle des services rendus par la SMHLM. Ses déplacements sur site doivent être fréquents et quotidiens dans le but : • de développer une relation de proximité privilégiée avec les clientslocataires, • de s’assurer une bonne connaissance du patrimoine de ses résidences Il participe à l’entretien et à la propreté de ses résidences. Il contribue au maintien de la tranquillité, de a qualité de vie de ses résidences. Véritables vigies, les concierges sont devenus, au fil des années, des acteurs incontournables de notre stratégie. Magazine MAISONS CRÉOLES MARTINIQUE n°134
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Références [1] loi n°2015-1776 relative à l’adaptation de la société au vieillissement de la population (dite « ASV ») du 28 décembre 2015. [2] https://www.insee.fr/fr/statistiques/3560209, Perte d’autonomie précoce des seniors tempérée par l’aide de l’entourage, Insee Flash Martinique, n°92, paru le 13/06/2018. [3] https://www.senioractu.com/ Remise-des-prix-Hlm-partenairesdes-ages_a20315.html, Remise des prix « Hlm, partenaires des âgés », article publié le 29/09/2017.
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Texte : Carol’ann AJANANY
AMÉNAGER SON ESPACE BUREAU CHEZ SOI
P C’est la rentrée et quelle drôle de rentrée ! Après des mois de confinement à la maison, il se peut que nous ayons pris goût au home office. Travailler dans un environnement familier, trouver son rythme et sa routine laisse souvent place à une productivité boostée.
our ceux qui ont la chance de poursuivre l’aventure du télé-travail ou ceux qui souhaitent dédier un coin de la maison à un espace travail, dans ce dossier spécial rentrée, nous décryptons avec vous les différentes étapes de l’aménagement d’un bureau à la maison. Et qui dit home office, dit bureau, la pièce maitresse de votre aménagement. Commencez par déterminer son emplacement. Si vous avez toute une pièce à disposition, préférez une position centrale et évitez de vous retrouver dos à la porte.
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Si vous ne disposez que d’un coin de votre habitation, il existe deux écoles. Face au mur pour améliorer la concentration ou alors face à une ouverture pour profiter de la vue. La deuxième option nécessite néanmoins quelques aménagements. En travaillant sur un écran, attention aux faux jours et aux reflets. Des rideaux, des stores ou des volets vous permettront de réguler la luminosité en fonction de l’heure et de créer ainsi une ambiance agréable dans la pièce. Hormis la position du bureau, son choix est également primordial. Analysez vos
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besoins ainsi que vos tâches quotidiennes afin que votre surface de travail soit adaptée à vos modes de fonctionnement. Avez-vous besoin d’un retour ou d’un plan unique ? Quelle profondeur ? Avez vous besoin d’être à plat ou un bureau d’architecte permettant l’inclination vous serait plus profitable ? A l’instar de nos amis suédois, un bureau réglable en hauteur pour travailler tantôt assis, tantôt debout ? L’aspect est également un critère important, en bois brut, en verre, surface lisse ou en relief ? Prenez le temps de choisir avec attention votre bureau afin de créer votre espace de rêve. Pour optimiser à la fois l’espace et la créativité, misez sur les rangements. Choisissez des rangements fermés pour les outils, dossiers… le moins souvent utilisés, comme de jolies boîtes. Préférez des rangements ouverts, comme des pots ou panières, pour
dans lequel vous serez heureux de vous rendre et passer du temps. Oubliez le mobilier austère d’entreprises, les chaises à petites roues noires et les tapis de souris en mousse. Un joli bureau en bois clair et une chaise couleur vert d’eau, des classeurs pastel ou encore quelques vases pour accueillir des fleurs fraîches en début de semaine. Pour un apaisement total, quelques plantes vertes pour régénérer l’oxygène et améliorer la concentration. Enfin, faites vous plaisir avec une ou plusieurs illustrations pour compléter le style de votre bureau, des photographies d’artistes locaux ou encore un tirage d’une de vos photos Instagram préférées, viendront parfaire le lieu.
Prenez le temps de choisir avec attention votre bureau afin de créer votre espace de rêve. ce dont vous avez besoin à portée de main. Si vous utilisez quotidiennement beaucoup de documents papiers, un bureau équipé de tiroirs accessibles permettra une meilleure organisation de votre espace de travail. Enfin, l’un des avantages d’installer un bureau à la maison, c’est bien évidement la décoration. Apportez votre touche personnelle pour un espace qui vous ressemblera à 100% et
meilleurs avantages ! D’ailleurs le mois de septembre est souvent très intéressants sur les offres de téléphonies. Regroupez les forfaits de toute la famille pour un tarif groupé. Côté automobile, profitez peut-être d’un tarif de reprise intéressant sur votre voiture. Pensez aux activités des enfants mais aussi aux vôtres! Yoga ou aquabike pour votre activité de l’année ? Rapprochez vous des centres de bien-être qui multiplient les offres suite au confinement, et attaquez septembre en toute tranquillité !
Profitez d’un peu de temps dans votre nouveau bureau pour préparer la rentrée de façon sereine ! Est-ce le moment de changer les lunettes du petit dernier ? Votre mutuelle prend-t-elle en charge l’appareil dentaire de votre aîné ? Lancez peutêtre une comparaison des différents organismes pour être sûr de bénéficier des
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Zoom sur les poses de carrelage les plus « tendance »
Texte : Carol’ann AJANANY
Choisir son carrelage peut parfois s’avérer être un long et pénible processus. Beaucoup de choix ou pas assez, peur de se lasser ou regret de ne pas avoir osé, on vous facilite la tâche en décryptant les tendances carrelage pour l’année 2020 !
Tendance XXL
I
l est le loin le temps des petits carreaux marron qui recouvraient les sols de nos grands-parents. Si l’époque a changé et que les carreaux blancs 15 x 15 cm ou le minimalisme ont eu leur moment de gloire, il est temps de voir plus grand. On commence à parler de carreaux grand format à partir des dimensions 60 x 60 cm, mais une plus large gamme tend à s’installer dans nos intérieurs. On les aime pour leur modernité mais aussi pour l’impression d’espace et d’harmonie qu’ils procurent. Ils ne sont pas réservés aux grandes pièces, ils s’accommodent d’ailleurs dans la chambre ou la salle de bains pour agrandir la pièce grâce à ce format particulier qui fait disparaitre l’effet de joint au sol. A la fois esthétique mais aussi pratique, le carrelage XXL peut également se poser dans les pièces dites humides comme la cuisine ou la salle de bains. Choisissez un modèle 120 x 120 cm imitation bois, pour une douche à l’italienne au style scandinave ou un carrelage extra-large mural effet béton ciré pour moderniser votre cuisine.
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Du blanc au mur ! Qui a dit que le carrelage devait se limiter aux sols ? Que ce soit dans la cuisine ou la salle de bains, le carrelage mural s’avère être une option plus que pratique et désormais également design. Le carrelage mural blanc apporte lumière, fraîcheur et offre plus de possibilités en termes d’aménagements. Peu importe la finition, mat ou brillant, les dimensions ou encore les reliefs, il est une solide option parmi tout ce choix. Une crédence blanche façon carreaux de métro révèlera une cuisine colorée ou une salle de bain naturelle bois et osier. Trop classique ? Aucun problème, découvrez un large choix de carreaux muraux blancs aux reliefs et dessins bien marqués. Optez pour un effet vieilli sur un format carré aux motifs anciens ou pour une pose originale en formant vous-même les patterns.
Carrelage, parquet ou pierre, pourquoi choisir ? Les carrelages imitation ont énormément progressé ces dernières années et il est tout à fait possible d’obtenir désormais une douche imitation marbre ou des sols effet béton ciré, tout en conservant les petits prix et l’entretien facile du carrelage. Grâce au carrelage imitation, certains rendus ne sont plus inaccessibles. L’effet métal oxydé pour les amoureux du style industriel ou encore un sol en pierre naturelle pour un look maison occitane font les beaux jours de vos intérieurs. Disponible dans un large choix de couleur et de matière, si vous rechignez à installer un sol noble et onéreux dans une pièce humide ou à fort passage, le carrelage imitation est le compromis idéal entre le style, le prix et l’entretien. Cela peut également être une astuce pour votre extérieur comme l’encadrement d’une petite piscine. Faire la jonction entre votre terrasse habitée et votre piscine en utilisant du carrelage façon parquet bois est une technique de plus en plus répandue.
Mix and Match Pastel everywhere Elles ont envahi les feed Instagram, les podiums et bientôt votre intérieur. Les couleurs pastel sont une tendance très forte en mode comme en décoration intérieure. Elles adoucissent tout en créant une touche d’originalité. Du rose baby au bleu layette, en passant par un vert d’eau rafraichissant et un jaune façon sunset, le pastel se décline à merveille dans les motifs et patterns des carreaux de ciment, autre incontournable depuis plusieurs saisons déjà. Pour une chambre romantique ou un point de lumière dans un couloir, le carrelage aux reflets pastel renforce le côté cosy et chaleureux de n’importe quel style d’intérieur.
Un savant mélange de parquet et de carrelage délimitera les espaces mais permettra aussi quelques touches de fantaisie. Si vous avez opté pour du parquet mais que vous avez succombé à la tendance carrelage graphique, disposez quelques mètres carrés de carreaux de ciment dans votre cuisine en créant une délimitation avec votre séjour. Cela vous permettra d’allier les deux matières et de créer un esthétisme unique et propre à votre maison. N’hésitez pas à vous renseigner sur le prix de la pose au m2 et ainsi préparer votre sol au mieux. C’est la seule règle dans cette tendance parquet/ carrelage car pour le reste, libre cours à votre imagination. Choisissez du carrelage effet béton ciré pour les amoureux du style industriel ou encore une belle imitation de marbre pour rendre le tout encore plus chic.
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Une cuisine bien à soi Texte : Carpe Diem
Vous êtes de plus en plus nombreux à aimer passer de bons moments à cuisiner en amoureux ou en famille. Des moments encore plus précieux s’ils ont pour cadre un espace à votre image et que vous aurez pris soin de dessiner avec l’aide de professionnels.
U
ne cuisine est avant tout un projet; autant bien le ficeler, que l’on parte sur une construction ou une rénovation. On ne saurait trop vous recommander de faire confiance à un professionnel qui chapeautera l’ensemble des opérations à réaliser pour que vous puissiez profiter d’une cuisine à la fois belle et fonctionnelle. De nombreuses enseignes se sont spécialisées sur ce secteur dans l’île et seront à même de vous guider dans la réalisation de votre projet, de vos envies. La première étape sera donc de dénicher le cuisiniste qui vous accompagnera. Il planchera avec vous sur la silhouette que prendra votre cuisine et déterminera un devis.
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Celui-ci doit indiquer dans le détail le prix des meubles de la cuisine (façades, accessoires…), le prix du plan de travail, celui de l’électroménager souhaité, le coût pour la pose de la cuisine et l’installation des appareils électroménagers, la quantité et la qualité des matériaux, les garanties diverses, les conditions de règlement ainsi que la période de validité de l’offre. Il peut comporter également les éventuels travaux nécessaires avant la pose de la cuisine (sorties électriques, arrivées d’eau…). A l’issue de ce devis, le cuisiniste vous fournira un document technique destiné aux divers intervenants (plombier, électricien), histoire de visualiser et lister tout ce dont vous avez besoin ; le plan de travail, les meubles, la crédence, l’électroménager, les accessoires (éclairage, tabourets...) sans oublier la décoration pour la touche finale. On peut recenser plusieurs tailles de cuisine : la petite cuisine (entre 3 à 6 m2), la moyenne (entre 6 et 9 m2), la large (entre 9 et 15 m2), voire l’extra-large (plus de 15 m2). Selon l’espace dont vous disposez,
Les architectes vous pourrez moduler votre cuisine. Dans une pièce carrée et rectangulaire, on pourra opter pour une disposition en L ; pour ceux qui ont une cuisine très spacieuse, une disposition en U pourra être adaptée ; dans une pièce longue et large, la disposition en couloir aligne les éléments sur deux murs se faisant face. Les professionnels conseillent de ménager un espace d’au moins 70 cm devant un plan de travail et de 90 cm devant des modules qui s’ouvrent, comme devant le lave-vaisselle et les portes de placard. On place généralement les plans de travail entre 85 cm et 95 cm de hauteur et on fixe le bar à une hauteur de 110 à 115 cm. Quant à l’emplacement du four, il est préférable qu’il soit à hauteur du regard d’un adulte qui pourra ainsi surveiller la cuisson et sortir aisément les plats.
Les indispensables Quelles que soient ses dimensions, trois éléments sont à prendre en compte pour l’aménagement du plan de votre cuisine : les plaques de cuisson, l’évier et le réfrigérateur. Les architectes les considèrent comme les trois piliers qui regroupent les fonctions principales : cuire, conserver les aliments, laver.
les considèrent comme les trois piliers qui regroupent les fonctions principales: cuire, conserver les aliments, laver Il est recommandé de les positionner à des distances plus ou moins équidistantes pour passer d’une tâche à une autre sans se fatiguer, le reste des éléments s’organisant stratégiquement autour d’eux. On retiendra donc qu’il faudra s’arranger pour ne pas trop éloigner ces trois espaces, on facilite la circulation dans la cuisine et l’accès aux appareils. Il est possible de distinguer deux types de cuisines : la cuisine aménagée, dans laquelle on trouvera uniquement le mobilier (îlot, les placards, le plan de travail, l’évier...) mais pas l’électroménager ; la
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cuisine équipée quant à elle est meublée et dispose de tous les appareils électroménagers installés avec elle. La cuisine équipée inclut également tous les paramètres de personnalisation décidés à l’avance : les rangements ajoutés, les étagères... retenons qu’il s’agit d’une cuisine complète, posée et utilisable tout de suite. Quels types d’appareils est-on susceptible d’y rencontrer ? On peut s’entendre sur un équipement de base, les appareils essentiels pour conserver, cuire les aliments et gérer l’évacuation des fumées et des odeurs : une plaque de cuisson, un four, une hotte, un réfrigérateur. Une liste qui peut aisément s’étoffer en fonction de vos besoins et usages, avec par exemple : un lave-vaisselle, un four à microondes. Et pourquoi ne pas se laisser séduire par les bijoux technologiques qui investissent avec style nos intérieurs ?
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On pense à ce mitigeur à filtration intégrée qui permet d’obtenir une eau totalement débarrassée de ses impuretés, tout en conservant ses minéraux. Innovation toujours avec ce four deux-en-un, appareil qui intègre toutes les fonctions de cuisson classiques ainsi que les options de cuisson vapeur poussées puisque l’on peut programmer par exemple une centrifugation, une désinfection et une décongélation des aliments. Autre exemple de condensé de précision : la table de cuisson accompagnée d’une sonde sans fil pour mesurer la température de la préparation culinaire et au degré près, de 50 à 230 degrés !
Une affaire de styles Le style de votre cuisine dépendra en priorité de son implantation dans votre habitation. Ces dernières années, la cuisine s’est ouverte davantage sur un coin lounge ou salon dans une cohabitation réussie. Ceux qui préfèrent une délimitation plus nette des différents espaces, pourront toujours opter pour des solutions de cloisonnement douces et élégantes, comme les verrières. Un style qui se peaufine au sein même de la cuisine où les couleurs donnent le ton, soit en total look (la tendance est au noir, au blanc, ou encore au bleu) ou par touches, en association subtile avec des matières qui savent conférer du caractère à l’espace qu’elles occupent. Les couleurs qui ont le vent en poupe ces derniers mois sont les couleurs proches de la nature ; bruns, gris, beiges, terracotta. La sobriété est souvent de
Ces dernières années, la cuisine s’est ouverte davantage sur un coin lounge
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mise avec des tonalités vert pétrole, bleu foncé, sans oublier le noir qui gagne de plus en plus de terrain en cuisine allant jusqu’à proposer de belles associations avec le blanc. Des palettes neutres qui mettent les matériaux à l’honneur. Pour un aspect chaleureux et un style qui lorgne sur l’industriel, le bois est un incontournable qui présente l’avantage de se marier avec bonheur à d’autres matériaux et finitions tels que l’acier et l’inox. L’inox, justement assure une élégance classique, intemporelle sans renoncer aux vertus hygiéniques : anticorrosion, résistance absolue à la chaleur, hygiène et sécurité alimentaire, résistance aux taches et aux acides, stabilité à la lumière et facilité d’entretien.
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noir moucheté, rouge pompéien, vert
fond de rivière, ou encore de beige...
Matière régulièrement choisie pour les plans de travail, le granit est une pierre 100% naturelle extraite dans des carrières. Il s’agit en effet d’une valeur sûre et d’une solution à la fois design et pratique (bonne résistance, nettoyage simple…) : sa très bonne résistance globale garantit une excellente longévité.
le granit est une pierre 100% naturelle extraite dans des carrières
C’est l’une des pierres le plus dures au monde. Le granit est inattaquable par la chaleur et ne craint donc pas les casseroles brûlantes et autres marmites. Il offre également une diversité de nuances de noir moucheté, rouge pompéien, vert fond de rivière, ou encore de beige...
Le quartz s’est vite imposé comme une référence pour les personnes à la recherche d’une cuisine design et tendance. Composé à 95% de cristaux naturels mélangés à un liant et
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des pigments de couleur qui permettent d’offrir des coloris et textures variés. Il a l’allure de la pierre mais ne présente pas ses irrégularités. Il existe diverses qualités de quartz suivant les mélanges opérés par les fabricants. Il est résistant aux chocs, ainsi qu’aux tâches (citron, acides…) et aux rayures grâce à sa très faible porosité. Il propose par ailleurs de nombreux coloris différents s’adaptant ainsi facilement aux goûts de chacun. La céramique, de son côté, offre une très grande facilité d’entretien, est insensible aux chocs dans l’accomplissement des tâches ménagères habituelles, résistante aux rayures, aux acides, aux taches et à la chaleur, tout en assurant hygiène et qualité alimentaire. Terminons ce tour d’horizon avec la présentation du Lapitec, un matériau anti-taches, (y compris les taches les plus tenaces comme le vin, le café, les traces de marqueur ou encore la rouille), hautement résistant aux rayons ultraviolets, ce qui fait que sa surface ne se décolore pas et ne se dégrade pas avec le temps. Sa surface non-poreuse habille avec style les plans de travail.
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Texte : Christine MOREL Photos : Simax Communication, Shutterstock
LA VALORISATION DES DÉCHETS Le terme de valorisation des déchets s’emploie lorsque ces derniers ne peuvent pas être recyclés ou bien disposer d’une seconde vie dans une ressourcerie, par exemple.
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e compostage, en utilisation agricole ou domestique, constitue un procédé de valorisation organique accessible à tous. La tonte du jardin, les restes de repas, les épluchures de légumes … sont transformés en compost et utilisés comme engrais domestique, ou à plus grande échelle, pour des parcelles tournées vers l’agriculture bio. Ces bio-déchets répondent, en effet, en tout point, au besoin d’amendement des sols appauvris précédemment par des cultures.
À savoir : La mise en décharge des déchets organiques provoque des émissions de gaz à effet de serre. Leur fermentation peut également être à l’origine d’émissions de méthane dans l’atmosphère : il est donc primordial de bien dissocier les déchets organiques des déchets ménagers.
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La dépendance énergétique de nos régions reste importante alors que leur potentiel en termes d’énergies renouvelables est considérable. Vous ne vous doutiez pas que les déchets constituaient une source d’énergie renouvelable ! Pourtant la valorisation des déchets peut effectivement prendre plusieurs formes et la production énergétique en est un volet. Plusieurs types de déchets sont concernés par la valorisation énergétique. Leur Magazine MAISONS CRÉOLES MARTINIQUE n°134
Le procédé de méthanisation atout majeur ; constituer des sources d’énergie renouvelables et produites sur place. L’intérêt est triple, car au-delà de tenter de parvenir à un objectif « zéro déchets » vers 2035, la valorisation énergétique permet le développement de l’économie circulaire et ainsi la création d’emplois locaux. La biomasse concerne l’ensemble des matières végétales entre le bois, les déchets d’exploitation forestière, les résidus de culture (dont la bagasse, la canne), les déchets verts et une partie des déchets fermentescibles de nos ordures ménagères. Elle peut être utilisée pour la production d’électricité, de biogaz ou de bio-carburant.
Les déchets organiques sont stockés dans une cuve à l’abri de l’air et en contact de micro-organismes. Leur décomposition produit du biogaz qui, une fois traité puis transformé en biométhane, est utilisé comme gaz naturel.
L’incinération La chaleur dégagée par la combustion des déchets est transformée en vapeur qui est, elle-même ensuite convertie en électricité. Ce procédé fait l’objet d’une règlementation imposant des limites d’émission et encadrant le traitement des fumées et des résidus de traitement. Plusieurs unités de valorisation des déchets organiques sont présentes en Martinique et Guadeloupe. Elles mettent en œuvre des technologies différentes.
Quelques exemples En Martinique :
En Guadeloupe :
•l’usine d’incinération de Fort-de-France qui fournit de l’électricité, •les unités de compostage et de méthanisation du centre de valorisation organique du Robert, •les unités de méthanisation des distilleries Depaz et Saint-James, •la centrale Biomasse – bagasse Galion 2 qui fournit 15 % des besoins électriques du réseau …
•la transformation de la bagasse de la sucrerie Gardel en électricité à la Centrale Thermique du Moule qui fournit 31 % de l’électricité disponible sur le réseau, •la valorisation de la bagasse et de la vinasse à la distillerie Damoiseau, •les unités de production vapeur et d’électricité et l’installation de méthanisation de la distillerie Bologne, •les unités de méthanisation de la distillerie Bonne mère et du RSMA, •l’unité de valorisation de la bagasse en électricité de la Gabarre … La valorisation énergétique répond ainsi à un besoin réel. Il convient toutefois de respecter une certaine hiérarchie : elle doit notamment être un recours ultime lorsqu’aucun des autres dispositifs de gestion des déchets ne peut être utilisé. Elle se conçoit dans le respect des étapes prioritaires que sont la prévention des déchets, la réparation des équipements, l’achat de seconde main et le recyclage.
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.2 INDOOR
Misez sur les rangements
ALTERNATIFS !
Texte : Carol’ann AJANANY
Vous vous souvenez lors de votre emménagement, vous vous étiez promis de ne pas encombrer ce joli nouveau cocon ? Un style minimaliste, une déco harmonieuse et chaque objet à sa place.
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ui mais voilà, les années sont passées, vos goûts et priorités ont évolué au rythme de la famille qui s’agrandit. On est passé de la mode scandinave à l’art de vivre australien et les petites voitures, magazines, coussins vous encombrent, il y en a partout… Peu importe l’art de la simplicité de Marie Kondo, les placards sont pleins et il faut se rendre à l’évidence : il est temps de réconcilier rangement et décoration d’intérieur. Le panier vit de beaux jours dans le monde
de l’aménagement intérieur depuis déjà plusieurs saisons. Peu importe ses influences : marocain, indonésien, ou encore ses matériaux : palme, osier ou corde ; il accueille avec style et à portée de main tous vos objets de la vie quotidienne. Pour une entrée dégagée mais aussi plaisante à l’œil, on choisit des crochets ornementaux, en bois pour rester dans l’ambiance Kinfolk ou en métal pour un look plus loft. A des hauteurs différentes pour créer du relief mais aux espacements réguliers pour
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l’harmonie, venez accrocher des paniers de ville afin de ranger votre joyeux désordre. Un panier pour les petites courses du jour, un pour les cours de piscine du petit ou pour les chapeaux et plaid de plage du week-end. C’est également une façon d’éviter de toujours racheter un cabas à la caisse des magasins. Économique et écologique, le panier est aussi utile qu’esthétique. Les petits espaces comme les entrées ne sont pas les seuls à
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pouvoir s’ornementer tout en s’organisant. Pas la place pour une grande bibliothèque mais pas envie de cacher vos livres, appareil photo et autres objets chers à vos cœurs ? Oublions les étagères classiques, place aux échelles dans toutes les tailles. Elles offrent une place de choix à vos pêle-mêle déco et permettent également de ranger les petits coins ou espaces abandonnés. On les préfère en bois clair et de taille moyenne, avec une plante pour y apporter un peu de vie. Elles sont également très simples à réaliser si vous souhaitez la matière, la couleur ou la taille parfaite pour votre intérieur. Les échelles ne sont pas réservées aux salles de bain, elles peuvent servir de petite bibliothèque dans le séjour ou encore un shoesing dans la chambre. Parfois on a envie d’exposer ses plus jolies pièces, c’est le cas pour les chaussures ou les sacs à main. Quel dommage de laisser au placard ces trésors ? Choisissez des plateaux plus larges pour y déposer confortablement quelques pièces de votre dressing sans non plus l’encombrer. On évite trop d’accumulation, place à l’équilibre !
allier style et pratique demande un peu d’imagination
Il y a une pièce en particulier où parfois, allier style et pratique demande un peu d’imagination. La cuisine, véritable pièce à vivre pour toute la famille peut-elle faciliter votre routine tout en restant belle et tendance ? Pour cela, et dans la continuité des astuces déco et éco, les bocaux en verre sont un petit miracle d’ingéniosité et de style. Vous les avez forcément vu trôner fièrement dans les cuisines impeccables des célébrités ou dans les magazines. Mais ils ne sont pas réservés à Instagram et au papier glacé ; les bocaux sont au contraire, à portée de tous, tant niveaux prix que logistique. En quelques heures à peine, transvasez les pâtes, le riz, les épices et tout autre aliment sec ; et à Magazine MAISONS CRÉOLES MARTINIQUE n°134
l’aide d’un feutre et de votre plus belle écriture, transformez vos étagères murales ou votre plan de travail.
Mais que faire de toutes ces choses, classeurs, trieurs et compagnie dont nous n’avons pas besoin tous les jours, qui doivent être en lieu sûr mais qui jurent terriblement peu importe le style de votre déco? Les malles sont une solution aussi pratique qu’authentique. Une petite fouille dans les affaires oubliées de vos grands-parents peut se révéler surprenante. Une jolie malle vintage, pleine d’histoires et de souvenirs est l’élément de rangement parfait pour apporter charme et organisation à la maison. Elles se personnalisent à l’infini : à l’aide d’une ponceuse, de peinture ou de vernis, transformez-la selon vos envies. Elles feront également un coffre à jouet parfait pour les enfants : plus d’excuse pour laisser votre salon en cours de récréation ! Vous pouvez également allier deux de ces tendances grâce à
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une malle en osier. Elles sont chics et naturelles pour un look maison de vacances. Elles habillent à elles seules l’angle d’un mur : complètement fermée ou entrouverte en laissant dépasser un joli plaid qui sert aux soirées télé. Elles font également une table de chevet pratique et audacieuse pour les amoureux des feuilles de palmier et de l’artisanat.
.3 DO IT YOURSELF
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UN TABLEAU EN LIÈGE à partir de vieux moules à gâteaux Outils et matériaux • Visseuse sans fil IXO avec l‘adaptateur de coupe universel • Télémètre Zamo III avec l‘adaptateur mètre ruban • Vieux moules à gâteaux • Plaques de liège adaptées aux dimensions des moules • Colle multi-usage ou spécilage liège • Crochets adhésifs pour cadres photo • Compas • Pointes • Crayon
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NIVEAU : FACILE DURÉE : ENVIRON 1 HEURE
ÉTAPES 1 Pour commencer, retournez les moules à gâteaux et mesurez le diamètre de leur fond à l‘aide du télémètre Zamo III (et de l‘adaptateur mètre ruban).
ÉTAPES 2 Reportez les dimensions des moules sur les plaques de liège. Pour ce faire, mesurez la moitié du diamètre — le rayon — de chaque fond de moule, et utilisez le compas et le crayon pour tracer un cercle de ce rayon sur les plaques de liège.
ÉTAPES 3 Ensuite, à l‘aide de la visseuse sans fil IXO (et de l‘adaptateur de coupe universel), découpez les disques le long des tracés.
ÉTAPES 4 Appliquez de la colle à l‘intérieur des moules et placez un disque de liège dans chacun d‘eux. Pressez fermement. Laissez sécher pendant environ 30 minutes. Fixez ensuite les crochets adhésifs au dos des moules, à distance des rebords.
Vos tableaux sont maintenant prêts à accueillir des décorations ou des pense-bêtes ! Fixez chaque tableau au mur à l‘aide d‘une pointe.
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.3 NOTRE INSPIRATION
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1. Canapé Café style rétro
4. Parasol
9. Oeil du tigre
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2. BZ Lina de Diva
5, 6, 7. Plans de travail Quartz
10. Huile de roucou
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3. Huile de coco
8. Clic Clac venturo by Diva
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1 Shopping .3
NOTRE INSPIRATION
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1. Fontaine en étain 19ème
2. Nécessaire à toilette en faïence
3. Lampe Gone with the wind
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Antiquités Ebénisterie d ‘art
.3 MON JARDIN CRÉOLE
LA REINE DE MALAISIE Textes & Photos : Angel St-Benoit
La Reine de Malaisie ou Rose de Malaisie, égérie de nos jardins créoles de par sa floraison originale et qui dure toute l’année, est endémique des forêts tropicales de la province indonésienne de Maluku, des îles Moluques, de Malaisie, où on la nomme « Indonesian Wax Ginger », du Queensland en Papouasie-Nouvelle-Guinée, du Vanuatu, d’Australie Tropicale, de Tahiti où on la désigne comme « la Fleur Ananas ». Nommée par nos voisins Anglais « Pineapple Ginger », la plante appartient à la famille des Costacées qui comprend seize espèces et au genre Tapeinochilos ananassae (Hassk .) Schum.1889. Quant au mot ananassae, il se rapporte à la forme de la fleur et à sa ressemblance avec l’ananas.
Dans le langage des fleurs la Reine de Malaisie exprime « la Beauté mais la Prudence ». 72
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DESCRIPTIF
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a Reine de Malaisie qui est une vivace à rhizomes, est très appréciée en tant que plante ornementale. Elle a besoin d’un air humide ainsi que d’un un sol léger, humifère, acide et riche. Elle se plait à l’ombre ou à mi ombre ainsi qu’à la lumière si elle est plantée à l’abri du soleil et des coups de vent. Ses tiges qui sont droites et évoquent les bambous peuvent s’élever aux Antilles à 2 mètres 50. Elles portent à leurs extrémités de longues feuilles en spirales, ovales et persistantes, longues de 8 à 15 centimètres. Les inflorescences poussent sur des tiges dépourvues de feuilles qui s’élèvent à environ un mètre. En forme de cônes ce sont des bractées cireuses et imbriquées d’une quinzaine de centimètres de long et de huit centimètre de diamètre. D’un beau rouge vif elles abritent à leurs bases de petites fleurs tubulaires, bisexuelles et de couleur jaune. Les oiseaux contribuent à la pollinisation de ces fleurs, lesquelles une fois sèchées abritent des graines noires.
PLANTATION On peut faire un semis des graines de la Reine de Malaisie après les avoir fait tremper dans l’eau durant deux jours, puis
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on les enfonce à environ un centimètre, dans un pot rempli de sable et de compost végétal mélangés, et on les place dans un endroit chaud et lumineux, mais il est plus facile de prélever directement un rhizome sur un pied mère. Une fois fanée, il est préférable de couper la fleur. Il existe des variétés plus rares à travers le monde : *Tapeinochilos recurvatum dont les bractées sont roses. *Tapeinochilos deiléphile aux incroyables fleurs d’un beau noir profond. *Tapeinochilos pubescens Ridl., aux tiges plus épaisses et aux fleurs jaune/orangé très hautes. *Tapeinochilos densum aux bractées vert pâle/jaunes. *Tapeinochilos solomonensis endémique des îles Salomon sa couleur chocolat est très rare. Les fleurs coupées de la Reine de Malaisie sont très appréciées localement, ainsi qu’en Métropole, où on les retrouve chez les fleuristes, pour leur longue tenue dans les bouquets composés. Dans le langage des fleurs la Reine de Malaisie exprime « la Beauté mais la Prudence ».
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.3 BIEN-ÊTRE
4 astuces
ANTI-STRESS
pour la rentrée Texte par Vanessa Méril-Mamert Photos : Unsplash
L La rentrée s’apparente parfois à une course effrénée. Il faut gérer les impératifs des enfants et ses propres impératifs de rentrée, on n’a plus une seule petite minute à soi, et à cela s’ajoute peut-être le stress de revoir certaines personnalités toxiques au travail. Voici quelques astuces anti-stress pour la rentrée.
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e stress est une réaction de notre corps pour s’adapter à une situation nouvelle, positive ou négative. C’est donc un processus nécessaire, mais quand il s’emballe ou devient chronique, attention les dégâts ! Troubles du sommeil, épuisement mental et physique, maladies somatiques, ou encore le fameux b urn-out, autant de conséquences d’un excès de stress. Si le stress est difficile voire impossible à éliminer au quotidien, on peut cependant apprendre à le prévenir et à le contrôler.
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1 ) Soigner son hygiène de vie Avoir une alimentation équilibrée et pratiquer d’une activité sportive régulière nous assurera d’avoir les éléments nécessaires pour mieux faire face au stress. Ainsi, on est mieux équipés lors de la survenue d’un coup de stress. Assurez-vous de faire le plein de magnésium en mangeant suffisamment de légumes-feuilles, des graines de courge, des avocats ou encore du thon frais. Si besoin, vous pouvez faire une cure de magnésium en complément alimentaire, sous forme bien assimilée comme du citrate ou du bisglycinate de magnésium. Demandez conseil à votre pharmacien(ne).
Cela vous procurera une mini décharge de dopamine, une hormone du bonheur 2 ) Utiliser la cohérence cardiaque La quoi ? Ce n’est pas une nouvelle maladie mais simplement une technique de respiration qui permet de réguler stress et anxiété. Il a été démontré qu’elle permet de réduire aussi la dépression et la tension artérielle. Essayez cette respiration qui équilibre : 5 secondes à l’inspiration, 5 secondes à l’expiration, soit 6 respirations par minute. Pratiquez pendant 5 minutes, dès que vous en sentez le besoin, ou tous les jours 3 fois par jour dès le début de mois de septembre, comme un petit challenge anti-stress.
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3 ) Prenez des plantes anti-stress Parfois nous avons besoin d’un petit coup de pouce supplémentaire dans les moments de stress intense. C’est là qu’un complément naturel de plantes anti-stress peut arriver à point nommé. Les plantes plus connues sont la camomille, la lavande, la valériane et la passiflore, mais aussi des adaptogènes (qui améliorent la résistance au stress) comme la maca, le ginseng ou la gelée royale, tous efficaces pour réduire le stress chronique.
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4) Planifier votre rentrée Y voir plus clair dans son planning peut être un outil puissant pour contrer un emploi du temps chargé et tuer le stress dans l’œuf. Achetez-vous un bel agenda de rentrée, et inscrivez-y vos dates importantes, placez-y quelques moments détente à des endroits stratégiques de la semaine, notez-y vos « to-do » listes, et adoptez un code priorité pour vos activités : une couleur pour celles qui sont urgentes, une autre pour celles à déléguer (à votre conjoint, à votre collègue, etc.) et une autre pour les non urgentes. Mettez des petites croix pour marquer les choses que vous avez accomplies. Cela vous procurera une mini décharge de dopamine, une hormone du bonheur sécrétée naturellement quand on se réjouit des petits succès du quotidien.
.3 SAVEURS
Texte par Vanessa Méril-Mamert Photos : Unsplash
LES MEILLEURES HUILES POUR CUISINER (et lesquelles éviter) Le monde des huiles et graisses de cuisson offre de vastes possibilités. Voici nos conseils pour sublimer la saveur de vos plats sans faire l’impasse sur votre santé.
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uand il s’agit de choisir une matière grasse pour faire sauter vos
légumes, dorer vos viandes ou frire du poisson, vous devriez vous poser 2 questions fondamentales : est-ce que cette huile va bien supporter les hautes températures, et est-ce que la saveur de cette huile va se marier avec mon plat ? En effet, en termes de performance et de saveur, toutes les huiles de cuisson ne se valent pas. Il existe différents types d’huiles réparties dans le monde animal et végétal : les huiles saturées, comme dans
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le coco ou le beurre, les huiles monoinsaturées, comme dans l’huile d’olive ou la graisse de canard et les polyinsaturées, comme dans le tournesol ou les poissons gras. Il faut savoir que les huiles saturées et mono insaturées sont beaucoup plus stables à la cuisson que les huiles polyinsaturées. Le point de fumée est la température à partir de laquelle les huiles ou les graisses émettent des fumées de façon continue, et commencent à se décomposer et se dénaturer : apparait ainsi un mauvais goût, et des composés indésirables, dont certains cancérogènes, comme les hydrocarbures polycycliques aromatiques ou HAP... Magazine MAISONS CRÉOLES MARTINIQUE n°134
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Pour l’assaisonnement, préférez l’huile d’olive vierge extra, plus riche en antioxydants et en goût !
C’est pourquoi le point de fumée d’une huile ou d’une graisse est un élément-clé pour la cuisson à haute température. A retenir : •Une huile riche en acides gras saturés ou monoinsaturés (notamment avec acide oléique) peut être chauffée jusqu’à 180, 200°C. •Une huile riche en acide gras polyinsaturés supporte moins bien la chaleur, ne doit jamais être chauffée ou utilisée en cuisine. Cependant les industriels procèdent au raffinage de ces huiles, ce qui améliore leur point de fumée. Niveau santé toutefois, nous ne conseillons pas ces huiles raffinées.
Voici notre sélection Saveur : Huile d’olive légère Elle est différente de l’huile d’olive vierge extra, car plus raffinée, ce qui a permis de lui ôter son goût caractéristique et d’augmenter son point de fumée (240°C), elle est idéale pour la cuisson à haute température. Pour l’assaisonnement, préférez l’huile d’olive vierge extra, plus riche en antioxydants et en goût !
Huile de noix de coco Cette huile délicieuse est aussi disponible en version vierge et en version raffinée, appelée coprah. L’huile de coco vierge est bonne pour la cuisson à chaleur modérée. Ne dépassez pas son point de fumée (180˚C).
Huile d’avocat Plus onéreuse, l’huile d’avocat a le plus haut point de fumée d’environ 270˚C, elle est donc très versatile : utilisez-la pour faire sauter, rôtir, saisir et pour les vinaigrettes. Conservez la dans un placard frais et à l’abri de la lumière. Beurre clarifié ou ghee Ingrédient phare de la gastronomie traditionnelle indienne, et également utilisé par les grands chefs, il résiste à de très hautes températures, possède une saveur qui rappelle la noisette, une grande digestibilité, et même des multiples vertus santé selon la médecine ayurvédique. On peut le préparer à la maison en faisant chauffer doucement du beurre, ce qui permet d’éliminer l’eau, le lactose et les protéines. On obtient une « huile de beurre » délicieuse, qui ne noircira pas à la cuisson.
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Huile de palme L’huile de palme est une graisse issue du fruit du palmier à huile que l’on appelle le dendé (à ne pas confondre avec l’huile de palmiste, qui provient des graines de la même plante). La version rouge, très utilisée en Afrique de l’Ouest, est une mine de bêta carotène, des antioxydants puissants. On la trouve aussi sous forme de bloc jaune pâle donc raffinée, en magasin bio ou pour les professionnels de la pâtisserie. C’est une huile de friture très efficace avec un point de fumée d’environ 230˚C. Préférez celle originaire d’Afrique ou estampillée commerce équitable, car celle fabriquée sur le continent asiatique est malheureusement liée à la déforestation, et a des conséquences fâcheuses pour les orangs-outangs…
Bien sûr, pour votre santé, évitez de consommer trop souvent des fritures et des aliments carbonisés, mais maintenant que vous savez tout des huiles les mieux adaptées, vous pourrez vous faire plaisir sans culpabiliser !
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.3 RECETTE
Carpaccio de thon ailes jaunes, vinaigrette maracudja et crudités
Par le Chef Thibault Barbafieri
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Carpaccio de thon ailes jaunes Ingrédients: Thon Maracudja Cives Piment végétarien Huile d’olive Sel Gombos Giromon Concombre Menthe Basilic
Demandez un morceau de thon à votre pêcheur, taillé dans la longueur si possible pour de belles tranches. Taillez des tranches fines et réservez au frais. Réalisez une vinaigrette avec un maracudja frais, cives, piment végétarien, huile d’olive et sel. Émincez quelques légumes crus de saison et faites mariner 30min, ici gombos, giromon et concombre. Parsemez de menthe et basilic, quelques fleurs, servez froid. Bonne dégustation !
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.3 RECETTE