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Un intérieur plus sain et écologique

DULUX VALENTINE SIKKENS

Texte : Carpe Diem

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Un intérieur

plus SAIN ET ÉCOLOGIQUE

Limiter l’impact écologique et sanitaire de nos logements est devenu une priorité d’un bâti plus responsable et plus confortable. Zoom sur l’enjeu de la qualité de l’air intérieur à travers deux approches : la ventilation (aération) et la peinture.

Bien aérer et ventiler

On passe près de 80% de la journée dans des endroits fermés ; or la qualité de l’air intérieur est compromise par de nombreux polluants: chimique comme les composés organiques volatils ou semi-volatils (COV) et composé organique semi-volatil (COSV),

Pour le souci de l’écologie mais aussi de notre santé, des bâtiments plus respectueux de l’environnement ne sont plus un luxe dont on peut se passer. Voici quelques critères écologiques à prendre en compte pour une maison plus saine.

biologique (virus, bactéries, moisissures, allergènes d’animaux domestiques, d’acariens), ou encore physique (particules, fibres d’amiante, fibres minérales artificielles, champs électromagnétiques). Des polluants qui provoquent de nombreux désagréments ; nausées, toux, troubles respiratoires, crises d’asthme, et pour des cas extrêmes intoxications et asphyxie. Il est ainsi conseillé d’aérer 60

quotidiennement 10 minutes le matin et le soir et de laisser si possible les fenêtres des chambres entrebâillées la nuit pour évacuer la vapeur d’eau produite par les occupants.

Un système de ventilation performant est à privilégier. Si vous ne pouvez pas compter sur une ventilation naturelle et traversante de votre habitation, optez pour une ventilation mécanique contrôlée à double

Peinture bâtiment

flux qui permet de récupérer la chaleur de l’air extrait par le biais d’un échangeur dans les pièces dites de service (cuisine, salle de bain, toilettes, autrement dit toutes les pièces disposant d’un point d’eau) pour la transférer à l’air soufflé dans les pièces dites principales ; salon, salle à manger, bureau, chambre. Le double flux repose ainsi uniquement sur un échange de chaleur, on n’a pas de mélange entre l’air extrait et l’air soufflé.

Autre solution pour éviter les dépenses d’énergie : ce ventilateur sans pale qui aspire l’air qui est en dessous de lui et le renvoie à 360 degrés pour ventiler totalement la pièce. Utilisé conjointement à un système de climatisation, ce type d’appareil est capable de réduire la consommation énergétique de 30 à 70%.

La lutte contre les polluants de l’air intérieur passe aussi par le bon choix des matériaux…

Des peintures plus saines

La lutte contre les polluants de l’air intérieur passe aussi par le bon choix des matériaux que l’on utilise en indoor, comme les peintures. On préférera en ce sens les labels qui assurent la prise en compte des impacts environnementaux sur tout le cycle de vie du produit : la certification NF Environnement et l’Ecolabel Européen offrant une double garantie : la qualité d’usage et la qualité écologique. On sera attentif à la classification.

Le protocole AFSSET (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail), pour sa part, a pour objectif de qualifier et promouvoir des produits à très faible émission de COV afin de garantir un air intérieur sain. Les industriels qui respectent ce protocole s’engagent à produire des peintures moins polluantes: fabrication sans matières premières classées cancérigènes, mutagènes ou toxiques.

La conformité au protocole AFSSET est aujourd’hui la meilleure garantie pour vivre dans un air intérieur sain après une construction ou une rénovation des locaux. Pour ce qui est de l’étiquetage des produits destinés à la construction, il existe un barème de notation à quatre échelons (A+, A, B et C) qui renseigne le consommateur sur la quantité d’agents toxiques volatils émis par le produit. On s’orientera de préférence vers l’indice A+.

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