Accès États-Unis - 28 mai 2014 - Publié par Manufacturiers et exportateurs du Québec

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ACCÈS

États Unis volume 2, no 3, 28 mai 2014

Accès États-Unis Information stratégique et affaires internationales 3 Éditorial 6 Texas : l’éolien en pôle Mix énergique Puissance éolienne

9 1 CAD → USD 91,5 cents (moyenne - 30 jours)

10 Les États Right to Work et la syndicalisation américaine

Liberté d’adhésion Décision d’investissement


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États - Unis Éditrice Audrey Azoulay Collaborateurs vol. 2, no 3 Marc Beauchamp et Alexis Gascon Accès États-Unis est publié par Manufacturiers et exportateurs du Québec 360, rue Saint-Jacques, bureau M201 Montréal QC H2Y 1P5 T 514.866.7774 ou SF 1.800.363.0226 F 514.866.9447

Coordonnatrice Annie Hamel Réviseur Maryse Lavigne Infographiste Josée Mercier

À propos de MEQ Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) est une association dont la mission est d’améliorer l’environnement d’affaires et d’aider les entreprises manufacturières et exportatrices à être plus compétitives sur les marchés locaux et internationaux grâce à son leadership, son expertise, son réseau et la force de ses membres. MEQ est une division de Manufacturiers et exportateurs du Canada (MEC), la plus importante association commerciale et industrielle au pays fondée en 1871. meq.ca ISSN 2292-2253


Éditorial

Audrey Azoulay

Directrice - Affaires publiques et relations gouvernementales

Le marché nord-américain de l’énergie est en pleine mutation. Sous l’effet de l’accélération de la production de gaz de schistes aux États-Unis, la dynamique des prix de cet intrant, absolument fondamental dans la compétitivité des entreprises manufacturières, a radicalement changé, et ce à l’échelle nord-américaine : sans être nécessairement mesuré, le facteur « énergie » commence à influencer les arbitrages d’investissement dans les groupes industriels les plus énergivores, y compris au Québec. À l’heure de la lutte aux changements climatiques, la faiblesse relative des prix du gaz naturel n’empêche cependant pas le Texas de miser sur l’éolien. L’article d’Expansion Québec qui vous est proposé dans cette édition d’Accès États-Unis permet de mesurer l’engouement actuel pour cette énergie renouvelable. Soit dit en passant, le secteur de l’énergie, dans son ensemble, redevient un véritable levier de développement industriel aux États-Unis. L’affaire est à suivre, de très près. Sous un autre chapitre, les États-Unis, où la culture économique est propre aux valeurs du libre-choix, disposent de la Loi « Right to Work ». Marc Beauchamp, de CAI Global, fait le lien entre l’existence de cette loi et la qualité des conditions d’investissement aux États-Unis.

Accès États-Unis | 28 mai 2014 | 3


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États - Unis

Les entreprises partenaires

Le Groupe CAI Global est un cabinet d’expert-conseil œuvrant comme stratège en projets d’investissement en servant d’entremetteur ou conseiller aux entreprises et gouvernements. Ces services s’articulent et combinent la stratégie pour projets d’investissement, la sélection de sites et la négociation d’incitatifs. caiglobal.com

Le réseau Expansion Québec propose des solutions flexibles d’implantation commerciale aux exportateurs québécois qui souhaitent accroître leur présence à l’étranger, la structurer davantage ou la consolider sur certains marchés. Expansion Québec s’appuie sur le réseau de 25 centres d’affaires d’Entreprise Rhône-Alpes International (ERAI) et vise d’ici 2015 l’ouverture d’une douzaine de centres d’affaires québécois, ce qui amènera le réseau combiné à une quarantaine de centres de services. expansionquebec.com

Export Québec, en collaboration avec son réseau de partenaires, offre des services individualisés ou de groupe adaptés aux besoins des entreprises québécoises afin de les préparer à l’exportation et de les aider à conquérir de nouveaux marchés. S’adressant à toutes entreprises, qu’elle soit petite, moyenne ou grande, faisant ses premiers pas sur les marchés étrangers ou déjà en opération à l’échelle internationale, Export Québec met à leur disposition un ensemble d’expertises afin de les aider à : augmenter leur chiffre d’affaires et leurs profits par le biais des marchés extérieurs ; consolider leur présence à l’extérieur du Québec ; diversifier leurs clientèles ; établir un réseau d’affaires mondial performant ; bénéficier d’économies d’échelle ; augmenter la durée de vie de leurs produits. Export Québec est une entité du ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur. export.gouv.qc.ca

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Stratégies d’investissements en capitaux Sélection de sites Négociations d’incitatifs

Pour de plus amples informations : Xavier Paillat Directeur, développement d’affaires

615, boul. René-Lévesque Ouest Bureau 1120 Montréal QC H3B 1P5

T 514.982.0095, poste 226 x.paillat @caiglobal.com caiglobal.com


Énergie

Texas : l’éolien en pôle Lorsque nous pensons au Texas, cowboys et puits de pétrole viennent les premiers en tête. Pourtant, l’ « or noir » se voit concurrencé dans les champs par des éoliennes qui sont là pour rester. Les deux sources d’énergie cohabitent. Pas étonnant dans cet état dont le nom « Tejas », issu de la langue des Indiens Hasini, signifie « amis ». Les entreprises québécoises commencent à se lancer à l’assaut du marché éolien du Texas. Il semblait donc naturel, pour Expansion Québec, d’enquêter de plus près sur l’éolien dans le « Lone Star State ». S’étendant sur près de 7 % du total en terre et en eau des États-Unis, le Texas, s’il décidait de proclamer son indépendance (ce qui n’est pas prévu au programme), serait ni plus ni moins que la 10e économie au monde. Son PNB (ne rougissons pas) est égal à celui du Canada. Ne nous trompons pas, nous parlons donc ici d’un géant. Économiquement, c’est un fait, mais démographiquement aussi; il pèse sur la balance et a vu augmenter sa population de 85 % depuis 1970, notamment grâce à l’immigration mexicaine. Ses centres urbains sont particulièrement dynamiques, c’est d’ailleurs Houston qui est la ville ayant la plus grande croissance de population aux États-Unis ces dix dernières années, et l’on prévoit, d’ici à 2025, 7,4 millions d’habitants dans cette métropole. La croissance démographique entraîne bien sûr une hausse des besoins en énergie, ce qui pousse le Texas à s’orienter vers les énergies renouvelables telles que l’éolien. Le mix énergétique s’équilibre Au Texas, le soleil est au rendez-vous la majeure partie du temps, mais n’en déplaise aux touristes et aux puristes, il ne fait pas bon porter un chapeau un peu trop grand dans ses champs venteux. Nous aurions tôt fait de le retrouver 6 | Manufacturiers et exportateurs du Québec

Alexis Gascon Responsable des communications Expansion Québec T 514.779.1989 communication@expansionquebec.com À propos de l’auteur : Alexis Gacon dispose de deux maîtrises complémentaires. Sa première, en Communication-Journalisme, obtenue au sein de l’Institut d’Études Politiques de Lyon lui permet d’être à l’aise avec tous les sujets et d’entretenir son goût pour les mots sur différents supports. Il a collaboré à de nombreux journaux auparavant, dont la Presse à l’occasion, et se plaît à vulgariser l’économie et la science. Sa seconde maîitrise en Administration de la recherche au sein de l’École Normale Supérieure de Lyon lui a permis d’ajouter à ses compétences communicationnelles une expertise dans le domaine de l’ innovation qu’il entretient depuis en se chargeant notamment de repérer les entreprises québécoises capables de faire une différence à l’international, et ainsi de faire rayonner la province.


s’envolant, traversant le parc national de Big Bend, ou devenant même un objet identifiable pour le centre de la NASA de Houston. Ce vent, particulièrement dans le nord-ouest de l’état, est une richesse phénoménale au pays du pétrole. Point besoin de s’étendre quand les chiffres parlent: au sein des États-Unis, plus grande puissance éolienne installée au monde avec 29 gigawatts, le Texas est responsable de la production de 8,4 GW.

Et dire que ce marché est en croissance serait une litote puisqu’aux États-Unis, on prévoit d’ici 2025 une capacité de 131,508 GW. Le Texas ne proposait que 116 megawatts à l’aube de l’an 2000. Des chiffres qui décoiffent au moins autant que les moulins à vent des Grandes Plaines. Le solaire se développe également, mais en moindre envergure que l’éolien. L’hydroélectricité reste très peu développée dans cette région, souvent aride et le Texas s’assure une

production d’électricité d’origine nucléaire avec ses deux centrales, Comanche Peak et South Texas (13 % de leur mix énergétique). Mais, l’éolien est bel et bien l’énergie qui a le vent en poupe en ce moment (si on met de côté le gaz naturel au prix très bas), notamment grâce à la faible fluctuation de son prix, ce qui permet de planifier à long terme. Ce n’est qu’un début Les multinationales ne se sont pas trompées.

Enbridge, géante canadienne, a annoncé récemment un investissement de 200 millions de dollars dans un projet d’éolien de 110 mégawatts au Texas. Elle s’est associée pour l’occasion à Renewable energy Systems Americas, du Colorado, dans le cadre d’un cofinancement de projet. Le journal français le Figaro parle quasiment d’un miracle de l’éolien qui aurait permis de repeupler un village texan oublié, Roscoe, Accès États-Unis | 28 mai 2014 | 7


Énergie

et de donner du travail à des jeunes qui cédaient aux sirènes des villes. « Depuis la construction du Roscoe Wind Complex, le vent s’est transformé en bénédiction pour notre village », s’exclame dans le Figaro Cliff Etheredge, responsable de l’installation de ce complexe géré par E.ON, le géant allemand de l’éolien. Les entreprises étrangères ont donc commencé à investir la région avec leurs éoliennes, appâtées également par le crédit d’impôt offert sur l’éolien par le gouvernement de l’état, mais qui n’existe plus depuis 2013. Les habitants s’y retrouvent aussi puisque la location d’éoliennes sur leurs propres terrains peut leur permettre de recevoir en remboursement de l’énergie produite, jusqu’à 75 000 dollars par an. De quoi supporter le bruit des moteurs. La région souhaite un nouveau boom « éolien » pour augmenter sa production. Et si les entreprises du Québec y élisaient domicile ? L’expertise québécoise valorisée au Texas Si d’aucuns critiquent l’hospitalité texane, force est de constater que cette terre est propice aux entreprises étrangères. Avec 33 zones économiques spéciales, et pas d’impôt sur le revenu, l’état ouvre grand ses portes. D’autant que la main-d’œuvre disponible est importante, passons les aspects généraux. Concernant l’éolien, un chiffre clé : 73 % des parcs éoliens aux États-Unis viendront à la fin de leur période de garantie avant 2025, des chiffres alléchants notamment pour les entreprises de maintenance. Le TechnoCentre éolien, en collaboration avec le Créneau éolien ACCORD, l’a bien compris et a su saisir l’occasion avec l’organisation d’une mission commerciale qui s’est déroulée en avril 2014, dans le cadre du Wind Energy Update O and M Summitt. En majorité en provenance de Gaspésie, les entreprises québécoises qui s’y sont rendues sont revenues 8 | Manufacturiers et exportateurs du Québec

enchantées et les boîtes de courriels pleines d’une trentaine de demandes d’offres et de possibilités de partenariats. Dans Graffici.ca, site gaspésien, le directeur des opérations de Téchéol Evan Mulrooney s’exclamait « il s’agit de ma meilleure mission économique depuis les débuts de notre entreprise. J’en ai pour une semaine à faire des soumissions ». Pour Frédéric Coté, directeur général du Technocentre, ce succès est notamment dû au savoir-faire des entreprises québécoises, notamment dans la prédiction de bris et d’inspection des pales. Le créneau éolien ACCORD met en place des maillages d’affaires qui portent leurs fruits et donnent de la visibilité aux entreprises qui le souhaitent.

Pour aller plus loin :

awea.org

texaswideopenforbusiness.com


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mars-14

févr.-14

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nov.-13

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déc.-13

août-13

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déc.-12

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déc.-05

août-05

0,75 0,8

0,65 0,7

0,6

0,96

0,94

0,92

0,9

0,88

0,93

0,925

0,92

0,915

0,905 0,91

0,9

30 derniers jours

21 avr. 2014

0,9

Moyenne mensuelle

20 avr. 2014

avr.-04

déc.-04

août-04

0,85

Données mensuelles

mai-13

0,95

30 derniers jours

19 avr. 2014

1

12 derniers mois

18 avr. 2014

1,05

Avril 2004 - Avril 2014

17 avr. 2014

Taux de clôture

0,98

STAT.

Taux de change 1 CAD → USD

1,1

Le dollar canadien s’est engagé dans une très légère tendance haussière au cours des 30 derniers jours, passant progressivement de 0,91 cent à 0,92 cent entre le début et la fin du mois de mai, cette remontée ayant surtout marqué la première partie du mois.

Cette récente hausse ne remet aucunement en cause la chute de la monnaie canadienne observée depuis la fin de l’année 2012 vis-à-vis de sa contrepartie américaine. Néanmoins, sur les sept derniers mois, c’est la première fois que le taux de clôture est à la hausse par rapport au mois précédent.

0,895

Source : Banque du Canada

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Right-to-work

Les États Right to work et la syndicalisation américaine En décembre 2012, le Michigan devenait le 24e État à approuver une loi « right-to-work », soit le droit de la non-affiliation à un syndicat en place, donnant ainsi le choix aux employés d’adhérer ou non au syndicat en place. La loi permet ainsi aux employés qui travaillent pour une entreprise syndiquée de ne pas avoir à payer de cotisation tout en profitant des avantages obtenus par le syndicat lors des négociations collectives. La décision du Michigan, en 2012, de souscrire au concept de liberté d’adhésion syndicale est un changement surprenant pour cet État américain. Le Michigan est le berceau de l’industrie manufacturière américaine, autrefois le symbole de l’industrialisation et du pouvoir syndical, notamment avec l’industrie automobile. D’ailleurs, selon le U.S. Bureau of Labor Statistics, en 2011, le taux de syndicalisation pour les 23 États Right to Work était de 6,48 % alors qu’il était de 10,8 % pour les autres. L’argumentaire du gouvernement actuel pour justifier ce changement législatif est de rendre l’État plus attirant pour les entreprises. À titre d’exemple, le Michigan est le sixième État avec le plus haut taux de chômage au pays. Le gouverneur Rick Snyder favorise la pensée économique privilégiant une diminution de l’imposition des sociétés et une loi sur le travail plus libérale pour attirer des entreprises. Le Right to work et la décision d’investissement Plusieurs des clients chez CAI, lorsque vient le temps d’évaluer un investissement aux États-Unis, vont 10 | Manufacturiers et exportateurs du Québec

évaluer l’environnement syndical et les États Right to Work vont souvent sembler plus attrayants. Ces États donnent l’impression que l’entreprise sera en mesure de trouver des employés qualifiés avec un taux horaire moins élevé et de moins grandes charges globales à l’emploi. Certains de nos clients vont vouloir éliminer d’emblée un État qui n’est pas Right to Work sans prendre le temps d’évaluer tous les autres aspects stratégiques de la main-d’œuvre (qualité, coût, disponibilité, etc.). Dans une décision d’investissement, cet élément est certainement important à considérer, mais il ne doit jamais faire partie de la liste des éléments discréditant un État. Il faut être en mesure de regarder l’ensemble des critères d’affaires, tels que les


infrastructures, l’accès au marché, le coût de l’énergie et autres peuvent être encore plus importants dans une matrice décisionnelle de sélection de sites. Dans l’ensemble, l’importance à attribuer au fait qu’un État soit Right to Work s’amoindrit graduellement avec la diminution globale de la syndicalisation aux États-Unis. Selon le U.S. Bureau of Labor Statistics, le pourcentage des emplois du secteur privé syndiqués était de 6,6 % en 2013 comparativement à 35,7 % en 1953. Ce qui fait dire à certains que ce critère de Right to Work est de moins en moins important. À ce point-ci, il en revient pour les États à une question d’optique et de marketing pour attirer des investisseurs.

Marc Beauchamp Vice-président et associé Le Groupe CAI Global T 514.982.0095 m.beauchamp@caiglobal.com

À propos de l’auteur : Marc Beauchamp a contribué à l’élaboration de stratégies d’investissements pour plusieurs entreprises d’envergure au Québec et aux États-Unis. Il a également développé plusieurs services au sein de son entreprise ayant conduit à de nombreux mandats de sélection de sites en Amérique du Nord, ainsi qu’au développement économique de plusieurs régions au Canada et aux ÉtatsUnis. Monsieur Beauchamp possède une connaissance approfondie de la dynamique de l’attribution de mandats corporatifs à l’intérieur des multinationales. Il compte aussi une connaissance de l’investissement direct étranger dans les projets d’investissement, tant avec les partenaires d’affaires privés que publics.


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