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États Unis volume 2, no 5, 5 novembre 2014
Accès États-Unis Information stratégique et affaires internationales 3 Le mot d’Éric Tétrault 6 Objets connectés : la Californie en tête
De Google glass à l’Applewatch La Californie : épicentre créatif de notre futur quotidien
10 Les États-Unis : d’un marché à l’exportation vers un marché à l’investissement
Tendance : rapatriement des investissements Nouveau regard sur le marché américain
13 1 CAD → USD 89,18 cents
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États - Unis Édition Audrey Azoulay Collaborateurs vol. 2, no 5 Marc Beauchamp et Alexis Gascon Accès États-Unis est publié par Manufacturiers et exportateurs du Québec 360, rue Saint-Jacques, bureau M201 Montréal QC H2Y 1P5 T 514.866.7774 ou SF 1.800.363.0226 F 514.866.9447
Infographie Josée Mercier Révision Maryse Lavigne
À propos de MEQ Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) est une association dont la mission est d’améliorer l’environnement d’affaires et d’aider les entreprises manufacturières et exportatrices à être plus compétitives sur les marchés locaux et internationaux grâce à son leadership, son expertise, son réseau et la force de ses membres. MEQ est une division de Manufacturiers et exportateurs du Canada (MEC), la plus importante association commerciale et industrielle au pays fondée en 1871. meq.ca ISSN 2292-2253
Mot d’Éric Tétrault La reprise américaine reste incomplète, mais elle est imminente. C’est au moment de ce nouvel élan que les exportateurs québécois doivent prendre leur place sur le marché de la première économie mondiale et confirmer leur compétitivité en saisissant les nouvelles occasions d’affaires. Dans cette édition d’ACCÈS États-Unis, nous vous proposons un nouveau contenu qui, nous l’espérons, inspirera votre croissance.
Éric Tétrault Président
Dans un premier article, Alexis Gascon d’Expansion Québec, rappelle l’importance des technologies de l’information dans un segment manufacturier en vogue : celui des objets connectés. Un certain nombre d’entreprises québécoises se démarquent dans ce secteur et tout semble à penser que cette tendance peut s‘étendre à un nombre infini d’activités manufacturières. Le deuxième article, celui de Marc Beauchamp de Le Groupe CAI Global, s’est concentré sur la proximité, parfois nécessaire, de la production avec les centres de distribution, pointant l’attention que doivent aujourd’hui porter les entreprises sur l’intégration internationale de leur chaîne de valeur.
Accès États-Unis | 5 novembre 2014 | 3
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États - Unis
Les entreprises partenaires
Le Groupe CAI Global est un cabinet d’expert-conseil œuvrant comme stratège en projets d’investissement en servant d’entremetteur ou conseiller aux entreprises et gouvernements. Ces services s’articulent et combinent la stratégie pour projets d’investissement, la sélection de sites et la négociation d’incitatifs. caiglobal.com
Le réseau Expansion Québec propose des solutions flexibles d’implantation commerciale aux exportateurs québécois qui souhaitent accroître leur présence à l’étranger, la structurer davantage ou la consolider sur certains marchés. Expansion Québec s’appuie sur le réseau de 25 centres d’affaires d’Entreprise Rhône-Alpes International (ERAI) et vise d’ici 2015 l’ouverture d’une douzaine de centres d’affaires québécois, ce qui amènera le réseau combiné à une quarantaine de centres de services. expansionquebec.com
Export Québec, en collaboration avec son réseau de partenaires, offre des services individualisés ou de groupe adaptés aux besoins des entreprises québécoises afin de les préparer à l’exportation et de les aider à conquérir de nouveaux marchés. S’adressant à toute entreprise, qu’elle soit petite, moyenne ou grande, faisant ses premiers pas sur les marchés étrangers ou déjà en opération à l’échelle internationale, Export Québec met à leur disposition un ensemble d’expertises afin de les aider à : augmenter leur chiffre d’affaires et leurs profits par le biais des marchés extérieurs ; consolider leur présence à l’extérieur du Québec ; diversifier leurs clientèles ; établir un réseau d’affaires mondial performant ; bénéficier d’économies d’échelle ; augmenter la durée de vie de leurs produits. Export Québec est une entité du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations. export. gouv.qc.ca
4 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
Stratégies d’investissements en capitaux Sélection de sites Négociations d’incitatifs
Pour de plus amples informations : Xavier Paillat Directeur, développement d’affaires
615, boul. René-Lévesque Ouest Bureau 1120 Montréal QC H3B 1P5
T 514.982.0095, poste 226 x.paillat @caiglobal.com caiglobal.com
Objets connectés
Objets connectés : la Californie en tête Finie la technologie nomade ou portable. Désormais, la tendance est à la connexion d’objets de plus en plus personnels. Lunettes, vêtements, colliers, bijoux, montres : le développement d’objets connectés foisonne en ce milieu de décennie. Comme souvent, la Californie apparaît incontournable, mais le Québec peut y briller. De Google Glass… L’arrivée des Google Glass a bien montré comment le réel et le virtuel peuvent fusionner. Ces lunettes, créées par le géant de Mountain View, permettent à leurs utilisateurs de lire leurs messages sans ouvrir leur téléphone intelligent, de trouver un restaurant en clignant des yeux ou encore de connaître la météo en regardant droit devant, plutôt que dans le ciel. De technologie déjà plutôt impressionnante, les Google Glass ne sont cependant que la pointe émergée de l’iceberg des technologies mettables (ou wearable technologies). …à l’Applewatch En effet, après les Google Glass, fleurissent d’autres inventions. Les montres intelligentes sont proposées dans une offre pléthorique sans, toutefois, avoir vraiment trouvé leur public. Au banc des accusés, se trouvent d’abord des fonctionnalités qui ne sont pas toujours si novatrices : à titre indicatif, la première montre capable de recevoir des messages, la Seiko receptor, date de 1990. Cela dit, l’arrivée de l’Applewatch pourrait changer beaucoup de choses. 6 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
En attendant, au Canada… Au XS Lab, à Montréal, l’équipe de Joanna Berzowska réfléchit aux différentes technologies et applications des textiles intelligents, vêtements réactifs et « secondes peaux » (xslabs.net). Hexoskin et Carré technologies, après sept ans d’effort, ont fait briller l’hiver dernier en Russie les sœurs Lapointe. Ce vêtement capable de capter le rythme cardiaque et pulmonaire a permis à ces athlètes et à leur entraîneur de fixer une limite entre l’entraînement optimal et le surentraînement, en lisant les données sur un téléphone intelligent. L’agence spatiale canadienne a commandé plusieurs cartons de cet objet innovant à Carré Technologies, tandis que la startup montréalaise OM signal (omsignal.com), a également produit une série de vêtements proche de l’Hexoskin pour démocratiser cet outil. Dans un registre plus insolite, Canoe.ca évoque la production de souliers à guidage GPS pour retrouver son logis plus facilement ! Il est intéressant de noter que ces technologies, souvent ciblées, au départ, pour des sportifs de haut niveau, finissent par devenir plus accessibles à un bassin plus large d’utilisateurs. Ce n’est que le début. Tel que le quotidien économique français Les Echos l’indiquait récemment, «mesurer son rythme cardiaque en permanence grâce à un ordinateur n’est pas seulement utile pour les sportifs, mais aussi pour les personnes âgées ou pour celles à risque. Dans les pays développés, où l’obésité est un problème croissant, pouvoir diminuer les risques cardiaques présente un intérêt majeur». Les technologies mettables seraient désormais une solution aux questions de santé publique. L’argument est, en effet, très vendeur.
La Californie : épicentre créatif de notre futur quotidien Les géants californiens se préoccupent depuis longtemps des technologies mettables et plus globalement, des objets connectés. Google a présenté cette année son Android Wear, le jumeau du système d’exploitation Android pour les technologies mettables. Alexis Gascon Responsable des communications Expansion Québec T 514.779.1989 communication@expansionquebec.com À propos de l’auteur : Alexis Gacon dispose de deux maîtrises complémentaires. Sa première, en communication-journalisme, obtenue au sein de l’Institut d’Études Politiques de Lyon lui permet d’être à l’aise avec tous les sujets et d’entretenir son goût pour les mots sur différents supports. Il a collaboré à de nombreux journaux auparavant, dont la Presse à l’occasion, et se plaît à vulgariser l’économie et la science. Sa seconde maîtrise en administration de la recherche au sein de l’École Normale Supérieure de Lyon lui a permis d’ajouter à ses compétences communicationnelles une expertise dans le domaine de l’innovation qu’il entretient depuis en se chargeant notamment de repérer les entreprises québécoises capables de faire une différence à l’international, et ainsi de faire rayonner la province.
En parallèle de ce sous-marché, la firme du moteur de recherche a racheté la startup Nest, spécialisée dans les thermostats intelligents. L’ Internet of Things ( ou l’Internet des objets) est un domaine clé de cette entreprise, domaine dans lequel Apple souhaite naturellement embarquer. Jusqu’ici moins impliqué que son concurrent, Apple a revu ses projets pour proposer à terme un système de certification « Made for Iphone » à destination des constructeurs tiers, en particulier dans la domotique et pour ainsi parachever le rêve d’une maison connectée. La iHouse ne semble plus très loin. D’autres géants ont adhéré à l’idée : Cisco, IBM, General Electrics et AT&T ont lancé le consortium industriel d’Internet, en vue de casser les barrières technologiques et d’améliorer l’intégration entre le monde digital et le monde physique. Pour améliorer la circulation des données, ils souhaitent faire mentir le constat actuel formulé par Guido Jouret, président du Internet of Things Business Group de Cisco : « 99 % de tout demeure encore sans connexion». In fine, le consortium tend à standardiser la collection des données des objets et d’en faciliter la transmission. D’autres consortiums s’organisent parallèlement : l’un, avec en tête de gondole Accès États-Unis | 5 novembre 2014 | 7
Objets connectés
Samsung, Intel et Dell ; l’autre, plus important, l’Allseen Alliance, soutenu par Microsoft, LG et Qualcomm. Les paris sont lancés. Avec Cisco, Apple, Google et d’autres entreprises qui y sont installées, il reste difficile de contourner la Silicon Valley lorsque l’on parle d’objets connectés. Ce nouveau monde de possibilités amène également son lot de questions : que faire de toutes ces données une fois utilisées ? Comment gérer les problèmes de sécurité que cette omniconnexion peut susciter ? Si l’on semble bel et bien se diriger vers un environnement dans lequel tout est lié, le succès tout relatif de la maison connectée démontre que le grand public n’est peut-être pas encore prêt à dialoguer avec son réfrigérateur. Ceci étant dit, personne ne pourra nier que des clés de maison géolocalisables nous épargneraient bien des tracas ! Au-delà du gadget, l’objet connecté a un véritable marché : le groupe Gartner, spécialiste des tendances en technologie prédit que le développement de ce marché engendrera entre 30 et 50 milliards d’objets connectés d’ici 2020, soit 10 000 milliards de dollars de chiffres d’affaires. Aux entreprises d’ici d’en profiter.
Conférences Wearable Technologies Conference 2015 Juillet 2015, San Francisco wearable-technologies.com
IEEE Globecom 2014 iot.ieee.org
Sources Cisco, IBM Launch Internet of Things Consortium sci-tech-today.com Vers une bascule dans l’Internet des objets, Les Echos, Septembre 2014 / business.lesechos.fr Apple iBeacons Explained Smart Home Occupancy Sensing Solved / automatedhome.co.uk Internet of things Journal iot-journal.weebly.com
8 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
Marché d’investissement
Les États-Unis : d’un marché à l’exportation vers un marché à l’investissement Bien que les données sur l’investissement direct étranger du Canada vers les États-Unis montrent une baisse constante depuis plus de 20 ans, les États-Unis demeurent un lieu d’investissement stratégique pour les manufacturiers canadiens. Alors que ces derniers étudient depuis longtemps les marchés à l’exportation, plusieurs d’entre eux étudient de plus en plus les marchés à l’investissement. Les avantages d’un investissement direct aux États-Unis sont nombreux : accès à un énorme marché permettant d’augmenter les ventes dans le marché local tout en optimisant les exportations; accès à une main-d’œuvre moins dispendieuse dans certains marchés et globalement plus productive ; intégration d’un marché avec des consommateurs aux goûts généralement similaires, etc. Toutefois, un élément structurel économique vient augmenter leur intérêt à envisager l’investissement aux États-Unis : l’évolution actuelle du tissu industriel et de la chaîne d’approvisionnement. Tendance : rapatriement des investissements Les récents investissements d’entreprises aux États-Unis décident de rapatrier leurs activités manufacturières d’ailleurs (reshoring) représentent un modèle pour les entreprises québécoises. Les raisons pour lesquelles ces entreprises rapatrient leurs investissements sont, en effet, tout aussi valables pour une entreprise d’ici. La modification 10 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
du tissu industriel américain implique notamment le rapatriement d’activités manufacturières aux ÉtatsUnis. Les entreprises américaines ont tendance à mettre en place des chaînes d’approvisionnement impliquant un grand nombre d’acteurs, notamment des entreprises du Québec. Cette tendance, bien remarquée aux États-Unis, présente nécessairement un impact sur l’ensemble des fournisseurs de compagnies américaines. Les investisseurs québécois doivent porter un nouveau regard sur le marché américain Dans cette optique, les entreprises québécoises doivent évaluer le marché américain d’une différente manière, notamment pour profiter des nombreux avantages qu’implique l’intégration de chaînes d’approvisionnement, en plus des avantages déjà présents chez nos voisins du sud. Afin de profiter du marché américain, les entreprises québécoises ne se tournent pas nécessairement vers l’exportation, comme cela pouvait être le cas auparavant. Elles évaluent désormais les ÉtatsUnis comme un marché d’investissement, ce qui leur permet de fournir le marché américain, tout en continuant de reconnaître ce dernier comme un marché de l’exportation tout à fait viable.Toutefois, cette démarche d’investissement doit être soutenue par une étude de marché afin de baser la décision d’investir sur des éléments concrets et mesurables. Au-delà de la simple transaction financière et de l’évaluation comptable d’investir, une décision telle que celle-ci implique une multitude de variables que trop d’entreprises n’évaluent pas assez en profondeur.
Il est nécessaire d’étudier dès le départ, en fonction du contexte évolutif de l’entreprise et de sa stratégie corporative, quelle peut être la meilleure option. Cela peut prendre, par exemple, la forme d’une coentreprise, d’une acquisition, de la construction d’une nouvelle usine. Il faut aussi évaluer la localisation géographique en fonction d’un réel processus de sélection de sites. L’environnement d’affaires, tout comme les critères stratégiques de l’entreprise (intégration d’une chaîne de valeur, accès à la main-d’œuvre, accès à la technologie et au marché) sont des points essentiels à considérer de manière à ce que l’investissement corresponde à la stratégie de l’entreprise. L’évolution de l’économie américaine offre encore des opportunités aux entreprises manufacturières québécoises. Ces dernières doivent toutefois prendre la meilleure décision d’investissement pour atteindre leurs objectifs stratégiques. Pour cela, elles doivent avoir en main tous les outils.
Marc Beauchamp Vice-président et associé Le Groupe CAI Global T 514.982.0095 m.beauchamp@caiglobal.com
À propos de l’auteur : Marc Beauchamp a contribué à l’élaboration de stratégies d’investissements pour plusieurs entreprises d’envergure au Québec et aux États-Unis. Il a également développé plusieurs services au sein de son entreprise ayant conduit à de nombreux mandats de sélection de sites en Amérique du Nord, ainsi qu’au développement économique de plusieurs régions au Canada et aux ÉtatsUnis. Monsieur Beauchamp possède une connaissance approfondie de la dynamique de l’attribution de mandats corporatifs à l’intérieur des multinationales. Il compte aussi une connaissance de l’investissement direct étranger dans les projets d’investissement, tant avec les partenaires d’affaires privés que publics.
ÉVÉNEMENT MEQ
Webinaire avec Peter Hall
D’où vient l’impulsion?
Retrouvez Peter Hall, vice-président et économiste en chef, pour connaître les Prévisions à l’exportation de l’automne annuelles d’EDC et bénéficier d’aperçus dont vous avez besoin pour réussir dans l’économie mondiale en 2015. D’autres tendances indiquent que l’économie mondiale réserve encore quelques surprises : • Le monde est censé se relever, mais les cours du pétrole et d’autres produits de première nécessité chutent. Cette situation est anormale. Que se passe-t-il? • Il y a deux ans, la plupart des prévisionnistes prédisaient un dollar canadien au-dessus de la parité. Aujourd’hui, nombre d’entre eux croient plutôt que sa valeur fluctuera autour des 85 cents. Où le huard se posera-t-il? • En supposant que nous assistions à un véritable essor à court terme du commerce mondial, le Canada profitera-t-il de la reprise ou restera-t-il à la traîne?
Peter Hall Vice-président et économiste en chef, EDC
WEBINAIRE Le mardi 2 décembre 2014 Heure: 13 h 30 à 14 h 30 Coût : Gratuit Inscrivez-vous dès maintenant ! www.bit.ly/1tI3OWF ou meq.ca dans la section événements Veuillez prendre note que ce webinaire sera offert simultanément en français grâce à un service d’interprétation.
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STAT.
Taux de change 1 CAD → USD
Depuis le sommet atteint en juillet 2011, le dollar canadien s’est engagé dans une tendance clairement baissière. Étendue maintenant depuis trois ans, la dépréciation de la devise canadienne s’est confirmée au cours des derniers mois, malgré un premier semestre haussier, et s’est également accélérée au cours des derniers jours. Situé à 91,3 cents en janvier 2014, le dollar canadien a clôturé à 89,1 cents en octobre 2014. La baisse du dollar canadien s’explique en grande partie par les prix mondiaux relativement faibles des ressources naturelles et, en particulier, par la baisse des cours du pétrole.
Source : Banque du Canada
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