ACCÈS
États Unis volume 2, no 4, 4 août 2014
Accès États-Unis Information stratégique et affaires internationales 3 Éditorial 6 Arts numériques et divertissements interactifs : le Québec a sa place dans la Silicon Valley Isabelle Genest, directrice développement des affaires - Arts numériques et divertissement intéractif Québec International
8 Connecticut : un État à découvrir
Aérospatial Stratégie du développement économique du Connecticut Relations culturelles
11 1 CAD → USD 93,18 cents
(moyenne - 30 jours)
14 Les zones franches américaines Mesures incitatives
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États - Unis Éditrice Audrey Azoulay Collaborateurs vol. 2, no 4 Marc Beauchamp, Marie-Michèle Brien et Alexis Gascon Accès États-Unis est publié par Manufacturiers et exportateurs du Québec 360, rue Saint-Jacques, bureau M201 Montréal QC H2Y 1P5 T 514.866.7774 ou SF 1.800.363.0226 F 514.866.9447
Infographiste Josée Mercier Réviseur Maryse Lavigne
À propos de MEQ Manufacturiers et exportateurs du Québec (MEQ) est une association dont la mission est d’améliorer l’environnement d’affaires et d’aider les entreprises manufacturières et exportatrices à être plus compétitives sur les marchés locaux et internationaux grâce à son leadership, son expertise, son réseau et la force de ses membres. MEQ est une division de Manufacturiers et exportateurs du Canada (MEC), la plus importante association commerciale et industrielle au pays fondée en 1871. meq.ca ISSN 2292-2253
Éditorial
Audrey Azoulay
Directrice - Affaires publiques et relations gouvernementales
La reprise américaine se confirme et les investisseurs cherchent du regard les nouvelles opportunités à saisir. Ce numéro d’Accès États-Unis propose quelques avenues à explorer par les entreprises québécoises qui souhaitent renforcer leur intégration au grand marché nord-américain. Avenue no 1 : la Silicon Valley. Cette région emblématique de l’innovation et des nouvelles technologies est souvent la première à retrouver de l’élan avec la remontée de l’économie. Le Québec peut y trouver sa place, surtout dans les secteurs où la Belle Province sait se démarquer. L’article d’Expansion Québec (page 6) nous explique comment l’industrie du jeu vidéo peut se renforcer, au Québec en considérant, en Californie, de nouveaux partenariats d’affaires. Avenue no 2 : pour les entreprises manufacturières de l’industrie aérospatiale, la délégation du Québec à Boston et Export Québec proposent, en septembre, une mission économique organisée dans le cadre de la première édition de l’Aerospace & Defense International Trade Summit (page 8). Avenue no 3 : situées partout sur le territoire américain, les zones franches doivent faire l’objet d’une attention particulière par les entreprises canadiennes cherchant à se positionner sur le marché américain et à profiter du ressort des États-Unis sur les grandes routes du commerce international (page 14).
Accès États-Unis | 4 août 2014 | 3
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États - Unis
Les entreprises partenaires
Le Groupe CAI Global est un cabinet d’expert-conseil œuvrant comme stratège en projets d’investissement en servant d’entremetteur ou conseiller aux entreprises et gouvernements. Ces services s’articulent et combinent la stratégie pour projets d’investissement, la sélection de sites et la négociation d’incitatifs. caiglobal.com
Le réseau Expansion Québec propose des solutions flexibles d’implantation commerciale aux exportateurs québécois qui souhaitent accroître leur présence à l’étranger, la structurer davantage ou la consolider sur certains marchés. Expansion Québec s’appuie sur le réseau de 25 centres d’affaires d’Entreprise Rhône-Alpes International (ERAI) et vise d’ici 2015 l’ouverture d’une douzaine de centres d’affaires québécois, ce qui amènera le réseau combiné à une quarantaine de centres de services. expansionquebec.com
Export Québec, en collaboration avec son réseau de partenaires, offre des services individualisés ou de groupe adaptés aux besoins des entreprises québécoises afin de les préparer à l’exportation et de les aider à conquérir de nouveaux marchés. S’adressant à toutes entreprises, qu’elle soit petite, moyenne ou grande, faisant ses premiers pas sur les marchés étrangers ou déjà en opération à l’échelle internationale, Export Québec met à leur disposition un ensemble d’expertises afin de les aider à : augmenter leur chiffre d’affaires et leurs profits par le biais des marchés extérieurs ; consolider leur présence à l’extérieur du Québec ; diversifier leurs clientèles ; établir un réseau d’affaires mondial performant ; bénéficier d’économies d’échelle ; augmenter la durée de vie de leurs produits. Export Québec est une entité du ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur. export.gouv.qc.ca
4 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
Stratégies d’investissements en capitaux Sélection de sites Négociations d’incitatifs
Pour de plus amples informations : Xavier Paillat Directeur, développement d’affaires
615, boul. René-Lévesque Ouest Bureau 1120 Montréal QC H3B 1P5
T 514.982.0095, poste 226 x.paillat @caiglobal.com caiglobal.com
Silicon Valley
Arts numériques et diverstissements interactifs : le Québec a sa place dans la Silicon Valley Certains ont voulu faire du Québec une nouvelle « Silicon Valley » du jeu vidéo. Pourquoi ne pas également profiter de la densité de l’écosystème entrepreneurial du « Golden State » pour mieux étendre la toile québécoise ? Les liens se renforcent entre l’État du sud-ouest américain et le Québec, en particulier dans le domaine des arts numériques et du divertissement interactif. Entrevue avec Isabelle Genest, directrice développement des affaires - Arts numériques et divertissement intéractif, directrice du créneau ACCORD chez Québec International. Depuis quand date cette volonté de faire un lien entre le Québec et la Californie ? Au début des années 2000, avant l’explosion de la bulle internet, des entreprises québécoises commençaient à signer des contrats avec la Californie, mais l’écosystème entrepreneurial québécois n’était encore pas assez développé. D’autre part, les coûts jugés élevés constituaient un frein, ce qui est toujours le cas actuellement même si les relations d’affaires se développent de plus en plus. Quelles sont les similitudes entre les deux régions ? Les Californiens et les Québécois partagent l’idée de monter des modèles d’affaires sur la base des talents. La créativité émerge des chercheurs, des artistes, et le Québec en compte beaucoup per capita. Comme en Californie, nous parlons plusieurs langues. Cette particularité est, parmi d’autres, perçue comme un 6 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
avantage. Cela dit, le Québec ne dispose pas encore d’un écosystème similaire : la Silicon Valley est une région particulièrement dynamique et créative, avec beaucoup de valeurs intangibles, une longue histoire d’innovation qui nous a aussi montré comment des entrepreneurs ont su saisir leurs chances. Notons, également, qu’il y a des endroits comme Lyon, en France, utilisant les leviers d’investissements publics importants et dont le modèle, malgré les différences, ont également permis l’émergence d’un pôle de compétitivité. Quelles entreprises québécoises des arts numériques et du divertissement interactif y sont déjà installées ? L’entreprise Poly9 a été un grand succès pour le Québec. Elle a été acquise par Apple, il y a quatre ans. Idéalement, dans le cas de ce genre de transaction, le siège social resterait au Québec. Cependant, il faut retenir qu’il s’agit d’un monde mouvant : les employés reviennent au Québec et lancent une nouvelle entreprise ici, comme ce fut par exemple le cas de Aptgeek. Pour quels succès ? La majorité des entreprises ne reviennent pas avec un contrat en poche après leur première visite en Californie. Souvent, le travail commence vraiment en reposant le pied sur le sol québécois, il faut faire un suivi efficace. Cependant, il y a des succès : les entreprises étant déjà en affaires avec la Californie, par exemple Frima Studios, sont reparties avec un important contrat et les deux premières missions de Québec International ont engendré deux millions de retombées directes ou attendues dix mois plus tard.
Isabelle Genest Directrice développement des affaires Arts numériques et divertissement intéractif, directrice du créneau ACCORD Québec International T 418.681.9700, poste 275 igenest@quebecinternational.ca À propos de l’interviewée : Isabelle Genest est directrice du créneau Arts numériques et divertissement interactif, un secteur qu’elle connaît bien de l’interne, ayant déjà occupé le poste de vice-présidente du développement des affaires au sein d’une entreprise de cette industrie. Elle est aussi une figure connue de l’entrepreneuriat et des technologies de la région de Québec depuis plus d’une douzaine d’années. Sa passion pour cette industrie avantgardiste et sa formation en musique lui permettent de bien comprendre les enjeux tant artistiques, de propriété intellectuelle ou encore de management qui préoccupent les entreprises. Après des études universitaires en musique et collégiales en chimie analytique, elle a poursuivi en formation continue sur l’entrepreneuriat, le marketing stratégique, le financement d’entreprise et les opérations à l’Université Laval, au Babson-Price College du Massachusetts ainsi qu’au réputé Massachusetts Institute of Technology.
Alexis Gascon Responsable des communications Expansion Québec T 514.779.1989 communication@expansionquebec.com À propos de l’interviewer : Alexis Gascon détient une maîtrise en Communication-Journalisme (Institut d’Études Politiques de Lyon) et une maîtrise en Administration de la recherche (École Normale Supérieure de Lyon). Au delà de ses compétences communicationnelles, Alexis Gascon dispose également d’une expertise dans le domaine de l’innovation.
L’important, pour que la mission soit utile, c’est la préparation. Le programme d’accompagnement que nous lançons en partenariat avec Expansion Québec pour la prochaine mission en novembre 2014 cible exactement cette problématique. On parle souvent d’un écosystème particulier dans la Silicon Valley, qui ne laisse que peu le droit à l’erreur : « Go Big or go Home ». Comment l’expliquez-vous ? C’est un état d’esprit paradoxal. Les financiers se font tout le temps solliciter, signent des contrats de plusieurs millions comme s’ils achetaient de petits pains, mais ils sont en même temps excessivement critiques. Ils veulent déceler l’innovation et s’assurer de la présence d’une bonne équipe de gestion. Les conversations sont donc assez poussées. Le paradoxe est là : c’est un milieu qui est très permissif au niveau de l’échec. Il n’y a pas de stigmatisation : la personne qui n’a pas réussi avec sa première entreprise n’est pas associée à l’échec lorsqu’il présente un nouveau projet. Le « Go Big or go home » est donc aussi vrai que la maxime « Try it until you make it ». S’implanter en Californie dans le secteur du jeu vidéo : quels avantages pour le Québec ? Les idées doivent naître ici, mais pour la distribution dans l’industrie du jeu vidéo, la vallée est incontournable. C’est une plaque tournante si l’on souhaite développer des partenariats avec un grand acteur, tel que Namco Bandai, Twitch ou encore, dans le cas d’autres secteurs, avec l’entreprise Orange.
Accès États-Unis | 4 août 2014 | 7
Connecticut
Le Connecticut : un État à découvrir Véritable porte d’entrée pour les entreprises québécoises désirant percer le marché américain, le Connecticut propose une économie diversifiée et axée autour du savoir, de la finance, des hautes technologies et de la recherche. Avec près de 3,6 millions d’habitants et un niveau de revenus per capita le plus élevé à l’échelle nationale, le Connecticut est un des États les plus économiquement solides aux États-Unis. Il exporte de nombreux produits à travers le monde, principalement, des composantes pour le secteur de l’aérospatiale. Ces dernières comptaient pour 47 % de la valeur de ses exportations en 2013. Le secteur des services liés à la finance et à l’assurance contribue aussi très favorablement à la balance commerciale de la Nouvelle-Angleterre. L’aérospatiale Le secteur de l’aérospatial est particulièrement important dans cet État. On compte un total de 250 entreprises qui travaillent dans le secteur aérospatial et qui emploient plus de 40 000 personnes. Une des principales forces du Connecticut est sa main-d’œuvre hautement qualifiée et très productive. L’État se classe au 4e rang au pays avec 34,7 % de sa population âgée de plus de 25 ans ayant un diplôme universitaire de bachelier ou plus. Grâce à sa longévité, à son riche passé historique et à la très forte connectivité des entreprises de cette industrie, chaque emploi du secteur génère 2,5 autres emplois. Au cours des cinq dernières années, plus de 30 milliards $ US de biens manufacturés ont été exportés par l’industrie aérospatiale du Connecticut. 8 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
Ainsi, près de 6,7 milliards de dollars du produit intérieur brut du Connecticut (2010) provenaient de l’industrie aérospatiale. Ce secteur est responsable d’environ 5 % de la productivité totale de l’État. L’industrie aérospatiale du Connecticut est propulsée par les principaux manufacturiers que sont Pratt & Whitney, Hamilton Sundstrand ou encore Sikorsky Aerospace. Ces entreprises y sont bien implantées et peuvent compter sur une chaîne d’approvisionnement composée de nombreux soustraitants et de fournisseurs de services. Cette grappe de connaissances et de main-d’œuvre procure une base solide pour toute entreprise en aérospatiale qui veut s’établir au Connecticut. Les industriels peuvent aussi compter sur l’organisme Aerospace Components Manufacturers (ACM) qui regroupe plus de 60 membres industriels. Ces membres sont réunis autour d’un même objectif : fournir aux acheteurs des pièces et des équipements du secteur aérospatial une qualité exceptionnelle, à des prix compétitifs et livrés selon les
Co
besoins des clients. Voici une sélection des plus grandes compagnies en aérospatiale du Connecticut : Amphenol Corporation, General Dynamics Corporation, Kaman Corporation, United Technologies Pratt & Whitney Moteurs d’avions. La Délégation du Québec à Boston et Export Québec organisent une mission commerciale à Groton au Connecticut qui se tiendra du 21 au 23 septembre 2014. Cette mission est organisée dans le cadre de la toute première édition de l’Aerospace & Defense International Trade Summit, sommet qui vise à favoriser les possibilités de partenariats locaux et internationaux pour l’innovation et la croissance de ce secteur. Les entreprises participantes auront l’occasion d’assister à plusieurs conférences et surtout d’avoir l’occasion de participer à des rencontres personnalisées avec des donneurs d’ordres provenant de 7 pays différents.
onnecticut
Commerce Québec-Connecticut L’État du Connecticut constitue le 8e partenaire commercial du Québec aux États-Unis avec plus de
Marie-Michèle Brien Conseillère en affaires internationales Export Québec T 514.864.4168, poste 57564 marie-michele.brien@mri.gouv.qc.ca
Export Québec et l’équipe économique de la Délégation du Québec à Boston travaillent en collaboration afin d’offrir un service aux entreprises désirant développer le territoire de la NouvelleAngleterre. À Boston, de gauche à droite: Luce Bertrand, technicienne aux affaires économiques, Mary Beth Totten, attachée commerciale, Vahé Apélian, attaché commerciale et Benoit Lymburner, directeur aux affaires économiques.
Vahé Apélian Attaché commercial Délégation du Québec à Boston T 617.482.1193 vahe.apelian@mrifce.gouv.qc.ca Benoît B. Lymburner Directeur aux affaires économiques Délégation du Québec à Boston T 617.482.1193
Connecticut
3 milliards $ CA en échanges commerciaux pour l’année 2013. La balance commerciale reste très favorable pour le Québec, qui a exporté l’an dernier pour plus de 2,5 milliards de dollars et a importé du Connecticut près de 500 millions de dollars en biens et services. Les produits de l’aérospatiale comptaient pour plus de la moitié de ces échanges. Occasions d’affaires au Connecticut Dans sa première stratégie de développement économique publiée au printemps 2014, le Connecticut confirme qu’il priorise des investissements dans les secteurs de la santé et des biosciences, des services financiers et de l’assurance, des technologies et des systèmes de fabrication avancés, du média numérique, du tourisme ainsi que des technologies vertes. Ces secteurs, qui sont déjà représentés par la présence de gros joueurs au Connecticut, feront l’objet d’investissements importants générant des occasions d’affaires considérables pour les entreprises du Québec. Le Connecticut célèbre la Fête nationale du Québec En plus de liens économiques importants, le Québec et le Connecticut partagent plusieurs affinités historiques et culturelles. Ces dernières ont été célébrées au Connecticut les 24 et 25 juin 2014 à l’occasion de la Fête nationale du Québec. À New Haven, le Québec a été à l’honneur de l’International Festival of Arts and Ideas, grâce à un partenariat avec la Délégation du Québec à Boston. Sous le thème « Tapis Bleu », la réception officielle de la Fête nationale a rassemblé une centaine de personnalités des milieux politique, économique et culturel, qui a pu y découvrir les produits culinaires québécois. Le même soir, le Festival présentait la 10 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
première de Traces, spectacle créé par la troupe québécoise du cirque Les 7 doigts de la main. L’industrie du cirque québécois a d’ailleurs été au centre des discussions lors d’une table ronde ayant pour thème la culture comme vecteur de développement économique et social. Invités par la Délégation du Québec à Boston, plusieurs intervenants du milieu de la culture à Montréal y ont présenté le modèle québécois, en compagnie de la déléguée du Québec à Boston, Mme Marie-Claude Francoeur. À Hartford, plus de 750 Franco-Américains ont célébré les liens historiques unissant le Québec et le Connecticut, lors d’activités au Capitole de l’État. Depuis l’an dernier, le 24 juin est officiellement le French-Canadian Day au Connecticut, pour souligner l’importance de l’héritage et de la contribution des canadiens-français dans cet État.
Taux de clôture
STAT.
Taux de change 1 CAD → USD
1,1
juil.-14
juil.-13
janv.-14
juil.-12
janv.-13
juil.-11
janv.-12
juil.-10
janv.-11
juil.-09
janv.-10
juil.-08
janv.-09
juil.-07
janv.-08
juil.-06
janv.-07
juil.-05
janv.-06
juil.-04
janv.-05
Néanmoins, la moyenne des taux de clôture en juillet (93,11 cents) reste supérieure à celle de juin (92,37 cents). Depuis le creux de mars 2014 (90 cents), la devise canadienne s’apprécie mois après mois, remettant en question la dépréciation qui était en vigueur depuis l’automne 2012.
Taux de clôture
0,6
Moyenne mensuelle
0,7 0,65
Données mensuelles
0,8 0,75
30 derniers jours
0,9
0,85
Le dollar canadien a montré une tendance globalement baissière au cours des 30 derniers jours, notamment grâce au fait d’une reprise économique qui se confirme aux États-Unis, ce qui semble favoriser le billet vert.
12 derniers mois
1 0,95
Juillet 2004 - Juillet 2014
1,05
0,98 0,96 0,94
0,92 0,9 0,88
0,945
0,94 0,935 0,93
0,925 0,92
0,915 0,91 31 juil. 2014
29 juil. 2014
27 juil. 2014
25 juil. 2014
23 juil. 2014
21 juil. 2014
19 juil. 2014
17 juil. 2014
15 juil. 2014
13 juil. 2014
11 juil. 2014
9 juil. 2014
7 juil. 2014
5 juil. 2014
3 juil. 2014
1 juil. 2014
29 juin 2014
27 juin 2014
25 juin 2014
23 juin 2014
0,905
Source : Banque du Canada
Accès États-Unis | 4 août 2014 | 11
Les Manufacturiers et Exportateurs du Canada (MEC), en collaboration avec le Ministère des Affaires Étrangères, Commerce et Développement (MAECD), vous invite à participer à une mission commerciale dans le secteur automobile, du 7 au 12 septembre 2014, au Royaume-Uni. Fort d’un tissu industriel regroupant les activités de production de 11 des plus grands manufacturiers automobiles, de 30 fournisseurs spécialisés et d’un vaste réseau de centres de recherche et développement, le Royaume-Uni est sans conteste l’un des marchés clefs de l’industrie automobile européenne.
Pourquoi participer à cette mission? En s’inscrivant à cette mission, les entreprises participantes bénéficieront d’un programme dynamique et varié visant à générer des occasions d’affaires et des opportunités de partenariat de recherche par le biais de : Appui logistique sur place par MEC et le MAECD (Transport, recommandations d’hôtels) Financement partiel des dépenses éligibles de transport possible pour les 7 premières compagnies inscrites (premiers arrivés, premiers servis). Admission Membre : 125 $ / Non-membre : 250 $
Des frais supplémentaires sont à prévoir afin de bénéficier des services de rendez-vous personnalisés (optionnel).
Il sera demandé à chaque entreprise de fournir un profil d’entreprise (en anglais) précisant le secteur d’activité, les produits et les intérêts afin de faciliter la prise de rendez-vous sur place.
Programmation de la mission commerciale 7 septembre Accueil par le Haut Commissariat du Canada au Royaume-Uni 8 septembre Visites industrielles et rendez-vous personnalisés au Groupe Manufacturier Warwick, à l’Université de Conventry (deux centres d’excellence en R-D automobile au Royaume-Uni) et l’Association de recherche de l’industrie automobile (MIRA) 9 septembre Visite industrielle de Tata Motors (Jaguar Land Rover) et de GKN Driveline 10 et 11 sept. Participation au CENEX 2014 (cenex-lcv.co.uk), foire commerciale ayant attiré près de 2000 visiteurs en 2013 et portant sur les véhicules à faible émission de CO2 12 septembre Journée disponible pour les rencontres personnalisées. Un appui à la programmation des RDV disponible en prenant contact avec MEQ : Rémy Franzoni, directeur - Affaires internationales / 514.866.7774, poste 2116 / remy.franzoni@meq.ca
Zones franches américaines
Les zones franches américaines Elles existent depuis plus de 80 ans et font partie du paysage économique, mais bien peu de dirigeants les connaissent en détail. Il s’agit des zones franches que l’on retrouve partout sur le territoire américain. Autorisés depuis 1934, ils en existent plus de 250 générales et au-delà de 500 sous-zones approuvées, et ce sur l’ensemble du territoire américain. Elles sont sous l’autorité du Foreign Trade Board qui fixe les règles d’exploitation. Historiquement, le concept de zones franches aux États-Unis bénéficie d’un appui bipartisan du congrès. La définition générale d’une zone franche parle d’un endroit bien délimité dans un pays donné où l’achat et l’importation de matières premières, d’intrants ou de produits finis sont officiellement admissibles à une exonération de droits de douane et de taxes. Aux États-Unis, il en existe deux types : 1) la zone générale qui vise à accueillir des utilisateurs multiples ; 2) les sous-zones qui sont établies pour des utilisateurs qui ne cadrent pas avec les entreprises dans les zones générales. Ces zones sont considérées comme des territoires à l’extérieur du sol américain. Une entreprise qui importe des produits dans cette zone n’a donc pas à payer des tarifs douaniers. De plus, si le produit est exporté de la zone franche à l’extérieur des États-Unis, aucun tarif n’est à payer. D’autres mesures et incitatifs existent lorsqu’une entreprise se situe dans cette zone : • Tarifs progressifs • Exonération de droits à la réexportation
14 | Manufacturiers et exportateurs du Québec
•
• • • •
Élimination des droits lors de pertes imputables à des déchets, à des débris ou à une baisse de
rendement Économies liées à une inscription hebdomadaire Report des droits Exonération fiscale sur les stocks Avantages propres à l’État
Actuellement, les entreprises partout en Amérique du Nord peuvent investir dans une zone franche : globalement, cela permet de mieux gérer leur chaîne d’approvisionnement et de diminuer leurs coûts globaux. Traditionnellement, ces territoires comptaient des entreprises qui importaient ou exportaient et performaient une certaine transformation au
Les zones franches américaines
produit. Maintenant, ces zones bénéficient aussi aux entreprises qui importent un produit fini et le distribuent sur le territoire américain. Ces zones offrent donc un avantage pour les entreprises manufacturières. Pour les entreprises canadiennes, il peut être intéressant de s’installer dans ce type de zone. Stratégiquement, plusieurs entreprises canadiennes ont vu l’opportunité de produire sur le territoire américain et de bénéficier des avantages pour les produits exportés, même ceux vendus sur le marché américain. En plus d’intégrer un marché avec un grand potentiel, ces entreprises sont devenues plus compétitives, y compris pour les marchés extérieurs puisqu’ils ont sensiblement diminué leurs coûts. Plusieurs d’entre elles voient la possibilité d’installer une unité de production dans une zone franche américaine comme une alternative à un centre de distribution national. Le futur des zones franches La plupart des recherches établissent une corrélation positive entre les zones franches et l’augmentation des exportations. Il semble que les gouvernements utilisent le concept de zones franches dans leurs politiques pour attirer de l’investissement étranger orienté vers l’exportation. Le gouvernement américain vient d’apporter certaines modifications et le gouvernement canadien investit également dans la promotion de zones franches au pays.
Marc Beauchamp Vice-président et associé Le Groupe CAI Global T 514.982.0095 m.beauchamp@caiglobal.com
À propos de l’auteur : Marc Beauchamp a contribué à l’élaboration de stratégies d’investissements pour plusieurs entreprises d’envergure au Québec et aux États-Unis. Il a également développé plusieurs services au sein de son entreprise ayant conduit à de nombreux mandats de sélection de sites en Amérique du Nord, ainsi qu’au développement économique de plusieurs régions au Canada et aux ÉtatsUnis. Monsieur Beauchamp possède une connaissance approfondie de la dynamique de l’attribution de mandats corporatifs à l’intérieur des multinationales. Il compte aussi une connaissance de l’investissement direct étranger dans les projets d’investissement, tant avec les partenaires d’affaires privés que publics.
Réglementation Contrats publics Logistique Risque de change Fiscalité Nouveaux marchés Réseaux internationaux Taxation Douanes Matières premières Grands projets Coentreprise Normes de produits Incoterms Certification Propriété intellectuelle Gestion internationale Assurances Transport Commerce électronique Missions économiques Distribution Marquage Fret Paiements internationaux Taux de change Travailleurs temporaires Financement Transit Commerce de services Occasions d’affaires Mobilité internationale Accords commerciaux Marketing international Tendances mondiales Contrôle Normes Chaîne d’approvisionnement Veille économique Gestion internationale
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Accès États-Unis | 4 août 2014 | 17
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