Chaque étoile a son conte

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Chaque ĂŠtoile a son conte


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Éditions Courte Cible

Chaque étoile a son conte Recueil de contes

Créé par les élèves de Pré-dep 3 École Armand-Corbeil

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Dépôt légal, 2e trimestre 2010 Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada ISBN- 978-2-9809350-6-0 Tous droits réservés. Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite, De quelque façon ou par quelque moyen que ce soit Sans la permission des éditeurs et des auteurs Imprimé au Canada Copyright © 2010 la courte cible (Marchand d’idées)

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Éditions Courte Cible (Les éditions Marchand d’idées) 4577 Parthenais Montréal, Québec H2H 2G8 Éditeurs : Véronique Poirier Richler Janvier Virginie Fortin Marc-Antoine Labranche Jessie Morin-Lelièvre Nicolas Robitaille Kévin Bertrand Danny Demetre Marketing : Mathieu Bédard Julien Guay Steve Landry-Mangaillou Pierre-Luc Tessier Gabriel Corbeil Francys Poirier Steven Smith-Girard Pascal Bicari Charles-Étienne Gaudet Charles Legault Gabriel Bergeron Guillaume D’aoust

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Lecteurs/Correcteurs Danny Chagnon Annie Gravel Dominik Dorion Belinda Paul Chhaya Thong Alexandra Cloutier Alyssia Côté-Racicot Fanny Hirsch Roxane Pelletier Jean-David Champagne Angélika Désir Laura Thibodeau Mise en page Guillaume Desbiens-Chevrefils Jean-Francois Mailhot Dave Ouellet Marilou Leonelli Audrey St-Pierre Sonia Mlih Abidine Marie-Pier St-Gelais Yannick Gallant Guillaume Horth Junior Jean Louis Mathieu Parenteau Mcduff Illustrations : Melissa Berlinguette Cliffson Simmonds-Lacrête Mathieu Henri VI


Anne-Shirley Duguay Andréanne Trudel Marcel jr David Jean-Christophe Ladouceur Thoby-Hans Lang Jérémy Roy Valmyr Stimphil Relation de presse et commandites : Julien Mailhot Guillaume Pilote Mathieu Granger Étienne Mathieu-Wilhelmy Kassandra Ouellet Pascal Pronovost Fanny Brisebois Alexandra Carrière Julie-Ann Deschênes Audrey Lepage-Lévesque Joe-Annie Gagnon Pierre-Luc Labelle-Vachon

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Mot de la direction Réalisation d’un beau projet, C’est par la lecture que la magie des mots se manifeste. Tout devient possible quand la lecture est accessible. En créant un livre de contes pour enfants, c’est vousmêmes qui devenez des magiciens des mots et nous sommes convaincues que les enfants découvriront avec beaucoup d’enthousiasme les trésors de votre imagination. Grâce à vos réalisations, quantité de jeunes auront la chance de se plonger dans plusieurs aventures fantastiques. Mme Hurtubise et moi, de même que l’ensemble de l’école Armand Corbeil, sommes fiers de voir la motivation et l’ardeur que vous avez mis à réaliser ce livre de contes pour enfant. Ce projet est l’aboutissement de beaucoup de travail et de persévérance de votre part. L’élaboration de ce projet nous a permis de constater où peut mener la détermination et nous souhaitons que cette détermination vous suive tout au cours de vos projets futurs. Nous sommes fières de vous

Carole Hurtubise Directrice

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Martine Turnier Directrice adjointe


Mot des enseignants Chers lecteurs, Voici l’accomplissement de nombreuses heures de labeur. Fatigue, imprévus et retards dans les échéanciers nous ont causé plusieurs maux de tête, mais quel projet ce fut! Effort, persévérance et efficacité sont des exemples de compétences qui ont été développées chez nos élèves à travers ce projet. Félicitations à eux! Nous sommes fiers de vous présenter le résultat de tant d’effort. Nous espérons que vous en ferez bonne lecture. L’équipe des enseignants de Pré-dep 3,

Francis, Geneviève, Nadine et Valérie

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Mot des éditeurs Pour commencer, ce projet a été une expérience inoubliable pour nous. Qui aurait cru que des jeunes de Pré-dep3 réussiraient à publier ce recueil de contes? Au départ, nous étions soucieux à l’idée de réaliser un si gros projet. Grâce à l'appui de nos enseignants ainsi que celle de Marc Sauvageau, nous avons réussi à accomplir un projet qui, à nos yeux, était inimaginable. Aujourd'hui, nous pouvons dire que ce projet nous apporte de la fierté. Cette grande réussite nous marquera à vie!

Véronique Poirier, Richler Janvier ,Virginie Fortin, Marc-Antoine Labranche, Jessie MorinLelièvre, Nicolas Robitaille, Kévin Bertrand, Danny Demetre

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À tous ceux et celles qui ont traversé nos étoiles.

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L’écriture c’est le cœur qui éclate en silence. Christian Bobin.

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Table des matières CONTE POUR TOUS, TOUS POUR UN!

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Sendrillon 2010

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Rex et le voleur

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Un pays lointain

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L’histoire enchantée de Rose

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Les trois héros légendaires

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L’enfant prodige

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Le sanglier magique

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Le gant d’argent ensorcelé

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Le brave petit suisse

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L’arbre au milieu du lac

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La blonde bouclée

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La petite rousse

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Conte secret

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Barthalisme et le roi Damiris

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Le sorcier

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Julien et la blonde bouclée

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LA MOTIVATION DU CRAYON

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La merveilleuse histoire d’Audrey

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Papipoucette

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La petite fille et son papa

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Mes nounours préférés sont les nounours gris

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Blanche-Douce et les huit nains

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Où est passé le goût de Noël?

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Conte merveilleux

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Pierre et le Géant

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Le Mauvais sort

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Pascal et Laurie

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Les aventures d’Antoine

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Le Chevalier et l’épée magique

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Sans voix

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Le coup de foudre de Sophie

104

L’amour arrive en évidence

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LES CONTES DU FOND DE LA MÉMOIRE

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Le poussin Héroïque

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Le dinosaure marin du fleuve St-Laurent

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Le collier Magique

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Le kidnappeur de la nuit

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Monique et ses amis.

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L’Histoire de Juzilla

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Le reptile vert

132

La rencontre d’un sorcier

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La légende de Telesse

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La capuche noire

137

L’homme velu des montagnes

139

Le monstre de la piscine municipale

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Benny beignet

143

Mon ange d’amour

146

Les insectes

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Le trio

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XVII


62, RUE DES CONTES

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La chasse de la demoiselle Hawaïenne Tropique

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Il n’y a plus de nourriture pour les nouveau-nés

159

La jalousie de la fée

161

Le dragon rouge au royaume des inventeurs

163

Le trésor caché

166

Le fil de ma vie sur une même toile

169

Bora-Kora

171

L’aventure de Harnold

174

L’aventure de Frelon

177

Fénix et Merveille, une histoire d’amour

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Un autre monde

183

Une histoire de femme

185

La ferme de Salomon

188

La vilaine fée

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XVIII


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VÉÇàx ÑÉâÜ àÉâá? àÉâá ÑÉâÜ âÇ4

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fxÇwÜ|ÄÄÉÇ ECDC Il était une fois, une jeune fille surnommée Sendrillon qui vivait chez sa méchante belle-mère. Elle était obligée de faire du ménage pour avoir un peu d’argent, alors que Sabrina et Joëlle, ses deux demi-sœurs, recevaient de l’argent sans faire d’efforts. Un soir de semaine, Sendrillon alla sur l’ordinateur et commença à parler au garçon le plus populaire de l’école qui s’appelait Kevin. Il trouvait Sendrillon très intéressante, mais il ne l’avait jamais vue à l’école. Il décida quand même de l’inviter au bal pour la fête de l’Halloween. Elle accepta même si elle ne savait pas si elle pouvait y aller. Sendrillon décida de faire du ménage de façon intense afin de ramasser de l’argent pour son costume d’Halloween. Elle réussit à s’acheter une belle robe de mariée. Le bal était dans deux jours et il fallait qu’elle trouve une excuse pour pouvoir aller au bal avec le beau Kevin. Elle dit à sa belle-mère qu’elle passait la soirée chez Joannie, sa meilleure amie, et qu’elle allait entrer à minuit et demi. Sa belle-mère accepta, mais elle l’obligea à rentrer au plus tard à minuit et demi! Les deux jours passèrent très vite pour Sendrillon, car elle avait très hâte d’aller au bal. Le samedi 31 octobre, vers quatre heures, elle commença à se préparer pour être prête pour

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sept heures. Joannie passa la prendre et les deux filles se rendirent au bal. Quand Kevin vit Sendrillon, ils eurent un coup de foudre. La soirée passa très vite et quand Sendrillon regarda sur son cellulaire, il était déjà 12 h 25. Il fallait qu’elle rentre dans cinq minutes. Elle dit à Kevin qu’il fallait absolument qu’elle rentre chez elle et elle partit à la course, mais elle échappa sa sacoche. Kevin, qui courait derrière elle, ramassa sa sacoche et il retourna au bal un peu triste. Le lendemain, il mit des affiches partout sur lesquelles on pouvait lire : « Tu as échappé ta sacoche et je veux savoir enfin qui tu es, alors viens me voir ». Toutes les filles de l’école allèrent le voir, mais aucune n’était la bonne jusqu’à ce que Kevin vit Sendrillon. Il trouvait qu’elle ressemblait à la fille du bal. Il alla donc lui poser quelques questions et il lui donna rendez-vous le soir même. Elle se rendit au rendez-vous et depuis cette soirée, Kevin et Sendrillon commencèrent à être des amoureux. Ils vécurent ensemble pour la vie et même jusqu’au paradis.

Véronique Poirier

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exå xà Äx äÉÄxâÜ Il était une fois, dans un champignon lointain, un tyrannosaure rex qui s’appelait Rex. Rex était très petit, avait un teint verdâtre et était trapu. Rex adorait les mangues et il ne vivait que pour elles. Dans la clairière où se trouvait son petit champignon, il y avait toutes les ressources qui le rendaient heureux. Il pouvait y trouver de l’eau, des mangues et de la terre très fertile pour son petit champignon. Par une matinée ensoleillée, il sortit de sa maison et il s’aperçut tout à coup que toutes ses mangues avaient disparu. Il était certain que c’était P-L d’Acier qui volait toutes les mangues, car il les détestait. Il voulait que tout le monde du village mange des graines de tournesol. Toutefois, Rex, lui, ne pouvait vivre sans ses mangues alors il décida de partir à leur recherche. Il marcha dans la pelouse qui, pour lui, était une vaste forêt. Sur son chemin, il interrogea un fermier de La Plaine qui lui dit que P-L d’Acier était sur le perron de la véranda. Rex se mit alors en route vers le perron quand tout à coup, il se fit attaquer par trois coccinelles. Il sortit donc un bazooka de ses poches et fit feu sur une coccinelle. L’impact et l’explosion que causa le tir réussirent à tuer les trois coccinelles en même temps. Rex continua son chemin et un peu plus loin, il arriva devant le perron. Les marches étaient beaucoup trop hautes pour lui! Par

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chance, son meilleur ami, une sauterelle qui s’appelait Roger, arriva pour l’aider. Rex monta sur son dos et Roger sauta pour l’amener jusqu’à destination. Rex aperçu une mangue, la plus grosse qu’il vit de sa vie et il sauta dessus pour la manger. Tout à coup, il la vit marcher et c’est à cet instant qu’il réalisa que P-L d’Acier était une mangue vivante. Il décida de prendre P-L par surprise et de le manger. Rex retrouva toutes ses mangues, il vécut heureux et bien dodu.

Jérémy Roy

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Un pays lointain

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Au Moyen Âge, deux frères, Louis et Sévere, travaillaient dans les champs avec les autres personnes du village, et ce, même si leur père était le chevalier de Marfon. Louis était grand, massif et agressif. Son frère était courageux, violent et plein de cicatrices. Leur père était insupportable et leur donna comme punition de dormir dehors dans un petit endroit inconfortable. Durant la nuit, les deux frères s’échappèrent et allèrent à la rencontre de Roussette, une apprentie sorcière, pour fuir le village. Au lever du soleil, le village se fit attaquer par une bête venue des enfers. Elle avait été envoyée par le roi Vener pour trouver les deux frères. Le roi voulait à tout prix les empêcher de trouver leurs origines. Louis, Sévere et Roussette se rendirent dans un petit village tout près de l’entrée des enfers. Dans les ténèbres de la nuit, des créatures mythiques sortirent de l’entrée des enfers. Elles vinrent attaquer le village, mais Louis et Sévere se changèrent en galoups blancs, la race mythique la plus redoutée. Au lever du jour, Roussette décida d’amener les deux frères dans un temple où leurs ancêtres avaient vécu en paix durant des millions d’années. Une surprise les attendait au temple; Vener était là avec tous les galoups noirs. Louis et Sévere demandèrent à Vener une faveur, ils souhaitaient voir l’intérieur du temple. Le roi accepta et fit entrer les deux frères dans le temple, ils voulaient comprendre pourquoi ils étaient des galoups blancs.

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À l’intérieur, dans la grande salle, ils découvrirent des milliers de corps de galoups blanc. Le roi Vener et le chevalier de Marfon avaient tué tous les galoups blancs afin que personne ne prenne le trône. Fous de rage, les deux frères sortirent du temple transformés en galoups. Tous les galoups noirs se rendirent alors compte que Louis et Sévere étaient les héritiers légitimes du trône et qu’ils étaient des galoups blancs. Les galoups noirs décidèrent de faire preuve d’allégeance aux deux frères et ils tuèrent Vener. Enfin, les galoups recommencèrent à vivre dans le temple. Parfois, ils leur arrivaient de mener de petites attaques au chevalier de Marfon. De plus, dès qu’un village était attaqué par une bête des enfers, Louis, Sévere et Roussette étaient là pour la tuer. Peu à peu, ils réussirent à ramener l’équilibre sur la Terre.

Danny Chagnon

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_Ë{|áàÉ|Üx xÇv{tÇà°x wx eÉáx Il était une fois, l’histoire d’une petite fille de 14 ans nommée Rose comme sa robe rose à petits pois. Elle avait de longs cheveux châtains et habitait dans un condo de Montréal avec sa mère et son père. Un jour, alors qu’elle faisait un gâteau au chocolat avec sa mère, Rose décida d’aller porter son gâteau à sa grand-mère Nana. Sa mamie était si gentille que chaque fois qu’elle lui rendait visite, grand-mère Nana lui préparait un plat rempli de biscuits à l’avoine. Sa mamie habitait dans un condo de la rue Sherbrooke à Montréal, à deux rues de chez Rose. Rose se souvenait toujours où sa grand-mère habitait parce que son condo était de couleur bleu pâle et que son numéro de porte était le même que chez elle. Donc, Rose quitta son condo avec son manteau d’hiver, sa tuque, ses mitaines, son foulard et surtout, avec le délicieux gâteau au chocolat destiné à sa mamie. « Aujourd’hui, c’est une belle tempête de neige », se dit-elle! Avec son « iPod touch » dans les oreilles, elle traversa le parc Lafontaine tout blanc de neige. Rose se mit à chanter et à danser dans la neige lorsque…

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Tout à coup, un homme tomba d’un arbre! En cachant son fou rire, le clochard se présenta devant Rose avec des cris de douleur. Il essaya d’attirer sa pitié et il réussit puisque Rose céda en lui offrant un petit morceau de gâteau. Tout en partageant le gâteau, Rose expliqua qu’elle n’était pas pressée parce que sa grand-mère habitait tout près et elle lui donna son adresse par maladresse. Par la suite, elle reprit son chemin, mais l’homme insista pour l’accompagner. Cependant, Rose refusa qu’il la suive. Rose continua son chemin en ne sachant pas que l’homme la suivait avec l’adresse qu’elle lui avait dite par erreur. L’homme prit un chemin plus court que Rose et arriva chez sa grand-mère avant elle. Pendant ce temps, Rose essayait d’attraper des flocons de neige avec sa langue lorsque tout à coup, un écureuil lui adressa la parole. Il souhaitait l’avertir que le clochard voulait du mal à sa mamie. Rose partit à la course le plus vite possible dans la neige jusqu'au condo de sa mamie. Rose entra et constata que sa mamie était clouée au lit parce qu’elle avait attrapé un gros rhume. Rose se demanda pourquoi elle avait d’aussi grands yeux:« C’est parce que j’ai mal aux yeux mon enfant », lui répondit sa grand-mère. Ensuite, Rose lui demanda pourquoi elle avait autant de poils sur le corps et sa grand-mère lui répondit d’une voix d’homme:« Puisque je suis faible, je n’ai pas eu le temps de me raser mon enfant ». Alors, quand Rose se tourna pour couper un morceau de gâteau à sa mamie, l’homme sauta sur Rose. Elle paniqua et courut jusqu’à la chambre où elle couchait quand elle

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rendait visite à sa grand-mère. Elle vit alors sa mamie attachée sur une chaise dans la garde-robe. Comme elle avait encore le couteau du délicieux gâteau, Rose commença vite à creuser un trou dans le mur du fond de la garde-robe. Pendant ce temps, l’homme cherchait Rose et sa mamie, mais les filles avaient réussi à sortir par le trou. L’homme finit par s’en rendre compte et il commença à courir après elles lorsque tout à coup, Shrek sortit de l’immeuble voisin. Il prit l’homme et le lança très loin dans les airs. Finalement, Rose et sa mamie rentrèrent chez Nana. Elles étaient encore un peu paniquées, mais heureusement, elles constatèrent que l’homme n’avait pas touché au gâteau. Elles en profitèrent pour manger le délicieux gâteau au chocolat.

Annie Gravel

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Il était une fois, en l’an 2000, deux héros légendaires de la ville de New York qui avaient invité un nouveau venu dans leur équipe. Le nouveau venu s’appelait Argent et il était un ancien prince d’un pays inconnu où il était très apprécié. Argent était maigre, avait un teint pâle tirant sur le gris, il était brave, loyal et courageux, mais il avait beaucoup de difficulté à maîtriser certains pouvoirs spectaculaires. Quelque temps après l’arrivée d’Argent, les deux héros légendaires, Or et Bronze, eurent l’idée de le présenter aux habitants de la ville. Les trois hommes se rendirent à Central Park où tous les habitants s’étaient réunis pour voir ce nouveau héros et ses pouvoirs. Argent monta donc sur la scène du parc et la foule se mit à crier: « POUVOIR » ! Argent tenta de soulever quelqu’un de la foule à l’aide de ses pouvoirs, mais il réussit seulement à le faire trébucher. Tout le monde était très déçu de son pouvoir et Argent partit du parc en pleurant. Or et Bronze quittèrent Central Park pour aller réconforter Argent. Quand ils le virent, ils se dépêchèrent pour le rejoindre le plus rapidement possible. Ils essayèrent de réconforter leur ami, mais sans succès. Pendant qu’ils étaient avec Argent, Or et Bronze aperçurent au loin, sur le plus haut des bâtiments de la

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ville, leur pire ennemi, Emo, avec un gigantesque missile servant à détruire la ville. Argent était tellement excité de pouvoir utiliser ses pouvoirs à nouveau qu’il réussit, pour la première fois, à soulever Or et Bronze à l’aide de son esprit seulement. Cependant, l’excitation d’Argent fit en sorte qu’il vola trop haut dans le ciel et qu’il frôla un avion qui volait. Constatant le danger dans lequel il se mit, Argent essaya de se calmer et se redressa vers Emo. Celui-ci lança un sort à Or qui le transforma en petit oiseau bleu. Comme il ne pouvait plus rien faire, Or décida de voler le plus rapidement possible pour aller chercher le cadeau qu’il avait pour Argent. Il s’agissait d’une montre magique qui amplifie le pouvoir de la pensée à l’infini. Or revint avec la montre, mais Emo, qui se doutait bien de quelque chose, commença à lui lancer des boules de feu pour qu’il ne puisse plus aider ses amis. Quand Argent aperçu les boules de feu approcher rapidement d’Or, il lança, de justesse, un bouclier énergétique autour de lui pour le protéger. Argent réussit à mettre la montre, mais au même moment, Emo amorça son missile destructeur. Bronze, qui tentait de désamorcer le missile, fut pris par surprise; Emo se téléporta derrière lui et lui lança un éclair pour l’empêcher de nuire à son plan diabolique.

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Le missile s’envola à toute allure et Argent décida de le suivre pour empêcher l’explosion. Cette réussite pouvait prouver à tous ce dont il était capable. Il décida donc de projeter un bouclier énergétique autour du missile pour l’empêcher d’exploser et de causer des dommages irréparables. Argent regarda sa montre et il constata qu’elle ne fonctionnait plus. Il espérait que son plan fonctionne et… ce fut le cas! Il avait réussi! Il souhaitait bien que quelqu’un ait vu ses prouesses. C’est alors qu’il vit tous les habitants de New York l’applaudir et le féliciter de son fantastique exploit et de sa bravoure exceptionnelle! Argent était aux anges! Après cette affreuse journée, Argent était content de se faire admirer par les habitants de la ville et par les filles qui le prenaient maintenant pour leur héros. Malgré tout, Argent comprit une chose, il n’avait pas besoin de la montre pour utiliser son pouvoir, mais bien de l’amour que les autres lui donnaient.

Jean-François Mailhot

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Sous le beau soleil chaud de l’Afrique, une femme donna naissance à un bébé magique. Il s’appelait Tevef. Un mois après son accouchement, la femme décida de retourner dans son pays d’origine qui était les États-Unis. Depuis, le bébé magique n’arrêtait pas de surprendre sa mère. À cinq mois, il savait déjà marcher. De plus, quelques années plus tard, ce dernier commença à maîtriser des pouvoirs que lui seul avait reçus dès sa naissance! En 2010, Tevef était âgé de vingt ans et il travaillait pour le gouvernement tout en utilisant ses pouvoirs liés à l’eau, au vent et à la terre. Un beau jour, pendant qu’il dormait paisiblement dans son beau grand lit double avec sa petite amie à ses côtés, le téléphone sonna. C’était le gouvernement qui appelait Tevef pour qu’il l’aide à éviter une catastrophe. Zeus, le dieu du ciel, menaçait de détourner l’avion d’un sénateur des États-Unis. Toutes les forces policières et militaires étaient là. Il y avait des ambulances, des pompiers et un coussin gonflable géant pour accueillir l’avion. Après un court instant de méditation, Tevef commença alors à mettre ses plans à exécution. Sa première tentative était d’arrêter la pluie qui faisait rage. Comme il maîtrisait l’eau, il se servit d’un enchaînement de doigts et la pluie cessa d’un coup sec. Après un instant d’applaudissements, il commença sa deuxième tentative qui nécessitait la force du vent pour maîtriser l’avion qui se trouvait dans le ciel. Or, ce jour-là, le vent était plus fort que Tevef, ce qui fit échouer sa tentative.

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Il prit alors une pause de plusieurs minutes et décida d’aller parler avec Zeus pour qu’il laisse l’avion du sénateur voler par ses propres moteurs. Zeus dit alors à Tevef : « Je veux un de tes pouvoirs ». Tevef lui demanda lequel et Zeus lui dit qu’il voulait le pouvoir du vent. Tevef accepta et il fit un mouvement de doigt qui lui permit de transmettre son pouvoir à Zeus. Après quelques heures, l’avion du sénateur toucha finalement la terre et tout le monde était content. Tevef était devenu un héros de la nation. Bien qu’il avait acquis de la popularité, Tevef était triste parce qu’il avait perdu un de ses pouvoirs. Malgré tout, dix ans plus tard, Tevef se maria et il eut cinq beaux enfants qui avaient tous des pouvoirs. Pour combler davantage son bonheur, Tevef était sur le point de devenir président de deux pays, la Chine et les États– Unis.

Richler Janvier

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Il était une fois, dans un village pauvre, une famille de trois personnes qui vivait de la chasse et de la pêche. Ces gens étaient d’une grande pauvreté, car le roi ramassait toutes les richesses du village pour sa fortune personnelle. Une nuit, le docteur se rendit chez Gaétan et Jérémy pour voir la mère qui était vraiment malade. Plus tard dans la soirée, le docteur annonça à Gaétan qu’il n’y avait rien à faire s’il n’avait pas d’argent pour le payer. Alors, Gaétan demanda au docteur s’il y avait un autre moyen pour qu’il soigne sa femme malade. Le docteur répondit : « Bien sûr, mais seulement si vous allez chercher le sanglier magique qui se cache dans la forêt ». Gaétan et Jérémy partirent donc à la recherche du sanglier, mais avant de quitter leur demeure, ils demandèrent au docteur comment ils allaient pouvoir reconnaître ce sanglier. Le docteur répondit : « Il sera couché en train d’allaiter ses petits et il est albinos ». Les deux hommes partirent alors dans la forêt pour aller chercher ce sanglier qui réussirait à guérir la mère. Durant le trajet, ils entendirent parler que le roi avait déjà envoyé ses meilleurs chasseurs à la recherche du sanglier.

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Alors, Gaétan et Jérémy se mirent à courir pour se rendre rapidement. Malheureusement, ils rencontrèrent le groupe de chasseurs en chemin et une violente bagarre se déclencha. Gaétan et Jérémy finirent par tuer tous les chasseurs du roi. En continuant leur chemin, ils rencontrèrent Merlin, un druide, qui leur dit que s’ils passaient sur le chemin secret, ils allaient rencontrer un dragon. Cependant, s’ils prenaient l’autre chemin, qui était plus long, ils ne prenaient aucun risque. Les hommes décidèrent de passer par le chemin qui menait au dragon. En chemin, ils préparèrent leur plan d’attaque pour tuer le dragon. Arrivés au nid du cracheur de feu, ils mirent leur plan à exécution. Jérémy, pour attirer le dragon, prit une trompette et souffla dedans, mais un étrange tremblement de terre surgit; une armée de Yétis sortit de nulle part et tua le dragon. Alors, ils continuèrent leur chemin et trouvèrent le sanglier. Revenus au village, ils firent une fête pour manger le sanglier et pour festoyer. La mère, qui était maintenant guérie, prit part à la fête. Les trois membres de cette famille eurent la vie éternelle et vécurent heureux.

Steve Landry Mangaillou

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_x ztÇà wËtÜzxÇà xÇáÉÜvxÄ° Il était une fois, Thoby Jackson, un garçon tout à fait ordinaire qui prenait l’autobus chaque matin pour aller à l’école. Il vivait à Brooklyn, un des quartiers de New York reconnu pour sa pauvreté et son danger. Thoby Jackson était un ado pas très grand, assez massif et en bonne forme physique, mais qui n’avait pas la meilleure situation académique qui soit. Toutefois, à ses 17 ans, il avait pris la résolution de finir son secondaire et d’aller plus loin à l’école, si le temps lui en donnait l’occasion. Il voulait devenir danseur professionnel, mais il savait bien qu’il ne pouvait pas percer facilement dans ce domaine. En attendant, il continua d’aller à l’école pour voir si un jour la porte s’ouvrirait pour lui. Un bon matin, il sortit de chez lui pour prendre l’autobus comme à chaque matin. Il marchait tranquillement quand soudain, il vit au loin un objet qui scintillait. Il regarda l’heure à son poignet pour savoir s’il avait le temps d’aller voir. Puis, sans se préoccuper de l’heure, Thoby Jackson ne put s’empêcher d’aller voir cette chose bizarre qui brillait autant. Tout ébloui, il vit l’objet, c’était un gant argenté. Il prit le gant et remarqua une initiale à l’intérieur: M.J. Avec le froid qui courait, Thoby décida de le mettre à sa main et partit pour l’école.

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Tout près de l’école, Thoby entendit de la musique qui provenait de l’intérieur, c’était la musique de Michael Jackson. Tout de suite, il courut à l’intérieur et se mit à danser comme son idole. Fier de son gant, Thoby essaya de le montrer à tout le monde, car ce magnifique gant scintillant. Cependant, Thoby Jackson ne se doutait point qu’au son de la musique de Michael Jackson, le gant ensorcelé amenait son propriétaire à danser comme Michael Jackson et qu’il ne pouvait s’arrêter que lorsque la musique s’arrêtait aussi. Après un certain moment, le jeune homme voulut s’arrêter puisque les gens partaient, mais il ne pouvait pas et il continuait à danser sans arrêt. Il se dit que cela provenait sûrement du gant. Thoby voulait le retirer, mais il devait attendre la fin de la musique. Intrigué par ce qui venait de se produire, Thoby le garda quand même. Plus tard, quand les heures d’école tiraient à leur fin, Thoby voulut se débarrasser du gant, mais chaque fois qu’il se retrouvait seul, le gant apparaissait à côté de lui. Le gant semblait ensorceler le pauvre Thoby. Après une grande réflexion, il se dit que c’était peut-être son destin de reproduire les succès de Michael Jackson. Alors, il se mit à danser et à chanter les succès de son idole. Il devint riche et connu dans le monde entier. Le seul inconvénient était qu’il laissa tomber toute sa famille. En effet, Thoby oublia complètement qu’avant il n’était pas très bien nourri et qu’il vivait dans la pauvreté avec ses parents, ses deux sœurs et son frère. Son

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bonheur dans la richesse était si grand, qu’il en oublia tout derrière lui. Tout! Or, une triste nouvelle allait le toucher terriblement. Un jour comme un autre, chez lui dans sa grosse maison, Thoby apprit que son père mourut d’une crise cardiaque. En apprenant cette nouvelle, Thoby retourna vite dans son ancienne maison pour supporter sa famille et pour avoir du support à son tour. Une fois rendue, la mère de Thoby était fâchée de le voir. Thoby voulait comprendre cette frustration et discuta avec sa mère. Sa mère lui dit que c’était de sa faute si son père était mort. Après cette nouvelle bouleversante, Thoby Jackson arrêta ses succès et mit tout son argent pour aider sa famille et payer les funérailles de son père. Un jour, Thoby Jackson aussi mourut, mais sans porter le gant à sa main. Qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un d’autre le trouvera.

Thoby-Hans Lang

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_x uÜtäx Ñxà|à áâ|ááx Il était une fois, dans la plus grande et la plus belle forêt, un couple de suisses, Louis et Amande, qui s’aimaient éperdument. Ils vivaient paisiblement dans leur chêne. Malheureusement pour eux, lorsque la nuit tomba, un vilain coup se préparait. Malvolio, l’écureuil cambrioleur, envoya une créature tellement mesquine que même l’enfer n’en voulait pas. C’était Raté, un rat assassin, qui durant la nuit, alla enlever Amande. Le lendemain, Louis, pris de panique, appela son meilleur ami Wilbur pour attraper le voyou qui avait enlevé Amande. Deux jours passèrent, mais toujours rien. Wilbur trouva enfin quelque chose d’intéressant, une écharpe toute délabrée. C’était celle de Raté! Plus loin, il trouva des traces qui les menèrent à une taverne où Louis remarqua Raté qui disparut derrière le comptoir. Louis aperçut alors une trappe dans le plancher et il se rendit compte que Raté était devant lui et qu’il marchait. Il s’en allait dans la cachette de Malvolio. Lorsque Louis et Wilbur arrivèrent près de la cachette de l’écureuil, ils constatèrent avec effroi que Malvolio était en train de forcer Amande à le marier. Louis réfléchit vite, il devait agir. Il vit des gallons qui étaient inflammables; c’était en fait du cidre de noix. Il courut et prit Amande. Pour empêcher Malvolio de refaire du mal, Louis lança une épée sur les tonneaux, ce qui

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provoqua une étincelle et détruisit toute la taverne et la cachette. Louis et Amande retrouvèrent leur vieux chêne où ils eurent beaucoup d’enfants. Toutefois les écureuils devaient être prudents, car il y avait toujours une rumeur voulant que Malvolio ait échappé à l’explosion et qu’il puisse rôder au fin fond de la forêt.

Guillaume Pilote

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_ËtÜuÜx tâ Å|Ä|xâ wâ Ätv

Il était une fois, dans un village abandonné, une petite famille qui vivait pauvrement. Chaque matin, Roger,

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l’homme de la famille, partait à la chasse accompagné de son chien Wouf. Sa femme Urthubise s’occupait de faire à manger et de faire le ménage. Quand Roger revenait de la chasse avec plus de viande, il allait au village voisin vendre ce qui était de trop. Un bon matin, Roger se préparait pour aller à la chasse. Il prit son arc et ses flèches et sortit son chien à l’extérieur. Les deux compagnons se mirent en route pour la forêt. Une fois arrivés, ils s’aperçurent qu’il ne restait que les souches d’arbres; les animaux et les arbres avaient disparu. Roger décida alors de se rendre au village pour savoir ce qui s’était passé. Roger remarqua un vieux sage mystérieux qui se balançait sur sa chaise. Étrangement, il était seul dans tout le marché. Roger se dirigea donc dans sa direction. Il demanda au vieil homme s’il savait ce qui s’était passé dans la forêt. Le vieillard lui répondit : « Pouf, disparu » et il rajouta : « Je connais un secret que personne d’autre ne connaît et qui peut te venir en aide ». Ce secret concernait un arbre magique qui était au milieu d’un lac et qui permettait d’exaucer trois souhaits. Le vieillard lui donna une carte et des indications pour que Roger puisse s’y rendre. Roger marcha dans la direction donnée par le vieillard et se rendit compte qu’il se trouvait dans un village de Vikings pas très sympathique. Roger décida de le traverser tout de même. Une fois dans

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le village, il décida quand même de se cacher à l’arrière d’une maison pour ne pas se faire prendre. Hélas, un des Vikings l’avait déjà aperçu et il bloqua Roger très rapidement. Heureusement, le fidèle compagnon de Roger, son chien, mordit les grosses fesses du gars et Roger profita de ce moment pour courir le plus vite possible. Il réussit à traverser le village au grand complet et à en sortir sain et sauf. Ensuite, Roger et son chien s’aventurèrent dans un chemin souterrain. À mi-chemin, ils ne leur restaient que deux heures de marche à faire dans l’obscurité du tunnel. Alors, Roger, avec sa grande rapidité, prit ses jambes à son cou et en moins de cinq minutes, il se trouva à l’extérieur du tunnel avec son compagnon qui l’avait suivi tout au long de sa course. Roger coupa les colonnes qui soutenaient le tunnel et celui-ci s’écroula. Rendus à l’extérieur du tunnel, Roger et son compagnon étaient attendus par un gros dragon qui crachait du feu. Roger se rappela qu’il fallait qu’il coupe la queue du dragon pour pouvoir le vaincre et pour accéder à la porte qui menait au lac. Roger prit donc son arc à flèches et commença à tirer plusieurs flèches sur le dragon. Le dragon riposta en crachant du feu. Roger demanda à son chien de faire diversion et il réussit à se rendre derrière le méchant dragon. Il lui trancha la queue avec une grosse pierre qui était par terre. Ils avaient réussi!

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La grande grille qui séparait Roger du lac s’ouvrit. Il courut le plus vite qu’il put jusqu’à l’arbre à souhaits. Son premier souhait fut que la forêt et les animaux reviennent en plus grand nombre. Son deuxième vœu fut que chaque matin, en se levant, il y ait un sac rempli de pièces d’or sur sa table. Finalement, son troisième fut que sa femme Urthubise devienne la plus belle femme du village. Décidément, Roger était un homme comblé. En effet, à son retour, tous ses souhaits étaient exaucés. Roger et Urthubise vécurent heureux, mais n’eurent aucun enfant.

Guillaume Desbiens-Chevrefils

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_t uÄÉÇwx uÉâvÄ°x Par un bel après-midi d’hiver, une blonde bouclée gambadait dans le centre d’achats, elle passa devant la boutique «Halloween Party». Tout à coup, un gorille sortit du magasin. La blonde prit ses jambes à son cou et courut très vite. Elle réussit à s’en échapper et elle décida d’aller dans la section des restaurants. «Allo! Y a-t-il des clients?» demanda la blonde bouclée. Elle savait bien qu’elle ne devait pas dépenser, mais elle avait faim. Elle vit trois filles aux cheveux bouclés se lever d’une table. La première était rousse, la deuxième était châtaine et la dernière était brune. La blonde bouclée, ne voyant personne revenir vers la table où il y avait trois cabarets remplis de délicieux repas, décida de se servir. Elle goûta à la soupe aux carottes de la rousse bouclée. «Ça goûte trop s’exclama-t-elle.

la

carotte!»,

Puis, elle prit une bouchée de «hamburger» appartenant à la fille châtaine bouclée. «C’est trop gras!», se plaignit la fille. Alors, elle décida de goûter au sous-marin rempli de viandes froides et de légumes de la belle brune bouclée.

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«C’est extraordinaire et ça se digère bien!», cria-t-elle. La blonde bouclée savait qu’elle ne devait pas tout manger, car son estomac était très fragile et elle pourrait avoir une indigestion. Toutefois, elle mangea quand même le sous-marin au complet. Au moment où elle finissait de manger, le gorille réapparut. Elle s’enfuit dehors jusqu’à ce qu’elle vit une petite maison avec la porte ouverte. Elle commença à avoir d’énormes maux de ventre. Elle décida d’aller dans le salon de la petite maison pour se reposer et elle vit trois belles télévisions. «La première est bien trop grosse, je vais avoir des problèmes aux yeux» dit-elle. «La deuxième est bien trop petite» affirma-t-elle. «La troisième est parfaite!» s’exclama-t-elle. Elle décida de la décrocher du mur et de la voler! Malheureusement, les trois jeunes filles du centre d’achats entrèrent dans la maison accompagnées du gorille et la surprirent en flagrant délit avec une télévision de 32 pouces au plasma entre les mains. Le gorille enleva son masque et s’excusa de l’avoir effrayée. Elle lui pardonna, laissa tomber la télévision par terre et partit en courant tellement elle avait honte. Elle ne revit plus jamais les trois filles bouclées ni le gorille.

Julien Guay

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_t Ñxà|àx ÜÉâááx Il était une fois une petite rousse qui habitait à Mascouche. Son nom était Joëlle. Cette fille, née à Terrebonne, avait les yeux bruns et les cheveux roux. Elle était tout simplement magnifique! Le soir venu, elle se rendit à la fête de son amie. Après le souper, deux garçons arrivèrent à la fête dont l’un deux, elle en était sûre, était l’homme de sa vie. Il était réellement tel qu’elle l’avait imaginé. Malheureusement, c’était difficile de lui parler parce ce qu’il n’appartenait pas au même groupe d’amis qu’elle. Le lendemain matin, elle eut l’idée d’aller chez son amie Carolan pour aller à la rencontre du beau garçon de ses rêves. Joëlle sut à ce moment que le prénom de l’homme de ses rêves était Mathieu. Elle eut l’idée d’aller voir les amis de Mathieu, mais lorsqu’elle arriva, ils étaient partis. Ces derniers n’aimaient pas beaucoup Joëlle. Elle ne perdit toutefois pas espoir puisqu’à l’école, elle essaya que Mathieu la remarque. Par exemple, elle échappa ses livres devant lui, mais à son grand désespoir, il continua toujours à marcher. Bien qu’elle se décourageait, elle osa attirer son attention une dernière fois. Malheureusement, elle fit face à un échec, encore une fois. Elle était vraiment triste. Deux jours plus tard, elle se dit : «Allez, va lui parler sinon tu vas le regretter».

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Joëlle se rendit à la maison de Mathieu, mais il n’était pas là. Il était alors onze heures du soir et elle avait un peu peur parce qu’elle était obligée de passer par le bois. Joëlle suivit le chemin dans le bois quand tout à coup, un homme sortit du boisé et commença à la pousser. Elle partit à la course et fit une chute. Mathieu, qui revenait chez lui, vit Joëlle de loin et courut pour lui venir en aide. Quant à lui, l’agresseur partit en courant dans l’autre sens, car il ne voulait pas se faire attraper. Mathieu aida Joëlle à se relever et, prenant son courage à deux mains, elle l’embrassa. Joëlle avait réalisé son rêve puisque Mathieu était tombé amoureux. Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Mathieu Bédard

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VÉÇàx áxvÜxà Il était une fois un jeune adulte qui avait tout pour lui. Il n’était pas riche ni pauvre, mais il avait un travail stable qui lui permettait de bien vivre, il se payait à l’occasion des fins de semaines de luxe. Le jeune adulte du nom d’Alexandre avait tout pour plaire aux filles. Il était grand, beau, fort, intelligent et à la fois élégant. Bref, c’était un vrai prince. Il savait ce que voulait dire être riche et ce que voulait dire être pauvre. Dans sa tête, son but était de faire comprendre au monde comment obtenir la richesse et comment ne pas être voué à l’échec. Le grand Alexandre ne voulait pas être créateur comme son père, même si celui-ci avait tant souhaité. Chaque soir, son paternel lui demandait ce qu’il allait faire dans la vie. Pour son père, de grandes études étaient importantes. Pour Alex, les études n’importaient peu. Il voulait faire de courtes études et développer ses connaissances en lisant des lectures qui l’intéressaient. Un jour, un de ses grands amis arriva chez lui pour lui rendre une petite visite puisqu’il revenait du Japon et qu’il devait repartir bientôt. Il décida d’aller voir son bon ami Yoyo. Pendant cette soirée, Alexandre reçut plusieurs conseils et se faisait dire de nombreux commentaires positifs. Par

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exemple, Yoyo lui conseilla de ne pas lâcher, de croire en ses rêves, de foncer la tête haute et de prendre son temps dans ses projets. Un jour, Alexandre décida de tout lâcher et de quitter son travail parce qu’il était tanné de se sentir comme un esclave. Son travail lui empêchait de faire plusieurs activités; il aurait aimé aller prendre un verre à la taverne du coin ou avoir un peu plus de luxe. Pendant ce temps, retourner au Japon, Alexandre décida de idée qui lui donnerait

son ami Yoyo décida de ne pas mais plutôt de partir à l’aventure. partir avec lui à la conquête d’une un moyen d’être riche.

Après une semaine de longue marche, rien n’allait plus. Aucune idée trouvée, aucune source de motivation, aucune force positive n’arrivèrent. Un sorcier nommé Secret les croisa sur leur chemin et souhaitait les empêcher d’accomplir leur quête. Yoyo et Alexandre ne pouvaient pas se battre contre se sorcier. Ils décidèrent de s’éloigner de lui et de retourner au pays. Yoyo eut une lueur qui passa dans sa tête, il savait comment détourner le secret du sorcier et comment aider Alex à devenir riche. Yoyo cria de toutes ses forces : « Eurêka, je l’ai trouvé, je l’ai trouvé ». Alex lui dit : « Qu’est-ce que c’est, qu’estce que c’est? ». Yoyo lui expliqua qu’il s’agissait de la force de l’attraction. Il ne fallait pas seulement y croire, il fallait aussi mettre des efforts dans ce que nous faisons

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pour pouvoir ainsi avoir ce que nous voulons. Yoyo demanda s’il avait déjà pensé à créer quelque chose qui pouvait combattre ce sorcier? Yoyo proposa d’ouvrir une école secondaire où tous les jeunes pouvaient avoir la chance d’apprendre tout en s’amusant. Deux ans plus tard, les deux jeunes adultes étaient devenus de grands hommes d’affaires et avaient réussi à transformer des rêves en réalité.

Julien Mailhot

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UtÜà{tÄ|áÅx xà Äx ÜÉ| WtÅ|Ü|á Il était une fois, un jeune homme de 18 ans qui habitait dans un village. Il était reconnu comme étant un brave guerrier aux cheveux blonds. Il maîtrisait très bien les épées. Son nom était Barthalisme. Il gagnait chaque année le titre du meilleur combattant du village. Un jour, Barthalisme fut convoqué au château du roi Damiris, ce dernier lui demanda d’aller faire une mission très importante, c’est-à-dire d’aller chercher la princesse qui était emprisonnée au beau milieu d’un volcan. Pour cela, Barthalisme se verrait donner un palais. Le roi partit avec le brave jeune homme pour trouver le fameux chemin qui les menait au volcan. Le premier chemin qu’ils prirent était une forêt très sombre. Barthalisme marchait devant le roi Damiris pour s’assurer qu’il n’y avait aucun danger. Tout à coup, le roi marcha sur une plante qu’il croyait inoffensive, mais celle-ci se leva et sortit ses énormes dents pour tenter de le dévorer. Le brave Barthalisme, témoin de la scène, trancha la tête de la féroce plante juste au moment où elle allait manger le roi. Après cette aventure, les deux hommes continuèrent leur chemin en restant sur leurs gardes.

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En sortant de la forêt, ils virent des cadavres décomposés au sol. Barthalisme et le roi remarquèrent qu’ils n’étaient plus bien loin du volcan. Les deux hommes commencèrent à marcher et le brave guerrier accrocha une roche sur son chemin qui s’avéra être un dragon.

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Ils l’avaient réveillé, lui, qui dormait si bien. Cet horrible dragon courut vers eux, mais les hommes couraient tellement vite, qu’ils eurent le temps de semer la bête féroce. Ils arrivèrent finalement devant l’énorme volcan où un vieux sorcier les attendait. Celui-ci était en fait le vilain kidnappeur de la princesse et il essaya de jeter un sort à Barthalisme. Or, Barthalisme était un homme futé et rapide. Il réussit à trancher la gorge du vieux sorcier avec son épée. En se relevant, Barthalisme remarqua que la jolie princesse était attachée. Il courut vers elle et la détacha pour la ramener au village. Enfin, Barthalisme et la princesse vécurent heureux dans un beau palais jusqu’à la fin des temps.

Dave Ouellet

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_x áÉÜv|xÜ Il était une fois, dans les années 60, un village où régnaient l’angoisse et la haine. C’était Darkus, le roi de la magie noire, qui apportait toute cette peur. Un jour, deux jeunes sorciers braves et puissants se rebellèrent contre lui, car ils s’aimaient et ils ne voulaient pas que leurs enfants vivent dans cet enfer. Le combat entre la magie noire et la magie blanche fut énorme, mais l’amour eut le dessus sur cette ordure de Darkus. Cependant, comme toute victoire amène une conséquence, une malédiction condamna le premier enfant de cette famille à ne jamais connaître l’amour. Les années passèrent et nos deux sorciers eurent deux enfants. L’aîné était âgé de 17 ans et s’appelait Ray. Le second avait 16 ans et s’appelait Valmyr.

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Le jour des 18 ans de Ray, ses parents lui organisèrent une fête où tous ses amis étaient invités. Même Lisa, la fille qui faisait battre son cœur, était présente. Tout se déroula comme prévu, mais au son de minuit, un homme laid et obscur interrompit la fête, prit Lisa et dit : «À travers tes yeux, je vois l’amour. Un amour interdit par ma malédiction et voilà pourquoi, je compte prendre ta mémoire qui contient l’amour que tu as pour Ray». Il jeta un sort sur Lisa et une lumière bleue sortit de sa tête et entra dans un pendentif. Darkus possédait à présent la mémoire de Lisa. Les parents de Ray et de Valmyr prirent soin d’effacer la mémoire de chaque invité. Ils expliquèrent toute l’histoire à leurs deux garçons. Ceux-ci comprirent qu’ils étaient des sorciers et ils demandèrent à leurs parents comment il était possible de récupérer la mémoire de Lisa. Leurs parents leur expliquèrent qu’ils devaient aller à la porte des révélations pour obtenir l’énergie et la force des sorciers. Sans plus attendre, Ray et Valmyr se rendirent à la porte et ils y passèrent 20 jours et 20 nuits. Au 21e jour, les deux frères quittèrent le repère et partirent à la recherche de Lisa. Grâce à la magie qu’il venait d’acquérir, Valmyr fut capable de localiser Darkus. Darkus envoya ses créatures magiques qui réussirent à capturer les deux frères.

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Or, Darkus n’avait pas réalisé qu’ils étaient maintenant deux puissants sorciers. Il le réalisa lorsque Ray et Valmyr s’évadèrent et détruisirent ses créatures. Les frères voulaient maintenant entamer un combat avec Darkus. Cependant, Darkus était tellement puissant qu’aucun sort ne l’affecta. Ray et Valmyr utilisèrent alors la fusion qui leur permit de réunir leurs pouvoirs. Grâce à cette fusion de pouvoirs, les deux sorciers réussirent à battre Darkus et à récupérer la mémoire de Lisa. Deux années plus tard, Ray et Lisa se marièrent, eurent plusieurs bébés. Pour sa part, Valmyr devint le meilleur professeur de magie.

Valmyr Stimphil

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]âÄ|xÇ xà Ät uÄÉÇwx uÉâvÄ°x Il était une fois, un jeune homme qui se nommait Julien. Il avait 16 ans et apportait toujours son jus de pomme en classe. Il adorait le jus de pomme! Pendant la troisième période de la journée, Véronique envoya un message texte à Julien et lui demanda: «Voudrais-tu aller au restaurant ce midi avec moi?». Très heureux, Julien accepta. Plus tard, Véro et Julien marchèrent vers le centre d’achats. Véro tenta tout pour séduire Julien, mais il était peu intéressé par l’amour. Il voulait attendre de trouver la bonne. Véro tenta tout de même de le séduire, mais au moment où ils arrivèrent au restaurant, un incident arriva. Une belle blonde bouclée qui ressemblait à boucle d’or était là. C’était la première fois que Julien ressentait une telle sensation. Véro remarqua que Julien posait toujours les yeux sur la belle blonde. Durant les jours qui suivirent, Julien essaya plusieurs fois de retrouver la blonde, mais Véro tentait de l’empêcher. Un bon midi, au restaurant comme à l’habitude, Julien revit sa boucle d’or. Il ne tenta rien, car ses ennemis étaient en train de charmer la belle blonde. Richler et Valmyr, ses deux ennemis jurés, étaient toujours en train de séduire toutes les filles. Cependant, quelques minutes plus tard, Steve et Jay, deux très bons amis de Julien, arrivèrent au restaurant. Les amis de Julien voyaient bien qu’il n’était pas dans son

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état normal en présence de la belle blonde. Ils décidèrent donc d’intervenir en allant voir Richler et Valmyr, mais cela ne changea rien. C’est alors que Thoby, le meilleur ami de Julien, qui était également un grand danseur, commença à danser. Ses pas de danse réussirent à distraire Richler et Valmyr. C’est alors que Jay prit fermement le jus de pomme de Julien et lui dit : « Si tu veux retrouver ton jus de pomme, tu dois aller lui parler maintenant, c’est ta chance ». Julien prit son courage à deux mains et s’avança vers la blonde d’un pas décidé. Dix minutes plus tard, Julien revint vers ses amis et dit:«J’ai rendez-vous ce soir les gars!». Steve, Jay et Thoby étaient très contents pour leur ami. Enfin, en plus de regagner son jus de pomme, le beau Julien avait aussi trouvé l’amour. Julien et la belle blonde sortirent ensemble et vécurent heureux très longtemps.

Pier-Luc Tessier

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_t ÅÉà|ätà|ÉÇ wâ VÜtçÉÇ

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_t ÅxÜäx|ÄÄxâáx {|áàÉ|Üx wËTâwÜxç Il était une fois, dans un village lointain, vivait une très jolie petite fille qui s’appelait Audrey. Les villageois la surnommaient le petit chaperon bleu. Le village était entouré d’une étendue boisée qu’on disait enchantée. Un jour, alors qu’elle jouait près de la maison, elle entendit une étrange voix l’interpeller. Audrey regardait dans les alentours et personne, elle était seule. La voix retentit une seconde fois et elle provenait de la forêt. Malgré les interdictions de sa mère, sans se poser de questions, le petit capuchon bleu s’éloignait de la maison. Soudain elle vit un petit lapin qui avait l’air bien amical. Elle changea d’idée quand elle vit sa mère prisonnière d’une cage magique. Le lapin s’avérait plutôt être un animal perfide. Il lui dit que si elle voulait sauver sa mère, elle devra aller chercher sa précieuse montre qu’une fille habillée d’une robe bleu lui avait volée et qu’il y aurait des embuches. Puis, le lapin partit, la laissant à ellemême. Audrey regarda autour et la cage avait disparue. Elle cria le nom de sa maman et après quelques instants la voix de sa mère retentit. Le petit capuchon bleu se précipita vers la source et il n’y avait rien, mais la voix de sa mère résonnait encore. Subitement, elle se heurta contre une chose invisible c’est la cage magique. Audrey prit de la terre et la lança sur la cage. La prison magique apparut ainsi que sa maman. Comment le petit capuchon bleu va-t-il faire pour sauver sa mère? Elle regarda la cage minutieusement, tous les

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petits recoins pour en trouver la serrure, mais il n’y en avait pas. Elle prit une branche et la fracassa sur la cage. Malheureusement, la branche en bois se brisa en deux morceaux. La petite fille essaya cette fois-ci avec une roche, mais même résultat. Aucune de ses tentatives ne fonctionnaient elle n’avait donc pas d’autres choix que d’aller chercher la montre de cet hargneux lapin. Audrey partit en suivant le petit chemin qui l’amenait plus en profondeur dans la forêt enchantée. Elle arriva devant un pont suspendu. Quand elle regarda en bas il y avait une abondante quantité de lave en fusion. Le petit capuchon s’avança prudemment, car il manquait des lattes de bois à quelques endroits. Le pont se mit à se balancer dangereusement de gauche à droite et il céda. Une chance qu’Audrey eut juste le temps de s’agripper et elle commença à se hisser. Après quelques minutes, sur le point d’abandonner une petite fille en robe bleue l’aida et la remonta. Audrey reprit ses esprits et la petite fille disparue. Audrey décida de continuer sa route pour délivrer sa mère. Le chemin se terminait devant une jolie maison rose. Qui pouvait bien habiter au milieu des bois? Le petit capuchon bleu s’en approcha le plus discrètement possible pour que personne ne s’aperçoive de sa présence. Elle regarda dans la maison et vit la fille dont lui parlait le lapin. La montre était sur la table devant ses yeux. Elle tenta d’ouvrir la fenêtre, mais elle était verrouillée. Audrey ne pouvait pas briser la fenêtre, car le bruit aurait attiré la jeune fille à la robe bleue. N’ayant aucune autre solution Audrey prit la décision d’aller tout simplement cogner et

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lui expliquer la situation ce qu’elle dit. Après une heure de discussion pour la convaincre, Audrey lui offrit son revêtement bleu en échange de la montre. Elle l’a pris et vit qu’il y avait un petit bouton sur le coté, elle le tira, le tourna et tout à coup, elle se retrouva dans la cour derrière chez elle. Sa mère l’appela pour lui dire que le souper était sur la table. Comme si tout ce qui venait de se produire ne s’était jamais passé. Audrey rentra à la maison et passa un merveilleux souper en compagnie de sa mère.

Alexandra Carrière

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ctÑ|ÑÉâvxààx Il était une fois, dans une ville très très très lointaine, vivait une petite fille pas plus grande qu’un pouce se nommant Papipoucette. C’était la plus belle de toute! Elle est née d’une fleur qu’une sorcière a donnée à sa mère. Un soir, un beau prince passa devant chez elle et l’entendit chanter. Il s’arrêta, entra dans la maison et l’écouta. Quand elle le vit la regarder, Papipoucette voulut le pousser dehors, mais comme par magie, le prince s’est mit à voler. Le prince qui se nommait Automnius était le prince des fées. Du premier regard, Papipoucette et lui sont tombés amoureux l’un de l’autre. Ils allèrent se promener à dos de papillon. Ils chantèrent devant la famille grenouilles où un des fils tomba amoureux de Papipoucette. Ensuite, ils sont retournés chez elle et Automnius repartit en lui promettant de revenir le lendemain. Soudain, au plein milieu de la nuit, un voleur entra chez Papipoucette et l’emmena. Quand le prince revint le lendemain, Papipoucette n’était plus là. Papipoucette se réveilla sur un très petit bateau sur lequel habitait la famille grenouilles. Ils commencèrent à chanter, mais quand elle dit qu’elle aimait le prince des fées les grenouilles partirent laissant Papipoucette sur un nénufar. Étant seule elle pleura, mais quand elle réalisa qu’elle pouvait faire un bateau avec son nénufar elle commença à ramer avec des petites feuilles trouvées dans l’eau. Papipoucette ne s’attendait pas à passer dans des

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rapides. Elle tomba d’une chute encore et encore. Tout allait vite, trop vite. Papipoucette s’évanouit et aboutit sur le bord de l’eau comme sur le bord d’une plage. Quand elle reprit conscience, elle partit dans les bois. Papipoucette devait se dépêcher, car l’hiver arrive bien vite, trop vite même. Trop fatiguée, elle s’endormit dans un gros soulier percé qui trainait et s’abrilla avec un bas, car l’hiver est arrivé. Papipoucette se réveilla dans une belle petite maison où habitait Madame Souricette. Madame Souricette, apprit une bien triste nouvelle à cette pauvre Papipoucette; le prince Automnius est mort gelé dans la glace. Quand elle eut fini de pleurer toutes les larmes de son corps, elle alla avec Madame Souricette porter un panier de biscuits pour monsieur Taupe. Arrivée chez monsieur Taupe, Papipoucette chanta, car taupe aimait bien les chansons. Le lendemain elle apprit qu’elle devait se marier avec Taupe. Pendant ce temps, le prince des fées étant toujours dans la glace, se faisait aider par ses amis les insectes. Les petits firent un feu et placèrent le cube de glace audessus, mais en attendant que la glace fonde Papipoucette devait se marier. Le jour du mariage arriva et quand Papipoucette marcha dans l’allée, elle s’imagina avec Automnius. Elle arriva enfin à coté de Taupe. Quand on lui demanda si elle voulait prendre pour époux monsieur Taupe elle répondit :

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« Non! » En même temps qu’elle dit ce mot elle partit en courant, mais sans crier gare à l’horrible grenouille qui arriva devant elle. Elle lui donna un bon coup de pied et s’échappa. Depuis une semaine, elle était enfermée sans pouvoir apercevoir le soleil. Rendue dehors, elle grimpa dans un arbre et commença à chanter. Finalement, le prince Automnius apparut sur la branche derrière elle. Il commença à chanter. Papipoucette se retourna et vit Automnius. Il l’a prise dans ses bras et lui demanda de l’épouser. C’est ainsi qu’ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps.

Alexandra Cloutier

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_t Ñxà|àx y|ÄÄx xà áÉÇ ÑtÑt Il était une fois, dans un pays lointain, une petite fille du village qui était appréciée de tous. On la voyait comme la plus belle des plus jolies demoiselles. Elle avait les cheveux longs et blonds. Ses yeux étaient de couleur violette. Elle devait accomplir la forêt enchantée pour trouver son Papounet. Soudainement, la petite commença sa recherche en marchant tout droit vers la grange du coin. Par la suite, elle tourna vers la gauche pour prendre un chemin plus rapide. Par ce chemin, personne n’osait y mettre les pieds. Il était surnommé la forêt des couleuvres multicolores à trois têtes de cochon. Après quelques minutes de marche, elle commença à avoir peur des bruits étranges de cette forêt, mais avec courage elle continua. Elle avait vraiment hâte de revoir son Papounet… Tout à coup, une des couleuvres multicolores à trois têtes de cochon s’arrêta sur le chemin de la jeune fille. Elle s’arrêta un instant et cria de toutes ses forces. La jeune fille terriblement traumatisée courra. La couleuvre l’attrapa par la jambe avec sa peau si crapuleuse. La couleuvre lui dit : « Je veux simplement savoir où allais-tu à l’instant? » La petite lui répondit :

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« Je suis à la recherche de mon père.» La couleuvre repartit de son côté en laissant la petite tranquille. La petite fille continua son chemin avec tout cœur. Sept arbres plus loin, elle était arrivée à une maison en plein milieu de la forêt. Elle cogna trois coups à la porte et aucun bruit ne se fit entendre. Elle cogna de plus belle et toujours sans bruit. Elle ouvrit la porte et chercha partout si son Papounet était là. Toute triste, elle s’installa sur une chaise. À l’instant même, elle entendit des craquements dans une des chambres. Elle regarda et au même moment, une grosse couleuvre à trois têtes de cochon était installée sur le tapis. Elle cria de toutes ses forces à nouveau. Le reptile lui dit : « C’est moi ma chérie, c’est papa, viens me faire une grosse caresse.» Dans l’inquiétude, elle s’avança tranquillement. Tout d’un coup, il l’attrapa et la petite fille ne cessait de dire : « Papa arrête! Lâche-moi, j’ai peur. » Sans réagir, il continua sa mission pour la manger. Elle lui offrit de jolies framboises sucrées qu’elle avait cueillies sur son chemin lors de sa recherche. « Patati et patata » il est redevenu le papa d’avant. Les framboises l’embrassa.

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étaient

magiques.

Elle,

si

contente


« Papa, tu m’as manqué» Après un temps de caresses, la petite décida de souper avec son Papounet. Grâce aux framboises magiques, ils vécurent heureux jusqu’à la fin de leur existence.

Alyssia Côté-Racicot

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`xá ÇÉâÇÉâÜá ÑÜ°y°Ü°á fÉÇà Äxá ÇÉâÇÉâÜá zÜ|á Il était une fois dans le nord du Canada vivait un ourson du nom de Marc. Il était différent des autres parce qu’il était de couleur grise et tout le monde sait que les ours polaires gris, ça n’existe pas! Un jour Marc n’était plus capable de supporter sa différence et décida de quitter son village pour aller voir s’il existe un endroit où les gens n’ont rien à faire des différences. Il marcha des jours et des jours jusqu’à ce qu’il se rende à un endroit où la neige n’existerait pas. Il continua son chemin en sentant déjà le changement. Il croisa des écureuils qui le saluèrent et d’autres animaux tous aussi sympathiques. Quand tout à coup, il aperçut quelque chose d’étrange. Ce n’était pas un animal et ça sentait extrêmement bon. Par peur, Marc alla se cacher en arrière des grosses roches qui étaient près de lui. Quelques instants plus tard la créature sortait de nulle part et lui dit : «Tu n’as pas à avoir peur. Je m’appelle Andy, je suis humaine et je veux ton bien.» Marc incertain resta figé. Andy continua de lui parler question de le rassurer: «Ici tu es en danger, d’autres humains comme moi tuent des oursons comme toi.»

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Au même moment, des chasseurs arrivèrent dans le sentier et Andy cria a Marc de se sauver, de retourner d’où il venait. Apeuré et triste, Marc se sauva pour retourner d’où il venait en posant un dernier regard sur Andy la seule personne avec qui il aurait pu être ami. Il courut des jours et des jours jusqu'à ce qu’il n’en ait plus la force. Marc s’écroula au sol, vidé d’énergie puisqu’il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. Mourant de fin, Marc ferma les yeux pour ce qui lui semble la dernière fois quand il entendit la voix d’Andy qui lui criait de se réveiller. Sarah lui fit avaler une potion d’énergie qui le remit sur pied en un rien de temps. Par la suite, les deux amis décident de partir au village de Marc pour être en sécurité. Arrivé au village il se passa la seule chose dont Marc n’aurait jamais pensé. Tout le monde lui sautèrent dessus tellement qu’ils étaient heureux de le revoir. La mère de Marc pleura de joie en raison du retour de son fils et elle lui demanda pourquoi il s’était enfui. Il expliqua à sa mère, ainsi qu’aux autres, qu’il était parti à cause de sa différence. Les autres lui expliquèrent qu’ils l’aimaient et l’aimeront peu importe son apparence. Marc soulagé comprit enfin que l’apparence n’a pas d’importance. Tant qu’à Andy, malgré ses propres différences, elle resta avec Marc et tous les autres ours, qui eux prirent Andy comme une des leurs.

Andréa Trudel 80


UÄtÇv{x@WÉâvx xà Äxá {â|à Çt|Çá

Il était une fois, dans un pays très lointain, vivait une belle grande dame à la peau très blanche et douce, qui se nommait Blanche-Douce. Elle avait des yeux bleu clair et des longs cheveux noirs. Dans la merveilleuse forêt, elle vivait dans une jolie maison en briques rouges avec huit nains et son prince Francis. Blanche-Douce rentra chez elle après avoir ramassé des fraises rouges. Tout à coup, elle remarqua qu’il y a juste

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cinq nains. Grincheux, le plus jeune nain, dit à BlancheDouce: « Ils viennent d'être kidnappés par la sorcière Fifinoire.» La sorcière Fifinoire n'aimait pas Blanche-Douce, car elle était la plus belle de tous les royaumes lointains. Au petit matin, avant le départ du prince et des cinq nains, Blanche-Douce prépara les sacs à fourrure pour protéger la nourriture et les armes. Grippeur, le plus vieux nain, dit à Blanche-Douce: « Tu te cacheras à quelque part dans la maison pendant que nous partirons à la chasse à la sorcière et surtout ne réponds pas à la porte.» Blanche-Douce lui répondit: « Oui mon vieux, je te le promets.» Pendant le trajet, le prince Francis et les cinq nains entendirent un étrange bruit dans la forêt, dans le passage vers le château. Le prince se mit à trembler de peur en entendant les bruits qui furent comme des cris d'êtres humains exposés à une douleur atroce. Arrivés au château de la sorcière, le prince et les cinq nains sortirent les armes pour tuer la vielle sorcière. Grincheux dit au prince : « J'ai une bonne idée pour se débarrasser d'elle, on peut mettre du feu autour du château, car elle a peur du feu.» Le prince lui répondit: «Oui, on y va! » Pendant que la sorcière sortit du château avec les trois

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nains, le prince, les attrapa et les plaça sur le grand chariot tiré par un cheval. La sorcière retourna dans son château et jeta un sortilège sur Blanche-Douce pour l'enfermer. Blanche-Douce prépara une recette pour enlever le sort que la sorcière lui avait donné. Le prince arriva aussitôt avec les trois petits nains et les autres. Blanche-Douce jeta le sort

« BOOOOMM !!!» Et le sort disparut. Blanche-Douce et son prince Francis formèrent une vie merveilleuse avec les nains. Plus tard, les nains fêtèrent avec eux. La sorcière fut enfin disparue pour le restant de leurs vies.

Anne-Shirley Duguay

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b∞ xáà Ñtáá° Äx zɱà wx aɧÄR Il était une fois, tout juste avant Noël, deux petits enfants se prénommant Kevin et Stéphanie attendaient avec impatience l’arrivée du Père Noël. Le frère et la sœur adoraient cette fête, car ils recevaient beaucoup de cadeaux puisqu’ils avaient été très sages pendant l’année. Les enfants écrivaient une lettre au Père Noël sur laquelle ils avaient transcrit leurs listes de cadeaux. Lorsqu’ils eurent fini d’écrire, ils se préparèrent pour aller dormir. Juste avant qu’ils s’endorment, leur maman leur raconta un conte de noël. Tout à coup, elle s’arrêta de lire et avoua qu’ils ne fêteront pas Noël cette année. Pendant la nuit, lorsque tout le monde dormait, Kevin réveilla sa petite sœur pour trouver une solution à fin de pouvoir fêter Noël. Une heure plus tard, ils descendaient en bas sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller leurs parents. Leur idée était de décorer leur maison le plus vite possible pour rappeler à leur famille à quel point Noël est si important. Malheureusement, leurs parents avaient déjà jeté les décorations de Noël. Il ne restait même pas le sapin. Ils étaient si désespérés. Peu de temps après, Stéphanie trouva une idée. Ils enfilèrent leurs bonnets et leurs manteaux pour aller emprunter quelques décorations de Noël aux maisons

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autour de leur demeure. Leur cas n’était pas tout à fait perdu.

Lorsque la maison fût décorée, Kevin et Sté-phanie étaient très fiers d’eux. Pendant ce temps, Manon leur ma-man, descendit pour voir qui faisait tant de bruit en bas. Elle vit à quel point ses enfants s’étaient forcés pour décorer. Une sourire lui vint aux lèvres. Grâce à Stéphanie et Kevin, la maman a retrouvé goût à Noël. Le matin de Noël, les enfants étaient très énervés à l’idée de déballer leurs cadeaux. Ils ont reçu tout ce qu’ils avaient demandé. La maman avait préparé un bon déjeuner pour eux. Cette fête de Noël restera à jamais gravée dans leurs mémoires.

Audrey Lepage- Lévesque 85


VÉÇàx ÅxÜäx|ÄÄxâå Il était une fois, un jeune homme de 16 ans et ses amis partirent à l’aventure en entrant dans une forêt enchantée. Leur première journée fut un désastre total. Ils rencontrèrent la bête féroce en personne. Le jeune homme prit une décision très difficile. Il dut quitter ses amis pour partir à l’aventure ailleurs et être moins en danger. Un jour, le jeune homme apprit que l’un de ses meilleurs amis avait de la difficulté à suivre le groupe d’aventuriers. Alors, Varicelle prit le temps de retourner dans la forêt où son ami Monaco se trouvait pour lui expliquer le danger que ses gestes pouvaient lui causer. Monaco ne l’écouta pas et se fit attraper par la bête qui le mangea tout d’un coup. Varicelle, laissa son orgueil de coté puis laissa tomber son ami Monaco qui pouvait le faire échouer lui aussi. Le jeune homme, parcourut sa nouvelle forêt avec précaution, car ses amis n’étaient plus là pour le soutenir

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ou même l’aider dans ses difficultés. Varicelle s’aperçut qu’il avait une amie qui vivait dans la forêt. Il n’avait donc plus de raison d’avoir peur d’être seul. Cette amie se nommait Shirley, l’aventurière. Ils partirent alors ensemble pour une aventure fantastique dans la merveilleuse forêt remplie de toutes sortes de fleurs et d’une grande rose bleue.

Après quelques heures passées dans la forêt, Varicelle s’aperçut que tout allait beaucoup plus vite qu’avant. Il retroussa alors ses manches et commença à travailler de plus en plus fort pour récupérer le temps perdu. Après plusieurs efforts, Varicelle réussit enfin à être à la même hauteur que tous les autres êtres vivants de la forêt. La décision de quitter ses amis avait été la meilleure qu’il prit, car il se sentait beaucoup mieux et travaillait plus fort. Finalement, le jeune homme réussit à passer toutes les étapes et les obstacles que la forêt lui avait réservés en compagnie de sa nouvelle meilleure amie.

Charles Legault 87


c|xÜÜx xà Äx Z°tÇà Il était une fois, un jeune garçon nommé Pierre. Il était très curieux et il touchait à tout ce qu’il voyait. Il habitait dans une ville loin dans la forêt. Sa mère ne voulait pas qu’il dépasse le lac, car de l’autre côté du lac il y avait un géant qui mangeait tous les gens qui allaient dans la forêt. Un jour, très curieux, Pierre décida d’aller voir de l’autre côté du lac. Pendant plusieurs jours, Pierre se construit un bateau pour se rendre de l’autre côté du lac. Quand il eut finit, il alla chercher de la nourriture et du linge de rechange, mais sans se douter que le lac était dangereux, il partit. Rendu au quart du lac, le courant commença à être très fort, alors il commença à ramer de plus en plus fort. En ramant, il perdit une rame et le courant le ramena au début du lac. Alors, Pierre qui ne pouvait pas passer le courant à la rame, décida d’aller chercher un moteur et il repartit. Un peu plus loin Pierre réussit à passer le courant. Au milieu du lac tout allait bien, jusqu'à ce que Pierre échappe son moteur au fond du lac, Puisque Pierre n’avait plus de moteur, il continua sa route à la rame, Rendu au tiers du lac, Pierre décida de prendre une pause. Pendant sa pause, Pierre entendit un drôle de bruit. Alors, il regarda autour de lui, mais il ne vit rien. C’est alors, qu’il regarde sous lui et il vit un tourbillon qui se formait. Alors, il rama de toutes ses forces, mais le tourbillon était trop fort et le tourbillon le ramena au milieu du lac.

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Pierre ne savait plus quoi faire, c’est alors qu’il vit au loin un castor qui venait vers lui. Donc, il lui demanda s’il pouvait l’aider à traverser le lac. Le castor poussa Pierre jusqu'à l’autre côté du lac.

De l’autre côté du lac, Pierre s’aventura dans la forêt. Peu de temps après, il vit le géant, il voulut se sauver, mais le géant l’attrapa. Pierre eut peur qu’il ne le mange, mais le géant lui demanda plutôt s’il avait besoin d’aide. Alors, Pierre demanda au géant s’il pouvait aller le porter chez lui de l’autre côté du lac. Le géant accepta et le ramena chez lui. Pierre était très content, car il avait réussi à se rendre de l’autre côté du lac sans abandonner. Ensuite, Pierre entra chez lui et alla raconter son aventure à sa mère.

Charles-Étienne Gaudet 89


_x `tâät|á áÉÜà Il était une fois, une jeune femme et un homme des bois, nommés Dora et Yan, qui vivaient au beau milieu de la forêt. Un beau jour, la jeune femme faisait ses courses au marché et un magicien l’aborda.

Ne le connaissant pas, Dora ne lui répondit pas. Elle l’ignora et retourna chez elle. Le magicien était certain que c’était sa future femme.

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Furieux, il la suivit et aperçut son homme des bois. Le magicien retourna chez lui, concocter un sort magique pour que la dame tombe dans un profond sommeil. Le lendemain matin, le magicien revit Dora au marché. Celle-ci s’excusa pour la veille et lui proposa de venir dîner à la maison. Pendant le dîner, Dora apprécia son nouvel ami, alors elle lui donna la permission de revenir n’importe quand. Le soir même, le magicien retourna dans la maisonnette et il entra par infraction. Tout à coup, il jeta le sort sur Dora. Pendant que son amoureuse dormait, il apporta celle-ci à son château magique. Le bruit réveilla Yan. Il sortit de la maison pour aller voir ce qui se passait et les animaux lui dirent : « Nous avons vu un drôle de magicien amener votre bien-aimée ». Yan partit à sa recherche, seul dans les bois. Pendant son trajet, il dut combattre d’énormes ogres à l’aide de son arc à flèches. Ensuite, il poursuivit son chemin en espérant retrouver Dora pour la marier pour de bon. Au loin, il aperçut un énorme château magique. À l’avant du château, il vit des gardes armés. Yan les menaça d’aller voir son amie la sorcière et de leur jeter un mauvais sort à tout jamais. Les gardes eurent peur et laissèrent entrer Yan.

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Dans le château, il se mit à crier et à appeler Dora. Il aperçut le magicien. Yan prit le ce dernier par le cou et lui ordonna de libérer sa future femme. Le magicien finit par lui dire où est Dora. Yan entra dans la pièce et vit Dora étendue sur un lit. Pour la libérer, il devait l’embrasser sur la joue. Il lui donna alors un bec et Dora se réveilla. L’homme prit sa douce dans ses bras et la ramena dans le village. Quelques jours plus tard, ils se marièrent et Dora comprit qu’elle ne devait plus adresser la parole à des gens qu’elle ne connaissait pas. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits hommes des bois.

Fanny Hirsch

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ctávtÄ xà _tâÜ|x Il y a très longtemps, un jeune homme vivait sur l'île aux fraises, située en Alaska. Ce jeune garçon se nommait Pascal. Il était à la recherche de la magnifique Laurie, qui était sa meilleure amie et sa conquête! Laurie avait déménagée au milieu d'une immense forêt. Elle lui avait donné son numéro de téléphone, mais elle s'était trompée. Pascal eut l'idée de regarder dans tous les bottins téléphoniques qu'il put trouver, mais aucun numéro n’était celui de Laurie! Il décida alors d'aller marcher dans la forêt pour la trouver... Après deux jours dehors, il avait très, très faim et soif. Tout à coup, il aperçut une petite maison inhabitée, très sombre et la porte de celle-ci n'avait pas été verrouillée. Il décida donc d'y entrer. Il vit qu'il n'y avait bel et bien personne, donc il décida d’y rester un peu et de manger des biscuits avec un grand verre de jus de raisin. Quelques minutes plus tard, plusieurs fées les survolèrent et voulurent lui montrer quelque chose. Les fées firent apparaître plusieurs portes de toutes les couleurs... Les petites dames demandèrent à Pascal « Quelle porte choisis-tu? » Et il choisit la troisième. Les fées répliquèrent :

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« C’est l'endroit que Laurie se localise... » Pascal s’avança vers la porte et soudainement la porte se brisa en 1000 morceaux. Une fée lui dit : « Tu dois t'échapper du méchant dragon et de nous! » Il décida donc de courir le plus vite qu'il le pu! Le terrifiant dragon cracha du feu et brûla ses fesses. Pascal réussit à s'évader, il couru tellement vite qu'il ne s'aperçut pas qu'il était rendu sur une énorme montagne très haute! Comme Pascal était très déçu, il reprit son chemin vers chez lui. La nuit tomba et le froid fut intense. Il vit des flèches gravées dans la neige et il décida de les suivre. Sa décision le mena à une petite maison où il aperçut la même planche à neige que celle de Laurie près de la porte du garage. Il décida d'entrer et vit une magnifique demoiselle qui dormait près d'un feu de foyer. Il la regarda longuement et il s'aperçut que c'était Laurie! Il décida de lui donner un magnifique baisé sur sa main et elle se réveilla. Pascal lui déclara son amour et lui demanda d'aller vivre chez lui! Pascal fut le père de 13 enfants et Laurie la mère la plus heureuse du monde. Ils vécurent donc heureux pour le restant de leurs vies!

Julie-Ann Deschênes 94


_xá täxÇàâÜxá wËTÇàÉ|Çx

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Il était une fois, un petit garçon de 8 ans appelé Antoine. Il habitait dans un très gros château situé en haut d’une montagne. Par une journée ensoleillée, Antoine décida daller jouer à l’extérieur avec son sac à dos et ses épées en pensant qu’il était un chevalier. Pendant qu’il était en train de jouer sa mère lui demanda d’aller chez sa grand-mère pour aller chercher les pâtisseries qu’elle leur avait confectionnées. Antoine répondit donc à sa mère qu’il allait y aller et partit. Antoine marcha pendant quelques minutes et finit par s’apercevoir qu’il s’était trompé de chemin. Il s’arrêta quelques instants et se demanda s’il devait continuer ou retourner de côté. Il finit par continuer sa route en gardant espoir de retrouver son chemin habituel. Antoine marcha et entendit une série de sons étranges, alors il commença à courir. En courant il commença à avoir peur, car une très grosse ombre cachait le soleil. Il regarda dans le ciel et aperçut un dragon, le dragon vert et mauve lui soufflait des flammes si brulantes que Antoine dû les éviter en courant de gauche à droite pour ne pas se faire brûler. Tout en courant il décida de sortir son épée de son sac à dos, mais en sortant son épée le dragon la brûla d’un seul coup. Antoine ne savait plus quoi faire pour le faire partir. C’est alors qu’une jolie sorcière aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus apparut devant lui.

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La sorcière Annabelle jeta un sort au dragon et ce dernier tomba sur le sol endormit alors Antoine remercia Annabelle. Pour être sur qu’Antoine ne se refasse pas attaquer, Annabelle décida d’aller avec lui chercher les pâtisseries, alors ils marchèrent, arrêtèrent chez sa grand-mère et retournèrent tous les deux au château de la montagne. Ainsi, ils passèrent toute la journée ensemble… Et les journées passèrent et tous les deux devinrent les meilleurs amis du village.

Marie-Pier St-Gelais

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_x V{xätÄ|xÜ xà ÄË°Ñ°x Åtz|Öâx Il était une fois, dans un château lointain où les terres étaient remplies de dragons, un chevalier cherchant toujours de l’aventure. Un beau matin, la princesse du château décida de prendre une marche dans le jardin royal. Elle alla s’assoir sur un siège pour admirer les plantes dans le jardin avec son thé. Soudainement, un dragon géant cracheur de feu avec les écailles noires et rouges détruisit une partie du château et attrapa la princesse. Le roi convoqua tous ses chevaliers pour sauver la princesse et dit : « Celui qui ramènera la princesse aura l’honneur de l’épouser et devenir roi. » Les chevaliers prirent le nécessaire pour combattre le dragon et partirent dans différentes directions. Un des chevaliers se fit arrêter par un homme mystérieux qui lui donna une épée magique. Une fois parti du château, le chevalier traversa une forêt très dense. Après deux heures de marche, il se fit attaquer pas quatre voleurs. Un des voleurs dit au chevalier : « Donne nous tes objets de valeur et ton épée magique et tu pourras conserver la vie. » Le chevalier répliqua : « Vous n’aurez rien de ma part. » « Pour cela, tu vas mourir! », dirent les voleurs.

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Le chevalier sortit l’épée magique de son fourreau et aussi vite que l’éclair, tua trois des voleurs. Quand il arriva pour tuer le dernier voleur, le bandit lâcha ses armes et se rendit compte qu’il n’avait aucune chance contre le chevalier. Il prit donc son couteau et se tua. À la fin du chemin de la forêt, le chevalier aperçut un labyrinthe fait de cèdre. Une fois près du labyrinthe, il décida d’y entrer. Après avoir passé une journée dans le labyrinthe, il prit son épée magique et attaqua de rage les murs du labyrinthe. Il constata que tout avait disparu grâce à l’épée magique.

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Il vit donc une porte au loin et décida de la traverser. Une fois entré, il remarqua deux autres portes et un crapaud. Le crapaud dit : « Une porte t’apporteras où tu voudras et l’autre te donnera une mort souffrante. » Le chevalier décida donc de prendre le crapaud, d’ouvrir la porte de gauche et de lancer le crapaud dedans. Il ferma la porte et attendit cinq secondes. La porte explosa en mille morceaux. Il décida donc prendre la porte de droite qui l’amena dans la caverne du dragon géant, par chance le dragon était endormit. Le chevalier prit son épée magique et transperça le cœur du dragon. Le reptile cracheur de feu se transforma en pierres. Le chevalier prit la princesse et repartit en direction du château. Une fois au château, le chevalier ramena la princesse au roi. Le roi lui dit : « Je suis un homme de parole, tu pourras marier la princesse et devenir roi à ton tour. » Le chevalier accepta et devint roi.

Mathieu Henry

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ftÇá äÉ|å Il y a fort longtemps, dans un royaume lointain. Un jeune prince prénommé Philippe De Boncharme, cherchait une magnifique princesse pour qu’elle devienne reine de son peuple dans le village de Plantoria. Tout à coup, il eut l’idée de chercher dans une autre région, la femme qui comblerait ses attentes, puisqu’aucunes filles ne lui plaisait à Plantoria. Il partit donc à l’aventure. Accompagné de son cheval Faraon, Philippe réfléchit à la femme de ses rêves. Une vielle femme apparut et les rêves du jeune prince s’envolèrent. La vieille demanda : « Que fais-tu ici seul avec ton cheval. » Effrayé par sa laideur, Faraon partit au galop. La sorcière offusquée jeta un sort au prince. Philippe ne pouvait plus parler. La dame apparut devant lui et il s’arrêta brusquement. En murmurant » « Trouve ta femme et tu retrouveras la voix. »

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Puis, elle disparut instantanément dans un tourbillon de feuilles. Triste, il décida de continuer son chemin. Faraon le consola en chantant des chansons. Sur la route, il rencontra des petits lutins accompagnés de plusieurs souris qui étaient leurs montures. Le chef commença à parler et le prince s’arrêta : « Bonjours prince je m’appelle Naily et voici Souji, ma monture pour pouvoir partir de cette forêt enchantée. Tu dois capturer Mégamir, un énorme dragon qui terrorise tous les animaux de la forêt. » Le prince qui ne pouvait pas parler regarda Faraon et baissa la tête pour dire qu’il acceptait. Le prince chercha avec acharnement toute la journée, découragé de pas avoir trouvé de dragon. Il alla donc se coucher jusqu’au lendemain matin. Une journée plus tard, il regarda dans le ciel et le vit entrain de voler. Faraon cria : « Le dragooonnnn!! » Le monstre arriva fâché de ce dérangement, il demanda : « Pourquoi m’appelez-vous? » Faraon allait parler, mais le dragon les captura. Il les emmena dans une grotte en haut d’une très haute montagne.

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Faraon cria : « Pourquoi effrayez-vous les animaux de la forêt? » Le dragon ne répondit pas! Faraon se tut. Une heure plus tard, Mégamir dit : « Ce n’est pas de ma faute les animaux ont peur de moi et je veux juste leur parler ou m’amuser avec eux. » Faraon dit : « Je peux vous aider! » Le dragon content accepta, très heureux. Il réunit tous les animaux de la forêt et leur parla. Ils comprirent tous et devinrent de grands amis. Le lutin arriva et dit : « Maintenant tu peux partir. » Le prince partit à la recherche de la femme de sa vie. Il cherchait dans tous les royaumes et un jour, il la trouva dans le royaume de Jédorya. Une jolie femme, qui se nommait Péronia de Monmagnes. Il tomba amoureux fou d’elle!! Philippe qui ne put pas parler faisait signe à Faraon. Ce dernier dit : « Il veut vous épouser! » Elle accepta avec joie. Il retourna à Plantoria et il retrouva la voix. Le peuple heureux fêta le mariage. Ils eurent beaucoup d’enfants, vécurent heureux et Faraon se trouva une jument nommé Penny

Roxane Pelletier 103


_x vÉâÑ wx yÉâwÜx wx fÉÑ{|x

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Il était une fois, en une belle journée d’été une jeune fille nommée Sophie qui vivait avec sa grand-mère, passant ses journées au parc en espérant rencontrer l’homme de sa vie bientôt. Un jour, elle rencontra un garçon pratiquement du même âge, mignon, bronzé, aux beaux yeux vert bleu, grand, musclé et très « classe ». Ils ne se parlaient pas, mais leurs regards se croisaient souvent et Sophie l’aimait bien. Un jour, ils décidèrent de se parler, Sophie était contente, mais ne savait pas que le gars, alias Max, était l’ex petit-copain de la fille la plus jalouse et possessive du collège Un jour Max demanda a Sophie si elle voulait être sa copine .Malheureusement la vilaine fille jalouse, Patricia, les avait vus au centre commercial et sous l’impulsivité, décida de jeter un sort à la jeune fille.

« Abracadabra! Patrasophacimaximum! » Voilà que la jeune fille innocente était ensorcelée, elle ne pouvait plus dire aucun mot correctement sans bafouiller. Patricia, fière de son coup, décida de rester là, à admirer le scandale qui allait se passer entre Sophie et Max. - Max (En bégayant) - Qu’est ce qu’il y a Sophie pourquoi parles tu comme ça? - Je ne sais pas ! (Toujours en bégayant) La pauvre Sophie était ridiculisée, elle rentra chez elle triste d’avoir laissé l’homme qui lui plaisait tant. Elle essaya de trouver une solution pour finalement décider de

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lui téléphoner afin de vérifier si elle continuerait à bégayer et malheureusement elle ne put s’arrêter. Elle alla voir sa grand-mère pour lui demander si elle avait une solution, mais hélas, elle ne pouvait rien faire. La vielle dame lui recommanda d’aller voir quelqu’un que personne n’aimait dans le village. Sophie accepta à condition que Max vienne avec elle. Max accepta et ils partirent les deux voir la fameuse personne qui s’avéra être la sorcière du village. Malheureusement, elle n’était pas là, donc ils durent revenir un autre jour. Le lendemain, ils y retournèrent. La sorcière lui donna une potion qui arrêta son bégaiement, mais Sophie ne voulait pas en rester là, elle demanda donc à la sorcière si elle avait une formule à réciter qui pourrait faire du mal à Patricia. La sorcière lui donna une formule et lui dit : « Quand tu verras Patricia, dis ceci et tu verras un grand changement. » Sophie décida alors d’attendre de la voir à l’école dans les corridors pour lui jeter le sort, puisqu’elle ignorait les effets secondaires. Quand Sophie lança enfin le sort elle attendait avec impatience de voir quels étaient les effets, mais tout d’un coup elle remarqua que Patricia n’était plus devant elle. Après quelques minutes elle vit un chat qui sortit de quelque part avec un collier dans le coup. Elle s’approcha et décida de lui parler:

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- Petit chat, d’où viens-tu - Sophie que m’as-tu fait? Sophie prit le chat et lit le nom sur le collier. Surprise! Elle se rendit compte que le nom était Patricia. Voilà que Sophie comprit que le sort qu’elle avait lancé à Patricia l’avait transformé en chat. Deux ans plus tard, Sophie et Max vivaient ensemble. Ils eurent deux enfants et un petit chat qui s’appelait Patricia.

Sonia Mlih Abidine

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_ËtÅÉâÜ tÜÜ|äx xÇ °ä|wxÇvx Il était une fois une princesse prénommée Séréna. Sa vie était d’une perfection décidée par son père. Elle était mariée à l’homme le plus beau et le plus riche : le prince Ryuzaki. Séréna ne manquait de rien, rien, sauf du temps avec ses parents et de l’amour sincère. Le bal des riches allait bientôt arriver et toute sa famille y était invitée. Comme Séréna tomba malade, elle resta seule au château avec sa femme de chambre. Au courant de la soirée, elle apprit une nouvelle terrible : sa famille ainsi que tous les autres riches étaient morts. Les plus pauvres en avaient assez de ces situations où ils étaient sousexploités, sous-estimés, ils les avaient donc enfermés au palais où avait lieu le bal et avaient mis feu au bâtiment. Il ne restait plus rien de l’édifice, selon le messager. Comme Séréna était la seule survivante de cette hiérarchie superficielle, elle se vit obligée de quitter le château à tout jamais. Elle emmena avec elle tout ce qu’elle put et se sauva avec quelques chevaliers et sa femme de chambre au dos de leurs chevaux. Comme Séréna n’avait nulle place où aller, les chevaliers l’escortèrent chez sa seule tante restante qu’elle ne connaissait même pas. Le trajet fut long et Séréna pleura jusqu’à ne plus avoir la force de continuer. Hélas, arrivée à destination, elle n’y voyait que les mauvais côtés : maison minable à l’image de ce village perdu. Après s’être installée dans ce qui lui servirait de chambre, elle fit ses

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adieux aux autres tout en ayant le cœur déchiré par ce trop plein d’émotions. Plus d’un mois plus tard, Séréna refusait toujours de sortir le nez de sa minuscule espace que tante Anna lui avait désigné comme chambre. Les vacances scolaires se voyaient terminées, les jours étaient comptés et elle allait être obligée de sortir, même si elle était loin d’être décidée à le faire. « Toc-toc-toc », tante Anna venait de cogner à la porte de Séréna. « Oui? dit Séréna. » « Dans trois jours l’école commence, je te reconduirai si tu es prête pour sept heures. » Si Serena et sa tante avaient bien quelque chose en commun, c’était bien ce manque de communication. Trois matins plus tard, même si ce fût le matin le plus difficile de sa vie, Séréna était prête à sept heures. Juste avant d’entamer sa première journée d’école, tante Anna lui dit : « L’apparence est trompeuse, nous vivons dans un village ici, pas dans un château. Richesse et duchesse n’ont pas leur place ici alors garde tes larmes pour toi. » Sans rien ajouter, Séréna s’en alla. Les personnes étaient tellement étranges qu’elle voulut après trente secondes partir en courant. Ils avaient tous le teint blême et sur leurs visages, aucune émotion. On pouvait voir sur leurs vêtements que sa tante avait raison pour ce qui est de

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richesse et duchesse. Les gens étaient tous bizarrement identiques, tous sauf une. La seule à avoir l’air différent, était bien au-delà de ce qu’une fille comme Séréna pouvait imaginer. Cette fille avait une queue et des oreilles de chat. Le pire dans tout ça : ce n’était pas un déguisement, c’était réel et bouleversant. Plusieurs semaines passèrent sans que personne ne remarque Séréna, comme si elle était invisible, jusqu’au jour où Constance, la fille chat, décida de lui parler : « Tu devrais aller t’acheter des vêtements semblables aux autres si tu veux avoir des amis! » Lui dit-elle. « Je préfère mourir avec de beaux vêtements plutôt que de mourir amie avec ces gens étranges! » Répliqua Séréna. « Tu leur ressemble au fond, l’apparence passe avant tout. » Séréna, embêtée par cette remarque, ne sut quoi répondre et se mis à réfléchir. Après de longues heures de réflexions, elle s’aperçut que Constance était dans la même situation qu’elle : personne ne voulait d’elle. Peut-être pouvait-elle devenir son amie?

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Séréna ouvrit enfin la bouche pour dire : - J’ai au moins une très grande différence avec eux. » - Ah oui, et laquelle? - J’accepte de te parler, je n’ai pas peur de toi, même que j’aimerais bien avoir une amie comme toi. Quelques jours passèrent et l’amitié de Séréna et Constance était bien réelle. Elles passèrent toutes leurs fins de semaine ensemble; elles se connaissaient par cœur, ou presque, car quelques secrets régnaient encore. Un jour, Séréna décida qu’elle avait besoin de savoir et dit à Constance qu’elle voulait jouer au jeu de la vérité. Constance, qui savait déjà ce qui l’attendait, accepta. - Dis-moi, pourquoi as-tu cette queue et ces oreilles de chat? - Puisqu’on ne peut jamais éviter l’inévitable, je vais répondre sincèrement. J’étais la plus belle fille de village, j’avais tout ce dont j’avais besoin, mais la fille la sorcière était jalouse. Elle m’a donc jeté un sort depuis, plus personne ne veut de moi.

te ce de et

Séréna resta sans mots pendant un long moment et lui demanda : - Le sort peut-il être vaincu? - Si seulement je trouve l’amour sincère et qu’on échange un baiser.

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Étant donné la situation, le jeu de la vérité prit fin. En soirée, Constance alla reconduire Séréna chez elle comme d’habitude. Juste avant de partir elle lui dit : « Je ne t’ai peut-être pas posé de questions, mais je sais tout de toi. » Séréna, n’ayant jamais glissé un mot de sa famille, savait qu’elle disait faux. Constance continua : « J’étais comme toi avant, la seule différence était que je n’avais pas l’âme brisée. Maintenant que c’est fait, je peux lire en toi comme dans un livre ouvert. » Ce fût les dernières paroles de la soirée. Séréna se vit obligée de passer une nuit blanche, obsédée par ces paroles. Du moins, jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle était non seulement obsédée par ces paroles, mais aussi par Constance. La semaine qui suivit fût étrange; elle avait l’âme confuse. C’était le premier samedi, depuis ce qui semblait être une éternité, que Constance et Séréna passèrent à nouveau du temps ensemble. « Toc-toc-toc », quelqu’un cognait au beau milieu de la nuit. Séréna ouvrit et, à sa grande surprise reconnut Constance. Elle la fit entrer sans bruit (heureusement que sa tante avait l’habitude de dormir dur). Constance était toute trempée puisqu’il pleuvait des briques dehors. « Mais qu’est-ce que tu fais ici? » Constance, qui claquait des dents, réussit à répondre : « J’ai besoin de savoir. »

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Ne sachant pas de quoi elle pouvait bien parler, Séréna l’interrogea : - Savoir quoi? - Savoir pourquoi tu es brisée? Tremblante de tristesse à l’image de ses proches, elle répondit dans un court souffle : - Ils sont morts… - Qui est mort? Avec la voix chancelante et triste elle répondit : « Mes parents et l’homme avec qui ils m’ont mariée. » C’était tout ce que Constance avait besoin de savoir. Séréna n’en pouvait plus, elle ne pouvait plus continuer à se mentir. C’était à son tour de poser une question : - Tu ne t’es pas déplacé que pour cela hein? - Oui, hum… pas exactement… tu l’aimais l’homme auquel tu étais mariée? Séréna ne savait plus quoi penser, ses idées étaient floues, embrumées, elle ne savait plus où elle en était. « Dis-moi, est-ce que tu l’aimais, oui ou non? Parce que mon sort consiste aussi à pouvoir donner ma vie à quelqu’un de décédé pour ensuite prendre sa mort. Selon la sorcière, rendre quelqu’un d’heureux pour rendre sa fille plus qu’heureuse est un bon engagement.

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Séréna sentit son cœur se déchirer, pire qu’un coup de couteau qui transpercerait son corps fragile. « Non! » Ce son violent avait été crié entre ses larmes et ses respirations. Constance prit Séréna entre ses bras. Séréna sentit en elle un sentiment qu’elle n’avait jamais ressenti et elle se rappela de ce que sa mère lui avait dit un beau jour : « L’amour ne s’apprend pas, quand on aime, on le ressent sans vraiment savoir pourquoi. L’amour arrive en évidence. Malheureusement pour toi, mon ange, l’amour devra être le choix de ton père. » Séréna, qui n’avait porté que peu d’attention à ces paroles, réalisa enfin le sens de ces mots perdus : elle réalisa aussi qu’une fois son père mort, l’amour redevenait question d’évidence. Constance, qui serrait toujours Séréna dans ses bras comme on tient notre dernier espoir, décida d’en finir : « Je t’en supplie Séréna, regarde-moi. » Apeurée de dévoiler ses émotions, le visage remplit de larmes qui dessinaient de minces sillons de désespoir sur ses joues, elle hésita puis, leva la tête bien décidée à affronter ses sentiments. Elles se contemplèrent pendant très longtemps. Constance avait l’impression de regarder la mort directement dans les yeux. Séréna, elle, trouvait que le temps abîmait son cœur et décida de tout perdre au prix de l’amour. Les lèvres en forme de cœur de Séréna s’entrouvrirent pour ensuite murmurer :

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« Constance… je… je…je t’aime » Elle se remit à pleurer en serrant Constance dans ses bras. Constance releva la tête de Séréna pour lui dire : « Je t’aime aussi. » Les regards des jeunes âmes étaient intenses, remplis de passion, comme si toutes leurs blessures guérissaient par affection. Constance déposa l’amour sur les lèvres de Séréna et à ce moment précis, la magie s’empara d’elle. Constance ne touchait plus le sol, un vent de poussières d’étincelles la fit tourner sûr elle-même. Sa queue et ses oreilles de chat explosèrent pour devenir de merveilleux diamants et Constance prit forme sous son vrai jour, encore plus magnifique qu’elle ne l’avait jamais été, d’une beauté irréelle. Quand ses pieds touchèrent le sol, elle sourit et dit : « Je savais que mon cœur disait vrai, Séréna, si tu savais comme je t’aime. » Séréna, ayant le souffle coupé par l’allure parfaite de sa bien-aimée, se sentit rougir et lui avoua encore une fois son amour. Désormais, plus rien ne pouvait empêcher Constance et Séréna d’être heureuses, car leur amour était et resterait à jamais invincible.

Virginie Fortin

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_xá vÉÇàxá Wâ yÉÇw wx Ät Å°ÅÉ|Üx

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_x ÑÉâáá|Ç [°ÜÉ®Öâx Il était une fois dans un pays lointain, un petit poussin qui vivait dans les marécages proches de la forêt. Un Beau jour, le petit poussin nommé Lil-Poux sortit de sa maison dans un tronc d’arbre pour la première fois. Tout-à-coup, il entendit des bruits qui venaient du plus profond de la forêt. Il faisait vraiment sombre. C’était Poussinette, sa voisine, qui appelait au secours. Elle venait de se faire enlever par un géant. Lil-Poux, en apercevant ça, fut tout excité et il courut tout de suite pour retourner chez lui.

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Le petit poussin décida de prendre son balluchon et de partir à sa recherche. Une fois arrivé à la forêt, il prit son courage et entra dans la sinistre forêt sombre. Plus il s’aventura dans la forêt, plus il était perdu. Lil-Poux commença à paniquer, mais une petite souris surgit. Elle dit : « coucou toi! T’as l’air triste! » Lil-Poux répondit : « Ma voisine s’est fait enlever par un géant et je me suis égaré. Peux-tu m’aider à retrouver mon chemin? » Boris, la souris, lui montra le chemin et Lil-poux le remercia. Il poursuivit son chemin, mais soudain, les pigeons prirent leur élan et attrapèrent brusquement le petit poussin par le balluchon. Lil-poux eut comme seul réflexe de lâcher prise et tomba sur une botte de foin dans une ferme. Il pensait être en sécurité, mais un chien le pourchassa. Lil-Poux se dirigea vers la ferme en courant. Quand il fut arrivé à la ferme, il vit Poussinette, sa voisine, dans une cage. À la tombée de la nuit, il attendit que le géant soit endormi pour aller chercher la clé qu’il avait sur lui. Le fermier ne s’en séparait jamais. La Clé était dans la main du géant. Lil-Poux décida d’utiliser la plume du pigeon qu’il avait sur lui pour chatouiller le géant et ainsi lui soutirer la clé.

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Une fois que Lil-Poux s’est emparé de la clé, il monta sur la table et déverrouilla la cage où sa voisine était prisonnière. En ouvrant la porte de la cage brusquement, un petit pot de beurre qui était placé sur la table tomba et réveilla le fermier. Les deux poussins se dépêchèrent rapidement pour s’enfuir. Ils se précipitèrent vers la sortie le plus vite possible. Le géant se leva de son lit et courut vers les poussins. Il trébucha sur le petit pot de beurre. Lil-Poux et Poussinette s’en allèrent vers leurs habitats. Quand ils eurent traversé la forêt ensemble, ils remercièrent encore la souris Boris et retournèrent dans les marécages. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de bébés poussins.

Yannick Gallant

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_x w|ÇÉátâÜx ÅtÜ|Ç wâ YÄxâäx fà@_tâÜxÇà Nicholas et Bianca faisaient du jogging près du fleuve StLaurent à Montréal. Il faisait tellement chaud qu'ils décidèrent d'aller se rafraîchir dans le fleuve. Mais soudain, ils aperçurent une explosion dans la rivière au loin. C'était un bateau qui venait tout juste de prendre en feu. Ils décidèrent d'aller voir de plus près en canoë. C'est en arrivant là-bas qu'ils aperçurent que le bateau n'avait pas pris en feu seul, mais bien à l'aide d'une espèce vivante. En cherchant, ils virent qu'il n'y avait pas de survivant, même pas de cadavre dans l'eau. Après une journée de recherche sur le fleuve, ils décidèrent de rentrer, car il était tard. C'est en retournant en canoë qu'ils aperçurent un feu sur l'île. Ils décidèrent d'y aller. En allant vers l'île, ils se rendirent compte qu'il y avait beaucoup de vagues brusques. Ils décidèrent de ramer plus ardemment pour arriver plus rapidement. Rendus proche de l'île, Nicholas vit une personne sur le bord du feu. Il cria : « Nous venons vous chercher. Ne vous inquiétez pas. » Aussitôt, l'espèce entra dans le canoë. Nicholas et Bianca

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furent catapultés hors de celui-ci. Ils nagèrent pour se rendre à l'île. Sains et saufs, ils arrivèrent sans que le dinosaure marin ne les voit. Ils demandèrent à la personne quel était son nom. « Mon nom est Jany. Je n'eus pas le choix de venir sur l'île avec mon père décédé. Mon bateau a explosé et tout le monde qui était avec moi fut amené par le dinosaure marin. » Ils pensèrent à des plans pour tuer le dinosaure. Jany eut une idée qui consistait à lui faire avaler de l'herbe à poux. Nicholas eut l'idée de remplir le cadavre du père de Jany avec de l'herbe à poux et de le mettre à l'eau. Quand le dinosaure arriva, il n'en fit qu'une bouchée, mais le dinosaure ne ressentit rien et fonça tout droit sur Nicholas. Juste avant qu'il le mange, le dinosaure marin tomba pas terre et il ne bougea plus et ne fit aucun son. Le dinosaure marin mourut et fut enterré sur l'île. Nicholas et Bianca furent honorés, car s'ils ne l'avaient pas tué, le monstre aurait tué tout le monde.

Nicholas Robitaille

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_x vÉÄÄ|xÜ `tz|Öâx Un jour, un jeune garçon qui s’appelait Jean-Paul venait juste de fêter son 16e anniversaire. Pour sa fête, il avait reçu un cadeau assez spécial de sa grande tante : C’était un collier magique qui lui permettait de reculer dans le temps et même d’aller dans le futur. Sa tante lui expliqua comment on faisait pour aller dans le futur ou le passé mais elle lui dit aussi de faire très attention, car s’il perdait le bijou pendant qu’il est dans le futur ou le passé, il pourrait y rester pris pour toujours. Le lendemain matin, il décida d’essayer le collier, car le jeune garçon a toujours voulu savoir si les histoires sur Jésus sont vraies. Alors, il décida de se transporter dans le passé, mais il a fait une erreur de calcul, car il n’était pas dans la bonne année. D’après lui, il pensait qu’il était dans les années 1500 pendant le Moyen Âge. Il décida alors d’aller explorer les horizons pour savoir où il était au juste et il tomba sur une grotte. Il décida de s’y aventurer. Rendu un peu plus loin, il tomba face à face avec un ours. Le jeune homme commença à avoir très peur mais l’ours n’a pas remarqué que le garçon était là. Le jeune regarda ce que l’ours faisait et n’avait pas remarqué qu’il était en train de dévorer un être humain. Il partit à courir plus vite que jamais et l’animal lui courut après pour le dévorer à son tour. Quand l’animal vint pour attaquer

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Jean-Paul, le garçon, prit le collier et se téléporta au plus vite dans sa maison. Il décida de ne plus jamais utiliser le collier. Plus tard, la vieille tante vint voir Jean-Paul et lui dit : « Même si c’est un objet magique et très spécial, ça reste un objet très dangereux » Alors, il jeta le collier dans les poubelles et ne le revit jamais.

Mathieu Parenteau

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_x ~|wÇtÑÑxâÜ wx Ät Çâ|à Il était une fois, il y a longtemps, un jeune garçon nommé Philippe. Il entendait souvent ses parents parler d’un vieux conte à propos d’un homme qui kidnappait de jeunes enfants qui n’étaient pas encore couchés lorsqu’il était rendu tard le soir. Un soir d‘été, Philippe alla voir son père et lui demanda s’il pouvait lui raconter le conte à propos de l’homme qui kidnappait de jeunes enfants. Son père lui dit : « Je vais faire vite, car tu vas te coucher dans quelques minutes.» Lorsqu’il finit sa phrase, l’horloge fit sonner ses cloches. Sur l’horloge, il était sept heures. Son père raconta l’histoire à Philippe. Lorsqu’il finit son histoire, l’horloge refit sonner ses cloches pour indiquer l’heure du coucher de Philippe. Une fois Philippe couché, il vit un ombrage passer devant sa fenêtre. Le jeune garçon se dit que ce ne devait être qu’un animal. Le lendemain, le père se leva, il était surprit que son fils

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n’était pas encore levé, car il était un lève-tôt. Il alla voir s’il était réveillé. Lorsqu’il ouvrit la porte, il remarqua que son fils n’y était plus. Pris de panique, il courut d’un bord à l’autre de la maison pour essayer de retrouver son fils. Toujours pris de panique, il appela tout les amis de Philippe et même la police. Les autorités n’eurent guère trouvé de preuve pour dire que son fils fut kidnappé. Le soir venu, il n'avait pas eu de nouvelle de son fils. À l'heure à laquelle son fils s’était couché avant sa disparition, il entendit un bruit venir de la chambre de Philippe. Lorsqu’il ouvrit la porte, il remarqua que son fils y était couché. Philipe se réveilla et demanda à son père pourquoi il était étonné et en pleurs. Il était heureux que son fils soit revenu. Philippe ne se rappela pas de ce qui s’était passé durant sa disparition. Depuis ce jour-là, Philippe se couche plus tôt et son père fait de l’insomnie.

Marcel David

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`ÉÇ|Öâx xà áxá tÅ|áA Il était une fois, dans une ville, quelque part… Monique la marmotte, et plusieurs de ses amis. C’est-à-dire; Sylvain le lapin, Gabrielle la sauterelle, Mélanie la souris et Nicolas le Lama. Ils jouaient dehors. C’était un soir pluvieux quand Monique eut la brillante idée d’aller jouer dehors avec Gabrielle et Nicolas. Ils jouaient tout bêtement au soccer quand tout-à-coup, Samuel, le père de Gabrielle l’appela pour aller souper : « Gabrielle, viens manger, le souper est près ! » Celle-ci traversa la rue sans regarder des deux cotés et PAF une voiture l’écrabouilla. Les deux amis étaient complètement sous le choc. Samuel aussi d’ailleurs… Le conducteur n’avait jamais rien vu. Il a continué sa route comme si rien ne s’était passé. C’était assez tragique comme moment pour les trois animaux. Cinq mois, une semaine et quatre jours plus tard…. Les amis ont fini par s’en remettre. C’était un deuil assez difficile puisque Monique et Gabrielle étaient les meilleures amies du monde. Le lendemain, Mélanie alla acheter du lait et des œufs au magasin de coin pour sa mère, qui voulait faire un petit déjeuner spécial: des crêpes. Elle marchait dans la rue, quand un vieux renard s’arrêta devant elle, lui demanda

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si elle voulait qu’il la reconduise jusqu’à chez elle. Elle ne pu refuser. Il faisait froid ce matin là. Elle monta dans l’automobile et le vieux renard partit à toute vitesse. Sylvain avait vu la scène. Il voulu rattraper le voiture mais fut incapable. Il ne courait pas assez vite donc il perdit la voiture de vue. Il était complètement ébranlé par ce qui venait d’arriver.

Les jours passèrent mais Sylvain restait malheureux. Il voulait à tout prix sauver son amie Gabrielle. Il fit des recherches et trouva finalement la voiture. Comme il s’apprêtait à sonner à la maison du vieux renard, Gabrielle sortit de la maison. Le vieux renard n’était pas un inconnu, c’était son oncle ! Elle était en sécurité pendant tout ce temps. Sylvain était rassuré…

Laura Thibodeau 129


_Ë[|áàÉ|Üx wx ]âé|ÄÄt En Égypte, 500 ans avant J-C, il y avait une déesse très connue sous le nom de Juzilla, elle a vécu 112 ans. Elle était très respectée par la population. Un jour, une vilaine sorcière lui jeta un sort, elle lui ôta la vie et la transforma en statue. Une étonnante statue qu'on plaça dans un temple. La seule façon de la faire revenir à la vie était qu'un homme lui enlève son collier et réussit à sortir vivant du temple. Vers les années 300 ans après J-C, un indien entendit cette histoire et s'y intéressa beaucoup. Dakota prit la décision de partir à l'aventure essayer de sauver Juzilla. Dakota prit son chameau et partit. Une fois arrivé devant le temple, il l'observa. Il fut impressionné et stressé à l'idée de sauver Juzilla. Il trouva l'entrée et entra à L'intérieur. La porte se referma derrière lui, Dakota regrettait d'avoir voulut jouer les héros, il était trop tard. Il continua son chemin et il accrocha un fil qui déclencha des flèches, Dakota se mit à courir le plus vite qu'il pouvait et il survit à l'attaque mais tomba dans un trou remplit de scorpions. Il sauta et réussit à remonter. Il continua son chemin. Tout à coup, des anciens gardiens du temple momifiés apparurent et lui coururent après. Il courut, entra et bloqua l'entrée. En se retournant, il vit Juzilla. Dakota la trouva très belle. Il était agréablement

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surprit. Il vit son collier et commença à avoir peur de sa réaction. Il le lui ôta et elle revint à la vie. - Qui êtes vous?, que s'est t-il passé? - Vous avez eu un sort et vous étiez devenue une statue. - C'est étrange comme histoire mais je vous remercie de m'avoir ramené à la vie. - Ça fait plaisir, maintenant sortons d'ici!

Kevin Thuot-Bertrand

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_x ÜxÑà|Äx äxÜà La légende du reptile vert commença avec un jeune homme âgé de seize ans avec un style bien à lui. Le jeune homme était toujours de bonne humeur et était un excellent charmeur. La aison pour laquelle on l’appelait le reptile vert était simple; il avait des yeux verts de serpent depuis qu’il avjhhkiait cinq ans. Plusieurs prétendaient qu’il n’était pas humain. Il avait plusieurs réputations. Une des réputations disait qu’il traumatisait toutes les filles qu’il embrassait. Selon une de ses anciennes copines, elle prétendait que lorsqu’il l’embrassait, ses yeux devenaient verts. Dès que sa première blonde lui présenta ses parents, ils tombèrent en bas de leur chaise. Surpris de la réaction de ses parents, elle décida de ne plus leur parler. Deux mois plus tard, ils ne furent plus ensemble. Il ne sortit que six mois avec sa deuxième blonde, car celle-ci faisait des cauchemars en pensant à ses yeux. Elle avait peur d’avoir des yeux verts elle aussi. Un an plus tard, il rencontra sa troisième blonde. Ils furent heureux pendant plusieurs années. Toutefois il eut une grande surprise. Il pensa qu’il était le seul à avoir des yeux de reptile vert. Les choses se sont renversées à partir de ce moment. C’est maintenant lui qui avait peur de sa copine. Ils restèrent ensemble et eurent plusieurs enfants aux yeux de reptile vert.

Guillaume D`aoust 132


_t ÜxÇvÉÇàÜx wËâÇ áÉÜv|xÜ Galton et Kany étaient deux frères. Ces deux personnes avaient beaucoup d’ambitions. Ils étaient très proches l’un de l’autre .Ils étaient originaire du New-Jersey. Une soirée comme les autres, Galton et Kany allèrent chez des amis. Ils virent une personne seule; comme ils avaient besoin d’argent, ils décidèrent de l’agresser et de voler ce qu’il avait sur lui. Mais, par malchance, c’était un sorcier qui leur jeta un sort. Galton et Kany étaient rendus dans le temps médiéval. Le sorcier leur promit que s'ils faisaient cinq bonnes actions, ils pourraient retourner d’où ils venaient. Galton et Kany se promenaient en se demandant où ils iraient dormir. Ils se couchèrent en dessus d’un arbre dans la forêt près du village. Le lendemain matin, une villageoise qui allait cueillir des fruits les vit sous un arbre. La villageoise s’appelait Marianne. Elle les invita à aller chez elle. Plus tard durant la journée, Marianne leur a proposé de rester chez elle jusqu’à ce qu’ils partent. Ils acceptèrent aussitôt. Les deux frères allèrent donc se promener pour penser. Ils remarquèrent qu’il n’y avait pas beaucoup de maison. Ils se dirent comme première mission qu’ils allaient construire une maison pour une personne.

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La deuxième journée, ils trouvèrent du bois afin de construire la maison. La troisième journée, ils cueillirent de la nourriture pour ceux qui vivaient dans la pauvreté. La quatrième journée, ils aidèrent un marchand à vendre ses produits et la cinquième journée, ils aidèrent une personne âgée. Il restait une bonne action à réaliser. Galton eut l’idée de faire une fête surprise pour Marianne. Le sorcier apparut à la fin de la soirée en leur disant vous avez réussit.

Junior Jean-louis

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_t Ä°zxÇwx wx gxÄxááx L’histoire se déroule vers les années 1500. Des explorateurs naviguaient les océans à la recherche de terres non explorée. L’équipage était composé de cinq hommes braves. Ce navire portait le nom de Seirên qui provient du mot sirène. Sur la devanture se trouvait une statue de sirène sculptée dans la pierre du nom de Telesse. Elle avait été trouvée au fond de l’océan 100 ans plus tôt et placée là pour protéger les navigateurs des mauvaises sirènes qui se trouveraient sur leur passage. La légende raconte que sous les profondeurs de l’océan, se trouvait un royaume uniquement composé de sirènes maléfiques attendant que des marins passent au dessus d’elles pour en faire leurs proies. Les sirènes avaient l’apparence de très belles femmes, tandis que le bas de leur corps était recouvert d’une queue couverte d’écailles. Elles avaient pour jeu de chanter merveilleusement chacune leur tour pour attirer les marins dans leur demeure marine, aucun mortel ne pouvait résister à la tentation. Un jour, Telesse une des sirènes en avait eu assez de tuer tous ces innocents. Elle n'en pouvait plus, elle ne voulait pas que d’un amant mais bien trouver l’amour. Toutes étaient dotées d’un pouvoir soit de changer les hommes en homme-poisson ou même de leur voler leur jeunesse. Un beau jour, Telesse aperçut l’homme quelle avait tant espéré. Elle se mit donc à chanter du mieux quelle le pouvait. En endentant son joli chant l’homme de ses

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rêves lui sourit, Telesse était aux anges, elle sue à cet instant que c’était celui quelle avait tant attendu. Malheureusement, elle ne s’était pas douté qu’une des sirènes la surveillait. Elle savait que si elle tombait un jour amoureuse, elle serait malgré elle changée en pierre pour l’éternité mais plus Telesse regardait l’homme, plus son cœur battait d’amour à tout rompre. L’espionne sue à ce moment qu’elle devait la transformer afin de protéger son royaume des humains. Elle la transforma aussitôt. La femme devenu pierre s’enfonça dans les profondeurs de l’océan. C’est seulement 100 ans plus tard que les explorateurs la repêchèrent pour la mettre au devant du navire en guise de protection.

Joe-Annie Gagnon

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_t vtÑâv{x ÇÉ|Üx Il était une fois, un jeune garçon qui portait toujours du noir. C’était un adolescent assez ordinaire. Un jour, il revint de l’école et comme il avait été en retard, il se précipita vers le répondeur. Il écouta les messages. Le premier message était celui de l’école donc il l’effaça. Il entendit un deuxième message ; c’était sa mère qui lui disait d’aller la rejoindre à l’hôpital le plus vite possible. Il prit donc ses souliers, les attachèrent et prit sa capuche noire. Il verrouilla sa porte et partit en courant. L’hôpital était à environ 2 heures de marche. 20 minutes plus tard, il marchait dans une rue tranquille quand un monsieur se stationna à côté de lui. « Bonjour, toi! » Dit le monsieur, que fais-tu dehors durant cette température maussade ? Le vieux monsieur avait raison car il mouillait et il faisait froid. Comme le jeune était naïf, il lui expliqua ce qu’il faisait dehors. « Je suis dehors car je m’en vais à l’hôpital St-Clément voir ma mère. » Répondit capuche noire. « Je pourrais t’y conduire! » Dit le vieux monsieur. Capuche noire lui dit qu’il ne veut pas embarquer dans la voiture du monsieur et qu’il préfèrerait marcher. Il se rendit enfin à l’hôpital. Il demanda à une infirmière où était Jocelyne De La Rose. L’infirmière regarda dans

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l’ordinateur et trouva la salle. « Va au 2ième étage, tu trouveras l’infirmière.

ta

mère! »

Dit

« Merci! » Répondit Jimmy Il se dirigea donc vers la chambre de sa mère. Quand il entra dans la chambre, sa mère lui fit un sourire. Elle lui dit : « Jimmy, pourrais-tu aller me chercher des médicaments à la pharmacie?’ » Il ne prosterna même pas. Sa mère lui donna de l’argent et il partit. Quand Jimmy sortit dehors, le vieux monsieur était là et attendait la capuche noire. Le jeune se mit à courir de toutes ses forces. Le vieux mit en marche sa voiture. Capuche noire prit un raccourci dans une ruelle mais il savait que le vieux le suivait encore. Quand il vit la pharmacie, il fit un « sprint » vers la porte d’entrée. Le seul bruit qu’il ait entendu fut celui du klaxon du monsieur. Il acheta donc les choses que sa mère lui avait demandées. Jimmy sortit et vit l’autobus qui se rendait directement à l’hôpital. Il courut et alla à l’arrêt. Il fût très chanceux quand il entra car le vieux ne l’avait pas vu. Jocelyne guérit et fût en pleine forme et Jimmy devint professeur à l’école.

Jean-David Champagne 138


_Ë{ÉÅÅx äxÄâ wxá ÅÉÇàtzÇxá C'est en 1907, dans une petite et tranquille ville dans les montagnes au Canada que commença l’histoire d’un homme qui se distinguait à cause de son poil qui recouvrait tout son corps.il avait été vu plusieurs fois dans les hauteurs et dans la forêt. Depuis un certains nombres de mois, cette créature enlevait des personnes dans les villages voisins. Il avait été vu à plusieurs reprises dans la région à la recherche de ses prochaines victimes. On ne sait pas pourquoi il enlevait les gens dans les villages voisins.

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Une nuit, la créature que tout le monde avait surnommé « Le Yeti » avait voulu enlever un enfant, mais le père le défendit, le yeti partit d’un coup sec sans rien briser. Quelques jours après, le père de l’enfant avait prit les choses en mains pour retrouver la bête. Avec vingt de ses amis, ils décidèrent de fouiller la forêt ainsi que la montage à la recherche du yeti. Après deux jours interminables, ils trouvèrent l’entre du yeti. La troupe entra. Ils découvrirent plus d’une dizaine de cadavres à moitié décapités. Cet endroit était très éloigné du village. Pendant que les hommes regardaient à l’intérieur de la caverne. L’homme velu regardait perché sur un arbre les chasseurs. L’un des amis du père du fils se sentait regardé, mais ne le dit à aucun des chausseurs, le yeti n’était pas très ravie de voir des humains dans sa caverne .la bête entra dans la caverne. Les chasseurs le regardèrent, pendant quelques secondes, personne ne bougea. Les chasseurs partirent en courant vers le fond de la grotte. Personne n'a revu ces chasseurs et personne ne retourna à la montagne où il y avait un yeti qui enlevait des paysans pour les manger.

Jean-Christophe Ladouceur

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_x ÅÉÇáàÜx wx Ät Ñ|áv|Çx ÅâÇ|v|ÑtÄx Il était une fois, par une belle et chaude journée d’été, quatre jeunes; Guillaume, Hugo, Simon et Francis, qui décidèrent d’aller se baigner à la piscine municipale du quartier. Rendu à la piscine les jeunes se mirent en maillot et sautèrent à l’eau. Depuis quelques heures, les jeunes se baignèrent jusqu'à ce que Simon et Hugo remarquèrent qu’ils se faisaient mordre les orteils par quelque chose d’étrange. Lorsque Hugo et Simon allèrent jeter un coup d’œil sous l’eau, les deux jeunes en ressortirent surpris comme jamais. Ils venaient de voir un horrible monstre qui était en train de mordre les orteils des autres jeunes. Tout de suite, les deux jeunes avertirent les personnes qui étaient à l’eau, de la présence de ce monstre mordeur d’orteil et tout le monde sortit de la piscine en vitesse. Le lendemain, Hugo, Guillaume, Simon et Francis retournèrent à la piscine municipale mais celle-ci était fermée. Les quatre jeunes, sans crainte, allèrent jeter un coup d’œil à la piscine, Hugo et Simon, persuadés que le monstre était là, mirent leurs maillots et allèrent voir le monstre de plus près. Puisque le monstre dormait, les jeunes se sont dit qu’il était peut-être temps de l’exterminer.

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Au fond de l’eau, se trouvait un énorme bouchon pour vider la piscine de son contenu. Les quatre jeunes devaient en choisir un pour aller retirer le bouchon, sans réveiller le monstre et sans se faire aspirer dans le trou. Les jeunes choisirent ensemble le plus sournois et le plus rapide : Guillaume. Alors Guillaume y alla. Avec succès, Guillaume retira le bouchon et réussit à sortir de l’eau sans se faire aspirer et sans mettre fin au sommeil du monstre. Le monstre tomba dans le trou. Mais là, il n’y quatre jeunes chercher tout baignèrent le orteils.

avait plus d’eau dans la piscine alors les remplirent la piscine d’eau et allèrent les autres jeunes du quartier et ils se reste de l’été sans se faire gruger les

Gabriel Bergeron

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UxÇÇç ux|zÇxà Il n’y a pas si longtemps de cela, un homme alias Benny Beignet occupait un job sur un coin de la plus grande ville du monde de la grande vallée. Benny était un homme costaud et légèrement grassouillet. Il avait toujours son tablier rouge avec des résidus de beignet un peu partout, des gros sourcils bien fournis et un petit chapeau de papier. Le travail de Benny consistait à vendre des beignets chauds et à hurler sans cesse sa fidèle devise : « Chauds les beignets, Chauds les beignets, tout chauds tout frais! » Benny avait aussi sa fidèle épée… Euh… Non, Benny n’avait pas d’épée. Son pire ennemi était Marc Lachapelle un vendeur de noix grillées de l’autre côté de la rue. Marc hurlait sans cesse, « Qui veut des amandes? Qui veut des amandes? Aie! Toi! Tu en veux? Hein! Tu en veux? » Un beau matin le client régulier de Benny, Mohamed Kislalèshe passa prendre son beignet préféré. - Une Crème Bostonaise! - Comme d’habitude? demanda Benny.

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Mohamed prit son beignet bien chaud, comme il les adorait tant. Il prit une bouchée et… - Arghh! Ce beignet n’est pas chaud! Je le qualifierais même de frisquet! Tu entends Benny? Frisquet! - Mais Mohamed! Tu sais bien que ce n’est pas dans mes habitudes! - Alors explique-moi Benny! - Bah, hier Marc Lachapelle a volé mon four et il a laissé des miettes de noix grillées un peu partout! C’est un peu comme ça que j’ai deviné! - Je vois, c’est le genre de gars qui lit des vieux classiques! (Moment de silence). Benny reprend : - Euh? Non! (Autre moment de silence). - Justement il y a un nouveau magasin de four en ville, tu veux que je t’y amène? Benny réplique sans hésiter : « Ok! » Rendu chez Four et Vous. - Bonjour, Bienvenue chez four et vous! Moi c’est Gérald Lesolitaire, comment puis-je vous aider?

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- Je voudrais faire l’acquisition d’un petit four à cuisson rapide! - D’accord! Seulement on a tout vendu! - Quoi? Tout vendu! - Je te parie dix billets que c’est Marc Lachapelle! Gérald! - Et oui, c’est lui, lui et son petit esclave coréens aux pieds palmés, prénommé Demi-Lune! - Ah! Ce Marc! Conclut Benny très fâché.

Danny Démétré

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`ÉÇ tÇzx wËtÅÉâÜ Il était une fois, une jeune fille nommée Ania. Celle-ci avait la peau sombre caramélisée, de grands yeux noisettes, et un sourire à faire fondre plus d’un. Cependant, cette jeune fille était seule au monde; elle avait perdu toute sa famille dans un bête accident de train. C’était il y a de cela dix ans, Ania n’avait que sept ans lors du drame. À l’approche de ses dix-sept ans, elle se remettait en question. «Comment vois-je mon avenir?» se demandait-elle. La jeune fille n’avait malheureusement pas de réponse à sa question. Elle marchait, mélancolique, admirant les multitudes de feuilles rougeoyantes en ce début de l’été Indien. Le lendemain, assise sur un banc de parc près de chez elle, Ania réfléchissait toujours, tellement qu’elle ne vit pas le beau jeune homme qui s’avançait vers elle. « Salut, tu es nouvelle ici?»lui dit-il. «Oui, toi?» répondit-elle. En effet, elle venait d’aménager dans un nouveau foyer pour orpheline. «Oui, moi aussi, je viens d’aménager.»

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«Euh... Comment t’appelles-tu?»reprit-il lorsqu’il vit que la jeune fille ne disait rien. «Ania et toi?» répondit celle-ci «Nadgel» Ils continuèrent à parler pendant des heures jusqu’à la nuit. Elle apprit qu’il était son deuxième voisin de droite, qu’il avait vingt-deux ans et qu’il venait de terminer sa dernière année de cégep. Par la suite, ils passèrent beaucoup de temps ensemble et devinrent même des amoureux. Leur vie s’était améliorée depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Ils filèrent le parfait amour jusqu’au jour où Rufus, l’ennemi juré d’Ania, jaloux de son bonheur, l’a menaça de tuer son copain si elle ne le laissait pas tomber. Ania pris peur et alla tout raconter à son amant. «Je n’ai pas peur de lui et personne ne pourra nous séparer, aie confiance au pouvoir de l’amour Ania, la mort n’est que la suite de la vie mon ange.» lui dit-il pour la rassurer. Ania était très inquiète pour son amoureux mais savait qu’elle ne pouvait rien faire puisque Rufus était un puissant magicien et que son amant n’avait que peu de pouvoir magique. Rufus tendit un piège à Nadgel et lui lança une énergie mortelle. Le pauvre, ne sachant comment annuler un si gros sortilège, succomba à cet enchantement et n’eut que le temps de voir les yeux horrifiés de sa dulcinée avant de fermer les siens pour l’éternité.

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Les années passèrent, Ania ne se remit jamais de la perte de son amant. Elle vécu au jour le jour, essayant d’aider ceux qui souffraient plus qu’elle. Elle comprit qu’au bout des chagrins, il y a toujours un chemin qui mène a celui qui nous aime, le jour où un ange apparu devant elle, lui disant que son amoureux était maintenant en paix. Il lui dit aussi qu’il était temps pour elle de voir que la mort n’était que la suite de la vie. À la suite de ce divin message d’amour et de consolation, Ania comprit que le temps était venu pour elle de voir cette fameuse suite. Elle alla au ciel, rejoindre son amoureux et ils vécurent heureux pour l’éternité.

Angélika Désir

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_xá |Çáxvàxá Il y a fort longtemps, vivaient des insectes dans une vieille caverne. C’était une sorte d’insectes un peu plus grosses que la normal et vivaient dans des grottes. Ils étaient de gros maringouins qui mesuraient 60 centimètre de long et cinquante centimètres de largeur. Ils étaient vraiment gigantesques. Les insectes vivaient bien jusqu’à l’arrivée des humains. Ils commencèrent à coloniser les alentours de la caverne et détruisirent peu à peu leur environnement et leur nourriture. Les insectes décidèrent donc de trouver une solution à cela. Ils décidèrent qu’ils piqueraient les humains jusqu’a ce qu’ils soient écœurés et s’en irait. Les maringouins piquèrent les hommes qui travaillaient sur leur territoire. Ils n’arrêtaient point de les piquer. Des milliers de maringouins géants attaquaient les hommes, mais les humains continuèrent à rester sur leur territoire. Les insectes déclarèrent donc la guerre aux humains. Les maringouins commencèrent à s’affronter aux hommes. Des milliers de moustiques se battaient contre des milliers d’hommes. Les humains lançaient des roches sur les insectes, les frappaient avec des bâtons et les harponnaient. De leurs côté, les maringouins transperçaient les têtes des hommes avec leur dard qui était vraiment long. Il

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mesurait trente centimètre de long. Certains étaient assez forts pour emporter très haut dans les airs les hommes puis les laisser tomber pour qu’ils meurent. Après plusieurs heures, voire, jours, les continuaient de ce battre pour le territoire.

hommes

Les insectes décidèrent donc qu’ils allaient kidnapper les femmes et les enfants et les amèneraient dans leur caverne pour les décapiter si les hommes ne voulaient pas quitter leur territoire. Ils avaient donc commencé à kidnapper les enfants et les femmes. Les hommes quittèrent finalement leur territoire pour retrouver leurs femmes et leurs enfants. Par la suite, les insectes ont pu continuer leur vie tranquille. Les hommes ont décidé de coloniser un autre territoire, plus au sud.

Richer Loranger

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_x àÜ|É Il n’y a pas très longtemps au royaume de fort, fort pas très loin, un magicien régnait sur ce beau et grand village. Le roi avait trois bons amis, mais aussi trois excellents chevaliers, un trio constitué de Ricky, le plus fort, BOB, le clown magique et Gandit, le lutin invisible. Un beau matin, un poisson volant provenant d’une île qui abrite une ville souterraine - vint interrompre le petit déjeuner du roi. L’oiseau demanda au magicien : Pourriez-vous nous venir en aide? La fée diablesse veut envahir notre ville souterraine Le roi lui répondit : « Mon équipe viendra vous aidés. » Une fois les trois chevaliers rendus au château, le roi leur dit : « Vous devrez traverser la forêt aux patates ensuite, vaincre l’ogre et secourir cette ville souterraine. » Après avoir enfourché leurs chevaux, le trio mit le cap sur la forêt, ils virent une pluie de patates. Pour traverser,

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Ricky demanda à son clown magique de faire apparaître un gros parapluie, deux petites pincées sur son nez rouge et (PAFF) un gros parapluie apparu Ricky empoigna le bouclier et il traversa la forêt avec son équipe. De l’autre côté de la forêt, un ogre les attendait. Ne sachant trop quoi faire, Ricky demanda au lutin de jouer un petit morceau de flûte afin d’endormire leur adversaire. Chose dite, chose faite, voilà, l’ogre endormi qui suça son pousse comme un vrai bébé. En passant silencieusement à côté de l’ogre, les trois chevaliers embarquèrent dans le petit canoë qui les attendait pour se rendre sur L’île. Une fois accosté, le trio se rendit dans la ville souterraine où la fée diablesse essayait de prendre le contrôle. Pour vaincre cette méchante fée, il faut la congeler, donc Ricky se mit à jouer de la flûte afin de distraire l’adversaire ensuite, le clown fit apparaître une potion glaciale et la donna au lutin qui devint invisible.

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Le lutin se dirigea subtilement derrière la diablesse et jeta la potion. La fée diablesse était maintenant prisonnière d’un bloc de glace incassable. Une fois revenu au château tout le monde fêtèrent leur victoire. Les trois chevaliers étaient toujours aussi heureux et ils sortirent grandis de cette aventure. Ils ont appris que l’union fait la force !

Jonathan Raymond

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IE? Üâx wxá vÉÇàxá

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_t v{tááx wx Ät wxÅÉ|áxÄÄx [tãt®xÇÇx gÜÉÑ|Öâx Il était une fois, un garçon surnommé Franki le boutonneux. Il venait de déménager dans un petit village. Il se rendit compte qu’il eut beaucoup de chance non seulement parce qu’il était dans une grande maison, mais parce que la voisine était vraiment belle. Il savait qu’il n’aurait pas beaucoup de chance, car il avait de l’acné plein le visage. Bobbi, son ami depuis toujours, lui annonça qu’une grande fête allait être donnée au village et que sa voisine y serait. Alors, Franki décida d’y aller lui aussi. Il espérait conquérir le cœur de cette fameuse demoiselle Hawaïenne Tropique. Comme plusieurs personnes le comparaient à une pizza à cause de son problème de peau, Franki décida de se lancer à la recherche de la potion magique qui pourrait guérir sa maladie et le rendre beau. Son ami ne voulait pas le voir partir seul, alors Bobbi décida de s’aventurer avec lui pour qu’il atteigne son but plus facilement. Ils ont pris un bateau pour se rendre à l’île magique. Cette île se nommait Crème parce que des nains fabriquaient des produits magiques pour guérir toutes sortes de maladies. Une fois arrivés, nos deux amis virent le château. Les nains qui habitaient là-bas étaient habillés en scientifique. Franki s’approcha d’eux et leur demanda une crème pour régler son problème. Les nains

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demandèrent à Franki de s’asseoir et d’attendre. Franki et Bobbi attendirent le reste de la journée. Vers dix heures, Franki obtient sa crème magique, mais avec quelques complications. Franki et Bobbi recevaient des balles de feu par les nains, car ils se faisaient prendre pour les riches du village. Malgré tout ce feu, ils ont réussi à se rendre sur le bord de l’eau et heureusement pour eux, le bateau était encore là. Rendus sur l’eau, Franki se mit la crème à toute vitesse sur son visage et ils ramèrent pour arriver à leur village. Franki se sentit différent. Les boutons disparurent un à un. Il était devenu un très beau jeune homme. Il put alors se rendre à la fête le soir venu. Il réussit finalement à conquérir le cœur de la demoiselle. Il le fit avec tellement de facilité que l’été suivant, ils se marièrent.

Steven Smith-Girard

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\Ä ÇËç t ÑÄâá wx ÇÉâÜÜ|àâÜx cÉâÜ Äxá ÇÉâäxtâ@Ç°á4 Il était une fois, un singe et une guenon. Ils habitaient dans une petite maison construite dans le haut des arbres. Bella, une belle guenon qui était en amour avec Tomtom, un singe très fort. Il était aussi très beau. Les deux singes étaient très heureux. Ils souriaient et étaient confiants. Soudain, un matin, Bella la guenon annonça à Tomtom qu’elle était enceinte. Tomtom réagit d’une façon bizarre. Il regarda « sa douce » et lui dit qu’ils n’auraient jamais assez de bananes pour passer l’hiver. Bella appela sa meilleure amie, Mina et lui expliqua la situation. Mina accepta l’offre seulement si Tomtom faisait partie de l’aventure. Tomtom vint les rejoindre. Ils marchèrent pendant cinq heures quand, tout-à-coup, ils aperçurent une forêt géante avec plein de bananes. Soudain, un énorme escargot avec des pouvoirs magiques laissa tomber une glue verte. Mina, Tomtom et Bella restèrent collés au sol à cause de leur poil. Après s’être débarrassés de celle-ci, les trois singes réussirent à s’enfuir plus loin dans la forêt. L’escargot déçu décida de rebrousser chemin et de retourner chez lui. Tomtom décida de grimper dans les arbres pour ramasser les bananes. Tout-à-coup, les bananes se mirent à bouger dans tous les sens. Mina utilisa sa force afin de prendre

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elle aussi des bananes. Comme les singes sont très habiles, ils réussirent à en prendre plein. Maintenant leur mission terminée, les singes prirent le chemin du retour. Enfin arrivés, Tomtom et Mina déposèrent les bananes près de Bella. L’hiver arrivera très bientôt et ils auront tout ce qu’il leur faut pour accueillir le nouveau-né. Mina était folle de joie, mais sentit que quelque chose allait se passer. Elle cria à son amour que le bébé arrivait. À l’aide du docteur canari, le bébé naquit et Tomtom le teint dans ses bras. La petite famille était paisible. Le petit singe était tout mignon. Les parents furent soulagés, car avec toutes les bananes que Mina et Tomtom avaient rapportées, ils passeraient un hiver sans soucis.

Audrey St-Pierre

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_t }tÄÉâá|x wx Ät y°x Il était une fois, un prince qui se promenait avec sa princesse et le lutin dans un champ de bananiers près du royaume. Ils étaient très heureux de leur compagnie. Soudain, un fort vent arriva dans le champ. Il était si fort que nos trois amis ne comprenaient pas ce qui arrivait. Ils se questionnèrent et se demandèrent ce qui venait de se passer. Ils ne voyaient rien du tout devant eux excepté un tourbillon de vent et une silhouette de personne. Ils ne pouvaient pas distinguer cette personne devant eux. Pendant qu’ils tentèrent de retrouver leur esprit, le prince et le lutin se demandèrent où pouvait bien se trouver la princesse. De son côté, la princesse cherchait le prince et le lutin. Elle remarqua un papier à ses pieds. Une note lui indiquait comment retourner au château. Pendant ce temps, le prince et le lutin devinrent aveuglés par une lumière et les bananes des bananiers se mirent en vie. Elles étaient agressives et très méchantes. Elles attaquèrent le prince et le lutin. Les deux comparses étaient morts de trouille. Soudain, la responsable de cette bataille arriva devant eux. C’était la fée du royaume, mais ils ne le savaient pas encore. Elle s’approcha d’eux en leur disant que les citoyens du royaume étaient morts d’inquiétude à cause de leur disparition soudaine. Elle profita de cette gentillesse pour leur jeter un sort. La fée était amoureuse du prince. Le sort qu’elle leur jeta fit en sorte que le prince et le lutin devinrent amnésiques. Elle les transporta jusqu’à l’île de Limalaya au village de

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l’ogre. Pour passer au travers du village, le prince et le lutin durent se battre contre l’ogre. La bataille fut intense. Les deux amis la gagnèrent. Ils se remirent en route. Ils mourraient de faim. Ils décidèrent donc de trouver le la nourriture. Ils trouvèrent des fraises sauvages. Ils les mangèrent. À ce moment, les amis comprirent tout. La fée, l’ogre, l’île mystérieuse. Un dragon qui passa par là les accompagna au château en volant dans les airs. Tout redevint à la normale et la fée s’excusa d’être aussi cruelle envers le prince et le lutin. Elle leur expliqua la nature de ses gestes. En fait, la princesse était la sœur de la fée. Cette dernière s’excusa aussi auprès de sa sœur. Finalement, le lutin et le prince reçurent les félicitations du roi pour avoir été si braves. La fée et la princesse devinrent amies. Le dragon devint un fidèle défenseur du royaume. Ils restèrent heureux jusqu’à la fin des temps.

Belinda Paul 162


_x wÜtzÉÇ ÜÉâzx tâ ÜÉçtâÅx wxá |ÇäxÇàxâÜá Il était une fois, une famille très pauvre qui vivait durement, et qui avait beaucoup de difficulté à payer leurs dépenses. Un beau jour, Johnny le plus âgé des deux frères, inventa le premier robot humain dans tout le monde entier avec l’aide de son frère Jacob. Ils avaient un talent artistique et imaginatif spécial que personne d’autre n’avait. Grâce à sa cette nouvelle invention, ils firent fortune. La famille de Johnny put donc emménager dans le plus grand royaume lointain qui existait sur terre. Jacob était un jeune garçon très débrouillard qui avait beaucoup d’imagination. Il aimait inventer des objets qui pouvaient l’aider en cas d’urgence. Il était très prudent. Au coucher du soleil, Jacob, très fatigué de sa journée, finit par trouver une idée pour une invention. Il la dessina sur une feuille. Jacob voulut montrer cette nouvelle invention à son frère Johnny. Il sortit de chez lui, excité de montrer ces nouveaux plans. Tout-à-coup, un gros dragon rouge déchira le ciel et agrippa Jacob. Johnny fut témoin de la scène, mais ne put rien faire pour lui. Jacob échappa sa feuille d’invention pendant le trajet. Johnny et son robot partirent à la recherche de Jacob. Ils arrivèrent dans une forêt et ils ne virent rien dans cette noirceur. Johnny sortit sa lampe de poche et continua à marcher. Un moment donné, il marcha sur un papier. Il le ramassa. C’était la feuille que son frère voulait lui montrer avant que le dragon ne l’attaque. Johnny et son robot continuèrent leur chemin.

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Plus loin, Johnny aperçut des traces de pas. Il décida de les suivre. Elles le menèrent devant un vieux monsieur étrange. Comme le monsieur était de dos, Johnny n’avait aucune idée de qui il était. Dès qu’il se retourna, Johnny vit que c’était un sorcier. Les sorciers avaient pour réputation de lancer des sorts à quiconque les surprenait de dos. C’est alors que celui-ci sortit sa baguette magique, la pointa sur Johnny et cria très fort sa formule. Johnny se protégea avec la feuille d’invention de son frère. C’est alors que celle-ci devint réelle et le sort jeté retourna au sorcier. Ce dernier disparut. L’invention de son frère était une clé magique qui déverrouillait n’importe quelle serrure. Plus loin, Johnny aperçut une cage. À l’intérieur de cette cage se trouva son frère Jacob. Grâce à la clé inventée, Johnny put sauver son frère. Les trois comparses décidèrent de retourner à leur royaume lointain. Depuis ce jour, les trois héros vécurent heureux et plus personne ne vint les embêter.

Chhaya Thong

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_x àÜ°áÉÜ vtv{° Il était une fois, un petit garçon qui se nommait Ti-Bob. Il vivait dans un village près de la mer. Ti-Bob travaillait au port avec son meilleur ami Roco. Roco était un grand homme. Il était tellement grand que parfois, les gens l’appelaient le géant. Un bon jour, quand Ti-Bob et le géant était en route vers la maison, ils entendirent un garde du roi parler d’une mystérieuse carte au trésor. Alors, ils se sont demandé où pouvait bien être cette carte. Comme ils étaient curieux, ils écoutèrent attentivement la conversation du garde. Ce dernier ajouta que le roi gardait précieusement cette carte sous son oreiller. Ti-Bob et Roco rentrèrent chez eux et parlèrent toute la nuit de la fameuse carte. Ils en conclurent qu’ils iraient la voler le lendemain soir. Le soir venu, les deux gars se dirigèrent vers le château pour dérober la carte. Quelques minutes plus tard, ils étaient devant la fenêtre de la chambre du roi. Ils attendirent que celui-ci s’endorme. Tout-à-coup, un son bizarre arriva à leurs oreilles. Le roi ronflait. C’est alors que Ti-Bob entra par la fenêtre et il déroba la carte sans problème. Les deux amis retournèrent chez eux avec la carte. Ti-Bob suggéra à Roco la rencontre de son oncle Santo. Il expliqua au géant que celui-ci était un grand magicien et qu’il pourrait les aider. Le lendemain matin, ils se mirent en route pour rejoindre Santo.

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Une fois rendu là-bas, Roco demanda à l’oncle de Ti-Bob de leur faire un bateau. En moins de trois secondes, un grand bateau apparu au bord de la mer. Juste avant de quitter, Santo donna une grosse boite de nourriture à poisson à son neveu. Ti-Bob trouva la chose étrange, mais il accepta quand même la boite de son oncle. Alors les deux amis embarquèrent et naviguèrent sans perdre de temps en route vers le trésor caché. Plusieurs jours passèrent. Un moment donné, ils aperçurent enfin une île au loin. Tout-à-coup, un piranha sauta de l’eau et mordit la jambe de Roco. Ti-Bob aida son ami du mieux qu’il put. Plusieurs piranhas arrivèrent et commencèrent à manger le bateau. Ti-Bob se rappela que son oncle lui avait donné une boite de nourriture pour poissons. Il ouvrit alors la boite et donna toute la nourriture aux piranhas. Ces derniers quittèrent l’emplacement du bateau. Enfin débarrasser des poissons, les deux amis se reposèrent avant d’accoster sur l’île. Une fois rendus sur l’île, Ti-Bob remarqua tout de suite une étrange grotte en haut d’une montagne. Alors, les deux comparses l’escaladèrent en un rien de temps. Ils rentrèrent dans la grotte avec précaution. Roco fit face à face avec un centaure trois fois plus grand que lui. Alors, il se mit à courir et Ti-Bob le suivit, mais le centaure rentra durement dans Ti-Bob qui frappa la paroi de la grotte. Roco, quant à lui se rendit au bord de la falaise. Il fut sur le point de tomber. Le centaure courait à grande vitesse droit vers lui et à la dernière seconde, Roco se tassa sur le côté et le centaure tomba dans le vide.

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Le géant alla chercher son ami et ensemble ils trouvèrent finalement le trésor tant convoité dans le fond de la grotte. Ils apportèrent ce dernier dans leur bateau resté au bord de la mer et partirent en direction de l’Italie, le pays qu’ils ont toujours voulu visiter. Pendant des années, les deux amis parcoururent le monde à la recherche d’autres trésors. Ils visitèrent alors tous les pays du monde en bateau et ils racontèrent leurs aventures à tous les gens qui voulaient les entendre.

Dominik Dorion

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_x y|Ä wx Åt ä|x áâÜ âÇx Å£Åx àÉ|Äx Je me prénomme Magdalena. Je suis peintre depuis déjà un bout de temps. C’était la seule chose qui me déconnectait de la vie. Mon enfance a été très dure. C’est pourquoi aujourd’hui je veux me venger de mon village. Ma toile, mon pinceau et moi formons un tout. Nous avons des pouvoirs spéciaux. Tout ce que nous réalisons devient réalité. C’est alors que je pris mon pinceau et ma toile et je transmis tous mes sentiments sur celle-ci. J’ai peint une immense sécheresse qui nuirait sans doute à mon village. Deux semaines plus tard, ma toile avait fait subir tellement de dégâts que trois bûcherons sont morts et deux vaches ont péri. Je n’étais toujours pas satisfaite de ma vengeance. C’est alors que le 26 août, je ressentis le désir de peindre à nouveau. Ma rage intérieure se faisait de plus en plus sentir sur ma toile, car celle-ci représentait la mort du prince et de la princesse. Les villageois n’avaient plus de famille royale. Mon pinceau et ma toile avaient pris possession de moi et je ne pouvais plus m’arrêter. La situation dans laquelle j’étais, fut des plus catastrophiques, car deux jours plus tard, je créai une œuvre à nouveau sans m’en apercevoir. Cette fois-ci, je peignis la mort. Ma mort. À l’instant même, je sus que mon don de peindre m’avait finalement trahi.

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De là-haut, où Dieu est, j’aperçois les villageois reprendre le fil de leur vie. Moi, qui suis au ciel maintenant avec ma toile et mon pinceau, j’ai reçu un message céleste disant que je n’avais pas fait le bon choix de faire souffrir tant de gens, mais que les villageois se sont remémoré le passé ce qui fait en sorte que je ne ressens pas la culpabilité du village. Je reste là-haut, mais j’ai décidé d’aider les villageois avec ma toile et mon pinceau magique.

Étienne Mathieu-Wilhelmy 170


UÉÜt@^ÉÜt Dans un village qui se nommait Fort-Fort Rigolo y vit un groupe de quatre chevaliers nommé les Boras. Leur maître s’appelait Suba. Il les entraînait à devenir meilleur au combat et à bien se tenir dans le village. Le premier chevalier s’appelait Aigle blanc. En plus d’être brave, il était courageux et il était le chef des Boras. Le deuxième était Vipère vert. Il était le plus fort du groupe. Le troisième comparse se nommait Rat bleu. Il était le petit rusé et le plus intelligent. Le dernier des Boras se prénommait Singe rouge. Son habileté à manier les armes ainsi que sa curiosité faisait de lui un grand chevalier. Les chevaliers vivaient paisiblement dans le château du roi. Un jour, celui-ci demanda de l’argent aux Boras pour qu’ils puissent manger et dormir dans un endroit du château, mais cette fois-là, les Boras n’avaient pas d’argent. Le roi était furieux. Suite à cette visite, le maître des Boras leur proposa d’aller chercher un trésor sur l’Île de Bora-Kora. Les Boras prirent alors une grande décision et Aigle blanc prit la parole. Ils acceptèrent tous de partir à la recherche de ce trésor. Avant le grand départ, le maître donna trois objets à Aigle blanc. Le premier était un sac de graines magiques pour les animaux. Le second objet était une épée blanche qui pouvait tuer les ennemis sans les toucher. Le dernier objet, un sifflet, servait à appeler un phénix. Les Boras embarquèrent dans leur bateau et partirent à l’aventure

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un peu intrigués de savoir à quoi leur serviraient les objets qu’ils avaient reçus. Après une heure de navigation, un monstre marin bouscula leur embarcation. Les quatre chevaliers ne savaient pas quoi faire. Aigle blanc se souvint alors des trois objets magiques remis par le maître. Il prit les graines magiques et les lança dans l’eau. D’autres animaux marins remontèrent à la surface et vinrent aider les Boras. Le monstre se sauva rapidement. Les chevaliers remercièrent les animaux qui leur sont venus en aide et ils reprirent leur chemin. Les Boras arrivèrent finalement sur l’île. Ils étaient très heureux d’arriver à destination. Tout-à-coup, des petits pingouins nommés les Rios attaquèrent les chevaliers de plein fouet. Un long combat commença entre eux. Aigle blanc pensa alors au deuxième objet magique. Il prit l’épée et la lança à Vipère vert. D’un seul coup, il tua tous les Rios. Les chevaliers reprirent leur marche et rencontrèrent un peu plus loin Franko le chef de l’île. Avec son aide, les quatre amis trouvèrent le trésor et repartirent vers leur village. Sur le chemin du retour, les chevaliers durent affronter une grosse tempête. Ils étaient pris dans un tourbillon. Ils utilisèrent alors le troisième et dernier objet magique. Singe rouge souffla dans le sifflet et un majestueux phénix apparut. Le phénix prit le bateau par les voiles et s’envola jusqu’au village.

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Les Boras arrivèrent dans le royaume et donnèrent le trésor qu’ils avaient trouvé au roi. Le souverain fut satisfait de la réussite des chevaliers et il leur permit de rester dans le château le reste de leur vie. Les quatre chevaliers se félicitèrent entre eux. Ils furent la fierté du royaume jusqu’à la fin des temps.

Francys Poirier

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_ËtäxÇàâÜx wx [tÜÇÉÄw Il était une fois, dans un royaume lointain, un brave homme appelé Harnold troisième du nom. Il était en amour avec la fille du roi. Il n’aimait guère le père de celle-ci. Harnold et la princesse se voyaient quelques fois. Les deux tombèrent en amour, mais le roi, lui aussi, n’aimait pas ce brave Harnold. Il avait un petit quelque chose qui ne plaisait pas au père de la princesse. Et que dire de Godbois, le meilleur ami de Harnold. Un matin d’été, à l’aube, Harnold avait quelque chose d’important à dire à la fille du roi. Il s’empressa d’aller lui dire. Il voulait la demander en mariage. Le roi, confus, décida d’exécuter un de ses plans. Il consistait à enterrer le royaume pour se débarrasser de sa fille qui le dérangeait tout le temps. Il décida d’amorcer son plan. Il enterra son royaume avec sa fille. Harnold ne faisait pas partie de cet enterrement. Il était parti à la recherche du meilleur moyen pour annoncer sa demande à la princesse. Un fois arrivé à l’emplacement du royaume, il n’y avait plus rien. Celui-ci était disparu sous terre. Tous les habitants étaient endormis. Harnold avait vu de loin l’écroulement du royaume. Il décida alors de retourner dans sa ville pour chercher Godbois afin de se débarrasser du roi et ainsi, sauver sa bien-aimée. Harnold trouva Godbois chez lui. Il était l’homme fort de ce village. Ils partirent donc vers le royaume.

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Arrivés sur place, ils remarquèrent qu’une forêt avait rapidement poussé à l’endroit où le royaume était. Harnold et Godbois décidèrent de pénétrer dans la forêt. Ils rencontrèrent un magicien. Godbois s’empressa d’aller le voir et de lui demander son aide. Godbois expliqua le problème de Harnold à celui-ci. Ce dernier fut ravi de les aider. Les trois comparses commencèrent leur recherche. Le magicien décida d’utiliser ses pouvoirs pour scruter sous la terre. Il réussit à voir un levier pour remonter la ville. Ils devront creuser pour l’atteindre. Après trois heures, de pelletage, ils réussirent à mettre le grappin dessus. Godbois tira le levier et réussit par sa grande force à remonter le royaume. Les villageois se réveillèrent tranquillement. La princesse comprenant ce qui venait de se passer courut pour rejoindre son amoureux et ses amis. Elle les remercia et leur annonça son amour pour Harnold. Une fois remis de leurs aventures, le roi n’eut d’autre le choix que d’accepter le mariage des deux amoureux en guise de pardon. Il accepta Harnold dans son royaume. Harnold et la princesse se marièrent enfin. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Gabriel Corbeil

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_ËtäxÇàâÜx wx YÜxÄÉÇ

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L’histoire de Frelon débuta dans son petit village nommé Perrin. Un village où la joie régnait, donc le danger était impossible. Jusqu’en avril 1533, le magicien du village protégeait les habitants. Il commença à être vieux. Les gens avaient très peur qu’il meurt, car il était important dans le village : iI les protégeait de tous les dangers possibles. Quelques temps plus tard, les villageois avaient bien raison d’avoir peur, car le magicien était mort d’une maladie dont on ne connaissait pas l’existence. C’est à ce moment-là que Frelon, troisième du nom, 18 ans, petit, mais fort pensa que c’était à lui de sauver le village. Il décida donc de prendre la place du magicien. Pour se faire. Il avait une épreuve à faire. Il devait s’aventurer dans les bois enchantés et passer sur le chemin des Goloths pour rencontrer le mage blanc qui lui transmettrait les pouvoirs de magicien. L’aventure de Frelon commença dès qu’il mit les pieds dans la forêt. Il avait une carte pour se rendre dans les montagnes. Durant la nuit, sur les chemins croisés, il prit une pause près d’un arbre. Frelon avait peur. Il entendit des gargouillements, mais pourtant il n’y avait aucun animal. Le garçon était appuyé sur un Goloth. Quand Frelon s’en aperçut, il se sauva le plus vite qu’il le pouvait. Le Goloth le rattrapa, car il faisait de grands pas. Frelon remarqua une petite grotte que seul lui pouvait y passer. Maintenant, le garçon était coincé dans cette grotte. Il continua son chemin même s’il faisait noir à l’intérieur. Il n’avait aucunement confiance en cette grotte. Sur sa carte, il était indiqué qu’il ne pouvait pas passer à cet endroit pour se rendre dans les montagnes.

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C’est à ce moment-là que Frelon pensa qu’il n’était plus en danger. Tout-à-coup, il aperçut une araignée plus grosse que la normale. Frelon réussit à ne pas se faire voir, mais quelques minutes plus tard, il vit les parents de l’araignée. Ils étaient très gros. Frelon réussit à passer sans que ces derniers puissent le voir. Frelon regarda à nouveau sur sa carte. Les montagnes étaient à cinq kilomètres devant lui. À la sortie de la grotte, la montagne était bien là. Le garçon suivit le petit chemin pour atteindre le sommet. Rendu là-bas, il y avait bien un mage blanc qui voulut lui montrer la magie afin de protéger le village du danger. Trois semaines plus tard, Frelon rentrait chez lui avec les pouvoirs essentiels. Maintenant, Frelon pouvait aider les habitants de son village. Le village devint enfin comme avant. La princesse du royaume offrit son cœur à Frelon pour son courage.

Jessie Morin-Lelièvre

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Y°Ç|å xà `xÜäx|ÄÄx? hÇx {|áàÉ|Üx wËtÅÉâÜ

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Il était une fois, un jeune garçon prénommé Fénix. C’était un elfe qui vivait dans un grand château avec sa famille. Les parents de Fénix étaient le roi et la reine de la ville de Zardox. Fénix était follement amoureux d’une jeune paysanne qui s’appelait Merveille et qui travaillait dans un champ de patates. Un jour, il alla voir la jeune fille pour mieux la connaître. Les deux jeunes discutèrent et tombèrent amoureux l’un de l’autre, mais un jour, Fénix alla voir Merveille et il ne la trouva pas. La mère de Merveille lui dit en pleurant que sa fille et les autres jeunes du village s’étaient fait kidnapper par les chevaliers noirs. Quand la nuit tomba, Fénix partit du château à cheval avec l’idée de sauver sa bien-aimée et les autres jeunes du village. Il devait se rendre au château de la sorcière. Il entra dans une forêt étrange. Il fit la rencontre d’un drôle d’écureuil. Celui-ci lui dit qu’il était le roi de la forêt et que Fénix n’avait pas le droit de la traverser. Fénix ne l’écouta pas et continua son chemin. D’un seul coup, une grande armée d’écureuils lancèrent plusieurs cocottes de pin sur le cheval et sur le prince. Fénix leur cria d’arrêter. Il leur expliqua la raison de sa visite dans leur forêt. Le roi des écureuils, ému par l’historie de l’elfe, décida d’aider Fénix à retrouver sa bien-aimée. Ils réussirent à rattraper les chevaliers noirs. Le prince fonça sur eux. Fénix reçut un coup sur la tête et il s’évanouit.

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Quelques heures plus tard, il se réveilla la tête en bas attaché par les pieds. Il remarqua qu’il y avait deux gros loups qui voulaient le manger. Pendant ce temps, l’écureuil partit chercher son ami le dragon. Ils arrivèrent à l’endroit où l’elfe était prisonnier. Les deux amis firent peur aux loups qui s’enfuirent en courant. L’écureuil détacha le prince. Fénix et le roi écureuil embarquèrent sur le dragon et partirent en direction du château de la méchante sorcière. Ils arrivèrent au royaume de celle-ci rapidement. Fénix et ses amis entrèrent dans le château. Ils trouvèrent la sorcière et l’affrontèrent comme de vrais héros. Elle jeta un sortilège à Fenix. Il eut juste le temps de bouger et le sort frappa le mur derrière lui. Le sort retourna vers la sorcière et il perça le cœur de celle-ci. Elle mourut. Fénix, l’écureuil et le dragon réussirent à libérer Merveille et les autres jeunes du village. Tout le monde retourna au Royaume à dos de dragon. Fénix et Merveille se marièrent et vécurent heureux toute leur vie en compagnie de l’écureuil et du dragon.

Kassandra Ouellet

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hÇ tâàÜx ÅÉÇwx Il était une fois, le plus beau et le plus gentil homme d’un village. Sa vie était basée sur le respect malgré que dans son village ceci était mal vu. Un jour, Alex était épuisé de voir tous les gens de son village agir comme des sans-cœurs, renfermés sur euxmêmes et prétentieux. Il décida donc d’aller au rocher où il passa son temps à penser et qui se trouvait à la limite de son village. Alex connaissait la légende des zèbres parlants. Ces zèbres se trouvaient de l’autre côté de son village, mais il n’avait jamais dépassé cette limite pour vérifier. Une fois rendu au rocher, Alex se mit à pleurer, car il ne pouvait plus supporter ce mal intérieur causé par la méchanceté des gens de son village. Tout-à-coup, une créature apparut de nulle part comme l’aide apparait à une personne qui la demande. Cette créature se présenta. Elle s’appelait Avalox. C’était un elfe qui venait apaiser les larmes d’Alex. Alex incertain, finit par lui avouer le mal qui le hantait. Ils eurent une longue conversation. Avalox réconforta en lui promettant de l’aider s’il le suivait au village des zèbres. Comme Alex voulait être heureux, il accepta avec plaisir. Rendus au village des zèbres, Avalox fit le tour du village avec Alex. Tout était comme un village normal. La seule différence était qu’à la place des humains, des zèbres se promenaient librement. Alex était émerveillé. La légende disait vrai. Il y avait bel et bien des zèbres parlants!

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Deux semaines passèrent, Alex connaissait le nom de tous les zèbres et il était heureux avec eux. Heureux comme jamais. Alice, un zèbre femelle, conquit le cœur d’Alex. Elle était la plus pauvre du village, mais la plus riche de cœur. Alex et elle passaient tout leur temps ensemble. Soudain, Alice lui raconta que dans une autre vie, elle était humaine. Alex était triste pour elle. Il pleura pendant des heures collé à elle. Avalox les avait entendus et il décida d’aider les amoureux. Il changea Alex sur le champ en zèbre tout comme Alice. Alex était maintenant heureux. Alice et lui demeurèrent ensemble pour l’éternité. Ils eurent plusieurs zèbres. Alex n’a plus jamais revu Avalox, car il disparut sans crier gare comme il était apparu auparavant.

Marilou Leonelli

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hÇx {|áàÉ|Üx wx yxÅÅx Il était une fois, une jeune fille appelée Mell. Elle était une jeune fille sociable, honnête et gentille. Elle était au secondaire dans une école quelque part au Québec. Elle avait un meilleur ami qui s’appelait Steve. Elle était très amoureuse de lui. Steve était un jeune homme sympathique et généreux. Un jour, Mell prit l’autobus scolaire et alla à l’école. Elle avait hâte de raconter sa fin de semaine et le nouveau film de vampire qu’elle avait vu au cinéma à Steve. Elle arriva à l’école. Elle vit Steve, lui sourit et lui envoya un signe de la main. Steve l’ignora. Sam, la fille la plus laide de l’école, le prit par la taille et marcha côte à côte avec lui. Elle regarda Mell en souriant de façon arrogante. Comme si elle avait gagné une victoire. Mell, triste, ne comprit rien. Steve qui était si gentil et si charmant ne devrait pas être avec cette Sam si méchante. Mell était furieuse quand elle entra en cours. Elle décida donc qu’à la pause, elle essaierait de parler à Steve. Elle se rendit à son casier, mais il évita son regard, encore une fois. Sam était seule à son casier. Mell alla la voir et lui demanda quel était le problème avec Steve et ce qu’elle avait fait de lui. Sam ne lui répondit pas et rit. Mell décida donc de la rencontrer après l’école. Mell alla chez Sam. Arrivée là-bas, elle frappa à la porte. Sam était énervée. Elle demanda à Mell de leur ficher la paix. Elle affirma que Steve ne voulait plus lui parler. Mell était vraiment triste. Dans toute sa méchanceté, Sam

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ajouta qu’elle était une sorcière et qu’elle avait jeté un sort à Steve. De cette manière, Steve resterait avec elle et ne reparlerait plus jamais à Mell. Sam avertit Mell de ne rien dire à personne parce que personne ne croirait ce qu’elle affirmerait. Mell s’en retourna chez elle en pleurant. Arrivée dans sa chambre, Mell aperçut une lueur rose qui surgit au beau milieu de la pièce. Une petite fée et un homme ballerine apparurent. Mell sut qu’ils étaient là pour l’aider. La bonne fée donna des petits coups de baguettes au dessus de la tête de Mell et de petites étincelles roses lui tombèrent dessus. Mell demanda à la fée à quoi serviraient ces étincelles. La fée lui dit qu’elle le saurait bien assez vite. L’homme ballerine, quant à lui, donna à Mell une fiole à lancer sur Sam et une poudre pour mettre dans le verre de Steve. Cette poudre détruira le sort de Steve. Les pouvoirs transmis par la fée permettront à Mell d’anéantir Grételle, la mère de Sam si celle-ci devenait fâchée. Elle était beaucoup plus puissante que Sam. Mell décida donc de retourner chez Sam. Dès qu’elle ouvrit la porte, Mell lança la fiole donnée par l’homme ballerine à la tête de Sam. Sam s’effondra par terre. Elle semblait endormie. Mell partit à la rencontre de Steve. Elle lui laissa une bouteille de vin à sa porte dans laquelle elle avait mis la poudre donnée auparavant avec une note de Sam. Mell sonna à la porte et se cacha.

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Steve content du cadeau but un verre de ce vin. Il se sentit étourdi. Mell fonça et l’embrassa amoureusement. Steve se réveilla et se demanda ce qui s’était passé. Grételle en colère arriva et se jetta sur Mell qui tomba par terre. Mell, furieuse, frappa un coup dans le vide et une boule rouge lumineuse cogna de plein fouet la mère de Sam et l’assomma. Grâce aux sorts lancés par Mell, Sam et Grételle sont redevenues des personnes normales. Mell et Steve vécurent le parfait bonheur. Ils allèrent voir ensemble le dernier film de vampire au cinéma.

Melissa Berlinguette

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_t yxÜÅx wx ftÄÉÅÉÇ Il était une fois, un brave fermier qui se nommait Salomon. Un jour, une vieille dame déménagea à côté de chez lui. Salomon lui rendit visite et elle lui lança un sort pour que toutes ses plantes meurent. Elle était jalouse parce que Salomon avait sa propre terre et qu’elle n’en avait pas une grosse comme lui. Salomon vit ses plantes mourir peu à peu. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Yanchino, le frère de Salomon vit aussi les plantes de son frère mourir. Yanchino questionna son frère sur la mystérieuse mort de celles-ci. Salomon lui répondit qu’une vieille dame était venue sonner à sa porte et qu’elle lui avait jeté un sort. Ils décidèrent donc de faire une petite visite chez la vieille dame. Une fois rendus là-bas, une armée de moutons protégeait la propriété de la vieille dame. Yanchino qui a, lui aussi, des pouvoirs magiques, lança un sort et fit apparaître une chèvre aussi grosse qu’un éléphant. Les moutons se sont sauvés et les deux frères accédèrent à la maison. Ils regardèrent par la fenêtre et ils virent que la vieille dame était partie. Salomon et Yanchino décidèrent donc d’aller au village. Ils voulaient questionner les habitants pour savoir si quelqu’un connaissait la vieille dame. Ils firent le tour du village et un vieil homme couché par terre leur dit qu’il l’avait vue et qu’elle était partie au vieux château. Les deux frères décidèrent de se rendre là-bas.

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Sur la route du château, tout se passait bien. Arrivés de l’autre côté du pont, ils virent que la porte du château était ouverte. Derrière les murs, des gardes étaient en mission. Salomon et Yanchino se firent attraper et emprisonner dans un cachot. Yanchino fit un tour de magie et ils réussirent à sortir du cachot. Ils arrivèrent, par contre, face à face avec la sorcière.

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Yanchino, en voyant la vieille dame, n’était plus capable de parler, ni de se tenir debout. La vieille dame en question était son ancienne amoureuse qui se prénommait Jémmonik. À son tour, Jémmonik, toute déboussolée alla voir son ancien copain et l’embrassa. Salomon était content pour eux, mais il n’avait pas oublié la raison de leur présence au château. Salomon et Yanchino expliquèrent à Jémmonik ce qui se passait avec les plantes. Elle ne pouvait malheureusement rien faire. Seulement un autre sorcier pouvait faire quelque chose. Les deux frères étaient découragés. Comme Yanchino avait certains pouvoirs, il tenta de défaire le sort de sa bien-aimée. Il dit la formule magique en espérant que tout serait redevenu normal à la maison de Salomon. Ils retournèrent rapidement à la maison. Le sort jeté par Yanchino fonctionna et Salomon récupéra sa terre. Yanchino et Jémonnik se remarièrent et tout le monde était heureux. Même les nouvelles plantes de Salomon dansèrent.

Pascal Pronovost

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Il était une fois, dans le royaume des chevaliers, Léonard et son meilleur ami Redolf qui s’occupaient de leur village enchanté et de leur dragon Artagan. C’était une journée sans problème. Tout allait bien quand tout-à-coup, la vilaine fée du village voisin fit son apparition. Elle était envoyée par Dartagus l’ennemi juré de Léonard et de Redolf. Elle jeta un sort sur Redolf qui fut transformé en loup-garou. La transformation n’aurait lieu qu’à partir de minuit et son but était de lui faire manger tous les animaux de leur village. Redolf, triste et apeuré, demanda à Léonard de l’aider et de partir avec lui dans les montagnes de la mort. Là-bas se trouvait la belle magicienne qui pourrait lui venir en aide. Isabella pouvait concocter toutes sortes de portion magique. Redolf était certain qu’elle en aurait une qui pourrait arrêter le sort de la vilaine fée. Deux heures plus tard, nos deux amis partirent vers la montagne de la mort en compagnie de leur dragon. C’est alors qu’ils rencontrèrent des arbres parlants. Ces derniers annoncèrent aux trois comparses qu’ils rencontreraient de dures épreuves sur leur route. Les arbres leur offrirent une épée et une lampe. Léonard, Redolf et Artagan poursuivirent leur chemin. Ils rencontrèrent des fleurs qui ne voulaient pas qu’on leur passe dessus. Léonard prit son épée et coupa les pétales des fleurs. Ils purent, alors, continuer leur route. Pendant que Léonard prenait une pause, Redolf remarqua au loin des paysans courir vers lui. Eux non plus ne voulaient pas qu’ils soient près de leur terre. Alors, les

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amis ramassèrent leurs affaires et se dirigèrent vers la montagne de la mort. Ils virent une ouverture dans une montagne. Ils décidèrent donc d’entrer. Ils arrivèrent dans une grotte. Léonard alluma une lampe pour voir vers où ils se dirigeaient. Lorsque la lumière fut, une volée de tortues géantes se dirigea sur eux. Les tortues les attaquèrent. Redolf demanda à Artagan de les tuer. Les tortues lancèrent des boules de feu. Nos trois amis s’enfuirent le plus vite possible. En sortant de la montagne, Léonard et Redolf virent le château de la belle Isabella. Ils se dirigèrent rapidement vers celui-ci. Rendus au château, Léonard demanda la potion à la magicienne. Elle leur dit que s’ils voulaient cette potion, ils devaient combattre l’ogre qui se trouvait dans son grenier. Léonard n’hésita pas une seconde et donna la mission à Artagan le dragon pendant que lui accompagnerait Redolf à boire la potion. Redolf but la potion. Il sentit qu’il ne pouvait plus devenir loup-garou. Ils retournèrent donc à leur village. Depuis cette aventure, Redolf et Leonard devinrent amis pour la vie. Ils vécurent heureux et continuèrent de s’occuper de leur village et de leur dragon.

Mathieu Granger

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Mot de Nadine Girouard Enseignante

À mes chers élèves, Il était une fois, une enseignante qui rencontra un groupe d’élèves. Elle croyait tellement en eux qu’elle les accompagna dans une grande aventure qui dura 540 jours. Des pleurs, des crises et des inquiétudes sont venus à leur rencontre, mais les joies partagées ont fait naître une prospérité inégalée dans la vie de chacun. Quelle aventure merveilleuse se fut de travailler avec vous pendant ces trois années. Pour les autres qui se sont joint à moi cette année, vous avez apporté une nouvelle dimension profitable au groupe. Votre présence a enrichi autant ma vie personnelle que ma vie professionnelle. Je vous ai donné tous les outils nécessaires pour bâtir votre vie. Maintenant, il est temps de voler de vos propres ailes. La vie vous apportera des hauts et des bas. En moment de déprime ou de découragement, regardez ce que vous avez accompli et soyez fiers de vous! Vous êtes des supers champions. Vous êtes MES supers champions! Dans ma mémoire, resteront gravés le nom des 18 étoiles qui ont marqué le firmament de mon expérience. Merci à vous d’avoir partagé mon quotidien. Je vous aime beaucoup, Votre enseignante,

Nadine 195


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Remerciements Au nom de tous les éditeurs, nous aimerions remercier la direction qui nous a fourni le budget nécessaire pour réaliser ce projet. Nous aimerions remercier les enseignants de nous avoir soutenus tout au long de ce projet. Nous remercions, aussi, tous ceux qui nous ont encouragés, ainsi que tous les élèves qui ont contribué à la production de ce recueil de contes. Nous aimerions souligner le travail de Marc Sauvageau. Sans lui, ce projet n’aurait jamais eu lieu. Un gros merci de nous avoir permis de vivre cette expérience!

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Achevé d’imprimer au mois de mai de l’an 2010 Sur les presses de Transcontinental À Sherbrooke, Québec

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