Les récits JBMistes

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Les récits JBMistes

Un collectif de créatifs


AVERTISSEMENT

Il est possible d’être troublé par ces lectures, attention de ne pas devenir comme nous. -­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐-­‐

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Les récits JBMistes

Recueil créé par les élèves en soutien émotif de l’école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur

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Les éditions Marchand d’idées 177 chemin du Pont, Piedmont, Québec, J0R 1K0 tel : 514.432.2707 www.marchandidees.com

Révision orthographique : Pierre Gagnon, Sylvain Bourdon Illustrations des couvertures : Jonathan Ferrera et Alexandre Bégin Dépôt légal, 1er trimestre 2012. Bibliothèque et archives nationales du Québec. Bibliothèque et archives du Canada ISBN : 978-2-9812372-6-2 Tous droits réservés. Aucune reproduction de ce livre n’est permise sans l’approbation des auteurs et des éditeurs. Imprimé au Québec Copyright © 2011 éditions Marchand d’idées

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AVANT-­PROPOS C’est avec un immense plaisir que nous vous présentons les récits JBMistes, un recueil de textes créé par les élèves de soutien émotif de l’école secondaire Jean-­‐Baptiste-­‐Meilleur. À travers l’élaboration de ce livre, les élèves auront eu la chance de toucher à chacune des étapes de l’édition d’un livre. De l’idéation, à l’écriture, à l’illustration et à la mise en page. Les jeunes, les enseignants ainsi que la direction se sont investis afin de faire de ce projet particulier une réussite. Il va sans dire qu’une telle activité s’inscrit parfaitement dans le cadre de la pédagogie orientante, si chère à la vision que nous avons de l’éducation aujourd’hui. La jeunesse, lorsqu’elle est en action, en création, sur la route de la concrétisation, est toujours très inspirante. Nous ne pouvons qu’avoir des paroles élogieuses à l’égard de ceux et celles qui ont travaillé à l'achèvement de ce projet d’édition. Nous tenons à féliciter tous les jeunes artisans de cet ouvrage et souhaitons que vous trouviez beaucoup de satisfaction à lire à quel point notre jeunesse est talentueuse. Marc Sauvageau

Éditeur

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MOT DE LA DIRECTION

Réalisation d’un beau projet C’est par l’écriture que la magie des mots se manifeste. Tout devient possible quand la lecture est au rendez-­‐vous. En créant un livre, c’est vous-­‐mêmes qui devenez des magiciens de la langue et nous sommes convaincus que les lecteurs découvriront les trésors de votre imagination avec beaucoup d’enthousiasme. Grâce à vos réalisations, quantité de gens auront la chance de se plonger dans plusieurs aventures fantastiques. Nous sommes tous fiers de voir la motivation que vous avez mise à réaliser ce livre de contes avec ardeur. Ce projet est l’aboutissement de beaucoup de travail et de persévérance de votre part. L’élaboration de celui-­‐ci vous a sans doute permis de constater jusqu’où la détermination peut mener. Nous souhaitons que cette expérience vous suive tout au cours de votre vie. Félicitations! Martine Turnier Pierre Gagnon Directrice adjointe Directeur

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Nous dédions ce livre à tous ceux qui ont un parcours scolaire différent des autres. Malgré les embuches, tout est possible… QUAND ON LE VEUT VRAIMENT!

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Enrichissons-­‐nous de nos différences mutuelles.

Paul Valéry

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TABLE DES MATIÈRES L’aventure de Maurice_____________________________ p.15 Groupe SE-­‐01 La fée et le loup-­garou______________________________ p.21 Groupe SE-­‐02 La boite mystérieuse _______________________________ p.25 Groupe SE-­‐03 Les mélis-­mélos _____________________________________ p.37 Groupe SE-­‐04 Nos contes à travers le temps _____________________ p.57 Groupe SE-­‐05 Moi ____________________________________________________ p.81 Groupe SE-­‐06 Voyage au centre de la tête ________________________ p.87 Groupe SE-­‐07 Logan le puissant ____________________________________ p.99 Groupe SE-­‐08 Des écrivains différents ____________________________ p.111 Groupe SE-­‐09 Groupe SE-­‐10

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Pourquoi l’intimidation? Pourquoi moi? _____ p.179 Groupe SE-­‐11 Des histoires dans nos têtes _____________________ p.183 Groupe SE-­‐12 Patrick et le Cristal des forces Impériales _____ p.197 Groupe SE-­‐13 La guerre des bouffes ______________________________ p.205 Groupe SE-­‐14 Notre réalité _________________________________________ p.225 Groupe SE-­‐15 Un chat très mignon ________________________________ p.245 Groupe SE-­‐90 Remerciements _____________________________________ p.249 Auteurs et illustrateurs ____________________________ p.251

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L’AVENTURE DE MAURICE GROUPE SE-01 NATHALIE LAUZON ANNICK CÔTÉ

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C

e soir, à l’extérieur, il y a une grosse tempête de

neige. Maurice va tout de même acheter le sapin de Noël au magasin Well-Marque. En attachant son sapin sur le toit de la voiture, il aperçoit un objet qui brille. Il s’approche de celui-ci et le prend dans sa main. Une belle pomme en or. Maurice retourne à sa voiture et se dirige vers la maison. Pendant ce temps, au Pôle Nord, les loups apportent les lettres des enfants au Père Noël. En arrivant à la maison, Maurice prend la pomme d’or dans sa main. En sortant de la voiture, il glisse sur une plaque de glace et se retrouve sur le dos. La pomme lui glisse de la main, s’envole haut dans les airs et Maurice l’avale. Il se relève et se sent étourdi. Tout à coup,

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Maurice se transforme en bonhomme de neige. Le lutin qui regarde dans sa caméra voit la transformation de Maurice. Il avertit le chef des loups ainsi que le Père Noël. Le Père Noël cherche la formule magique pour que Maurice puisse reprendre sa forme humaine. Pendant qu’il prépare la potion (de la poussière d’étoiles et un grand verre d’eau), on prépare le traineau. Maurice, qui est toujours étourdi, entre dans la maison et se dirige vers la cuisine pour y boire un soda. Derrière lui, sa femme Lucie l’aperçoit. Elle crie très fort. Maurice se retourne et lui demande : — Que se passe-t-il? Lorsqu’il voit Lucie, celle-ci tombe dans les pommes. Maurice la prend dans ses bras et la dépose dans son lit. Au même moment, on entend un…

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sur le toit. Maurice sort pour voir ce qui se passe. Il voit le traineau du Père Noël sur le toit. Il ne comprend pas ce qui se passe. Ce n’est pourtant pas le soir de Noël. Il regarde à gauche et voit un loup qui s’approche en tenant un contenant dans sa gueule. Il l’offre à Maurice qui s’empresse de le prendre et de le boire. Il s’endort et reprend sa forme humaine. Le Père Noël et le loup amènent Maurice dans son lit. À son réveil, il se lève et se rend au salon. Le sapin est décoré de lumières scintillantes. Maurice ne comprend pas ce qui lui arrive. « Ce n’était qu’un rêve tout ça! » se dit-il. Au même moment, sa femme arrive au salon et elle lui dit qu’elle a vu un bonhomme de neige et que celui-ci lui a parlé. 18


Maurice la regarde et à son tour, il s’évanouit. Pendant ce temps, le Père Noël reprend la pomme d’or, la met dans sa poche et retourne au Pôle Nord terminer les cadeaux pour les enfants. En chemin, la pomme tombe du ciel et se retrouve dans le stationnement de chez Well-Marque. Un passant la trouve et… À vous d’imaginer la suite !

JOYEUX NOËL À TOUS ET À TOUTES !!! Xavier Ahélo-Monier Louis-Pierre Alary Dany Dufour Cédric Paquette Alexis Roi

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La Fée et

le Loup-­‐garou

Groupe se-02

Chantal Ouellet Katleen Moreau

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À

l’époque du Roi Arthur vivait une fée aux

yeux bleus et aux cheveux blonds. Elle vivait dans un château qui portait le nom de Camelot. Un beau jour, elle est tombée amoureuse d’un drôle de garçon qui se nommait Fred Cougar. Il avait de très longs ongles et de grands yeux rouges. Il anormalement poilu. Très poilu! Trop poilu!

était

Lors de leur première rencontre, en guise de salutation, il a essayé de lui mordiller un bras. Ce qui a fait peur à notre fée. Elle s’est donc enfuie en courant. Elle ne l’a revu que 20 ans plus tard. C’était une nuit de pleine lune, elle a croisé à tout hasard Fred Cougar qui se dirigeait vers une forêt très dense et dangereuse. Curieuse, la fée l’a suivi en cachette. Quelle n’a pas été sa surprise de voir que Fred s’était transformé en un horrible loup22


garou. Elle l’a même entendu hurler très fort :

H AO UU UU UU UU UU UU ! Elle, de son côté, a crié à son tour :

HA A A A A A

AAAA!

Ce qui a attiré l’attention du loup-garou. Quelle erreur! Fred Cougar s’est mis à la poursuite de la fée qui prit ses jambes à son cou et se sauva en direction du château. Le loup était à l’aube d’attraper la fée lorsqu’un gros chasseur nommé M. Mitchou s’est interposé. Il a miré le loup entre les deux yeux… Comme il allait le tirer, Fred Cougar s’est retransformé en garçon. Il a donc hésité, juste assez longtemps pour permettre au loup de disparaitre. M. Mitchou, qui n’en croyait pas ses yeux, est allé voir le roi Arthur pour lui raconter ce qu’il venait de voir.

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Le roi a donc appelé ses forces de l’ordre pour aller voir si Fred Cougar était un simple garçon ou un horrible loup-garou. Les forces de l’ordre ont cherché partout, mais ne l’ont pas trouvé; ils ont cherché dans sa maison, dans chaque recoin du village, chez le boucher, chez l’épicier et chez le forgeron. Ils ont même mis le feu à la forêt pour être certains qu’il ne s’y terrait pas; ils n’ont rencontré ni de loup-garou, ni de garçon nommé Fred Cougar. En fait, plus jamais ils ne l’ont revu. Depuis ce jour dans les contrées du roi Arthur, à toutes les pleines lunes, on entend un hurlement horrible qui ressemble à ceci :

H AO UU UU UU UU UU UU ! Antoine Roberge Mickaël Nault Adam Beaulieu Amanda Perreault Nicolas Rocray Samuel Thibodeau Jérémy Gagnon

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La mystérieuse boite noire

Groupe SE-03

Isabelle Scott Édith Dumulong

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ar une belle journée ensoleillée du mois de

novembre, des élèves de l’école secondaire JeanBaptiste-Meilleur reviennent de leur période de diner, sans se douter de l’aventure qu’ils s’apprêtent à vivre. Cédrick, un jeune adolescent de 15 ans, revient de sa partie de hockey. Il aperçoit Xavier à l’ordinateur. Jérémy, lui, revient de diner : il est allé chez ses grands-parents. Cédrick entre dans la classe et informe Jérémy qu’il vient de voir Carl avec une jolie demoiselle. Marc-Antoine entre dans la classe en riant. Michaël, qui le voit entrer, se met à rire de façon démesurée. Louis-Carl revient de son entrainement de musculation et est fier de nous dire qu’il a aidé un élève qui en avait besoin. Édith et Isabelle nous accueillent en faisant des blagues. Elles nous annoncent que nous allons au théâtre cet après-midi pour voir un spectacle de magie. Édith appelle la splendide limousine qui nous conduira jusqu’au théâtre.

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En arrivant, nous sommes impressionnés par la grandeur de la salle. Lorsque le magicien entre sur scène, nous remarquons une grande ressemblance entre ce dernier et Francis Paradis, un éducateur de notre école. Louis-Carl est choisi parmi tous les élèves présents pour monter sur la scène et participer au tour de magie : il est très fier! Le magicien l’invite à entrer dans une grosse boite noire et nous explique qu’il le fera disparaitre. Nous sommes incrédules et surtout convaincus que cela est impossible. Le magicien ouvre la boite et Louis-Carl entre. Francis le magicien récite des mots incompréhensibles. Nous entendons un cri étrange. Le magicien ouvre la boite : Louis-Carl a disparu. Nous applaudissons à tout rompre et sommes impressionnés par ce numéro éloquent. Le spectacle se poursuit. Rapidement, Francis détourne notre attention sur un autre numéro de magie. À la fin du spectacle, nous applaudissons très fort, car nous avons adoré notre après-midi. Nous attendons Louis-Carl encore et encore, mais il ne vient pas.

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Nous allons donc, tous ensemble, à l’arrière-scène pour le chercher. À notre grande surprise, tout est noir, il n’y a aucun bruit et le magicien n’y est plus. Nous entrons dans la loge de ce dernier, curieux de le voir et de le questionner sur l’absence de notre ami. Quelle ne fut pas notre surprise de constater que seul son matériel de magie est sur une grande table dorée. La boite noire, qui a servi à faire disparaitre Louis-Carl, est par terre, à côté de la table. Nous nous regardons et sans dire un mot, avons la même idée : ouvrir cette mystérieuse boite noire qui a servi à faire disparaitre Louis-Carl. Doucement, fébrilement, nous ouvrons la boite et découvrons qu’elle n’a pas de fond. Nous décidons d’entrer, à tour de rôle, pour voir où cela nous mènera.

BING!

BANG! BOUM!!!

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Nous atterrissons sur la plage d’une ile exotique entourée d’une magnifique eau turquoise. Nos émotions sont contradictoires : nous sommes inquiets de nous retrouver dans un tel endroit, mais impressionnés par la beauté des lieux. Le temps de reprendre nos esprits, Cédrick nous propose un plan; ne jamais quitter ce lieu avant d’avoir retrouvé Louis-Carl, mais surtout de toujours rester en groupe. Nous partons donc à la recherche de Louis-Carl. En marchant vers la forêt, le magicien Francis apparait soudainement. Il nous dit d’un air furieux : — Je sais que vous êtes ici pour sauver Louis-Carl, mais je doute fort que vous réussissiez… Pour y parvenir, vous devrez faire face à une terrible épreuve : traverser cette forêt, peuplée de personnages cauchemardesques. Vous avez deux heures pour la traverser, vous rendre au château et libérer Louis-Carl sinon… cette ile sera votre dernière demeure! Découragés et apeurés, nous entrons dans la forêt, avec en tête le désir inébranlable d’aller sauver notre ami. Nous faisons quelques pas quand soudain, des

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bruits étranges se font entendre… Nous avançons lentement, terrifiés à l’idée de ce qui nous attend. Tout à coup, un Minotaure apparait devant nous, en hurlant de toutes ses forces. Il hurle tellement fort qu’il bave et gémit en même temps. Michaël, complètement apeuré, s’enfarge dans ses lacets et tombe en pleine face sur le sol. Édith lance un « NON! » convaincu et Isabelle, affolée, crie : — BOUT D’CIGARE… ON VA TOUS Y PASSER! Cédrick prend son courage à deux mains et décide de le confronter : — J’ai déjà vu ça dans un film; laissez-moi faire… Je vais vous sortir d’ici! Cédrick attrapa une grosse branche de sapinage et lui passa sous le nez. Étonnamment, le Minotaure se mit à rire comme un enfant. Surpris, nous nous jetons sur le monstre en le chatouillant de plus belle. Le Minotaure nous implore d’arrêter ce supplice. Plus il rit, plus il rapetisse et plus il se transforme en adolescent normal. Lorsque nous arrêtons de le 30


chatouiller, il nous regarde avec un air triste et nous explique qu’il est prisonnier du magicien Francis depuis un an, qu’il s’est porté volontaire pour le numéro de magie et que ses amis d’école n’ont jamais pu le sauver des griffes du vilain magicien. Cédrick lui demande son nom. — MARC SORENJO! Et pour vous remercier de m’avoir délivré, je vous aiderai à traverser la forêt et à retrouver votre ami. Nous avons marché une demi-heure et nous sommes arrivés devant le château le plus terrifiant jamais vu. — Comment allons-nous entrer dans ce château? dit Xavier. — Ben voyons, on va entrer par la porte! dit alors Marc-Antoine d’un ton sarcastique. Michael, exténué par cette longue promenade dans le bois, décide de s’assoir sur une roche pour se reposer un peu. Au moment même où il s’assoit, la gigantesque porte du château s’ouvre en laissant

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sortir des grincements qui glacent le sang. Marc Sorenjo nous regarde et nous dit : — Suivez-moi… je sais à quel endroit votre ami se trouve! Cédrick, le plus brave, se propose pour être le premier en avant. La porte se referme derrière nous, bruyamment. Carl est terrifié, il se ronge les ongles jusqu’aux coudes. Nous partons tous ensemble dans les couloirs étroits et mal éclairés de ce château hostile. Tout à coup, notre attention est portée vers une porte derrière laquelle proviennent des cris. — À l’aide! À l’aide! Sortez-moi d’ici! — C’est la voix de Louis-Carl! s’écrit Marc-Antoine. — Tu as raison! répond Xavier, mais il y a un Minotaure assis devant la porte… on a un petit problème, je pense! — Moi, je sais comment les endormir! On n’a qu’à lui chanter une berceuse : les Minotaures adorent les chansons pour bébé… dit Marc Sorenjo.

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Nous commençons donc à fredonner Frère Jacques tous en chœur. La situation est cocasse. Le Minotaure surpris nous regarde en bâillant… Il s’endort en souriant au son de cette douce mélodie. — Il n’y a pas une minute à perdre! dit Carl. Cédrick, le courageux, s’approche doucement du Minotaure et retire la clé accrochée à son cou. Nous le regardons faire en retenant notre souffle. Nous nous empressons de déverrouiller la porte de la prison de Louis-Carl. Ce dernier est fou de joie et nous saute au cou. — Merci mes amis! Je suis heureux de vous voir! Et je commençais à avoir faim! dit Louis-Carl. Nous ressortons de la pièce le plus vite possible, sans faire de bruit. Nous retournons dans le couloir et refaisons le trajet inverse afin de quitter ce château maudit. Aussitôt, nous apercevons, au loin, la fameuse boite noire. — Regardez! Regardez! La boite noire! dit Jérémy.

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— Allons l’ouvrir pour voir ce qu’il y a au fond! dit Cédrick, curieux. Michael part en courant, mais comme ses lacets sont encore détachés, il trébuche à nouveau, tête première sur le plancher. — Michael, à notre retour, je te montrerai comment faire des boucles doubles! dit Cédrick en riant. Nous nous approchons de la fameuse boite et nous constatons qu’il n’y a toujours pas de fond. — Nous devrions entrer dans cette boite à nouveau et retourner chez nous au plus vite! s’écria LouisCarl. — Bonne idée! dit le groupe d’une même voix. *** Une lumière aveuglante nous sort de notre sommeil. Nous sommes assis, sur la scène du théâtre, face à l’auditoire et les applaudissements endiablés de la foule nous sortent de notre torpeur. Nous nous regardons, béats devant tant de lumière et de bruit. Il nous a fallu quelques minutes pour réaliser ce qui venait de se passer : 34


— Nous avons été hypnotisés par le magicien, dit Louis-Carl. Rien de ce que nous avons vécu n’est vrai! C’est alors que nous avons tous éclaté de rire, réellement convaincus que tout cela n’était qu’un rêve. — Quel magicien extraordinaire que ce Francis! dit Marc-Antoine. — Et quel éducateur précieux! dit Cédrick.

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C’est ainsi que nous avons appris que le magicien Francis était en réalité notre Francis, l’éducateur de JBM. En effet, ce dernier avait trouvé cet emploi de magicien pour arrondir ses fins de mois. Nous sommes tous repartis à l’école, le cœur joyeux, la tête remplie de souvenirs, heureux d’avoir été solidaires dans cette aventure, mais surtout, en nous promettant de retourner voir un spectacle de magie tous ensemble!

FIN Michael Bastien Jérémy Bélanger-Allard Xavier Deshaies Marc-Antoine Gagnon Cédrick Orlup Louis-Carl Poulin Carl Thomas

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Les mélis-mélos

Groupe SE - 04 Christiane Blass Jolyane Deschênes

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SPARTACUS

I

l était une fois, 200 ans avant Jésus-Christ,

l'apparition d'un nouveau-né. Pour les villageois, cet enfant était un don du ciel, car son apparition coïncidait avec ce terrible orage qui avait été accompagné d’un nombre faramineux d'éclairs. Cette nuit-là, tout le village avait été réveillé par ces bruits de tonnerre effroyables. Tout de suite après l'orage, plusieurs hommes se sont regroupés sur la place publique et c'est à ce moment-là qu'un d'entre eux a vu l'enfant. Il s'est approché, l'a pris dans ses mains et l'a élevé vers le ciel en lui donnant le nom de Spartacus.

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Plusieurs années plus tard, tous les villageois avaient bien compris que Spartacus était le fils de Zeus. Sa force légendaire, son agilité, son talent dans les champs de bataille ainsi que sa musculature incroyable ne laissaient aucun doute sur sa provenance. À l’âge de 16 ans, il serait nommé meilleur gladiateur de Sparte. Grâce à ce titre prestigieux de gladiateur, Spartacus pouvait maintenant voyager partout sur le continent européen, et c'est ainsi qu'il s’est retrouvé à Rome. C'est dans cette ville remplie de richesses que l'on pouvait trouver la plus grosse arène où gladiateurs et esclaves s'affrontaient. Mais Spartacus était contre l’esclavage, surtout lorsque ceux-ci mouraient au combat. Spartacus a maintenant 21 ans; il est devenu le général de l’armée des gladiateurs. Il déteste le roi de Rome, Aramis. Ce dernier a tué tous les meilleurs soldats. Spartacus est déterminé à trouver les meilleurs soldats du monde pour tuer le roi Aramis et ainsi, se venger.

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CONAN Sur le champ de bataille à Cymérie, petit village ibérien très pauvre (les villageois qui y vivent sont sauvages et sales) et ayant un climat d’une froideur inimaginable, Conan, fils du chef du village, nait et sa mère décède en accouchant. À l’âge de 12 ans, Conan est témoin du massacre de son village par le Roi de Rome, Aramis. Son père en meurt. Conan vécut sa jeunesse en volant, chassant et tuant jusqu’à l’âge de 21 ans. On le reconnait par sa cicatrice sur la joue. Il a les cheveux longs et porte une sorte de pantalon court fait en cuir et en peau de loup. Son épée ibérienne forgée dans l’acier et la glace par son père ne le quitte jamais. Un jour que Conan aiguisait la lame de son épée, un messager à la moustache fournie, bien vêtu et à l’air fortuné s’écria : — OYÉ OYÉ

OYÉ! MESSAGE POUR UN CERTAIN CONAN LE GLADIATEUR stop SPARTACUS VOUS RÉCLAME stop RENDEZVOUS AU COLISÉE DE ROME stop AFIN 40


D’AFFRONTER LE ROI ARAMIS ET METTRE UN TERME À L’ESCLAVAGE ET À SON ARMÉE ET...

Conan intervint en appuyant son épée sur la gorge du messager et parla d’une voix rugueuse : — J’accepte l’invitation et dis à Spartacus que cela me fera un grand plaisir de le rejoindre au Colisée. Je pars de ce pas le rejoindre. Conan emprunta le cheval du messager et parti en direction de Rome. C'est à partir de ce jour que son aventure commença… PORTHOS C'est à Bordeaux, ville de France, mondialement connue pour ses vignobles et sa belle architecture que Porthos est né. Cet enfant adorait se battre, car ses victoires le rendaient fier de lui jusqu’au jour où son père mourut. Il décida alors de se battre pour une cause, celle de l’esclavage et de la différence. Vêtu de son habit noir et de son large chapeau, Porthos portait fièrement son épée d’acier, héritage de son père décédé. À l’âge de 21

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ans, lors d'une promenade dans le grand marché de La Place Victoria, il voit un aigle messager portant un parchemin. Lorsque l'aigle se pose, Porthos prend le message et commence la lecture : « Chers combattants, je vous prie de vous joindre à moi pour combattre un roi horrible qui force les gens à l’esclavage. J’ai besoin des meilleurs gladiateurs de ce monde pour venger tous les morts du Colisée. Je vous attends à Rome, au pied du Colisée dans les plus brefs délais. » Porthos se sentit immédiatement interpelé et se rendit aussitôt à Rome. RANG Rang est né en Bijie dans un empire de 7 millions de personnes. Il vient d'une famille très riche. Cet enfant a tout ce qu’il veut dans la vie, car son père est Wu Wang, l’ambassadeur du Bijie. Rang vit tout de même du rejet, car il abuse de sa richesse envers les autres villageois. À l’âge de 16 ans, il s’aperçoit que tous les habitants du village le détestent et qu’il est la cible de bien des gens quand il sort de sa demeure. Un jour, il décide de changer et de 42


donner une partie de sa fortune aux plus pauvres de son village. Pour prouver qu’il a changé, il essaie de s’enrôler dans l’armée des chevaliers du village voisin, mais il n’a pas été recruté, car il ne sait pas manier l'épée. À l’âge de 21 ans, un messager vient cogner à la porte de son empire afin d'inviter son frère, le meilleur guerrier de Chine, à combattre le roi Aramis. Rang, jeune guerrier maladroit, décide de prendre l’identité de son frère et de se rendre à Rome sur le champ de bataille. Après de longues et interminables semaines de route à cheval, il arrive dans la ville de Rome. Il observe les aqueducs, les ponts et toute la beauté architecturale de cette ville. Devant un temple, il prend le temps de se recueillir et demande à Dieu la force de le mener au combat. Après des heures de recueillement, il décide de se rendre au Rostres et à la tombe de Cæcilia Metella. Tout à coup, il entend des coups d’épée et des hurlements provenant du Colisée. Il y est! Pendant ce temps, Spartacus, à l’intérieur du Colisée, tente d'échanger les cruches d'eau des gardiens par des potions qui feront perdre connaissance aux gardes et ainsi laisser le champ libre aux combattants attendus.

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À l’extérieur, Conan, Rang et Porthos tentent de lancer une corde dans l’une des fenêtres du Colisée afin de grimper et d’y entrer. Une fois installés l’un derrière l’autre sur la corde, Porthos eut une flatulence et les deux autres n’ont pu se retenir de tomber sur le sol. Malheureusement, le plan de Spartacus échoua au même titre que celui des trois compères et ils durent réfléchir de plus belle pour trouver une autre solution. Par la suite, Spartacus utilisa son lance-pierre afin d’atteindre un garde en espérant qu’il tombe. Malencontreusement, pendant que les trois alliés réessayaient de remonter avec la corde, le garde tomba sur eux et ils tombèrent dans les pommes. Un autre échec!

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Pris par un dernier élan d’espoir, Conan, Rang et Porthos se rendirent compte qu’il y avait une grande échelle juste à côté d’eux. Ils s’empressèrent alors de l’utiliser pour monter et atteindre une fenêtre. Ils réussirent et rejoignirent Spartacus dans le corridor des esclaves. À partir de ce moment, Spartacus entraina sans relâche les 3 nouveaux gladiateurs afin qu’ils deviennent les meilleurs. Durant quatre pénibles et longues semaines, les quatre nouveaux amis créèrent des liens solides. Rang, toujours aussi maladroit, estropié de plusieurs membres, souhaitait bien souvent retourner chez lui, mais l’amitié si forte le força à rester auprès de ses amis, devenus un peu comme sa famille. Finalement, lors d’un spectacle de gladiateurs, Spartacus interpela le roi Aramis : — Toi, viens te battre en duel contre moi! Avec l’aide et le soutien de ses amis, Spartacus réussit à combattre Aramis. Les quatre amis retournèrent vivre en paix à Bordeaux avec le sentiment du devoir accompli. Gabriel Narbonne Samuel Chauvin Samuel Pelletier Jean-Philippe Ðancause Vincent Morel

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ar cette belle journée d'été à Oakland, la ville

profite de cette tranquillité de jour férié puisqu’on s'apprête à célébrer la fête des Américains. Certaines personnes flânent dans les parcs alors que d'autres visitent les lieux touristiques, comme le magnifique zoo d’Oakland. Depuis la dernière décennie, la planète ne sait plus sur quel pied danser avec ses hauts et ses bas atmosphériques. Donc, chaque jour, on se demande si la terre souffrira d’une forte fièvre en montant sa température à 40 degrés ou souffrira d’un froid intense. C’est ce qui vient de se produire en ce 4 juillet 2040. Pendant que chacun vaque à ses occupations, le ciel s’assombrit et un froid glacial vient frapper les habitants. Les filles dans leur jolie robe soleil sont frigorifiées et les garçons voudraient bien en profiter pour les réchauffer. Mais la panique s’installe dans la ville, car des flocons d’une grosseur d’une balle de golf viennent gâcher ce beau 4 juillet. 46


Pendant ce temps à la télé on annonce qu’au zoo d’Oakland certains animaux sont en détresse puisqu’ils sont incapables de combattre le froid. Au même moment une créature enneigée nommée Dirnt, à l’allure plutôt sympathique, apparait audessus du Bay Bridge. Julien, le gardien du zoo, le vit atterrir dans le stationnement du zoo avec fracas. Dirnt, qui parlait plusieurs langues, apprit à Julien qu'il avait entendu l'appel au secours des animaux et qu'il venait pour les sauver. Il dit à Julien de l'aider et de trouver des génératrices et des chaufferettes pour réchauffer les animaux. Le zoo étant entièrement à ciel ouvert, il fallait trouver un endroit pour protéger les animaux exotiques de ce froid monstrueux. Dirnt vola jusqu'aux forêts près d'Oakland. Il fit plusieurs allers-retours en ramenant sur son dos des tonnes de bois. Pendant ce temps, Julien et d'autres gardiens allèrent au Wal-Mart pour acheter l'équipement nécessaire. Lorsque Dirnt eut amené une énorme quantité de bois, il expliqua son plan pour construire une énorme maison pour protéger les animaux. Il était très fort et avec l'aide des gardiens, Dirnt et Julien réussirent à construire l'enclos avant que les animaux ne gèlent.

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Ensuite, ils installèrent les génératrices et les chaufferettes pour rendre l'endroit chaleureux et allèrent chercher les animaux. Une fois qu'ils étaient tous à l'abri, Julien demanda à Dirnt pourquoi il avait sauvé tous les animaux. Dirnt répondit : — Les animaux sont nos amis et ils m'ont déjà sauvé la vie. Je leur en devais une! C'est sur ces mots que Dirnt reprit le chemin du ciel enneigé.

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Julien Tremblay Vincent Morel


Un drôle de serpent chaleureux Vivant dans un endroit miteux Était tellement fouineur Qu’on le qualifiait de voleur! Il était tellement stylé Que toutes les filles Étaient à ses pieds. Charmé par sa voisine théâtrale Notre serpent musical Admirait cette mignonnette À l’âme discrète. Unis par leurs talents Ils s’harmonisaient musicalement Dans cet étang.

Jérémy Bélanger-Allard Nicolas Matte

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L’enfant médium

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ar une belle journée d’automne 2006, Jeffrey

joue aux autos dans son salon. Il habite dans un vieil appartement à Paris. De la fenêtre de son salon, il peut voir la tour Eiffel. Sa mère prépare du steak, le mets préféré de Jeffrey et de son père. Après le souper à 19:30, il ira se coucher. Il en profitera donc pour jouer un peu avant le repas. Jeffrey est un petit garçon de huit ans aux cheveux bruns courts et très raides. Ses yeux sont gris-bleu comme l’océan glacial de l’Antarctique. Il est de grandeur moyenne. C’est aussi un enfant très heureux, mais à l’occasion un tout petit peu anxieux. — Jeffrey, c’est l’heure d’aller se coucher! lui dit sa mère. Jeffrey s’endort. Plus tard dans la nuit, vers minuit, il se réveille et il commence à voir l’ombre d’un homme qui passait sur le mur. Il pense que c’est un rêve; il se frotte les yeux, il regarde et l’ombre n’est plus là. Il va alors voir sa mère et son père. 50


Le lendemain matin, il se réveille et va écouter la télévision dans le salon. À l’heure du diner, pendant qu’ils mangent, son père lui annonce que sa grandmère est morte il y a longtemps. Jeffrey a une envie soudaine d’aller au cimetière. Là-bas, il passe près d’une tombe et voit la photo d’un homme, la ramasse et l’amène chez lui. La photo date de 1972; elle avait des petites taches de sang, comme s’il y en avait eu quelques gouttes dessus. Le lendemain midi, ses parents décident d’aller aux archives nationales de la France. Jeffrey décide d’aller dans l’allée des tueurs en série. Il prend un livre et le lit. Jeffrey commence à regarder une photo et reconnait l’homme qui s’y trouve. Il parait que cet homme s’appelle Johnny Allard. Il a commis plusieurs meurtres très violents, dont un que personne n’a réussi à résoudre. Jeffrey lit aussi que ce monsieur est mort à l’âge de 47 ans d’une crise cardiaque. Après quelques heures de lecture, il retourne à la maison. Arrivé à la maison, il va jouer aux figurines de monstres dans le salon. La télé se ferme toute seule. Jeffrey dit :

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— AAAAHHHH! Maman, maman, la télé s’est fermée! Sa mère arrive en courant : — Non, n’aie pas peur! C’est surement le système d’électricité du salon qui est tombé en panne. Plus tard dans l’après-midi, sa mère dit : — Jeffrey, c’est l’heure de souper. Il va manger. Pendant qu’il mange, il entend la télé se rallumer. Il continue son repas, mais semble toujours soucieux. Ensuite, il va se coucher. Dans la nuit, il dort très mal. Il se réveille et ses peluches sont projetées dans les airs et retombent par terre. Il dit : — QUI EST LÀ? Mais personne ne lui répond. Finalement, il se rendort. L’esprit déplace sa couverture et le traine par terre.

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Le matin suivant, il se réveille par terre. Jeffrey se demande ce qu’il fait là et il a mal à la tête. Il va déjeuner et demande à sa mère pourquoi il a si mal. Celle-ci examine son fils et voit une grosse bosse. Elle lui demande : — Quelle est cette grosse bosse? Jeffrey dit : — Je ne sais pas! Sa mère le soigne, et par la suite la famille décide de retourner aux archives nationales de la France. Jeffrey prend encore le même livre que la dernière fois! Il lit que l’homme habitait dans le même appartement que lui. Il retourne à la maison et va jouer dehors au ballon. Soudain, il revoit l’ombre; elle dit quelque chose, mais Jeffrey l’entend mal. Elle semble le menacer. Il rentre chez lui. L’ombre est encore là! Elle fonce très vite sur Jeffrey, se projette dans sa figure et disparait. — AAAHHH ! dit Jeffrey. Chaque nuit, le même phénomène se reproduit et Jeffrey a de plus en plus peur. Le lendemain matin,

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il va dans le salon pour jouer, mais ses parents ne sont pas encore réveillés. Plus tard, il entend : toc! toc! toc! Il entend aussi des pas à côté de lui. Un peu plus tard, les parents décident d’aller voir un médium. Arrivé là-bas, le médium parle à Jeffrey; il affirme qu’il y a quelque chose dans leur maison, un esprit très méchant. La famille ne veut pas quitter leur maison, ils veulent que l’esprit parte! Ils décident d’engager un prêtre. Le prêtre arrive et dit qu’il ne peut faire partir l’esprit, car il est trop fort. Le prêtre s’en va; la famille est bouleversée. Par la suite, Jeffrey va dans sa chambre et voit un homme qu’il n’avait jamais vu auparavant, mais son visage lui dit quelque chose. Il regarde sa photo et c’est le même homme! Jeffrey a vraiment peur. Il descend et dit à sa mère et son père : — Regardez ma photo, le monsieur là, j’ai lu dans un livre que c’était un tueur en série! Ses parents ne le croient pas. Jeffrey leur dit d’aller vérifier aux archives nationales de la France. Ils y vont et Jeffrey leur montre le tueur dans le livre. Les parents ont peur eux aussi. 54


Ils retournent à leur maison. Pendant que sa mère prépare le souper, Jeffrey écoute la télévision. Il entend la voix du monsieur lui dire qu’il va se passer quelque chose d’étrange dans la soirée. Jeffrey a peur et il va le dire à sa mère et son père. À l’heure du coucher, Jeffrey va dans son lit, mais il ne réussit pas à dormir. Il voit l’homme s’approcher de lui et l’homme le traine par terre, le balance et le cogne partout. À la fin, Jeffrey est allongé par terre et pleure. Il a mal partout. Il a tellement mal qu’il en meurt. L’homme se dirige vers la chambre des deux parents et leur fait la même chose que Jeffrey et les parents meurent aussi.

Alexandre Gaudreau

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Nos contes à travers

le temps

1156 — Marc le Travaillant 1600 — Un vampire en Italie 1800 — Conte de Noël 1988 — Espoir fragile

2011 — Les aventures de Tom et Larry 2011 — Un riche sans voiture 2012 — À la guerre comme à la guerre 2456 — Halo 5

Groupe se-­‐05 Krystel Goyer Francis Paradis

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Espoir fragile Noël 1988, Montréal.

C’était une froide soirée d’hiver, la neige tombait lentement et terminait sa descente sur le grand manteau blanc qui recouvrait déjà les arbres et les voitures toutes cordées sur le bord de la rue. Le soleil était couché depuis quelques heures déjà, les rues étaient presque toutes désertes, les feux de foyer réchauffaient les maisons tout en laissant derrière eux une douce odeur de bois brulé. Les gens s’entassaient dans les cafés afin d’y retrouver un peu de réconfort. Cependant, tous n’avaient pas la chance d’avoir un foyer pour les maintenir au chaud, ni l’argent pour se payer un moment de bienêtre. Hugo n’avait qu’un vieux manteau gris, une tuque de laine, des mitaines usées, ainsi qu’une paire de bottes trop grandes comme source de chaleur. Il errait dans les rues, espérant réussir à passer à travers l’hiver… Veuf, sans domicile fixe, quelque dix sous dans les poches, il se demandait souvent pourquoi la mort n’avait-elle pas encore voulu de lui…

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Il s’arrêta près d’un abribus, s’accroupit sur le sol et tendit sa tuque en espérant pouvoir récolter assez d’argent pour se payer un petit quelque chose à manger. De l’autre côté de la rue, une lumière chaleureuse provenait d’un petit café. Au bord de la

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fenêtre se trouvait une femme, assise à une table, un livre entre les mains. Hugo se surprit à fixer cette femme qui semblait si paisible, si bien. Celle-ci leva les yeux de son roman, prit une gorgée de café et jeta un regard rapide à l’extérieur. Elle aperçut derrière un mur de flocons, cet homme aux traits allongés, au visage triste qui la fixait d’un regard vide. Elle lui fit signe d’approcher d’un geste subtil de la main. Hugo entra dans le café. Des regards lourds étaient posés sur lui pendant qu’il se dirigeait vers cette dame. Il s’assit face à elle et celle-ci lui remit un menu, sans même porter attention à l’allure peu soignée de l’homme. — Pourquoi faites-vous cela? demanda-t-il d’un air méfiant. — Personne ne mérite de passer Noël seul, le ventre vide, lui répondit-elle en esquissant un léger sourire. — Sans vouloir vous vexer, vous êtes seule aussi… répondit-il. — Non, plus maintenant… répliqua-t-elle simplement. 60


— Et pourquoi moi? renchérit Hugo. — Pourquoi pas vous? Vous êtes un homme comme tous les autres! Votre passé vous appartient, mais présentement votre compagnie est bien plus agréable que celle de plusieurs autres personnes! — Merci… Je m’appelle Hugo, marmonna-t-il ébahi. — Et bien Hugo, je vous suggère les gaufres fraises et chocolat. Elles sont délicieuses! Elle tourna la page de son livre et fit signe à la serveuse. Hugo se dit en lui-même qu’il s’agissait sans doute d’un miracle de Noël! La neige continua de tomber tranquillement sur la métropole. Ce soirlà, tout était calme, un homme qui n’avait guère espoir en la vie sentit renaitre en lui cette lueur fragile qui allait réchauffer son cœur et l’aider à passer à travers un autre hiver, et ce, grâce à la générosité d’une femme pour qui cette solitude n’était simplement pas concevable. Francis Paradis Krystel Goyer

T.E.S. et Enseignante groupe SE-05

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I

l était une fois, un petit vampire du nom de Ice. Il

avait 11 ans et mesurait 1 mètre 56. Petit et pas très fort, le petit vampire était à la recherche de force et de pouvoir. Premier jour, en Italie : le jeune Ice rencontre un grand vampire fort et agile, mais ce vampire ne voulait pas l’aider parce qu’il n’était ni fort ni agile. 2e jour, encore en Italie : Ice rencontre un vampire moyennement fort, mais pas agile qui lui dit : — Ça va être trop long! 3e jour, encore en Italie : Ice rencontre un autre vampire, cette fois le vampire fort et agile lui dit : — Un jour quand tu seras grand, quand tu auras au moins 15 ans, tu sauras! Je suis sûr que tu n’as pas encore 15 ans. 62


4e jour, OK... encore en Italie : Ice rencontre un autre vampire, une fille pas très forte, mais très agile qui lui dit : — Non gamin, tu n’es pas agile et pas très fort! Le petit vampire se découragea. 5e jour, non, mais! encore en Italie : Ice rencontre encore un autre vampire, mais celui-là est très, très fort, mais vraiment pas agile. Il lui dit : — Mon petit, entraine-toi, c’est comme ça que je suis devenu ce que je suis! 6e jour (l’auteur lance son crayon, le casse, puis l’aiguise et enfin écrit...) encore en Italie : Ice rencontre un vampire moyennement fort et moyennement agile qui lui dit : — Viens! Je vais te montrer comment devenir fort et agile; je vais faire de toi un grand vampire. Ice, tout content, suivit ce vampire qui allait l’aider à devenir un vrai vampire! 10 ans plus tard : Ice Runiqual devint un grand vampire!

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Le jour de ses 21 ans, Ice rencontre un autre vampire petit et pas très fort puis il lui dit d’un ton gentil : — Petit, je peux t’aider, mais si tu rencontres un autre vampire plus fort que moi, il ne va pas t’aider! Pourquoi? Les vampires qui sont forts ont une attirance sur ceux qui ont déjà commencé à s’entrainer, mais j’ai rencontré un vampire gentil, mais pas très fort qui m’a aidé parce qu’il voulait m’apprendre ce qu’il a appris au fil du temps. Un vampire fort n’accepterait pas de transmettre tous ses secrets!

Fin

Francis Garon Narishade

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®


N

ous sommes en l’an 2012. Une guerre a

éclaté en Irak, car des terroristes de l’Iran ont passé la frontière et veulent prendre le pouvoir. L’armée des États-Unis a déployé ses troupes dans le pays pour arrêter les terroristes. Mon nom de matricule est Blackburn et je suis dans l’escouade tactique au sol.

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0 h 30 Je suis arrivé à la base en Iran et Capitaine Crunch était déjà là nous attendant sur son navire quand il nous donna l’ordre de sauver une escouade. 1 h 15 Nous arrivons en véhicule léger. Nous débarquons et cinq ennemis arrivent. Nous nous mettons à couvert pour ne pas nous faire repérer. Je regarde dans le viseur de mon M16 et appuie sur la détente. Je touche une première cible, puis une seconde. Capitaine Crunch arrive et largue une bombe sur les ennemis. Nous continuons et nous trouvons deux soldats de l’escouade. Nous appelons un hélicoptère pour avoir du renfort. Quand il arriva, un tremblement de terre fit tomber un bâtiment sur nous. Il n’y a aucun survivant mis à part moi et Capitaine Crunch. Alexandre Giroux Thériault

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Conte de Noël

I

l était une fois un homme qui s’appelait Père

Noël. Il avait une longue moustache blanche, une grande barbe blanche et une grosse bedaine. Il portait une tuque rouge avec une boule blanche, un costume blanc et rouge avec une ceinture noire et des bottes noires. Son sac était plein de cadeaux de Noël. Il disait aux lutins de préparer les cadeaux avant la grande fête. Les lutins commencèrent leur travail. Pendant ce temps, le Père Noël mangeait des biscuits avec du lait. Tout à coup, quelqu’un sonna à la porte. Le Père Noël alla vers celle-ci et l’ouvrit. C’était la Mère Noël qui venait le voir. Il lui demanda si elle voulait avoir des biscuits avec du lait et elle les accepta. Donc, le Père Noël et la mère Noël mangèrent des biscuits et buvèrent du lait. Soudain, les lutins arrivèrent pour dire qu’il était temps d’aller livrer les cadeaux de Noël. Le Père

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Noël dit au revoir à la mère Noël et partit livrer les cadeaux sur son traineau tiré par des rennes. Il livra tous les cadeaux de Noël et revint au Pôle Nord. Il salua la Mère Noël et elle lui répondit d’un beau sourire. Ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps.

Fin

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David James


I

l était une fois, une équipe de Spartan. À

l’intérieur du vaisseau Pillar of Autum, les membres de l’équipe venaient accueillir leur nouvel équipier. Au moment où ils se réveillèrent, les vaisseaux de l’ennemi attaquèrent le Pillar of Autum. Ce dernier riposta, mais il s’écrasa sur la planète Reach. Les Spartan étaient tous vivants. Le commandant remit une disquette à Noble 6, le nouveau membre de l’équipe. Cette disquette lui permettait de voir, dans son casque, une fille ressemblant à une fée. Le commandant l’informa que cette fille s’appelait Cortana. Noble 6 avait aperçu des nuages invisibles; il prit son arme et le mit dans la bouche de Arbiter, un de ses alliés. Le commandant lui dit de ne pas tirer. Arbiter lui annonça que l’Oracle, le chef des ennemis, approchait. Ils attendirent durant une demi-heure, avant d’attaquer les Convenants, leurs ennemis.

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L’Oracle se fit tuer et les Convenants qui l’escortaient aussi. De plus, Georges le Spartan mourut. Le jour suivant, dans la ville Nouvelle Alexandria, le chef sépara Noble 6 et Jun puisqu’ils se disputaient la mort de Georges. Kat, une femme Spartan, leur annonça que des radiations gammas approchaient. Ils prirent l’ascenseur pour se sauver, mais Kat sortit de l’ascenseur et se fit tirer en pleine tête. Seul Jun survécut.

Gabriel Mendes-Henriques

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Marc le travaillant

I

l était une fois, à l’époque où les princesses

rêvaient d’être sauvées par un preux chevalier, un petit garçon de 12 ans nommé Marc. Marc était le garçon le plus pauvre du village, mais c’était un petit garçon plein de vie. Un jour, sa mère lui demanda de se chercher du travail au marché pour l’aider à payer les impôts. Marc alla à la recherche d’un travail. Pendant des heures, Marc chercha et finit par trouver. Marc commença à travailler dans une charmante petite auberge. Le propriétaire était très gentil et il avait dit à Marc dès son embauche que s’il travaillait pendant toute la journée, il lui donnerait 5 pièces d’or. Marc se mit à la tâche. En rentrant à la maison, chaque soir, Marc rêvait de pouvoir acheter le château sur la colline. Marc travailla tous les jours de 6 h le matin à 20 h et ce, pendant 4 longues années. L’aubergiste décida de lui donner une prime au bout de 4 ans pour son bon travail. Marc reçut 35 pièces d’or. Tout heureux,

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Marc rentra à la maison et dit la bonne nouvelle à sa mère. Finalement, Marc acheta le château de ses rêves. Lui et sa mère vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours et n’eurent plus jamais de difficulté à payer les impôts.

Fin

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Vincent Landreville


Le Père Noël en Speedo!

I

l était une fois un bonhomme très gros, pas très

grand et pas trop beau que l’on surnommait le Père Noël. Il vivait au Pôle Nord, au village du Père Noël avec la Mère Noël et ses lutins espiègles et sournois. Cela faisait des années que lui et Mère Noël n’avaient pas été en amour. Le couple d’obèses en avait assez. Ils étaient sur le bord du divorce, car ils se disputaient tout le temps. Donc, le Père Noël mit sa tuque, son Speedo de plage tigré rouge à rayures blanches et ses lunettes soleil de style « flic » et partit conquérir le cœur de mère Noël comme autrefois. Quand elle le vit, elle fut tellement éblouie et prise de plusieurs coups de chaleur qu’elle fit fondre toute la neige du Pôle Nord! Ce fut si intense que le village du Père Noël au complet fut enseveli par l’eau, tout comme ses petits lutins espiègles et sournois.

Fin

Maxime Patenaude

Patomax®

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Les aventures de Tom et Larry La vie quotidienne

D

ans une maison d’Iberville, tout était tranquille. Dans une des chambres dormait paisiblement Tom. Tout à coup, son réveille-matin sonna. Il se réveilla avec une telle fatigue qu’il faillit retomber face première dans l’oreiller. Il arrêta tout de même son cadran, se leva pour aller prendre une bonne douche et se brossa les dents. Il descendit manger deux rôties et un bol de céréales. Sa mère arriva dans la cuisine et le salua. Il lui rendit son bonjour. — As-tu bien dormi? demanda sa mère. — Non. — Pourquoi, non? — Parce qu’on est lundi. 74


— Et il y a de l’école le lundi… comprit-elle. Quelques minutes plus tard à l’école. « Je hais l’école » — Will, Patrick, Mathieu, Larry et Tom, demanda le professeur. — Présent, présent, présent, présent et présent, s’exclamèrent-ils en chœur. — Youpi, l’école est finie! « Oh! non, les devoirs! » — J’ai des devoirs à faire. — Ce n’est pas grave, je vais aller chez Larry quand même. Ding! Dong! Larry : « Tiens, tiens, tiens, de la visite! » — Mais qui voilà? — C’est moi! — Hey! Tom.

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— Quoi? dit Tom en laissant tomber son sac. — Boo! — Aah! Tu trouves ça drôle? — Oui! Hi! Hi! Hi! Hi! — Veux-tu jouer avec moi au PS2? — Ben oui! Pourquoi pas! — À quoi veux-tu jouer? — Hum, ah! J’ai trouvé! On va jouer à NHL 2008! Ça te va? — Oui. Quelques minutes plus tard

« Ovechkin goes deep in the offensive zone, he beats the goalkeeper, he shoots and he scores! » — Ouiii! J’ai gagné! — On joue à quoi, maintenant? demanda Larry. — On joue à Call of Duty Black Ops, ça te va? — Oui! 76


Quelques minutes plus tard — Cette fois-ci, j’ai gagné! — Oups! Il faut que je retourne chez moi, mais on se revoit demain OK? — OK; au revoir! Quelques minutes plus tard — Bonjour m’man. — Bonjour, ça a bien été à l’école? — Oui, oui. — Tu as fini tard, aujourd’hui! — Oh! Ça non, j’ai juste été chez Larry quelques minutes… Qu’est-ce qu’on mange m’man? — On mange de la pizza. — Miam! De la pizza. Merci m’man pour la pizza! — Bien, de rien! Après le souper — Bon, je vais faire mes devoirs.

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— OK! « Je hais les devoirs! » pensa Tom. Une heure plus tard — J’ai fini! M’man, j’peux écouter la télé? — Zzzz! — Ah! Laisse faire!

À SUIVRE…

Francis Leduc

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C

’est l’histoire d’un homme qui se cherchait une

voiture. Il regardait dans les guides, mais ne trouvait pas ce qu’il voulait. Cet homme cherchait une voiture aux caractéristiques uniques dans le monde entier pour que tous puissent l’admirer. Plus tard, il alla à l’usine de McLaren et leur proposa un prototype plus performant que l’original McLaren F1. Les ingénieurs regardèrent les plans et acceptèrent de le faire, mais à une condition : il fallait le faire en 4 500 exemplaires seulement. L’homme réfléchit puis dit : — D’accord, vous pouvez le faire en 4 500 exemplaires seulement et pas plus! Deux jours plus tard, les ingénieurs l’appelèrent pour lui montrer le résultat. L’homme trouva la voiture superbe! Les ingénieurs lui proposèrent des noms pour cette nouvelle voiture. Les choix qu’ils

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avaient étaient les suivants : McLaren Projet 12A (MP12-A), MP10-B et MP4 12C. L’homme choisit le nom McLaren MP4 12C, puis partit avec son superbe bolide de course afin de le tester sur sa piste privée, dans sa cour!

Jonathan Deslauriers Arrelle

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Moi

Groupe SE-06 François Dugas Nathalie Sirois

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J

e m’appelle Alexandre, j’ai 13 ans et mon plus

gros problème c’est l’école. Je n’arrive jamais à terminer mes travaux à temps, à me concentrer et me calmer! Mes points forts à l’école sont la science, la géographie et l’histoire. Mes points faibles, quant à eux, sont les maths et le français, de même que les gros examens. Je n’ai vraiment pas beaucoup de patience, alors j’ai souvent hâte que la période finisse! J’ai aussi souvent de la difficulté à poser des questions.

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Alexandre Roussin


L’HISTOIRE DE BILLY RIOPEL-PARADIS

M

oi c’est Billy, un jeune ado particulièrement

différent des autres. J’ai 12 ans et je vis dans une petite ville près de l’Assomption du nom de l’Épiphanie. Comme plusieurs personnes dans le monde, j’ai une problématique qui est la bipolarité. À vrai dire, ce n’est pas très amusant d’avoir cette problématique, car ça ressemble au syndrome de Gilles de la Tourette. Je respecte et je comprends les autres de ne pas aimer ça. Moi en tout cas, je n’aime rien de ce problème! J’aime beaucoup de choses telles que les jeux vidéos, les animaux, la nourriture, l’art et la musique, sans oublier quelque chose de très important, ma famille! Je déteste me faire ridiculiser et me faire frapper par les autres. Avant, je me faisais donner des gifles au visage et je recevais des coups de pied dans le derrière! Je possède bien des qualités : je suis intelligent, sportif, artistique et très imaginatif. De plus, quand j’étais petit, je lisais des phrases du journal dès l’âge de 4 ans!

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Mes faiblesses représentent mon problème. Je peux être agité et quelquefois, je suis hyperactif. Tout ce que j’ai vécu dans ma vie, j’ai réussi à le surmonter. Si vous avez lu ce texte, vous comprendrez tout ce qui m’est arrivé à l’adolescence et au primaire. Billy Riopel-Paradis

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Moi

J

’ai 12 ans et j’ai un trouble de compréhension

verbale. Je ne sais pas trop c’est quoi et ça ne me dérange pas parce qu’aucun de mes amis ne l’a remarqué! Parfois, je leur dis que j’ai ce problème; de toute manière, ça ne les dérange pas. Souvent, je vais voir mes amis du régulier. J’ai beaucoup d’amis, et je n’ai pas de problème à m’en faire. J’aime les sciences et l’art à l’école; ce sont des matières dans lesquelles je suis fort. Je n’aime pas le français et la musique. C’est long et je ne m’y intéresse pas. À l’école je réussis assez bien. Mon problème ne me dérange pas trop parce que même sans ou avec, je suis moi et je resterai moi! Anonyme

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B

Enfer?

onjour, je m’appelle Rocky Banzino et j’ai 14

ans. Ma problématique est le SGT. J’aime beaucoup jouer aux jeux vidéos parce que ça me permet de changer de monde. Ce que je déteste, c’est de me faire manquer de respect. Ma force est que j’ai beaucoup d’influence sur certaines personnes. Finalement, ma faiblesse est que j’ai beaucoup de mal à arrêter de niaiser quand on me le demande. Mathieu Lévesque

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Voyage au centre de la tête

Groupe SE-07

Gabrielle Rocheleau Josée Pratte

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Le cycle de ma cervelle

P

arfois, il est difficile de comprendre la pensée

de certaines personnes. Nous deux sommes de ces certaines personnes. De l’extérieur, les gens trouvent parfois que nos conversations n’ont pas de sens. Pourtant… Enseignante : Veuillez sortir vos cahiers, s’il vous plait. Élèves 1 et 2 : Noooooope! Juste Chuck Testa. Bon… Vous ne comprenez pas? Nous vous expliquons. Nous deux sommes des passionnés de l’Internet. Nos cerveaux sont remplis de répliques, de blagues et d’expressions provenant de cette source. Pour nous, cela a beaucoup de sens. Chuck Testa est un taxidermiste qui réside en Californie, dont la réplique principale est : « Nooope! Just Chuck Testa ». Or, la demande de l’enseignante nous a fait penser à cette réplique.

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Vous comprenez mieux maintenant? Non? Ben, voici un autre exemple : Autre élève : Wow, c’était ma… Élève 1 : Magneto! Autre élève : Heu… Voici l’origine de cette réplique. Un jour, des gens qui aimaient « My Little Pony G4 » ont voulu célébrer la sortie de la seconde saison de cette émission en faisant jouer entièrement la première en une seule journée. Pendant la finale de la saison un, une annonce pour X-Men Première Classe dans laquelle se trouve Magneto sortait de nulle part dans le coin de l’écran. Donc, les organisateurs de l’évènement ont décidé de remplacer des paroles du numéro musical de la finale « At the Gala » par des paroles faisant référence à ce personnage. Depuis ce jour, Magneto est un sujet de blagues assez répandues chez les gens qui ont regardé cet évènement. Bon, nous croyons qu’il est mieux pour nous d’arrêter, car nous pourrions en parler encore

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pendant 20 heures ou du moins, pendant plusieurs lignes. Nous espérons que ce voyage dans notre cervelle vous a aidé à un peu mieux nous comprendre. Mais si ce n’est pas le cas, rassurez-vous : nous ne vous comprenons pas toujours non plus! Samuel Blais David Clark

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Internet city

C

’était le soir, la ville dormait, on entendait que

le silence et quelques ronflements. Un seul bruit brisait cette cacophonie ; des clics et des clics provenant d’un ordinateur allumé. Devant l’écran se trouvait une personne de taille moyenne vêtue d’une chemise blanche et portant des lunettes. Il avait 26 ans et était programmeur. Il travaillait nuit et jour, depuis trois mois entiers, sur un programme visant à organiser tout l’Internet en une ville informatique. Ses efforts furent récompensés puisqu’il avait finalement terminé. Il avait tout juste eu le temps de sauvegarder son travail lorsqu’un éclair frappa l’ordinateur. Au même moment, son café se renversa sur celui-ci. Dans un immense « flash », l’homme fut transféré dans le programme! Alors qu’il reprenait ses esprits, il fut surpris du lieu qui l’entourait. Il aurait pu se croire dans le film La Matrice avec les 1 et 0 assemblés qui forment la ville de New York. L’image se clarifia et les chiffres disparurent pour faire place aux détails. L’homme n’en croyait pas ses yeux. Le monde tel qu’il le

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connaissait n’était plus. Les souris étaient devenues des souris d’ordinateur, les oiseaux des « Angry Birds. » La ville ressemblait comme deux gouttes d’eau à New York, mais avec des différences minimes. Chaque immeuble possédait une enseigne de site web, les vêtements du programmeur étaient différents, le faisant ressembler à un personnage de Tron, le film. L’homme partit explorer la ville, quand il tomba nez à nez avec une statue de luimême. « Ah oui! C’est vrai! », se dit-il. Au début de la programmation, j’avais créé cette statue! Il décida de se rendre à la mairie de la ville pour y rencontrer le maire, M. Chuck Norris. Le garçon put constater qu’à ses côtés se trouvaient ses protecteurs Bruce Lee et Jacky Chan. À chaque fois, le programmeur était surpris par son imagination. Il trouva qu’il avait fait de bons choix en terme de dirigeant pour sa ville! Chuck lui proposa de lui faire visiter la ville. Durant la visite, une bagarre éclata entre deux groupes rivaux. Quand Chuck leur demanda d’arrêter et de retourner aux génératrices de la ville, les deux groupes arrêtèrent de se battre sur le champ! À ce moment, Chuck lui apprit que la colère était la source d’énergie de la ville. La ville 92


utilisait la colère de ces groupes en la concentrant dans des génératrices pour alimenter la cité en énergie. Si par malheur la centrale était corrompue par un virus, la ville entière serait infectée. Cela faisait déjà trois mois que l’homme était dans Internet City et il pensait que personne n’avait dû remarquer sa disparition dans le monde réel. Cette pensée fut interrompue quand des cris de plusieurs personnes fuyant à toute vitesse le firent sursauter. Un virus, une masse rougeâtre, envahissait les rues et les bâtiments. La source du virus était Godzilla, le vrai, et sur sa tête se trouvait Anonymous. Ces pirates informatiques étaient passés au niveau supérieur : ils ne voulaient plus pirater des systèmes, mais les contrôler et devenir les rois de l’Internet. Du virus, sortaient des soldats d’Anonymous. L’homme utilisa un téléporteur pour se transporter jusqu’à la mairie pour voir si Chuck Norris était sain et sauf. Malheureusement, il arriva trop tard pour le sauver, mais ce dernier réussit à lui transmettre le pouvoir de la ville pour vaincre les pirates. Le programmeur partit aussi vite que la lumière vers la centrale énergétique pour la défendre. Il se doutait bien que les pirates s’y attaqueraient en priorité!

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En approchant de la centrale, le garçon invoqua Nyan Cat, le chat Pop Tarts et Firefox, le renard de feu, pour combattre Godzilla. Un combat épique s’engagea alors entre le programmeur et Anonymous. Le combat dura deux heures et dans un mouvement final, l’homme absorba l’énergie de la centrale pour finalement détruire Anonymous une bonne fois pour toutes! Afin de pouvoir rétablir la paix et anéantir le virus, le garçon avait bien compris qu’il devait sacrifier sa présence dans cette ville en relâchant l’énergie d’un coup et en la réinitialisant, ce qu’il fit. De retour chez lui, son visage était marqué par les lettres « w », « e », « r », « t », « y », « f », « s », etc. Le programmeur réalisa avec tristesse qu’il ne pourrait sortir de chez lui de la journée parce qu’il avait le visage ressemblant à un clavier d’ordinateur! Il se dit que ça lui apprendrait à laisser ses fenêtres ouvertes en plein orage!

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Gabriel Vien-Fortin Francis Bénard


Le chameau

I

l était une fois, un joli chameau qui aimait les

hamburgers. Tous les jours, il faisait un tour dans des établissements de restauration rapide. Malheureusement, comme il n’avait pas d’argent, il devait se contenter des coffres à crayons des employés qui goutaient les restants de frites! Un jour, ils décidèrent, ses amis et lui, d’aller à l’E.B. Games parce que Jean, le chameau, adorait le jeu Left4Dead 2. Faute d’argent, ils passèrent la journée entière à jouer aux présentoirs du magasin, et ce, au grand désespoir du vendeur! Dans la ville, les gens n’aimaient pas particulièrement Jean. Non pas parce qu’il avait la manie de mettre sens dessus dessous chaque lieu qu’il visitait, mais parce qu’il avait la mauvaise habitude de marquer son territoire partout où il allait! Après cette magnifique journée, Jean le chameau reçut un appel de Jim le castor parce qu’il avait des billets pour le spectacle de l’heure. Heureusement

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pour Jean, il avait un billet de trop et lui proposa d’aller voir LMFAO en concert. C’était son groupe préféré; il avait tous leurs disques. Le soir même, lui et Jim marchaient, insouciants, au soleil couchant vers la salle de spectacle. C’est alors que sur la route, ils croisèrent un extraterrestre dégoutant! Sans aucun motif, l’extraterrestre gluant dit à Jean sur un ton provocant : — Je déteste les hamburgers, mais j’aime le Kraft Dinner ! Insulté de la remarque gratuite de l’homme vert, Jean s’emporta, attrapa la première chose qui lui tomba sous la main et lança Jim en direction de celui-ci. L’extraterrestre, grâce à ses pouvoirs, s’empara du castor au vol et s’enfuit dans sa soucoupe volante. Conscient de son erreur, Jim s’imaginait déjà avoir à annoncer à la ville que le barrage St-Fromagerie-deL’ile ne pourrait être construit pour cause de disparition du principal ingénieur. Regardant le vaisseau s’envoler dans le ciel, le chameau aperçut l’homme à grosse tête verte lui lancer une boule de papier. Triste d’avoir perdu son ami et d’avoir 96


manqué un super spectacle, Jim se dit qu’il n’avait rien à perdre, et décida donc de lire le message. Il put donc y lire : « Réveille-toi, l’grand! » Un bruit assourdissant résonnait encore dans ses oreilles. La cloche ramena Jean à la réalité. Il était midi. Le chameau ouvrit difficilement les yeux, et aperçu une petite fille qui lui lançait des crottes de fromage au visage à travers les barreaux. Jean leva la tête et aperçu Jim barbotant dans son lac artificiel. Il faudrait vraiment qu’il arrive à dire aux gardiens du Zoo que sa nouvelle nourriture lui donnait des cauchemars! Olivier Bégin Danny Palladini

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LOGAN LE PUISSANT Groupe SE-08 Maxime Doucet-guérin Julie Grenier

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D

ans une école secondaire ordinaire, dans une

ville tranquille où il ne se passe jamais rien, un élève du nom de Logan s’ennuie royalement. Nous sommes une journée d’automne, les arbres commencent à prendre des couleurs, il pleut presque tous les soirs, les journées raccourcissent, la température devient plus fraiche et le vent souffle fort. Lors de son cours d’éducation physique, Logan est isolé des autres. Étant donné qu’il est peu sportif et qu’il est plus du type à aimer les mathématiques, il se fait écœurer sur son manque d’habileté. Habituellement, il tolère les critiques, mais ce jour-là, c’était trop! Il décide de quitter le cours et de sortir à l’extérieur. Logan n’est pas familier avec le fait de faire l’école buissonnière; il se cherche quelque chose à faire pour passer sa colère. Il se promène autour de l’école et monte la petite colline qui sert à faire des glissades l’hiver. Ce jour là, probablement à cause de la pluie de la veille, elle était très glissante. Rendu en haut, il perd pied, tombe face la première et 100


dévale la pente à toute allure pour se retrouver dans les buissons. En se relevant, il regarde si tous ses morceaux sont à la bonne place. Il tâtonne dans les bosquets pour retrouver ses lunettes. En les remettant sur son nez, il se dit que le coup sur sa tête avait sans doute été plus dur qu’il ne le pensait; il ne reconnaissait plus l’endroit! Il y a de la forêt partout autour de lui; plus d’école, plus de terrains de sport, plus de route. Que des arbres à perte de vue! Il se demande ce qu’il va faire, quand tout à coup, il entend un craquement. Il se retourne et voit un cheval arriver, chevauché par une fille incroyablement belle. Ce qui le frappa en premier, c’est qu’elle chevauchait sans selle. Ce qui le frappa en deuxième, c’est que ce n’était pas un cheval, mais une licorne. Il n’en croyait pas ses yeux; il en était bouche bée! La fille descendit de sa monture et se prosterna devant lui. Elle dit : — Es-tu l’élu dont parle la prophétie? — Heu… la quoi? s’étonna Logan.

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— Celui dont parle la prophétie, qui pourra enfin sauver notre royaume de l’attaque de l’empire Garon. — Ben oui, c’est ça! dit-il d’un ton sarcastique. Non seulement je suis capable de sauver un royaume, mais en plus je suis capable de changer l’eau en vin et de multiplier le pain! — C’est très impressionnant, répondit la fille qui, de toute évidence, n’était pas familière avec le sarcasme. Vos talents semblent encore plus exceptionnels que ce qu’on pensait. Suivez-moi, nous avons besoin de vous de toute urgence. Sans pouvoir dire un mot de plus, la fille le hissa sur le dos de la licorne et l’amena à grand galop vers la forteresse du royaume Jigosval. Logan apprécia la ballade, bien qu’il fût un peu dérouté. Il se retrouvait derrière une femme magnifique et il apprécia pouvoir la contempler pendant le voyage. De longs cheveux blonds soyeux qui volaient au vent, des yeux bleu saphir dans lesquels il aurait bien aimé se perdre et un sourire merveilleux qui le faisait fondre sur place. 102


Il se disait qu’il devait être en train de rêver, que c’était impossible de se retrouver dans un monde comme celui-là avec une licorne, une forêt et une fille magnifique qui le prend pour un élu pour sauver son peuple. En arrivant près des remparts, il entendait les bruits des combats qui faisaient rage. La fille s’arrêta près d’un grand chêne et en bougeant une racine, fit ouvrir un passage souterrain. Elle alluma une torche et le guida dans ce chemin. Avec la lumière, il se rendit compte qu’il se trouvait dans des catacombes; on pouvait y voir plusieurs tombeaux luxueux avec des inscriptions illisibles. Il était plutôt impressionné, mais, en même temps, mal à l’aise dans cet endroit. Il avait hâte d’en sortir. Après quelques minutes de marche qui lui semblèrent une éternité, il vu enfin le bout du tunnel et lorsqu’il en sortit, il était encore plus impressionné. Il vit un château immense qui le surplombait, des centaines de chevaliers qui couraient dans tous les sens pour organiser la défense et des gens apeurés qui se cachaient dans leur maison. — Que se passe-t-il ici? demanda-t-il, sous le choc.

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— C’est l’empire Garon. Ils ont comme but de conquérir et réduire à l’esclavage tous les peuples. Ils sont à nos portes. Nous pouvons résister quelques semaines, mais ils sont supérieurs en nombre et vont finir par gagner. Vous êtes notre seul espoir. Il voulait en savoir plus, mais la fille se remit à marcher et comme elle était le seul visage connu, il décida de la suivre. Elle l’amena jusqu’au château où elle le fit entrer dans une grande salle somptueuse ornée d’objets en or et de bannières avec ce qui semblait être le symbole du royaume : un lion sur deux pattes qui rugit. C’est alors que le roi entra en claquant les portes et en criant : — Vous l’avez trouvé! Dieu, merci, vous l’avez trouvé! — Oui père, il était là où la prophétie l’avait prédit. — Je me nomme Vaillant, dit le roi en se présenta à Logan. Nous attendions votre venue depuis longtemps. Es-tu prêt à nous aider? 104


Logan ne savait trop quoi répondre. Il se dit que tant qu’à être dans un monde complètement fou, et de ne rien comprendre de ce qui se passe, autant jouer le jeu. — Bien sûr, ô mon roi! Je suis là pour vous servir. Le roi expliqua alors que son peuple est assiégé et qu’il faut trouver un nouveau système de défense, sinon ils courent à leur perte. Il expliqua son système de défense actuel avec des archers, des bidons d’huile et du feu. Logan écouta le discours du roi et à la fin, il ajouta : — Avez-vous pensé aux catapultes? — Aux quoi? — Ben… aux catapultes? — Aux ca…ta… quoi? — Tu me niaises? Désolé, mon roi; vous me niaisez? Vous ne savez pas c’est quoi une catapulte? — Non, jeune homme! Mais j’ose croire que vous allez m’instruire en la matière?

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— Une catapulte, c’est une machine de guerre pour lancer des projectiles. On place un dispositif retenant une cuillère géante sous tension, on met des pierres, des bidons d’huile ou autres projectiles dans la cuillère, on enlève le dispositif de sureté et les projectiles sont alors catapultés sur les ennemis par la force de la tension relâchée. — Heu… heu… c’est une très bonne idée, jeune homme. J’imagine que vous êtes capable d’en construire des catipulmes? — C-A-T-A-P-U-L-T-E, épela Logan. C’est catapulte qu’on dit, mon roi.

— Cataplume?

— Laissez tomber. Oui, je suis capable d’en construire; c’est moi qui ai eu la meilleure note dans mon cours de science. — Alors, mettez-vous à la tâche! 106


Aussitôt, Logan réquisitionna une centaine d’hommes. Il fit des plans en s’inspirant des modes d’emploi IKEA pour que ce soit facile à comprendre pour tous. Il courait d’une construction à l’autre et aidait les ouvriers à travailler. Les premiers jours, il se couchait épuisé et se levait courbaturé, mais, au bout d’une semaine, ses muscles étaient plus forts et son endurance améliorée. Au bout de deux semaines, les catapultes étaient terminées et prêtes pour utilisation. On les chargea de projectiles enflammés et les envoya sur l’ennemi. L’empire Garon était dérouté par cette forme d’attaque. Après quelques heures de combat acharné, les Garon se dispersèrent et se sauvèrent. Logan fut alors proclamé héros. On entendait des « Vive Logan le puissant! », « Vive Logan le puissant! » Il y eut un grand banquet en son honneur. À la fin de la soirée, il dit à la princesse qu’il devait retourner dans le monde d’où il venait. Elle l’embrassa et il s’embrasa de gêne. Elle lui apprit que le passage secret était le cimetière réservé aux rois et aux héros et que même s’il n’était pas mort, il y aurait une place pour lui. Logan ne sut pas comment réagir, savoir qu’il y aurait une place à son

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nom dans un cimetière le troublait un peu. Il prit donc un cheval et quitta le château sous un tonnerre d’applaudissements. Il se rendit jusqu’à l’endroit où la princesse l’avait trouvé. Il marcha jusqu’au bosquet où il avait cherché ses lunettes. En se penchant pour fouiller à l’intérieur, il perdu pied et tomba. En se relevant, tout semblait être redevenu normal. Il se demandait s’il avait simplement rêvé, mais il remarqua qu’il était plus musclé qu’avant. Il se rendit jusqu’à l’école et une éducatrice l’arrêta. — Ah! te voilà Logan. Ça fait 15 minutes qu’on te cherche partout. Logan n’y comprenait rien. Il a pourtant passé deux semaines dans l’autre monde! L’éducatrice ajouta : — J’ai parlé aux élèves de ta classe et ils t’ont pris dans une équipe. Tu n’as qu’à t’y rendre. Logan se rendit en éducation physique et surprit tout le monde par ses nouvelles capacités athlétiques et sa confiance en lui. Il se dit cependant que jamais il n’oublierait comment on le traitait avant et qu’il va 108


toujours prendre la défense des plus faibles. Qui pourrait s’opposer à la volonté de « Logan le puissant »? Deux semaines plus tard, il essaya de retourner dans le monde de Jigosval, mais il ne réussit pas. Il se dit que c’est peut-être mieux ainsi, mais il n’oubliera jamais la princesse, qui est la plus magnifique des filles qu’il ait rencontrée dans sa vie.

Jolyane Audet Iann-Félix St-Jean Guillaume Argouin Olivier St-Pierre Sébastien Gauthier Vincent Caron Alexandre Morin-Boulet Loïc Dubé

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Des écrivains différents

Groupes SE-09 et SE-10 Maelenn Botrel Sylvain Bourdon Geneviève Lapointe Marilyne Poitras-Brabant

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Un roi différent

A

u temps où la monarchie était présente en

Irlande, deux frères se disputaient le trône. L’un d’entre eux s’appelait Wilbur Janyeston, mieux connu sous son nom de roi actuel d’Étienne VII. Il était grand, maigre avec des yeux bruns méchants et sournois, au teint pâle. L’autre frère, c’était moi: Charles Janyeston. J’avais un trouble envahissant du développement, plutôt autiste de haut niveau. J’étais de taille moyenne, un peu rondelet avec des traits souriants, expressifs et très persévérants. Cela se passait au 19e siècle, en 1870 précisément. Mon frère et moi nous battions pour le trône. Même si Wilbur était le roi, il tuait toutes les personnes qui s’opposaient à son autorité. Dans mon cas, dès que j’essayais de devenir meilleur, mon frère n’était jamais reconnaissant ni fier de moi. Par un beau matin de printemps, je faisais un discours devant le peuple dans le gradin principal du château. Mon frère n’arrêtait pas de faire des 112


expressions faciales désagréables afin de me faire réagir. J’étais anxieux face à sa méchanceté. J'ai donc décidé de me retirer, au moment même où mon anxiété commençait grandement à m'envahir. Pendant mon absence, mon frère disait au peuple que le duc de Cork (moi) ne pourrait jamais représenter son peuple en public, qu’il stressait dès qu’il avait une situation nouvelle à vivre. Mais je savais que, si j’étais très angoissé, c’était parce que Wilbur avait tout fait pour gâcher mon moment de travail. Par la suite, je suis donc allé demander de l’aide à mes amis, car je savais très bien qu’Étienne VII dirigeait vraiment mal la nation. Mes amis étaient tous d’accord et ils allaient tous faire de leur mieux pour que je devienne un homme important! Tout d’abord, ils m’avaient fortement conseillé de travailler sur moi-même: pratiquer des exercices de relaxation, trouver des moyens pour gérer le stress et toujours me concentrer sur ma tâche sans que l’environnement m’envahisse. Par exemple, mon frère qui faisait tout pour gâcher ma journée! Ça me prit au moins un an afin d'acquérir plein de techniques sur la gestion de l’anxiété.

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Entretemps, Étienne tua malheureusement plusieurs personnes, dont certaines très importantes. Des personnes telles que les ministres, quelques membres du clergé et une partie de la noblesse d’Irlande. Après tout ce qu’il avait commis comme médiocrités, il n’aurait pas du tout mérité la couronne irlandaise, symbole de l’intégrité, de l’honneur, de l’honnêteté, de la justice et de la dignité. Avec un dictateur et un égoïste comme Étienne, il était tout le contraire de la personne qui se serait dévouée corps et âme pour le pays... Ensuite, avec tous les exercices que mes amis m'avaient demandé de faire, j’ai décidé de passer à l’étape suivante pour réaliser mon souhait: conclure les démarches avec le cardinal, annoncer aux sujets qu’il y aurait un changement royal très bientôt. Et bien sûr, avoir le soutien de mes amis contre le roi! J’avais eu l’idée de mener une guerre contre le roi, mais mes amis avaient trouvé que ça devenait inutile étant donné que j’étais trop gentil… À la place, on allait surprendre le peuple et les personnes importantes du pays. Durant l'exécution de ce plan stratégique, il y eut un imprévu au début de mon discours concernant le changement royal. Mon frère m’avait malheureu114


sement coupé la parole en déclarant au peuple que je ne valais pas la peine d’être écouté. Selon lui, je ne disais que des calomnies, des mensonges et j’étais bon pour être enfermé à l’asile. Après un moment de détresse, je me suis redressé devant lui et je lui ai dit qu’il y avait des choses bien pires que d’être autiste. Par exemple, tuer plein de sujets dotés ou non de titres importants, simplement parce que le peuple refusait de se plier à son autorité douteuse ainsi qu’à ses mauvaises décisions concernant la nation. À ce moment-là, le peuple découvrit que le roi était un traitre et un assassin. Les amis de Charles firent appel aux gardes du château afin qu’ils écoutent la voix du duc. J’ai dit à tout le monde que, même si j’étais autiste de haut niveau, je n’étais pas du tout un homme condamné. Il fallait au contraire apprendre à accepter une autre caractéristique humaine. Les gens étaient surpris, très fiers de moi et de la manière dont je parlais. «Même si j’ai une légère différence, je peux devenir un très bon roi!», me suis-je dit. Tout le monde dans la salle applaudit et souhaita m’avoir comme nouveau roi. Avec la fierté que j’éprouvais devant le peuple, j’ordonnai aux gardes de faire emprisonner à vie Wilbur pour sa trahison

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envers son peuple, de même que pour les meurtres qu’il avait commis. Un de mes amis posa la couronne sur ma tête. À la suite de cette persévérance dont j’ai fait preuve, je suis devenu finalement roi d’Irlande. Malgré toutes les souffrances causées par mon frère, j’étais finalement très ému, heureux et fier de moi pour en être rendu là. Après tout ce que mes amis ont fait pour moi, je les ai nommés conseillers du roi. Depuis l’emprisonnement de l’ancien roi, le nouveau monarque Étienne VII apporta paix, bonheur, bonté et générosité à son peuple. Il fut considéré comme le plus grand roi du 19e siècle que l’Irlande ait connu! Nicolas Lamanque

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Le roi et son aventure

I

l était une fois, dans un petit

village ayant existé des années avant notre ère, un château où vivait un roi. Ce roi était vraiment méchant et personne ne l’aimait. Il était grand et son visage était des plus expressifs. Soudain, lors d’un matin qui semblait pourtant être comme tous les autres, arriva un dragon noir aux yeux rouges flamboyant. Celui-ci attaqua le village. Tous les villageois se barricadèrent et furent pris de peur tandis que le roi, lui, commença à sentir son instinct de protecteur et sut à ce moment précis pourquoi il avait été choisi maitre en son pays! Mais le dragon continuait à attaquer le village et les villageois. Cependant, sans aucune explication, il partit pendant quelque temps. Les villageois devaient donc trouver une solution et vite! Le roi se souvint de son grand-père qui lui contait des histoires, dont l’une qui parlait d’une fée du nom de Zoé. Elle protégeait une arme d’une forte

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puissance qui pouvait détruire n’importe quoi d’un seul coup! Cette arme s’appelait Rubilacxe et elle se trouvait dans une forêt enchantée. Il se prépara donc pour une aventure à la recherche de cette fée! Il prit le strict minimum et partit. Il commença par le sous-bois. Jusque-là, rien ne se passait, mais son aventure allait devenir plus longue qu’il ne le croyait au départ. La nuit commençait à tomber. Il alla donc dans un petit village qui avait l’air désert. Il s’installa et dormit. — Tu te feras attaquer par trois créatures, dit une voix inconnue. — Qui a dit ça? Montrez-vous! dit le roi. — Tu te feras attaquer par trois créatures, répéta la mystérieuse voix. — Arrêtez, ce n’est pas drôle! dit le roi. — Tu te feras attaquer par trois créatures, répéta la voix, encore plus forte cette fois. — Mais de quoi parlez-vous? dit le roi. 118


Puis, plus rien! À peine eut-il le temps de se réveiller qu’il se trouva face à face avec un fantôme. Il bondissait, était vieux et tout ridé! Le roi sortit de la maison, mais, dehors, une horde de fantômes l'attendait! Ce petit village silencieux était devenu un vrai village fantôme! Ils se retournèrent tous devant lui et se rapprochèrent de plus en plus. Le roi courut à toute allure et passa par le désert, derrière le village. Quelques jours plus tard, le roi commençait à être à sec. Il pensait souvent à la phrase qu’il avait entendue dans ses rêves... Tout à coup, il vit un gigantesque scorpion s'avancer lentement vers lui! Il remarqua que celui-ci avait une écharde sur une de ses pattes. Il réussit de justesse à la lui enlever, puis le scorpion lui dit : — Merci, mon ami! Cela faisait vraiment mal. Comment pourrais-je t’aider afin de te remercier? — Je suis à la recherche de la fée Zoé. Pourrais-tu m’y amener? dit le roi. — Ah! Oui, j’en ai entendu parler... Je pourrais t’amener dans sa forêt, mais je ne peux pas aller plus loin, dit le scorpion.

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— C’est correct. Je devrais pouvoir me débrouiller à partir de là! dit le roi. Arrivé à l'entrée de la forêt, il commençait à faire nuit. Le roi scruta l'horizon dans l'espoir d'y apercevoir la fameuse troisième créature qu'il avait entendue, mais en vain! Il se coucha donc, mais garda l'œil ouvert... Le lendemain, il entendit de gros «boom» provenant des profondeurs de la forêt. Des arbres tombaient et le vacarme se rapprochait! Un ogre gigantesque fit son apparition; il était tout vert et tenait une grosse massue dans les mains! L’ogre porta un grand coup, mais le roi l’esquiva. Il alla dans le creux d’une grosse racine d’un arbre, puis son ami le scorpion géant arriva pour se battre contre l’ogre. Il le battit et dit: — C’est pour toi, mon ami; allez, va et sauve ton village! Le scorpion commença à durcir et devint en pierre! Le roi continua donc sa route, malheureux d’avoir perdu son ami. 120


— Tu es arrivé à ton objectif, brave aventurier! Zoé pointa une épée qui était plantée dans la branche d’un arbre. La fée était vraiment petite et elle avait la peau bleue. — Avant de te donner cette épée, je dois te dire que, si tu la prends, tu seras mort la journée d’après, dit Zoé. — C’est un risque que je dois courir, dit le roi. — Tel est ton choix! Elle lui tendit l’épée. Des étincelles apparurent brièvement et disparurent aussitôt! Un peu après, le roi était rendu au village. Ce jour-là, le dragon attaqua. Seulement cette fois, le roi était armé de Rubilacxe! Il tua le dragon et la nuit tomba. Il en profita au maximum et il s’endormit. « Ce n’était qu’un défi pour savoir si ton peuple te tenait vraiment à cœur! », entendit le roi durant son sommeil. Il se réveilla et son ami le scorpion était dans le village. Tout le monde acclamait le roi!

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La morale de cette histoire? Nous avons tous un grand cœur même si, parfois, il semble être enfoui au plus profond de notre être! Alexandre Bégin

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Le sentier de l'espoir

I

l y a très longtemps, dans un petit village

tranquille et éloigné de toute autre civilisation, vivait une petite communauté soudée. Les maisons étaient faites de pierres. Des chemins de pierres menaient aux maisons, à la ferme ainsi qu'à l'église. Chacun se connaissait et, lorsque quelqu'un avait besoin d'aide, il y en avait toujours un qui s'offrait pour l'aider. C'était un village paisible et sans nom. Personne ne s'attardait à lui en trouver un. Parmi la population, certains se faisaient remarquer plus que d'autres. Il y avait Fred, un fermier plutôt musclé au teint bronzé. Il avait horreur de trop marcher. C'est lui qui fournissait la plupart de la nourriture que consommaient les habitants. Il y avait aussi le chef du village, Tony. Et bien sûr, tout le monde connaissait le prêtre Éric, qu'on voyait tous les dimanches. La moitié du village croyait qu'il possédait un pouvoir de guérison. Il aurait autrefois guéri une famille atteinte d'une maladie inconnue... Comme tous les matins, Fred fit sa tournée quotidienne pour nourrir ses animaux. Les cochons,

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les poulets, les chevaux, les vaches... tous sautaient sur l'occasion pour s'empiffrer plus que celui d'à côté. On dirait qu'ils n'avaient pas mangé depuis des jours. Bref, un jour comme tous les autres : la cloche de l'église qui retentissait, le chef du village qui faisait sa promenade quotidienne... Un certain samedi, une personne s'était rendue chez le prêtre. Une dame d'environ 40 ans. Bref, elle n'en avait plus pour longtemps! Rarement une personne vivait plus de 40 ans. Elle avait le teint pâle et des cernes imposants sous les yeux. Éric lui conseilla de prendre du repos, car il ne pouvait rien faire pour son état. La pauvre dame mourut quelques jours plus tard. Puis, quelques autres habitants du village tombèrent malades à leur tour. Le même sort leur arriva, quelques jours après avoir contracté cette maladie, qu'on appelle «La Peste». Bientôt, le nombre de malades augmenta... Malheureusement, on ne pouvait rien faire! Comme si ce n'était pas assez, un dimanche matin, alors que tout le monde s'apprêtait à écouter le prêtre réciter son sermon, un bruit d'éclair retentit tout près de l'église. Un être tout rouge, au torse musclé et doté de cornes, se présenta devant l'église. 124


C'était le diable en personne! Il s'adressa aux villageois: — Bonjour à tous. Je suis le diable. Je suis venu vous proposer un marché. On entendait les mouches voler tellement c'était silencieux. — Je vous propose ceci : l'un de vous m'affrontera dans une simple course. Si je gagne, vous descendez en enfer avec moi. Si vous, malheureux mortels, gagnez, je rendrai la santé à tout le monde. Il n'y avait pas d'autre option. La peste est une maladie incurable. — Je relève le défi! dit Fred en s'avançant parmi la foule. Le diable répondit : — Très bien, mortel. Allons-y. D'un claquement de doigts, le fermier et le maitre de l'enfer disparurent.

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Fred regarda autour de lui... Ça ne ressemblait pas à son village! Il était dans un endroit très étrange. À l'horizon, on pouvait apercevoir des nuages violets sur un ciel noir. Devant eux, il y avait deux longs chemins. Celui de droite était plein de courbes et rempli de pièges. Celui de gauche, tout droit et sans danger. Le diable s’avança et lança : — Très bien, maintenant, je prends le chemin de gauche, et toi celui de droite. Le premier arrivé à la ligne rouge gagne. Cela parut impossible pour Fred, mais, de toute façon, il ne pouvait plus reculer : le pacte avec le diable était signé! — D'accord, répondit le fermier d'une voix hésitante. Satan se mit à marcher... Rien ne semblait l’inquiéter. Il prenait son temps. Fred prit à son tour la route. Des courbes, encore et encore! Des trous, des fruits étranges. Pas de doute, ils étaient empoisonnés. Il n'y prêta pas attention et continua son chemin. Le diable s'était arrêté quelques instants pour regarder Fred et rigoler un peu. 126


Bientôt, notre héros atteignit un précipice. Il sauta par-dessus, mais passa près de tomber. Soudain, on entendit un bruit lourd, comme si on avait tiré un boulet de canon. Satan était étendu par terre et sommeillait. Parfait! Fred pourrait en profiter pour prendre de l'avance... On aurait dit que le parcours était infini. Le fermier passa des heures et des heures à marcher, courir, éviter les pièges par-ci et par-là. Bref, que du plaisir! Finalement, voici qu'on pouvait enfin apercevoir au loin la ligne d'arrivée. Malheureusement, on pouvait aussi voir un sol brulé... Du bois! Du bois en flammes, des braises! Notre héros hésita un moment, regarda le diable au loin, derrière lui. Ce dernier était loin, très loin. Une grande respiration, puis il mit les pieds sur le sol brulant. C'était un supplice insupportable, mais Fred était déterminé à sauver son village. La ligne d'arrivée fut franchie... Fred, croyant qu'il avait perdu, tomba par terre, mais fut réveillé par un cri horrible émanant du diable. C'était lui qui était arrivé dernier!

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Le démon, bien que frustré, respecta son accord. Il ramena à son village le fermier, à bout de force, inconscient, mais qui, heureusement, respirait toujours. La maladie qui ravageait le village depuis déjà trop longtemps disparut. Fred fut accueilli en héros et un grand festin fut organisé en son honneur! Au milieu du repas, Fred voulut dire un mot : les habitants du village l'écoutèrent attentivement raconter son périple. Fièrement, il leur dit: — Avec un peu de courage et de détermination, on peut accomplir de grandes choses, et ce, même si notre route est pavée d’embuches! Le village fut paisible à jamais... A.N. O'nyme

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U

Frérots, Jumeaux et Royaux

n bon matin, Jean-Bernard alla à la pizzéria du

coin pour y travailler. Une autre journée de travail acharné débutait! En soirée, fidèle à lui-même, il décida d’aller pêcher. Il lança sa ligne à l’eau et, soudain, il ressentit les coups de ce qui lui semblait être qu'un tout petit poisson. Il essaya de ferrer celui-ci et cette tentative fut bénéfique! Mais soudain, il se rendit compte que le poisson qui le faisait dangereusement tanguer vers l’eau était en fait un très gros poisson. Alors, en paniquant, il essaya de lâcher sa canne à pêche. C'était peine perdue: celle-ci restait collée dans ses mains! Dépourvu de toute autre solution, le poisson le traina dans les profondeurs de la rivière! Rapidement, Jean-Bernard fut trainé vers un autre univers, un univers où tout donnait une impression de démence absolue! Au loin, il voyait un château qui le faisait frissonner de terreur. C'est alors qu'il décida d’aller dans la direction inverse, dans l'espoir d'y voir quelque chose d’un peu plus angélique! Sur son chemin, il

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croisa des animaux parlants et une faune qui s’exprimait de façon très spéciale: en chantant! Même l’air devenait plus pur! En poursuivant sa route, il arriva au château et il décida d’y pénétrer. Soudain, un homme de toute petite taille courut après lui pour lui dire: — Il était temps! Fais vite: il faut aller voir le roi Mini Bush! Arrivé devant lui, son visage se froissa: le roi qui se trouvait au château était recouvert de cicatrices et était de si petite taille qu'il était comparable à une poupée! De sa toute petite voix, il demanda à JeanBernard de se rendre au château des ténèbres avec lui afin de vaincre son frère jumeau, le roi Ihm-Anse Bush! Il accepta l’offre! Sa canne à pêche se mit à briller pour ensuite se transformer en épée! Chemin faisant vers le château du roi Ihm-Anse Bush, il se rendit compte qu’il tuait toute forme de vie angélique sur son passage! Arrivé au château, Jean-Bernard entra pour vaincre le frère jumeau du roi Mini Bush...

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Il entra dans la pièce et le frère jumeau lui dit, de façon apeurée: — Arrête! Mini Bush expliqua donc l’histoire à Jean-Bernard: son frère lui avait volé son royaume angélique et, sans toit, il était obligé d’aller vivre dans le royaume sombre de son frère! Jean-Bernard, choqué de s’être fait rouler, alla voir l'autre frère et le frappa à mains nues pour ensuite l’attacher. Il planta l’épée dans un rocher et celle-ci éclata d'un rayon qui transforma le paysage en un endroit exceptionnel. Si beau et si angélique, en fait, que le pire des esprits les plus tordus deviendrait un ange au bout d’un certain temps! Les jumeaux ont donc décidé de faire la paix et Mini Bush décida de se renommer «Ihm-Anse Bush II»! De son côté, Jean-Bernard décida d’épouser une princesse si belle qu'elle en brillait! Ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps! Éric Robichaud

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Steve Rambo (le sang va couler)

J

e vais vous raconter la folle histoire d’un jeune

gamer de je ne sais quel âge ni d’où il vient et on s’en fiche. Je peux vous dire que, physiquement, il n’impose pas le respect, mais, dans le fond, c’est un Jack qui peut rendre service avec plaisir, comme réparer votre ordi qui est bourré de bogues à cause de visites excessives sur des sites peu recommandables. Bref, il s’appelle Steve, il ne rêve que de gloire, de respect, d’argent, de filles et d’une piscine remplie de fudge. Comme je le disais, c’est un gamer et ce n’est pas en devenant PRESTIGE 10 à Call of Duty qu’il va y arriver. Puis, un jour, pour une raison que j’ignore, il voulut modifier sa Xbox pour la rendre plus puissante. Il bricola sa Xbox et il brancha sa console nouvelle génération à la télé. (Franchement, il y a des gens qui ne sont pas capables d’attendre les nouvelles consoles avant même qu’elles ne soient conçues. Non, mais!) Lorsqu’il alluma sa Xbox, tout allait bien jusqu’au moment où il y eut un bogue dans les fils 132


électriques. (J’ignore quoi. Ne me demandez pas ce qui se passe: je ne suis pas électricien.) Il y eut un phénomène bizarre et tous les méchants de tous les jeux avec lesquels il avait joué sur sa Xbox sortirent de la télé. Ce phénomène affecta aussi sa PlayStation 3 (PS3, pour les intimes) et, avant que vous ne me le demandiez, tout ce beau monde sortit par un portail du genre électromagnétique. Toutes sortes de bibittes, de mutants, de monstres, de gangsters, etc. — Batince ! s’écria Steve. Je nous ai tous mis dedans jusqu’au cou! Soudain, un rayon sortant de sa Xbox toucha Steve et le transforma en une sorte de Rambo. Le téléphone sonna. Il répondit. C’était son pote Éric. Son pote lui dit: — Yo! Mon frère, j’essayais de te texter, mais j’avais oublié que ton compte était expiré. Je t’appelle pour te dire que c’est genre l’apocalypse en ville. Il y a des monstres, des démons et des psychopathes et tout ce que tu voudras partout en ville et dire que… Aaaaarg!

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— Noooooooooon! s’époumona notre Rambo version 2011. Il me devait 100$. En apprenant la mort brutale et en direct de son ami, des idées de vengeance lui passèrent par la tête. Alors qu’il sortait pour se rendre en ville, il entendit du bruit venant de son salon. « Quoi encore? » se dit-il d’un air découragé. À sa grande surprise, il y trouva tout un arsenal d’armes, allant des épées aux scies à chaine, ainsi qu’une armure magique. Notre héros ayant beaucoup trop de masse musculaire, l’armure était trop petite pour lui, mais, grâce à la magie, l’armure s’ajusta à sa taille. Il la trouva à son gout. Elle lui donna l’air d’un vrai G.I. Joe. Il prit une fourgonnette pour se rendre en ville. Il ne pouvait tout de même pas transporter son arsenal de la mort à bout de bras. L’avantage avec la post apocalypse, c’est qu’il n’y a plus de trafic et notre Steve national put se rendre au centre-ville plus rapidement. «Un mal pour un bien», se disait-il en écoutant du heavy métal à s’en faire saigner les oreilles. Mais bon, il était devenu un dur à cuire. 134


Tout en roulant, Steve écrasait des monstres de moindre importance tout en leur criant des insultes. Arrivé au centre-ville, Steve débarqua de son véhicule et déjà une armée de zombies fonça sur lui. — Enfin de l’action! s’écria notre héros. Il prit sa scie à chaine et… après quelques minutes et quelques zombies coupés en petits morceaux plus tard, Steve dut se départir de sa tronçonneuse puisqu’elle n’avait plus d’essence. Notre Rambo continua sa route vers le plus haut gratte-ciel de la ville parce qu’il y avait aperçu une silhouette assez troublante. Pour s’y rendre, il prit la meilleure solution: foncer dans le tas. Il sortit tout son arsenal, comme le vrai Rambo qu’il était, et tira dans le tas. Après une heure d’intenses échanges de plomb, Steve entendit une voix imposante provenant de la tour: — Hey le malade! Ça fait quinze minutes que tu tires sur rien puisque tu as déjà battu mon armée. Notre héros se rendit compte de sa bévue et du fait qu’il n’avait plus de munition.

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— Maintenant, jeune insolent, viens me rejoindre pour que j’en finisse avec toi et que je devienne le maitre du monde. Steve se rendit enfin à la tour. Le hic, c’est que c’était une tour de 100 étages, mais il avait un bon cardio. À mi-chemin, Steve prit une pause et aperçut un iPad qui était en bon état. Il se dit qu’il y avait de quoi à faire avec cet objet. Il eut une bonne idée et se rendit au sommet pour voir cet individu. Arrivé au sommet, Steve, troublé, vit cet étrange personnage: cet homme n’était nul autre que Chuck Norris, le maitre incontesté de l’univers. — Pourquoi, pourquoi vouloir dominer la Terre alors que vous êtes le maitre de l’univers? Chuck Norris lui répondit : — Je suis peut-être le maitre de l’univers, mais je ne suis même pas le maitre de ma propre planète. (Pas fou comme logique.)

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— Mais pourquoi êtes-vous sorti de ma Xbox alors que je n’ai pas de jeux où vous apparaissez et que je ne vous ai pas vu sortir avec les autres affreux? Chuck Norris lui dit d’un air méprisant, en lui rappelant que sa Xbox a un lecteur DVD et que Steve a tous ses films, que, lorsqu’il est sorti de la Xbox, il a utilisé son pouvoir d’invisibilité. (C’est Chuck Norris quand même.) — Assez papoté, s’écria Norris, prépare-toi à mourir! — Puis-je avoir une dernière volonté avant de mourir, s’il vous plait, M. Norris? demanda Steve. Chuck Norris accepta et Steve lui montra l’iPad qu’il avait trouvé plus tôt en voulant lui montrer un vidéo hommage avec les meilleures cascades de M. Norris. Ne pouvant s’empêcher de s’admirer, il prit l’iPad brusquement des mains de Steve, mais il tomba facilement dans le piège. Steve avait mis le clip de LMFAO I’m Sexy and I Know It et cela eut pour effet de désintégrer Chuck Norris à cause d’un manque de virilité dans le clip

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puisque Chuck Norris testostérone seulement.

ne

marche

qu’à

la

Voilà que tous ceux qui étaient morts durant la catastrophe sont tous ressuscités et avaient vu l’exploit de Steve. Au début, les gens lui en voulaient d’avoir causé leur mort, mais puisqu’il avait tout fait pour réparer sa grosse gaffe on lui pardonna. La morale de cette histoire : si tu fais une gaffe, essaie donc de la réparer. Julien Emmons

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Changer! Mais pourquoi ?

E

n 1970, dans la ville de New York, une petite

fille qui s’appelait Andrika se faisait intimider à l’école par d’autres camarades. Cela durait depuis le début de son secondaire. Cette jeune fille de 17 ans était petite aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Elle ne se maquillait pas, avait toujours une queue de cheval et s’habillait souvent avec les mêmes vêtements. Il ne lui restait que sa mère, son père étant mort dans un accident d’auto alors qu'elle avait neuf ans. Sa mère avait beaucoup de difficulté à joindre les deux bouts avec ses petits revenus... Un beau matin ensoleillé, elle se leva comme tous les matins pour se préparer pour l'école. Elle n’aimait pas beaucoup aller à l’école, mais elle s’obligeait à y aller, car il ne lui restait qu’une année à compléter et, ensuite, elle rentrerait au CÉGEP. À son arrivée, elle se rendit à son casier, rangea ses trucs et se retourna. Elle s’aperçut qu'elle était alors entourée de cinq personnes! Elles commencèrent à lui dire des bêtises et la poussèrent. Après de longues minutes, elles la lâchèrent et partirent. Dès

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lors, elle commença à pleurer et retourna tout de suite chez elle en courant. Arrivée à la maison, elle appela sa mère et lui demanda de rentrer afin de la consoler. Elle raccrocha. Quand sa mère fut de retour, elle lui sauta dans les bras et lui expliqua ce qui s’était passé. Sa mère la consola et lui conseilla de prendre toutes ses économies pour aller se faire couper les cheveux, acheter du maquillage et de nouveaux vêtements. De cette façon, elle pourrait être comme les autres et, sans doute, la laisserait-on tranquille. Elle fit donc comme sa mère lui avait conseillé de faire. Le lendemain matin, elle prit le temps de se maquiller et de se peigner. Au lieu de partir à 8 h 45, elle partit à 9 h 15. Elle était donc certaine qu'elle allait arriver en retard! Arrivée à l’école, personne ne lui porta attention. Quand elle entra en retard dans sa classe, le monde se demanda qui elle était. Les élèves étaient sans mot devant sa beauté. Lorsqu'elle alla s’assoir à sa 140


place, les élèves réalisèrent que c’était Andrika et ils furent abasourdis! Avec le temps, elle devint la fille la plus populaire de son secondaire: tout le monde lui parlait et l’aimait! Maintenant, elle avait plein d’amis! De plus, tous les élèves qui l’avaient intimidée depuis le début de son secondaire n’avaient plus osé lui reparler, car ils avaient trop honte de ce qu’ils avaient fait! Andrika, elle, était déçue d’avoir dû s’arranger et changer son apparence afin de plaire aux autres... Ne devrait-on pas pouvoir s'aimer et être aimé tel qu'on est?

Marie-Ève Lefebvre-Major

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Les aventures de Charlotte

I

l y a environ deux ou trois ans, un bébé chienne

venait de naitre. Elle était très belle et toute petite. Elle avait deux frères. Ils habitaient Rawdon. Cependant, leur maitre n’était pas très gentil. Il buvait beaucoup et était agressif. Il ne voulait pas avoir de chiots: il les avait donc attachés dehors. Pendant la nuit, les chiots faisaient beaucoup bruit. Alors, le maitre sortit à l’extérieur, prit bâton et les frappa. Quelques mois passèrent et chiots avaient grandi et grossi un peu. Ils mangeaient pas beaucoup.

de un les ne

Un jour, il voulut que les chiots aillent chasser pour lui. Leur maitre les emmena dans les bois, mais ils refusèrent de s’exécuter. Il frappa Charlotte, mais son frère le mordit. Charlotte réussit à s’enfuir. Elle courut longtemps, jusqu'à temps qu’il n’y ait plus personne. Elle marcha et arriva en face d’une rivière. Elle ne pouvait pas passer. Elle remarqua un tronc d’arbre qui reliait les deux côtés de la rivière. Elle monta dessus, mais elle glissa et tomba dans l’eau. Pauvre Charlotte: elle ne savait pas nager! 142


Malgré cela, elle arriva sur la rive opposée, transportée par le courant. Elle était vraiment faible, presque morte! Un orignal vint à son secours. Elle avait peur. Il lui donna de la nourriture et elle s’endormit à côté de lui. Le lendemain matin, ils partirent ensemble. Ils entendirent un grognement: c’était celui d’un ours. L’ours attaqua l’orignal et Charlotte en profita pour s’enfuir. Elle arriva sur une route, mais ne regarda pas des deux côtés de celle-ci et se fit frapper par une automobile. Elle cessa de respirer. Elle pensa à ses frères et à sa mère. Comment allait-elle les sortir de là? Elle vit une lumière et entendit des voix. La lumière s’éloigna. Soudain, elle ouvrit les yeux. Elle était revenue à la vie! Les vétérinaires l’avaient sauvée! Un homme était là. Il décida de ramener Charlotte chez lui. Elle dut se reposer quelques semaines. L’homme en prit soin. Un beau matin, elle réussit avec beaucoup de difficulté à se lever. L’homme était très gentil avec elle. Les deux apprirent à se connaitre et, rapidement, Charlotte commença à l’aimer. L’homme lui donna à manger, joua avec elle.

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Un jour, les deux partirent faire des emplettes à l’épicerie. Soudain, Charlotte se mit à aboyer, car elle reconnut au supermarché le maitre qui l’avait tant maltraitée par le passé. Quand ce dernier la reconnut, il essaya de la kidnapper, mais son nouveau maitre arriva et lui dit de la lâcher, qu’elle était désormais à lui. L’être agressif se sauva, mais Alain le suivit de loin. Il arriva chez l’homme et se cacha. Il vit qu’il maltraitait les autres chiens. Il comprit bien vite que Charlotte faisait partie de cette famille. Alain entra dans la maison par infraction et prit tous les chiens, mais l’homme le vit. Le soir venu, Alain se sentit fatigué de sa journée. Il décida alors d’aller se coucher. L’ancien maitre des chiens, lui, voulait récupérer ses bêtes. Il brisa une fenêtre, un révolver à la main. Alain se réveilla à cause du bruit et tomba face à face avec l’homme. Il lui enleva son arme et les deux adversaires commencèrent à se battre. Heureusement, Alain eut le temps de récupérer le révolver et de lui tirer dessus. La police et les ambulanciers arrivèrent sur les lieux. Ils emmenèrent le corps. Alain dit aux policiers que l’homme avait voulu le tuer et qu’il n’avait pas eu le choix de se défendre, car sa vie était en danger. 144


Quelque temps plus tard, Alain passa en cour et fut déclaré non coupable. Il rentra chez lui rejoindre ses chiens. Ceux-ci vécurent heureux jusqu'à la fin des temps! Philippe Leblanc

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A

Altérer la vérité

u lever du jour, les élèves de l’école Louange-

Marie se préparaient à entrer en classe. Tous pensaient que cette journée allait être bien normale. Karolyanne, la fille la plus belle et la plus populaire, parlait à tous les gens qu’elle voyait dans les corridors. Celle-ci était peut-être la plus parfaite, mais un seul défaut la hantait: elle mentait à propos de tout aux autres, et ce, pour être plus intéressante qu’eux. À la cafétéria, sur l’heure du diner, la table où était assise Karolyanne était remplie de gens qui la regardaient avec des yeux pétillants, intrigués de savoir ce qui lui était arrivé de nouveau durant sa fin de semaine! À chaque retour de congé, elle avait toujours une histoire sans queue ni tête à raconter. Toutes les personnes se demandaient souvent pourquoi tel évènement n’arrivait qu’à elle. Par contre, en un seul instant, lorsqu’elle voulut placer un mot, son professeur vint s’assoir à ses côtés pour lui demander ce qui s’était passé hier dans sa journée et dans sa soirée… 146


Comme Karolyanne ne savait que mentir, elle fut incapable de laisser échapper un seul mot de sa bouche! Elle tremblait, était toute rouge et avait incroyablement chaud. Tous la regardaient avec un air perdu et se demandaient ce qui pouvait bien se passer. Une de ses amies, à qui elle avait déjà raconté sa fin de semaine, se proposa pour parler au professeur et lui décrivit la fin de semaine de Karolyanne. Elle lui raconta cette histoire sans oublier un seul détail! Madame Favreau, qui était la professeure et une bonne amie de la mère de Karolyanne, savait très bien que ce n’était pas vrai! Alors, elle intervint et lui dit devant tous les gens présents que cette histoire n’était en aucun point véridique et que tout ce qu’elle racontait n’était que mensonge. Les élèves se levèrent très vite de la table, commencèrent à lancer des insultes à Karolyanne et à la traiter de menteuse. Karolyanne quitta la cafétéria en pleurant et en courant. Elle sortit ainsi de l’école et courut très vite jusqu’à chez elle. En arrivant, elle vit sa mère et commença à pleurer. Sa mère lui demanda ce qui se passait, ce à quoi elle répondit qu’elle s’était fait insulter et crier des bêtises pour rien! Mais encore là, elle se sentait mal, car elle mentait et, cette fois-ci, c’était à sa mère! Sa mère lui dit que c’était impossible de se faire crier des bêtises pour rien.

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Elle lui demanda donc de lui expliquer ce qui s’était réellement passé… Karolyanne décida finalement de lui avouer. Sa mère lui dit qu’elle était au courant de cette histoire et que c’est elle qui avait parlé à madame Favreau. Par la suite, elle lui demanda pourquoi elle avait fait ça et ce qu’elle comptait faire avec tous les mensonges qu’elle avait racontés! Car, si elle était capable de mentir pour de petites choses aussi anodines, jusqu’où serait-elle prête à aller lors de situations plus sérieuses? Karolyanne réalisa l’ampleur de ce qu’elle venait de faire et se demanda pourquoi elle avait bien pu monter une pareille histoire. Sa mère lui demanda d’aller dans sa chambre pour y réfléchir, penser aux conséquences de ses gestes et trouver des solutions afin de remédier à la situation. Arrivée dans sa chambre, elle commença à pleurer. Épuisée, elle s’endormit. Le lendemain matin, en se levant, elle dit à sa mère qu’elle ne voulait pas aller à l’école. Sa mère lui répondit qu’elle devait affronter ses peurs et assumer les conséquences de ce qu’elle avait fait. Quand elle entra dans l’école, tous riaient d’elle, car ils savaient qu’elle leur avait menti! Un déclic se fit 148


dans sa tête: si elle disait la vérité à tous les gens auxquels elle avait menti, peut-être qu’ils lui pardonneraient! La journée suivante, elle parla à chaque personne à qui elle avait menti et leur avoua tout ce qu’elle avait inventé. Ce ne fut pas facile, mais les gens qui entouraient Karolyanne lui dirent qu’ils avaient perdu la confiance qu’ils avaient envers elle… Dorénavant, lorsqu’elle dirait quelque chose, les proches de cette fille se demanderaient si elle disait la vérité ou si c’était encore un mensonge. Karolyanne était vraiment contente d’avoir dit la vérité à tous en cette journée de classe, mais se sentait encore mal pour tout ce qu’elle avait fait par le passé. Maintenant, elle savait que mentir n’était pas la bonne solution. Les gens allaient l’aimer plus si elle était elle-même que si elle se faisait passer pour quelqu’un qu’elle n’était pas. La morale de cette histoire? Pourquoi se compliquer la vie à mentir quand la vérité peut être toute simple!

Karelle Frigon

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Le voyage des 7 royaumes de Bobby Hole

I

l était une fois, dans une ruelle sombre de Times

Square, un dénommé Bobby Hole, ancien comptable de Johnson & Co. Bien que cette firme n’était pas très connue à New York, elle était en revanche très exigeante! En effet, la raison exacte pour laquelle M. Hole avait été renvoyé, alors qu’il allait devenir l’employé du mois, était qu’il avait fait perdre un excellent contrat pour sa firme, mais également parce que, de temps en temps, son médaillon, qu’il avait depuis sa naissance autour du cou, faisait un bruit qui dérangeait tout le monde! Par la suite, il perdit tout son argent et devint un clochard. Ce jour-là, il se réveilla plus tard que d’habitude. Le soleil était déjà à son zénith! En réalisant cela, il se mit tout de suite à quêter auprès des passants dans les rues. Il était comme à son habitude: le teint terreux, les cheveux bruns, le visage terne et, étant donné sa taille et sa carrure, les voleurs essaient très rarement de lui dérober quoi que ce soit!

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Fidèle à lui-même, il alla se coucher vers 20 heures. Mais tout à coup, un énorme flash de lumière se matérialisa devant lui, puis un homme à l’air maléfique, imposant et massif tenait une femme svelte et radieuse par le cou. L'homme se mit à parler au clochard: — N'essaie même pas de m'arrêter, car, bientôt, j’aurai suffisamment de pouvoir pour te détruire, toi et ton monde! Ha! Ha! Ha! Et il laissa la femme et disparut dans le même éclat que celui qui l’avait fait se matérialiser devant lui un peu plus tôt. Bobby voulut examiner la femme, mais, avant qu’il ne puisse commencer, elle se réveilla en sursaut. — Mais qu’est-ce que tu essayais de faire, sale pervers? — J’essayais de voir si tu étais blessée. Pas la peine de me crier après! — Ah, désolée! Je croyais que vous étiez l’une des créatures de Malteus.

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— Mais qui est ce Malteus? — C’est le maitre du Royaume des ombres, le royaume contraire à celui de la lumière. — Mais comment pourrais-je être relié à toute cette histoire? J’aimerais bien le savoir. — Parce que... si le monde est en danger, j’aimerais le sauver malgré toutes les difficultés que je pourrais rencontrer! C’est alors que la femme réalisa qu’il portait le médaillon des éléments, ce qui pourrait faire qu’il puisse réaliser son souhait. Elle lui dit alors: — Je m’appelle Filana Nif. Je suis la princesse des fées du Royaume de la lumière. Et toi, comment t’appelles-tu? — Je m’appelle Bobby Hole. — Je ne crois pas... Tu es le noble prince du Royaume de la lumière! En apprenant cela, il ne savait pas où donner de la tête! Il répondit alors: 152


— Comment cela pourrait-il être possible? Je sais que je suis né à Atlantic City en 1920, puis mon père a abandonné ma mère dès ma naissance! — Je n'en suis pas si sûre... car, comme il est écrit sur ton médaillon, tu t’appelles en réalité Binus Tilf et ton père est celui qui a été choisi pour faire le prochain prince, de la même façon que ma mère est devenue la reine du royaume après avoir été princesse. — Mais qui était mon père? — Il est l’un des rares de la haute société à bien s’entendre avec ma mère. — Bon! Et bien puisque nous devons sauver ces mondes, je t’accompagne! La princesse ouvrit un passage vers le monde de la lumière. Au fur et à mesure qu'il progressait à l'intérieur de celui-ci, il n'en croyait pas ses yeux: c'était magnifique, et ce, malgré les ravages déjà faits par Malteus! Ils terminèrent leur survol de ce royaume dans le palais central. Sur le trône était

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assise une grande femme qui était surement la reine des fées. — Bienvenue à toi, jeune prince des fées. — Je vous en remercie, reine! — Tu peux m’appeler Palmina Nif ou Palmina car, sinon, je vais péter une crise à tout le temps t’entendre dire ma reine par-ci, ma reine par-là! — Peut-on revenir à nos moutons? — Bien sûr, mais, avant que tu ne t’impliques dans cette bataille je vais t’expliquer la situation... Pendant des années, le Royaume de la lumière et celui de l’ombre entretenaient tous les deux de bonnes relations. Cependant, il y a une dizaine d'années, lorsque mon mari le roi des fées décéda, le roi du Royaume de l’ombre, Malteus Fert, ne pouvait plus endurer que notre royaume n’ait pas de roi. — Mais vous n’aviez qu’à nommer un nouveau roi et tout se serait arrêté là!

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— Ce n’est pas si simple, car, maintenant qu’il a gouté au pouvoir, il ne peut s'empêcher d'en vouloir toujours davantage! — Alors, puisqu’on ne peut négocier avec lui, donnez-moi juste quelques autres personnes qui désirent la même chose que moi! — En plus de ma fille qui a déjà l’air de vouloir t’accompagner, tu auras Zedris Palt… Elle lui présenta un petit guerrier très énergique. — Salut, noble prince. Tout l’honneur est pour moi! — Et Peko, le chien royal, ajouta Palmina. Il trouvait bizarre que la reine lui propose un chien comme partenaire jusqu’à ce que... — Salut, noble prince! — Le chien! Il... il vient de parler! — Mais où crois-tu être? Dans ton monde? Ici, c’est normal qu’un chien parle!

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— Et je voudrais juste ajouter quelque chose: je suis une arme, pas un chien! Après que tout le monde se soit présenté, le héros se mit en route vers le Royaume du feu. Il désirait retrouver le germe du feu puisque, comme Palmina le lui avait expliqué, pour vaincre Malteus, on doit posséder les sept germes des sept royaumes élémentaires autour de celui de la lumière. Quand il arriva à destination, il réalisa que ce monde ne contenait qu’un dragon. — Zedris, je veux que tu distraies le dragon. Filana, lance-lui des sorts! Et Peko... — OK, Binus! C’est alors que tout le monde se mit à l’action et, après plusieurs coups donnés au dragon, Binus eut juste à l’achever. Ils répétèrent le même stratagème avec chacun des autres gardiens et, lorsqu'ils eurent terminé, ils se dirigèrent vers le Royaume de l’ombre. Là, ils durent y affronter des démons. Ils essayèrent d'utiliser la même technique que pour les gardiens, mais, avant même qu’ils puissent porter le 156


moindre coup, Zedris et Filana étaient déjà hors combat. — Quoi? C'est de cette façon que vous pensiez pouvoir m’abattre? Tu es fou et idiot, Zedris, car, en plus d'utiliser une mauvaise technique, tu m'as livré la princesse sur un plateau d’argent! Désormais, en plus de te détruire, je vais pouvoir arrêter la lignée royale du royaume! — Oh non, ça jamais! Tu m’as bien entendu, jamais! C’est alors que le prince se fâcha et activa le germe du feu, celui de la foudre, celui de la terre, celui de l’eau, celui de la verdure, celui de la glace et celui du vent. Émergea alors un ultime laser qui élimina Malteus et le Royaume de l’ombre, mais le héros et ses amis survécurent! Quelques mois plus tard, Filana et Binus se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants... royaux! Gabriel Caron

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U

L’elfe et la lame de lumière

n jour, un elfe entendit une légende sur une

lame qui avait le pouvoir de réaliser les rêves des Purs. Puisqu’il savait que les Purs ne pouvaient vouloir tout pour eux, il sut qu’il devrait changer pour détenir cette lame aux grands pouvoirs. — Je vais trouver cette lame… J’en suis sûr, dit-il. — Mais tu es fou! s’exclama un de ses amis. — Non, je sais que je dois être purifié pour la porter. — T’es pas déjà parfait? se moqua un autre de ses amis. — Ha! ha! ha!, très drôle! dit-il sarcastiquement. — Mais Gal, comment vas-tu la trouver? Surtout que nous n’avons aucune preuve qu’elle existe! s’exclama un elfe sur sa gauche. — Je sais qu’elle existe: je le ressens, répondit Gal, un frêle elfe maigre au teint pâle. 158


— Tu ressens toujours des choses, mais quasiment jamais les bonnes, dit un de ses amis. — Et si on avait des problèmes en disant à nos parents que nous allons à la recherche de la lame? demanda l'amie à sa droite. — Ce qu’ils ne savent pas ne les blessera pas! dit Gal avec une tranquillité déconcertante. Et c’est ainsi qu’ils décidèrent tous que leur but ultime serait de mettre la main sur la Lame de la Lumière! Plusieurs jours passèrent avant que les cinq jeunes elfes se mirent en route pour la purification et la Lame. Lorsqu’ils se décidèrent enfin, toute la neige avait fondu et le soleil brillait, haut dans le ciel. Ils s’éclipsèrent de leur école et prirent la poudre d’escampette vers l’inconnu. Avant même qu’ils ne fissent une centaine de kilomètres, ils faillirent abandonner. Un ravin gigantesque leur bloquait la route. Ils allaient chercher un moyen de le traverser lorsqu’ils entendirent un bruit sourd.

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— C’était quoi ça? s’exclama Big, un elfe plus grand que les autres de son âge et plus musclé que tous. — Je n’en ai aucune idée, lança Naélie, une elfe plutôt jolie, aux traits fins. — J’espère que ce n’est pas un dragon! dit Jaeden, le jeune frère de Gal, encore plus grand que ce dernier. — Ce ne sont que des légendes, ces lézards ailés… répondit Gal, sur un ton trop calme pour ses habitudes. — Je n’aime pas ta façon de parler, Gal! répondit Joshua, un elfe plutôt craintif. C’est alors que Joshua vit bouger, dans le ravin, une silhouette dissimulée entre les rochers. — Il y a quelque chose qui a bougé dans le ravin! s’écria Joshua. — Tu hallucines, Joshua, dit calmement Naélie. — Non, je le jure: j’ai vu quelque chose bouger! 160


— Et s’il disait vrai? dit Gal. — Bon… Et si on trouvait une manière de le traverser, ce ravin? demanda Big. — Big a raison: on doit le traverser! dit Jaeden. — Et si on fabriquait un pont? demanda innocemment Joshua. — À moins que l’on ait dix mètres de cordage, c’est impossible! répondit Naélie. — Et plusieurs planches de bois! ajouta Gal. — On n’avait pas une scierie au village? questionna Jaeden. — Mais oui! s’exclama Gal. C’est alors que le groupe rebroussa chemin afin d'aller chercher du bois. Après six heures de marche et de course, ils arrivèrent enfin à leur point de départ. Ils décidèrent qu’avant de retourner au ravin, ils dormiraient chez eux. Le lendemain, ils prirent leur

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déjeuner et sortirent en prétendant qu’ils se rendaient à l’école. Ils s’arrêtèrent plutôt à la scierie et prirent plusieurs cordes de bois, de même qu'un kilomètre de cordage. — Vous dites que c’est lourd? dit Big. — Nous ne sommes pas tous aussi musclés que toi, Big! dirent Gal et Jaeden. — Ils ont raison, Big! dit Naélie. — Dites, il est où Joshua? demanda Gal. — Il dit qu’il abandonne! répondit tout simplement Big. — J’espère qu’il ne nous dénoncera pas, s’inquiéta Naélie. — Il est notre ami, il ne le fera pas! dit Gal. — Bon, on y va? demanda Big. Après des heures de marche, ils arrivèrent au ravin. — Il n’était pas plus gros, avant? fit remarquer Gal. 162


Le ravin avait en effet rapetissé de beaucoup. Ils pourraient quasiment sauter par-dessus. — Mais c’est une blague? dit Big. — Bon, on arrête de se plaindre et on traverse? demanda Naélie. Les quatre elfes se mirent à bâtir le pont avec le bois et le cordage qu’ils avaient «empruntés». Après deux heures d’essais et d’erreurs, ils finirent par réussir. Ils traversèrent le pont et marchèrent plusieurs heures avant de se décider à faire un campement. Après une nuit agitée par les bruits inquiétants venant de l’extérieur, un soleil radieux les attendait au petit matin. — On est près du but, les amis, déclara Gal. — Comment peux-tu en être aussi sûr? demanda Naélie. — Je le ressens! se moqua Jaeden. — Eh! C’est ma phrase, ça! dit Gal en riant.

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Les quatre amis se mirent à rire jusqu'à ce qu’ils entendent un hurlement sourd. Jaeden sortit un couteau de poche de sa chaussure. — Depuis quand l’as-tu avec toi? demanda Gal. — Depuis hier, répondit innocemment Jaeden. Ils se mirent en marche vers une montagne qui pointait à l’horizon. Ils entrèrent dans une cave d'où émanait une lumière dorée, quasiment blanche. — Nous y sommes! s’exclama Gal. — Comment as-tu su qu’elle était ici? demanda Naélie. — T’as pas écouté la légende? Elle indique son emplacement exact! répondit Jaeden. — Vraiment? Surement que j’ai éternué au moment précis où ce détail nous a été divulgué lorsqu'on nous l'a lu! Ils se dirigèrent vers l’entrée lorsqu’un rocher tomba de la montagne pour s’encastrer dans l’ouverture. 164


— Nous sommes chanceux de ne pas être entrés lorsqu’il est tombé! dit Gal. — Non, pour vrai? demanda sarcastiquement Jaeden. — Comment allons-nous entrer si l’entrée est bloquée? demanda Big. — Regardez! Il y a quelque chose d’écrit sur la pierre! s’exclama Naélie. — Mais t’as raison, Naé! dit Gal. Il est écrit : «Nul ne peut entrer si impur est son cœur», lu Naélie. — Dites… Je sais que moi, je veux la Lame pour moi, donc je ne peux pas être pur! avoua Big. — C’est la seule raison pour laquelle tu es venu? demanda Naélie. — Non! Je suis venu pour vous aider aussi! Déclara Big. — Une action pure, au moins! dit Gal.

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— Autre que Big, il y a quelqu’un d’impur… soupçonna Naélie. — Dites, vouloir réaliser les vœux de sa famille et de ses amis seulement, c’est impur? demanda Jaeden. — J’imagine! lança Gal. — Eh bien, il se peut que je sois impur, alors! déclara Jaeden. — Bon, et si Gal y allait seul, pour savoir? C’est alors que le rocher se mit à craquer avant de se transformer en une fine poudre. Gal, maintenant seul dans sa quête, entra dans la caverne. Lorsqu’il arriva dans ce qu’il pensait être un cul-de-sac, il vit alors l'origine de la source lumineuse. Il s’en approcha et vit que c’était la Lame de Lumière! Il tenta de la prendre. La Lame frotta dans son piédestal avant de sortir d’un trait, faisant tomber Gal à la renverse. Alors qu’il se dirigeait vers la sortie, il sentit quelqu’un ou quelque chose derrière lui. Lorsqu’il se retourna, il ne vit que le noir. Il n’y avait rien! — Il y a quelqu’un? Rien. Il se retourna et tomba nez à nez avec ce qui ressemblait à un fantôme. 166


— Toi, qui as le cœur pur, souviens-toi que, tant que ton cœur et ton âme seront purs, tu pourras garder la Lame de Lumière et réaliser les vœux de ton peuple, déclara le fantôme. — Euh... Hum… Êtes-vous le Gardien de la Lame? demanda Gal. — Qui je suis importe peu. Maintenant, va et souviens-toi de mes paroles! Gal se mit en route vers la sortie et rejoignit ses amis. Ils se mirent en route vers leur village et décidèrent d’aider les villageois. Ils prirent tout leur temps pour se rendre chez eux puisqu’ils avaient pris du bois sans payer et qu’ils avaient manqué quelques jours d’école. Lorsqu’ils arrivèrent au village, leurs parents étaient morts de peur. — Jeune homme, où diable étais-tu passé? s’écria le père de Big. — Et toi, jeune dame, sais-tu comment tu nous as inquiétés, ta mère et moi? demanda le père de Naélie.

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— Et vous deux… Mais qu’est-ce que c’est que ça? Est-ce vraiment la Lame de Lumière? s’exclama le père de Gal et de Jaeden. — Euh… Oui, ça l’est. Nous avons fait tout cela pour aider le village et ses familles. Et c’est ainsi que le village prospéra plus vite que jamais, avec la Lame de Lumière.

FIN Mickael Couillard

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La femme de Zeus est kidnappée

I

l était une fois un dieu qui s’appelait Zeus. Il vivait

avec sa femme qu’il aimait profondément et dont le nom était Marianano. C’était un matin comme tous les autres; le dieu de la foudre était en train de se faire du café de façon divine! Lorsqu’il fut l’heure de réveiller sa tendre moitié, il entra dans leur magnifique chambre rose, digne d’un demi-dieu. Tout à coup, Zeus sursauta: il ne voyait plus sa femme dans son lit! Le maitre regarda partout dans la pièce, laquelle était peinte aux couleurs d’une gomme balloune originale. Finalement, il trouva des paroles dans une bulle porteuse de voix. Le toutpuissant perça la sphère à l’aide de l’un de ses longs ongles. — Alors Zeus, comme on se retrouve! C’est moi, Crinos, le fameux dieu des ténèbres. Je sais ce à quoi tu es en train de penser: tu te demandes surement où elle est, Marianano, hein? Elle est avec moi et en grand danger parce qu’elle est attachée en haut de la lave. Alors, si tu la veux encore en vie, tu devras me donner ton trône, celui du dieu de la

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foudre. Autrement, elle mourra! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Zeus, sous le choc, se prépara pour aller dans le royaume des ténèbres. Lorsqu’il fut enfin prêt, le dieu ouvrit le passage vers les profondeurs ténébreuses avec différents signes de la main. Rendu là-bas, il vit immédiatement Marianano, attachée en haut du magma et au-dessous d’où se trouvait Crinos. — Alors Zeus, tu as enfin accepté ma demande? dit Crinos. — Non! Je suis venu ici pour sauver ma femme et pour te donner une bonne leçon! hurlait Zeus. Alors que la bataille commençait à peine, Zeus, à l’aide d’un seul coup de poing, y mit fin aussitôt! — Ne m’embête plus jamais, sinon tu auras à faire face à ma colère! cria Zeus. C’est ainsi que Zeus et Marianano retournèrent ensemble dans le pays du bonheur et laissèrent Crinos au sol, lui qui se tordait de douleur et hurlait: 170


— Je vais me venger, Zeus! Tu vas voir: je vais me venger! Ensuite, ils vécurent heureux et n’entendirent plus jamais parler de Crinos. Du moins... pour l’instant! Julien Laplante Marion

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Le bon diable

I

l était une fois un jeune diable. Il était grand et

maigre. Sa peau était d’un rouge vif. Cependant, il ne ressemblait pas du tout aux autres diables, car celui-ci était plutôt du genre sympathique, généreux et drôle! Un bon matin, alors qu’il marchait, il rêva d’aventures. C’est alors qu’il vit une porte! Intrigué, il décida de s’en approcher. Il fut alors aspiré par la porte. Le jeune diable se retrouva dans une forêt, près d’un petit village du Moyen Âge. Le soleil éclairait l’horizon, au loin. Par bonheur, il avait apporté un livre magique! Il lui demanda donc où il se trouvait, ce à quoi le livre lui répondit qu’il était sur la Terre. Sous le choc, il décida de prendre une forme humaine, question d'éviter d'attirer tous les regards! Il entendit un bruit assourdissant. Levant la tête au ciel, il vit un énorme dragon crachant du feu dans toutes les directions. Pris de stupeur, il fit une roulade sur le côté, mais alla trop loin et se cogna la tête contre un arbre! En se relevant, il regarda dans 172


quelle direction allait le dragon et le poursuivit. Cependant, comme il regardait en l’air, il ne voyait pas où il courait et trébucha sur les racines des arbres qui sortaient de la terre. Néanmoins, il se releva encore une fois et poursuivit le dragon jusqu'à ce qu’il arrive à un petit village. Le dragon crachait du feu partout! Alors, le jeune diable protégea les villageois de son mieux en créant un bouclier géant de glace au-dessus du village! Mais sous sa forme humaine, il n’était pas aussi fort que lorsqu’il était sous sa forme originale! Le dragon finit par s'en apercevoir et lui lança du feu! Le jeune diable affolé alla se cacher afin de préparer sa stratégie. C’est alors qu’il reprit sa forme originale et décida de combattre l’ennemi en utilisant de la glace contre lui. Cela fonctionnait en partie parce qu'il le distrayait, mais il commençait à s’épuiser… Il se mit invisible et partit se cacher dans la forêt, à bout de force! Il réfléchit à une façon d’en finir sans utiliser trop de magie. Il décida de faire vivre chacun des êtres de la forêt dans le but de terrasser le dragon, mais celui-ci utilisa le feu pour anéantir cette dernière, elle qui s’était mise à l’attaquer! Le jeune diable éteignit le feu et, vidé de ses forces, il s’effondra! Il eut

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vaguement connaissance de ce villageois qui l’entrainait loin de ce dangereux endroit. Le jeune diable lui dit merci avant de tomber dans un sommeil profond, un repos dont il avait grandement besoin! Quelques jours passèrent et, lorsqu’il se réveilla, il vit qu’il était attaché sur une chaise et entouré par cinq villageois méfiants. Il les salua et les villageois, étonnés, reculèrent pour se poser des questions sur l'avenir de leur prisonnier. L’un d’eux décida de s’approcher et le salua à son tour. Le jeune diable leur expliqua sa situation et les villageois l’écoutèrent sans dire un mot. Quand il eut terminé de parler, ils se replièrent pour décider du sort de ce mystérieux personnage. L’un des hommes s’avança et lui dit qu’ils accepteraient de le laisser partir s’il les aidait à combattre le dragon. Le jeune diable accepta la proposition avec empressement! Le lendemain, les villageois vinrent réveiller le jeune diable et ils réfléchirent tous à une solution pour se débarrasser du dragon. L’un d'eux dit qu’ils devraient le terrasser et un autre proposa de lui faire une offrande. Le jeune diable, quant à lui, décida de négocier avec le dragon parce qu’il savait que ce dernier allait surement adorer ce qu’il allait lui proposer! 174


Le jeune diable attira l’attention du dragon et lui dit qu’il aimerait lui proposer un marché. Le dragon se posa devant lui et lui demanda quelle était sa proposition. Le diable lui répondit: — De l’or, de l'or autant que tu ne pourras jamais en avoir! Le dragon, songeur, accepta l’offre et promit qu’il n’attaquerait plus jamais ce petit village. Les villageois le remercièrent et lui dirent au revoir. Le jeune diable, fier de lui, retourna dans sa ville natale. La morale de cette histoire: il est toujours possible de régler un conflit sans pour autant utiliser la violence! Christopher Anderson

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Rêveur, la nouvelle étoile

N

ous sommes un beau dimanche après-midi

dans le bel état du Kentucky. Sam, un jeune palefrenier de 11 ans, donnait la moulée dans l’écurie Mékentoch. Soudain, rendu au box de Lesly, une belle jeune Canadienne de 13 ans, il remarqua qu'elle était en train d'avoir ses premières contractions. C'était son premier poulain! Sur un pied d’alerte, notre petit garçon fila comme un coup de vent avertir le propriétaire, monsieur Mékentoch, un homme grand et fort comme un bœuf! Ensemble, ils assistèrent à la naissance du petit Rêveur, un jeune étalon Appaloosa. Après quelques jours à peine, notre petit poulain courait déjà dans la prairie! Il avait déjà un certain talent pour la course... Sam, un pur race amoureux de la course, décida lui aussi de s'entrainer. Ainsi, monsieur Mékentoch s’occupa personnellement de l’éducation de notre héros, et ce, jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge de trois ans. Cela consistait à le débourrer (qu’un cheval

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accepte de se faire monter), à développer son endurance, de même qu'à améliorer sa vitesse. Maintenant, le moment de vérité était arrivé. Rêveur et Sam étaient inscrits dans la course des jeunes étalons de Troy, le Derby. Le jeune poney et son ami étaient dans la cage de départ. Paf! Le départ était lancé! Notre jeune recrue obtint facilement la première place, remportant du même coup sa première course officielle! Ensuite, il remporta avec succès le Preakness. Mais, malheureusement, après cet exploit, Rêveur trébucha et se déchira un ligament dans la patte postérieure droite! Marchant avec difficulté, il était clair pour tout le monde que la carrière de notre chouchou était finie. De plus, dans un mois, jour pour jour, le Belmont arriverait avec la Triple couronne! Rêveur était trop blessé... Sam, notre jeune palefrenier, et son copain n’acceptèrent pas l'avis des autres. Ainsi, ils continuèrent de croire en eux. Notre cavalier commença à obtenir des soins intensifs qui consistaient en de l’hydrothérapie, des massages et des exercices de réadaptation. Finalement, Sam et Rêveur prirent leur courage à deux mains et s’enregistrèrent pour le Belmont.

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Samuel, sur le dos de son compagnon, avait des noeuds dans l'estomac et son cœur battait la chamade! Soudain, Rêveur dit à son propriétaire: — N’aie pas peur. Je suis certain que nous allons gagner! Sam dit à son tour: — Mais tu parles! Pourquoi ne m'as-tu jamais parlé avant? Rêveur répondit: — Simplement parce que tu ne me l'avais jamais demandé! Paf! Le départ était lancé. Notre jeune héros, très motivé, gagna la course avec trente longueurs d’avance! Il remporta ainsi la Triple couronne. Sam et Rêveur, heureux comme des fous, étaient très fiers d’avoir réussi cet exploit. À croire qu'en ayant confiance en soi et en ne baissant jamais les bras, nous pouvons faire des miracles! Maxime Robinson

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Pourquoi l’intimidation? Pourquoi moi?

Groupe SE-11 Valérie Chabot Pierre-Luc Beaudoin

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L

e cadran sonne. Gilles se réveille. Il est amer; il

devra passer une autre journée à l’école. Il n’est plus motivé et n’a plus le gout d’y aller. Le réveil-matin sonne. Il essaie de l’éteindre et n’y arrive pas. Il se fâche et le lance sur le mur. Il éclate en mille morceaux. Il commence à se préparer pour quitter. Tout à coup, sa mère entre dans la pièce et le gronde parce qu’il a brisé son cadran. Dans sa tête, tout tourne à cent milles à l’heure. Sans déjeuner et en oubliant son matériel scolaire, il claque la porte et part pour l’école. En marchant vers le transport scolaire, il se rend compte qu’il a oublié son agenda. Il commence à devenir anxieux, car il sait que son enseignante et son éducateur le lui reprocheront. Dans l’autobus, il entend d’autres élèves rire de lui. Dès qu’il s’assoit à son banc, un autre élève dit : — Voilà le séquelle qui arrive ! « Tu parles d’un beau début de journée! », se dit Gilles. 180


Arrivé à l’école, il part pour son cours de français. Il avait oublié que c’était ce matin son examen. Il est tellement nerveux qu’il oublie tout. Il a surement échoué, car il laisse beaucoup de questions sans réponse! Au diner, il est assis avec ses amis de sa classe de soutien émotif. Le même groupe qui était dans l’autobus commence à leur lancer des insultes, à les regarder drôlement et à rire de leurs différences. La cloche sonne pour annoncer le prochain cours. Il décide de se sauver de l’école, car il a de la difficulté à gérer ses émotions. Il se sent très anxieux et il est plus que tanné d’être une victime. **** Le soir, à la maison, il s’assoit sur son lit. Il repense à sa journée et tente de se convaincre que demain sera différent. Il verse quelques larmes et s’endort. Cette histoire n’est pas la réalité pour tous les jeunes du secteur du soutien émotif. Cependant, elle représente bien ce que certains vivent au quotidien.

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Andy Michael Boudreau Gabriel Deneault Jonathan Ferrara Alexandre Leblanc Danick Turcotte J-S

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Des histoires dans nos têtes

Groupe SE-12 Cynthia Macameau Sandra Fontaine

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I

Trouver les mots

l était une fois un groupe d’élèves qui avait de la

difficulté à communiquer et à écrire, mais qui avait de bonnes idées! Leurs intervenantes décidèrent qu’ils auraient tous une histoire à leur nom dans le recueil de contes. Pour ce faire, elles aidèrent les élèves à faire un plan. Les élèves choisirent parmi des images qui serait leur héros, quand et où aurait lieu leur histoire et quel problème rencontrerait leurs personnages. Pour certains, leur histoire fut construite à l’aide de choix à la manière d’un livre dont vous êtes le héros. Ceux qui en étaient capables dictèrent leur histoire alors que pour d’autres, les intervenantes composèrent et structurèrent les phrases. Ensuite, Internet fut notre allié pour inspirer nos élèves à l’étape de l’illustration. Bravo la gang, vous nous avez impressionnées par votre persévérance. Cynthia Macameau Sandra Fontaine

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La musique sur le toit

I

l était une fois une petite fille qui s’appelait Anick.

Elle vivait avec ses parents dans une grande maison à Terrebonne. Elle aimait beaucoup ses parents. Un soir d’été, Anick alla se coucher très tôt parce qu’elle était très fatiguée. Lorsque la nuit tomba, elle se réveilla, car elle entendait de la musique très forte. Elle se leva rapidement et chercha d’où venait la musique. Elle écouta attentivement. Elle marcha jusqu'à la porte patio et elle vit ses parents danser dans la cour en pyjama. Ils étaient tristes. Anick n’aimait pas voir ses parents qui ne souriaient pas. Ils demandèrent à Anick de les aider. Elle se demanda « Qu’est-ce qui se passe? » Elle vit un DJ sorcier avec sa console sur le toit. Il riait et s’amusait beaucoup. Elle demanda au musicien d’arrêter la musique, car ses parents ne voulaient pas danser. Le sorcier ne voulait pas arrêter la musique, parce qu’il aimait voir les gens danser. Il leur avait jeté un sort.

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Anick entra dans la maison et alla chercher les ciseaux. Elle courut pour aller couper le fil de courant. La musique arrêta et ses parents arrêtèrent de danser. Le DJ sorcier cria de colère et partit chercher d’autres personnes à faire danser. Aimé Yoan Baku

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David et la grosse araignée

P

ar une belle journée ensoleillée,

David et Sonia vont à La Ronde. Ils font tous les manèges et ils jouent aux jeux d’adresse. David gagne un gros bâton de baseball magique. David et Sonia s’amusent beaucoup. Il leur reste juste la maison hantée à visiter avant leur départ. Dans la maison hantée, il y a une grosse araignée méchante. Elle a très faim. Elle a tissé une grande toile collante devant la sortie de la maison hantée. Sonia passe en premier et reste prise dans la toile. L’araignée est très contente d’avoir trouvé son repas. Sonia a très peur. David fait son courageux, il prend son nouveau bâton de baseball magique. Il frappe l’araignée de toutes ses forces. La méchante araignée se change en grenouille barbue et la toile d’araignée disparait en fumée. Sonia court dans les bras de David pour lui dire merci et ils quittent La Ronde en courant. David Gauthier

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I

LE TRAIN MAGIQUE

l était une fois, un vieux monsieur qui s'appelait

Bernard. Le vieux monsieur voulait faire une surprise à sa famille. Il prit donc son train magique pour se rendre au château Belle dent. Il apporta avec lui des guirlandes bleues, des boules de Noël bleues, des lumières blanches et des étoiles jaunes pour décorer les sapins géants. Le train magique prit son envol dans le ciel. Tout à coup, le train tomba dans l'eau. Le vieux monsieur était déterminé à réussir sa surprise. Il appela son ami en renfort. Son ami aida Bernard avec son hélicoptère. Il amena Bernard avec toutes ses décorations jusqu’au château. Bernard put enfin décorer les dix sapins géants avant Noël! Étienne Hamel

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Patrick II

I

l était une fois, dans l’ancien temps, un vieux roi

qui se nommait Patrick II. Il vivait dans un château près des grandes montagnes blanches. Patrick II était riche, mais il n’était pas généreux. Un magicien arriva un soir pour offrir ses services au roi, en échange d’argent. Le roi refusa et le magicien fut très fâché. Il lança un sort au roi. Le lendemain matin, des souris vinrent manger les vêtements du vieux roi. Le roi n’avait plus de vêtement. Le vieux roi appela la couturière magicienne. La couturière magicienne trouva une solution pour le roi. Elle fit sortir des papillons et des araignées de son chapeau magique. Les papillons coupèrent les tissus. Les araignées cousirent les vêtements du vieux roi avec son fil blanc. Le roi était content et dit merci à la couturière magicienne! Gabriel Beauchamp

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I

Frisson, le dauphin

l était une fois un joli dauphin qui se nommait

Frisson. Il vivait dans un aquarium avec d’autres dauphins. Malgré le fait qu’il voyait ses pairs tous les jours, Frisson s’ennuyait beaucoup. Chaque fois qu’il rencontrait les autres dauphins, il leur disait : — Ah, bonjour! Veux-tu être mon ami? À chaque fois, les dauphins lui répondaient : — Non! Un jour d’été, un homme qui parlait la langue des dauphins entendit un dauphin qui pleurait, pleurait et pleurait. L’homme plongea dans l’aquarium de Montréal, il s’approcha de Frisson et lui demanda : — Qu'est-ce qui ne va pas, mon garçon? Frisson répondit : — Je m’ennuie de ma sœur, je veux la revoir! 190


L’homme lui organisa un voyage dans les mers du Sud afin de permettre à Frisson de retrouver sa sœur Frisette. Frisson partit donc en vacances pendant une semaine pour aller rejoindre sa sœur. L’homme aida Frisson avec son bateau. Frisson fut très heureux, car il retrouva sa sœur Frisette dans les mers chaudes du Sud. Laury-Anne Scott

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D

Benjamin Franklin GATES

epuis très longtemps, des ovnis et des objets

non identifiés ont été cachés sous la zone 51 et sous la base S-4 aux États-Unis. Benjamin Franklin Gates le sait parce que son grand-père lui a dit ce secret, lequel était dans la famille depuis son arrière-arrièrearrière-arrière-grand-père! Benjamin est très curieux; il veut voir ça de ses propres yeux. Il appelle le ministère de la Défense américaine : — Bonjour, je voudrais savoir qui est le commandant de la zone 51 et de la base S-4. Il ajoute le mot de passe que son grand-père lui avait dit. — Attendez un moment, je vous transfère au préposé des missions « top secret ». Après un moment, le préposé aux missions « top secret », qui est un extraterrestre, répondit : 192


— Bonjour, que puis-je faire pour vous? — Je voudrais savoir qui est le commandant de la zone 51 et de la base S-4. — Bien sûr, monsieur ; il s’agit de George W. Bush, fils! — Est-ce que je peux le rencontrer? — Sans problème, monsieur. Rejoignez-moi aux limites de la zone 5. Le samedi 11 juin 2005, à 16 h 20, il fait la visite des bases militaires les plus controversées des ÉtatsUnis. Il est porté disparu depuis ce jour!

Fin Pierre Trudel

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Yoann et mamie, les super héros

L

e matin de Noël, mamie et moi partons en

vacances en Floride. Nous partons vers l’aéroport de bonne heure pour aller prendre l’avion. Nous donnons nos bagages à un monsieur et un camion plein de bagages les apporte dans l’avion. Nous embarquons dans l’avion à 9 h 35. Nous nous assoyons en face de la télévision et nous nous préparons à écouter le film Twilight 4. L’avion décolle vers 10 h. Je pars en vacances pour Noël. Pendant que nous écoutons le film, l’avion bouge beaucoup. Le pilote fait une crise de cœur. Ma mamie vient piloter l’avion avec moi. Elle a appris comment faire avec son père. Ma mamie essaie de faire voler l’avion en tirant sur le volant. Au même moment, la turbine sous l’aile prend en feu. Je tremble de partout. Je fais une demande pour atterrir d’urgence à l’aéroport le plus proche. Ma mamie fait atterrir l’avion sur la piste d’atterrissage. 194


L’aile droite de l’avion accroche un lampadaire et elle se casse. Il y a 3 policiers, 50 pompiers et 100 ambulanciers qui arrivent sur les lieux. Ma mamie a été très courageuse. Elle a sauvé la vie des 1200 passagers dans ce gros avion à 2 étages. Les 1200 passagers lui donnent des fleurs roses, des becs et des caresses pour la remercier. Je suis très fier de ma mamie. Je trouve ça « hot » un voyage en Floride avec ma mamie. Yoann Vézina

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Patrick et le Cristal des forces impériales

Groupe Se-13 Martin Sévigny Jacinthe Trudel

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Année: 3333. Situation: la planète Zoock est envahie par les ZAZ, des créatures intelligentes semi-robots, semi-araignées.

Patrick marchait hâtivement vers un entrepôt très ordonné dans lequel se terrait Olivier, un savant fou aux expériences robotiques. Il créait toujours des gadgets ultraperfectionnés qui aidaient à l’évolution technologique de la planète. Ce dernier était donc très connu par la population zoockienne. Notre héros avait reçu une missive par l’intermédiaire d’un robot-messager créé par Olivier qui lui demandait de venir à son entrepôt pour y recevoir l’équipement qu’il attendait depuis longtemps. Il voulait des bras deux fois plus gros que ceux qu’il avait présentement et qui seraient bourrés de gadgets qui l’aideraient à combattre les ZAZ. En effet, Patrick s’était mis dans la tête de vaincre les ZAZ venus de la planète Zorcon. Arrivé à destination, Patrick tapa le code secret qu’il avait mis au point avec Olivier pour confirmer son identité. Le scientifique lui ouvrit donc la porte. Il se sentit intimidé par Patrick qui était très grand, très costaud, très musclé et qui maitrisait très bien les 198


arts martiaux. Le savant fou indiqua à notre héros où s’allonger pour recevoir sa superforce et ses pouvoirs magiques. À son réveil, il était doté de bras deux fois plus musclés qui renfermaient des couteaux au venin mortel, des bombes de force infinie, des brassards en métal indestructible et une des dernières créations du savant: la source d’un pouvoir magique infini. Dans son dos, des sabres laser complétaient son équipement. Soudain, des bruits venant de l’extérieur attirèrent leur attention. Les ZAZ tentaient de pénétrer à l’intérieur du laboratoire pour s’emparer de l’objet de leur convoitise: le Cristal des forces impériales, un cristal semi-robot et semi-magique. La porte lâcha sous la pression des araignées maléfiques. Elles pénétrèrent à l’intérieur tandis que Patrick armait ses bras afin de défendre son ami. Des dizaines de couteaux mortels s’envolèrent de ses bras et tuèrent toutes les ZAZ présentes. L’attaque avait été étouffée avant de prendre de l’ampleur. Pour le remercier, Olivier lui confia un minirobot qui, selon les dires du savant, allait l’aider grandement. Patrick remercia donc son ami et se dirigea vers la porte, suivi du robot. Cependant, avant de partir, Olivier lui donna aussi une huile qui

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lui permettrait de se défaire des toiles d’araignée. Patrick sortit donc enfin de l’entrepôt et souhaita au scientifique une bonne journée. Rendu à l’extérieur, Patrick se dit qu’il devait aller montrer ses nouveaux bras à son amoureuse, Pamela Firefly. Il marcha donc jusqu’à son bolide, une Z49 hyper perfectionnée qui lui permettrait d’affronter ses ennemis s’ils le suivaient. Mais quand il cogna chez Pamela et que seul le silence lui répondit, il commença à s’inquiéter. Forçant le passage pour entrer, il s’aperçut qu’elle avait bel et bien disparu. Il courut jusqu’à sa Z49 et la conduisit jusqu’au site où les ZAZ avaient atterri. Pamela était apeurée. Les ZAZ l’avaient kidnappée et enveloppée d’une toile d’araignée assez collante et visqueuse, puis placée en évidence pour tendre un piège à son amoureux, Patrick. Elles étaient folles de rage de ne pas avoir réussi à s’emparer du Cristal des forces impériales. Après de longues heures qui lui avaient paru une éternité, la porte claqua avec force. Patrick l’avait enfin retrouvée. 200


Notre héros entra dans la pièce sombre où était enfermée Pamela. Le minirobot le suivait de très près en roulant de grands yeux terrifiés et diffusant une odeur de bacon bien cuit. Patrick envoya le robot détacher Pamela à l’aide de la précieuse huile que lui avait donnée Olivier. Pamela, enfin délivrée, tomba sur le sol, épuisée. Les ZAZ, voyant que Patrick était tombé dans leur piège, sortirent de leur cachette et envoyèrent des toiles. Patrick les évita habilement et contrattaqua. Il plaça une bombe en face d’elles et, avant que ces dernières n’aient pu s’enfuir, l’engin destructeur explosa. Toutefois, une ZAZ plus maligne que ses sœurs s’était éloignée des combats et s’avançait vers le robot. Elle le captura et s’enfuit avec lui dans la nuit noire. Patrick se détourna des cadavres et se tourna vers Pamela. Il la plaça en sécurité dans sa Z49 et retourna chercher le minirobot. Mais il s’aperçut bien vite qu’il n’était plus là. Une idée germa alors dans son esprit. Et si le minirobot était en fait une cachette pour le Cristal des forces impériales ?

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Ne voulant plus douter, il retourna voir Olivier pour exiger des explications. Quand il arriva à l’entrepôt du savant, Patrick tapa son code d’identification et attendit l’ouverture des larges portes qui conduisaient au laboratoire du scientifique fou. Les portes ouvertes, il pénétra à l’intérieur et demanda impatiemment si le robot était le Cristal des forces impériales. Olivier marmonna que c’était la vérité et qu’il était désolé d’avoir dû en arriver à des mesures aussi extrêmes. Il lui avoua aussi que seul un bouton dissimulé dans son bras gauche lui permettrait de sauver la planète quand le moment serait venu. Patrick repartit sans un mot vers son bolide. Pamela s’étant réveillée, il la déposa chez elle et l’embrassa tendrement avant de repartir à l’aventure. Réfléchissant à l’endroit où pourraient se cacher les ZAZ, il se demanda si elles n’étaient pas à l’ancien musée abandonné depuis des générations. Il partit donc vers le vieux musée. Arrivé à destination, Patrick gara sa voiture et en sortit. Marchant et regardant autour de lui, il se demanda si les ZAZ s’étaient déjà aperçues qu’il 202


était de retour avec l’intention de les exterminer une fois pour toutes. Entrant à l’intérieur de l’ancien musée, il entendit les cliquetis métalliques que faisaient les monstrueuses araignées. Se précipitant vers la source du bruit, il trébucha par terre et remarqua que toutes les parois étaient en fait une grosse toile d’araignée. C’était LE nid colonial. Dégouté, il se releva et marcha rapidement vers le minirobot. Quand notre héros ouvrit les portes, toutes les ZAZ se retournèrent vers lui. Elles étaient des centaines et des centaines qui le regardaient avec de gros yeux

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globuleux, leurs gros corps jaune et noir métallique occupant tout l’espace. Faisant fi de ces terrifiantes bestioles, il rejoignit le robot malgré les ZAZ qui tentaient de l’en empêcher. Sûr de lui, il appuya sur le bouton dissimulé dans son bras gauche et toute la source de son pouvoir infini déferla sur les ZAZ à travers le minirobot, les glaçant dans un énorme bogue qui les emprisonnerait pour toujours. Vainqueur et héros de sa planète, Patrick emmena le robot avec lui et retourna voir le savant qui lui demanda de le cacher dans le vide infini jusqu’au moment où les Zoockiens auraient à nouveau besoin de sa force infinie.

Fin Clifford Piram Vincent Longpré Jordan Morlesse Stéphanie Lalongé Olivier Séguin Catherine Pigeon Antoine Patenaude

En collaboration, pour l’écriture, avec une élève de la première année du secondaire PEI: Rose Delarosbil. 204


LA GUERRE DES BOUFFES

Groupe SE-14

François Boudreau Nadine Boyer

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L’action se déroule dans une école secondaire d’une ville lointaine. Les élèves concernés sont dans un programme de stage externe. Ils sont chacun dans un milieu de travail différent. Ils sont à l’école deux jours par semaine. Les élèves sont en classe et ils végètent. Alors que c’est le silence et que tous sont écrasés sur leurs chaises : BOYARDI (entrant en classe en faisant un vacarme d’enfer et en lançant tout haut) — Hey, salut la gang! Ça va ? HENRI (sur un ton des plus sérieux) — Moi ça va bien et toi? JACKY — Salut, j’ai faim! BRUTUS (hors contexte) — Ché pas! CHRIST (se lève et s’étire) — Super, j’me sens déchainé!

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À la porte, Frank, le chic surveillant, reste muet et observe la scène. Il vient vérifier si tout est sous contrôle. Il semble perplexe! BOYARDI (en se flattant la bedaine) — J’ai faim. J’mangerais ben deux bons « roteux », une grosse poutine et un bon Coke frette! Ouin, ouin, ouin; ça me replacerait l’estomac. JACKY — Ouais, moi aussi j’ai faim. BRUTUS — La Belle Pro! C’est ma bouffe préférée! HENRI — Moi, j’ai la ferme intention de manger un bon chien-chaud! JOSEPH — Moi, ça ne me tente pas vraiment. Déjà que c’est assez mauvais la bouffe, là ! J’mangerais plutôt un poulet grillé réchauffé.

On voit apparaitre dans le visage de Christ un air de mauvais coup.

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CHRIST — Vu que je suis en feu aujourd’hui et qu’on parle de nourriture… Ça me tenterait d’organiser… un « FOOD FIGHT »! BRUTUS — C’est quoi, un « food fight »? BOYAYDI (essayant de lui mentir en pleine face) — C’t’un genre de compétition du meilleur plat préparé par nous autres! Comme ça, il faut que tu apportes le plus de bouffe possible à l’école! JOSEPH et HENRI (en duo, sur un ton fâché) — C’est pas ça, un « Food Fight »! C’est du « lançage » de nourriture et du grabuge! C’est ILLÉGAL de faire ça! Tu risques d’être expulsé de l’école.

JACKY — On va endormir les profs au gaz… On va s’arranger pour que M. Fulgence ne se rende compte de rien. 208


CHRIST — Ouin, pis de toute façon Madame Ruby est en gestion aujourd’hui! BOYARDI — Où pourrait-on cacher notre bouffe pour commencer notre « Food Fight »? CHRIST — Peut-être dans une des armoires dans l’atelier? JACKY — Ouais, mais elles sont verrouillées! Comment peut-on faire pour avoir la clé? BRUTUS — Faudrait aller Fulgence; il a toutes les clés!

voir

Monsieur

CHRIST — On va lui dire que c’est pour ranger nos projets d’arts plastiques. HENRI — C’est ILLÉGAL! Vous n’avez pas le droit de faire ça! JOSEPH — Si vous vous faites prendre, je vous laisse dans la « mouise » jusqu’au cou!

209


JACKY et CHRIST (les yeux méchants et en se tournant vers Henri) — Toé l’grand, si tu parles, on te règle ton cas! BOYARDI (en se frappant le poing dans la main) — Mets-en!

M. Fulgence arrive et tous arrêtent de parler en essayant d’avoir l’air le moins suspect possible. CHRIST (l’air hypocrite) — S’cusez moi M. Fulgence, on aurait besoin de la clé des armoires pour ranger nos projets d’arts plastiques. M. FULGENCE (sans aucune méfiance) — Regarde dans le premier tiroir. Elles sont là. N’oublie pas de les remettre à leur place. M. FULGENCE — Bon! OK les gars. Prenez vos places. On va commencer le cours.

Le cours se déroule sans problème particulier et tout le monde réussit à garder son sérieux. 210


Sur l’heure du diner, les gars se réunissent au « rack » à bicycles pour leur premier meeting. BOYARDI — Les gars, on devrait faire ça vendredi prochain. JACKY — Hey, moé j’fais mon stage dans un GROS dépanneur. J’pourrais apporter des GROS œufs pourris et du lait « motonné »! JOSEPH — Si vous voulez faire le coup, je ne vous en empêcherai pas, mais ne m’impliquez pas là-dedans! BRUTUS — Du lait « motonné », c’tu comme du yogourt? (Il rote et s’excuse). CHRIST — Moi, mon stage est dans une boucherie; alors j’apporterai des restants de gras et de viande! HENRI — Vous êtes « dégueux! » Yeurk! BRUTUS (surpris et s’adressant au surveillant) — Bonjour M. Frank, ça va ?

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Le surveillant passe près d’eux. À ce moment, tous se taisent subitement et rougissent. BOYARDI (en chuchotant) — J’pense qu’il ne nous a pas entendus. Il ajoute : Moi, je ne fais pas mon stage dans l’alimentation. Je suis en informatique, mais... il y a une cantine qui passe. Je vais amener tous les restants pour le « Food Fight ». JACKY — Jeudi matin, on se rejoint au débarcadère de bonne heure avec tout notre « stock » et on ira le ranger dans l’armoire de M. Fulgence. CHRIST — OK. Justement, c’est le mercredi matin que les ordures passent à la boucherie. Je vais pouvoir récupérer plein de viande passée date. BRUTUS — Ça va puer en maudit! JOSEPH — Moi, je ne veux pas avoir d’ennuis. HENRI — Je trouve que ce n’est pas une bonne idée. Vous risquez l’expulsion. JACKY — Ben non! Arrête donc! 212


BOYARDI — OK, fermez-la maintenant!

Le jeudi matin, les élèves de la classe se rejoignent au débarcadère comme convenu avec des sacs noirs un peu suspects et qui commencent déjà à dégager une légère odeur… M. FRANK — Salut, les gars! Qu’est-ce que vous transportez dans vos sacs? CHRIST — C’est du vieux linge, M. Frank. C’est pour la friperie de l’école. BOYARDI — Il y a aussi des grenouilles pour notre cours de bio. HENRI — On va laver le linge de la friperie avant de le vendre. Ne vous inquiétez pas! FRANK — Ok, mais ne laissez pas trainer les sacs. Je ne veux pas d’odeur dans l’école. JACKY — OK. Merci et bonne journée! HENRI — Bonne journée à toi!

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BOYARDI — Ouf, on l’a eu! Surtout qu’on n’a pas de cours de bio! BRUTUS — C’est quoi de la bio? JOSEPH — C’est simplement de la biologie et on n’en fait pas cette année.

Tous se rendent à l’atelier pour cacher la bouffe qu’ils ont apportée pour le « Food Fight ». 214


BOYARDI (en se frottant les mains) — Ça commence à sentir un peu. Ça va être parfait pour demain! » JACKY — Lachenaie!

Ouin! Ça sent le dépotoir de

CHRIST — Ah! oui, j’ai mon Lacoste dans mon sac. On va en mettre partout! HENRI (proteste) — On ne met pas de parfum; on met du Febreeze, à la place! OK? CHRIST — On n’en a pas!

M. Fulgence arrive. Tous se taisent et essaient d’avoir l’air le plus normal possible. M. FULGENCE — Salut, les gars! Est-ce que tout a bien été dans vos stages? Jacky, as-tu vu ta petite caissière au dépanneur? JACKY — J’aimerais ça la marier! BRUTUS — C’est ta blonde ? Depuis quand?

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JACKY — Ben non! Mais elle est vraiment canon! M. FULGENCE — Bon, ça va. Je trouve qu’il y a une odeur bizarre dans la classe ? BOYARDI — S’cusez; c’est moi! J’ai mangé des « beans » au sirop hier… TOUS (l’air innocent et dégouté) — Ouach, ça pu; tu aurais pu te retenir! JOSEPH — Faudrait changer l’air, un peu! M. FULGENCE fenêtres.

— Brutus, va ouvrir les

HENRI — Très bonne idée de votre part de mettre un peu d’air frais!

Les cours se déroulent bien. L’odeur se dissipe lentement. Pendant la pause, Christ en profite pour mettre son parfum Lacoste dans l’armoire. Les élèves se rencontrent pendant le diner, près des toilettes des filles, à côté de la cafétéria. 216


JACKY — Hey, les gars, faudrait planifier notre « Food Fight » de demain! BOYARDI — On pourrait aller chercher la bouffe et la cacher dans nos casiers? HENRI — Ça va trop puer dans nos casiers. Je vais le dire à M. Frank! CHRIST — Ben non, réfléchissez! On a déjà les clés de la classe et de l’armoire! JOSEPH — À un moment ou un autre, vous allez vous faire prendre. BRUTUS — Regardez! M. Frank et Madame Ruby s’en viennent; ils ont tous les deux une chemise rose! CHRIST — Chut! Fermez-la, tout le monde! M. FRANK — Hey, les gars! Seriez-vous en train de préparer un mauvais coup par hasard? Vous avez l’air un peu louche!

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JACKIE — Non. On « check » les filles! BRUTUS — Les « pitounes » sont trop belles! HENRI — Pour moi, une jolie fille aux cheveux blonds serait l’idéal pour mon bal de finissant. BRUTUS — Je trouve qu’il a raison. BOYARDI (en chuchotant et en toussant) — J’aurais jamais pensé qu’ils auraient pu nous aider à passer inaperçus, eux autres. M. FRANK — Bon, ça va! MADAME RUBY (en regardant M. Frank) — Ah! mes p’tits amours sont toujours gentils! Ils grandissent tellement vite! Ils sont déjà rendus à regarder les filles! M. FRANK — Oui, mais je les ai à l’œil pareil!

Monsieur Frank et Madame Ruby s’éloignent.

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CHRIST — Bon! On va aller chercher la bouffe le plus tard possible, juste avant le diner de demain. JACKY — Après, on se trouve chacun un « spot » dans la café! BOYARDI — On se cache toute la gang dans le local de droite en rentrant dans la cafétéria et à 12 h 30 exactement on commence le « Food Fight ». CHRIST — OK! C’est bon comme ça. Est-ce que tout le monde est d’accord?

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JACKY, BOYARDI temps) — Ouais!

(répondant en même

JOSEPH — Je ne me mêle pas de ça! HENRI — Je ILLÉGAL!

continue

de

dire

que

c’est

BOYARDI (les menaçant) — Si vous parlez, on vous règle votre compte! JACKY — Ça va faire mal si vous parlez!

Christ ne dit rien, mais il a un regard menaçant. BRUTUS — Ouin! Finalement, j’embarque! JACKY — Enfin, il se déniaise! Ce n’est pas trop tôt! CHRIST — Tout le monde, demain, à 12 h 01 en face de la classe pour ramasser la bouffe. BOYARDI — N’oubliez pas vos cagoules! BRUTUS — Un bas-culotte, est-ce que ça fait? 220


Tous s’éloignent et se préparent mentalement pour le lendemain. Le vendredi fatidique… Toute la gang se rencontre devant la classe d’atelier à 12 h 01 comme convenu. Ils se regardent et Christ sort la clé du local de sa poche. BOYARDI (en regardant Christ) — Donne-moi la clé que j’ouvre la porte de la classe! Les autres, surveillez le corridor!

Jacky et Christ s’avancent lentement vers l’armoire au fond de la classe. Une légère odeur de cadavre en décomposition flotte dans l’air. Lentement Christ ouvre la porte de l’armoire… JACKY (surpris) — Hey! Où est la bouffe, bordel? L’armoire est VIDE! CHRIST — Ah, ben! On s’est fait voler ou « stooler »!

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BOYARDI — Ça doit être de la faute à Henri!

Tous le regardent. HENRI — Ce n’est pas ma faute, je vous le jure! JACKY — Ça ne doit pas faire longtemps que la bouffe est partie parce que ça sent encore… BRUTUS — Qui l’a volée? BOYARDI — On ne le sait pas. Qu’est-ce qu’on fait? CHRIST — On devrait faire comme si de rien n’était et disparaitre pour un bout. BOYARDI — On devrait se rebeller, à la place! CHRIST — Non! On ne veut pas se faire pogner, ce n’était pas le plan! On se fait oublier. Faites attention de fermer votre boite!

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Au même instant, la voix de Madame Ruby se fait entendre dans l’interphone et leur glace le sang. MADAME RUBY — Christ, Jacky, Boyardi, Brutus, Joseph et Henri sont attendus au bureau de la direction immédiatement. CHRIST, JACKY et L’ooodeuuuur nous a trahis!

BOYARDI

FIN Joé Boulanger Simon Chénier Miguel Dubé-Boulet Christian Gagné Jeffrey Ouellette Francis Savard Julien Taupier

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Notre réalité

Groupe SE-15 Josiane Pichette Ginette Prévost

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A

Minecraft : mon jeu vidéo

ujourd’hui, je vais vous dire c'est quoi le

jeu Minecraft. Pour commencer, on doit générer un monde aléatoire et ensuite, quand le monde est généré, vous pouvez soit explorer ou récolter des ressources pour faire un abri pour la nuit. Il y a un mode de jeu qui s’appelle « paix totale », qui fait en sorte qu'il n’y a pas de monstre, la nuit. C’est le mode facile! Il y a aussi un mode intermédiaire et un monde difficile. Dans ces modes de jeu, il y a des monstres la nuit. Plus vous augmentez le niveau de difficulté, plus il y a de monstres et plus ils sont forts. Quand votre abri est construit, vous pouvez soit prendre du charbon de bois ou aller trouver du charbon dans les grottes. Celui-ci sert à faire des torches afin de vous éclairer la nuit. 226


Quand la nuit est terminée, vous pouvez faire n’importe quoi : couper du bois, aller miner ou construire des maisons et des châteaux. Bref, vous pouvez faire tout ce qui vous passe par la tête! Tout ce qu’il faut, c'est de la patience.

Tommy Samuel

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La chasse au trésor

L

a découverte de Jack Sparrow, c’est lorsqu’il

trouva une bouteille, qu’il ouvrit celle-ci et qu’il vit une carte au trésor. Jack et ses amis, Bobby le droit, Georges le dur et Joe le beau, décidèrent de se construire un bateau de style pirate. Ils firent la construction ensemble et ils le nommèrent Ghostship. Ils partirent à la recherche du trésor de Barbe Bleue. Quand ils prirent la carte, ils virent qu’il y avait plusieurs endroits où ils devaient s’arrêter avant de trouver le trésor de Barbe Bleue. Ils se rendirent à la première ile, qui se nommait Arcan. Ensuite, ils suivirent le chemin qui était indiqué sur la carte avant de trouver l’indice et de trouver le passage qu’ils devaient emprunter. Il y avait plusieurs pièges très dangereux et terrifiants ainsi que plein de monstres sur la route, mais ils arrivèrent toutefois à l’énigme : Mon premier est la planète où nous vivons. Mon deuxième est ce que l’on boit tous les jours. Mon tout est une plante qui pousse dedans… 228


Quand ils eurent réussi l’énigme, qui était terreau, ils trouvèrent la bague qui servait à ouvrir la porte menant les chercheurs au trésor. Après une semaine, ils arrivèrent sur une autre ile, leur nouvelle destination. L’ile se nommait Cashew. Les chercheurs commencèrent à chercher l’énigme et après une à deux heures de marche, ils trouvèrent ce qu’ils cherchaient : Mon premier est un animal sauvage. Mon deuxième est le verbe cueillir au présent. Mon tout se trouve dans un cimetière. Tous ensemble, ils résolurent l’énigme (celle-ci étant cercueil) et récupérèrent une pièce d’or chanceuse. Ils partirent de l’ile Cashew et arrivèrent à l’ile d’Orléans, où ils restèrent quatre jours et demi. Ils se dirigèrent ensuite vers l’énigme secrète pour trouver la clé et aller vers la fin de la quête pour devenir riche à ne plus savoir quoi en faire. Par la suite, les chercheurs se parlèrent de ce qu’ils allaient faire de leur argent après la conquête.

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Ils marchèrent jusqu’à ce qu’ils trouvent, par terre, un signe de clé. Ils tombèrent et virent l’énigme qu’ils cherchaient jusqu’à ce qu’ils réalisent que c’était le mot « tentacule » à l’envers!

ELUCATNET Ils sortirent et descendirent les marches jusqu’au bateau. Ils trouvèrent ensuite la porte cachée dans du faux sable. Ils possédaient maintenant les trois pièces pour ouvrir la porte et ils s’y rendirent le plus vite qu’ils le pouvaient. Le trésor était caché à la cité de Latiniste. Ils rassemblèrent la clé, la bague et la pièce d’or et ainsi, la porte s’ouvrit. Ils récupérèrent le fameux trésor pour ensuite l’embarquer sur leur bateau. Les chercheurs rentrèrent chez eux sains et saufs et se séparèrent le butin… Phillip Deslauriers

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P

Les amoureux perdus ar une belle journée ensoleillée, un grand

homme brillant et charmant qui se nommait Guillaume, décida de partir en randonnée seul dans la nature. Parti depuis quelques heures, le jeune homme n’était plus capable de retrouver son chemin. Par pur hasard, une jeune fille qui se nommait Maryse se perdit à son tour dans la nature vaste et étrange. Maryse se retrouva nez à nez avec Guillaume, qui était aussi perdu et ce fut le coup de foudre immédiat! Quelques heures à parler de sujets différents, ils se rendirent compte qu’ils étaient perdus de plus en plus. Les heures passèrent et tout à coup, le beau grand soleil se coucha et le couple s’étendit un contre l’autre pour réfléchir comment ils allaient retrouver leur chemin… Ils trouvèrent enfin la solution, après quelques longues et pénibles heures. Les deux tourtereaux décidèrent de marcher toujours en ligne droite pour, en temps et lieu, être en mesure de retrouver leur

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chemin. Quelques heures à marcher, ils croisèrent enfin une route, mais Maryse voulait rester avec Guillaume. Elle lui avoua qu’après quelques heures à ses côtés, elle était tombée follement amoureuse de lui. Guillaume, surpris, lui avoua lui aussi ses sentiments. Guillaume et Maryse continuèrent d’apprendre à se connaitre et se fréquentèrent jusqu'à la fin de leurs jours. Patrick Boisclair

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Les tondeuses contrattaquent 3

D

ans un monde lointain, où le gazon pousse à

une vitesse effrénée, les tondeuses se doivent de tondre tout ce qui sort du sol, afin que leurs souverains humains puissent avoir une vie de rêve et qu’ils puissent se mouvoir librement. Or, une tondeuse n’avait plus envie de se soumettre à l’oppression de ses vils maitres. Elle s’appelait « Eat-Grass » et était en service depuis sa création à l’usine des Vondah. L’esclavage était, pour elle, la seule chose qui la maintenait en service, car elle avait un petit défaut de fabrication : son guidon était défectueux. Elle n’avait qu’une envie, venger ses tuteurs tombés au ras du sol lors d’une vaste opération de tonte aux abords du Colorado. Les mercenaires, ceux qui s’occupent du bon fonctionnement des sessions de travaux, étaient armés de fouets électromagnétiques, qui avaient pour but de ramener les «ouvrières» à l’ordre d’une manière brutale. Chaque coup procurait une violente décharge électrique qui déstabilisait momentanément le système sensible de la tondeuse.

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Les coupeuses de brins d’herbe étaient supérieures en nombre aux superviseurs de zones de coupe, mais ne tentaient aucune révolution parce qu’elles étaient rationnées en carburant. De plus, même si les tondeuses voulaient tenter une quelconque rébellion, elles ne savaient pas où se trouvait la réserve de carburant. Pour être exact, c’était 20 000 000 de litres de puissant carburant, et ce dernier était dix fois plus performant que celui qui était quotidiennement remis aux ouvrières. Mais notre héroïne savait où se trouvait le réservoir! Dans un moment d’inattention des gardes, elle repéra l’endroit exact où se situait le gros bidon. La machine prépara un plan, avec quelques-unes de ses autres amies. Ce plan en question consistait à renverser le gouvernement humain. Première tentative : se faire sauter. Pas concluant! Deuxième tentative : s’épuiser totalement pour mourir afin d’empêcher les humains de se servir des machines. Tentative réussie! Alex Dion-Grenier et Jimmy Côté

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Problème sur la planète Mars

U

n mardi du mois de mars, en 2148, une

nouvelle journée s’apprêtait à commencer sur Terre. À Houston, aux États-Unis, lorsqu’une mystérieuse vidéo venant directement de Mars vint à l’écran principal, tous les travailleurs restèrent bouche bée devant celle-ci qui allait comme suit : « Une terre aride; voilà ce qui nous entoure! Du sable, des roches, des tonnes de roches, un ciel orange, des cratères immenses. C’est justement ce pour quoi on nous a envoyés sur cette terre qui, autrefois, fut une planète florissante. Elle fut détruite par un cataclysme effroyable. Seuls restèrent des cratères contenant des cristaux dotés d’une puissance inconnue, permettant à nos meilleurs ingénieurs de canaliser la moindre parcelle de puissance pour nos véhicules miniers et défensifs. » C’est justement le travail de deux de nos trois héros : Jeff et Terry, deux amis d’enfance soudés par une amitié fraternelle. À les voir, on pourrait dire qu’ils se connaissent depuis toujours. Quant au troisième, John, il fut jadis un des meilleurs des

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« marines ». Il a sauvé de nombreuses fois des capitales de grandes villes de complots terroristes, ce qui l’a fait monter en grade. Cela l’a amené directement au statut d’agent de la CIA. C’est un homme très utile lors de conflits, mais cela s’avère inutile sur une planète désertique, telle la planète Mars. À la longue, on comprenait que ça n’allait pas être aussi facile qu’on le pensait. On a remarqué au fil des semaines qu’un ou deux ouvriers disparaissaient. Le chef en rit pendant une semaine ou deux, mais lorsqu’une équipe de reconnaissance en patrouille retrouva des corps avec le logo de l’équipe, mutilés, celui-ci perdit toute trace de joie de vivre. Il ordonna alors qu’une équipe de douze hommes armés partent à la recherche d’un potentiel blagueur ou d’une chose qui les aurait décapités. Il n’en revint que deux, dont John et un autre qui n’a pas eu l’opportunité de sauver son bras… Ils avaient des difficultés à prononcer le moindre mot. Les deux hommes étaient à l’infirmerie, lorsque l’un d’eux prononça un mot. Un mot qui n’avait pas à sortir de sa bouche, un mot qui allait bouleverser le cours de la mission, un mot qui se prononce : « Invasion »… 236


L’infirmier laissa tomber ses équipements lourdement sur le sol afin d’assimiler la nouvelle. D’un coup, l’alerte fut diffusée en long et en large dans tout le complexe, permettant à tous les officiers et soldats d'élite d’être au courant et d’organiser une contrattaque au plus vite. Le chef déambula dans la grande salle en baragouinant des mots incohérents. Après plus de 35 ans dans la marine spatiale sans problème grave, il ne pouvait qu’être surpris, au bord de la panique. Mais le chef, ne voulant pas perdre son titre de « Monsieur bravoure », ne se laissa pas influencer par la fâcheuse situation dans laquelle étaient présentement plongés nos héros, et inventa un plan qui consistait à contacter la base au plus vite afin de demander des renforts. Ils tentèrent maintes fois de contacter la Terre, mais la communication fut coupée. Ils allaient donc devoir revêtir leur attirail et partir au front… Soudain, un soldat qui passait dans la zone 8 remarqua une brèche dans le mur. Il mit en place son masque respiratoire et chargea son fusil d’assaut et partit en quête de l’intrus. Entretemps, il contacta ses confrères et dès qu’il commença à donner sa position, il sentit une présence passer derrière lui. Il eut juste le temps de se retourner pour réaliser qu’il

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faisait face à la bête! Une horrible monstruosité de deux mètres de haut ayant une bouche déformée dégoulinante de matière gluante, une longue queue hérissée de pointes toxiques et des bras comme il ne se peut pas. Le monstre tourna sur lui-même afin de flanquer un coup de sa queue au pauvre soldat qui le reçut en plein dans l’estomac. Résultat : la peau lacérée et ouverte, tous ses organes, tel l’intestin, à l’air libre, offrant à la créature un délicieux banquet! Bien qu’aveugle, l’extraterrestre avait un odorat remarquable et fut attiré par l’odeur, délectable pour lui, des organes déchiquetés. Le soldat ne cessait de crier dans le poste récepteur, de son microphone au poste de commandement, et le chef, qui écoutait, s’imaginait la scène d’horreur. Soudain, ses soupçons furent une réalité. Après quelques minutes d’attente interminable, le soldat se tut. Le chef suait à grosses gouttes devant la console de contrôle de la base, le doigt au-dessus du gros bouton rouge avec une plaque où il était clairement écrit : « Évacuation générale de la base. » Il hésitait à le pousser, sachant qu’à chaque seconde qui s’écoulait, une de ses créatures pouvait 238


s’introduire dans le poste et en tuer tous les occupants. Il prit son courage à deux mains et envoya son index profondément dans l’orbite de la console. Un bruit strident à réveiller un mort retentit dans les moindres recoins de la gigantesque fortification. Un bruit que toute la population reconnut et dont leur cœur, enfoncé dans leur poitrine, faillit en sortir! Presque immédiatement, ce fut le branlebas général dans la base. Ils étaient prêts à tout pour atteindre le vaisseau de secours. Mais les extraterrestres, eux, avaient plus d’un tour dans leur sac ; ils avaient anticipé la manœuvre des soldats et les ont pris à revers. Quel massacre, ce fut! Seuls quelques-uns eurent la chance de se sauver. Les autres furent dévorés à pleins crocs par les créatures. Ceux qui purent atteindre les vaisseaux le firent et les autres moururent, coincés comme des rats! Bien loin de la planète, le chef reprit ses esprits. Une idée lui vint en tête : il sortit de sa poche une manette avec un bouton vert en son centre. Il prit une grande inspiration puis appuya sur le bouton de plastique et quelques secondes plus tard, une faible détonation se fit entendre. La base a été détruite, tuant du même coup tous les extraterrestres. Le chef se laissa tomber sur le fauteuil de commandement.

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Tout était fini! Soudain, un grognement se fit entendre dans la cale du vaisseau. Le chef envoya un homme voir ce qui se passait. Quelques minutes plus tard, ne voyant plus le soldat revenir, le chef pensa au pire. Ce n’est que lorsque le grognement se fit réentendre, mais tout près, et qu’une coulée de bave dégoulinait sur l’uniforme du chef qu’il déglutit… Alex Dion-Grenier

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La tondeuse bruleuse de sourcils

T

ommy était un garçon un peu insouciant. Ses

parents lui disaient de ne pas jouer avec le feu, mais Tommy faisait toujours à sa tête. Son père lui faisait passer la tondeuse une fois par semaine pour avoir vingt dollars afin de s’acheter des cigarettes. Tommy fumait trois paquets par jour. Il fumait tellement qu’il oubliait que fumer à proximité des produits inflammables était dangereux! C’est alors qu’il mettait de l’essence dans la tondeuse qu’une étincelle de sa cigarette tomba. Tommy criait parce que ses sourcils étaient en feu! Trente-cinq semaines plus tard, le garçon se faisait refaire le visage, mais la première opération fut un échec. Il fallut quatrevingt-cinq chirurgies pour que ça ne paraisse presque plus… La morale de cette histoire est : « Fumer peut tuer! » Rémi-Gilles Fleury

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L’histoire de Harry Gamer

N

ous allons vous raconter l’histoire d’un

« gamer » dont le pseudonyme est : Harry Gamer. Alors qu’il s’ennuyait et qu’il avait terminé tous ses jeux, il vit une boite contenant un jeu qu’il n’avait jamais vu. Il se dit qu’il devrait l’essayer sur sa console WII. Sur la boite du jeu, Harry Gamer vit que le titre était : Dimension Hero. Lorsqu’il mit le disque dans sa console, son écran émit une grande lumière. Lorsqu’il se réveilla, il vit qu’il était rendu dans sa console WII! Il se rendit compte qu’il était dans le jeu « Grand Theft Auto ». Harry Gamer se dit qu’il devrait prendre une auto et trouver le moyen de sortir de sa WII. Pas moyen d’en sortir! Il entendit une voix dans sa tête qui lui dit que s’il ne réussissait pas à finir ce niveau, il resterait prisonnier dans ce jeu jusqu’à sa mort.

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Lorsqu’il essaya de finir son niveau, il vit plus loin qu’il n’était plus dans « Grand Theft Auto », mais bien dans « Harry Potter ». Lorsque Harry Gamer arriva, il remarqua qu’il possédait une baguette dans sa main, des lunettes et un hibou. Il se rendit au château de Poudlard. Il rencontra Hermione et Harry Potter. Harry Gamer leur demanda : — Qu’est-ce que je fais ici?

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Par la suite, il vit une armée de « Mangemorts » qui s’avança vers lui. Il tenta de leur lancer un sort, mais vit que ce n’était pas une vraie baguette, mais bien un accessoire pour sa WII. Harry Gamer se dit : « Pourquoi cela arrive juste à moi? » Il reçut un sort qui le fit rebondir jusqu'à la cour du château. Rendu à la cour du château, il vit Lord Voldemort, qui lui jeta à son tour un sort, qui le fit retourner chez lui. Lorsqu’il arriva là bas, il se dit qu’il devrait détruire ce jeu pour qu’il ne puisse jamais plus faire de mal à qui que ce soit!

FIN Victor McDuff Jonathan Vaillancourt

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Un chat très mignon

Groupe SE 90 Édel Desrameaux Nathalie Moreau

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J

e vais vous raconter l’histoire d’un chat qui s’appelle Minoune. C’est un chat très beau et souriant. Il se promène toujours dehors et fait son mignon devant les personnes. Il sait parler et danser. Il fait aussi des gros yeux pour avoir tout ce qu’il veut, comme de l’or et de la nourriture! Il aime quand les enfants le caressent très fort. Souvent, il part dans la nature pour affronter les dangers, tels que les ours et les loups. Un jour, il vit arriver quelque chose; il pensait que c’était un monstre, mais c’était un ogre vert qui, lui aussi, se battait pour sa survie. Il s’est associé à lui pour faire une équipe ultime. Ils se sont donné la main et sont partis plus loin pour vivre ensemble pour l’éternité! Olivier Galarneau

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REMERCIEMENTS Nous tenons à remercier M. Luc Papineau et M. Pierre Gagnon pour leur précieuse participation à ce projet.

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LES AUTEURS ET ILLUSTRATEURS

AHÉLO-MONIER XAVIER ALARY, LOUIS-PIERRE ANDERSON, CHRISTOPHE ARGOUIN, GUILLAUME AUDET, JOLIANE BAKU AIMÉ, YOANE BASTIEN, MICKAËL BEAUCHAMP, GABRIEL BEAUCHEMIN, JIMMY BEAULIEU, ADAM BÉDARD, FRANCIS BEGIN ALEXNADRE BÉGIN, OLIVIER BÉLANGER-ALLARD JÉRÉMY BLAIS, SAMUEL BOISCLAIR, PATRICK BOUDREAU, MICKAËL BOULANGER, JOÉ CADIEUX, ROXANNE CARON, GABRIEL CARON, VINCENT CHAUVIN, SAMUEL CHÉNIER, SIMON CLARK, DAVID COPETTE, ANDY COTÉ, JIMMY COUILLARD MICKAEL D. LATULIPPE MARIO DANCAUSE, JEAN-PHILIPPE DENEAULT, GABRIEL DES HAYES, WILLIAM DESHAIES, XAVIER DESLAURIER-ARRELLE JONATHAN DESROCHERS GABRIEL DION-GRENIER, ALEXANDRE DUBÉ, LOÏC DUBÉ-BOULET, MIGUEL DUFOUR, DANY EMMONS, JULIEN FAUNDEZ, JONATHAN

FERRARA, JONATHAN FLEURY, RÉMI FOURNIER JULIEN FRIGON, KARRELLE GAGNÉ, CHRISTIAN GAGNON, JÉRÉMY GAGNON, MARC-ANTOINE GALARNEAU OLIVIER GARON, FRANCIS GAUDREAU, ALEXANDRE GAUTHIER, DAVID GAUTIER, SÉBASTIEN GIROUX-THÉRIAULT ALEXANDRE HAMEL, ETIENNE JAMES, DAVID LALLONGÉ, STÉPHANIE LAMANQUE, NICOLAS LANDREVILLE, VINCENT LANDRIAULT, GUILLAUME LAPLANTE-MARION JULIEN LEBLANC, ALEXANDRE LEBLANC, DAVID LEBLANC, PHILIPPE LEDUC, FRANCIS LEFEBVRE-MAJOR, MARIE-ÈVE LESTAGE, GABRIEL LÉVESQUE, MATHIEU LONGPRÉ, VINCENT MAIER-MARTEL, JEANSÉBASTIEN MAROIS-BRIDEAU, OLIVIER MATTE NICOLAS MASSÉ ETIENNE MC DUFF, VICTOR MÉNARD, NICOLAS MENDEZ-HENRIQUES, GABRIEL MOREL, VINCENT MORIN BOULET, ALEXANDRE MORLESE, JORDAN NARBONNE, GABRIEL

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NAULT, MICKAËL ORLUP, CÉDRIC OUELLETTE, JEFFREY PALLADINI JESSY PALLADINI, DANY PATENAUDE, ANTOINE PATENAUDE, MAXIME PELLETIER, SAMUEL PERREAULT, AMANDA PIGEON, CATHERINE PIRAM, CLIFFORD POULIN, LOUIS-CARL RIOPEL-PARADIS, BILLY RIVERIN, SIMON ROBERGE, ANTOINE ROBICHAUD, ÉRIC ROBINSON, MAXIME ROCRAY, NICOLAS ROUSSIN, ALEXANDRE ROY, ALEXIS SAMUEL, TOMMY

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SAVARD, FRANCIS SCOTT LAURIE-ANN SÉGUIN, OLIVIER ST-JEAN, IAN FÉLIX ST-JEAN, WILLIAM ST-PIERRE OLIVIER TAUPIER, JULIEN THIBAUDAU, SAMUEL THOMAS, CARL TREMBLAY, JULIEN TRUDEL, GUILLAUME TRUDEL PIERRE TURCOTTE, DANICK VAILLANCOURT, JONATHAN VARCELIJA, CHARLES VÉZINA, JEFFREY VÉZINA, YOANN VIEN-FORTIN, GABRIEL VILLENEUVE CYNTHIA VINET MATHIEU


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Achevé d’imprimer au mois de janvier de l’an 2012 sur les presses de Sprint Média à Montréal, Québec.

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