Raconte-moi un livre…
Après la lecture de ce livre, lorsque vous aurez arrêté de rire, vous pourriez devenir accro à la littérature jeunesse.
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Raconte-moi un livre…
Recueil de contes Créé par les élèves de l’école primaire Émile-Nelligan
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Les éditions Marchand d’idées 4577 Parthenais, Montréal (Québec) H2H 2G8 514.432.2707 www.marchandidees.com
Le conseil d’établissement de l’École Émile-Nelligan
Dépôt légal, 2e trimestre 2011 Bibliothèque et archives nationales du Québec. Bibliothèque et archives du Canada ISBN: 978-2-9812372-3-1
Tous droits réservés. Aucune reproduction de ce livre n’est permise sans l’approbation des auteurs et des éditeurs.
Imprimé au Québec Copyright © 2011 éditions Marchand d’idées
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Avant-propos Les élèves de l’école sont fiers de vous présenter ce recueil de sept contes qu’ils ont entièrement créés et illustrés. De plus, ils ont participé à la sonorisation de ces contes, les rendant ainsi mémorables! Vous les retrouverez en annexe sur le cédérom. Les élèves ont bien aimé participer à ce projet car certains ont découvert qu’ils avaient des talents cachés! Ils ont aussi appris comment se déroule la conception d’un livre. Vous trouverez également en annexe deux documentaires qui témoignent de tout ce processus, un par le biais des photos et l’autre à travers le médium du film. Nous tenons à remercier les partenaires qui ont permis la réalisation de notre projet en y contribuant généreusement : l’Association du transport écolier du Québec, la Caisse populaire Desjardins de Repentigny, la Fondation pour l’encouragement scolaire, Centraide, le programme Culture à l’école ainsi que le conseil d’établissement de l’école Émile-Nelligan. Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir à lire et à écouter nos contes!
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Mot de la directrice À l’école Émile-Nelligan, nous visons une p a rtic ip a tio n a c tiv e d e s é lè v e s à le u r v ie sc o la ire e t so c ia le et une plus grande utilisation des technologies au service des apprentissages. Le projet « Culture à l’école » nous permet de travailler ces deux orientations de notre projet éducatif de façon remarquable! Cette année, les élèves, accompagnés du personnel, ont entrepris de rédiger un conte, selon les règles de l’art, pour chacun des niveaux. Le conte a été illustré par les élèves. Ensuite, utilisant diverses techniques, les contes ont été sonorisés et préparés pour enregistrement sur CD. La participation des élèves aux diverses étapes de ce projet grandiose leur a permis de mettre à contribution leur très grande créativité. Vous verrez que les contes sont riches en idées toutes aussi farfelues les unes que les autres! Selon la définition traditionnelle du conte, les élèves sont arrivés à résoudre tout de même les conflits pour conclure en beauté! De plus, chaque dessin révèle l’ardeur avec lequel les élèves ont travaillé pour rendre en images le moindre détail de leurs contes. Les élèves du 3e cycle avaient un défi supplémentaire à relever : celui de consigner en images le processus de rédaction et de sonorisation des contes. Les élèves de 5e année ont choisi le médium de la photo pour raconter leur histoire. Ceux de la 6e année ont utilisé le film. Les élèves ont développé leur sens de la responsabilité par le biais du travail en équipe et du travail technique de tournage et de montage vidéo. Ils devaient respecter leur sujet ainsi que l’horaire établi. Ils devaient prendre rendezvous et se présenter selon les ententes établies et ce, de façon autonome. N’est-ce pas là l’essence de la responsabilisation? Les documentaires ont été montés et les trames sonores choisies en préparation à l’enregistrement sur DVD. Le produit fini
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comprend effectivement un recueil de contes publié et déposé aux bibliothèques nationales du Québec et du Canada, un CD des contes lus par des enfants avec l’ajout d’ambiances sonores et un DVD qui raconte, en photo et en film, le processus de création qui a mené à l’aboutissement de ce magnifique projet. Le personnel de l’école se joint à moi pour féliciter les élèves et pour leur dire notre grande fierté face au travail accompli en coopération avec Marc Sauvageau, artiste interdisciplinaire, dit « le marchand d’idées » sans qui ce projet n’aurait pas été possible.
Jennifer Lahey,
Directrice
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Mot du Conseil d’établissement Le Conseil d’établissement est fier d’avoir contribué à ce projet créatif et rassembleur. Ce livre démontre bien la curiosité des élèves et met en avant-plan leurs multiples talents. Grâce à des activités aussi stimulantes que celle-ci, souhaitons à nos jeunes que la lecture fasse partie de leur quotidien et ce, tout au long de leur vie !
Bonne lecture à vous ! Le Conseil d’établissement 2010 -2011
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Mot de l’artiste Au terme de ce deuxième projet réalisé à vos côtés, je vous affirme que c’est un charme de collaborer avec vous. Vous êtes une équipe (et j’inclus évidemment les jeunes) incomparable, dynamique et absolument merveilleuse. Si l’âme d’une école est proportionnelle à la grandeur de ses réalisations, Émile-Nelligan est certainement la reine des écoles primaires. Par votre capacité à créer, à passer à l’action et à concrétiser des projets d’envergure, vous démontrez qu’il est encore permis d’oser, de croire en ses rêves et d’aller jusqu’au bout de ses idées. Grâce à nos efforts communs, je ressors de ce projet avec le sentiment de laisser ma trace, quelque part dans la mémoire vive de cette belle école. Merci à tout le personnel pour votre dévouement et votre grande flexibilité. Sans votre participation très active, ce projet n’aurait certainement pas vu le jour. Un merci tout particulier à vous, Mme Lahey pour votre initiative, votre ouverture d’esprit et votre constant désir de faire avancer Émile-Nelligan sur la route de la créativité. Votre dévouement est contagieux. MERCI! Enfin, merci à vous les jeunes, pour vos grandes idées, vos étincelles de génie et votre spontanéité. Vous êtes ma source primaire d’inspiration, des modèles créatifs à suivre. De voir vos yeux illuminés, remplis de joie de vivre et d’espoir, m’encourage à persister, à me surpasser et à offrir sans cesse le meilleur de moi-même.
Marc Sauvageau,
Le Marchand d’idées
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Pour souligner le 40e anniversaire de l’école Émile-Nelligan.
À toutes les personnes qui ont marqué l’histoire de l’école, que ce soit comme élèves, parents ou membres du personnel.
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« Tout le talent d’écrire consiste après tout que dans le choix des mots. » Flaubert
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Table des matières Lili et le monde merveilleux………………….......P.15 Le dragon sans feu………………………...………P.23 Le mystérieux secret du chevalier………………P.33 Ours polaires en péril……………………………..P.43 La planète des Germes…………………………….P.53 La course CdR……………………………………...P.63 La visite……………………………………………...P.75 Auteurs et illustrateurs…………………………..P.89 Narration, personnages et bruitage...…………P.93
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l y a très longtemps de cela vivait une princesse nommée Lili.
Lili habitait dans un monde merveilleux où la neige était de la crème glacée et les maisons étaient faites de chocolat. Lili avait un chat qui s’appelait Reureu. Elle aimait beaucoup son petit chat blanc et bleu. Reureu était tannant et il ronronnait tout le temps. Elle l’aimait tant.
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Un jour gris, Mario, un méchant zombie qui aimait beaucoup les chats lui aussi, mais qui n’en avait pas, est passé au château en chocolat de la princesse Lili et a capturé le chat Reureu lorsqu’il était endormi. Aussi vite que l’éclair, il est disparu avec le chaton dans ses bras puis est retourné dans son foyer, une vieille église hantée. Là, il a emprisonné le pauvre Reureu qui s’est mis à pleurer. Un peu plus tard au courant de la journée, Lili a appelé son chat, mais comme il ne venait pas, elle a cherché partout :
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dans sa chambre, dans le salon, dans la cuisine et au rez-de-chaussée. Elle a même fait le tour de la forêt enchantée. Après des heures et des heures de recherche, Lili a compris que son chat adoré avait disparu. Elle était très fâchée. Elle a alors pensé très fort à Terrifa, son ami le dinosaure-chien. Comme par magie, POUF! Devant elle, il est apparu.
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« Bonjour Lili, ma chère princesse, comment puis-je t’aider aujourd’hui? » « J’ai perdu mon chat, je crois que quelqu’un l’a volé, est-ce que tu pourrais m’aider à le retrouver? » Terrifa a accepté et est parti à la recherche du bandit. Mais d’abord, il est retourné chez lui. En arrivant, il a trouvé un petit mot collé sur sa porte. « J’ai volé le chat, ne me cherche pas, je suis très bien caché dans l’église hantée. »
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Le dinosaure-chien a réagi très fort, il a tapé du pied et s’est exprimé : « Ouahhh! Ouahhh! Encore cette espèce de zombie! Je vais aller lui parler et lui dire ma façon de penser. » Puis il est parti en courant, aussi vite que le vent.
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Arrivé à l’église, Terrifa a essayé d’ouvrir la porte, mais elle était verrouillée, alors il a grimpé le long du mur, jusqu’à une fenêtre qui était entr’ouverte, puis il est entré. Mario le zombie courait vers lui, aussi vite qu’un taureau. Le dinosaure-chien s’est simplement déplacé et le zombie a foncé dans un mur de briques. Il est tombé et il s’est assommé. Il était complètement sonné.
Terrifa a reniflé partout dans l’église pour trouver Reureu.
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Il était dans le sous-sol, près du feu. Pour l’attirer vers lui, il lui a lancé une balle de laine rayée rose et bleue. Le chat était très heureux. Ainsi, il est reparti avec le chat dans ses bras vers le château en chocolat. Lorsque Lili a vu Terrifa avec son chat, elle a dit : « Merci, mon ami! Merci! » Tout le monde était content, car tout était redevenu comme avant.
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I
l y a très, très, très longtemps de cela, à l’époque où il y avait encore des dinosaures et des plantes carnivores, vivait un dragon à trois têtes.
Ce dragon, loin d’être bête, était follement amoureux d’une belle dragonne à six têtes et une queue de cheval. Il cherchait un moyen original de la conquérir.
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Mais, il avait un très, très, très gros problème : il n’arrivait plus à cracher du feu, ce qui était vraiment malheureux. La belle ne l’aimerait pas car il ne pourrait pas la protéger des dangers. Il devait trouver une solution à son problème. Comment retrouver son feu? D’abord, il a décidé d’aller au magasin du coin tenu par un grand magicien.
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Le sorcier lui a suggéré de s’acheter de la lave de volcan et des lucioles géantes électriques. Le dragon a écouté les conseils du sympathique magicien et a acheté cent litres de lave volcanique et deux paquets de cinq lucioles. De retour dans son château, une belle grotte abandonnée, il a dévoré toutes les lucioles et avalé cinquante litres de lave bouillonnante. Très confiant, il est allé dans le salon pour allumer son foyer. Il a soufflé, il a toussé, il a craché… mais pas de feu. Pauvre dragon, ce n’était pas la bonne solution.
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Comme ça ne fonctionnait pas, il est allé voir son médecin de famille, un monstre patate piquant zombie. Il lui a raconté son problème et lui a demandé de soigner sa maladie. Le médecin a vérifié ses six oreilles et ses six yeux. Il lui a demandé de faire : «AHHHHHH» et puis «EUHHHH» pour observer à la loupe le fond de ses trois gueules. Il a découvert que ses trois langues étaient vertes et bleues, comme des brocolis un peu trop vieux! Ce qui pour un dragon était très grave. Très, très, très grave.
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Le médecin n’avait aucun remède à lui suggérer. Il est donc retourné chez lui, bredouille et triste. Pauvre dragon! Il a pleuré des litres et des litres de lave blanche tout en pensant à sa bien-aimée qu’il ne pourrait jamais embrasser. Subitement, sept heures ont sonné et le Bonhomme Sept Heures s’est pointé. Il lui a fait peur, très, très, très peur et il lui a dit qu’il l’amènerait chez lui dans son sac à dos fleuri. Quand un dragon a peur, que fait-il pour se défendre? Il crache du feu!
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Alors, de toutes ses forces, il a essayé. Il a soufflé, il a toussé, il a craché… mais pas de feu. Pauvre dragon, il était dans une mauvaise position. Trouvant que le dragon faisait pitié, le Bonhomme Sept Heures lui a proposé de manger une collation pas très santé. Il lui a donc donné des chips au barbecue wasabi. Le dragon s’est empiffré, il s’est régalé et en a redemandé! Il en a tellement mangé qu’il a commencé à grimacer. Il a même changé de couleur; il est devenu aussi rouge qu’un piment farci avec de la fumée qui sortait par ses six oreilles.
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Soudainement, il a éternué : « Ahhh Ahhh! Ahhh! Atchoum! » Et quelle surprise, le feu est sorti par ses narines et a allumé le foyer! Yé! Le rouge piquant des chips avait redonné la bonne couleur à ses trois langues. Le dragon était guéri.
Très heureux, il est allé parler à sa dragonne adorée et il lui a déclaré son amour. La dragonne, qui l’aimait depuis toujours, a rougi de bonheur. Dans ses yeux, on voyait de grands cœurs.
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Ils se sont embrassés et ont vécu ensemble pour l’éternité. Et devinez quelle était leur nourriture préférée? Les chips au barbecue wasabi!
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l était une fois un chat chinois cinglé qui vivait sur un gros nuage rond et blanc. Il s’appelait Wichong.
Wichong était rayé orange et mauve car il mangeait toujours des oranges et des raisins. Depuis quelques jours, ses poils étaient complètement ébouriffés, ce qui lui donnait un air encore plus cinglé.
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Ils étaient ébouriffés car le coiffeur du coin, un babouin qui n’était pas très malin, les avait brossés dans le sens contraire du poil. On aurait dit qu’il les avait mis dans un malaxeur. Cette triste réalité énervait le chat au plus haut point car les couleurs de son pelage étaient sa grande fierté. Pour régler son problème, il a dû voyager des heures et des heures et traverser plusieurs nuages afin d’aller sonner à la porte de la grotte de Dragoneau le dragon, le plus fameux coiffeur de toute la région céleste.
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Lorsque Dragoneau a ouvert la porte, il a d’abord été surpris, puis il a ri. De voir le chat cinglé, ébouriffé, qui ressemblait à un lion venant de se réveiller, ça l’a vraiment touché. Il l’a donc pris en pitié. « Pauvre toi, Wichong, tu es une autre victime du terrible babouin. Tu fais vraiment pitié avec ta coiffure affreuse et tes rayures désalignées. Par chance, tu es à la bonne place, je suis le meilleur des coiffeurs. Je vais donc t’aider et régler ton horrible problème! »
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Le chat, très heureux de son choix et confiant de redevenir aussi beau qu’avant, a remercié le dragon coiffeur de tout son cœur. « Merci! Mille fois merci! » Puis il est entré dans la grotte de coiffure de Dragoneau. Une fois à l’intérieur, le chat s’est installé sur la chaise du barbier, mais il devait patienter car le dragon s’occupait déjà de Léo le chevalier.
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Pendant qu’il attendait, il a remarqué qu’il y avait une très longue file d’attente dehors. Le babouin avait décoiffé tous ceux qui habitaient la rue Cumulus et même plus! Il s’est donc compté chanceux d’avoir été le deuxième arrivé sur les lieux. Sinon, il aurait perdu toute sa journée. Le temps est passé, Léo le chevalier avait maintenant les cheveux rasés. Avant de quitter, il a murmuré à l’oreille de Dragoneau un drôle de secret. C’est donc avec un immense sourire que le dragon coiffeur a annoncé à Wichong que c’était son tour. « Au suivant! »
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Dragoneau a lavé les poils de Wichong. Il les a coupés. Il les a vaporisés. Il les a modelés. Il les a séchés. Il les a brossés. Il les a recoupés encore un peu, puis il a sorti son miroir… En se voyant dans le miroir, le chat cinglé a tout simplement crié : « Ahhhhhh! » « Quoi? Tu n’aimes pas ta nouvelle coupe de rockstar? Pourtant, les mohawks sont à la mode! De plus, la couleur arc-en-ciel te va très bien. » Le chat est donc sorti de chez le coiffeur, totalement désespéré. Mais en
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voyant la réaction unanime de tous les gens qui attendaient encore en file et qui le regardaient avec admiration, il s’est senti soulagé. Surtout lorsqu’il a entendu plusieurs d’entre eux crier qu’ils voulaient la même coupe de cheveux que lui. Il est donc reparti vers son nuage, plus tranquille que jamais. Arrivé dans son quartier, il est allé se pavaner chez le babouin farceur pour montrer son nouveau style échevelé. Le babouin, jaloux de ce qu’il voyait, est d’abord resté bouche bée, puis a fini par demander l’adresse de son nouveau coiffeur.
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Lorsque le chat est arrivé chez lui, il était vraiment content de sa journée. Il était plus fier que jamais. Sa nouvelle coupe lui allait à merveille et tout le monde l’enviait. Mais c’est bien dommage qu’il n’ait jamais su que c’était grâce au chevalier, à son fameux secret et à son sens de l’humour aiguisé, qu’il était devenu le chat cinglé le plus populaire de tous les temps.
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l y a très longtemps sur les rives de l’océan Arctique vivait un personnage mythique, vraiment original. Il s’appelait Super Bébé. Il était réputé dans cette région pour porter un costume bleu avec une cape rouge sur laquelle un S et un B étaient gravés. Il était aussi coiffé d’une tuque jaune. Par une belle journée glacée où le soleil brille de tous ses feux, un être saucisson géant nommé Gougou, tout récemment atterri et venant de la planète Chienchaud, s’amuse à briser les grandes
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plaques de glace qui flottent sur l’océan. Son jeu un peu naïf est en réalité vraiment problématique. À cause de lui, bien des banquises sont parties à la dérive. Sur l’une d’elles se promène une famille d’ours polaires, les Toublanc. Le soleil, qui est beaucoup trop loin pour régler ce problème terrestre, a l’idée de contacter le vent pour lui dire d’aller souffler à l’oreille de Super Bébé de stopper, sans plus tarder, les agissements du géant Gougou.
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Le vent arrive comme un courant d’air et siffle à l’oreille de Super Bébé : « Bla-bla-bla! Bla-bla-bla! Bla-bla-bla! »
Super Bébé ne comprend rien de ce bla-bla-bla. Il lui demande de répéter. Alors, le vent répète, mais cette fois en prenant le temps de bien articuler : « Vite! Vite! La famille Toublanc est en danger! Il faut sauver nos amis les ours polaires. Un être saucisson géant a détruit la banquise sur laquelle les ours polaires chassaient. À présent, ils
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dérivent en tenant à peine sur une petite plaque de glace. » Super Bébé, courageux comme un cougar, est prêt à affronter Gougou. Ne pouvant le vaincre seul, il a besoin de l’aide de son meilleur ami, Super Ver de Terre. Ce dernier porte fièrement des ailes. Il est habillé d’un costume noir, d’un manteau rouge sans manches et d’une unique botte à ressort rouge. Super Bébé va donc lui rendre visite pour lui présenter la situation.
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« J’ai besoin de ton aide! Un saucisson géant extraterrestre a détruit la banquise. Les Toublanc dérivent présentement sur l’océan sur une minuscule plaque de glace qui ne cesse de fondre! » « Je veux bien t’aider! Allons-y! » Pendant qu’ils se dirigent vers la banquise brisée en mille morceaux par Gougou, Super Ver de Terre très élastique prépare un plan. « Aie confiance en moi Super Bébé, j’ai un bon plan. Je combattrai le saucisson géant et toi, tu sauveras la famille Toublanc. »
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« D’accord! On se rencontrera au restaurant « Les poissons de neige » dès que nous aurons accompli chacun notre mission. » Les deux super héros partent donc chacun de leur côté : Super Ver de Terre pour piéger le saucisson géant et Super Bébé pour sauver la famille d’ours polaires. Après une longue route, Ver de Terre aperçoit le saucisson géant endormi sur une plage enneigée. Ver de Terre s’approche en sautillant, s’étire et chatouille avec ses ailes le saucisson géant qui se tord de rire. Bientôt, n’en pouvant plus, Gougou
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demande pardon et retourne rapidement sur sa planète. Plus loin, Super Bébé, avec sa force surhumaine, rejoint la famille d’ours polaires qui nagent et essaient de monter sur un petit bloc de glace, mais ils ne réussissent pas. Alors, Super Bébé prend une grande inspiration puis souffle sur les morceaux de glace flottante pour les rassembler. Les ours polaires s’empressent de monter sur la banquise nouvellement formée par Super Bébé. Ils sont maintenant sains et saufs.
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Pour montrer sa reconnaissance à Super Bébé, la famille Toublanc écrit les mots « Merci Super Bébé » sur la glace avec leurs griffes.
Du haut des airs, Super Bébé fait une splendide culbute pour les saluer une dernière fois.
Ensuite, il se rend rapidement au restaurant pour rencontrer Super Ver de Terre.
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Heureux de la réussite de leur mission, Super Bébé et Super Ver de Terre
dégustent un succulent poisson de neige tout en se disant que le soleil doit être ravi de leur exploit!
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l y a plusieurs années-lumière de cela, sur la planète des Germes, tout était dirigé par les patates.
Dans ce monde particulier, les pommes de terre labouraient les terres, les patates frites géraient les restaurants, les patates blanches travaillaient à la pouponnière et s’occupaient des patates cerises, les patates douces enseignaient dans les écoles patatières, les patates farcies faisaient rire les gens, les patates pilées, elles de leur côté, passaient leurs journées écrasées devant la télé. Les plus chanceuses étaient sans aucun doute
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les patates brunes qui passaient leur vie à se faire griller. Barak Opatate était président de la République Patatienne. Il ne sortait jamais sans ses gardes du corps, des patates au four bien enveloppées et excessivement chaudes. Par une journée comme une autre, Barak Opatate, qui déjeunait sur le balcon présipatentiel avec sa douce épouse, une frite Julienne, a remarqué que le symbole de la république, La Patate de la Liberté, avait disparu ainsi que la patate d’or qu’elle contenait.
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Pris de panique, il est sorti à toute vitesse de la Maison Brune. Son cerveau bouillonnait. Il était tellement furieux que sa pelure a même craquelé. Il était certain que c’était encore un coup monté de son ennemi de tous les temps, Guimauvezilla. Il a donc sonné l’alarme Patate rouge pour alerter son armée de Chips au ketchup et vinaigre, dirigée par le célèbre général Tubercule. Il a réuni ses troupes et leur a expliqué la situation : « Mes chers Chips succulentes, nous avons un grave problème! Guimauvezilla a volé notre Patate de la Liberté. Nous devons tout faire pour la
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récupérer. Bonne chance, soyez courageux, mais faites attention pour ne pas vous faire dévorer! » L’armée de Chips est donc partie directement voir Guimauvezilla, qui devait certainement être caché dans son repaire situé en plein cœur de New Patato. Guimauvezilla était paisiblement assis sur son somptueux trône, un monticule de guimauves fondues, quand un de ses gardes s’est précipité pour l’avertir que l’armée de Chips arrivait.
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Guimauvezilla, d’un rire simplement répliqué :
maléfique,
a
« Préparez nos lances guimauves chaudes, nous allons éplucher cette bande de « Fécu-lents » Pendant ce temps, Tubercule et son armée s’approchaient rapidement du repaire de l’ennemi juré de Barak Opatate. La confrontation était imminente. Tubercule a crié à ses troupes : « À la Bouffe! Nous allons cuisiner ce groupe de desserts gluants! »
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Après quinze minutes précises et un plan culinaire bien suivi, il n’y avait plus d’espoir pour les guimauves, elles étaient toutes cuites et transformées en carrés aux Chips Krispies.
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Il ne restait plus que Guimauvezilla qui, en désespoir de cause, a essayé de s’échapper avec la Patate de la Liberté. Mais il avait un énorme problème : il s’est rendu compte que maintenant qu’il était seul, c’était impossible pour lui de soulever son trésor. Le général Tubercule, qui pompait de la patate, s’est pointé devant un Guimauvezilla piteux et apeuré. Un combat sans merci s’est tout de même amorcé.
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« Tubercule
vs
Guimauvezilla » Lorsque le combat semblait perdu pour Guimauvezilla, il a regardé Tubercule dans les yeux tout en respirant très fort et a dit : « Tubercule! Je suis ton père, euh ta mère » « Oui, je le sais, et puis? » « Tu te souviens des bonnes pizzas que je te cuisinais? » « Oui, justement, tes pizzas à la pâte à modeler étaient « dégueulasses » et pas mangeables! »
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Alors, sans pitié, Tubercule a fait manger une grosse pizza à la pâte à modeler à sa pauvre mère déguisée en guimauve monstrueuse. Guimauvezilla s’est transformée en patate bleue, ce qui est la sorte de pomme de terre préférée de Tubercule. Tubercule a changé le nom de sa mère pour « Patatezilla » et ensemble, ils sont partis avec la Patate de la Liberté. À son retour à la Maison Brune, Barak Opatate a remercié son fidèle acolyte pour avoir sauvé le symbole de la République Patatienne et, tous ensemble, ils ont dansé la danse des Patates joyeuses.
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Cette histoire se passe en 1970 sur une planète lointaine, inconnue et jusqu’à ce jour encore inexplorée, où évoluaient plusieurs tribus de yetis. Sur une planète voisine nommée ParKoeur habitait une colonie de mammouths intellos enragés. Ce groupe extrêmement colérique et compétitif avait remporté, au siècle dernier, la coupe CdR, la course la plus dangereuse et extrême de tout l’univers qui avait lieu une fois à tous les cent ans. La course consistait à faire le tour complet de l’anneau qui entourait la planète DJ.
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Cet anneau, qui avait l’apparence d’un CdR ou d’un beigne glacé au chocolat noir, était rempli de pièges et d’obstacles. Il y avait entre autres un champ de légumineuses, des montagnes de feuilles lignées et des volcans en éruption de sirop d’érable. Cet anneau était aussi peuplé de créatures étranges, dont des insectes géants, des monstres visqueux et des nounours en jujube, réputés pour dérouter les compétiteurs en les attirant dans les profondeurs de la forêt sucrée. Après tant de temps d’attente, la journée de la plus grande course de toute la galaxie était enfin arrivée.
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La course était sur le point de commencer. À la ligne de départ, il y avait les yetis poilus, les mammouths intellos enragés, les tortues mangeuses de pneus, les sangliers volants et les macaques à trompe. L’ambiance était électrisante.
Les hippopotames majorettes dansaient, les spectateurs hurlaient et les concurrents se dévisageaient avec détermination.
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Subitement, un silence total s’est installé. La grenouille à bosses a levé le drapeau du départ. Aussitôt baissé, les coureurs sont partis en flèche et pouf! la grenouille s’est fait écraser. Rapidement, après que les tortues aient mangé leurs propres pneus, que les sangliers volants aient foncé dans un mur de briques et que les macaques à trompe se soient enfargés dans leur trompe, les yetis et les mammouths se sont détachés du groupe et ont pris la tête. Peu de temps après, ils sont arrivés dans la forêt sucrée et se sont retrouvés en face d’une quinzaine de nounours en jujube.
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Les nounours en jujube ont sauté dans les bras des concurrents et leur ont donné de gros câlins sucrés. Ils étaient tellement irrésistibles que, sans même le savoir, les yetis et les mammouths se sont fait hypnotiser par ces nounours maléfiques.
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Ils ont donné des mauvaises indications aux compétiteurs et les ont dirigés tout droit vers le volcan de sirop d’érable où se trouvait une cage en canne en bonbon. «Suivez-nous, ce chemin est plus rapide, vous serez les premiers à terminer la course. »
Sans hésiter, ils ont suivi les nounours sur le sentier volcanique. Ils ont traversé une rivière de gélatine, des montagnes de biscuits et un champ de suçons. Arrivés à l’entrée du volcan, ils ont pris l’ascenseur
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en guimauve qui les a transportés à la cage sucrée. Toujours hypnotisés, ils sont entrés dans la cage suspendue audessus d’un torrent de sirop d’érable bouillant. L’un des mammouths envoûtés s’est exclamé : « Hum! Ça sent vraiment bon! Ça me rappelle le pouding chômeur de ma grand-mère! » De son côté, le capitaine de l’équipe des yetis nommé Harold, qui détestait le sucre, s’est soudainement éveillé : « Moi, ça me rappelle les pattes de canard sucrées de ma mère. Ouachhh! Ma mère ne sait vraiment pas cuisiner! »
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Son assistante Luckie, sans plus tarder, a ajouté : « Qu’est-ce qui se passe? Il fait chaud ici! On dirait qu’on est dans une marmite bouillonnante! » Cette dernière réplique a sorti tout le monde de sa torpeur. Les concurrents ont décrété un conseil d’urgence. « Vite, il faut agir! » ont lancé les deux chefs d’équipe en même temps.
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« Il faut trouver une solution! » a ajouté Papy, l’assistant du capitaine des intellos enragés, d’un ton ferme. « Nous n’avons pas le choix de nous allier, sinon les jujubes vont nous garder prisonniers à tout jamais » a dit Harold. Sur un ton autoritaire, le chef des Mammouths a expliqué son plan d’évasion. Les deux équipes ont suivi ce plan à la lettre avec succès. Ils ont d’abord mangé quelques barreaux en canne pour créer une ouverture assez grande pour pouvoir passer. Ils ont ensuite fait balancer la cage d’un côté à l’autre jusqu’à ce qu’elle se décroche de son crochet. Ils sont sortis de la cage en
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courant, puis enfin, ils ont chanté en cœur une berceuse qui a endormi tous les petits nounours en jujube.
Les yetis et les mammouths s’apprêtaient à reprendre leur course mais ils ont constaté qu’ils faisaient face à un nouveau problème. En effet, pendant que les concurrents étaient hypnotisés, les nounours avaient lancé leurs véhicules dans la lave d’érable.
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Avec les barreaux de la cage, les mammouths et les yetis ont fabriqué un véhicule. Ils sont retournés au champ de suçons afin de les utiliser pour faire des roues. Ils ont pris une partie de l’ascenseur en guimauve pour faire des sièges. Les deux équipes ont utilisé le même véhicule pour continuer la course. Ils étaient les seuls à l’avoir terminée. Les mammouths et les yetis étaient maintenant amis! Les deux capitaines ont levé bien haut la coupe CdR!
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Ah, les méandres de la préadolescence! Les élèves de la 6e année sont les plus vieux dans une école primaire. Pour ma classe, c’est d’autant plus vrai car dans notre école, ils ne sont qu’un seul groupe dans ce niveau. Donc pas de compétition avec l’autre groupe à savoir qui est le plus mature. Par contre, il ne faut pas se le cacher, c’est aussi à cet âge que commencent les grands questionnements quant à leur rythme de croissance et qu’ils aiment se comparer. Pour les aider à apprivoiser leur puberté, mes élèves ont vécu une intervention éducative qui mettait l’accent sur le rythme unique de chaque être humain quant à ce « passage obligé » de la vie. C’est en ayant ce thème en tête conjugué avec l’approche du secondaire que les jeunes ont écrit leur conte en se laissant guider par leurs perceptions, leurs appréhensions face à cette prochaine étape. L’idéation de l’histoire a fait place à de belles discussions sur ce qui allait suivre à la fin de leur primaire. Voilà donc pourquoi leur récit a un caractère plus réaliste que fantaisiste! Je suis très heureuse de vous partager un peu de leur imaginaire, pas si irréaliste…
Annick Lépine,
Enseignante 6e année
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J
e m’en souviens encore clairement comme si c’était hier, pourtant cela fait déjà cinq ans. C’était le 15 avril 2011. Ma journée avait mal débuté. Je m’étais levé en retard. Enfin, c’est ce que je croyais. J’ai donc dû courir comme un fou pour ne pas manquer mon autobus. Arrivé à l’arrêt, j’ai regardé attentivement ma montre et elle indiquait 6h45, soit une heure avant l’heure de l’arrivée normale de mon autobus. J’ai donc voulu retourner chez moi pour déjeuner et me préparer,
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mais, comble de malheur, j’avais perdu ma clé. J’étais donc pris à l’extérieur. L’horrible climat du Québec s’est même retourné contre moi; il s’est mis à grêler. Pourquoi moi? J’ai donc marché jusque chez ma meilleure amie. « Salut toi, dis donc, tu es drôlement en avance! As-tu déjeuné? J’allais justement manger… » Ensuite, au bon moment, nous nous sommes rendus à notre école primaire, Émile-Nelligan.
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Il y avait de la fébrilité dans l’air… Pourquoi déjà? Parce que nous étions vendredi ou parce que nous allions visiter notre future école secondaire? Il est vrai que toute la semaine, nous avions parlé en classe de puberté et de sexualité! Tous nos sens étaient complètement éveillés. Subitement, la voix de la directrice a résonné dans l’interphone pour nous annoncer « Message aux 6e années, votre autobus est arrivée, veuillez vous rendre à l’autobus calmement. » C’est ainsi que nous sommes partis en direction de l’école secondaire Félix-Leclerc.
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Dans l’autobus, nous nous racontions des blagues et nous chantions des chansons à répondre. Tout le monde semblait très excité. De mon côté, une drôle de sensation, comme une démangeaison, m’énervait de plus en plus. J’ai attendu que l’autobus s’arrête pour me gratter. Ce geste fatal a fait éclater un gros bouton qui se trouvait sur le bout de mon nez. Je me suis donc retourné vers mon voisin de banc pour lui demander un mouchoir. Il s’est moqué de moi.
« Ouach! C’est dégoûtant! On dirait que tu as une troisième narine! »
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En entrant dans l’école, je me suis précipité aux toilettes pour éviter l’humiliation totale. Quelle erreur! À l’intérieur, il y avait « la gang » de brutes de secondaire 5. Ils m’ont mis la tête à l’envers et m’ont plongé dans une cuvette, tout ça juste pour le plaisir. Une fois séché, je suis allé rejoindre mon amie qui m’attendait patiemment. « C’était ben long, qu’estce qui s’est passé? »
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Je lui ai raconté mon premier contact avec les grands du secondaire, puis nous sommes partis à la hâte pour essayer de rejoindre notre groupe qui avait une longueur d’avance sur nous. Nous avons marché, marché et remarché, encore et encore, nous avons même couru, sans jamais retrouver notre groupe. Deux heures plus tard, après avoir dérangé un couple qui s’embrassait en plein milieu du corridor, avoir vu un plus vieux enfermer un petit dans son casier et nous être retrouvés au centre d’une partie de
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ballon-chasseur dans laquelle Maude et moi avons été transformés en cible et de laquelle nous nous sommes sauvés en courant, nous avons finalement retrouvé… les « FAMEUSES » toilettes des gars! Désespérée, Maude a poussé un long soupir et a éclaté en sanglots. « Est-ce ça le secondaire? Je ne veux plus jamais remettre les pieds ici! » « Je suis d’accord avec toi, c’est la pire journée de ma vie! Je déteste le secondaire! »
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À peine ma phrase achevée, la directrice s’est pointée. Au départ, elle nous a un peu effrayés : « Vous n’êtes pas dans votre cours? » nous at-elle dit d’un ton sévère. Puis en voyant notre détresse, elle a réalisé que nous étions les deux élèves manquants de l’école primaire. « Où étiez-vous, ça fait des heures qu’on vous cherche? » Maude a répliqué timidement : « Nous aussi! »
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« Nous nous sommes perdus! L’école est tellement grande. » Le directrice nous a alors accompagnés pour rejoindre notre groupe. Malgré que ce fut un stress intense, de retour à notre école nos émotions ont changé car nous sommes devenus des vedettes! Tout le monde nous demandait de leur raconter notre expérience de « vécu du secondaire »!!! Aujourd’hui, après cinq ans, ce souvenir me fait sourire. Mes années passées au secondaire ont été bien plus que cette mésaventure! Je m’y suis fait des amis sur lesquels je peux compter.
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J’ai beaucoup appris sur moi en étant entouré de tout le personnel de l’école. Je me suis impliqué dans les activités parascolaires comme l’équipe d’improvisation et je suis même dans le comité pour le bal de finissants. Bref, le secondaire c’est génial si on s’y laisse glisser doucement...
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Auteurs et illustrateurs
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001 Groupe de Mme Mélanie Boulanger
Laurent Tessier Zoé Thibeault Benjamin Tremblay Alvin Volcy Olga Zaborska
Safia Aziez Yan Bélanger Alycia Brissette Thomas Casu Maria El Basri Dominic Gibeau Mariska Gravel Médéric Hétu-‐Arpin Frédérique Labrie Kristofer Lafond Ève Lebrun Krystan L’Écuyer Mathieu Lefebvre Tristan Monette Éloïse Morissette Megan Rodrigue-‐Wilson David Sauvé Léanne Tessier Loïc Udvarhelyi
101 Groupe de Mme Dominique Vézina Steven Caron Daigle Cédrick Crosto-‐Jacques Luka Cuierrier Alyson Desjardins Zacharia Diarra Noémie Dupéré Ghali Lahlou Joanie Laporte Lili-‐Rose Leblanc Dorianne Leclair Mérédith Presseault Ikhlef Amine Regrag Jacynthe Tremblay Leïla Trudel Justin Roy
002 Groupe de Mme Sylvie Pinel
102 Groupe de Mme Geneviève Boucher
Stanya Bouzi Gabriel Casu Tommy Chevalier Billy Clouette Carl-‐Olivier Cossette Adrien Dorval Francis Giroux Fortier Léa Grigorescu Christian-‐Raphael Julien Sara L’Archevêque Mildred Marroquin Rodriguez Rose Plamondon Daphné Ricard Carpentier William Samoisette
Karl Boucher Layhïla Boucher Conserve Alexis Brisson Ariane Caza Aubin Benjamin Dionne Mylen Farrese Joey Généreux Gabrielle Lepage Yan Lévesque Élizabeth Mélara Brisson Justin Pichette
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Richer Foisy Narcisse-‐Tumba Kingani Camille Labrie Salomé Leblanc Kaëla Lévesque Mélodie Ouellet Olivier Paquet Sandrynn Robert Sarah Sauvé Justine St-‐Pierre Thérèsa Talbot Diana Tremblay Mathieu Trépanier
Jonathan Poirier Noémie Santos-‐Girard
201 Groupe de Mme Carole Turcot Maude Bélanger Catherine Bourdeau Francis Brière Ralph Canal Charles Katryn Chouinard Alexis Clouette Keenan Dalaroy Lou Debien Juliette Dinelle Florence Dupont Eliott Gignac Vincent Girard Rohi Kingani Ellie Lafond Laurent Lebeau Marguerite Lebeau Noah Ledevin Samuel Ouellet Joëlle Pagé Lory Shama Poteau Napoléon Olivier Rainville Ophélie Rainville Éliane Tremblay
401 Groupe de Mme Ghyslaine Ricard Méliane Barrière Mathieu Bertrand-‐Messier Laurence Bourdeau Laurianne Brière Florence Brisson Derrek Brunet Félix Chevalier Léilou Cuierrier Maxime De Grandmaison Cindy Desjardins Florence Dinelle Ève Fillion Joanie Gagnon Jimmy Généreux Vincent Gougeon-‐Charette Vicky Lafond Thierry Lavoie Victor Lebeau Félicia Leblanc Brandon Lemus Quirion Jade Sami-‐de-‐Chantal Vanassa Viger-‐Lavoie
301 Groupe de Mme Françoise Pilon Brandon Allaire Antoine Blanc Samuel Bois Samantha Damas Camille Dansereau Tommy Dechamplain Océane Donato Wassim El-‐Tannir
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501 Groupe de Mme Nathalie Lafrance
601 Groupe de Mme Annick Lépine
Simon Barrière Isabel Blanc Antoine Casimir Cassandre Corriveau William Côté Chloé Dalaroy Samuel Debien Noémie Deschamps Rosalie Dionne Catherine Dupont Jacob J.M. Farrese William Gareau Ariane Gingras Olivier Grenon Colin Lachapelle Maxim Lamoureux Maël Ledevin Maxime Lespérance Maude Levesque William Loiseau Marc-‐Antoine Marandola Shawn Murray Meilleur Marilou Pagé Sandryne Patriarco Nicolas Sauvageau Zachary St-‐Gelais Émilie Trépanier Michael Vincent Chouinard
Frédéric Châteauneuf Myriam Cholette Maxime Chouinard Zachary Dagenais Jade Demers David Desjardins Jarlène Doxy-‐Jules Guillaume Faulkner Providence Foisy Alexandre Gagné William Gagné Marie-‐Pier Gagnon Rosalie Gagnon Andréanne Hébert Marc-‐Olivier Hutting Marie-‐Pier Lauzon Marjorie Lavoie Charlie Leblanc Emmanuelle Lepage Cloé Mallette Joannie Martin Mathieu Mireault Rosie Morrissette Valérie Tremblay Marianne Trépanier
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Narration, personnages et bruitage
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Lili et le monde merveilleux Narration : Félix Chevalier Princesse Lili : Maria El Basri Dinosaure-chien : Dominic Gibeau Mario le Zombie : Tommy Chevalier
Le dragon sans feu Narration : Dorianne Leclair, Ghali Lahlou, Cédrick Crosto-‐Jacques, Joey Généreux, Alexis Brisson, Ariane Caza-‐Aubin Bruits des dinosaures : Steven Caron Daigle, Alyson Desjardins, Lili-‐Rose Leblanc Musique douce : Cédrick Crosto-‐Jacques, Noémie Dupéré, Jacynthe Tremblay Bruit de pas et porte : Luka Cuierrier, Ghali Lahlou, Mérédith Presseault Dragon qui mange les lucioles : Zacharia Diarra, Joanie Laporte, Dorianne Leclair Dragon qui boit : Luka Cuierrier, Justin Pichette Dragon qui mange ses chips : Karl Boucher, Joey Généreux, Jade Caissy, Jonathan Poirier Horloge et carillon : Layhïla Boucher Conserve, Gabrielle Lepage, Ariane Caza-‐Aubin, Justin Pichette Bouilloire qui siffle et crépitement du feu : Alexis Brisson, Benjamin Dionne, Élizabeth Mélara Brisson Bruits de becs : Mylen Farrese, Yan Lévesque, Noémie Santos-‐Girard
Le mystérieux secret du chevalier Narration : Lou Debien, Ellie Lafond, Joëlle Pagé, Ophélie Rainville Wichong : Noah Ledevin Dragon : Francis Brière Bruitage : Eliott Gignac, Olivier Rainville, Ralph Canal Charles
Ours polaires en péril Narrateur : Olivier Paquet Super Bébé : Camille Labrie Super Ver de Terre : Sandrynn Robert Le vent : Justine St-‐Pierre
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La planète des Germes Narration : Méliane Barrière, Félix Chevalier, Léilou Cuierrier, Cindy Desjardins, Thierry Lavoie, Victor Lebeau, Brandon Lemus Quirion, Vanessa Viger-‐Lavoie Barak Opatate : Jimmy Généreux Guimauvezilla : Florence Brisson Général Tubercule : Vincent Gougeon-‐Charette Bruitage : Cindy Desjardins, Victor Lebeau, Florence Brisson, Vincent Gougeon-‐Charette La course CdR Narration : Simon Barrière, Catherine Dupont, Maël Ledevin, Maude Levesque, William Loiseau Mammouth enragé : William Loiseau Luckie, Harold, Papy et les nounours maléfiques : Sandryne Patriarco
La visite Narration et personnage principal: Zachary Dagenais Maude : Andréanne Hébert Directrice de l’école primaire, directrice de l’école secondaire, ado dans l'autobus : Charlie Leblanc Chœur : Frédéric Châteauneuf, Maxime Chouinard, Guillaume Faulkner, Providence Foisy, Alexandre Gagné, Marie-‐Pier Gagnon, Marie-‐Pier Lauzon, Emmanuelle Lepage, Cloé Mallette, Joannie Martin, Mathieu Mireault, Valérie Tremblay, Marianne Trépanier
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Achevé d’imprimer au mois d’avril de l’an 2011 sur les presses de Sprint Média à Montréal, Québec
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