"La Lumiere du son" or "Music Icons" by Marion Kalter

la lumière

du son photos marion kalter prĂŠface de pierre boulez

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préface Pierre Boulez

Je feuillette ce riche album - et je doute que beaucoup de personnes le parcourent avec les mêmes sentiments que ceux que j’éprouve. Beaucoup de ces artistes ici piégés par l’objectif, je les ai connus, relativement peu ou beaucoup fréquentés. Avec un certain nombre d’entre eux j’ai travaillé et gardé des souvenirs plus profonds que ceux d’une simple rencontre. A tout ceci s’ajoutent les disparitions, plutôt nombreuses après tant d’années, si bien que je pense au mot de Claudel, le Bottin de Josaphat ... Mais, heureusement, il reste suffisamment de vivants pour que les souvenirs soient encore nourris par le présent.

D’un point de vue moins personnel, plus distant, j’ai tendance à classer ces portraits en deux catégories bien distinctes: ceux, instantanés, saisis en pleine action, témoins direct, saisis dans le geste professionnel, dans le comportement forcément sans apprêt; ceux, probablement non moins instantanés, qui supposent un moment de suspension, de pose, provoquant ainsi la parade ou la méfiance.

Quid du photographe, cet interlocuteur muet et privilégié auquel vous lie un pacte de très courte durée ? C’est son talent, voire son génie, de capter l’instant où tous les paramètres sont réunis pour révéler non pas tellement l’insoupçonnable - c’est rarement son rôle - que l’instant qui dépasse l’instant: l’instant non pas figé, mais saisi. Qu’il s’agisse de l’instant professionnel ou de l’instant du quotidien, les portraits sont un “paysage choisi”, pour citer Verlaine.

Ce paysage, on y flâne, on s’y arrête, on regarde les détails, on les analyse, on en refait la synthèse, bref on y ajoute une dimension du temps qui enrichit cette présence arrêtée.

Feuilleter l’album de Marion Kalter, c’est bien plus que regarder des portraits de musiciens, voire des natures mortes (instruments ou partitions), c’est entrer en contact profond avec le monde insondable de la musique et des musiciens.

Paris, décembre 2007

Souvent, avant une répétition d’orchestre, le photographe me demande si je l’autorise à prendre des clichés pendant le travail et je réponds toujours: oui, pourvu qu’il n’y ait pas interférence dans la communication que je dois avoir avec les musiciens. Car, au bout d’un très court laps de temps on s’implique totalement dans le travail, on s’immerge dans l’œuvre sans restriction, ce qui est encore plus rapide et plus profond s’il y a un gros travail technique à fournir; l’objectif du photographe et le photographe lui-même disparaissent alors totalement du paysage mental: c’est ainsi qu’on est révélé de la façon la plus aiguë.

Les autres portraits, n’en sont pas moins révélateurs. J’ai parlé de parade ou de méfiance: cela est, peut-être, légèrement exagéré. Mais, tout de même le sujet est absolument conscient, à la fois de l’objectif et de la personne qui le manipule. Cela engendre nécessairement une attitude, quelle qu’elle soit, révélatrice sinon du caractère de la personne observée, tout au moins de ces réflexes auxquels il est en train de recourir pour “faire face”.

On pourrait s’attacher encore à des domaines plus restreints: les artistes d’une part, qui ont l’habitude d’être photographiés, interprètes d’opéra, entre autres, ont décidé en eux-mêmes d’un certain comportement - le “faire face” leur est facilité par l’accoutumance; d’autre part, les artistes, compositeurs par exemple, saisis dans leur domicile où ils se sentent protégés, d’une autre façon, par l’environnement familier: cet environnement les décrit autant qu’il les absorbe.

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intention marion kalter

Ayant un lien de parenté avec Kurt Weill par mon père, d’origine viennoise par ma mère, par ailleurs née à Salzbourg dans une famille mélomane et élevée aux Etats-Unis et en France, j’avais de fortes prédispositions pour la musique, bien que n’étant douée pour aucun instrument en particulier. Jeune femme, mes deux meilleurs amis étaient pour l’une choriste à l’Opéra Garnier et pour l’autre clarinettiste américain lié à Nadia Boulanger et à Aaron Copland. J’ai fait des études d’histoire de l’art aux Etats-Unis et en Italie, et j’ai pratiqué la peinture.

Cette attirance pour l’image s’est déplacée sur la photographie. Ma famille était exilée, polyglotte. Je suis devenue orpheline à l’adolescence, j’ai donc à travers la musique à la fois retrouvé une ambiance cosmopolite et reconstitué une famille.

La plupart des photos existantes sur la musique sont des portraits mis en scène ou des photographies de spectacle, généralement prises à l’occasion des dernières répétitions. Dans la musique, il y a un principe absolu : pas de bruit et ne jamais déranger le travail en cours. Dérogeant à la règle, je me suis souvent immiscée dans ces séances, et très tôt, j’ai inscrit mon travail dans une démarche de « présence-absence ». Ce qui m’attirait , c’était le travail en cours d’élaboration, à l’instar d’une cuisine de grand chef délicieuse dont on veut connaître le secret des recettes. Ce qui m’a conduite à photographier les premières répétitions, les coulisses et la transmission d’une tradition séculaire.

Telle une collectionneuse, je glanais au fur et à mesure de mes voyages, ces moments précieux en éprouvant la jouissance du « kleptomane ». J’aime ce proverbe gitan qui dit : « On possède ce que l’on voit ».

Musique et photographie n’ont pas besoin de traductions, ils traversent les frontières. Mon travail traduit mon désir de faire partager ces moments d’intimité entre les chefs et les instrumentistes, les jeunes prodiges et les grands maîtres, avec les divas dans les coulisses de grands théâtres.

Des moments fugitifs qui se déroulent comme un fil d’Ariane pour parler de la musique.

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La compositrice Germaine Tailleferre du groupe des six, chez elle Ă Paris en 1979 (avec un portrait de Bach sur le mur) 8

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Le compositeur et chef d’orchestre Manuel Rosenthal, élève et ami de Ravel, en coulisses à Paris, avec sa femme derriere lui, en 1997 Page suivante: gauche: Dans l‘orchestre à Lille. Froite: violon préparé dans la chambre sourde à l’IRCAM 10

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Le compositeur Olivier Messiaen à Villeneuveles-Avignon, été 1987, donne un cours de métrique grecque.

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Le compositeur Olivier Messiaen, lors de la répétition générale pour la création de son opera Saint-François d’Assise, à l’Opera Garnier avec le chef d’orchestre Seiji Ozawa en 1983.

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Pierre Boulez dans la salle modulable de l’IRCAM pendant les répétitions de Répons en 1984 16

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Le compositeur Luciano Berio écoute la répétition de son oeuvre dirigée par son ami Pierre Boulez,à Paris, en 1983 18

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Le compositeur Luciano Berio dans sa loge après un concert où il vient de diriger ses oeuvres à Paris, Salle Pleyel, en 1983 20

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Gauche: Le compositeur Franco Donatoni Ă Paris, en 1988 Le compositeur Luigi Ono au centre culturel suisse Ă Paris, en 1987 22

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Le compositeur Karlheinz Stockhausen au festival de Salzbourg en 1995 24

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Le compositeur Karlheinz Stockhausen devant sa console en rĂŠpĂŠtition au festival de Salzbourg en 1995 26

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Karlheinz Stockhausen et Pierre Boulez à l’Ircam, Paris 1983 28

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le compositeur Iannis Xenakis avec la maquette de son polytope à Paris en 1984, et à droite dans son atelier avec le masque d’Agamemnon 30

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Le compositeur Henri Dutilleux chez lui sur l’île Saint Louis à Paris en 1987, ici avec sa femme, la pianiste Geneviève Joy 32

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Le compositeur Gyorgy Ligeti en rĂŠpĂŠtition au mozarteum, festival de Salzbourg, 1993.

Page suivante: avec le compositeur Gyorgy Kurtag, en 1993 34

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le compositeur Gyorgy Kurtag au festival de Salzbourg en 1995, et à droite en répétition avec sa femme pianiste Marta au Mozarteum à Salzbourg en 1993 38

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Le compositeur Peter Eotvos en répétition au Théâtre du Chatelet à Paris, en 1989 40

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Le compositeur John Cage à Paris dans l’appartement de Dorothea Tanning en 1981 42

Le compositeur Krystof Penderecki dirige une de ses oeuvres à la maison de la Radio à Paris en 1989 43

Le compositeur Witold Lutoslawski en coulisses Salle Pleyel Ă Paris, en 1988 44

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Le compositeur et chef d’orchestre Leonard Bernstein en compagnie du compositeur Lukas Foss au Lincoln Center à new york en 1981 et à gauche pendant un cours à l’académie de Fontainebleau 46

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Pierre Boulez dirige une oeuvre de Eliot Carter à l’IRCAM avec des solistes de l’Ensemble Intercontemporain, Paris, 1985 48

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Le compositeur Eliot Carter surveille la répétition d’une de ses oeuvres pendant le festival Présences au Theatre des Champs Elysées à Paris en 1991 50

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Le compositeur Aaron Copland au piano dans sa maison dans les Catskills près de ew York, en 1986 52

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Le compositeur Aaron Copland chez lui assis a table en 1986 54

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Le compositeur Steve Reich et sa femme, la videaste Beryl Korot, à Paris en 1993.

Page suivante Le compositeur John Adams en répétition à Paris avec l’Ensemble Intercontemporain au théâtre du Châtelet en 1993 56

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Le compositeur Philip Glass à Paris en 2002 Page suivante Le compositeur MaurizioKagel joue dans son opera “Entr’acte” à l’Opera Comique à Paris, en 1988 60

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Le compositeur Hans Werner Henze, à l’Opéra Comique à Paris, en 1984 et à gauche au Mozarteum de Salzbourg en 2002 64

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Le compositeur Wolfgang Rihm au Mozarteum de Salzbourg en 2000 66

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Le compositeur Alfred Schnittke au Mozarteum Festival de Salzbourg 1990 68

Le compositeur Michael Tippett à la ferme du buisson, à oisiel près de Paris pour la préparation de son opéra “Le jardin labyrinthe” en 1994 69

Le compositeur Toru Takemitsu Ă la salle Pleyel Ă Paris en 1989 70

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Le compositeur Jean Françaix chez lui à Paris en 1997 72

Le compositeur Pierre Henry chez lui à Paris en 2003 73

Le compositeur Pierre Schaeffer chez lui Ă Paris en 1991 74

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Le compositeur Andre Boucoureechliev chez lui en 1984 76

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Avant la page precedente Dans l’auditorium de la Sorbonne chef et orchestre Page précédente: Daniel Barenboim dirige en 2004 au Théâtre du Chatelet, et Sir Simon Rattle dirige au festival de Salzbourg en 1993 ci-dessus: Sir George Solti dirige au festival de Salzbourg en 1996 86

Le chef Kent agano répète une dernière fois avec les choeurs pour Oedipus Rex de Stravinsky dans une salle de répétition au festival de Salzbourg 87

Lorin Maazel pendant un moment de detente au festival de Salzbourg en 1984 88

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Le chef Carlo Maria Giulini dirige l’orchestre de Paris à la salle Pleyel en 1996 90

Le chef d’orchestre Colin Davis au theâtre du Châtelet. Colin Davis dirige Berlioz avec l’orchestre philharmonique de radio France au théâtre des Champs Elysées en 2004: on lui demande ce que Berlioz aurait pensé de son interprétation: “I shall ask him soon...” (“je lui demanderai bientôt) 91

Le chef William Christie en coulisses avant la représentation du “Malade Imaginaire” de Marc-Antoine Charpentier au théâtre du Chatelet en 1990 et au théâtre des Champs Elysées en 1993 Page suivante Le chef Sergiu Celibidache dans la loge de la salle de concert Gasteig à Munich avant un concert en 1995 92

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sir George Solti répète les noces de Figaro au théâtre des champs Elysées à Paris en 1994 96

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Le chef d’orchestre Erich Leinsdorf en répétition à Paris en 1991 page suivante Claudio Abbado dirige les Gurre Lieder de Schönberg dans la Felsenreitschule au festival de Salzbourg en 1996 98

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Claudio Abbado étudie une partition pendant une répétition au festival de Salzbourg en 1996 102

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Ricardo Muti dans un moment de dĂŠtente dans les coulisses du petit festspielhaus avant une reprĂŠsentation de cosi fan tutte en 1990 104

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Seiji Ozawa en répétition au festival de Salzbourg en 1997 Gustavo Dudamel 106

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pages précédentes: Georges Prêtre, à 80 ans, dirige la symphonie fantastique de Berlioz avec l’orchestre philharmonique de Vienne au festival de Salzbourg en 2004 Pierre Boulez donne un cours de direction d’orchestre au jeune Daniel Harding à la cité de la musique à Paris en 1996 114

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nikolaus Harnoncourt avec l’orcheste philharmonique de Vienne au festival de Salzbourg en 1995 et page de gauche en 2002 116

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Christian Zacharias pendant une répétition au Théâtre des Champs Elysées à Paris en 1991 120

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Maurizio Pollini salue après un concert au théâtre du Chatelet en 2003 122

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Alfred Brendel avant un concert salle Pleyel en 1996 124

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Rudolf Serkin salue à la fin d’un concert salle Pleyel, Paris 1985 126

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Claudio Arrau avant un concert dans sa loge au théâtre du Châtelet en 1986 128

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Svjatoslav Richter en coulisses aux rencontr²es de la grange de Meslay près de Tours en 1985 130

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Murray Perahia à la sortie de son concert salle Pleyel à Paris en 1984 rentre dans la 2CV d’André Furno 132

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nikita Magaloff après un concert aux “moments musicaux” à la Baule en 1990 134

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Martha Argerich avant un concert au festival de la Roque d’Anthéron en 1988 et au piano à la Cité de la Musique, Paris 136

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Vlado Perlemutter salue a la fin d’un concert au theatre du chatelet a Paris en 1987 138

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Richard Goode répète à la Cité de la Musique en 1996 140

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Radu Lupu au festival de Salzbourg en 1996 142

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Yvonne Loriod et Olivier Messiaen à Avignon écoutent un récital du pianiste Pierre Laurent Aimard en 1987 144

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Isaac Stern dans un moment de dĂŠtente sent le parfum de son cigare, Paris 1982 148

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Page précédente Isaac Stern ajuste son archet et inspecte son état pendant le festival d’Evian en 1990 Anne-Sophie Mutter en visite à Paris dans sa chambre d’hotel en 1995 152

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Portrait de Mstislav Rostropovitch chez lui Ă Paris en 1994 154

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Portrait du violoniste Vadim Repin Ă Paris en 1983 156

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Jacques Chirac reçoit Yehudi Menuhin accompagné d’une cohorte de photographes à la Mairie de Paris en 1984 158

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Yehudi Menuhin devant une partition Ă Fontainebleau en 1997 160

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Sandor Vegh dans la loge du Mozarteum à Salzburg pendant l’entracte de son concert en 1993 162

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Au theatre du Chatelet à Paris représentation du Ring de Wagner dans la mise en scène de Bob Wilson avec dans la fosse l’Orchestre de Paris en 2005 170

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Sur les toits de l’Opera Garnier, Fête d’anniversaire du pupitre des alti dans les choeurs de l’Opera A droite: Coulisses du theatre du Chatelet apres la representation de Lulu de Alban Berg avec Wolfgang Schoene(dans le rôle de Dr Schoen), Paricia Wise (dans le rôele de Lulu) et Hans Hotter (dans le role de Schigolch) en 1991 172

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La soprano atalie Deaasy après la derniere représentation d’Ariane à naxos de Richard Strauss au festival de Salzbourg le 31 aout 2001 174

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La Clemence de Titus dirigĂŠe par Gustav Kuhn et mis en scene par Karl & Ursel Hermann au festival de Salzbourg avec Patricia Schuman et Vessselina Kassarova en 1997 176

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Jessye norman pendant un recital au theatre des champs elysees a Paris en 1984 178

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a droite: Le tenor Placido Domingo au festival de Salzbourg dans “Le Bal Masque� en 1990 180

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Christine Schaefer avant une représentation de l’Enlèvement au Sérail au festival de Salzbourg en 1997 Page suivante Vue depuis les coulisses des salutations a la fin de la représentation des noces de Figaro mis en scène par Christoph Marthaler au festival de Salzbourg en 2001 182

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Le baryton Bryn Terfel pendant une conference de presse a Salzbourg en compagnie de son fils, pendant les representations du Don Giovanni dirigÊ par Daniel Barenboim avec la mise en scène de Patrice Chereau en 1995 186

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Le baryton Mathias Görne dans les coulisses du petit Festspielhaus à Salzbourg se prépare dans les coulisses pour lerôle de Papageno dans “La flûte enchantée” 188

Le Tenor Ian Bostridge “en lévitation” au Mozarteum de Salzbourg en 2002 189

La soprano Elisabeth Schwarzkopf de passage Ă Paris en 1983 190

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Dietrich Fischer-Dieskau et Julia Varady dans la Felsenreitschule au festival de salzbourg en 2005 192

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Portrait de la mezzo Regina Resnick, festival de Salzbourg en 1998 194

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Le tenor mexicain Rolando Villazon dans les coulisses du theatre du Chatelet à Paris en 2003 Page suivante La soprano June Anderson pendant une répétition salle Pleyel à Paris en 1986 Apres la page suivante Gwyneth Jones et kent agano se detendent pendant un entracte lors d’une repetiton au Festival de salzbourg en 1996 196

La soprano russe Anna nebretko avant de s’habiller pour le role de Donna Anna dans Don Giovanni à Salzbourg en 2003 197

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Bob Wilson prÊsente au public du festival de Salzbourg l’elaboration de ses mises en scene Salzbourg 1996 204

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Gerard Mortier et Peter Sellars apres la derniere repetiton de Tristan et Isolde à l’opera Bastille à Paris en 2005 206

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Gabriel Dussurget, fondateur du festival d’Aix en Provence en visite a Paris en 1988 208

Le metteur en scène Peter Stein lors d’une conférence de presse pour le festival de Salzbourg a l’ambassade d’Auriche en 1992 209

Le metteur en scene Patrice Chereau pendant les repetitions du Don Giovanni au Festival de Salzbourg en 1995 210

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Rolf Lieberman en visite a Salzbourg pour la creation d’une de ses oeuvres pour violon jouee par Lorin Maazel en 1998 212

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Gerard Mortier lors de la derniere de Ariane a naxos, terminant ainsi les dix annĂŠes en tant que directeur artistique du festival de Salzbourg, le 31 aout 2001 214

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Paul Sacher et Pierre Boulez a Paris au centre culturel suisse en 1987 216

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Paul Sacher pendant un colloque dedie a Arthur Honneger a la Sorbonne a Paris en 1996 218

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pages précédentes: nadia Boulanger et au piano le jeune pianiste Emile aoumoff.

Au mur, une photo de sa soeur, la compositrice Lili Boulanger, prix de Rome.

Le violoniste et pédagogue Felix Galimir donne un cours à l’académie Festival des Arcs en Haute savoie en 1988 224

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Une master class avec le baryton Thomas Quasthoff au Mozarteum a Salzbourg en 1995 226

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Avant la page precedente: cours de Dimitri Bashkirov au conservatoire de Musique a sParis en 1990.

Page precedente Cours de Tatiana nikolaeva au Mozarteum de salzbourg en 1993 Ci-contre: __ Cours de bruno Rigutto avec Laure Favre Kahn aux rencontres de Piano de Saint Jean de Luz en 1991 Page suivante: Cours ede Milton Babbitt a la Julliard School of Music de new York en 1986 232

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© 2009 Verlhac Editions - Première publication française 2009 Verlhac Editions 41 rue d’Artois 75008 Paris - France www.verlhaceditions.com contact@verlhaceditions.com © Préface: Pierre Boulez © Autres textes: Marion Kalter Conception graphique: Verlhac Editions ISBN: ISSN: Imprimé en Chine Dépôt légal: avril 2009 Tous droits réservés. Aucune partie de cette édition ne peut être reproduite, stockée ou diffusée sous quelque forme que ce soit, électronique, mécanique, photocopie, enregistrement, ou tout autre support, sans l’autorisation préalable écrite de Verlhac Editions.

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