MONTRÉAL
SUIVI PAR HANIA PROKOP
2013/2014
MATHIEU BELEN
ÉCHANGE À MONTRÉAL ANNÉE UNIVERSITAIRE 2013/2014
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
D’UN OCÉAN À L’AUTRE PAGE.02
VIVRE À MONTRÉAL PAGE.06
ÉTUDIER À L’UQAM PAGE.16
IL N’A PAS QUE MONTRÉAL NON PLUS PAGE.28
ET PUIS C’EST LA FIN POUR UN TEMPS PAGE.36
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Partir à l’étranger, une idée folle qui ne serait pas si facilement réalisable sans l’aide d’un échange universitaire. Une occasion unique de pouvoirpartir étudier une nouvelle ville, une nouvelle culture à l’autre bout du monde (ou presque). Mais pourquoi avoir choisi Montréal ? Une chose est sur ce n’est pas pour le climat ou le dépaysement. Mais plus pour une facilité d’accès, une proximité avec l’Amérique et un enseignement de qualité. Une ville aux mille clichés au pouvoir attractif indéniable. Un cursus universitaire qui se plaçait dans la lignée de mon parcours personnel, du «design
d’environnement». Une façon de pouvoir s’échapper un peu de l’architecture pour s’ouvrir à de nouvelles disciplines connexes. Mais surtout de nouvelles rencontres et pourquoi pas une future échappatoire au travail en France. À ce stade de mon voyage, la question restait entière... Dans ce rapport, j’exposerai de manière spontanée mon séjour au Canada, à travers des récits et des conseils pratiques qui permettront aux futurs étudiants souhaitant partir de s’informer facilement sur tous les aspects de la vie montréalais et les alentours. Et tout commence par la découverte de Canada. Bonne lecture !
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D’UN OCÉAN À L’AUTRE
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MILLIONS DE KILOMÈTRES CARRÉS
3,5
35 CANADA
MILLIONS D’ HABITANTS AU
10 PROVINCES 3 TERRITOIRES KILOMÈTRES D’UN 5500 OCÉAN À L’AUTRE 04
$ CAD
HABITANTS AU KILOMÈTRES CARRÉS
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CAPITALE
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OTTAWA
+ GRANDE VILLE
TORONTO LANGUES OFFICIELLES
ANGLAIS (58%) (22%) FRANCAIS
MONARCHIE REINE ELISABETH II
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01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
Colombie-Britannique Alberta Saskatchewan Manitoba Ontario Québec Terre-Neuve-et-Labrador New-Brunswick Nouvelle-Écosse Île-du-Prince-Édouard
11 Territoire du Yukon 12 Territoires du Nord-Ouest 13 Nunavut
8 MILLIONS D’HABITANTS AU QUÉBEC
1,67
MILLIONS DE KILOMÈTRES CARRÉS
70 QUÉBEC
MILLIONS D’HECTARES
DE FORÊTS AU
07 06 10 08
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MONTRÉAL
4500 FLEUVES & RIVIÈRES
5
HABITANTS AU KILOMÈTRES CARRÉS
CAPITALE
QUÉBEC + GRANDE VILLE
MONTRÉAL
LANGUE OFFICIELLE
(79%) FRANCAIS
+ GRANDES DES PROVINCES DU CANADA 05
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Fini les angoisses d’avant départ, place à l’anxiété et aux peurs de l’inconnu. Arriver dans un nouveau pays, dans une nouvelle ville, dans une nouvelle culture n’est jamais facile, on perd ses repères, ses habitudes, rien à faire on est déboussolé. Mais rapidement, les angoisses s’effacent pour laisser place à une nouvelle vie, pour un temps... Une certaine excitation prend le dessus à chaque fois que l’on regarde autour de soi. Je crois me souvenir que je commençais toutes mes phrases par : « regarde çà, c’est fou ! ». Une excitation à découvrir la ville et ses coutumes dans les moindres détails, s’imprégner au maximum de cette nouvelle couture dans le
temps qu’il nous est imparti. Alors le quotidien prend le dessus, les différentes démarches administratives, les différentes formalités vous font revenir sur terre l’espace d’un temps. Puis tout recommence, on découvre de nouvelles places, de nouvelles activités, de nouveaux quartiers, on se dit qu’en fait on n’avait rien vu de la ville dans laquelle on vit et cette excitation des premiers jours revient. Et quand on s’arrête, on s’émerveille de tout ce qui fait le charme de cette nouvelle vie, un ailleurs qui nous dépayse et qui nous transforme. Bienvenue à Montréal !
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VIVRE À MONTRÉAL Ensuite, vous pourrez faire une demande de permis d’étude, qui dans mon souvenir demande à peu près les mêmes pièces. À la suite de cela, une lettre vous sera envoyée, Commençons par le commencement, les vous permettant de récupérer votre permis papiers. Cette partie-ci commence bien d’étude à la douane canadienne une fois avant de partir, l’entrée sur le territoire ca- arrivé à Montréal. nadien et québécois demande réclame de nombreuses formalités.
LES FORMALITÉS
L’ASSURANCE MALADIE
LE CAQ & LE PERMIS D’ÉTUDE Avant toute chose l’obtention des papiers d’immigrations peu prendre un certain temps, demandez les le plus vite possible une fois la lettre d’acceptation de l’UQAM reçue. De nombreux échanges postaux seront nécessaires tout n’est pas encore informatisé. Pour commencer, il vous faudra un Certificat d’acceptation du Québec, c’est le document le plus long à obtenir, il demande de nombreuses pièces telles qu’une preuve de ressource financière ou encore la lettre d’acceptation de l’UQAM…
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Il est bon de savoir qu’il existe une entente entre le Québec et la France concernant les régimes d’assurance maladie. Afin de pouvoir en bénéficier, il vous faudra remplir le formulaire d’entente avant de partir. Attention, il faut absolument le faire avant de quitter le territoire, car ce document requiert une signature de l’ENSAG et de la caisse d’assurance maladie de votre région. Une fois ces papiers obtenus, il faudra vous rendre à la régie d’assurance maladie du Québec à Montréal afin d’obtenir votre carte d’assurance moyennant une longue file d’attente au début de l’année.
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Ahuntsic-Cartierville Anjou Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce Lachine Lasalle Le Plateau-Mont-Royal Le Sud-Ouest L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève Mercier-Hochelaga-Maisonneuve Montréal-Nord Outremont Perrefonds-Roxboro Rivière-des-Prairies-Pointes-aux-Trembles Rosemont-La Petite-Patrie Saint-Laurent Saint-Léonard Verdun Ville-Marie Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension
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4 MILLIONS D’HABITANTS A MONTRÉAL 13
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L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL (UQÀM)
HABITANTS AU KILOMÈTRES CARRÉS
KILOMÈTRES CARRÉS
19 ARRONDISSEMENTS 15 MUNICIPALITÉS INDÉPENDANTES
MONTRÉALAIS(ES) LANGUES PARLÉS BILINGUES (53%)
(29%) FRANCAIS
ANGLAIS (13%)
FESTIVALS 400 PAR AN
350000 ÉTUDIANTS INSCRITS
+ GRANDE DES VILLES QUÉBECOISES 09
LES TRANSPORTS
Si vous êtes adepte du métro ou du bus, il vous faudra alors une carte OPUS, cela vous évitera de prendre des tickets à l’unité. Tout comme la carte de la RAMQ, il faudra prendre votre mal en patiente, car une très longue file d’attente vous attend… Vous bénéficierez d’une réduction étudiante sur les abonnements qui s’avère très intéressante quand on voit le prix plein tarif.
À Montréal, il y a toute sorte de transport en commun, vous pourrez utiliser le vélo, le bus ou encore le métro. Chacun ayant ses avantages, mais aussi ses désavantages. À Montréal, se déplacer en transport en commun reste très couteux, mais c’est une Le dernier moyen de se déplacer, surtout obligation quand il fait -30°C… l’hiver quand le métro est fermé et que tu ne veux pas attendre le bus de nuit, c’est Tout d’abord le métro, c’est le meilleur le taxi. Il y en a des milliers, on peut les moyen de se déplacer l’hiver, car une fois appeler, les texter, il y a même des applidans les souterrains on a plus besoin d’en cations qui te permettent de savoir où est sortir. Il y a 4 lignes, les plus importantes le taxi le plus proche. Et c’est abordable ! étant l’orange et la verte (bon à savoir pour en moyenne entre 7 et 15$ pour un taxi, j’ai la recherche d’un appartement). rarement payé plus cher. Le bus quand a lui permet de desservir toutes les zones délaissées par le métro, mais aussi de se déplacer quand celui-ci est fermé (tard le soir ou tôt le matin) des bus de nuit réguliers prennent alors le relais. LIENS & CONSEILS PRATIQUES Le vélo est assuré par le programme BIXI et vous permettra de vous déplacer librement pendant 30 min avant de devoir déposer et reprendre un nouveau vélo (il y a 411 bornes dans la ville). Les vélos sont retirés des rues pour la période hivernale, il faudra alors prendre le bus ou le métro. Vous pouvez souscrire un abonnement BIXI journalier, mensuel ou annuel.
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Faite faire votre carte Opus rapidement pour les transports en commun. Prenez un maximum le vélo quand il fait encore bon, c’est un bon moyen de découvrir la ville. Et n’ayez pas peur de prendre le taxi l’hivers, c’est un gain de temps et d’effort pour un prix dérisoire quand on est 4. Carte Opus et réseau de transport en commun : www.stm.info/fr Abonnement vélo Bixi : www.montreal.bixi.com
LES MODES DE VIE La première chose que tu dois faire quand tu changes de ville, c’est trouver un logement, un nid douillet qui te permettra de passer l’année sereinement. Mais la difficulté est de trouver un appartement dans une ville que tu ne connais pas, dans des quartiers que tu ne connais pas, avec leurs points forts et leurs faiblesses. Une multitude de questions te traversent alors la tête, va-t-il être dangereux ? Il y a-t-il des activités intéressantes et toutes les commodités à proximité ? Suis-je près des transports en commun ? Autant de critères à étudier avant de faire son choix. Mais la question la plus importante reste tout de même, quel lieu ai-je envie d’habiter ? Un appartement seul, une résidence étudiante ou une colocation ? Après un an passé dans cette métropole je peux aisément répondre à ces questions.
C’est le choix qu’énormément d’étudiants font en arrivant au Québec. C’est un choix temporaire, car nombre d’entre eux finissent par chercher une colocation… Vivre en résidence te permet de rencontrer une multitude de personnes venant de partout dans le monde, les chambres permettant jusqu’à 8 personnes en colocation. C’est aussi une manière de découvrir la ville à plusieurs. Malheureusement le confort de ces chambres universitaire reste sommaire et impersonnel. Le point fort de ses résidences est la proximité avec l’UQAM, pas besoin de marcher dans le froid le matin...
Pour ma part j’ai choisi la colocation et je reste persuadé que c’est le meilleur moyen de découvrir la ville le plus rapidement possible, découvrir les coutumes et les activités au travers de personne habitant de cette ville. Vivre en colocation permet de s’intégrer rapidement et se lier d’amitié afin de pouvoir partager la vie locale, mais aussi les diverses sorties organisées. De plus le loyer se retrouvera nettement plus abordable et vous pourrez plus aisément une Et pour commencer, je pense qu’il est chambre meublée, il y tant de voyageurs important de choisir le bon mode de vie. à Montréal que les offres varient à rythme Vivre seul, une option que je n’ai pas enviincroyable. sagée à mon arrivé, je n’ai pas rencontré de personne vivant seul à Montréal, les petits C’est à ce moment-là que la question du appartements étant plus rare et surtout plus choix du quartier se pose, quels sont les cher à mon goût. Je passerais donc direcmeilleurs quartiers où il fait bon vivre ? tement à la vie en résidence universitaire.
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un quartier impersonnel ou l’on sent la pression de la ville bien plus qu’ailleurs. Cela reste tout de même intéressant dans le cadre des cours, tout est à proximité et facilement accessible par les transports en Montréal compte 19 arrondissements commun. comme on a pu le voir sur la carte précédemment (page 10), mais ils ne sont pas tous intéressants à vivre dans le cadre d’un LE PLATEAU MONT-ROYAL échange. Je vais vous dresser le portrait des quelques quartiers qu’il me semble C’est le quartier français de la ville, mais intéressant à habiter, ou bien les quartiers aussi le plus agréable a mon goût. On est bien loin des gratte-ciel du quartier latin, que j’ai pu apprécier durant mon séjour. des rues froides et impersonnelles du centre-ville. C’est le quartier que j’affectionne le plus, j’habitais ce quartier. Il est VILLE-MARIE / LE QUARTIER LATIN délimité par 4 des principaux axes de la Ce quartier est le plus central de la ville, ville, au nord la rue St-Joseph, à l’est la rue c’est le lieu ou est implanter l’université De Lorimier, au sud la rue Sherbrooke et à du Québec à Montréal. C’est aussi le prin- l’ouest la rue St-Laurent. cipal lieu culturel de la ville, il regroupe les théâtres et salles de spectacle les plus J’affectionne cet endroit de la ville, par sa connues, mais aussi la majorité des festi- pluridisciplinarité, c’est un quartier aux vals tel que juste pour Rire, les Francofolies, multiples facettes créant une harmonie les festivals de jazz… C’est l’un des quar- entre tous les habitants, il jongle entre rue tiers, si ce n’est le quartier le plus actif de paisible de type résidentielle et rue festive la ville. Avec son architecture embléma- pour étudiant enivré, entre espace vert tique d’Amérique du Nord, vous pourrez paisible et espace construit hyper dynadéambuler au milieu des gratte-ciel et des mique. C’est un peu comme un village au milieu de la métropole. immenses.
LES QUARTIERS
C’est un quartier il fait bon aller voir un spec- Si vous cherchez un logement, c’est le quartacle ou pour aller en cours, mais je ne mis tier que je vous recommande, vous serez verrais pas habiter. C’est malheureusement charmé par son côté village authentique
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avec les escaliers en façade et les habitaROSEMONT tions en briques peintes ainsi que par tous les commerces de proximités. Et tout ça à deux pas de l’UQAM et de l’effervescence du Je ne connais que peu de chose sur le quartier de Rosemont, mais je me devais d’en quartier latin. parler. À l’inverse des 3 lieux précédents, ce dernier est beaucoup plus résidentiel. C’est LE MILE-END un quartier paisible plus en périphérie. La voie de chemin de fer le sépare des autres Le quartier du Mile-End est l’un des endroits quartiers proches du centre-ville. les plus appréciables de la ville faisant partie Principalement composée de petite maison de l’arrondissement du Plateau Mont-Royal, de ville, la tranquillité de ce quartier est c’est le repère des artistes en tout genre. appréciable, c’est comme une petite Il est connu pour ces nombreuses galeries banlieue au sein de la ville. Avec un peu de d’art, ces labels de musiques indépendants chance, vous pourrez jouir d’un grand jardin et ses innombrables friperies. pour les chaudes journées d’été. Il ressemble fortement au Plateau, mais se situe à bonne distance du métro ce qui le rend moins accessible l’hiver. C’est aussi un quartier en pleine mutation depuis les années 90, de nombreuses entreprises s’installent (Ubisoft Montréal par exemple). Ce qui rend le quartier de plus en plus attractif pour les passionnés d’art, mais aussi les différents travailleurs. Malheureusement il est plus difficile d’habiter ce quartier à cause des prix de ce dernier. Compter en moyenne 100 à 200$ de plus que son voisin le Plateau... Pour les plus chanceux, je vous le conseille fortement, j’ai pu apprécier de nombreux moments là-bas. À voir absolument !
L’avantage de ce quartier est qu’il est proche de la station de métro, ce qui permet de se rendre facilement à l’UQAM ou dans les quartiers qui bougent. Malheureusement, seuls les appartements proches du métro sont intéressants à habiter , les autres sont difficilement accessibles les froides journées d’hiver...
CONSEILS PRATIQUES Essayer d’éviter de prendre un appartement situé à plus de 10min du métro, ne pas avoir à marcher trop longtemps ou faire des changements entre bus et métro dans le froid l’hivers est appréciable !
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LE QUOTIDIEN Le quotidien à Montréal, chacun son quotidien me diriez-vous ? Bien évidemment, mais c’est de mon expérience que l’on parle ici. Mis à part le métro-boulot-dodo commun à toutes les villes du monde, Montréal recèle des traits de caractère bien à elle. Et oui quand il fait 40 ou -40 degrés le quotidien change un tout petit peu. Le quotidien ne change pas tellement des autres villes du monde, mais il y a tout de même des subtilités que vous découvrirez très rapidement.
L’ÉCONOMIE / L’ARGENT Je ne parlerai pas ici de comment ouvrir un compte en banque à Montréal, car je n’en sais rien je ne l’est pas fait... Mais plutôt des petites questions qui tournent autour de l’argent au Canada. Tout d’abord il faut savoir que le dollar canadien est plus fort cette année, ce qui est un réel avantage quand on est français (1euro = 1,5 dollar). Ensuite il y a la question du pourboire au Québec, c’est une manière différente de fonctionner, c’est une obligation à Montréal, pour chaque métier de service, il est important de donner un pourboire aux serveurs,
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dans un restaurant ou dans un bar par exemple, cela correspond à 15% de la note.
LE RESPECT Les Montréalais(es) sont très respectueux, que ce soit vis-à-vis de gens ou des règles. En un an à Montréal je ne me suis jamais fait insulter ou bousculer sans que des excuses suivent. Ils sont aussi respectueux du milieu dans lequel ils vivent, ils prennent soin de leur maison et de leur entrée. Pourtant ils ne vouvoient pas, ce n’est pas un manque de respect, mais plus un code social, l’abolition de vous permet de supprimer une barrière sociale et hiérarchique, c’est un peu étrange au début, mais on apprécie vite cette égalité entre les personnes.
L’ÉQUIPEMENT L’équipement pour l’hiver, c’est peut-être ce qui nous inquiète le plus avant de partir. Comment vais-je survivre à -40 degrés ? Ne vous inquiétez pas, c’est très facile avec un minimum d’équipement. Le froid est plus sec outre-Atlantique ce qui rend les températures négatives plus appréciables. Il n’est pas rare de se balader en veste sous les 0 degré. Pour l’équipement rien ne sert de courir chez Canada Goose, un bon North Face suffira amplement et pour
300$ de moins. Pour les chaussures, une bonne paire de Timberland fera l’affaire, pour les plus frileux des pieds faites votre choix chez Sorel, mais c’est assez inconvénient au quotidien vu leur taille. Et pour le reste une paire de gants, une écharpe, un bonnet et même des collants ne sont pas de trop, même pour les hommes. Ça change un homme en pleins hivers je vous assure, mais ça tiens chaud c’est tout ce que l’on demande !
artistique, vous pourriez participer au festival de graffiti de la rue Saint-Laurent ou encore voir une exposition d’art à Station 16 ou au MAC. De plus l’hiver n’arrête pas la ville, n’hésitez pas à participer à l’Igloofest, un festival de musique électronique au mois de janvier par -30 degrés toute une expérience... Sinon, pour les plus calmes il y a Art souterrain, une exposition d’art dans les réseaux souterrains de la ville.
LA GASTRONOMIE
Mais le Québec regorge aussi d’activités plus traditionnelles : vous pouvez aller visiter une cabane à sucre, faire du chien de traineau ou encore jouer au hockey sur une des centaines de patinoires de Montréal. Et pour les moins sportifs, je vous recommande d’aller voir un match des Canadiens de Montréal au Centre Bell. Le hockey est une passion pour les Québécois, les bébés naissent avec une crosse de hockey entre les doigts. Et vous vous en rendrez compte une fois au stade, une ambiance qui va vous faire aimer le hockey sur glace !
La poutine ! À la base, des frites, du cheddar frais et de la sauce, après vous pourrez en trouver pour tous les goûts : à la viande, au guacamole, au porc effiloché... En 2, le Smoke meat ou en français viande fumée, allez chez Schwartz et essayez. Et pour finir le sirop d’érable dans tous les plats, et oui !
LES ACTIVITÉS Que dire des activités à Montréal ? Vous pouvez tout faire ! Avec plus de 400 festivals par an, une multitude de salles de spectacle, de bar à thème ou de restaurants à chaque coin de rue. Montréal est une ville en effervescence
LIENS UTILES Pour les activitées, sorties et les bons plans : www.nightlife.ca Pour la nourriture & la livraison à domicile : www.just-eat.ca/fr/
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Découvrir la ville c’est une chose mais n’oublions pas pourquoi nous sommes venus ici, les études. Il temps alors de découvrir l’université dans laquelle nous allons passer la grande partie de notre temps. Il est temps de découvrir les rouages de cette nouvelle institution, en comprendre les fonctionnements pour tirer le meilleur parti de cette expérience. Quand on rentre dans l’université du Québec à Montréal on découvre un nouvel univers, un labyrinthe de couloirs et de salles de cours s’éparpillant au milieu de la ville, en souterrain comme dans les étages des building. L’UQAM c’est un peu comme la ville dans la ville avec ses propres magasins de produits dérivés, ses cafés ou encore son bar. Ouvert en continu vous pourriez presque y habiter.
Étudier dans une nouvelle ville, c’est réapprendre des systématismes, changer ses méthodes et s’habituer aux nouveaux critères sociaux. Arriver en cours au Québec, c’est s’habituer à une ambiance décontractée mais studieuse, les résultats étant primordiaux pour poursuivre ses études. Le prix des cours impose une certaine rigueur aux étudiants, personne n’a réellement envie de refaire une année à 3000$. J’ai vraiment pu apprécier mon année d’étude, tant pour la qualité de l’enseignement que pour l’ambiance générale. Un cadre détendu m’ayant permis de m’épanouir pleinement dans mon travail, des moyens techniques permettant la réalisation de mes projets. Une année riche en découvertes et en épanouissement...
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ÉTUDIER À L’UQÀME L’Université du Québec à Montréal (UQÀM) fait partie des 4 plus grandes universités de Montréal avec l’université de Montréal (UdeM), Concordia et Mc Gill. C’est une université francophone tout comme l’UdeM, les autres étant anglophones. L’UQÀM est située en plein coeur du quartier latin, les bâtiments principaux sont faciles d’accès vu qu’ils sont situés à proximité de la plus grosse station de métro de la ville (station Berry-UQAM).
toyer les souterrains et les bâtiments de l’école de long en large, certain plus que d’autres. De nombreux services sont utiles quand on arrive : le registrariat qui est un bâtiment de 10 étages gérant toute l’administration de l’université, c’est là que l’on récupère les relevés de notes, les certificats étudiants... Pour les sportifs, l’UQÀM met à disposition le centre sportif, qui vous proposera des cours gratuits et des entrainements dans une multitude de disciplines. Une salle de L’école est composée de 34 bâtiments épar- musculation ainsi qu’une piscine sont à dispillés partout dans la ville (comme on peut position. le voir sur le plan ci-contre), il est donc facile de se perdre au début. C’est une fois Que dire de plus sur cette école, tout est mis sur place que l’on se rend compte de l’am- en oeuvre par l’école pour les étudiants, on pleur d’une telle université, un bâtiment de peut trouver de nombreux cafés étudiants 8 étages servant de bâtiment administratif, au sein de l’école, un bar, une boutique des kilomètres de souterrain reliant les fa- de produits dérivés, de nombreuses salles cultés entre elles, j’étais loin de la l’école informatiques, des services de reproducd’architecture de Grenoble, l’UQAM c’est tions... comme une ville à l’intérieur de la ville. Le pavillon du design restera bien évidemment la partie de l’école que j’ai le plus côDurant mon année à l’université, j’ai pu cô- toyée durant mon année.
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PAVILLON DU DESIGN (DE)
L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
41296
400
ÉTUDIANTS INSCRITS EN 2012
MILLIONS DE $ DE BUDGET
+34 BUILDING EN VILLE N°5 DES ÉCOLES
QUEBECOISE
1127
PROFESSEURS
LANGUE OFFICIELLE
FRANCAIS
FONDÉE EN
1969
300 PROGRAMMES 40 DÉPARTEMENTS 19
LE PAVILLON DE DESIGN Un peu d’histoire pour commencer, le pavillon de l’école de design actuel a été achevé en 1996 par l’architecte Dan S.Hangaru. Il fut conçu dans le but d’opérer une transition entre le tissu urbain traditionnel du quartier et les nouvelles habitations Jeanne-Mance. Cet édifice de 8 étages est à la fois un outil pédagogique et une réelle oeuvre habitée. De nombreux espaces nécessaires à l’école recevront un traitement particulier pour qu’il facilement appréhender, tant à l’intérieur qu’a l’extérieur. Ces espaces sont entre autres l’atelier multi-technique, le centre de design (centre d’exposition du pavillon), les salles de dessins, les ateliers ou encore la cafétéria.
possible de faire à petite échelle. Avec des équipements dernier cri et 5 techniciens présents 10 heures par jour, il est facile de faire sa maquette ou son prototype rapidement avec l’aide de professionnels. Ce bâtiment au look résolument industriel est une sorte de petit labyrinthe sur 8 étages (ce n’est pas sans rappeler l’ENSAG...), il est toute fois facilement appropriable par les étudiants et accessible 24h/24, 7 jours sur 7. On peut d’ailleurs retrouver sur les toits du bâtiment un potager communautaire ou encore des ruches gérés par des associations étudiantes.
Au sein du pavillon de design, on peut retrouver le centre de design. C’est un espace de galerie permettant de nombreuses expositions, mais aussi la présentation des projets de fin d’études des bacheliers ou des étudiants en maitrise. Cette espace permet Ce bâtiment permet d’accueillir principale- chaque fin d’année de promouvoir le travail ment les étudiants en design de l’environne- des étudiants diplômés. ment et les étudiants de design graphique. Ce bâtiment est l’un des plus récents du campus, de nombreux services sont aussi offerts aux étudiants : services informaADRESSES UTILES tiques, cafétéria, services de reproduction... Mais l’endroit où j’ai passé le plus de temps Le registrariat - 320 rue Sainte-Catherine Est est l’atelier multi-technique. Un atelier (pavillon J.-A.-DeSève, DS) permettant de travailler le bois, le métal, Le pavillon de Design - 1440 rue Sanguinet (pale plastique, le béton... tout ce qu’il est villon de Design, DE)
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de cours, des cours sont imposés (2 par an), d’autres sont laissés libres de choix parmi une liste de cours donnés. Ainsi les étudiants de design peuvent suivre des cours de graphisme, littérature, histoire ou encore science si cela les intéresse. Les Le système d’échange CREPUQ permet programmes sont faits de manière à ce que aux étudiants de Master 1 en architecture l’étudiant puisse s’épanouir au maximum et de partir 1 an à l’UQÀM dans le cursus de élargir son champ de connaissance. design de l’environnement. Cet échange permet aux étudiants de première année de Attention, certain cours son plus demandés Master d’accéder à la troisième année de que d’autres, il est donc important de baccalauréat en design de l’environnement choisir ses cours en avance afin d’être dans les premiers à faire sa sélection. Toutefois à Montréal, le tout gratuitement. Malheureusement cet échange ne nous si après le début des cours, l’enseignepermet pas d’effectuer nos cours dans un ment ne vous intéresse pas, vous aurez une programme de maitrise, les places étant semaine pour choisir un autre cours. C’est un bon moyen pour les étudiants de trop limitées et demandées. suivre les cours qui les intéressent et ainsi Le programme vise à former des designers de se plonger plus facilement dans les polyvalents pour la production de projets en études. design d’objets, en design architectural et en design urbain. Il permet de travailler à toutes les échelles et de nous confronter à l’ensemble du domaine «design». CONSEILS & LIENS UTILES Ce cursus est composé de 3 années de baccalauréat puis d’une possibilité de pourFaites vos choix de cours rapidement ce qui suivre en maitrise puis en doctorat. vous permettera d’accéder aux cours qui vous Les études se divisent en deux parties, interessent. N’hésitez pas à aller voir Josée Corriveau en cas de doute, elle répondera à toute vos des cours d’atelier avec la réalisation de questions. projets. Et de nombreux cours théoriques. Le choix de ces cours théoriques se fait Pour se renseigner sur l’intitulé des cours et par l’étudiant au début de chaque session leur description : www.etudier.uqam.ca
LE CURSUS DE DESIGN DE L’ENVIRONNEMENT
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LES COURS THÉORIQUES PREMIÈRE SESSION DE COURS L’ENVIRONNEMENT : SÉMINAIRE Le premier cours de l’année est un cours imposé par le cursus. Cet enseignement a pour but d’ouvrir l’étudiant à d’autre discipline au travers de cours thématique autour de la culture alimentaire. Chaque thématique traite d’un sujet alimentaire en lien avec la discipline «design», cela englobe le design d’emballage, la sociologie appliquée à la discipline, le traitement architecture de bâtiments liés à la production de nourriture mais aussi les nouveaux moyens de nourrir la ville (agriculture urbaine, jardin communautaire ou partagé...). Durant ce cours nous avons dû réaliser des exposés dans chaque thématique. Nous avons pu visiter l’une des premières fermes urbaines sur les toits au monde. Les fermes LUFA produisent des légumes grâce à une agriculture hydroponique. Ce cours est intéressant pour appréhender les nouvelles façons d’alimenter la ville.
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DESIGN & ERGONOMIE Ce cours se présente sous la forme d’un laboratoire, une première partie pratique nous formant à l’ergonomie dans de nombreux domaines (études des postures, compréhension des douleurs et langage associés...). La seconde partie du cours est un atelier pratique, il nous est demandé de créer un ustensile ergonomique, au programme : étude de terrain (rencontre d’un client, questionnaire vidéo...), analyse des problèmes liés à l’utilisation de l’objet et création d’un nouvel objet au design ergonomique en réponse au problème du client. Ce cours demande énormément d’investissement personnel en plus des autres cours théoriques et des courts ateliers. C’est une surcharge de travail conséquente mais je le recommande vivement.
ENVIRONNEMENT & CONSTRUCTION Ce troisième cours de la session traite du domaine de la construction au Québec. Au programme, des cours techniques, des analyses de bâtiments (économie, matériaux, listes...) et la création d’un projet. Ce cours est intéressant, malheureusement la plupart des règles constructives étudiées en cours ne sont pas applicables en France.
PREMIÈRE SESSION DE COURS Après une première session riche en cours, les enseignements proposés à la deuxième étaient me semblait moins intéressants, j’ai donc fait mes choix de manières différentes, dans une volonté de perfectionnement et d’ouverture d’esprit.
DESIGN GRAPHIQUE & CULTURE Le premier cours est un cour de design graphique et plus précisément un cours de conférence sur le domaine du graphisme. À travers une serie d’intervenant différent chaque semaine nous avons pu aborder le domaine du design graphique au sens large du terme. Les cours pouvaient porter aussi bien sur la photographie, l’architecture, les agences de graphismes ou encore les jeux vidéo. Le système de cours à la carte de l’UQÀM était une opportunité pour moi de m’ouvrir à une autre discipline connexe à l’architecture. Grâce à des intervenants de qualités et passionnés, j’ai pu appréhender des pratiques et des métiers inconnus pour moi jusqu’alors.
Le professeur responsable du cours : Marc Choko est quant très impliqué dans le centre de Design et dans le domaine du graphisme sauvage et de l’affiche. Je recommande aussi ce cours, il est passionnant et offre un beau panorama de la culture graphique de nos jours.
DESIGN & INFORMATIQUE : REVIT Et pour finir cette année, j’ai choisi de suivre un cours d’informatique sur le logiciel Autodesk Revit, étant un utilisateur de Mac, je trouvais intéressant de changer de plateforme et de me perfectionner en informatique. Grâce à un professeur hautement qualifié dans son domaine (séminaire, présentation du logiciel à Las Vegas...), nous avons pu apprendre de manière simple et intuitive ce logiciel. Les cours sont plus poussés qu’à l’ENSAG avec 3 à 5 heures de cours par semaines pendant 4 mois. Ce qui revient à environ 60h de cours pendant le semestre.
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Nous avons proposé un projet qui mettrait en avant la culture d’aliment en ville, jumelé avec des services publics et des parkings. Grâce à un système de jardin communautaire sur les toits d’un complexe public imaginé par nos soins, nous avons créé deux PREMIÈRE SESSION DE COURS sortes de réponses aux besoins de notre quartier. Des fermes d’agriculture commuDESIGN URBAIN - M-C.BIAIS & D.GAUTHIER nautaire pour les habitants et des fermes d’agriculture intensive pour les restaurants Pour le premier atelier de l’année, le choix et autres commerces du quartier. vous est imposé, vous serez placé ou il y a de la place. Je fus placé en Design Urbain, Toutes ses installations seraient implanun atelier en lien avec la ville, s’apparentant tées sur les toits de deux grands bâtiments à de l’urbanisme. accueillant des services publics telles que des salles polyvalentes, des salles de Le sujet nous proposé de choisir un quartier cours, des équipements communautaires de Montréal, de l’analyser et d’en ressortir au rez-de-chaussée et des parkings. les caractéristiques principales, au travers Les parking sont quand connectés avec les de plans et de schémas. Il faudra aussi se rues encerclant le quartier afin de limiter pencher sur la culture alimentaire au sein les déplacements automobiles au sein du de se projet et de quelle manière elle se du quartier. Tout un travail de hiérarchiprésente. sation des rues et d’appropriation a été À la suite de cette analyse, il nous sera apporté au projet. demandé de se mettre par groupe de 2 afin de jumeler nos quartiers respectifs et dans Ce premier atelier fut vraiment intéressant projeter un nouveau qui met l’accent sur pour comprendre les méthodes de travail au comment nourrir la ville de nos jours. sein d’une école québécoise. Les méthodes sensiblement les mêmes qu’en Europe, une Durant de projet nous avons pu aborder grande part d’autonomie est laissée aux l’idée de l’utopisme au sein de notre projet, étudiants et politique d’encouragement est en créant une hybridation des points posi- mise en oeuvre à l’inverse de la France. tifs de deux lieux afin d’en créer un meilleur.
LES ATELIERS PRATIQUES
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bougie. La flamme, en traversant l’éclat de l’aluminium, la douceur du bois ou la clarté du verre crée une succession d’ambiances Pour le second projet du premier semestre lumineuses venant rythmer le repas. (chaque projet dure environ 7 semaines), vous pouvez choisir l’atelier qui vous inté- Puis nous avons imaginé Lorenz, en lien resse. J’ai choisi de faire du design d’objet, avec la théorie de l’effet papillon. Lorenz j’avais pu aborder cette discipline dans mes a été pensé comme un bougeoir festif. études antérieures, mais au vu des moyens Grâce à son système inédit d’allumage et techniques mis à disposition à l’UQÀM il me le principe de la réaction en chaine, l’objet semblait intéressant de réaliser ce nouveau devient la source d’une surprise éphémère avant de retrouver le calme d’un chandelier projet. traditionnel. Il est le partenaire idéal pour Par groupe de 2 étudiants, nous devions commencer un diner ou un évènement de réaliser 2 objets sur la thématique du manière élégante. bougeoir, chandeliers ou candélabres. Un sujet en apparence très simple mais qui Ce second atelier pratique nous a permis permet de s’orienter sur une multitude de d’aborder une nouvelle de la conception. voies. Le chandelier est associé à la bougie, La qualité des prototypes demandés nous la bougie est source de nombreuses symbo- a aussi permis de soigner les détails. J’ai liques : calcul du temps, ambiance lumi- fortement apprécié ce cours pour le fait qu’il neuse, source de chaleur et de lumière, nous permette de manipuler des matériaux, évolution... autant de piste de réflexion à j’ai pu apprendre à tourner du bois, soudre, fraiser, sabler... Une expérience riche en traiter. apprentissages qui permet de s’ouvrir l’esNous avons choisi de traiter comme fil prit sur de nouvelles disciplines en plus de conducteur le temps, la durée comme l’architecture. source de design. Pour ce faire nous avons créé deux prototypes fonctionnels : Darwin, en lien avec la théorie de l’évolution. Darwin, est un photophore à la silhouette des vieilles lampes à huile, il évolue à la mesure de l’écoulement de la
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DEUXIÈME SESSION DE COURS DESIGN URBAIN - B.BERGMANN
mettant en avant des spatialités, des matérialités réfléchies tout en ancrant le projet dans un contexte physique et culturel. Le sujet de projet de cet atelier prenait place à Pointe-aux-Trembles, secteur boudé par les Montréalais, et en pleine réhabilitation notamment grâce à une nouvelle gare de train de banlieue. L’idée étant d’utiliser ce prétexte pour pouvoir aménager un nouveau quartier autour de cette gare. Un immense projet d’urbanisme visant à réhabiliter cette zone à l’est de Montréal.
Une première session riche en projets est passée, nous revoilà à choisir un atelier pour cette seconde partie de l’année. Un seul atelier sera demandé au second semestre, un atelier de 14 semaines de notre choix. J’ai choisi de revenir au design urbain, l’architecture ne m’étant pas accessible aux étudiants en échange à cause du L’analyse et le développement du projet trop grand nombre de demandes. furent composés de 4 étapes, permettant de Ce second atelier se déroulera sous traiter l’échelle du territoire jusqu’au fragla supervision de Borkür Bergmann & ment architectural. Le tout réparti équitaCharles-Antoine Perreault. L’atelier a pour blement entre chaque professeur. Des jurys objectif de développer un projet allant de furent mis en place à chaque fin d’étape. la recherche préliminaire, aux esquisses et maquettes, jusqu’à la production d’un Description de notre projet tel que rendu prototype. L’élaboration d’une stratégie sur les planches : « L’implantation d’une d’une stratégie de présentation du projet nouvelle gare à Pointe-aux-Trembles jouera et la création de documents visuelle en vue un rôle majeur dans l’évolution du quartier d’une exposition de fin d’année font partie dans les prochaines années, le reliant facilement au centre de Montréal. intégrante du travail dans cet atelier. Notre intervention vise à connecter ce Les objectifs de cet atelier donné par le nouveau site avec l’environnement naturel professeur furent : saisir le sens du mot et construit déjà présent, en créant des liens habité, habiter chez soi, habiter l’espace entre ce nouveau quartier et les anciens public, habiter la ville, habiter le territoire... notamment grâce à de grandes artères Développer un projet architectural de qualité piétonnes, mais aussi en permettant l’accès
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au parc nature situé derrière la voie de chemin de fer. Le quai de la gare devient alors acteur de cette ouverture vers le parc en proposant un passage en dessous et un belvédère au-dessus. Elle se connecte à une immense place en escalier permettant différentes activités (promenade, marché, événements culturels…) elle devient un acteur principal de la vie de quartier, une intersection entre les différentes rues et ruelles, un lieu de rassemblement.
second semestre, le professeur est très impliqué dans l’école est nous transmet une vision de l’architecture nouvelle. Il est à l’écoute et laisse libre cours à notre imagination dans la limite du raisonnable.
La photo ci-contre nous montre par ailleurs l’exposition de nos projets dans la galerie du centre de design. Une coutume qui a pour but de valoriser le travail des étudiants dans une exposition publique durant 4 jours et de permettre aux étudiants de montrer Le fragment créé montre la diversité et la leur vision de l’architecture actuellement. mixité possible, en créant une multitude de Le dernier jury composé de 8 personnes typologies allant du studio style motel aux s’est tenu par ailleurs dans cette galerie... logements avec 4 chambres et terrasses . Ce fragment questionne ce que pourrait être la vie dans ce futur quartier de Pointeaux-Trembles. » Ce dernier projet fut très intéressant de par son envergure, il nous a permis de traiter différentes échelles a fin de réfléchir à un tout. Borkür Bergmann est une mine d’informations et de cultures faisant avancer notre manière de réfléchir et d’appréhender le projet. La réalisation de maquette en bois fut aussi une partie intégrante du projet, une façon nouvelle pour moi de construire une maquette, car même les maquettes de fragments devaient être faite en bois... Je recommande vivement cet atelier au
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Montréal est une ville pleine de ressources, l’un de ses points forts quand on y est c’est la proximité avec les États-Unis. Toutes les villes que l’on a pu voir en cours ou dans les livres étaient à portée de main. J’ai eu la chance durant cette année d’étude de pouvoir visiter de nombreuses villes qui m’avaient toujours fait rêver. Les plus proches, Boston et New York , des villes emblématiques de la côte est. Un rêve d’enfant qui se réalise, des monuments mythiques et une ambiance nouvelle, la mégalopole. Entre les grattes ciels de la big Apple et la brique de Boston, c’est de nouvelle expérience qui se sont offerte à moi. J’ai eu l’occasion de prendre la route vers Chicago, ville emblématique de la région des grands lacs. Et au pas-
sage pouvoir visiter Toronto et Niagara Falls, autant de destinations plus intéressantes les unes des autres. Tant de kilomètres parcourus pour découvrir les États-Unis, mais la destination la plus enthousiasmante furent la côte ouest des USA. Las, Vegas, Los Angeles, San Francisco et Grand Canyon Village autant de destination de carte de postale que je me devais de faire absolument. Pour finir, je ne pouvais pas partir du Canada sans visiter le Québec, je me suis donc motivé pour allez visiter les contrées qui font du Québec une région extraordinaire. Entre forêts à perte de vue, lacs immenses et les baleines de Tadoussac, une destination de rêve qui m’a permis de découvrir le Canada profond, avec comme point culminant la visite d’une réserve indienne dans la forêt boréale du nord.
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IL N’Y A PAS QUE MONTRÉAL NON PLUS NEW YORK - BOSTON
À l’inverse on a Boston, une ville emblématique en Amérique, tant par ses immeubles en briques que par son équipe de baseball les Red Socks. Une ville paisible ressemblant fortement à certains quartiers de Montréal. Un endroit où il fait bon vivre. Entre Boston et Montréal, mon coeur balance. Sur le chemin du retour, j’ai eu l’occasion de visiter le célèbre campus d’Harvard, juste pour l’anecdote...
L’Amérique du Nord, une fois que l’on commence à connaitre Montréal, il est temps de visiter d’autres contrées inconnues. Mes premiers voyages durant cette année furent New York et Boston. C’est deux villes ont une chose en commun, elle ne sont qu’a quelques heures de route de Montréal. À respectivement 5 et 6 heures de route de Montréal, et desservies par des lignes de Visiter la big Apple ou la «Nouvelle- bus régulières, je recommande vivement Angleterre» sont deux choses incontour- la visite de ces deux villes emblématiques, nables quand on est au Québec. un week-end suffit pour s’imprégner de L’une est immense, une vraie mégalopole Boston, une bonne semaine minimum ne avec des quartiers plus emblématiques sera pas de trop pour une ville comme New les uns que les autres. Des immeubles que York... l’on a pu voir en cour et qui se retrouvent devant moi, des symboles de l’architecture moderne, le downtown de Montréal multiplié par 100. Une ambiance, un rythme effréné, New York méritent bien son surnom de la ville qui ne dort jamais.
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passer par de nouvelle ville. Sur le chemin pour aller à Chicago, nous LA RÉGION DES GRANDS LACS avons pu visiter Toronto. Nous sommes passé à Détroit de nuit, mais le douanier nous à déconseiller de se balader dans les Le premier road trip en Amérique ! Ca y rues de Détroit la nuit, nous avons donc est je pars pour Chicago, c’est ce que vous poursuivi notre chemin jusqu’à l’hôtel situé auriez pu m’entendre dire il y a quelques dans la ville universitaire d’Ann Arbor. mois. Une autre ville emblématique des États- Après 4 jours à Chicago, nous avons repris Unis. Quand on parle de Chicago, on s’ima- la route, en prenant soin de changer d’itinégine tout de suite dans un film de gangs- raire afin de découvrir d’autre destination. ters, une ville où le métro circule dans les Nous sommes passés par Cleveland et airs, une ville située au bord d’un lac telle- nous avons poursuivi jusqu’à la petite ville ment grand que l’on crolerait la mer... de Buffalo pour dormir. Le lendemain matin Une ville ou se côtoie passé et contempo- nous nous sommes rendus aux Chutes raine, rien de mieux que d’observer la ville du Niagara. Nous avons donc découvert depuis une cage de verre au 101ème étage que les chutes étaient en fait une énorme de la Willis Tower ou d’admirer son reflet Disneyland pour les touristes, ce qui retire dans le Cloud D’Anish Kapoor. toute la beauté du lieu, une grosse décepChicago est une ville magnifique, entre tion ce jour-là, nous sommes restés une building d’époque et tour de verre, entre heure puis nous avons repris la route pour bitume des routes et métal des ponts et Montréal. voies de métro, cette ville à tout pour plaire. Un conseil fait plutôt les chutes de Personnellement je préfère Chicago à New Montmorency à côté de Québec sont netteYork, mais c’est une question de goût. ment plus jolies... Pour en arriver là, il faudra tout de même faire 24h de route aller-retour. Et oui en Amérique tout est plus loin... C’est aussi l’occasion de se faire un road trip en voiture et visiter pleins d’autres villes, de manière bref, mais cela reste toujours sympa de
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LA CÔTE OUEST DES USA Cette année, j’ai pu réaliser un rêve d’enfant, visiter la côte ouest des États-Unis. Au programme : Las Vegas, le Grand Canyon, Los Angeles et San Francisco. Et tout ça en pas plus de 9 jours. Cela demande de l’organisation pour planifier un prépiple de cette envergure en seulement 9 jours.
Après 6 heures du bus à voir du désert, nous voilà à Los Angeles. On se rend rapidement que cette ville est démeusuremment immense, tout prend 1 heure de transport en commun... C’est définitivement une ville à faire en voiture. Nous avons sélectionné un motel typiquement californien pour dormi les deux jours ou nous étions sur places (piscine en coeur de bâtiment et coursives extérieures). Nous n’aurons pas le temps de voir grand-chose seulement le plus touristique. Tel que le décevant Walk of fame le long de Hollywood boulevard, l’immense plage de Venice beach, et nous découvrirons les canaux de Venice, un endroit idyllique coupé du reste de la ville ou les maisons côtoient les bords de l’eau.
Nous avons tout d’abord pris l’avion jusqu’à Las Vegas. On arrive dans le fast et le clinquant de cette ville de tous les péchés, une ville tape à l’oeil où il ne fait pas bon vivre... le lendemain en route pour le Grand Canyon, nous louons une voiture à Las Ve- Puis nous sommes repartis en avion pour gas et nous partons pour 2 jours. San Francisco. Une ville très étalée, mais néanmoins sublime. Il était temps pour C’est ici que le vrai voyage commence, nous de visiter les monuments dont on a nous partons à la découverte du mythique tellement parlé. Le célèbre Golden Gate, canyon. Un petit tour en voiture qui nous époustouflant par sa hauteur et sa strucpermettra de visiter d’autre parc tel que ture. San Francisco est posé sur plus de le Zion National Parc et Antelope Canyon 40 collines nous avons pu expérimenter la (à voir absolument). Puis nous arrivons à rue la plus pentue de cette ville, et oui pas Grand Canyon National Park, une balade le moins de 31,5% de dénivelés... Et pour finir long du vide est dessinée. Il est difficile de ce petit tour de la côte ouest, nous avons décrire le sentiment que l’on ressent quand visité le Pier, des quais emblématiques où on est près de la falaise, devant une telle vous pourrez manger chez Booba Gump, et immensité on reste bouche bée... Nous re- finir par prendre le bateau pour Alcatraz... partirons vers Las Vegas, 1 jour plus tard afin de prendre le bus pour Los Angeles. Un voyage extraordinaire, que dire de plus.
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LE NORD DU QUÉBEC
là où les plus grandes baleines du monde viennent se nourrir. Nous passerons deux nuits dans cette petite ville afin de nous balader en forêt aux alentours de la ville et découvrir l’immense dune de Tadoussac, mais aussi bien évidemment observer les baleines. Nous aurons la chance de faire un tour de zodiac de deux heures au milieu du Saint-Laurent afin d’observer les mammifères marins.
Je ne pouvais pas partir du Canada sans avoir vu le nord du Québec et les richesses qu’ils nous réservent. Au programme de ce road trip en voiture : 2000 km de route pour aller jusqu’a Mistissini, réserve indienne au bout milieu de la forêt boréale. Sur le chemin nous aurons l’occasion de visiter de En route pour le lac st-jean, lieu de vanombreuses villes, mais surtout de voir des cances privilégié des Québécois, un lac de 250km de circonférence ou toutes les actipaysages à couper le souffle... vités nautiques sont possibles. Le lac pouNotre route commence par la visite de l’île vant monter jusqu’à 23-24 degrés quand il d’Orléans située en face de la ville de Qué- fait chaud. Nous aurons aussi l’occasion de bec et des chutes de Montmorency. Une pe- visiter la réserve faunique de Saint-Félicien tite préservée et calme, où il fait bon vivre, ou nous avons pu voir des ours bruns ou ennous y sommes passés une heure ou deux, core des caribous et des wapitis ! le temps de manger une crème molle et Nous finirons par faire 400km de forêt et de boire une bière locale. Nous finirons par lac pour nous rendre dans la réserve Cree à passer nos deux premières nuits à Baie Mistissini, nous passerons d’ailleurs par la Saint-Paul, la première dans un cabanon au célèbre ville de Chibougamau. Un village en milieu de la forêt, la seconde dans un hô- pleine mutation grâce aux aides du gouvertel au beau milieu des rues touristiques de nement. Les maisons typiques américaines la ville. Un endroit magnifique où l’on peut côtoient le tipi traditionnel. Des paysages trouver la plage, mais aussi des petits ma- à magnifique englobent cette ville à l’amgasins. (Un conseil ne restez pas plus de 2 biance pour le moins étrange. Des enfants partout et des problèmes d’alcoolisme dans jours). Le lendemain en route vers la célèbre ville une réserve qui ne le tolère pas (parfois dès de Tadoussac. Une ville sans grand intérêt, l’âge de 9ans...). mis à part pour voir des baleines. Elle est re- Une expérience hors du commun avec des connue pour être au bord du Saint-Laurent paysages à couper le souffle !
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NEW YORK - BOSTON 600 KM DE MONTRÉAL 6H DE VOITURE POSSIBILITÉ DE COVOITURAGE 1H15 D’AVION DEPUIS MONTRÉAL 8H DE BUS AVEC GREYHOUND VOYAGE CONSEILLÉ DE 5 JOURS MINIMUM
500 KM DE MONTRÉAL 5H DE VOITURE POSSIBILITÉ DE COVOITURAGE 1H10 D’AVION DEPUIS MONTRÉAL 7H DE BUS AVEC GREYHOUND FAISABLE EN UN WEEKEND NE PAS OUBLIER DE FAIRE HARVARD
LA RÉGION DES GRANDS LACS DÉTAIL DU ROAD TRIP POUR ALLER À CHICAGO (EN VOITURE) MONTRÉAL > TORONTO - 5H30 TORONTO > DÉTROIT > ANN ARBOR - 4H30 ANN ARBOR > CHICAGO - 4H00 CHICAGO > CLEVELAND > BUFFALO - 8H10 BUFFALO > NIAGARA FALLS > TORONTO > MONTRÉAL - 7H PREVOIR AU MINIMUM 08 JOURS DE VOYAGE
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CANADA
LA CÔTE OUEST DES ÉTATS-UNIS DÉTAIL DU ROAD TRIP & DE L’ITINÉRAIRE IDÉAL MONTRÉAL > LAS VÉGAS - 5h20 D’AVION SANS ESCALE LAS VÉGAS > GRAND CANYON VILLAGE - 8H DE VOITURE ALLER-RETOUR LAS VÉGAS > LOS ANGELES - 7H15 DU BUS EN DIRECT LOS ANGELES > SAN FRANCISCO - 1H15 D’AVION SANS ESCALE SAN FRANCISCO > MONTRÉAL - 7H MINIMUM AVEC 1 ESCALE À TORONTO PRÉVOIR AU MINIMUM 10 JOURS DE VOYAGE
LE NORD DU QUÉBEC
ÉTATS-UNIS
DÉTAIL DU ROAD TRIP POUR ALLER À MISTISSINI (EN VOITURE) MONTRÉAL > ILE D’ORLÉANS > BAIE SAINT PAUL - 4H30 BAIE SAINT PAUL > LA MALBAIE > TADOUSSAC - 2H45 TADOUSSAC > CHICOUTIMI/SAGUENAY > ST FÉLICIEN - 3H30 ST FÉLICIEN > CHIBOUGAMAU > MISTISSINI - 5H10 MISTISSINI > ST GÉDÉON > MONTRÉAL - 11H30 PREVOIR AU MINIMUM 10 JOURS DE VOYAGE
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ET PUIS C’EST LA FIN POUR UN TEMPS Et puis c’est la fin... Il est temps de conclure ce rapport et par la même occasion, faire le bilan de cette année d’échange à Montréal et à l’Université du Québec à Montréal.
Je pense que l’on peut juger une expérience à l’étranger réussi au travers des souvenirs et anecdotes que l’on ramène. À travers notre compréhension du pays ou de la ville en question et de notre capacité à pouvoir Comment débriefer sur une année aussi communiquer nos bons plans, notre remplie, par où commencer pour vous enthousiasme voire même notre amour communiquer la joie que j’ai eu à faire pour la ville évoquée. cet échange ? Il est tellement difficile de faire passer un tel message, un ressenti Découvrir les villes américaines, et la nature personnel sur une ville et l’expérience si québécoise, vivre en métropole et voyager, enrichissante que j’ai pu vivre. En fait il faut autant de moments forts inoubliables. Je le voir pour le croire. pourrai parler pendant des heures de Montréal et de tout ce qui rend intéressant L’échange et surtout l’échange à Montréal cette expérience, de toutes les personnes sont une expérience que je recommande à formidables que j’ai pu rencontrer là-bas, tout étudiant en Master 1 , c’est à la fois une de tout ce que j’ai appris tout simplement. manière de s’ouvrir à une nouvelle culture, Mais il faut savoir s’arrêter et conclure sur à s’imprégner, à apprendre, à se lier, à de belles paroles et un ressenti positif. découvrir... Une possibilité de se détacher de la France pour un temps, de se couper Je pourrais aisément vous faire une liste du quotidien et prendre des risques. C’est exhaustive des choses qui m’ont plu à une expérience formatrice et enrichissante Montréal, au Québec ou en Amérique et qui des plus utile pour la poursuite des études. vous plairont à coup sûr. De simples choses qui font le quotidien, ceux qui ont déjà vécu
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une expérience similaire à Montréal pour- veau train de vie pour une nouvelle année. ront se reconnaitre, j’en suis, sur. À la suite de mon expérience à Montréal Je pourrais commencer cette liste par la j’ai comme projet professionnel de repartir ville ou bien les Québécois, leur gentillesse pour effectuer un stage en vue d’une future et leur accueil, le respect et le partage. carrière outre-Atlantique, c’est vous dire à La poutine et le sirop d’érable. Les Cana- quel point j’ai aimé mon année là-bas. diens et le hockey, ou bien le quidditch... Un voyage extraordinaire, que dire de plus. Les rencontres, les sorties, la rockette et le bar sans nom. L’UQAM et l’atelier multi-technique, Josée et Marie-Christine. Le plateau et le parc Lafontaine, sans oublier la Banquise et ma Poule mouillé à 3 heures REMERCIEMENTS du matin, Chez Dani ou le Frites alors. La montagne et la cote Berri. L’Amérique, ChiPour se renseigner sur l’intitulé des cours et leur cago, San Francisco, Boston, Los Angeles, description : Je tiens tout d’abord à remercier ma Toronto, Tadoussace... Le bixi, le métro, le famille sans qui cette merveilleuse expérience n’aurait pas été possible. taxi, surtout le taxi quand il fait froid. Le froid, une doudoune Canada Goose et -30 Ensuite toutes les personnes qui ont compté degrés. L’Igloofest, perdre un gant, tomber durant cette année : dans la neige, glisser sur du verglas, esLucie, Gisèle, Quentin, Léo (le chat). Mais aussi Lylia, Nadège, Charly, Noak, Léo quiver les déneigeuses. Le retour du prin(l’humain), Tommy, Joyce, Pierre, Marie, Alain, temps, quand il fait -10 et que tu te dis qu’il et même Chloé, Barry, Victor, Clément, Josselin, fait enfin chaud... Mais surtout les copains Hugo, Maxime, Simon, Anne-Sophie, Julien, d’abord, la rue Rivard, l’Écurie et la ventilaLeslie, P-A, Thibault, Alexanne, Marin, Pato, Jérome, Elissa, un autre Tommy, Alix , Arnaud, tion de la terrasse et le salon minuscule de Thomas, Virginie, Jim. nos voisins, le 431 Rachel Est et la maison du bonheur. L’équipe de l’atelier multi-technique de l’UQAM Des souvenirs qu’il est dur de se rappeler après son retour. Revenir en France c’est retrouver tous les petits détails qui nous ont motivés à partir, il faut s’habituer à un nou-
et Josée bien évidemment. Les employés de Copains d’abord, de Frites alors et de Izu sushi. Ainsi que les nombreuses personnes de passages chez nous durant cette année, ils se reconnaitront.
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ANNEXES 41
DESIGN URBAIN - B.BERGMANN
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DESIGN D’ OBJET - M.SAVAGE
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DARWIN
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DESIGN D’ OBJET - M.SAVAGE
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LORENZ
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DESIGN URBAIN - M-C.BIAIS & D.GAUTHIER
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DESIGN & ERGONOMIE
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