20 visages de Matonge 路 20 gezichten van Matonge ...
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©Hadewijch Everaert
Vingt portraits de femmes et d'hommes qui ont commun la passion de Matonge, qui y vivent, et vibrent avec ce quartier qu'ils rêvent de voir incarner davantage la mixité et le vouloir vivre ensemble dans le respect des uns et d'autres. Et qui sait servir de modèle à d'autres quartiers dans le monde. Galerie Porte de Namur
EDITO 20 visages de Matonge
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Sous l'objectif de Jan Goovaerts, reconverti avec panache à la photographie, après une belle carrière dans l'administration communale ixelloise, ces vingt portraits témoignent de sa part d'une imprégnation authentique et d'une réelle connivence avec les gens de Matonge.
e qui caractérise le quartier Matonge et ce qui le distingue de bien d’autres quartiers de Bruxelles, c’est qu’en réalité il n’y a rien de spécifique à visiter: pas d’Atomium, pas de Grand’Place, pas d’Etangs et pas de site archéologique ou autre. Non, rien de tout cela n’existe dans ce quartier qui pourtant suscite tant d’intérêt.
Il a su débusquer ce qui fait la personnalité de chacun, saisir le détail révélateur, le trait qui ne se livre qu'avec réticence.
En effet, Matonge grouille de vie. On y vient de province, parfois de plus loin…
Ces vingt portraits sont dus à une idée de Chantal Hemerijckx, passionnée de Matonge et qui ne cesse d'en ausculter le tempo.
Sa spécificité tient dans autre chose: Matonge on n’y va pas pour voir, on y va pour rencontrer. Car c’est en cela que tient la force de ce quartier: c’est la rencontre possible avec des personnes d’ici et d’autres venues d’ailleurs mais toutes pour qui le dialogue est resté une valeur plus importante qu’une transaction économique. Si le commerce y est bien réel, il s’exerce dans le dialogue et dans l’échange loin de l’anonymat qui caractérise trop souvent nos sociétés, anonymat qui conduit à la solitude. Dans le Matonge, c’est la solidarité qui est plutôt le mot d’ordre. «20 visages de Matonge» nous permet de partager avec vous cette réalité du quartier où cohabitent tant de personnes différentes. Toutes ont spontanément accepté de participer au jeu et de prendre le risque de se faire photographier.
Ni voyeurisme, ni exotisme, ni souci excessif de mise en scène. Ces portraits sont des moments figés certes mais qui témoignent pour aujourd'hui et pour demain.
Cette réalisation constitue également un clin d'œil malicieux au monstre sacré de la peinture contemporaine Chéri Samba qui sera à l'honneur cet été à Ixelles.
Jan Goovaerts
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Vingt visages saisis sur le vif qui égrènent, par delà l'écran d'une subjectivité, les facettes d'une multiculturalité dont la richesse constitue véritablement un défi pour qui voudrait en cerner les contours et les détours.
http://postcardsfromthefuture.be
20 visages de Matonge Exposition photographique
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e centre culturel NADINE vous invite tout au long des mois de mai et juin à découvrir l’exposition photographique «20 visages de Matonge». Sûr, vous y retrouverez les visages de ceux qui animent quotidiennement la vie de ce quartier, que ce soit Jackie la Marraine des artistes ou Gildas le Fleuriste mais vous découvrirez également le talent de notre photographe Jan Goovaerts qui vous retrace un peu plus loin l’expérience de cette amicale rencontre. Exposition «20 visages de Matonge» Ouverture lundi au vendredi 11h à 16h, jeudi nocturne ouverture à 18h Nadine - rue du Berger 30 - 1050 Ixelles
Nous vous donnons rendez-vous le samedi du WE de «Matonge en fête» pour la réalisation de la Postcard Matonge. http://postcardsfromthefuture.be http://matongazet.over-blog.net
Antoine Tshitungu Kongolo
MATONGE, LA CULTURELLE
Fanfare Les Ambianceurs
Postcards from the Future in Matonge
V Heike Langsdorf C&H / Chantal - Matongazet
Postcards from the Future à Matonge
D 0 visages pour illustrer par le biais de la photographie la diversité du quartier Matonge d'Ixelles.
En mai et juin, «nadine» rue du Berger n°30, accueille un salon-résidence dédié à la reconstitution de la fresque de Chéri Samba. «nadine’s Saloon» est durant cette période le lieu de création de la Postcard et de reconstitution vivante de la fresque, lieu de répétition pour les figurants et de confection de leurs costumes et, enfin, lieu de découverte de l’exposition «20 visages de Matonge» du photographe Jan Goovaerts et où des artistes tant du quartier Matonge que de Matonge - Kin R.D.Congo exposent leurs œuvres.
tableau van Chéri Samba. Men kan er tevens de fototentoonstelling «20 gezichten van Matonge» van Jan Goovaerts bezoeken. Ook artiesten uit beide Matonge’s (Elsene en Kinshasa) stellen er werk tentoon.
Un hommage au maître kinois dont le tableau "Porte de Namur, Porte de l'Amour ?" illumine Matonge de sa jovialité et de son message tout en subtilités.
Ces visages, vous pourrez les rencontrer si d’aventure vous traversez le Matonge. Par contre, si vous êtes un habitué, il y a de fortes chances que ces personnes vous soient déjà familières. Dans ce cas, peut-être que la photo vous ouvre un nouveau regard sur eux. Nul doute qu’il soit empreint de générosité et de confiance partagées.
La carte postale de Matonge représentera le tableau «Porte de Namur-Porte de l’Amour» de Chéri Samba. La performance consistera en une mise en scène vivante de la scène peinte sur ce tableau. Le but de cette carte postale est de travailler sur le sens de la communauté suggéré par cette œuvre. Il sera un défi au sens de la communauté représenté dans ce tableau, un test. Son contenu sera incarné d’une manière interactive en collaboration avec les habitants de ce quartier.
©Marc Somville
Vingt portraits qui constituent une invitation à explorer les méandres d'un quartier qui fait la nique aux formules simplificatrices.
e septembre 2010 à juin 2011, Postcards from the Future a mis en circulation chaque mois une nouvelle carte postale dédiée à un quartier différent de la ville de Bruxelles, Molenbeek (sept 2010), Place Flagey (oct 2010), St.Gilles (nov 2010), la Gare du Nord (déc 2010), quartier Européen (mars 2011), Anderlecht (avril 2011), Centre-ville (mai 2011). Réalisées en collaboration avec les habitants et riverains de l’endroit qu’elles représentent et en impliquant un vaste réseau de personnes, lieux et institutions locales, les scènes photographiées de ces cartes postales en provenance du futur nous proposent une reconsidération de l’image que l’on se fait de sa propre ville.
an september 2010 tot juni 2011 werd iedere maand een andere postkaart in circulatie gebracht in een bepaalde Brusselse wijk: Molenbeek (september), Flageyplein (oktober), SintGillis (november), Noordwijk (december), Europese wijk (maart), Anderlecht (april), Centrum (mei). De gefotografeerde ensceneringen kwamen telkens tot stand met medewerking van de buurtbewoners van elke voorgestelde plek. Het betrekt een heel netwerk van personen, plaatsen en lokale instellingen. Deze «postkaarten uit de toekomst» willen het beeld scherp stellen dat we hebben van onze eigen stad. De Matonge-postkaart stelt het schilderij «Porte de Namur - Porte de l’Amour» van Chéri Samba voor. Tijdens de betreffende happening wordt een «tableau vivant» gerealiseerd op basis van de geschilderde scene, met bewoners uit de wijk. Er wordt op interactieve wijze ingespeeld op het gemeenschapsgevoel dat door het werk wordt gesuggereerd. Gedurende de maanden mei en juni opent het experimenteel centrum «Nadine» in de Herderstraat nr. 30 zijn deuren als creatieve werkplek, repetitie en confectieruimte voor de deelnemende figuranten aan het
20 gezichten van Matonge tentoonstelling
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edurende de maanden mei en juni kan je in het cultureel centrum NADINE de fototentoonstelling «20 gezichten van Matonge» bewonderen. Je zal er gezichten herkennen van personen die dagelijks leven brengen in de wijk, zoals Jackie «la Marraine des artistes» of Gildas «le Fleuriste». Het is het werk van onze fotograaf Jan Goovaerts. Verderop in deze krant brengt hij het relaas van zijn leuke ontmoetingen met de geportretteerden. Te bezichtigen van maandag tem vrijdag vr 11:00 tem 16:00 met op donderdagavond open Salloon om 18:00. Nadine - Herderstraat nr. 30 -1050 Elsene
Chéri Samba
Porte de Namur Porte de l’amour Un tableau pour Matonge
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n énorme tableau urbain de Chéri Samba, peintre congolais, orne un immeuble de la Porte de Namur, en face de Matonge. Ce tableau est intitulé «Porte de Namur. Porte de l’amour». On y voit la Porte de Namur telle qu’elle se présente aujourd’hui, avec la population qui est la sienne, attablée aux terrasses. Pour l’artiste Chéri Samba, chacun des détails de son oeuvre est réfléchi et porteur d’un message au coeur même du quartier africain de la commune. Porte de Namur! Porte de l’amour? Une explosion de couleurs au coeur d’Ixelles. Chéri Samba, leader des artistes populaires du Congo, né dans le BasCongo le 30 novembre 1956, Samba wa Mbimba Nzinga, dit Chéri Samba, a toujours «croqué» les individus et les scènes de rue qui tombaient sous le coup de son oeil extralucide. Bien médiatisée, sa participation parisienne aux «Magiciens de la Terre», en 1989, en fit l’une des vedettes de l’art africain actuel. Caractéristique, la peinture de Chéri Samba est un facétieux et tonique mariage d’images-chromos et de bulles aux textes de connivence avec la réalité africaine ou kinoise. «Je suis un observateur du monde»
Musique, rue de la Paix…
une des étoiles montantes de la musique congolaise. Jeune, belle et talentueuse, Monik Tenday a déjà deux disques à son actif: le premier édité en 2007 et le deuxième «L’envol» en 2010. «L’envol» c’est l’esprit de voyage. Elle tient au travers de son second album à faire voyager son public au travers de plusieurs styles: reggae, raga, mutwashi, rumba, rap, ndombolo, etc. Elle nous a avoué le plaisir éprouvé lors de l’enregistrement de cet album. Monik se considère comme une chanteuse engagée. Elle dit tout haut ce qui se dit tout bas. Elle se dit porte-parole de la femme. La crise à l’Est du Congo où elle résidait, la condition des femmes l’interpellent et influencent ses chansons. Monik Tenday est auteur-compositeur, interprète, guitariste, professeur de guitare classique à l’Institut National des Arts de Kinshasa. Pegguy Tabu, la nouvelle icône de la musique africaine, présent au restaurant Inzia, a accepté de chanter quelques morceaux du répertoire de son père Tabu Ley Rochereau au grand bonheur de l’assistance. Pegguy a baigné, dès sa tendre enfance dans l’univers artistique et musical. Grâce à son timbre vocal quasi identique à celui de son père Tabu Ley Rochereau, Pegguy Tabu a, à 12 ans déjà, fait parti des plus grands espoirs du R&B en Belgique et en France. Il a oeuvré en tant que choriste à côté de nombreux grands noms de la scène belge. Entré dans l’univers hip-hop en 1992, il a créé le groupe «Mo-Jazz» avec ses deux frères. Ce groupe a acquis, grâce à ses nombreuses prestations scéniques prestigieuses, une notoriété dans le milieu du hip-hop belge et français en 1997, notamment lors du concert «Liège contre le racisme» ou encore «Halloween fever». Pegguy a chanté le répertoire de son père au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa en 2009. Son parcours européen et le fabuleux héritage paternel font de Pegguy Tabu un artiste à part entière.. Matonge, the place to be! Vlaams-africaans huis KUUMBA, 35 rue de la Paix
Pegguy Tabu Restaurant INZIA, cuisine africaine, 37 rue de la Paix
Monik Tenday
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atonge c’est aussi la rencontre musicale avec des artistes africains de renommée internationale. L’équipe de Matongazet a rencontré deux étoiles montantes de la chanson congolaise, la chanteuse et guitariste Monik Tenday au Centre Kuumba et le chanteur Pegguy Tabu, fils de Rochereau Tabu Ley au restaurant Inzia. Monik Tenday, chanteuse et guitariste congolaise. Sa voix charmante fait d’elle
Musée Camille Lemonnier
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ait-on que le Musée Camille Lemonnier, qui abrite aussi l’Association des Ecrivains belges, possède dans sa bibliothèque, des éditions de romans de Lemonnier, le Zola belge du XIXème siècle, illustrés par des dessins originaux du grand peintre Fernand Khnopff? En 1946, Marie Lemonnier offre à la commune d’Ixelles des objets d’art et des souvenirs de l’artiste. Eminent critique d’art, dont la voix résonnait jusqu’à Paris, Camille Lemonnier était également l’auteur de plusieurs dizaines de romans, dont le plus connu «Un Mâle» datait de 1881.
©Jan Goovaerts
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Emile Kesterman
Dans le Musée Camille Lemonnier, on découvre la reconstitution fidèle du cabinet de travail de Camille Lemonnier, tel qu’il a existé rue du Lac à Ixelles et la plupart des oeuvres d’art qui ont appartenu au «Maréchal des Lettres». Parmi les oeuvres, il y a des peintures d’Emile Claus, Juliette Wytsman, Adrien-Joseph Heymans, Rodolphe Wytsman, Théo Van Rijsselberghe, Eugène Verdyen, Théodore Baron, Louise Lemonnier. La bibliothèque bretonne, riche en reliures, contient les oeuvres de Juliette La Bruyère, Boisdenghien et des illustrations de James Ensor, Laermans, Xavier Mellery, Fernand Khnopff. Le musée possède aussi des sculptures d’Auguste Rodin, Jef Lambeaux, Charles Vanderstappen L’immeuble abritant le musée, situé au 150 de la Chaussée de Wavre, appartient depuis 1988 à la Communauté française Wallonie-Bruxelles. C’est au professeur Emile Kesterman que revient le mérite d’avoir insufflé au musée une vie nouvelle. Les visites et les consultations se font uniquement le matin, sur demande. Chaussée de Wavre, 150 Tél.: 02/512 29 68 ©Jan Goovaerts
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et évènement s’est décliné en trois dimensions complémentaires. A cette occasion l’exposition itinérante, «Visages de Paul Panda Farnana» a été dévoilée; un opuscule éponyme signé par Antoine Tshitungu Kongolo (commissaire de l’exposition) est sorti des presses de l’Harmattan, à Paris; la bibliothèque a été solennellement inaugurée. Pourquoi Paul Panda Farnana? Un tribut d’hommage à un Congolais d’exception aux inclinations modernistes pour qui le livre et le savoir, à l’instar de ce que préconisait Paul Otlet son maître, sont des ferments du développement digne de ce nom. Une façon de donner une dimension particulière au cinquantenaire par une réappropriation de la mémoire de ceux qui ont fait le Congo d’hier même si l’historiographie officielle s’est longtemps montrée injuste à leur égard. C’était aussi la concrétisation d’une promesse faite à l’Espace Senghor par son Excellence l’Ambassadeur extasié par le travail de fourmi qui aura permis de mettre en place l’expo précitée. C’est la reconnaissance du travail abattu par Antoine Tshitungu et Zana Etambala, de la contribution insigne de Chantal et de l’asbl ASD. C’est un appel à plus d’espace pour la culture du livre dans la société congolaise, une invitation à bâtir une mémoire débarrassée des paradigmes de la domination, dans une collaboration dédaigneuse des lignes de fracture d’antan. Antoine
Cabinet de travail de Camille Lemonnier
Een pareltje in Elsene Museum Camille Lemonnier
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en statig negentiende-eeuws herenhuis, midden in de Matongewijk, biedt onderdak aan het Camille Lemonnier Museum. Lemonnier (18441913) was een romancier die vaak actuele sociale thema’s behandelde en was een belangrijk kunstcriticus. Zijn vele vriendschappen met kunstenaars weerspiegelen zich in zijn kunstverzameling: impressionistische schilderijen van Juliette Wytsman, werken van Theo Van Rysselberghe en Dario de Regoyos, portretten door Emile Claus en Guillaume Van Strydonck, een buste van Jef Lambeaux… Joost De Geest vertoeft samen met conservator Emile Kesteman in de werkkamer van Lemonnier en ontdekt prachtig geïllustreerde boeken en wandelt door de salons met de vele schitterende kunstwerken. Waversesteenweg 150 Tél.: 02/512 29 68
NEWS Inauguration de la Bibliothèque Paul Panda Farnana
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ne bibliothèque et un centre d’archives ont été inaugurés le 24 mars 2011 au sein de l’Ambassade de la RDC à Bruxelles.
Louise Nganza Ramazani, Henri Mova Sakanyi, Olivier Chastel
Bibliothèque Paul Panda Farnana La bibliothèque compte actuellement près de cinq mille ouvrages, plus de cent mille photos et plusieurs films 16mm et super 8. Une vingtaine de films sont déjà mis en DVD. Le Centre Paul Panda Farnana compte également de nombreux documents datant de la période de l’Etat indépendant du Congo (EIC), après la conférence de Berlin en 1885. Ces différents documents proviennent pour la plupart des archives belges. Beaucoup de photos datent également de l’époque léopoldienne, lors de la construction des premiers bâtiments à Léopoldville, de la construction du chemin de fer KinshasaMatadi, de la période coloniale ou de la période ayant suivi l’indépendance du Congo en 1960.
Le Mali à la Maison Africaine
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la rencontre de trois étudiants maliens séjournant à la Maison Africaine. Loin de leur pays, ils travaillent, au cœur de Matonge, au cœur de la Maison Africaine, pour le Mali de demain. Ils se nomment : Aïcha Mariko, Lamine et Issiaka Sanogo. Les deux derniers ne sont pas de la même famille. Concours de circonstance, les études les ont réunis en terre Bruxelloise.
©Matongazet
Op zaterdag werden verschillende gemeenschappen ontdekt, vooral via hun gastronomie en kunstambachten. Afrikaans gekleurde en geparfumeerde ambiance troef. En op zondag ging de meeste aandacht naar het fraaie bouwkundig erfgoed van de Sint-Bonifaaswijk.
Issiaka Sanago
Issiaka Sanogo Etudiant en criminologie à l’Université libre de Bruxelles
Ce fils d’enseignant doit sa réussite à l’encadrement d’un père éducateur. Tout le monde sait que le pays dans les années écoulées ne badinait pas avec la formation dispensée aux enfants du Mali au contraire de la situation actuelle de son enseignement. A vingt huit ans Lamine Sanogo peut se réjouir d’avoir franchi les portes de l’Université Libre de Bruxelles. Cependant la tâche ne fut pas de tout repos. Enfant, il fit ses premiers pas à l’école fondamentale d’Hamdalaye à Bamako. Contraint de suivre son père nommé Directeur de CAP à Bafoulabé, il y obtint son DEF. Compte tenu de sa brillante performance scolaire il fut orienté au lycée technique en série industrie. Par la suite, il décroche son baccalauréat en série Sciences Biologiques à Bafoulabé. La route de la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie s’ouvre à lui. Après sept longues années, il décroche son diplôme de Docteur en Médecine. Armé de son diplôme une série de débrouillardise commença alors. Lamine assura entre autre la permanence à la Clinique Siss Med Santé à Hamdalaye. L’idée de se perfectionner demeurait pourtant omniprésente. Sans perdre de temps, il fit une demande de formation en Santé Publique. Après analyse du dossier, sa candidature fut acceptée. Depuis Lamine réside à la Maison Africaine où son temps est partagé entre les études, les recherches et la pratique du sport.
Des opportunités pour le Mali de demain. Aïcha Mariko
Originaire du Mali, après une enfance heureuse passée en Côte D’Ivoire auprès de ses parents à Abidjan, elle rentre au pays après l’obtention de son baccalauréat. Elle s’inscrit à la Faculté de Médecine…. en série pharmacie en 2002. La jeune Aïcha accomplit un parcours sans faute pendant les sept longues années universitaires. Après avoir fait sa soutenance en 2009 couronnée par le diplôme, elle fait ses premiers pas dans le monde difficile du travail dans un pays qui a pourtant tant besoin de sa vocation. La pharmacie Lassana Samaké situé à Boulkassoubougou lui procure ses premières armes jusqu’à sa venue à Bruxelles. Rappelons qu’à la veille de son départ, elle travaillait toujours. Actuellement, elle effectue un master en Dermo pharmacie et cosmétique à l’Université Libre de Bruxelles.
Lamine Sanogo Etudiant à l’Ecole de Santé Publique à l’Université Libre de Bruxelles
Au moment où les femmes s’éclaircissent la peau avec de produits incontrôlés venus de n’importe où aux conséquences dramatiques autant pour leur portefeuille que pour leur santé, Aïcha pourrait leur être utile pour les informer, les conseiller et les orienter. Lamine au terme de sa formation, dans un Mali en proie à des problèmes sanitaires énormes, ne pourrait-il pas apporter son expérience? Quant à Issiaka, plein de projets lui traverse les méninges, du genre de faire le lien entre les établissements pénitenciers et le grand peuple malien en vue d’une meilleure réinsertion et du mieux vivre ensemble. Aboubacar Eros Sissoko Ecrivain malien
MATONGE, DANS LE MONDE Matonge - Bruxelles Week-end Bienvenue
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atongazet a proposé la visite du quartier Matonge / Saint-Boniface dans le cadre de l’événement «Bruxelles - Week-end de Bienvenue» qui s’est déroulé les 9 et 10 avril à
©Matongazet
Lamine Sanago
From Yeoville’s Little Congo rue Saint-Boniface
l’initiative de Bruxelles International Tourisme et Congrès. Un événement touristique au cœur des quartiers. Le tourisme d’une ville ne se limite pas à ses grands monuments et à ses musées: ce sont aussi les parcours hors piste qui créent les émotions d’une visite.
Yeoville, le Matonge de Johannesburg
Les visiteurs ont été accueillis au Théâtre Molière par les artistes suivants: Rhode Makoumbou (renommée internationale), Luis Pôlet, Obêtre, Parole, Ronja Schlickmann, Alexandre Vanleenput et Alfred d’Ursel et l’écrivain malien Aboubacar Eros Sissoko qui a fait rêver les enfants par des contes africains.
Découvrez ci-après le programme concocté par l’équipe de Matongazet. Le samedi: Moambe et Matadi! Un tour sympa à la rencontre des différentes communautés par le biais de la gastronomie, de l’art, de la confection et de la rencontre de gens passionnés par leur métier. Les visiteurs ont pu ainsi se plonger dans l’ambiance colorée, parfumée de l’Afrique en plein cœur de Bruxelles. Le dimanche: Saint Boni! Découverte de la richesse patrimoniale de SaintBoniface. L’architecture y est magnifique avec des maisons signées Blérot, Jacobs et Dujardin. www.bruxellesbienvenue.be ©Hadewijch Everaert
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Aïcha Mariko étudiante
©Matongazet
Aujourd’hui ce jeune malien forge son futur dans les études universitaires. Il n’a pas oublié une seule seconde l’objet de sa venue en Belgique. Son parcours est étonnant. Né à Gao après sa tendre enfance, il intègre l’école fondamentale de Diré. Il accompagne son père à Bourem où il décroche son DEF, l’équivalent du BEPC. Il obtient son baccalauréat dans sa ville natale au lycée Yana Maïga. Il débarque ensuite à Bamako pour entreprendre des études universitaires à l’ENA, à la faculté des sciences juridiques et politiques où il décroche une maîtrise en droit privé. Cette période sera suivie d’une période de petits emplois à la recherche de sa vocation. Chômage oblige, il entreprend un petit commerce de vente d’habits. Guidé par l’envie d’apprendre et d’entreprendre, Issiaka ne baisse pas les bras et obtient un contrat au sein de l’ONG Greffa à Gao tout en n’abonnant pas son l’objectif de servir son pays. Enfin la capitale Belge l’accueille afin de parfaire son parcours universitaire. En parlant de criminologie le jeune évoque sereinement: son pays n’a-t-il pas besoin d’une politique irréprochable de resocialisation de ce que bon nombre appelle des délinquants. Telle est sa modeste vision. D’après lui ce public peut aussi être utile à la société.
www.bruxellesbienvenue.be
rue Longue vie
Matonge - Brussel Welkom-weekend
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p 9 en 10 april werd er een «welkomweekend» georganiseerd, ter promotie van Brussel als touristische trekpleister en internationale congresstad. Stadstoerisme focust niet alleen op monumenten en musea, maar wil ook doordringen in de diverse stadswijken. Matongazet leidde een bezoek aan de Matonge- en Sint-Bonifaaswijk: een onverwacht parcours dat veel emoties losmaakte. In het Molière-theater werden we opgewacht door internationaal befaamde kunstenaars als Rhode Makoumbou, Luis Pôlet, Obêtre, Parole, Ronja Schlickmann, Alexandre Vanleenput en Alfred d’Ursel. De Malinese schrijver Aboubacar Eros Sissoko liet de kinderen wegdromen met zijn Afrikaanse verhalen.
Yeoville's Little Congo
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eoville est un des quartiers de la ville de Johannesburg, situé à quarante minutes de marche au Nord du centre commercial de la ville. Pendant l’Apartheid, le quartier était uniquement habité par des Blancs. Finalement avec la suppression du régime ségrégationniste et l’avènement de Nelson Mandela au pouvoir en 1994, beaucoup de figures noirs ont envahi Yeoville; et cela a poussé les Blancs a vider les lieux comme c’est le cas dans plusieurs quartiers urbains de l’Afrique du Sud à forte concentration de la population noire. Alors, comment les Congolais sontils arrivés à s’installer à Yeoville et en faire leur quartier général? En fait, quand l’Afrique du Sud est devenu un pays d’opportunités pour un bon nombre d’Africains; les congolais en ont aussi saisi l’occasion, en particulier les médecins qui selon toute évidence, étaient la catégorie importante des Congolais à venir les premiers en Afrique du Sud. Leur premier quartier de résidence était Yeoville. Ces derniers ayant acquis un bon niveau de vie dans le pays de Mandela; ils ont fait appel à leurs amis, frères et sœurs afin qu’ils puissent à leur tour profiter des opportunités de travail que ce pays offrait et offre encore. Cette migration «afro-africaine» aura permis à la communauté congolaise de faire tâche d’huile à Johannesburg et à prendre ses quartiers à Yeoville et ses alentours. Au fil du temps, Yeoville s’est confirmé comme le fief, le quartier général des Congolais de Johannesburg. Ce n’est plus seulement l’Homme Médecin qui y vit avec ses plus proches, mais c’est toutes les catégories de Congolais en quête du mieux vivre qui y résident. Pour le moment à Yeoville, vous ne pouvez franchir cinq mètres en rue sans que des mots de Lingala ou de Swahili parfois même de Tshiluba n’effleurent vos oreilles. Et pour faciliter davantage les choses, la communauté congolaise a créé des centres d’attraction à leur usage. Citons-en les plus connus: La REFERENCE, KIN MALEBO et LE MONDE ARABE.
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Aux environs de ces bars se développe un autre type de business à la congolaise: des vidéothèques, des salons de coiffure, des photographes ambulants, de l’échange informelle des monnaies, et des «bureautiques» où l’on vous produit tout document «officiel» émanant de la RD CONGO. En bref, les Congolais à Yeoville font tout et rien. Mais ce qu’ils n’ont pu réussir c’est à lui imposer un nom à consonance congolaise. Si vous êtes à Johannesburg, et que vous souhaitez au plus vite rencontrer un Congolais de la République Démocratique du Congo, rendez-vous à Yeoville! Jacques Mulowayi Mundolongo
NOUVELLES DE KIN Culture et Développement: l’atelier de Kinshasa
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l’initiative de la CE (Direction VIII), il s’est tenu à Kinshasa du 2 mars au 4 mars le premier atelier de sensibilisation sur la Culture et le Développement. Ces assises ont réuni des écrivains, des artistes, des promoteurs culturels et des fonctionnaires de deux rives du fleuve Congo qui ont axé leurs réflexions sur la place de la culture dans le développement des pays ACP. En partant de leurs expériences respectives et des réalités concrètes autant dire qu’ils ont mis le doigt sans complaisance sur les facteurs qui obèrent l’envol de la culture et balisé la création des industries culturelles ….à ce jour maillons faibles des économies africaines en dépit du potentiel créatif des peuples du bassin du Congo. Cet atelier a été marqué par la participation de la ministre congolaise de la culture, madame Jeannette Kavira Mapera. On notait également la présence de nombreux fonctionnaires œuvrant sous l’égide du ministère de la culture. Cette rencontre leur aura permis de se confronter aux écrivains, artistes et promoteurs culturels peu enclins à des propos accommodants sur les administrations et les pratiques douteuses qui sont, aux dires de leurs détracteurs. L’exemple de la taxe «illégale» de sortie dont les artistes doivent s’acquitter a été évoqué de manière récurrente comme illustration de moult tracasseries qui doivent passent à la trappe. Nourri des contributions scientifiques et techniques livrées par des experts reconnues Almeida, Tshitungu, Balufu,
Minoungou, Yoka, Monoko), l’atelier a ouvert un espace de la paroles et d’échanges d’expériences aux acteurs promotionnels et aux créateurs. Ces travaux intenses rehaussés par la présence des officiels avec la participation de plusieurs ministères se sont conclus sur une série de résolutions adoptées en séance plénière. Ces travaux ouvrent la voie à une coopération aux termes renouvelés (à configuration culturelle plus marquée), libérées de paradigmes socio-économiques d’antan et de leurs pesanteurs idéologiques. Mais pourquoi ce «premier atelier» sur la culture…cinquante ans après les indépendances africaines? L’aveu d’un échec ou le signal fort d’un nouveau pari imposé par la globalisation et ses affres? La réponse tient certainement de l’un et de l’autre. Il faut prendre la CE (Commission Européenne) au mot dans sa volonté d’ajouter un volet sensible à sa coopération avec le Sud. Reste à voir la concrétisation de ce chapelet de bonnes intentions qui reste à traduire en cahier de charges. Antoine
Rencontre avec l’artiste Francis Mampuya
Francis Mampuya
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’artiste nous reçoit dans sa parcelle à Lisala, entourés de jeunes artistes qui fréquentent son atelier. Appartenant au courant du Librisme qu’il contribua à fonder, Francis Mampuya a eu l’occasion d’exposer en Belgique lors de l’année Yambi (2007), au Botanique, à Maison Folie ou encore à Liège. Vivant la dure réalité des artistes congolais confrontés à la rareté des lieux d’exposition, Francis Mampuya à toutefois eu la satisfaction de se voir exposé l’année dernière par la Mairie de Paris et à Miami, au cœur du Wynewood art district.
ch. de Wavre
©Jan Goovaerts
Ces lieux d’attraction tout au long d’avenues telle que Raleigh, etc. ont en commun la réputation d’être de débit des boissons où les Congolais vont s’éclater au rythme de la musique de leur pays d’origine.
que je réside dans ce quartier populaire sans pareil durant mon séjour. Quel paradis de par sa diversité culturelle unique en son genre. A Matonge, il se dégage une étrange sensation des Afriques écartelées entre le Congo, Zaïre, Cameroun jusqu’en Afrique subsaharienne. Comme dirait l’autre: ils ne sont pas là que pour manger le pain des français. Ils ne sont pas là que pour profiter d’une quelconque abondance. Nos frères et sœurs participent efficacement au développement de la Belgique de plusieurs façons à travers leurs multiples magasins. Ils ont ouvert des alimentations, des boucheries, des fastfood africains, des restaurants à l’image de l’Horloge du Sud, du soleil, le Soleil d’Afrique est un régal sans compter les salons de coiffures et des magasins de vêtements de tissus africains ou pas. Il fut un temps où les Belges sont allés en Afrique aujourd’hui l’Afrique se dessine devant nos yeux à Bruxelles. Quoi de plus normal. Matonge, quel beau quartier à plusieurs dimensions… Matonge, le carrefour du brassage culturel par sa diversité multiple. Matonge mon amour, le quartier qui sommeille au petit matin. La nuit c’est l’effervescence la plus totale dans une ambiance musicale effrénée. J’habite Matonge, c’est génial. Je veux vivre longtemps pour encore et encore dévorer la vie de mes pleines dents où les petits commerces m’encerclent pour le bonheur de mon ventre. Aboubacar Eros Sissoko
Aboubacar Eros Sissoko
Artiste talentueux, il fait partie du groupe d’artistes kinois qui ont tourné le dos à l’académisme en mettant en avant la créativité et le libre choix des matériaux, supports et techniques. Artiste engagé, il traduit le quotidien et la revendication de la liberté d’expression. Un vœu: qu’il puisse nous faire découvrir prochainement son talent ici à Bruxelles. http://francismampuya.canalblog.com/
FAN DE MATONGE
Matonge mon amour!
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atonge vaut dix mille fois mieux que l’image qu’on me projetait du quartier avant d’atterrir pour la première fois à Bruxelles. Alors je commençais à avoir peur de cet autre petit continent africain blotti au cœur de la Belgique. Le hasard a voulu finalement
Aboubacar Eros Sissoko
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é à Bamako au coeur du quartier populaire de Medina-Coura, Aboubacar Eros Sissoko fit ses premiers pas à l’école fondamentale de son quartier natal. Plasticien de formation, il est diplômé de l’INA Institut National des Arts du Mali - et de l’École Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse. Il poursuit ensuite la formation DEFA (Diplôme d’Etat relatif aux fonctions d’animation) aux CEMEA (Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active) et devient tour à tour animateur socioculturel et éducateur spécialisé dans la région parisienne.
Passionné par l’écriture, il est auteur de nombreux ouvrages: Une enfance avec Biram au Mali (est son premier roman autobiographique), Moriba-Yassa (une incroyable histoire d’amour), Chakozy un drôle de chat, Mariama Kaba du Mali une enfance excisée, Suicide collectif, La Tourmente, Une mort temporaire.
Aboubacar Eros Sissoko
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eboren te Bamako, in de volkswijk Medina-Coura, waar hij ook school liep. Diploma’s Beeldende kunsten, aan het INA - Institut National des Arts du Mali - en l’École Supérieure des BeauxArts de Toulouse. Verdere opleidingen DEFA (Diplôme d’Etat relatif aux fonctions d’animation) en CEMEA (Centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active). Werkt in de Parijse regio als sociocultureel animator en opvoeder. Gepassioneerd schrijver, auteur van tal van boeken: Une enfance avec Biram au Mali (zijn eerste autobiografische roman), Moriba-Yassa (een ongelooflijk liefdesverhaal), Chakozy - un drôle de chat, Mariama Kaba du Mali - une enfance excisée, Suicide collectif, La Tourmente, Une mort temporaire.
LE COIN
DU LIBRAIRE Kips s’étonne, Malou s’éclate La nouvelle Bande Dessinée d’ANDRAZZI «Michael Jackson, Kips s’étonne, Malou s’éclate»
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ans cette BD, Andrazzi revisite les chansons Beat it et Thriller du roi de la pop. Le génie de Michael vu par un couple de rigolos de Kinshasa, Kips et Malou. Fidèle à lui-même, les dessins d’Andrazzi sont des véritables peintures. La clarté chasse l’obscurité. Andrazzi rend hommage à cette icône de la musique. Né à Kinshasa le 28 juin 1967, Andrazzi est un artiste polyvalent qui pratique aussi bien la peinture avec plusieurs techniques. Une de ses séries BD bien connue: Les voleurs de morts. Une histoire sombre d’un chef du village sanguinaire qui est assassiné mais dont l’esprit du mal voudrait continuer à sévir. Face à lui un jeune qui a trempé dans la magie noire pour contrer cet esprit maléfique. C’est le combat entre le bien et le mal. On pourrait croire que les justes ont toujours raison. Et pourtant… Disponible aux éditions Mabiki Mabiki asbl Promotion des langues, littératures et sciences du Congo Botomboli nkota, nkoma pe nzebi ya Congo www.mabiki.net Tél: 00 32 495 48 97 50
Andrazzi
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MATONGAZET 7
LE COIN DES LECTEURS
DOSSIER
Matonge: un oignon?
Le B&B plus qu’une mode… un mode de vie…
L’on en oublie que c’est un lieu de vie, un quartier commerçant, un carrefour.
Le quartier Matonge est comme un oignon dont chaque pelure réserve des surprises.
Un habitant de Matonge.
©Hadewijch Everaert
Ne jamais se dire qu’on détient les fils de la vérité. Savoir scruter au-delà des apparences est le commencement de la sagesse. Des surprises vous piégeront toujours sous la surface lisse de mots ou ailleurs.Les replis de pages dont se drapent les sirènes de Matonge ne sontils pas peuplés de malices? Ici vous apprendrez une leçon de vie quelque peu oubliée à savoir que rien n’est définitivement tranché. Que la vie est comme ce fruit au goût tantôt sucré tantôt acide. Un dosage permanent de sucre et d’amertume, un mélange toujours recommencé qui invite à la modération, fin mot de toute sagesse digne de ce nom. Les points de vue sont loin de s’accorder sur Matonge; ils forment un tableau très contrasté où la nuance semble d’avance exclue de propos. Il y a ceux qui sont pour, et ceux qui se disent contre. Les plus méchants, pas du tout en mal d’inspiration, vous soutiendront que Matonge leur fait l’effet d’une plage où viennent échouer le flux des épaves humaines venues d’Afrique. Pour d’autres, c’est un terrain de chasse où la femme noire sert de cible à des amateurs de sensations fortes.
NOUVELLES
A ©Jan Goovaerts
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ci il faut se défier des apparences, toujours. De façades mirobolantes qui servent trop souvent de cache-misère. De jeux de cache-cache qui se jouent des lumières trop criardes. La frivolité qu’on y affiche est très souvent trompeuse.
La solidarité à Matonge
Mésaventures et témoignage d’une lectrice
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ous avons reçu le témoignage de madame Suzanne V., victime d’un vol à la Porte de Namur.
Extraits: «A l’arrêt du bus 71, galerie Toison d’Or, vers 20 h, un jeune et très mince ado coupe les lanières de mon petit sac à dos et s’enfuit vers la chaussée de Wavre… C’est le lendemain que j’eus la bonne surprise… Un honnête citoyen m’apprend qu’il a récupéré mon sac dans sa poubelle et se propose de me le ramener. Ce fut fait. Ce sac tout noir m’était rapporté par un grand brave homme… tout noir également, venu de Matongé (rue d’Edimbourg très exactement). Je l’ai bien sûr chaleureusement remercié.
C’est un mode de logement particulièrement agréable, qui permet de découvrir des hôtes charmants dans un décor raffiné au cachet et au confort garantis. Cette formule d’hébergement nous vient des pays anglo-saxons où elle est répandue depuis longtemps. En séjour à Ixelles, une façon originale de se loger: les chambres d’hôtes.
Mais alors que l’on n’arrête pas de nous bassiner avec le «sécuritaire», je voulais donner un son de cloche plus cristallin que ces sombres bourdons… Et puis, il y a le contexte géographique, aussi n’estce pas, dont certains se servent pour alimenter ce poison: le petit racisme larvé… Tout est bien qui finit bien donc. Vive la solidarité à tous les échelons !»
©Jan Goovaerts
e prix d’excellence dénommé «Trophée de convivialité et de dynamisme» vise à récompenser un homme, une femme ou une association qui dans leur domaine et/ou par leur action, se sont distingués par leur apport positif et convivial tendant à renforcer l’interculturalité et le vivre ensemble dans le quartier Matonge et ont pu ainsi contribuer au rayonnement de celui-ci.
Mr et Mme Michalakis-Diakou avec un fidèle client
Longue Vie 38, rue Longue Vie / www.longuevie.be
Que ce soit pour une nuit ou pour un mois, les maisons d’hôtes vous proposent une façon différente de vous loger selon des formules souples et à prix on ne peut plus concurrentiel. Situés en plein cœur du quartier, ils offrent le confort, une grande autonomie, une vie de quartier animée à proximité des institutions européennes. Chacune de ses Maisons a réservé un soin particulier au confort et à la décoration de ses chambres. A conseiller sans réserve … Succès grandissant de cette formule d’accueil. Nous ne pouvons que vous conseiller de vous promener sur leurs sites…
Nouvelle Vie
Pour rappel, le prix 2010 a été décerné à la famille Michalakis-Diakou qui exploite depuis plus de 37ans le restaurant Dirlada. Si vous avez un/une candidat à proposer, n’hésitez pas à nous faire votre suggestion soit par e-mail à l’adresse: info@matongazet.be soit par courrier à l’adresse: Matongazet - rue d’AlsaceLorrainen°14, en nous expliquant en quelques mots le pourquoi de votre choix. .
Urban rooms
57, rue Longue Vie : www.nouvellevie.eu
10, rue d’Alsace-Lorraine / www.urbanrooms.be
Table de conversation Septentrion portugaise a Belgique n’est pas seulement «le
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ous avez appris le portugais mais vous n’avez pas l’occasion de le pratiquer?
Joignez «Amigos de Moçambique asbl» le 2ème vendredi du mois (sauf juillet et août) à partir de 19h30, à l’Horloge du Sud, avenue du Trône n° 141. Renseignements: amigos.demo@gmail.be http//:amigos-de-mocambique.org
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pays de la bière et du chocolat», c’est aussi désormais une vraie terre de vins, et nous n’avons pas à pâlir de la qualité obtenue, loin de là. Venez découvrir la qualité des vins belges, peu connus et pourtant si proches, obtenus par des vignerons qui prolongent une ancienne tradition et sont de nouveaux «pionniers»! Nous ne pouvons que soutenir l’initiative de Jean-Philippe qui a ouvert tout récemment sa boutique dans le quartier. Déjà nous avons eu des échos sur la qualité et la sélection des vins belges qu’il présente. Un conseil: laissez-vous tenter!
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Trophée Matongazet édition 2011
Chambres en ville 19, rue de Londres / www.chambresenville.be
Ce n’est qu’une banale histoire, direzvous. Certes.
Le 18 septembre verra la Remise du Trophée Matongazet à l’occasion de la grande brocante de la rue de la Paix.
EN BREF
ujourd’hui offrir un logement dans la ville avec la formule du B&B est devenue très tendance …Sans doute la meilleure façon de se plonger au cœur de Matonge et de rencontrer ses habitants.
http://www.northfinewines.com 25 rue Ernest Solvay
Horloge du Sud
Portugees babbelen?
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e hebt ooit wel Portugees geleerd, maar je hebt nooit de gelegenheid om het te spreken?
Kom mee aan tafel zitten met de «Amigos de Moçambique», elke tweede vrijdag van de maand (niet in juli en augustus), vanaf 19u30, in de «Horloge du Sud», Troonstraat nr. 141. Inlichtingen: amigos.demo@gmail.be http//:amigos-de-mocambique.org
MATONGAZET 7 extrait Victoire n° 197 du 19/03/11
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e lancement du mois de la femme congolaise organisé par l’Ambassade de la R.D.C dont le coup d’envoi fut donné le 8 mars dernier a été couronné d’un franc succès, en drainant plus de 600 personnes.
Sapeurs? C’est avec une curiosité teintée de surprise que j’ai lu le reportage consacré aux sapeurs de la rue de Dublin à Ixelles, dans la dernière livraison de Victoire (samedi 19 mars 2011).
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’un point de vue déontologique, il s’agit bel et bien d’une supercherie.
En effet, les personnes photographiées n’habitant pas le quartier Matonge où aucune société de sapeurs n’est répertoriée.
Ambassade de la République Démocratique du Congo Rue Marie de Bourgogne 30, Bruxelles
Fashion Against Rape «Après une année de glamour et de paillette, j’ai décidé de me mettre au service d’une noble cause. Cilou Annys
C’est au prix d’un exotisme de pacotille que la vérité est tordue. Il en découle des images trompeuses sur la sape et ses adeptes. Sur le quartier Matonge d’Ixelles et ses réalités. Ce n’est pas parce que les sapeurs font parler d’eux en ce moment qu’il faille aller les chercher là où ils n’ont pas leurs quartiers.
Ce reportage soulève d’autres questions. Qu’est-ce qu’un sapeur? Je concède qu’il y ait des personnes dans la rue de Dublin qui cultivent le goût de l’attifement et même du luxe. Mais s’agitil toujours de la sape? Celle-ci constitue une revendication identitaire, une forme de dandysme, un art de vivre, avec des références bien précises à des icônes de la musique (à l’instar de Papa Wemba) et à certaines griffes. Un phénomène solidement implanté à Brazzaville, à Kinshasa, à Paris et ailleurs. Mais pas forcément Ixelles! Antoine
COUP DE COEUR Les femmes congolaises étaient à l’honneur!
©Jan Goovaerts
BILLET D'HUMEUR
Le 25 mars, troisième vendredi du mois de la femme congolaise était dédié aux provinces du Bandundu, de l’Equateur et du Katanga. Les femmes se sont fait un point d’honneur à nous faire découvrir les us et coutumes de leur région (rôle de la femme dans ces contrées, les pratiques de mariage, les danses traditionnelles, les interdits alimentaires, les pratiques culturelles et culinaires) et à nous faire déguster les saveurs de leurs terroirs respectifs. Cette soirée qui a rencontré un indéniable succès s’est déroulée dans une ambiance telle qu’elle marquera les mémoires.
Quelle est notre implication? Nous avons aussi le pouvoir d’influencer l’histoire de cette région. L’humanité est un maillon, l’Europe dépend aussi de l’Afrique, du Congo et de l’Est du Congo. Nous avons le pouvoir de dire non, stop, assez à cette honte. Votons pour le respect de l’humanité. La femme est le fondement même de l’humanité. Votons pour que les politiques disent non au viol et s’engagent à le combattre en RDC et dans le monde entier. Mobilisons nous dans tous les domaines, à tous les niveaux. Je veux lancer un appel à toutes les précédentes Miss, les personnalités, le milieu de la Mode et autres…Mon but est de créer un grand événement en collaboration avec des créateurs de Mode du monde Africain et Belge, des Maisons de couture, des modèles, …» Cilou Annys Miss Belgique Facebook FashionAgainstRape
AGENDA Mali in focus
Je ne souhaite pas être dans le camp de celles qui n’ont rien fait, celles qui ferment les yeux et bouchent leurs oreilles face à un crime atroce qui se déroule. Celle qui refusent d’entendre le cris et voire les pleurs de la femme, de l’amie, de la soeur, de l’enfant ou du bébé. A l’Est du Congo RDC, dans la dernière année environ 25.000 femmes ont été victimes de viol et d’agression sexuelle. Leur vie tant physique que morale sont détruites. Près de la moitié de tous les enfants d’âge scolaire primaire sont non scolarisés. 70% des habitants de la région n’a pas accès à des soins médicaux. Quelques 30.000 enfants sont impliqués dans le conflit en tant que soldats ou esclaves sexuels. La violence sexuelle dans cette région est pratiquée à grande échelle, comme une arme, dans le seul but de déstabiliser. Ceci, au bénéfice de l’exploitation des ressources naturelles de la région. Les victimes sont rejetées par la société. Ici en Occident en a tendance à croire que l’on est à l’abri, loin de ce fléau, mais avons nous conscience du lien causalité - effet? Le fait d’être européens doit-il nous laisser insensible?
Roma 1950-1960, La vera vita 16 juin au 4 septembre 2011 Exposition des œuvres photographiques de Fabrizio La Torre
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950-1960: loin des strass et des paillettes de la «dolce vita», sans les paparazzis et les starlettes, mais là où Fellini, Visconti et Pasolini trouvèrent leur inspiration, la vie quotidienne du peuple de Rome vue par un photographe néoréaliste italien dont les œuvres furent rarement montrées au public. Hier à Paris, aujourd’hui à Bruxelles, demain à Rome, une expo à ne pas rater! Musée d’Ixelles Rue Jean Van Volsem 71- 1050 Ixelles www.fabriziolatorre.eu
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a majorité d’entre vous se poseront la question à savoir pourquoi? Déjà parce qu’avant d’être une miss, une popularité, je suis un être humain, une femme dotée de sensibilité et je ne peux être heureuse en voyant une autre femme, une amie, une soeur, une enfant souffrir.J’ai découvert le drame dans l’Est du Congo, et je suis choquée, choquée que cela existe et que dans le fond cela se passe dans l’ignorance, voire dans l’indifférence du reste du Monde. Une minorité de femme se sont levées, mais que font les autres?
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QUIZZ
Film – Littérature
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e Comité Mali organise chaque année dans une commune avec différentes associations des activités visant la promotion notamment de la culture et le soutien à un projet spécifique au Mali. Cette année, le choix s’est arrêté sur la commune d’Ixelles. A la Maison Africaine, rue d’AlsaceLorraine n°33 au cœur de Matonge, c’est Aboubacar Eros Sissoko, écrivain, qui nous plonge le jeudi 12 mai dans les difficultés rencontrées par les jeunes africains lors de leur voyage en pirogue vers l’Europe au travers de son livre «suicide collectif». Et enfin, Eric Pauporté projette le jeudi 26 mai son film «Mali d’or» qui sera suivi d’un débat. Une initiative de l’association Comité Mali en partenariat avec la Maison Africaine et l’asbl ASD. Avec le soutien du journal Matongazet
Tester vos connaissances et gagnez! L’Horloge du Sud et Matongazet vous invitent à participer au quizz sur le quartier. Voici la question: à quelle date et heure fut ouvert l’Horloge du Sud? La réponse est à adresser à info@ matongazet.be. La première bonne réponse donne droit à un repas qui vous sera offert par l’Horloge du Sud, rue du Trône.
Jeudi 12/05 à 18h30: conférence/débat par l’écrivain Aboubacar Eros Sissoko
Vous retrouverez ce quizz sur le quartier dans chaque prochaine édition de Matongazet. Rendez-vous est donc pris.
Jeudi 26/05 à 18h30: projection du film d’Eric Pauporté
www.horlogedusud.be www.matongazet.be http://matongazet.over-blog.net/
Entrée gratuite Infos: tél 0494 94 84 74 http://maliinfocus.over-blog.com Maison Africaine Rue d’Alsace-Lorraine, 33
LES FEMMES CONGOLAISES À L'HONNEUR ! Bienvenu Nanga à Kin
Cette soirée qui a rencontré un indéniable succès s'est déroulée dans une ambiance telle qu'elle marquera les mémoires. Ambassade de la République Démocratique du Congo - 25 mars 2011.
ARTISTE EN RÉSIDENCE Bienvenu Nanga en résidence à Ixelles. L'artiste plasticien Bienvenu Nanga, créateur à partir d'objets de récupération, dont l'œuvre se trouve à présent consacrée au niveau international, est accueilli en résidence par le Nadine's Saloon ces mois de mai et juin à Matonge. Au cours de cette période, il fera volontiers découvrir son talent à tous ceux qui souhaiteraient le rencontrer. Rendez-vous à prendre, si vous le souhaitez, auprès de Matongazet au numéro 0494.94.84.74
ÉQUIPE MATONGAZET
FANS DE MATONGAZET
Collaborateurs : Chantal Hemerijckx Jeanine Lambrecht Antoine Tshitungu Kongolo Jan Goovaerts John Buyani François Kasongo Aboubacar Eros Sissoko
Graphisme : Karine Dorcéan (Ti Malis)
PARUTION Parution tous les 2 mois, 10.000 exemplaires. Distribué gratuitement en Belgique (Bruxelles, Anvers) et à Kinshasa (R.D.Congo). Bimensuel / mai - juin 2011 Tweemaandelijks / mei – juni 2011 Ne paraît pas en juillet - août Verschijnt om de twee maanden, op 10.000 exemplaren. Gratis beschikbaar in België (Brussel, Antwerpen) en in Kinshasa (D.R.Congo). Tweemaandelijks / maart - april 2011. Verschijnt niet in juli - augustus
Maddy Tiembe
COUVERTURE
Salon de coiffure Maxime
Lita Bembo Libek
Collection «20 visages», photos prises par Jan Goovaerts. L’équipe de Matongazet tient tout spécialement à remercier les 20 personnes pour leur participation active à la réalisation du reportage photos spéciale édition «20 visages».
Avec le soutien de Willy Decourty, Bourgmestre, Pascal Dufour, Echevin de la Vie de quartier et le Collège des Bourgmestre et Echevins de la Commune d’Ixelles. Met de steun van Willy Decourty, Burgemeester, Pascal Dufour, Schepen voor Wijkleven, het College van Burgemeester en Schepenen van Elsene.
PARTENAIRES
ER/VU : ASD asbl/vzw – rue Alsace-Lorraine / Elzas-Lotharingenstraat 14 – Ixelles 1050 Elsene