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VII CONCLUSION
En m’inspirant d’architectes contemporains et avant-gardiste en matière d’écologie, j’ai tenté d’énoncer une notice pour composer une architecture qui se veut prospective. Une première approche qui s’appuie sur les principes du développement durable telles que l’éco-conception, le bio-climatisme ou encore la résilience. Ce positionnement s’est construit durant mes trois années de licence et fut influencé par certains architectes qui développent une nouvelle approche de l’architecture. J’ai cherché, à mon tour, d’exposer des intentions qui reflètent ma pensée concernant une architecture pérenne et ce, à diverses étapes d’intervention. Mon objectif est de proposer une nouvelle manière de penser l’architecture, plus pertinente et prospective, dans le but de changer nos habitudes et nos modes de vie pour ainsi léguer une planète plus propre aux générations futures.
J’ai choisi de développer l’architecture que je souhaite mener autour de trois étapes. Dans un premier temps adopter une attitude consciente pour observer, comprendre et exploiter le potentiel du contexte, ensuite développer une intelligence constructive et ainsi penser la mise en œuvre de manière raisonnée, et enfin projeter l’architecture dans le temps afin d’anticiper sa pérennité et ainsi que son déclin. Ces étapes ne sont pas indépendantes, elles se nourrissent les unes des autres et s’unissent pour faire germer un projet d’architecture cohérent. Bien entendu, cette manière d’aborder le projet n’est pas universelle, elle est à doser et régler en fonction du site d’intervention avec lequel nous tissons des liens au fur et à mesure qu’on cherche à le connaître. Aussi je suis conscient qu’il n’y a pas une unique manière d’agir pour penser une architecture pérenne, c’est pourquoi je pense que les architectes doivent travailler avec cet intérêt commun et se nourrir des expérimentations de chacun pour optimiser cette approche architecturale. C’est une vision possible qui oriente à sa manière l’environnement dans lequel nous allons nous mouvoir dans le futur, et possède par conséquent le pouvoir de changer une partie de nos modes de vie. Ce n’est plus l’homme qui doit se tenir au centre de nos préoccupations mais l’ensemble de notre écosystème afin d’inverser cette tendance de dégradation sur une Terre qui atteint aujourd’hui ses limites.
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Cependant, tout au long de notre histoire et plus particulièrement ces dernières années, une énergie considérable a été fournie pour concevoir le monde dans lequel nous vivons actuellement. On ne peut donc pas uniquement se contenter de tout détruire pour reconstruire de nouveaux édifices qui suivraient la philosophie d’une architecture prospective. Cela reviendrait à un gaspillage démesuré qui irait à l’encontre même du principe de développement durable. C’est pourquoi il faut penser à revaloriser de manière tout aussi durable et raisonnée les bâtiments existants, même s’ils ne sont pas issus d’une pensée écologique.
Ainsi mon souhait serait tout d’abord d’approfondir ma formation et enrichir cette pensée architecturale au sein d’un Master qui partage mon approche. Il me reste encore énormément de choses à découvrir avant de pouvoir m’engager dans le métier d’architecte. C’est pour cette raison que mon choix est porté sur le Master Architecture, Environnement et Cultures Constructives (AECC) enseigné par l’ENSAG. Cet enseignement vise à former des spécialistes de la conception éco-responsable d’architectures et techniques intégrées dans un milieu de vie et sur un territoire donné . Il enseigne une démarche qui me permettrais de développer les notions que j’ai abordé dans ce travail d’écriture.
Au-delà de mes objectifs de poursuite d’études pour parfaire mes connaissances, je compte puiser dans chaque expérience, chaque épreuve, chaque découverte, le pouvoir de me renouveler et de devenir meilleur. C’est en cela que l’on tire maturité et sagesse, face aux responsabilités qui incombent l’architecte.