l’hebdo du basketball
JEUDI 25 novembre 2010 - N° 527
Zack Wright… Kevin Houston… Roanne… Évreux… Saer Sene… Digbeu… Tony Parker… MichelGomez
IVERSON
ALORS, GÉRABLE OU PAS ?
DOSSIER NBA
VOYAGE DANS LES BAS-FONDS
Hervé Bellenger / IS & Ugras Ozyurt/EB via Getty Images
COLLET-ASVEL, LA FIN
RESPONSABILITÉS PARTAGÉES 3:HIKNMF=WUXUU^:?a@p@m@h@a;
BasketNews n°527 - jeudi 25 novembre 2010
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sommaire 03
DISPONIBLES
08 DOSSIER : COLLET-ASVEL, RESPONSABILITÉS PARTAGÉES • Avant d’aller affronter Vichy (victoire des visiteurs avec Nordine Ghrib en « coach numéro 1 »), l’ASVEL a tranché et a démis Vincent Collet de ses fonctions. Une décision qui couvait. Le Normand a évidemment sa part de responsabilité dans cet « événement », qui pose beaucoup de questions, mais il n’est pas le seul. Thomas Berjoan analyse le problème et toutes ses composantes. Florent de Lamberterie se projette sur l’avenir.
12 LA GAZETTE DE LA 7e JOURNÉE
• Il a failli vendanger le match deux fois mais, à la toute dernière seconde, il a eu le dernier mot. Zack Wright a crucifié son ancienne équipe du Mans (qui s’avance désormais vers une crise) au buzzer et Limoges a gagné son troisième match de rang à domicile, le deuxième en prolongation... Roanne a fait fort et s’est imposé à Cholet, reprenant la main sur le championnat... Kevin Houston n’était pas fini ! La preuve : 30 points contre Strasbourg et victoire d’Hyères-Toulon.
14 ÉCHOS FRANCE
• Blessés, retours de blessure, pigistes... On s’y perd un peu. Antoine Lessard fait le point précis, club par club.
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15 PRO B : ÉVREUX DOIT S’EN REMETTRE
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• Première défaite de la saison pour l’ALM, à domicile contre Le Portel. Un coup d’arrêt ? Oui, car le calendrier s’épaissit désormais. Mais les Normands s’en remettront. Ils restent dangereux.
16 INTERVIEW ALAIN DIGBEU 22 DOSSIER : BIENVENUE DANS LES BAS-FONDS LA NBA ! • Miami, Los Angeles, Boston, San Antonio, Orlando, etc... Tout ça, c’est bien joli, mais on ne fait pas un championnat à cinq ou six. En Amérique, il y a les autres, les équipes qui gisent dans le fond du classement. Jérémy Barbier nous fait voyager chez ces sans-grades. Savoureux.
26 ÉCHOS NBA 28 IVERSON, QUEL PERSONNAGE !
• Avant son déplacement à Villeurbanne, mardi prochain, BasketNews a demandé au journaliste turc Kaan Kural, grand spécialiste européen, de nous conter les aventures d’Iverson au Besiktas.
30 ÉCHOS EUROPE 31 SALUT, ÇA VA MICHEL GOMEZ ? BasketNews
Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) BASKETNEWS EST ÉDITÉ PAR NORAC PRESSE - 3 RUE DE L’ATLAS - 75019 PARIS
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CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). A COLLABORÉ À CE NUMERO Yann CASSEVILLE. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21). RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (t.deschamps@tomar-presse.com). Maquettiste : Émilie CAILLAUD-HOUËL ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Norac Presse – Service abonnements - B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1
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04
Télévision Orlando-Miami Cholet-Sienne (Rediff) Cracovie-Kosice Panathinaikos-Valence (ER) Real Madrid-Olympiakos (ER)
Vendredi 26 novembre 08h25 15h55 20h30 21h00
Orange Sport Orange Sport Sport+ ESPN
Atlanta-Washington Atlanta-Washington (Rediff) Le Mans-Nancy Utah-Los Angeles
Samedi 27 novembre 02h35 10h30 11h00 12h00 12h15 15h00 21h00
Canal+ Sport+ Orange Sport ESPN Classic Canal+ Sport Sport+ Sport+
San Antonio-Dallas Le Mans-Nancy Atlanta-Washington Kinder Bologne-Partizan Belgrade San Antonio-Dallas NBA live Strasbourg-Gravelines
Dimanche 28 novembre 01h00 02h30 07h30 10h15 23h00
Orange Sport Orange Sport Sport+ Orange Sport Sport+
Shaq Vs Oscar de La Hoya Dallas-Miami Strasbourg-Gravelines Dallas-Miami New Orleans-San Antonio
Lundi 29 novembre 09h00 09h45 11h00 20h30 22h00
NASN Orange Sport Sport+ Eurosport 2 Eurosport 2
Kansas-Arizona Dallas-Miami New Orleans-San Antonio Estudiantes Madrid-Trévise (EC) Panathinaikos-Maroussis
Mardi 30 novembre 00h00 01h30 10h00 16h00 17h00 18h00 19h00 20h30 21h00
Canal+ Sport Orange Sport Eurosport 2 Orange Sport Eurosport 2 Canal+ Sport Eurosport 2 Eurosport Eurosport 2
Canal NBA Miami-Washington Estudiantes Madrid-Trévise (EC) Miami-Washington Kazan-Le Mans (EC) Canal NBA Galatasaray-Panellinios (EC) Villeurbanne-Besiktas (EC) Séville-Riga (EC)
Mercredi 1 décembre 00h30 02h00 10h30 12h35 15h00 17h00 18h00 19h00 23h00
Eurosport Orange Sport Eurosport 2 Orange Sport Eurosport Orange Sport Eurosport 2 NASN Sport+
Villeurbanne-Besiktas (EC) Memphis-Los Angeles Kazan-Le Mans (EC) Planète NBA Villeurbanne-Besiktas (EC) Memphis-Los Angeles Kosice-Taranto (EC) Soirée NCAA CSKA Moscou-Panathinaikos (ER)
« Le basket est toujours bien traité à Ouest-France » Journaliste à Ouest-France, Christophe Mazoyer fait partie de ceux qui suivent le club de Cholet Basket. Pour BasketNews, il explique comme fonctionne la rédaction basket autour du club champion de France, qui détonne en Euroleague, et nous annonce qu’il y en aura encore plus si d’aventure Cholet est présent au Top 16. Comment vous organisezvous pour suivre le basket et Cholet, à Ouest-France ? Il faut d’abord savoir que le basket à Ouest-France a toujours été bien traité. Ici c’est une terre de basket, les Pays de la Loire sont la première ligue de France donc le basket dans les médias fait partie du paysage. La différence, c’est que Cholet a pris la place du Mans dans le journal avec l’Euroleague. En sports généraux, on va plus axer sur Cholet en Euroleague car notre lectorat basket est plutôt connaisseur et c’est la compétition phare. Le basket, particulièrement à Cholet, influe clairement sur les ventes. Un lendemain de match comme celui contre le Fenerbahçe, on sait que les ventes ne vont pas être mauvaises. Le titre de champion de France du club a été particulièrement suivi et les gens s’y intéressent vraiment. Maintenant, on travaille aussi beaucoup sur le net. Il y a un dossier complet sur Cholet, réactualisé souvent, car à Ouest-France le site aussi possède de bons résultats. Images
ESPN Sport+ Eurosport 2 Sport+ Sport+
Herve Bellenger/EB via Getty
Jeudi 25 novembre 01h00 16h00 17h00 19h00 20h45
Média
Comment cela se traduit-il sur le papier ? Généralement on fait une demi-page de présentation pour Cholet en Pro A, en Euroleague on double et on monte à une page de présentation. Pour les retours de match,
on fait une demie également mais on monte parfois jusqu’à une page comme après la victoire à domicile face au Fenerbahçe Istanbul. Notre problème, c’est que nous sommes coincés par nos horaires de bouclage. OuestFrance est un très gros tirage et le bouclage se fait par région, celle de Cholet est une des premières à boucler et donc nous n’avons pas le temps de faire plus qu’une demi-page en retour de match. Mais il se trouve que nos horaires vont se décaler et l’on sera en mesure de faire plus. Dans une compétition comme l’Euroleague, qui demande beaucoup de déplacements, pouvez-vous les suivre partout en Europe ? On les suit systématiquement, que ce soit en championnat, en coupe ou en Euroleague. Sur leurs matches à l’extérieur on est donc toujours là. Pour les déplacements hexago-
naux, nous nous déplaçons par nos propres moyens, mais pour la coupe d’Europe nous nous déplaçons avec eux. Là, nous vivons vraiment trois jours avec eux et nous avons l’occasion de faire nombre de papiers, plus magazine parfois, plus anglés sur tel ou tel joueur, voire les affinités des joueurs aussi. Mais, en Coupe d’Europe, c’est un seul journaliste qui se déplace avec eux alors que pour la finale du championnat à Bercy nous étions sept. Cholet peut accrocher le Top 16 de l’Euroleague, une première depuis longtemps pour un club français. Envisagez-vous de faire un suivi spécial ? On ne peut que monter en puissance avec eux si jamais ils y parviennent. Le début du Top 16 devrait correspondre en plus avec un décalage de nos horaires de bouclage. En janvier, nous allons pouvoir boucler plus tard et donc proposer à nos lecteurs une page minimum de compte-rendu d’après match en plus de notre travail habituel. Et nous n’oublions pas l’édition numérique qui arrive en gros complément de l’édition papier, avec en plus des petites vidéos que nous tournons nous-mêmes. n Propos recueillis par Thomas FÉLIX
Lu, vu et entendu « Ce qui me gène le plus, c’est la tristesse de Zizic… » Olivier Veyrat au commentaire sur Eurosport pendant le premier match de l’ASVEL, une défaite contre Göttingen, alors que le pivot des Verts venait de rentrer… et de ressortir immédiatement du parquet. « Il n’est pas du tout dans la révolte alors que son équipe en aurait bien besoin. » Le jeune rookie de Chalon Marquez Haynes est littéralement fou de Twitter. Il ne cesse d’envoyer à ses fans et amis ses réactions via le réseau. Le dernier en date, le secret de son énergie, un repas
pantagruélique. « Blanc de poulet grillé, Haricots et pomme de terre frites, Macaroni au fromage et French Baguette, je suis aussi une bête en cuisine…. »
Johan Petro est, à notre connaissance le premier basketteur français à posséder une application IPhone à son nom. L’appli Twitter Johan Petro permettra de suivre tous les faits et geste du grand bonhomme. http://fantapper.com/download/ johan-petro/?utm_source=Twitter&utm_ medium=referal&utm_term=Petro&utm_ content=Tweet1&utm_campaign=Petro Les Dernières Nouvelles d’Alsace ont sorti un supplément/livre sur le sport alsacien intitulé « 100 ans de sport en Alsace » et coécrit par Pascal Coquis et Guylaine Gavroy. Sur 160 pages, les
auteurs évoquent tous les sports mais le basket est bien représenté avec des retours sur les faits marquants de la région et quelques portraits d’acteurs majeurs comme Jérôme Christ, Jean-Luc Monschau ou Crawford Palmer. Une bonne idée cadeau.
« Cet été, j’aurais pu refaire partie de l’équipe de France, mais peut-être que les coaches se méfient… » William Gradit dans Sud-Ouest. L’ex Bleu époque Gomez, qui joue maintenant à Boulazac en Pro B, se dit victime de
ZONE-MIXTE
05
Prises de position
La France doit-elle s’associer à l’Allemagne pour organiser un Euro ?
M
OUI
NON
Par Florent de LAMBERTERIE
Par Fabien FRICONNET
Hervé Bellenger / IS
oi, elle me plaît bien cette idée d’Euro francoallemand. Tout simplement. Et que cela se fasse par choix ou par nécessité – du fait que la France ne pourrait à elle-seule assumer le coût de son organisation comme l’évoquait récemment le nouveau président JeanPierre Siutat –, au fond, ça m’est presque égal. Ce qui m’intéresse en revanche, c’est de voir des salles pleines, de l’engouement, une couverture médiatique importante, bref, du « buzz » comme on dit maintenant. Si l’on veut développer le basket, cela ne peut se faire qu’avec des événements médiatiques forts et cet Euro franco-allemand à l’ampleur sans précédent y contribuerait grandement. Déjà, parce qu’entre la France et l’Allemagne, c’est plus de 140 millions d’habitants qui peuvent être directement concernés. Difficile de faire plus large, convenons-en. Imaginez un peu, des affiches en quatre par trois dans les métros parisiens et berlinois, les journaux télévisés de TF1 ou de la ZDF qui se feraient écho tous les soirs… Ça aurait de la gueule. Quant au décorum, entre les arènes déjà présentes en Allemagne et celles qui devraient sortir de terre en France d’ici à 2015, l’Euro pourrait se payer un parc d’infrastructure dernier cri, avec animation de grande classe. De quoi assurer un produit télévisuel vraiment sympa, donc susceptible d’enfin dépasser le réseau des chaînes à péage et pourquoi pas, amorcer un nouveau départ. Et puis enfin, quoi de mieux qu’une bonne vieille rivalité franco-allemande des familles pour faire monter la sauce ? Des poteaux carrés de 1976 à l’agression d’Harald Schumacher sur Battiston, les affrontements footballistiques entre les deux nations ont accouché de quelques-uns des épisodes les plus marquants de l’imaginaire collectif du sport français. Nul doute que la recette fonctionnerait aussi en basket.n
O
ublions le caractère totalement artificiel d’une co-organisation franco-allemande. Soyons pragmatiques. L’Euro, c’est un budget de 35 millions d’euros, explique Jean-Pierre Siutat. Je ne suis pas argentier mais j’ai dans l’idée qu’un « devis », ça se négocie, ça se travaille. En 2013, l’Euro doit être en Slovénie car il n’y a pas de concurrence (l’Italie s’est retirée). Or pas de concurrence = le seul candidat en position de force. Au surplus, la Slovénie envisage de jeter l’éponge ! La FIBA Europe ne peut donc plus faire la fine bouche. En sus, la Slovénie c’est 2 millions d’habitants, un PIB par habitant de 86 SPA (standards de pouvoir d’achat). France : 65 M d’habitants, un PIB de 107… Notons que l’Euro 2011 sera en Lituanie (3,5 M d’habitants, un PIB de 53). Faut-il vraiment que les plus « gros » (plus riches et plus peuplés) pays d’Europe s’y mettent à deux pour arriver à organiser un Euro de basketball ? On en est arrivé là ? Manque de ressources et de salles ? Que les deniers publics soient plus chiches que dans certains pays pour ce genre d’événements, admettons, mais il y a des sous en France, que diable ! Cinq ans pour faire rentrer des partenaires, c’est injouable ? Les salles ? D’ici 2015, on devrait avoir des enceintes à 10.000 places ou plus à Villeurbanne, Orléans, Dunkerque, Bordeaux, Lille et Colombes en région parisienne (15.000), sans parler de Bercy, et un éventuel Euro n’y est pour rien. Et puis il y a des salles plus que présentables à Pau, Le Mans, Nancy, voire Limoges, et à venir à Brest, Rouen, Roanne, Antibes, etc. Croyez-nous sur parole, pour des premiers tours, on a vu beaucoup moins bien lors d’Euros récents. Et puis je suis désolé mais un pays « organisateur » qui ne joue pas la phase finale sur son propre territoire, pour moi c’est un « non négatif ».n
Sondage Inciter un diffuseur national « hertzien » gratuit sa réputation en évoquant la tunique de l’équipe de France.
Faire avancer le dossier des grandes salles
« Il n’y a eu aucun contact entre l’ASVEL et moi. »
Faciliter la venue des joueurs NBA en équipe de France Augmenter le nombre de licenciés
28,8% 8,7% 5,9%
Développer la relation avec la LNB
4,3%
Organiser de grands événements
4,1%
Autres : 2,0% D.R.
Adoubé par Tony Parker, Pierre Vincent est clair dans Le Berry, il ne coachera pas l’ASVEL. Désireux d’aller jusqu’à la fin de son contrat en 2012, le challenge masculin attendra même s’il est clair que cela l’intéresse.
46,2%
2,0%
Si vous étiez à la place de Jean-Pierre Siutat, nouveau président de la FFBB, quel serait votre premier objectif ? Sondage réalisé sur www. basketnews.net. 1.047 réponses, décompte arrêté lundi midi.
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édito
LA « DOUBLE CASQUETTE » EST MORTE (EN FRANCE) (POUR LE MOMENT) Par Fabien FRICONNET
juste et de constater qu’Olivier Veyrat était intérimaire, Bergeaud démissionnaire et Baratet pas intéressé par une prolongation de contrat ; mais, sur la même période, aucun des « grands clubs » français n’a affiché un tel turnover… Sauf Pau, avec huit coaches différents (Bergeaud, Sarre, Gadou, Herbert, Cousin, Mopsus, Toupane et Dobbels), et même neuf si l’on considère le « double passage » de Laurent Mopsus.
Au Centre Fédéral ? Difficile d’affirmer que « l’effet ASVEL », si celui-ci existe et n’est pas qu’un fantasme ou une pure coïncidence, a joué à plein
Parker-Collet, en club c’est finito, mais en EdF, ça continue !
ont la charge. Mais on peut se demander si elle n’a pas un peu la visière large, cette « double casquette ». Qui sont-ils ceux qui l’ont expérimentée récemment, et qui en ont payé le prix ? Claude Bergeaud (200506) et Vincent Collet. Leur autre point commun – même passager – était l’ASVEL. Alors, qu’il faille ou non rendre la « double casquette » responsable de tout ou partie des maux des clubs concernés, la réalité d’aujourd’hui met ce double exercice au rencard – quoique la question se reposera, l’été prochain, autour du duo
Elle a la visière un peu large, la « double casquette » dans le cas de Collet. Tout aussi difficile est l’évaluation de l’usure engendrée par les travaux estivaux en Bleu, qui ne sont d’ailleurs pas qu’estivaux dans les cerveaux bouillonnants des coaches qui en
Collet-Parker, mais sous un angle inédit. Il n’est pas interdit d’être partagé sur ce sujet. L’idée selon laquelle il est nécessaire pour un sélectionneur de coacher au jour le jour est recevable, même si dans le cas de Collet le repos/ recul est la meilleure des cures. Pourquoi la double charge devrait n’être un souci qu’en France, alors qu’en Espagne, Italie, Grèce, Turquie, Russie, Lituanie, pour ne citer que ces pays-là, elle ne pose, ou n’a posé, aucun problème ? L’une des solutions, dont on a conscience qu’elle n’est qu’un pisaller, serait de confier les jeunes du Centre Fédéral au sélectionneur des A. Ceci ne remplacerait évidemment par les exigeantes et enrichissantes joutes européennes, mais cela permettrait au coach en question de garder la main sans la pression et l’exigence de résultats d’un club professionnel, tout en opérant à un niveau honorable, face à des oppositions variées ; et, dans le même temps, d’avoir sous sa coupe les bourgeons du basket hexagonal, l’occasion pour lui d’assurer une continuité technico-tactique entre les « jeunes » et les « grands ». Peut-être pas la meilleure des propositions, mais sans doute pas la pire… n Hervé Bellenger / IS
L
’une des conséquences du licenciement de Vincent Collet est la « double fin » de la « double casquette ». Une fin « de fait » puisque le coach des Bleus va désormais pouvoir se consacrer pleinement à la sélection – on l’imagine mal s’engager pour un autre club d’ici l’été prochain – ; et une fin « philosophique » puisque les tourments de l’ASVEL et de son ex-entraîneur sont assez spectaculaires pour avoir rendu tout coach national radioactif aux yeux des clubs – sans parler de la position future de la FFBB sur ce sujet. Disons que c’est le cas « pour le moment » tant il est vrai que dans le basket français, dans le sport, dans la vie tout court, le « jamais plus » est un pur concept qui résiste très mal à l’épreuve du temps. Il viendra un jour où la « double casquette » sera de nouveau à la mode. Après tout, elle l’est dans d’autres pays. Ce qui pose la question de savoir si Vincent Collet et l’ASVEL ont effectivement payé la double activité de l’un ou bien l’art d’user les coaches de l’autre. Les deux, en vérité, sans que l’on puisse établir les proportions exactes. Depuis 2001, et le licenciement – durant l’été – de Greg Beugnot, l’ASVEL a confié son groupe professionnel à huit techniciens différents. Collet est le seul à avoir passé le cap des deux saisons (pas de beaucoup, certes). Dans l’ordre : Boscia Tanjevic, Philippe Hervé, Olivier Veyrat, Erman Kunter, Claude Bergeaud, Yves Baratet, Vincent Collet et, désormais, Nordine Ghrib. Il convient d’être
08
dossier
L’ASVEL LICENCIE COLLET
UN SCÉNARIO Dans le petit milieu du basket français, la décision de l’ASVEL de se séparer de Vincent Collet a créé une onde de choc, un tir en rafale, une chute en cascade. Pas tellement surprenant, ce verdict se répercute néanmoins sur tout un tas de dossier centraux : équipe de France, destinée du plus gros club français, futur de Vincent Collet. Par Thomas BERJOAN
V
Hervé Bellenger / IS
Gilles Moretton, président de l’ASVEL, en discussion avec son coach, Vincent Collet. Désormais de l’histoire ancienne.
endredi dernier, l’ASVEL a battu Vichy à Vichy, sans Vincent Collet sur le banc. L’issue du match aurait-elle été différente avec le coach de l’équipe de France encore à la barre ? L’hypothèse du fameux « choc psychologique » auprès des joueurs a-telle fonctionné ? Gelabale aurait-il été si performant en deuxième mi-temps sous les ordres de Collet ? Nordine Ghrib, avec son enthousiasme mais aussi sa communication approximative avec ses joueurs aperçue sous les feux des caméras
de Sport+, fait-il déjà un meilleur boulot que son prédécesseur ? Ce dernier auraitil eu les moyens de remonter la pente ? L’ASVEL avait-elle d’autres choix que de changer de coach, encore une fois ? Le basket, une matière tellement humaine, n’est pas une science exacte. Impossible de répondre par l’affirmative à toutes ces questions. Ce qu’on sait, en revanche, c’est le constat d’échec. Et comme dans tout divorce, les répercussions et les torts sont multiples. Flashback. Mardi dernier à l’Astroballe.
Pendant le match contre Göttingen, un homme se lève, peste et gesticule à plusieurs reprises suite aux maladresses et mauvaises décisions de son équipe qui lui donne bien des raisons de vociférer. Il s’agit de Gilles Moretton, président et actionnaire principal du club. Et ce n’est jamais bon signe quand un président s’agite et hurle plus que son coach au bord du terrain. Le lendemain, alors que, quelques semaines auparavant, la direction du club avait soutenu le coach, un communiqué tombe sur le site de l’ASVEL. Il nous
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dossier
RIO À TIROIRS Une chute vertigineuse En septembre 2009, il y a moins de 14 mois, Vincent Collet était intouchable. Auréolé d’un titre de champion de France 2009, d’une pole position en saison régulière, d’une qualification en Euroleague avec une équipe dont on n’attendait pas un tel exploit. Le tout doublé d’une qualification puis un bilan de huit victoires pour une seule défaite à l’Euro 2009. Il est alors le coach français avec le vent en poupe. Celui qui réussit tout ce qu’il entreprend. Il lui reste deux ans de contrat à l’ASVEL, club qui vient d’annoncer quelques mois plus tôt l’arrivée de Tony Parker et qui passe la vitesse supérieure en termes de puissance financière et de perspectives avec le projet de grande salle. Autre challenge doré, l’équipe de France est qualifiée pour le Mondial 2010 après avoir manqué d’un rien de disparaître du premier échelon international. Tout ça pour dire quoi ? Que la question, même si elle mérite d’être posée, ne se limite pas à l’examen intrinsèque des qualités et des défauts de Vincent Collet en tant que coach. Le golden boy d’hier ne s’est pas métamorphosé en pestiféré du jour au lendemain. Tout est histoire de contexte. Qu’est-ce que l’ASVEL reproche à Collet ? Objectivement, c’est assez simple. Le club a fait des efforts substantiels pour offrir à son coach des moyens inégalés ces dernières années dans le basket hexagonal (7 millions de budget en 2010, 6 millions en 2011, contre à peine 5 en 2009, l’année du titre) et les résultats n’ont pas suivi. Pire, ils ont été décevants, incompréhensibles même. Pas de qualification en playoffs Pro A ni au Top 16 d’Euroleague en 2010, pas de qualification pour l’Euroleague 2011. Le Semaine des As 2010 à laquelle l’équipe ne participe qu’en qualité d’hôte est remportée sur une courte dynamique sans lendemain. Le trophée aura probablement sauvé la tête du coach en cours de saison dernière.
Et puis cette saison rebelote. Du point de vue du coach, les raisons de l’échec de 2010 et de celui annoncé de 2011 paraîtront probablement très dissemblables – joueurs différents, rouages techniques, tactiques et psychologiques différents – mais de l’extérieur, les points communs sont évidents : recrutement raté et collectif qui ne décolle pas en dépit d’une bonne dose de talent. Les dirigeants de l’ASVEL ont donc tranché.
Qu’est-ce qui lui est reproché ? « Un bon coach est un coach qui gagne », avait prévenu Gilles Moretton avant le dernier match de Collet. Difficile de reprocher quoi que soit à l’homme sur son éthique de travail, sa droiture ou ses compétences techniques. Mais force est de constater que quelque chose ne fonctionnait plus. Manque d’énergie ? De lucidité ? Incapacité à rassembler, à galvaniser, à fédérer ? En un mot, déficience sur le management ? L’allocution de Pierre Grall, le manager général du club, au moment d’installer Nordine Ghrib aux commandes
Hervé Bellenger / IS
apprend que « Vincent Collet est dispensé de tout travail à compter de ce jour. » En clair ? Viré ! Le reste n’est que précaution jargonneuse dans le cadre d’une procédure de licenciement.
A.D. Vassallo (balle en main) a été viré. Andrija Zizic (à droite) est très décevant. Deux points noirs d’un recrutement en partie raté.
Dans un coup de billard à trois bandes, faut-il comprendre que Collet était trop rigide ? Que les joueurs n’étaient pas épanouis ? Le coach, qui a importé et adapté les systèmes de jeu qui avaient fait sa réussite au Mans, mais aussi avec les Bleus en 2009, s’était-il essoufflé ou perdu dans des certitudes ? Formes de jeu trop élaborées, pas assez de systèmes courts et percutants, jeu de passes trop ambitieux ? Surtout avec des présaisons amputées par la présence du coach en équipe de France ? Quoi qu’il en soit, le match contre Göttingen, où la bride avait été intégralement lâchée pour Matt Walsh,
En septembre 2009, il y a moins de 14 mois, Vincent Collet était intouchable. Alors quoi ? fournit également quelques pistes de ce qui a été reproché à Collet. « La reproduction de la performance ne peut passer que par la rigueur et le contrôle », a ainsi expliqué le GM. « Pour autant, si on n’est que dans la rigueur, on a tendance à perdre de l’intensité. Il faut éviter de verser exagérément dans l’un ou l’autre, de rétablir un équilibre entre ces deux aspects qui sont par moment contradictoires dans la caractéristique du basket français. Ce qui caractérise la manière dont travaille Nordine, c’est tirer à chaque fois le maximum des joueurs, permettre à chacun de s’épanouir au maximum de ses possibilités. C’est un élément qui va être davantage développé. »
Problème de coaching ou de recrutement ? « Un bon coach est un coach qui ne gâche pas un effectif », a dit un jour Pierre Seillant, le prési historique de Pau. Cela pose également une autre question. Collet a-t-il gâché deux effectifs ? Ou a-t-il gâché deux masses salariales ? Ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Seillant, c’est connu, fournissait à ses coaches des effectifs pratiquement clé en main. Restait à conduire le bolide. L’échec de l’ASVEL 2010 et 2011, pour l’instant, c’est d’avoir gâché des masses salariales largement supérieures à ses concurrents français, pour des équipes et des individualités qui sur le terrain ne reflétaient pas cette puissance financière. Collet est-il alors seul responsable ? Les dirigeants affirment avec énergie depuis deux saisons que le coach a eu les coudées franches. Il serait donc responsable. D’autres avis indiquent que le dernier mot lui revenait certes, mais sur des listes pré-établies de joueurs, avec des montants prédéfinis pour chaque poste. Mais peu importe la précision de la chaîne de responsabilité puisque le couperet est tombé sur le cou de Collet. Le débat est
Son dernier match, contre Göttingen, a constitué un formidable désaveu du basket « à la Collet » dernier venu, qui montait la balle et jouait seul plus d’une possession sur deux a constitué un formidable désaveu du basket « à la Collet ». Et appelait probablement l’urgence d’un changement.
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dossier
Jean-François Mollière
la rallonge demandée ? Somme accordée un an plus tard à Gelabale…), équipe bancale à cause de profils de joueurs trop semblables (Lukauskis, Foirest et Dewar en 2010), ou en raison d’un banc trop inexpérimenté (2010-11), manque de continuité sur les trois saisons… Les failles ont été nombreuses. Il faut également avoir la bonne foi de reconnaître que personne ne les avait vu venir, ni la presse spécialisée, ni les adversaires en Pro A de l’ASVEL, qui plaçaient Villeurbanne comme l’hyper favori logique des campagnes 2010 et 2011.
Deux casquettes, une de trop Vincent Collet est un entraîneur pointu, attentif à tous les détails. Trop pointu ? C’est, paradoxalement, l’un des reproches qui lui est fait.
donc tranché. Mais sur le fond, la sentence ne répond pas à toutes les interrogations. Ce qu’il reste, c’est que l’ASVEL a connu une crise de croissance. Au final, que ce soit en confiant leur destinée dans les seules mains de Collet, qui n’avait jamais monté une équipe avec 4 millions de masse salariale (deux fois ce qu’il avait au Mans ou en 2009, l’année du titre), ou que ce soit en interne avec Pierre Grall, un GM qui découvrait aussi cette nouvelle richesse, ou les dirigeants eux-mêmes, personne à l’ASVEL n’a su quoi faire de cet argent. Et du nouveau statut qui va avec. En France, l’ASVEL est devenu le gros bonnet, devant faire face aux prétentions élevées des joueurs et des agents. Mais en Europe, le périmètre du club restait très commun. L’ASVEL n’est pas devenue du jour au lendemain le premier choix des joueurs de forts calibres. Trop gros pour la Pro A, trop petit pour l’Europe, le club s’est trouvé le portefeuille coincé entre deux marchés, sans repères, ni expérience. Paumé. Et l’ASVEL a dépensé à tort et à travers. Joueurs trop chers pour leur rendement en Pro A (Borchardt, Lukauskis, Zizic), individus qui ne conviennent pas au basket recherché (Dixon, Marshall, Vassallo), mauvaises décisions (ne fallait-il pas accorder à Amara Sy, parfait dans le jeu de Collet,
Collet à l’ASVEL
LE BILAN PAR LES CHIFFRES 2008-09
2009-10
2010-11
Pro A
Compétition
22v-8d (1er)
14v-16d (9e)
2v-4d
Playoffs
5v-2d (Champion)
Non qualifiés
-
Semaine des As
1v-1d
Coupe de France
2v-1d
Coupe d’Europe
3v-3d (Eurocup)
Total 55v-46d
3v-0d (Vainqueur) 1v-1d
-
3v-7d (Euroleague)
2v-3d (Euroleague+Eurocup)
-
Dans un tel contexte de découverte, il est évident aujourd’hui que la double casquette de Collet a été un handicap terrible. Pour le recrutement, le scouting des joueurs, le suivi des dossiers, la traque de la bonne affaire, Collet n’était évidemment pas à 100% sur son équipe. Or, le challenge imposé par une année 2009-10 capitale pour le club avec doublement de la masse salariale aurait mérité un investissement total. Et là, à qui la faute ? Si Collet a été le seul responsable du recrutement, comme le dit aujourd’hui la direction, alors c’était une grave erreur de la direction de le laisser partir en Bleu. Mais l’ASVEL pouvait-elle virer Collet à l’été 2009 alors qu’il avait soulevé le titre en juin ? Ou alors lui demander de rester mais de refuser un rêve de gosse ? De plus, Collet était porté à l’époque vers le poste par un large consensus du milieu qui le considérait comme le meilleur candidat dans l’enveloppe allouée par la FFBB au poste. Enfin, en termes d’image pour le club, avoir l’entraîneur des Bleus dans le staff n’était pas une mauvaise chose. Mais finalement, au regard de l’impatience et de la rapidité avec laquelle les dirigeants ont remercié Collet en ce début de saison, signe que la question a forcément été abordée bien avant, n’aurait-il pas fallu alors le faire à la fin de la dernière campagne ? Et se préparer un été entier avec un coach 100% disponible et frais pour ne pas se rater une deuxième fois avec un gros budget ? Vincent Collet va avoir désormais du temps pour faire le point, se reposer. En revanche, le club de l’ASVEL, qui a vu se succéder huit coaches en neuf ans depuis 2001 (Tanjevic, Hervé, le duo Veyrat-Bressant, Kunter, Bergeaud, Baratet et Collet) ne peut se dispenser d’une interrogation fondamentale sur sa façon de penser sa structure sportive. En attendant l’éventuelle prise de pouvoir et d’investissement total de Tony Parker en tant que président à la fin de sa carrière
de joueur, l’ASVEL cherche pour l’instant à inventer un modèle inédit en France. Au club, il n’y a ni la figure du dirigeant très « basket » – le modèle de Seillant à Pau et de Baltzer et Goisbault au Mans, par exemple – ni celle du coach totalement investi de la toute puissance sur le domaine sportif (Jean-Luc Monschau à Nancy ou Jean-Denys Choulet à Roanne par exemple). Les dirigeants se sont toujours réclamés d’une culture entrepreneuriale de sport spectacle. Ils ont fait leurs preuves dans leurs domaines d’expertise en mettant sur pied des budgets conséquents, un modèle d’organisation et de philosophie qui plaît à l’Euroleague, en attirant Tony Parker et en bâtissant des perspectives très intéressantes autour du projet de la très grande salle à Lyon. En revanche, les rapports avec le terrain sont plus compliqués. Tanjevic, Kunter et Hervé, notamment, ont été remerciés et ont prouvé depuis leur valeur, Bergeaud est parti de lui-même, Baratet aussi. Maintenant Collet. Et quoi qu’en dise la communication officielle, difficile de penser que l’intérim de Nordine Ghrib résiste à quelques défaites ou se prolonge après l’été prochain. Pour l’ASVEL, tout est à refaire. Mais l’affaire ne s’arrête pas là.
Collet/Parker, la revanche ? Dernier rebondissement, la campagne à venir de l’équipe de France. Mercredi soir dernier, à peine deux heures après l’annonce officielle par l’ASVEL, la fédération française a réagi, réaffirmant au passage sa confiance à Vincent Collet. L’empressement à communiquer révèle la sensibilité du dossier. Collet a été viré par Tony Parker, viceprésident de l’ASVEL. Et cet été, comme Parker a annoncé son intention de venir en sélection, les deux hommes vont se retrouver. Et cette fois, théoriquement, c’est Collet qui aura le rôle du patron. Interrogé par L’Équipe le lendemain, le nouveau président Jean-Pierre Siutat a rappelé l’intelligence des deux hommes qui sauront faire la part des choses. Sans procès d’intention, et sans insulter l’envie de bien faire des deux hommes, il n’est toutefois pas aberrant de relever qu’une compétition internationale est un chapitre toujours riche en émotions et en tensions et que l’épisode du licenciement de Collet crée un terreau fragile. Autre conséquence, quel club va désormais prendre le risque de signer Collet si ce dernier est confirmé à la tête des Bleus jusqu’aux Jeux de 2012 ? Et s’il reste sans club, le sélectionneur ne va-t-il pas perdre les réflexes de son métier ? Pas simple tout ça. ■
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dossier
NORDINE GHRIB, DANS LES CHAUSSURES DE COLLET
PLUS QU’UN INTÉRIMAIRE ? À la surprise générale, l’ASVEL a nommé Nordine Ghrib au poste de coach pour succéder à Vincent Collet. Homme de la maison mais néophyte en Pro A, le nouvel entraîneur a été confirmé jusqu’à la fin de la saison. Par Florent de LAMBERTERIE
«
Mission accomplie. » Le soulagement était visible sur le visage de Nordine Ghrib après la victoire acquise contre Vichy. Le nouvel entraîneur vient de réussir ses débuts en Pro A après une semaine fortement agitée. « Il a fallu pallier l’urgence, faire l’entraînement, préparer le match… J’ai eu tellement de choses à faire que je n’ai pas eu le temps de me mettre la pression », nous confiait-il après son succès dans l’Allier. « C’est toujours un peu d’appréhension parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas coaché en première ligne, mais le gros avantage, c’est que je connais la maison puisque je travaille à l’ASVEL depuis sept ans. » Sept, c’est aussi le nombre d’années qui le séparent de Saint-Chamond, en N1, club dont il était le coach trois ans durant avant de prendre la route pour l’Astroballe. Natif de Lyon et fan de l’ASVEL, c’est en 2004 que Ghrib est approché par Erman Kunter, en quête d’un analyste vidéo. Auparavant, cet ancien agent d’EDF avait connu une
mettre en place l’organisation. Je n’ai pas repris l’équipe sous contrôle de quoi que ce soit, je rentre dans le rôle mais je le fais comme je l’entends », lâche l’entraîneur comme pour affirmer son autorité.
Confirmé mais… étranger arriver et demander la tête de tel ou tel joueur pour refaire son équipe, j’ai été confirmé le lendemain matin. » Sauf que certains doutes subsistent quant au réel pouvoir du nouveau coach.
Un staff élargi mais maîtrisé Vendredi soir à Vichy, devant les caméras de Sport+, plusieurs signes laissaient en effet à penser que Ghrib n’avait pas la totale mainmise sur l’équipe. Une image forte parmi d’autres lors d’un temps-mort à la 7e minute du premier quart-temps : les deux Pierre (Grall et Murtin), en train de briefer l’entraîneur, à grand renfort de gestes et de paroles, avant que ce dernier n’aille donner ses consignes aux joueurs. Une situation pour le moins singulière, comme si le coach était « managé » par son staff, tel un simple exécutant. « Pas du tout », se défend Ghrib. « C’est moi qui ai voulu cette organisation jusqu’à la place de chacun sur le banc. » Une répartition des tâches où Pierre Graal
Reste que la position de Nordine Ghrib est forcément fragile. La victoire plus que poussive de l’ASVEL à Vichy a fait du bien mais elle n’a pas levé tous les doutes sur cette équipe, loin de là. En cas de rechute, Ghrib – un entraîneur qui avoue n’avoir jamais brigué le poste et qui se considérait « dans la charrette » au moment-même ou Vincent Collet était convoqué par sa direction – résistera-t-il à la pression inhérente
à l’ASVEL ? Les candidats au poste ne manqueraient pas si l’on en croit les « 50 CV reçus » que Pierre Grall a évoqués, et rien ne dit que le duo Gilles Moretton/Antony Thiodet n’est pas déjà en train de sonder le marché. Reste, bien entendu, une autre hypothèse. Celle qui verrait l’ASVEL, avec Nordine Ghrib à sa tête, redresser la barre de façon spectaculaire. Premier élément de réponse dès demain, lors de la réception de Poitiers.■
Nordine Ghrib, un coach non expérimenté pour finir la saison. Pour finir la saison, vraiment ?
brève carrière de joueur en Nationale 4 (équivalent de la N2 actuelle), avant qu’une vilaine blessure ne le contraigne à passer du short au costard sur le banc de Vénissieux-Parilly, son club de l’époque. L’expérience de coaching se poursuivra jusqu’à son arrivée à l’ASVEL. Scout pour Kunter puis pour Bergeaud, il prend ensuite la direction de l’équipe espoir avant qu’Yves Baratet n’en fasse son assistant, poste qu’il occupait encore sous le magistère Collet. Jusqu’à la semaine dernière, quand Pierre Grall décide de lui confier les rênes de l’équipe première au lendemain de l’éviction de Collet. « Je le comprends alors comme un intérim », raconte Nordine Ghrib. « Mais il s’avère que le club voulait donner une chance à cette équipe-là telle qu’elle était construite. Alors plutôt que de voir un entraîneur
serait en charge du « film du match » (fautes, temps-morts…), Pierre Murtin de la stratégie basket (système, défense…) et Skeeter Jackson des joueurs (fatigue, attitude…). « Pas parce que je ne vois pas ces choses-là mais parce que si j’ai perçu quelque chose et mon assistant aussi, alors on est deux à l’avoir vu », poursuit Ghrib pour expliquer sa démarche. « Les rôles sont bien définis. Après avoir écouté les conseils des uns et des autres, j’en fais ce que je veux. » Une structure managériale peu commune mais qui devrait rapidement évoluer si l’on en croit l’intéressé. « Il y avait un match à gérer avec très peu de temps de préparation donc toutes les ressources du club ont aidé à la transition mais ce n’est pas figé. Le staff que l’on a vu à Vichy n’est pas définitif mais il va sans doute falloir une quinzaine de jours pour
ASVEL / Marie Pierre
« Après avoir écouté les conseils des uns et des autres, j’en fais ce que je veux »
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e 7 Journée
Gazette PRO A
AUTORITAIRE À CHOLET (92-74)
QUAND LA CHORALE DÉROULE Roanne s’est imposé avec une belle assurance à la Meilleraie. La fatigue du leader après quatre matches en dix jours ? Sans doute un peu. Mais surtout une excellente Chorale, qui voyage bien en ce début de championnat (victoires à Chalon et Nancy). Pourquoi les Roannais peuvent faire mal cette saison… Par Antoine LESSARD
Des flingues de concours
Jean-François Mollière
34 points passés dans le dernier quart à la deuxième meilleure défense du championnat ! La performance a de quoi marquer les esprits. Cholet n’avait jamais lâché plus de 26 points dans un quart-temps à la Meilleraie. Ses adversaires se nommaient Barcelone et Fenerbahçe. La Chorale carbure en attaque. 84,0 points par match en championnat, très loin devant GravelinesDk, 2e (78,3). Elle peut déposer sur place n’importe quel adversaire en quelques minutes. Son jeu d’attaque, très orienté à la périphérie lors des premières journées, Roanne a gagné à Cholet et, par les temps qui courent, c’est un petit exploit. La Chorale fait peur ! parfois à l’excès (31,2 tirs à 3-pts sur les cinq premiers matches) s’est rééquilibré, diversifié. À l’image de K.C. Rivers, étonnant de sobriété dans les Mauges : 1/1 à Un banc productif lonnes statistiques. Deux stats éloquentes trois-points, lui qui en tentait 8 par match liser comme on pourra, j’espère jusqu’au 38 points et 45 d’évaluation samedi derpour souligner leur abattage. En ramenant jusque-là. bout. » nier. Les rotations roannaises ont rivalisé l’évaluation sur 40 minutes, Diabaté est le Jean-Denys Choulet : « Cela fait cinq ans Le retour de Dylan Page avec le banc choletais, réputé comme le qu’on est parmi Luka Bogdanovic a effectué une excellente plus profond du championnat. Tanghe, les meilleures pige. Le Serbe s’est très vite acclimaté et a Mipoka et Dunn ont été immédiatement attaques du fourni de solides prestations. Il n’y a pas de productifs et impeccables : 27 points à championnat raison que Dylan Page, meilleur marqueur 100% aux tirs. En regain de forme depuis (déjà 1er la saison dernière Choralien la saison dernière soit, statistiquetrois matches, Alex Gordon a été aligné Jean-Denys Choulet avec 83,0 pts). ment, en deçà du Serbe (11,1 pts à 35,9%, pendant tout le dernier quart-temps. Là où Notre jeu se 7,1 rbds, 13,6 d’éval). À condition toutefois l’écart s’est creusé (de +4 à +18). prête à l’offensive. (…) On a un gros meneur le plus complet du championnat d’être parfaitement remis physiquement de JDC : « Si je pouvais donner au maximum point de fixation avec Uche. Les équipes (21,6). Amagou est troisième chez les sa fracture du pied. Son coach reste très 20 à 25 minutes de temps de jeu à chaque doublent ou triplent sur lui. C’est très bien arrières (20,4), juste derrière Bernard King prudent. joueur, je serais content. Uche a très bien parce que ça libère nos shooteurs.» et Yannick Bokolo. JDC : « Luka nous a bien aidés, il a fait une entamé le match face à Claude Marquis. JDC : « Je ne suis pas surpris. J’ai toujours Alex Dunn était bien par la suite. Il n’y pige extrêmement intéressante, avec une Une propulsion arrière dit que Pape-Philippe Amagou était un des implication incroyable dans la vie de groupe. avait pas de raison de changer les choses. de feu meilleurs postes 2 en France. Le problème, J’espère qu’on ne le regrettera pas. Dylan Le banc a bien apporté. La seule petite Solo Diabaté et Pape-Philippe Amagou ont c’est qu’on le faisait jouer à un poste qui va aller de mieux en mieux. C’est un très fort inquiétude, c’est Alex Gordon. Il a une démarré la saison comme ils avaient tern’est pas le sien. Solo a fait un bon match joueur, peut-être plus fort que Luka. Après, taille de meneur, mais c’est un deuxième miné la dernière : à fond la caisse. En plus à Cholet. Il est là pour travailler, progresser arrière. On n’est jamais trop rassuré sur est-ce qu’il a le même comportement que de défendre comme des forcenés, les deux dans la gestion du jeu. Cela ne se fait pas Luka dans un groupe ? J’espère que son son organisation. Par contre, il met dedans internationaux ivoiriens noircissent les coen un jour. » implication sera au moins identique. » n (40,0% à 3-pts, 93,3% aux LF). On va l’uti-
« J’espère qu’on ne regrettera pas Luka »
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Gazette PRO A
Du Basket
LIMOGES AU BUZZER FACE AU MANS (75-73)
0,6
Le CSP a vécu la fin de match au rythme de son meneur si atypique.
et des chiffres
Pour la sixième fois en sept journées, Cédric Gomez est resté capot. Le meneur du PB 86 est en plein doute. Il n’a inscrit que 4 points en 141 minutes cette saison – tous contre Limoges – et tourne à un famélique 0,6 point par match (11% aux tirs). Depuis 4 journées, Gomez a été remplacé dans le cinq majeur pictavien par Carl Ona-Embo, bien plus dangereux en attaque (8,6 points à 41% en 27’).
8
Drôle de match à Coubertin. Dans un premier temps, l’Élan Chalon a passé une salve de trois-points au PL – 8 sur 10 lors des 13 premières minutes dont un 3/3 de Steed Tchicamboud – avant de déchirer complètement derrière la ligne des 6,75 m : 1 sur 11 lors des 27 dernières minutes.
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ZACK WRIGHT, CE HÉROS Par Pascal LEGENDRE à Limoges
L
a veille, le président Frédéric Forte disait que pour que le CSP écrive une nouvelle légende, il fallait « des titres, des victoires, des paniers au buzzer. » Pour les trophées, il faut attendre encore un peu, mais l’émotion est déjà là. Samedi, la qualité médiocre du match (30% aux shoots pour les Manceaux après trois quart-temps) a été passée sous silence par un final à rebondissements dont Zack Wright fut le héros. À la fin du temps réglementaire, le « bébé kangourou », comme le surnommait Dee Spencer, a inscrit deux lancers qui auraient été décisifs si, pressé par Marco Pellin, il n’avait pas mis une basket en touche. Sur
l’action suivante, J.P. Batista put égaliser sur un rebond offensif. En prolongations, Zack loupa deux lancers, le premier sur un horrible air ball ! Antoine Diot égalisa sur un lay-up et on se dirigeait tout droit vers une seconde période supplémentaire. « C’était fou », raconta Zack, « j’avais manqué les deux derniers lancers. J’ai vu qu’il restait quatre secondes à jouer. J’ai foncé, j’ai traversé tout le terrain, j’ai jumpé et j’ai lâché la balle sans regarder où elle allait. Et puis j’ai regardé le tableau et vu que j’avais marqué le panier. » Le buzzer grondait dans la salle. De joie, Zack enleva son maillot et brandit les bras au ciel.
Record de points de la saison pour Yannick Bokolo face à Pau-Lacq-Orthez, à seulement 3 unités de son top en carrière (24). Le meilleur marqueur du BCM (15,3 pts) est par ailleurs le meilleur Français à l’évaluation (18,0). Ses anciens camarades du MSB, Alain Koffi et Pape-Philippe Amagou, sont respectivement deuxième et quatrième français.
97,1
Le style de Zack Wright tout en improvisation surprend ses adversaires, ses équipiers, son coach et probablement lui-même. « Il a illustré ce soir son basket, son talent, son caractère », commentait Eric Girard. « On a un système particulier, il en annonce un autre, il loupe deux lancers et il nous donne le match. En prenant Zack Wright, je savais que je n’en ferai pas un Aymeric Jeanneau. Il faut faire avec, en essayant de le faire jouer sur ses points forts et d’avoir de sa part le minimum de respect par rapport à l’organisation collective. C’est sûrement pour ça que l’on est plus performant à domicile qu’à l’extérieur car ici, on a ce public qui pousse, cette intensité, cette course, et on ne peut pas jouer comme ça à l’extérieur où l’on a besoin d’être plus discipliné. » L’Américain tatoué jusqu’au cou n’a rien d’un meneur classique mais pour autant, c’est un vrai playmaker, un faiseur de jeu. Quand on lui a lui demandé ce dont il était le plus fier en cette soirée victorieuse, il a répondu « de mes passes. J’ai dix assists. » On sait que le petit (1,86 m) Américain est si atypique, si complet, si bondissant, qu’il peut aussi prendre dix rebonds en un seul match. Un cas. n Zack Wright marque au buzzer, puis il reçoit les félicitations de Cedrick Banks. Sacrée soirée pour Mister Z.
Hervé Bellenger / IS
John Linehan est un métronome sur la ligne des lancers. Le virus n’en a raté qu’un seul sur 34 depuis le début du championnat. C’était contre Gravelines lors de la première journée. Depuis ? 28 réussites pour atteindre un joli 97,1%. Linehan tourne à 85,1% en 112 matches de Pro A.
« J’ai 10 assists ! »
HOUSTON PAR WEISZ
« PAS UNE SURPRISE » Kevin Houston : 30 points, son record en Pro A. Le lutin (1,77 m, 25 ans) de Hyères-Toulon a écœuré Strasbourg, défait 77-85. Alain Weisz, son coach, analyse le retour en force de son meneur, All-Star avec Rouen en 2008. Propos recueillis par Yann CASSEVILLE « Aujourd’hui on a joué 7 matches de championnat, plus 14 de préparation et 1 de Coupe de France, et Kevin, sur les 22 matches, a été bon 18 ou 19 fois. Il a raté quelques matches, ceux que l’équipe a ratés aussi. Donc ce qu’il a fait samedi contre Strasbourg n’est pas une surprise pour moi parce qu’il l’a déjà fait. Est-ce qu’on peut établir un lien avec l’absence de Rick Hughes ? En partie oui. Parce qu’on avait une façon de jouer où on donnait la balle à Rick, ou à Tony Washam qui
joue beaucoup en post-up aussi, sans beaucoup de jeu autour. Et sans mouvement, Houston est beaucoup moins fort ; c’est un petit gabarit, il a besoin que ça court, de changer de rythme parce qu’il a des jambes de feu et on était trop statique. Là, ça fait deux matches qu’on a changé notre façon de jouer parce que Rick est absent et parce que Washam est très en retrait, et Kevin est plus à l’aise. En plus, contre Strasbourg, il était insolent d’adresse. Avant il était trop appliqué. Un grand joueur est celui qui sait ne pas respecter toutes les consignes ! (Rires) Et si Kevin a un défaut aujourd’hui, c’est qu’il est un peu trop gentil dans son rôle, il voulait faire plaisir aux autres et en a oublié de jouer. Le dernier élément, c’est qu’il a eu sa période de faiblesse quand Morlende a été blessé parce qu’il était trop facile à l’entraînement. Quand Pacc’ est revenu, il a retrouvé une opposition de Pro A à l’entraînement donc il a dû hausser son niveau de jeu. »
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échos FRANCE
EFFECTIFS, RECRUTEMENTS, BLESSURES : LE POINT
RAQUETTE GRAND LUXE AU BCM ! Cela bouge beaucoup ces temps-ci en Pro A. Le point sur les mouvements en cours. En tête de gondole, la signature de Saer Sene au BCM. Un joli coup.
Saer Sene
Par Antoine LESSARD
Le tour des clubs Changement(s) à venir à la JAV « C’est difficile de gagner en inscrivant 63 points dans sa salle », a déclaré Jean-Phi-
Hervé Bellenger / IS
C
’est la sensation de l’automne. Le BCM Gravelines-Dunkerque a réussi un coup de maître en faisant signer Mouhamed Saer Sene (2,11 m, 24 ans) et s’est doté d’une raquette en or massif. Le pivot sénégalais était rien de moins que le meilleur rebondeur (11,4), meilleur contreur (2,4) et le deuxième meilleur joueur à l’évaluation du dernier championnat (19,7) sous les couleurs du HTV. Une excellente saison rookie en Pro A récompensée par une cinquième place au référendum du MVP étranger. Recruté par Charleroi cet été, Sene n’avait pu rejoindre le Spirou en raison d’un problème de visa. Quatre mois plus tard, le BCM le récupère pour moitié prix. L’affaire a failli capoter au dernier moment, le joueur s’étant rétracté vendredi soir avant de revenir sur sa décision dimanche matin. « Bouna N’Diaye, son agent, a fait entendre raison à son père qui préférait qu’il aille en Chine gagner beaucoup d’argent. Il lui a fait comprendre qu’il valait mieux venir en France », a expliqué Hervé Beddeleem dans La Voix du Nord, indiquant en outre que le bon classement du BCM – premier ex-aequo depuis samedi soir – avait pu peser dans la balance. « On s’est rendu compte qu’il y avait un petit déséquilibre (dans la raquette) », a indiqué Christian Monschau sur Delta FM. « Saer Sene peut apporter une partie de ce qu’on recherche : de la dissuasion, de la taille, et éventuellement des points près du cercle. » S’il obtient rapidement son visa, Saer Sene pourrait faire ses débuts le 4 décembre contre l’ASVEL. Son arrivée n’entraîne pas automatiquement le départ du Canadien Mike Fraser. Le BCM pourrait aligner un quintet intérieur Akpomedah-Issa-Fraser-Sene-Zerbo. De quoi voir venir en Pro A et en EuroChallenge.
lippe Besson, l’entraîneur javiste après la défaite face à l’ASVEL, invitant à « prendre certaines décisions en début de semaine prochaine. » L’Américain Curtis Sumpter, insuffisant depuis le début du championnat (8,1 pts à 29,0% !) a été évincé… Au HTV, Tremaine Ford va assurer la pige pendant deux mois en l’absence de Rick Hughes. Le désormais ex Palois a été très peu utilisé dans le Béarn (3,8 pts à 57,9%, 4,0 rbds, 6,3 d’éval en 10’)… Un renfort n’est pas envisagé à court terme au Mans. C’est ce qu’a indiqué Christophe Le Bouille. Après la cinquième défaite du MSB, le président manceau veut se donner le temps, avec J.D. Jackson, de bien analyser et comprendre les maux actuels de l’équipe… S’il satisfait à la visite médicale, Robert Conley (1,98 m, 33 ans) sera le pigiste de Tommy Gunn (entorse), jusqu’au 17 décembre à Poitiers. Dans le cas contraire, le PB 86 s’est gardé l’ex Choletais Antonio Grant (1,96 m, 33 ans) comme solution de repli. Guillaume Costentin s’est fracturé le majeur de la main gauche jeudi dernier et sera absent entre un et deux mois… La SIG est toujours à la recherche d’un pivot non-JFL… Alade Aminu (Chalon) s’est donné une entorse de la cheville à Paris et sera absent pendant une dizaine de jours… Randal Falker (Cholet) devait effectuer son retour hier mercredi contre Sienne en Euroleague… Marko Maravic (Pau-LacqOrthez) doit revenir ce week-end, contre Orléans, après ses problèmes de dos. n
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L’ALM N’EST PLUS INVAINCUE
ÉVREUX, LE PLUS DUR
COMMENCE
Vendredi dernier, à six secondes du buzzer final, Mehdi Labeyrie a offert au Portel le scalp d’Évreux, 72-70. Un premier revers forcément source d’interrogations pour l’ALM : était-elle en surrégime après son départ parfait ?
«
On ne se projette pas dans l’avenir. Six des sept premiers s’affrontent ce week-end ; cette journée peut être un petit plus pour nous, avoir un peu plus de marge de manœuvre pour quand on jouera les grosses écuries. » Philippe Da Silva avait prévenu. Mais au grand regret du meneur, Évreux n’a pas profité de cette 9e journée pour accentuer son avance. Deux analyses sont possibles. 1/ Le match du Portel n’est qu’une sortie de route et l’ALM reprendra rapidement sa course effrénée ; 2/ cette première défaite tend à relativiser la première place des Ébroïciens. Car certes, l’équipe de Rémy Valin avait commencé son championnat par huit victoires. Si la performance est remarquable, elle est nuancée par un calendrier accessible. « C’est sûr que le calendrier était favorable », acquiesce le pivot Benoît Toffin, au club – avec quelques infidélités – depuis 1995. Boulogne, Clermont, Nantes et Quimper pour débuter, quatre équipes engluées dans le bas, voire très bas, de tableau. Le succès contre Rouen est plus parlant mais le SPO était clairement en rôdage. Ensuite, deux équipes en difficulté (Antibes, Charleville-Mézières), avec, intercalée, une nouvelle entité, ChâlonsReims, qui se cherche encore. Et puis il y a eu Le Portel, poil-à-gratter, et la sanction est tombée. La suite sent le traquenard. Parmi les huit derniers matches de la phase aller, Évreux se rendra dans des forteresses redoutables (Fos-sur-Mer demain, Nanterre, Lille) et accueillera notamment la JDA Dijon.
La fin du « small ball » La défaite au Portel arrive paradoxalement alors que l’équipe est enfin au complet. Le pivot titulaire, Benoît Toffin, disputait son deuxième match, et son remplaçant, Mory Correa, son quatrième. Auparavant, pour pallier les blessures de ce duo, l’ALM
avait fait piger Teddy Maizeroi et Sambou Traoré, respectivement 1,94 m et 1,98 m, à comparer avec les 2,05 m de Toffin et les 2,04 m de Correa. Limité par la taille, Évreux pratiquait un basket up-tempo qui avait donné le tournis à ses adversaires. « Sur les premiers matches on a joué très petit, ça a été bénéfique parce qu’en Pro B il n’y a pas beaucoup d’intérieurs très grands », analyse Da Silva. Avec le retour de ses grands, fini le « small ball », et place à un basket plus conventionnel. « Les Ricains n’ont pas fait beaucoup de matches avec Mory et Ben donc ils devront être plus patients en attaque », continue le meneur. « Les deux dernières semaines où je ne jouais pas j’ai intégré le groupe progressivement et Mory a fait la même chose donc ça n’a pas perturbé le groupe », défend Toffin. « C’est peut-être bien de proposer quelque chose de différent maintenant que les autres équipes commencent à être en place ; jouer petit c’était une très bonne solution, mais de remplacement. »
Pascal Allée / Hot Sports
Par Yann CASSEVILLE
Benoît Toffin tire la langue (comme Michael Jordan) : l’ALM a du pain sur la planche pour conserver le rythme.
US inconnus auparavant (Watson, Davis et Reed), des Français expérimentés (les deux capitaines, mais aussi Correa et Chelle) et des minots (Dahak, Dia, Filet). « Le petit plus par rapport à la saison dernière c’est
La suite du calendrier sent le traquenard
Et s’ils résistaient ? Ainsi à l’heure où les grosses cylindrées annoncées, comme Rouen, commencent à trouver leur rythme, l’ALM a changé le sien. Pourtant, plusieurs éléments laissent à penser que la bonne série du groupe de Rémy Valin n’était pas qu’un feu de paille. Da Silva et Toffin ne cessent de louer la bonne entente au sein de l’équipe. « Le recrutement, c’est toujours un point d’interrogation. Là, on est tombé sur des guerriers avec un super état d’esprit », se réjouit le pivot, « ça se voit dans les regards qu’on se lance sur un contre, un dunk, on sent que le mec donnerait tout pour gagner. » Ensuite, il y a ce savant mélange entre des
le banc », commente Da Silva. « Ludo Chelle amène de la sérénité quand il rentre sur le terrain, on n’a pas de trou d’air. Et on a de l’expérience, on fait attention à chaque possession. On n’a pas une trop grande marge de manœuvre mais les matches serrés on les gagne à l’expérience. » Et puis, bien sûr, il y a Philippe Da Silva en personne. Dauphin de Moussa Badiane pour le titre de MVP français en 2010, le « serial passeur » (9,2 pts, 5,1 rbds et 9,8 pds) pourrait rafler le trophée l’été prochain. Aussi, quand bien même l’ALM aurait été en surrégime, son rythme de croisière pourrait rester élevé, et la défaite contre Le Portel aura servi d’avertissement. « Il y a un certain engouement des supporters », raconte Da Silva, « ils disent : On va remonter, c’est l’année ou jamais ! Mais on sait bien qu’on peut descendre au classement aussi vite qu’on est monté. » ■
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ENTRE NOUS
ALAIN DIGBEU, STRASBOURG
Jean-François Mollière
« EXTRAODINAIRE DANS L
En dépit d’un été et d’un début de campagne abracadabrantesque, la SIG a su garder la tête haute. Il faut dire que le groupe a de la bouteille, en particulier son arrière vétéran, toujours vert. Ce qui n’empêche pas les sautes d’humeur, comme à Toulon le week-end dernier (défaite 85-77). La SIG, un groupe imprévisible ? Propos recueillis par Thomas BERJOAN Quel début de saison compliqué pour vous ! Une intersaison agitée par une présidence mouvante et puis une préparation folle avec des arrivées et des départs en pagaille, et finalement vous vous en sortez bien. Comment tu as vécu ça de l’intérieur ? Effectivement, la saison n’a pas démarré comme on l’aurait souhaité, en termes de préparation et de début de championnat. Je trouvais que l’équipe avait été bien construite, avec des joueurs d’expérience qui connaissent bien le championnat, et puis une équipe beaucoup plus compacte par rapport à l’année dernière. On était parés. A priori. Après, on au moment des
départs de Leon (Williams) et de LaQuan (Prowell), on s’est retrouvé les fesses à l’air, il n’y a pas d’autres mots ! Comment ça s’est passé alors ? Le bricolage a commencé. Ricardo (Greer), qui arrive entre-temps, se sacrifie au poste 4, John (McCord) s’est vu attribuer beaucoup plus de minutes que prévu, il a même joué en 5 parfois, Pervis (Pasco) s’est multiplié pour contribuer. On démarre amputés de deux joueurs, mais on réussit deux bonnes perfs. A la maison contre Roanne, un favori, et puis
ensuite à Villeurbanne, une équipe pleine d’atouts. L’équipe est bien lancée, mais ça ne se passe pas toujours aussi bien qu’on souhaite, il y a trois revers par la suite, le doute s’installe. On est dans l’urgence de trouver quelqu’un qui puisse pallier cette absence au poste 5. On fait sans là, mais sur le long terme, on va le payer je pense. Donc quelqu’un devrait arriver d’ici peu. Mais on n’est pas obsédés par ça. Pas trop perturbant quand même ? Ce n’est pas ma première saison pro, j’en ai déjà vu de toutes les couleurs ! Ce n’est pas quelque chose qui me dérange
« On s’est retrouvé les fesses à l’air ! » énormément, mais la période d’attente a été difficile. Nous joueurs, on a réclamé un joueur pour soutenir Pervis au poste 5. Et puis on s’est habitué, on s’est même ré-
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ENTRE NOUS
LE VESTIAIRE ! » conforté dans cette nouvelle configuration d’équipe. L’équipe est suffisamment mature pour faire face à tous types de problèmes je pense. On a des joueurs expérimentés et jusque-là, tout va bien. Le bilan n’est pas honteux dans un championnat très ouvert. C’est positif. On aurait pu très mal gérer de perdre deux joueurs comme ça au même poste, se laisser abattre et subir comme on a subi la saison dernière. Votre expérience vous a permis de gérer ça ? Pour des jeunes, cela aurait été plus délicat ? Oui. La saison dernière, on se serait enlisé. On ne se serait pas relevé. Avec des joueurs de fort caractère comme Aymeric (Jeanneau), Ricardo, John ou moi-même, on a su avoir un discours rassurant pour les autres, on a fait ce qu’il fallait faire à l’entraînement, on a montré à Villeurbanne qu’on pouvait avoir un esprit de groupe et une volonté d’aller chercher des matches. Être entouré de cette manière-là, il y a déjà 40% du job qui est fait. Cette équipe peut encaisser beaucoup je pense. On a essayé de faire abstraction des choses qu’on ne maîtrisait pas. On a été choqué – moi c’est la première fois que je vois un joueur (Leon Williams) partir comme ça sans donner d’explication, ensuite le cas Prowell, je pense que la presse a bien fait son boulot pour expliquer ce qui s’était passé – on en a parlé, et on est passé à autre chose.
C’est comme s’ils n’étaient jamais parti. Il n’y a pas eu de moments de flottement où on essaye de caser les mecs, de placer les pièces sur l’échiquier. Tout s’est fait très vite. C’est l’avantage d’avoir des joueurs expérimentés. C’est comme à la maison. Le match contre Paris (92-62), où vous déroulez, vous faites 27 passes décisives, constitue-t-il une référence ? Le collectif de coach Sarre a commencé à prendre ? La volonté de faire briller l’autre est forte cette année. Beaucoup plus que l’année
volonté collective, rien n’arrive. Et sans la défense, on n’a pas le ballon. L’année dernière, je n’ai pas pu briller et surtout l’équipe n’a pas pu briller, du fait de ma blessure et des nombreux problèmes qu’on a vécus. Mais je suis là pour essayer de naviguer la barque du mieux possible. Souvent, on dit que ce sont les jambes qui partent en premier, physiquement parlant. Toi, ça va non ? Ouais ! (Il rigole) Mon secret, je touche du bois, je n’ai jamais eu de grosses blessures. J’ai connu que deux opérations, je jouais en France à chaque fois. Il y a 15 ans… Non pas 15 ans ? Si ! Merde, ça passe, einh ? (Rires) Donc, il y a 15 ans, opération du pouce à Villeurbanne et l’année dernière pour mon retour en France, luxation de l’épaule. Mais rien aux jambes ! Mais les cannes, ça commence à peser. Il y a des kilomètres au compteur. Les matins, ce n’est pas facile.
« Une situation un peu comique, inattendue, a cimenté quelque chose de solide »
Est-ce que ce genre de difficultés peut aider à souder un groupe justement, à lui donner un état d’esprit de combat ? Oui. Dans l’adversité, une situation un peu comique quelque part, inattendue, ça a cimenté quelque chose de solide, une envie de donner plus, d’aller de l’avant. Celui qui s’est sacrifié pour l’instant c’est Pervis (Pasco). C’est notre seul pivot, il est à plus de 30 minutes par match, et quand il sort on est vraiment les fesses à l’air. On lui doit beaucoup. Et heureusement que Ricardo est intelligent et polyvalent. Comment s’est passée l’intégration de Sacha Giffa ? Ce n’est pas un rookie ! Et puis il connait très bien la maison, c’était le cas aussi pour Ricardo. Il y a quelque chose d’extraordinaire qui se passe dans le vestiaire.
dernière en tout cas. Ricardo adore créer, il est réputé pour sa polyvalence, Aymeric Jeanneau est un parfait meneur organisateur. Avec ces deux-là, notre équipe prend une tournure très collective. La balle circule vite. On joue bien en transition, on l’a vu contre Paris, on s’est libérés. Si on est capables de garder ça sur la saison, ça nous donne beaucoup de solutions. On a des joueurs capables de courir, notamment notre pivot Pervis qui court extrêmement vite. Il est peut-être l’intérieur le plus rapide de Pro A. Quand vous avez votre 5 qui est le premier de l’autre côté du terrain, il faut s’en servir. Il faut se baser là-dessus et apporter encore plus de précision au jeu. Si on défend et qu’on fait circuler la balle, on peut être bons. Statiques, on n’est pas productif, mais en mouvement, on a des solutions.
Pas de concours de dunks cette saison ? (Il rigole) Non, il faudrait être fou. Quoi que ! Si Aymeric (Jeanneau) y participe, comme Jacques Monclar l’a demandé dans un commentaire de match d’Euroleague en se fendant la poire, je me présente !
et d’autres ont suivi. Et notre championnat a subi trop d’interventions chirurgicales, des remaniements de règlement sans arrêt, de réglementation sur les quotas d’étrangers. Je ne sais pas… La Pro A a perdu son identité je crois et n’est plus une référence comme c’était le cas il y a dix ans. Mais ça ne veut pas dire que ça ne changera plus. Mais il faut vouloir un changement. Le bon, le vrai, pas des petits ajustements. Si on veut se calquer sur l’exemple espagnol, allons-y. Pas de demi-mesure. Il y a encore beaucoup de travail. Il faut du sang neuf et de l’innovation. A Villeurbanne en début de saison, on t’a vu avec une farouche envie de gagner… J’adore cette salle ! Chaque fois que je vais là-bas, j’ai des flashbacks. Je repense à quand je prenais ma petite Fiat Punto pour aller à l’Astroballe, que je laissais 25 places à l’entrée pour mes potes du lycée, du quartier, les potes de mes frères… L’ASVEL, c’est une histoire d’amour. Le début d’une grande histoire. Les speeches de Greg Beugnot d’avant match, la tension dans les vestiaires, Delaney Rudd qui allait encore nous éblouir avec ses tours de magie. Je ne te parle même pas de la Maison des sports à Villeurbanne, c’est trop vieux ! Mais l’Astroballe, c’est vraiment là qu’on a commencé à parler de l’ASVEL. J’y étais, j’ai eu la chance de connaître tout ça, donc à chaque fois que je retourne là-bas, c’est magique. Même si je me suis fait siffler cette année ! Mais ce sont des gens qui ont sifflé mon jump puisque le petit Lacombe, je l’ai contré ! (Il rigole) On en a rigolé tous les deux après l’action ! Mais j’ai pas essayé de lui faire mal. Je ne suis pas vicieux, les gens qui me connaissent le savent. Mais sur le coup, ça m’a fait bizarre de me faire siffler. Je n’ai pas compris. Du coup, j’ai raté quatre lancers de suite.
« Les cannes, ça commence à peser, il y a des kilomètres au compteur ! »
Tu as 35 ans et es encore capable de belles choses. 19 points en 14 minutes contre Paris, de la défense, de la détente… Qu’est-ce que le coach attend de toi ? Fred (Sarre) attend que j’apporte mon leadership, que je sois capable de défendre dur, d’être le chef de file en défense, d’amener un peu d’électricité dans le jeu. Ce n’est pas à moi de scorer mais il y a des matches où je marquerai plus que d’autres, mais ce n’est pas important. Sans notre
En parlant du temps qui passe, quel œil tu portes sur ce championnat de Pro A. Déroutant cette année, non ? Qui sont les gros, les petits, c’est assez différent de la fin des années 90 ? C’est incomparable. Je suis parti en 1999 et trop de choses se sont passées depuis. J’ai fait partie des tous premiers qui ont quitté la France, avec Rigaudeau, Bonato, Foirest et les autres. Ironiquement, c’est un peu de notre faute puisqu’on était les joueurs majeurs de l’équipe de France et on est partis, dévalorisant un peu la Pro A… Mais je ne sous-estime pas ceux qui sont restés. Mais ça a provoqué une vague vers l’étranger, l’envie de connaître autre chose
L’été 2009, tu avais été contacté par la fédération de basket ivoirienne. Est-ce que tu as sérieusement envisagé de jouer pour eux ? Non. J’ai eu un entretien avec Randoald Dessarzin, le sélectionneur à l’époque. On avait parlé de la possibilité de donner un coup de main, mais c’était quelque chose d’éphémère et qui ne s’est pas fait.n
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CHIFFRES
PRO A 7e journée Vendredi 19 novembre
ASVEL bat *Vichy *Hyères-Toulon bat Strasbourg
70-63 85-77
Samedi 20 novembre
Roanne bat *Cholet 92-74 Chalon bat *Paris Levallois 83-76 *Gravelines-Dk bat Pau-Lacq-Orthez 80-68 *Limoges bat Le Mans 75-73 a.p. *Orléans bat Poitiers 88-81 a.p. *Nancy bat Le Havre 86-76
Prochaine journée 8e journée Vendredi 26 novembre
ASVEL - Poitiers Le Mans - Nancy 20h en direct sur Sport+ Samedi 27 novembre
Strasbourg – Gravelines-Dk 20h45 en direct sur Sport+
Chalon – Limoges Paris Levallois - Hyères-Toulon Pau-Lacq-Orthez – Orléans Roanne – Vichy Dimanche 28 novembre
Le Havre – Cholet
Boxes-scores 20/11 Hyères-Toulon K.Houston* D.Krupalija* A.Dobbins* N.Boungou Colo V.Masingue* S.Fein* T.Washam P.Morlende Total Strasbourg J.McCord S.Essart* A.Digbeu* R.Greer* S.Giffa* P.Pasco* J.Hawkins A.M’Baye A.Jeanneau Total
*Hyères-Toulon bat Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 11-18 2-5 6-6 3 5 40 5-11 3-8 2-3 7 2 38 5-10 1-3 2-4 3 3 19 3-4 0-1 3-4 3 2 25 4-8 - 7 2 17 2-5 1-3 - 2 16 1-8 1-2 - 3 10 1-5 0-3 - 1 - 32-69 8-25 13-17 28 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 10-13 - 8-8 7 1 24 3-4 3-4 3-3 1 3 25 3-6 2-4 - 1 31 2-6 0-1 3-4 7 3 25 3-6 1-1 - 1 3 24 2-6 - 2-6 7 1 16 1-3 - 2-4 1 12 1-2 0-1 1-2 1 1 15 0-5 - 2-2 2 2 - 25-51 6-11 21-29 28 14
In 1 4 1 1 3 10 In 1 2 1 3 7
Co Co 1 4 5
85-77 BP Pts 4 30 1 15 3 13 - 9 1 8 4 5 2 3 1 2 16 85 BP Pts 3 28 4 12 1 8 6 7 1 7 2 6 1 4 2 3 1 2 21 77
20/11 Vichy J.Shuler* R.Lewin* K.Reid* A.Eito T.Larrouquis* J.Aka C.Sumpter* N.De Jong Total ASVEL M.Gelabale* M.Walsh* C.Hammonds* D.Jefferson* L.Westermann A.Zizic N.Bogavac B.Fofana* E.Jackson Total
ASVEL bat *Vichy Min Tirs 3pts 36 7-17 3-7 36 3-6 39 2-6 1-3 15 3-8 1-5 29 3-12 0-5 21 1-3 22 1-6 0-1 2 - 20-58 5-21 Min Tirs 3pts 26 7-11 0-1 36 5-12 2-6 27 5-8 32 3-14 15 3-4 2-2 26 3-7 13 1-1 1-1 14 1-2 11 0-3 0-2 - 28-62 5-12
In 1 1 2 1 5 In 4 2 2 2 1 11
Co 1 1 1 3 Co 3 1 3 7
70-63 BP Pts 3 24 2 10 3 9 - 8 5 7 1 3 2 2 - 16 63 BP Pts 2 17 2 12 1 12 2 10 1 8 - 6 - 3 1 2 - 9 70
LF 7-7 4-6 4-4 1-3 1-2 1-2 18-24 LF 3-4 2-2 4-4 9-10
Rb 6 11 3 3 5 5 6 39 Rb 2 9 4 8 3 2 3 31
Pd 1 1 7 2 1 1 13 Pd 1 1 6 2 4 4 18
21/11 Cholet S.Mejia* D.Nelson* L.Vebobe A.Robinson* F.Causeur V.Avdalovic C.Marquis* R.Duport M.Diarra* C.Leonard Total Roanne P.Amagou* K.Rivers* A.Dunn L.Bogdanovic* A.Gordon U.Nsonwu-Amadi* J.Mipoka A.Tanghe S.Diabate* P.Braud Total
Roanne bat *Cholet Min Tirs 3pts LF 31 5-10 1-4 6-7 31 4-9 0-2 5-7 30 5-10 27 4-8 0-2 1-2 31 3-6 1-3 21 2-8 1-3 2-2 13 2-4 6 1-1 - 1-2 6 1-3 0-1 4 1-1 - 28-60 3-15 15-20 Min Tirs 3pts LF 24 5-11 3-5 4-5 27 5-6 1-1 4-4 23 5-5 - 3-5 32 4-10 1-7 17 2-3 - 4-4 17 3-7 1-1 15 3-3 1-1 8 3-3 1-1 25 2-5 0-2 2-2 12 1-4 1-2 - 33-57 8-19 18-21
In 2 1 1 3 7 In 1 1 3 5
Co 1 1 1 3 Co 2 1 1 4
92-74 BP Pts 4 17 3 13 - 10 - 9 - 7 - 7 - 4 - 3 1 2 2 2 10 74 BP Pts - 17 1 15 1 13 1 9 1 8 2 7 2 7 - 7 4 6 1 3 13 92
21/11 Gravelines-Dk Y.Bokolo* J.Johnson B.Woodside* C.Akpomedah* J.Greer F.Zerbo D.Issa* R.Jomby* M.Fraser J.Rousselle Total Pau-Lacq-Orthez D.Bennett* T.Bryant* L.Sciarra* S.Rimac A.Mendy* T.Ford G.Joseph M.Bauer* F.Moncade J.Morency Total
*Gravelines-Dk bat Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 33 8-9 2-3 3-6 4 3 2 20 6-9 3-6 3-4 1 - 38 3-13 1-5 10-13 5 11 2 40 3-9 0-3 1-3 1 1 1 18 3-5 1-2 0-1 4 1 1 20 2-3 - 1-2 4 - 2 18 2-4 - 1-4 6 - 1 9 0-2 0-2 - 2 1 1 3 - 1 - 1 - - - 27-54 7-21 19-33 28 17 10 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 36 8-20 1-6 8-9 7 2 4 35 8-12 1-2 1-2 3 3 1 30 2-3 2-3 - 4 4 1 21 3-7 0-2 - 1 1 3 21 2-6 0-1 1-2 5 - 15 2-3 - 0-1 8 - 14 2-3 - 4 - 1 16 0-6 0-5 - 6 1 1 6 - 1 1 6 0-2 - - 1 - 27-62 4-19 10-14 38 12 13
Co 2 1 3 Co 1 1 1 3
80-68 BP Pts 4 21 3 18 6 17 2 7 - 7 1 5 1 5 - - - 17 80 BP Pts 5 25 1 18 1 6 2 6 4 5 1 4 2 4 5 - - 21 68
Rb 6 3 9 4 3 1 5 31 Rb 2 7 6 7 1 4 1 1 29
Pd 3 3 1 1 1 5 14 Pd 1 1 1 3 2 9 2 19
21/11 *Limoges bat Le Mans Limoges Min Tirs 3pts LF R.Biggs 29 6-12 5-9 2-2 Z.Wright* 38 4-14 0-4 6-8 C.Massie* 36 6-9 - 2-5 R.Desroses* 25 5-6 1-2 R.Guinn* 25 4-7 0-2 2-2 C.Banks* 29 2-9 1-6 X.D’Almeida 12 0-2 0-1 2-5 A.Salmon 16 - 0-2 F.Weis 12 0-1 K.Souchu 3 0-2 0-1 Total - 27-62 7-25 14-24 Le Mans Min Tirs 3pts LF A.Acker* 38 7-17 1-2 2-2 J.Batista* 29 5-14 - 6-7 T.Rupert 26 4-7 - 4-6 A.Diot* 31 3-8 1-4 A.Koffi* 18 3-9 B.Dewar* 35 2-13 1-9 C.Lombahe-Kahudi 14 2-3 1-1 M.Pellin 18 0-1 - 3-4 R.Covile 16 0-3 - 2-2 Total - 26-75 4-16 17-21
Rb 4 4 15 3 7 2 3 2 3 43 Rb 5 8 8 4 3 2 4 1 6 41
Pd 10 4 2 2 1 1 1 21 Pd 3 2 3 1 1 1 2 3 16
In 4 2 1 1 8 In 1 2 1 2 1 1 8
Co 1 1 2 4 Co 1 1 1 3
75-73 a.p. BP Pts 3 19 5 14 1 14 2 11 - 10 4 5 - 2 - - - 15 75 BP Pts 3 17 1 16 1 12 3 7 1 6 - 5 1 5 3 3 - 2 13 73
21/11 Nancy A.Akingbala* V.Samnick* T.Darden* S.Brun M.Badiane K.Grant J.Linehan* W.Deane* S.N’Joya Total Le Havre B.King* O.Camara J.Jones* Y.Sangare* J.Cox* N.Pope
Rb 6 7 6 2 3 6 3 1 1 35 Rb 3 8 6 1 4 2
Pd 1 3 2 5 7 3 3 24 Pd 6 2 1 6 1
In 2 1 1 4 1 9 In 2 1 1 -
Co 1 1 2 Co 1 1
86-76 BP Pts 2 19 4 16 3 14 - 14 2 8 1 7 1 5 1 3 1 15 86 BP Pts 2 21 1 15 1 13 4 8 3 7 - 7
*Nancy bat Le Havre Min Tirs 3pts LF 31 6-8 - 7-9 22 5-7 - 6-8 40 5-14 0-2 4-6 18 6-10 2-3 9 3-6 - 2-4 29 2-6 2-6 1-2 30 2-5 1-2 11 1-4 1-1 10 - 30-60 6-14 20-29 Min Tirs 3pts LF 34 9-19 1-3 2-4 31 5-8 - 5-7 15 6-9 1-1 26 3-7 0-2 2-4 30 3-10 1-4 22 2-6 1-3 2-2
W.Wilkinson* G.Pitard Total
34 2-5 1-2 - 3 - 4 3 2 5 8 - - - - - - 30-64 4-14 12-18 27 16 8 5 13 76 Rb 6 2 5 5 4 6 4 3 2 37 Rb 2 9 9 4 5 3 4 36
Pd 3 4 1 4 1 4 1 1 19 Pd 1 3 4 6 2 16
In 2 3 3 1 9 In 3 1 1 5
Co 1 1 2 Co 2 1 3
88-81 a.p. BP Pts 2 24 - 14 2 12 - 11 1 11 - 10 1 4 1 2 1 - 8 88 BP Pts 1 23 7 23 4 14 4 11 - 6 1 4 - - 17 81
21/11 Chalon bat *Paris Levallois Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb M.Sommerville* 38 9-17 1-4 2-2 11 B.Wright* 34 5-11 5-8 - 1 L.Hamilton* 29 6-11 1-1 - 7 A.Albicy* 22 2-7 1-3 2-4 1 W.Aka 18 2-4 0-1 2-3 1 G.Yango 11 2-3 - 2-2 5 M.Morandais* 25 2-11 1-4 - 5 N.Wyatte 5 1-2 1-1 - 1 J.Ball 18 0-2 - 2 Total - 29-68 10-22 8-11 34 Chalon Min Tirs 3pts LF Rb M.Haynes* 34 7-14 2-5 3-4 2 B.Schilb* 30 3-11 0-2 8-8 5 I.Evtimov* 30 4-6 3-5 3-4 5 S.Tchicamboud* 33 5-12 3-7 - 2 J.Lauvergne 23 3-5 1-1 3-4 6 M.Jean-Baptiste Adolphe* 23 2-3 - 2-2 3 B.Smith 14 2-3 - 1-2 1 A.Aminu 4 1-2 - 3 N.Lang 9 0-1 0-1 - 1 Total - 27-57 9-21 20-24 28
Pd 1 2 2 6 1 2 2 5 21 Pd 7 2 1 8 1 19
In 1 2 3 2 1 9 In 1 3 1 2 1 1 9
Co 2 2 Co 1 1 2
83-76 BP Pts 2 21 3 15 4 13 - 7 - 6 1 6 1 5 2 3 2 15 76 BP Pts 2 19 3 14 4 14 3 13 - 10 1 6 - 5 - 2 - 13 83
21/11 Orléans T.Bell* M.Ndoye* A.Moerman A.Sy* J.Reynolds J.Smith* A.Curti* Z.Moss L.Vaty M.Lebrun Total Poitiers R.Wright* K.Younger* P.Badiane* C.Ona Embo* E.Fournier* P.Guillard C.Gomez Y.Devehat Total
*Orléans bat Poitiers Min Tirs 3pts LF 37 8-16 3-8 5-5 26 5-9 4-8 27 4-9 2-6 2-2 27 4-12 1-2 2-2 26 5-11 1-6 29 5-10 0-1 22 1-7 0-5 2-2 17 1-2 - 0-2 10 4 - 0-2 225 33-76 11-36 11-15 Min Tirs 3pts LF 44 7-17 4-10 5-6 37 7-12 0-2 9-10 38 6-9 - 2-4 38 4-8 2-5 1-1 22 3-6 0-1 26 1-5 1-3 1-2 18 0-4 0-1 2 - 28-61 7-22 18-23
PRO B 9e journée Vendredi 19 novembre
Le Portel bat *Évreux 72-70 Rouen bat *Lille 78-75 a.p. Quimper bat *Nantes 89-88 a.p. *Aix-Maurienne bat Antibes 78-70 Samedi 20 novembre
*Nanterre bat Châlons-Reims *Boulazac bat Dijon *Bourg bat Charleville Fos bat *Saint-Vallier *Boulogne bat Clermont
Prochaine journée 10e journée Joué le mardi 23 novembre
Dijon – Quimper Vendredi 26 novembre
Antibes – Lille Fos – Évreux Clermont – Nantes Le Portel – Bourg
Équipe
1 5 9 14 16
Roanne Gravelines-Dk Chalon Cholet Le Havre Nancy Hyères-Toulon Paris Levallois Limoges Strasbourg ASVEL Orléans Pau-Lacq-Orthez Le Mans Poitiers Vichy
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7
5-2 5-2 5-2 5-2 4-3 4-3 4-3 4-3 3-4 3-4 3-4 3-4 3-4 2-5 2-5 1-6
2-1 4-0 2-2 3-1 2-1 3-1 3-1 2-2 3-1 2-1 2-1 2-2 2-1 0-3 2-1 1-2
3-1 1-2 3-0 2-1 2-2 1-2 1-2 2-1 0-3 1-3 1-3 1-2 1-3 2-2 0-4 0-4
84,0 78,3 77,1 74,0 75,6 76,6 78,0 72,7 72,4 74,4 69,1 69,4 70,9 71,0 68,1 61,3
75,4 63,0 73,9 69,4 70,7 75,6 81,0 76,7 73,7 74,9 74,6 70,6 79,4 68,4 75,4 70,3
+8,6 +15,3 +3,2 +4,6 +4,9 +1,0 -3,0 -4,0 -1,3 -0,5 -5,5 -1,2 -8,5 2,6 -7,3 -9,0
3 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d. 1 v. 2 v. 2 d. 1 v. 1 d. 2 v. 1 v. 1 d. 4 d. 1 d. 5 d.
4-1 4-1 3-2 4-1 3-2 2-3 3-2 2-3 3-2 1-4 2-3 2-3 3-2 1-4 2-3 0-5
Boxes-scores 20/11 Lille A.Harris* K.Bradley* N.Taccoen* S.Barnette* B.Gillet M.Sy R.Chery* O.Gouez A.Defoe Total Rouen J.Siggers* P.Poupet D.Williams W.Soliman* D.Giles* R.Taylor* C.Thioune* M.Diakite N.Samake Total
Rouen bat *Lille Min Tirs 3pts 39 10-19 2-3 40 4-14 2-9 35 5-8 33 3-12 1-6 25 3-7 3-7 16 2-2 21 1-4 0-2 10 6 0-1 - 28-67 8-27 Min Tirs 3pts 42 7-16 3-4 35 4-8 2-3 31 5-10 2-5 24 4-12 1-3 33 3-10 0-1 28 2-7 1-2 27 2-6 0-2 3 2 - 27-69 9-20
Rb 10 3 10 4 1 6 2 1 37 Rb 7 4 10 1 10 1 4 1 38
Pd 1 3 2 5 1 12 Pd 1 5 3 1 7 17
In 2 1 2 1 6 In 1 1 4 1 1 1 9
Co 1 1 1 3 Co 1 2 3
78-75 BP Pts 3 25 2 15 3 11 5 9 - 9 - 4 1 2 2 - 16 75 BP Pts 1 19 1 13 4 13 - 11 1 10 3 8 1 4 1 - 12 78
20/11 Nantes T.Downey* A.Cel* O.Bardet N.Gayon* K.Barber* A.Charles* J.James F.Sahraoui Total Quimper M.Jefferson* J.Bernage A.Rigaux* J.Volcy G.Lessort* M.Runkaukas* F.Thibedore A.Toto N’Koté* W.Molas Total
Quimper bat *Nantes Min Tirs 3pts LF Rb 38 7-12 2-5 8-10 3 31 7-14 0-1 3-4 8 21 6-9 2-5 2-2 2 32 3-6 2-3 4-4 1 33 4-6 - 1-5 17 35 3-6 0-2 - 1 26 2-7 0-1 0-2 2 9 0-3 0-3 - 32-63 6-20 18-27 34 Min Tirs 3pts LF Rb 40 8-16 1-2 4-5 10 29 6-10 2-2 3-6 5 38 3-10 1-5 7-8 4 26 4-9 2-6 2-2 4 21 5-8 1-1 8 35 1-9 1-4 6-8 19 1-4 0-1 1-2 6 14 1-2 3 - 1 - 29-68 7-20 24-32 38
Pd 7 2 2 6 2 1 2 2 24 Pd 2 1 6 2 1 5 3 2 22
In 4 3 1 4 1 1 14 In 3 2 2 2 2 11
Co 1 3 4 Co 2 2
89-88 BP Pts 9 24 - 17 - 16 1 12 7 9 6 6 - 4 - 23 88 BP Pts 7 21 1 17 3 14 - 12 3 11 4 9 2 3 1 2 1 22 89
20/11 Aix-Maurienne J.Mathis* M.Sonko* C.Dunn* E.Joldersma* J.Hoyaux S.Darnauzan* T.Yvrande M.Traoré E.Andre Total Antibes J.Ingram* M.Bojovic* L.Sambe* S.Ho You Fat* S.Massot* M.Courby J.Casseus D.Ramseyer Y.Siegwarth Total
*Aix-Maurienne bat Antibes Min Tirs 3pts LF Rb 30 8-12 - 3-5 6 37 8-16 2-3 - 8 32 5-11 1-3 3-6 2 29 5-6 1-1 1-1 6 11 2-5 1-2 2-2 28 2-7 0-4 - 4 20 1-3 0-1 2-2 8 10 0-2 - 1 3 0-1 200 31-63 5-14 11-16 35 Min Tirs 3pts LF Rb 38 5-14 3-8 4-4 4 34 6-12 3-6 - 6 32 4-8 2-5 2-3 1 27 4-10 1-2 2-2 1 26 2-6 1-3 4-4 8 14 2-3 0-1 - 2 17 1-2 - 0-2 5 10 2 - 24-55 10-25 12-15 27
Pd 3 3 2 3 9 1 1 1 23 Pd 3 1 3 2 3 1 13
In 2 4 2 2 2 1 13 In 1 2 1 1 1 6
Co Co 1 1 2
78-70 BP Pts 1 19 1 18 4 14 5 12 - 7 1 4 1 4 - - 13 78 BP Pts 3 17 3 15 5 12 2 11 1 9 - 4 2 2 2 - 18 70
20/11 Évreux D.Reed* D.Davis* C.Watson* B.Toffin* L.Chelle P.Da Silva* M.Correa A.Dia K.Dahak G.Filet Total
Le Portel bat *Évreux Min Tirs 3pts LF 35 9-13 1-2 2-2 30 5-18 2-8 32 4-15 0-6 2-2 24 1-1 1-1 5-8 17 3-8 2-6 35 1-5 1-4 3-4 17 1-2 - 2-3 4 0-1 - 1-2 5 1 - 24-63 7-27 15-21
Pd 5 9 1 1 16
In 4 1 3 2 1 11
Co 1 1
72-70 BP Pts 3 21 6 12 3 10 2 8 2 8 4 6 3 4 - 1 - - 23 70
LF 3-4 5-8 1-8 2-4 11-24 LF 2-6 3-4 1-2 2-4 4-7 3-4 0-2 15-29
Rb 7 3 6 3 2 8 5 4 38
PRO B : CLASSEMENT Équipe
PRO A : CLASSEMENT
85-76 74-68 94-57 89-82 76-74
Samedi 27 novembre
Châlons-Reims – Aix-Maurienne Charleville – Nanterre Boulazac – Saint-Vallier Rouen – Boulogne
1 3 7 8 13 17 -
Nanterre Évreux Boulazac Dijon Rouen Lille Fos Le Portel Châlons-Reims Boulogne Bourg Saint-Vallier Nantes Aix-Maurienne Antibes Charleville Clermont Quimper
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9
8-1 8-1 6-3 6-3 6-3 6-3 5-4 4-5 4-5 4-5 4-5 4-5 3-6 3-6 3-6 3-6 2-7 2-7
5-0 4-1 5-0 3-1 4-0 3-1 4-1 3-2 4-1 3-1 4-1 3-2 0-4 2-2 2-2 2-3 2-2 2-2
3-1 4-0 1-3 3-2 2-3 3-2 1-3 1-3 0-4 1-4 0-4 1-3 3-2 1-4 1-4 1-3 0-5 0-5
84,7 79,1 75,2 73,7 75,1 72,9 77,6 74,7 72,0 75,9 78,1 79,1 72,6 73,8 73,6 65,2 76,7 74,0
73,1 71,4 67,9 65,8 73,2 66,3 74,8 74,2 76,0 76,9 73,4 79,4 81,3 80,0 81,0 74,7 83,0 81,2
+11,6 +7,7 +7,3 +7,9 +1,9 +6,6 +2,8 +0,5 -4,0 -1,0 +4,7 -0,3 -8,7 -6,2 -7,4 -9,5 -6,3 -7,2
7 v. 1 d. 3 v. 3 d. 2 v. 2 d. 1 v. 2 v. 1 d. 2 v. 1 v. 4 d. 1 d. 1 v. 5 d. 2 d. 1 d. 1 v.
5-0 4-1 4-1 2-3 3-2 3-2 3-2 3-2 2-3 2-3 3-2 1-4 3-2 3-2 0-5 2-3 1-4 1-4
Le Portel C.Davis* M.Labeyrie* E.Choquet* M.Campbell T.Williams* I.Sy G.Leburgue* F.Nkembe J.Ludon Total
Min Tirs 3pts 22 5-7 0-1 21 5-7 0-2 31 4-9 2-3 16 4-8 31 3-7 2-3 18 1-3 0-2 23 2-4 1-1 17 1-8 0-5 21 1-4 0-1 - 26-57 5-18
21/11 Boulogne L.Milbourne* E.Plateau K.Patiejunas* T.Stanley* L.Kante* D.Monroe* M.N’diaye F.Raposo K.Mondesir Total Clermont D.Bouldin* M.Guichard A.N’Diaye O.Bassett* S.Cisse* R.Wilson K.Ouattara* X.Delarue* P.Beye Total
Min 36 19 31 26 30 25 12 16 5 Min 38 26 18 34 27 15 22 18 2 -
21/11 Saint-Vallier K.Shiloh* B.Vounang* K.Bichard C.Bronchard* M.Tensorer* D.Denave* Y.Holland F.Tortosa Total Fos S.Gay* L.Cummard* Z.Bah* K.Atamna M.Dia* M.Hachad* B.Cisse P.Haquet L.Labeyrie Total
LF 5-5 2-4 1-3 4-4 2-2 1-3 15-21
Pd 3 1 2 1 6 1 14
In 2 3 1 3 2 1 12
Co 2 2
BP 3 3 2 2 3 2 2 17
*Boulogne bat Clermont Tirs 3pts LF Rb Pd 10-18 0-1 2-2 4 2 5-8 4-7 1-2 4 2 3-5 2-4 2-2 2 8 5-11 0-5 0-2 5 1 4-10 1-3 - 3 2 2-4 0-1 1-2 6 3 2-4 0-2 1-1 1 1 - 6 - 1 31-60 7-23 7-11 31 20 Tirs 3pts LF Rb Pd 5-10 2-6 3-3 4 6 5-10 2-3 - 3 2 6-10 - 6 3-9 0-2 2-2 5 7 3-9 1-5 1-2 1 1 3-9 2-6 - 3-5 - 6 1 1-2 1-1 - 1 - 2-2 1 29-64 8-23 8-9 26 18
In 1 1 1 1 1 1 6 In 2 2 2 1 1 8
Co 2 2 4 Co 1 1
76-74 BP Pts 1 22 - 15 3 10 4 10 2 9 2 5 1 5 1 - 14 76 BP Pts - 15 1 12 2 12 2 8 3 8 1 8 3 6 - 3 - 2 12 74
Fos bat *Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF 35 9-17 2-5 2-4 35 7-12 - 3-3 30 5-8 1-4 1-5 25 3-6 - 3-6 29 3-5 2-2 21 2-6 0-2 3-4 15 2-5 1-1 10 0-3 0-3 2-2 - 31-62 6-17 14-24 Min Tirs 3pts LF 35 6-8 1-1 4-6 25 5-9 1-4 6-7 30 5-13 1-3 2-4 23 5-7 3-4 25 4-5 1-1 30 3-15 2-6 0-2 9 2-3 0-1 2-3 18 2-6 - 0-2 5 1-2 - 33-68 9-20 14-24
Rb 4 3 2 9 2 3 2 3 28
Pts 15 12 10 9 8 6 5 4 3 72
Rb 7 10 2 3 4 4 5 35 Rb 9 4 1 4 3 5 1 7 2 36
Pd 4 3 2 1 5 15 Pd 3 3 5 4 2 4 1 22
In 2 2 1 1 1 1 8 In 3 1 2 5 11
Co 1 1 Co 2 3 1 6
89-82 BP Pts 3 22 5 17 5 12 1 9 1 8 3 7 - 5 1 2 19 82 BP Pts 2 17 4 17 1 13 - 13 2 9 1 8 2 6 - 4 - 2 12 89
21/11 *Nanterre bat Châlons-Reims Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb N.Carter* 30 7-8 - 6-7 8 M.Riley* 32 8-14 1-4 - 4 J.Passave-Ducteil* 27 6-8 - 2-4 6 L.Akono* 36 2-7 1-4 6-8 4 X.Corosine* 25 3-7 2-5 - 1 G.Pons 21 2-2 1-1 3-3 W.Daniels 16 3-8 0-2 1-2 10 A.Gomis 7 0-2 0-1 - 1 M.Judith 6 0-2 0-1 - 1 Total - 31-58 5-18 18-24 35 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb C.Daniels* 28 9-14 - 0-1 10 D.Wilson* 32 6-11 1-4 1-2 6 G.Chathuant 23 4-10 3-5 0-2 3 H.Jalce* 14 4-7 - 2-2 3 J.Bestron 20 3-7 0-2 1-1 6 B.Mangin 18 3-6 1-3 - 1 N.Diakite 16 1-3 - 3-5 3 G.Radonjic* 20 2-8 0-5 - 1 B.Mullins* 18 0-4 - 1 K.Joss Rauze 11 - 1 Total - 32-70 5-19 7-13 35
Pd 2 4 5 1 4 2 1 19 Pd 1 1 1 1 1 2 3 10
In 2 2 1 1 6 In 2 2 1 1 2 8
Co 1 1 Co -
85-76 BP Pts - 20 3 17 4 14 3 11 2 8 1 8 3 7 - 2 18 85 BP Pts 1 18 3 14 3 11 2 10 1 7 - 7 2 5 2 4 2 1 17 76
21/11 Boulazac M.Badiane* W.Gradit* A.McKenzie* C.McIntosh* F.Adjiwanou Y.Gaillou T.Dubiez* A.Kerckhof Total Dijon J.Leloup* D.Melody* E.Bing* E.Craven* A.Christophe S.Dia E.Mendy* B.Monclar J.Tornato F.Prenom Total
*Boulazac bat Dijon Min Tirs 3pts LF Rb 26 9-10 - 2-6 9 34 6-10 1-2 - 1 30 5-9 0-1 3-6 6 30 2-7 0-2 6-8 3 24 0-4 0-1 6-10 7 18 1-2 - 4-6 2 28 1-2 0-1 2-2 4 10 1-1 - 25-45 1-7 23-38 32 Min Tirs 3pts LF Rb 35 7-13 4-9 3-3 3 36 4-10 3-7 3-4 34 5-9 0-1 3-11 8 21 4-14 2-6 - 6 19 2-2 22 1-7 1-4 - 2 18 1-2 0-1 1-2 2 9 0-1 4 0-1 2 - 24-59 10-28 10-20 21
Pd 1 3 2 3 2 1 1 13 Pd 2 3 6 11
In 2 2 1 1 5 2 13 In 3 3 3 2 2 1 1 15
Co 2 1 1 4 Co 1 1 2
74-68 BP Pts 6 20 4 13 4 13 1 10 3 6 1 6 - 4 1 2 20 74 BP Pts 2 21 2 14 3 13 2 10 1 4 1 3 2 3 - - 1 14 68
21/11 Bourg P.Bitee* D.Coleman* A.Tsagarakis C.Ferchaud* D.Monds* J.Delhomme J.Sanchez O.Da Silveira K.Corre* C.Koma Total Charleville J.McClark* J.Doyne* G.Florimont Y.Akinocho K.Morlende* C.Rouse* N.Boundy D.Kaba* Y.Zachee C.Cayir Total
*Bourg bat Charleville Min Tirs 3pts LF 26 6-9 1-2 4-4 28 6-14 2-5 2-2 16 5-8 2-5 4-4 24 5-10 4-8 26 6-9 0-1 1-1 19 1-1 1-1 4-4 17 3-7 1-1 0-1 24 1-4 1-1 1-2 16 0-1 0-1 4 - 33-63 12-25 16-18 Min Tirs 3pts LF 36 7-15 0-3 3-6 36 4-17 2-8 4-4 20 3-8 - 2-4 22 2-6 1-2 23 1-6 0-2 2-2 9 2-4 14 1-2 1-2 17 1-3 0-2 20 0-2 3 - 21-63 4-19 11-16
Pd 2 1 1 3 5 1 2 1 1 17 Pd 2 1 5 1 3 1 13
In 1 2 2 2 7 In 1 1 1 3
Co 1 1 Co -
94-57 BP Pts 4 17 2 16 - 16 2 14 2 13 - 7 1 7 - 4 2 1 14 94 BP Pts 5 17 1 14 5 8 2 5 1 4 1 4 - 3 2 2 2 - 19 57
Rb 4 5 2 1 8 1 2 7 2 1 33 Rb 9 2 4 3 4 3 2 1 5 33
19
CHIFFRES
ESPOIRS 7e journée Strasbourg bat *Hyères-Toulon 85-82 *Gravelines-Dk bat Pau-Lacq-Orthez 63-60 *Vichy bat ASVEL 69-60 *Paris Levallois bat Chalon 66-63 *Cholet bat Roanne 72-61 Le Mans bat *Limoges 101-64 *Nancy bat Le Havre 70-54 *Orléans bat Poitiers 73-54 Classement : 1- Nancy (7-0), 2Paris Levallois, Gravelines-Dk (6-1), 4- Le Mans, Cholet, Pau-Lacq-Orthez, Chalon (4-3), 8- ASVEL, Roanne, Le Havre (3-4), 11- Orléans, Limoges, Hyères-Toulon, Strasbourg, Poitiers, Vichy (2-5).
12e journée Denain bat *GET Vosges 72-56 Angers bat *Saint-Étienne 86-80 Bordeaux bat *Souffelweyersheim 62-61 *Saint-Chamond bat Saint-Quentin 89-76 *Brest bat Sorgues 78-70 Liévin bat *Blois 72-61 *Denek Bat bat Roche 84-67 *Orchies bat Challans 76-61 Le Puy bat *Centre Fédéral 75-65 Classement : 1- Denain (11-1), 2Bordeaux (10-2), 3- Saint-Quentin, Angers (8-4), 5- Brest (7-5), 6- SaintEtienne, GET Vosges, Sorgues, SaintChamond, Blois, Challans, Denek Bat (6-6), 13- Souffelweyersheim, Orchies (5-7), 15- Le Puy, Liévin, Roche (4-8), 18- Centre Fédéral (0-12).
LIGA ACB Samedi 20 novembre
87-80 58-57
Dimanche 21 novembre
*Valence bat Saragosse 83-72 *Séville bat Gran Canaria 80-76 *Estudiantes Madrid bat Alicante 92-72 Badalone bat *Bilbao 92-85 *Real Madrid bat Valladolid 87-82 *Fuenlabrada bat Grenade 74-72 *Manresa bat Saint-Sébastien 75-74 Classement : 1- Vitoria, Real Madrid (7-1), 3- Barcelone (6-2), 4Valladolid, Badalone, Saint-Sébastien, Fuenlabrada, Malaga (5-3), 9- Bilbao, Gran Canaria (4-4), 11- Séville, Estudiantes Madrid, Saragosse, Menorca (3-5), 15- Valence, Grenade, Manresa (2-6), 18- Alicante (1-7).
LEGA 6 journée e
75-71
74-71 73-65 99-58
6e journée
6e journée Joué le mercredi 24 novembre
Milan - CSKA Moscou Jeudi 25 novembre
Panathinaikos - Valence Efes Pilsen - Olimpija Ljubljana Classement : 1- Olimpija Ljubljana, Panathinaikos (4-1), 3- Efes Pilsen (3-2), 4- Milan (2-3), 5- CSKA Moscou, Valence (1-4).
GROUPE A *Banvit bat Le Mans Kazan bat *Oldenbourg Vrsac bat *Besiktas Göttingen bat *ASVEL
Gdynia - Khimki Moscou Jeudi 25 novembre
Partizan Belgrade - Kaunas Maccabi Tel-Aviv - Vitoria Classement : 1- Kaunas, Maccabi Tel-Aviv (4-1), 3- Partizan (3-2), 4Khimki Moscou, Vitoria (2-3), 6- Gdynia (0-5).
GROUPE B
78-70 89-72 94-91 88-80
GROUPE F *Estudiantes Madrid bat PAOK Salonique 88-77 *Trévise bat Roanne 67-61
EUROCHALLENGE 1 journée e
67-49 86-71 69-65
6e journée Bamberg - Rome Charleroi - Malaga Real Madrid - Olympiakos Classement : 1- Olympiakos (4-1), 2- Real Madrid (3-2), 3- Malaga (3-2), 4- Bamberg (2-3), 5- Rome (2-3), 6Charleroi (1-4).
GROUPE C 5 journée e
*Lietuvos rytas bat Cibona Zagreb 90-62 *Cholet bat Fenerbahçe 82-78 *Sienne bat Barcelone 76-67
6e journée Joués le mercredi 24 novembre
Lietuvos rytas - Fenerbahçe Cholet - Sienne Jeudi 25 novembre
Cibona Zagreb - Barcelone Classement : 1- Fenerbahçe, Sienne (4-1), 3- Barcelone, Cholet (3-2), 5Lietuvos rytas (1-4), 6- Cibona Zagreb (0-5).
Gravelines-Dk bat *Nizhny Novgorod 70-64 *Spartak Saint-Pétersbourg bat Szolnoki 88-70
GROUPE H *Nancy bat Ostende *Orléans bat Mons-Hainaut
EUROLEAGUE 4 journée e
*Kosice bat Pecs 75-57 *Cracovie bat Riga 89-48 *Mondeville bat Tarente 64-59 Classement : 1- Tarente, Kosice, Mondeville (3-1), 4- Cracovie (2-2), 5- Pecs (1-3), 6- Riga (0-4).
GROUPE B Madrid bat *Gospic 92-75 *Ekaterinbourg bat Sopron 80-61 *Fenerbahçe bat Gdynia 107-84 Classement : 1- Ekaterinbourg, Fenerbahçe (4-0), 3- Sopron (2-2), 4Madrid, Gdynia (1-3), 6- Gospic (0-4).
GROUPE C
GROUPE A
5e journée
*Angers bat Centre Fédéral 69-36 Graffenstaden bat *Pau-Lacq-Orthez 63-46 *Perpignan bat Voiron 90-75 *Pleyber Christ bat Dunkerque 72-68 Aplemont bat *Armentières 52-40 Classement : 1- Lyon (10-1), 2Roche, Reims (9-2), 4- Limoges (8-3), 5- Nice, Pleyber Christ, Graffenstaden (6-5), 8- Dunkerque, Voiron, Rennes, Angers (5-6), 12- Perpignan (4-7), 13- Aplemont, Armentières (3-8), 15Centre Fédéral, Pau-Lacq-Orthez (2-9).
GROUPE A
GROUPE B
Joué le mercredi 24 novembre
GROUPE D
*Olimpija Ljubljana bat Valence 72-68 *Efes Pilsen bat CSKA Moscou 86-72 Panathinaikos bat *Milan 81-71
1e journée
5e journée
*Charleroi bat Real Madrid Olympiakos bat *Rome Malaga bat *Bamberg
5e journée
EUROCUP
GROUPE A
Jeudi 25 novembre
8e journée
Cantu bat *Avellino
EUROLEAGUE
*Partizan Belgrade bat Vitoria *Kaunas bat Khimki Moscou *Maccabi Tel-Aviv bat Gdynia
NATIONALE 1
*Vitoria bat Barcelone Malaga bat *Menorca
*Trévise bat Teramo 90-71 Caserte bat *Brindisi 76-64 *Pesaro bat Sassari 79-68 *Sienne bat Biella 101-81 *Milan bat Rome 76-70 Montegranaro bat *Bologne 79-77 *Crémone bat Varèse 103-79 Classement : 1- Milan (6-0), 2Sienne (5-1), 3- Bologne, Varèse, Cantu, Pesaro (4-2), 7- Avellino, Biella, Crémone, Sassari, Montegranaro (3-3), 12- Rome, Trévise (2-4), 14- Caserte, Brindisi (1-5), 16- Teramo (0-6).
72-69 82-76
Prague bat *Kaunas 83-72 *Spartak Moscou bat Tarbes 87-55 *Salamanque bat Galatasaray 86-59 Classement : 1- Salamanque (4-0), 2Spartak Moscou, Prague, Galatasaray (2-2), 5- Tarbes, Kaunas (1-3).
GROUPE D
FÉMININES LFB 7e journée Challes bat *Toulouse 77-55 Mondeville bat *Aix 59-55 *Lattes-Montpellier bat Charleville 57-51 *Hainaut bat Villeneuve d’Ascq 66-51 *Nantes-Rezé bat Basket Landes 66-60 *Arras bat Calais 70-61 *Bourges bat Tarbes 59-55 Classement : 1- Bourges (7-0), 2Tarbes (5-1), 3- Lattes-Montpellier (5-2), 4- Challes, Nantes-Rezé (4-2), 6- Mondeville (4-3), 7- Arras, Hainaut, Aix (3-3), 10- Basket Landes (3-4), 11Charleville, Villeneuve d’Ascq (2-5), 13- Toulouse (1-6), 14- Calais (0-7).
L2 11e journée *Rennes bat Reims *Limoges bat Lyon *Roche bat Nice
74-68 69-56 60-55
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Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1
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Bourges bat *Brno 67-62 *Valence bat Gorzow 60-53 *Orenbourg bat Schio 56-54 Classement : 1- Valence (4-0), 2- Bourges (3-1), 3- Schio (2-2), 4Gorzow, Orenbourg, Brno (1-3).
Fantasy League Participez sur BasketNews.net
PRO A
Les vainqueurs de la 7e journée Équipe
Score
1
the vuvu team (jean vuvu)
211,7
2
LOUKA18-PROA (Louka18)
208,1
3
fitmor (fitmor)
206,4
4
Tourtelus’ Warriors
203,5
5
Ed,toi,le ciel, tes 2 rats (Ed69)
203,3
6
Nicokanu (nicokanu)
198,9
7
laimbeer 49 (scalaire)
198,3
8
Leweln pro A (Leweln)
198,1
9
Jerem team (jerem9)
198,0
10 revaison2 (gronaldo)
197,0
Classement général Équipe
Score
1
ugo_caroff (ugo_caroff)
1221,6
2
bistrotaroro (Greg003)
1180,2
3
secreteam (yannoustnaz)
1166,1
4
Les délices de Pommard (Kéké)
1161,3
5
LIMOGES 2011 (15041993)
1153,4
6
Kasvilovic (y.casseville)
1148,7
7
CHOULOULIMOGES (Chouloulou’s) 1128,6
8
Everybody Team (Mr Green)
1128,0
9
Born to run (JK29)
1122,8
10 pullup (pullup)
1121,4
PRO B
Les vainqueurs de la 9e journée Équipe
Score
1
SRC Basket (SRCBasket)
209,2
2
alizee81 (zezenou1993)
202,3
3
poul team (poul)
200,4
4
bago2 (bago)
198,5
5
le cirque pinder (rami12)
197,1
6
Coach Max’team (MaxSB°1)
196,5
7
Les pécores B (Beaumarchais)
195,9
8
ENTENTE (ENTENTE)
193,8
9
la bande à Milos (falcon jr)
189,3
10 adriano93 (adri93)
189,0
Classement général Équipe
Score
1
JDA TEAM (Dijonnais21)
1534,4
2
fintan stack (greg-kite)
1490,1
3
Clem2K10 (OukyCaro)
1469,7
4
OOOOOOuuuuuuuhhhhhh !!!!! (mr ooouuuhhh) 1465,1
5
DomB’Team (dombig)
1443,3
6
damien B (pat-cholet)
1438,0
7
reuilly27 (ted27)
1433,9
8
le cirque pinder (rami12)
1432,3
9
SHAQ TEAM (Shaqataq)
1431,1
10 TRH’45 (ucc’)
1428,6
20
CHIFFRES
PRO B staTs cumulées 1- NANTERRE (8-1)
7- FOS (5-4)
2- ÉVREUX (8-1)
8- LE PORTEL (4-5)
Joueurs MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP Pts Will Daniels 8 24 52-98 53,1 4-22 61,4 7,6 1,8 1,4 0,5 2,9 16,9 Nate Carter 9 32 52-90 57,8 5-9 69,6 5,7 1,6 1,1 0,2 2,1 16,4 Mykal Riley 9 32 49-85 57,6 13-32 70,8 7,0 2,9 2,6 0,3 2,3 14,2 Johan Passave-Ducteil 9 20 35-50 70,0 - 55,3 5,3 0,8 1,2 0,1 1,7 10,7 Loic Akono 9 30 28-73 38,4 14-45 88,9 3,4 4,4 1,3 - 2,3 9,6 Xavier Corosine 9 30 29-68 42,6 13-37 87,5 1,4 2,3 1,3 - 1,6 8,7 Guillaume Pons 9 18 14-31 45,2 8-19 90,0 1,9 2,2 0,9 0,1 1,2 5,0 Marc Judith 8 11 7-21 33,3 3-14 50,0 1,0 0,6 0,9 - 0,9 2,3 Antoine Gomis 8 7 5-15 33,3 1-5 70,0 2,0 0,3 0,1 0,3 0,8 2,3 Jérémy Nzeulie 6 4 3-7 42,9 0-1 100,0 0,5 0,3 - 0,2 1,3 Alexis Desespringalle 2 2 1-2 50,0 0-1 - 1,0 - - 1,0 Total 9 - 275-540 50,9 61-185 68,3 35,0 17,0 10,9 1,4 15,4 84,7 Joueurs Drake Reed Calvin Watson Daviin Davis Philippe Da Silva Ludovic Chelle Benoit Toffin Mory Correa Aziz Dia Grégory Filet Karim Dahak Sambou Traore* Teddy Maizeroi* Total
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP Pts 9 31 62-111 55,9 2-12 71,9 6,6 1,1 1,0 0,3 2,4 16,6 9 31 52-106 49,1 11-35 52,1 3,9 3,0 1,9 0,1 2,4 15,6 9 28 42-78 53,8 5-18 65,2 3,7 1,2 2,2 0,9 2,4 13,2 9 32 23-68 33,8 8-32 61,7 5,1 9,8 1,4 - 2,9 9,2 9 21 25-55 45,5 15-37 77,8 2,3 0,8 0,9 - 1,3 8,0 2 25 3-7 42,9 1-3 66,7 6,0 1,0 - 1,5 6,5 4 13 2-6 33,3 - 70,0 2,0 0,3 0,3 - 1,3 2,8 6 8 3-6 50,0 - 50,0 0,8 0,3 - - 1,5 4 2 1-2 50,0 - 75,0 - 0,3 - 0,3 1,3 9 8 1-9 11,1 0-3 100,0 0,4 0,7 0,1 - 0,8 0,8 7 29 28-57 49,1 2-3 60,0 7,1 1,0 1,0 0,4 2,0 10,4 5 18 9-26 34,6 6-20 100,0 3,6 1,0 1,0 - 1,0 6,2 9 - 251-531 47,3 50-163 64,5 36,2 18,6 9,0 1,7 15,9 79,1
3- BOULAZAC (6-3) Joueurs Amadi McKenzie William Gradit Thomas Dubiez Malick Badiane Corey McIntosh Yannick Gaillou Frederic Adjiwanou Dramane Diarra Arnaud Kerckhof Nicolas Jolivet Total
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 9 28 49-90 54,4 4-12 57,5 6,7 1,4 9 29 40-89 44,9 10-37 75,0 2,7 1,4 9 28 32-66 48,5 15-35 90,5 2,6 1,6 9 24 43-71 60,6 0-2 55,0 8,1 0,9 9 30 28-95 29,5 3-23 71,4 3,1 4,6 9 19 24-43 55,8 2-6 78,6 1,4 0,7 9 22 18-43 41,9 0-6 58,3 6,3 1,2 8 8 7-17 41,2 1-3 50,0 1,6 9 14 4-15 26,7 1-6 87,5 1,4 2,7 1 1 9 - 245-529 46,3 36-130 67,7 37,6 14,4
4- DIJON (6-3) Joueurs Jérémy Leloup Errick Craven Elson Mendy David Melody Erroyl Bing Samba Dia Benjamin Monclar Anthony Christophe Jonathan Tornato Lens Aboudou Ferdinand Prenom Total
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 9 30 39-88 44,3 16-53 77,1 2,8 1,4 9 28 34-78 43,6 5-18 76,4 3,2 4,7 9 25 42-66 63,6 11-25 45,5 4,9 1,1 9 34 34-82 41,5 18-49 66,7 3,3 2,3 9 31 41-63 65,1 0-2 32,6 8,7 1,7 9 14 12-40 30,0 3-19 66,7 1,8 0,2 9 14 12-31 38,7 1-8 62,5 0,7 0,7 9 13 8-19 42,1 4-12 100,0 0,9 2,4 9 9 9-16 56,3 - 60,0 2,0 0,3 4 3 2-3 66,7 - 66,7 2 2 - 100,0 9 - 233-486 47,9 58-186 62,6 30,1 14,9
5- ROUEN (6-3) Joueurs Jason Siggers Devonne Giles Ronnie Taylor Darnell Williams Pierric Poupet Cheikhou Thioune Williams Soliman Mahmoud Diakite Negueba Samake Elliott Saint-Gilles Total
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 9 33 50-118 42,4 13-44 84,4 5,2 2,1 9 30 51-96 53,1 3-11 63,0 9,6 0,7 9 30 31-76 40,8 7-26 88,0 2,1 5,0 9 30 32-76 42,1 10-35 80,0 5,4 2,3 9 27 29-70 41,4 17-42 66,7 2,1 3,6 9 27 28-68 41,2 7-26 42,9 3,3 0,7 9 18 22-51 43,1 2-8 73,9 4,9 0,8 7 7 5-16 31,3 1-7 - 1,3 0,1 6 4 3-6 50,0 - 50,0 1,2 1 4 9 - 251-577 43,5 60-199 73,5 38,2 15,2
6- LILLE (6-3) Joueurs Andre Harris Sean Barnette Karon Bradley Benoit Gillet Nicolas Taccoen Olivier Gouez Rochel Chery Romain Malet Akim Defoe Mamadou Sy Total
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 9 34 66-133 49,6 7-16 68,0 7,1 2,6 9 30 44-99 44,4 5-26 60,0 5,9 1,6 9 28 34-86 39,5 17-39 71,9 1,7 2,4 9 20 22-48 45,8 15-41 75,0 1,2 2,7 9 28 25-45 55,6 1-2 39,3 6,4 1,1 9 11 20-38 52,6 - 56,3 3,6 0,4 9 23 18-50 36,0 6-30 75,0 2,9 1,0 8 14 6-20 30,0 4-11 100,0 1,4 1,3 9 8 7-15 46,7 0-4 33,3 1,9 0,1 9 9 5-9 55,6 - 66,7 2,6 0,2 9 - 247-543 45,5 55-169 60,5 36,8 13,2
In 1,0 1,0 0,9 1,0 1,1 0,8 1,2 0,3 0,6 8,8
Co 0,9 0,7 0,1 0,2 0,7 0,1 2,7
BP 2,6 3,3 0,8 2,2 1,7 1,2 2,2 0,3 0,8 1,0 15,6
Pts 13,9 11,0 10,9 10,8 9,9 8,0 7,1 2,1 1,8 75,2
In 1,9 2,8 1,3 1,7 0,7 0,2 0,4 1,0 0,7 0,3 10,8
Co 0,1 0,2 0,7 0,6 0,3 1,9
BP 1,8 2,7 1,8 1,8 2,7 0,6 0,7 0,4 0,4 0,8 0,5 13,8
Pts 13,4 12,8 11,7 11,6 10,7 3,7 3,3 2,8 2,7 2,0 1,0 73,7
In 2,0 1,7 1,1 0,9 1,1 0,7 0,8 8,6
Co 0,7 0,7 0,6 0,1 0,4 0,3 2,7
BP 1,3 2,2 2,9 1,8 2,0 1,3 1,3 0,9 0,5 15,1
Pts 15,6 13,6 10,1 10,0 9,4 7,3 7,0 1,6 1,3 75,1
In 2,0 1,6 0,6 1,4 0,7 0,2 0,9 0,8 0,4 0,3 8,9
Co 0,2 0,4 0,1 0,1 0,6 0,6 2,0
BP 1,8 2,7 2,8 0,8 1,7 1,2 1,3 2,0 0,6 0,3 15,1
Pts 17,3 13,7 12,0 7,2 6,9 5,4 5,0 2,3 1,8 1,6 72,9
Joueurs Sherman Gay Lee Cummard Mohamed Hachad Philippe Haquet Mamadou Dia Karim Atamna Christophe Humbert Zainoul Bah Babacar Cisse Louis Labeyrie Ahamadi Hamza Total
Joueurs Chris Davis Mehdi Labeyrie Marcus Campbell Edouard Choquet Martin Le Pellec Terry Williams Ismaila Sy Jean-Philippe Ludon Guillaume Leburgue Frédéric N’Kembe Christopher Copin Total
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co 9 34 67-112 59,8 2-7 60,5 6,4 1,1 1,0 1,7 9 30 51-100 51,0 18-46 78,6 4,9 2,1 1,1 0,3 9 29 42-106 39,6 7-29 46,9 6,6 3,6 2,7 0,2 2 26 8-17 47,1 0-3 - 6,5 4,0 2,0 0,5 9 19 29-59 49,2 3-13 40,0 3,9 0,6 0,2 0,6 9 21 19-54 35,2 12-41 100,0 2,8 2,2 1,2 8 19 20-42 47,6 1-5 40,0 3,1 0,8 0,6 0,1 9 26 19-49 38,8 4-15 58,3 1,8 3,7 1,0 8 12 11-21 52,4 1-6 76,5 0,9 3,6 0,3 8 8 14-24 58,3 - 16,7 1,5 0,1 0,1 3 2 - 50,0 - 0,3 9 - 280-584 47,9 48-165 58,4 35,2 18,1 8,7 3,0 MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 9 31 52-108 48,1 6-26 74,0 4,6 2,7 9 26 35-76 46,1 7-26 77,6 3,8 0,9 9 23 48-74 64,9 - 54,1 8,1 0,9 9 26 36-78 46,2 14-31 80,0 2,8 2,9 1 11 3-4 75,0 0-1 100,0 5,0 1,0 9 29 22-62 35,5 10-35 71,4 3,3 5,7 9 25 14-39 35,9 8-26 69,2 4,8 1,1 9 16 13-32 40,6 3-14 56,3 3,3 0,6 9 15 13-30 43,3 6-13 40,0 2,2 0,2 4 18 1-15 6,7 0-10 100,0 2,8 1,3 2 3 1-1 100,0 - 0,5 9 - 238-519 45,9 54-182 69,6 37,2 15,7
Co 0,3 0,1 0,4 0,1 1,0 0,2 0,7 0,7 2,7
BP 2,0 2,0 2,4 1,8 3,0 2,2 2,4 0,7 1,0 0,8 15,6
Pts 16,3 13,6 12,9 10,9 7,0 6,6 5,0 4,2 3,8 1,0 1,0 74,7
In 1,2 2,4 1,8 1,2 0,9 0,6 0,1 0,1 0,4 0,2 9,1
Co 0,6 1,2 0,1 1,9
BP 1,3 2,7 1,9 2,4 1,1 2,6 0,8 0,8 0,4 0,6 15,0
Pts 13,4 13,0 9,2 9,0 8,4 5,9 5,6 5,4 1,4 1,1 72,0
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co 9 30 54-99 54,5 1-5 72,5 3,7 1,2 1,7 0,4 9 33 38-99 38,4 22-68 63,9 4,8 1,4 1,9 9 30 42-74 56,8 0-3 62,0 8,7 2,8 1,4 0,2 9 25 39-76 51,3 11-31 72,2 3,0 1,7 0,8 9 21 22-66 33,3 13-44 91,7 2,4 1,3 0,8 9 31 14-38 36,8 5-18 68,6 2,3 5,0 1,4 9 13 19-46 41,3 5-22 66,7 1,7 0,4 0,6 0,2 8 6 7-10 70,0 - 50,0 0,4 0,3 0,4 8 13 4-10 40,0 - 62,5 3,4 0,4 3 2 0-1 - 0,3 9 - 239-519 46,1 57-191 67,9 31,8 14,4 8,9 0,9
BP 2,4 2,4 2,0 1,8 1,3 2,3 1,6 0,4 1,1 16,0
Pts 15,3 13,4 12,8 11,3 7,6 6,3 5,9 2,0 1,6 75,9
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 9 27 43-83 51,8 13-30 71,0 4,0 0,8 9 30 48-92 52,2 - 70,0 8,3 2,0 9 29 28-72 38,9 5-21 73,3 1,7 4,1 9 22 26-67 38,8 14-31 78,9 3,3 1,6 9 25 27-80 33,8 11-49 84,6 2,1 1,1 9 24 18-57 31,6 0-4 56,7 5,2 0,6 8 13 19-35 54,3 - 53,8 3,0 0,3 9 12 18-40 45,0 5-12 72,7 3,3 0,3 9 11 6-22 27,3 1-7 - 0,8 1,3 9 9 4-9 44,4 1-4 50,0 0,3 0,6 9 - 237-557 42,5 50-158 69,3 33,9 12,6
10- BOULOGNE (4-5)
Joueurs Landon Milbourne Tony Stanley Darryl Monroe Lamine Kante Etienne Plateau Klemensas Patiejunas Moustapha N’Diaye Kevin Mondesir Fernando Raposo Romain Ba Total
Pts 17,7 15,8 11,8 8,0 7,0 5,8 5,6 5,4 4,5 3,6 0,3 77,6
In 0,7 0,9 0,7 0,9 1,0 1,1 0,8 0,2 1,0 0,3 7,0
9- CHÂLONS-REIMS (4-5)
Joueurs Donald Wilson Chris Daniels Bryan Mullins Gary Chathuant Gorjan Radonjic Nouha Diakite Hervé Jalce Julien Bestron Benoit Mangin Kevin Joss Rauze Total
BP 1,7 3,7 1,4 0,5 0,8 0,7 1,3 1,9 1,4 0,4 0,3 13,8
13- NANTES (3-6) Joueurs Taron Downey Korvotney Barber Aaron Cel Armand Charles Olivier Bardet Nicolas Gayon Josiah James Fayçal Sahraoui Stéphane Dondon Brice Pierard Romaric Racon David Gonzalvez* Anthony Farmer* Total
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 5 35 26-52 50,0 6-18 72,7 3,6 5,8 9 31 47-82 57,3 - 47,5 10,8 1,4 9 27 48-103 46,6 3-20 81,8 6,7 1,2 8 25 31-72 43,1 6-23 57,1 2,6 0,9 9 25 23-58 39,7 11-36 68,4 2,7 1,2 9 21 20-46 43,5 7-21 84,2 1,6 2,9 1 26 2-7 28,6 0-1 - 2,0 2,0 9 16 9-24 37,5 4-16 83,3 0,7 2,2 2 18 0-7 - 83,3 3,5 4 3 0-1 0-1 - 0,8 1 3 0-1 - 1,0 8 29 27-66 40,9 12-24 64,3 2,9 1,8 3 19 10-22 45,5 4-9 66,7 2,0 0,7 9 - 243-541 44,9 53-169 66,3 33,4 15,4
14- AIX-MAURIENNE (3-6)
Joueurs MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd James Mathis 1 30 8-12 66,7 - 60,0 6,0 3,0 Dillon Sneed 7 32 45-81 55,6 - 55,8 7,9 1,0 Moses Sonko 9 34 57-110 51,8 3-11 68,3 7,6 1,7 Chris Dunn 3 35 16-37 43,2 4-12 73,3 3,3 4,7 Joachim Ekanga-Ehawa 6 29 25-57 43,9 10-22 84,2 2,5 1,7 Simon Darnauzan 9 33 31-73 42,5 11-39 70,0 2,7 5,1 Eric Joldersma 7 26 20-41 48,8 9-20 77,8 4,0 2,1 Thomas Yvrande 9 18 14-22 63,6 1-6 69,2 3,6 0,8 Jonathan Hoyaux 9 10 9-26 34,6 4-11 75,0 1,0 0,8 Mantcha Traoré 9 11 6-18 33,3 - 83,3 2,1 0,3 Erwan Andre 8 6 4-10 40,0 2-3 50,0 0,6 0,3 Alixio Da Silveira 1 2 Benoit Paillette 1 2 Chris Matthews* 5 20 9-34 26,5 3-20 50,0 0,8 1,6 Total 9 - 244-521 46,8 47-144 68,3 31,8 15,2 Joueurs Justin Ingram Milos Bojovic Steeve Ho You Fat Lamine Sambe David Ramseyer Sacha Massot Lesly Bengaber Johwe Casseus Maxime Courby Yann Siegwarth Total
16- CHARLEVILLE (3-6)
Pd
0-2
69,2 8,0
1,3 0,8 1,3 3,0 13,8
30
41-88 46,6 4-10 73,3 5,3
1,6 0,8 0,2 1,4 12,0
20
34-66 51,5 16-41 100,0 2,6
1,6 0,9 0,1 1,0 11,0
17- CLERMONT (2-7)
25
30-76 39,5 16-46 62,5 1,7
1,3 1,2 0,1 1,6 9,6
24
26-54 48,1 9-23 94,7 2,1
3,0 1,1
22
28-48 58,3
2-7
1,7 0,8 0,3 2,2 8,3
16
22-40 55,0
5-9
70,4 2,4 0,9 0,6
10
11-20
4-7
40,0 1,6
1,0 0,8 0,1 1,1 3,5
9
17
8-19
42,1 5-14 71,4 1,3
2,6 0,7 0,1 0,8 3,4
8
8
7-16
43,8
2-5
50,0 1,4
0,4 0,1
Josiah James*
5
30
21-40 52,5
0-3
65,0 6,8
1,0 0,6 0,8 1,8 11,0
Total
9
-
MJ Min
David Monds
4
29
Daniel Coleman
9
Angelo Tsagarakis
9
Cédric Ferchaud
9
Parfait Bitee
9
Kevin Corre
9
Ibrahima Koma
9
Jerome Sanchez
8
Jesse Delhomme Octavio Da Silveira
Tirs
%
23-46 50,0
55,0
MJ Min
Co BP Pts
-
-
2,4 8,8 1,2 7,6
0,6 2,4
251-513 48,9 63-167 73,8 31,1 14,9 7,4 2,0 14,6 78,1
12- SAINT-VALLIER (4-5) Joueurs
77,3 4,3
In
Tirs
%
52-103 50,5
3pts %LF Rb -
82,6 5,1
Pd
In
Co BP Pts
Brice Vounang
9
29
0,8 1,3 0,2 2,3 13,7
Kyle Shiloh
9
33 50-105 47,6 10-29 58,8 4,8 4,3 2,3 0,1 2,4 13,3
Charles-Henri Bronchard 9
31
45-87 51,7 3-13 54,8 6,1
David Denave
9
27
36-71 50,7 10-28 76,5 4,2 5,3 1,3 0,1 3,0 12,0
Kevin Bichard
9
24
28-66 42,4 9-36 50,0 2,7
2,4 2,1 0,1 2,3 8,2
Yuanta Holland
8
17
22-43 51,2 8-14 47,4 3,8
1,0 0,8 0,1 0,8 7,6
Mathieu Tensorer
9
25
21-47 44,7 5-18 90,9 3,0
1,1 0,8 0,4 1,3 6,3
Florent Tortosa
9
12
16-33 48,5 7-18 63,6 1,2
0,8 0,2
Yann Zonnet
6
7
Pierre Landy
3
1
Total
9
-
5-7
71,4
1-1
0-1
-
0-1
66,7 1,8 -
-
1,9 0,6 0,1 2,2 12,2
-
0,9 5,1
0,2 0,3 0,2 0,7 2,2 -
0,3
-
0,3
-
275-563 48,8 53-158 65,3 34,9 17,7 9,8 1,3 16,4 79,1
BP 5,2 2,2 1,6 2,8 2,2 0,8 1,9 1,0 2,1 1,3 16,6
Pts 14,8 12,6 12,0 9,0 7,8 7,0 4,0 3,6 2,5 10,5 9,3 72,6
In 2,0 1,3 2,3 1,0 1,8 2,0 1,6 1,2 0,4 0,3 0,1 0,8 11,0
Co 0,7 0,1 0,3 0,1 0,1 0,2 1,1
BP 1,0 3,4 2,9 4,0 3,5 3,2 1,3 1,2 0,9 1,2 0,4 2,2 19,4
Pts 19,0 16,3 16,1 15,7 12,7 9,7 8,0 4,2 3,4 1,9 1,4 4,6 73,8
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP Pts 9 38 46-108 42,6 24-61 81,5 3,2 4,8 1,9 0,4 2,0 15,3 9 29 47-110 42,7 15-45 73,9 3,8 2,3 1,3 0,6 2,1 14,0 9 26 42-84 50,0 5-22 57,1 4,3 1,4 1,1 0,3 1,0 11,7 9 25 27-66 40,9 13-38 76,7 1,3 1,7 0,9 - 1,8 10,0 9 22 33-59 55,9 - 55,0 4,4 0,2 0,9 0,3 2,1 8,6 7 26 21-46 45,7 7-15 81,8 7,9 2,4 0,9 0,6 1,9 8,3 8 22 9-33 27,3 4-21 61,1 2,1 2,3 1,1 0,1 2,1 4,1 8 12 7-20 35,0 - 33,3 2,4 0,1 0,3 0,3 1,3 2,3 9 8 8-13 61,5 1-3 - 0,8 0,6 0,1 - 0,3 1,9 3 3 0-1 - 9 - 240-540 44,4 69-205 66,9 30,3 15,0 8,1 2,4 14,8 73,6
3pts %LF Rb
Joueurs
Co 1,4 0,7 0,1 0,1 0,5 2,4
15- ANTIBES (3-6)
Joueurs Corey Rouse Jonathan McClark Jara Doyne Kris Morlende Garry Florimont Daye Kaba Yannick Zachee Damien Jean-Joseph Yunss Akinocho Namory Boundy Cuneyt Cayir Total
11- BOURG (4-5)
In 1,8 0,7 1,0 1,5 0,8 0,4 1,0 0,9 0,5 1,4 0,3 7,8
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 9 27 54-100 54,0 0-10 55,0 8,1 0,8 9 33 42-89 47,2 10-31 51,4 7,2 1,6 9 29 34-104 32,7 11-50 77,1 3,0 2,4 9 32 19-54 35,2 8-32 76,7 4,2 4,2 8 18 24-46 52,2 0-2 52,4 3,6 0,4 9 21 18-48 37,5 6-27 75,0 2,0 1,4 9 18 14-34 41,2 1-4 33,3 3,1 1,6 7 16 5-16 31,3 1-7 50,0 1,7 0,6 6 8 3-14 21,4 2-4 - 2,2 0,3 7 8 2-9 22,2 1-6 100,0 1,3 0,4 1 3 - 1,0 9 - 215-514 41,8 40-173 61,9 36,8 13,4
In 0,4 0,9 1,8 0,9 0,1 0,7 0,7 0,6 0,3 0,1 6,2
Co 0,2 0,2 0,4 0,1 0,9
BP 3,3 3,6 2,0 2,3 2,0 0,6 2,0 0,7 1,2 17,4
Pts 13,2 12,6 11,8 8,8 7,4 5,3 4,0 1,7 1,3 1,0 65,2
Joueurs MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP Pts Dreke Bouldin 9 36 52-112 46,4 18-58 85,4 6,2 2,4 0,7 0,8 2,3 17,4 Souarata Cisse 7 28 34-78 43,6 9-29 66,7 3,0 2,0 0,4 - 3,0 13,9 O’Darien Bassett 9 34 49-101 48,5 9-27 81,3 3,1 3,6 1,1 - 2,7 13,3 Mathieu Guichard 9 22 35-67 52,2 10-21 80,8 2,1 2,2 0,6 - 1,7 11,2 Raphael Wilson 8 16 22-60 36,7 9-31 50,0 2,0 1,3 0,6 - 1,1 6,9 Mahamadou Drame 7 17 13-29 44,8 1-6 64,7 1,9 1,0 0,6 - 2,0 5,4 Abdoulaye N’Diaye 9 16 16-28 57,1 - 64,3 4,0 0,4 0,3 1,0 0,9 4,6 Karim Ouattara 9 20 18-31 58,1 - 60,0 5,0 1,8 1,1 0,2 1,1 4,3 Xavier Delarue 9 16 11-22 50,0 3-5 33,3 1,9 1,1 0,4 0,1 0,7 3,0 Papa Beye 9 7 5-15 33,3 0-2 71,4 0,9 0,2 0,2 - 0,3 1,7 Total 9 - 255-543 47,0 59-179 72,9 31,3 15,2 6,1 2,1 15,4 76,7
18- QUIMPER (2-7) Joueurs Marius Runkaukas Marvin Jefferson Aurélien Toto N’Kote Vincent Mouillard Aurélien Rigaux Jean-Richard Volcy Jean Bernage Grégory Lessort Florian Thibedore William Molas Total
MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd 9 32 50-111 45,0 20-64 83,8 2,1 1,7 9 32 55-102 53,9 1-2 81,8 7,0 0,8 7 28 26-44 59,1 3-9 78,9 5,7 1,9 6 24 14-39 35,9 8-25 78,9 1,7 3,0 9 26 19-54 35,2 8-28 74,3 2,1 3,7 7 25 20-50 40,0 8-25 61,5 4,6 1,6 9 14 17-26 65,4 5-7 63,6 1,8 0,8 9 20 18-42 42,9 0-1 53,3 4,2 0,6 9 18 10-35 28,6 2-14 25,0 2,8 1,7 9 11 6-16 37,5 - 100,0 1,3 0,1 9 - 235-519 45,3 55-175 73,4 33,1 13,9
In 0,8 0,8 1,6 0,3 1,7 0,9 0,7 0,2 0,4 6,7
Co 1,3 0,2 0,1 0,1 0,2 1,9
BP 2,2 4,0 2,4 1,8 2,2 0,9 1,0 2,4 0,9 1,2 19,0
Pts 16,8 15,3 10,0 8,5 8,0 8,0 5,1 4,9 2,7 1,6 74,0
* Joueurs ne faisant plus partie de l’équipe
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DOSSIER
VOYAGE DANS LES BAS-FONDS DE LA LIGUE
Melissa Majchrzak/NBAE/Getty Images
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Bien que si ça frémisse légèrement, depuis peu, au Canada, tout se fait dans la douleur chez les Toronto Raptors. Linas Kleiza (à droite) ne casse pas la baraque et Reggie Evans, joueur batailleur mais très limité, est titulaire (c’est dire !). Pas gagné, tout ça !
À peine un mois, et déjà, quelques franchises attendent avec impatience la saison 2011-2012. Entre les formations qui sombrent un peu (Raptors) ou beaucoup (Sixers) et celles qui s’enlisent (Wizards, Clippers, Kings, Wolves), la ligue a déjà « perdu » une bonne demi-douzaine de prétendants aux playoffs. État des lieux de ces équipes promises à la « Draft Lottery ». Par Jérémy BARBIER, à Chicago
L
e huitième « spot » à l’Est tomberat-il entre les mains d’une équipe incapable de gagner la moitié de ses matches ? Mardi dernier, après quasiment un mois de compétition, neuf pensionnaires de la conférence présentaient encore un bilan négatif. Dans ces conditions, deux victoires suffisent à transformer une citrouille en carrosse. Il y a tout juste une semaine, les Raptors pointaient ainsi seuls à l’avant-dernière place, plus faiblards que jamais (3-9). Trois jours plus tard, à la faveur de succès inattendus contre les Rockets puis
les Celtics, les Canadiens revenaient aux affaires, installés à une longueur seulement des huit premiers. Le bilan collectif sera seul juge de cette équipe, pourtant, jusqu’à présent, on ne peut pas dire que les Raptors aient fait forte impression. « Ils jouent plus ou moins de la même façon que la saison dernière », estimait le Bobcat Gerald Wallace il y a quelques semaines. « La présence si dominante qu’ils ont eue pendant des années au poste n’existe plus, mais à part ça, il n’y a pas de différence. » Autant dire que les coéquipiers
d’Andrea Bargnani ne font plus peur à grand-monde. De son propre chef, l’ancien n°1 de la Draft a décidé de ne prendre que la part offensive des responsabilités autrefois allouées à Chris Bosh. Bargnani shoote et marque plus (21,7 points), son adresse extérieure est excellente (43,2%), mais pour le sale boulot, l’Italien reste aux abonnés absents. Excédé par son manque d’investissement défensif contre les Wizards la semaine dernière, Jay Triano le clouait volontairement sur le banc dès le milieu du premier
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S CANCRES quart-temps. Le message a-t-il été reçu ? « Vous devrez le lui demander », soupirait le coach devant les journalistes. Certaines stats répondent pour l’Italien. Après quatorze matches, le Romain compilait au total 10 blocks et 67 rebonds (4,8 en moyenne), deux chiffres bien peu intimidants pour un intérieur titulaire.
Les fans désertent Malheureusement, le manque d’engagement du roi fainéant est contagieux. 27e défense de la ligue en 2010 (105,9 points encaissés), Toronto n’a pas l’air mieux disposé aujourd’hui (102,6). « Les coaches ne
peuvent pas garder votre attaquant à votre place », estime Sonny Weems (14,2 points), la seule véritable surprise du roster. « Nous sommes assez athlétiques pour y parvenir. » Les qualités physiques ne sauveront cependant pas cet effectif au sein duquel la relève tarde à s’affirmer. DeMar DeRozan a le profil d’un joueur solide (12,6 points, 3,5 rebonds), pas celui du All-Star hâtivement annoncé. Décevant à New Orleans, Julian Wright l’est tout autant sous ses nouvelles couleurs (4,7 points). Amir Johnson reste limité, Jerryd
Bayless doit encore s’intégrer. Ainsi, malgré les progrès espérés des recrues Kleiza et Barbosa, l’avenir immédiat des Canadiens reposera essentiellement sur les épaules de
Seuls les derniers fidèles continuent de fréquenter l’arène des Sixers Bargnani. « Il doit jouer à un certain niveau de manière constante si nous voulons avoir du succès », confirme Triano. La dépendance à ce leader par défaut marque l’échec de la politique internationale
David Dow/NBAE via Getty Images
Doug Collins est venu pour faire le ménage aux Sixers. Alors puisque Elton Brand est un boulet surpayé et Andre Iguodala une déception, le coach de Philadelphie mise sur les jeunes Evan Turner et Jrue Holiday. Ça ne fonctionne pas souvent.
menée par le club depuis 2006. Malgré Chris Bosh et une flopée d’Européens référencés, Toronto n’a pu faire mieux qu’un premier tour de playoffs et une saison à 47 succès. Bosh parti, l’Air Canada Center accuse déjà une perte de 2.000 spectateurs en moyenne cette saison. Le récent deal conclu avec New Orleans (arrivées de Stojakovic et Bayless) ne devrait pas estomper le rejet des fans pour cette équipe cosmopolite. Au crépuscule de sa carrière, Stojakovic n’a été accueilli que pour la flexibilité de son contrat. En attendant des jours meilleurs, Toronto commence déjà à faire des économies. À Philadelphia, les supporters ont également compris que la vraie bataille se jouerait en coulisses cette saison. Après seulement quelques matches (3v, 10 d), seuls les derniers fidèles continuent de fréquenter l’arène des Sixers (13.689 spectateurs en moyenne, 30e affluence en NBA). La franchise, qui flirte dangereusement avec la luxury tax, doit dégraisser au plus vite son effectif surestimé. Inévitablement, tous les regards se tournent vers Andre Iguodala (56 millions jusqu’en 2014) et Elton Brand (51 millions, 2013). Le champion du monde serait en temps normal le candidat idéal pour un trade, mais pour l’instant, son problème physique (tendon d’Achille) abaisse autant sa valeur marchande que son rendement (12,8 points). L’âge et le dossier médical d’Elton Brand compliquent aussi son transfert. Performant avec deux saisons de retard (15,9 points, 7,8 rebonds), le vétéran sera très vite considéré comme un boulet à Phila. Doug Collins ne cesse de le répéter, il est sorti de sa retraite pour évaluer les talents du roster et décider sur quels joueurs la franchise doit bâtir l’avenir. Evan Turner fait évidemment partie du paysage. Parfois surprenant, souvent inconstant, le deuxième choix de la Draft continue de diviser (9,2 points, 6,4 rebonds). Victime du même scepticisme en 2010, Jrue Holiday gagne lui un peu plus de supporters à chaque sortie (13,9 points, 7,2 passes). Favori de Collins, le meneur a carte blanche – turnovers comprises – pour apprendre les ficelles de son poste. La même tolérance n’a pas été accordée à Thaddeus Young et Marreese Speights, deux éléments importants rétrogradés sur le banc. « Nous cherchons simplement à acquérir une forme de cohérence », explique Collins. « Tout ce que nous faisons correspond à un
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Rocky Widner/NBAE via Getty Images
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Si l’on en croit la presse locale, ça n’est pas l’amour fou entre Tyreke Evans (deuxième en partant de la gauche) et ses coéquipiers. Ceux-ci sont jaloux et les Kings rament.
processus d’apprentissage. Cela va prendre du temps. » Comme à Toronto, les Sixers répètent d’ailleurs dans l’ensemble les mêmes erreurs que l’an dernier, en attaque comme au rebond. Surtout, ils n’opposent aucune résistance au poste 5. À eux trois, les pivots Spencer Hawes, Marreese Speights et Tony Battie cumulent 12,4 points et 9,9 rebonds en moyenne. Vous avez dit insuffisant ? Devant les journalistes, Doug Collins défend son optimisme en rappelant les huit défaites concédées par moins de dix unités. « Il faut être capable de terminer les matches. Nous n’avons pas réussi à le faire jusqu’à présent, mais cela viendra. » Derniers à l’Est en début de semaine, les Sixers n’ont déjà plus le droit à l’erreur.
Le n°1 ne suffit pas Le faible niveau général constaté à l’Est permettra peut-être à Washington de croire en ses chances jusqu’au mois d’avril. Cependant, il faudra que la concurrence soit particulièrement faible pour que D.C. s’empare d’une place en playoffs. Attendu comme le messie, John Wall prouve qu’une bonne fée s’est penchée sur son berceau (18,1 points, 9,8 passes et 3,8 rebonds). À l’image de Tyreke Evans avec les Kings, le maestro débutant aura toutefois besoin de temps pour s’approprier réellement la direction de son équipe. En attendant, les statistiques collectives témoignent d’un manque flagrant d’automatismes. L’attaque manque autant
d’inspiration (96,4 points, 26e NBA) que de réalisme (45,3% aux tirs), la défense n’est pas solidaire (39,1 rebonds par match) et personne en NBA ne gâche plus de possessions que les sorciers (17,6 turnovers). Étonnement, il aura fallu attendre l’indisponibilité de Wall pour enfin apercevoir un semblant de jeu collectif. Privé de sa nouvelle star la semaine dernière, Flip Saunders s’est logiquement replié sur son duo Hinrich/Arenas pour débuter les matches. Résultat ? Deux victoires importantes contre Toronto (109-94) et Memphis (89-86). Titulaire habituel au poste 2 (11,0 points, 4,4 passes), Hinrich pèse davantage à la mène, sa position naturelle (17,0 points, 7,6 passes). « Je suis plus à l’aise car j’ai longtemps été habitué à avoir la balle entre les mains », concède l’ex-Bull. « J’ai simplement un assez bon feeling avec Gilbert en ce moment. Nous nous aidons mutuellement. » Sans faire de vague, Arenas a profité du forfait de Wall pour ressurgir au centre de l’attention. Maladroit et attentiste en sortie de banc, le scoreur est redevenu contre Toronto (20 points, 7 rebonds et 6 passes) puis Memphis (24 points, 4 passes, 3 rebonds) le boss des Wizards. « Les forces de John sont différentes des nôtres », explique Arenas. « Il est davantage une machine de contreattaque. Nous devons prendre du recul pour le laisser faire ses choses et trouver notre
rythme. Kirk est un driver, je dois savoir à quel moment il faut lui offrir des solutions. Vous devez juste avoir une position ouverte et il vous trouvera. » Les succès acquis en l’absence du n°1 sont toutefois à relativiser. Avec ou sans John Wall, Washington n’a accroché à son tableau de chasse que des équipes de seconde zone (Philadelphia, Houston). Face à la crème de l’Est, les Wizards n’ont pas soutenu une seconde la comparaison (-29 à Orlando, -31 à Boston). « J’ai l’impression d’avoir vu jouer des hommes contre des petits garçons », regrettait Flip Saunders après la fessée reçue à Boston. En compa-
afin de repartir du bon pied. La blessure de Kaman et le manque de professionnalisme du point guard ont précipité la fine équipe vers son plus mauvais départ depuis 1998. Pas certain de passer Noël en Californie, Vinny Del Negro a publiquement identifié celui qu’il estime responsable de ce fiasco. « Je crois que Baron sait qu’il n’était pas en assez bonne condition. » Grassouillet et souffle court à la reprise, Davis a joué brièvement la comédie (8,8 points à 32,0%, 4,8 passes et 2,5 turnovers) avant de rejoindre l’infirmerie. « Il faut qu’il soit un leader pour cette équipe. En ne se préparant pas correctement, il s’est mis en difficulté et, plus grave, il a fragilisé le groupe. » La doublure Randy Foye étant également amoindrie, Del Negro n’a pas d’autre choix que d’abandonner les clés de son équipe à Eric Bledsoe, 18e choix de la Draft cette année. Le troisième meneur ne démérite pas, mais sans un chef d’orchestre un minimum expérimenté, les Californiens ne font rien dans le bon sens : 25e attaque (95,3 points) et 26e défense (105,1), la petite franchise de L.A. présente toutes les notes du cancre NBA. La situation est-elle pour autant désespérée ? Au sein d’une conférence où le Thunder a eu besoin de 50 victoires pour rejoindre les playoffs en 2010, les Clippers n’entretiendront pas le suspense bien longtemps. En revanche, ils peuvent sérieusement préparer l’avenir en offrant sans compter des minutes à ceux qui porteront le projet de la franchise. La semaine dernière, Vinny Del Negro testait ainsi un starting five où le pivot DeAndre Jordan (22 ans) faisait figure de vétéran. Pour seconder Eric Gordon, le coach a en effet décidé de faire confiance au trio de rookies Griffin/Bledsoe/Aminu. À n’en pas douter, ce cinq majeur éligible en université ferait de sérieux dégâts lors d’un Final Four NCAA. En NBA en revanche, « l’Université des Clippers » a sombré la semaine dernière contre New Jersey (-14), Minnesota (-2), Indiana (-27) et New York (-12), pas vraiment des cadors du championnat. « Quelque chose doit changer », gronde Blake Griffin. « Nous devons continuer à travailler, mais nous ne pouvons pas simplement travailler et continuer à perdre. Nous avons été en bonne situation lors de sept ou huit matches et nous avons simplement abandonné sur le fil. » « Nous devons vraiment récupérer des gars », estime Del Negro. « Nos adversaires doublent sur Blake en défense et nous n’arrivons pas à le leur faire payer. » La preuve contre les Knicks, où malgré l’abattage monstrueux de son rookie (44 points,
Les batailles d’Ego gangrènent le vestiaire des Kings raison de l’expérience des Celtics, le coach n’est pas très loin de la réalité. La marge de progression des Wizards est évidente, reste à savoir s’ils pourront franchir un cap dès les prochaines semaines.
Del Negro menacé ? À Los Angeles, les rêves de phases finales des Clippers sont déjà éventés (2 v, 13 d). Entre les débuts de Blake Griffin, les progrès d’Eric Gordon ou les performances attendues des leaders Davis et Kaman, toutes les conditions étaient pourtant réunies
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Frappés par la crise Retransmis en direct sur la télé nationale, le « derby californien » de cette nuit contre les Kings offrira peut-être un début de réponse. Comme à Los Angeles et Washington, l’arrivée d’un nouveau prodige n’a pas encore permis à Sacramento de s’extirper des bas-fonds de la ligue (9 défaites en 13 matches). Autour de Tyreke Evans, rookie de l’année 2010, les pièces se mettent toutefois doucement en place sur l’échiquier. Avec Carl Landry (14,7 points, 5,9 rebonds), le rookie DeMarcus Cousins (10,5 points, 6,9 rebonds) et même Donte Greene, Paul Westphal a suffisamment de jeunes premiers à sa disposition pour faire mieux que les 25 victoires difficilement acquises l’an dernier. Pourtant, depuis deux bonnes semaines maintenant, le coach ne dissimule pas son mécontentement. « Une personne charitable dirait que nous sommes jeunes et que nous essayons vraiment de jouer ensemble, mais nous attendons plus. » En réalité, selon plusieurs journalistes locaux, les batailles d’ego gangrènent déjà le vestiaire des Kings. DeMarcus Cousins en tête, les Californiens vivraient assez mal le statut privilégié accordé à Tyreke Evans. Info ou intox ? La jeune escouade ne transpire en tout cas pas l’unité sur le parquet. Incapables de produire du jeu rapide, la faute à une défense toujours aussi défaillante, les Kings s’enlisent sur attaque placée (99,1 points marqués). Même en puisant jusqu’au bout de son banc, Westphal a bien du mal à trouver des marqueurs inspirés (29,7% à trois-points). Après avoir déjà changé cinq fois de starting five depuis le début de la saison, le technicien a ainsi décidé de réduire drastiquement sa rotation afin d’obliger ses cadres à assumer leurs responsabilités. « Il faut maintenant définir une hiérarchie. » Et le temps presse. Touchée de plein fouet par la crise économique, la franchise californienne doit ramener du monde à la salle pour renflouer ses caisses. Sold out pendant des années (17.317 personnes en moyenne), l’Arco Arena a perdu 27% de sa fréquentation en seulement deux saisons (12.571 spectateurs en 2009). « La plus grande différence entre les équipes évoluant sur un petit marché et les autres est la quantité de sponsors potentiels », explique Mitch Germann, viceprésident du secteur marketing des Kings. « Les équipes des petits marchés sont vraiment dépendantes de leurs abonnés.
Les autres ont accès à des réseaux plus importants. Cela peut aider, spécialement pendant les périodes économiques difficiles. » Si l’arrivée d’Evans a pour l’instant ralenti la fuite des fans (13.254 spectateurs la saison dernière), elle n’a pas apaisé le courroux des frères Maloof. Les propriétaires réclament en vain depuis des années une nouvelle salle. Aux dernières rumeurs, un haut responsable de Microsoft s’apprêtait à acquérir la franchise pour ensuite l’implanter à Seattle. « Nous n’avons eu aucun contact avec cette personne et l’équipe n’est pas à vendre », jure Joe Maloof. Rien n’indique en revanche que la franchise restera à Sac-Town. En froid avec les élus locaux, la fratrie a déjà songé à délocaliser son entreprise déficitaire sur des terres plus hospitalières. Le serpent de mer Las Vegas est continuellement évoqué, Seattle est une sérieuse possibilité. À moins que les patrons ne jettent purement et simplement l’éponge ? Face aux difficultés économiques qui rongent un bon tiers des franchises et tirent la compétition vers le bas, David Stern a récemment évoqué pour la première fois la possibilité d’une diminution du nombre d’équipes en NBA. « Mais c’est pour moi un sujet sensible car j’ai passé 27 ans à travailler très dur pour maintenir toutes nos équipes et en ajouter quelques nouvelles. »
de matches que possible. Nous voulons avoir les fans derrière nous. » Pour s’en assurer, les têtes pensantes de la franchise rivalisent de nouvelles idées. Depuis deux ans, tous les étudiants de Minneapolis peuvent par exemple assister aux matches de l’opération « College Night » pour cinq dollars seulement. Mieux encore, contre l’achat du « College Night T-shirt » (30$), les jeunes supporters ont accès librement aux quinze rencontres disputées un mercredi cette saison. « Sachant que nos fans sont de plus en plus jeunes, nous essayons de grandir en-
Les rêves de phases finales des Clippers sont déjà éventés semble et de les amener progressivement à la salle », explique John O’Connell, le directeur marketing de la franchise. Qui sait ? Une fois diplômés, ces fans fidélisés rejoindront peut-être l’armée des abonnés. En attendant, la stratégie commerciale montre déjà ses premiers effets positifs. En baisse constante pendant trois saisons,
le taux d’occupation du Target Center a enfin retrouvé un niveau similaire à celui des années Garnett. Le plus difficile sera maintenant de proposer un spectacle capable de retenir les visiteurs éphémères. Pour l’instant, le plus jeune roster de la ligue (24 ans de moyenne) est victime de son enthousiasme. À force de confondre vitesse et précipitation (41,9% aux tirs et 17,6 ballons perdus), les jeunes loups gâchent un potentiel offensif évident. « Si vous souhaitez courir, vous devez prendre rapidement les bonnes décisions », analyse Kurt Rambis. « Si vous n’y parvenez pas, tout ce que vous ferez c’est offrir à vos adversaires des bonnes opportunités de scorer. » Effectivement, plus que n’importe lequel des mauvais élèves, Minnesota encaisse un nombre incalculable de paniers faciles (109,9 points). Les Timberwolves ne créeront donc pas l’exploit. À l’Ouest, la plus faible défense NBA n’a aucune chance de rejoindre les playoffs cette année. « Vous ne pouvez pas précipiter le processus », confirme Rambis. « Les gars doivent passer par cette phase douloureuse. Ils gagnent de l’expérience et trouveront bientôt un équilibre. » À Minneapolis comme ailleurs, il faudra juste être patient… ■
Vinny Del Negro a les boules. Ses Clippers sont nuls et il risque de se faire couper. La vie est dure sans confiture.
Minnesota sur la bonne voie ? Les Timberwolves connaissent aussi bien que leur commissionnaire les limites sportives et économiques liées à un marché sinistré. Depuis 2007 et le transfert de Kevin Garnett à Boston, Minnesota n’a jamais été en position de séduire une superstar via la free agency. Trop peu médiatisée, pas assez branchée, Minneapolis n’a pas les charmes de Los Angeles ou Miami. Par conséquent, c’est via la Draft et les trades que le GM David Kahn tente de reconstruire une équipe compétitive. À ce petit jeu, le boss a eu le nez fin en acceptant d’accueillir dans son roster la tête brûlée Mike Beasley. Enfin au niveau d’un numéro 2 de la Draft (22,4 points, 5,7 rebonds), « B-Easy » forme avec Kevin Love (17,8 points, 13,6 rebonds) l’un des binômes les plus enthousiasmants de ce début de saison. Ainsi, malgré les défaites, les exploits statistiques de ce duo dynamique suscitent la curiosité des fans. « Le public est vraiment avec nous », constate Kevin Love. « Nous voulons préserver cet engouement en gagnant autant
Ron Hoskins/NBAE via Getty Images
15 rebonds, 7 passes), la joyeuse bande est de nouveau restée à quai. Le retour de Chris Kaman est prévu cette semaine, celui de Baron Davis peut-être pour le week-end. Pour le meilleur ou pour le pire ?
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échos NBA
« L’AFFAIRE » PARKER-LONGORIA
TP IMPERTURBABLE ? Le meneur des Spurs qui trompe son épouse, une simple histoire people ? Pas quand l’épouse d’un ancien coéquipier est impliquée et que l’histoire est étalée sur la place publique. À San Antonio, l’affaire a d’ailleurs fait du bruit. Mais Tony Parker, sur le terrain au moins, ne laisse rien paraître. Il cartonne.
directs (Russell Westbrook, Deron Williams et Derrick Rose) et surfait lundi matin sur une série de dix succès consécutifs.
Ça gagne !
D. Clarke Evans/NBAE via Getty Images
A
près avoir généré un formidable tourbillon médiatique la semaine dernière, le divorce entre Eva Longoria et Tony Parker a pendant un temps failli menacer l’équilibre des Spurs. Plusieurs experts se sont demandés si le fait que Parker avait osé briser le protocole en courtisant la femme d’un ancien coéquipier, Brent Barry, qui plus est adoré au sein de la franchise, allait provoquer le courroux de ses partenaires. Lundi matin, la situation était encore stable à Fort Alamo. Toute l’équipe s’est rassemblée autour de son meneur. La concentration de Parker semble s’être renforcée depuis l’étalage de sa vie privée dans les médias. Le joueur capable il y a quelques années de jouer dos au panier contre un gamin de quatre ans et de lui smasher dessus car il était sur le point de perdre un simple concours de tirs sur un « baby basket », a endossé sa panoplie de killer. Depuis une humiliante raclée (13 pts et 4 pds) subie contre Chris Paul le 30 octobre dernier, le chef d’orchestre des Spurs a dominé tous ses adversaires
NEW ORLEANS EN MODE RECONSTRUCTION • Nouveau venu dans l’univers de « l’Association », le General Manager des Hornets, Dell Demps, a réalisé une belle opération samedi dernier en envoyant l’arrière Jerryd Bayless et le gunner Peja Stojakovic à Toronto en échange du meneur Jarrett Jack, de l’intérieur David Andersen et de l’arrière Marcus Banks. L’excellent travail de Demps, qui fait tout son possible pour conserver Chris Paul, a été loué par plusieurs dirigeants ces dernières semaines. Surfant sur une série de 15 victoires pour 1 défaite, les Hornets effectuent leur meilleur début de saison dans l’histoire de la franchise.
Chris Paul est au top. Les Hornets aussi.
Rocky Widner/NBAE via Getty Images
Par Pascal GIBERNÉ, à New York
Avec des moyennes de 19,1 points à 54,3%, 7,7 passes décisives et 2,1 steals, Parker effectue l’une des meilleures saisons de sa carrière. « Tony a fait un travail remarquable, sans doute sa meilleure prestation depuis son arrivée ici. Il est enfin arrivé à trouver le bon équilibre entre le scoring et le passing », a expliqué récemment Gregg Popovich. « Il a affiché un excellent leadership. » La moyenne de 7,7 passes, son record, démontre une certaine évolution dans son jeu après une année 2009-2010 minée par les blessures. « Tout le monde sait que c’est un excellent finisseur et qu’il peut aller au panier facilement et maintenant il se sert de cette aptitude pour attirer les défenseurs et donner des paniers faciles à ses coéquipiers », renchérit Tim Duncan. « Il joue à un niveau incroyable en ce moment. » L’armada texane tourne à 47,1% aux tirs, possède la deuxième meilleure attaque de la ligue avec 107,7 points, subtilise 9,2 ballons (3e de la ligue) et distille 24,0 passes (3e de la ligue). La saison 2009-2010 est oubliée, Manu Ginobili est redevenu « El Contusion », Richard Jefferson fait enfin honneur à sa réputation après un triste dernier exercice et Tim Duncan diffuse sa connaissance et ne joue que 29 minutes par rencontre afin de conserver sa résistance en vue des playoffs. Une ultime course au titre est de plus en plus souvent mentionnée par les « vieux » cowboys.■
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échos NBA
PORTLAND À LA CROISÉE DES CHEMINS ? • La franchise de l’Oregon a appris deux mauvaises nouvelles la semaine dernière : Greg Oden s’est une nouvelle fois blessé au genou et va devoir subir une opération par microfracture ; quant à Brandon Roy, il souffre d’arthrite aux deux genoux. Adepte de la méthode Coué, Portland refuse de se laisser vaincre par le signe indien. Le fait est que les deux joueurs sur lesquels les Trailblazers avaient misé leur destinée n’évolueront sans doute jamais au maximum de leur capacité. Ayant déjà subi deux opérations aux deux genoux, Roy a avoué avoir perdu son explosivité. Et Oden est victime des dommages à retardement causés par une fracture de la hanche quand il était petit. Fatalité ? Sans doute.
Les temps sont durs pour Roy Williams
NORTH CAROLINA TIRE À BLANC Lors du tournoi « Puerto Rico Tip-off » à San Juan le week-end dernier, les Tarheels de Roy Williams, tête de série numéro 8, ont concédé deux grosses défaites contre Minnesota puis contre Vanderbilt. Le freshman Harrison Barnes, meilleur lycéen du pays l’an passé, est passé totalement au travers contre Minnesota avec une contre-performance de 0 sur 12 aux tirs. Après avoir enduré 17 défaites lors de la saison 20092010, Roy Williams n’est pourtant pas inquiet mais regrette l’absence de leader de sa formation. « Pour l’instant nous n’en avons pas », a-t-il avoué sur le site ESPN. « Les coaches doivent donc assumer ce rôle en attendant le développement des joueurs sur le parquet. Nos joueurs sont de bons gamins. Ils veulent tous bien faire. Mais ils ne savent pas encore comment. C’est donc à moi de leur apprendre. » En plus de Barnes, North Carolina a pourtant deux clients potentiels pour la NBA, le polyvalent intérieur John Henson et le pivot Tyler Zeller. ■
EN BREF
• Assurant une moyenne de 22,4 points à 48% et 5,7 rebonds, Michael Beasley, loin des distractions de South Beach, semble enfin tirer profit de son formidable potentiel dans le Minnesota. Le joueur arrivé à Minneapolis cet été après avoir été jugé persona non grata à Miami score huit points de plus que l’an passé. Malgré cela, Ron Artest n’est pas impressionné. « Beasley devrait observer LeBron James », a affirmé Artest. « Beasley est un meilleur shooteur que LeBron mais l’intelligence de jeu n’est pas présente. Il se concentre plus sur la chambre que sur la victoire. Il doit devenir un gagnant. Il doit apprendre à passer la balle, comment rendre ses coéquipiers meilleurs. Il est tellement athlétique, costaud et rapide. En attaque, il doit diversifier son jeu car les défenseurs vont finir par s’adapter. » Mis au courant des propos du Laker, Beasley ne s’est pas démonté : « Si j’utilise le même mouvement c’est parce que personne n’arrive à m’arrêter. Quand cela sera le cas, alors je ferai autre chose. »
Artest et Beasley à la lutte.
Johnny Vy/NBAE via Getty Images
Jeff Zelevansky/Getty Images
ARTEST CRITIQUE BEASLEY
Souffrant d’une rupture d’un tendon du pied gauche, l’intérieur de Miami Udonis Haslem, meilleur rebondeur du Heat avec 8,3 prises par match, pourrait être indisponible jusqu’au All-Star Game… Malgré ses vieilles jambes de 38 ans, Grant Hill (12,2 pts et 4,9 rbds) se sent toujours vert et envisagerait de jouer jusqu’à l’âge de 40 ans… Après la performance de 23 points, 16 rebonds, 5 passes et 6 contres de Darko Milicic face aux Los Angeles Lakers, le pivot des Wolves s’est vu demander par son coach et ses coéquipiers de se montrer plus agressif en attaque et surtout de ne pas hésiter à partir au dunk. Avec une adresse plafonnée à 37,4% après 14 matches, Milicic, dont l’arme de prédilection est le tir en crochet, ne score que 4% de ses points en enfournant la gonfle dans le cerceau. « Darko doit arrêter de se concentrer sur la finesse et doit attaquer le cercle », a déclaré l’entraîneur de Minnesota, Kurt Rambis. À titre de comparaison, Dwight Howard marque 22% de ses points en dunkant… L’ailier d’Orlando Rashard Lewis peine en ce début de saison avec une production de 11,4 points à 40,8%. S’étant entraîné avec Hakeem Olajuwon cet été, il compte remonter la pente petit à petit en utilisant les mouvements appris avec The Dream : « On a travaillé sur le jeu de jambes qui a été si important dans sa palette offensive. Nous avons travaillé aussi le jeu dos au panier, face au panier et en isolation. Mais c’est vraiment le jeu de jambes et le placement des pieds qui a occupé l’essentiel de nos entraînements. J’ai énormément appris. Mais je n’ai pas encore utilisé ces nouveaux mouvements. Je vais les incorporer progressivement dans mon jeu. »
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ÉVÉNEMENT
IVERSON À L’ASTROBALLE MARDI
NOYÉ DANS LE BAIN T Son arrivée à Besiktas a reçu un immense écho médiatique en Turquie. Mais sur le terrain, Allen Iverson est apparu mal à l’aise et un peu perdu lors de ses premières apparitions. Alors qu’on le dit ruiné, l’ancien MVP de la NBA fait profil bas. Jusqu’à quand ? Par Kaan KURAL, à Istanbul
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’anecdote n’a pas échappé aux fins limiers de la presse turque. « Allen Iverson n’a pas aimé le steak servi à son hôtel, et a demandé à un membre de son entourage d’aller chercher le déjeuner à McDonald’s ». Un scoop ? Une info capitale ? Pas vraiment. N’empêche que l’indiscrétion figurait dans un article d’un grand journal turc la semaine passée, ce qui résume assez bien le ramdam qui entoure les premiers pas de l’ancien MVP sur le sol stambouliote. Journaux, télés, radios, forums Internet et réseaux sociaux : depuis quelques semaines, Iverson est partout, au centre des discussions de tous les fans de basket en Turquie, et au-delà. Car le phénomène ne se limite pas aux frontières du pays. Jeudi dernier, pas moins de six équipes de télévision étaient présentes à l’entraînement du Besiktas, dont trois américaines et une chinoise. Une quinzaine de journalistes étrangers étaient également accrédités pour ses deux premiers matches sous le maillot des « Aigles Noirs », contre Hemofarm Vrsac en Eurocup, puis Fenerbahçe Ülker en championnat.
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À court de forme Avant d’attirer AI dans ses filets, Besiktas avait déjà fait du bruit sur le marché des transferts à l’intersaison, mais dans le foot, en recrutant Guti, du Real Madrid, et Ricardo Quaresma, de l’Inter. Deux signatures qui ont rendu les fans euphoriques et ont incité le club à suivre la même recette avec son équipe de basket. « Un jour, le président du club est venu me demander : est-ce que tu veux que je te ramène Allen Iverson ? », rapporte le coach Burak Biyiktay (46 ans). « J’ai répondu : bien sûr ! Qui ne souhaiterait pas l’avoir ? Au début, je croyais à une
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TURC ? blague, qu’il me faisait marcher. Mais il était sérieux. Il m’a demandé de trouver le moyen de contacter son agent, et voilà ». Le contrat qui lie Iverson au club court sur une saison, renouvelable, au montant de 2 millions de dollars l’année, soit plus de la moitié du budget du club (aux alentours de 3,5 M$). Rien que ça ! Depuis qu’il a posé le pied sur les rives du Bosphore, le 8 novembre, « The Answer » est suivi à la trace, le moindre de ses mouvements est un évènement. La fameuse « hype » n’a sans doute jamais été aussi grande autour d’un basketteur évoluant dans la ligue nationale (TBL). Une folie douce. Si bien que certains commentateurs s’emballent, et prédisent déjà un titre de champion pour Besiktas, qui n’a plus connu cet honneur depuis 1975. Bienvenue en Turquie les amis ! Ici, surexcitation et exagération font partie de l’ADN nationale. Ce syndrome ne touche pas seulement le sport, mais tous les secteurs de la société. Un univers où le paraître prime sur tout le reste. « Style over substance », disent les Américains... Or, les fantasmes ont rapidement été rattrapés par la dure réalité du terrain. Pour l’heure, les performances du petit bonhomme sont encore loin du buzz engendré par sa signature. Pour sa première sortie, face à Vrsac, Iverson a réalisé une prestation individuelle correcte, avec 15 points (à 4/10, dont 3/4 à trois-points), mais son équipe s’est inclinée à domicile, 91-94, après avoir gâché 17 points d’avance dans le dernier quart-temps. Une entrée en matière ratée. Puis dimanche, Besiktas a de nouveau mordu la poussière, en championnat, face au leader invaincu Fenerbahçe, 67 à 74. Une sale soirée pour l’ancienne icône des Sixers, auteur de 2 points seulement (1/6 aux tirs) en 19 minutes. À court de compétition, « The Answer » suscite pour l’instant plus de questions qu’il n’apporte de réponses. « Allen n’est pas prêt, il lui faudra deux mois avant de l’être. Et même s’il retrouve la forme, il ne sera plus jamais le Allen Iverson que nous avons connu en NBA », estime l’entraîneur Burak Biyiktay. L’intéressé aura sans doute apprécié....
d’un club où les joueurs – sauf Iverson bien sûr – ne sont plus payés depuis un mois. Une pratique courante ici, et dans le reste du championnat national. La saison passée, le club omnisport avait dépensé toute la manne en provenance du sponsor principal, ColaTurka, pour faire signer un footballeur star. Si bien que dès le mois de décembre, il s’était retrouvé au bord du gouffre, sans le sou. Certains joueurs étrangers de l’équipe de basket avaient alors quitté le navire. Exaspéré, l’international australien Brad Newley s’apprêtait à embarquer dans l’avion quand un dirigeant le rattrapa in extremis à l’aéroport, lui promettant de payer les arriérés de salaire sur ses fonds personnels. Folklorique donc... Mais rien de très inhabituel dans le basket turc. Et malgré des retards de paiement de quatre mois, l’équipe continua à se battre sur le terrain, dans le sillage de son leader, l’ancien international Haluk Yildirim. Au final, Besiktas décrocha la quatrième place de la phase régulière, avant de s’incliner en demi-finale des playoffs contre Efes Pilsen. Des résultats méritoires au regard du contexte, mais insuffisants aux yeux du GM Seref Yalcin : « J’aurais dû tirer les oreilles des joueurs, parce qu’ils se sont comportés comme des gosses. Ils se soucient seulement de l’argent. Ils ont abandonné l’équipe à cause de l’argent ». Un commentaire que n’a pas digéré le vénérable Yildirim (38 ans), qui
Son salaire ? La moitié du budget du club !
Son attitude est exemplaire. « Trop beau pour être vrai », souffle un coach
Ses coéquipiers plus payés ! Cela dit, derrière l’excitation des fans et des médias, demeure la réalité précaire
sorisé par un riche brasseur, Efes Pilsen a réussi à briser ce cercle vicieux entre 1995 et 2005, instaurant une politique de stabilité qui lui a permis de dominer sur la
a fait ses valises pour Galatasaray durant l’été : « Nous n’avons jamais calculé nos efforts, nous avons fait aussi bien que nous le pouvions. Peut-on en dire autant des dirigeants ? » Mais ne vous méprenez pas, Besiktas n’est pas une exception. Quasiment toutes les équipes paient leurs joueurs en retard et vivent à la petite semaine, sans continuité ni vision à long terme. En dix ans, Galatasaray, l’un des plus grands clubs omnisports, a vu défiler plus d’une cinquantaine de basketteurs étrangers, mais pas un seul n’a porté le maillot plus d’une saison. Spon-
scène nationale et de tirer son épingle du jeu en coupe d’Europe. Mais cette périodelà semble révolue. Aujourd’hui, Efes Pilsen ressemble de plus en plus aux autres clubs. Deux équipes se distinguent toutefois au sein de ce grand bazar : Banvit et Fenerbahçe. Eliminé par Le Mans au tour préliminaire de l’Euroleague, Banvit est l’équipe fanion d’une ville moyenne (113.000 habitants) et ne peut avoir de hautes ambitions sur la plus grande scène continentale. Mais la gestion du club est saine et rationnelle, ce qui lui a permis de prendre la troisième place du championnat la saison passée. Quant à Fenerbahçe, il a solidement repris le flambeau du basket turc naguère porté par Efes Pilsen. Le club valorise la formation, possède une organisation professionnelle et structurée, et paie les salaires à temps. Largué par son ennemi intime, Galatasaray s’est résolu à changer de stratégie, conservant enfin un joueur étranger à l’intersaison, en l’occurrence l’intérieur slovaque Radoslav Rancik. Le club a aussi recruté le respectable Oktay Mahmuti au poste d’entraîneur, et échafaudé un plan de développement sur trois ans. Une politique en rupture avec le passé. Fenerbahçe et Galatasaray sont les deux clubs les plus populaires de Turquie, et les changements entrepris ces derniers temps sont de bon augure. Troisième club du pays de terme de notoriété, Besiktas, lui, n’a entamé aucune réforme en profondeur. Mais il a recruté Allen Iverson. Un coup exceptionnel sur le plan médiatique et marketing. Une révolution, disent certains. Cela reste à prouver sur le terrain.
Jusqu’ici, tout va bien En attendant les prochaines sorties des Aigles Noirs (à Trabzonspor samedi en TBL, puis mardi à l’Astroballe en Eurocup), un sujet fait tout de même l’unanimité : l’attitude d’Iverson. On le connaissait un poil égocentrique et ingérable en NBA, mais
depuis son arrivée en Turquie, le quadruple top scoreur de la grande ligue file tout doux. Pas de caprice de diva, pas (encore ?) de dérapage incontrôlé. Un coéquipier modèle, semble-t-il. « Il est sérieux et respectueux », observe Cuneyt Erden, le meneur de l’équipe. « Il me pose des questions sur les systèmes et quand je ne lui passe pas la balle, il ne dit rien, il ne fait pas la grimace. C’est un peu étrange à dire, mais il me semble un peu timide. » L’assistant Yagizer Ulug confirme ce « profil bas » : « Il ne se plaint jamais. Nous nous entraînons deux fois par jour, et comme il n’est pas exactement en condition, il souffre. Mais on ne l’entend pas dire un mot. On travaille des systèmes qui ne sont pas fait pour lui, et il se place dans le corner, à l’attente des instructions. Quant le coach lui parle, il le regarde droit dans les yeux. Après le premier entraînement, il a demandé qu’on lui fournisse les schémas de jeu pour les étudier le soir. Après tout ce qu’on entendu sur lui, on a l’impression que ce n’est pas le même joueur. C’est trop beau pour être vrai ». Bien sûr, la lune de miel ne durera pas toute la saison. Et nul ne sait comment réagira l’animal une fois la période de grâce écoulée. Car Iverson ne s’est pas transformé en gendre idéal simplement parce qu’il a traversé l’océan. Comme lorsqu’il était en NBA, il est toujours entouré de son « posse », huit potes qui le suivent en permanence, à l’entraînement et en match. La rumeur en provenance des Etats-Unis affirme en outre qu’il est ruiné, malgré des revenus cumulés d’environ 100 M$ en carrière. Raison pour laquelle il aurait accepté l’offre de Besiktas. Depuis son arrivée à Istanbul, le nouveau numéro 4 répète cependant qu’il est simplement là par amour du jeu, et qu’il souhaite se servir de cette expérience comme d’un tremplin pour repartir en NBA. Mais beaucoup d’interrogations planent encore. Va-t-il consentir les efforts nécessaires pour se fondre au style de jeu européen ? Parviendra-t-il à ne pas succomber aux multiples tentations qu’offre une mégapole comme Istanbul ? Va-t-il avoir la patience, l’ouverture d’esprit et la détermination pour s’adapter à cette nouvelle vie, à l’âge de 35 ans et après 14 saisons de NBA ? « The «Answer » est le seul à détenir la réponse. ■
échos EUROPE
EUROLEAGUE
EN BREF
CHOLET DANS LES TEMPS À MIPARCOURS
DANS LE ROUGE D’ENTRÉE Les clubs français ont bien mal débuté leur campagne d’Eurocup. Battue 80-88 à l’Astroballe par Göttingen, l’ASVEL s’est mise en fâcheuse position et se déplaçait mardi à Vrsac, tombeur à Istanbul du Besiktas d’Iverson 94-91 avec 15 points et 17 rebonds de Milan Macvan. Face à une équipe qu’ils avaient dominée deux fois en tour préliminaire de l’Euroleague, les Manceaux ont chuté 70-78 à Banvit. Ils accueillaient mardi Oldenbourg, battu à domicile par Kazan en ouverture. Les Roannais auraient pu sauver l’honneur des clubs français à Trévise lors de la première journée. Face à une Benetton fantomatique, la Chorale menait de 15 points à la pause avant de sombrer en deuxième mi-temps, permettant aux Italiens de l’emporter 67-61 et probablement à l’entraîneur Jasmin Repesa de sauver sa tête. Roanne devait donc se rattraper mardi à Vacheresse face à l’Estudiantes Madrid.
Avant de recevoir mercredi Sienne - en dehors de nos délais de bouclage - Cholet occupait à l’issue des matches aller la quatrième place du groupe C à égalité avec Barcelone, tenant du titre, avec deux victoires d’avance sur le Lietuvos rytas, son plus dangereux poursuivant dans la course au Top 16. Par Laurent SALLARD
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n exploit. C’est ce qu’il manquait à Cholet après deux victoires consécutives face aux deux équipes les plus faibles du groupe. Et c’est ce qu’ont réalisé les champions de France la semaine passée à la Meilleraie en s’imposant 82-78 face au Fenerbahçe, qui restait jusquelà invaincu toutes compétitions confondues. Un bijou de match que Cholet a pris en main dans le deuxième quart en passant un 16-2 aux Turcs. Sur les ailes d’un Sammy Mejia déchaîné (29 pts à 10/15 aux tirs), CB est parvenu à conserver l’avantage jusqu’au bout. Une performance qui a valu au Dominicain le titre de MVP de la 5e journée de l’Euroleague.
À Barcelone avant deux matches cruciaux Les Choletais ont payé la débauche d’énergie concédée face aux Stambouliotes en s’inclinant le week-end dernier à domicile face à Roanne, et le coach Erman Kunter redoutait donc la réception hier mercredi de Sienne, qui restait sur une victoire de prestige à domicile face à Barcelone. Des Catalans qui accueilleront Cholet jeudi prochain avant que le champion de France ne disputent deux matches décisifs pour la qualification au Top 16, d’abord à Vilnius, puis à la Meilleraie face au Cibona Zagreb. ■
Sammy Mejia
MAY AU FENERBAHÇE Suite à la blessure de Gasper Vidmar, touché au tendon d’Achille et absent pour plusieurs mois, le Fenerbahçe Istanbul a signé Sean May (2,03 m, 26 ans). Champion NCAA avec North Carolina en 2005, l’intérieur américain a vu son début de carrière NBA gâché par une série de blessures.
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LE MONTÉNÉGRO SANS COACH Qualifié pour l’Euro 2011, le Monténégro va devoir se trouver un nouveau coach. Dusko Vujosevic a en effet annoncé en début de semaine qu’il quittait ses fonctions, anticipant sur le fait qu’il devra se reposer à la fin de l’actuelle saison. Celle-ci a en effet bien mal débuté pour lui sur le banc du CSKA Moscou.
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LIGA ACB
UNE SEMAINE NOIRE • C’est assez rare pour être souligné. La semaine passée, trois des quatre clubs espagnols engagés en Euroleague ont perdu. Seul Malaga est en effet parvenu, non sans mal, à venir à bout de Bamberg 69-65. Privé de Juan Carlos Navarro, victime d’une lombalgie, Barcelone s’est en revanche incliné à Sienne 67-76, emporté par les 21 points de Bo McCalebb. Toujours sans leur arrière emblématique, et malgré un bon Ricky Rubio (15 pts, 8 pds), les Catalans ont enchaîné samedi par un deuxième revers 80-87 à Vitoria, porté par les 15 points et 13 rebonds de Stanko Barac. Des Basques qui avaient concédé dans la semaine une troisième défaite consécutive en Euroleague, battus 71-74 au Pionir par le Partizan Belgrade. Vitoria conserve la tête du classement de la Liga ACB avec le Real, qui a dominé dimanche Valladolid 87-82 grâce aux 16 points et 7 rebonds d’Ante Tomic et de Carlos Suarez. Les Madrilènes ont eux aussi vécu une semaine difficile, marquée par une défaite embarrassante 49-67 au Spiroudome de Charleroi. Une prestation qui a déclenché la colère du coach Ettore Messina, et qui a valu aux joueurs du Real un entraînement de trois heures à moins de vingt-quatre heures de la réception de Valladolid. Pour son deuxième et dernier match d’intérim sur le banc de Valence, l’assistant Chechu Mulero n’a pu éviter une quatrième défaite en Euroleague, 68-72 à Ljubljana. En revanche, pour son premier match à la tête de l’équipe, Svetislav Pesic a mené dimanche Valence à une victoire 82-72 face à Saragosse, grâce notamment aux 15 points et 4 rebonds de Nando De Colo. La 8e journée de la Liga ACB a également été marquée par le licenciement du coach Oscar Quintana par Alicante, lanterne rouge après sa défaite 72-92 sur le parquet de l’Estudiantes Madrid malgré les 15 points et 3 passes de Thomas Heurtel.
L.S.
Salut ! Ça va ?
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Propos recueillis par Pascal LEGENDRE Ce n’est pas facile de trouver du boulot quand on est fils d’immigré espagnol ?
(Il rit) Il faut qu’un président sache s’il veut grandir tout seul, avec une cour autour de lui, comme le Négus, ou avoir des gens de caractère. J’ai toujours été honnête et je me suis battu dans le travail que j’ai effectué. Je veux réussir. Un gars m’a dit « tu as 12 titres. » Je lui ai répondu que j’en veux un 13e. François Gomez est prêt à coacher une équipe masculine, de ton côté tu accepterais de prendre en mains une équipe de filles ?
Pourquoi pas… J’ai entraîné des minimes filles au Caen BC en 70. Mais, bon, je préfère les garçons. J’aime bien rentrer dans les gens ! (Il rigole) Ce que je veux, c’est de la passion et de l’ambition. J’adore Kunter à Cholet. Il faut savoir qu’il n’y a que deux coaches qui m’ont appelé après ma campagne européenne en 2008, Bozidar Maljkovic et Erman Kunter. Entre étrangers, on est solidaires… Je rigole.
Pascal Allée / Hot Sports
MICHEL
Z E M O G TEUR, (EX-RESTAURA ) FUTUR COACH
Que penses-tu de la situation
RE ! » IT T 3 1 N U X U E V E « J E
S
ressé. J’ai deux critères, vitesse et prix.
Je suis sur la route, je vais m’arrêter (la conversation va durer une heure et quart). On a interrogé François Gomez la semaine dernière, alors on
Tu avais reçu une formation pour tenir un bar ?
Non. Maintenant je sais tenir deux tasses de café dans une seule main mais je n’ai pas encore réussi à tenir le plateau d’une main.
s’est dit qu’on est obligé de te consacrer cette rubrique cette
C’est un hasard que ce bar soit
fois-ci encore, même si tu y as
sur Limoges ?
déjà eu droit il y a deux mois.
Non, lorsque je suis parti d’ici en 90 j’ai laissé ma fille, elle s’est mariée et j’ai deux petits-enfants. Ce sont ma fille et mon gendre qui m’avaient mis la pression pour que j’achète ce bar. Depuis avril 2009, je galère. Je fais dixhuit heures par jour mais je me suis battu, j’ai tenu.
Alors, c’est vrai que tu vends le bar des « Artistes » ?
J’ai passé un an et demi très difficile. Je suis en Règlement Judiciaire. Je vois une petite lumière de solution mais ce n’est pas encore gagné. J’ai rendez-vous avec le notaire et un acquéreur cet après-midi, mais ça se bouscule au portillon. Le mandataire vient de me téléphoner pour me dire que Luc Leblanc, l’ancien champion du monde de cyclisme, est inté-
retrouve au chômage après la Coupe du Monde ? Que mets-tu sur ton CV pour des jeunes présidents qui découvrent le basket ?
alut Michel, comment ça va ?
de Raymond Domenech qui se
Bon, tu veux être coach…
(Il coupe) Bien sûr ! On m’a jeté en 2008 et on a vu depuis deux ans qu’il n’y a pas eu grand changement.
Je suis capable de mener une équipe le plus haut possible. Un jour j’avais dit à un président que je pouvais venir pour un projet de trois ans et que je serai champion de France au bout. Il m’avait répondu qu’il ne voulait pas être champion. Cette année-là, il a fait quatre entraîneurs. Il faut aussi impérativement revenir sur la formation de jeunes. Il ne faut pas que des Américains. La semaine dernière, on a interrogé François Gomez…
(Il coupe) Je vais te raconter une anecdote. On arrive au championnat d’Europe des moins de 20. Sur le laissez-passer, c’était marqué Michel Gomez avec la photo de François Gomez ! (Il part dans un grand éclat de rires) Il faut savoir que lui et moi avons été champions de France et pas conservés !
J’ai eu des torts lors de la préparation, mais quand tu sais que je n’ai même pas réussi à avoir 18 joueurs pour le stage de Vichy, seulement 16 ! J’ai dû puiser dans les « moins de 20 », (Richard) Billant m’a fait la gueule car je lui ai pris deux joueurs. Je voulais prendre Rodrigue Beaubois, il se casse le pouce. Les joueurs refusent de venir. Je n’aurais pas dû accepter que Ronny (Turiaf) vienne le 30 juillet, Kirksay le 2 août, après Yakhouba (Diawara), après Parker… Il faut savoir que sur les 16 de Vichy, j’en ai conservé que 7, du jamais vu. Et pourtant à dix secondes de la fin (de France-Turquie à Limoges en qualification), les gens se sont dit « ce con, il va encore réussir ! » (Il rigole). On te revoit donc bientôt à haut niveau ?
Il faut surtout qu’un président ose ! ■