BasketNew 603

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l’hebdo du basketball

JEUDI 10 mai 2012 - N°603

Brun… Greer… Bourges… Jonon… Popovich… Anderson… Chandler… Diot… Béral… Team USA… Stern

FINAL FOUR EUROLEAGUE

LE CSKA EST BOUILLANT PLAYOFFS NBA N I F LA , DALLAS

ES N I EL V A R G S V CHALON

, T N E M TE CONCRÈ

LE EST I QU ? T R O F PLUS Jean-François Mollère

www.basketnews.net M 03252 - 603 - F: 3,00 E

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BasketNews n°603 - jeudi 10 mai 2012


02

médias

Autour du terrain Télévision Jeudi 10 mai 01h00 Ma Chaîne Sport NBA Mag

Alain Béral (LNB)

« Pas de répartition égalitaire »

01h30 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff.) 05h00 Ma Chaîne Sport Memphis – L.A. Clippers (NBA) 07h45 Ma Chaîne Sport San Antonio – Utah (NBA, rediff.) 09h30 Ma Chaîne Sport Memphis – L.A. Clippers (NBA, rediff.) 15h45 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff.) 16h45 Ma Chaîne Sport San Antonio – Utah (rediff.) 18h30 Ma Chaîne Sport Memphis – L.A. Clippers (NBA, rediff.) 20h35 Direct Star

NBA day by day

Vendredi 11 mai 01h45 Ma Chaîne Sport NBA Mag 02h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 06h50 Orange Sport

NBA Action

07h15 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir)

08h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 09h45 Sport+

FIBA World Basket

12h35 Orange Sport

NBA Action

15h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 16h55 Sport+

CSKA – Panathinaikos (EL)

19h55 Sport+

Olympiakos – Barcelone (EL)

20h35 Direct Star

NBA day by day

Samedi 12 mai 02h05 Canal+

Playoffs NBA (à définir)

08h25 Sport+

Olympiakos – Barcelone (EL, rediff.)

10h05 Orange Sport

NBA Action

11h25 Canal+Sport

Playoffs NBA (à définir)

12h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 18h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 21h00 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir)

Dimanche 13 mai 02h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 08h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 08h45 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir)

10h35 Orange Sport

NBA Action

11h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 17h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 19h55 Sport+

Finale Euroleague

21h45 Sport+

Playoffs NBA (à définir)

Lundi 14 mai

Suite au nouveau contrat signé avec Sport+, la ligue nationale de basket va connaître une augmentation de ses revenus télévisuels de plus de deux millions d’euros par an. Son président, Alain Béral, explique ce qu’il compte faire de cette nouvelle manne.

Q

uel est le montant exact des droits télés issus du nouveau contrat passé avec le groupe

Canal ? On est passé à 6,2 millions d’euros (à partir de la saison 2013-2014), avec une hausse dès l’an prochain à 4,8 millions, contre 4 millions par an jusqu’à présent. En plus de ça, Canal va faire un plan marketing pour mettre en valeur le basket. Tout ça répondait au cahier des charges, la ligue peut passer à autre chose maintenant, aller chercher de nouveaux partenariats avec cette visibilité. On a évacué le premier sujet, on peut passer au deuxième. Comment cet argent va-t-il être utilisé ? On commence à y réfléchir. Concernant le partage fédération/ligue, on va rester sur le même pourcentage aux alentours de 15% pour la fédération et 85% pour la ligue. On va utiliser une partie de cet argent pour faire de la communication, notamment sur un sujet qui me tient à cœur à savoir les joueurs. Il faut personnaliser la ligue, mettre des noms dans les esprits des téléspectateurs. Le reste de l’argent ira aux clubs pour qu’ils aient plus de moyens,

monter leur budget pour conquérir des places en Europe. Mais je ne veux pas que la répartition soit égalitaire, on est en train d’en discuter mais je souhaite que les clubs qui gagnent des places en Europe puissent avoir des revenus supérieurs de façon à monter leur masse salariale. C’est comme ça qu’on va regagner une considération européenne que malheureusement nous n’avons pas pour l’instant. C’est une idée facile à faire admettre ou certains présidents font-ils de la résistance ? Il n’y a rien de facile. Ce n’est pas une idée unanime, on est bien d’accord. Mais c’est comme ça, c’est ce que j’avais dit avant d’être élu président de la ligue. Je suis ferme sur mes positions : il n’y aura pas de répartitions égalitaires sur les droits de diffusions. Le marketing, c’est autre chose. Le marketing que va produire la ligue, là je suis tout à fait d’accord pour qu’il soit

réparti sur tous les clubs de la ligue. Mais les droits télé, non. Ils appartiennent à la ligue, c’est elle qui est souveraine là-dessus et elle se doit, à mon sens, d’aider à recréer une hiérarchie dans le basket français qui nous manque aujourd’hui. H.Bellenger/IS

02h30 Ma Chaîne Sport San Antonio – Utah (NBA, sous réserve)

Sur ces 6,2 millions d’euros, quelle part reviendra donc aux clubs ? Pour ne rien vous cacher on a eu une réunion à ce sujet récemment et ce n’est toujours pas défini mais il faut que les clubs touchent le maximum. La ligue a besoin d’un peu de structuration mais pas beaucoup. Le maximum doit aller aux clubs. Je veux que ceux qui gagnent la Semaine des As, la Coupe de France et la finale gagnent beaucoup plus qu’avant. Il faut que ceux qui disputeront les coupes européennes puissent avoir une rentrée d’argent qui corresponde à ce qu’ils ont accompli sur le terrain. n Propos recueillis par F. de LAMBERTERIE

08h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 12h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 17h15 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 17h30 Sport+

Playoffs NBA (à définir)

20h35 Direct Star

NBA day by day

23h30 Canal+Sport

Canal NBA (rediff.)

Mardi 15 mai

Lu, vu et entendu

Par Florent de LAMBERTERIE

01h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 01h10 Orange Sport

NBA Action

MAIN AU PANIER ?

AU POIL

01h35 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir)

04h20 Canal+

Canal NBA (rediff.)

Ceux parmi vous qui ont du temps à perdre sont peut-être déjà tombés sur l’émission La Belle et ses princes presque charmants, où une brochette de jeunes étalons tente de gagner les faveurs d’une jeune célibataire. Parmi les prétendants, un certain Benjamin qui n’est autre que

Depuis le début des playoffs, toute l’équipe des Clippers, à l’exception de Vinny Del Negro, a décidé de se laisser pousser la barbe. Avec plus ou moins de réussite. Ainsi, devant les caméras de L.A. Clippers

NBA day by day

22h25 Sport+

Finale Euroleague (rediff.)

23h30 Orange Sport

Planète NBA

Mercredi 16 mai 01h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 07h15 Orange Sport

Playoffs NBA (à définir)

07h30 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 11h35 Orange Sport

Planète NBA (rediff.)

18h00 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir) 19h45 Ma Chaîne Sport Tribune NBA 20h25 Sport+

Pro A (à définir)

20h35 Direct Star

NBA day by day

00h30 Ma Chaîne Sport Tribune NBA (rediff.)

Benjamin Machet,

ex-Lausanne en Suisse. « Quand une fille me rencontre, elle pense tout de suite que je suis beau, intelligent et que je fais bien l’amour », annonce le joueur sur le site de la chaîne. Bref, une émission hautement intellectuelle.

UNE FOIS N’EST PAS COUTUME « Qu’est-ce que c’est bon quand même ! » Traditionnellement tout en retenue,

Christian Monschau s’est « lâché » dans les

/IS

20h35 Direct Star

Hervé Bellenger

Canal NBA

18h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir)

Images

18h20 Canal+Sport

Joe Murphy/NBAE via Getty

07h45 Ma Chaîne Sport Playoffs NBA (à définir)

TV, on constate que si Reggie Evans présente une impressionnante toison, la barbe de Nick Young a plus de mal à pousser. Quand à celle de Kenyon Martin, elle affiche des petites touches grisonnantes…


ZONE-MIXTE

03

Pour ou contre l’idée de David Stern d’interdire les J.O. aux joueurs de plus de 23 ans ?

POUR

CONTRE

Par Thierry DESCHAMPS

Par Jérémy BARBIER

E

BAE via Getty Images

n voilà une idée qu’elle est bonne ! Comme David Stern le préconise, mettons donc le basket au diapason de l’indispensable tournoi olympique de foot, la seule discipline « majeure » des Jeux où intérêt et compétitivité sont relégués au second plan. Foot excepté, les J.O. représentent le prestige, l’excellence, « the place to be » pour n’importe quel sportif de très haut niveau. Le must, tout simplement. Nous n’avons le droit à ce défilé qu’une fois tous les quatre ans, alors pourquoi se priver du magnifique lèche-vitrine ? Que les États-Unis souhaitent envoyer une équipe classe biberon, ma foi, c’est regrettable mais c’est leur droit. Mais par pitié, que David Stern arrête de vouloir imposer ses volontés au reste du monde ! J’ajoute que le commissionnaire a la mémoire courte. Qu’il n’oublie pas que c’est avant tout grâce aux Jeux de 1992 que le « produit » NBA commença réellement à vampiriser les foules en dehors de ses propres frontières, sportivement et commercialement. Merci qui ? La Dream Team, meilleure équipe de l’Histoire, 29 ans de moyenne d’âge à l’époque. En application dès Londres, la dernière lubie de Mr. Stern priverait le Team USA – et surtout les fans – de Kobe, LeBron, D-Wade, Chris Paul ou Carmelo Anthony pour ne citer qu’eux. Dommage, non ? J’entends ici et là que, sans limite d’âge, les États-Unis faussent le suspense du tournoi. Primo, ce constat revient à croire que les USA ont automatiquement l’or autour du cou, un acquis fort prétentieux. Deusio, même avec des basketteurs de 23 ans et moins, les USA auraient toujours à Londres une belle tête de vainqueur potentiel (Durant, Griffin, Westbrook, Love…) Imaginez en revanche la France sans Parker/Batum/Noah, l’Espagne privée des Gasol et Navarro, l’Argentine minus Ginobili et Scola. Vous voyez où je veux en venir ? n Layne Murdoch/N

D

e quoi il se mêle ? Quelle arrogance ! C’est un peu le sentiment ici à la rédaction. Du calme messieurs ou je fais évacuer la salle ! Ne sombrons pas dans l’anti-américanisme primaire, David Stern a émis une hypothèse il en a le droit, il n’a rien exigé du tout. Et puis pourquoi pas ? Le foot le fait après tout. Déjà, ce n’est pas un retour en arrière. Avant l’arrivée des Pros aux J.O. en 1992, il fallait être amateur et les États-Unis n’avaient pas d’autre choix que d’envoyer des universitaires, face aux faux amateurs des pays communistes. Là c’est moins de 23 ans pour tout le monde, la règle est claire. L’intérêt du tournoi olympique n’en serait pas diminué, une médaille d’or ça reste une médaille d’or, pour l’audience je ne me fais aucun soucis. Et à cet âge-là, les hiérarchies ne sont pas encore autant établies, on aurait un tournoi ouvert, le Team USA ne serait pas du tout dans un fauteuil, ça pourrait permettre l’émergence de nations. Je rappelle qu’en foot cette règle a permis au Nigéria et au Cameroun d’être champions olympiques et le foot africain en est sorti grandi et est maintenant compétitif au plus haut niveau. De plus, cela pourrait permettre aux NBAers de « reposer leurs corps » comme ils disent (LOL), pour pouvoir être dispo pour les EuroBasket et surtout pour le Mondial. Parce c’est là où je trouve l’idée vraiment intéressante (mais pas sûr que l’ami David avait ça en tête), car si le foot envoie des moins de 23 ans aux J.O. c’est pour préserver son Mondial. Alors faisons la même chose ! OK David, pas de stars NBA aux J.O. mais en contrepartie la NBA (puisqu’elle est incontournable) travaille main dans la main avec la FIBA et tous les quatre ans nous font péter un méga Mondial avec toutes les stars, une vraie compétition phare comme le mérite l’autre sport planétaire qu’est le basket. Dans ce cas vraiment je dis oui. n

Sondage colonnes de La Voix des Sports après la victoire du BCM à Paris qui offre à Gravelines la première place au classement de la saison régulière. « La première place, c’est vraiment plus important que le reste. C’est la quête match après match, la conséquence de ce qu’on fait semaine après semaine, le symbole de la saison, on ne peut pas faire mieux. » Pas même un titre de champion ?

Qui va gagner l’Euroleague ?

60%

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 816 réponses, décompte arrêté lundi.

25% TRASH Suite à la stupide blessure à la main d’Amar’e Stoudemire après avoir frappé un extincteur, une vidéo parodique en provenance de Taïwan a fait le tour du web. Rassurez-vous, la fiction dépasse la réalité dans ce cas.

12% 3%


04

sommaire

EN KIOSQUE

06 CHALON OU GRAVELINES : QUI EST LE PLUS FORT ? #41 MAI 2012

• Ils se retrouvent face à face pour le dernier match de la saison régulière. Sans enjeu, sinon celui de marquer des points « psychologiquement ». On les attend plutôt en finale du championnat. Alors, au-delà de leur parcours respectifs (Chalon en finale de toutes les compétitions qu’il a jouées, Gravelines ultra dominateur lors de la saison régulière), qui est vraiment le plus fort ? Antoine Lessard a sondé six coaches français. Analyse passionnante.

08 S TEPHEN BRUN NOUS PRÉSENTE SON ÉQUIPE

14 ÉCHOS FRANCE

Hervé Bellenger

10 LA GAZETTE DE LA 29e JOURNÉE

/IS

• Un autre regard sur la merveilleuse saison de Nanterre. Avec l’œil de Stephen Brun, qui nous présente avec son humour proverbial ses coéquipiers et le staff. Savoureux !

• La grande soirée des remises de trophées individuels de la LNB s’approche... Ricardo Greer prolonge pour un an à Strasbourg. Il ne veut pas quitter Vincent Collet... La Nationale 1 a livré son verdict.

17 BOURGES : ET DE 11

• Bourges champion, ça n’est pas une surprise. Mais la force de l’habitude ne doit pas faire oublier la valeur de cette domination. Claire Porcher analyse. BAM N°41 • MAI 2012 DOM : 5,60 € - BEL : 5,40 € CH PORT.CONT : 5,20 € NCS : 950 : 9,50 FS - GR : 5,40 € XPF - POL S : 990 XPF

18 INTERVIEW JEAN-CHRISTOPHE

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Luol Deng... Bobby Final Four Euroleague...

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Joffrey Lauvergne... Knight et les J.O. de 84... #43

JONON

02/05/12 09:14

• Le président de la JA Vichy est un sanguin. Alors quand il décrit par le menu la saison cauchemardesque de son équipe, reléguée en Nationale 1 un an après être descendue en Pro B, ça déménage.

MAI 2012

➤ Portfolio

Joakim Noah

• De la chute de Dallas à la blessure de Joakim Noah. De la balade de San Antonio à celle de Miami. Tout est là.

➤ In bed with

David Melody ➤ Entretien croisé

Evan Fournier & Léo Westermann Endy Miyem

25 ÉCHOS NBA

Beaubois Ian Mahinmi & Rodrigue

26 L E FINAL FOUR EUROLEAGUE, C’EST MAINTENANT

• Alors, injouable le CSKA Moscou ? L’équipe moscovite est considérée par certains comme la plus forte de l’Histoire, mais cette analyse ne vaudra plus rien si Andrei Kirilenko et consorts ne gagnent pas l’Euroleague. Or, les trois autres équipes en présence sont monstrueusement fortes. Alors ?

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www.basketnews.net

31 SALUT, ÇA VA ANTOINE DIOT ?

BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

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RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

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BASKETNEWS est édité par NORAC PRESSE (Capital : 25 000 euros)

Siège Social : 3 rue de l’Atlas – 75019 PARIS. Téléphone : 02-43-39-16-21 Principaux associés : Print France Offset, Le Quotidien de Paris éditions, Investor. RÉDACTION DE PARIS 3 rue de l’Atlas - 75019 Paris / Téléphone : 01 44 52 58 00 / Fax : 01-40-03-96-76 JOURNALISTES Jérémy BARBIER, Thomas BERJOAN, Yann CASSEVILLE (58 00), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (58-03), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD (58-02).

ABONNEMENTS : Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@norac-presse.fr) Norac Presse – Service abonnements – B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1

IMPRESSION ROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry Gargan RÉGLAGE À JUSTE TITRES, Badice BENARBIA (04 88 15 12 42), b.benarbia@ajustetitres.fr

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

ges /EB via Getty Ima Mikhail Serbin

Glenn James/NBAE via

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LA FRENCH CONNECTION DE DALLAS – MAI 2012 MAXI-BASKET N°43

Drew Hallowell/

24 ÉCHOS EUROPE

➤ Du côté de chez

Getty Images

20 SPÉCIAL PLAYOFFS NBA


05

édito

CAMARADE, CHOISIS TON CAMP ! Par Fabien FRICONNET

sous le charme du « cinq des remplaçants », composé, s’il vous plaît, de J.R. Reynolds, Pape Sy, Juby Johnson, Dounia Issa et J.K. Edwards ? Le banc gravelinois finirait probablement dans le Top 6 du championnat, ou mieux ; voilà à quel point il est fort.

Les entraîneurs hésitent à trancher

dominé Gravelines en finale de la Semaine des As, n’a calé que contre l’armada de Besiktas en EuroChallenge, et part avec un a priori très positif pour la finale de la Coupe de France, le 20 mai, contre Limoges. L’effet de redondance des multiples parcours chalonnais – et au passage « l’affaire Tchicamboud » – a repoussé, sans doute injustement, le BCM dans une (relative) ombre, tout autant que le spectacle proposé par l’Élan, meilleure attaque de Pro A, là où le BCM est la meilleure défense de la ligue. Que l’on n’en conclue surtout pas qu’il est mieux d’attaquer que de défendre, d’une part car c’est un nonsens et d’autre part car le BCM dépasse la barre des 79 points par match et s’avère particulièrement plaisant à voir évoluer. Les entraîneurs interrogés dans ce numéro ne tranchent pas. Comment le pourraient-ils ? Mais ils confirment qu’en effet, Gravelines n’a pas de marge contre Chalon, ou si peu. D’autant moins sur un match unique. Alors, camarade, choisis ton camp ! n

Le banc gravelinois finirait probablement dans le Top 6 du championnat

Et pourtant, donc… Et pourtant, si les Gravelinois venaient à ne pas soulever leur premier trophée de champion de France – particulièrement s’ils en étaient empêchés par Chalon – il n’y aurait là rien d’étonnant – quoique l’on pourrait, du côté de Sportica, enrager que la finale en cinq manches ne soit pas entrée en vigueur un an plus tôt. Car au fond, toutes compétitions mêlées – et c’est un critère qui vaut – l’animateur de la saison, c’est Chalon – qui, rappelons-le, en est pour le moment à 2-0 contre le BCM. La formation bourguignonne a en effet atteint la finale de trois des compétitions dans lesquelles elle était engagée – en attendant les playoffs. L’Élan a

L’armada du BCM paraît taillée pour aller au bout, mais avec une finale sur un match, rien n’est sûr et le suspens demeure.

Hervé Bellenger/IS

A

-t-on déjà vu ça ? Une équipe qui survole la Pro A de bout en bout mais qui, in fine, n’est pas « favorite » pour le titre. Enfin, pas « seule favorite » donc, de facto, pas « favorite ». On parle ici de Gravelines, vous l’aurez compris, désormais mathématiquement assuré de finir à la première place avant de recevoir Chalon mercredi prochain pour un choc édulcoré de tout enjeu autre que symbolique – et l’on n’ose pas dire « psychologique » tant ce baisser de rideau risque de ne rien peser du tout si Élan et BCM se retrouvent en finale. Gravelines, 26 victoires pour 3 petites défaites. Et quand on dit petites… Quatre de chute à Chalon lors de la première journée, -3 à Dijon neuf semaines plus tard et -2 au Mans le 11 février. Rien du tout. Presque moins que rien. On vous dispense ici des autres chiffres de la domination, ils sont livrés plus loin dans ce numéro, en même temps que l’analyse d’Antoine Lessard, éclairée par des entraîneurs de Pro A bavards sur le sujet. Pour mémoire, Cholet avait terminé en tête l’an dernier avec huit défaites. Perdre aussi peu en saison régulière n’est pas une rareté absolue puisque cela est arrivé à huit reprises lors des vingt-quatre saisons précédentes jouées sous l’égide de la LNB. Mais la dernière occurrence comment à dater puisque cela remonte à 2003, lorsque Pau-Orthez s’était également arrêté à trois revers, avant de marcher vers son huitième et avant-dernier titre de champion. À l’époque, la mainmise paloise avait été l’un des arguments pour basculer la finale sur un match sec. Les temps ont bien changé. En vérité, ce sont surtout les années 90 qui ont fourni l’essentiel des équipes dominatrices puisque, entre 1989 et 1999, sept formations n’ont pas dépassé les trois défaites, le pompon revenant au Limoges ’90 (33-1) et au Limoges ’93 (25-1). Au-delà, il y a la manière. Les Nordistes n’ont que très rarement été inquiétés, punissant même leurs téméraires adversaires de plus de vingt points de moyenne à Sportica. Leur défense (64,4 points encaissés par match) ramène, précisément, au CSP 1993 évoqué plus haut. Enfin, comment ne pas être


06

ANALYSE

D’un côté, une machine à broyer les attaques adverses. De l’autre, la plus belle académie de basket du championnat. Gravelines-Dunkerque et Chalon, les deux poids lourds de Pro A, s’affrontent mercredi prochain à Sportica lors de dernière journée. Six coaches de Pro A ont joué les experts pour disséquer et comparer ces deux rutilantes machines amenées à se recroiser en finale. Par Antoine LESSARD

GRAVELINES vs CHALON :

LE MATCH

S’IL NE DOIT EN RESTER QU’UN... Défense : avantage BCM

L

es chiffres ont de quoi effrayer. 64,4 points encaissés en moyenne. Seulement 39,9% de réussite pour l’adversaire. L’étau défensif gravelinois n’a pas d’équivalent en Pro A. Et guère d’équivalent sur les vingt dernières années ! En effet, personne n’a encaissé moins de points en championnat de France depuis le Limoges CSP, champion de France et d’Europe en 1993 (62,5 pts). Après 28 journées, le BCM a laissé douze de ses adversaires à moins de 60 points. Une misère. Comment s’y prennent-ils au juste ? « Gravelines c’est une équipe qui fait mal », pointe Christophe Denis (Paris Levallois). « Ils sont capables de défendre très durement, et ce pendant 40 minutes parce qu’ils sont dix. » « Il y a une densité physique énorme », relève Jean-Louis Borg. Albicy, Bokolo, Sy, Johnson, Issa, etc… le BCM

présente une collection unique de très forts défenseurs. « La plus grosse différence avec Chalon, qui est un ton en dessous, c’est qu’ils ont beaucoup de joueurs, du poste 1 au poste 5, capables de tenir le un-contreun », abonde Philippe Hervé. « Ils flottent et changent beaucoup et mettent une grosse pression sur le ballon. Les Akpomedah, Issa switchent bien. C’est une défense très organisée comme une meute de loups », image J.D. Jackson. L’organisation défensive du BCM est sublimée par ses profils individuels. « Ils switchent beaucoup sur les pick-and-rolls, mais ils sont toujours dans la gestion des duels et mettent beaucoup de pression sur la balle », renchérit Christophe Denis. La défense gravelinoise sur les picks est un modèle du genre en Pro A. Sans

trop entrer dans les considérations tactico-techniques, le BCM partage avec Orléans et Strasbourg la même philosophie sur ce type de défense, avec des positionnements comparables du 5 et du 4, nous éclaire Philippe Hervé. La défense chalonnaise ne présente ni cette spécificité, ni les mêmes variantes sur la défense du poste bas. Très bien organisés, mobiles, les Gravelinois ne se contentent pas de verrouiller leur raquette, ils usent leur adversaire jusque derrière l’arc (25,3% de J.D. Jackson réussite adverse). « Ils te laissent très peu d’espace pour rentrer sur des un-contre-un ou avoir un shooteur grand ouvert à trois-points », dit Christophe Denis. Tout cela alors que le BCM est l’équipe à commettre le moins de fautes et

« Gravelines, c’est une meute de loups »


07

ANALYSE

Evtimov Et Tchicamboud (Chalon), Albicy et Akpomedah (BCM) : le choc des leaders de la Pro A.

produisent du jeu comme nulles autres. Nos experts trois-points, derrière ils reprennent un deuxième drive saluent la variété, la polyvalence de leur basket. et ça devient l’enfer. » Jeu simple ne veut pas dire « Offensivement, cette équipe a été très bien facile à arrêter. Le bilan comptable du BCM en est la pensée. Ils sont dangereux sur les cinq postes », meilleure preuve. Quelques pistes pour faire douter dit Pascal Donnadieu (Nanterre). « Avoir un 4 qui le leader ? « Éviter de trop subir les percussions de s’écarte et un 3 qui poste beaucoup, Blake Schilb, leurs lignes arrières, entre autres Albicy et Bokolo » est une grosse force pour eux. Cela leur donne toute (Borg), « se concentrer sur les balles perdues et les une panoplie de possibilités et de formes de jeu.» Jean- rebonds offensifs » (Kunter), « défendre très fort pour Louis Borg : « Gravelines installer son propre excelle sur toutes les tempo et construire le situations de pick-and-roll jeu avec patience. Sinon – il y en a énormément – ils vont vous mettre mais Chalon a un peu mal. » (Jackson), « laisser plus de collectif, plus prendre la dernière de continuité sur les décision à Albicy parce Jean-Louis Borg systèmes, et Blake Schilb qu’il est facilement est incontournable. » perturbable par rapport Le probable futur MVP étranger du championnat est à cela. » (Denis). Tout cela en priant pour que les la plaque tournante du jeu chalonnais. Sa lecture, sa Nordistes ne trouvent pas de réussite derrière l’arc. technique sont des atouts incontestables. Surtout, Sans quoi l’équation devient rapidement insoluble. Schilb est suffisamment intelligent et altruiste pour Et pour battre Chalon ? « Il faut trouver les mecs qui ne pas vampiriser le jeu chalonnais, bien au contraire. soient en mission sur Blake Schilb pour lui rendre la « Chalon est très axé sur les lectures de jeu. Blake vie difficile », indique Pascal Donnadieu, vainqueur Schilb a souvent le ballon entre les mains pour début avril au Colisée avec la JSF. « Leur petite analyser les options défensives de l’équipe adverse faiblesse, c’est peut-être lorsqu’ils se retrouvent et trouver le joueur qui va prendre le tir », juge face à un 4 très physique et très agressif (comme Christophe Denis. Will Daniels à Nanterre). On avait beaucoup attaqué Autre caractéristique de l’Élan relévée par J.D. Jackson sur Evtimov et Lauvergne qui ont une dimension et Erman Kunter, sa faculté à scorer par séries. Savoir athlétique un peu moindre. » résister à ces vagues successives est essentiel pour Qui est le plus fort ? rester dans le match, et faire douter les Chalonnais. ontrairement à ce que pourraient laisser Une dernière statistique révélatrice de l’académie supposer la hiérarchie de la Pro A et les chalonnaise, l’Élan est 2e aux passes décisives (derrière Orléans), le BCM seulement 14e. « Il y a plus de jeu en records historiques du BCM, nos experts penchent première intention (côté BCM) », dit Jean-Louis Borg. pour le match nul voire un léger avantage côté « Les individualités gravelinoises sont capables de Chalon. D’abord parce que les deux confrontations faire plus tôt la différence dans un mouvement, sur jeu directes ont souri à l’Élan (77-73 au Colisée, 1ère rapide, sur des coast-to-coasts aussi. » journée et 73-66 en finale des As). Ensuite parce que Le jeu d’attaque du BCM est plus simple et direct, à le calendrier plus chargé de l’Élan – 18 matches base de pick-and-rolls, d’agressivité vers le cercle et de européens contre 13 au BCM, 53 au total contre 46 – jeu de transition. Un jeu très ouvert aussi, avec un 4 qui lui a coûté de l’énergie, et donc des victoires. Tandis s’écarte, Cyril Akpomedah, pour libérer des couloirs de que le BCM a été éliminé de l’Eurocup dès le 7 février, jeu de un-contre-un. « Ils se servent de leur athléticité Chalon a joué sur les deux fronts jusqu’à sa défaite sur des isolations de joueurs », résume Christophe contre Besiktas le 29 avril. Pour Jean-Louis Borg, « sur Denis. « Gravelines shoote très bien à trois-points sur l’ensemble de la saison, Chalon a été plus fort que des drive-and-kicks, c’est-à-dire prise d’intervalle du Gravelines parce qu’ils ont gagné la Semaine des As petit et ils ressortent la balle quand l’aide à l’opposé et sont allés en finale de l’EuroChallenge. » « On ne vient stopper le drive. Et s’ils ne shootent pas à peut pas établir que Gravelines est un ton au-dessus de Chalon », pondère Philippe Hervé. « Cela reste à prouver sur le terrain. » Pas sûr que le match du 16 mai, sans enjeu comptable, donne des indications fiables à ce sujet. Christophe Denis s’interroge. « Est-ce que les équipes vont le jouer pour avoir un ascendant psychologique à l’entame des playoffs ? Est-ce qu’au contraire Chalon n’en aura rien à faire avec une finale de Coupe de France à jouer quatre jours 1ère défense (64,4 pts à 39,9%), 1ère attaque (82,8 pts), 2e à l’éval’, 1er à l’écart moyen (+14,8 pts), 3e au % à 3-pts, 2e aux pds, après ? » L’heure de vérité sera peut-être pour plus 1er aux rbds, 1er aux bps. 1er aux fautes provoquées tard. En finale des playoffs, le 16 juin, sur terrain neutre, à Bercy. La finale annoncée depuis des 10 joueurs entre 7,1 et 14,8 2 joueurs à plus de 30’ (Delaney d’éval’, aucun joueur dans le 31 et Schilb 30) et dans le mois. À moins qu’un des deux favoris ne soit fauché Top 30 aux points et dans le Top 10 des scoreurs (Schilb 8e, en plein vol. Christophe Denis n’écarte pas cette Top 30 à l’éval’. Delaney 10e). dernière hypothèse. « Si jamais Cholet termine 14v-0d à Sportica (écart moyen 11v-2d à l’extérieur (n°1) huitième et que Gravelines joue Cholet en quart, les +21,6 pts). Gravelinois ne vont pas en mener large. » n

« Sur l’ensemble de la saison, Chalon a été plus fort que Gravelines »

Jean-François Mollière

C

à concéder le moins de lancers : durs mais propres ! Si elle est plus que respectable (n°2 au pourcentage adverse avec 43,3%), la défense de Chalon n’est pas au même niveau de dureté, d’intensité et d’efficacité. À tout le moins pas sur la durée. L’Élan n’a pas cette capacité à casser le jeu. Denis encore : « Ils sont capables de bien défendre mais c’est quand ils veulent, ce n’est pas dans leur nature. Nicolas Lang, Blake Schilb, Ilian Evtimov, ce ne sont pas des joueurs très dominants défensivement, c’est plus une organisation collective alors que Gravelines, c’est monstrueux physiquement.»

Attaque : l’académie chalonnaise

D

ans ce domaine, les chiffres sont à l’avantage de l’Élan (voir par ailleurs). Les Chalonnais

LES CHIFFRES CLÉS


08

ENTRETIEN

NANTERRE, PAR STEPHEN BRUN

« ÇA, TU PEUX L’ÉCRIRE ! » Aussi à l’aise devant le micro que derrière la ligne à trois-points, Stephen Brun a accepté de nous présenter, à sa manière, son équipe de Nanterre. Où l’on apprend que sévissent des monomaniaques, des ronfleurs, des apprentis DJ et des mauvais joueurs de belote. Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

4. Diante Garrett

• Je l’appelle « moustache »,

pace qu’il en porte toujours une. C’est le sosie du rappeur Wiz Khalifa. C’est un rookie, c’est sa première année à l’étranger avec tout ce qui va avec : la découverte de l’Europe, d’une autre culture même s’il est un peu resté branché à l’heure américaine. Il aime bien rester en contact avec les gens de là-bas et avec le décalage horaire, il reste éveillé la nuit. Je crois qu’il a aussi beaucoup de mal avec la nourriture française et je ne suis pas sûr qu’il ait fait une seule fois à manger chez lui. En revanche il connaît tous les restos de La Défense !

5. Marc Judith

• Lui, c’est un gamin qui vient

un peu de nulle part. Il est arrivé des Antilles à Challans, il m’a raconté comment Jean-François Martin (l’entraîneur des Espoirs choletais) l’avait repéré. Il m’a juré qu’à l’époque il pesait 130 kilos, il jouait pivot, il défonçait tout le monde. Quand il s’est retrouvé en cadets France, il n’avait pas le rythme. Il a alors perdu 30 à 35 kilos, tout seul, parce qu’il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas tenir. C’est un gros bosseur qui a encore une grosse marge de progression, il a envie et il est déterminé.

• Lui, c’est un pur Ch’ti, attention

! Dès que ça commence à mal parler du Nord-Pas-de-Calais, il est là ! Il n’a pas vraiment l’accent du Nord même s’il connaît les expressions, mais lui c’est un Lillois 100%. Dès qu’on a deux jours de repos, il prend sa voiture et il rentre à Lille. Je l’appelle Lassana Diarra, parce qu’il a un peu la même tête que le footballeur. Très bon gamin, bien éduqué, poli, en plus il a joué à Gravelines et à Brest, comme moi, on discute souvent des gens qu’on a connus là-bas.

Photos : Hervé Bellenger/IS; JSF Naterre, NBAE via Getty Images

6. Loïc Akono


09

ENTRETIEN

8. Mamoutou Diarra

• Le Parrain ! Ça fait pas mal

d’années que je le connais, je l’ai côtoyé en équipe de France, dans le championnat… C’est le sage, il se contient toujours même s’il y a des choses qui peuvent l’énerver. Quand c’est la panique sur le terrain, il ne va pas broncher, il va calmer tout le monde. C’est mon partenaire de chambre, d’ailleurs il ronfle un petit peu, ça c’est assez chiant. Mais c’est un super garçon, un super coéquipier et un vrai joueur de basket. C’est aussi le plus vieux du groupe. Dernièrement il avait un peu mal au dos on l’appelait papy. (rires)

9. Xavier

Corosine

• Tu peux l’appeler le Porto-

ricain, le Chilien, le Chicanos parce qu’il a un peu des airs d’Amérique Latine. C’est le capitaine depuis le départ de Guillaume Pons. Il est très, très méticuleux, j’ai même envie de dire qu’il a des tocs. Chaque semaine, il fait exactement la même chose le même jour. Par exemple, le jeudi il ne prend pas de douche après l’entraînement parce qu’il rentre chez lui se couper les cheveux et la barbe. Et le jeudi soir, c’est pizza. S’il sort de la douche et que je le touche, il faut qu’il retourne se laver parce qu’il va être sale. Dès fois aussi, j’utilise sa serviette pour me doucher et ça c’est le pire truc pour lui. Et il a toujours son flacon d’alcool pour se laver les mains.

10. Mykal Riley

• Je l’appelle Michel, c’est

son nom français ! C’est sa troisième année au club, il est très bien intégré, il comprend très, très bien le Français même s’il fait semblant de ne pas comprendre et il est capable de parler français mais comme tous les Ricains, il n’ose pas trop. Dès fois en match, il peut s’emporter quand il n’est pas content, il s’énerve en français, on est mort de rire d’ailleurs. Mais c’est quelqu’un de vraiment gentil qui aime bien la vie parisienne, il faut le dire ! Après, tu l’interprètes comme tu veux. (rires) Il s’est très bien adapté à la vie française, tu lui fais manger de tout. Les fromages qui puent ? Quand même pas, tu vas loin là !

11. Ryvon Covile • Le gros nounours. On

l’appelle Raymond, il répond d’ailleurs mieux à Raymond qu’à Ryvon. C’est quelqu’un de très timide, il ne cause pas trop, c’est pas le genre à venir vers toi en premier. Il est réservé mais très gentil, peut-être même trop parfois. Il a besoin d’être en

confiance, si tu lui cries dessus tout le temps tu n’obtiendras rien de lui. Quand ça n’allait pas très bien, il avait peur de se faire virer, c’est quelqu’un de stressé. Mais quand il a compris qu’il n’était pas en danger, il est redevenu très performant.

le titille de venir lâcher une connerie. Il est proche de ses joueurs, il laisse beaucoup de libertés sur le terrain et puis tout le monde le connaît. Moi j’habite à Rueil et quand il vient voir les matches à Rueil, tout le monde lui dit bonjour. Je pense que c’est le basketteur le plus connu de toute l’Île-de-France. Par contre, et ça il faut le dire, c’est un très, très mauvais joueur de belote ! Au tarot ça passe encore mais à la belote, il est vraiment nul.

« Xavier Corosine, j’ai envie de dire qu’il a des tocs »

12. Alexis

Desespringalle

• On l’appelle Pringles, comme

les chips. C’est notre mascotte, il nous fait rire, il lui arrive toujours quelque chose à l’entraînement. Il est capable de se faire une passe dans la tête tout seul, de se tromper de panier… C’est notre victime préférée, on aime bien le chambrer, notamment parce que sa serviette de douche n’a pas trop été utilisée cette saison. J’espère qu’il prend des douches chez lui mais c’est bizarre… Il est un peu tête en l’air. Il adore envoyer des messages au coach à 22 heures pour savoir s’il s’entraîne le lendemain, c’est sa spéciale.

13. Johan

Passave-Ducteil

• Lui, on l’appelle Donkey Kong.

C’est une masse, un bloc. Souvent je le chambre en lui disant que c’est un pivot d’1,96 m et lui me jure qu’il fait 2,00 m. Je suis obligé de me mettre à côté de lui pour lui prouver que non. C’est un dur au mal, le joueur le plus dur et le plus intense de l’équipe. Il est petit, pas super athlétique mais il est très fort au sol. Par contre c’est quelqu’un qui n’a jamais tort, tu peux débattre avec lui pendant des heures et des heures, il sera quand même persuadé d’avoir raison à la fin.

15. Will

Daniels

• Je l’appelle

Franck Le Goff

(assistant)

• Il a coaché à Strasbourg et

il était victorieux en Coupe de France contre le PL pour la première défaite du Paris Levallois à domicile cette saison (quand Donnadieu était à l’hôpital, ndlr). C’est plus qu’un assistant, il s’occupe de la défense à l’entraînement et Pascal de l’attaque. C’est aussi lui qui fait le scouting vidéo. Il est à fond dedans, même parfois trop. En match, on aime bien regarder vers le banc parce qu’il est souvent en sur-réaction. On rigole un peu sur ça. Sinon, il écoute de la musique et d’après ce qu’il raconte, il fait de la musique ! Il croit qu’il est le Dr. Dre français ! Dès fois dans le bus t’es en train de dormir et il te met un casque sur les oreilles en te disant : « écoutes ça mec, c’est le son que j’ai fait. »

Nicolas Barth

(kiné)

• Il faut absolument en parler. En

début de saison, il m’a dit qu’il avait fait sport études en tennis et qu’il allait me dépouiller. Toute l’année il disait ça, pendant six mois : « je vais te démonter, je vais te mettre ta branlée. » Je lui ai dit que quand on aurait le maintien acquis, on irait jouer. Après Chalon quand on a gagné, il a été réservé un cours. Il est venu me chercher en voiture, on a joué, je lui ai mis 6-0, 6-0, 6-3 en 47 minutes. Après ça je lui ai dit : « tu vas appeler tout le monde un par un et dire la vérité. » Il a été obligé d’avouer. Dès que je l’ai vu venir avec ses vieilles baskets Asics de 1953, j’ai compris que ça allait être une boucherie.

« Dès que je l’ai vu venir avec ses vieilles baskets Asics de 1953, j’ai compris que ça allait être une boucherie »

William. C’est un pur New-yorkais, avec l’accent et tout. Il est fan des Knicks, il regarde beaucoup de NBA et le matin, on aime bien faire les débriefs des matches de la nuit lui et moi. C’est le pur New-yorkais qui défendra son équipe jusqu’au bout. D’ailleurs je n’arrête pas de le chambrer en lui disant qu’ils ont pris 4-0 en playoffs l’année dernière et qu’ils vont reprendre 4-0 cette saison.

Pascal Donnadieu

(coach)

• C’est délicat de parler du

coach. C’est quelqu’un qui aime bien rigoler, il peut se fâcher si besoin mais au bout de deux jours, tu sens que ça

14. Stephen Brun • C’est pas facile de parler de

soi ! Bon, je pense que pour un coach, ça doit être compliqué d’avoir Stephen Brun dans son équipe (rires). En dehors, je m’entends bien avec tout le monde mais sur le terrain, je suis capable de disjoncter. Sinon, j’adore mon sport, Mamoutou Diarra m’appelle Wikipédia, d’autres m’appellent LNB parce que je connais tout. Et je suis le meilleur joueur de tennis de l’équipe, y a pas photo. Je dirai même que je suis le meilleur en Pro A et Pro B confondues ! n


10

PRO A e Gazuernttée 29e jo

BASKET ET

CHIFFRES -8

L’évaluation cumulée pour les deux arrières américains de Poitiers. JJ Miller et Rasheed Wright se partagent la responsabilité de la note, -4 chacun. Linehan et Amagou, ça défend fort !

1

Avec 10 points et autant de passes, Steed Tchicamboud a réalisé son premier doubledouble de la saison en Pro A.

Pascal Allée/Hot Sports

6

ROANNE 83 – NANTERRE 76

La Chorale de Luka Pavicevic a retrouvé de la voix juste à temps pour les playoffs.

LA CHORALE EN PLAYOFFS Après le craquage au Havre il y a dix jours, les hommes de coach Pavicevic se sont bien repris à domicile contre une équipe de Nanterre qui restait sur six victoires d’affilée. En dépit d’une saison houleuse, le club de la Loire est sur une dynamique de fin de saison intéressante avant d’aborder la phase finale.

«

Après un début de saison compliqué pour de multiples raisons, aller en play-offs était un parcours difficile à accomplir. » Luka Pavicevic avait le sourire en conférence de presse. Ça ne lui est pas arrivé souvent depuis son arrivée à Roanne. Déjà parce que ce n’est probablement pas la nature du bonhomme. Et puis les circonstances ne lui ont pas donné beaucoup d’occasions de le faire. « Le changement d’entraîneur, les changements de joueurs, les blessures, la participation aux quarts de finale de l’EuroChallenge, les défaites en fin de match alors qu’on menait parfois de douze points... », rajoute-t-il. Le coach de Roanne aurait pu mentionner l’épisode traumatisant des As à domicile. Mais force est de constater que la Chorale a réussi à surmonter tout ça.

Uche trop fort Sur ses douze derniers matches de championnat, l’équipe de la Loire en a remporté neuf. Belle dynamique, entachée il y a dix jours par une débâcle au Havre 62-96,

en pleine course pour les playoffs. « On a Donnadieu. « On a un groupe fantastique qui craqué la semaine dernière, on a montré que a tout donné cette saison. » ce n’était qu’un accident », reconnaissait Il reste maintenant à Roanne un match à soulagé Thomas Larrouquis après le match disputer à l’ASVEL. Roanne n’a le pointcontre Nanterre. Le promu, qui restait sur average particulier ni sur Paris ni sur Nancy, six victoires de suite, a lâché, notamment devant eux au classement. Mais la sixième dessous. « On a souffert sur Uche (Nsonwu) », place reste jouable, permettant d’éviter les analysait Stephen Brun à chaud. Le pivot de deux épouvantails Gravelines et Chalon en la Chorale a en effet quarts. « On va livré son meilleur essayer de prendre match de la saison la place la plus à la marque (26 haute », répondait pts à 10/12) et à Larrouquis. « Aucun l’évaluation (29). calcul. Honnêtement, Pascal Donnadieu « On a joué deux on ne regarde pas matches sans notre ça. » Une seule deuxième pivot (Jo Passave) où on a réussi certitude cependant. En ralliant les playoffs, la à cacher notre faiblesse sur le poste, mais Chorale n’a plus rien à perdre. Il s’agira d’une face à un garçon comme Uche, c’est difficile bête dangereuse. « Roanne, Greg Beugnot de tricher. » « Il y a une très légère déception me l’avait dit aussi quand on s’est déplacé à mais surtout la fierté d’avoir disputé à deux Chalon, c’est une équipe qui ne va pas être journées de la fin un match décisif pour facile à prendre en playoffs », affirmait Pascal les playoffs à Roanne et de ne pas avoir Donnadieu samedi dernier. n Thomas BERJOAN été ridicule », retenait de son côté Pascal

« Roanne ne va pas être facile à prendre en playoffs »

Les interceptions d’Andrew Albicy contre Paris, pour aller avec ses 19 points et 4 passes. Il ne s’agit même pas de son record de la saison puisqu’il a déjà réussi 7 larcins contre Roanne pour la 16e journée. Avec 2,5 interceptions en moyenne, le meneur parisien est le meilleur de Pro A.

8

Qui sera la huitième équipe en playoffs ? Cholet ou Dijon ? Si Cholet gagne un de ses deux derniers matches, CB sera en playoffs. Si Cholet perd ses deux matches, Nanterre perd contre Le Mans et Dijon gagne à Nancy, Dijon est en playoffs.

19

19-0 passé par Dijon à Cholet dans le quatrième quarttemps. Après le Mans crucifié sur un incroyable 37-12 la semaine dernière, Dijon a failli réitérer un exploit incroyable en revenant à 63-66 à deux minutes de la fin après avoir été mené de 22 poins ! Mais Jérémy Leloup a manqué un panier seul dessous et a commis une faute de frustration sur le rebond, coupant ainsi la remontée fantastique.

45,9

Il s’agit du pourcentage de l’évaluation totale de l’ASVEL à Chalon réalisée par le seul Hilton Armstrong (28 des 61 de son équipe).

T.B.


11

PRO A

STRASBOURG 71 – ORLÉANS 88

COLLET ANALYSE INVERNIZZI Strasbourg ne participera pas aux playoffs. Une déception pour Vincent Collet. Mais le coach est satisfait de la fin de saison du jeune Hugo Invernizzi (1,96 m, 19 ans) qui a compilé 9 points et 4 rebonds (18’) contre Orléans après 11 points (21’) contre le HTV la semaine précédente. Le point avec son entraîneur sur la première année pro du shooteur de l’INSEP.

SA SAISON « Il a mis pas mal de temps à pouvoir s’opposer défensivement en début de saison, aux entraînements et aux matches amicaux. C’était compliqué, il avait vraiment de réelles difficultés. C’est là où il a le plus progressé. Il s’en sort mieux même si ce n’est pas encore suffisant. Il a encore du boulot. Cette dureté défensive est indispensable. Il avait un peu sous-estimé l’effort à faire. Il est arrivé un peu tranquille en pensant que le passage au niveau supérieur allait se faire plus naturellement. Et là, il a quand même tapé dans le mur. Mais je suis conscient que ça s’améliore. Au match d’hier (samedi contre Orléans, ndlr), il m’a fait plutôt plaisir, dans un match qui ne m’a pas fait plaisir du tout… Sa prestation à lui est plutôt encourageante. »

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SES POINTS FORTS « C’est d’abord un joueur avec des qualités offensives, en particulier dans le tir. Il a vraiment quelque chose. Et il a une compréhension du jeu, pour un jeune, qui est bonne. Il est plutôt bien dans ce secteur-là. C’est un bon joueur de basket qui est capable de voir un joueur démarqué, donner les balles dans le bon timing. Dans le jeu collectif, je pense qu’il peut bien se débrouiller. »

un shooteur, on ne le laissera pas faire. Il a encore du travail pour augmenter sa vitesse d’exécution, pour pouvoir la mettre au service de sa palette offensive et de son tir. »

SES POINTS FAIBLES

ET DEMAIN ?

« Son tir est vraiment de qualité. Maintenant, ça ne peut pas être suffisant pour jouer un vrai rôle à ce niveau-là. Il faut qu’il développe autour, sur les aspects défensifs, mais également dans le jeu offensif, la mobilité, le mouvement, être capable de faire les choses plus vite. Il avait un côté un peu statique à attendre la balle pour tirer. Au niveau supérieur, ce n’est plus possible. Là, on lui laisse encore des positions parce que c’est un jeune. Lorsqu’il sera ciblé comme

« L’objectif, c’est qu’il continue (Hugo a signé en juin 2011 pour trois ans, ndlr), que son rôle évolue, qu’il vienne grappiller des minutes dans la rotation de façon systématique. Il va partir en stage avec les moins de 20. Il va faire un été studieux. Il est né en 93, c’est quand même jeune. Il n’y a aucune raison qu’il ne soit pas plus impliqué dans la rotation. C’est notre objectif pour l’an prochain et le sien aussi. » n

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12

CHIFFRES

PRO A 29e journée Vendredi 4 mai

Cholet bat *Dijon

74-67

Samedi 5 mai

*Roanne bat Nanterre 83-76 Nancy bat *Poitiers 68-60 *Chalon bat ASVEL 76-61 *Le Mans bat Pau-Lacq-Orthez 89-77 Gravelines-Dk bat *Paris Levallois 86-75 Orléans bat *Strasbourg 88-71 Joué le mardi 8 mai

Hyères-Toulon – Le Havre, à 20h

Prochaines journées Match en retard – 28e journée Samedi 12 mai

Cholet – Chalon, à 20h

30e et dernière journée Mercredi 16 mai à 20h30

Le Havre – Paris Levallois Gravelines-Dunkerque – Chalon ASVEL – Roanne Cholet – Strasbourg Nancy – Dijon Orléans – Poitiers Pau-Lacq-Orthez – Hyères-Toulon Nanterre – Le Mans

Boxes-scores 4/5 Dijon B.Dixon* D.Melody* Z.Moss* J.Leloup A.Harris* S.Marshall* R.Lewin A.Christophe T.Rupert Total Cholet R.Dozier* F.Causeur* W.Gradit* D.Nelson L.Vebobe R.Gobert* C.Ona Embo* P.Christopher R.Falker Total

Cholet bat *Dijon Min Tirs 3pts 34 9-14 4-6 38 5-10 1-5 27 4-10 21 3-9 1-4 18 2-10 33 2-10 0-4 13 1-2 6 10 0-1 200 26-66 6-19 Min Tirs 3pts 28 8-9 1-1 36 3-10 1-4 21 4-8 2-5 25 3-7 15 4-4 16 3-3 19 1-1 1-1 19 1-6 0-2 21 0-5 200 27-53 5-13

In 1 4 2 2 1 1 2 1 14 In 2 3 1 1 1 1 9

74-67 Co Bp Pts - 4 24 - - 13 - 3 10 - 2 7 - 2 6 - - 4 - 2 2 - - 1 - - - 13 67 Co Bp Pts - 3 17 - 5 14 - 4 12 - 6 10 - 1 8 2 1 7 - - 3 - 1 2 2 - 1 4 21 74

5/5 *Le Mans bat Pau-Lacq-Orthez Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd In A.Acker 31 6-15 3-6 4-5 7 2 1 C.Kahudi* 35 5-9 3-6 5-9 7 3 1 J.P.Batista* 20 6-10 - 2-3 3 1 M.Sommerville* 22 4-5 0-1 5-6 4 - 1 T.Rochestie* 35 1-9 0-2 7-8 2 8 1 H.Kahudi 13 1-1 1-1 3-4 1 3 T.Bryant 21 2-3 - 1-2 4 - 1 A.Koffi 17 1-3 - 3-6 4 1 2 M.Kouguere* 6 0-1 0-1 - - - Total 200 26-56 7-17 30-43 32 18 7 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In A.Ray* 32 8-14 5-5 3-4 2 2 1 R.Lesca* 28 3-6 3-5 2-4 2 2 C.Elonu 19 5-7 - 11 1 1 J.Morency* 28 3-7 0-3 2-2 6 6 3 M.Maravic* 36 3-11 1-6 - 5 1 C.Marquis* 22 3-5 - 5 - S.Rimac 18 2-4 2-3 - 1 3 1 A.Mendy 11 2-6 1-2 0-1 3 - F.Lesca 3 - - - M.Var 3 0-1 - 1 - Total 200 29-61 12-24 7-11 36 15 6

89-77 Co Bp Pts - 1 19 - 3 18 1 - 14 - - 13 - 2 9 - 3 6 - - 5 1 2 5 - - 2 11 89 Co Bp Pts - 5 24 - 1 11 - 1 10 1 2 8 1 1 7 - 2 6 - 4 6 - 2 5 - - - - 2 18 77

LF Rb Pd 2-2 4 5 2-4 3 2 2-2 9 0-1 5 2 2-2 1 1 - 3 0-2 4 1 1-2 - - - 9-15 29 11 LF Rb Pd - 5 7-8 5 6 2-2 1 2 4-4 6 2 0-4 6 1-2 5 - - 3 - 2 1-3 5 1 15-23 35 14

5/5 Paris Levallois Ja.Williams* E.Chatfield* J.Aka* T.Meacham* D.Noel* G.Oniangue M.Morandais L.Sane M.Mutuale P.Da Silva Total Gravelines-Dk A.Albicy* J.Johnson L.Vaty* J.K. Edwards C.Akpomedah* J.Reynolds Y.Bokolo R.Jomby* D.Issa P.Sy* Total

Gravelines-Dk bat *Paris Levallois 86-75 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 31 7-17 2-7 4-4 5 1 1 1 4 20 36 5-15 2-8 1-2 5 5 3 - 3 13 24 5-7 - 1-1 4 - - - 2 11 30 2-6 0-2 5-5 5 4 1 - 1 9 24 4-7 0-2 - 5 - 1 - 5 8 10 2-5 2-4 - 2 1 1 - 1 6 24 1-5 0-3 2-2 4 2 - - 1 4 8 1-4 - 1-2 2 - 1 - - 3 5 - 1-2 - - 1 - - 1 8 - - 1 - - 3 200 27-66 6-26 15-18 32 14 9 1 20 75 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts 35 6-13 2-6 5-6 1 4 6 - 5 19 25 5-9 3-7 2-2 2 1 - - 2 15 18 6-8 - 1-2 5 1 - - 3 13 19 5-8 1-2 - 2 1 1 1 2 11 24 3-5 0-2 2-2 5 - - 1 - 8 20 1-5 0-2 6-8 4 2 - - 1 8 15 3-5 1-1 - 1 3 - - 1 7 14 1-6 0-4 1-2 5 3 1 1 - 3 19 1-1 - 4 3 - 1 1 2 11 0-1 - 1 - - - - 200 31-61 7-24 17-22 30 18 8 4 15 86

5/5 Poitiers E.Fournier* A.Dobbins* A.Grant P.Badiane* P.Guillard J.J. Miller* C.Gomez R.Wright Y.Devehat* M.Fall Total Nancy J.Shuler* A.Akingbala* A.Moerman P.Amagou* R.Kurz* J.Linehan* K.Grant A.Sylla Total

Nancy bat *Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 7-20 2-9 6-8 4 3 29 3-8 0-2 6-7 3 21 5-9 0-1 1-1 6 1 37 4-9 - 0-1 5 3 29 3-9 0-3 - 3 3 12 0-6 0-1 1-2 2 15 0-2 0-2 - 1 1 13 0-3 0-2 - 2 12 0-2 - 4 2 - 1 200 22-68 2-20 14-19 31 11 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 39 10-16 1-3 4-4 4 1 30 4-5 - 7-10 7 28 5-11 2-6 0-2 14 38 2-12 1-5 6-6 - 8 17 1-5 0-2 2-2 5 30 0-2 0-1 1-2 3 7 14 0-1 - 2 4 - 1 200 22-52 4-17 20-26 36 16

68-60 In Co Bp Pts 2 - 3 22 2 - 4 12 2 - 1 11 1 - 1 8 2 1 - 6 1 - 1 1 4 - 3 - - 3 - - 1 - - - 14 1 17 60 In Co Bp Pts 5 1 4 25 - - 3 15 1 1 2 12 1 - 6 11 1 1 2 4 1 - 3 1 1 - 3 - - 1 10 3 24 68

5/5 Strasbourg K.Anderson* C.Oliver* H.Invernizzi M.Zianveni* A.Ajinça* R.Greer* A.Jeanneau A.Toupane N.De Jong Total Orléans A.Sy* B.Greene C.Banks* M.Pellin* M.N’Doye* Y.Sangare G.Joseph* M.Kozan B.Pamba Y.Solle Total

Orléans bat *Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 7-13 5-9 2-2 2 5 36 8-12 3-4 1-1 6 3 18 3-8 3-8 - 4 22 3-6 1-1 - 7 1 22 2-4 0-1 1-2 5 3 28 2-6 - 1 4 4 1-2 1-2 - 1 1 19 1-3 - 1 11 0-3 - 4 1 200 27-57 13-25 4-5 31 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 6-10 1-3 6-7 9 4 27 5-11 1-4 5-7 5 25 6-12 4-8 - 2 2 32 6-9 3-4 - 2 6 25 4-10 2-4 2-2 4 2 23 2-6 0-2 2-2 2 1 21 2-3 - 3 1 7 0-3 - 1 2 - - 2 - - 200 31-64 11-25 15-18 28 16

88-71 In Co Bp Pts 1 - 2 21 - 2 4 20 - - - 9 1 1 1 7 - 1 6 5 2 - 4 4 - - 2 3 2 1 2 2 - - 1 6 5 22 71 In Co Bp Pts 3 1 - 19 2 1 2 16 1 - 2 16 4 - 1 15 - - 1 12 2 - 2 6 1 1 1 4 - - - - - 1 - - - 13 3 10 88

5/5 *Chalon bat ASVEL Chalon Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Aminu* 26 8-9 - 2-2 7 2 I.Evtimov* 23 5-11 4-7 - 3 1 J.Aboudou* 26 5-7 0-2 3-4 3 S.Tchicamboud* 29 3-8 2-5 2-2 2 10 N.Lang 23 3-9 0-3 0-1 3 J.Lauvergne 17 2-7 0-1 2-5 8 2 M.Jean-Baptiste Adolphe 14 2-3 - 1-1 2 1 B.Smith 25 2-5 0-3 - 3 1 B.Schilb* 16 0-2 0-1 - 2 3 U.Adjagba 1 - - Total 200 30-61 6-22 10-15 33 20 ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd H.Armstrong* 32 9-14 0-1 2-2 13 D.Thompson* 34 2-9 2-4 5-6 2 4 E.Jackson* 30 3-9 0-4 3-4 1 3 D.Haritopoulos 14 2-7 0-1 3-4 1 L.Westermann* 24 2-4 - 1-1 2 4 K.Tillie* 28 1-9 - 2-2 3 3 T.Leon 17 1-3 1-1 - - 3 L.Jean-Charles 15 1-3 0-1 - 2 1 B.Fofana 6 - 1 Total 200 21-58 3-12 16-19 25 18

In 1 3 1 1 1 1 8 In 1 1 1 2 1 3 9

76-61 Co Bp Pts 1 2 18 - 1 14 - 4 13 1 3 10 - 2 6 1 3 6 1 - 5 - - 4 - 3 - - 4 18 76 Co Bp Pts 1 2 20 - 3 11 - - 9 - 2 7 - 3 5 1 3 4 - 1 3 - - 2 - - 2 14 61

PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 6 8 9 11 12 13 14 15 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Gravelines-Dk Chalon Orléans Le Mans Nancy Paris Levallois Roanne Cholet Dijon Nanterre Strasbourg ASVEL Le Havre Poitiers Pau-Lacq-Orthez Hyères-Toulon

29 28 29 29 29 29 29 28 29 29 29 29 28 29 29 28

26-3 14-0 12-3 23-5 12-3 11-2 20-9 11-3 9-6 18-11 12-3 6-8 17-12 10-4 7-8 16-13 12-3 4-10 16-13 12-3 4-10 15-13 5-8 10-5 14-15 11-4 3-11 14-15 8-6 6-9 13-16 9-6 4-10 12-17 8-6 4-11 9-19 7-7 2-12 9-20 7-8 2-12 6-23 5-9 1-14 2-26 1-13 1-13

79,2 82,8 76,8 83,0 79,1 81,2 76,5 79,4 70,0 80,1 76,9 74,9 76,5 72,7 75,3 74,6

64,4 74,6 70,8 78,9 76,4 81,0 76,8 76,7 70,9 80,5 75,1 75,8 78,1 77,7 85,9 96,0

+14,8 +8,2 +6,0 +4,1 +2,7 +0,2 -0,3 +2,7 -0,9 -0,4 +1,8 -0,9 -1,6 -5,0 -10,6 -21,4

11 v. 3 v. 2 v. 1 v. 1 v. 4 d. 1 v. 4 v. 1 d. 1 d. 1 d. 1 d. 1 v. 2 d. 9 d. 20 d.

5-0 4-1 4-1 2-3 1-4 1-4 4-1 4-1 3-2 4-1 3-2 2-3 2-3 1-4 0-5 0-5

5/5 *Roanne bat Nanterre Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd U.Nsonwu-Amadi* 29 10-12 - 6-8 6 1 D.Page* 36 5-11 2-5 2-2 5 3 R.Wright* 30 5-9 2-3 2-3 1 6 S.Diabate 20 5-6 - 3 2 T.Larrouquis 15 2-4 2-3 3-4 1 1 J.Holland* 28 2-5 0-1 4-4 6 2 P.Braud* 17 1-1 - 2 1 A.Tanghe 16 - 0-2 3 M.Mokongo 10 0-2 0-2 - 1 4 Total 201 30-50 6-14 17-23 28 20 Nanterre Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Daniels* 29 9-12 1-2 4-4 3 2 S.Brun 27 6-14 3-7 - 5 M.Judith 26 3-6 0-1 4-5 7 3 R.Covile* 25 4-9 - 8 M.Diarra* 16 2-4 1-2 3-3 - M.Riley* 29 2-10 1-6 - 1 2 D.Garrett 21 2-4 0-1 - 2 2 L.Akono* 15 1-3 1-2 - 2 1 X.Corosine 13 0-3 0-3 - - 1 Total 201 29-65 7-24 11-12 28 11

In 1 1 2 2 6 In 3 3 3 1 10

83-76 Co Bp Pts - 1 26 1 2 14 - 2 14 - 4 10 - 1 9 - 1 8 - 4 2 1 - - 2 2 17 83 Co Bp Pts - 3 23 - 1 15 - 2 10 - - 8 - 2 8 - 2 5 - 3 4 - - 3 - 1 - 14 76

PRO B 33e journée Vendredi 4 mai

*Bordeaux bat Lille *Fos-sur-Mer bat Vichy *Châlons-Reims bat Le Portel

82-74 76-53 98-59

Samedi 5 mai

*Boulazac bat Évreux 87-62 98-81 *Boulogne bat Saint-Vallier Antibes bat *Bourg 92 -91 a.p. Aix-Maurienne bat *Limoges 71-65 *Rouen bat Denain 95-75 Nantes bat *Quimper 82-66

Prochaine journée 34e et dernière journée Mercredi 16 mai, à 20h

Évreux – Boulogne-sur-Mer Denain – Bordeaux Antibes – Quimper Aix-Maurienne – Bourg-en-Bresse Le Portel – Boulazac Lille – Fos-sur-Mer Limoges – Nantes Saint-Vallier – Châlons-Reims Vichy – Rouen

Boxes-scores

4/5 *Bordeaux bat Lille Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd O.Bassett* 31 6-10 2-3 5-6 9 2 K.Cunningham 13 7-10 - 0-1 2 B.Elisabeth-Mesnager* 24 4-5 - 5-6 2 2 G.Darrigand* 33 3-5 2-3 4-4 3 4 J.Ford* 31 3-7 - 6-6 7 1 M.Doubal 18 2-6 1-5 1-2 2 1 S.Driss* 24 1-5 0-3 - 6 3 J.Nzeulie 14 1-2 0-1 - 2 2 M.Diaw 12 1-3 - 3 1 Total 200 28-53 5-15 21-25 36 16 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Gillet 21 7-12 4-8 4-4 - 1 S.Smith* 27 9-19 3-6 - 3 S.Bradford* 28 5-9 - 7 1 M.Tensorer* 31 3-8 0-2 - 3 7 C.Marshall* 22 2-6 1-2 - 3 1 A.Rigaux 24 1-3 1-3 1-2 3 6 N.Taccoen 17 2-4 - 1 1 J.Sauret* 16 1-6 0-1 - 1 1 M.Camara 11 0-3 0-2 - - J.M’Bida 3 0-1 - 1 Total 200 30-71 9-24 5-6 22 18

In 2 2 1 2 1 2 10 In 3 3 1 1 7 2 3 20

82-74 Co Bp Pts - 4 19 - 3 14 - 4 13 - 4 12 3 2 12 - 1 6 - 3 2 1 2 2 1 2 2 5 25 82 Co Bp Pts - 2 22 - 1 21 - 5 10 - 2 6 - 5 5 - 1 4 - 2 4 - - 2 - - - 1 - 19 74

4/5 Fos B.Clark* R.Roby E.Choquet* S.Gay* M.Dia* C.Cavallo W.Soliman A.Hamza K.Atamna* S.Giffa J.Wiltz Total Vichy M.Guichard* E.Craven M.Jefferson S.Dondon* O.Ikuesan* N.Diakite* N.Faye A.Eito* V.Gelin Total

*Fos bat Vichy Min Tirs 3pts 29 10-16 4-7 22 6-11 1-4 25 4-5 3-4 32 5-9 21 3-7 0-1 8 2-2 13 1-2 8 1-2 22 0-4 0-4 15 0-2 0-1 5 0-5 0-4 200 32-65 8-25 Min Tirs 3pts 34 5-15 3-7 20 5-10 1-1 17 4-8 26 2-5 1-1 15 2-6 1-3 25 1-5 23 1-4 27 0-7 0-4 13 0-2 0-1 200 20-62 6-17

Rb Pd 3 3 4 1 3 5 10 4 7 1 1 1 1 1 6 7 4 1 1 41 23 Rb Pd 4 1 7 4 4 1 2 3 2 4 2 3 2 1 32 8

In 1 2 3 2 1 1 1 11 In 3 2 2 1 1 1 1 1 12

76-53 Co Bp Pts - - 25 - 5 14 - 2 13 2 2 10 1 1 6 - 2 4 - 2 2 - 2 2 - - - - - - 3 16 76 Co Bp Pts - 5 16 - - 13 - 1 10 1 2 5 - 1 5 1 1 2 - 1 2 - 4 - 1 2 16 53

4/5 Châlons-Reims G.Chathuant R.Mels* N.Carter* E.Plateau K.Joss Rauze* C.Daniels* B.Mullins* K.Corre O.Kolb S.Soliman P.Beye Total Le Portel B.Mangin* N.Wyatte* J.Ludon* R.Taylor* M.N’Diaye* M.Labeyrie S.Hanon G.Leburgue J.Delmas Total

*Châlons-Reims bat Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd 21 7-7 4-4 - 3 1 31 5-13 4-8 2-2 4 3 24 5-12 1-3 4-4 3 19 4-8 2-4 - 3 3 18 4-6 1-3 1-3 - 1 17 4-8 - 2-2 8 2 27 2-4 1-3 2-2 3 13 12 3-4 1-1 - 1 1 10 1-1 - 1-3 4 1 7 1-3 0-1 - - 14 0-1 - 4 1 200 36-67 14-27 12-16 33 26 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 5-7 4-5 - 2 1 34 6-8 - 2-4 6 1 24 3-9 0-2 2-4 3 2 36 2-9 1-4 1-2 2 3 27 2-6 1-4 1-2 1 2 18 1-6 1-3 2-4 3 2 15 2-3 0-1 - 5 2 7 1-2 - 1 1 5 0-2 0-2 - 1 200 22-52 7-21 8-16 24 14

In 1 1 2 2 2 1 9 In 3 1 1 2 7

98-59 Co Bp Pts - - 18 1 4 16 - 2 15 - 1 10 - 1 10 - - 10 - - 7 - - 7 - 1 3 - - 2 - 1 1 10 98 Co Bp Pts - 5 14 3 1 14 - 2 8 - 1 6 - 3 6 - 1 5 - 1 4 - - 2 - - 3 14 59

5/5 Boulazac A.McKenzie* R.Ayers* D.Monroe* T.Dubiez Y.Gaillou* K.Morlende* M.Cheriet L.Tarris I.Soumahoro N.Samake A.Kerckhof F.Adjiwanou Total Évreux A.Rowland* J.Wood* S.Ho You Fat* L.Konaté M.Correa G.Florimont G.Pons D.Reed* G.Costentin* K.Dahak Total

*Boulazac bat Évreux Min Tirs 3pts LF Rb Pd 30 9-13 - 1-2 5 1 27 5-7 3-5 2-3 4 1 25 3-4 - 8-8 9 2 21 2-5 1-2 4-5 4 4 17 4-8 - 1-1 2 21 2-4 - 4-6 4 3 12 3-5 0-1 - 3 1 2 1-2 - 2-2 - 14 1-3 - - 4 0-1 - 1-2 2 17 0-1 - 2 3 10 0-2 - 2 1 200 30-55 4-8 23-29 37 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 5-8 3-4 5-6 1 4 29 5-8 - 3-4 6 2 22 4-8 0-2 2-4 - 25 2-7 1-3 4-6 - 1 20 1-1 - 2-8 7 5 1-1 - 2-2 - 22 1-5 0-3 0-1 3 1 16 1-7 0-2 - 3 30 0-3 0-3 - 1 4 0-1 - - 200 20-49 4-17 18-31 21 8

In 1 1 1 3 6 In 2 1 1 3 7

87-62 Co Bp Pts 2 1 19 - - 15 - - 14 - - 9 - 1 9 - 1 8 - 1 6 - - 4 - 4 2 1 - 1 - 2 - 2 3 12 87 Co Bp Pts - 1 18 - 3 13 1 3 10 - - 9 - 2 4 - - 4 - 1 2 1 3 2 - 1 - 1 2 15 62

5/5 Boulogne C.McCray T.Stanley* C.Rouse Z.Bah* J.Mathis* J.Rousselle F.Raposo* J.Leria* R.Gregoire Total

*Boulogne bat Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 6-9 2-4 2-2 4 8 31 5-13 4-10 1-2 5 29 6-7 - 2-2 9 4 26 4-6 - 4-4 - 3 24 3-6 0-2 5-6 7 4 23 2-6 1-4 3-5 - 5 20 4-7 - 6 1 13 3-4 - 2-3 1 8 2-4 2-3 - - 1 200 35-62 9-23 19-24 32 26

In 6 2 1 1 1 11

98-81 Co Bp Pts - 1 16 1 2 15 2 1 14 - 3 12 - 2 11 1 2 8 - - 8 - 2 8 - - 6 4 13 98

LF 1-1 1-2 2-2 0-2 4-7 LF 3-4 2-5 2-4 7-13

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 6 7 8 10 13 14 15 16 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Limoges Boulazac Châlons-Reims Aix-Maurienne Fos-sur-Mer Bordeaux Boulogne-sur-Mer Évreux Lille Saint-Vallier Bourg-en-Bresse Antibes Nantes Rouen Le Portel Denain Quimper Vichy

33 33 33 33 33 33 33 33 33 33 33 33 33 33 33 33 33 33

26-7 14-2 12-5 24-9 14-3 10-6 23-10 14-3 9-7 22-11 13-3 9-8 21-12 15-2 6-10 20-13 14-3 6-10 18-15 12-5 6-10 16-17 9-7 7-10 16-17 10-6 6-11 15-18 10-6 5-12 15-18 11-6 4-12 15-18 9-7 6-11 14-19 9-8 5-11 13-20 7-10 6-10 12-21 8-8 4-13 11-22 7-9 4-13 9-24 8-9 1-15 7-26 6-10 1-16

83,0 78,4 78,0 85,9 79,0 77,2 81,6 75,9 76,4 81,5 81,5 77,8 74,6 81,5 76,1 81,7 68,6 69,0

73,7 74,9 70,7 79,0 74,4 76,8 82,7 77,1 74,8 81,9 80,6 77,7 76,8 82,5 82,9 86,7 77,7 76,7

+9,3 +3,5 +7,3 +6,9 +4,6 +0,4 -1,1 -1,2 +1,6 -0,4 +0,9 +0,1 -2,2 -1,0 -6,8 -5,0 -9,1 -7,7

1 d. 2 v. 2 v. 4 v. 1 v. 5 v. 1 v. 1 d. 4 d. 2 d. 2 d. 1 v. 1 v. 3 v. 1 d. 1 d. 2 d. 7 d.

3-2 3-2 4-1 4-1 4-1 5-0 3-2 3-2 1-4 2-3 2-3 2-3 2-3 3-2 2-3 1-4 1-4 0-5

Saint-Vallier L.Prowell* M.Toti* S.Barrett* K.Shiloh* H.Disy F.Tortosa D.Diarra* Y.Zonnet F.Corneo Total

Min 32 33 29 32 32 23 12 3 4 200

Tirs 7-11 6-10 4-7 4-10 5-11 4-9 1-3 0-1 31-62

3pts 1-3 3-5 3-5 0-3 1-2 8-18

LF Rb Pd 2-3 9 1 0-1 2 5 5-6 4 2 - 4 5 1-3 5 3 - - 4 - 1 3-4 - - - 11-17 25 20

In 1 2 1 2 2 2 1 11

Co Bp Pts - 5 17 - 3 15 - - 13 - 2 11 - 1 11 - 2 8 - - 3 - - 3 - - - 13 81

5/5 Bourg J.Baxter* J.Delhomme* O.Barro* J.Volcy* C.Ferchaud* O.Da Silveira R.Chery C.Koma J.Sanchez Total Antibes C.Brown* S.Essart* M.Badiane* J.Allen* F.Prenom B.Monclar L.Bengaber* Total

Min 33 43 29 33 22 11 17 15 22 225 Min 38 41 38 28 24 21 35 225

Antibes bat *Bourg Tirs 3pts LF Rb Pd 9-17 3-8 2-2 6 4 7-12 5-7 2-2 1 8 7-9 - 6-6 9 2 5-10 1-4 - 11 4 2-9 1-3 3-3 1 3 2-7 0-1 - 3 1 1-4 0-2 - - 1-7 0-1 - 3 4 0-5 0-2 0-2 3 1 34-80 10-28 13-15 37 27 Tirs 3pts LF Rb Pd 6-12 1-2 6-8 7 5 5-9 5-6 1-2 2 2 7-14 - 2-3 7 4 8-13 0-1 0-1 9 1 7-10 - 1-1 5 3-5 0-2 - 2 3 2-8 0-5 0-3 5 6 38-71 6-16 10-18 37 21

In 2 3 2 1 1 1 2 12 In 2 1 1 2 1 7

92-91 Co Bp Pts - - 23 - 2 21 2 3 20 - 3 11 - 1 8 - 3 4 - 1 2 - - 2 - 2 2 15 91 Co Bp Pts - 3 19 - 5 16 3 1 16 - 3 16 - 3 15 - - 6 1 4 4 4 19 92

5/5 Aix-Maurienne bat *Limoges Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd In J.Gomis* 35 6-11 2-3 3-4 - 4 1 L.Milbourne* 25 1-8 1-5 10-10 4 1 1 K.McAlarney 19 3-8 3-8 1-2 2 1 1 R.Desroses* 28 4-9 0-4 1-1 4 4 2 S.Traore 15 4-7 - 0-2 1 - N.Boungou Colo 20 1-4 0-1 2-2 2 1 4 F.Zerbo* 28 1-7 - 4 1 C.Massie 12 0-2 - 2-2 4 1 J.Mipoka* 13 0-1 0-1 - 4 1 1 J.Hoyaux 5 0-3 0-2 - 2 - Total 200 20-60 6-24 19-23 27 14 10 Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd In B.Osby* 31 7-14 - 3-4 19 3 W.Brown* 26 5-12 0-2 4-6 10 - S.Darnauzan* 29 5-10 3-6 - 4 5 D.Tucker* 30 3-9 1-2 1-2 2 1 1 M.Houmounou 14 2-4 1-1 2-4 1 1 2 A.Gomis 14 2-7 0-3 - - - 1 T.Yvrande 9 1-2 0-1 2-2 3 2 1 J.Ekanga-Ehawa* 26 0-3 0-3 2-2 - - 2 M.Traoré 9 1-2 - - - G.Clerc 12 0-2 0-2 - 2 3 Total 200 26-65 5-20 14-20 41 15 7

71-65 Co Bp Pts - 3 17 - 1 13 - 1 10 - 2 9 - 1 8 - 4 4 1 1 2 - 1 2 - 2 - - 1 16 65 Co Bp Pts 2 6 17 - 4 14 - 1 13 - 1 8 - - 7 - - 4 - 2 4 - 5 2 - - 2 - - 2 19 71

5/5 *Rouen bat Denain Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Siggers* 30 8-12 1-3 5-5 6 4 S.Dia* 25 8-10 5-6 - 7 P.Poupet* 30 6-7 4-4 4-4 1 7 A.Dunn* 30 5-9 - 1-1 5 C.Bronchard 22 3-9 0-1 - 4 2 L.Chelle 18 2-6 1-4 - 2 1 J.Wampfler* 18 2-3 0-1 - 4 A.Veyronnet 9 2-3 - 1 K.Patiejunas 12 0-1 0-1 1-2 1 1 G.Delattre 2 0-1 - 1-2 1 M.Gountas 4 0-1 0-1 - 1 Total 200 36-62 11-21 12-14 33 15 Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Rossiter* 30 7-13 0-1 1-3 8 L.Kante* 25 4-9 2-6 3-3 4 1 R.Brocheray 17 4-7 1-3 1-3 3 30 4-9 - 0-1 6 4 J.James* N.Rohnert* 28 3-4 1-2 1-1 5 1 F.Minet 16 2-6 1-3 - 1 1 M.Mubarak 10 2-4 1-2 - - 1 X.Gaillou* 24 2-7 0-4 - 1 3 A.Bruyère 6 2-3 - 1 G.Toto 4 1-3 - 1-1 1 1 A.Aboubakar Zaki 10 0-2 - 0-2 - 2 Total 200 31-67 6-21 7-14 30 14

In 1 1 1 2 1 1 7 In 1 1 1 1 2 6

95-75 Co Bp Pts 1 1 22 - 2 21 - 2 20 - 1 11 - - 6 - 2 5 - - 4 - 1 4 - 1 1 - - 1 - - 1 10 95 Co Bp Pts - - 15 - 3 13 - 1 10 1 3 8 - 2 8 - - 5 - - 5 - 4 4 - - 4 1 - 3 - - 2 13 75

5/5 Quimper P.Paelay A.Salmon* N.Roche* V.Mouillard* W.Molas* G.Lessort A.McCoy* B.Doumbe A.Thimon Total Nantes E.Mendy A.Charles* M.Badiane* D.Fergerson* N.Gayon* M.Drame J.Fields* K.Idomenee J.Douillet R.Racon Total

In 4 3 1 2 1 11 In 2 4 1 2 1 1 11

82-66 Co Bp Pts - 2 17 2 1 13 1 5 9 - 2 8 - 2 8 - 5 8 1 2 3 - 1 - - 4 20 66 Co Bp Pts 1 1 18 - 3 15 1 2 12 - 5 7 - - 7 - 1 7 - 3 6 - 2 6 - - 2 - - 2 2 17 82

Nantes bat *Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 5-10 4-7 3-5 2 1 25 3-11 3-9 4-4 3 1 25 2-4 - 5-6 5 33 3-5 1-3 1-3 2 4 26 2-6 0-1 4-4 6 1 24 3-5 - 2-5 5 28 1-9 1-6 - 2 1 5 0-1 0-1 - 1 1 1 - - 200 19-51 9-27 19-27 26 9 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 7-15 2-6 2-2 4 27 7-10 1-2 - 3 7 29 6-7 - 0-2 7 2 26 2-7 2-4 1-1 5 2 23 3-6 1-3 - 4 4 19 2-3 - 3-3 - 23 3-4 - 3 3 19 2-4 0-2 2-2 2 3 6 1-1 - 1 1 1-1 - - 200 34-58 6-17 8-10 29 21

ESPOIRS 29e journée Cholet bat *Dijon Nancy bat *Poitiers

68-65 89-71


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CHIFFRES

NATIONALE 1 34e et dernière journée

*Souffelweyersheim bat Clermont 86-64 Angers bat *Montbrison 85-67 Saint-Quentin bat *Brest 90-72 71-66 *Chartres bat Blois *Rueil bat Roche/Saint-Étienne 75-73 *Challans bat Liévin 97-78 64-63 *Le Puy bat Centre Fédéral 73-65 *Charleville bat Cognac *Sorgues bat Orchies 83-76 Classement : 1- Saint-Quentin (277), 2- Souffelweyersheim (26-8), 3Orchies (25-9), 4- Charleville (24-10), 5- Blois, Roche/Saint-Étienne (23-11), 7- Cognac (21-13), 8- Sorgues (19-15), 9- Challans (17-17), 10- Brest (18-16, -1 pt), 11- Angers (16-18), 12- Liévin, Rueil, Chartres (15-19), 15- Clermont (8-26), 16- Montbrison, Le Puy (6-28), 18- Centre Fédéral (2-32).

Playoffs Quarts de finale

EUROLEAGUE

ITALIE Lega 34e et dernière journée

*Bologne bat Cantu 66-65 Avellino bat *Venise 95-90 Sienne bat *Montegranaro 113-57 *Varèse bat Teramo 83-78 *Casale Monferrato bat Pesaro 82-77 *Crémone bat Trévise 84-82 Sassari bat *Caserte 95-69 *Milan bat Biella 97-77 Classement : 1- Sienne (24-8), 2Milan (22-10), 3- Cantu (21-11), 4Sassari, Bologne (20-12), 6- Pesaro (19-13), 7- Venise, Varèse (17-15), 9- Avellino (15-17), 10- Crémone (1418), 11- Trévise, Biella, Rome (13-19), 14- Teramo, Montegranaro, Caserte (12-20), 17- Casale Monferrato (8-24).

L.A. Lakers – Denver : 3-1 *L.A. Lakers bat Denver 103-88 *L.A. Lakers bat Denver 104-100 *Denver bat L.A. Lakers 99-84 L.A. Lakers bat *Denver 92-88 Match 5 : Joué le mercredi 9 mai

L.A. Lakers – Denver Match 6 : Jeudi 10 mai, si nécessaire

Denver – L.A. Lakers Match 7 : Samedi 12 mai, si nécessaire

L.A. Lakers – Denver L.A. Clippers – Memphis : 2-1 L.A. Clippers bat *Memphis 99-98 *Memphis bat L.A. Clippers 105-98 *L.A. Clippers bat Memphis 87-86 Match 4 : Joué le mardi 8 mai

LeBron James (Miami) et Carmelo Anthony (New York). Match 6 : Vendredi 11 mai, si nécessaire

New York – Miami Match 7 : Dimanche 13 mai, si nécessaire

Miami – New York Indiana – Orlando : 3-1 Orlando bat *Indiana 81-77 *Indiana bat Orlando 93-78 Indiana bat *Orlando 97-74 Indiana bat *Orlando 101-99 a.p. Match 5 : Joué le mercredi 9 mai

Indiana – Orlando Match 6 : Vendredi 11 mai, si nécessaire

Orlando – Indiana Match 7 : Dimanche 13 mai, si nécessaire

Indiana – Orlando Boston – Atlanta : 3-1 83-74 *Atlanta bat Boston Boston bat *Atlanta 87-80 *Boston bat Atlanta 90-84 a.p. *Boston bat Atlanta 101-79 Match 5 : Joué le mercredi 9 mai

Atlanta – Boston

Match 6 : Jeudi 10 mai, si nécessaire

Boston – Atlanta Match 7 : Samedi 12 mai, si nécessaire

Atlanta – Boston

Conférence Ouest San Antonio – Utah : 3-0 *San Antonio bat Utah 106-91 *San Antonio bat Utah 114-83 102-90 San Antonio bat *Utah Match 4 : Joué le mardi 8 mai

Utah – San Antonio Match 5 : Mercredi 9 mai, si nécessaire

San Antonio – Utah Match 6 : Vendredi 11 mai, si nécessaire

Utah – San Antonio Match 7 : Dimanche 13 mai, si nécessaire

San Antonio – Utah Oklahoma City élimine Dallas : 4-0 99-98 *Oklahoma City bat Dallas *Oklahoma City bat Dallas 102-99 Oklahoma City bat *Dallas 95-79 103-97 Oklahoma City bat *Dallas

Dimanche 13 mai (17h00)

Finale Dimanche 13 mai (20h00)

ESPAGNE Barcelone bat *Manresa 77-71 *Real Madrid bat Badalone 95-82 Murcie bat *Estudiantes Madrid 86-80 *Alicante bat Fuenlabrada 66-55 *Vitoria bat Bilbao 100-70 *Malaga bat Séville 75-66 *Saint-Sébastien bat Gran Canaria 93-78 *Obradoiro bat Saragosse 89-84

Match 7 : Dimanche 13 mai, si nécessaire

Memphis – L.A. Clippers

Féminines LFB Playoffs Finale

Bourges élimine Montpellier : 2-0 Bourges bat *Lattes-Montpellier 59-47 *Bourges bat Lattes-Montpellier 53-45

Challenge Round Finale

Nantes élimine Saint-Amand : 2-0 *Nantes-Rezé bat Saint-Amand 72-67 Nantes-Rezé bat *Saint-Amand 67-64

LF2 Final Four Demi-finales

Dimanche 13 mai Dimanche 13 mai

Finale

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Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à :

Match 5 : Joué le mercredi 9 mai

Chicago – Philadelphie Match 6 : Jeudi 10 mai, si nécessaire

Philadelphie – Chicago Match 7 : Samedi 12 mai, si nécessaire

Chicago – Philadelphie Miami – New York : 3-1 *Miami bat New York 100-67 *Miami bat New York 104-94 87-70 Miami bat *New York *New York bat Miami 89-87

Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1 1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

Match 5 : Joué le jeudi 10 mai

Miami – New York

www.equipedefrancedebasket.com

Match 6 : Vendredi 11 mai, si nécessaire

L.A. Clippers – Memphis

Match 3e place

Philadelphie – Chicago : 3-1 *Chicago bat Philadelphie 103-91 Philadelphie bat *Chicago 109-92 79-74 *Philadelphie bat Chicago *Philadelphie bat Chicago 89-82

LA FÉDÉRATION FRANCAISE DE BASKETBALL PRÉSENTE

Match 5 : Joué le mercredi 9 mai

Memphis – L.A. Clippers

Samedi 12 mai

Conférence Est 1er tour à 17h à 20h

L.A. Clippers – Memphis

Calais – Toulouse Perpignan – Voiron

NBA PLAYOFFS

Vendredi 11 mai

Liga Endesa 34e et dernière journée

Barcelone – Alicante Valencia – Saint-Sébastien Real Madrid – Séville Vitoria – Bilbao

Sienne – Varèse Milan – Venise Cantu – Pesaro Sassari – Bologne

Final Four (à Istanbul) Demi-finales

Match pour la 3e place

Playoffs Quarts de finale

Playoffs Quarts de finale

Souffelweyersheim – Challans Orchies – Sorgues Charleville – Cognac Blois – Roche/Saint-Étienne

CSKA Moscou – Panathinaikos Olympiakos – Barcelone

*Valencia bat Valladolid 76-59 Classement : 1- Barcelone (29-5), 2- Real Madrid (26-8), 3- Vitoria (2311), 4- Valencia (20-14), 5- SaintSébastien, Bilbao (19-15), 7- Séville, Alicante (18-16), 9- Malaga (17-17), 10- Saragosse, Badalone (16-18), 12- Manresa (15-19), 13- Obradoiro, Gran Canaria, Murcie (13-21), 16Fuenlabrada (12-22), 17- Estudiantes Madrid (11-23), 18- Valladolid (8-26).

Chris Chambers/Getty Images

Nanterre bat *Roanne 87-57 *Le Mans bat Pau-Lacq-Orthez 83-72 Gravelines-Dk bat *Paris Levallois 85-82 *Strasbourg bat Orléans 72-65 ASVEL bat *Chalon 77-57 Hyères-Toulon – Le Havre mardi 8 mai Classement : 1- Le Mans (23-5), 2- Gravelines-Dunkerque (23-6), 3Hyères-Toulon (20-8), 4- Nancy (209), 5- ASVEL (19-10), 6- Strasbourg (15-13), 7- Pau-Lacq-Orthez (14-15), 8- Paris Levallois (13-15), 9- Cholet (12-15), 10- Le Havre, Chalon (12-16), 12- Poitiers (12-17), 13- Roanne (1118), 14- Orléans (9-20), 15- Nanterre (7-22), 16- Dijon (5-22).

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échos FRANCE

Hervé Bellenger/IS

té Nouveau 2012 1 salle ts des spor

REMISE DES TROPHÉES DE LA LNB

DES ANCIENS ET DES SPORTIFS

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Pour la remise des trophées de la saison, la LNB va associer joueurs actuels, personnalités du passé et sportifs d’autres disciplines.

«

L’objectif c’est de mettre le basket et ses stars au cœur de la soirée », résume Clément Troprès, directeur des opérations événementielles et communication de la Ligue Nationale de Basket quand il évoque la « Soirée des Trophées », qui se tiendra le vendredi 18 mai au Westin, à Paris. Une trentaine de personnalités actuelles du basket seront présentes puisque cette année les lauréats du référendum organisé par BasketNews/Maxi-Basket et L’Équipe avec Sport+ ne seront dévoilés qu’au dernier moment. Les générations précédentes seront bien représentées avec comme parrain d’honneur de la soirée Alain Gilles, élu meilleur basketteur français du XXe siècle, tout comme la sphère NBA avec Nicolas Batum qui a démarré cette saison en Pro A à Nancy. « Pierre-Yves Guillard remettra le trophée de la meilleure progression de Pro B pour montrer qu’un joueur qui a eu de grosses performances en N1 peut aussi en avoir en Pro B et Pro A. » En cette année olympique, l’autre idée forte c’est d’associer aux remettants basket des sportifs d’autres disciplines qui ont des affinités avec la balle orange. n

MVP Français de Pro B : Freddy Hufnagel. 103 sélections en équipe de France. Joueur emblématique d’Orthez. MVP Étranger de Pro B : Stephen Brun des JSF Nanterre. Meilleur Entraîneur de Pro B : Jean-Michel Sénégal. 210 sélections en équipe de France. 2 fois vainqueur de la Coupe Korac. Meilleur Défenseur de Pro A : Jim Bilba. Vice-champion olympique. Champion d’Europe avec Limoges. Meilleur Marqueur de Pro A : Nicolas Batum (Portland Trail Blazers). Vice-champion d’Europe. Meilleur Progression de Pro A : Stéphane Risacher. Vice-champion olympique. 123 sélections en équipe de France. Meilleur Entraîneur de Pro A : Jean Galle. Deux fois coach champion de France et deux fois demifinaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions avec Berck. Meilleure Progression de Pro B : Pierre-Yves Guillard (Poitiers Basket).

Pascal LEGENDRE

À suivre en direct sur RMC et lnb.fr et en duplex sur Infosport.

Les remettants :

Parrain d’Honneur, MVP Français et Étranger Pro A : Alain Gilles. 8 fois champion de France, 8 fois MVP de 1ère division entre 1964 et 1975. MVP Espoir : Jean-Aimé Toupane. Ex-international sénégalais. Ancien assistant en équipe de France. Meilleur Entraîneur de Centre de formation : Frédéric Sarre. Entraîneur de l’Année en 2003 et 2006.

Les personnalités du Monde du sport :

Olivier Girault : Champion olympique, du Monde et d’Europe de handball. Isabelle Severino : Multi-médaillée aux Championnats du Monde et d’Europe de gymnastique. Pierre Menès : Journaliste de football à la TV et sur Internet. Brahim Asloum : Champion olympique et WBA de boxe. Jean-Claude Skrela : Ancien international, entraîneur national et DTN de rugby. Père de Gaëlle (Lattes-Montpellier).

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échos FRANCE

RICARDO GREER REMPILE À STRASBOURG

« J’AI LIÉ MA SITUATION À CELLE DE VINCENT » De retour à son meilleur niveau sous les ordres de Vincent Collet cette saison, Ricardo Greer (33 ans) a prolongé son bail à la SIG jusqu’en 2013. L’international dominicain explique son choix.

T

u viens de prolonger ton contrat à Strasbourg. Pour quelles raisons ? C’est simple, j’ai toujours de l’essence dans le réservoir. (Il rit) Je suis très content de ma situation à Strasbourg aux côtés de coach Collet et ce qu’il essaie de construire avec cette équipe pour le futur. J’espère que nous aurons une équipe qui nous permettra de nous battre pour le titre en championnat. La saison prochaine sera meilleure car nous aurons un an de travail en commun avec de nombreux joueurs.

As-tu reçu d’autres propositions ? J’ai eu des propositions mais j’ai également voulu penser à ma famille. Ma femme et mes enfants adorent la ville et les gens ici. C’était une décision facile à prendre. Tu as prolongé pour un an, est-ce que cela signifie que ce sera ta dernière saison ? Vincent a encore un an de contrat à ce jour et j’ai signé une année supplémentaire pour cette raison. En quelque sorte, on peut dire que j’ai lié ma situation à celle de Vincent. Nous verrons comment cela va se passer l’année prochaine mais si tout va bien, pourquoi ne pas continuer. Je ne crois pas que ma carrière soit terminée. On verra comment je jouerai l’année prochaine. (Il rit) Ton frère Jeff jouait en Allemagne cette saison. Tu aimerais le retrouver à tes côtés la saison prochaine ? Si ça ne tenait qu’à moi, bien sûr ! (Il rit) Ce serait bien pour Strasbourg et moi si mon frère revenait mais au bout du compte, c’est au coach et au

Jean-François Mollière

Tu évoques Vincent Collet. À quel point sa présence sur le banc a joué sur ta décision de prolonger en Alsace ? Vincent m’a redonné beaucoup de confiance dans mon jeu. Avant de signer, je voulais être certain que le coach serait encore en place au début de la prochaine saison. Nous avons aussi un très bon président et j’ai le sentiment que la situation sportive ne peut que s’améliorer.

président de décider quels joueurs ils veulent dans l’équipe. Nous en parlons mais je ne peux me permettre de mettre de la pression sur le coach ou le président. C’est leur boulot, je suis juste un joueur. Quoiqu’il arrive, j’aurai toujours un profond respect pour les personnes en place ici et je leur fais entièrement confiance pour recruter les joueurs qui nous aideront à avoir du succès. Un petit mot sur l’équipe nationale dominicaine, qualifiée pour le prochain tournoi pré-olympique. Tu seras de la partie ? La réponse est plutôt oui pour le moment, je dois seulement être certain d’avoir mon assurance. C’est la chose la plus importante. Si tout est ok à ce niveau, je jouerai contre la Russie et la Corée au premier tour. Cela pourrait être une bonne expérience. Mais l’assurance est indispensable car je ne crois pas que Strasbourg me laissera partir sans cela. (Il sourit). n Propos recueillis par Jérémy BARBIER


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échos FRANCE

SAINT-QUENTIN CHAMPION DE N1

DU TRAVAIL DE PRO

Pascal Allée/Hot Sports

Suite à des problèmes financiers, le club avait quitté la sphère professionnelle en 2009. Sur une nette victoire à Brest (72-90), qui vient couronner une saison autoritaire (27v-7d), le club soutenu par un public magnifique retrouve son rang en Pro B.

Il y a eu beaucoup d’émotion, beaucoup de pression qui retombe d’un coup. » Notre coup de téléphone, dimanche dernier à 17 heures, a réveillé Sébastien Lambert, le coach vainqueur de la Nationale 1. La voix n’est plus qu’un filet où la fatigue le dispute à la joie. La nuit a été courte et belle à Brest et la fête s’est poursuivie à domicile au retour des héros. « Nos résultats ont généré énormément de passion », poursuit Sébastien. « Samedi soir, il y avait 1.500 personnes rassemblées devant un écran géant qui chantaient comme si on était là alors qu’on était à l’autre bout de la France. Aujourd’hui, on a défilé dans la ville. » Après trois saisons de purgatoire, notamment pour régler une dette qui plombait alors le club, l’objectif de la remontée est rempli. Neuvième en 2008-09 (19v-15d), quatrième en 2010-11 (23v-11d), coach Lambert, arrivé en cours de route en février 2011, a tenu bon malgré une pression d’enfer. Une pression choisie. « En fait, on ne pouvait pas se cacher derrière quoi que ce soit », nous explique l’entraîneur. « On jouait la montée. Volontairement, on a voulu mettre de la pression sur cette équipe pour qu’elle comprenne bien les enjeux de la saison. »

spécialiste de l’ascenceur. Roanne 2001-02 de la Pro B à Pro A. Vichy 2006-07 de la Pro B à la Pro A. Paris Levallois en 2008-09 de la Pro B à la Pro A. Et maintenant Saint Quentin ! « Tout le monde ne peut pas jouer à Saint-Quentin, 3.800 personnes déchaînées à chaque match », prévient Lambert. « On avait besoin d’expérience, de joueur de niveau Pro B. On s’est aussi attaché à l’aspect humain, au-delà du sportif et de leadership, donc il n’y avait pas cinquante joueurs qui correspondaient, il n’y en avait qu’un. Il fallait qu’on mette le prix. Le président m’a dit : banco ! » Aujourd’hui, le prési Alexandre Dudouet ne doit pas regretter. « Dans les moments chauds, il n’a pas eu peur de prendre ses responsabilités, il nous a gagné deux ou trois matches en fin de rencontre, il était là pour ça », rappelle son coach. La saison n’a pas été une sinécure. Après la défaite de 23 points à Saint-Etienne pour la cinquième journée, deuxième revers de la saison, il a fallu recadrer l’ensemble. « Après chaque défaite, il y a eu automatiquement remise en cause, on est toujours reparti de l’avant », rajoute l’entraîneur. C’est également la direction à prendre désormais. Julien Lesieu, Darnell Williams, Alexis Rambur, Jimmal Ball, Kevin Bichard, Keonta Howell et l’entraîneur sont encore sous contrat. On parle d’un budget moyen pour la Pro B. Le SQBB est à nouveau à sa place. n

4e montée pour Jimmal Ball ! S’il y en a bien un qui savait ce qu’implique une montée, c’était Jimmal Ball (1,78 m, 34 ans). Le Français d’origine américaine est devenu le grand

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féminines

BOURGES, CHAMPION DE FRANCE

ET DE 11 !

onne de France dans leur escarcelle. Comme Valérie Garnier (avec Mirande en 1988, 1989 et 1990) qui fête par contre son premier titre en tant que coach. « Venir à Bourges, après Pierre (Vincent), ce n’était pas facile. Mais j’ai un président qui m’a fait confiance et je suis contente d’avoir pu ramener ce titre. » Au moment de la remise du trophée, la coach, à l’écart, a laissé ses filles savourer. «Un entraîneur sans ses joueuses n’est pas grand-chose. Il y avait aussi beaucoup de Entre Lattes-Montpellier et Bourges, deux rencontres auront suffi pour décompression, j’avais besoin de souffler un peu car il déterminer le champion de France 2012. Les Tango s’imposent en finale y a eu beaucoup de tension… » (47-59 à Lattes et 53-45 à Bourges) et conservent leur titre, une 11e En effet, ce trophée est avant tout une énorme couronne pour l’historique club du basket féminin. Le règne absolu. satisfaction pour Bourges, qui n’a pas vécu Par Claire PORCHER sereinement cette saison. « J’ai lu, j’ai entendu des gens qui ont pensé que Bourges, u Prado, dans le duel de la meilleure c’était fini. On a c’est bien dommage », explique Emmeline Ndongue. attaque (BLMA avec 75,4 pts en saison « Plus un match de boxe que de basket », confirmait fait le dos rond et régulière) contre la meilleure défense aussi la MVP Edwige Lawson, au micro de Sport+, aujourd’hui on se Edwige Lawson (CJMBB avec 55,8 pts), c’est cette dernière qui a bloquée en finale à 6,5 points pour 8,5 d’évaluation souvient d’où on vaincu. Encore. Car même si la coach Valérie Garnier (13,6 pts et 16,6 d’évaluation sur la saison régulière). vient », explique expliquait avant cette finale retour (au quotidien Le Valérie Garnier. Un dernier défi avec Berry) qu’une « rencontre ne ressemble jamais à Les Tango ont redressé la barre et n’ont pas perdu la Coupe de France une autre », les scénarios des deux manches ont été une rencontre depuis le 26 novembre 2011 (Coupe sensiblement les mêmes. Avec cette défense comme Le BLMA a été dominé par la raquette berruyère, et championnat). Elles visent à présent le doublé composée d’Endy Miyem (8 pts et 10 rbds), de Mariélément clé. « On avait pour objectif de descendre avec la Coupe de France le 20 mai contre Arras. Et à elle Amant (8 pts et 7 rbds) et d’Emmeline Ndongue, leur compteur points », confirme Valérie Garnier. long terme, le record des demoiselles de Clermont logique MVP de la rencontre avec 15 points (à 70%), Onzième Si le BLMA s’est hissé à la deuxième place du avec leurs 13 titres de championnes de France (entre 12 rebonds et 5 passes. « J’ai trimé pendant quatre titre pour les classement, ce n’est pas par hasard. Et surtout, 1968 et 1981). Un challenge pour le président. « Je mois (après sa rupture du tendon d’Achille) et je suis Berruyères pour les joueuses de Valéry Demory, c’était le soir ne sais pas si on va y arriver mais il y a quelques contente de retrouver un bon niveau de jeu et de faire mais le premier années, quand je voyais le palmarès avec 13 titres ou jamais, après un premier échec à domicile. « On savait que ça allait être compliqué. Montpellier était en sorte que mes coéquipières puissent compter sur avec Valérie de champion de France, je me disais : Ouf, c’est loin moi », explique-t-elle. Dumerc, Ndongue et Miyem un peu passé à côté de son match à l’aller. Elles Garnier comme tout ça. Mais aujourd’hui, il ne nous en manque que avaient, avant ce dernier, déjà trois titres de champi- coach. n’avaient plus rien à perdre en venant ici », confirme deux… » n le président Pierre Fosset. Mais les gazelles n’ont jamais réussi à complètement se lâcher et trouver les solutions pour exécuter leur percutant basket. Car si tous les organismes sont logiquement fatigués en fin de saison, le BLMA a aussi laissé quelques plumes jusqu’en 8e de finale de l’EuroLeague et avec une demi-finale en trois manches contre Challes. Moins de fraîcheur, moins de banc : pris à la gorge, LattesMontpellier s’est accroché mais n’a pas pu aller chercher la belle. Entre frustration et enjeu, la rencontre a été tendue, avec une adresse en berne des deux côtés (33%) et des duels tricolores au sommet entre Dijon/Ndongue et Lawson /Dumerc. Cette dernière a d’ailleurs reçu un mauvais coup de coude montpelliérain à quelques secondes du coup de sifflet final, sans que son nez en sang (deux points de suture) ne l’empêche de soulever le trophée de la victoire. « On s’attendait à de la dureté, peut-être pas à de l’agressivité à ce niveau-là. Le corps arbitral a oublié de nous donner des limites. Ça n’a pas servi le basket féminin et

Pascal Allée/Hot Sports

A

« Plus un match de boxe que de basket »


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entretien

JEAN-CHRISTOPHE JONON (VICHY)

« AUCUNE DES CONDITIONS NÉCESSAIRES POUR SE MAINTENIR » Reléguée en N1 un an après avoir quitté la Pro A, la JA Vichy continue sa descente aux enfers. Son président, Jean-Christophe Jonon, dresse un bilan sans concession de la saison tout en se penchant déjà sur l’avenir. Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

C

omment avez-vous vécu l’annonce de la relégation de Vichy en N1 ?

Vous savez, j’ai eu le temps de m’y préparer. Déjà au mois de décembre, je ne me faisais pas grand doute sur le fait que l’affaire était faite vue la qualité du jeu qu’on proposait, l’engagement des joueurs… Tout était réuni pour qu’on y aille directement. La venue de Laurent Sciarra a été une tentative désespérée mais on sait tous dans le sport que la venue d’un nouvel entraîneur dans une équipe en perdition ne change rien dans 80% des cas. Non pas que Laurent Sciarra soit mis en cause, au contraire, je l’ai choisi parce que je voulais quelqu’un qui pousse le groupe, qui l’amène devant ses responsabilités mais ça n’a pas suffi. Ça fait maintenant quatre mois que j’ai l’occasion à peu près toutes les semaines de ne pas attendre autre chose qu’une défaite de moins de vingt points, en espérant ne pas être ridicule.

Avez-vous tout de même conservé une lueur d’espoir ?

On espère toujours qu’il va se passer quelque chose, qu’on va avoir notre équipe au complet plus de quatre jours dans la semaine et plus de trois semaines de suite. On a eu depuis le début de la saison 614 jours d’arrêts de travail pour les neuf joueurs professionnels, c’est colossal ! On ne peut pas s’entraîner et quand on ne s’entraîne pas les joueurs arrivent en faillite individuelle et collective pour les matches, déjà qu’ils ne sont pas au-dessus de la moyenne à la base… On n’avait aucune des conditions nécessaires pour se maintenir.

N’y a-t-il pas une autre raison à ce fiasco ?

Il y a une autre raison, elle est liée au fait que j’ai voulu défendre les intérêts du club devant le CNOSF pour essayer d’obtenir le maintien du club en Pro A la saison dernière. On a attendu cette décision, ce qui nous a amenés sur le marché des transferts au mois de juin avec une équipe entièrement à reconstruire. Sauf qu’en juin, il ne reste plus de joueurs. On a pris ce qui restait et on a construit une équipe très déséquilibrée. On a pas pu boucler avec un poste 3, on s’est dit qu’on allait compenser avec des Américains un peu plus huppé, des joueurs qui avaient fait des grosses stats en LEB Oro (ndlr : deuxième division espagnole). Le problème, c’est qu’il y en a un qui se casse la cheville au bout de trois heures d’entraînement (Alex Franklin) et l’autre qui se casse l’épaule (Dwayne Curtis) au bout de trois semaines. À partir de là, tout est parti en cagade.

donnez une équipe où les joueurs sont parfois cinq à s’entraîner pendant la semaine à Ivanovic, je ne pense pas qu’il va en faire grand-chose pour autant. Laurent Sciarra est un très bon entraîneur, un garçon qui a une connaissance du basket au-dessus de la moyenne. Il devait se faire les dents au coaching mais le problème ne s’est même pas posé, on n’était plus dans la démarche où c’est le coaching qui allait nous faire gagner ou perdre. C’est tout simplement la difficulté à entraîner qu’avait eue avant lui JeanPhilippe Besson. Sans joueur, un coach ne peut pas entraîner. Sciarra a tout de même changé trois joueurs dans l’effectif, s’est montré très dur dans ses propos envers son équipe alors qu’il n’a pas été le roi de la remise en cause personnelle…

Il a choisi deux joueurs parce que Marvin Jefferson, on ne peut pas dire qu’il l’ait choisi, c’était tout ce qu’il y avait de disponible sur le marché. Pas le roi de la remise en cause ? Je vous laisse la responsabilité de ces propos mais je ne crois pas qu’il était en position de se remettre en cause. Il arrive en tant que jeune coach, il prend une équipe moribonde en main, si au bout de deux matches il dit « c’est ma faute », comment peut-il continuer à coacher ? Il a pris un axe et il s’y est tenu, c’est aussi défendable que de se remettre en cause toutes les cinq minutes. Ça n’a pas marché mais est-ce que ça aurait marché si j’avais pris un autre coach sur le marché ? Peut-être, mais aujourd’hui c’est stérile de se poser la question. Et puis on peut aller plus loin, si on n’était pas redescendu en Pro B, on n’aurait pas à se poser la question, si on avait gardé Borg, on ne se poserait pas la question, si on avait gardé Andrijasevic d’il y a quarante ans… À un moment, il faut arrêter. Moi, j’assume les choix que j’ai faits. Les joueurs de la JAV auront le loisir de réfléchir sur le comportement qu’ils ont eu.

« Les joueurs de la JAV auront le loisir de réfléchir sur le comportement qu’ils ont eu »

Après huit journées, vous avez décidé de nommer Laurent Sciarra à la place de JeanPhilippe Besson en tant qu’entraîneur, alors qu’il n’avait encore jamais coaché un seul match. Rétrospectivement, n’était-ce pas risqué de confier les rênes à un coach rookie ?

A posteriori, on peut toujours tout dire, c’est facile. Moi je gagne l’Euroleague tous les ans dans le basket fiction. Ce sont des arguments que je ne veux même pas recevoir. Le problème n’est pas là. Vous


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Hervé Bellenger/IS

entretien

Quid du nouveau coach de la saison prochaine ? On sait que ça ne sera pas Laurent Sciarra.

On a eu une discussion sur son avenir à la JAV en essayant d’en analyser les tenants et aboutissants, il en est ressorti que sa méconnaissance de la N1, qui est une division très spécifique, pesait quand même lourd dans la réussite du projet. Il a préféré très honnêtement dire que c’était une affaire de spécialiste pour laisser au club le maximum de chances de mener à bien le projet de remontée dans les deux ans qu’on a établi. On travaille donc sur une short list de cinq noms et on cherche quelqu’un qui connaisse la N1 parce que je crois fortement à la spécificité des divisions. On a vu en descendant de Pro A que la Pro B n’était plus celle qu’on avait quittée il y a cinq ans. C’est important d’avoir dans le staff quelqu’un qui soit capable d’analyser toutes ces données. Le nom de Fabien Romeyer a circulé.

Fabien Romeyer est un très bon coach qui a le profil mais il ne faut pas non plus dire tout et n’importe quoi pour avoir une avant-première. Mais c’est un profil intéressant. De toute façon, je pense qu’on attendra la fin du championnat parce qu’on n’est pas le seul club à chercher un coach et certains ont potentiellement des vues sur d’autres clubs, sont contactés ou attendent. La descente a dû engendrer des pertes financières. De quel montant ?

Ça va nous coûter entre 100.000 et 150.000

« Si quelqu’un dit : “Jonon, t’es un con, je vais faire mieux que toi, laisse-moi ta place”, et bien je la lui laisse volontiers » euros par rapport à ce qui a été budgété en début d’exercice. On a été particulièrement réactif par rapport à des démissions de sponsors et des désengagements de collectivités territoriales, on l’a très bien géré. Par contre je n’aurais jamais envisagé que le public deviendrait aussi indifférent au sort de son équipe et qu’on perdrait 7.000 euros par match en recette billetterie. 7.000 euros sur 17 matches, ça fait à peu près 120.000 euros, c’est ce qui nous manquera à la fin de la saison. Avez-vous déjà des garanties financières pour l’an prochain ?

On y travaille. Ce n’est pas vraiment encourageant mais pas décourageant non plus. Les partenaires privés sont les plus sévères, parce qu’ils fonctionnent beaucoup à l’affectif et n’apprécient pas que les valeurs de Vichy n’aient pas été vues cette saison, la pugnacité, la combativité, l’honneur du maillot. Ceci étant, la fibre est toujours accrochée au cœur, à nous de les convaincre. Je pense tout de même qu’on va repartir avec une voilure clairement revue à la baisse, on ne sera pas les leaders de la poule, on sera dans le ventre mou. Il faut réussir à trouver l’équilibre entre la réduction de nos déficits et le maintien d’une ambition correcte, c’est-à-dire les playoffs et la remontée d’ici deux ans.

Et concernant l’effectif ?

J’ai deux joueurs sous contrat, Mathieu Guichard et Antoine Eïto, mais sous contrat LNB, pas sous contrat fédéral. Je suppose qu’ils ont des ambitions plus élevées que de jouer en N1, surtout pour deux jeunes JFL de 24 ans qui ont fait au demeurant une saison correcte dans un marasme collectif absolu. Il y a un peu plus d’an an, dans ces mêmes colonnes, à l’époque où Vichy commençait à sentir le roussi en Pro A, vous aviez dit que vous ne survivriez pas à une nouvelle descente en Pro B. Finalement vous êtes toujours en place. Qu’en est-il aujourd’hui ?

J’ai survécu parce que même s’il y a énormément de détracteurs du président quand l’équipe perd, même s’il y a énormément de spécialistes du basket fiction comme vous tout à l’heure, le président, lui, doit juger en anticipation. Moi, j’ai toujours dit que j’étais un intérimaire. Donc si aujourd’hui, quelqu’un lève le doigt au fond de la salle et dit : “Jonon, t’es un con, je vais faire mieux que toi, laisse-moi ta place”, et bien je la lui laisse volontiers. Mais je n’ai vu personne lever le doigt l’an dernier et cette année, j’entends beaucoup de gens parler, je lis beaucoup de choses non signées mais je ne vois personne lever le doigt. n


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ANALYSE

OKLAHOMA CITY 4 – DALLAS 0

LES DERNIÈRES HEURES D’UN CHAMPION Un an après son sacre, Dallas chute dès le premier tour des playoffs. Un sweep si difficile à accepter, validé après une ultime bataille samedi dernier. Une défaite que l’on a vécue de l’intérieur et que l’on vous narre. Récit de la dernière journée.

Ronald Martinez/Getty Images

Par Rémi REVERCHON, à Dallas

A

u mois de mai à Dallas, les gens du coin vous disent qu’il fait bon. Alors quand l’écran de la voiture affiche 92 degrés Fahrenheit (environ 33 de nos degrés Celsius) à 9h15 du matin, on se dit qu’on a bien fait de prendre un short. Ici, de toutes façons, personne ne marche. Voiture et climatisation sont indispensables, peu importe votre trajet. À l’entrée du superbe American Airlines Center, en plein downtown, le gardien nous offre la vanne de circonstance : « Ce soir ça sera encore plus chaud ! » Oui monsieur, on sait, les Mavs jouent leur survie contre Oklahoma City. En attendant, c’est l’heure du shooting matinal. Le dernier, peut-être. Quand les portes de la salle d’entraînement sont ouvertes à la presse, la séance collective est finie. La plupart des « gros », Dirk Nowitzki en tête, file vite vers les vestiaires. Sur le parquet, une poignée de joueurs continue d’enchaîner les shoots. Parmi eux, le Jet, Jason

Terry, l’un des chouchous des médias. Sur un autre panier, coach Carlisle fait bosser Rodrigue Beaubois et Kelenna Azubuike. Un exercice de shoot en sortie d’écran assez classique. Bizarrement, l’ambiance est plutôt relax. Deux jours plus tôt, les Mavs se sont pourtant fait gifler (95-79) dans leur salle, et sont menés 3-0. Mais ce matin, la pression n’est pas flagrante. L’expérience sans doute, pour un groupe dont huit joueurs ont plus de 30 ans. Devant les caméras, Jason Terry tente même des blagues : « J’ai fait le tour de la salle, et j’ai cassé tous les balais. Juste une petite superstition, pour être sûr qu’il n’y ait pas de sweep ce soir. » Sweep, c’est « balayer » en Français. Mouais. Deuxième chance : « Tout est prêt pour le match : mes sneakers noires, mon costume noir pour arriver à la salle, mes lunettes noires. Ce soir, il y a des funérailles. Mais pas les nôtres. » Des punchlines

« Je veux qu’on signe Kobe, Dwyane Wade et LeBron James. Mais je suis pas convaincu que ça arrive. »

Dirk Nowitzki

qui font sourire les journalistes présents. Le temps de ces quelques mots et Rodrigue Beaubois tente lui aussi de filer. Intelligent dans ses réponses, intéressant, le meneur français a pourtant du mal à se faire à l’exercice médiatique. Surtout maintenant qu’il a complètement disparu de la rotation (12 minutes de jeu en tout sur ces playoffs). « Je ne sais pas ce qu’il en est de ma situation. Ça a toujours été comme ça... Il faut juste que je me tienne prêt » Une commu-


SPécial PLAYoffs NBA nication étrange avec son coach Rick Carlisle, à la réputation « anti-jeune » de plus en plus affirmée.

Cuban, quelle voix ! Deux heures avant le match, l’ambiance est transformée. Le vestiaire des Mavs, où les joueurs répondent d’habitude une dernière fois à la presse, est vide. Seuls joueurs présents : Delonte West, son casque Beats crachant du Rick Ross sur les oreilles, et Brendan Haywood. Pression oblige, les joueurs se réfugient dans une pièce fermée. Le spectacle a lieu dans la salle de muscu adjacente. Sur son « stairmaster » – un tapis roulant –, couvert de transpiration, le proprio de Dallas répond aux critiques des journalistes sur son équipe. C’est le début du show Mark Cuban. « Cette saison, avec le nouveau CBA (Collective Bargaining Agreement, accords financiers entre propriétaires et joueurs, ndlr), j’ai constitué la meilleure équipe possible. Vous n’êtes pas d’accord ? Est-ce qu’au moins vous avez lu le CBA ? Non ? Alors vous savez même pas de quoi vous parlez. » Ambiance. Si le public de Dallas n’est pas du niveau de celui d’Oklahoma City, l’American Airlines Center se décide à faire du bruit pour ce match 4. Beaucoup de bruit. Son équipe est menée 3-0. La stat est bien connue : jamais, dans l’histoire de la NBA, une équipe menée 0-3 n’a réussi à remporter sa série. Comme une passation de pouvoir, c’est en plus le jeune Thunder battu par Dallas en finale de conférence l’an passé qui est sur le point d’éliminer les vieux Mavs. Pour l’occasion, Rick Carlisle casse la tradition : Jason Terry, qui joue peut-être son dernier match à Dallas, débute la partie. « À ce moment de la saison, je me suis dit qu’il fallait simplement avoir les meilleurs joueurs sur le parquet », se justifie le coach. L’urgence prime. Pendant tout le match, la salle hurle, alterne entre bonheur et rage. À l’image de Mark Cuban. Assis directement à côté du banc, le proprio hurle aux oreilles des arbitres sur chaque possession se déroulant de son côté. Chaque possession, sans exagération. Les joueurs eux, offrent un basket plaisant. Limitant les dégats en première mi-temps, le déclic arrive dans le troisième quart. En douze minutes, Dallas passe un flagrant 34-21 à une équipe du Thunder soudainement perdue. À l’origine ? Dirk Nowitzki évidemment. Laissé constamment en isolation, l’Allemand enfile 10 points en cinq minutes. Westbrook bien tenu (12 points au final), Durant limité, on a retrouvé le temps d’un quart-temps le champion NBA. À neuf minutes de la fin du match, sur un shoot longue distance de Jason Terry, Dallas mène 86-73. L’espoir va bientôt s’envoler.

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James Harden termine à 29 points, 5 rebonds et 5 Comment arranger ça ? « Je veux qu’on signe Kobe, passes et donne à lui seul un sérieux coup de vieux Dwyane Wade et LeBron James », annonce tranquilà cette équipe de Dallas. La classe du barbu gaucher lement Nowitzki après le match. « Mais je suis pas fait la différence, Dallas s’incline au final 103-97. convaincu que ça arrive. » Mark Cuban se tait. Les yeux de Ian Mahinmi sont Pour la première fois depuis l’arrivée de Mark Cuban rouges. Le sweep est validé. en janvier 2000, la franchise dispose de marge sous Une gifle pour sortir des playoffs qui laisse cette le salary cap. Le but de Dallas cet été : signer Deron équipe de Dallas entourée de points d’interrogation. Williams, originaire du coin. De quoi relancer les Mavs. Cet été, sept joueurs de l’effectif seront « agents Pour les Frenchies, Rodrigue Beaubois a encore un an libres » (Jason Terry, de contrat et devrait rester. Jason Kidd, Vince Carter, Ian Mahinmi est libre et Brian Cardinal, Delonte sort d’une belle saison : les West, Ian Mahinmi et Yi soucis seront donc limités. Jianlian). Dépassés par Mais pour l’heure, Dallas le rythme du Thunder, les fait le deuil de sa saison. Le Mavs n’ont pu réellechampion 2011 est battu. ment compter que sur un La NBA aura un nouveau homme : Dirk Nowitzki. champion en 2012. n Jason Terry

« Mes sneakers noires, mon costume noir, mes lunettes noires. Ce soir, il y a des funérailles »

Neuf minutes. Un claquement de doigts, durée pourtant suffisante à un seul homme pour enterrer le champion NBA. Pas de Kevin Durant, ni de Russell Westbrook. Le tueur des Mavericks se nomme James Harden. Sixième homme starifié, joueur à la classe très « eighties », Harden va faire valoir ses qualités en un-contre-un à répétition. « On a essayé cinq, six types de défense sur lui. Mais il n’y avait rien à faire », reconnaît, impuissant, Rick Carlisle.

Ronald Martinez/Getty Images

Et maintenant, Deron Williams ?


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ANALYSE

BOSTON – ATLANTA

MISSION MIKE D

imanche soir, après quatre matches, Mickaël Piétrus n’avait toujours pas pris un tir à deux points. L’arrière-ailier français n’avait d’ailleurs tenté sa chance qu’à dix reprises. Deux réussites. Toutes dans le même match, le troisième de la série, remporté de peu, en prolongation (90-84) ; un moment clé qui a donné aux C’s les commandes (2-1 alors). Et pourtant, il joue. À tous les matches. Et beaucoup. Le Guadeloupéen passe en moyenne 19 minutes sur le parquet. Un peu par défaut, oui parfois, car le banc bostonien n’invite pas au rêve, et parce que Ray Allen a manqué les deux premiers matches sur blessure ; mais aussi justement parce qu’il est dans le ton de ce banc (Daniels, Stiemsma, Dooling, Pavlovic). La défense. Le « role playing ». Le dévouement. « À l’évidence, je ne vais pas être investi en attaque », explique Mike au Boston Globe. « J’essaye juste de donner un coup de boost à mon équipe, de lui donner une chance de gagner, sur le plan défensif. J’essaye d’amener un plus. C’est pour ça que j’aime jouer pour cette équipe : aller au rebond, faire n’importe quoi pour aider. J’adore jouer avec ces mecs, c’est une bénédiction de les côtoyer tous les jours. »

Mike ne rançonne pas non plus dans les autres secteurs statistiques. Sept rebonds en quatre matches, une interception ici et là. Et des fautes, trois et demies par match. Le Français a ce luxe de ne pas avoir à s’économiser. En vérité, il est là pour économiser les autres. Son job ? Relayer Paul Pierce et le décharger de la garde de Joe Johnson. L’ailier des Hawks n’est pas ridicule (17,8 points, 4,3 rebonds et 3,8 passes) mais le go-to-guy d’Atlanta morfle face à la défense des C’s et, donc, celle de Piétrus : 25/68 aux tirs (36,8%), 6/25 à trois-points, 2,5 balles perdues. La série se trouve là, dans le dossier Johnson. « Il n’y a pas beaucoup de meilleurs joueurs de un-contre-un dans cette ligue et Mike doit se le coltiner les yeux dans les yeux », analyse Doc Rivers. « Et le fait qu’il fasse un bon boulot nous permet de ne pas avoir à donner de l’aide ou faire des rotations défensives. (…) C’est pour cela que l’on a fait venir Mike. Quand il marque un panier, c’est juste du bonus. C’est un formidable défenseur sur l’homme, il est capable de vous sortir de votre jeu. » Mardi soir, Joe Johnson a-t-il trouvé la clé ? Sinon, Mike est prêt pour ce soir. Pour boucler la série. Et passer à la suite : Philadelphie, sans doute. Andre Iguodala. n

Fabien FRICONNET

Drew Hallowell/Getty Images

Et maintenant, Iguodala ?

CHICAGO – PHILADELPHIA

SPENCER HAWES, L’INDISPENSABLE En nette régression après un début de saison en mode majeur, le pivot (2,16 m, 23 ans) a retrouvé sa superbe au meilleur moment pour pousser les Bulls dans leurs derniers retranchements.

P

eu importe finalement les performances de Jrue Holiday, Andre Iguodala ou Lou Williams dans ces playoffs, le destin des Sixers semble plus que jamais dépendant des productions de Spencer Hawes. Grand artisan du départ convaincant de Philadelphia en début de saison (20-10), le big man avait un peu disparu de la circulation après une longue absence (29 matches manqués), engoncé dans un nouveau rôle de back-up à son retour de blessure. « J’ai beaucoup de fierté donc cela était très frustrant », avoue aujourd’hui l’ex-King.

Brian Babineau/NBAE via Getty Images

43 points en deux matches

En défense sur Joe Johnson.

Sans son pivot à son meilleur niveau, les Sixers avaient péniblement bouclé la saison régulière, à deux doigts d’abandonner le huitième spot à l’Est. Sans un centre efficace contre les Bulls, ils cédaient facilement au match 1. Il aura donc fallu un vrai coup de coaching de la part de Doug Collins pour changer complètement la donne dans la série. « Après le match 1, j’ai pensé que je

pouvais le relancer en le réinstallant dans le cinq de départ. Parfois, vous devez connaître comment marchent les joueurs psychologiquement. » Assuré de la confiance de son entraîneur, Hawes s’est lâché sans cogiter dans la raquette de Chicago. L’ancien de Sacramento, qui n’avait jamais marqué plus de 19 points en deux saisons dans la ville de l’amour fraternel, s’est ainsi fendu de deux rencontres consécutives à plus de 20 points (21 points et 9 rebonds puis 22 points et 8 rebonds) pour pousser la meilleure équipe de la saison régulière au bord du précipice. « Il méritait de retrouver le cinq », assure Elton Brand. « Je suis fier de lui. » Face à cet adversaire direct aux gestes offensifs lents mais trompeurs, ni Joakim Noah ni Omer Asik n’ont trouvé le moyen de stopper une rentabilité retrouvée (16/26 cumulées dans les matches 3 et 4). « Quand il est dans le bon rythme, il est simplement… bon », souriait coach Collins après la troisième victoire de ses hommes. Et Philadelphia n’a jamais été aussi saignant. n Jérémy BARBIER


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SPécial PLAYoffs NBA L.A. LAKERS – DENVER

JORDAN HILL, LA SURPRISE DE L.A. Scotché au bout du banc à son arrivée en Californie, Jordan Hill (2,08 m, 24 ans) est devenu la rotation la plus rentable des Lakers en playoffs.

Deuxième rebondeur des Lakers En double-double dès le Game 1 (10 points et 10 rebonds), le deuxième rebondeur des Lakers en playoffs (9,3 prises en 20 minutes) a de nouveau été le remplaçant le plus prolixe dans le troisième succès des siens (12 points et 11 rebonds en 24 minutes). « L’énergie qu’il apporte a été déterminante pour nous », analysait Mike Brown au sortir du match 4. « Pour moi, c’est ce qui a fait la plus grande différence dans cette rencontre. »

MIAMI – NEW YORK

41 points pour Melo au Game 4.

ÇA, C’EST FAIT ! I

Noah Graham/NBAE via Getty Images

l était arrivé avant tout pour faire le nombre dans le roster, impliqué dans le trade en triangulaire qui installa Ramon Sessions en lieu et place de Derek Fisher à la mène des Lakers. Débarqué dans la Cité des Anges le 15 mars dernier, l’exRocket a longtemps rongé son frein en survêtement, à l’écart du plan de bataille dessiné par Mike Brown en fin de saison régulière. Finalement obligé d’ouvrir son banc à l’attaque de la postseason, l’extechnicien des Cavs y a trouvé un intérieur certes laborieux mais ô combien utile pour toutes les basses besognes. « Au début, j’étais vraiment frustré », remémore le big man, crédité de 16 DNP lors de ses 23 premières sorties sous le maillot violine et or (83 minutes compilées sur la période). « J’arrivais de Houston où j’avais du temps de jeu et ici, je ne jouais pas du tout. Ils avaient déjà une alchimie et j’ai simplement continué à travailler jusqu’à ce le coach fasse appel à moi. »

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

I

Peu gourmand en attaque où une technique un peu brute le bordure souvent à un rôle de ramasse-miettes (7,0 points à 46%), le power forward renforce, au relai du duo Bynum/Gasol, la puissance défensive d’une raquette aujourd’hui considérée comme la meilleure de ces phases finales. « Je pense qu’il a un peu surpris tout le monde », évoque Kobe Bryant, satisfait des productions de ce nouveau lieutenant. « Il n’a pas eu besoin de s’ajuster ou de changer quelque chose dans son jeu. Il est simplement une pièce qui s’intègre naturellement à ce que nous essayons de faire. » Une pièce déjà essentielle. n Jérémy BARBIER

l s’en est fallu des choses pour que les Knicks arrachent leur première victoire en playoffs (89-87) depuis… Pfiou… Depuis le 29 avril 2001. C’était contre Toronto, au premier tour (New York n’avait d’ailleurs pas passé le cut). Ainsi donc, pour en finir avec treize défaites de rang en postseason – c’est un record NBA – les Knicks ont eu besoin de toute l’aide disponible. Et ils sont partis de loin. Ils ont joué avec un « intérieur star », Amar’e Stoudemire, à la main couturée, conséquence d’un stupide coup de poing dans la vitre qui protégeait un extincteur dans la salle de Miami – qui a payé ? – ; ils ont perdu en cours de route Baron Davis, victime en fin de troisième quart-temps d’une effroyable entorse au genou – fin de saison, fin de carrière ? –, eux qui déjà avaient perdu Iman Shumpert plus tôt ; ils ont compté onze points de retard en deuxième mi-temps ; et ils ont failli se faire cueillir par le duo Wade-James.

Et BronBron alors ?

Il s’en est fallu des choses. Un match monstrueux de Carmelo Anthony – un de plus, n’en déplaise à ses détracteurs : 26,0 points, 8,3 rebonds et 2,5 passes en playoffs –, c’est-à-dire 41 points à 15/29 (6 rebonds et 4 passes), dont 23 en deuxième mi-temps, 12 dans le dernier. Il a fallu un gros troispoints du Melo en question à 54 secondes pour repasser à +3. Il a fallu un trois-points, déjà, des restes de Mike Bibby pour prendre les commandes, 30 secondes plus tôt. Il a fallu que Stoudemire, au-delà du « come-back » à la Willis Reed, soit bon, très bon (20 points et 10 rebonds). Et puis il a fallu que le Heat gère bizarrement sa dernière action. Un troispoints compliqué, et raté, de Dwyane Wade, alors que la gonfle, aussi étrange que cela puisse paraître, aurait dû atterrir entre les mains de LeBron James. Car LBJ, spécialiste des craquages de dernier quart-temps, était en rédemption : 17 points pour finir le match 3, et encore un gros dernier quarter dimanche avec 8 points dans les quatre dernière minutes pour donner une chance à son équipe. Alors, ce vendredi soir, avec le retour présumé de Jeremy Lin, les Knicks peuvent-ils rêver, en Floride ? On ne parierait pas dessus. n

Fabien FRICONNET


24

échos NBA

COACH DE L’ANNÉE Un classique Pop

• De très peu. C’est avec une petite marge que le pivot des Knicks, Tyson Chandler, a battu l’intérieur du Thunder, l’Hispano-congolais Serge Ibaka, pour le titre de défenseur de l’année, son premier, mettant fin à la domination de Dwight Howard, couronné les trois saisons précédentes. Le centre des Mavericks champions NBA 2011 a reçu 45 premières places (311 points), contre 41 à Ibaka (294 points). Suivent, dans l’ordre : Howard, LeBron James et Kevin Garnett. Concrètement, en plus de ses 9,9 rebonds et 1,4 contre, Chandler a insufflé un esprit défensif aux Knicks, 27e dans ce domaine en 2010-11 et 11e cette saison. « Je pense qu’une des raisons pour lesquelles j’ai eu ce titre est que j’ai la capacité de changer la culture d’une équipe », a-t-il commenté. « Pour moi, ce trophée est un truc d’équipe. Je l’accepte comme récompense individuelle mais c’est assurément quelque chose de collectif. Je ne me suis jamais fixé d’objectifs individuels de la sorte, hormis celuilà, car en défendant, vous changez les choses, vous aidez à gagner des matches. Quand le coach m’a dit que j’avais été élu, j’en suis resté sans voix. » Le numéro 2 de la Draft 2001 (si, si) est le premier joueur des Knicks à recevoir ce trophée.

F.F.

F.F.

D. Clarke Evans, Nathaniel S. Butler, Fernando Medina/NBAE via Getty Images

DÉFENSEUR DE L’ANNÉE La fête de Chandler

MOST IMPROVED PLAYER Life of Ryan • Passé d’un peu moins de 11 points par match à 16,1 points et 7,7 rebonds, avec une place de titulaire à Orlando, l’ailier-fort Ryan Anderson (23 ans), qui a fini premier aux trois-points tentés (422) et réussis (166), a été élu « Joueur ayant le plus progressé », avec 260 points (33 première places sur 121 possibles) devant Ersan Ilyasova (Milwaukee, 159 points) et Nikola Pekovic (Minnesota, 104 points). Il est le cinquième joueur du Magic à recevoir cette distinction (qui n’existe que depuis 1986) après Hedo Turkoglu (2008), Tracy McGrady (2001), Darrell Armstrong (1999) et Scott Skiles (1991). F.F. Imprimerie Challésienne

• « Quand vous avez la chance de pouvoir drafter David Robinson et de poursuivre avec Tim Duncan, c’est vingt ans de succès quasi assuré, à moins que vous déconniez. » On peut penser ce qu’on veut de Gregg Popovich, de son caractère, disons, particulier, mais il n’est pas du genre à tirer la couverture à lui. Et lorsqu’il a été désigné coach de l’année pour la seconde fois de sa carrière, il n’a pas dérogé à sa ligne de conduite. Un trophée amplement mérité après qu’il a mené les Spurs, pourtant partis sur un petit rythme (12-9) au meilleur bilan à l’Ouest (50-16), à égalité avec Chicago à l’Est. Popovich a reçu 77 premières voix, Tom Thibodeau (Chicago), tenant du titre, se contentant de 27. Frank Vogel (Indiana, 7 voix), Lionel Hollins (Memphis, 6), Doc Rivers (Boston, 1) et George Karl (Denver, 1) ont également été mentionnés. « Je suis content pour lui », a commenté Thibodeau. « Ils ont fait une super saison. Ce que j’admire avec lui c’est que je l’ai rencontré il y a vingt ans et il n’a pas changé depuis. Tous les succès, tous les titres de champion, cela ne l’a pas changé. » Avec les Spurs, qu’il dirige depuis 1996 et qu’il entend amener vers un cinquième titre, il affiche un bilan de 847 victoires pour 399 défaites. À noter qu’à seulement cinq reprises, dans l’Histoire de la NBA, un « coach of the year » a été champion la même année : Red Auerbach, John Kundla, Pat Riley, Phil Jackson et… Gregg Popovich, en 2003.

TEAM USA

• La semaine dernière, nous expliquions que Jerry Colangelo n’envisageait pas d’ajouter des joueurs au roster du Team USA. C’était vrai. Mais c’était avant la blessure de Derrick Rose, elle-même consécutive aux forfaits de LaMarcus Aldridge, Dwight Howard et Chauncey Billups (même si, bon…), et à l’état physique précaire de Kevin Love. Le président d’USA Basketball a ainsi expliqué qu’un ou deux joueurs allaient renforcer l’équipe. Il s’agit de James Harden, le pointeur minute d’Oklahoma City, et d’Anthony Davis, MOP du dernier Final Four NCAA avec Kentucky, plutôt attendu comme sparring partner à l’origine. On évoque aussi les noms de Josh Smith, Rajon Rondo et Andrew Bynum. Sauf que Rondo a toujours manifesté son désintérêt pour le Team USA et que Bynum se rend cet été en Allemagne pour y subir un traitement médical. F.F.

Création :

DEUX DE PLUS

Du 15 au 20 juillet et du 22 au 27 juillet inclus

Stages pour les 8/17 ans


Spécial

25

échos EUROPE

CLASICO

NAVARRO, NAVARRO, NAVARRO !

ACB photos

L

e Real Madrid a été meilleur que le Barça lors de l’avant-dernière journée de la Liga Endesa. Comme lors du match aller, remporté de quatre points. Comme lors de la finale de la Copa del Rey, une balade de santé pour les Castillans. Mais le Barça a Juan Carlos Navarro. Le petit démon – qui se laisse apparemment pousser les cheveux – a retourné le match retour comme une crêpe et validé, pour de bon, la première place de son équipe, le Real terminant deuxième et Vitoria troisième. Les Madrilènes ont fait la course en tête pendant 34 minutes dans ce « clasico » au Palau Blaugrana. Dès le premier quart-temps, l’équipe de Pablo Laso a planté le décors (28-17), avec sa « ligne avant » : les 28 points du Real ont été marqués par Ante Tomic (13), Carlos Suarez (8) et Novica Velickovic (7). L’écart est même

monté à +13. Dans le dernier quart-temps, malgré Chuck Eidson (19 points), les Blancos menaient encore 76-68 avant le coup de feu de Juanca. Dans le droit fil d’un match exceptionnel, magnifié par une adresse irréelle à troispoints (19/41 cumulés), Navarro a enchaîné les actions de classe (12 points dans le quart-temps,

TÉLÉVISION

700.000 DEVANT LE POSTE

Le « clasico » de jeudi dernier a attiré 726.400 spectateurs de moyenne. Retransmis sur Teledeporte, chaîne publique du numérique terrestre dédiée au sport, le clash entre les deux mastodontes a fait huit fois mieux que l’audience moyenne de la chaîne ! Un pic à 1,5 million a même été atteint. Rapporté à la population française, c’est comme si Chalon-Gravelines intéressait un million de téléspectateurs.

F.F.

23 au total, avec 4 passes, en 28 minutes) dont une passe magnifique pour un alley-oop de Fran Vazquez et deux lancers-francs pour passer de 82-83 à 86-83, score final. n F.F.

LE CHIFFRE

500

• Le « clasico » n’a pas bien tourné pour le Real mais l’un de ses joueurs historiques, Felipe Reyes, n’en a pas moins célébré son 500e match en ACB. Parmi les joueurs en activité, l’intérieur de l’équipe d’Espagne n’est dépassé que par Carlos Jimenez (629) et Juan Carlos Navarro (507). Ses statistiques lors de ses 499 premiers matches ? 11,3 points et 6,6 rebonds. Chapeau.

LE CINQ IDÉAL

DEUX « NATIONAUX » ACB photos

• La saison régulière bouclée, la Liga Endesa a livré le « quinteto ideal », c’est-à-dire le meilleur cinq de la saison, décidé par un scrutin qui mixait les votes des fans, des joueurs, des entraîneurs et des médias. Les heureux élus sont Sergio Llull (Real, 90 points) au poste de meneur, Sergi Vidal (SaintSébastien, 90 points) et Andy Panko (Saint-Sébastien, 100 points) dans les ailes, et Mirza Teletovic (Vitoria, 100 points) et Erazem Lorbek (Barcelone, 35 points) dans la raquette. Pas de Navarro ! Pour le MVP Andy Panko a devancé de peu Sergio Llull (63 points à 55). Il succède au palmarès à Fernando San Emeterio. Si l’on se fie aux résultats des votes, le deuxième cinq serait composé de Marcelinho Huertas (Barcelone), Jaycee Carroll (Real), Juan Carlos Navarro (Barcelone), Boniface Ndong (Barcelone) et Justin Doellman (Manresa). F.F.


26 FINAL FOUR ENTRE PATRONS

LE COMBAT DES CHEFS Le show à la Sinan Erdem Arena Istanbul s’annonce épique. MoscouPanathinaikos suivi de Barcelone-Olympiakos. La finale pronostiquée avant le début de saison opposant le CSKA aux Catalans se déroulera peutêtre… mais il faudra passer avant sur le corps des Grecs. Par Yann CASSEVILLE

C

Mikhail Serbin, Rodolfo Molina, Elio Castoria/EB via Getty Images

’est le combat des chefs. Dans ce Final Four entre habitués, le spectacle sur le terrain devrait être aussi intense que tactique sera la partie d’échecs livrée par les techniciens. En costume, point de novice. L’Euroleague, les quatre entraîneurs l’ont déjà conquise : Dusan Ivkovic (Olympiakos) en 1997, déjà avec les Reds, Jonas Kazlauskas (CSKA) en 1999 avec Kaunas, Xavi Pascual (Barcelone) en 2010 avec les Blaugranas, et bien sûr le master chess, Zeljko Obradovic (voir les chiffres page 28). À Istanbul, nul David pour terrasser Goliath, aucune histoire de Petit Poucet

à raconter mais plutôt un peplum avec quatre machines de guerre. « Ce sont les quatre meilleures équipes en Europe actuellement », atteste Obradovic. « C’est le Final Four que tout le monde veut. »

CSKA :

l’armée rouge invincible ? « It’s good to be back », chante le groupe Oasis. Cette phrase, Jonas Kazlauskas l’a répétée. « C’est bon d’être de retour. » Présent au Final Four entre 2003 et 2010, Moscou subissait la saison passée

Kirilenko (CSKA), Diamantidis (Pana), Navarro (Barça) et Spanoulis (Olympiakos) : un casting de choix pour ce Final Four, véritable blockbuster du basket européen.

un incroyable affront avec cette élimination dès le premier tour. Aujourd’hui le CSKA a remis les choses au point. Renforcée à l’intersaison par Milos Teodosic, Andreï Kirilenko ou encore Nenad Krstic, l’armée rouge a impressionné dès ses premières sorties, multipliant les conquêtes victorieuses sur le continent. Invincible en première phase (10-0), facile au Top 16 (5-1, un revers à Galatasaray), serein en quart (3-1 contre Bilbao), le char d’assaut moscovite avança sans ralentir malgré les blessures. Dans un effectif aussi long qu’un roster NBA, où le MVP étranger en titre de Pro A, Samuel Mejia, tient le rôle du 14e homme, le danger vient de partout ; de l’arrière avec le génial Teodosic et la perle Alexey Shved, de l’intérieur, propriété de Krstic. Avec les deux piliers de la sélection russe, Kirilenko et Khryapa, le 5 majeur est sans équivalent sur le continent. Solide en défense (71,9 points encaissés, 4e) le CSKA alterne entre rafales d’AK, missiles longue distance et dunks dans la peinture en attaque : 85,5 points (2e derrière le Real), à 57,6%


Spécial

27

FI NAL FOUR à deux-points (1er) et 39,2% à trois-points (2e), avec 19,5 passes (1er). « Le CSKA a probablement l’équipe la plus forte. Je ne pense pas qu’on ait vu quelque chose comme ça sur les dix dernières années, et on ne le reverra sans doute pas pendant un certain temps », estime Kostas Papanikolaou, d’Olympiakos, tombé deux fois contre Moscou. La semaine passée, le CSKA s’est adjugé le titre en VTB League (face à Kazan) et qualifié pour la finale du championnat russe en écartant le Triumph Moscou. La carapace et la confiance intactes. « Nous avons beaucoup progressé, individuellement et collectivement », se réjouit Kazlauskas. « Milos Teodosic est plus en forme qu’il ne l’était au début de saison, Alexey Shved a progressé, même nos vétérans jouent mieux maintenant qu’avant. »

points et 23 rebonds en deux matches) alors qu’à l’inverse le CSKA limita l’impact du maître à jouer d’Athènes, Dimitris Diamantidis. À l’aller le Diamant n’avait pas pris un tir (6 points à 6/6 aux lancers, 4 passes et 1 balle perdue) et les manqua au retour (7 points à 1/6, 6 passes et 4 balles perdues). Panathinaikos, coriace mais pas assez talentueux ? « Il y a des personnes qui ont oublié que le Panathinaikos est le champion d’Europe », lançait Zeljko Obradovic après la victoire des siens à la Nokia Arena de Tel-Aviv lors du match 4 des playoffs, s’offrant une dernière manche, gagnée, à domicile. Une phrase reprise par Dusan Ivkovic au moment d’analyser cette demi-finale : « N’oubliez pas que le Panathinaikos est champion en titre et a un grand coach avec Obradovic. Des joueurs comme Diamantidis et Batiste ne donnent aucun avantage au CSKA. » Avec un bilan de 14 victoires pour 7 défaites en Europe, une qualification au Final Four décrochée avec les tripes, reste que le parcours du champion n’a rien eu du long fleuve tranquille. « Ah, ah ! », rit Obradovic, interviewé par le site de l’Euroleague. « Dans ces vingt années (de coaching), je ne me souviens pas d’un moment où nous n’avons pas souffert ! Tôt ou tard tu dois souffrir, c’est la vie d’un coach. Tu dois souffrir pour gagner quelque chose d’important. » Contre le Maccabi, le Panathinaikos livra une bataille héroïque. Dans les veines des Verts coule du sang glacial. Vainqueur de sa série en demi-finale de la ligue grecque dès le 30 avril, Obradovic a bénéficié de plus de dix jours pour établir son plan. Nul doute que le CSKA songera à la phrase devenue célèbre de Rudy Tomjanovich : « Ne jamais sous-estimer le cœur d’un champion. »

Dans ce Final Four entre habitués, le spectacle sur le terrain devrait être aussi intense que tactique

Panathinaikos :

le cœur plus fort que le talent ? En travers de son chemin, l’armée rouge croisera le Panathinaikos. Adversaires en phase de poule, les Moscovites remportèrent les deux manches. 78-76 après prolongation en Grèce puis 91-75 en Russie. Aucun Vert ne réussit à couper Krstic du ballon (30

Barcelone :

Navarro dépendant ? L’autre demi-finale semble calquée sur le même modèle : un favori annoncé (Barcelone) face à une dangereuse formation grecque (Olympiakos). Plus que le CSKA, les chiffres font de Barcelone la meilleure équipe de la saison en Euroleague. Neuf victoires, une défaite (à Sienne) en poule, un sans faute (six victoires) au Top 16 et un coup de balai en quart (3-0 face à Kazan) : 18 succès pour un revers. Comme le CSKA, les Catalans veulent laver l’affront de 2010-11, où, éliminés à la suite d’une série dantesque face au Panathinaikos, ils n’étaient pas du Final Four se déroulant chez eux. Aujourd’hui Barcelone construit ses victoires en défense, n’accordant en moyenne que 61,5 points à ses opposants, à 45,1% de réussite ; deux chiffres offrant à l’équipe du coach Xavi Pascual le titre officieux de meilleure défense européenne. L’évaluation d’un adversaire de Barcelone ? 54,8 – la moyenne autorisée par le CSKA est de 66,1. Quant à l’attaque, elle repose essentiellement sur les épaules de Juan Carlos Navarro à l’extérieur (13,8 points) et Erazem Lorbek dans la peinture

(13,3 points), deux seuls joueurs à atteindre la barre des dix unités. Marcelinho Huertas à la mène, Chuck Eidson et Pete Mickeal sur les ailes, Boniface Ndong dans la peinture, tous apportent leur écot, mais de façon sinusoïdale. « Contrairement à la saison passée, peut-être qu’il manque au Barça un autre spécialiste (après Navarro) du tir à longue distance », analyse Aito Garcia, ancien joueur, coach du Barça et sélectionneur de la Roja. Barcelone dépendant de Navarro ? Garcia nuance : « Ingles, Eidson et Mickeal sont tous de bons joueurs qui peuvent aussi marquer de loin. S’ils sont dans un bon soir, la qualité de l’équipe monte d’un cran. » La semaine passée en Liga Endesa, Barcelone assura sa première place du championnat grâce à un succès 86-83 contre le Real, avec 19 points à 3/4 à troispoints d’Eidson et 16 points à 2/4 derrière l’arc pour Mickeal. Quant à Navarro, il signa 23 points. Fatigué après l’Euro, puis blessé, le Navarro qui écoeura Madrid apparut aussi saignant que celui qui rayonna en Lituanie. Quand bien même Barcelone serait Navarro-dépendant, « Juanca » a une bonne dose de paniers à fournir.

Olympiakos :

la surprise du chef �? Dans ce casting de blockbuster, Olympiakos tient le rôle du petit supposé. La quatrième roue du merveilleux carosse, de par un effectif moins clinquant et un parcours nettement plus cahotique. En poule, la bande à Dusan Ivkovic a livré le minimum (six victoires, quatre défaites), passa par la petite porte au Top 16 (trois succès et autant de défaites). En revanche en quart, Sienne, disposant de l’avantage du terrain, se laissa piéger. 3-1 pour Olympiakos. Le bilan final des Reds donne 12 victoires pour 8 défaites (3-7 à l’extérieur). Moins fourni que l’an passé, l’effectif apparaît plus soudé. « Nous avions une grande équipe la saison dernière avec Milos Teodosic, Theo Papaloukas. C’était peut-être la meilleure équipe en Europe mais nous avons perdu contre Sienne en playoffs pour une raison : nos meilleurs joueurs n’ont jamais mis leur ego de côté pour servir l’équipe. Cette saison nous jouons ensemble », sourit Ivkovic. Autour de Spanoulis, le Serbe a construit une équipe atypique, avec des soldats, jeunes (Papanikolaou) ou expérimentés (Printezis), et un meilleur rebondeur, Kyle Hines (10,8 points, 4,7 rebonds), mesuré à 1,98 m ! « Il est plus petit que tous les autres pivots d’Europe. Mais si Charles Barkley était capable d’être un grand intérieur en NBA, Kyle peut faire la même chose en Europe », assure son coach. Olympiakos s’est renforcé durant la saison avec Joey Dorsey et Acie Law. « Au début, Olympiakos ressemblait à un one-man show de Spanoulis, maintenant c’est clair que le jeu d’Olympiakos est plaisant à regarder, c’est un basket d’équipe », ajoute Jiri Zidek, vainqueur de l’Euroleague en 1999 avec Kaunas et consultant pour l’Euroleague. Olympiakos, rapidement sorti vainqueur de sa demi-finale dans la ligue grecque dès le 28 avril, a bénéficié de deux semaines de préparation. Moscou et Barcelone sont prévenus : les Grecs ne viennent pas en faire-valoir. n


Spécial

28

FI NAL FOUR

LES EFFECTIFS

Programme Joueur

FC Barcelone Joueur

Taille

Âge

Pos.

Nat.

Marcelinho Huertas

1,90

28

1

BRA

Victor Sada

1,92

28

1

ESP

Josep Perez

1,83

18

1

ESP

Juan Carlos Navarro

1,91

31

2

ESP

Chuck Eidson

2,02

31

2-3

USA

Pete Mickeal

1,97

34

3

USA

Joe Ingles

2,03

24

3

AUS

Xavier Rabaseda

2,01

23

3

ESP

C.J. Wallace

2,06

29

4

USA

Erazem Lorbek

2,08

28

4-5

SLO

Boniface Ndong

2,13

34

5

SEN

Kosta Perovic

2,17

27

5

SRB

Fran Vazquez

2,09

29

5

ESP

Coach : Xavi Pascual (ESP)

Taille

Âge

Pos.

Nat.

Dimitris Diamantidis

1,96

32

1-2-3

GRE

Nick Calathes

1,98

23

1

GRE

Sarunas Jasikevicius

1,93

36

1

LTU

Fotios Zoumpos

1,90

19

1

GRE

David Logan

1,84

29

2

USA

Alexandros Kyritisis

1,92

29

2

GRE

Romain Sato

1,94

31

3

CAF

Stratos Perperoglou

2,03

27

3

FRE

Steven Smith

2,03

29

4

USA

Kostas Tsartsaris

2,09

32

4

GRE

Kostas Kaimakoglou

2,04

29

4

GRE

Pat Calathes

2,08

26

4

GRE

Mike Batiste

2,04

34

5

USA

Ian Vougioukas

2,11

26

5

GRE

Aleks Maric

2,11

27

5

SRB

Coach : Zeljko Obradovic (SRB)

CSKA Moscou Joueur

(à Istanbul, Turquie)

Panathinaikos Athènes

Olympiakos Le Pirée

Taille

Âge

Pos.

Nat.

Joueur

Taille

Âge

Pos.

Nat.

Milos Teodosic

1,95

25

1

SRB

Vassilis Spanoulis

1,93

29

1

GRE

Eugeny Voronov

1,94

25

1

RUS

Acie Law

1,90

27

1

USA

Alexey Shved

1,95

23

1-2

RUS

Martynas Gecevicius

1,93

23

2

LTU

Jamont Gordon

1,94

25

2

USA

Evangelos Mantzaris

1,96

22

2

GRE

Anton Ponkrashov

2,00

25

2-3

RUS

Kostas Sloukas

1,90

22

2

GRE

Viktor Khryapa

2,03

29

3

RUS

Kostas Papanikolaou

2,01

21

3

GRE

Ramunas Siskauskas

1,98

33

3

LTU

Michalis Pelekanos

1,98

30

3

GRE

Samuel Mejia

1,98

29

3

DOM

Vasilopoulos Panagiotis

2,02

28

3

GRE

Nikita Kurbanov

2,02

25

3

RUS

Marko Keselj

2,08

24

3-4

SRB

Andrei Kirilenko

2,06

31

4

RUS

Pero Antic

2,10

29

4

MKD

Andrey Vorontsevich

2,04

24

4

RUS

Georgios Printezis

2,02

27

4

GRE

Nenad Krstic

2,12

28

5

SRB

Richard Dorsey

2,03

28

4-5

USA

Darjus Lavrinovic

2,12

32

5

LTU

Kyle Hines

1,98

25

5

USA

Sasha Kaun

2,13

26

5

RUS

Lazaros Papadopoulos

2,10

31

5

GRE

Dmitry Sokolov

2,14

27

5

RUS

Andreas Glyniadakis

2,15

30

5

GRE

Coach : Jonas Kazlauskas (LTU)

Coach : Dusko Ivkovic (SRB)

Final Four Bologne Barcelone Tel-Aviv Moscou Prague Athènes Madrid Berlin Paris Barcelone

Vendredi 11 mai à 17h00

CSKA

– Panathinaikos

Vendredi 11 mai à 20h00

Olympiakos – FC Barcelone Match pour la 3e place Dimanche 13 mai à 17h00

Finale Dimanche 13 mai à 20h00

LES CHIFFRES 2

• Depuis 1988 que le Final Four a été instauré, seules deux équipes ont remporté la compétition deux années de suite. Split réussit un triplé (1989, 1990, 1991), tandis que le Maccabi Tel-Aviv fut sacré en 2004 et 2005, et perdit la finale 2006 contre Moscou.

8

• Le nombre d’Euroleague remportées par Zeljko Obradovic, recordman en la matière : Partizan ’92, Badalone ’94, Real Madrid ’95, Panathinaikos ’00, 2002, 2007, 2009 et 2011.

9

• Le record de passes en finale établi par Ariel McDonald (Maccabi ’01), égalé par Jannero Pargo (Maccabi) et Dimitris Diamantidis (Panathinaikos) l’an passé. En demi-finale en 1993 avec Trévise, Toni Kukoc avait distribué 10 caviars.

15

• Le record de rebonds dans une finale, codétenu par Stefano Rusconi (Benneton ’93) et Maceo Baston (Maccabi ’06). En demifinale, la marque est montée à 19 prises, par Darryl Dawkins (Milan ’92).

27

• Le record de points en finale. Trois hommes ont atteint ce score : Antoine Rigaudeau (Virtus ’99), Dejan Bodiroga (Panathinaikos ’01), Emmanuel Ginobili (Virtus ’02). En demi-finale, Bob McAdoo (Milan ’98) est monté jusqu’à 39 unités.

1992

palmarès Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Demi-finales

Vainqueur Virtus Bologne Panathinaikos Athènes FC Barcelone Maccabi Tel-Aviv Maccabi Tel-Aviv CSKA Moscou Panathinaikos Athènes CSKA Moscou Panathinaikos Athènes FC Barcelone Panathinaikos Athènes

Finaliste Vitoria Virtus Bologne Benneton Trévise Fortitudo Bologne Vitoria Maccabi Tel-Aviv CSKA Moscou Maccabi Tel-Aviv CSKA Moscou Olympiakos Le Pirée Maccabi Tel-Aviv

Score 3v à 2 89-83 76-65 118-74 90-78 73-69 93-91 91-77 73-71 86-68 78-70

• La dernière édition d’un Final Four à Istanbul. C’est le Partizan Belgrade – qui avait disputé ses matches à domicile à Madrid, la FIBA ayant ordonné aux clubs yougoslaves, en raison de la guerre en Croatie, de jouer en « pays neutre » – qui l’avait emporté 71-70 contre Badalone grâce à un trois-points presque au buzzer de Sasha Djordjevic. Le coach : Zeljko Obradovic, pour sa première saison de technicien.

14.535

• Les 14.535 places de la Sinan Erdem Arena ont été vendues.

Y.C.


Steed Tchicamboud

EN PARTENARIAT AVEC

« Je suis très vicieux » « L’escroc » Steed Tchicamboud – “Steed13” sur Winamax – meneur à l’Élan Chalon, brille autant au poker que sur les terrains à en croire le montant de ses gains. Et visiblement, il n’a pas sa langue dans sa poche à une table de poker. Comme sur les parquets, en somme.

D

epuis quand joues-tu au poker ?

J’ai commencé en 2008, la première année où je suis venu en équipe de France, à l’époque où Michel Gomez était le coach. Thomas Dubiez jouait au poker sur Internet et c’est le premier qui m’a fait commencer. Depuis, j’ai continué à jouer et j’ai gagné des tournois. Plutôt sur Internet ou autour d’une table avec des vrais joueurs ? Je joue beaucoup sur Internet mais je préfère quand même le poker en live. Près de Chalon, on a un casino où je vais souvent et tous les étés, je pars en vacances avec Sacha Giffa (à Fos-sur-Mer, en Pro B). On essaie toujours de partir près d’un casino comme ça on va jouer au poker tous les soirs. Je gagne assez souvent donc ça me fait mon argent pour les vacances (rires). En plus, nos femmes aiment bien les machines à sous donc pendant qu’avec Sacha on joue au poker, elles s’amusent aussi. Sur une machine à 20 centimes, on leur donne 100 euros chacune et elles sont contentes, ça les occupe trois, quatre heures. Qu’est-ce qui te plaît au casino, le fait de pouvoir scruter les adversaires ? Exactement, c’est ça. Quand t’es à une table, tu regardes comment les autres jouent. En plus comme tout le monde le sait, je suis un gros chambreur. Quand je ne connais pas les joueurs, j’ai un peu de mal mais dès que je connais les gars, je chambre, je lance des vannes, je taquine les gens. Ça donne quoi Tchicamboud qui chambre à une table de poker ? Par exemple, j’adore montrer mes cartes une fois que le mec en face s’est couché alors qu’il avait un meilleur jeu, parce que ça fausse tout. Quand le mec se couche avec As/Roi et que tu lui montres ta petite paire de 5, le gars ça l’énerve. Et le coup d’après, il va croire que t’auras pas grand-chose donc il va suivre sauf que là, t’avais des grosses cartes. Et puis j’aime bien crier très fort quand je fais un beau coup, dès fois il me faut même du temps pour me calmer après. Comment définirais-tu ton style de jeu ? Je suis très vicieux, j’aime beaucoup le check/raise (passer puis relancer après une mise) et je suis très agressif. Je n’attaque pas avec tout mais j’aime bien avoir deux petites cartes pareillées qui se suivent. Quand les mecs mettent beaucoup d’argent, en général ça veut dire qu’ils ont une grosse carte. Moi, si j’ai 5 et 6 à la même couleur, j’y vais

direct, c’est là que tu attrapes de l’argent parce que quand les petites cartes tombent au flop, personne ne s’imagine que j’ai pu les toucher. J’aime bien jouer sous le radar, qu’on n’arrive pas à me lire. Tu disais que tu gagnes beaucoup. Quel est ton plus gros gain ? En une soirée, mon record c’est 2.500 euros sur une cave de 150. C’était au Casino, près de Chalon. Du coup, j’ai gardé cet argent, c’est mon capital avec lequel je joue. Vois-tu des similitudes entre le poker et le basket ? Oui, la concentration, la patience, c’est commun aux deux activités. Je suis assez patient comme gars, une fois j’ai fini 11e à un tournoi après avoir joué six heures de suite. C’est mon record mais à la fin, j’avoue, j’en avais un peu marre. Et le fait d’observer l’adversaire, c’est la même chose au basket ? Un peu. Moi par exemple, je regarde beaucoup de vidéos de mes adversaires avant de les jouer et j’arrive à analyser les joueurs, ce qu’ils aiment faire et ce qu’ils n’aiment pas. Par exemple, le meneur du Triumph Moscou qu’on a joué en EuroChallenge (Tywain McKee), je regardais sa vidéo et je me suis dit qu’il était vraiment speed, qu’il avait un dribble super rapide mais j’avais aussi remarqué qu’il ne pouvait pas s’arrêter pour prendre un shoot quand il était parti dans son dribble. J’ai adapté ma défense, sur les uns contre uns, j’ai gardé du recul pour ne pas me faire décaler par son dribble mais je savais qu’il ne pouvait pas shooter derrière un écran. n

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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE Lyon pour reprendre à fond le gainage, les abdos… Là, je pense que je vais souffrir mais c’est ce qu’il faut.

ANTOINE

DIOT

Le retour aux parquets est prévu à quelle date ?

Il n’y a pas vraiment de date précise mais le chirurgien m’a dit que les sportifs qu’il avait opérés pouvaient reprendre la compétition trois mois après. Je me suis fait opérer le 19 mars, donc le 19 juin ça devrait être bon, même si c’est dommage parce que la saison finit avant.

(LE MANS)

S

alut Antoine, ça va ?

Tout va bien, je suis en ce moment au Mans. J’ai retrouvé mes coéquipiers vendredi et je vais bientôt retourner en rééducation. Je la fait à Lyon, c’est aussi là que je me suis fait opérer (d’une hernie discale, ndlr) et le chirurgien connaissait un centre très bien.

Tu as suivi le parcours du Mans pendant ce temps ?

Évidemment. On a connu une période un peu difficile avec la défaite de Dijon mais on se remet sur les bons rails. Il va falloir finir fort pour battre Nanterre et avoir l’avantage du terrain au premier tour. On sait que quoi qu’il arrive, ce sera contre Nancy, reste à savoir où se jouera le dernier match. À nous de finir le taff.

Comment s’est passée

Étant donné que tu es resté beaucoup

l’opération ?

sur Lyon, des gens de l’ASVEL en

L’opération s’est très bien passée. Le chirurgien m’avait mis en confiance et j’ai ensuite passé pratiquement un mois chez mes parents à Bourg, pour se faire chouchouter un petit peu. C’était plus pratique pour moi, je ne pouvais plus porter de chose lourde ni m’asseoir, la position c’était soit debout soit allongé donc je me suis ressourcé aux côtés de la famille. Ça fait du bien de retrouver la famille malgré tout, même si j’aurais préféré être sur le terrain, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu autant ma famille.

ont-ils profité pour venir te voir et

Est-ce que tu as retrouvé ta chambre exactement comme tu l’avais laissée ?

C’est ça. J’ai toujours une chambre de gamin avec toutes mes médailles, mes fanions, tous les souvenirs d’ado, rien n’a changé, j’ai retrouvé les bonnes vieilles habitudes. Est-ce que t’as des vieux posters un peu

te mettre le grappin dessus pour les saisons prochaines ?

Pour l’instant, je suis focalisé sur la rééducation. J’ai un agent qui travaille pour ça, j’ai des opportunités mais pour l’instant je me concentre uniquement sur ma rééducation. Dans un mois, on en saura un peu plus et si tout se passe bien, on pourra envisager les éventualités.

ot Sports Pascal Allée/H

Comment occupes-tu tes

dossier ! » s to o h p s e é r c a « Quelques s changé, Edwin (Jackson) aussi, tout le monde en fait. équipes et on avait des sacrés gueules de gamin ! On a bien changé quand même, je me rends compte que j’ai quelques sacrées photos dossier !

démodés accrochés aux murs ?

Les posters que j’ai dans ma chambre datent de l’équipe de France en jeune. J’en ai de pratiquement toutes les

Et donc, qui a bien fait de vieillir ?

Ah non mais on était tous jolis à l’époque ! Abdou (Mbaye) a beaucoup

Où en es-tu dans ta rééducation ?

J’ai fait deux semaines de rééduc où c’était de la réactivation, de la marche un peu plus rapide, j’ai couru par période de cinq minutes. Là j’ai le droit de m’asseoir, je vais continuer la course et les étirements tant que je suis au Mans et ensuite je repars à

journées, du coup ?

Les journées en centre sont assez chargées, finalement ça me laisse peu de temps, uniquement le soir à partir de cinq heures. Mais j’en profite pour regarder plus de matches, notamment les playoffs NBA. La proximité avec ma famille fait que mon frère vient pratiquement tous les soirs passer du temps avec moi. On s’occupe, on regarde la télé, on lit, on appelle des potes. Tu es allé voter quand même ?

Bien sûr, j’y suis allé pour le premier tour et au deuxième, c’est ma maman qui vote pour moi comme je ne suis pas à Bourg, on a fait une procuration. C’est le devoir citoyen quand même. n


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Hôtel République 2012 - © Shutterstock - Retouches : Pixteur.

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