BasketNews 606

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l’hebdo du basketball

JEUDI 31 mai 2012 - N°606

Eïto… Strasbourg… Dijon… Playoffs Pro B… Transferts Pro A… Nationale 1… Trophée du Futur… Lin… Gasol

NBA : FINALES DE CONF’

pourquoi l’amérique ne croit pas aux spurs

PIERRE VINCENT « SI J’AVAIS VOULU GAGNER, JE SERAIS RESTé À BOURGES »

Pro A : demi-finales

CHALON - orléans

Ça va clasher ! Hervé Bellenger/IS

www.basketnews.net M 03252 - 606 - F: 3,00 E

Blake Schilb (Chalon) et Amara Sy (Orléans)

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BasketNews n°606 - jeudi 31 mai 2012


02

médias

Autour du terrain Howard Beck (New York Times)

« Les médias new-yorkais sont très agressifs » « Beat-writer » des Knicks pour le New York Times depuis 2004, Howard Beck a travaillé pour le Los Angeles Daily News de 1997 à 2004 et auparavant pour le Ventura County Star. Il est donc parfaitement à même de comparer la couverture journalistique des franchises issues de petits marchés (Spurs) et celle des gros marchés (Knicks, Lakers).

Télévision Jeudi 31 mai 01h00 Ma Chaîne Sport Playoffs (à définir, NBA, rediff.) 02h30 Ma Chaîne Sport Playoffs (à définir, NBA) 07h10 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA, différé)

08h00 Ma Chaîne Sport Playoffs (à définir, NBA, rediff.) 09h45 Ma Chaîne Sport Playoffs (à définir, NBA, rediff.) 12h55 Sport+

Playoffs (à définir, Pro A, rediff.)

16h45 Ma Chaîne Sport Playoffs (à définir, NBA, rediff.) 21h00 Ma Chaîne Sport Playoffs (à définir, NBA, rediff.)

Vendredi 1er juin 00h30 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

07h10 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

08h00 Ma Chaîne Sport OKC – San Antonio (NBA, différé) 14h45 Ma Chaîne Sport OKC – San Antonio (NBA, rediff.) 19h25 Sport+

Playoffs (à définir, Pro A)

20h35 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

22h00 Ma Chaîne Sport OKC – San Antonio (NBA, rediff.)

Samedi 2 juin 00h00 Sport+

Playoffs (à définir, Pro A, rediff.)

02h05 Canal +

Playoffs (à définir, NBA)

07h10 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

12h45 Ma Chaîne Sport Miami – Boston (NBA, différé) 19h55 Sport+

Playoffs (à définir, Pro A)

23h30 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

Dimanche 3 juin 01h00 Ma Chaîne Sport Finale Est (NBA, rediff.) 07h10 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

08h00 Ma Chaîne Sport OKC – San Antonio (NBA, différé) 09h45 Ma Chaîne Sport Miami – Boston (NBA, rediff.) 18h00 Ma Chaîne Sport OKC – San Antonio (NBA, rediff.) 20h35 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

23h30 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

Lundi 4 juin 02h30 Sports +

Playoffs (à définir, NBA)

07h10 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

P

eux-tu comparer les médias de New York et Los Angeles ? (Surpris, il rigole) Je vais rester le plus politiquement correct possible. Los Angeles et New York sont deux endroits extrêmement compétitifs. Dans les deux villes, il y a énormément de journaux et de journalistes qui couvrent les équipes tous les jours. La différence à New York c’est que l’environnement est plus intense. La guerre pour aller à la chasse aux scoops est sans relâche. La bataille entre les tabloïds le Post et le Daily News est vraiment intense. Plus encore qu’avec les autres journaux. As-tu été surpris par cette intensité quand tu es arrivé à New York ? Non je savais. Venir à New York a fait de moi un meilleur journaliste, plus précis. Tout est plus énorme ici. Une histoire remplie de controverses à L.A. va durer un jour ou deux. Ici elle va tenir une semaine car tout prend de plus grandes proportions. À L.A., il n’y a pas de tabloïds aussi…

Si les San Antonio Spurs évoluaient à New York seraient-ils plus populaires aux États-Unis ? Oui, aucun doute là-dessus. Tim Tebow (le joueur de football américain des Denver Broncos, starifiée pour sa tendance à effectuer une génuflexion pour célébrer une action décisive) était énorme à Denver, il le sera encore plus ici. Jeremy Lin a été énorme ici. Tout a été amplifié par les cinq journaux. NBC a une chaîne ici, CNN, Fox News, ABC, tout devient une histoire nationale ici. Les Spurs sont une grande franchise, avec un excellent propriétaire, un excellent coach, d’excellents joueurs. Il n’y a jamais eu de hype autour d’eux car ils sont modestes, pas de bravado, pas de promotions personnelles. Ils sont à San Antonio dans un petit marché, avec un seul journal (San Antonio Express News). Mais n’est-il pas plus difficile de jouer et de gagner à New York ? À San Antonio les joueurs sont dans un cocon, protégés… Prenons le cas de Tony Parker. Quand l’histoire avec Eva Longoria est sortie, bien que je n’ai pas lu tout ce qui avait été fait à San Antonio, je pense que cela a dû durer un jour ou deux. Ici cela a été encore plus conséquent, alors qu’il ne jouait pas à New York. Les tabloïds ont une section entière dévouée aux célébrités et aux rumeurs. Si Parker avait joué ici, cela aurait fait la Une et la Der. Une histoire personnelle comme celle là peut être une

distraction dans n’importe quel marché. Ici cela devient trois fois plus énorme et cela ne s’arrête pas. Pas de vie privée à New York. Les Knicks font-ils pression sur les journaux si jamais un article ne leur plaît pas ? Recevez-vous des coups de fils menaçants de la direction ? (Catégorique) Non cela n’est jamais arrivé, jamais. Personne ne m’a jamais appelé pour me dire : tu n’aurais pas dû parler de ça ou écrire cette histoire. Mais s’ils le faisaient, je prendrai en compte leurs remarques, je n’ai aucun mal à accepter les critiques et discuter de mon point de vue. Mais j’ai déjà reçu des complaintes d’autres équipes par contre. Qu’y-a-t-il de plus excitant pour un journaliste ? Couvrir les Los Angeles Lakers de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant ou couvrir les Knicks ? Je suis passé de la couverture d’une équipe des Lakers qui avait remporté trois titres de champions NBA, où il y avait beaucoup de controverses, la rixe entre Shaq et Kobe, des situations intenses, aux Knicks une franchise dysfonctionnelle qui ne peut gagner. Dans ce contexte, ce qui s’est passé avec Kobe et Shaq au sein des Lakers, la meilleure équipe de la ligue, est plus énorme que ce qui peut se passer n’importe où en NBA. Cela dit, Shaq et Kobe sont d’immenses stars et cela aurait été dix fois plus magnifié à New York. n Propos recueillis par P. GIBERNÉ à N.Y.

Lu, vu et entendu

11h30 Ma Chaîne Sport Miami – Boston (NBA, différé) Playoffs (à définir, NBA)

22h15 Ma Chaîne Sport Miami – Boston (NBA, rediff.)

Mardi 5 juin 00h10 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

03h15 Ma Chaîne Sport All-Star Game (NBA, rediff.) 07h10 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

08h00 Ma Chaîne Sport Match de la saison (NBA, rediff.) 18h00 Ma Chaîne Sport Match de la saison (NBA, rediff.) 19h45 Ma Chaîne Sport Finals 2011 (NBA, rediff.) 20h25 Sport+

Playoffs (à définir, Pro A)

23h30 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

Mercredi 6 juin 07h10 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

11h00 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

13h15 Ma Chaîne Sport Finals M. 1 (NBA, diff., sous réserve) 17h30 Ma Chaîne Sport Finals M. 1 (NBA, diff., sous réserve) 20h35 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

22h15 Ma Chaîne Sport Finals M. 1 (NBA, diff., sous réserve) 23h30 Orange Sport

Playoffs (à définir, NBA)

En l’honneur de TP

Les supportrices de Tony Parker expriment leur affection envers le frenchie au AT&T Center de San Antonio à l’occasion de son 30e anniversaire. Canal + a lui aussi fêté l’événement en diffusant dans l’émission Intérieur Sport un reportage intimiste de 48 minutes sur le meneur des Spurs intitulé Under Control où il partage son American Dream en faisant notamment visiter son manoir hollywoodien. « J’aimerais trop jouer les États-Unis en finale », y déclare TP en évoquant les Jeux Olympiques. Getty Images

18h45 Sport+

D. Clarke Evans/NBAE via

17h15 Ma Chaîne Sport Miami – Boston (NBA, rediff.)

« Le meilleur pour Saint-Quentin » Retour de Saint-Quentin en Pro B la saison prochaine. Et son maire Xavier

Bertrand, l’ancien ministre du travail de l’emploi et de la santé du gouvernement Fillon, est ambitieux : « la Pro B, c’est bien. Mais à Saint-Quentin, on veut le meilleur », a rapporté l’Aisne Nouvelle. Et d’ajouter : « à la fin de cette décennie, au plus tard, je veux qu’on ait le niveau de la Pro A. » En attendant, Xavier Bertrand a déjà une certitude : « je suis sûr d’un titre l’an prochain, c’est celui de meilleur public de France ! J’en suis sûr, les yeux fermés. » Ouf ! Limoges, Beaublanc et ses supporters ne sont plus en Pro B.


ZONE-MIXTE

03

Les sanctions contre Vincent Collet sont-elles appropriées ?

OUI

NON

Par Fabien FRICONNET

Par Jérémy BARBIER

J

P

lus que la nature de la sanction, je déplore le timing. La punition est tombée 55 jours après les faits, une fois la saison de la SIG scellée, obligeant de facto Vincent Collet à purger sa peine à l’automne prochain. S’il devait être réprimandé, il aurait dû l’être pendant la saison de son dérapage. Je veux bien comprendre que la commission de discipline de la Ligue n’a pas vocation à se réunir au moindre éclat de voix mais, à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Le délai que se sont accordés les juges dans cette affaire témoigne d’un manque de réactivité évident. J’ai aussi le sentiment que Vincent Collet, malgré des paroles en effet condamnables, paie pour l’ensemble de sa corporation en cette fin de saison. Cette année plus que les autres – et c’est devenu très lassant au fil des semaines – les arbitres ont été le paratonnerre des petites contrariétés des hommes du banc. Les sanctions ont pourtant été inexistantes. Parce que Vincent Collet a ciblé un homme en particulier, la police de la ligue s’est octroyée le droit de sévir là où elle laissa passer des sorties plus que limites presque chaque semaine. Pourtant, que l’on évoque un groupe ou un individu, il s’agit dans tous les cas d’une remise en cause des compétences ou de l’intégrité des personnes incriminées. Si j’étais coach, j’en déduirais très simplement qu’on m’autorise implicitement à vilipender le trio arbitral en général mais pas un homme en particulier. Etrange, non ? Je comprends que Vincent Collet soit averti, mais pour éviter toute confusion, il faudrait que la ligue loge tout le monde à la même enseigne et qu’elle impose des sanctions financières ou sportives fixes selon la gravité des accusations portées. Un peu plus de clarté dans la réprimande ne ferait pas de mal. n Pascal Allée/Hot Spo

rts

e n’accable pas Vincent Collet, personne hautement estimable. Et je trouve qu’il n’est pas insensé de trouver les sanctions « dures », surtout au regard du laxisme qui a été la norme ces derniers mois (années) vis-à-vis des déclarations intempestives sur l’arbitrage (on pourrait également parlé du timing de la sanction, mais enfin…) ; disons même qu’accorder un « sursis » sur l’un des deux matches de pénalité ne serait pas un mal. Mais une fois ceci posé, je suis désolé mais je pense aussi qu’il est normal que Vincent Collet ait été puni, et pas seulement symboliquement. Il y a une ligne jaune, le Normand a marché dessus, à tout le moins. Car, attention, il n’a pas seulement « gueulé contre les arbitres » – sport national, voire international, qu’il pratique moins que d’autres – il a ouvertement, sans la moindre forme d’équivoque, accusé Nicolas Maestre d’avoir volontairement lésé la SIG à l’occasion du match de la 24e journée contre Gravelines. Ce qui revient à dire qu’il a publiquement affirmé que M. Maestre était malhonnête, laissant, de facto, libre cours à toutes les interprétations. C’est assez grave. Il n’y a pas mort d’homme, et Dieu soit loué on passera à autre chose, mais c’est sérieux. Ce sont des choses qu’une ligue ne peut pas laisser passer. En outre, n’oublions pas que Vincent Collet est l’entraîneur de l’équipe de France et qu’à ce titre, il représente un peu plus que la SIG – oui, même en pleine saison de Pro A. C’est dégueulasse, peut-être, mais c’est comme ça. En tous cas, c’est mon avis. Vincent Collet est tenu à plus d’exemplarité que n’importe lequel de ses confrères (Pierre Vincent excepté, de fait). Ceci dit, j’espère que les autres entraîneurs auront reçu le message, que l’exemple aura porté ; et aussi que, à l’avenir, la LNB saura se montrer aussi ferme qu’elle l’a été avec Vincent. Sinon, cela n’aura servi à rien. n

Sondage Que vous inspire un éventuel retour de Louis Nicollin dans le basket ?

Un titre pour Weis

Oui, le grand, c’est bien Fred Weis (2,17m, 35 ans), qui a remporté un nouveau titre, la Coupe de la Haute-Vienne, avec la réserve du Limoges CSP, qui joue en Excellence Départementale. Fred joue avec son ancien maillot des pros. Du sur-mesure

Worlddirectorybasketball.com Public.fr a réalisé une interview d’un basketteur ! Celle de Xavier Delarue, qui fut une célébrité de l’émission Secret Story. L’ailier du Stade Clermontois (NM1) livre même une info : « je viens de lancer un site communautaire sur le basket, worlddirectorybasketball.com. Il compte déjà 400 membres : des coaches, des joueurs

professionnels, des fans, des arbitres, qui peuvent discuter en s’envoyant des messages privés… Il permet également à des joueurs amateurs de se faire remarquer par le monde professionnel. J’ai eu l’idée de ce site parce que j’ai été joueur amateur et que je sais combien il est difficile d’avoir des contacts pour évoluer. » Et encore « Avec Tatiana, nous avons refusé de participer aux Anges de la télé-réalité à Miami. » Et en bonus la question qui tue : Votre couple tient toujours la route ? « Oui, on va fêter nos six ans de mariage en juin et les dix ans de notre rencontre en août ! Et on veut agrandir la famille. »

Limoges CSP

Par Pascal LEGENDRE

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1350 réponses, décompte arrêté mardi.

Le basket français a déjà assez de problèmes comme ça

18% 33%

Sa personnalité et son argent vont faire le buzz

21% Absolument rien

28%

Il faudra juger sur pièce


04

sommaire

EN KIOSQUE

06 PLAYOFFS PRO A : MAI 2012

10 INTERVIEW PIERRE VINCENT

Hervé Bellenger

#41

/IS

LE CHOC ORLÉANS-CHALON

• Et si Chalon n’était pas invincible ? Et si Orléans, caché toute la saison, avait les armes pour déstabiliser le vainqueur des As et de la Coupe ? Et si Amara Sy gagnait son duel avec le fabuleux MVP Blake Schilb ? Thomas Berjoan analyse une série qui promet... Quel bilan et quel avenir pour Roanne et le Paris Levallois, sortis en quarts de finale ?... Gravelines a-t-il des faiblesses ? Oui... Antoine Eïto, pigiste surprise au Mans, a impressionné.

• Actuellement en stage avec l’équipe de France féminine, qui va tenter de se qualifier pour les Jeux Olympiques, Pierre Vincent a répondu aux questions de Claire Porcher. Le coach de l’ASVEL réfute le terme d’échec pour la saison, défend le « projet jeunes » et assure bien assumer le fait de peu gagner.

12 STRASBOURG AURA DES SOUS, DIJON MOINS

• Un budget en augmentation, un coach qui prolonge et déjà huit joueurs sous contrat. À Strasbourg, qui n’a plus connu les playoffs depuis trois ans, les voyants semblent au vert pour la saison prochaine.

16 PRO B : ÇA NE PLAISANTE PAS

• 4 séries, 4 belles ! Les quarts de finale de Pro B n’ont livré leur vérité que mardi, hors bouclage. Sans connaître l’identité des demi-finalistes, gros plan sur 8 joueurs incontournables lors des deux premiers matches.

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#44

JUIN 2012

• Loin d’être donnés favoris avant le Final Four de NM1, les Carolomacériens ont dominé Orchies en demie (68-67) puis Blois en finale (75-63). Un an après leur descente, ils ont gagné le droit d’accompagner SaintQuentin en Pro B. Antoine Lessard fait le point...

19 TRANSFERTS ET ÉCHOS

• Partout dans la ligue, on commence déjà à bâtir l’effectif pour la saison 2012-13... Et c’est Gravelines qui enlève le Trophée du Futur du championnat espoir, au détriment de l’ASVEL. ➤ Limoges

• Eh bien voilà, on y est. Le choc de l’Ouest entre Oklahoma aux dents longues et les Spurs, assez sûrs de leur fait. L’incertitude. Le choc de l’Est, entre des Celtics finissant mais toujours redoutables et Miami, privé de Chris Bosh, qui n’a pas le droit à l’erreur. Pascal Giberné, à l’Est, et Rémi Reverchon, à l’Ouest, nous font vivre les séries.

Ludovic Vaty ➤ J.O.

Les adversaires de la France

Comment Kevin Séraphin est devenu

26 GAZETTE NBA

• Jeremy Lin, la sensation de février-mars, va-t-il rester à New York ? Les Knicks vont-ils réussir à le conserver ou ira-t-il ailleurs, à Toronto par exemple ?... TP « seulement » dans la All-NBA Second Team, au bénéfice de Chris Paul, ça se discute... Stan Van Gundy viré d’Orlando, pourquoi et comment ?

Mister K

28 ÉCHOS EUROPE Jean-François Mollière

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www.basketnews.net

31 SALUT, ÇA VA PASCAL JULLIEN ?

BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

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Noah Graham/NBAE via

➤ Du côté de chez

Getty Images

22 NBA : FINALES DE CONFÉRENCE

Une saison de MVP


05

édito

Les #vieux Par Fabien FRICONNET

Ah, la question des cadences… Mais ils doivent faire sans Chris Bosh, dont on ne sait pas s’il reprendra demain, en finale ou à

Rocky Widner/NBAE via Getty Images

V

l’automne. Jusqu’ici, cela a plutôt réussi au Heat mais sur la longueur… ? Car en voici une autre, de thématique, qui ressortira peut-être au gré des fatigues et des blessures : la santé, tout ça… On a beaucoup entendu que le lock-out avait imposé des cadences infernales et cassé des joueurs ; on a beaucoup glosé sur « c’est mieux d’avoir des jours de repos » ou au contraire « c’est mieux de garder le rythme des matches » ; aujourd’hui, on constate que sans Bosh Miami tient le coup et que les vieux Spurs ne savent plus perdre. Si d’aventure, d’ici la fin – car l’épilogue de la finale NBA est loin –, ces facteurs physiologiques devaient avoir des conséquences sportives, le sujet reviendrait sur le tapis. Sans doute pas du côté du Thunder. Kevin Durant et ses loulous ont la fougue et les poumons de la jeunesse. Ils ont plus que ça, bien sûr, mais ils n’ont pas ce qu’ont les Spurs. L’Expérience, avec un grand E ; quatre titres NBA s’il vous plaît, toutes les situations sous pression vécues mille et mille fois. L’expertise chirurgicale de ce basket qu’ils semblent savoir simplifier à l’extrême, en l’enrichissant tout autant. Au fond, comme le faisait remarquer notre confrère Arnaud Lecomte

Ce bon vieux Ray Allen...

de L’Équipe sur son compte Twitter, « Les 2 finales de conf opposent dans un reflet parfait légendes et modernes, académiciens et athlètes 3.0 ». Boston et San Antonio, les vétérans spécialistes du jeu au sol et de la passe après la passe, les « vieux beaux malins », les briscards ; Miami et Oklahoma City, les athlètes au pas de charge, plus haut et plus vite mais pas nécessairement plus forts. Résumer cela au « collectif » contre « les individus » serait abuser, cela serait réducteur jusqu’au non-sens, mais l’on fait plus que frôler l’opposition de style. Si l’on parle souvent du mental – pour le dire déficient – du Heat (lisez : de LeBron James), on en aura peut-être autant à dire sur celui du Thunder, passé en ce moment-même à la plus terrible des moulinettes psychologiques, celle du Texas. L’on scrutera donc non seulement les performances de Durant mais aussi les attitudes et décisions de Westbrook, pour finir par se demander, en cas d’échec, à quel point « l’avenir leur appartient ». Enfin, pour nous, il s’agit aussi de se demander quel Français jouera la finale NBA. Il y en aura nécessairement un puisqu’à l’Est Ronny Turiaf et Mickaël Piétrus se font face ; et peut-être trois si les Spurs de Tony Parker et Boris Diaw font ce qu’ils sont supposés faire… n

Le Thunder passé à la plus terrible des moulinettes psychologiques

DISPARITION

• C’est avec tristesse que nous avons appris la disparition d’André Mulon, emporté le week-end dernier, à 65 ans, par une « longue maladie ». « Max », homme d’affaire bisontin avisé, avait notamment monté le club de Besançon jusqu’à la Pro A et était devenu un personnage incontournable du milieu du basket français. Un homme affable, drôle, vif et convivial, défini parfois comme un OVNI dans le milieu. BasketNews adresse à sa famille et ses proches ses plus sincères condoléances.

Hervé Bellenger/IS

oilà des finales de conférences NBA aux mille thématiques. Étant entendu que les Chicago Bulls, dépouillés de leur deux dynamos – Noah et Rose –, étaient hors jeu, le plateau ne pouvait pas être plus alléchant que celui proposé depuis le week-end dernier. Deux franchises abonnées au Larry O’Brien Trophy et deux autres qui brûlent de l’être. De quoi parle-t-on depuis le début de semaine et de quoi va-t-on encore parler dans les jours qui viennent ? Un peu des Celtics. Ils brûlent leurs derniers feux. Les voyait-on, naguère, rallier la finale de conf’ une fois de plus ? Ils y sont, après avoir écrit un nouveau chapitre de leur vieille Histoire en remportant un Game 7 de plus, celui contre Philadelphie, eux qui sont les recordmen dans la catégorie des matches 7 disputés – et victorieux. Ils sont en voix d’extinction, ces Celtics, profitons-en une dernière fois. Kevin Garnett a eu 36 ans, Paul Pierce en aura 35 à l’automne, et Ray Allen, qui ne tient plus que par un fil, 37 cet été. Leur coach, Doc Rivers, l’a admis : il ne sait pas si, la saison prochaine, il aura sous la main un, deux ou trois de ses vétérans. L’interrogation n’est donc pas de savoir si les crépusculaires C’s seront compétitifs face à Miami, ils le seront, même après avoir perdu le premier match (79-93) et – vous le savez, nous non – peut-être le match 2, mais jusqu’où ils pourront pousser le Heat. Car elle est là, en creux, la question. Ce que vaut, ce que peut le Heat. Montée de toute pièce à l’été 2010, l’équipe aux trois stars ne peut pas se permettre un nouvel échec. L’entraîneur, Erik Spoelstra, n’y survivrait pas, c’est une chose, pas la plus sérieuse ; surtout il faudrait envisager un « move », un changement de joueur. C’est un test idéal auxquels sont confrontés les Floridiens, face aux madrés Celtics, plus encore pour LeBron James, tant celui-ci cristallise les espoirs et les haines qui accompagnent Miami. LBJ a joué toute la saison comme un MVP et il n’a pas flanché en playoffs. Au contraire.


06

ANALYSE

LA MISSION IMPOSSIBLE D’ORLÉANS

PEUVENT-ILS BATTRE Orléans et Chalon sont pour l’instant toujours invaincus en playoffs après un premier tour négocié sans trop de problèmes respectivement face à Paris et Roanne. L’Élan, à qui rien ne résiste, est évidemment favori avec l’avantage du terrain mais attention ! Orléans n’a peut être pas beaucoup de cartes à jouer mais elles pourraient faire mal. Les voici ! Par Thomas BERJOAN

«

Chalon, en ce moment, ils ne sont pas bons à prendre », prévient l’ailier d’Orléans Amara Sy. « Ils sont sur une autre planète. » Semaine des As, Coupe de France, pour l’instant, il a fallu que le club turc de Besiktas aligne une collection impressionnante de stars (Carlos Arroyo, Pops Mensah Bonsu, David Hawkins, Zoran Erceg) en finale de l’EuroChallenge pour que Chalon dépose les armes. La Chorale de Roanne, adversaire redoutable de premier tour de playoffs ? Elle a explosé à Chalon et craqué à Vacheresse. Pendant ce temps, Gravelines, l’autre grand favori de la compétition, au moment de notre bouclage, bataillait

Hervé Bellenger/IS

Leur dernière confrontation, à Chalon, a tourné au massacre (94-62 pour Chalon). Revanche ?

Blake Schilb et Chalon arrivent lancés, Orléans et Amara sy (à droite) pourront-ils les arrêter ?

ferme avec Cholet le droit de rejoindre les demies. L’équipe d’Orléans a-t-elle la moindre chance d’empêcher les hommes de coach Greg Beugnot de jouer leur quatrième finale de la saison ? La fenêtre est petite, mais elle existe. « Notre équipe a certainement moins de talent que d’autres, donc elle a besoin de toute son énergie, toute son intensité », annonce d’entrée Philippe Hervé. La route est tracée. La voie de l’« underdog » requiert humilité et passion. « On va leur rentrer dedans, pas de problèmes », enchaînait Amara, le sourire aux lèvres après la deuxième victoire contre Paris. « Orléans n’a aucune pression », analyse Pascal Donnadieu, troisième au classement de meilleur coach de l’année 2011-12. « Ils ont déjà réussi leur saison, donc mentalement ça joue. Ils vont aborder


PRO Al Spécia

07

E CHALON ?

Autre avantage possible pour Orléans, cette équipe est compliquée à cibler en défense. Le danger peut venir de partout. « Depuis le début de saison, ce ne sont jamais les mêmes qui se montrent », explique Amara Sy. « On est d’abord une force collective, après il y en a toujours un ou deux qui sortent un gros match. » Le jour où Cedrick Banks claque 25 points comme au match retour contre Paris avec une grosse réussite à trois-points, l’OLB est dure à manœuvrer. N’Doye, Sy, Greene, Sangaré ou même Lebrun sont également capables de grimper en température. Et Marco Pellin a le métier pour trouver celui qui a la main chaude. Le dernier atout d’Orléans, c’est l’expérience. Avant d’attaquer la phase finale 2012, l’effectif était le deuxième qui comptait le plus de matches de playoffs (110, derrière les 115 de Nancy). Et Amara Sy a gagné deux titres, Marco Pellin un. Rien de comparable à Chalon. Mais l’Élan a joué quatre des cinq dernières finales du basket français (As 2011, Coupe 2011, As 2012, Coupe 2012), en gagnant trois au passage. « La seule question que je me pose, c’est de savoir s’ils ne vont pas caler physiquement à un moment ou à un autre », avance Pascal Donnadieu. « Mais de l’extérieur, ce qu’ils font est super impressionnant. » La barre est haut placée. n

Playoffs

Le titre donc l’Euroleague donc Schilb reste Chalon, jusqu’à présent, à su gérer les différents enjeux de la saison et se relancer à chaque fois de façon éclatante. Le quart de finale autoritaire contre Roanne montre qu’il n’y a aucun relâchement à attendre de cette équipe. « L’an dernier, l’objectif était de remporter le premier trophée de l’histoire du club », expliquait coach Beugnot à nos confrères du Journal de Saône-et-Loire. « Et dès qu’on l’a eu, il y a eu une décompression. C’était logique. Mais cette année, c’est différent. » En effet, l’Élan cherche autre chose. Les As, la Coupe, même la finale européenne sont des hors-d’œuvre appétissants, des amuse-gueules de luxe, mais le véritable défi de Chalon a débuté avec la phase finale. « Est-ce que nous aurons la pression en tant que favori ? », interrogeait ensuite Beugnot. « Non, car ça fait longtemps que l’on a affiché la couleur. On veut le titre. On s’est programmé pour ça. » Petit clin d’œil, c’est d’ailleurs suite à la très large victoire de l’Élan à domicile face à Orléans (94-62) lors de la 18e journée, alors que l’équipe de coach Hervé restait sur 9 victoires en 10 matches, que Greg Beugnot, juste avant les As, avait annoncé les ambitions énormes de Chalon. À l’aller à Orléans, c’était déjà Chalon qui l’avait emporté (73-84). De quoi endormir une équipe et susciter des envies de revanche ? Et au-delà du titre de champion, un trophée que l’entraîneur de Chalon n’a jamais remporté, Beugnot vise surtout l’Euroleague. Le titre offre la perspective d’emmener cette équipe qu’il façonne depuis deux saisons au plus haut niveau européen. Et pour le club de Chalon, cet argument devrait permettre de conserver le groupe intact et notamment ses individualités les plus brillantes, Blake Schilb bien sûr, mais aussi Delaney ou Aminu. Donc de la pression, il y en a sans doute un peu quand même.

Comment ralentir Blake ? En termes de jeu, que peut proposer Orléans pour enrayer la machine chalonnaise ? La préoccupation première de Philippe Hervé devrait être de chercher à ralentir Blake Schilb (22,5 pts à 75,0% et 33,5 d’éval. en moins de 29’ sur les deux matches contre Roanne). Le MVP 2012 a une capacité exceptionnelle à assumer son statut dans les matches importants (24 pts, 28 d’éval en finale de la Coupe). Cela dit, avec Maleye N’Doye qui débutait au poste 3 contre Paris, mais aussi avec Amara Sy (titulaire du poste 4 avec des passages à l’aile), coach Hervé possède deux joueurs capables de poser des problèmes à la star de l’Élan. Ils sont expérimentés, suffisamment

mobiles pour gambader avec Blake au-delà de la ligne à trois-points, sur le jeu de pick’n’roll et aussi suffisamment grands et athlétiques pour contenir son jeu au poste bas. D’habitude, Schilb possède un avantage clairement identifié sur son vis-à-vis direct. Cette fois, ce sera moins clair. « Ils ont les joueurs pour essayer de le stopper, c’est vrai, notamment au niveau athlétique, mais après, Orléans, c’est quand même avant tout une organisation collective en défense », précise Pascal Donnadieu. « Ils sont organisés à 5 pour essayer de perturber les attaques d’en face. C’est cette organisation bien au point qui pourrait gêner Chalon : avec leurs pièges, ce qu’ils accordent volontairement à l’adversaire, ce qu’ils interdisent... Il faut un travail préalable tactique assez important pour déjouer la défense d’Orléans. Chalon va devoir s’adapter mais ils ont une grosse fluidité offensive, des joueurs capables de renverser, de mettre des tirs extérieurs. Contre Orléans, il faut être adroit, notamment à trois-points et Chalon a montré de la solidité à ce niveau-là. Et puis, cette équipe maitrise tellement son basket, dispose de tellement d’options qu’ils peuvent se permettre que Schilb soit stoppé. »

« On va leur rentrer dedans, pas de problèmes » Amara Sy

Lauvergne pourrait manquer La perte de Joffrey Lauvergne jusqu’à la fin de saison pourrait toutefois être un handicap pour coach Beugnot. Parce qu’avec Brian Greene et Amara Sy sur le poste 4, Orléans joue avec des ailiers très polyvalents, des 4-3 capables de répondre à Evtimov dans son registre très au large. Si Laquan Prowell, le remplaçant de Lauvergne, a de l’expérience en tant que pigiste et pourrait apporter son explosivité, il ne permet pas à Chalon de jouer avec deux très grands. Quand Joffrey évoluait aux côtés d’Aminu ou JBAM, Chalon imposait un véritable défi dans le volume physique à l’adversaire. Depuis la blessure du pivot David Monds, Orléans joue beaucoup avec quatre extérieurs et le seul Georgi Joseph dessous. Beugnot aurait pu utiliser cette carte pour mettre de la pression sur la raquette adverse où Ousmane Barro, pigiste en provenance de Bourg en Pro B, cherche encore ses marques (1,5 pt et 3,0 rbds en 10’ contre Paris). « Il faut pouvoir intégrer mieux Ousmane », prévenait coach Hervé après la série contre le PL. « Il doit pouvoir apporter plus de danger sur le jeu du poste bas. » Disons que si le match se joue en configuration small ball, ce sera à l’avantage d’Orléans, bien qu’Alade Aminu et JBAM soient des postes 5 possédant une excellente mobilité.

PascalL allée/Hot Sports

cette demi-finale de manière complètement décontractée. Ils vont jouer libérés, ils n’ont rien à perdre. C’est leur atout numéro 1. »


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LA GAZETTE

&

ANTOINE EÏTO, FACTEUR X DU MSB AU MATCH 2

« ON PASSE VITE DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE »

Basket

chIffres 0

Lors du premier match, à Chalon, Roanne n’a pas pris le moindre rebond offensif ! Contre 10 à l’Élan.

2

Engagé en urgence pour compenser l’absence d’Henri Kahudi, l’ex-meneur de la JAV a réussi sa pige dans les rangs du MSB.

Les lancers-francs tirés par Roanne, toujours lors du match 1 contre Chalon. Ils l’ont été à la 35e…

C

Les ballons perdus par Gravelines lors du match 1 contre Cholet. Irréel ! Au match 2, le BCM n’en a perdus que 7. Ce qui s’appelle « tenir la balle ».

ompte-tenu de ton intégration tardive, ta performance au match 2 (12 points et 13 d’évaluation en 13 minutes) était-elle inespérée ?

2 ter

Peut-être pour les gens qui ont un regard extérieur. Je n’ai pas spécialement cherché à faire cela, c’est ce que m’a donné la défense de Nancy. Ce n’est pas mon rôle et ce n’est pas du tout pour ça que j’avais été pris. J’ai eu des shoots ouverts, j’ai mis dedans.

En deux matches contre le PL, Orléans n’a concédé que deux quart-temps. À chaque fois le troisième.

6

Les quart-temps gagnés par Nancy en deux matches contre Le Mans. Les quatre du premier match et les deux derniers du deuxième match. Six sur huit mais quand même une belle à jouer.

En tant que joueur, comment gèret-on son arrivée dans un groupe à ce moment si crucial de la saison ?

12

Le plus simple est d’être à l’écoute de tout le monde. Cette intégration a été facilitée par la connaissance basket des gens en place. Ça a été compliqué lors du premier match car je n’étais là que depuis trois jours, mais je savais que je n’étais pas ici pour sauver le MSB.

L’avance à l’évaluation du Paris Levallois sur Orléans (83-71) lors du match 1 gagné par… Orléans. Une rareté !

18

L’avance aux rebonds du Paris Levallois sur Orléans (44-26) lors du match 1 gagné par… Orléans. Une autre rareté !

Taylor Rochestie handicapé par les fautes, tu as été vite responsabilisé au premier match. C’était un cadeau empoisonné ?

19

Les points marqués par Nancy à la mitemps du deuxième match contre Le Mans. En Lorraine. À 25% aux tirs. Avec 12 balles perdues pour corser le tout.

En tant que professionnel, tu dois être prêt. Dans notre sport, on passe très vite de l’ombre à la lumière. Ce qui était difficile, surtout par rapport à la grosse pression que peut mettre Nancy, c’était monter la balle sans la perdre puis annoncer les bons systèmes. J’essayais simplement de faire ce que le coach attendait de moi.

23

Le différentiel (négatif) aux rebonds pris par le PL entre le match 1 (44) et le match 2 (21).

30

L’avance au score de Chalon lors du premier match contre Roanne (48-18) après… 16 minutes de jeu !

P.Mangin/IS

En quelques heures, tu es passé d’une équipe qui n’a pu se maintenir en Pro B à une formation en lutte pour une demifinale en Pro A. C’est un gros écart…

Peut-être dans l’approche des choses mais après, chaque joueur a deux jambes et deux bras donc il ne faut pas se poser ce genre de questions, sinon, on

2 bis

n’avance pas. Peu importe ce que je pouvais entendre ici ou là, je suis venu en me disant que j’avais perdu beaucoup de matches depuis deux ans et que j’avais

l’occasion, même sur une courte période, d’aider une équipe qui gagne. Cela va me faire du bien mentalement n Propos recueillis par Jérémy BARBIER

33,5

L’évaluation de Blake Schilb (Chalon) lors du quart de finale contre Roanne. Le MVP de Pro A a tourné, en moins de 29 minutes de moyenne, à 22,5 points à 75% aux tirs, 5,0 rebonds, 6,0 passes et 3,5 interceptions. On peut faire mieux mais c’est difficile.

F.F.


PRO Al

09

Spécia

Playoffs

GRAVELINES-DUNKERQUE

S’IL Y AVAIT DES FAILLES… Régnant en saison régulière (27-3), le BCM était, de facto, le favori à l’entame des playoffs. Mais, poussée à la belle par Cholet (mardi, hors nos délais de bouclage), l’équipe nordiste est-elle vraiment sans faille ? Cinq « spots ».

Luka Pavicevic

TOUT EST À REFAIRE Au terme d’une saison sans véritable ligne directrice, l’ex-champion de France est à la croisée des chemins. Pour le moment, sa direction est un peu floue.

u-delà d’avoir marqué au fer rouge la fin d’une ère après l’éviction de Jean-Denys Choulet, l’exercice 2011-2012 laissera un goût d’inachevé. Pas au niveau lors de la Semaine des As organisée sur ses terres mais assez solide par la suite pour se hisser en quart de finale de l’EuroChallenge puis terminer la saison régulière sur une note encourageante (9-3 après les As), la Chorale devrait finalement tirer peu d’enseignements de cette saison schizophrène. Difficile en effet d’imaginer à court terme le visage d’un club qui s’apprête à muer du sol au plafond. Le premier changement significatif s’opèrera à la tête des opérations où, s’il devrait assurer la co-présidence la saison prochaine pour faciliter la transition d’un successeur encore inconnu à ce jour, Emmanuel Brochot veut se délester progressivement des fonctions majeures.

Un joueur sous contrat Avant cela, charge à l’ex-futur président d’épauler Luka Pavicevic dans la construction d’un tout nouveau roster. Enrôlé pour deux saisons au moment de son arrivée, le coach repart d’une feuille blanche, Thomas Larrouquis étant le seul joueur encore sous contrat. Malgré ses réseaux, le recrutement du technicien ne sera pas aisé, le club au 7e budget national (4,7 millions) s’apprêtant à réduire sa voilure d’environ 20% selon les premiers chiffres avancés. Cette baisse scelle certainement la non-reconduction de cadres tels Dylan Page et Uche Nsonwu, joueurs les plus en vue à la Chorale cette saison. Avant même de remplacer ses étrangers, la Chorale aura pour mission de remplir son quota de JFL, une tâche ardue tant le nombre de joueurs à dénicher est ici élevé. La saison achevée a beau avoir été éprouvante, le plus dur vient seulement de commencer. n Jérémy BARBIER

PARIS LEVALLOIS

Eric Chatfield

FIN DE LA SURPRISE Après son début de saison fulgurant, on attendait un peu mieux du PL, qui aurait pu passer Orléans. Après l’élimination, la reconstruction.

L

PascalL allée/Hot Sports

A

Hervé Bellenger/IS

Hervé Bellenger/IS

LA CHORALE VA CHANGER

Depuis quatre matches, la redoutable défense du BCM (64,9 points encaissés à 40,0% en saison) a perdu de sa superbe (75,5 pts à 41,7%). On s’attendait à l’inverse. L’équipe de Christian Monschau paraît très dépendante de son adresse à trois-points. S’il est vrai que c’est le cas pour beaucoup de formation dans le basket d’aujourd’hui, les rares défaites gravelinoises ont été spectaculaires de ce point de vue-là. En effet, sur les six défaites lors des compétitions françaises (saison, As, Coupe et playoffs), le BCM a shooté à 33/141 (5,5/23,5), soit 23,4% de réussite (contre 34,4% en saison). Sur le cours d’une saison, cela est « logique » mais sur un match de playoffs, cela coûte cher.

Dounia Issa

Le banc fléchit en playoffs. Sur les deux matches contre Cholet, hormis Dounia Issa, les réservistes (Reynolds, Sy, Johnson et Edwards) ont vu leurs chiffres (points, adresse et évaluation) systématiquement baisser. Plus globalement, les ailiers Jomby, Johnson et Sy n’ont pas été à la hauteur : 1/11 et -2 d’évaluation cumulée pour Rudy, 9 points et 5 d’évaluation pour Pape et 3/9 et 6 d’évaluation pour Juby. Lors des deux premiers matches contre Cholet, le BCM n’a perdu que… neuf ballons, dont deux seulement au premier (!). Malgré cela, le BCM ne s’est imposé que d’une possession au match 1 et a perdu le match 2 de 11 points. On notera d’ailleurs que l’équipe nordiste a perdu les deux matches à l’évaluation (85-88 puis 56-88). Toujours lors de ce quart de finale, le BCM a, à chaque fois, mené de huit points, avant, à chaque fois, de se faire reprendre, et de concéder le match 2. n

Fabien FRICONNET

e PL aurait pu plier son quart de finale 2-0 ; et s’apprêter à affronter les terribles Chalonnais. L’équipe francilienne ne menait-elle pas de 5 points à deux minutes de la fin dans le Loiret ? Puis de 7 au cœur du troisième quart-temps à Coubertin ? Mais à chaque fois… Amara Sy a d’abord surgi au match 1 pour sauver la vie de son équipe, Eric Chatfield manquant de renverser la donne à la sonnerie. Puis c’est Cedrick Banks, au retour, qui a retrouvé la vue (25 points). Mais au fond, cette fin ne ressemble-t-elle pas à la saison parisienne ? Bonne, elle l’a été. Sous la houlette de Christophe Denis, après un rattrapage la saison dernière (10e, 8 v – 9 d pour Denis), le PL a animé les premiers mois de l’exercice 2012 : neuf victoires lors des douze premières journées, et toujours un bilan de 3e potentiel début mars (14-6), c’està-dire la place qu’occupe Orléans. Pas mal avec la 10e masse salariale (1,4 million d’euros). Mais l’attaque de feu qui avait surpris tout le monde a commencé à piquer du nez, et les résultats avec (3 v – 7 d pour finir). En quart des As, le PL a été barré par Chalon ; en Coupe c’est Nanterre qui s’est imposé chez son voisin, dès les 16e de finale.

Des US qui ont pris de la valeur Pas de trophée pour sanctionner une saison de qualité. Et des questions, forcément. Vincent Masingue a pris se retraite. Philippe Da Silva pourrait se poser à Rouen. Eric Chatfield et Lamont Hamilton ont pris de la valeur. Le premier a terminé meilleur marqueur de Pro A (19,8) et vaut plus que les 80.000 euros l’an ; le second meilleure évaluation (20,7), ce qui devrait lui permettre de demander plus que 160.000 euros. David Noel n’a pas fait rêver les foules et a fini petitement. Quid de Michel Morandais ? De Trenton Meacham ? De Jawad Williams, l’une des autres bonnes pioches ? Le PL entend rester ambitieux. Il a un chantier face à lui.n Fabien FRICONNET


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ENTRETIEN

PIERRE VINCENT (ASVEL, EDF FÉMININE)

« PAS UNE PARTIE DE Jean-François Mollière

Après une saison sans playoffs avec l’ASVEL, Pierre Vincent enchaîne avec un tout autre objectif : les Jeux de Londres. L’équipe de France féminine se prépare actuellement à Lyon en vue du Tournoi de Qualification Olympique (du 25 juin au 1er juillet à Ankara). Le coach a pris le temps de parler à BasketNews de son travail et ses ambitions avec les Verts comme les Bleues. Propos recueillis par Claire PORCHER

A

près une première saison compliquée avec l’ASVEL, aucun regret d’avoir quitté Bourges ?

Tout le monde fantasme sur la victoire mais, moi, j’ai eu la chance dans ma carrière de gagner beaucoup. Il faut aussi savoir passer à autre chose, se lancer des défis. On est sur un vrai beau défi, j’espère que l’on va le réussir. Quand je suis arrivé à Poitiers, il n’y avait rien. Quand je suis arrivé à Bourges c’était la fin d’une histoire. On partait avec une configuration complètement différente, avec beaucoup de très jeunes joueuses. Effectivement, si j’avais voulu gagner des matches, je serais resté à Bourges et vraisemblablement j’aurais gagné des matches et encore des titres. Mais dans la vie, il y a un temps pour tout.

L’ère elle a commencé l’année dernière. Des choix ont été faits : de réduction drastique de la masse salariale, de tenue de cette masse, avec beaucoup de jeunes joueurs qui étaient signés et un changement stratégique important. Moi, ce contexte-là, je ne l’ai pas choisi. On a reconstruit. Des objectifs ont été atteints. Ceux-là, ils passent complètement inaperçus. Je ne veux pas me dédouaner par rapport à la déception de ne pas être en playoffs mais le club n’avait alors jamais été en Top 16 de l’Eurocup. On souhaitait faire jouer nos jeunes joueurs et maintenant, tout le monde veut nous les récupérer. Et, depuis le début de saison, je savais où étaient nos faiblesses. On aurait pu ajouter des joueurs sur ces postes-là, on ne l’a pas fait parce qu’on voulait tenir notre ligne salariale. Notre coup d’arrêt, c’est la blessure d’Hilton (Armstrong). Sans lui, on ne pouvait plus jouer, sans

Pascal Allée/Hot Sports

Après ce pire classement depuis sa création en 1948, la saison prochaine est pour l’ASVEL celle d’une nouvelle ère ?


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ENTRETIEN

E PLAISIR » rotation de haut niveau sur ce poste. Avec l’effectif complet, on aurait fait mieux. Tout le monde parle de l’ASVEL mais personne ne regarde qui était dans l’équipe, en fin de saison en particulier. Tout le monde ne regarde que l’étiquette ASVEL. Perdre Léo Westermann et Kim Tillie pour la saison prochaine serait un échec pour le club et son projet jeunes ?

Ce n’est pas un échec pour le projet, c’est un échec pour nous d’avoir investi sur Léo et Kim et de ne pas avoir réussi à leur expliquer l’intérêt de rester avec nous. Même avec contrat, les joueurs peuvent avoir envie d’aller sous d’autres cieux. C’est le contexte concurrentiel. C’est notre volonté de les développer et de les voir partir, d’en tirer des bénéfices aussi. Pour certains on ne va pas en tirer des bénéfices, mais on va en tirer des leçons. Et d’autre part, le projet jeunes c’est Léo et Kim mais aussi Paul (Lacombe), Edwin (Jackson), Livio (Jean-Charles), Théo (Léon), y’en a d’autres derrière. On parle souvent du choix des Américains, y a-t-il eu des erreurs de recrutement ?

Je pense qu’Hilton (Armstrong) est un bon joueur. On a sûrement surévalué sa capacité à défendre à l’intérieur et à prendre des rebonds dans les luttes, ça nous a manqué. C’est le championnat qui est sifflé comme ça, donc il faut que l’on trouve des joueurs adaptés à ce type d’engagement. Dijon Thompson a été très précieux, par contre ce n’est pas un gros scoreur. Ce n’est peut-être pas le joueur idoine pour nous mais c’est un très bon joueur. Phil Goss avait des qualités mais il y avait un problème de relation avec moi, de leadership. On avait pris un 2 parce qu’on n’était pas sûr de l’efficacité d’Edwin et de Paul. On a commis une erreur. Et pour Jamie (Skeen), on s’en est séparé pour renforcer là où on avait plus de besoins. Vous avez, cette intersaison, plus la main sur la construction de l’équipe ?

On a plus la main parce qu’on a moins de joueurs sous contrat donc c’est plus facile. On cherche six joueurs. Mais on est dans un contexte concurrentiel. Il faut faire de bons choix, attendre de bonnes opportunités, trouver des joueurs qui voient l’intérêt qu’ils auraient à signer chez nous. Ça peut être une opportunité pour eux de se lancer ou se relancer dans un projet qui, on espère, sera au niveau pour ramener le titre dans un an ou deux. Vous enchaînez très rapidement avec l’équipe de France féminine, c’est une joie particulière de retrouver les filles ?

Non, c’est un projet et une ambition particulière. L’objectif des filles, cette qualification, on court

après depuis 2007. C’est l’accomplissement, la dernière manche. Plus que reprendre le projet en cours, c’est de le finir.

mais aussi à l’étranger, on n’est pas toujours équipé correctement. On est là pour offrir un soutien médical et une vraie aide si besoin.

Est-ce que cela demande une adaptation particulière de s’occuper d’une équipe Pro A et de l’EdF féminine, dans les méthodes de travail, les relations ?

Est-ce que vous êtes rassuré par les bonnes saisons des cadres de l’équipe ?

Les méthodes ne changent pas, les relations oui. On ne s’adresse pas de la même façon aux garçons qu’aux filles. Ce n’est pas tout à fait la même chose. Les garçons ont moins besoin, je parle de façon générale car il y a des contre-exemples, de communication et d’attention. Et puis l’ego et l’estime de soi sont plus forts chez les garçons. Il en découle des comportements un peu différents. Pour tout le reste, c’est la même chose.

Je pense que Céline (Dumerc), Emmeline (Ndongue) ou Edwige (Lawson) sont fatiguées et usées. Ce n’est pas pour rien que Bourges a perdu en Coupe de France. Isa (Yacoubou) a eu un problème de santé assez important. Pour Sandrine (Gruda), Ekaterinbourg a encore une fois échoué (en finissant à la 3e place de l’Euroleague, ndlr)… Je ne crois pas que les filles sont dans une dynamique si forte. C’est plutôt des joueuses fatiguées. Moins pour les étrangères. J’ai négocié avec elles un arrêt car je pense que c’est nécessaire, pour des filles comme Sandrine qui passe sa vie au fin fond de la Sibérie, de psychologiquement et physiquement récupérer. Edwige, pour en avoir parlé avec elle, avait besoin de vacances. On l’a fait revenir parce qu’elle avait un problème assez important au talon d’Achille.

« L’objectif des filles, on court après depuis 2007»

Quels sont les objectifs pour ce stage lyonnais ?

C’est le départ de notre campagne, puisqu’on va avoir tout l’effectif et des matches. L’équipe pour le TPO sortira d’ici. Certaines joueuses sont blessées, d’autres sont remises en forme… La difficulté, c’est d’individualiser le travail, c’est pour cela que l’on fonctionne avec deux séquences, une le matin avec du travail très individuel, une mise en train à cinq contre zéro et après du travail sur le tir ou de préparation physique individualisée, voire du repos. Et une séquence l’après-midi, un entraînement collectif assez classique. Vous souhaitez réduire le groupe à 15 avant de jouer les matches amicaux contre la Pologne ?

L’idée c’est ça. Mais je n’ai pas fixé des règles trop contraignantes pour pouvoir faire à peu près ce que j’ai envie. On veut à la fois évaluer mieux et plus longtemps les joueuses qui ne sont pas passées avec nous souvent, comme Diandra Tchatchouang et Gaëlle Skrela, et, en même temps, aller vite à l’essentiel. L’idée, c’est de sortir trois joueuses pour la Pologne et ensuite de hiérarchiser clairement les 12 et les trois remplaçantes. Comment suivez-vous l’évolution des filles pendant la saison ?

J’ai des assistants et puis je suis allé voir quelques matches. En même temps, les joueuses restent les mêmes. Je les connais bien pour avoir travaillé avec elles depuis longtemps pour la majorité. Et à l’étranger, je les contacte quand il y a des soucis physiques, pour savoir si elles ont des besoins particuliers. Parce que dans les clubs, en France

Est-ce que le match amical contre le Canada, adversaire de la France au TPO, est le moment-clé de la préparation ?

Il n’y a pas de moment-clé. On a très peu de temps pour construire notre collectif. Mais on a construit une équipe avec un projet de jeu sur lequel on s’appuie depuis quelques années. L’équipe évolue peu, on est centré autour de ça, on y apporte une retouche chaque année en fonction du débrief que l’on fait de la compétition précédente. On va mener ça tranquillement, jour après jour. Le match-clé sera le quart de finale du TPO où il faudra se qualifier pour les Jeux Olympiques. Il est à la portée de la France mais estimezvous que le tournoi qualificatif peut être piégeur ?

L’actualité me facilite la vie. Personne ne pensait qu’Arras pourrait battre Bourges (en finale de la Coupe de France, ndlr). J’entends autour de moi des gens qui expliquent qu’avant de jouer on a déjà gagné, on est déjà qualifié, on va aller chercher des médailles… Les matches ne se gagnent pas par procuration. C’est la Corée qui nous a éliminés au Jeux Olympiques de Sydney (58-69 en quart de finale le 27 septembre 2000, ndlr) pour aller chercher une demi-finale et une médaille. On va croiser avec la Corée ou la Croatie. C’est sûr, ça sera quelque chose de difficile. Effectivement, on a les moyens de se qualifier. Maintenant, cela se joue sur une seule rencontre, avec des équipes adroites, dangereuses, fraîches. Ça ne sera pas une partie de plaisir. n


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ANALYSE

LA SIG REGARDE VERS L’AVENIR

DU POGNON ET DE L’ Un budget en augmentation, un coach qui prolonge et déjà huit joueurs sous contrat. À Strasbourg, qui n’a plus connu les playoffs depuis trois ans, les voyants semblent au vert pour la saison prochaine. Par Florent de LAMBERTERIE

A

Pascal Allée/Hot Sports

vec la crise ambiante, les budgets tirent plutôt à la baisse mais pas à Strasbourg. La SIG va en effet présenter un budget, en augmentation, de 4,7 millions d’euros, contre 4,35 pour la saison dernière ; la masse salariale, elle, devrait passer de 1,34 million à 1,48. « Si nous avons annoncé une hausse, c’est parce que nous avons senti cette année que le public et les partenaires revenaient vers nous après une période de turbulence », explique Martial Bellon, le président qui achève sa deuxième saison à la tête du club. « J’avais une mission des actionnaires publics qui était de calmer la gouvernance après ce qui s’était passé en 2010, je pense que c’est fait, la gouvernance est rétablie, le climat est apaisé. Côté finances, quand on est arrivé, nous avions un déficit de 280.000 euros. La Ligue nous avait donné trois ans pour le combler et il le sera officiellement au 30 juin. Les recettes spectateurs ont doublé cette année par rapport à il y a deux ans mais l’augmentation se fait surtout sur le sponsoring, les partenariats. » Toujours d’après le président, la présence de Vincent Collet – dont la personnalité et le style de jeu font visiblement l’unanimité du côté de Strasbourg – explique en grande partie ce regain de popularité. Ça tombe bien, il vient de resigner pour une année supplémentaire, soit jusqu’en 2014. « Ma signature est aussi, on l’espère, une incitation pour nous rejoindre », abonde d’ailleurs l’entraîneur. L’augmentation annoncée est cependant à tempérer puisqu’une partie des 140.000 euros supplémentaires de la masse salariale est déjà absorbée par les revalorisations financières de certains éléments restants au club, à commencer

La SIG de Vincent Collet est ambitieuse pour 2012-13 et rêve de conserver Alexis Ajinça (à droite).

BIENTÔT PRIVATISÉE

• Actuellement actionnaires majoritaires du club à hauteur de 51%, les mairies de Strasbourg et d’Illkirch-Graffenstaden (dont les initiales sont à l’origine du nom SIG) ont prévu de vendre leurs parts à l’issue du premier semestre 2013, et donc de passer la main. Le futur actionnaire majoritaire devrait être composé d’un collectif d’une vingtaine d’entreprises locales réunies sous le nom de « SIG et Entreprises », la piste d’un repreneur unique – envisagée il y a deux ans – ayant été abandonnée après la situation observée au Racing Club de Strasbourg, en football (*). 8% des parts ont déjà été vendus à l’entité dénommée « SIG et Territoires » qui regroupe un total de 450 particuliers devenus actionnaires à hauteur de 100 euros chacun. « Un signe fort pour montrer que la SIG est aussi une institution qui appartient aux personnes physiques du territoire », avance Martial Bellon. Cette future passation de pouvoir impliquera donc une nouvelle gouvernance et, peut-être, un nouveau président. « Je peux simplement dire que Vincent a resigné jusqu’en 2014 et qu’il y a un contrat moral entre Vincent et moi », s’est contenté de répondre le président Bellon à cette question. F.d.L. (*) Successivement revendu aux hommes d’affaire Philippe Ginestet puis Jafar Hilali, le Racing s’est finalement retrouvé en liquidation judiciaire et rétrogradé en CFA 2, la 5e division nationale, à l’issue de la saison 2010-11.


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ANALYSE

L’AMBITION par Vincent Collet. Et l’entraîneur n’est pas le seul à poursuivre l’aventure alsacienne.

« On a senti que le public et les partenaires revenaient vers nous »

Hervé Bellenger/IS

il reste encore trois éléments à trouver, à commencer par un pivot. Désireux de tenter à nouveau sa chance en Martial Bellon L’espoir Ajinça NBA, Alexis Ajinça ne « On a voulu miser sur sera probablement pas une certaine continuité, celui-là même si au déjà en début de saison, avec le président, on club, président comme entraîneur ne désespèrent avait cette idée-là », poursuit Collet. À l’instar des pas de le voir prolonger si, d’aventure, la grande exemples chalonnais et gravelinois, la SIG a choisi ligue lui fermait à nouveau ses portes. Concernant le la continuité pour repartir du meilleur pied possible. poste de meneur de jeu en De l’équipe 2011-12, cinq éléments étaient toujours revanche, on sait déjà que sous contrat pour la saison prochaine (Jeanneau, Kevin Anderson ne sera Mbaye, Toupane, Invernizzi et De Jong) et deux pas reconduit. Trop scoreur autres ont prolongé d’un an (Zianveni et Ricardo et pas assez organisateur Greer). À ce groupe de sept joueurs s’ajoute un au goût de Vincent Collet, huitième nom, celui de Jeff Greer. Pas encore officiel son successeur devrait au moment d’écrire ces lignes, son retour à la SIG – être davantage un meneur avec qui il avait été champion de France en 2005, de pur avec de la bouteille, même que son frère Ricardo et Aymeric Jeanneau donc pas un rookie. – était cependant déjà confirmé par l’entraîneur, Il reste encore un poste qui récupère là une vraie menace à trois-points (8,6 d’extérieur à pourvoir, pts, 44,3% à 3-pts cette saison à Ludwisbourg en avec cette fois plus Allemagne), arme qui a fait cruellement défaut au d’incertitudes. Collet avoue club cette année. penser à prolonger Chris Se dirigeant vers un groupe à onze joueurs pros, Oliver (11,4 pts, 5,5 rbds, 13,4 d’éval) humainement irréprochable et qui aurait manifesté son désir de poursuivre l’aventure alsacienne mais sa relative faiblesse dans le shoot extérieur joue contre lui. L’entraîneur s’interroge également sur sa complémentarité avec Jeff Greer, les deux joueurs n’étant pas vraiment créateurs. L’autre option serait de se rabattre sur un combo américain, Jeff Greer glissant alors sur le poste 3 qu’il partagerait avec son frère Ricardo. Un choix pas encore tranché. Une certitude en revanche, les playoffs – que le club n’a plus disputés depuis 2009, tout comme Vincent Collet d’ailleurs – sont cette fois-ci un objectif clairement annoncé. « L’année dernière, j’ai dit qu’on se donnait trois ans pour arriver dans le Top 5 du basket français », rappelle Martial Bellon. Une place dans le Top 8 dès la saison prochaine serait un premier pas. n

Pascal Allée/Hot Sports

EFFECTIF

Meneur : Aymeric Jeanneau (JFL) et un US Extérieurs : Abdoulaye Mbaye (JFL), Hugo Invernizzi (JFL), Axel Toupane (JFL), Jeff Greer et un combo/ailier Intérieurs : Ricardo Greer, Maxime Zianveni (JFL), Nicolas De Jong (JFL) et un pivot.

ILS VISENT DÉJÀ LE MAINTIEN

DIJON EN RÉCESSION

À l’inverse de la SIG qu’elle a pourtant devancée au classement final, la JDA va subir une baisse de son budget pour la saison prochaine.

9

classement à l’issue de la saison régulière, la e au JDA s’est plus que bien comportée pour son retour

parmi l’élite. Il est cependant fort peu probable que cette équipe qui luttait pour une place en playoffs il y a encore quelques semaines puisse viser autre chose qu’un maintien dans l’élite la saison prochaine. La faute à un passif financier que le club traîne depuis plusieurs années et qu’il n’a pour l’heure pas réussi à combler. Conséquence directe, la masse salariale, évaluée à 1,17 million d’euros cette saison, va diminuer. « Je n’ai pas le chiffre exact aujourd’hui mais la baisse va se situer entre 180.000 à 200.000 euros », nous livre Jean-Louis Borg, le technicien de Dijon. « Ce n’est pas rien, c’est même une baisse substantielle. On ne va pas se lamenter mais il faut prendre en compte que ça devient très compliqué de pérenniser le club avec une baisse de budget. »

Prénom confirmé

Corolaire à cette situation, le club n’a pu conserver tous les éléments souhaités, à l’image du top-scoreur Bobby Dixon, Jérémy Leloup, devenu trop cher. Anthony Christophe devrait rester (vers Monaco ?) et Rob Lewin sont à la JDA. également annoncés partant sûrs et certains de même que Thierry Rupert, contraint de mettre un terme à sa carrière pour cause de problèmes cardiaques. Seuls quatre joueurs sont donc encore sous contrats. David Mélody, Zach Moss, Lens Aboudou et Ferdinand Prénom, qui était prêté en Pro B à Antibes où il a montré de belles choses (10,0 pts et 5,1 rbds en 19 minutes). S’il a été récemment dit qu’Antibes était prêt à racheter son contrat, cela ne semble plus d’actualité d’après Jean-Louis Borg. Meneur : néant À ce noyau dur pourraient Extérieurs : David Mélody s’ajouter Jérémy Leloup, (JFL), Lens Aboudou (JFL) Sean Marshall et Andre Intérieurs : Ferdinand Harris, les trois hommes Prénom (JFL), Zach Moss étant en discussion pour une éventuelle prolongation avec la JDA. Quoi qu’il en soit, et finances obligent, Dijon devrait opter pour un groupe de seulement neuf joueurs pros, complété par quelques jeunes issus du centre de formation. Une solution de repli qui fait furieusement penser à des situations déjà connues par l’entraîneur dans ses anciens clubs. « Il est vrai que pendant des années, j’ai réussi à maintenir mes équipes avec des petits budgets », rappelle Jean-Louis Borg. « Mais j’aimerais sincèrement que la situation soit différente. » n Florent de LAMBERTERIE

EFFECTIF


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CHIFFRES

PRO A PLAYOFFS Quarts de finale

Gravelines-Dk (1) – Cholet (8) : 1-1 Mercredi 23 mai

*Gravelines-Dunkerque bat Cholet 76-73 Samedi 26 mai

*Cholet bat Gravelines-Dunkerque 76-65 Joué le mardi 29 mai

Gravelines-Dunkerque – Cholet Le Mans (4) – Nancy (5) : 1-1 Mardi 22 mai

Nancy bat *Le Mans

89-64

Vendredi 25 mai

Le Mans bat *Nancy

68-60

Joué le mardi 29 mai

Le Mans – Nancy Chalon (2) élimine Roanne (7) : 2-0 Mercredi 23 mai

*Chalon bat Roanne

91-70

Samedi 26 mai

Chalon bat *Roanne

85-76

Orléans (3) élimine Paris Levallois (6) : 2-0 Mardi 22 mai

*Orléans bat Paris Levallois 70-68 Vendredi 25 mai

Orléans bat *Paris Levallois 79-73 Demi-finales Chalon (2) – Orléans (3) Vendredi 1er juin

Chalon – Orléans, à 19h30 en direct sur Sport+ Mardi 5 juin

Orléans – Chalon Vendredi 8 juin, si nécessaire

Chalon – Orléans Boxes-scores 22/5 Le Mans J.P.Batista* A.Acker T.Rochestie* M.Sommerville* A.Koffi T.Bryant M.Kouguere* C.Kahudi* A.Eito T.Ceci B.Niang Total Nancy P.Amagou* J.Shuler* A.Moerman* A.Akingbala* A.Sylla K.Grant J.Linehan* R.Kurz J.Baxter V.Samnick Total

Nancy bat *Le Mans Min Tirs 3pts LF 25 9-13 - 2-2 34 3-9 1-4 3-3 32 4-8 2-4 20 4-11 0-3 2-4 20 4-9 - 0-2 12 1-2 - 2-2 17 1-4 0-2 25 0-6 0-4 9 0-2 0-2 3 0-2 0-2 3 200 26-66 3-21 9-13 Min Tirs 3pts LF 31 7-12 2-4 4-6 35 5-11 2-5 4-4 19 5-7 3-4 24 5-9 - 2-4 16 4-4 - 2-5 12 2-2 2-2 2-2 28 2-6 1-4 2-2 15 1-2 0-1 12 0-1 - 1-2 8 0-1 200 31-55 10-20 17-25

Rb Pd 8 1 2 5 3 4 5 1 4 1 1 3 6 3 - 1 1 - 33 16 Rb Pd 5 4 5 4 8 1 2 2 4 1 1 - 6 2 2 - 1 29 19

In 3 1 4 In 2 1 1 1 1 6

89-64 Co Bp Pts - 2 20 1 3 10 - 3 10 - 2 10 - 1 8 - - 4 1 - 2 - - - 2 - - - - 2 13 64 Co Bp Pts - 2 20 - 1 16 - - 13 1 - 12 - - 10 - 1 8 - 3 7 - - 2 - 1 1 - 2 1 10 89

22/5 Orléans A.Sy* M.N’Doye* M.Pellin* C.Banks* G.Joseph* B.Greene Y.Sangare O.Barro M.Lebrun Total Paris Levallois L.Hamilton* E.Chatfield* Ja.Williams* M.Morandais J.Aka D.Noel* T.Meacham* G.Oniangue P.Da Silva Total

*Orléans bat Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 6-9 2-3 4-7 1 3 33 6-8 3-5 - 3 31 2-8 0-5 4-6 2 5 30 2-11 1-7 2-2 3 2 20 3-4 - 1-2 6 2 21 2-6 1-2 1-2 4 1 21 2-7 0-3 2-2 3 4 11 1-1 - 1-2 3 4 - 1 200 24-54 7-25 15-23 26 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 5-11 0-2 5-6 16 1 35 3-9 2-5 6-6 2 5 35 2-10 0-3 4-4 9 2 25 3-8 2-3 - 5 12 3-3 - 1 25 2-6 1-3 - 5 1 13 2-4 1-2 - - 8 2-4 1-3 - - 1 19 0-3 0-3 2-2 6 5 200 22-58 7-24 17-18 44 15

In 3 2 3 2 1 11 In 4 2 2 1 9

70-68 Co Bp Pts 1 4 18 - 1 15 - - 8 - 4 7 - 3 7 - 1 6 - - 6 - 2 3 - 1 1 16 70 Co Bp Pts 1 2 15 1 3 14 1 3 8 - 1 8 - - 6 - 4 5 - 2 5 - 1 5 - 3 2 3 19 68

1 8 4 5

23/5 *Gravelines-Dk bat Cholet Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Albicy* 23 4-11 2-5 4-4 2 J.K. Edwards 19 5-9 - 1-1 2 2 L.Vaty* 15 5-10 - 4 P.Sy 9 2-3 - 5-6 2 Y.Bokolo* 32 4-7 0-3 - 3 5 J.Reynolds 20 2-5 1-1 3-4 1 2 D.Issa 18 4-4 - 3 3 C.Akpomedah* 28 3-6 0-3 1-1 5 R.Jomby* 14 0-6 0-4 1-2 4 J.Johnson 22 0-6 0-4 0-2 2 Total 200 29-67 3-20 15-20 28 12 Cholet Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Dozier* 26 7-9 - 3-4 9 2 R.Falker 21 6-10 - 2-4 9 5 W.Gradit* 21 5-8 4-6 - 3 P.Christopher 19 4-10 3-6 - 3 D.Nelson* 35 3-11 1-4 - 6 5 F.Causeur* 35 2-6 2-4 - 2 8 L.Vebobe 17 1-5 0-2 - 6 2 R.Gobert* 16 1-4 - 4 C.Ona Embo 10 0-1 0-1 - 1 1 Total 200 29-64 10-23 5-8 43 23

In 2 2 1 1 2 1 1 10 In 1 1

76-73 Co Bp Pts - - 14 - - 11 - 1 10 - - 9 - - 8 - - 8 2 - 8 2 - 7 - 1 1 - - 4 2 76 Co Bp Pts 1 2 17 1 2 14 - 2 14 - - 11 - 3 7 - 4 6 - 2 2 - 1 2 - - 2 16 73

In 5 1 1 3 1 5 2 2 20 In 3 1 2 3 2 11

91-70 Co Bp Pts 1 1 18 - 1 14 - 2 13 - 5 11 - 2 9 1 4 8 - - 5 1 1 5 - 1 4 - - 4 3 17 91 Co Bp Pts - 4 16 - 1 15 1 3 14 - 2 9 - 4 5 - 5 5 - 3 4 - 2 2 - - - - 1 24 70

In 1 6 2 1 2 12 In 2 1 1 3 1 1 1 10

68-60 Co Bp Pts 1 4 14 - 4 10 - 2 10 1 1 9 - 1 6 - - 5 - 2 4 - - 2 - 2 - - 2 16 60 Co Bp Pts - - 12 - 2 11 - 1 10 - 3 10 1 3 8 - 1 8 - 4 6 - - 3 - 1 1 15 68

25/5 Orléans bat *Paris Levallois Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Chatfield* 39 7-17 4-9 2-2 1 4 L.Hamilton* 31 8-10 2-3 2-3 5 1 T.Meacham* 33 4-11 3-7 - 2 2 G.Oniangue 18 3-5 - 2-3 1 2 M.Morandais 28 2-5 1-2 1-2 4 5 Ja.Williams* 20 2-6 0-1 1-2 4 P.Da Silva 6 1-1 1-1 - - D.Noel* 12 0-3 0-1 - 2 3 J.Aka 11 - 2 L.Sane 2 - - Total 200 27-58 11-24 8-12 21 17 Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Banks* 32 8-12 5-8 4-4 5 2 A.Sy* 31 5-8 1-1 3-4 3 2 M.Lebrun 21 4-5 2-3 1-1 4 1 M.N’Doye* 18 4-8 1-4 - 1 1 Y.Sangare 22 2-6 1-2 2-2 1 5 G.Joseph* 21 3-4 - 6 B.Greene 20 3-8 0-2 - 4 4 M.Pellin* 25 0-4 - 1-2 1 7 O.Barro 10 0-1 - 3 Total 200 29-56 10-20 11-13 28 22

In 1 3 2 2 3 11 In 2 1 2 1 1 2 9

79-73 Co Bp Pts - 3 20 2 3 20 - 1 11 - - 8 - 2 6 - 1 5 - 2 3 - 1 - 1 - - 2 14 73 Co Bp Pts - 3 25 1 3 14 - - 11 - 1 9 - 3 7 - 2 6 - 3 6 - 1 1 - 2 1 18 79

26/5 Cholet F.Causeur* D.Nelson P.Christopher R.Dozier* R.Gobert R.Falker* W.Gradit L.Vebobe* C.Ona Embo Total Gravelines-Dk L.Vaty J.Johnson* J.Reynolds C.Akpomedah Y.Bokolo A.Albicy J.K. Edwards* R.Jomby* D.Issa P.Sy* A.Loum Total

In 1 1 1 3 In 2 1 2 2 1 1 1 1 1 12

76-65 Co Bp Pts - 6 21 - 3 19 - 2 14 - 1 8 1 1 5 - 1 3 - - 2 - 1 2 - 1 2 1 16 76 Co Bp Pts - - 14 - - 12 - 1 10 - - 9 - 1 8 - 3 6 1 1 4 - - 2 - - - 1 - - 1 7 65

23/5 *Chalon bat Roanne Chalon Min Tirs 3pts LF B.Schilb* 24 6-8 1-1 5-5 M.Delaney* 32 5-12 1-4 3-3 A.Aminu 22 4-8 - 5-8 S.Tchicamboud* 32 2-6 1-5 6-6 I.Evtimov* 28 3-5 2-3 1-1 M.Jean-Baptiste Adolphe* 17 4-6 - 0-1 N.Lang 19 2-6 1-3 L.Prowell 13 1-2 1-2 2-2 B.Smith 7 2-4 0-1 J.Aboudou 6 2-3 0-1 Total 200 31-60 7-20 22-26 Roanne Min Tirs 3pts LF J.Holland* 24 5-8 4-5 2-2 P.Braud* 23 6-10 3-5 D.Page* 34 5-8 4-6 A.Tanghe 20 4-5 1-2 S.Diabate 29 2-8 1-5 R.Wright* 27 2-5 1-4 U.Nsonwu-Amadi* 24 2-4 M.Mokongo 13 1-2 0-1 T.Larrouquis 5 0-1 G.Lawal 1 Total 200 27-51 14-28 2-2 25/5 Nancy J.Shuler* J.Linehan* V.Samnick A.Moerman* A.Akingbala* P.Amagou* A.Sylla R.Kurz K.Grant J.Baxter Total Le Mans A.Eito T.Bryant C.Kahudi* A.Acker M.Sommerville* J.P.Batista* T.Rochestie* M.Kouguere* A.Koffi Total

Le Mans bat *Nancy Min Tirs 3pts LF 37 5-10 1-4 3-3 34 3-7 2-4 2-2 16 3-6 0-1 4-5 26 4-8 1-4 25 3-8 - 0-2 36 1-5 0-1 3-10 7 2-5 5 1-1 9 0-1 0-1 5 0-2 0-1 200 22-53 4-16 12-22 Min Tirs 3pts LF 13 4-7 4-7 11 4-4 - 3-4 27 4-9 0-3 2-2 26 3-12 0-5 4-5 33 2-8 1-5 3-8 27 4-10 40 2-9 0-5 2-2 14 1-4 1-4 9 200 24-63 6-29 14-21

Rb Pd 7 4 3 7 7 1 4 4 5 2 2 1 1 - 1 1 2 2 32 22 Rb Pd 5 2 1 1 4 1 2 2 8 - 5 5 1 6 - - 20 23 Rb Pd 4 4 3 6 2 6 1 6 1 - 3 2 1 1 2 27 15 Rb Pd 2 4 7 10 6 1 6 5 5 8 - 3 43 14

*Cholet bat Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 6-11 2-4 7-7 7 5 27 6-10 3-3 4-4 6 3 29 4-7 2-4 4-6 4 1 26 3-6 - 2-3 8 2 13 2-2 - 1-2 4 27 1-2 - 1-2 3 1 19 1-7 0-4 - - 1 15 1-2 - 0-2 7 2 11 1-3 0-1 - 2 200 25-50 7-16 19-26 41 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 21 5-8 - 4-5 1 27 3-6 2-5 4-6 3 20 3-11 2-4 2-2 1 2 27 3-6 2-5 1-1 1 1 27 4-8 0-1 0-1 3 5 23 3-9 0-2 - 1 18 2-9 - 3 2 13 1-5 0-3 - 2 13 0-2 - 2 1 10 0-1 - 1 1 - 1 200 24-65 6-20 11-15 19 11

26/5 Chalon bat *Roanne Roanne Min Tirs 3pts LF G.Lawal 18 7-9 R.Wright* 30 4-8 3-6 2-2 P.Braud* 28 4-8 2-5 2-2 U.Nsonwu-Amadi* 18 2-2 - 6-6 D.Page* 36 3-7 1-3 2-3 S.Diabate 18 3-5 0-1 2-2 J.Holland* 26 1-5 0-4 4-5 M.Mokongo 10 1-1 T.Larrouquis 9 0-1 0-1 A.Tanghe 7 Total 200 25-46 6-20 18-20 Chalon Min Tirs 3pts LF B.Schilb* 33 9-12 2-4 7-8 A.Aminu 22 6-8 - 3-5 M.Delaney* 37 3-10 2-7 2-2 I.Evtimov* 37 3-10 1-4 2-2 M.Jean-Baptiste Adolphe* 17 4-5 S.Tchicamboud* 27 3-6 1-3 N.Lang 8 2-2 1-1 B.Smith 16 2-4 0-1 L.Prowell 3 0-1 Total 200 32-58 7-20 14-17

Rb Pd 8 4 1 - 4 2 3 1 1 4 1 5 1 3 - 1 2 1 24 18 Rb Pd 3 8 9 4 2 6 3 5 - 2 - - 1 - 27 16

In 3 4 2 1 1 11 In 2 2 3 1 3 1 2 14

85-74 Co Bp Pts 1 2 14 - 2 13 - 2 12 - 3 10 - 2 9 - 3 8 - 3 6 - 2 2 - - - 2 1 21 74 Co Bp Pts - 1 27 - 1 15 - 4 10 - 2 9 - - 8 - 2 7 - 2 5 - 2 4 - - - 14 85

PRO B PLAYOFFS Quarts de finale

Limoges (1) – Évreux (8) : 1-1

Mercredi 23 mai

Évreux bat *Limoges

72-67

Samedi 26 mai

Limoges bat *Évreux

86-82 a.p.

Mardi 29 mai

Limoges – Évreux, à 20h Aix-Maurienne (4) – Fos-sur-Mer (5) : 1-1 Mardi 22 mai

*Aix-Maurienne bat Fos-sur-Mer 84-75 Vendredi 25 mai

*Fos-sur-Mer bat Aix-Maurienne 72-54 Mardi 29 mai

Aix-Maurienne – Fos-sur-Mer, à 20h Boulazac (2) – Boulogne-sur-Mer (7) : 1-1 Lundi 21 mai

*Boulazac bat Boulogne-sur-Mer 75-73 Vendredi 25 mai

*Boulogne-sur-Mer bat Boulazac 82-80 Mardi 29 mai

Mardi 22 mai

79-71

vendredi 25 mai

Châlons-Reims bat *Bordeaux

87-64

Mardi 29 mai

Châlons-Reims – Bordeaux, à 20h

Demi-finales

Matches allers le vendredi 1er juin Matches retours le mardi 5 juin Matches d’appui éventuels le mardi 8 juin

Boxes-scores 21/5 Boulazac D.Monroe* A.McKenzie* R.Ayers* A.Kerckhof* T.Dubiez K.Morlende M.Cheriet F.Adjiwanou Y.Gaillou* Total Boulogne C.McCray T.Stanley* F.Raposo* C.Rouse J.Rousselle J.Mathis Z.Bah* J.Leria* R.Gregoire* Total

Playoffs

*Boulazac bat Boulogne Min Tirs 3pts LF 27 9-10 - 5-6 27 5-8 0-1 4-6 34 3-9 1-4 1-2 25 3-6 0-2 2-2 26 1-7 1-6 2-2 15 2-5 1-2 8 2-3 - 1-2 18 2-10 0-1 20 1-4 0-1 1-2 200 28-62 3-17 16-22 Min Tirs 3pts LF 31 9-14 2-5 0-1 24 4-8 4-5 27 5-10 - 1-2 25 5-9 - 1-2 26 1-5 0-2 4-6 24 2-6 0-1 2-4 22 2-3 1-1 0-2 17 1-2 - 0-1 4 0-1 0-1 200 29-58 7-15 8-18

Rb Pd 14 6 6 1 3 2 5 2 2 2 4 2 2 2 1 37 17 Rb Pd 3 2 2 4 7 1 3 6 1 3 4 2 - 28 10

1

22

3

1

1

0

6

8

1

2

2

4

1

0

7

5

In 3 2 1 1 1 2 1 11 In 1 1 2 1 2 1 8

In 1 2 1 1 5 In 1 1 2

84-75 Co Bp Pts 1 2 18 - - 18 - 2 12 1 1 12 1 3 11 - - 6 - - 3 - 1 2 1 - 2 - - 4 9 84 Co Bp Pts - 3 17 1 - 13 1 3 10 - 1 9 - 1 7 1 1 7 - 3 6 - 1 6 3 13 75

22/5 Bordeaux bat *Châlons-Reims Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Mels* 33 5-13 3-10 7-8 3 1 G.Chathuant* 22 6-9 2-4 - - N.Carter* 26 5-10 0-2 1-1 2 1 C.Daniels* 26 4-7 - 3-3 9 B.Mullins* 26 1-9 0-3 3-4 3 3 K.Corre 23 1-7 0-1 2-4 6 5 E.Plateau 21 1-3 1-2 - 3 1 P.Beye 5 1-3 - 4 K.Joss Rauze 18 0-2 0-1 1-2 1 1 Total 200 24-63 6-23 17-22 31 12 Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd O.Bassett* 39 9-16 5-9 - 6 3 G.Darrigand* 24 5-6 3-3 1-1 1 4 S.Driss* 34 3-10 1-8 4-4 5 3 J.Nzeulie 21 1-4 1-3 7-10 3 2 B.Elisabeth-Mesnager 27 4-7 0-1 1-2 6 1 J.Ford* 20 3-9 - 2-2 10 1 K.Cunningham* 22 2-5 - 0-2 1 2 M.Diaw 13 0-1 - 3 Total 200 27-58 10-24 15-21 35 16

In 4 1 2 1 4 12 In 2 1 5 1 1 10

79-71 Co Bp Pts - 3 20 - 2 14 - 2 11 1 4 11 - 1 5 2 1 4 - 1 3 1 - 2 - 1 1 4 15 71 Co Bp Pts - 2 23 - 3 14 1 6 11 - 1 10 - 3 9 3 1 8 - - 4 - - 4 16 79

23/5 Limoges K.McAlarney* J.Gomis* C.Massie* R.Desroses* A.Curti S.Traore* J.Mipoka N.Boungou Colo F.Zerbo Total Evreux S.Ho You Fat* A.Rowland* G.Costentin* J.Wood* D.Reed* L.Konaté G.Pons M.Correa Total

Rb Pd - 5 3 3 6 2 5 1 - 1 6 1 1 2 2 1 24 15 Rb Pd 10 2 1 3 1 1 10 3 5 1 2 3 - 2 2 31 15

In 1 1 3 2 7 In 1 2 4 7

72-67 Co Bp Pts - - 18 - 4 15 1 2 9 - - 9 - - 5 - 2 3 - 1 3 - - 3 - 2 2 1 11 67 Co Bp Pts - 2 19 - 2 17 - - 11 - 2 10 1 1 10 1 1 5 - - - 2 2 10 72

*Fos bat Aix-Maurienne Tirs 3pts LF Rb Pd 4-8 2-5 5-7 6 2 6-9 1-1 - 5 1 4-9 3-5 1-2 5 3 3-9 1-4 1-3 9 4 3-9 1-4 - 5 4 3-3 1-1 - 1 1 2-8 0-1 1-3 7 1-3 0-1 1-2 3 4 1-1 - 2 27-59 9-22 9-17 43 19 Tirs 3pts LF Rb Pd 7-14 3-4 1-2 5 3-12 1-3 2-6 7 2-4 2-2 2-2 2 2 3-11 1-3 1-2 2 3 2-9 - 3-9 8 1-3 0-1 - 2 1-1 - 2 1 0-5 0-2 - 1 0-2 - 1 0-1 0-1 - 2 19-62 7-16 9-21 32 6

In 2 1 1 2 6 In 2 3 2 7

72-54 Co Bp Pts - 2 15 - 2 13 2 1 12 - 3 8 - 3 7 - - 7 4 2 5 1 2 3 - - 2 7 15 72 Co Bp Pts - 2 18 - 1 9 - 2 8 - 2 8 1 - 7 - 1 2 - - 2 - - - 3 - 1 1 12 54

In 1 1 6 1 5 14 In 1 1 1 3

82-80 Co Bp Pts - - 16 - 1 15 - 2 15 - 2 14 - 1 9 - 1 6 - - 4 - - 3 - 2 - 9 82 Co Bp Pts - 6 19 - 2 14 - 1 11 1 - 9 - 3 8 - 1 6 - 3 4 - - 3 - - 3 - 1 3 - - 1 17 80

Evreux bat *Limoges Min Tirs 3pts LF 28 3-5 3-4 9-10 34 6-9 0-1 3-3 34 3-8 - 3-6 30 3-9 1-6 2-2 15 2-3 1-1 21 1-4 - 1-2 16 1-4 1-2 16 1-6 0-4 1-2 6 1-1 200 21-49 6-18 19-25 Min Tirs 3pts LF 35 7-9 1-1 4-6 35 6-15 3-8 2-2 25 4-5 3-4 34 4-13 - 2-2 26 4-11 0-2 2-2 22 2-6 0-2 1-2 12 0-2 0-2 11 200 27-61 7-19 11-14

25/5 Fos Min S.Giffa* 23 R.Roby* 22 M.Dia 21 B.Clark* 32 E.Choquet* 30 P.Haquet 20 S.Gay* 33 16 K.Atamna W.Soliman 3 Total 200 Aix-Maurienne Min W.Brown* 30 D.Tucker* 24 S.Darnauzan* 22 M.Houmounou 20 B.Osby* 29 G.Clerc 18 T.Yvrande 16 J.Ekanga-Ehawa* 20 M.Traoré 11 A.Gomis 10 Total 200

Boulazac – Boulogne-sur-Mer, à 20h Châlons-Reims (3) – Bordeaux (6) : 1-1 Bordeaux bat *Châlons-Reims

22/5 *Aix-Maurienne bat Fos Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF B.Osby* 31 8-13 0-1 2-5 S.Darnauzan* 30 6-11 2-4 4-4 W.Brown* 33 5-11 - 2-4 D.Tucker* 22 4-9 0-3 4-7 J.Ekanga-Ehawa* 27 4-8 3-7 M.Houmounou 12 3-8 0-2 T.Yvrande 18 1-4 1-2 G.Clerc 11 0-2 0-1 2-2 M.Traoré 9 1-2 A.Gomis 7 0-1 Total 200 32-69 6-20 14-22 Fos Min Tirs 3pts LF B.Clark* 37 5-10 0-3 7-10 S.Gay* 27 6-10 - 1-1 R.Roby* 21 4-7 - 2-2 M.Dia* 15 4-7 1-3 P.Haquet 24 3-5 1-3 S.Giffa 21 3-8 1-3 E.Choquet* 32 3-9 0-3 K.Atamna 23 0-6 0-5 6-6 Total 200 28-62 3-20 16-19

75-73 Co Bp Pts 1 3 23 1 2 14 - 2 8 - 1 8 - 1 5 - 1 5 - - 5 - 1 4 - 2 3 2 13 75 Co Bp Pts - 2 20 - 1 12 1 4 11 1 2 11 - 3 6 1 1 6 - 1 5 - 1 2 - - 3 15 73

25/5 Boulogne T.Stanley* J.Rousselle J.Mathis C.Rouse Z.Bah* F.Raposo* J.Leria* R.Gregoire* C.McCray Total Boulazac D.Monroe* M.Cheriet T.Dubiez R.Ayers* Y.Gaillou* A.McKenzie* F.Adjiwanou A.Kerckhof* K.Morlende I.Soumahoro N.Samake Total

*Boulogne bat Boulazac Min Tirs 3pts LF 23 5-9 3-6 3-4 29 6-14 2-6 1-2 27 6-12 0-1 3-5 16 5-7 2-2 2-6 29 2-5 1-1 4-4 31 3-7 10 2-6 5 1-3 1-3 30 0-4 0-3 200 30-67 9-22 13-21 Min Tirs 3pts LF 36 7-10 - 5-8 14 6-10 1-2 1-1 20 4-8 1-5 2-2 32 3-8 1-5 2-7 25 3-8 0-2 2-3 6 2-3 - 2-2 20 1-3 - 2-2 26 1-2 1-2 0-3 14 1-1 1-1 3 1-1 1-1 4 200 29-54 6-18 16-28

Rb Pd 12 2 1 6 8 1 3 2 1 4 4 - 2 - 36 10 Rb Pd 7 6 10 1 1 1 1 4 3 4 3 5 2 2 32 18

Rb Pd 2 1 2 11 6 3 7 6 3 1 - 1 8 31 20 Rb Pd 10 3 5 1 2 1 3 4 2 1 3 2 4 2 - 3 - 1 31 16

25/6 Châlons-Reims bat *Bordeaux Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Driss* 30 3-7 1-4 8-10 3 2 O.Bassett* 34 4-9 0-3 4-4 5 1 G.Darrigand* 33 5-9 2-5 - 2 2 J.Ford* 37 5-8 - 0-2 5 J.Nzeulie 18 3-7 2-5 0-2 4 2 B.Elisabeth-Mesnager 19 2-4 0-1 1-2 4 2 M.Diaw 12 1-3 - 3 1 K.Cunningham* 17 0-4 - 3 Total 200 23-51 5-18 13-20 29 10 Châlons-Reims Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Mels* 36 9-16 6-9 2-2 3 2 E.Plateau* 28 6-11 2-7 1-2 3 3 N.Carter* 29 6-7 1-1 0-2 6 1 C.Daniels 28 6-9 - 1-2 7 5 B.Mullins* 36 4-10 0-1 1-2 3 7 K.Corre 20 3-6 - 0-2 3 1 K.Joss Rauze* 20 1-4 1-2 - 3 2 P.Beye 3 1-1 - 0-1 - Total 200 36-64 10-20 5-13 28 21

In 1 1 3 5 In 2 3 4 1 3 13

87-64 Co Bp Pts - 1 15 - 2 12 1 4 12 - 1 10 1 4 8 - 2 5 - 1 2 - 2 2 17 64 Co Bp Pts - 5 26 - 1 15 - 1 13 - - 13 - 2 9 - - 6 - - 3 - - 2 - 9 87

26/6 Evreux J.Wood* S.Ho You Fat* A.Rowland* D.Reed* G.Pons G.Costentin* L.Konaté M.Correa Total Limoges J.Gomis* K.McAlarney* S.Traore* A.Curti C.Massie* J.Mipoka R.Desroses* N.Boungou Colo B.Costner F.Zerbo Total

In 1 3 1 3 1 1 10 In 1 1 1 2 5

86-82 Co Bp Pts - 4 23 1 1 18 - - 17 1 4 12 - 1 4 - - 3 1 3 3 - 1 2 3 14 82 Co Bp Pts - 3 16 - 2 12 2 1 11 1 - 10 - 3 10 - 1 9 - 2 8 - - 8 - 1 2 - 1 3 14 86

Limoges bat *Evreux Min Tirs 3pts LF 41 8-15 - 7-9 37 8-17 1-1 1-1 44 6-12 3-7 2-2 38 5-10 0-3 2-7 12 1-5 0-3 2-2 27 1-5 1-5 14 0-1 - 3-4 12 1-1 225 30-66 5-19 17-25 Min Tirs 3pts LF 39 3-12 0-5 10-12 26 4-8 4-7 32 4-9 - 3-5 24 3-5 1-2 3-5 21 4-6 - 2-2 13 3-6 3-6 33 2-8 2-6 2-4 25 3-10 1-5 1-2 3 0-1 0-1 2-2 9 225 26-65 11-32 23-32

Rb Pd 10 3 4 1 2 4 11 2 - 3 3 2 1 33 13 Rb Pd 3 4 3 1 12 2 5 8 1 1 4 2 4 1 - 1 38 14

ESPOIRS TROPHÉE DU FUTUR Quarts de finale

Nancy bat Paris Levallois Gravelines-Dk bat Strasbourg ASVEL bat Le Mans Hyères-Toulon bat Cholet

Demi-finales

97-80 85-79 83-63 69-61

Gravelines-Dunkerque bat Nancy 87-60 ASVEL bat Hyères-Toulon 81-67

Finale

Gravelines-Dunkerque – ASVEL 88-77 MVP : Abdoulaye Loum (Gravelines-Dk)

NATIONALE 1 FINAL FOUR À Souffelweyersheim

Demi-finales

Charleville bat Orchies Blois bat Souffelweyersheim

Finale

68-67 77-64

Charleville bat Blois 75-63 Charleville accède à la Pro B MVP : Fabien Calvez (Charleville)

ESPAGNE Playoffs Liga Endesa Quarts de finale

Vitoria (3) élimine Bilbao (6) : 2-0 *Vitoria bat Bilbao 77-73 Vitoria bat *Bilbao 90-88 Real (2) élimine Séville (7): 2-0 *Real Madrid bat Séville 82-68 Real Madrid bat *Séville 82-55 Barcelone (1) élimine Alicante (8) : 2-0 *Barcelone bat Alicante 73-43 Barcelone bat *Alicante 84-57 Valencia (4) élimine Saint-Sébastien (5) : 2-1 *Valencia bat Saint-Sébastien 82-60 *Saint-Sébastien bat Valencia 86-82 *Valencia bat Saint-Sébastien 75-67

Playoffs 1

1

3

1

1

6

1

1

2

1

1

7


15

CHIFFRES *Pesaro bat Cantu Pesaro bat *Cantu

Demi-finales

80-68 78-69

Sienne (1) – Sassari (4) : 1-0 *Sienne bat Sassari 91-68 Joué le mercredi 30 mai

Sienne – Sassari

2e tour

Vendredi 1er mai

Miami (2) élimine Indiana (3) : 4-2 *Miami bat Indiana 95-86 78-75 Indiana bat *Miami 94-75 *Indiana bat Miami Miami bat *Indiana 101-93 *Miami bat Indiana 115-83 Miami bat *Indiana 105-93 Boston (4) – Philadelphie (8) : 4-3 *Boston bat Philadelphie 92-91 Philadelphie bat *Boston 82-81 Boston bat *Philadelphie 107-91 *Philadelphie bat Boston 92-83 101-85 *Boston bat Philadelphie 82-75 *Philadelphie bat Boston *Boston bat Philadelphie 85-75

Sassari – Sienne Dimanche 3 mai, si nécessaire

Sassari – Sienne Mardi 5 mai, si nécessaire

Sienne – Sassari Milan (2) – Pesaro (6) Joué le mardi 29 mai

Milan – Pesaro Jeudi 31 mai

Milan – Pesaro Samedi 2 mai

Pesaro – Milan Lundi 4 mai, si nécessaire

Pesaro – Milan

Finale de conférence

Mercredi 6 mai, si nécessaire

Miami (2) – Boston (4) : 1-0 93-79 *Miami bat Boston

Milan – Pesaro

Demi-finales

Real Madrid (2) – Vitoria (3) : 1-1 Vitoria bat *Real Madrid 81-71 *Real Madrid bat Vitoria 73-64 Joué le mardi 29 mai

Vitoria – Real Madrid Jeudi 31 mai

Vitoria – Real Madrid Samedi 2 juin, si nécessaire

Real Madrid – Vitoria Barcelone (1) – Valencia (4) : 1-1 *Barcelone bat Valencia 84-57 Valencia bat *Barcelone 81-76 Joué le mercredi 30 mai

Valencia – Barcelone Vendredi 1er juin

Valencia – Barcelone Dimanche 3 juin, si nécessaire

Barcelone – Valencia

1

NBA PLAYOFFS

ITALIE Sienne (1) élimine Varèse (8) : 4-1 *Sienne bat Varèse 92-57 *Sienne bat Varèse 88-72 *Varèse bat Sienne 73-70 Sienne bat *Varèse 91-75 Sassari (4) élimine Bologne (5) : 3-0 *Sassari bat Bologne 81-72 *Sassari bat Bologne 89-86 Sassari bat *Bologne 72-71 Milan (2) élimine Venise (7) : 3-0 *Milan bat Venise 92-63 *Milan bat Venise 89-83 Milan bat *Venise 82-80 Pesaro (6) élimine Cantu (3) : 3-2 78-72 *Cantu bat Pesaro *Cantu bat Pesaro 74-47 *Pesaro bat Cantu 91-78

Match 3 : Samedi 2 juin

Philadelphie élimine Chicago : 4-2 103-91 *Chicago bat Philadelphie Philadelphie bat *Chicago 109-92 *Philadelphie bat Chicago 79-74 *Philadelphie bat Chicago 89-82 77-69 *Chicago bat Philadelphie *Philadelphie bat Chicago 79-78 Miami élimine New York : 4-1 *Miami bat New York 100-67 *Miami bat New York 104-94 87-70 Miami bat *New York *New York bat Miami 89-87 *Miami bat New York 106-94 Indiana élimine Orlando : 4-1 81-77 Orlando bat *Indiana 93-78 *Indiana bat Orlando Indiana bat *Orlando 97-74 Indiana bat *Orlando 101-99 a.p. *Indiana bat Orlando 105-87

2

8

4

4

4

0

1

2

3

4

6

1

2

4

2

1

Playoffs 0

*Oklahoma City bat Dallas 102-99 95-79 Oklahoma City bat *Dallas Oklahoma City bat *Dallas 103-97 L.A. Lakers élimine Denver : 4-3 *L.A. Lakers bat Denver 103-88 104-100 *L.A. Lakers bat Denver *Denver bat L.A. Lakers 99-84 L.A. Lakers bat *Denver 92-88 102-99 Denver bat *L.A. Lakers 113-96 *Denver bat L.A. Lakers 96-87 *L.A. Lakers bat Denver L.A. Clippers élimine Memphis : 4-3 L.A. Clippers bat *Memphis 99-98 105-98 *Memphis bat L.A. Clippers *L.A. Clippers bat Memphis 87-86 *L.A. Clippers bat Memphis 101-97 a.p. *Memphis bat L.A. Clippers 92-80 90-88 Memphis bat *L.A. Clippers L.A. Clippers bat *Memphis 82-72

2e tour

San Antonio élimine L.A. Clippers : 4-0 *San Antonio bat L.A. Clippers 108-92 *San Antonio bat L.A. Clippers 105-88 San Antonio bat *L.A. Clippers 96-86 San Antonio bat *L.A. Clippers 102-99 Oklahoma City élimine L.A. Lakers : 4-1 *Oklahoma City bat L.A. Lakers 119-90 *Oklahoma City bat L.A. Lakers 77-75 *L.A. Lakers bat Oklahoma City 99-96 Oklahoma City bat *L.A. Lakers 103-100 *Oklahoma City bat L.A. Lakers 106-90

Finale

Match 5 : Mercredi 6 juin, si nécessaire

Miami – Boston, à 2h30 Match 6 : Vendredi 8 juin, si nécessaire

Boston – Miami, à 2h30 Match 7 : Dimanche 10 juin, si nécessaire

Miami – Boston, à 2h30

San Antonio – Oklahoma City : 1-0 *San Antonio bat Oklahoma City 101-98 Match 2 : mardi 29 mai

San Antonio – Oklahoma City Match 3 : jeudi 31 mai

Oklahoma City – San Antonio Match 4 : samedi 2 juin

Conférence Ouest 1er tour

Oklahoma City – San Antonio

San Antonio élimine Utah : 4-0 106-91 *San Antonio bat Utah *San Antonio bat Utah 114-83 San Antonio bat *Utah 102-90 San Antonio bat *Utah 87-81 Oklahoma City élimine Dallas : 4-0 99-98 *Oklahoma City bat Dallas

4

1

0

8

3

4

4

5

4

3

Match 5 : lundi 4 juin, si nécessaire

San Antonio – Oklahoma City Match 6 : mercredi 6 juin, si nécessaire

Oklahoma City – San Antonio Match 7 : vendredi 8 juin, si nécessaire

San Antonio – Oklahoma City

petites annonces c.pelleray@norac-presse.fr

Tél. : 02.43.39.16.21

1 1

4

Match 4 : Lundi 4 juin

Boston – Miami, à 2h30

0

4

5

Boston – Miami, à 2h30

4

3

7

Match 2 : Jeudi 31 mai

Miami – Boston, à 2h30

Conférence Est 1er tour

LEGA Quarts de finale

Boston élimine Atlanta : 4-2 83-74 *Atlanta bat Boston 87-80 Boston bat *Atlanta *Boston bat Atlanta 90-84 a.p. 101-79 *Boston bat Atlanta *Atlanta bat Boston 87-86 83-80 *Boston bat Atlanta

3

6

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Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Norac Presse ou par carte bancaire) à : Norac Presse-Petites annonces 75 bLd Marie & Alexandre Oyon B.P. 25244 72005 LE MANS CEDEX 1 1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €

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PRO Bl

16

Spécia

Playoffs

PLAYOFFS PRO B

LES 8 INCONTOURNABLES 4 séries, 4 belles ! Les quarts de finale de Pro B n’ont livré leur vérité que mardi, hors bouclage. Sans connaître l’identité des demi-finalistes, gros plan sur 8 joueurs incontournables lors des deux premiers matches.

pour une feuille record à 19 points à 7/9, 10 rebonds et 25 d’éval’, puis 18 unités au match retour. En deux matches de playoffs, le Guyanais a réussi autant de tirs primés (2/2) que sur l’ensemble de sa saison (2/28 !) et augmenté de 150% sa moyenne offensive (18,5 pts contre 7,3 pts en saison). Un ovni.

US Kurt Cunningham se sont donnés une entorse de la cheville. Non seulement le numéro 15 a tenu sa place au retour, mais il a été le meilleur marqueur de son équipe avec 15 points en 30 minutes « sur une jambe » d’après Claude Bergeaud. Admirable.

du match 2 contre Aix-Maurienne, avec trois réussites quasi consécutives dans le troisième quart pour creuser un break définitif. 12 pts, 5 rbds, 16 d’éval’ au final. Sa meilleure copie en 7 matches de playoffs.

Pascal Allée/Hot Sports

Aix-Maurienne Savoie Basket

Pascal Allée/Hot Sports

Cliff Brown

(1,86 m, 27 ans, arrière, Châlons-Reims)

LA RÉGULARITÉ

Claude Bergeaud avait pourtant prévu un plan anti-Mels, assignant O’Darien Bassett en mission spéciale sur le Guadeloupéen. Rien n’y a fait. Après ses 20 points du match aller, Rodrigue Mels a planté 26 points au retour. Son 6 sur 9 derrière la ligne, souvent sur le nez de son défenseur direct, a fait un mal fou aux Bordelais. En grande forme depuis la fin janvier (17,7 pts sur les 18 derniers matches), Rodrigue voulait offrir une belle à son pote Gary Chathuant, blessé au sternum et absent à Bordeaux. Mission réussie.

Pascal Allée/Hot Sports Pascal Allée/Hot Sports

Chris McCray

Mamadou Dia

(2,03 m, 24 ans, ailier-fort, Évreux)

L’OVNI

Il a traversé la saison comme une âme en peine. Et puis l’ex-Antibois a jailli au moment où plus personne ne l’attendait : à Beaublanc

LA STAR

Après les déclarations de Germain Castano puis d’Olivier Bourgain, le pivot US a centralisé toute l’attention dans la série Boulazac-Boulogne. Monroe a répondu aux critiques en livrant un premier match de folie au Palio. 42 d’éval et le panier de la gagne ! Au retour, il a encore une fois porté son équipe (19 pts et 10 rbds) mais raté deux lancers-francs cruciaux dans la dernière minute.

(1,96 m, 28 ans, ailier, Boulogne)

(2,02 m, 34 ans, pivot, Fos-sur-Mer)

Steeve Ho You Fat

(2,02 m, 26 ans, pivot, Boulazac)

Pascal Allée/Hot Sports

L’EXEMPLE

Une défaite d’entrée à Beaublanc, -8 à la mi-temps à Évreux. Le CSP a senti le vent du boulet. Fred Sarre attendait une rébellion de son équipe. Il a fini par être entendu. Au plus fort de la tempête, quelques soutiers, Curti, Boungou-Colo, Mipoka et plus encore Sambou Traoré ont pris le relais de la paire Massie-McAlarney. Égalisation dans la dernière minute, panier crucial en prolongation, en plus de ses 12 rebonds et 2 contres, Sambou le guerrier a été le pilier de la raquette limougeaude. Un exemple.

Si la meilleure attaque du championnat a passé un sale quart d’heure à Fos-sur-Mer après avoir maîtrisé son sujet à l’aller (54 points marqués contre 85,5 en saison), Brown a surnagé avec ses 18 pts à 50%. Tout sauf une surprise connaissant son extrême régularité. En 36 matches, l’Américain n’a rendu que trois copies sous les 10 points. L’AMSB a réussi un sacré coup en le resignant pour 2 saisons supplémentaires.

L’ÉTINCELLE

LE FIDÈLE

L’âme de l’équipe et l’homme de tous les bons coups depuis qu’il a posé ses valises à Fos en 2005, déjà sous les ordres de Rémi Giuitta. Depuis la N2, Dia a franchi sans sourciller tous les paliers. Son petit tir à trois-points est une vraie arme à son poste de pivot. Il l’a encore démontré lors

L’ALTRUISTE

Pascal Allée/Hot Sports

Sambou Traoré

Darryl Monroe

Rodrigue Mels

(1,98 m, 28 ans, ailier-fort, Aix-Maurienne) (1,98 m, 32 ans, ailier-fort, Limoges)

Pascal Allée/Hot Sports

Par Antoine LESSARD

Sami Driss

(1,92 m, 30 ans, ailier, Bordeaux)

LE COURAGEUX

Driss incarne parfaitement l’état d’esprit qui anime les JSA. Bien que réduits à 8, les Bordelais sont allés chercher une victoire à Reims. Leur troisième de la saison face au CCRB. Dans la Marne, Driss et son pivot

La défense de Boulazac l’attendait de pied ferme après sa belle prestation du match 1 (20 pts à 9/14). Surveillé de près, l’ailier US n’a pas marqué le moindre points en 30 minutes salle Damrémont. Mais a eu l’intelligence de ne pas forcer (0/4), de défendre (5 int) et de créer pour ses coéquipiers : 8 passes décisives dont la dernière… décisive pour décaler Corey Rouse à trois-points et décrocher la balle. « Il a un talent hors norme », a reconnu Sylvain Lautié. Un beau joueur. n


17

CHIFFRES

PRO B

staTs cumulées FINALES

Joueur Landon Milbourne Chris Massie Joseph Gomis Kyle McAlarney Raphaël Desroses Nobel Boungou Colo Sambou Traore Aldo Curti Jean-Michel Mipoka Jonathan Hoyaux Fréjus Zerbo Thomas Cornely Total

MJ 29 34 32 32 34 12 33 30 25 27 27 6 34

Min Tirs 23 148-291 30 183-294 30 149-319 25 132-251 28 133-293 21 34-84 20 99-224 20 44-111 14 38-98 10 34-80 11 29-64 4 1-3 - 1024-2112

% 50,9 62,2 46,7 52,6 45,4 40,5 44,2 39,6 38,8 42,5 45,3 33,3 48,5

3pts 23-66 0-1 45-110 84-162 66-170 6-16 2-10 23-59 12-53 17-49 0-1 278-697

LF 72-89 74-122 69-87 50-55 41-62 30-38 73-119 46-64 13-17 12-15 7-14 3-6 490-688

Rb 3,3 11,4 1,8 1,5 4,1 3,2 4,1 1,2 2,0 0,9 3,0 0,8 35,3

Pd 1,3 1,9 3,9 2,6 2,4 1,6 1,2 2,9 1,0 0,7 0,2 0,3 17,4

In 1,2 1,1 1,1 0,6 1,4 1,2 1,1 1,2 0,5 0,5 0,1 0,2 8,7

Co 0,4 1,1 0,1 0,2 0,2 0,1 0,4 0,4 2,6

Bp 1,9 2,1 2,0 1,3 1,9 2,1 1,5 1,0 1,4 0,7 1,1 0,5 15,0

Pts 13,5 12,9 12,9 12,4 11,0 8,7 8,3 5,2 4,0 3,6 2,4 0,8 82,8

% 58,4 52,5 47,4 40,1 40,7 49,0 42,9 38,5 42,7 47,8 75,0 40,0 33,3 47,8

3pts LF 1-7 121-171 21-61 116-184 76-186 50-57 51-146 29-33 10-38 67-98 4-17 40-52 3-18 65-92 22-65 17-28 12-35 33-47 9-27 11-15 1-1 3-4 2-7 5-8 1-2 212-608 558-791

Rb 9,5 6,2 2,8 1,6 2,5 2,0 3,5 1,2 2,1 1,3 1,2 1,5 33,9

Pd 3,2 1,9 0,9 1,0 3,7 0,7 1,1 0,5 3,2 0,4 1,8 15,9

In 1,3 1,3 1,0 0,7 0,8 0,5 0,5 0,2 1,0 0,3 0,5 7,4

Co 0,2 0,9 0,3 0,1 0,8 0,2 0,5 2,5

Bp 2,1 2,5 0,8 1,0 1,7 2,1 1,7 0,8 1,4 0,5 0,5 14,4

Pts 15,3 15,0 11,4 8,6 8,0 7,1 6,5 3,8 3,7 3,7 3,3 3,2 1,5 78,6

LF 93-121 91-110 78-117 53-68 67-91 48-68 34-45 10-20 17-24 2-5 2-2 29-32 524-703

Rb 5,3 3,3 8,7 3,6 2,2 4,7 2,3 1,1 2,0 1,2 0,3 3,2 33,3

Pd 1,0 2,2 1,3 1,2 5,9 1,8 1,4 1,4 0,3 0,2 0,1 3,2 16,3

In 0,8 1,6 1,8 1,2 1,9 1,0 0,8 1,1 0,1 0,1 1,0 9,9

Co 0,1 0,2 0,8 0,1 0,3 0,3 1,8

Bp 2,2 2,5 2,1 1,5 2,3 1,7 0,9 1,1 0,6 0,5 0,3 2,2 14,6

Pts 15,4 14,4 12,4 10,2 9,6 8,1 5,7 4,6 3,1 2,0 1,1 12,8 78,1

% 49,9 57,8 48,9 43,9 46,5 43,9 54,4 41,8 38,5 54,5 48,7

3pts LF 16-62 138-174 0-2 103-182 41-133 72-104 81-182 74-85 39-108 48-60 12-37 37-59 10-28 25-32 21-46 29-36 15-59 12-18 4-9 235-657 542-759

Rb 7,8 9,5 3,3 3,1 1,8 2,6 2,1 1,1 2,4 1,9 36,3

Pd 1,9 1,3 1,3 2,1 5,2 1,3 1,0 1,6 0,9 0,2 16,2

In 1,2 0,7 1,0 1,0 1,1 0,7 0,8 0,7 0,4 0,2 7,5

Co 0,1 1,5 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 2,4

Bp 2,3 2,3 1,8 1,8 2,1 0,9 0,8 0,9 0,5 0,7 0,5 14,1

Pts 17,3 15,0 13,4 12,2 9,4 5,5 3,9 3,8 3,8 2,8 85,5

Tirs 214-351 158-378 50-98 140-289 75-170 111-227 89-219 21-59 51-132 10-33 16-36 3-10 1-8 37-86 976-2096

% 61,0 41,8 51,0 48,4 44,1 48,9 40,6 35,6 38,6 30,3 44,4 30,0 12,5 43,0 46,6

3pts 3-8 62-175 11-30 39-105 15-57 21-51 51-149 5-20 7-42 0-3 6-23 2-7 0-6 24-60 246-736

LF 86-130 85-112 33-47 78-107 48-72 37-46 31-34 16-21 52-66 6-12 12-17 1-2 485-666

Rb 6,4 4,4 3,5 2,8 3,3 3,9 4,4 4,3 3,2 3,0 0,7 0,6 0,2 4,5 34,0

Pd 1,2 2,6 2,0 4,0 1,3 0,9 3,4 1,8 1,4 0,7 0,4 0,2 1,3 16,3

In 1,1 0,9 1,5 1,7 0,8 1,0 1,5 1,1 0,5 0,2 0,2 0,2 0,2 0,5 8,6

Co 1,7 0,2 0,6 0,1 0,2 0,4 0,1 0,3 0,8 0,1 3,4

Bp 1,8 2,9 2,7 2,2 1,5 1,3 1,7 1,6 1,5 1,1 0,6 0,5 0,9 15,2

Pts 15,2 13,6 13,1 11,7 9,3 8,2 7,6 6,3 6,2 2,9 1,9 1,0 0,5 9,9 78,9

Tirs 200-319 149-250 106-222 104-237 79-228 86-202 47-87 49-100 35-106 26-56 49-83 33-89 963-1979

% 62,7 59,6 47,7 43,9 34,6 42,6 54,0 49,0 33,0 46,4 59,0 37,1 48,7

3pts 5-20 3-3 23-63 46-110 57-175 26-88 4-18 12-34 12-65 1-1 9-14 9-32 207-623

LF 89-113 89-112 39-50 92-107 30-40 56-75 30-41 26-44 7-15 14-24 9-12 22-25 503-658

Rb 7,4 4,0 4,0 1,9 1,8 5,0 2,7 2,1 3,0 2,4 5,7 2,4 34,3

Pd 1,5 1,1 2,2 4,9 0,9 3,1 1,2 1,1 1,2 0,3 3,1 4,1 17,1

In 0,3 0,3 0,9 1,1 0,5 1,8 0,3 0,4 0,7 0,4 1,0 1,4 6,5

Co 0,1 1,0 0,1 0,1 0,2 0,2 0,3 0,4 0,4 2,1

Bp 2,4 1,8 1,9 3,4 0,8 1,8 1,2 1,7 0,8 0,6 1,2 2,2 16,0

Pts 15,0 13,4 11,9 10,5 7,7 7,5 5,6 4,7 4,2 2,4 12,9 12,1 77,5

2- BOULAZAC (25-9) Joueur Darryl Monroe Amadi McKenzie Ryan Ayers Thomas Dubiez Saidou Njoya Yannick Gaillou Frédéric Adjiwanou Issife Soumahoro Arnaud Kerckhof Mehdi Cheriet Laurian Tarris Kris Morlende Negueba Samake Total

MJ 34 34 34 29 28 28 33 32 34 23 3 6 2 34

Min 31 30 30 22 23 20 19 12 20 8 2 10 3 -

Tirs 199-341 187-356 130-274 85-212 74-182 77-157 73-170 42-109 41-96 33-69 3-4 6-15 1-3 951-1988

3- CHÂLONS-REIMS (24-10) Joueur Nate Carter Rodrigue Mels Chris Daniels Gary Chathuant Bryan Mullins Kevin Corre Etienne Plateau Kevin Joss Rauze Pape Beye Olivier Kolb Steeve Soliman Bernard King* Total

MJ 25 26 34 33 34 31 34 32 32 4 15 8 34

Min 29 29 26 24 31 23 19 19 11 4 4 30 -

Tirs 138-264 113-275 171-296 120-270 113-261 99-178 59-176 59-125 40-88 3-3 6-22 33-69 954-2027

% 3pts 52,3 15-36 41,1 57-149 57,8 1-3 44,4 43-115 43,3 32-86 55,6 5-15 33,5 41-120 47,2 18-60 45,5 3-4 100,0 27,3 2-11 47,8 7-24 47,1 224-623

4- AIX-MAURIENNE (22-12) Joueur Wilbert Brown Bambale Osby Dar Tucker Joachim Ekanga-Ehawa Simon Darnauzan Mérédis Houmounou Thomas Yvrande Gaëtan Clerc Antoine Gomis Mantcha Traore Matthieu Robin Total

MJ 34 34 34 34 33 34 28 33 31 32 2 34

Min Tirs 31 217-435 29 204-353 24 171-350 28 130-296 30 112-241 16 69-157 14 37-68 13 38-91 12 45-117 10 42-77 2 0-1 - 1065-2186

5- FOS-SUR-MER (22-12) Joueur Sherman Gay Bill Clark Richard Roby Edouard Choquet Philippe Haquet Mamadou Dia Karim Atamna Mohamed Hachad Sacha Giffa Williams Soliman Clément Cavallo Ahamadi Hamza Julien Wiltz Blake Hoffarber* Total

MJ 34 34 11 34 23 34 34 10 26 9 26 8 4 10 34

Min 31 31 27 31 24 21 27 21 20 14 6 4 2 21 -

6- BORDEAUX (21-13) Joueur MJ Kurt Cunningham 33 John Ford 29 O’Darien Bassett 23 Gauthier Darrigand 33 Miloud Doubal 32 Sami Driss 34 Boris Elisabeth-Mesnager 23 Jérémy Nzeulie 29 Romain Dardaine 21 Martin Diaw 28 Boris Diaw* 9 Chris Dunn* 8 Total 34

13- NANTES (14-20)

7- BOULOGNE-SUR-MER (18-16)

1- LIMOGES (27-7)

Min 25 27 28 30 22 28 17 14 17 10 30 28 -

Joueur Chris McCray Corey Rouse Tony Stanley Fernando Raposo James Mathis Jonathan Rousselle Zainoul Bah Jonathan Leria Martin Le Pellec Romain Gregoire Romain Ba Ingus Bankevics* Durrell Summers* Total

MJ 19 33 34 33 34 33 32 13 29 25 6 4 3 34

Min 32 24 29 27 25 26 25 17 15 6 6 22 19 -

Tirs 99-220 166-319 132-331 153-285 126-263 93-251 92-214 34-85 56-118 19-51 0-1 10-22 8-23 988-2183

% 45,0 52,0 39,9 53,7 47,9 37,1 43,0 40,0 47,5 37,3 45,5 34,8 45,3

3pts LF 31-90 80-88 10-32 71-118 77-232 27-36 0-1 52-98 10-28 106-156 48-150 106-130 18-54 82-100 2-12 19-33 8-35 9-15 11-33 2-4 5-10 7-12 0-1 1-1 220-678 562-791

Rb 3,9 6,8 3,4 6,9 6,4 1,9 1,6 1,9 2,1 0,6 1,5 4,0 33,7

Pd 4,2 0,8 1,1 0,7 1,4 4,3 3,6 0,4 0,9 0,3 0,2 0,5 0,3 15,1

In 2,6 0,7 1,6 0,5 0,9 1,2 1,1 0,5 0,8 0,2 1,0 9,0

Co 0,6 0,1 0,5 0,3 0,1 0,1 0,1 1,9

Bp 3,0 1,4 1,3 1,8 1,4 1,7 1,9 0,8 1,0 0,4 0,5 1,2 1,3 13,1

Pts 16,3 12,5 10,8 10,8 10,8 10,3 8,9 6,8 4,4 2,0 8,0 5,7 81,1

Joueur Jeremiah Wood Drake Reed Austen Rowland Guillaume Pons Steeve Ho You Fat Lahaou Konaté Mory Correa Garry Florimont Guillaume Costentin Karim Dahak Papis Sambe Jean Veillet Roderick Wilmont* Kevyn Popovich* Daye Kaba* Total

MJ 34 16 34 12 33 34 34 33 32 16 5 3 12 5 15 34

Min 32 30 34 25 18 23 16 13 25 6 2 2 27 23 11 -

Tirs 226-400 88-190 166-375 29-81 103-212 86-199 65-113 62-131 52-137 8-18 0-3 0-2 41-124 11-34 12-43 949-2062

% 56,5 46,3 44,3 35,8 48,6 43,2 57,5 47,3 38,0 44,4 33,1 32,4 27,9 46,0

3pts LF 0-3 105-170 16-53 41-52 67-184 89-111 13-41 18-19 2-28 32-53 11-55 57-77 0-1 66-90 43-66 40-117 13-16 2-7 7-10 0-3 23-75 16-28 1-13 11-16 6-20 7-12 181-600 505-720

Rb 10,9 6,2 3,4 1,4 3,1 2,6 3,5 2,8 2,2 0,2 0,3 1,5 2,6 1,0 36,2

Pd 2,9 1,7 5,4 2,5 0,7 1,5 0,2 0,5 1,7 0,5 0,8 1,0 0,5 15,3

In 1,2 1,2 1,7 0,8 0,7 1,1 0,4 0,4 1,0 0,1 1,0 0,6 0,4 7,9

Co 0,4 0,6 0,1 0,5 0,1 0,5 0,2 0,1 0,2 0,1 2,1

Bp 2,6 2,6 2,1 1,8 1,4 1,0 1,1 1,5 1,4 0,8 1,6 1,6 0,7 14,8

Pts 16,4 14,6 14,4 7,4 7,3 7,1 5,8 5,1 4,9 1,6 10,1 6,8 2,5 76,0

Joueur Moses Sonko Jimmy Baxter Ousmane Barro Angelo Tsagarakis Cédric Ferchaud Ibrahima Koma Jesse Delhomme Rochel Chery Jérôme Sanchez Octavio Da Silveira Malik Sidibe Jamelle Cornley* Donald Copeland* Jean-Richard Volcy* Total

MJ 12 7 33 22 30 32 34 21 34 30 9 13 22 4 34

Min Tirs 32 83-154 33 42-97 30 192-306 26 96-213 23 87-195 16 92-193 23 85-180 21 37-96 19 68-134 12 55-107 3 0-5 30 76-167 30 74-200 24 17-33 - 1004-2080

% 53,9 43,3 62,7 45,1 44,6 47,7 47,2 38,5 50,7 51,4 45,5 37,0 51,5 48,3

3pts LF 16-46 36-45 10-43 26-30 0-3 107-142 55-139 53-62 56-119 29-34 16-45 53-65 33-77 45-54 18-53 19-25 11-34 27-40 9-26 13-19 0-1 10-33 23-33 30-96 58-71 4-12 3-4 268-727 492-624

Rb 6,9 4,4 8,5 1,7 2,4 3,2 2,0 3,0 3,4 2,5 0,3 5,7 2,4 5,2 33,8

Pd 1,8 5,0 1,3 2,4 2,2 1,0 3,8 1,3 2,2 0,5 0,2 0,8 5,3 2,2 18,6

In 1,7 1,9 1,4 0,6 1,0 0,4 0,7 0,6 1,1 0,4 0,3 0,8 2,0 7,4

Co 0,2 0,1 0,8 0,2 0,2 0,3 0,1 0,2 0,1 0,5 1,9

Bp 2,5 2,3 2,8 1,7 1,0 1,6 1,6 1,2 1,3 0,8 0,4 2,0 2,6 1,5 15,3

Pts 18,2 17,1 14,9 13,6 8,6 7,9 7,3 5,3 5,1 4,4 14,2 10,7 10,2 81,4

Joueur Jeff Allen Moussa Badiane Cecil Brown Benjamin Monclar Ferdinand Prenom Lesly Bengaber Steeve Essart Maxime Courby Yann Siegwarth Tristan Toneguzzo Trevor Huffman* Malick Badiane* Sacha Massot* Total

MJ 32 18 21 30 33 34 34 33 27 9 8 8 10 34

Min Tirs 27 183-345 28 87-143 28 77-200 24 119-231 19 144-220 28 114-283 31 87-232 17 60-132 7 13-49 3 3-7 31 38-80 29 35-66 28 44-87 - 1004-2075

% 53,0 60,8 38,5 51,5 65,5 40,3 37,5 45,5 26,5 42,9 47,5 53,0 50,6 48,4

3pts 5-23 0-1 23-80 38-103 0-1 35-137 61-166 17-57 7-30 1-3 15-46 4-25 206-672

LF 62-105 36-51 55-74 44-53 42-62 73-114 35-45 24-40 11-17 26-30 23-29 21-26 452-646

Rb 8,2 6,3 2,6 2,5 5,1 4,1 1,3 2,2 0,4 0,8 2,6 9,2 6,4 34,8

Pd 1,2 1,4 2,4 1,9 1,0 3,5 3,5 0,9 0,7 0,3 4,5 1,5 2,2 16,7

In 1,8 1,6 1,1 1,1 0,6 1,1 1,3 0,4 0,2 1,6 0,5 0,8 8,6

Co 0,3 1,7 0,1 0,2 0,2 0,1 0,1 1,6 0,3 2,3

Bp 2,5 2,5 1,6 1,4 1,5 2,4 2,1 1,3 0,9 0,1 2,0 2,5 1,8 16,2

Pts 13,5 11,7 11,0 10,7 10,0 9,9 7,9 4,9 1,6 0,8 14,6 11,6 11,3 78,4

Joueur Steve Smith Steffon Bradford Curtis Marshall Benoit Gillet Aurélien Rigaux Julien Sauret Mathieu Tensorer Moussa Camara Nicolas Taccoen Junior M’Bida Michel Nascimento* Mamadou Sy* Total

MJ 33 26 34 34 34 31 28 32 34 30 8 5 34

Min 29 27 25 28 20 23 20 11 20 9 12 13 -

Tirs 192-383 132-241 140-322 95-235 65-189 66-164 57-140 57-145 78-162 39-76 18-32 7-15 946-2104

% 50,1 54,8 43,5 40,4 34,4 40,2 40,7 39,3 48,1 51,3 56,3 46,7 45,0

3pts 27-87 61-149 73-190 41-136 2-28 28-76 37-108 0-4 2-4 2-2 273-784

LF 73-96 77-115 71-93 49-52 44-54 38-66 9-15 12-17 13-44 29-38 8-11 0-1 423-602

Rb 5,4 6,4 3,4 1,1 2,4 2,8 2,2 0,3 4,5 2,0 2,6 3,0 31,8

Pd 1,2 1,5 1,0 1,6 4,0 4,2 1,7 0,3 1,1 0,6 0,4 0,6 16,2

In 1,3 0,8 1,6 1,4 0,9 1,5 0,9 0,1 0,9 0,3 0,1 1,0 9,5

Co 0,2 0,2 0,4 0,1 0,2 0,5 0,3 0,2 0,4 1,9

Bp 1,8 2,4 1,7 1,4 1,4 2,2 0,9 0,5 1,6 0,6 1,1 0,2 14,4

Pts 14,7 13,1 12,1 9,2 6,3 5,5 5,4 5,1 5,0 3,6 5,8 2,8 76,1

Joueur LaQuan Prowell David Denave Kyle Shiloh Sefton Barrett Florent Tortosa Harry Disy Dramane Diarra Mickaël Toti Yann Zonnet Johan Péricard Florent Corneo Thomas Terrell* Total

MJ 27 32 34 34 33 32 24 32 31 5 19 6 34

Min 29 32 32 25 23 27 18 14 13 1 3 21 -

Tirs 152-271 162-352 169-379 129-282 110-243 113-230 54-113 36-99 33-83 1-5 3-14 26-47 988-2118

% 56,1 46,0 44,6 45,7 45,3 49,1 47,8 36,4 39,8 20,0 21,4 55,3 46,6

3pts 22-55 58-159 60-145 25-89 47-126 4-17 20-52 16-51 1-11 1-4 0-6 1-4 255-719

LF 82-98 95-129 61-87 94-120 58-71 62-122 9-12 23-33 25-46 1-3 1-4 511-725

Rb 6,5 3,5 5,1 4,1 2,4 5,4 2,6 1,2 2,9 0,6 0,4 4,3 34,3

Pd 1,0 4,8 3,9 1,4 1,4 1,4 0,7 1,8 0,5 0,8 1,2 16,6

In 1,2 1,6 1,9 1,0 0,9 0,5 0,6 0,5 0,6 0,3 0,7 8,6

Co 0,7 0,1 0,8 0,1 0,4 0,3 0,2 0,5 2,4

Bp 2,0 3,2 2,3 1,7 1,6 2,0 0,6 0,9 0,8 0,4 1,0 15,0

Pts 15,1 14,9 13,5 11,1 9,8 9,1 5,7 3,5 3,0 0,6 0,4 9,0 80,6

8- éVREUX (17-17)

9- BOURG-EN-BRESSE (16-18)

10- ANTIBES (16-18)

11- LILLE (16-18)

12- SAINT-VALLIER (15-19)

Joueur Dave Fergerson David Ramseyer Malick Badiane Elson Mendy Armand Charles Olivier Bardet Nicolas Gayon Jerald Fields Mahamadou Drame Kevin Idomenee Jérémie Douillet Romaric Racon Gordon Watt* Moustapha Diarra* Dwight Burke* Kris Morlende* Total

MJ 34 21 20 9 34 15 34 27 31 34 30 2 6 5 7 10 34

Min 32 30 30 23 26 20 25 28 17 11 7 2 18 20 14 12 -

Tirs 157-350 111-210 108-176 45-75 135-300 46-100 95-238 71-165 67-153 37-88 17-45 1-1 18-44 12-33 6-22 6-15 932-2015

% 3pts 44,9 47-145 52,9 0-7 61,4 1-2 60,0 7-19 45,0 32-100 46,0 33-71 39,9 38-118 43,0 10-56 43,8 7-30 42,0 8-37 37,8 1-3 100,0 40,9 7-19 36,4 27,3 0-2 40,0 4-8 46,3 195-617

LF 96-109 46-77 40-53 2-10 38-63 17-23 58-72 51-70 69-93 22-32 12-22 11-26 5-7 3-4 4-10 474-671

Rb 3,9 3,8 7,9 4,9 4,1 2,5 2,6 5,2 1,9 1,0 1,1 4,3 3,4 3,4 0,3 32,1

Pd 3,9 1,5 1,2 1,4 2,0 1,2 1,4 2,1 1,4 1,4 0,3 0,5 0,8 0,1 0,8 15,0

In 1,3 0,7 0,7 1,2 2,5 0,8 1,3 1,1 0,7 0,8 0,3 0,7 1,3 0,3 9,7

Co 0,6 0,6 0,4 0,6 0,1 0,2 0,9 0,3 2,5

Bp 3,2 2,3 1,9 1,9 2,0 1,5 1,0 1,9 1,7 1,6 0,3 0,8 0,6 2,1 0,9 16,4

Pts 13,4 12,8 12,8 11,0 10,0 9,5 8,4 7,5 6,8 3,1 1,6 1,0 9,0 5,8 2,1 2,0 74,5

Joueur Jason Siggers Alex Dunn Charles-Henri Bronchard Pierric Poupet Samba Dia Klemensas Patiejunas Ludovic Chelle Teddy Maizeroi Jacques Wampfler Alexandre Veyronnet Gregory Delattre Malcolm Gountas Félix Michel Thierry Rupert* Cheikhou Thioune* Total

MJ 32 34 34 33 21 34 34 26 11 6 1 2 1 13 17 34

Min 31 25 23 32 22 25 20 11 10 4 2 3 1 21 24 -

Tirs 201-401 161-271 137-272 112-279 78-175 67-150 72-191 35-80 8-21 2-8 0-1 0-2 44-84 45-107 962-2042

% 50,1 59,4 50,4 40,1 44,6 44,7 37,7 43,8 38,1 25,0 52,4 42,1 47,1

3pts LF 49-119 141-154 0-2 89-115 11-22 93-124 45-140 86-111 34-89 31-32 28-70 59-78 53-141 25-33 27-64 5-6 0-6 6-10 0-2 3-4 1-2 0-2 19-27 10-34 31-37 257-691 589-733

Rb 4,1 7,6 4,9 2,8 3,1 2,4 1,9 1,9 2,0 0,5 1,0 0,5 4,6 3,1 32,7

Pd 2,7 0,8 1,2 4,4 0,7 4,9 1,0 0,7 0,1 0,3 0,5 0,9 16,3

In 1,2 0,9 0,3 1,5 0,4 1,4 0,6 0,3 0,2 0,3 0,5 6,7

Co 0,5 0,7 0,2 0,1 0,2 0,1 0,6 1,8

Bp 1,9 1,8 1,5 2,0 1,5 1,7 0,8 0,5 0,1 0,7 1,0 1,2 1,2 12,4

Pts 18,5 12,1 11,1 10,8 10,5 6,5 6,5 3,9 2,0 1,2 1,0 8,2 7,7 81,5

Joueur Chris Davis Ronnie Taylor Nigel Wyatte Mehdi Labeyrie Ismaila Sy Jean-Philippe Ludon Benoit Mangin Moustapha N’diaye Guillaume Leburgue Simon Hanon Julien Delmas Total

MJ 31 34 34 33 30 32 34 32 33 5 1 34

Min 30 34 27 24 21 17 23 18 13 5 5 -

Tirs 194-366 169-351 157-294 107-286 68-164 79-170 74-150 59-165 25-65 2-3 0-2 934-2016

% 53,0 48,1 53,4 37,4 41,5 46,5 49,3 35,8 38,5 66,7 46,3

3pts LF 56-149 84-111 39-133 83-115 6-24 57-92 39-124 107-147 37-96 24-28 22-60 29-44 38-85 24-32 24-83 39-63 5-26 9-12 0-1 0-1 0-2 266-783 456-645

Rb 3,8 4,2 6,9 3,0 2,9 2,9 1,5 3,4 2,0 1,2 1,0 31,7

Pd 1,6 6,6 1,4 1,7 1,0 0,7 2,4 0,8 0,7 0,6 16,5

In 0,7 1,5 1,0 0,4 0,7 0,7 1,0 0,9 0,5 0,2 7,2

Co 0,1 0,3 0,5 0,1 0,1 0,3 0,2 0,1 1,5

Bp 1,7 3,4 1,6 1,8 1,5 1,0 1,4 1,3 0,5 0,8 14,6

Pts 17,0 13,5 11,1 10,9 6,6 6,5 6,2 5,7 1,9 0,8 76,2

Joueur MJ Juwann James 33 Lamine Kante 33 Ryan Rossiter 34 Nathan Rohnert 34 Renaud Brocheray 27 Frédéric Minet 29 Xavier Gaillou 33 Amadou Aboubakar Zaki 17 Moses Mubarak 28 Alexis Bruyère 18 Guevin Toto 13 Abdel Majid Naji* 13 Total 34

Min Tirs 32 189-330 29 175-375 32 187-369 31 140-286 19 80-162 22 77-175 23 89-190 16 32-84 9 31-85 5 11-27 3 2-12 8 9-23 - 1022-2118

% 57,3 46,7 50,7 49,0 49,4 44,0 46,8 38,1 36,5 40,7 16,7 39,1 48,3

3pts LF 2-11 109-170 64-163 74-88 4-26 91-114 36-86 96-125 17-48 35-44 32-85 39-45 38-96 38-53 1-7 2-15 11-46 13-19 5-9 0-2 9-12 1-6 2-2 206-576 513-696

Rb 6,1 3,6 9,6 4,6 4,1 1,6 1,5 3,5 0,6 0,9 0,7 1,4 35,7

Pd 3,2 1,4 1,2 2,6 0,9 1,9 3,7 0,5 0,5 0,1 0,2 0,6 15,1

In 1,6 1,2 0,8 1,1 0,6 0,5 0,5 0,3 0,6 0,1 0,3 0,4 7,0

Co 0,6 0,3 0,8 0,1 0,6 0,1 2,1

Bp 2,8 2,3 2,3 2,3 1,1 1,7 2,8 1,4 0,3 0,7 0,4 0,5 16,9

Pts 14,8 14,8 13,8 12,1 7,9 7,8 7,7 3,9 3,1 1,5 1,0 1,6 81,3

Joueur Pele Paelay Adam McCoy Aurélien Salmon Vincent Mouillard Florian Thibedore Grégory Lessort William Molas Alexandre Mendy William Hervé Bassa Doumbe Adrien Thimon Andrew Lovedale* Nathaniel Roche* Jeremy Williams* Moustapha Diarra* Kris Morlende* Total

MJ 33 19 27 23 21 34 32 24 21 13 5 19 12 14 6 8 34

Min 33 29 25 30 22 22 16 15 10 12 9 26 24 18 19 25 -

Tirs 177-430 90-197 89-232 50-159 57-140 86-173 60-119 33-86 11-41 5-22 2-10 85-198 37-82 35-90 15-39 11-29 843-2047

% 41,2 45,7 38,4 31,4 40,7 49,7 50,4 38,4 26,8 22,7 20,0 42,9 45,1 38,9 38,5 37,9 41,2

3pts 75-198 34-101 55-151 33-111 19-63 4-13 3-13 10-40 4-21 3-15 0-4 2-6 14-36 7-14 263-786

LF 92-127 47-59 29-38 37-44 13-27 48-76 25-38 14-34 4-7 3-6 1-2 33-45 25-40 8-11 8-16 5-8 392-578

Rb 5,2 2,5 4,1 1,5 3,0 4,4 3,1 1,5 1,2 1,5 0,8 6,3 6,5 2,9 4,2 1,2 33,2

Pd 2,0 1,2 0,8 4,3 1,5 0,7 0,6 1,5 0,9 0,6 0,4 0,5 0,3 0,7 3,1 11,6

In 1,9 1,3 0,5 1,5 1,3 0,8 0,4 0,8 0,3 0,5 0,9 0,4 0,6 0,3 0,5 8,2

Co 0,1 0,1 0,2 0,1 0,3 0,1 0,1 0,2 0,8 0,3 0,3 1,5

Bp 2,0 1,6 0,8 2,1 1,8 2,0 1,2 1,9 0,4 0,8 1,0 2,2 2,2 1,3 1,2 1,8 15,3

Pts 15,8 13,7 9,7 7,4 7,0 6,6 4,6 3,8 1,4 1,2 1,0 10,8 8,2 6,6 6,3 4,2 68,9

Joueur Mathieu Guichard Marvin Jefferson Errick Craven Antoine Eito Dwayne Curtis Wilfrid Aka Olushina Ikuesan Stéphane Dondon Jimmy Djimrabaye Nouha Diakite Neguib Faye Yohan Frederic Valentin Gelin Kiple Pierre Dan Coleman* Alex Franklin* Jonte Flowers* Josiah James* Jonathan Aka* Jean Bernage* Total

MJ 31 21 15 34 5 31 10 31 9 21 25 2 10 7 19 10 10 2 2 7 34

Min 30 23 24 30 31 24 14 20 15 15 19 10 9 6 31 28 25 22 16 18 -

Tirs 135-305 103-171 57-146 123-325 22-37 81-218 18-47 51-134 15-31 21-66 23-61 2-6 3-15 1-6 101-248 52-120 35-89 6-11 2-6 6-31 857-2073

% 44,3 60,2 39,0 37,8 59,5 37,2 38,3 38,1 48,4 31,8 37,7 33,3 20,0 16,7 40,7 43,3 39,3 54,5 33,3 19,4 41,3

3pts 52-151 0-1 6-29 69-195 43-131 13-33 3-12 1-4 3-8 3-17 0-2 1-10 0-2 28-81 3-13 10-32 5-23 240-744

LF 83-111 24-52 41-55 45-71 8-9 29-35 0-4 41-60 5-7 16-30 6-16 1-2 40-51 28-43 21-26 6-7 3-5 4-4 401-588

Rb 2,4 5,8 4,5 3,9 7,2 3,0 1,2 3,8 2,3 2,7 3,2 1,0 0,8 0,7 6,6 5,6 4,7 7,0 2,5 1,9 34,5

Pd 2,7 0,6 2,7 4,4 1,4 1,4 0,1 0,7 0,2 0,5 0,7 2,5 0,6 0,6 0,6 1,9 2,0 0,9 13,6

In 0,9 0,4 1,8 1,9 0,2 0,6 0,6 0,3 0,1 0,4 0,4 1,0 0,6 0,4 1,1 1,1 2,0 0,5 1,5 0,3 7,4

Co 0,1 1,6 0,1 0,1 0,4 0,1 0,1 0,6 0,1 0,1 0,6 0,3 0,3 1,0 2,4

Bp 2,4 2,3 1,4 1,9 1,4 1,2 0,7 1,2 0,7 0,8 0,8 0,5 1,1 0,9 1,4 1,9 1,5 2,5 0,5 1,1 13,4

Pts 13,1 11,0 10,7 10,6 10,4 7,5 4,9 4,7 4,0 2,9 2,2 2,0 0,8 0,3 14,2 13,5 10,1 9,0 3,5 3,0 69,3

14- ROUEN (14-20)

15- LE PORTEL (12-22)

16- DENAIN (11-23)

17- QUIMPER (9-25)

18- VICHY (7-27)


18

NATIONALE 1

CHARLEVILLE-MÉZIÈRES EN PRO B

REMONTÉE EXPRESS ! CHARLEVILLE DEPUIS 10 ANS

Loin d’être donnés favoris avant le Final Four de NM1, les Carolomacériens ont dominé Orchies en demie (68-67) puis Blois en finale (75-63). Un an après leur descente, ils ont gagné le droit d’accompagner Saint-Quentin en Pro B.

LA TROISIÈME

Deux fois champion de France en 1958 et 1960, l’Étoile a ensuite disparu du haut niveau. Encore en Nationale 2 en 2002-03, le club ardennais est monté une première fois en Pro B en 2004 puis une deuxième en 2008.

Par Antoine LESSARD

2002-03 2003-04 2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09 2009-10 2010-11 2011-12

L

Fabien Calvez MVP Puisque sa défense de zone avait bien fonctionné en demie, l’Étoile l’a ressortie en finale face à Blois. Sans adresse extérieure (8/32 à 3-pts), dominés au rebond, les Blésois n’ont cessé de courir après le score, passées les six premières minutes. Ironie de l’histoire, Fabien Calvez (23 pts à 7/13), le MVP de la finale, a été le bourreau de son ancienne équipe. Pendant que Hugues Occansey pointait l’arbitrage – « Il n’y a eu aucune cohérence, on ne voulait pas qu’on monte » –, Francis Charneux a félicité ses hommes. « Le match contre Orchies nous a libérés.

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Fabien Calvez, MVP du Final Four de N1.

saison, Francis Charneux avait sagement annoncé un objectif playoffs. Son équipe a prouvé qu’elle valait mieux que cela (14v-3d à mi-parcours) avant de connaître un gros coup de mou à la fin de l’hiver et de reculer à la 4e place. C’était sans compter la science de Francis Charneux – sa 8e montée à titre personnel après celles obtenues avec Reims et Châlons – et la capacité de réaction de son groupe. « Le résultat du travail et d’une entente assez exceptionnelle entre les joueurs qui ne se connaissaient pas », a analysé le président Blocquaux dans les colonnes de L’Union. Il s’agit désormais de conserver le noyau de cette équipe en Pro B. Trois JFL majeurs, Fabien Calvez, Damien Pistre et Cyril Guillarme, sont encore sous contrat. Fred Bourdillon a resigné, Nicolas Racon négocie. Il sera plus difficile de conserver l’ailier US Corey Belser (18 pts-11 rbds en demi-finale), dont la compagne Zoi Dimitrakou a quitté Charleville (LFB) pour Bourges. De tout cela, il sera très vite question pour essayer d’installer, une bonne fois pour toutes, l’Étoile en Pro B. Pas pour y jouer aux billes. n Pascal Allée/Hot Sports

e président de l’Étoile, Pierre Blocquaux, avait annoncé la couleur à quelques heures du Final Four. « On n’y va pas pour jouer aux billes, sinon on reste couché. » Les Carolos de Francis Charneux n’ont pas franchement joué aux billes à Souffelweyersheim. Dans l’étuve du petit gymnase des Sept-Arpents – 550 places en temps normal mais un millier de spectateurs le week-end dernier – les Ardennais ont simplement été les meilleurs et les plus stables émotionnellement parmi les membres du dernier carré. Coach Francis avait bien préparé son affaire face à Orchies, adversaire en demi-finale et bête noire de l’Étoile pour l’avoir fessée deux fois en championnat et encore deux autres fois en préparation. Dans les cordes après dix minutes (24-11 pour Orchies), les Carolos ont ensuite tout verrouillé grâce à leur défense de zone et sont finalement passés devant dans les 30 dernières secondes sur trois lancers de Nicolas Racon. Une interception décisive de Fabien Calvez et l’Étoile passait dans un trou de souris. Deuxième surprise, deuxième upset, quelques heures plus tard avec la défaite de Souffel – 2e du championnat, 17 victoires en 18 matches à domicile – face à Blois et son MVP du championnat, le Finlandais Ville Kaunisto (23 pts). Sans doute émoussés physiquement après trois semaines sans match officiel, les Alsaciens ont craqué dans le dernier quart (20 à 8). « Ce match a fini comme un combat de boxe. On l’a gagné parce que l’on a eu un peu plus de lucidité, de fraîcheur physique », a commenté Hugues Occansey dans La Nouvelle République.

NM2 NM1 Pro B Pro B NM1 NM1 Pro B Pro B Pro B NM1

On a réussi ce week-end à passer la même défense qui nous avait fracassés à Charleville lors du match retour à sept minutes de la fin (77-85 le 21 avril). Nous n’avons pas fait deux fois la même erreur. » Les Carolos sont de retour en LNB. La performance est rare. Dans l’Histoire de la LNB, seules trois équipes, Toulouse et Francis Charneux Brest en 199495, Antibes en 2007-08, ont réussi à remonter immédiatement après leur descente en NM1. Elle est encore plus remarquable en considérant le budget de l’Étoile – 850.000 € – et le renouvellement complet opéré l’été dernier autour de Namory Boundy. En début de

« Le match contre Orchies nous a libérés »


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PREMIERS TRANSFERTS : LE POINT

FIN DE CYCLE À POITIERS Si le marché a démarré tout doucement en Pro A, il est déjà plus animé dans l’antichambre. Les transferts devraient nettement s’accélérer dès cette semaine.

PRO B En attendant la prise de fonction de Claude Bergeaud, Pau-Lacq-Orthez a officialisé sa première signature, celle de David Denave (1,96 m, 26 ans) pour deux saisons. L’arrière de Saint-Vallier a terminé meilleur scoreur français de Pro B (14,9) et deuxième au référendum du MVP français. L’Olympique d’Antibes d’Alain Weisz affiche déjà pratiquement complet. Steeve Essart, Benjamin Monclar, Lesly Bengaber (+ 2 ans), Maxime Courby, Jeff Allen et Moussa Badiane (+1 an) sont rejoints par l’arrière du HTV Shaun Fein et Trevor Huffman (1,85 m, 33 ans). Prêté par Charleroi, l’Américain a joué 8 matches à Antibes cette saison (6v-2d) avant de repartir en Belgique. Évreux est très avancé également sur son futur roster. Lahaou Konate (+2 ans), Guillaume Costentin, Steeve Ho You Fat, la paire US Drake Reed-Jeremiah Wood, et Garry Florimont seront encore là à la rentrée. Le Portel – où Éric Girard a resigné pour un an – accueille Armand Charles (Nantes, 2 ans) ainsi que le deuxième meilleur scoreur de N1, Mathieu Bigote (Cognac, 2 ans) tandis que Ronnie Taylor aurait prolongé d’une saison. En fin de contrat, Mehdi Labeyrie part à Monaco

Antoine LESSARD

Jean-François Mollière

Poitiers va entamer un nouveau cycle pour sa quatrième saison en Pro A. La fidèle paire US Rasheed Wright (4 ans au club) et Kenny Younger (5 ans) quitte le club ainsi que l’historique Cédric Gomez (7 ans) qui a signé 2 ans à Nantes. Evan Fournier en partance pour la NBA, Miller, Dobbins, Grant et Devehat tous en fin de contrat, il s’agit désormais pour le PB 86 de tout reconstruire autour du duo intérieur Guillard-Badiane, ce dernier ayant resigné pour 2 ans. À Nanterre, Marc Judith a resigné pour une saison et une deuxième optionnelle. Loïc Akono a paraphé un contrat longue durée (3+1) à Lille. Roanne veut recruter des JFL majeurs. D’après L’Équipe, Pape-Philippe Amagou (Nancy, 3 ans) et Charles Kahudi (Le Mans, 2 ans) sont dans le viseur des Choraliens. Le Mans a proposé un contrat de 3 ans à son ailier international pour le retenir dans la Sarthe.

Marc Judith reste à Nanterre, Shaun Fein suit son coach Alain Weisz à Antibes.

Pascal Allée/Hot Sports

PRO A

(N1). Il retrouvera sur le Rocher son ex-coéquipier à Nantes, Olivier Bardet. Boulogne a obtenu le prêt pour une saison supplémentaire de Jonathan Rousselle et d’un deuxième Gravelinois, l’international espoir Valentin Bigote (18,1 pts en espoirs ’12). Xavier Gaillou a prolongé de 2 ans à Denain. Laurent Pluvy ne chôme pas à Saint-Vallier. Le coach tient déjà sa première recrue US, Roy Booker (1,91 m, 28 ans, ex-Hapoel Afula en D2 israélienne). Jonathan Hoyaux (Limoges) et l’espoir choletais Vafessa Fofana rejoignent le club drômois, qui a conservé Florent Tortosa, Dramane Diarra et Harry Disy. Saint-Quentin a recruté le pivot sénégalais de Nantes, Malick Badiane (2,11 m, 28 ans), pour un contrat de 2 ans. Cela porte à 8 le nombre de joueurs sous contrat au SQBB avec Jimmal Ball, Olivier Romain, Alexis Rambur, Kevin Bichard, Keonta Howell, Darnell Williams et Julien Lesieu. Deux éléments restent à recruter pour le promu. Un point, enfin, sur le marché des coaches. Outre les arrivées de Laurent Sciarra à Rouen, de Fred Sarre à Bourg et d’Abdou Ndiaye (ex-Villeneuve d’Ascq) à Lille, plusieurs prolongations – toutes pour deux saisons. Celles d’Antoine Michon (AixMaurienne), Germain Castano (Boulogne), Nikola Antic (CCRB), Rémi Giuitta (Fos) et Laurent Pluvy (Saint-Vallier). n


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échos FRANCE

TROPHÉE DU FUTUR

LE BCM INTRAITABLE Deuxième de la saison en espoir, Gravelines-Dunkerque a remporté le Trophée du Futur à Cholet. Avec en chefs de bande Abdoulaye Loum et Valentin Bigote.

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’armoire à trophées de Fabien Desfachelles le directeur exécutif Hervé Beddeleem. Deux espoirs commence à être bien remplie. Après les vont parapher un contrat pro avec le BCM : Valentin titres de champion de France 2002, 2003 et Bigote (1,94 m, né en 1992) et Abdoulaye Loum 2004 comme entraîneur des cadets du BCM, celui (2,08 m, né en 1991). « Valentin va signer un contrat qui a succédé sur le banc des espoirs à Christian de trois ans avec une saison en prêt à Boulogne », Cléante cette saison a offert au club nordiste son annonce Beddeleem. L’extérieur suit le même chedeuxième Trophée du Futur après celui de 2003. À min que Jonathan Rousselle – prêté à Boulogne, il le l’époque l’équipe était menée par Tahirou Sani et sera encore la saison prochaine. « C’est un scoreur Arnaud Kerckhof. Aujourd’hui les héros se nomment naturel. Il pourra être performant en Pro B et va Abdoulaye Loum, Valentin Bigote, Chrislain Cairo… assez rapidement être sur un niveau Pro A », estime Les espoirs du BCM Desfachelles, évoquant restaient sur une décepcelui qui fut son meilleur tion, après avoir échoué marqueur (18,1 pts). à une longueur du Mans Loum, formé au Havre pour le titre de champion et au BCM depuis Hervé Beddeleem de France. « Il y avait de cette saison, intègrera la frustration, j’avais dit aux garçons qu’elle partirait directement l’effectif pro. « Christian Monschau si on était capable de gagner le Trophée », raconte le suit depuis longtemps. Ce garçon a un énorme Desfachelles. Ses joueurs ont répondu présent. potentiel », commente le direx. Au Trophée, où il a Strasbourg, Nancy et l’ASVEL ont dû s’incliner. « Il été élu MVP, l’intérieur a aligné les double-doubles : n’y a que le premier quart-temps de la finale où on 15 points-14 rebonds, puis 18-12 et 25-11. « Il a est mené sinon on a toujours fait la course en tête. » juste reproduit ce qu’il a fait toute la saison », sourit son entraîneur, Loum tournant en effet à 18,0 points Bigote prêté à Boulogne et 11,3 rebonds. Le BCM croit en l’éclosion de son Quant à l’avenir, Chrislain Cairo (2,00 m, né en jeune MVP, comme l’atteste Beddeleem : « S’il 1991, 23 points et 10 rebonds en finale) va quitter le continue à travailler comme il l’a fait il pourra très club. « Christian Monschau a beaucoup de contacts vite trouver du temps de jeu en pro. » n Yann CASSEVILLE pour lui avec différents coaches de Pro B », explique

« Abdoulaye Loum a un énorme potentiel »

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20ème édition


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échos FRANCE

JEAN-AIMÉ TOUPANE (HTV, EDF U20)

« SAVOIR REBONDIR » La DNCCG a validé le budget et donc l’engagement d’Hyères-Toulon en Pro B pour la saison prochaine. Jean-Aimé Toupane prendra la tête de cette équipe en totale reconstruction, après une nouvelle campagne pleine d’ambitions avec les U20 (Euro slovène du 12 au 22 juillet).

Q

u’est-ce qui vous a motivés à rejoindre le HTV ? Je suis un entraîneur avant tout. J’ai toujours souhaité reprendre en club. Le HTV est le club qui m’a le plus convaincu. La situation n’est pas forcément facile mais dans l’Histoire du basket, par rapport au système de notre compétition, tous les clubs sans exception ont eu des moments difficiles. Pour moi, ce n’est pas un problème. Bien au contraire. J’y vais avec une grande envie de relever ce défi.

Revenir en club (après Pau en 2008 où il a été limogé après 7 défaites consécutives) est une grande satisfaction ? Mon envie a toujours été de retrouver le terrain. Sélectionneur, c’est un métier à part. Ce sont deux missions différentes. Le quotidien en club m’a manqué. Mais pour autant, ça m’a permis de me ressourcer, d’apprendre, de beaucoup voyager, d’aller voir les collègues travailler. Une source d’enrichissement énorme. Mais, avant cela, la préparation des U20 commence demain 1er juin. Quel est l’objectif de ce premier stage à l’INSEP ? C’est surtout une phase de récupération et de prise de contact. On va évaluer l’état de forme de chacun et faire de la mise en place collective. On a trois matches contre l’Allemagne (adversaire à l’Euro, ndlr), qui va avoir cette année une équipe très dure à jouer. Ça permet surtout à nos jeunes joueurs du championnat Espoirs de s’étalonner contre le haut niveau européen. Même si, cette année, il y a

Pascal Allée/Hot Sports

C’est particulier d’arriver après une saison traumatisante pour le club ? Comme quand on perd un match, le plus important c’est de savoir rebondir. On va essayer de faire au mieux avec les moyens mis à notre disposition. On ne part pas avec les mêmes joueurs, l’équipe qui va arriver n’aura pas connu ce traumatisme. Pour autant, le public attendra forcément mieux de nous, j’en suis conscient.

beaucoup de jeunes qui ont joué avec les pros, un vrai plus. Vous sentez que cette talentueuse génération 1992 est taillée pour le titre? C’est une très bonne génération, mais, de mémoire, ceux qui ont été champions d’Europe ne sont pas forcément les meilleurs sur le papier (rires). Le talent ne suffit pas. Ce que l’on attend, c’est l’esprit. On va aborder ce championnat avec beaucoup d’humilité, d’ambitions et de détermination. Surtout que la France est une nation qui est attendue. On est souvent l’équipe à abattre ! Avec du coup la pression du podium (argent en 2009, or en 2010 et bronze en 2011) ? La pression va nous permettre de nous sublimer, de vraiment être compétitif. Ce n’est pas un championnat facile. Il y aura des moments difficiles où il faudra avoir la bonne attitude. Celle qui peut nous permettre d’aller jusqu’au bout. n Propos recueillis par Claire PORCHER


ANALYSE

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

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MIAMI – BOSTON

RETRAITE EN FLORIDE ? Archi-dominant lors du Game 1, Miami s’est amusé avec les Celtics. Le jeu n’est pas terminé pour autant. Capables d’un dernier baroud d’honneur, les douze salopards de Doc Rivers ne dresseront pas le drapeau blanc. Ils ne veulent pas d’une retraite en Floride. Par Pascal GIBERNÉ à New York

«

No sir ». Le tir à trois-points de Kevin Garnett venait de rebondir sur le cerceau à la fin du troisième quart-temps et LeBron James a décidé de taquiner le vétéran des Celtics. Ce dernier n’a pas apprécié ce crime de lèse-majesté et s’est mis à aboyer son mécontentement. Impassible, James, sourire en coin, est allé s’asseoir sur le banc. Miami dominait, 7261. Blessés dans leur chair et mentalement, les Celtics déjouaient. Une page était-elle en train de se tourner ? Les playoffs de 2010 semblaient loin, très loin. Deux saisons sont passées depuis ces phases finales où le Big Three avait mis au jour les insuffisances de l’enfant

d’Akron. Le triple MVP a retenu la leçon. Il a copié la matrice des Boston Celtics et s’en est allé créer son Big Three à South Beach. Ces finales de la conférence Est entre Boston et Miami ont le parfum amer du passage de témoin définitif pour les pontes de Beantown. Malgré l’absence de Chris Bosh, blessé aux abdominaux, personne ne donne la moindre chance aux Celtics de se qualifier pour leur troisième finale en cinq ans. Dame Nature et sa cousine Destinée se sont chargées de piper les dés. Tout feu, tout flamme depuis la coupure du All-Star, Boston arrive clopin-clopant après une éprouvante fin de saison et deux premières

batailles ayant laissé des traces. La révélation Avery Bradley, le pendant défensif de Kevin Garnett à l’arrière, est hors circuit après s’être fait opérer à l’épaule gauche vendredi dernier. Des excroissances osseuses dans la cheville gauche ont déréglé la mire de Ray Allen. Après 12 matches de playoffs, le tireur d’élite tournait à 9,6 points à 39,0%, dont 26,8% à trois-points et 60,0% aux lancers-francs. Aux antipodes de sa moyenne en carrière de 20,0 points à 45%, dont 40,0% à troispoints et 89,4% aux lancers-francs. Handicapé par une entorse du ligament collatéral médial gauche, Paul Pierce est l’ombre de lui même. L’automne 2007 est bien loin.

Miami très sérieux Un autre se profile à l’horizon. Cette dernière campagne du Big Three a des allures de Radeau de la Méduse pour Doc Rivers et ses troupes. Plusieurs fois pendant les demi-finales de la conférence Est entre Boston et Philadelphia, on a été interpellé à la


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SPécial PLAYoffs NBA Ray Allen, Kevin Garnett (et Paul Pierce au deuxième plan à droite) ne peuvent empêcher Dwyane Wade de scorer. C’est dûr pour les « vieux » Celtics.

Les Celtics semblaient jouer une partie de trappe-trappe avec la Faucheuse

Game 3, les a secoués. Ne surtout pas utiliser le terme « réveillé ». Les Pacers ont permis au duo JamesWade de prendre toute sa dimension. Le tandem du Heat a tourné à 66 points de moyenne sur les trois derniers matches de la série. Cette démonstration de force, de talent et de puissance s’est poursuivie lors du Game 1 lundi dernier avec 55 points, 18 rebonds et 10 passes. « Il va falloir jouer plus dur qu’eux », avait demandé Erik Spoelstra à ses joueurs avant la rencontre. Tel le Mohammed Ali de la grande époque, le Heat a dansé devant son adversaire en première mi-temps avant d’enchaîner une violente rafale de coups dans les troisième et quatrième quart-temps. « Float like a butterfly sting like a bee ». 48 heures après un Game 7 remporté aux forceps contre les Sixers, les organismes des Celtics n’ont pas tenu le choc face à l’explosion athlétique de Miami des deux côtés du terrain. Efficace en attaque, Garnett a été ridiculisé par les pas de tango de Wade. Paul Pierce étouffé par James. Ray Allen frustré par la courbe plate de son tir. Et, plus inquiétant, Rajon Rondo a été oppressé par la défense de Miami. Ses quatre balles perdues au premier quart-temps ne préfiguraient rien de bon pour les Celtics ce soir-là. Moins « généreux » par la suite, il n’a jamais pu trouver son rythme plongeant tête la première dans le piège défensif tendu par le Heat.

Rondo, la cible Comme le fait Chicago, dans cette série Miami va tenter de transformer Rondo en shooteur. Lundi soir, il a pris 20 tirs, beaucoup trop pour un joueur comme lui. Lors des « deux » nettes victoires sur Miami, vision d’un Kevin Garnett au souffle court, ou encore cette année, il a tourné à 12 tirs de moyenne, tout en d’un Ray Allen transformé en leurre offensif. Les assurant une moyenne de 17,0 points, 14,5 passes et Celtics semblaient jouer une partie de trappe-trappe 11,5 rebonds. « Rondo peut faire basculer un match avec la Faucheuse. sur une séquence de 5 minutes », admet Turiaf. Méfiance, cela dit. N’allez pas dire au Heat que les « C’est le poumon et la tête du serpent en même Celtics sont fatigués, vieux, au bout du rouleau. « temps. » C’est avec une défense collective et « non Ce n’est pas vrai », protestait l’intérieur de Miami, individuelle » que Miami entend contrecarrer le jeu Ronny Turiaf lundi dernier quelques heures avant de Rondo. Plusieurs fois, il a été « oublié » en tête de le Game 1. « Les journalistes parlent de blessures, raquette, plusieurs fois il a succombé aux sirènes du mais ils sont arrivés en finale de conférence, ils tir en périphérie. « Il est difficile de prévoir quelque savent jouer au basket, le fait que tout le monde chose contre Rondo », expliquait Erik Spoelstra en doute d’eux cela les tire vers le haut. On connaît leur conférence de presse d’aprèsvaleur défensive, ce qu’ils font en match. « Donc il faut être aussi playoffs cette année est vraiment imprévisible que lui. » très intéressant. Au premier Lors des matches suivants, Rondo tour, on a vu Garnett remercier le devra trouver le juste panachage propriétaire des Hawks de lui avoir entre la pénétration et le tir à tiré dans les pattes. Ils frustrent mi-distance, tout en n’oubliant leurs adversaires. Il ne faut pas pas avant tout de distiller des compter sur les blessures, il ne Erik Spoelstra caviars. Il était difficile de ne pas faut pas les prendre de haut. Qu’ils être interpellé par ce manque soient fringants ou pas, ils sont là. » d’énergie aperçu depuis le Game 4 contre les Sixers, Battus sévèrement à deux reprises en trois rencontres masqué par sa réussite extérieure au Game 6 mais de saison régulière (le match exhibition du 24 avril où stigmatisé à plusieurs reprises par Doc Rivers. Garnett, Rondo, Allen, Bosh, James et Wade étaient Problème ? sur le banc ne compte pas), Miami ne veut prendre Le processeur des Celtics ne peut pas être victime d’un aucun risque avec les Celtics. La série contre les virus sous peine de voir l’ensemble de la tribu verte Pacers où ils ont, dixit Turiaf, « pris une branlée » au

« Difficile de prévoir quelque chose contre Rondo. Il faut être aussi imprévisible que lui »

en surchauffe. Lundi, les Celtics semblaient en fin de règne. Dans le paradis des retraités, le club du troisième âge de Boston a pris une dérouillée face à la jeunesse de South Beach. Donnés perdants en six, voire cinq matches, les vieux entendent bien déjouer les pronostics. « Nous n’avons pas joué notre meilleur basket », maugréait Garnett dans les vestiaires. « Il nous faut jouer mieux que cela et nous allons le faire. » Délirium ? Ils ont donné un aperçu de leur potentiel au deuxième quart-temps, en devenant la première équipe des playoffs à inscrire 30 pts ou plus (36) en une période sur la défense de Miami. Boston doit retrouver ses valeurs collectives. Les troupes doivent, ne riez pas, retrouver leur efficacité sur le jeu en transition, en défense mais aussi en attaque. Lors des victoires du 1er et du 10 avril, ils avaient inscrit 27 points en contre-attaque contre seulement 17 points pour les pur-sangs de Miami. À méditer. Mis à terre au premier round, Boston a l’intention de dynamiter les plans de Miami et de tester un collectif du Heat toujours sur la corde raide. Les prises à deux sur LeBron James et Dwyane Wade vont forcer Shane Battier et Mike Miller à marquer quand ils seront ouverts. Ils l’ont fait au Game 1, peuvent-ils le reproduire lors des matches suivants ? Les Celtics doivent être meilleurs aux lancers (52,4% lors du Game 1), mettre Paul Pierce dans de bonnes conditions, et essayer de se faire violence aux rebonds où ils ont été dominés avec 48 prises contre 33 au Game 1. Combler leur déficit athlétique (1 block contre 11 pour Miami) sera mission impossible pour les Celtics mais ils doivent retrouver leur adresse extérieure (39,5% lors du Game 1). Sans dénigrer la formidable pression défensive de Miami, une équipe comme les Celtics ne peut pas manquer 18 double-pas, tear-drops, dunks et autre alley-oops sur un match. Inadmissible. En face, le Heat, opportuniste, en a réussi 18. Tout ça sans Chris Bosh. « Il faut compenser ses 14 points, 7 rebonds, sa présence », souligne Turiaf. « Donc avec Joel Anthony et Udonis Haslem, on fait plus d’écrans pour libérer des espaces à LeBron et Dwyane. » Héros de ces playoffs, LeBron James a dominé sans avoir à forcer son talent. Le joueur qui, d’après Spoelstra, « arrive à calmer mes anxiétés » est passé en « mode Cleveland 2.0 », enfin. Mardi matin après 12 matches de playoffs, il tournait à 29,5 points à 50,0%, 9,1 rebonds, 5,7 passes et 2,3 steals. Le joueur a évolué, encore. Lors des phases finales 2009, il avait été gêné par la défense de Mickaël Piétrus. Trois ans plus tard, le Guadeloupéen a été littéralement balayé. Son lieutenant Wade n’est pas en reste. En délicatesse contre les Pacers, il affiche une production de 23,7 points, 49,3%, 4,4 rebonds, 3,9 passes, 1,9 steal et 1,3 contre. « C’est beau à voir ce qu’ils font mais je n’ai pas été surpris », tempère Turiaf. « Cela demande de la concentration tout le temps pour jouer ainsi et chacun fait sa petite partie pour gagner. On construit une maison, petit à petit. » n


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ANALYSE

SAN ANTONIO – OKLAHOMA CITY

DIRE QUE L’AMÉRIQUE NE CROIT PAS AUX SPURS ! En remportant le Game 1 face au Thunder (101-98), les Spurs ont offert une prestation typique de leur basket : sans jamais paniquer, à l’expérience, ils s’imposent au finish. Sur place, l’Amérique peine pourtant à croire en cette équipe. Par Rémi REVERCHON, à San Antonio

J

our après jour, semaine après semaine, aux États-Unis, on continue de douter des Spurs. Une équipe intelligente, expérimentée, bien coachée. Le meilleur bilan de la saison régulière (50v-16d, à égalité avec Chicago). Mais... Chaque jour, dans chaque article, chaque talk show à la télévision, il y a un « mais ». On reparle évidemment de la saison dernière. Meilleure équipe de la ligue en saison, San Antonio se faisait sortir par des Grizzlies sans pitié au premier tour des playoffs. On reparle de l’âge des leaders : Tim Duncan 36 ans, Manu Ginobili 34 ans, Tony Parker 30 ans. Quand, sur un match comme n’importe quel autre de saison régulière, coach Popovich décide de reposer Duncan, il inscrit sur la feuille de match « DNP – OLD », pour « Did not play – old » (« n’a pas joué – vieux »). La blague fait sourire, mais souligne au fond la réalité. Ces Spurs-là pratiquent un basket d’école qui fait fantasmer les puristes et convient aux fans puisque les victoires sont là. Mais ces Spurs-là ne sont pas censés aller au bout. Pourtant, jour après jour, match après match, la franchise s’efforce de prouver le contraire. Le Jazz au premier tour ? Sweepé. Les Clippers au deuxième tour ? Sweepés. Et voilà l’heure de la finale de conférence tant attendue. Face au Thunder d’Oklahoma City, l’autre meilleure équipe de l’Ouest. Les vieux contre les jeunes. L’heure pour les Spurs de prouver que oui, cette équipe joue bien. Mais surtout que oui, cette équipe peut aller jusqu’au bout.

Comme une odeur de stress Une série de playoffs ne débute réellement que lorsqu’une équipe gagne à l’extérieur. L’adage a vécu, mais reste gravé dans les esprits. Avant le Game 1 dimanche dernier, la pression est donc sur

les Spurs. « On va dire que ça va. Enfin... Qu’on gagne les deux matches à la maison, et après ça ira mieux », nous avoue Boris Diaw. Dans la ville de San Antonio, comme partout aux États-Unis ce week-end-là, l’ambiance est à la fête : on célèbre Veteran Day, journée de commémoration envers les soldats américains décédés en service. Mais au Nord-Ouest de la ville, au centre d’entraînement des Spurs, on est beaucoup plus fermé lors du shooting matinal. Quand la porte s’ouvre aux médias, les joueurs en terminent avec des séances de lancers-francs. Tony Parker et Boris Diaw bossent ensemble avec Chip Engelland, coach spécialiste du shoot. Tim Duncan, plus loin, s’éclipse vite, évitant les micros. Règle NBA oblige, Gregg Popovich est obligé d’y passer. Sombre, pas du tout d’humeur à plaisanter, il répond en un mot, deux maximum. Question du « beat writer » pour le San Antonio Express News : « Puisque vous gagnez comme ça, on peut s’attendre à ce que rien ne change ce soir ? » Réponse : « Oui ». Silence... Après trois ou quatre échecs du genre, les journalistes se regardent, plus personne n’osant poser de questions. Pop en profite pour s’en aller. Craig Sager, intervieweur de la chaîne TNT, tente de l’interpeller. Le coach se retourne à peine, lui lance un regard plein de dédain et continue son chemin. Mieux que tout le monde, il le sait : les Spurs doivent gagner ce dimanche soir. Une défaite après une série de 18 victoires d’affilée relancerait la machine des critiques. Gregg Popovich a beau être coach de l’année, la pression finit quand même par le rattraper. Quelque part, ça semble rassurant.

Manu Ginobili, Gary Neal et Stephen Jackson : un nouveau « Big Three » ?

« I want some nasty ! » Ce Game 1, les Spurs le remportent finalement 101-98. Un match difficile, accroché. Pendant trois quart-temps, les Spurs doutent. Ils comptent 14 balles perdues à la mi-temps, plus que leur moyenne par match sur ces playoffs. Tony Parker a beaucoup de mal en début de rencontre. Westbrook, explosif comme jamais, lui mène la vie dure. Dès le premier quart-temps, le meneur de Thunder s’offre une action prédestinée à tourner en boucle dans les Top 10. Balle en main, Tony Parker enclenche un pick-and-roll avec Boris Diaw. Son défenseur semble pris dans l’écran, TP en profite pour déclencher un jump shot à 6 mètres. D’un bond improbable, Westbrook contre sèchement le Français, récupère la balle, part seul en contre-attaque, laisse Parker derrière lui et finit en solo l’action. Juste une séquence, mais tout un symbole. Pour la première fois dans ces playoffs, San Antonio doute. En début de quatrième quart-temps, Oklahoma City compte jusqu’à 9 points d’avance. C’en est trop pour coach Popovich qui va se lâcher pendant un temps-mort. Sans savoir qu’il passe sur TNT, à la télé nationale, Pop nous offre alors LE speech de ces playoffs. « I want some nasty! », hurle-t-il à

Une série débute quand une équipe gagne à l’extérieur


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SPécial PLAYoffs NBA

Noah Graham, Layne Murdoch; Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

3 contres, le meilleur marqueur de la saison a fait du mal aux Spurs. Au moins pendant trois quart-temps. Dans les douze dernières minutes, Popovich tente un coup. Il sort Stephen Jackson du banc, et le lance en défense sur Durant. Pendant tout ce dernier quarter, l’ailier du Thunder inscrit 6 lancers-francs, mais pas le moindre panier. Jackson empêche Durant d’avoir la balle entre les mains, le mastique physiquement pour le sortir de ses zones préférentielles. « J’aime jouer nasty, j’ai grandi en apprenant à jouer nasty », reconnait Jackson. « Si vous n’êtes pas un peu sanguin dans ce sport, c’est pas fun ! » Quelle belle histoire que ce Stephen Jackson... Passé deux saisons par San Antonio il y a 10 ans, à ses débuts dans la ligue, le voilà de retour sous les ordres de Pop depuis le mois de mars. Assagi, plus malin, l’homme sait désormais ce que l’on attend de « Captain Jax » : « Je sais parfaitement que je pourrais encore scorer 18 points tous les soirs. Mais c’est pas mon rôle dans cette équipe. Il y a des gars pour ça. Et ça ne me pose aucun souci. » En 2001, alors dans sa deuxième saison NBA, Stephen Jackson avait du mal avec Gregg Popovich. Beaucoup de mal. Alors, avide de temps de jeu, de points, de stats, le gamin n’acceptait pas quand son coach le sortait. Pour éviter le clash, il passait alors aussi loin que possible de Pop en allant s’assoir sur le banc, avant de l’insulter à voix haute depuis son siège. Parfois, Tim Duncan, pourtant jeune lui aussi à l’époque, allait le calmer. Parfois Popovich laisser faire. Jusqu’à ce qu’il décide de le « trader ». Dimanche dernier, Jackson lui-même vient de donner raison à son coach de l’avoir fait revenir. Aujourd’hui, Pop ne dit que du bien de son ailier. Quelquefois dans des mots qu’on apprécie : « L’atout de Stephen Jacskon ? C’est qu’il ne sait même pas ce qu’il fait sur le terrain ! Et du coup l’attaque adverse non plus. » En limitant Kevin Durant, il pourrait devenir l’une des clés de cette série. Dans l’antre d’Oklahoma City, à la Cheasapeake Energy Arena, San Antonio va sans doute connaître l’enfer. Pour les matches 3 et 4, ce jeudi puis samedi soir, les Spurs vont devoir évoluer en terrain hostile, devant un public à l’intensité phénoménale, chose qu’ils n’ont pas réellement connue au tour précédent à Los Angeles. Et c’est peut-être bien la marche qu’il leur manque. La dernière façon de prouver qu’ils ont les moyens de frapper un grand coup cette saison. Est-ce qu’en gagnant ne serait-ce qu’un match sur les terres du Thunder ils étoufferaient enfin tous les doutes à leur égard ? Bien sûr que non. Pour ça, les Spurs devront être sacrés champion à la fin du mois de juin. Et après tout, rien de bien scandaleux là-dedans. Après un tel parcours, qui se contenterait d’une place en finale de conférence ? n

ses troupes. Nasty, un mot aux nuances si subtiles. Facile à traduire par un bon vieux « méchant », nasty veut dire beaucoup plus que ça. Par ce mot, Pop demande aux Spurs d’être plus agressifs, mais aussi plus vicieux. D’arrêter de se faire marcher dessus, et de rentrer dans ce Thunder. Un mot fort, qui mettrait beaucoup de coaches à la limite d’une amende de la NBA. Mais pas ici. Pas quand le mot est prononcé par le coach de l’année. « Être nasty... Je crois que chaque joueur l’a compris un peu à sa façon », explique Stephen Jackson. « On a entendu ça pas mal de fois », rajoute Manu Ginobili. « Parfois dans le vestiaire, où personne d’autre ne l’entend. Et parfois avec des mots différents aussi... »

Ginobili, Neal, Jackson : nouveau « Big Three » La « punchline » de Popovich aura-t-elle fait son effet ? Ou le Thunder, très jeune, s’est-il vu trop beau trop tôt ? Quoi qu’il en soit, dans la foulée de ce temps-mort, le match bascule. Tony Parker reprend le contrôle de son duel face à Westbrook. Tim Duncan se montre un poil expressif. Et surtout Manu Ginobili prend feu. Blessé si longtemps cette année, lui qui n’a pas joué un seul des trois matches de la saison contre Oklahoma City, l’Argentin réussit

« J’aime jouer nasty, j’ai grandi en apprenant à jouer nasty » Stephen Jackson

sa plus belle sortie offensive en 2012 : 26 points, 9 sur 14 aux tirs dont 3 sur 5 à trois-points. Pourquoi un tel carton ce jour-là ? « Je ne sais pas, ça c’est juste passé comme ça », tentait d’expliquer El Manu. « Je ne sais pas pourquoi tout est rentré comme ça, je n’ai pas connu ça cette année ! Mais c’est arrivé, et j’en suis bien content. » On veut bien le croire, le Manu. Exactement à l’image de sa saison, les Spurs n’ont jamais paniqué sur ce match. Si en termes basket, expérience = calme, on se dit que cette équipe vivra très vieille. Aux côtés de Ginobili, les héros du jour ne sont pour une fois pas Tim Duncan ou Tony Parker. En effet, que dire du match de Gary Neal ? 12 points en 24 minutes, une étincelle offensive inattendue en sortie du banc. Et à l’opposé du cliché, pas le moindre début d’individualisme : « La différence, c’est qu’on s’est mis à pousser la balle. Tout au long de la saison on a été une des équipes qui scorent le plus, et il fallait s’y remettre. » En face, Kevin Durant n’a pas surpris. Ou n’a pas déçu, c’est selon. 27 points, 10 rebonds, 4 passes,


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échos NBA

NEW YORK KNICKS

APRES LA FOLIE, LIN-CERTITUDE

Issac Baldizon/NBAE via Getty Images, Jonathan Daniel/Getty Images

«

Nous n’anticipons pas ce qui va se passer. Nous n’avons aucune assurance. L’histoire montre que la plupart des agents restrictifs retournent dans leur équipe d’origine, mais je ne peux rien prévoir.» Roger Montgomery n’a sans doute pas fini d’être pendu au téléphone. Après avoir vu son poulain devenir l’une des personnalités médiatiques les plus importantes du début d’année 2012, l’agent de Jeremy Lin doit aujourd’hui gérer son avenir en NBA, son contrat à New York s’achevant cet été. Le joueur le plus rentable de la ligue cette saison (14,6 points, 3,1 rebonds et 6,2 passes au salaire minimum) fait évidemment partie des plans futurs de Mike Woodson, qui vient de prolonger à la tête des Knicks. « Jeremy Lin est un élément très important dans notre équipe. Il a bien joué cette saison, et cet été sera un moment-clé pour lui en terme de progression. Son futur est brillant. » Lin est encore une énigme, mais sa marge de

progression et son attitude charment de nombreuses franchises, prêtes à faire des folies.

En route vers le Canada ? Parmi elles, les Raptors. Dans une ville possédant une immense communauté asiatique et au sein d’une équipe qui mise sur la jeunesse, Jeremy Lin représenterait un atout sportif et marketing en or : Toronto aurait déjà préparé un plan agressif pour s’offrir ses services, quitte à y mettre le prix. Théoriquement, New York peut s’aligner sur n’importe quelle offre pour conserver Jeremy Lin, agent libre restrictif. Mais la décision des Knicks dépendra de celle d’un médiateur, auquel le syndicat des joueurs a fait appel pour modifier les modalités des « Bird Rights ». Ces derniers permettent aux franchises de dépasser le plafond salarial pour resigner un joueur, sauf si ce dernier a été coupé en cours de saison... ce qui est le cas de Lin, évincé par les Rockets le 25 décembre (le jour du premier

LE DÉBUT DU

CHAMBARDEMENT ?

• En se séparant de son General Manager Otis Smith et en virant son coach Stan Van Gundy, la franchise

Ron Hoskins/NBAE via Getty Images

Opéré du genou en avril, absent des playoffs, Jeremy Lin est désormais agent libre. La révélation NBA de l’année resterat-elle new-yorkaise la saison prochaine ? Pas sûr, car la « Linsanity » a fait de lui un joueur extrêmement convoité, et son nouveau statut devrait susciter des offres conséquentes. Déraisonnables, même : à 23 ans, rien n’indique qu’il représente une valeur sûre à long terme.

ORLANDO MAGIC

match, auquel il n’a donc pas pris part) et signé par les Knicks le 27. Si le médiateur n’appuie donc pas l’Association des joueurs (réponse mi-juin) et donne raison à la ligue, la franchise new-yorkaise se trouvera face à un dilemme : pour conserver celui qui a enchanté la ligue en février, elle devra abandonner d’autres agents libres (Novak, Smith) et ne signer aucun autre joueur, si ce n’est au salaire minimum. En d’autres termes, garder le jeune meneur mais n’apporter aucune fraîcheur dans l’effectif et perdre toute chance d’attirer un agent libre intéressant, comme Steve Nash. Un investissement aventureux, sauf si les Knicks considèrent qu’un mois et demi de bonnes performances individuelles suffisent à justifier un tel risque. « Rien n’est écrit », répond Jeremy Lin. « J’aime les Knicks, mais tout ça, c’est du business. Où que je sois, je dois être meilleur et en bonne santé la saison prochaine. C’est ma plus grande préoccupation. » n Gaétan SCHERRER

d’Orlando a lancé une intersaison mouvementée. « L’affaire » Dwight Howard, un collectif en berne, une élimination précipitée : le Magic balaie les derniers mois d’un revers de main, et repart sur une base nouvelle dans l’optique de séduire « D12 », toujours indécis sur son futur. Face au limogeage de son frère, Jeff Van Gundy, ex-coach des Knicks et des Rockets, désormais consultant TV, n’a pas pu s’empêcher de réagir. « Faire croire que Dwight Howard n’a pas sa part de responsabilité dans tout cela est absurde », explique-t-il. « Contentez vous de dire : […] ‘Avec Dwight Howard, nous l’avons viré’. Dire autre chose, c’est jouer sur le sens des mots. » Le président du Magic, Alex Martins, considère qu’il était temps d’avoir « un nouveau leadership et une nouvelle approche » à la tête de la franchise, notamment en termes de relations avec les joueurs, même si « Stan est un stratège génial ». Pas vraiment du goût de Jeff Van Gundy : « Il ne connaît rien au basket, alors qu’il garde ses commentaires sur les compétences de mon frère. » Spécialiste de la balle orange ou non, Alex Martins concède qu’il ne pourra pas tout maîtriser : « La décision appartient à Dwight désormais. C’est à lui de choisir sa destination future. » G.S.


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LA GAZETTE DE LA NBA

PAU GASOL

Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images

« DIFFICILE D’êTRE LA TROISIèME OPTION »

ALL-NBA TEAMS

PARKER UN PEU JUSTE

L

’élimination des pourpre et or face à Oklahoma City (4-1) au second tour ne semble pas avoir été digérée par tous les Lakers. En tête, l’intérieur espagnol Pau Gasol, qui a explicitement fait savoir qu’il s’est senti sous-utilisé offensivement pendant ces playoffs : « Parfois, c’était difficile d’être la troisième option », explique-t-il au Los Angeles Times. « La dernière fois que j’ai expérimenté ça dans ma carrière, j’étais très jeune. J’ai quand même donné le meilleur de moimême, on verra comment les choses évoluent. Mais ça n’a pas toujours été facile. » Un choix tactique sujet à débat et qui, avec le recul, n’a pas joué en faveur de Los Angeles. Alors qu’on s’attendait à voir le duo intérieur gavé de ballons, Kobe Bryant – meilleur marqueur des playoffs avec 30 points de moyenne – a systématiquement monopolisé l’attaque des Lakers en prenant 28% de ses shoots en isolation. Gasol a donc dû bien souvent attendre que Bryant, Bynum et World Peace soient sur le banc pour être « autorisé » à tirer. Une stratégie a priori prévue par Mike Brown et le staff de la franchise, puisque l’intérieur espagnol a révélé que l’équipe n’a guère travaillé de systèmes où il était utilisé d’une manière plus valorisante. « Il faut y penser pour le futur. Nous sommes plus efficaces quand nous dominons dans la raquette et quand nous jouons davantage à l’intérieur. » Mais le staff semblant sourd à cette analyse, Gasol a rajouté qu’il devra travailler son jeu extérieur pour la saison prochaine. S’il n’est pas transféré d’ici là. n Gaétan SCHERRER

• Annoncées jeudi dernier, les trois équipes-types de la saison en NBA sont plutôt logiques, même si l’on s’est souvent surpris à espérer voir Tony Parker (18,3 points, 7,7 passes et 2,9 rebonds) truster la première All-NBA Team. Le Français récolte le sixième plus grand total de votes mais est finalement devancé par Chris Paul, qui accompagne dans le meilleur cinq de la ligue Dwight Howard, Kobe Bryant, Kevin Durant (117 voix sur 120 possibles) et le MVP LeBron James (118 voix). Dans la deuxième équipe-type, outre Tony Parker, figurent Russell Westbrook, Blake Griffin, Kevin Love et Andrew Bynum. Rajon Rondo, Dwyane Wade, Carmelo Anthony, Dirk Nowitzki et Tyson Chandler composent la troisième All-NBA Team. LaMarcus Aldridge, Marc Gasol et Derrick Rose échouent au pied des sélections, tandis que Joakim Noah récolte 3 voix. Enfin, en intégrant la première équipe-type pour la dixième fois de sa carrière, Kobe Bryant rentre dans un club très fermé (sept joueurs dont Michael Jordan et Kareem Abdul-Jabbar), et n’est désormais devancé que par Karl Malone (onze sélections). G.S.

All-NBA First Team Pos. F F C G G

joueur LeBron James Kevin Durant Dwight Howard Kobe Bryant Chris Paul

Franchise Miami Heat Oklahoma City Thunder Orlando Magic Los Angeles Lakers Los Angeles Clippers

Pts 596 591 476 568 484

Minnesota Timberwolves Los Angeles Clippers Los Angeles Lakers San Antonio Spurs Oklahoma City Thunder

365 170 400 367 239

New York Knicks Dallas Mavericks New York Knicks Miami Heat Boston Celtics

154 136 60 235 142

All-NBA Second Team F F C G G

Kevin Love Blake Griffin Andrew Bynum Tony Parker Russell Westbrook

All-NBA Third Team F F C G G

Carmelo Anthony Dirk Nowitzki Tyson Chandler Dwyane Wade Rajon Rondo

Stephen Dunn/Getty Images

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échos EUROPE

PLAYOFFS LIGA ENDESA

EN BREF

UNE PARTIE DE CHAMBOULE TOUT ? Une finale espagnole sans Barcelone ni Madrid ? Il faut remonter à 2006, quand Malaga a triomphé de Vitoria. Au moment d’écrire ces lignes, les deux poids lourds de la ligue étaient à 1-1 dans leur demi-finale respective (matches 3 hors bouclage). Valencia et le Caja Laboral, poils à gratter ou plus que ça ?

ACB photos

L

e Palau Blaugrana de Barcelone a des allures de forteresse. En saison, l’équipe de Xavi Pascual n’accordait que 65,7 points de moyenne aux visiteurs. Lors du match 1 de la demi-finale, Valencia a payé pour savoir, fessé 84-57. Les Catalans ont shooté à 58,0% (29/50), appuyant à l’intérieur avec Erazem Lorbek (15 points, 6 rebonds) et en périphérie avec Pete Mickeal (14 points, 6 rebonds). Avec ce succès, le bilan de Barcelone à domicile faisait état de 28 victoires pour… une défaite, de 3 points, contre Séville : 16-1 en saison, 2-0 en playoffs et 10-0 en Euroleague. Des chiffres qui n’ont pas impressionné Valencia, comme le témoignait le coach Velimir Perasovic après le match 2 : « Perdre de 30 points est douloureux mais ça fait seulement 1-0. Les joueurs ont été touchés dans leur orgueil. Chaque match est une histoire. » Et ce match 2 a justement livré une toute autre histoire. Timorés en début de partie (-12), les coéquipiers de Florent Piétrus (2 points et 4 rebonds sur les deux matches) ont ensuite retrouvé leur rythme, recollant au score puis portant l’estocade dans le dernier quart, pour l’emporter 81-76. Avec en matadors Rafa Martinez, artilleur référencé (18 points à 4/7 à trois-points) et Nando De Colo (16 points, 5 passes), très précieux dans le money-time. Valencia ne s’était plus imposé sur ce parquet depuis avril 2005. « Physiquement ils ont placé la barre très haute, avec beaucoup de contacts. Ils ont été pénalisés par 31 fautes mais ça aurait pu être plus », déplora Xavi Pascual. Le Barça doit trouver

Valencia (Nando de Colo) tient le choc face au barça (Joe Ingles)

des solutions en attaque alors que son arme numéro 1, Juan Carlos Navarro (absent des quarts, gêné à la voûte plantaire), est encore loin d’être chargée (8 points à 2/10 sur les deux matches). La série a déménagé à Valencia pour les matches 3 (mercredi) et 4, vendredi.

Madrid et les arbitres… Pour Madrid le scénario est inversé. Le Real a trébuché avant de se rattraper. Les locaux ont laissé le Caja Laboral prendre l’avantage au match 1, 81-71, avec 21 points et 11 rebonds de Maciej Lampe. Les Madrilènes ont ensuite répliqué, 73-64 au match 2, sous l’impulsion du feu-follet Sergio Llull (16 points, 4 rebonds, 4 passes). À l’issue de la rencontre le président des Basques, Josean Querejeta, a stigmatisé l’arbitrage. « Nous avons de bons arbitres en ACB mais je veux simplement noter qu’il y a eu une approche très différente pour chaque équipe. La différence était très claire. » Et le président de s’appuyer sur des chiffres : « En 30 minutes notre équipe a tiré un lancer et mais a été pénalisée par 5 fautes en 1’34 minute. » Au final, 26 fautes furent sifflées contre le Caja La-

boral, 13 pour Madrid, d’où l’écart aux lancers : 22 tentatives pour Madrid, 5 pour Vitoria. Le Real, avantagé ? Au tour précédent, Kostas Katsikaris (Bilbao) avait lancé une polémique autour de l’arbitrage en évoquant… le Caja Laboral ! « L’excuse des arbitres est aussi vieille que le basket », rétorquait alors Andres Nocioni. L’Argentin pourrait d’ailleurs être l’une des clés de cette série. Plus que les coups de sifflet, cette demi-finale se décidera peut-être par rapport aux blessures. « El Chapu », touché à la cuisse, n’a pu jouer que 4 minutes. À l’inverse le Real devait récupérer pour le match 3 Nikola Mirotic, absent auparavant à cause d’une entorse de la cheville – Nikola Velickovic en a profité pour se montrer (28 points, 9 rebonds en deux matches). Le match 3 s’est déroulé mardi, le 4e se tient ce jeudi. Madrid va-t-il confirmer ? Barcelone réagir ? Pour les amateurs de chiffres, comme au poker, a été établi, en tenant compte des précédents playoffs, que les deux rivaux éternels ont 62,5% de chances de rallier la finale. Mais Vitoria et Valencia peuvent mettre tapis. n Yann CASSEVILLE

• À 37 ans, après avoir pris sa retraite en novembre 2010, Fabricio Oberto avait décidé de s’entraîner de nouveau dans l’espoir de s’offrir une dernière danse avec l’Argentine aux Jeux de Londres. Mais l’intérieur a finalement déclaré forfait pour raisons personnelles… David Blatt a prolongé de deux saisons à la tête du Maccabi Tel-Aviv, club où il est revenu en 2010. TelAviv a remporté son 50e titre en 58 saisons de ligue israélienne, battant le Maccabi Ashdod en finale. Pour la saison prochaine Giorgi Shermadini a signé, Aleks Maric serait proche de le suivre, les anciens de la maison Yotam Halperin et Doron Perkins pourraient revenir… Barcelone a signé pour trois saisons le Bosnien Nedim Dedovic (1,98 m, frère cadet de Nihad), qui évolue déjà en Catalogne dans les catégories de jeunes et qui est né en 1997… Le Lokomotiv Kuban d’Ali Traoré, 3e de Russie – qui pourrait se voir attribuer une place en Euroleague puisque le Khimki en a « pris » deux en gagnant l’Eurocup et en allant en finale du championnat russe –, change de coach : Bozidar Maljkovic est remplacé par Evgeny Pashutin (à Kazan cette saison), qui a paraphé un contrat de trois ans.

LE POINT PLAYOFFS • En Italie les demi-finales opposant Sienne à Sassari et Milan à Pesaro ont commencé cette semaine. Pesaro s’est imposé à Cantu dans le match 5 des quarts, Sienne a eu recours à 4 manches pour écarter le Varèse de Yakhouba Diawara… En Grèce l’Olympiakos menait 2-1 en finale face au Panathinaikos (match 4 joué mercredi) après avoir gagné le match 3 avec 16 points de Georgios Printezis et 15 de Vassilis Spanoulis… En Allemagne, la finale, qui débute dimanche, opposera Bamberg à ULM… En Turquie l’ultime affrontement met aux prises depuis mardi l’Anadolu Efes et Besiktas, qui vise le triplé après avoir déjà raflé la Coupe nationale et l’EuroChallenge. Y.C.


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échos EUROPE

LA PHRASE

Aitor Arrizabalaga/EB via Getty Images

« J’AIMERAIS JOUER ENCORE DEUX SAISONS »

Ne parlez pas de retraite à Sarunas Jasikevicius. Le meneur lituanien figure dans la présélection lituanienne pour le TQO et a émis son souhait de rempiler deux saisons au Panathinaikos, si Zeljko Obradovic reste coach. Celui qui a fêté ses 36 ans en mars dernier tournait cette saison à 7,2 points et 2,5 passes en 15 minutes en Euroleague. n Y.C.

Pascal Allée/Hot Sports

BY

FABIEN CAUSEUR

ILS LE VEULENT TOUS !

M

VP français de Pro A, Fabien Causeur attise les convoitises européennes. À mesure que les jours passent, les rumeurs autour d’un départ de Cholet – où le Brestois est sous contrat jusqu’en 2013 – prolifèrent. Elles vont de la Russie (le Khimki s’était manifesté en cours de saison) à l’Italie en passant par l’Espagne. Selon Solobasket, Bilbao est entré dans « la course au MVP », proposition de contrat à l’appui. Bilbao est en pleine reconstruction, après avoir officialisé les départs de Marko Banic, Janis

Blums, Josh Fisher et Aaron Jackson. Les trois derniers MVP français ont quitté l’Hexagone après leur sacre : Mickaël Gelabale (de l’ASVEL au Khimki) en 2011, Ali Traoré (de l’ASVEL à Rome) en 2010 et Alain Koffi (du Mans à Badalone) en 2009. Le dernier MVP resté en Pro A est… Nando De Colo avec Cholet. Il avait fait le grand saut un an plus tard, direction Valencia, club qu’il pourrait quitter cet été, club qui est justement en contact avec Fabien Causeur. n

Y.C.

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Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Paris

PASCAL

JULLIEN (GM LE PORTEL)

Lors de la cérémonie des Trophées de la LNB avec Olivier Bourgain, ton alter ego de Boulogne, le rival local du Portel, vous avez dû publiquement échanger vos maillots. C’est le comble de la torture ?

Pas du tout ! J’avais déjà vécu un événement un peu similaire dans ma famille : ma fille a comme ami un joueur du SOMB, pas de l’équipe première, et pour rigoler il m’a offert à Noël le maillot du club avec mon nom et mon numéro fétiche. Pour moi ce n’est pas une rivalité. Tu sais que la photo circule sur les réseaux sociaux ?

Ma fille m’a envoyé des informations à ce sujet ce matin en me disant qu’il y avait des commentaires, plutôt positifs d’ailleurs. À la base c’est quand même comme si François Hollande prenait sa carte à l’UMP et Nicolas Sarkozy au PS ?

Franchement pas de mon côté. C’est clair que je ne me vois pas demain devenir un dirigeant actif au sein du SOMB mais le ballon orange doit être fédérateur, on ne doit pas se faire la guerre. Même s’il y a eu de l’huile sur le feu, que des choses ont été faites d’un côté comme de l’autre, je relativise tout ça. On organise un événement populaire pour l’agglomération boulonnaise dans son ensemble, même si c’est avant tout pour la commune du Portel. À la base, je suis boulonnais. Je n’ai pas été somiste mais j’ai joué dans un club boulonnais où j’ai reçu toute ma formation. Je peux mettre le maillot du SOMB lors d’une soirée comme ça sans aucun problème. De Olivier Bourgain et toi lequel était le plus adroit quand vous étiez joueurs ?

Bonne question ! Je ne sais pas. Olivier était un pur shooteur gaucher et moi

droitier. Il a dû faire des spots plus importants que moi. A-t-il été plus adroit que moi ? C’est à vérifier. Tout dépend de l’équipe dans laquelle tu joues. J’ai fait des coupes d’Europe (NDLR : à Limoges de 1988 à 92) avec de gros joueurs, ce qu’il n’a pas eu l’occasion de faire mais il a été sans doute un joueur plus majeur que moi. C’est difficilement comparable. Combien de temps allez-vous encore rester dans leur salle ?

Si tout se passe comme prévu, la première pierre de notre nouvelle salle va être posée en septembre ou octobre et la livraison aura lieu entre janvier et mars 2014. Ça fait encore pratiquement deux saisons à faire et c’est vraiment beaucoup. On est sur le point de concrétiser avec Éric Girard qui a essayé de préparer un volume d’entraînement digne de ce nom et il est confronté au fait que l’utilisation de la salle est donnée en priorité au SOMB, ce qui est logique. Et non seulement nous ne disposons que d’une seule salle avec parquet mais elle doit être partagée avec l’association et toute sa cellule de formation.

/IS

Oui. J’ai envie de tourner la page après cette saison pas facile à vivre.

Hervé Bellenger

S

alut Pascal, ça va ?

Sont-ce les habitants de Boulogne qui assistent aux matches du SOMB et ceux du Portel qui vont voir l’ESSM ou est-ce plus compliqué que ça ?

On a malgré tout un public très portelois et en terme de fréquentation il n’y a pas photo entre les deux clubs. Mais la commune ne fait que 11.000 habitants et on ratisse en fait très large dans une agglo qui fait 160.000 habitants. Je pense que des Boulonnais viennent nous voir et inversement. Aujourd’hui

guerre » la e ir fa e s s a p « On ne doit on a 1.400 abonnés VIP et traditionnels sur une salle de 1.750 places. C’est plein systématiquement malgré les résultats de cette saison. C’est une perte financière et on ne peut quasiment pas mener d’actions sociales. On ne peut pas élargir notre public. C’est problématique d’où notre expérience cette année d’avoir joué à Calais contre Boulogne et d’avoir fait 3.200 spectateurs, on a rempli le Calypso. Quand les Boulonnais nous demandaient des places c’était très compliqué, alors qu’à Calais on a pu leur donner le nombre de places

qu’ils souhaitaient. Ils ont dû venir à 500 supporters. On a aussi reçu Vichy à Calais en mettant la salle en configuration 2.600 places et on l’a remplie aussi. Quand tu jouais à Limoges, aurais-tu osé porter le maillot de Pau-Orthez en public ?

Whao ! Whao ! Tout dépend du contexte de la soirée… Mais s’il y a un mec que je respecte pour le boulot monstre qu’il a fait à Pau-Orthez, c’est Pierre Seillant. Et rien que pour lui j’aurais été capable de porter ce maillot en public. n


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16JUIN 2012/PARISBERCY À LA CONQUTE DU TITRE

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