BasketNews 602

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l’hebdo du basketball

JEUDI 3 mai 2012 - N°602

Turiaf… Team Usa… Lin… Passeports Bidons… Dixon… Valin… Bourges… Limoges… Nelhomme… Ndongue

PLAYOFFS NBA

DERRICK ROSE OUT

Gary Dineen/NBAE via Getty Images

ÇA change tout EUROCHALLENGE

CHALON BATTU EN FINALE

TRISTE

www.basketnews.net M 03252 - 602 - F: 3,00 E

3:HIKNMF=WUXUU^:?k@g@a@m@a;

BasketNews n°602 - jeudi 3 mai 2012


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médias

Autour du terrain Jean-Denys Choulet (consultant sur Sport+)

« Ils sont contents de mes prestations »

Hervé Bellenger/IS

Limogé par la Chorale de Roanne en novembre dernier, JDC joue les consultants télés. Après une pige sur Eurosport, il a rejoint l’équipe de Sport+. Samedi, Nancy-Orléans était son quatrième match aux commentaires.

J

Télévision Jeudi 3 mai 01h00 Ma Chaîne Sport San Antonio – Utah M2 03h30 Ma Chaîne Sport Orlando – Indiana M3 07h30 Ma Chaîne Sport San Antonio – Utah M2 (rediff) 09h15 Ma Chaîne Sport Orlando – Indiana M3 (rediff) 13h15 Orange Sport

Planète NBA

14h30 Ma Chaîne Sport San Antonio – Utah M2 (rediff) 16h15 Ma Chaîne Sport Orlando – Indiana M3 (rediff) 20h25 Sport+

Bourges – Montpellier M2 (LFB)

20h35 Direct Star

NBA Day by Day

Vendredi 4 mai 06h50 Orange Sport

NBA Action

07h15 Orange Sport

NBA (Match à définir)

09h10 Sport+

Bourges – Montpellier M2* (LFB, R)

13h15 Orange Sport

NBA Action (rediff)

15h40 Orange Sport

NBA (Match à définir, rediff)

19h25 Sport+

Dijon – Cholet (Pro A)

20h35 Direct Star

NBA Day by Day

22h10 Sport+

Barcelone – Real Madrid (ACB)

Samedi 5 mai 07h55 Sport+

Dijon – Cholet (Pro A, rediff)

10h10 Orange Sport

NBA Action (rediff)

11h50 Canal+Sport

NBA (Match à définir, rediff)

ean-Denys, est-ce que le job de consultant te plaît ? Il n’y a pas assez de travail pour moi mais c’est sympa ! Je travaille avec Patrice Dumont, avec Nicolas Baillou, des gens agréables à connaître. Cela me permet de rester au contact du basket français de haut niveau, de discuter avec des collègues entraîneurs, quelques joueurs, en attendant de retrouver un club la saison prochaine. C’est ta première expérience à la télé ? Oui, il y a pas mal de temps, on m’avait demandé de faire de la radio parce qu’apparemment ma voix passait bien et puis les gens aimaient bien, mais je n’avais pas trop de temps. Il se trouve que là, contraint et forcé, j’ai du temps donc, effectivement, c’est assez sympa. Tu es à l’aise au micro. As-tu reçu de bons échos de la part des responsables des deux chaînes ? Apparemment, ils sont assez contents de mes prestations. J’ai reçu pas mal

de mails, de tweets, où les gens étaient contents des commentaires. Jacques (Monclar) a beaucoup plus d’expérience que moi mais on est un peu sur le même registre, étant donné qu’on était deux coaches et qu’on n’a pas spécialement de difficulté à parler en public ou devant la télé. Cela ne m’a jamais posé de problème. Ce serait une reconversion possible après ta carrière de coach ? Je ne sais pas. Déjà la priorité c’est encore de coacher quelques années. Peut-être pas dix ans mais je me vois bien faire encore au moins cinq ans et, après, on verra ce qui se présente. Mais c’est intéressant d’être dans le sport de ce côté-là. Tu es congé forcé depuis plusieurs mois, comment as-tu occupé ton temps ? Je travaille un peu à droite à gauche. J’ai toujours fait les systèmes de jeu moimême donc j’ai le temps d’en préparer quelques-uns. Sinon je reviens d’un voyage de neuf jours aux États-Unis. Je suis allé au tournoi PIT, chose que j’avais faite il y

a une quinzaine d’années. J’ai rencontré quelques agents que je connaissais depuis longtemps. J’ai vu un paquet de matches avec des jeunes joueurs qui sortaient de college. J’ai fait un peu de recrutement. On ne sait jamais, cela peut toujours servir. Même si le PIT était d’un petit niveau cette année, il y a quand même quelques joueurs avec un fort potentiel qui pourraient intéresser des équipes de Pro A. On te revoit en Pro A à la rentrée ? J’espère. J’ai quelques touches mais ce n’est pas encore définitif. Il y a quelques projets intéressants, voire très intéressants, mais je ne suis pas le seul candidat. Mais je pense qu’après ce que j’ai fait sur les dix dernières années, ce serait quand même malheureux de ne rien trouver d’intéressant. Je recherche surtout un projet avec quelque chose à aller chercher. Si c’est pour rester en Pro A avec un objectif de maintien sans vouloir grandir, ce n’est pas forcément ce qui m’intéresse. n Propos recueillis par Antoine LESSARD

(*) Portsmouth International Tournament.

12h00 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 19h15 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 20h25 Sport+

Roanne – Nanterre (Pro A)

22h30 Orange Sport

NBA (Match à définir)

Dimanche 6 mai 02h00 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir)

Lu, vu et entendu

Par Antoine LESSARD

08h15 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 12h45 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 14h25 Sport+

Bourges – Montpellier M3* (LFB)

21h15 Sport+

NBA (Match à définir)

Lundi 7 mai 09h15 Sport+

Bourges – Montpellier M3* (LFB, R)

11h15 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 17h30 Sport+

NBA (Match à définir, rediff)

17h45 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 20h55 Canal+ Sport

Canal NBA

Mardi 8 mai 01h00 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir) 07h45 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 17h00 Canal+ Sport

Canal NBA (rediff)

18h45 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff)

Mercredi 9 mai 01h00 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir) 07h45 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 17h15 Ma Chaîne Sport NBA (Match à définir, rediff) 19h00 Ma Chaîne Sport Tribune NBA

sifflé à Danny Granger. Résultat : 132.000 connexions sur youtube en 13 heures.

Ave maria C’est le panier le plus improbable de l’année. L’œuvre du Letton,

Armands Skele

(1,92 m, 28 ans) lors du match 1 des demi-finales du championnat estonien, Kalev-Tarvas. Skele ou comment réussir un ave maria à 10 mètres dos au cercle en voulant sauver un ballon s’échappant en touche. Un artiste ! (à voir sur youtube, tapez : « Skele impossible shot »).

La Travel dance C’est la magie d’Internet. Lors du match 1 entre Indiana et Orlando, Chris Duhon (Magic) a improvisé une petite danse ridicule après qu’un marcher fut

Champagne ! « On est parti à Carrefour acheter du champagne, on ne voulait pas que ce soit en vain. On se l’est rappelé à la mi-temps qu’on n’avait pas pris cinq litres d’alcool pour rien. Merci Nobel pour le champagne ! » Raphaël Desroses après la victoire de Limoges, à Bourg, synonyme de montée directe en Pro A.


ZONE-MIXTE

03

Evan fournier va-t-il réussir en NBA ?

OUI

NON

Par Thomas BERJOAN

Par Florent de LAMBERTERIE

R

L

a talent, aussi beau soit-il, n’a jamais suffi. Et si tout le monde – moi le premier – s’accorde à dire qu’Evan est un joueur très, très talentueux, pas sûr pour autant que cela ne suffisse à le voir réussir en NBA. Car pour l’heure, il ne s’agit que d’un jeune basketteur de même pas 20 ans, qui n’a pas encore prouvé grand-chose. Un joueur qui émarge à 13,8 points – meilleur scoreur de son équipe, certes – mais à la sélection de tir franchement limite (42,9%, dont 27,2% à trois-points). Pas vraiment fiable donc. De plus son équipe de Poitiers est loin de jouer les cadors de Pro A cette saison, bien au contraire. Le PB a réussi à se maintenir à trois journées de la fin mais il ne faudrait pas oublier que cette saison spéciale, où le HTV a rendu les armes avant même le coup d’envoi du premier match, est une anomalie historique. L’année dernière, par exemple, Poitiers aurait eu besoin de douze victoires pour se maintenir. À deux journées de la fin, l’équipe n’en compte cette année que neuf. Et Fournier n’a pas toujours été déterminant dans leur obtention. Pas encore dominant en Pro A, le jeune homme est cependant déjà crédité d’une place quasi assurée au premier tour de la Draft. Pas mal, mais n’oublions pas que cela ne garantit rien, surtout pas pour un jeune Français. Les exemples de Jérôme Moïso (11e en 2000) ou d’Alexis Ajinça (20e en 2008) en attestent. Enfin, Fournier reste pour l’heure faiblard en défense, pour ne pas dire très mauvais. Un critère extrêmement important pour faire son trou en NBA, surtout pour un jeune joueur qui ne possède pas vraiment de spécialité dans son jeu. La NBA est un business qui ne fait pas de sentiment et où de nombreux espoirs s’y sont grillés les ailes. La plupart, comme Fournier, avait pourtant bien du talent. n Hervé Bellenger/IS

éussir en NBA, ça veut dire quoi ? Exister, avoir un contrat, jouer, faire carrière. Pas forcément être All-Star mais pas passer son temps à cirer non plus. Fournier a de grandes chances d’être pris au premier tour dans une Draft très relevée et aucun joueur extérieur français drafté au premier tour (Parker, Diaw, Piétrus, Batum, Beaubois) n’a échoué. Les grands, c’est autre chose. Les franchises prennent des risques sur leur potentiel. Mais un joueur extérieur à 19-20 ans, on sait ce qu’on a. Et Fournier (13,8 pts cette saison en Pro A) semble bien plus prêt que Beaubois ne l’était (10,0 pts sur sa dernière saison à Cholet), alors que ce dernier avait deux ans de plus. Élément déterminant, pour ceux qui le côtoient – son coach Nelhomme, son pote Westermann – Fournier a un mental d’acier. Compétiteur, stable, solide. Il a enchaîné les challenges – partir de l’INSEP à 16 ans pour découvrir la Pro B avec Nanterre, la Pro A à 17 ans avec des responsabilités dans une équipe qui se bat pour le maintien, ça tanne le cuir. J’entends les réserves à son sujet. Vous vous rappelez de Chandler Parsons (2,04 m, 24 ans), le rookie de Cholet (10,0 pts et 6,0 rbds en 3 matches) en début d’année ? Il était vraiment plus athlétique ou meilleur défenseur qu’Evan ? Plus fort ? Plus « NBA ready » ? Franchement, non. Il vient pourtant de boucler une saison rookie à 9,5 points et 4,8 rebonds avec Houston. Après, il faut aussi tomber au bon endroit au bon moment. Pour finir en souriant et parce que j’aime bien le poker : si une franchise prend Evan au premier tour, ça veut dire qu’ils prennent le pari qu’il va réussir. Et ils posent 5 millions de dollars – son contrat rookie – sur la table. Les sceptiques le sont-ils au point de parier une telle somme ? n

Sondage Qui sera champion NBA ?

46%

Pascal Allée/Hot Sports

D.R.

Sondage réalisé sur www.basketnews.net. 1.075 réponses, décompte arrêté lundi.

Le retour de Loulou Information révélée par L’Équipe, Louis Nicollin souhaiterait remonter une équipe masculine à Montpellier, qui évoluerait dans la Park&Suites Arena. « J’aime le basket. Ce qui m’énerve, c’est que tout le monde parle américain. Alors, si on fait un truc, ce sera tout en français, avec des Français », a prévenu Loulou. Dans le viseur des Montpellierains, une des deux wild cards attribuées en 2013. À ceci près que ces invitations ne sont censées concerner que les équipes de Pro B…

19%

13% 11%

5%

4%

2% Autres


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sommaire

EN KIOSQUE

06 SPÉCIAL NBA PLAYOFFS

• De la terrible blessure de Derrick Rose, qui met peut-être (sans doute) un terme aux espoirs de titre de Chicago, au panier décisif de Kevin Durant contre Dallas, BasketNews jette un œil aiguisé sur les huit séries du premier tour.

10 INTERVIEW EXCLUSIVE : RONNY TURIAF

• Peu avant le début des playoffs, le pivot de Miami s’est longuement confié à Pascal Giberné. LeBron James et sa personnalité, Erik Spoelstra, les sautes de performances du Heat constatés en saison régulière, son propre rôle, tous les sujets y passent. Facilement agacé par les questions, Ronny est tel qu’en lui-même, mais au moins il répond.

12 LES ÉCHOS NBA

• Le Team USA a perdu Derrick Rose, Dwight Howard et Andrew Bynum mais USA Basketball ne les remplacera pas... Jeremy Lin vend plus de maillots que Kobe et LeBron. Si, si !... Kobe Bryant aurait pu enlever le titre de meilleur marqueur mais il est resté sur le banc et c’est Kevin Durant qui l’a conservé.

13 ÉCHOS EUROPE

• Carlos Delfino absent des Jeux ? C’est une possibilité, pas très positive pour l’Argentine... David Blatt a révélé sa liste des présélectionnés russes pour le tournoi qualificatif aux Jeux... Deux forts Américains naturalisés par l’Azerbaïdjan.

MAI 2012

05/04/12 09:33

➤ Portfolio

Joakim Noah

• Le basket français n’a plus connu de couronnement continental depuis 2002 et la victoire de Nancy en Korac. Il s’en est fallu de peu que l’Élan Chalon, battu par Besiktas en finale, mette fin à ces 10 années de disette. Retour sur le week-end hongrois des Bourguignons.

20 LA GAZETTE DE LA 28e JOURNÉE

• Animateur de la première partie de saison, le Paris Levallois est clairement moins bien. Il faut se reprendre avant les playoffs... Bobby Dixon a été faramineux dans la victoire de Dijon contre Le Mans. Jérémy Barbier l’a interviewé.

➤ In bed with

David Melody ➤ Entretien croisé

Evan Fournier & Léo Westermann

22 ÉCHOS FRANCE

➤ Du côté de chez

Endy Miyem

Beaubois Ian Mahinmi & Rodrigue

Nouveau

Glenn James/NBAE via

Getty Images

LA FRENCH CONNECTION DE DALLAS

• Vincent Collet a livré lundi sa liste de présélectionnés en vue des Jeux Olympiques... Limoges et Chalon vont se retrouver, comme l’an dernier, en finale de la Coupe de France. Chalon est ultra favori mais Limoges coupe les têtes... Bourges a remporté dans l’Hérault le match aller de la finale de Ligue Féminine et peut conclure chez lui ce soir.

25 PRO B : RÉMY VALIN 26 INTERVIEW : RUDDY NELHOMME

• Le coach de Poitiers revient sans tabou sur une saison très compliquée qui s’est finalement très bien terminée.

M 03247 - 43 - F: 5,00 E

3:HIKNME=\UZUU^:?a@a@o@d@k;

– MAI 2012 MAXI-BASKET N°43

t : 5,20 € BEL 5,40 € Port.con DOM-TOM : 5,60 €

www.basketnews.net

31 SALUT, ÇA VA EMMELINE NDONGUE ?

BasketNews

RÉDACTION AUX USA Pascal GIBERNÉ (New York).

Directeur Marketing et Promotion Frédéric CARON

Directeur de la publication : Gilbert CARON Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@norac-presse.fr) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)

CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER  David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). Ont collaboré à ce numero : Claire PORCHER, Gaétan SCHERRER et Rémi REVERCHON. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21 - c.pelleray@norac-presse.fr)

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RÉALISATiON GRAPHIQUE Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (Zone Presse)

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La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

FIBA Europe / Vla

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14 CHALON ET L’EUROCHALLENGE


05

édito

QU’EN PENSER ? Par Fabien FRICONNET

Louis Nicollin veut revenir dans le basket. Un bien, vraiment ?

Est-ce que Chalon a perdu ou est-ce que Besiktas a gagné ? • Ce n’est pas nécessairement le genre de question, propre à la gamberge, que les Chalonnais doivent se poser dans l’immédiat. Ils ont mieux à faire, tel que remporter la finale de la Coupe de France pour se nettoyer de la déception européenne, et se lancer à l’assaut des playoffs, dont ils font figure de grands favoris dans leur « partie de tableau », celle qui doit les mener à Bercy Besiktas pour y retrouver, peut-être, l’ogre de l’autre « partie de remporte tableau », le BCM Gravelines-Dunkerque. l’EuroChallenge.

FIBA Europe/Vladimir Rys Getty Images

• Il l’a annoncé la semaine dernière. Le président du club de football de Montpellier, qui fonce vers son premier titre de champion de France, a envie de remettre un pied dans la boutique basket. « Loulou », comme le surnomment affectueusement ceux qui ont de l’affection pour lui, est un amoureux du sport, c’est incontestable, et notamment du basket, qui semble tenir chez lui une place à part. Il s’est d’ailleurs déjà essayé à la discipline dans les années 80, lorsqu’il présidait aux destinées du club de Montpellier, puis dans les années 2000, lorsqu’il a brièvement repris le Racing Paris. Nicollin s’y entend en sports, il délègue à des hommes de confiance, et son projet montpelliérain s’appuierait, dans son idée, sur la Park&Suites Arena, vaste enceinte (9.000 places) dont le club résident est celui de hand. Le souci, s’il doit y en avoir un, est que Louis Nicollin est généralement chaussé de gros sabots – ce qui fait son charme, disent ceux qui lui en trouve – et l’on a le droit de se demander si le basket, sauf à miser sur ce genre de publicité, a vraiment besoin de déclarations tapageuses sur tout et n’importe quoi, de propos limites ou plus que limites, de mises en cause outrageuses et intempestives contre ses joueurs, entraîneurs, adversaires, confrères dirigeants, arbitres, la Terre entière. Louis Nicollin a d’ailleurs annoncé tout de go, fidèle à sa réputation, qu’il souhaitait bâtir une équipe où l’on parlerait français – sous-entendu sans ces foutus Américains – avec des Français. S’est-il posé la question de « avec quels Français exactement » ? Par ailleurs, « Loulou » entend prendre un raccourci et briguer une wild card, mais, sauf à ce que la LNB change déjà ses critères d’attribution – ce qui ferait mauvais genre –, ces invitations sont réservées à

des clubs en Pro B et pas à des entités créées ex nihilo. Alors ?

Mais cette question, on se la pose. On a bien constaté, sans surprise, qu’avec un trio de joueurs ultra dominateurs à leurs postes – ce que craignait Greg Beugnot –, à savoir Carlos Arroyo, Zoran Erceg et Pops Mensah-Bonsu, Besiktas a paru inexorablement destiné à faire la décision, mais, en vérité, on pense aussi que cette finale continentale s’est jouée sur une somme de détails, ceux que Chalon n’a pas réussi à maîtriser. Le rebond offensif, moissonné par le forcené Mensah-Bonsu ; un départ compliqué qui a contraint les Bourguignons à se mettre dans la po-

sition du chasseur, pas toujours la moins bonne mais souvent la plus dangereuse et la plus épuisante ; un enchaînement de petites erreurs, qui ont conduit par exemple à des fautes personnelles – celles de JBAM ont coûté si cher – et, in fine, à la funeste issue ; un Américain – Delaney – qui passe au travers, etc. La somme de toutes les peurs. Alors ?

La route s’est-elle ouverte vers la finale NBA pour Miami ? • Voilà qui donnera sottement du grain à moudre aux « haters », ceux qui détestent Miami et LeBron James par principe, mais il n’est pas exclu que l’on conclue, a posteriori, que la terrible blessure du pauvre Derrick Rose aura dégagé la voie vers la finale NBA pour le Heat. On n’y est pas, bien sûr, et à notre pointage en bouclage, la franchise floridienne ne menait que 1-0 contre New York au premier tour – lesquels Knicks ont perdu Iman Shumpert, lui aussi foudroyé –, mais les cartes paraissent se redistribuer à la faveur des coups du sort qui accablent les adversaires potentiels de Miami. On peut croire que Chicago, même sans Rose, se dressera sur la route du Heat, car après tout Chicago a du jeu, des joueurs et une cohésion, mais tout cela devient compliqué. Du côté de Boston, où Ray Allen est dans un état physique précaire et a manqué le premier match contre Atlanta, on est parti pour s’embourber un moment contre les Hawks. Quant aux Indiana Pacers, leur effectif équilibré et leur jeu cadré qui aurait pu semer le trouble dans celui du Heat – qui sait ? –, ne vont-ils pas être les victimes de la blessure qui touche… leur adversaire du premier tour ? « Débarrassé » – le terme est un peu fort, certes – de Dwight Howard, autour duquel le jeu tournait, avec qui il semblait n’aller nulle part, et qui ne paraissait plus vraiment être dans les petits papiers de grand monde en Floride, le Magic est devenu imprévisible, instinctif, peut-être libéré, et s’en remet au bouillant Glen Davis et à son armée de shooteurs, derrière le leader Jameer Nelson. Orlando a d’ailleurs repris l’avantage du terrain au premier match. Alors ? n


06

ANALYSE

MIAMI – NEW YORK

LA MEILLEURE ATTAQUE ? UNE BONNE DÉFENSE Le début de la série la plus médiatique de ce premier tour n’aura pas été caractérisé par son suspense insoutenable. Étouffants dès les premières secondes à l’image d’un LeBron James étincelant, les joueurs du Heat ont rappelé que cette saison, leur qualité première, c’est d’abord la défense.

Énorme coup dur pour les Bulls, Derrick Rose est out pour la saison.

CHICAGO – PHILADELPHIE

LE COUP DE POIGNARD Si l’on se fie à la feuille de match, les Bulls ont parfaitement géré leur première confrontation face aux outsiders de Philadelphie (103-91). La franchise y a pourtant perdu quasiment tout espoir de titre.

I

l reste 80 secondes. Derrick Rose a besoin d’un rebond et d’une passe décisive pour valider son triple-double (23 pts, 9 rbds et 9 pds). Sur une action anodine, il prend ses appuis pour monter au panier, et s’écroule. Il se relève, mais sa jambe gauche refuse de le soutenir et il reste allongé sur le parquet. Dans une ambiance pesante, le numéro 1 des Bulls est rapidement conduit à l’hôpital pour une IRM. Après une longue incertitude et plusieurs informations contradictoires, le couperet tombe. Rupture des ligaments croisés, fin de saison et pas d’aventure olympique pour Rose. Une catastrophe pour le joueur, qui en 2012, s’est déjà blessé à l’orteil, au dos, à l’aine, au pied et à la cheville. Dans l’immédiat, c’est d’abord une terrible nouvelle pour les Bulls, qui voient leur avenir en playoffs s’assombrir, malgré le bilan positif de la franchise (18-9) en l’absence de sa vedette cette saison.

Une erreur de coaching ? Dans le vestiaire des Bulls, les mines sont mornes. Peu comprennent la décision de

Thibodeau, qui a choisi de remettre Rose en jeu dans les dernières minutes, malgré un écart supérieur à dix points. Lui, se défend : « Le score n’allait pas en notre faveur. Il devait jouer pour travailler sur sa capacité à tuer un match ». Kyle Korver évoque quant à lui la « victoire la plus triste de [sa] carrière ». À chaud, seul un joueur semblait garder la tête haute. C’était Joakim Noah : « Nous sommes une équipe. Nous aimerions avoir Derrick avec nous sur le terrain. Mais nous savons de quoi nous sommes capables ». Après une saison marquée par 27 matches manqués, Derrick Rose (23 ans) s’apprête à subir plusieurs mois de rééducation. Depuis la fin du lock-out, son physique a montré trop de signes de faiblesse pour que sa capacité à éviter d’être constamment blessé ne soit pas remise en cause. Dans la matinée précédant le match 1, Tom Thibodeau, interrogé sur l’état de forme de Derrick Rose, assurait que sa vedette allait « bien ». Avant de rajouter : « Pour l’instant ». Il ne croyait pas si bien dire. n Gaétan SCHERRER

es Knicks se sont heurtés à un mur. On savait le collectif de Miami bien en place défensivement, mais on ne le croyait certainement pas capable d’éteindre à ce point l’armada offensive de New York. Quatrième défense de la ligue en saison régulière (92,5 points encaissés), le Heat avait déjà démontré la solidité de son bloc l’an dernier, lors des séries face à Boston et Chicago. Mais jamais avec autant d’intensité qu’en cette fin de mois d’avril 2012. En décalant Chris Bosh titulaire au poste cinq, Miami semblait pourtant perdre une certaine consistance, en présentant une raquette moins intimidante. Il n’en fut rien. « Ils nous ont pris à la gorge », déplore le coach des Knicks, Mike Woodson, impuissant face à la presLe Heat de LeBron a dynamité les Knicks de Melo. sion défensive du Heat, forçant Carmelo Anthony à Miami excelle. « LeBron nous a ouvert manquer ses sept premiers shoots lors du la marche en provoquant et en allant sur match 1, multipliant les interceptions pour la ligne des lancers-francs », explique rapidement prendre le large. Spoelstra. « Défensivement, c’est notre LeBron James en mission sécurité, il lit le jeu offensif adverse ». Le travail défensif poussant naturellement Une défense qui fera sans doute la les locaux vers l’avant, les joueurs de différence dans cette série a priori Big Apple n’ont pas existé. Quant à la déséquilibrée. D’autant que les Knicks fin du troisième quart-temps du match 1, ont perdu leur tout meilleur rempart : le les Knicks n’avaient toujours pas passé rookie Iman Shumpert, excellent stoppeur la barre des 50 points, James en était mais victime d’une rupture des ligaments déjà à 32 unités. Sans sa barbe mais croisés. Comme Rose, sans aucun contact. plus déterminé que jamais, LeBron fut le Une fragilité physique loin d’être anodine symbole du travail de bouclier du Heat après une saison éreintante, mais à en contenant à merveille Anthony et en laquelle le Heat semble résister. Peu prenant le leadership des contre-attaques d’équipes peuvent en dire autant. n Gaétan SCHERRER qui suivaient l’effort défensif. Un jeu où

Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

Jonathan Daniel/Getty Images

L


07

SPécial PLAYoffs NBA INDIANA – ORLANDO

NE L’APPELEZ PLUS « BIG BABY » Il est rondelet, parfois un peu simplet. Il aime bien faire l’idiot et ne se fait pas prier pour montrer ses émotions. Cible facile, Glen Davis n’est pourtant pas en playoffs pour rire. Sa mission ? Remplacer le meilleur pivot de la ligue. chutant au classement, ses performances sont logiquement passées inaperçues.

Ron Hoskins/NBAE via Getty Images

D’ailleurs, son équipe ne partait pas favorite face aux surprenants Pacers. Lui fait face à Roy Hibbert, qui le domine de 12 centimètres. Mais Davis a pour lui le caractère et la détermination. Alors, à l’image de tout le Magic, il garde la tête haute dès le match 1. Ne semble pas marqué par les contres à répétition que lui inflige Hibbert et reste concentré, actif dans la raquette, assurant 13 rebonds dont 6 offensifs, malgré son désavantage de taille. Joue plus que n’importe quel autre joueur du match (40 minutes) et score 16 points. Gêne Danny Granger et provoque un marcher du scoreur d’Indiana sur une Glen Davis à la lourde tâche de remplacer Howard. position décisive, à sept secondes de la fin. ans l’hernie discale de Dwight Les Pacers ne marquent Howard, la franchise d’Orlando pas lors des quatre dernières minutes du aurait démarré les playoffs avec un tout match et Orlando s’impose à l’arrachée, autre statut. Mais le pivot se fait soigner 81-77. « Nous ne devons pas ralentir. à Los Angeles, et le rôle du patron de la Nous ne devons pas être suffisants », exraquette du Magic a été confié à son back- pliquait Davis après la rencontre. « Nous up, Glen « Big Baby » Davis. Pas le pivot le ne voulons pas impressionner ceux qui plus imposant de la ligue. doutaient de nous. Nous croyons en nous. En avril, promu titulaire, il a pourtant Nous avons vécu beaucoup d’épreuves doublé sa ligne statistique avec dix petites cette année, mais nous les avons surmonminutes de temps de jeu supplémentaires tées ». À l’image du match 1, duquel Glen (16,6 points à 50,3% et 8,8 rebonds), plus Davis est sorti en chambrant la foule, fiquelques cartons : 27 points à Boston, 31 dèle à sa réputation. « Vous avez tous l’air à Detroit. Malgré le bilan déficient d’Orabasourdis », répétait-il à l’attention des lando lors du même mois (5-9), Glen Davis spectateurs. « Vraiment abasourdis. » n Gaétan SCHERRER n’a rien à se reprocher. Mais la franchise

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Brett Deering/Getty Images

« Vous avez tous l’air abasourdis »

DALLAS – OKLAHOMA CITY

IL SUFFIT D’UN DÉTAIL

Kevin Durant vient de donner la victoire au Thunder lors du Game 1.

Le match-up entre les champions en titre et les fougueux joueurs d’OKC s’annonçait comme l’un des plus disputés de ce premier tour. Confirmation dès la première rencontre, où les deux franchises ont montré pourquoi la série se jouera sur des détails.

«

Nous avons fait des erreurs impardonnables. Le dernier shoot est toujours magnifié, mais nous avons commis des erreurs inhabituelles que nous ne referons plus ». Après avoir passé tous les playoffs 2011 dans l’habit de l’équipe déroutante, Rick Carlisle a vu son groupe être surpris à son tour. La faute à Kevin Durant, qui a rappelé aux Mavericks à quel point le basket était un sport de détail : après les avoir déjà crucifié en début de saison régulière, le meilleur scoreur de la ligue a planté un nouveau buzzer-beater, rempli de culot et de réussite.

« Il ne pouvait pas voir l’arceau » Les Texans étaient pourtant bien lancés, avec sept points d’avance à moins de trois minutes du buzzer, sous l’impulsion d’une défense héroïque de Shawn Marion et d’une fin de match « Nowitzkiesque » de Dirk. Mais la défense se relâche étrangement, Ibaka est laissé seul à deux reprises, et la balle de la gagne se retrouve dans les

mains de Kevin Durant. Duel face à Marion. « J’étais sur lui », explique le défenseur des Mavs. « Il ne pouvait même pas voir l’arceau ». Peinant à se créer un espace, Durant prend position à cinq mètres face au panier. Un tir improbable, en déséquilibre à une main, et avec la main de Marion sur le visage. Une trajectoire haute qui rebondit sur la gauche de l’arceau, caresse la planche, puis traverse le filet. Dallas n’a plus de temps-mort. Fin du match. « Nous n’avons pas bien joué, mais ce shoot nous a sauvés », concédait James Harden au terme d’un match âpre et serré de bout en bout, décidé par le simple rebond bienveillant de la balle sur l’arceau. Si Durant remerciait comme à son habitude le Tout-Puissant, les Mavs savent qu’ils peuvent agir pour tourner ces fameux détails à leur avantage. « On va continuer à tenir tête à ces gars. Croyezmoi, on va continuer à leur tenir tête », assure fermement Rick Carlisle. « Notre équipe est déterminée. Notre vestiaire est rempli de champions » n Gaétan SCHERRER


08

ANALYSE

L.A. LAKERS – DENVER

BYNUM, LA MURAILLE Il y a quelques semaines, c’était le sale gosse immature qui prenait un shoot à trois-points improbable. En un match de playoffs, Andrew Bynum a remis tout le monde d’accord : quand il défend dur, les Lakers sont intouchables. vant ce premier match, l’ambiance est froide dans le vestiaire de Denver. Les « semi-stars », Danilo Gallinari et Ty Lawson, se cachent. On discute avec les pivots de l’équipe, et ils savent bien à quoi s’attendre. « Bynum et Gasol sont deux des meilleurs big men de la ligue », reconnaît Kosta Koufos, le Grec, pivot titulaire. « On va être obligé de mettre constamment la pression au poste bas sur Bynum », ajoute Timofey Mozgov. JaVale McGee, lui, ne nous répond pas : il préfère faire des pompes. Normal. Peu importe, les intérieurs des Nuggets sont au courant du challenge qui les attend. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que c’est de l’autre côté du terrain qu’ils allaient souffrir. Après 48 minutes de jeu, les Lakers s’imposent 103-88 au Game 1. Solides, réguliers, pleins d’une maîtrise qu’on ne leur connaissait pas, les coéquipiers de Kobe Bryant marchent sur Denver. Principalement grâce à la défense d’un homme : Andrew Bynum (10 points, 13 rebonds et 10 contres).

de Denver sur ce match 1 (19 points). Devant une telle perf, on en oublierait presque les 31 points de Kobe Bryant, ou le presque triple-double de Pau Gasol (13 points, 8 rebonds et 8 passes). En l’obtenant, lui, ce triple-double, Andrew Bynum est le premier Laker à réussir ça en playoffs depuis un certain Magic Johnson, un soir de finales NBA 1991. « Je me laisse une note pour plus tard : mieux je défends, mieux on joue ! » Quelque part, au bord d’un lac du Montana, Phil Jackson se dit que le petit a bien grandi. n Rémi REVERCHON, à Los Angeles

MEMPHIS – L.A. CLIPPERS

IM-PRO-BA-BLE ! Menés de 24 points à 9 minutes de la fin, les Clippers ont réussi l’impensable au Game 1. Une série folle pour terminer, la victoire au bout (99-98) et le plein de confiance pour lancer la série.

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Noah Graham/NBAE via Getty Images

« Mieux je défends, mieux on joue » « Andrew peut contrôler un match sans prendre le moindre shoot », expliquait, admiratif, coach Mike Brown. « Il finit à 10 contres, mais je serais curieux de savoir combien de shoots il a détourné. » Limité offensivement, le pivot des Lakers réussit une performance monstrueuse en défense. Contres, rebonds, présence physique... Aucune pénétration des Nuggets n’aboutit à un panier facile. « Il faut trouver un moyen de scorer avant qu’il ait le temps de s’installer dans la raquette », avouait même Danilo Gallinari, meilleur marqueur

Joe Murphy/NBAE via Getty Images

A

endant le premier quart-temps, les Clippers étaient perdus. Pour son premier match de playoffs, Blake Griffin tutoyait le ridicule, avec 2 points et 1 rebond à la mi-temps. DeAndre Jordan inexistant, Caron Butler se fracturait la main, même Chris Paul était porté disparu. Memphis, de l’autre côté, avait tout bon. +18 après le premier quart-temps, un Marc Gasol (14 points, 4 rebonds et 6 passes au final) en véritable leader, une réussite insolente à trois-points (11/16). Bref, les Grizzlies déroulaient et le public du FedEx Forum appréciait. Puis est arrivé ce quatrième quart-temps. Une période où tout devait basculer, sans aucune raison évidente. Un scénario comme le monde du sport en offre très rarement. « À la fin du troisième quart, le coach m’a sorti », racontait Chris Paul au micro de TNT. « Et je lui ai dit de nous laisser une chance ! Je savais qu’on pouvait encore le faire ! »

Reggie Evans superstar ! À 9 minutes de la fin, O.J. Mayo inscrit un panier à trois-points pour Memphis. Puis

pendant 8 minutes et 45 secondes, les Grizzlies ne réussissent plus le moindre panier. Une série noire exploitée tout en douceur par les Clippers, qui reviennent au coup par coup. -20, -16, -12, puis un coup de feu de Nick Young : trois paniers à trois-points inscrits coup sur coup enflamment en moins d’une minute le banc de Los Angeles. La hargne de Reggie Evans en défense et au rebond finit de mettre en panique les fans de Memphis. Un dernier shoot raté de Rudy Gay au buzzer et Blake Griffin (17 points et 7 rebonds) part en sautant comme un gamin de 8 ans. « À ce moment-là, je ne sais même pas ce qui me passe par la tête », racontait l’intérieur après le match. « J’ai pris dans mes bras les trois premières personnes qui passaient par là, alors que c’étaient peut-être des gens de Memphis ! » Être mené de 21 points à l’issue du troisième quart et remporter malgré tout le match, c’est un record NBA égalé en playoffs. En 9 minutes, la série a peut-être déjà basculé. n Rémi REVERCHON, à Los Angeles


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SPécial PLAYoffs NBA SAN ANTONIO – UTAH

LES PROMESSES DU BANC Dans le sillage d’un duo Parker/Duncan impeccable (45 points), les Spurs ont confirmé dès le premier match que leur longueur de banc serait leur plus gros avantage dans cette postseason.

P

Grant Halverson/Getty Images

our Tony Parker, inutile de comparer les Spurs 2012 à ceux battus au premier round il y a tout juste un an. « La situation est complètement différente », confiait le meneur à l’antenne d’ESPN juste avant le coup d’envoi de la série. « Nous sommes plus complets et, surtout, nous possédons plus de profondeur sur notre banc. » Comme attendu, la second unit la plus prolixe de toute la ligue (41,9 points en moyenne) a immédiatement pris la mesure du banc d’Utah (45 à 31 au Game 1).

13 Spurs sur le parquet

ATLANTA – BOSTON

JOSH SMITH

S’OCCUPE DE TOUT Devenu leader des Hawks devant l’inconstant Joe Johnson cette saison, Josh Smith n’a pas manqué à son nouveau devoir dans le Game 1 (22 points, 18 rebonds et 4 contres). ’est certain, le pouvoir a changé de main en Géorgie. Pour sa cinquième apparition consécutive en playoffs, Atlanta veut désormais s’en remettre à Josh Smith, Hawk le plus fiable de la saison régulière (18,8 pts et 9,6 rbds). « Il commence vraiment à prendre conscience du type de joueur qu’il peut devenir », expliquait déjà Larry Drew deux semaines avant l’ouverture de la chasse au titre NBA. « Il est l’un des rares joueurs dans cette ligue qui a la capacité d’avoir un impact des deux côtés du terrain. » Bien que prévenus de ce danger à double problématique, les Celtics n’ont pu le maîtriser, spectateurs de l’intensité générée par le swingman sous les deux cercles. Joe Johnson lâché par son shoot lors de cette première levée (11 points à 3/15 dont 0/9 à trois-points), Smith s’est approprié le contrôle offensif, une vieille habitude cette saison. « Après la blessure d’Al (Horford), j’ai dû m’imposer comme un leader au scoring tout en devenant un peu plus vocal

Jérémy BARBIER

sur le terrain. En fait, il s’agissait juste de montrer à tout le monde ce que j’ai toujours eu dans mon jeu. »

Garnett dépassé Comprenez une polyvalence reconnue, un impact physique au-dessus de la moyenne et une activité difficilement égalable sur la durée d’une partie. Le plus souvent défendu par Kevin Garnett en première mi-temps, Smith a imposé un vrai calvaire au « Big Ticket », plus rapide sur les déplacements et plus tonique à l’attaque du cercle. « C’était un animal », comparait Larry Drew après la démonstration de son patron. « Quand il joue avec cette énergie, il nous rend tellement meilleurs. » Déjà crédité de 15 points et 11 rebonds à la pause, « J-Smoove » s’imposait définitivement comme l’homme de la soirée quand, à 41 secondes du terme, deux lancers de sa main tuaient définitivement le comeback poussif et tardif des Celtics. n Jérémy BARBIER

Grant Halverson/Getty Images

C

Dans un début de match où San Antonio dominait dans le jeu sans prendre le large au tableau d’affichage, les remplaçants assuraient le plus gros de la marque (21 des 32 points texans après 15 minutes) au relais du tandem Parker/Duncan. Malgré la maladresse du sixième homme Ginobili après la pause (7 points à 3/10), jamais la deuxième escouade ne manquait d’inscrire un panier quand l’écart s’amenuisait. « C’est énorme quand vous pouvez faire entrer dix gars et que vous pouvez

compter sur les dix », savourait Gary Neal avant même le début des playoffs. Dimanche dernier, ce ne sont pas dix mais treize Spurs qui ont foulé le parquet. De Tiago Splitter (4 points en 7 minutes) à Stephen Jackson (14 unités en 27 minutes), six des huit remplaçants texans ont scoré. « Notre banc a été excellent toute la saison et tout le crédit en revient à Pop », juge Tim Duncan. « Il a installé beaucoup de gars dans notre système et le faire avec aussi peu de temps pour s’entraîner, cela constitue un travail incroyable. » Et un avantage qu’il faut désormais capitaliser sur la durée. « Je crois que tout le monde sait ce qui s’est passé l’année dernière », rappelait Parker à l’issue de cette victoire initiale, la première pour les Spurs dans un match 1 du premier tour depuis 2008. Dominés par les Grizzlies dans les duels à l’intérieur, les Spurs avaient également succombé par manque de solutions alternatives (30,1 points du banc). Peu de chances que cela se reproduise cette saison. n

Aux Spurs, Gregg Popovich fait tourner ! De gauche à droite : James Anderson, Kawhi Leonard, Stephen Jackson et Patrick Mills


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ENTRETIEN

RONNY TURIAF (MIAMI HEAT)

« ON N’EST PAS INQUIET » Chicago, Boston et Miami le voulaient. Les textos et les coups de fil de LeBron James et de Dwyane Wade et un rôle plus affirmé au Heat ont fini par le convaincre de choisir South Beach. « Cela m’aura pris sept ans pour t’avoir », lui a lancé le président et manager général du Heat, Pat Riley, à son arrivée. Lors de la Draft 2005, le Heat avait longtemps hésité entre lui et Wayne Simien pour au final choisir l’intérieur de Kansas. En Floride, le Martiniquais se rapproche de son île natale. Après une saison et demie dans le froid de New York et de Washington DC, le soleil et le parfum des Caraïbes lui redonnent le sourire. Un changement dans son alimentation – « je suis un végétarien qui mange du poisson » – l’a transformé. « Cela fait très, très longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien dans ma vie. Je me sens léger, explosif, je suis là quoi. C’est un nouveau Ronny. J’ai l’impression que je suis sur une autre planète. » Le Turiaf nouveau, que nous avons rencontré avant le début des playoffs, a cependant toujours son franc-parler brut de brut et n’hésite pas à remettre son interlocuteur à sa place. Les entretiens avec lui n’en sont que plus pétillants.

Propos recueillis par Pascal GIBERNÉ, à New York

Q

u’as-tu appris de LeBron James en arrivant ?

C’est quelqu’un de jovial, qui a envie de gagner. Et qui aime jouer au basket, qui a un « QI basket » impressionnant. Mais tu sais, je découvre encore le personnage comme je découvre tous mes coéquipiers.

Qu’est-ce que j’en ai à faire de la décision de LeBron James ? Cela ne sert à rien de parler de ça. C’est une personne normale, il a donné l’argent à des gamins donc c’est cela qu’il faut retenir. Quoi que tu fasses dans la vie, certains vont aimer d’autres ne vont pas aimer. Moi j’ai tellement de soucis, pourquoi me soucier de la vie des autres ? Le Heat dégage l’impression d’une grosse machine de guerre qui va tout écraser et parfois il y a de curieux ratés.

Je ne suis là que depuis peu donc il est difficile encore pour moi de te répondre à des questions par rapport au LeBron James de l’an passé, celui de cette année. Le Miami Heat de l’an passé, celui de cette année. Il faut être là sur la durée pour y répondre, je me fais mon avis au fur et à mesure. Mais une machine de guerre parfois à des petites pannes. Je pense que tout le monde s’attendait même à ce qu’ils ne perdent aucun match et c’est impossible. Il y a une quête de perfection qui est injuste parfois. Personne n’est parfait.

Issac Baldizon/NBAE via Getty Images

Tu n’avais pas d’a priori après La Décision qui semble avoir énervé beaucoup de joueurs NBA ?

« Je fais du Ronny Turiaf. Franchement je ne peux pas faire autre chose » Votre équipe est excellente en transition, sans doute l’une des plus impressionnantes jamais vues en NBA, mais elle ne se retrouve pas sur jeu placé. Pourquoi ?

jeu placé et sur contre-attaque on ne perdrait quasiment pas de match. Ce serait le monde parfait mais le monde n’est pas parfait.

Je vais répondre à ta question d’une autre manière. Tu pointes tous nos défauts. Mais donne-moi une équipe parfaite qui sait jouer sur jeu placé, qui sait jouer en contre-attaque aussi. Il faut diminuer nos défauts mais si on pouvait jouer à la perfection sur

As-tu vu des matches cette année où tu te dis « ouh là, si on arrive à maintenir ce niveau de jeu en playoffs on sera difficile à battre » ?

Non, tous les jours on bosse donc tous les jours je vois des choses intéressantes. Les équipes qui sont les


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SPécial PLAYoffs NBA meilleures sont celles qui arrivent à maintenir ce niveau d’excellence le plus longtemps possible et c’est ce que l’on arrive à faire en général. On perd des matches oui. C’est dû à une petite erreur défensive, un tir raté. Des petits soucis de communication, par-ci, par-là ? Vous les médias, vous vous focalisez sur victoire/défaite, nous on se focalise plus sur ce qu’on doit faire et sur ce qu’on essaye de faire. Quand il y a des choses qui ne se passent pas bien, dans le futur cela nous aidera. Le fait est que les gens voient une équipe composée de Chris Bosh, Dwyane Wade et LeBron James et forcément les attentes sont énormes, ce trio semble intouchable.

Les gens ont des attentes impossibles. Je ne pense pas qu’une équipe puisse gagner 82 matches. Et gagner 16-0 en playoffs. A chaque fois que l’on perd c’est la catastrophe. Oui mais à chaque fois c’est contre une grosse équipe, Boston, Chicago…

Que veux-tu que je te dise ? Il y a des fois où tu gagnes et dès fois où tu perds des matches. On fait toute une polémique sur Miami et on a le deuxième meilleur record de la conférence Est. Ce n’est pas tant le fait de perdre c’est surtout la manière…

Franchement cela me fatigue. Tu n’aimes pas ce genre de discussion ?

Cela me fatigue car c’est un discours qui tourne en rond. Toi tu me parles de manière, moi je te parle de résultat. Cela revient au même. La manière, euh, que tu perdes de 1 point ou de 40 points, tu perds quand même. On essaye de bosser et puis voilà quoi. Donc ce discours franchement me fatigue un petit peu.

Quel rôle veulent-ils te voir tenir ?

avec « Passion en action », comme je l’ai fait l’an dernier en Martinique. J’explique aux gens que la réussite dans la vie, ce n’est pas forcément d’être une superstar mais de faire ce que tu sais faire avec les moyens du bord. Que tu sois en Nationale 2 avec un boulot à côté, en Pro B, en Pro A ou en NBA. C’est ça le succès c’est se donner à fond. Et moi cela a toujours été un kif de me donner à fond pour mon équipe, sans pour autant avoir la satisfaction, la récompense de « scorer », c’est le sacrifice ultime. Les équipes qui gagnent aiment ce genre de joueur.

Je fais du Ronny Turiaf. Franchement je ne peux pas faire autre chose. Ils veulent que je sois plus agressif en attaque.

Il est omniprésent Pat Riley au sein de l’équipe ?

m’a dit qu’il avait besoin de me lancer dans le feu plus rapidement que prévu. Moi je suis quelqu’un qui s’adapte à toute situation. Il m’a fait commencer sur le banc. Au bout de quelques matches, il me dit : Ronny j’ai envie d’essayer quelque choses. Il me met dans le cinq. Et au bout que quelques matches il m’a dit : Ronny j’ai envie d’essayer autre chose, je t’enlève du cinq. Moi du moment que l’on m’appelle cela me fait plaisir.

« Qu’est-ce que j’en ai à faire de la décision de LeBron ? »

Oui, c’est différent, je prends plus de plaisir, oui. Mais à New York, j’ai pris beaucoup de plaisir pendant trois-quatre mois quand il y avait mon ami Danilo Gallinari car c’était quelqu’un avec qui je prenais du plaisir sur le terrain. Notre relation était intéressante. Je prenais mon pied et quand il est parti cela a été plus difficile car il fallu que je me réadapte. Mais là à Miami je prends un pied total. Cela arrive aussi à un moment dans ma vie où je suis très bien donc cela aide aussi. Quand je suis très bien dans ma vie en dehors du terrain (il fait le bruit d’un bisou) cela se transfère sur le terrain également. Tu es surpris de voir l’impact défensif que tu peux apporter à Miami. Que ressent-on quand on voit que l’on peut influer sur un match de cette manière sans scorer ?

C’est un kiff total. C’est ce que j’essaye d’expliquer quand je fais des évènements avec ma fondation,

Ok. Quel genre de coach est Spoelstra ?

Coach ouvert qui a des discussions avec ses joueurs. Qui a envie que ses joueurs réussissent. Il a un désir de gagner très important.

Demande-lui. Je précise car toi tu as été coaché par Phil Jackson qui a remporté un titre NBA en tant que joueur puis comme entraîneur….

Noah face à Turiaf : la répétition d’un duel francofrançais en finale de conférence est ?

Moi j’ai compris tout de suite. C’est pour cela que je suis encore en NBA aujourd’hui. Quand je suis arrivée de l’université j’ai vu qu’il y avait des scoreurs de partout et tu vois ce que tu peux amener que l’équipe n’a peut-être pas. J’ai toujours dit qu’une équipe c’est un puzzle. Sans toutes les petites pièces, le puzzle n’est pas joli donc il faut que chacun remplisse sa part. Ta carrière aurait pu prendre un autre tournant si tu n’avais pas été aux Lakers. Dans une franchise de moindre standing, tu aurais sans doute pu devenir un joueur différent, tu y penses ?

Tu penses au titre déjà ? Tu en rêves ?

Non. Zéro.

Je respecte coach Spoelstra comme je respecte coach Jackson, je respecte ses consignes et ce qu’il me dit. On peut toujours apprendre de n’importe qui. Quand on voit le boulot accompli par coach Spoelstra pour en arriver là, émettre des doutes sur ses aptitudes car il n’a pas joué en NBA, ce n’est pas lui donner le respect qu’il mérite.

One day at the time ?

Jonathan Daniel/Getty Images

Mon job, c’est de rester en condition physique et de rester mentalement connecté au basket et donc j’ai fait ça pendant trois mois pendant ma rééducation, je n’ai pas forcé le coach à me faire jouer. Le coach

À quel moment as-tu compris ton rôle sur le terrain, tes limitations, que tu n’allais pas être un joueur scorant 15 points par match alors qu’en sortant de Gonzaga tu étais une star capable de scorer 40 points.

(Catégorique) Jamais. Je suis content de ma vie, je suis un homme heureux, j’ai des gens qui m’aiment. J’ai ma famille. Avec des si, on refait le monde. Moi j’ai passé des années inoubliables à Los Angeles, j’ai des amis qui resteront des amis jusqu’à la fin de ma vie. Moi je ne veux pas tout l’or du monde, je veux vivre ma vie tranquillos, aider le plus de gens possibles avec ma fondation et prendre un maximum de pied.

Est ce plus difficile pour un entraîneur qui n’a pas été joueur à haut niveau d’avoir le respect des joueurs ?

As-tu été surpris d’arriver aussi vite dans le cinq majeur au point de jouer 30 minutes ?

Il vient nous voir de temps en temps, pas très souvent. Il m’a dit qu’il voulait que j’apporte de l’énergie, que je continue d’être imposant en défense, d’être moi-même en fait.

Tu prends plus de plaisir qu’à New York l’an passé ?

Oui. Ici on bosse, on bosse, on bosse. Je t’explique, dans notre vestiaire on a le trophée de champion NBA, tous les matins tu le vois dans ton vestiaire. Là, tu y penses. Tu penses surtout au travail qu’il y a à faire pour remporter ce trophée NBA. Tu le veux donc tu vas bosser pour y arriver. On n’est pas inquiet. Quand tu es inquiet, c’est que tu n’as pas confiance en toi, pas confiance dans tes coéquipiers, dans tes valeurs. Si tu te donnes les moyens nécessaires, tu vas y arriver. On a une vision et on s’y tient. Il faut respecter chaque équipe. Tout peut arriver en playoffs. n


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LA GAZETTE DE LA NBA

TOP SCOREUR NBA

KOBE L’A LAISSÉ À DURANT

LES BLESSÉS PAS REMPLACÉS Dwight Howard, Derrick Rose et Andrew Bynum, blessés, ne feront pas partie de l’équipe olympique américaine à Londres, et n’ont pas été remplacés dans la présélection à 16 dévoilée par USA Basketball. Mais Jerry Colangelo, le boss, est serein.

«

On n’ajoutera personne. Malgré les pertes, nous avons le sentiment d’être plutôt bien équipés. » Jerry Colangelo ne s’affole pas. Le président de USA Basketball n’est pas plus ému que ça par la mini-vague de défections qui touche le Team USA. De « l’équipe type » (ou supposée), le coach Mike Krzyzewski a pourtant perdu le pivot d’Orlando Dwight Howard, blessé et écarté des playoffs et de ses obligations estivales, Lamar Odom, viré par Dallas et désormais hors du coup, Chauncey Billups, opéré du tendon d’Achille, Derrick Rose bien sûr, ainsi qu’Andrew Bynum qui, lorsque la saison des Lakers sera terminée, se rendra en Allemagne, comme Kobe Bryant l’avait fait l’été dernier, afin d’y subir un traitement particulier pour accélérer la régénérescence de son genou. Ces forfaits n’ont pas modifié la ligne de USA Basketball, qui a annoncé une liste de 16 noms sans surprise. Chez les meneurs, Mike Krzyzewski devra faire son choix entre Russell Westbrook, Chris Paul et Deron Williams. On dira que ça va encore. Dans les ailes, Rudy Gay et Eric Gordon auront du mal à se faire leur place au milieu des Dwyane Wade, Kobe Bryant, Carmelo Anthony, Kevin Durant, LeBron James et autre Andre Iguodala. Là aussi, des problèmes de riche.

C’est à l’intérieur que la marge est plus fine. En l’absence de Howard et Bynum, Tyson Chandler est le seul pivot pur du lot, même si l’on imagine que Kevin Love, Chris Bosh et Blake Griffin, les autres intérieurs du roster, n’ont pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds. Melo Anthony a également fait ses preuves au poste 4.

Quels sparring partners ? S’il n’est pas mentionné dans les 16, DeMarcus Cousins, appuyé par les Sacramento Kings, pourrait venir apporter son talent et son corps au training camp puisque Coach K et Jerry Colangelo mettent sur pied une sorte d’équipe de sparring partners, pour laquelle, semble-t-il, il y a beaucoup de candidats, et qui aura pour mission de pousser le Team USA lors du stage de Las Vegas, début juillet. On évoque par exemple le nom d’Anthony Davis, pivot de Kentucky, champion NCAA cette année, MOP du Final Four et candidat à la première place de la Draft. « C’est ouvert », a déclaré Colangelo. « On reçoit des appels d’agents de joueurs qui souhaitent intégrer cette équipe. C’est positif. » n Fabien FRICONNET

Layne Murdoch/NBAE via Getty Images

F.F.

DEPUIS DIX ANS Saison Joueur

Équipe

Moy.

2002-03 Tracy McGrady

Orlando

32,1

2003-04 Tracy McGrady

Orlando

28,0

2004-05 Allen Iverson

Philadelphie

30,7

2005-06 Kobe Bryant

L.A. Lakers

35,4

2006-07 Kobe Bryant

L.A. Lakers

31,6

2007-08 LeBron James

Cleveland

30,0

2008-09 Dwyane Wade

Miami

30,2

2009-10 Kevin Durant

Oklahoma City

30,1

2010-11 Kevin Durant

Oklahoma City

27,7

2011-12 Kevin Durant

Oklahoma City

28,0

BUSINESS

TOUT EST ROSE POUR LIN

ges

Pas d’Howard aux J.O.

BAE via Getty Ima

TEAM USA

• Jeremy Lin a accompli beaucoup de choses en peu de temps, cette saison, profitant du rayonnement de New York. Le meneur des Knicks a même trouvé le moyen de passer LeBron James, Kobe Bryant et les autres dans le classement des meilleurs « vendeurs » de maillot. Et cela alors qu’avant le mois de février, les équipements à son effigie n’étaient pas disponibles dans le commerce ! Lin est en effet deuxième dans ce classement, derrière Derrick Rose et devant, dans l’ordre, Bryant, James et Carmelo Anthony. On notera que, depuis 2001, Kobe avait fini en tête six fois et James deux. Du côté des équipes, c’est Chicago qui s’impose, une première depuis… dix ans. F.F.

Ron Hoskins/N

Garrett Ellwood/NBAE via Getty Images

J

eudi dernier, pour le dernier match de saison régulière des Lakers, à Sacramento, Kobe Bryant avait l’occasion de s’emparer de son troisième trophée de meilleur marqueur de la ligue, après son doublé en 2006 et 2007. La star de L.A. avait besoin de 38 points pour coiffer in extremis Kevin Durant. Mais, sagement, le joueur a accepté de rester sur le banc et de ne pas poursuivre cette quête. Un choix sain. De fait, Durant a empoché son troisième titre de « top scorer », ce qui n’était pas arrivé depuis Michael Jordan en 1996, 1997 et 1998. Dans l’Histoire de la NBA, à six reprises un joueur avait gagné trois titres de rang au moins : George Mikan (3), Neil Johnston (3), Wilt Chamberlain (7), Bob McAdoo (3), George Gervin (3) et Michael Jordan (6 puis 3). n


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échos EUROPE

ARGENTINE

DELFINO… PEUT-ÊTRE

L

la faculté, ce qui devrait théoriquement lui permettre de se remettre un peu en action avant les Jeux. Théoriquement. Delfino avait été exceptionnel au Mondial 2010, lors duquel l’Argentine avait pris la 5e place (avec un excellent bilan de 7 victoires pour 2 défaites) : 20,6 points, 4,7 rebonds et 2,6 passes. n

Roman Kruchinin/Epsilon/Getty Images

’Argentine est dans la liste des candidats à une médaille aux prochains Jeux mais, si Carlos Delfino venait à manquer, le seraitelle encore ? Il existe un doute, en effet, sur la présence de l’ailier des Milwaukee Bucks, qui doit passer sur le billard pour se débarrasser d’un problème musculaire à l’aine. Il est arrêté deux mois, dit

F.F.

RUSSIE

BLATT DÉGAINE

P

J.F. Mollière/ genzia Ciamillo-Castoria/Y.Matthaios

as loin d’être la meilleure équipe du dernier Euro, puisqu’elle n’a concédé qu’une seule défaite (contre les Bleus en demi-finale), la Russie va repartir sur les mêmes bases en termes d’effectif. Dans la liste des seize qui feront la préparation pour le tournoi de qualification olympique, David Blatt, le sélectionneur, a en effet confirmé onze des douze de l’Euro – seul Nikita Shabalkin passe à la trappe – et s’est ménagé la possibilité (la probabilité, pourrait-on dire) d’aligner un deuxième pivot, avec Sasha Kaun pour aider Timofey Mozgov. Le coach

américano-israélien a en outre convié les jeunes Maxim Grigoryev (arrière, 22 ans), Sergei Karasev (ailier, 19 ans) et Artem Yakovenko (intérieur, 24 ans) en plus d’Evgeny Voronov (meneur, 26 ans). Le premier training camp débutera le 31 mai à Moscou, puis les Russes se déplaceront en Slovénie et aux Etats-Unis. Le tournoi de qualification olympique aura lieu du 2 au 8 juillet au Venezuela, et la Russie aura dans sa poule le pays hôte et la Corée du Sud. n F.F.

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• C’était déjà n’importe quoi et ça ne s’arrange pas. On a appris que l’Américain Jaycee Carroll avait reçu un passeport azerbaïdjanais et avait été intégré dans le groupe de l’équipe nationale. Ridicule et honteux. L’arrière du Real Madrid (1,88 m, 29 ans) n’a évidemment aucun lien avec cette République caucasienne. Né dans le Wyoming, étudiant à Utah State, puis professionnel en Italie (Teramo) et en Espagne (Gran Canaria et le Real, avec qui il a signé un contrat de trois ans l’été dernier), Carroll – ou plutôt son agent – avait déjà tenté de récupérer la nationalité monténégrine mais, ne parvenant pas à ses fins, s’est rabattu sur l’Azerbaïdjan, sans évidemment que les instances internationales ne disent rien ; sans doute parce que si la pièce d’identité est officielle (et pas truquée), il n’y a pas grand-chose à faire (c’est la ligne de défense de la FIBA). En revanche, là où la FIBA et la FIBA Europe pourraient intervenir, c’est en pointant que l’Azerbaïdjan aligne déjà un Américain naturalisé, l’ailier de Valence Nik Caner-Medley (2,03 m, 28 ans). On croit rêver. F.F.

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eurochallenge

CHALON S’INCLINE EN FINALE

TROP TENDRES L’aventure européenne de Chalon s’est achevée sur la dernière marche mais la fin n’est pas celle espérée. L’Élan est tombé contre Besiktas, vainqueur 91-86. Une défaite logique, sur le papier. Rageante, sur le terrain.

Hervé Bellenger/IS

Par Yann CASSEVILLE

«

Game time. On se revoit avec le sourire ou les larmes. » Dimanche dernier, en direction de la salle, Steed Tchicamboud laisse un dernier message sur Twitter avant la finale. « On se revoit avec la sourire, point barre », répond dans la foulée Ilian Evtimov. Dans moins de deux heures, Chalon tentera de remporter une coupe d’Europe, ce trophée qui fuit le basket français depuis 2002 et la coupe Korac de Nancy. « Arrivé au Final Four, ce n’est plus ta ville, mais ton pays que tu représentes », confiait précédemment Evtimov. Un constat vérifié à l’occasion du week-end hongrois. Les messages d’encouragement, via Twitter, pullulent à mesure que la finale approche. Venant de toute la France. De Gravelines-Dunkerque avec Yannick Bokolo, « Faites-nous rêver ce soir, bonne chance à tous, go Chalon », à Nancy, avec PapePhilippe Amagou, « Go Élan Chalon ! Go french basket on est tous avec vous ce soir », en passant par Lyon, « Ramenez ce titre en France », écrit Léo Westermann, ou encore Le Mans, « Bonne chance à Blake Schilb et Chalon », publie Taylor Rochestie. Jusqu’aux États-Unis, où Nicolas Batum, en plus du « bonne chance », ajoute une petite touche personnelle : « Go l’escroc ! » Puis le match commence, et Besiktas débute son entreprise de démolition. « On va rester dans l’histoire si ça continue comme ça, go Chalon », lance Maxime Zianvéni à Vincent Masingue, tous deux membres des Cougars de 2002. La prophétie de Zianvéni se révéla exacte : l’Élan à terre, le SLUC reste le dernier à avoir gravi jusqu’au dernier échelon une coupe européenne. Une action suffit à résumer la physionomie du match. Sur la première attaque turque, Pops Mensah-Bonsu saisit trois rebonds offensifs. Si vendredi, Davon Jefferson avait déjà causé bon nombres de problèmes à la raquette chalonnaise, son ancien coéquipier de l’ASVEL passa encore la vitesse supérieure. « Le premier objectif en défense, la première chose dont le coach a parlé dans le vestiaire, c’était de contrôler le rebond. La première action du match, Pops prend trois rebonds offensifs d’affilée. Nous avons très mal commencé et ça a duré comme ça tout le match », pesta Steed Tchicamboud. « Besiktas a pris beaucoup de rebonds

« C’est la première fois que je ne comprends pas, quand on arrive sur une finale, qu’on ne puisse pas avoir un investissement nécessaire pour pouvoir la gagner » Greg Beugnot


Spécial

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FI NAL FOUR

en championnat ; Blake Schilb (12 points mais à 4/13) ne put porter les siens deux fois de suite. La raquette surtout, avec Michel Jean-Baptiste Adolphe cloué sur le banc par les fautes (9 en deux matches pour 20 minutes de jeu) et Alade Aminu écrasé par MensahBonsu, n’a pas existé. « La déception est sur les joueurs majeurs qui sont passés à côté. Déception, déception », répète Beugnot. Plus que le revers, acceptable, le coach rumine la manière. « On ne peut qu’avoir des regrets et moi je n’aime pas arriver à la fin d’un match avec des regrets. » Une fois le buzzer retenti, dans l’intimité du vestiaire, ces joueurs majeurs ont-ils compris où ils avaient péché ? « Je vous le dirai plus tard, là je ne peux pas savoir, je ne suis pas devin. Je l’ai souligné dans le vestiaire, après on verra. »

Savoir rebondir L’après, justement, c’est demain. C’est maintenant. L’aventure européenne terminée, Chalon retrouve des terres plus familières avec le championnat, samedi face à l’ASVEL, mais également en Coupe de France avec la finale contre Limoges le 20 mai. « Comment tu veux encaisser ? En arrêtant tout ? En prenant des vacances ? Non on fonce dans les autres compétitions. Après les As on avait fini une compétition et on avait foncé dans les autres, là c’est exactement la même chose. En espérant

« C’est obligatoire qu’il y ait une Si ça n’évolue pas, j’aurai des doutes sur certains, c’est sûr » Greg Beugnot

Vladimir Rys/FIBA Europe

offensifs, ça leur a donné du rythme et de la confiance », confirma Evtimov. Le club turc goba au final 17 rebonds offensifs, dont 12 pour le seul Pops. Besiktas étant numéro 1 de la compétition aux rebonds, le problème avait été identifié par le staff bourguignon mais il ne fut pas résolu. L’armada turque, avec sa doublette intérieure Mensah-Bonsu (26 points et 20 rebond) – Zoran Erceg (25 points et 15 rebonds), a marché sur la raquette bourguignonne et prit rapidement le large, 32-15. Lundi midi, juste avant d’embarquer dans l’avion, Gregor Beugnot semblait désarçonné. « C’est la première fois que je ne comprends pas, quand on arrive sur une finale, qu’on ne puisse pas avoir un investissement nécessaire pour pouvoir la gagner. On peut la perdre, mais là, je suis surpris. Pression ou pas, quand on dit : la force de Besiktas c’est le rebond, donc interditiction de leur laisser des rebonds offensifs, il faut donner son corps, et que sur la première action, il y a trois rebonds offensifs, c’est anormal. D’entrée ils se rassurent et c’est nous qui doutons. » Avec Blake Schilb harassé par la défense de David Hawkins, Malcolm Delaney jamais dans le bon tempo (premier panier dans le jeu juste avant la mi-temps), Alade Aminu maltraité par son vis-à-vis et Ilian Evtimov en souffrance (0/4 en première mi-temps), la belle mécanique bourguignonne s’enraya dès les premiers dribbles. Des tauliers timorés car trop respectueux de l’adversaire ? « La pression de l’événement, la peur de l’adversaire, je ne sais pas », souffle Beugnot. À l’agonie, Chalon revint souffler dans la nuque de son adversaire grâce aux percussions de Steed Tchicamboud (19 points) et à l’apport de ses jeunes. Deux trois-points pour Nicolas Lang, des rebonds pour Joffrey Lauvergne, de l’explosivité pour Jordan Aboudou. « Les gamins ont été excellents. On aurait pu penser qu’ils allaient se mettre énormément de pression mais non. Ils ont géré leurs trucs. Faciles », commente le coach. Avec seulement quatre longueurs de retard à la pause, le banc ayant inscrit 17 des 40 points, Chalon, avec l’adresse retrouvée d’Evtimov (3/4 à longue distance dans le troisième quart) passa en tête dans le troisième quart. 55-53, l’Élan mena 37 secondes en tout et pour tout. Puis

JBAM et Chalon étaient au top en demi face à Moscou (ci-dessus) mais ils ont laissé de gros regrets à Greg Beugnot (à gauche) en finale.

Erceg dégaina, puis Mensah-Bonsu cogna fort, puis Arroyo scella la victoire turque.

La faillite des cadres L’Élan semblait pourtant aborder sa finale à toute blinde. Avec deux victoires en championnat, à Nancy et face au Havre, un billet pour Bercy en Coupe de France après avoir dompté Cholet, une demi-finale face à Moscou bien négociée grâce au sublime match de Schilb. Au moment de se frotter à la bête turque, féroce, les poils hérissés, Chalon lutta sans montrer les crocs. Le choc est brutal. « Ils ont bien géré la demi-finale et mal fait la finale. Je parle dans la globalité, pas au cas par cas », précise Beugnot. « Il y a la gestion de l’événement qui est bien gérée par certains sur certains jours, bien pour d’autres sur d’autres jours. On aurait aimé que tout le monde soit opérationnel le dernier jour. » Le groupe chalonnais brille par sa complémentarité mais également de par sa hiérarchie établie. Or des piliers ont flanché, laissant le bel édifice se fissurer. Malcolm Delaney (9 points à 3/11 en demi et 10 à 3/11 en finale) n’a jamais eu l’impact qui est le sien

que l’expérience emmagasinée sur la finale nous serve sur les échéances françaises », lance l’entraîneur. La défaite aura ce bienfait enrichissant seulement si des leçons en sont tirées. « On a la chance de faire un Final Four, tout ce qui s’est passé ne peut qu’être enrichissant. Ou alors, celui qui ne comprend rien et qui ne rebondit pas par rapport à ce qui s’est passé, je crains pour sa carrière. Parce qu’il arrive à ce niveau et qu’il n’enregistre pas tout ce qu’il aurait dû ingurgiter par rapport à la qualité des équipes adverses, leur organisation, leur niveau, l’arbitrage… », note Beugnot. Certains sont désormais attendus au tournant. « Il y a énormément d’équipes qui aimeraient être à notre place pour avoir cette expérience. C’est obligatoire qu’il y ait une évolution. Si ça n’évolue pas, j’aurai des doutes sur certains, c’est sûr. On veut bien emmener les joueurs le plus loin possible mais il arrive un moment où, s’il n’y pas d’évolution, c’est qu’on est incapable d’arriver à ce niveau pour certains. » Le clap de fin de l’aventure en coupe d’Europe fut sec, soudain. Presque cruel. Chalon, en course pour le titre de champion de France, peut aspirer à l’Euroleague ou à l’Eurocup pour la saison prochaine – Alain Béral a d’ailleurs indiqué dans L’Équipe qu’il avait « bon espoir » que le finaliste de l’EuroChallenge, comme son vainqueur, serait invité en Eurocup. En 2013 peut-être l’Élan attaquera la montagne européenne par un autre versant. En ayant appris. n


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eurochallenge

DEMI-FINALE, CHALON BAT MOSCOU

BLAKE THE BLADE Guidé par Blake Schilb, euphorique, Chalon domina le Triumph Lyubertsy Moscou, 84-69, pour entamer son Final Four.

C

’était un de ces jours où tout semble vous sourire. Ce vendredi-là, vingt minutes durant, rien ni personne ne put stopper Blake Schilb. Après deux quart-temps, il avait offert aux siens un matelas confortable (49-33) de par ses 20 points à 100% (3/3 à deux-points, 4/4 à trois-points, 2/2 aux lancers). Puis Davon Jefferson, sorte d’avant-goût de Pops Mensah-Bonsu, commença à sévèrement maltraiter la raquette bourguignonne. JBAM récolta sa cinquième faute, Ilian Evtimov sa quatrième, Alade Aminu (14 points et 10 rebonds) et Joffrey Lauvergne (12 points et 8 rebonds) allaient-ils tenir ? Puis Kyle Landry le pivot, aligna deux paniers à longue distance. Et voilà le Triumph qui songeait au hold-up, revenu à cinq longueurs dans les quatre dernières minutes. Mais ce vendredi-là, Chalon

était plus armé que Moscou. De confiance. Et Greg Beugnot disposait de plus de cartes en mains que Vasily Karasev. « Nous avons beaucoup de jeunes joueurs et c’était trop de pression pour eux. C’était très dur parce que nous avons seulement deux joueurs qui ont bien joué », reconnut le coach russe. Car après les rafales de Schilb (29 points à 11/15 au final), Moscou fut frappé par une tactique qu’il ignorait : le coup de l’Escroc. Steed Tchicamboud, jusqu’alors quasiment invisible, marqua ses sept points dans les deux dernières minutes pour composter le billet menant à la finale. « Je ne dirais pas vraiment que c’était un match ennuyeux mais il n’y a pas eu d’intensité », commenta ensuite le meneur. L’Élan pouvait savourer, l’intensité, il allait la prendre de plein fouet, 48 heures plus tard. n

Eurochallenge* : palmarès Année

Final Four

Vainqueur

Finaliste

Score

2012

Debrecen

Besiktas Istanbul

Élan Chalon

91-86

2011

Ostende

KRKA Novo Mesto

Lokomotiv Kuban

83-77

2010

Göttingen

BG Göttingen

Krasnye Krylia Samara

83-75

2009

Bologne

Virtus Bologne

Cholet Basket

77-75

2008

Limassol

Barons Riga

Dexia Mons-Hainaut

63-62

2007

Gérone

Akasvayu Gérone

Azovmash Mariupol

79-72

2006

Kiev

Joventut Badalone

Khimki Région Moscou

88-63

2005

Istanbul

Dynamo Saint-Petersbourg

BC Kiev

85-74

2004

Kazan

Unics Kazan

Maroussi Athénes

87-63

(*) : FIBA Europe League (2004 à 2005), EuroCup (2006 à 2008) et EuroChallenge depuis 2009.

Antoine Muzard-Élan Chalon/FIBA Europe

Vladimir Rys/FIBA Europe

Yann CASSEVILLE

L’Élan Chalon de Malcolm Delaney (à gauche) et de Blake Schilb (à droite) avait bien commencé le Final Four en sortant le Triumph Moscou.

UNE SALLE VIDE

AFFLIGEANT

• Serait-ce les prémices du championnat d’Europe de natation, qui se déroulera fin mai à Debrecen ? En tout cas le Final Four en Hongrie fit flop. « Nous n’avons jamais vu un si grand intérêt de la part des clubs participants pour organiser le Final Four », déclarait Nar Zanolin, le secrétaire général de la FIBA Europe, avant d’annoncer le choix de Szolnok… qui se délocalisait pour l’occasion à Debrecen. Le Final Four dans une ville qui ne figure pas dans le carré final ? Bizarre. Mais on entendit ce chiffre : 2. Debrecen, deuxième plus grande ville de Hongrie, et sa Fönix Hall, deuxième plus grande salle du pays. 8.500 places. Voilà pour le discours, place au concret. Première demifinale, Szolnok-Besiktas : 3.500 spectateurs. Dans la foulée, ChalonMoscou : 1.700 âmes perdues. Dimanche : 3.400 pour Szolnok-Moscou et 3.500 pour Chalon-Besiktas. Soit une affluence moyenne de 3.025 spectateurs (35,6%). Et ce sont les chiffres officiels… L’écrin était sans doute beau mais il sonnait creux. L’image rendue à la télévision confina au pathétique, donnant l’illusion d’un vulgaire tournoi d’intersaison. « Tout ça, c’est beaucoup de politique », nous confiait Dominique Juillot, le président de l’Élan, avant de déposer la candidature de Chalon. Une phrase bien connue, une phrase bien trop vraie. Le Colisée, c’est un peu plus de 4.000 places, deux fois moins que la Fönix Hall. Mais dimanche dernier au Colisée, ce sont 2.500 personnes qui avaient pris place pour regarder la finale sur un écran géant.

Y.C.


Spécial

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FI NAL FOUR

LE MAESTRO

Carlos Arroyo (1,85 m, 32 ans), le maître à jouer de Besiktas, a marqué de son empreinte ce Final Four. Celle d’un meneur d’hommes de grand talent. Par Yann CASSEVILLE

E

Vladimir Rys/FIBA Europe

n parfait chef de chœur, il diriga ses troupes comme il l’a toujours fait. À la baguette. Durant ces trois jours à Debrecen, il n’impressionna pas, comme Zoran Erceg, par son aisance ni, à l’instar de Pops Mensah-Bonsu, par sa puissance. Pourtant ses statistiques (10 points à 3/12 et 5 passes pour une balle perdue contre Szolnok, 15 points à 3/11 et 8 passes pour 2 balles perdues face à Chalon) ne reflètent pas tout l’impact de Carlos Arroyo à Besiktas. Son équipe, il ne l’a pas fait gagner, il lui a assuré la victoire, par deux fois. En demi-finale, quand les deux équipes se neutralisaient, sans flamber, il enfila sa panoplie de patron. Six de ses 10 points dans les dix dernières minutes, et une gestion parfaite des ultimes possessions. Pour la finale, il inscrivit 10 des 15 derniers points de Besiktas ; 10 points dans les quatre dernières minutes, dont deux tirs à longue distance qui repoussèrent les tentatives désespérées des Chalonnais. Avec, une fois de plus, un sang-froid remarquable.

ça. J’ai pensé : Man, il est bon ! », sourit Rivers. Le play-book des Celtics, Arroyo l’avait dévoré. Il possède également la double culture du jeu, version NBA et international, de par son attachement à la sélection portoricaine mais également plusieurs expériences européennes. Avant Besiktas, il est passé un court instant par Vitoria en 2001-02, et une saison au Maccabi en 2008-09, où il tournait à 14,6 points et 4,1 passes en Euroleague. « J’ai appris à être patient, à prendre les bonnes décisions, à contrôler le tempo du match. » Surtout, dans sa carrière, Carlos côtoya certains des plus grands. Lancé en NBA, en 2001-02, avec les Raptors de Hakeem Olajuwon, dans la foulée, après une escapade à Vitoria, il devint la doublure de Tim Hardaway à Denver. En 2002-03, il officia dans un rôle de remplaçant à Utah pour… la dernière saison de John Stockton. « J’ai beaucoup appris de Karl Malone et John Stockton. Stockton, tu ne pourrais pas demander un meilleur mentor. »

« Tu ne pourrais pas avoir un meilleur mentor que John Stockton »

Un meneur, un vrai Mener, il aime ça. « J’ai joué meneur toute ma vie. Sur le terrain je dirige les actions, je dirige les tirs que l’on prend. Je suis le coach, je contrôle le tempo du match. » Coéquipier à Miami la saison passée, LeBron James décrivit le Portoricain comme « un vrai meneur de jeu. » Quand Carlos quitta la Floride et fila à Boston, Doc Rivers himself fut surpris par le Q.I. basket et l’implication de son nouveau joueur, qui, dès le premier match, n’hésita pas à hausser la voix car un système étant dédié au meneur n’avait pas été exécuté. « J’étais choqué qu’il sache déjà

Superstar de Porto-Rico À la retraite de Stockton, le Jazz laissa les clés de la boutique à Arroyo, qui signa sa meilleure saison dans la ligue américaine (12,6 points et 5,0 passes) ; la seule où il fut titulaire à temps plein – en 201011, il débuta 42 de ses 49 matches avec Miami mais le Heat le coupa ensuite pour signer Mike Bibby. Le Portoricain formé à la Florida International University n’a pas été drafté puis, coupé par Toronto dans sa première saison, dut passer par un ten-day contract pour convraincre Denver, fut échangé par Utah, par Detroit, partit à Tel-Aviv car aucune équipe NBA ne l’appelait. Trop petit, pas assez tonique,

son physique ne ressemblant en rien à celui des dragsters type Russell Westbrook. C’est ainsi qu’en décembre dernier, quand le lockout prit fin et que Deron Williams quitta Besiktas pour les États-Unis, Arroyo emprunta le chemin inverse. En quatre mois il a décroché deux titres, la Coupe de Turquie et l’EuroChallenge. Après le championnat, son prochain défi est de passer le TPO pour rallier Londres. L’homme aux 603 matches NBA (avec playoffs) est nettement plus coté sur la scène internationale qu’aux États-Unis. Le Mondial de 2002, celui de 2006 où il termina quatrième scoreur, le bronze au championnat des Amériques 2007 et l’argent à celui de 2009, le meneur guide Porto-Rico depuis dix ans. Avec en exploit majeur ses 24 points et 7 passes aux Jeux de 2004 pour la première défaite de l’histoire des États-Unis aux J.O. Peutêtre qu’en août, Carlos Arroyo croisera de nouveau la route de Team USA. Son nom, si la NBA l’a parfois boudé, l’Amérique ne l’a pas oublié. n

Les résultats

FINAL FOUR (à Debrecen, en Hongrie)

Demi-finales Vendredi 27 avril

Besiktas

bat Szolnok

bat Triumph Lyubertsy Chalon Match pour la 3e place

64-60 84-69

Dimanche 29 avril

Triumph Lyubertsy Finale

bat Szolnok

94-87

Dimanche 29 avril

Besiktas

bat Chalon

91-86

MENSAH-BONSU MVP

LE TOP DU POPS !

• « Miel Pops, c’est splish, splash, splosh, c’est crunch, crunch, crunch, c’est miam, miam, miam. Miel Pops, le top du Pops ! » Ainsi chante une abeille dans une pub pour les céréales de Kellogs. À Debrecen, Pop était au top, et dans les raquettes, c’était plutôt « bim, bam et boum ». Monté sur ressorts, aussi explosif dans son jeu que volubile et démonstratif dans ses expressions, l’intérieur anglais Pops Mensah-Bonsu, à l’ASVEL l’an passé et arrivé à Besiktas en décembre, a régné sur le Final Four. 13 points à 6/10 et 13 rebonds en 21 minutes contre Szolnok, puis le carnage en finale : 26 points à 8/16 et 20 rebonds. Pops a été sacré MVP du Final Four par les médias couvrant l’événement. Pour la petite histoire, il a devancé son coéquipier Zoran Erceg (17 points, 9 rebonds en demi puis 25 points et 15 rebonds en finale) d’une voix.

Vladimir Rys/FIBA Europe

CARLOS ARROYO

Y.C.


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CHIFFRES

PRO A 28e journée Vendredi 27 avril

*Gravelines-Dk bat Poitiers Strasbourg bat *Hyères-Toulon *Dijon bat Le Mans *ASVEL bat Pau-Lacq-Orthez

88-64 88-69 72-63 72-53

Samedi 28 avril

*Le Havre bat Roanne Orléans bat *Nancy *Nanterre bat Paris Levallois

96-62 83-73 83-77

Samedi 12 mai

Cholet – Chalon, à 20h

Prochaine journée 29e journée Vendredi 4 mai

Dijon – Cholet,

à 19h30 en direct sur Sport+ Samedi 5 mai

Poitiers – Nancy, à 20h Chalon – ASVEL, à 20h Le Mans – Pau-Lacq-Orthez, à 20h Paris Levallois – Gravelines-Dk, à 20h Strasbourg – Orléans, à 20h Roanne – Nanterre, à 20h30 en direct sur Sport+ Mardi 8 mai

Hyères-Toulon – Le Havre, à 20h

Boxes-scores 27/4 Dijon B.Dixon* D.Melody* S.Marshall* J.Leloup T.Rupert Z.Moss* A.Harris* R.Lewin A.Christophe Total Le Mans T.Rochestie* J.P.Batista* A.Acker M.Sommerville* H.Kahudi C.Kahudi* T.Bryant A.Koffi M.Kouguere* Total

*Dijon bat Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 7-13 5-9 - 3 5 38 4-9 2-5 - 1 2 21 3-10 0-4 2-2 1 21 2-6 1-4 3-3 1 1 20 4-7 - 2 24 2-5 - 2-2 4 20 3-5 - - 16 3-4 - 8 1 7 0-1 - 1-2 - 200 28-60 8-22 8-9 20 9 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 5-7 3-4 2-2 2 3 26 5-7 - 2-4 7 30 3-7 0-3 2-3 1 3 28 3-9 2-6 - 7 14 3-5 1-1 - 2 2 40 2-6 1-3 - 4 14 1-2 - 2-2 2 12 1-1 - 2-4 3 10 0-1 0-1 - - 1 200 23-45 7-18 10-15 28 9

In 3 2 3 1 1 1 2 13 In 2 3 2 7

72-63 Co Bp Pts - 2 19 - 1 10 - 3 8 - 1 8 3 1 8 - 1 6 - 1 6 - 1 6 - 1 1 3 12 72 Co Bp Pts - 4 15 1 5 12 - 2 8 - 5 8 - 1 7 2 3 5 - 3 4 1 - 4 - - 4 23 63

27/4 Gravelines-Dk R.Jomby* P.Sy* D.Issa L.Vaty* J.Reynolds* J.K. Edwards J.Johnson V.Bigote C.Akpomedah* A.Albicy C.Cairo A.Loum Total Poitiers A.Grant* P.Badiane* E.Fournier* A.Dobbins* P.Guillard* M.Fall K.Harley Y.Devehat C.Gomez J.J. Miller Total

*Gravelines-Dk bat Poitiers Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 5-12 4-8 - 4 29 2-8 1-3 7-9 4 2 20 4-5 - 2-5 6 17 5-7 - 0-1 4 5 30 3-7 2-4 - 1 5 21 4-8 - 6 4 13 2-4 1-3 2-2 2 5 2-2 1-1 2-2 - 1 17 2-3 1-2 - 5 18 2-4 0-1 - 3 6 2 1-1 - 1 3 0-1 0-1 1-2 3 200 32-62 10-23 14-21 39 23 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 6-11 2-4 1-2 2 2 33 6-10 - 1-2 13 1 27 3-11 2-7 4-4 2 3 28 3-5 0-1 1-3 6 2 23 2-8 1-5 1-2 6 1 8 2-3 - 1 7 1-1 1-1 - - 16 1-5 - - 15 1-4 0-2 - 1 1 19 0-6 0-4 - - 2 200 25-64 6-24 8-13 31 12

In 1 2 1 2 6 In 1 1

88-64 Co Bp Pts - 2 14 - - 12 1 - 10 - 2 10 - 2 8 - - 8 - - 7 - - 7 1 1 5 - 1 4 - - 2 - 2 1 2 10 88 Co Bp Pts - 1 15 1 2 13 - 3 12 - 1 7 - 1 6 - - 4 - 1 3 - 2 2 - - 2 - - 1 11 64

27/4 Strasbourg bat *Hyères-Toulon 88-69 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Hughes* 31 8-10 - 2-2 8 - 3 - 2 18 M.Faye 27 5-10 1-4 6-6 5 1 1 1 2 17 P.Morlende* 26 3-7 1-3 2-2 2 3 - - 3 9 S.Cisse* 20 3-6 0-1 2-2 1 3 1 - 1 8 S.Fein* 26 2-7 2-4 1-2 2 3 1 - 1 7 L.Labeyrie* 19 2-5 0-1 1-2 1 - - 1 2 5 A.Julien 8 1-4 1-2 2-2 - 3 1 - 1 5 K.Reid 29 0-4 0-1 - 2 8 2 - 5 T.Terrell 14 0-3 - 3 1 1 - 1 Total 200 24-56 5-16 16-18 24 22 10 2 18 69 Strasbourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts A.Ajinça* 25 11-15 2-3 2-3 5 1 2 1 3 26 K.Anderson* 32 5-12 1-5 - 4 9 4 - 2 11 H.Invernizzi 21 4-8 3-6 - 1 - - - 1 11 C.Oliver* 27 4-7 1-1 - 6 2 1 - 1 9 R.Greer 17 4-5 0-1 1-2 2 2 1 - 2 9 N.De Jong 17 4-7 - 3 1 2 - 3 8 M.Zianveni* 23 2-4 0-1 - 4 4 1 - 5 4 A.M’Baye 5 1-1 1-1 - - 1 - - - 3 A.Imhoff 5 1-1 1-1 - 2 2 - - - 3 A.Toupane* 20 1-2 - 2 2 1 - 1 2 T.Trauttmann 8 1-1 - 3 - - - 1 2 Total 200 38-63 9-19 3-5 32 24 12 1 19 88

28/4 Nanterre W.Daniels* X.Corosine M.Judith S.Brun D.Garrett M.Diarra* R.Covile* M.Riley* L.Akono* Total Paris Levallois L.Hamilton* Ja.Williams* E.Chatfield* D.Noel* T.Meacham* J.Aka G.Oniangue M.Morandais P.Da Silva M.Mutuale Total

27/4 *ASVEL bat Pau-Lacq-Orthez ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Jackson* 37 5-11 1-4 8-8 2 4 L.Westermann* 33 8-12 1-3 1-2 8 8 H.Armstrong* 33 4-9 - 3-5 7 1 D.Thompson* 40 5-13 0-5 - 5 2 D.Haritopoulos 27 3-6 0-1 1-3 7 1 K.Tillie* 20 2-5 - 4 1 T.Leon 10 0-1 0-1 3-4 - 1 Total 200 27-57 2-14 16-22 33 18 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Morency* 23 4-5 1-1 3-4 4 1 C.Marquis* 26 4-9 - 1-2 8 1 M.Maravic* 29 3-10 2-4 - 7 3 R.Lesca* 33 3-11 1-7 - 3 3 F.Lesca 23 3-10 0-2 - 2 2 A.Mendy 17 1-6 1-4 3-6 4 1 S.Rimac* 23 2-5 1-3 - - 2 C.Elonu 17 0-2 - 0-2 6 A.Ray 4 0-2 0-1 - - T.Ramassamy 3 - - P.Turpin 2 - - Total 200 20-60 6-22 7-14 34 13

32e journée

In 1 2 4 2 9 In 2 1 2 1 1 7

72-53 Co Bp Pts - 2 19 - 1 18 2 4 11 2 3 10 - 2 7 - 1 4 - - 3 4 13 72 Co Bp Pts - 2 12 - 1 9 - 2 8 - 4 7 - 1 6 - 2 6 - 3 5 3 1 - - 1 - - - 4 16 53

Orléans bat *Nancy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 11-23 5-11 - 10 3 36 6-13 3-6 1-1 2 3 22 3-7 1-2 3-5 2 21 3-11 1-4 - 1 38 2-9 1-7 - 6 8 28 2-3 - 0-1 10 10 2-4 0-1 - 2 1 9 - 1 2 200 29-70 11-31 4-7 34 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 7-10 3-5 4-4 3 34 6-15 3-9 1-2 6 4 28 5-8 1-1 2-4 4 3 32 5-7 - 2-3 4 4 27 3-5 3-4 2-2 2 5 25 2-3 - 8 4 16 1-6 0-4 2-2 5 1 11 1-1 - - 200 30-55 10-23 13-17 32 21

In 3 3 2 2 10 In 1 2 2 4 9

83-73 Co Bp Pts - 4 27 - 2 16 - 1 10 - 2 7 - 4 5 2 3 4 - 1 4 - 1 2 18 73 Co Bp Pts - - 21 1 2 16 - 3 13 - 4 12 - 4 11 1 4 4 - 2 4 - - 2 2 19 83

28/4 *Le Havre bat Roanne Le Havre Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.Wiggins 18 8-14 1-3 2-3 5 C.Leonard* 21 5-7 2-2 2-2 9 1 G.Jenkins* 18 4-6 - 5-7 3 1 J.Cox* 30 4-11 1-3 3-3 2 10 B.Boddicker* 22 3-10 1-6 4-4 3 4 K.Houston* 27 4-9 2-4 - 1 4 N.Pope 19 2-5 1-2 4-6 7 G.Pitard 19 2-2 - 5 2 O.Camara 21 0-3 - 2-2 4 1 A.Boivin 2 1-1 - - J.Sauter 2 - - A.N’Doye 1 - - Total 200 33-68 8-20 22-27 39 23 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Braud* 29 6-9 2-3 - 2 1 D.Page* 31 5-12 1-5 0-2 4 2 U.Nsonwu-Amadi* 22 5-8 - 0-1 7 2 J.Holland* 29 4-8 0-3 - 5 3 R.Wright* 30 2-6 2-5 - 2 7 G.Lawal 12 2-5 - 1-1 4 M.Mokongo 18 1-3 1-2 - - 1 T.Larrouquis 14 1-6 1-4 - 1 1 A.Tanghe 15 1-1 - 1 Total 200 27-58 7-22 1-4 26 17

In 1 1 1 1 2 1 7 In 1 1

96-62 Co Bp Pts 1 2 19 - - 14 - 1 13 - - 12 1 - 11 - - 10 - - 9 - - 4 - - 2 - - 2 - - - - 2 3 96 Co Bp Pts - 1 14 - 3 11 - 2 10 - 3 8 - 2 6 - 2 5 - 2 3 - 2 3 - - 2 - 17 62

28/4 Nancy J.Shuler* P.Amagou* R.Kurz A.Moerman* J.Linehan* A.Akingbala* K.Grant A.Sylla Total Orléans M.N’Doye* C.Banks* A.Sy* M.Pellin* Y.Sangare G.Joseph* B.Greene M.Kozan Total

PRO A : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 7 8 9 11 12 13 15 16

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Gravelines-Dk Chalon Orléans Le Mans Nancy Paris Levallois Roanne Cholet Nanterre Dijon Strasbourg Lyon-Villeurbanne Poitiers Le Havre Pau-Lacq-Orthez Hyeres-Toulon

28 27 28 28 28 28 28 27 28 28 28 28 28 28 28 28

25-3 14-0 11-3 22-5 11-3 11-2 19-9 11-3 8-6 17-11 11-3 6-8 16-12 10-4 6-8 16-12 12-2 4-10 15-13 11-3 4-10 14-13 5-8 9-5 14-14 8-6 6-8 14-14 11-3 3-11 13-15 9-5 4-10 12-16 8-6 4-10 9-19 7-7 2-12 9-19 7-7 2-12 6-22 5-9 1-13 2-26 1-13 1-13

78,9 83,1 76,4 82,8 79,5 81,4 76,3 79,6 80,2 70,1 77,1 75,4 73,1 76,5 75,2 74,6

64,1 75,1 70,8 78,9 77,0 80,8 76,8 77,0 80,4 70,8 74,7 75,8 78,0 78,1 85,8 96,0

+14,8 +8,0 +5,6 +3,9 +2,5 +0,6 -0,5 +2,6 -0,2 -0,7 +2,4 -0,4 -4,9 -1,6 -10,6 -21,4

10 v. 2 v. 1 v. 1 d. 4 d. 3 d. 1 d. 3 v. 6 v. 3 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 v. 8 d. 20 d.

5-0 3-2 4-1 2-3 1-4 2-3 3-2 3-2 5-0 3-2 3-2 2-3 1-4 2-3 0-5 0-5

*Nanterre bat Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 10-16 1-4 1-1 3 23 7-10 4-7 - 2 4 29 7-9 2-3 1-1 3 2 32 3-7 0-3 4-5 6 1 27 2-4 - 2-2 5 5 16 2-6 2-4 - 4 11 2-3 - 3 16 0-2 0-2 - 3 2 13 0-1 - - 200 33-58 9-23 8-9 29 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 8-13 0-2 6-8 7 3 35 5-13 1-6 4-4 5 38 7-13 0-2 - 2 2 26 4-5 2-2 - 3 3 29 3-7 2-4 - 4 4 7 2-3 0-1 1-2 1 1 5 1-2 1-1 - - 11 0-2 0-2 - - 11 0-2 0-1 - 2 1 2 - - 200 30-60 6-21 11-14 24 14

In 1 2 3 2 8 In 4 1 3 8

83-77 Co Bp Pts - - 22 - 3 18 - 2 17 - 2 10 - 4 6 - 1 6 - - 4 - 2 - 1 - 15 83 Co Bp Pts 1 2 22 - 5 15 - 2 14 - 1 10 - - 8 - 1 5 - - 3 - - - 3 - 1 1 15 77

PRO B Vendredi 27 avril

*Denain bat Boulogne-sur-Mer 112-105 Rouen bat *Antibes 90-82 74-60 *Bordeaux bat Quimper *Évreux bat Saint-Vallier 88-68 *Aix-Maurienne bat Lille 86-82 *Le Portel bat Fos-sur-Mer 76-71 Samedi 28 avril

Limoges bat *Bourg-en-Bresse Châlons-Reims bat *Nantes Boulazac bat *Vichy

88-83 75-54 77-76

Prochaine journée 33e journée Vendredi 4 mai, à 20h

Bordeaux – Lille Fos-sur-Mer – Vichy Châlons-Reims – Le Portel Samedi 5 mai, à 20h

Boulazac – Évreux Boulogne-sur-Mer – Saint-Vallier Bourg-en-Bresse – Antibes Limoges – Aix-Maurienne Rouen – Denain Quimper – Nantes

Boxes-scores

27/4 *Denain bat Boulogne Denain Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.James* 36 8-14 - 15-18 7 3 R.Rossiter* 32 12-13 - 2-2 11 2 L.Kante* 30 8-15 2-8 1-1 3 N.Rohnert* 37 5-7 1-3 7-11 7 4 X.Gaillou* 24 3-5 0-1 - 2 6 F.Minet 16 1-2 1-1 2-2 1 2 R.Brocheray 10 1-2 1-2 1-2 1 M.Mubarak 3 1-2 1-1 - 1 A.Aboubakar Zaki 8 - 0-2 1 2 A.Bruyère 4 0-1 - - Total 200 39-61 6-16 28-38 34 19 Boulogne Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.McCray* 35 9-14 5-7 1-1 5 4 C.Rouse* 25 8-12 - 2-3 4 F.Raposo 30 8-12 - 1-2 7 2 J.Mathis* 19 7-7 1-1 2-4 2 J.Rousselle* 22 4-8 2-4 4-4 2 3 Z.Bah 29 4-10 1-5 - 1 6 J.Leria 11 2-5 0-1 - 1 T.Stanley* 22 1-6 0-3 - 5 1 R.Gregoire 6 0-3 0-1 - - 1 P.Le Pellec 1 - - Total 200 43-77 9-22 10-14 27 17

In 1 2 1 4 1 9 In 2 1 2 2 1 3 11

112-105 Co Bp Pts - 3 31 2 - 26 - 1 19 - 3 18 - 4 6 - 1 5 - 2 4 - - 3 1 1 - - 3 15 112 Co Bp Pts - 5 24 - - 18 - 2 17 1 1 17 - 2 14 - 2 9 - 1 4 - 1 2 - - - - 1 14 105

27/4 Antibes S.Essart* C.Brown M.Badiane* L.Bengaber* F.Prenom M.Courby J.Allen* B.Monclar* Total Rouen P.Poupet* S.Dia* C.Bronchard J.Siggers A.Dunn* L.Chelle K.Patiejunas* J.Wampfler* A.Veyronnet Total

Rouen bat *Antibes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 5-10 5-9 2-2 3 6 25 6-12 2-6 2-2 1 2 29 4-10 - 4-5 7 1 31 3-8 1-4 2-2 11 4 22 4-5 - 0-1 5 19 3-7 0-3 1-1 5 1 16 3-12 0-1 1-1 5 1 25 3-9 0-4 - 2 1 200 31-73 8-27 12-14 39 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 5-9 2-4 6-8 5 4 31 6-11 2-4 2-2 5 2 21 6-11 1-1 3-3 4 1 24 5-7 2-2 2-2 1 1 28 3-6 - 3-3 9 1 24 3-9 1-5 2-2 1 21 3-5 0-1 - 2 7 17 1-4 0-2 - 4 1 0-1 - - 200 32-63 8-19 18-20 31 16

In 1 2 2 1 1 2 9 In 4 1 3 1 9

90-82 Co Bp Pts - 2 17 - 2 16 - 3 12 1 3 9 1 3 8 - 1 7 - 1 7 - - 6 2 15 82 Co Bp Pts - 3 18 - 3 16 1 2 16 1 2 14 - - 9 1 1 9 - - 6 - - 2 - 1 3 12 90

27/4 Le Portel N.Wyatte* R.Taylor* C.Davis* B.Mangin M.Labeyrie M.N’Diaye* J.Ludon* G.Leburgue Total Fos M.Dia* R.Roby S.Gay* E.Choquet* B.Clark* K.Atamna* S.Giffa W.Soliman Total

*Le Portel bat Fos Tirs 3pts LF Rb Pd 7-10 - 5-7 13 1 6-9 1-2 4-6 6 4 3-8 0-3 4-6 4 3 4-8 2-3 - - 3 3-7 2-5 2-4 3 1 2-6 1-4 3-3 5 1 1-4 0-2 - 2 2 - - 1 26-52 6-19 18-26 33 16 Tirs 3pts LF Rb Pd 5-7 1-3 4-4 7 2 5-10 - 4-6 5 3 4-12 0-1 5-7 7 1 4-12 1-4 3-3 1 5 4-13 1-7 2-2 5 4 3-8 0-2 - 7 0-1 - - 0-2 - 2 25-65 3-17 18-22 34 15

In 1 1 1 2 2 7 In 2 2 1 1 1 7

76-71 Co Bp Pts - 1 19 - 4 17 - 2 10 - 3 10 1 1 10 - 1 8 - 1 2 - - 1 13 76 Co Bp Pts 1 2 15 1 2 14 - - 13 - 1 12 - 4 11 - 2 6 - - 1 1 3 12 71

27/4 *Bordeaux bat Quimper Bordeaux Min Tirs 3pts LF Rb Pd O.Bassett* 29 7-12 2-4 2-2 1 J.Ford* 29 4-9 - 8-9 7 1 K.Cunningham* 25 4-6 - 2-2 14 1 S.Driss* 25 3-6 2-4 2-2 6 6 J.Nzeulie 23 1-4 0-1 4-5 3 3 M.Diaw 13 2-3 - 2 B.Elisabeth-Mesnager 13 2-4 0-1 0-2 2 G.Darrigand* 28 1-6 1-5 - 3 5 M.Doubal 15 1-7 1-6 - 1 1 Total 200 25-57 6-21 18-22 39 17 Quimper Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.McCoy* 33 5-13 4-9 2-2 1 1 P.Paelay 31 5-13 1-4 5-6 3 3 N.Roche 21 4-6 - 1-2 6 1 29 3-13 2-5 - 9 A.Salmon* W.Molas* 29 2-7 0-1 0-2 5 4 G.Lessort* 20 1-3 - 2-4 3 V.Mouillard* 14 1-4 1-3 - 1 1 B.Doumbe 14 0-2 0-1 - 1 A.Thimon 9 0-1 - 1 Total 200 21-62 8-23 10-16 30 10

In 1 1 1 3 In 2 4 1 1 3 11

74-60 Co Bp Pts 1 - 18 - 2 16 - 4 10 - - 10 - 2 6 - 1 4 - - 4 - 4 3 - 1 3 1 14 74 Co Bp Pts - 1 16 - 2 16 - 1 9 - 1 8 - 2 4 - 2 4 - - 3 - 1 - 2 - 12 60

27/4 Évreux D.Reed* J.Wood* A.Rowland* G.Florimont L.Konaté G.Costentin* S.Ho You Fat M.Correa* K.Dahak P.Sambe J.Veillet Total Saint-Vallier H.Disy* K.Shiloh* F.Tortosa* D.Diarra* M.Toti D.Denave L.Prowell F.Corneo S.Barrett* Y.Zonnet Total

*Évreux bat Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 8-15 6-10 4-5 5 4 30 7-10 - 2-3 6 7 32 5-10 2-6 2-2 3 6 14 3-4 - 5-8 5 16 1-5 0-2 7-10 4 30 2-6 1-5 - 4 4 20 1-4 1-3 2-2 2 1 14 1-1 - 6 8 - - 1 2 0-1 0-1 - - 2 - - 200 28-56 10-27 22-30 35 23 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 6-9 0-1 6-12 4 2 32 6-14 0-4 1-1 9 5 34 4-12 2-5 2-2 2 18 3-6 2-4 0-1 2 9 1-3 1-3 2-2 1 24 1-5 1-4 1-4 1 6 18 2-4 0-2 - 6 1 7 1-3 0-1 1-2 3 1 14 0-3 - 1-2 2 15 0-2 - 4 2 200 24-61 6-24 14-26 34 17

In 1 1 1 3 4 1 11 In 2 1 2 1 6

88-68 Co Bp Pts - 4 26 - 1 16 - - 14 - 2 11 - 1 9 - 2 5 - 2 5 - 2 2 - - - - - - - 14 88 Co Bp Pts - 2 18 - 1 13 - 4 12 - - 8 - 1 5 - 1 4 - 2 4 - 2 3 1 - 1 - 4 1 17 68

28/4 Limoges bat *Bourg Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Baxter* 31 8-18 1-7 5-5 6 4 O.Barro* 31 4-9 - 4-6 5 1 C.Ferchaud 22 3-8 3-7 3-4 1 2 J.Delhomme* 29 4-9 2-4 - 4 5 R.Chery 17 3-5 2-4 1-2 6 1 J.Volcy* 22 4-6 0-1 - 4 1 J.Sanchez* 22 2-5 0-1 0-1 4 4 C.Koma 14 0-3 0-1 4-6 5 1 O.Da Silveira 11 1-2 - 5 1 M.Sidibe 1 - - Total 200 29-65 8-25 17-24 40 20 Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.Massie* 35 9-12 - 5-6 11 4 R.Desroses* 26 5-9 3-5 2-2 3 3 K.McAlarney* 30 3-7 2-5 6-6 3 4 J.Gomis 19 5-11 2-2 2-2 1 2 N.Boungou Colo 20 2-6 1-2 4-6 4 2 J.Mipoka* 22 2-4 1-2 2-2 - F.Zerbo 5 2-2 - 2 S.Traore* 26 0-5 - 2-4 4 1 L.Milbourne 14 0-4 - 1 1 J.Hoyaux 3 0-1 - - Total 200 28-61 9-16 23-28 29 17

In 1 1 1 3 1 1 8 In 1 1 2 3 1 3 1 12

88-83 Co Bp Pts - 5 22 1 2 12 - 4 12 - 4 10 - - 9 1 - 8 - 3 4 - 1 4 - - 2 - - 2 19 83 Co Bp Pts 2 1 23 - 2 15 - 3 14 - 2 14 1 1 9 2 1 7 - 1 4 - 2 2 - - - - 5 13 88

27/4 *Aix-Maurienne bat Lille Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd W.Brown* 36 12-19 2-3 12-15 10 2 J.Ekanga-Ehawa* 36 4-8 1-3 3-3 2 2 D.Tucker* 22 3-5 1-1 4-4 2 2 S.Darnauzan* 26 4-6 0-1 1-2 1 5 G.Clerc 14 1-4 1-1 4-4 5 3 B.Osby* 31 1-9 0-1 3-4 8 1 T.Yvrande 15 1-1 - 0-1 4 M.Houmounou 7 1-5 0-1 - 1 M.Traoré 9 0-1 - 0-2 - 1 A.Gomis 4 0-1 0-1 - 3 Total 200 27-59 5-12 27-35 36 16 Lille Min Tirs 3pts LF Rb Pd S.Smith* 26 5-11 2-5 3-3 5 N.Taccoen 20 5-10 0-1 2-2 6 S.Bradford* 20 5-11 - 1-2 3 1 C.Marshall* 20 4-7 1-4 - 4 J.M’Bida 14 3-4 - 3-4 5 J.Sauret* 17 4-6 0-1 - 3 3 M.Tensorer* 20 3-9 0-3 - 2 3 B.Gillet 26 1-4 1-3 2-2 - 2 M.Camara 14 2-7 1-6 - 1 A.Rigaux 23 1-2 0-1 - 4 6 Total 200 33-71 5-24 11-13 33 15

In 1 2 1 1 5 In 1 2 1 2 4 1 11

86-82 Co Bp Pts - 2 38 - 3 12 - - 11 - 2 9 - 1 7 4 - 5 - 3 2 - 1 2 - - - - 4 12 86 Co Bp Pts - 1 15 1 - 12 - 2 11 1 2 9 - 1 9 - 2 8 - - 6 - 1 5 - - 5 - - 2 2 9 82

28/4 Nantes M.Badiane* M.Drame E.Mendy O.Bardet D.Fergerson* N.Gayon* A.Charles* J.Fields* J.Douillet K.Idomenee Total Châlons-Reims B.Mullins* N.Carter* C.Daniels* R.Mels* K.Corre G.Chathuant K.Joss Rauze* P.Beye E.Plateau S.Soliman O.Kolb Total

Châlons-Reims bat *Nantes Min Tirs 3pts LF Rb Pd 23 5-7 - 4 2 17 3-6 1-2 1-4 1 25 3-4 1-2 - 2 2 20 2-2 1-1 2-3 3 31 3-7 0-2 - 6 5 23 2-7 0-3 - 2 2 23 2-9 0-2 0-2 2 2 27 1-1 - 1-2 3 1 2 1-2 - 1-2 - 9 0-3 0-2 2-2 - 200 22-48 3-14 7-15 23 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 4-7 3-3 8-8 - 6 32 6-11 1-2 6-9 5 2 28 4-9 - 2-2 13 1 32 3-8 1-4 2-2 4 1 14 3-5 0-1 2-2 2 2 25 3-5 0-1 - 6 3 15 1-4 0-2 - 1 4 1-1 - - 13 0-2 0-2 - - 1 0-1 - - 1 - 1 200 25-53 5-15 20-23 32 15

In 1 2 2 2 2 9 In 2 1 3 2 2 2 1 13

75-54 Co Bp Pts - 3 10 - 2 8 - 1 7 - 2 7 - 5 6 1 1 4 - 2 4 1 3 3 - - 3 - 2 2 2 21 54 Co Bp Pts - - 19 - 1 19 - 5 10 - 3 9 - 2 8 - 5 6 - 1 2 - 1 2 - - - - - - - 18 75

28/4 Vichy A.Eito M.Guichard* M.Jefferson D.Coleman* O.Ikuesan N.Diakite N.Faye* S.Dondon* V.Gelin* Total Boulazac R.Ayers* A.McKenzie* Y.Gaillou* D.Monroe* A.Kerckhof* M.Cheriet F.Adjiwanou T.Dubiez K.Morlende I.Soumahoro Total

Boulazac bat *Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 5-9 2-4 2-6 5 9 27 4-7 4-7 2-4 1 22 6-8 - 1-4 9 1 30 4-12 3-7 - 1 2 26 3-11 3-8 - 4 1 15 2-6 0-1 3-4 3 29 3-5 0-1 - 6 1 15 1-2 - 2 8 0-2 0-2 - 3 3 200 28-62 12-30 8-18 34 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 6-10 5-9 7-7 8 37 8-15 0-1 5-6 9 27 5-10 0-1 2-2 4 29 4-7 - 2-3 9 3 28 3-6 0-2 2-2 3 9 7 1-5 - 2 1 14 0-1 - 4 13 0-5 0-5 - 1 2 6 0-3 0-3 - - 5 0-2 0-2 - - 200 27-64 5-23 18-20 40 15

In 4 2 2 1 1 1 11 In 4 1 1 2 8

77-76 Co Bp Pts - 3 14 - 3 14 2 2 13 - - 11 - - 9 2 - 7 - - 6 - - 2 - 2 4 10 76 Co Bp Pts - 1 24 1 3 21 - 1 12 - 1 10 - 5 8 - - 2 - 3 - 2 - - - - 1 16 77

PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 4 5 6 7 8 10 12 13 14 16 17 18

Équipe

MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.

Limoges Boulazac Châlons-Reims Aix-Maurienne Fos-sur-Mer Bordeaux Boulogne-sur-Mer Évreux Lille Saint-Vallier Bourg-en-Bresse Antibes Nantes Le Portel Rouen Denain Quimper Vichy

32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32

26-6 14-1 12-5 23-9 13-3 10-6 22-10 13-3 9-7 21-11 13-3 8-8 20-12 14-2 6-10 19-13 13-3 6-10 17-15 11-5 6-10 16-16 9-7 7-9 16-16 10-6 6-10 15-17 10-6 5-9 15-17 11-5 4-12 14-18 9-7 5-11 13-19 9-8 4-11 12-20 8-8 4-12 12-20 6-10 6-10 11-21 7-9 4-12 9-23 8-8 1-15 7-25 6-10 1-15

83,5 78,1 77,3 86,4 79,1 77,1 81,1 76,3 76,5 81,5 81,2 77,3 74,3 76,6 81,1 81,9 68,7 69,5

73,8 75,3 71,1 79,4 75,1 76,8 82,7 76,8 74,6 81,4 80,3 77,3 77,1 82,4 82,8 86,4 77,6 76,7

+9,7 +2,8 +6,2 +7,0 +4,0 +0,3 -1,6 -0,5 +1,9 +0,1 +0,9 0,0 -2,8 -5,8 -1,7 -4,5 -8,9 -7,2

3 v. 1 v. 1 v. 3 v. 1 d. 4 v. 2 d. 2 v. 3 d. 1 d. 1 d. 2 d. 2 d. 1 v. 2 v. 1 v. 1 d. 6 d.

4-1 2-3 4-1 4-1 3-2 4-1 3-2 3-2 1-4 3-2 3-2 2-3 1-4 2-3 3-2 1-4 1-4 0-5

Min 35 35 28 26 25 31 19 1 200 Min 34 25 28 34 37 25 11 6 200

ESPOIRS 28e journée

*Gravelines-Dk bat Poitiers 100-78 *Le Mans bat Cholet 84-62 *Chalon bat Nanterre 70-60 *Hyères-Toulon bat Strasbourg 85-75 Pau-Lacq-Orthez bat *ASVEL 72-51 Orléans bat *Nancy 70-65 *Nanterre bat Paris Levallois 103-99 *Le Havre bat Roanne 78-76 Classement : 1- Le Mans (22-5), 2- Gravelines-Dunkerque (22-6), 3Hyères-Toulon (20-8), 4- Nancy (199), 5- ASVEL (18-10), 6- Strasbourg (14-13), 7- Pau-Lacq-Orthez (14-14), 8- Paris Levallois (13-14), 9- Chalon (12-15), 10- Le Havre, Poitiers (12-16), 12- Cholet (11-15), 13- Roanne (11-17), 14- Orléans (9-19), 15- Nanterre (6-22), 16- Dijon (5-21).


19

CHIFFRES

NATIONALE 1 33 journée e

*Orchies bat Charleville 92-76 Souffel’ bat Centre Fédéral 76-44 *Saint-Quentin bat Chartres 97-76 *Cognac bat Monbrison 91-69 *Challans bat Rueil 71-68 *Roche/Saint-Étienne bat Le Puy 86-62 84-81 Brest bat *Clermont *Blois bat Sorgues 97-64 *Angers bat Liévin 70-57 Classement : 1- Saint-Quentin (267), 2- Orchies, Souffelweyersheim (25-8), 4- Blois, Roche/Saint-Étienne, Charleville (23-10), 7- Cognac (21-12), 8- Sorgues, Brest (18-15), 10- Challans (16-17), 11- Angers, Liévin (15-18), 13Chartres, Rueil (14-19), 15- Clermont (8-25), 16- Montbrison (6-27), 17- Le Puy (5-28), 18- Centre Fédéral (2-31).

EUROCHALLENGE

Final Four (à Debrecen) Demi-finales

Besiktas bat Szolnok Chalon bat Triumph Lyubertsy

Match pour la 3e place

Triumph Lyubertsy bat Szolnok

64-60 84-69 94-87

Finale

Besiktas bat Chalon 91-86 MVP : Pops Mensah-Bonsu (Besiktas)

ESPAGNE Liga Endesa 32e journée

*Real Madrid bat Murcie

80-79

*Valladolid bat Obradoiro 81-75 *Saragosse bat Séville 65-59 *Manresa bat Estudiantes Madrid 78-75 83-57 Barcelone bat *Alicante Badalone bat *Vitoria 68-66 *Malaga bat Fuenlabrada 79-65 *Valencia bat Gran Canaria 77-62 Bilbao bat *Saint-Sébastien 77-76 Classement : 1- Barcelone (27-5), 2Real Madrid (25-7), 3- Vitoria (21-11), 4Bilbao, Valencia (19-13), 6- Séville (18-14), 7- Alicante, Saint-Sébastien (17-15), 9Saragosse (16-16), 10- Manresa, Badalone, Malaga (15-17), 13- Gran Canaria, Fuenlabrada (12-20), 15- Obradoiro, Murcie (11-21), 17- Estudiantes Madrid (10-22), 18- Valladolid (8-24).

ITALIE Lega 32e journée

Trévise bat *Venise 72-61 Casale Monferrato bat *Rome 76-70 *Varèse bat Crémone 78-66 77-76 Cantu bat *Biella *Sienne bat Sassari 92-85 *Montegranaro bat Caserte 96-85 83-64 *Milan bat Teramo 73-64 *Bologne bat Pesaro Classement : 1- Sienne (23-7), 2Cantu, Milan (20-10), 4- Sassari, Pesaro, Bologne (18-12), 7- Venise (17-13), 8- Varèse (16-14), 9- Avellino, Trévise (13-17), 11- Crémone, Rome (13-18), 13- Montegranaro, Caserte, Biella (12-18), 16- Teramo (11-19), 17Casale Monferrato (7-23).

NBA : CLASSEMENTS FINAUX CONFÉRENCE EST 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

Équipes

MJ V-D

Chicago Miami Indiana Atlanta Boston Orlando New York Philadelphia Milwaukee Detroit Toronto New Jersey Cleveland Washington Charlotte

66 50-16 66 46-20 66 42-24 66 40-26 66 39-27 66 37-29 66 36-30 66 35-31 66 31-35 66 25-41 66 23-43 66 22-44 66 21-45 66 20-46 66 7-59

%

75,8 69,7 63,6 60,6 59,1 56,1 54,5 53,0 47,0 37,9 34,8 33,3 31,8 30,3 10,6

Dom.

Ext.

Pour Contre Écart Série 10 der.

26-7 24-9 28-5 18-15 23-10 19-14 23-10 17-16 24-9 15-18 21-12 16-17 22-11 14-19 19-14 16-17 17-16 14-19 18-15 7-26 13-20 10-23 9-24 13-20 11-22 10-23 11-22 9-24 4-29 3-30

96,3 98,5 97,7 96,6 91,8 94,2 97,8 93,6 99,0 90,9 90,7 93,1 93,0 93,6 87,0

88,2 92,5 94,4 93,2 89,3 93,4 94,7 89,4 98,7 95,7 94,0 99,1 100,2 98,4 100,9

+8,2 3 v. +6,0 2 d. +3,3 1 d. +3,4 2 v. +2,5 2 v. +0,8 1 d. +3,2 3 v. +4,2 1 d. +0,3 2 d. -4,8 1 v. -3,3 1 v. -6,0 6 d. -7,2 4 d. -4,8 6 v. -13,9 23 d.

7-3 6-4 8-2 7-3 7-3 4-6 7-3 6-4 3-7 4-6 3-7 3-7 2-8 8-2 0-10

Dom.

Pour Contre Écart Série 10 der.

CONFÉRENCE OUEST Équipes

1 2 3 5 6 7 9 10 11 12 13 14 15

MJ V-D

San Antonio 66 50-16 Oklahoma City 66 47-19 L.A. Lakers 66 41-25 Memphis 66 41-25 L.A. Clippers 66 40-26 Denver 66 38-28 Dallas 66 36-30 Utah 66 36-30 Houston 66 34-32 Phoenix 66 33-33 Portland 66 28-38 Minnesota 66 26-40 Golden State 66 23-43 Sacramento 66 22-44 New Orleans 66 21-45

%

75,8 71,2 62,1 62,1 60,6 57,6 54,5 54,5 51,5 50,0 42,4 39,4 34,8 33,3 31,8

Ext.

28-5 22-11 103,7 26-7 21-12 103,1 26-7 15-18 97,3 26-7 15-18 95,0 24-9 16-17 97,5 20-13 18-15 104,1 23-10 13-20 95,8 25-8 11-22 99,7 22-11 12-21 98,1 19-14 14-19 98,4 20-13 8-25 97,2 13-20 13-20 97,9 12-21 11-22 97,8 16-17 6-27 98,8 11-22 10-23 89,6

96,5 96,9 95,9 93,0 95,0 101,2 94,8 99,0 97,9 98,6 97,8 100,1 101,2 104,4 93,4

+7,2 +6,1 +1,4 +2,0 +2,6 +2,9 +1,0 +0,6 +0,2 -0,2 -0,6 -2,2 -3,4 -5,7 -3,8

10 v. 1 d. 1 d. 6 v. 2 d. 4 v. 2 d. 5 v. 1 v. 3 d. 7 d. 2 d. 2 d. 1 v. 1 d.

10-0 6-4 6-4 8-2 6-4 8-2 5-5 7-3 3-7 4-6 1-9 1-9 1-9 3-7 6-4

NBA PLAYOFFS Conférence Est 1er tour

Chicago – Philadelphie : 1-0 103-91 *Chicago bat Philadelphie Match 2 : joué le mardi 1er mai à Chicago Match 3 : Samedi 5 mai, à Philadelphie Match 4 : Dimanche 6 mai à Philadelphie Match 5# : Mardi 8 mai à Chicago Match 6# : Jeudi 10 mai à Philadelphie Match 7# : Samedi 12 mai à Chicago Miami – New York : 1-0 *Miami bat New York 100-67 Match 2 : Joué lundi 30 avril à Miami Match 3 : Vendredi 4 mai à New York Match 4 : Dimanche 6 mai à New York Match 5# : Mercredi 9 mai à Miami Match 6# : Vendredi 11 mai à New York Match 7# : Dimanche 13 mai à Miami Orlando – Indiana : 1-0 Orlando bat *Indiana 81-77 Match 2 : Joué le lundi 30 avril à Indiana Match 3 : Joué le mercredi 2 mai à Orlando Match 4 : Samedi 5 mai à 20h à Orlando Match 5# : Mardi 8 mai à Indiana Match 6# : Vendredi 11 mai à Orlando Match 7# : Dimanche 13 mai à Indiana Atlanta – Boston : 1-0 *Atlanta bat Boston 83-74 Match 2 : Joué le mardi 1er mai à Atlanta Match 3 : Vendredi 4 mai à Boston Match 4 : Dimanche 6 mai à Boston Match 5# : Mardi 8 mai à Atlanta Match 6# : Jeudi 10 mai à Boston Match 7# : Samedi 12 mai à Atlanta

Conference Ouest San Antonio – Utah : 1-0 *San Antonio bat Utah 106-91 Match 2 : Joué le jeudi 3 mai à San Antonio Match 3 : Dimanche 6 mai à Utah Match 4 : Lundi 7 mai à Utah Match 5# : Mercredi 9 mai à San Antonio Match 6#: Vendredi 11 mai à Utah Match 7# : Dimanche 13 mai à San Antonio Oklahoma City – Dallas : 1-0 *Oklahoma City bat Dallas 99-98 Match 2 : Joué le mardi 1er mai à OKC Match 3 : Vendredi 4 mai à Dallas Match 4 : Dimanche 6 mai à Dallas Match 5# : Lundi 7 mai à OKC Match 6# : Jeudi 10 mai à Dallas Match 7# : Samedi 12 mai à OKC L.A. Lakers – Denver : 1-0 *L.A. Lakers bat Denver 103-88

Match 2 : Joué le mercredi 2 mai à L.A. Match 3 : Joué le samedi 5 mai à Denver Match 4 : Joué le lundi 7 mai à Denver Match 5# : Mardi 8 mai à L.A. Match 6# : Jeudi 10 mai, si nécessaire Match 7# : Samedi 12 mai à L.A. L.A. Clippers – Memphis : 1-0 L.A. Clippers bat *Memphis 99-98 Match 2 : Joué le jeudi 3 mai à Memphis Match 3 : Samedi 5 mai à L.A. Match 4 : Lundi 7 mai à L.A. Match 5# : Mercredi 9 mai à Memphis Match 6# : Vendredi 11 mai à L.A. Match 7# : Dimanche 13 mai à Memphis (#) : si nécéssaire

Féminines LFB Playoffs Demi-finales

Bourges élimine Mondeville : 2-0 Bourges bat *Mondeville 54-53 *Bourges bat Mondeville 67-47 Montpellier élimine Challes : 2-1 *Challes bat Lattes-Montpellier 74-69 *Lattes-Montpellier bat Challes 78-58 *Lattes-Montpellier bat Challes 52-47

Finale

Bourges – Lattes-Montpellier : 1-0 Bourges bat *Lattes-Montpellier 59-47 Jeudi 3 mai

Bourges – Lattes-Montpellier, à 20h30 en direct sur Sport+

Dimanche 6 mai, si nécessaire

Bourges – Lattes-Montpellier, à 14h30 en direct sur Sport+

Challenge Round Demi-finales

Nantes-Rezé élimine Tarbes : 2-0 *Nantes-Rezé bat Tarbes 86-58 Nantes-Rezé bat *Tarbes 66-54 St-Amand élimine Basket Landes : 2-1 *Basket Landes bat Saint-Amand 56-44 *Saint-Amand bat Basket Landes 60-54 *Saint-Amand bat Basket Landes 50-46

Finale

Nantes-Rezé – Saint-Amand: 1-0 *Nantes-Rezé bat Saint-Amand 72-67 Joué le mercredi 2 mai

Saint-Amand – Nantes-Rezé Samedi 5 mai, si nécessaire

Saint-Amand – Nantes-Rezé

LF2 26e journée

*Voiron bat Centre Fédéral 70-56 Dunkerque bat *Graffenstaden 69-61 Roche bat *Laveyron 57-53 *Limoges bat Armentières 77-75 Calais bat *Reims 76-51 Perpignan bat *Aplemont 83-70 *Léon-Trégor bat Toulouse 73-65 Classement: 1- Perpignan (22-4), 2- Calais, Toulouse (20-6), 4-Voiron (15-11), 5- Laveyron (14-12), 6- Roche (15-11, -2 pts), 7- Armentières (12-14), 8- Dunkerque (11-15), 9- Léon-Trégor (12-14, -2 pts), 10- Graffenstaden, Reims, Limoges (9-17), 13- Aplemont, Centre Fédéral (7-19).

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PRO A e Gazuernttée 28e jo

DIJON 72 – LE MANS 63

BOBBY DIXON

« COMME UN MATCH DE PLAYOFFS » Face à son ancienne équipe, Bobby Dixon (19 points, 5 passes et 3 rebonds) mena la révolte dijonnaise (35-51, 30e) lors d’un finish incroyable (37-12). Son meneur en transe depuis trois matches (22,6 pts à 58,3%, 6,6 pds, 4,0 rbds et 27 d’évaluation), la JDA reste dans la course à la huitième place. Votre défense a également été au niveau. Le Mans a perdu 23 ballons… (Il coupe) Nous avons défendu avec nettement plus d’intensité dans le dernier quart. On a volé beaucoup de ballons qui ont donné des tirs plus faciles. Nous sommes vraiment une équipe défensive mais cette fin de match montre que nous avons aussi des gars qui peuvent scorer. Mais la défense restera notre meilleure arme.

« Nous sommes vraiment une équipe défensive mais cette fin de match montre que nous avons aussi des gars qui peuvent scorer. »

Hervé Bellenger/IS

Le Mans a été ta première équipe en Pro A. C’était un match un peu plus spécial que les autres pour toi ? Non, j’aime Le Mans. Ce n’était pas une affaire personnelle de les battre mais nous devions simplement le faire. J’aime beaucoup J.D. (Jackson, le coach) et je n’ai aucun problème avec les gens là-bas.

T

es 14 points dans le dernier quart (4/6 derrière la ligne) ont largement contribué au comeback de ton équipe. Quel a été le déclic ? Il fallait gagner sinon tout était terminé pour nous. Au niveau de l’intensité et du scénario, c’était vraiment comme un match de playoffs pour les deux équipes. Nous sommes allés puiser très loin dans nos ressources pour gagner ce match. J’ai simplement essayé de faire ce que je pouvais pour nous aider à gagner. Au début du quatrième quarttemps, je me suis tordu la cheville et j’ai eu des crampes d’estomac. J’ai un peu commencé à paniquer car j’avais peur de ne

plus être capable de mettre un shoot puis de perdre. Avec l’adrénaline, on est capable de surmonter ça et de tout donner. Ton équipe a marqué 35 points dans les trente premières minutes avant de conclure par un 37-12. Comment expliquer ce retournement de situation ? (Il rit) Je ne l’explique pas. Dans un sens, c’est un peu une réaction de panique. On pensait qu’on allait peut-être perdre ce match très important et on s’est relâché en jouant le tout pour le tout. Les gars se sont mis à mettre des shoots et, très vite, la confiance a changé de camp.

Tu as connu une période délicate (8,8 pts à 34,6% et 9,6 d’évaluation entre la 16e et 25e journée) avant les trois dernières victoires de ton équipe. Que s’est-il passé ? Ce n’était pas une période vraiment difficile mais je ne produisais pas comme je peux le faire. Je suis en pleine confiance aujourd’hui et, pour moi, c’est plus important que tout le reste dans le basket. Vous recevez Cholet ce week-end. Ce sera comme une autre finale ? Oui, c’est encore un match de playoffs. Il faut le gagner, tout simplement. On sait que s’y on y arrive, on sera un peu plus proche d’une qualification. Nous sommes dans une bonne position mais nous devons gagner nos deux derniers matches, c’est le deal. n Propos recueillis par Jérémy BARBIER

BASKET ET

CHIFFRES 1

Le nombre de lancer marqué par Roanne sur le parquet du Havre. La Chorale ne s’est présentée qu’à quatre reprises sur la ligne, incapable de mettre en danger la défense du STB (7 fautes provoquées). Plus agressifs (25 fautes provoquées), les partenaires de John Cox ont fait la différence dans ce secteur (22/27 aux lancers).

8

Les joueurs du BCM qui ont obtenu une évaluation égale ou supérieure à 10 contre Poitiers. Dans cette nouvelle démonstration de force, Edwards (14), Vaty (14), Issa (13), Akpomedah (11), Jomby, Sy, Reynolds et Albicy (10) ont tous activement contribué. 8 d’éval aussi pour Johnson et Bigote.

23

Les ballons perdus par le MSB face à la défense de la JDA, un record pour les hommes de J.D Jackson. D’ordinaire économes (12,1 ballons perdus/ match, 15e), les Manceaux ont gâché possession sur possession lors du dernier quart. 45 tirs tentés au final, plus faible total du Mans cette saison.

29

L’évaluation de Léo Westermann contre Pau, sa meilleure note après 56 matches chez les pros. À deux doigts de son premier triple-double en carrière, le meneur a enregistré ses nouveaux records en Pro A aux points (18), passes (8), rebonds (8), tirs tentés (12), tirs réussis (8) et… dunk (1).

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L’évaluation collective de Pau dans la débâcle à Villeurbanne, une bien triste manière d’acter la relégation béarnaise en Pro B. Les Palois ont livré leur plus mauvaise sortie offensive de l’année (53 points à 33,3%), Jean-Frédéric Morency étant le seul à atteindre la barre des dix unités (12).

J.B.


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Pascal Allée/Hot Sports

PRO A

NANTERRE 83 – PARIS LEVALLOIS 77

Le PL de Christophe Denis ne gagne plus.

LE PL S’ENFONCE

Défaits lors du derby francilien, les Parisiens ont fait une croix définitive sur le Top 4. À deux journées de la fin du championnat, la dynamique est inquiétante.

S

ur le parquet des coupeurs de tête du championnat – sixième victoire de suite pour la JSF ! – les hommes de Christophe Denis n’ont pas réalisé un mauvais match. Loin de là. Simplement, ils n’ont pas tenu la distance. Plus courts en rotation que leurs voisins franciliens malgré le retour aux affaires d’Eric Chatfield, ils ont fini par craquer dans le dernier quart. À leur décharge, les Nanterriens, un peu à la manière des Dijonnais face au Mans, ont été diaboliques de réussite dans le moneytime : 5 sur 7 derrière l’arc et 13 points pour le seul Xavier Corosine. Plus que la réussite de Corosine, plus que les 17 points de Marc Judith, Christophe Denis a surtout regretté le déficit sur le poste 4. Contrairement au match aller (8679 pour Paris Levallois), Will Daniels a très nettement dominé son adversaire direct, Jawad Williams. Au final, le PL, 16e défense du championnat (*) a encore perdu un match en défense. Le problème n’est pas nouveau. Les Parisiens ne concèdent pas beaucoup plus de points actuellement, sans Vincent Masingue, qu’en début de saison. Simplement, lorsque le PL caracolait dans le Top 3 du championnat, son attaque de feu masquait cette faiblesse.

La rupture des As

(49,4 pts contre 55,9 pts). Depuis les As, le PL a perdu sept matches sur dix. Au mois de février, Christophe Denis et ses hommes parlaient ouvertement de titre. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. « Je me rappelle ce qu’on a fait les sept derniers mois, notre saison est pour le moment plutôt positive », a dit le coach. Elle le sera, positive, si son équipe, 10e en 2011, se qualifie pour les playoffs, ce qui est en très bonne voie. Mais les playoffs pour y faire quoi, sans l’avantage du terrain en quarts et en demie ? Incapable jusque-là de s’exporter chez les gros (six défaites face aux autres équipes du Top 7), le Paris Levallois ne fait plus peur à grand monde. Même son invincibilité à domicile a volé en éclat contre Chalon puis Cholet. « Le match de ce soir va nous rendre plus forts », a cherché à positiver Christophe Denis après Nanterre. Assez forts pour tomber le leader gravelinois samedi soir ? Assez forts pour aller s’imposer au Havre lors de la dernière journée, là où la Chorale de Roanne vient de ramasser une méchante avoinée, et limiter la casse ? Assez forts pour éviter les 7e ou 8e places qui les obligeraient à s’imposer au Colisée ou au Sportica en quarts de finale ? Il est en grand temps que les Parisiens réenclenchent la marche avant. n

Or, depuis les As, l’attaque du PL est passée de 83,8 points par match à 77,1 points. Depuis les As, les défenses adverses se sont adaptées autour de son trio All-Star, Chatfield-Hamilton-Williams

(*) Seuls les deux relégables, Pau et le HTV, concèdent plus de points et d’évaluation adverse par match que le PL.

A.L.


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Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images

échos FRANCE

LE SORT DES JEUX EN EST JETÉ

FRANCE-USA EN POULE ! Lundi, la FIBA a effectué le tirage au sort des poules pour les Jeux Olympiques de Londres. Quatre des six adversaires des Bleus sont donc déjà connus.

V

incent Collet l’avait appelé de ses vœux. Il a été exaucé, ainsi que tous les fans de basket français. Les Bleus et leurs supporters sont donc assurés de deux choses. La France aura le privilège de jouer un Team USA – qui s’annonce formidable – en compétition officielle et a également la certitude, en cas de qualification, de ne pas tomber sur la sélection américaine en quarts. En fait, le suspense de ce « tirage au sort » n’a été très intense. En effet, la FIBA applique tellement de critères sur l’élaboration des deux poules que l’organisateur ne laisse pas grand-chose au hasard, entre les 6 chapeaux de 2 équipes et le concept qui consiste à séparer au maximum les équipes issues d’un même continent. Ainsi, dès l’attribution des USA au groupe A, la France a été affectée également au groupe A pour ne pas se retrouver dans le même groupe que les Espagnols. Ce France-USA en poule était donc acté de longue date. Tant mieux pour la France. Après, pour la suite du tirage, on peut estimer que l’Argentine au complet semble un petit peu au-dessus du Brésil, même si il faudra attendre les compositions d’équipes pour être totalement affirmatif. En revanche, la Tunisie est probablement un adversaire moins dangereux que la Chine. Mais ce n’est pas spécialement significatif puisque si la France est candidate à une médaille, la victoire est quoi qu’il arrive impérative contre les adversaires de chapeau-là. Enfin, le groupe de la France récupère l’équipe (Russie ?) qui sortira vainqueur du tournoi qualificatif pré-olympique et sera donc d’un calibre tout autre que la GrandeBretagne. On peut donc considérer que la poule A est plus forte que la poule B. Mais pour une équipe de France ambitieuse, c’est sans doute mieux ainsi car le quart de finale éventuel devrait être plus aisé. Pour continuer à tirer des plans sur la comète, si

la France progressait dans ce tournoi, on pourrait logiquement s’attendre à ce qu’elle joue l’Espagne en demi-finale. Et le Team USA pour la finale. Le rêve. n Thomas BERJOAN

Le tirage au sort

Poule A

Poule B

USA

Espagne

France

Australie

Argentine

Brésil

Tunisie

Chine

Qualifié 1

Grande-Bretagne

Qualifié 2

Qualifié 3

Les chapeaux, avant le tirage au sort : • Chapeau 1 : USA, Espagne • Chapeau 2 : France, Australie • Chapeau 3 : Argentine, Brésil • Chapeau 4 : Chine, Tunisie • Chapeau 5 : Grande Bretagne, Q1* • Chapeau 6 : Q2*, Q3*. *Q1, Q2 et Q3 sortiront du tournoi pré-olympique (2 au 8 juillet au Vénézuela) avec l’Angola, la République Dominicaine, la Macédoine, la Grèce, la Jordanie, la Corée du Sud, la Lituanie, la NouvelleZélande, le Nigeria, le Porto Rico, la Russie et le Vénézuela.

Et chez les filles ? Groupe A : USA, Chine, Angola, Q1, Q2, Q4 Groupe B : Australie, Brésil, Grande Bretagne, Russie, Q3, Q5


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échos FRANCE

COUPE DE FRANCE

CHALON-LIMOGES, ÉPISODE 2 La même finale de Coupe que l’année d’avant : cela n’était pas arrivé depuis 2001 et 2002 (Pau-Orthez et l’ASVEL). Même résultat, victoire de Chalon ? Probablement. Mais attention, contrairement à 2011, le CSP est dans une phase ascendante. Et a le niveau Pro A.

L

Pascal Allée/Hot Sports

es demi-finales de la Coupe, le mardi 24 avril ? Une histoire de continuité. Limoges a préservé sa série de déplacements annuels à Bercy (finales de Pro B en 2009 et 2010, finale de la Coupe de France 2011) tandis que Chalon a préservé à la fois son trophée et la possibilité de réussir le grand schelem au plan national, avec les trois titres en jeu ; ce qui n’est pas arrivé depuis Pau-Orthez en 2003. Le CSP et l’Élan vont donc remettre ça le dimanche 20 mai à 16h30, un an après leur premier affrontement, soldé par une victoire de Chalon (79-71), qui avait dominé – non sans se faire une petite frayeur à la fin – par la grâce d’un impeccable Blake Schilb (26 points, 5 rebonds et 3 passes) et d’un planant Alade Aminu (17 points à 80% et 9 rebonds). C’est encore lui, Aminu, qui a forcé la décision contre Cholet en demi-finale cette année (83-79). Avec ses 20 points à 9/13, 10 rebonds et 3 intercepZerbo écrase un dunk devant Cox, le CSP est en finale. tions et deux lancers-francs décisifs en fin de match. coup de feu dans la salle limougeaude : 27-15 au Patrick Christopher aura eu la balle de match mais troisième quart-temps. son tir n’aura pas trouvé la cible. L’Élan aura aussi Le STB a eu un problème insoluble à résoudre : Chris construit sa victoire sur la bataille aux rebonds Massie. Le pivot américain, qui avait cédé sa place à offensifs (18 à 8). Erman Kunter, coach vaincu, s’en Fréjus Zerbo dans le cinq, a rentabilisé chaque minute prenait lui à l’arbitrage. Qu’il ait raison ou tort, sur le parquet (29) et a désossé la raquette normande : Erman n’a fait là qu’entretenir l’insupportable série 27 points à 11/15, 12 rebonds, 3 interceptions, 2 d’attaques contre les arbitres, mais c’est un autre contres et 1 passe, pour une évaluation monstre de sujet… 37. Et pourtant, cela a failli ne pas suffire. Il a fallu, Aminu vs Massie en effet, outre un gros passage de Raphaël Desroses Du côté d’un Beaublanc rougissant – ou plutôt ver(11 points et 5 rebonds) et le jeu juste de Jo Gomis doyant –, il a également fallu serrer les fesses car (8 points, 7 passes et 3 interceptions), deux paniers à bien que l’adversaire du soir, Le Havre, paraissait un trois-points clutch du diabolique Kyle McAlarney. ton en-dessous des deux précédents (ASVEL puis Le Avec ce troisième succès de rang contre des équipes Mans), les Normands ont joué leur chance jusqu’au de l’élite, le CSP a prouvé qu’il avait largement le bout, par l’intermédiaire de John Cox (21 points et niveau Pro A. Mais le dimanche 20 mai, il aura face 8 passes). Ils ont même fait la course en tête en à lui vraiment plus fort. Trop fort ? n Fabien FRICONNET première mi-temps (33-27 à la pause) avant un gros


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échos FRANCE

CAMP D’ETE

FINALE LFB

BOURGES, C’EST JUSTE TROP FORT

Du lundi 20 au vendredi 24 Aôut 2012 Au Colisée - Chalon S/Saône

Si Lattes-Montpellier voulait avoir une chance d’inquiéter Bourges en finale de la Ligue Féminine, c’était jeudi dans l’Hérault, pour le premier match. Mais Bourges a régné (59-47) et peut, dès ce jeudi soir, empocher son onzième titre de champion de France.

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Pascal Allée/Hot Sports

l y a des choses qui ne changent pas. Bourges, par exemple. Même sans leur coach « historique » Pierre Vincent, remplacé par Valérie Garnier – qui a su garder le cap malgré un début de saison difficile et s’affirmer comme l’entraîneur pour ce job –, les Berruyères poursuivent leur domination (quasi) sans partage sur le basket féminin français. Vainqueur samedi du premier match de la finale dans la salle de Montpellier (59-47), Bourges Basket devrait en toute bonne logique soulever le trophée dans son antre, soit ce soir jeudi à 20h30, soit dimanche, pour la belle, dont on pressent qu’elle ne sera pas nécessaire. Un succès permettrait à Bourges de remporter son onzième titre de champion de France depuis 1995 (95 à 2000, 06, 08, 09 et 11), ce qui rapprocherait le club du Président Fosset du grand Céline Dumerc et Bourges bien partis CUC (13 titres), qu’il a déjà efpour remporter un nouveau titre. facé des tablettes européennes depuis longtemps (3 Euroleague, déjà largement moissonné en première mi-temps 1997, 98 et 2001). Et ce avant de (23 à 13), notamment dans les prises offensives (11 s’attaquer à la conquête de sa huitième Coupe de au total). France, contre Challes. Dans ce contexte, Emmeline Ndongue a été parfaite, Samedi, sous les yeux du footballeur Olivier Giroud, avec une fiche à 16 points à 7/13, 9 rebonds, 4 passlui-même en course pour le titre de champion de es, 2 interceptions et 4 contres, pour 27 d’évaluation. France de foot avec Montpellier, Bourges a tenu le En face, Sandra Dijon lui a livré un duel courageux BLMA en respect toute la soirée (17-12 après un quart-temps), passant un 7-0 pour prendre dix points (12 points à 6/7). Edwige Lawson-Wade, la MVP de la saison, a fait de son mieux (8 points, 4 rebonds, 3 d’avance peu avant la mi-temps. L’écart est même passes et 2 steals), tout comme Gaëlle Skrela, hyper monté à +16 avant que les filles de Valéry Demory précieuse comme toujours (6 points, 4 rebonds, 5 ne tentent un rapproché pour limiter l’addition. passes et 1 contre), mais Bourges est trop fort. Ndongue parfaite ! Et pourtant, les Berruyères n’ont pas livré une Bourges s’est appuyé sur sa défense, qui a maintenu merveille de match. Notamment en attaque. Valéry les Héraultaises à 40% aux tirs et, surtout, qui les a Garnier trouvait d’ailleurs des choses à redire contraintes à perdre 18 ballons et qui les a privées dans ce secteur. Mais Bourges en a encore sous la de munitions longue distance (0/6 à trois-points sur semelle et l’on se demande bien comment le BLMA le match !). Et comme Lattes-Montpellier a laissé pourrait renverser la tendance. Ou même arracher la des points sur la ligne (3/9)… L’un des points de belle. À voir. n Fabien FRICONNET domination a également été le rebond. Bourges avait

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PRO B

RÉMY VALIN (ÉVREUX)

Pascal Allée/Hot Sports

« SE METTRE LE CUL PAR TERRE » Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE

qu’il reste deux matches (à Boulazac et contre Boulogne, ndlr), et pour nous ce sont deux finales. Ce qui est sûr en revanche, c’est que si par bonheur on pouvait parvenir à se qualifier pour les playoffs, on n’arriverait pas essoufflé comme l’année passée mais sur une dynamique qui est complètement différente. Là, c’est sûr que tu n’envisages plus les choses de la même manière.

É

Boulazac et Boulogne, c’est effectivement un calendrier pas simple. Ces deux équipes vous avaient d’ailleurs battus de peu à l’aller. Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui, cela pourrait changer ?

Vainqueur autoritaire ce week-end de Saint-Vallier (88-68), Évreux, porté par une belle série de six victoires sur ses huit derniers matches, est actuellement 8e, donc en bonne position pour accrocher les playoffs. Bien que méfiant vis-à-vis de la « malédiction BasketNews », son entraîneur, Rémy Valin, est bien conscient que les siens ont leur destin en main.

vreux a pas mal galéré depuis le début de saison mais depuis deux mois, les choses vont nettement mieux. Comment expliques-tu ce sursaut ?

La première des choses, c’est qu’il faut rappeler qu’on a perdu Lamine Sambé dès le mois de septembre. On a pris un Américain, un premier, un deuxième… On a été dévasté à l’aile, on n’avait pas assez d’armes pour lutter. Les arrivées de Guillaume Pons et de Drake Reed ont changé la physionomie de l’équipe. On a d’abord perdu des matches de peu parce que l’équipe n’avait pas assez de vécu ensemble mais on commence à se trouver. Petit à petit, tout le monde commence à comprendre comment joue l’un, comment joue l’autre. Du coup, on a trouvé une identité et on a une chance de faire les playoffs. On a le point average sur Lille (9e avec le même bilan, ndlr), donc on sait que si on fait deux sur deux d’ici la fin de saison, on sera en playoffs. On a notre destin en main. Le retour de Drake Reed (16,2 pts, 6,4 rbds 16,6 d’éval en 14 matches) sur le poste 3, c’était le chaînon manquant pour qu’enfin cette équipe tourne bien ?

À la base, l’an dernier je le faisais jouer 4. Cette année je le fais jouer 3 mais je dirais que ce n’est

pas un ailier type. Mais parfois, il vaut mieux avoir un joueur qui aime le maillot, les gens qui sont au club et qui est un bon joueur de basket plutôt qu’un vrai ailier qui ne remplit pas toutes ces conditions. Drake, il a progressé sur le poste 3 même s’il aura sans doute toujours des lacunes mais il nous amène un impact physique important et de la confiance dans les tirs parce que lui, je peux te dire qu’il a confiance quand il shoote. De toute façon, quand on passe d’un Américain à 3 d’éval à un autre qui te sort des matches à 25, ça change la vie.

« Passer d’un Américain à 3 d’éval à un autre à 25, ça change la vie »

On dit souvent que l’important, c’est d’être bon au bon moment, en l’occurrence à l’approche des playoffs. As-tu le sentiment que ton équipe joue son meilleur basket de l’année ?

Je ne sais pas si on joue notre meilleur basket, je pense même qu’on est encore très loin de ce qu’on peut réussir à faire. Mais par contre, ce qui est sûr c’est qu’on est dur en ce moment, on est dur en défense, on est fort dans la tête, on est dans ce que demandent les playoffs. Le problème, c’est

On a plus d’armes qu’aux matches aller pour rivaliser. En plus, on va normalement enregistrer le retour de Guillaume Pons contre Boulazac. Maintenant, ça va être deux très gros matches. Je ne veux pas avoir de regret, il faut se mettre le cul par terre et rentrer dans le bus complètement crevé. Sens-tu tes joueurs mobilisés pour ces échéances ?

Oui. Après, contrairement aux années passées, ce groupe est beaucoup moins démonstratif dans la victoire comme dans la défaite, c’est un groupe qui communique beaucoup moins, qui garde beaucoup de choses pour lui mais qui, le soir du match, répond présent. Je commence à vraiment prendre confiance dans ce groupe parce que s’il avait vraiment envie de partir en vacances, après avoir perdu contre Fos (défaite à domicile 64-68 lors de la 30e journée), il ne serait pas allé se battre comme un damné pour aller gagner à Châlons-Reims après (76-75). Les mecs ont remis le couvert, ça prouve bien qu’à l’intérieur d’eux-mêmes, ils veulent faire quelque chose. n


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entretien

RUDDY NELHOMME, COACH SOULAGÉ

« ON REVIENT DE TELLEMENT LOIN… » Avec la victoire contre l’ASVEL il y a dix jours, Poitiers a assuré son maintien après une saison en enfer. Ruddy Nelhomme (40 ans) peut donc envisager la suite avec sérénité. Mais le coup d’œil dans le rétro fait encore peur. Propos recueillis par Thomas BERJOAN

Q

uel sentiment a dominé au moment où le maintien a été acquis ?

Pascal Allée/Hot Sports

Du soulagement. Parce qu’on a vécu une saison difficile avec beaucoup de stress. On savait qu’on allait être une équipe aux alentours de la 10e place mais on ne pensait pas vivre une saison avec autant de défaites d’affilée, autant de remises en cause. D’autant plus qu’on avait bien débuté avec 2 victoires sur les 4 premiers matches et puis des défaites honorables à l’extérieur. On pensait continuer comme ça. Mais la succession des blessures,

on perd nos deux meneurs la même semaine, et puis les défaites ont fait qu’on est entré dans une spirale très négative. Donc quand on se maintient à trois journées de la fin, il y a du soulagement mais aussi beaucoup de fierté. Le club, dans son entité globale, a été très bien dans la gestion des événements. Les joueurs, le staff, les dirigeants mais aussi l’environnement global autour. Est-ce qu’il vous faut également remercier

Hyères-Toulon et Pau parce qu’en raison de leurs saisons très compliquées, le maintien s’est joué cette année à moins de victoires que les saisons précédentes…

Tant mieux pour nous, mais on ne remercie personne. Qu’on soit bien ou moins bien, ce qui nous préoccupe avant tout, c’est notre équipe, pas les autres. On regarde très peu ce qui se passe à côté. Chaque championnat a sa vérité. Mais j’avoue qu’au milieu de la spirale de défaites, on ne pensait qu’à une chose : en sortir ! Et c’est vrai qu’on ne pensait pas être si tôt à l’abri. Mais on n’a jamais rien lâché, on a toujours été solidaires, le groupe a toujours essayé de trouver des solutions, de se remettre en cause, individuellement, collectivement. Aujourd’hui, ce qu’on récolte, c’est tout ce qu’on a mis en place depuis des années au club, le jeu, le recrutement, les relations humaines.

« Si on avait perdu à Pau, peut-être qu’on aurait explosé »


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entretien

Après ces onze défaites de suite en championnat, douze avec la Coupe de France, vous revenez de loin, non ?

Très compliqué. Après, revenir de loin, je trouve que c’est un peu fort, parce qu’au sein du club et de l’équipe, on l’a vécu – je ne vais pas dire de façon positive – mais on l’a vécu. On n’a pas explosé. Il n’y a pas eu de grosses tensions ou de gros conflits. La seule chose, c’est qu’au fil des défaites, on perdait notre confiance, dans l’adresse, dans notre jeu. Et on a besoin d’être à 100%, d’aller chercher les petits détails. On n’a pas de marge. Et quand on perd ça, on perd les matches. Le plus dur a donc été de retrouver ce dynamisme, ce truc qui faisait notre point fort à un moment. Notre défense, notre capacité à être présent dans tous les secteurs, notre grosse solidarité, trouver le joueur qui va nous faire gagner le match… On n’avait plus tout ça. Et personne, joueurs comme staff, n’avait jamais vécu une situation comme ça. Et c’est lourd mentalement.

Dans le groupe, les joueurs et moi, on ne s’est pas posé la question de la crédibilité de ce qu’on pouvait mettre en place. Il n’y avait pas de cassure. En comptant cette saison, ça fait cinq ans qu’on est ensemble avec une grande partie des joueurs et je pense qu’il y a un grand respect du travail accompli par eux pour le club et que j’ai accompli avec eux. On savait que ce qu’on faisait était cohérent mais que ça ne suffisait pas. On a redoublé de travail, on a essayé de trouver de nouvelles choses et c’est vrai que l’arrivée de Tony (Dobbins) nous a apporté un plus. Mais avant, il y a eu ce match à Pau (victoire 84-85 pour mettre fin à la série de défaites) sans lui, qui nous a permis de sortir la tête de l’eau. Mais je pense que la sérénité de notre président (Alain Baudier) a été importante dans cette période.

Pascal Allée/Hot Sports

Normalement, une telle série de défaites condamne le coach. Ou des joueurs, plus rarement. Est-ce que tu as ressenti une grosse pression ?

« Evan (Fournier) est très fort mentalement » Votre destin entre les mains d’un gamin de 19 ans ?

J’entraîne Evan depuis deux ans et je ne fais pas trop de distinction par rapport à l’âge des joueurs. Ça dépend de ce qu’ils sont capables de faire. Evan, au fur et à mesure, nous a montré qu’il était capable d’assumer ce genre de situations. Au cours des matches précédents, il avait eu des ratés sur ces situations, mais dans l’ensemble, il les réussit plutôt bien. Donc, quand on coache, l’âge n’entre pas en jeu. Ce jour-là, c’est lui qui avait la plus forte capacité à faire ce qu’on voulait.

Cette victoire, c’est le tournant de la saison ?

Oui. On avait mené de 15 ou 16 points à un moment dans le match mais ils reviennent. Et on gagne. C’était la première victoire après douze défaites et Pau était un concurrent direct. On avait annoncé aux joueurs qu’on allait prendre un joueur en plus, mais que ça ne suffirait pas. Qu’il fallait une prise de conscience. Et sur ce match-là, les joueurs ont repris confiance en leurs moyens. Le maintien s’est joué sur la dernière possession à Pau alors. À quoi ça tient la vie d’un club !

Oui. Des détails. Quand on est monté de Pro B en Pro A, tout s’est joué sur une interception entre Cédric Gomez et Sylvain Maynier lors de la belle contre Nantes en quart de finale des playoffs. Plein d’histoires de clubs se sont faites sur un tir raté ou réussi, un rebond. C’est la vie. Mais si on avait perdu à Pau, peut-être qu’on aurait explosé. On ne sait pas. Heureusement ! Et ce dernier ballon sur ce match à Pau, tu le confies à Evan Fournier…

Oui, il était prévu qu’il joue un un-contre-un, ils ont fait faute sur lui et il a mis les lancers.

Tu l’imagines en NBA la saison prochaine ?

Je ne sais pas. La NBA est un business, ça dépend de l’endroit où tu tombes, comment ça va se passer. Je sais qu’il a énormément progressé, on a contribué à ce qu’il progresse. Il a encore des choses à travailler, mais c’est un garçon qui est déterminé, il bosse, il a un talent. Je lui souhaite d’aller le plus loin possible dans son projet individuel mais je ne veux pas faire de plan sur la comète pour lui. Trop aléatoire. C’est souvent le mental qui fait la différence. Comment est-il à ce niveau-là ?

Il est très fort mentalement, il a une vraie stabilité. Quand on perd onze matches d’affilée, il est jeune mais avec des responsabilités, il aurait pu craquer. Or, il s’est toujours remis en cause, il a continué à bosser, il s’est préoccupé de ses coéquipiers. Il y a des garanties mentales sur ce qu’il est capable de faire. Après, physiquement, mentalement, il y a des choses à faire pour devenir encore plus fort. Pour revenir à la saison, en quoi l’arrivée de Dobbins vous booste ?

C’est un joueur d’équipe, il fait tout ce qui ne se voit

pas : l’aide de l’aide en défense, le rebond, il facilite la tâche de ses coéquipiers. Ce n’est pas un joueur qui va vouloir mettre 20 points à chaque match mais il rend les autres meilleurs. Tony nous a apporté beaucoup. Comment se profile la suite pour le club, pour l’équipe ? À quoi va ressembler l’intersaison ?

C’est très tôt pour en parler. On revient de tellement loin qu’on a envie de profiter pour jouer ensemble ces derniers matches. On a envie de prendre plaisir à jouer sans pression. Après, on va discuter pour voir comment on peut améliorer l’équipe, la faire évoluer. Ça dépendra de nos moyens et de notre capacité à faire des coups. Qui est encore sous contrat ?

On a Pierre-Yves Guillard et Cédric Gomez encore sous contrat. Et il me reste un an de contrat. C’est très ouvert donc ?

Oui. Mais ça ne veut pas dire qu’on va virer les huit autres. On s’est refusé à penser à la saison prochaine avant d’avoir acquis le maintien. Donc on commence tout juste à discuter. Je sais que le club travaille très dur pour essayer d’améliorer nos moyens. On dit que jouer le maintien, c’est ce qu’il y a de plus fatiguant nerveusement. Tu viens d’en vivre plusieurs, c’est dur ?

Oui. Ça forge, ça forme mais c’est usant. Surtout parce qu’à Poitiers, on avait l’habitude de gagner beaucoup de matches et là, ça fait deux saisons où on a beaucoup perdue. On n’a pas envie que ça dure ! n


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CHIFFRES

NBA 6- ORLANDO MAGIC (37-29)

1- CHICAGO BULLS (50-16) Joueur Derrick Rose Luol Deng Carlos Boozer Richard Hamilton Joakim Noah C.J. Watson Kyle Korver Taj Gibson John Lucas Ronnie Brewer Mike James Omer Asik Jimmy Butler Brian Scalabrine Total

MJ Min Tirs 39 35 302-695 54 39 311-755 66 30 448-842 28 25 140-310 64 30 249-490 49 24 161-437 65 23 178-412 63 20 200-404 49 15 143-358 66 25 190-445 11 11 20-49 66 15 79-156 42 9 32-79 28 4 14-30 66 - 2467-5462

% 43,5 41,2 53,2 45,2 50,8 36,8 43,2 49,5 39,9 42,7 40,8 50,6 40,5 46,7 45,2

3pts 54-173 79-215 0-1 17-46 0-1 68-173 118-271 55-140 19-69 6-10 2-11 1-7 419-1117

LF 81,2 77,0 69,3 78,4 74,8 80,8 83,3 62,2 87,5 56,0 87,5 45,6 76,8 50,0 72,2

Rb 3,4 6,5 8,5 2,4 9,8 2,1 2,4 5,3 1,6 3,5 0,9 5,3 1,3 0,8 46,7

Pd 7,9 2,9 1,9 3,0 2,5 4,1 1,7 0,7 2,2 2,1 2,6 0,5 0,3 0,5 23,1

In 0,9 1,0 1,0 0,4 0,6 0,9 0,6 0,4 0,4 1,1 0,4 0,5 0,3 0,2 6,9

Co 0,7 0,7 0,4 0,0 1,4 0,2 0,2 1,3 0,0 0,3 0,2 1,0 0,1 0,2 5,9

Bp 3,1 1,8 1,7 1,8 1,4 2,0 0,8 1,0 0,9 0,9 1,3 1,0 0,3 0,3 13,4

Pts 21,9 15,3 15,0 11,6 10,2 9,7 8,1 7,7 7,5 6,9 4,8 3,1 2,6 1,1 96,4

% 53,1 49,7 48,7 44,8 39,3 43,5 42,3 38,7 34,9 38,0 53,3 55,9 46,8 46,2 30,9 33,3 46,9

3pts 54-149 15-56 10-35 101-260 21-76 53-117 62-183 8-39 46-114 0-1 370-1030

LF 77,1 79,1 82,1 79,2 77,7 40,0 81,4 62,2 66,7 83,3 59,1 69,0 64,3 75,0 80,0 77,5

Rb 7,9 4,8 7,9 2,7 1,4 3,3 7,3 2,4 2,3 1,0 4,5 3,9 2,0 0,9 1,7 1,4 41,6

Pd 6,2 4,6 1,8 3,5 2,0 1,1 0,7 1,3 1,2 0,4 0,4 0,1 0,3 0,1 0,4 0,3 20,0

In 1,9 1,7 0,9 1,5 0,7 0,4 0,5 1,0 0,4 0,3 0,6 0,6 0,2 0,1 0,1 8,9

Co 0,8 1,3 0,8 0,2 0,0 0,2 0,4 0,5 0,1 0,2 1,1 1,3 0,2 0,1 0,0 0,1 5,4

Bp 3,4 2,6 2,1 2,2 1,6 0,8 0,9 0,6 1,1 0,2 0,6 0,7 0,5 0,7 0,7 0,4 14,7

Pts 27,2 22,1 18,0 9,8 6,8 6,1 6,0 4,8 3,6 3,6 3,5 3,4 3,0 2,1 1,5 0,3 98,5

3pts 123-323 0-1 2-9 90-234 34-94 54-147 0-1 25-59 33-77 26-88 4-30 1-1 392-1064

LF 87,3 71,1 80,7 80,2 83,0 77,8 81,3 75,8 83,8 80,0 42,7 66,7 47,1 66,7 57,1 78,3

Rb 5,0 8,8 6,6 5,6 3,1 3,0 4,4 2,2 1,8 1,4 3,7 3,0 1,3 3,8 1,7 43,9

Pd 1,8 1,7 2,1 2,4 4,8 2,9 0,5 1,5 1,0 2,0 0,2 0,3 1,1 0,4 0,2 18,6

In 1,0 0,5 0,8 1,6 0,8 0,8 0,8 0,9 0,4 0,5 0,5 0,7 0,5 0,7 0,2 7,9

Co 0,6 2,0 0,7 0,6 0,2 0,3 0,1 0,2 0,0 0,7 0,1 0,1 0,1 5,4

Bp 1,8 2,0 1,4 1,8 1,9 1,0 1,0 1,2 0,7 0,7 0,8 0,9 0,6 0,1 13,2

Pts 18,7 12,8 12,8 12,1 10,4 9,6 9,3 8,9 5,3 3,9 3,6 2,7 2,5 2,3 1,7 97,7

3pts 100-273 3-9 106-234 10-42 22-54 61-182 27-81 0-10 17-45 17-58 363-988

LF 85,2 85,7 91,5 81,0 59,7 79,5 64,5 61,5 74,2 100,0 73,9 66,7 70,7 100,0 30,0 37,5 67,7 77,8

Rb 5,2 8,2 3,1 6,2 4,8 1,8 3,1 4,4 0,8 4,0 1,7 1,6 3,2 0,9 1,7 1,6 5,4 38,8

Pd 4,5 2,9 2,4 0,9 11,7 1,4 0,6 0,4 1,1 1,0 1,2 0,2 0,5 0,9 0,2 0,4 0,4 23,6

In 1,1 0,9 1,1 0,6 1,8 0,7 0,5 0,4 0,3 1,0 0,6 0,1 0,7 0,3 0,1 0,4 0,3 7,5

Co 0,4 1,0 0,2 0,9 0,1 0,2 0,2 0,3 0,0 1,0 0,2 0,4 1,5 0,1 0,3 0,3 1,7 5,5

Bp 2,8 1,8 1,5 1,1 3,6 1,2 0,8 1,1 0,7 1,0 0,7 0,4 0,6 0,6 0,7 0,4 0,8 14,1

Pts 19,4 15,8 14,2 12,5 11,9 7,6 6,9 5,4 4,0 3,7 3,2 3,2 2,9 2,9 2,8 2,7 5,0 91,9

Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Joe Johnson 60 35 423-932 45,4 125-322 85,0 3,7 Josh Smith 66 35 504-1101 45,8 28-109 63,0 9,6 Jeff Teague 66 33 320-671 47,7 51-149 75,7 2,4 Al Horford 11 32 57-103 55,3 0-1 73,3 7,0 Marvin Williams 57 26 203-470 43,2 58-149 78,8 5,2 Zaza Pachulia 58 28 169-339 49,9 74,1 7,9 Willie Green 53 17 153-325 47,1 50-113 85,7 1,5 Kirk Hinrich 48 26 122-295 41,4 47-136 78,1 2,1 Ivan Johnson 56 17 141-275 51,3 2-6 72,0 4,0 Jannero Pargo 50 13 105-253 41,5 53-138 95,0 1,5 Tracy McGrady 52 16 101-231 43,7 15-33 67,5 3,0 Vladimir Radmanovic 49 15 74-197 37,6 50-135 75,9 2,9 Jerry Stackhouse 30 9 37-100 37,0 13-38 91,3 0,8 Jason Collins 30 10 16-40 40,0 46,7 1,6 Erick Dampier 15 6 1-8 12,5 1,7 Donald Sloan* 5 4 3-8 37,5 0-1 1,0 Total 66 - 2429-5348 45,4 492-1330 74,0 41,2

Pd 3,9 3,9 4,9 2,2 1,2 1,4 0,8 2,8 0,6 1,9 2,1 1,1 0,5 0,3 0,3 1,0 22,4

In 0,8 1,4 1,6 0,9 0,8 0,9 0,4 0,8 0,8 0,4 0,3 0,4 0,3 0,1 0,1 0,2 8,1

Co 0,2 1,7 0,6 1,3 0,3 0,5 0,1 0,2 0,3 0,0 0,3 0,3 0,1 0,1 0,3 4,6

Bp 1,9 2,5 2,0 1,5 0,7 1,4 0,6 1,2 1,2 1,0 1,0 0,7 0,4 0,3 0,2 0,4 13,3

Pts 18,8 18,8 12,6 12,4 10,2 7,8 7,6 6,6 6,4 5,6 5,3 4,5 3,6 1,3 0,1 1,2 96,6

2- MIAMI HEAT (46-20) Joueur LeBron James Dwyane Wade Chris Bosh Mario Chalmers Norris Cole Mike Miller Udonis Haslem Shane Battier Terrel Harris James Jones Ronny Turiaf Joel Anthony Dexter Pittman Eddy Curry Juwan Howard Mickell Gladness* Total

MJ Min Tirs 62 38 621-1169 49 33 416-837 57 35 393-807 64 29 223-498 65 19 177-450 39 19 91-209 64 25 151-357 65 23 113-292 22 15 29-83 51 13 57-150 13 17 16-30 64 21 85-152 35 9 44-94 14 6 12-26 28 7 17-55 8 4 1-3 66 - 2446-5212

3- INDIANA PACERS (42-24) Joueur Danny Granger Roy Hibbert David West Paul George Darren Collison George Hill Tyler Hansbrough Leandro Barbosa Dahntay Jones A.J. Price Louis Amundson Kyrylo Fesenko Lance Stephenson Jeff Foster Jeff Pendergraph Total

MJ Min Tirs 62 33 391-941 65 30 332-668 66 29 349-716 66 30 281-639 60 31 230-523 50 25 168-380 66 22 194-479 22 20 73-183 65 16 115-281 44 13 59-174 60 13 89-207 3 6 2-5 42 11 47-125 11 13 9-18 20 5 15-36 66 - 2354-5375

% 41,6 49,7 48,7 44,0 44,0 44,2 40,5 39,9 40,9 33,9 43,0 40,0 37,6 50,0 41,7 43,8

4- BOSTON CELTICS (39-27) Joueur Paul Pierce Kevin Garnett Ray Allen Brandon Bass Rajon Rondo Avery Bradley Mickael Pietrus Chris Wilcox Keyon Dooling Sean Williams Marquis Daniels JaJuan Johnson Greg Stiemsma E’Twaun Moore Ryan Hollins Sasha Pavlovic Jermaine O’Neal* Total

MJ Min Tirs 61 34 394-890 60 31 391-777 46 34 226-493 59 32 303-632 53 37 256-572 64 21 200-402 42 22 104-270 28 17 64-107 46 14 66-163 3 14 2-6 38 13 52-143 36 8 54-121 55 14 66-121 38 9 43-113 15 11 18-28 45 12 50-128 25 23 52-120 66 - 2341-5086

% 44,3 50,3 45,8 47,9 44,8 49,8 38,5 59,8 40,5 33,3 36,4 44,6 54,6 38,1 64,3 39,1 43,3 46,0

5- ATLANTA HAWKS (40-26)

Joueur Dwight Howard Ryan Anderson Jameer Nelson Jason Richardson J.J. Redick Hedo Turkoglu Glen Davis Von Wafer Quentin Richardson Chris Duhon Daniel Orton Earl Clark Ishmael Smith DeAndre Liggins Justin Harper Larry Hughes* Total

MJ Min Tirs 54 38 416-726 61 32 332-757 57 30 259-606 54 29 243-596 65 27 248-584 53 31 209-504 61 23 225-534 33 14 71-157 48 18 74-197 63 19 85-203 16 12 17-30 45 12 51-139 20 9 19-51 17 7 12-25 14 6 9-31 9 13 5-22 66 - 2275-5162

% 57,3 43,9 42,7 40,8 42,5 41,5 42,1 45,2 37,6 41,9 56,7 36,7 37,3 48,0 29,0 22,7 44,1

7- NEW YORK KNICKS (36-30) Joueur Carmelo Anthony Amar’e Stoudemire Jeremy Lin J.R. Smith Tyson Chandler Iman Shumpert Steve Novak Landry Fields Toney Douglas Baron Davis Josh Harrellson Jared Jeffries Mike Bibby Jerome Jordan Dan Gadzuric Bill Walker* Renaldo Balkman* Total

MJ Min Tirs 55 34 441-1025 47 33 316-654 35 27 171-383 35 28 165-405 62 33 241-355 59 29 214-534 54 19 161-337 66 29 236-513 38 17 94-290 29 21 68-184 37 15 63-149 39 19 59-144 39 14 35-124 21 5 17-33 2 7 0-2 32 19 68-171 14 8 16-32 66 - 2365-5335

% 43,0 48,3 44,7 40,7 67,9 40,1 47,8 46,0 32,4 37,0 42,3 41,0 28,2 51,5 39,8 50,0 44,3

8- PHILADELPHIA 76ers (35-31) Joueur Lou Williams Jrue Holiday Thaddeus Young Andre Iguodala Elton Brand Spencer Hawes Evan Turner Jodie Meeks Nikola Vucevic Xavier Silas Lavoy Allen Sam Young Craig Brackins Tony Battie Andres Nocioni* Francisco Elson* Total

MJ Min Tirs 64 26 318-782 65 34 360-834 63 28 348-687 62 36 287-632 60 29 287-581 37 25 156-319 65 26 263-590 66 25 191-467 51 16 131-291 2 20 4-15 41 15 79-167 14 10 13-44 14 6 9-33 27 11 19-51 11 5 5-20 5 3 1-3 66 - 2471-5516

% 40,7 43,2 50,7 45,4 49,4 48,9 44,6 40,9 45,0 26,7 47,3 29,6 27,3 37,3 25,0 33,3 44,8

9- MILWAUKEE BUCKS (31-35)

Joueur MJ Min Tirs Brandon Jennings 66 35 469-1121 Monta Ellis 21 36 145-336 Drew Gooden 56 26 287-657 Ersan Ilyasova 60 28 294-597 Mike Dunleavy 55 26 239-504 Carlos Delfino 54 28 182-453 Luc Richard Mbah a Moute 43 23 133-261 Beno Udrih 59 18 146-332 Ekpe Udoh 23 20 45-110 Shaun Livingston 58 19 127-271 Tobias Harris 42 11 79-169 Jon Leuer 46 12 97-191 Larry Sanders 52 12 84-184 Jon Brockman 35 7 15-45 Andrew Bogut* 12 30 61-136 Stephen Jackson* 26 27 97-272 Darington Hobson* 5 8 2-13 Total 66 - 2502-5652

% 41,8 43,2 43,7 49,3 47,4 40,2 51,0 44,0 40,9 46,9 46,8 50,8 45,7 33,3 44,9 35,7 15,4 44,3

10- DETROIT PISTONS (25-41) Joueur Greg Monroe Rodney Stuckey Brandon Knight Tayshaun Prince Ben Gordon Jonas Jerebko Charlie Villanueva Jason Maxiell Will Bynum Austin Daye Damien Wilkins Walker Russell Jr. Vernon Macklin Ben Wallace Total

MJ Min Tirs 66 32 407-781 55 30 256-597 66 32 319-769 63 33 336-798 52 27 234-530 64 23 212-453 13 14 35-91 65 23 183-383 36 14 74-194 41 15 73-227 60 15 76-193 28 13 33-95 23 6 19-35 62 16 34-86 66 - 2291-5232

% 52,1 42,9 41,5 42,1 44,2 46,8 38,5 47,8 38,1 32,2 39,4 34,7 54,3 39,5 43,8

11- TORONTO RAPTORS (25-43)

3pts 0-7 166-422 87-231 102-277 112-268 91-258 2-14 14-39 42-121 50-119 0-1 1-4 0-4 2-13 1-7 670-1785

LF 49,1 87,7 80,7 59,4 91,1 70,5 68,3 70,4 83,3 81,0 44,0 72,4 75,0 47,4 50,0 66,0

Rb 14,5 7,7 3,2 3,6 2,3 3,8 5,4 1,4 2,6 1,6 2,4 2,8 1,3 0,9 0,9 0,6 42,5

Pd 1,9 0,9 5,7 2,0 2,5 4,4 0,8 0,9 0,8 2,4 0,3 0,4 1,6 0,3 0,1 0,8 20,0

In 1,5 0,8 0,7 1,0 0,4 0,8 0,7 0,3 0,6 0,6 0,5 0,3 0,6 0,4 0,1 0,2 6,8

Co 2,1 0,4 0,1 0,4 0,1 0,3 0,3 0,1 0,1 0,1 0,6 0,7 0,1 0,2 4,2

Bp 3,2 0,9 2,4 1,1 1,0 2,7 1,2 1,1 0,6 1,3 0,4 0,6 0,6 0,6 0,4 1,3 14,1

Pts 20,6 16,1 11,9 11,7 11,6 10,9 9,3 5,9 4,5 3,8 2,8 2,7 2,3 1,9 1,4 1,3 94,2

3pts 68-203 5-21 24-75 67-193 0-2 48-157 133-282 31-121 27-117 26-85 20-59 3-16 27-85 36-113 2-9 517-1538

LF 80,4 76,5 79,8 70,9 68,9 79,8 84,6 56,2 84,6 66,7 61,5 68,1 75,0 80,0 85,0 72,7 74,1

Rb 6,3 7,8 3,1 3,9 9,9 3,2 1,9 4,2 1,9 1,9 3,9 3,9 1,5 1,3 2,5 2,5 1,9 41,7

Pd 3,6 1,1 6,2 2,4 0,9 2,8 0,2 2,6 2,0 4,7 0,3 0,7 2,1 0,2 1,2 0,4 20,1

In 1,1 0,8 1,6 1,5 0,9 1,7 0,3 1,2 0,8 1,2 0,6 0,7 0,5 0,0 0,5 0,6 0,3 9,4

Co 0,4 1,0 0,3 0,2 1,4 0,1 0,2 0,3 0,0 0,1 0,5 0,6 0,1 0,3 0,5 0,2 0,2 4,2

Bp 2,6 2,4 3,6 1,3 1,6 1,9 0,4 1,5 1,5 2,6 0,5 0,7 0,5 0,1 0,5 1,1 0,4 15,3

Pts 22,6 17,5 14,6 12,5 11,3 9,5 8,8 8,8 6,2 6,1 4,4 4,4 2,6 2,0 5,9 3,0 97,9

3pts 83-229 65-171 1-4 76-193 0-1 3-12 11-49 97-266 3-8 1-6 5-8 3-9 0-1 1-6 349-963

LF 81,2 78,3 77,1 61,7 73,3 72,7 67,6 90,6 52,9 66,7 78,6 64,3 50,0 100,0 54,6 74,2

Rb 2,4 3,3 5,2 6,1 7,2 7,3 5,8 2,4 4,8 2,0 4,2 1,5 1,1 2,5 1,3 0,2 43,2

Pd 3,5 4,5 1,2 5,5 1,6 2,6 2,8 0,8 0,6 1,5 0,8 0,4 0,6 0,6 0,1 0,2 22,0

In 0,8 1,6 1,0 1,7 1,0 0,4 0,6 0,6 0,4 0,3 0,4 0,1 0,1 0,2 8,0

Co 0,3 0,3 0,7 0,5 1,6 1,3 0,3 0,0 0,7 0,4 0,3 0,1 0,2 0,1 0,2 5,2

Bp 1,1 2,1 0,9 1,9 1,1 1,5 1,6 0,4 0,6 1,5 0,5 0,5 0,3 0,1 0,5 0,2 10,7

Pts 14,9 13,5 12,8 12,4 11,0 9,6 9,4 8,4 5,6 5,5 4,1 2,9 1,6 1,6 1,6 0,4 93,6

3pts 129-388 12-45 16-55 51-112 83-208 86-239 1-4 17-59 0-2 2-3 6-23 3-9 0-2 0-1 0-1 30-108 0-6 436-1265

LF 80,8 76,4 84,6 78,1 81,1 79,2 64,1 70,9 80,0 78,5 81,5 75,0 47,4 46,7 60,9 83,3 77,4

Rb 3,4 3,5 6,5 8,8 3,7 3,9 5,3 1,7 4,7 2,1 2,4 2,6 3,1 2,1 8,3 3,2 0,6 42,5

Pd 5,5 5,9 2,6 1,2 2,1 2,3 0,7 3,8 1,1 2,1 0,5 0,5 0,6 0,3 2,6 3,0 1,2 23,5

In 1,6 1,4 0,8 0,7 0,5 1,5 0,9 0,6 0,7 0,5 0,3 0,3 0,6 0,1 1,0 1,0 8,3

Co 0,3 0,3 0,6 0,7 0,1 0,2 0,5 0,0 1,6 0,3 0,2 0,4 1,5 0,0 2,0 0,2 5,1

Bp 2,2 2,6 1,9 1,3 1,1 1,2 0,9 1,3 0,8 1,1 0,7 0,4 0,8 0,3 2,0 2,5 0,4 13,7

Pts 19,1 17,6 13,7 13,0 12,3 9,0 7,7 5,9 5,7 5,5 5,0 4,7 3,6 1,1 11,3 10,5 0,8 99,0

3pts 0-1 33-104 105-276 37-104 63-147 32-106 15-45 0-2 7-29 13-62 7-23 4-13 1-4 317-916

LF Rb Pd In Co Bp Pts 73,9 9,7 2,3 1,3 0,7 2,4 15,4 83,4 2,6 3,8 0,8 0,2 1,9 14,8 75,9 3,2 3,8 0,7 0,2 2,6 12,8 77,4 4,5 2,4 0,4 0,5 1,2 12,7 86,0 2,3 2,4 0,7 0,2 2,2 12,5 80,7 4,8 0,7 0,6 0,3 1,0 8,7 85,7 3,7 0,5 0,5 0,4 0,5 7,0 54,7 5,1 0,6 0,5 0,8 1,1 6,5 76,6 1,6 1,8 0,6 0,1 1,5 5,7 81,4 2,2 0,8 0,5 0,5 1,0 4,7 63,0 1,7 0,7 0,5 0,2 0,5 3,2 63,6 0,9 2,1 0,6 0,0 1,2 3,0 57,1 1,5 0,2 0,2 0,2 0,1 2,0 34,0 4,3 0,7 0,8 0,8 0,5 1,4 75,2 40,3 18,7 7,0 4,2 14,6 90,9

Joueur Andrea Bargnani DeMar DeRozan Jerryd Bayless Jose Calderon Linas Kleiza Alan Anderson James Johnson Amir Johnson Gary Forbes Ed Davis Ben Uzoh Aaron Gray Solomon Alabi Jamaal Magloire Leandro Barbosa* Justin Dentmon* Rasual Butler* Anthony Carter* Total

MJ Min Tirs 31 33 209-484 63 35 381-903 31 23 117-276 53 34 218-477 49 22 165-410 17 27 55-142 62 25 233-518 64 24 196-340 48 15 112-271 66 23 172-335 16 22 33-94 49 17 83-161 14 9 13-36 34 11 17-45 42 23 198-454 4 18 8-22 34 13 41-133 24 9 17-53 66 - 2268-5154

% 43,2 42,2 42,4 45,7 40,2 38,7 45,0 57,7 41,3 51,3 35,1 51,6 36,1 37,8 43,6 36,4 30,8 32,1 44,0

Rb 5,5 3,3 2,1 3,0 4,1 2,0 4,7 6,4 2,1 6,6 3,9 5,7 3,4 3,3 1,9 1,8 1,9 1,4 42,0

Pd 2,0 2,0 3,8 8,8 0,9 1,5 2,0 1,2 1,1 0,9 3,7 0,6 0,2 0,2 1,5 2,3 0,6 1,4 20,9

In 0,6 0,8 0,8 0,9 0,5 0,3 1,1 0,5 0,5 0,6 1,0 0,4 0,1 0,1 0,9 0,3 0,2 0,3 6,5

Co 0,5 0,3 0,1 0,1 0,1 0,2 1,4 1,1 0,1 1,0 0,2 0,3 0,6 0,3 0,2 0,1 0,2 4,9

Bp 2,2 2,0 1,7 2,0 1,3 1,5 1,6 1,5 1,1 1,0 1,2 1,0 0,4 0,6 1,6 1,5 0,4 0,7 14,5

Pts 19,5 16,7 11,4 10,5 9,7 9,6 9,1 7,1 6,7 6,3 4,8 3,9 2,4 1,2 12,2 5,5 3,2 2,0 90,7

Joueur MJ Min Tirs % 3pts LF Rb Deron Williams 55 36 391-961 40,7 115-342 84,3 3,3 Brook Lopez 5 27 38-77 49,4 62,5 3,6 Gerald Wallace 16 36 84-202 41,6 20-52 85,9 6,8 Kris Humphries 62 35 323-671 48,1 75,2 11,0 Gerald Green 31 25 154-320 48,1 43-110 75,4 3,5 MarShon Brooks 56 29 274-640 42,8 47-150 76,4 3,6 Anthony Morrow 62 26 272-658 41,3 106-286 93,3 2,0 Jordan Farmar 39 21 147-315 46,7 55-125 90,5 1,6 Armon Johnson 8 15 19-42 45,2 1-3 100,0 1,5 Sundiata Gaines 57 14 102-271 37,6 28-82 61,5 1,9 Damion James 7 24 13-35 37,1 0-1 66,7 4,7 Shelden Williams 58 22 96-201 47,8 73,1 6,0 Jordan Williams 43 15 77-152 50,7 65,2 3,6 Johan Petro 59 16 109-260 41,9 1-1 83,8 3,8 DeShawn Stevenson 51 19 49-172 28,5 41-145 56,3 2,0 Mehmet Okur* 17 27 52-139 37,4 23-72 60,0 4,8 Shawne Williams* 25 21 42-147 28,6 21-87 72,7 2,7 Keith Bogans* 5 19 8-21 38,1 3-12 40,0 2,2 Andre Emmett* 6 8 4-7 57,1 0-1 62,5 1,0 Larry Owens* 7 11 4-11 36,4 2-5 75,0 1,9 Jerry Smith* 5 9 3-14 21,4 1-6 1,4 Dennis Horner* 8 3 1-4 25,0 0-1 75,0 0,6 Total 66 - 2262-5320 42,5 507-1481 77,7 40,3

Pd 8,7 1,2 3,1 1,5 1,1 2,3 1,0 3,3 1,4 2,2 0,4 0,6 0,3 0,8 0,8 1,8 0,6 0,6 0,2 0,6 0,8 19,9

In 1,2 0,2 1,4 0,8 0,9 0,9 0,7 0,6 0,5 1,0 1,0 0,8 0,5 0,4 0,4 0,5 0,4 0,4 0,3 1,0 7,5

Co 0,4 0,8 0,7 1,2 0,5 0,3 0,1 0,1 0,0 1,0 0,7 0,3 0,4 0,1 0,3 0,4 0,2 0,1 3,9

Bp 4,0 1,2 1,7 1,9 1,8 2,1 1,1 1,7 0,6 0,9 1,7 1,1 0,5 0,6 0,4 1,5 0,5 0,6 0,3 0,3 0,1 14,3

Pts 21,0 19,2 15,2 13,8 12,9 12,6 12,1 10,4 5,6 5,1 4,9 4,6 4,6 4,2 2,9 7,7 4,5 4,2 2,2 1,9 1,4 0,6 93,1

Joueur Kyrie Irving Antawn Jamison Anderson Varejao Alonzo Gee Tristan Thompson Daniel Gibson Anthony Parker Omri Casspi Manny Harris Donald Sloan D.J. Kennedy Samardo Samuels Mychel Thompson Semih Erden Luke Harangody Luke Walton Lester Hudson* Ramon Sessions* Ryan Hollins* Ben Uzoh* Christian Eyenga* Total

MJ Min Tirs 51 31 350-747 65 33 421-1044 25 31 114-222 63 29 227-551 60 24 194-442 35 26 87-248 51 25 141-326 65 21 166-412 26 18 60-150 25 24 71-176 2 30 5-12 54 15 105-231 5 19 7-24 28 12 39-74 21 11 23-65 21 14 18-51 13 24 59-151 41 25 141-354 24 15 28-56 2 7 2-5 6 14 3-19 66 - 2261-5360

3pts 73-183 91-267 0-4 44-137 0-2 55-139 50-138 53-168 12-36 2-22 2-4 4-11 5-21 7-16 15-61 26-62 1-2 440-1273

LF 87,2 68,3 67,2 78,8 55,2 79,1 62,5 68,5 69,5 80,8 70,1 51,2 75,0 84,2 83,0 60,0 33,3 71,6

Rb 3,7 6,3 11,5 5,1 6,5 2,9 2,7 3,5 2,7 2,4 3,5 3,3 1,0 2,6 2,5 1,7 3,5 3,1 2,3 2,0 2,0 42,3

Pd 5,4 2,0 1,7 1,8 0,5 2,2 2,4 1,0 1,2 3,7 1,5 0,4 1,4 0,3 0,3 1,4 2,7 5,2 0,3 1,0 0,7 19,8

In 1,1 0,8 1,4 1,3 0,5 0,7 0,7 0,6 0,5 0,4 1,0 0,4 0,4 0,4 0,3 0,1 1,1 0,7 0,2 0,5 0,5 7,1

Co 0,4 0,7 0,7 0,3 1,0 0,5 0,1 0,3 0,2 0,1 0,4 0,2 0,2 0,1 0,0 0,2 0,0 0,5 0,7 4,0

Bp 3,1 1,4 1,8 1,8 1,4 1,3 1,0 1,0 1,0 1,7 1,5 1,0 1,0 0,6 0,2 1,2 2,3 2,0 1,0 0,3 14,6

Pts 18,5 17,2 10,8 10,6 8,2 7,5 7,2 7,1 6,7 6,6 6,0 5,4 3,6 3,5 2,9 2,1 12,7 10,5 3,7 2,0 1,5 93,0

Joueurs John Wall Jordan Crawford Nene Hilario Cartier Martin Andray Blatche Trevor Booker James Singleton Kevin Seraphin Rashard Lewis Maurice Evans Jan Vesely Chris Singleton Shelvin Mack Morris Almond Brian Cook Nick Young* JaVale McGee* Roger Mason* Edwin Ubiles* Ronny Turiaf* Hamady Ndiaye* Total

MJ Min Tirs % 3pts 66 36 378-894 42,3 3-42 64 27 349-872 40,0 79-273 11 26 68-112 60,7 0-2 17 23 59-134 44,0 29-75 26 24 93-245 38,0 2-7 50 25 181-341 53,1 1-2 12 22 41-75 54,7 2-9 57 21 203-382 53,1 0-1 28 26 85-221 38,5 16-67 24 14 45-112 40,2 17-45 57 19 117-218 53,7 0-1 66 22 116-312 37,2 44-127 64 12 88-220 40,0 12-42 4 17 6-17 35,3 1-3 16 10 20-49 40,8 5-23 40 30 240-591 40,6 73-197 41 27 214-400 53,5 52 13 103-258 39,9 59-154 4 13 5-18 27,8 1-5 4 15 3-3 100,0 3 1 0-1 66 - 2414-5475 44,1 344-1075

%LF 78,9 79,3 65,7 57,9 67,4 60,2 93,3 67,1 83,8 76,9 53,2 68,2 71,2 33,3 83,3 86,2 50,0 77,8 100,0 72,7

Rb 4,5 2,6 7,5 3,4 5,8 6,5 6,8 4,9 3,9 1,0 4,4 3,5 1,4 2,0 2,5 2,4 8,8 1,3 2,5 3,0 41,7

Pd 8,0 3,0 1,7 0,6 1,1 0,8 1,3 0,6 1,0 0,4 0,8 0,7 2,0 0,5 0,5 1,2 0,6 0,9 0,3 1,3 19,1

In 1,4 0,9 0,5 0,6 0,8 1,0 0,8 0,3 0,8 0,6 0,7 1,1 0,4 1,8 0,3 0,8 0,6 0,3 0,3 1,5 8,0

Co 0,9 0,1 1,2 0,1 0,7 0,9 0,7 1,3 0,4 0,6 0,5 0,0 0,1 0,3 2,5 0,1 0,3 0,8 6,3

BP 3,9 2,2 1,7 0,8 1,4 1,2 0,8 1,2 1,1 0,4 1,1 0,6 0,8 0,3 0,4 1,5 1,7 0,6 0,3 1,5 14,6

Pts 16,3 14,7 14,5 9,3 8,5 8,4 8,2 8,0 7,8 4,9 4,7 4,6 3,6 3,5 3,1 16,6 11,9 5,5 3,5 1,5 93,6

Joueur Gerald Henderson Corey Maggette Kemba Walker D.J. Augustin Byron Mullens Reggie Williams Derrick Brown DJ White Tyrus Thomas Bismack Biyombo Cory Higgins Matt Carroll Eduardo Najera Jamario Moon DeSagana Diop Boris Diaw* Total

MJ Min Tirs 55 33 332-723 32 28 139-373 66 27 281-767 48 29 183-487 65 23 251-591 33 23 106-255 65 22 212-409 58 19 174-353 54 19 120-327 63 23 129-278 38 11 52-160 53 11 52-157 22 12 24-64 8 15 7-24 27 12 15-42 37 28 116-283 66 - 2193-5293

LF 76,0 85,6 78,9 87,5 82,1 72,5 66,7 70,5 75,9 48,3 70,0 79,0 50,0 100,0 16,7 63,0 74,6

Rb 4,1 3,9 3,5 2,3 5,0 2,8 3,6 3,6 3,7 5,8 0,9 1,1 2,3 2,8 3,1 5,3 39,0

Pd 2,3 1,2 4,4 6,4 0,9 1,8 1,0 0,8 0,6 0,4 0,9 0,7 0,5 0,6 0,9 4,3 20,1

In 0,9 0,7 0,9 0,8 0,3 0,6 0,7 0,3 0,7 0,3 0,1 0,3 0,9 0,1 0,2 0,5 6,0

Co 0,4 0,0 0,3 0,0 0,8 0,1 0,2 0,4 1,1 1,8 0,2 0,1 0,2 0,6 0,5 0,5 5,5

Bp 1,8 1,8 1,8 2,3 1,1 1,0 0,8 0,7 1,0 1,1 1,0 0,5 0,3 1,0 0,7 2,3 13,6

Pts 15,1 15,0 12,1 11,1 9,3 8,3 8,1 6,8 5,6 5,2 4,0 2,7 2,6 2,3 1,2 7,4 87,0

12- NEW JERSEY NETS (22-44)

3pts 34-115 24-92 44-104 59-159 62-179 24-61 19-60 2-5 29-83 0-1 0-1 40-111 2-10 21-77 5-17 365-1075

LF 87,3 81,0 85,2 88,2 81,0 85,3 70,4 69,1 72,5 67,0 57,9 53,2 87,5 25,9 83,5 66,7 58,3 80,0 77,0

13- CLEVELAND CAVALIERS (21-45) % 46,9 40,3 51,4 41,2 43,9 35,1 43,3 40,3 40,0 40,3 41,7 45,5 29,2 52,7 35,4 35,3 39,1 39,8 50,0 40,0 15,8 42,2

14- WASHINGTON WIZARDS (20-46)

15- CHARLOTTE BOBCATS (7-59) % 45,9 37,3 36,6 37,6 42,5 41,6 51,8 49,3 36,7 46,4 32,5 33,1 37,5 29,2 35,7 41,0 41,4

3pts 11-47 24-66 69-226 61-179 12-51 33-107 6-24 1-1 1-3 4-20 8-43 8-29 2-10 23-86 263-892


29

CHIFFRES

staTs cumulées finales (saison régulière) 1- SAN ANTONIO SPURS (50-16) Joueur Tony Parker Tim Duncan Manu Ginobili Patty Mills Gary Neal DeJuan Blair Tiago Splitter Danny Green Stephen Jackson Kawhi Leonard Matt Bonner Derrick Byars Boris Diaw James Anderson Cory Joseph Richard Jefferson* Eric Dawson* T.J. Ford* Justin Dentmon* Ike Diogu* Malcolm Thomas* Total

MJ Min Tirs 60 32 427-890 58 28 361-733 34 23 150-285 16 16 63-130 56 22 212-486 64 21 269-504 59 19 212-343 66 23 211-477 21 24 62-153 64 24 199-404 65 20 154-350 2 19 3-11 20 20 40-68 51 12 66-174 29 9 22-70 41 28 132-319 4 10 7-12 14 14 19-43 2 10 2-6 2 7 0-2 3 5 0-3 66 - 2611-5463

% 48,0 49,3 52,6 48,5 43,6 53,4 61,8 44,2 40,5 49,3 44,0 27,3 58,8 37,9 31,4 41,4 58,3 44,2 33,3 47,8

3pts 14-61 0-4 52-126 24-56 83-198 0-1 102-234 19-62 41-109 105-250 0-6 8-13 19-68 3-15 80-190 2-8 0-4 552-1405

LF 79,9 69,5 87,1 100,0 78,1 61,3 69,1 79,0 81,5 77,3 76,2 100,0 62,5 75,0 64,7 70,0 50,0 78,6 100,0 50,0 74,8

Rb 2,9 9,0 3,4 1,8 2,1 5,5 5,2 3,5 3,9 5,1 3,3 5,5 4,3 1,5 0,9 3,5 2,5 1,3 0,5 0,5 1,0 43,0

Pd 7,7 2,3 4,4 2,4 2,1 1,2 1,1 1,3 2,0 1,1 0,9 0,5 2,4 0,8 1,2 1,3 3,2 0,5 0,3 23,2

In 1,0 0,7 0,7 0,6 0,5 0,9 0,4 0,9 1,3 1,3 0,2 1,0 0,7 0,2 0,2 0,6 0,3 0,6 0,5 0,3 7,4

Co 0,1 1,5 0,4 0,1 0,0 0,2 0,8 0,7 0,3 0,4 0,3 0,3 0,0 0,1 0,3 0,5 0,1 0,3 4,4

Bp 2,6 1,7 1,9 1,6 1,1 1,4 1,5 1,0 1,8 0,7 0,2 1,4 0,6 0,4 0,8 0,8 1,6 0,5 0,5 13,2

Pts 18,3 15,4 12,9 10,3 10,0 9,6 9,3 9,1 8,9 7,9 6,6 5,0 4,7 3,7 2,0 9,2 3,8 3,6 2,0 1,0 0,3 103,7

Joueur Kevin Durant Russell Westbrook James Harden Serge Ibaka Daequan Cook Kendrick Perkins Derek Fisher Thabo Sefolosha Nick Collison Eric Maynor Reggie Jackson Nazr Mohammed Cole Aldrich Royal Ivey Lazar Hayward Ryan Reid* Total

MJ Min Tirs 66 39 643-1297 66 35 578-1266 62 31 309-629 66 27 262-490 57 17 109-296 65 27 128-262 20 20 37-108 42 22 67-155 63 21 120-201 9 15 14-39 45 11 51-159 63 11 79-169 26 7 22-42 34 10 26-73 26 5 13-38 5 3 4-5 66 - 2462-5229

% 49,6 45,7 49,1 53,5 36,8 48,9 34,3 43,2 59,7 35,9 32,1 46,8 52,4 35,6 34,2 80,0 47,1

3pts 133-344 62-196 114-292 1-3 79-228 11-35 31-71 0-1 6-17 13-62 0-1 18-53 4-14 472-1317

LF 86,0 82,3 84,6 66,1 63,6 65,2 92,9 88,4 71,0 100,0 86,2 56,5 92,9 12,5 58,3 80,6

Rb 8,0 4,6 4,1 7,5 2,1 6,6 1,5 3,0 4,3 1,4 1,2 2,7 1,8 0,7 0,6 0,4 43,7

Pd 3,5 5,5 3,7 0,4 0,3 1,2 1,4 1,1 1,3 2,4 1,6 0,2 0,1 0,3 0,2 18,5

In 1,3 1,7 1,0 0,5 0,4 0,4 0,6 0,9 0,5 0,6 0,6 0,3 0,3 0,4 0,1 7,5

Co 1,2 0,3 0,2 3,7 0,2 1,1 0,1 0,4 0,4 0,0 0,6 0,6 0,0 8,2

Bp 3,8 3,6 2,2 1,2 0,3 1,8 0,8 1,0 1,0 1,2 0,8 0,4 0,3 0,3 0,3 0,2 16,0

Pts 28,0 23,6 16,8 9,1 5,5 5,1 4,9 4,8 4,5 4,2 3,1 2,7 2,2 2,1 1,4 1,6 103,1

Joueur Kobe Bryant Andrew Bynum Pau Gasol Ramon Sessions Christian Eyenga Matt Barnes Metta World Peace Steve Blake Jordan Hill Andrew Goudelock Devin Ebanks Troy Murphy Josh McRoberts Darius Morris Derek Fisher* Jason Kapono* Luke Walton* Total

MJ Min Tirs 58 38 574-1336 60 35 444-796 65 37 459-917 23 30 101-211 1 19 3-6 63 23 175-387 64 27 183-465 53 23 101-268 7 12 14-30 40 10 68-174 24 17 37-89 59 16 77-171 50 14 56-118 19 9 18-42 43 26 92-240 27 10 21-55 9 7 6-14 66 - 2429-5319

% 43,0 55,8 50,1 47,9 50,0 45,2 39,4 37,7 46,7 39,1 41,6 45,0 47,5 42,9 38,3 38,2 42,9 45,7

3pts 87-287 1-5 7-27 17-35 0-1 46-138 56-189 53-158 28-75 0-9 28-67 3-7 4-9 24-74 8-27 0-4 362-1112

LF 84,5 69,2 78,2 71,3 100,0 74,2 61,7 77,8 62,5 91,7 65,7 66,7 63,9 66,7 83,0 100,0 75,7

Rb 5,4 11,8 10,4 3,8 2,0 5,5 3,4 1,6 4,4 0,8 2,3 3,2 3,4 0,8 2,1 0,5 1,6 46,2

Pd 4,6 1,4 3,7 6,2 1,0 2,0 2,2 3,3 0,3 0,5 0,5 0,9 1,0 1,1 3,3 0,4 0,6 22,5

In 1,2 0,5 0,6 0,7 0,6 1,1 0,7 0,7 0,1 0,5 0,3 0,3 0,1 0,9 0,1 0,2 5,9

Co 0,3 1,9 1,4 0,1 1,0 0,8 0,4 0,0 0,9 0,3 0,3 0,4 0,1 5,3

Bp 3,5 2,5 2,2 2,6 1,0 1,2 1,1 1,4 1,0 0,5 0,8 0,4 0,6 1,0 1,3 0,2 0,2 14,5

Pts 27,9 18,7 17,4 12,7 8,0 7,8 7,7 5,2 4,7 4,4 4,0 3,2 2,8 2,4 5,9 2,0 1,3 97,3

Joueur Rudy Gay Marc Gasol Mike Conley O.J. Mayo Zach Randolph Tony Allen Marreese Speights Dante Cunningham Gilbert Arenas Quincy Pondexter Lester Hudson Jeremy Pargo Josh Selby Hamed Haddadi Sam Young* Josh Davis* Brian Skinner* Total

MJ Min Tirs 65 37 485-1067 65 36 357-740 62 35 296-684 66 27 300-736 28 26 132-285 58 26 210-448 60 22 221-488 64 18 144-279 17 12 26-64 64 16 108-239 3 7 3-11 44 10 50-150 28 8 25-72 35 6 26-48 21 11 32-83 15 9 10-27 1 4 0-1 66 - 2425-5422

% 45,5 48,2 43,3 40,8 46,3 46,9 45,3 51,6 40,6 45,2 27,3 33,3 34,7 54,2 38,6 37,0 44,7

3pts 54-173 1-12 60-159 100-275 2-8 8-26 0-3 0-2 13-39 22-73 1-3 10-38 2-15 0-1 0-9 4-13 277-849

LF 79,1 74,8 86,1 77,3 65,9 80,0 77,1 65,2 70,0 62,3 66,7 59,3 78,6 69,2 83,3 50,0 75,9

Rb 6,4 8,9 2,5 3,2 8,0 4,0 6,2 3,8 1,1 2,0 0,8 0,5 2,0 2,0 1,8 42,0

Pd 2,3 3,1 6,5 2,6 1,7 1,4 0,8 0,6 1,1 0,4 0,3 1,3 1,1 0,2 0,4 0,4 19,5

In 1,5 1,0 2,2 1,1 0,8 1,8 0,4 0,7 0,6 0,4 0,3 0,3 0,0 0,5 0,5 9,6

Co 0,8 1,9 0,2 0,3 0,1 0,6 0,5 0,5 0,1 0,1 0,7 0,1 0,1 5,2

Bp 2,5 1,9 2,0 1,9 1,4 1,6 1,2 0,5 0,7 0,5 0,7 1,0 1,0 0,6 0,4 0,2 13,9

Pts 19,0 14,7 12,7 12,6 11,6 9,8 8,8 5,2 4,2 4,2 3,0 2,9 2,3 2,0 3,5 1,9 95,0

Joueur Blake Griffin Chris Paul Chauncey Billups Mo Williams Caron Butler Randy Foye Nick Young DeAndre Jordan Kenyon Martin Eric Bledsoe Bobby Simmons Trey Thompkins Ryan Gomes Reggie Evans Travis Leslie Courtney Fortson* Solomon Jones* Brian Cook* Total

MJ Min Tirs 66 36 561-1022 60 36 425-890 20 30 83-228 52 28 260-611 63 30 287-705 65 26 256-644 22 24 76-193 66 27 206-326 42 22 97-220 40 12 49-126 28 15 28-90 24 5 24-61 32 13 31-95 56 14 34-72 10 5 5-14 4 12 5-12 10 10 1-8 16 8 11-49 66 - 2439-5366

% 54,9 47,8 36,4 42,6 40,7 39,8 39,4 63,2 44,1 38,9 31,1 39,3 32,6 47,2 35,7 41,7 12,5 22,5 45,5

3pts 2-16 79-213 48-125 93-239 92-257 127-329 30-85 0-1 3-13 6-30 20-60 4-13 4-29 1-4 5-27 514-1441

LF 52,1 86,1 89,5 90,0 81,3 85,9 82,1 52,5 37,0 63,6 57,1 71,4 72,7 50,7 44,4 66,7 80,0 100,0 68,0

Rb 10,9 3,6 2,5 1,9 3,7 2,1 1,6 8,3 4,3 1,6 2,0 1,0 1,9 4,8 0,9 2,0 1,7 1,4 41,6

Pd 3,2 9,1 4,0 3,1 1,2 2,2 0,5 0,3 0,4 1,7 0,4 0,1 0,4 0,3 0,5 1,3 0,2 0,1 21,0

In 0,8 2,5 0,5 1,0 0,8 0,7 0,6 0,5 1,0 0,8 0,5 0,1 0,5 0,6 0,2 0,4 0,1 8,4

Co 0,7 0,1 0,2 0,1 0,1 0,4 0,3 2,0 1,0 0,4 0,1 0,1 0,1 0,2 0,5 0,3 4,8

Bp 2,3 2,1 1,9 1,7 1,2 1,1 1,1 1,1 0,8 1,2 0,4 0,3 0,5 0,8 0,2 1,3 0,5 0,3 12,4

Pts 20,7 19,8 15,0 13,2 12,0 11,0 9,7 7,4 5,2 3,3 2,9 2,4 2,3 1,9 1,4 4,3 0,6 1,9 97,6

2- OKLAHOMA CITY THUNDER (47-19)

3- LOS ANGELES LAKERS (41-25)

4- MEMPHIS GRIZZLIES (41-25)

5- LOS ANGELES CLIPPERS (40-26)

11- PORTLAND TRAILBLAZERS (28-38)

6- DENVER NUGGETS (38-28) Joueur Ty Lawson Arron Afflalo Danilo Gallinari Al Harrington JaVale McGee Kenneth Faried Andre Miller Wilson Chandler Corey Brewer Rudy Fernandez Kosta Koufos Timofey Mozgov Chris Andersen Jordan Hamilton Julyan Stone Nene Hilario* DeMarre Carroll* Total

MJ Min Tirs % 3pts 61 35 374-767 48,8 73-200 62 34 329-699 47,1 88-221 43 31 193-466 41,4 60-183 64 28 345-773 44,6 101-303 20 21 93-152 61,2 46 23 181-309 58,6 66 27 242-552 43,8 18-83 8 27 31-79 39,2 3-12 59 22 201-463 43,4 33-127 31 23 99-225 44,0 40-122 48 17 115-192 59,9 44 16 100-190 52,6 32 15 59-108 54,6 26 10 48-111 43,2 17-47 22 8 13-31 41,9 2-11 28 30 143-281 50,9 0-2 4 5 6-6 100,0 66 - 2572-5404 47,6 435-1311

7- DALLAS MAVERICKS (36-30)

Joueur Dirk Nowitzki Jason Terry Shawn Marion Vince Carter Delonte West Rodrigue Beaubois Brandan Wright Lamar Odom Jason Kidd Ian Mahinmi Brendan Haywood Dominique Jones Yi Jianlian Kelenna Azubuike Brian Cardinal Sean Williams* Total

MJ Min Tirs 62 34 473-1034 63 32 357-830 63 30 288-646 61 25 223-542 44 24 166-360 53 22 188-445 49 16 144-233 50 21 123-349 48 29 99-273 61 19 130-238 54 21 118-228 33 8 29-73 30 7 31-82 3 6 3-8 44 6 14-55 8 8 12-16 66 - 2398-5412

8- UTAH JAZZ (36-30) Joueur Al Jefferson Paul Millsap Gordon Hayward Devin Harris C.J. Miles Derrick Favors Josh Howard Alec Burks Raja Bell DeMarre Carroll Enes Kanter Jamaal Tinsley Earl Watson Blake Ahearn Jeremy Evans Total

MJ Min Tirs 61 34 516-1048 64 33 426-861 66 31 267-586 63 28 241-542 56 20 177-465 65 21 222-445 43 23 144-361 59 16 153-357 34 23 81-174 20 16 37-99 66 13 117-236 37 14 57-141 50 21 54-160 4 8 4-14 29 7 27-42 66 - 2523-5531

Joueur Marcin Gortat Jared Dudley Steve Nash Shannon Brown Channing Frye Grant Hill Michael Redd Markieff Morris Hakim Warrick Sebastian Telfair Robin Lopez Ronnie Price Josh Childress Total

MJ Min Tirs 66 32 427-769 65 31 312-643 62 32 295-555 59 24 251-598 64 26 255-613 49 28 201-451 51 15 144-360 63 19 174-436 35 14 74-180 60 15 141-342 64 14 124-269 36 14 49-130 34 14 48-99 66 - 2495-5445

Pd 6,6 2,4 2,7 1,4 0,3 0,8 6,7 2,1 1,5 2,4 0,3 0,5 0,2 0,8 1,7 2,2 0,8 24,0

In 1,3 0,6 1,0 0,9 0,5 0,7 1,0 0,8 1,2 1,0 0,5 0,3 0,6 0,2 0,4 1,3 8,2

Co 0,1 0,2 0,5 0,2 1,6 1,0 0,1 0,8 0,3 0,1 0,9 1,0 1,4 0,1 0,3 0,9 5,0

Bp 2,4 1,4 1,6 1,8 1,0 1,2 2,7 2,3 0,9 1,3 0,7 1,2 0,5 0,6 0,5 2,8 0,5 15,0

Pts 16,4 15,2 14,6 14,2 10,3 10,2 9,7 9,4 8,9 8,7 5,5 5,4 5,3 4,4 1,6 13,4 3,0 104,1

3pts 78-212 138-365 20-68 74-205 27-76 38-132 0-1 28-111 79-223 0-1 1-8 3-10 1-3 10-49 497-1464

LF 89,6 88,3 79,6 82,6 88,6 84,1 63,4 59,2 78,6 64,0 46,9 78,4 66,7 83,3 83,3 77,1

Rb 6,8 2,4 7,4 3,4 2,3 2,8 3,6 4,2 4,1 4,7 6,0 1,3 1,6 0,8 1,6 42,8

Pd 2,2 3,6 2,1 2,3 3,2 2,9 0,3 1,7 5,5 0,2 0,4 1,3 0,2 0,4 0,3 20,9

In 0,7 1,2 1,1 0,9 1,3 1,1 0,4 0,4 1,7 0,6 0,4 0,3 0,2 0,3 0,2 0,1 8,6

Co 0,5 0,2 0,6 0,4 0,3 0,5 1,3 0,4 0,2 0,5 1,0 0,2 0,3 0,0 0,6 5,1

Bp 1,9 2,0 1,6 1,4 1,7 1,3 0,4 1,0 1,9 0,8 0,9 0,8 0,5 1,3 0,2 0,9 13,5

Pts 21,7 15,1 10,6 10,1 9,6 8,9 6,9 6,6 6,2 5,8 5,2 2,7 2,6 2,3 1,0 3,6 95,8

% 49,2 49,5 45,6 44,5 38,1 49,9 39,9 42,9 46,6 37,4 49,6 40,4 33,8 28,6 64,3 45,6

3pts 1-4 7-31 55-159 77-213 46-150 9-37 15-45 34-87 7-19 0-1 10-37 10-52 2-9 0-1 273-845

LF 77,4 79,2 83,2 74,6 79,4 65,0 77,3 72,7 84,0 87,5 66,7 76,5 67,4 50,0 75,4

Rb 9,6 8,8 3,5 1,8 2,1 6,5 3,7 2,2 1,4 2,5 4,2 1,2 2,4 0,5 1,7 44,2

Pd 2,2 2,3 3,1 5,0 1,2 0,7 1,2 0,9 1,1 0,8 0,1 3,3 4,3 0,3 0,4 21,8

In 0,8 1,8 0,8 1,0 0,8 0,6 0,7 0,5 0,4 0,6 0,3 0,5 1,1 0,2 8,3

Co 1,7 0,8 0,6 0,2 0,3 1,0 0,2 0,1 0,1 0,1 0,3 0,2 0,4 0,8 5,8

Bp 1,0 1,8 1,7 1,9 0,9 1,6 1,2 0,9 0,6 0,5 0,8 1,4 1,7 1,3 0,2 13,6

Pts 19,2 16,6 11,9 11,4 9,1 8,8 8,7 7,2 6,4 4,8 4,6 3,7 3,0 2,5 2,1 99,7

MJ Min Tirs % 3pts 40 32 222-537 41,3 78-225 66 31 436-888 49,1 0-3 47 32 210-513 40,9 79-211 66 27 277-600 46,2 68-202 58 30 251-580 43,3 87-217 58 22 208-471 44,2 88-219 63 29 248-549 45,2 60-178 64 23 225-511 44,0 0-3 65 22 200-395 50,6 0-1 19 24 61-126 48,4 2-5 8 14 12-36 33,3 2-9 6 8 6-20 30,0 2-9 17 7 16-54 29,6 2-17 8 9 7-11 63,6 12 15 20-57 35,1 8-19 32 15 68-135 50,4 0-3 11 12 12-41 29,3 2-9 8 8 7-16 43,8 5 5 3-3 100,0 66 - 2489-5543 44,9 478-1330

10- PHOENIX SUNS (33-33)

Rb 3,7 3,2 4,7 6,1 5,8 7,7 3,3 5,1 2,5 2,1 5,4 4,1 4,6 2,4 1,1 7,4 0,8 43,1

% 45,7 43,0 44,6 41,1 46,1 42,3 61,8 35,2 36,3 54,6 51,8 39,7 37,8 37,5 25,5 75,0 44,3

9- HOUSTON ROCKETS (34-32) Joueur Kevin Martin Luis Scola Kyle Lowry Goran Dragic Courtney Lee Chase Budinger Chandler Parsons Patrick Patterson Samuel Dalembert Marcus Camby Earl Boykins Courtney Fortson Marcus Morris Greg Smith Terrence Williams* Jordan Hill* Jonny Flynn* Jeff Adrien* Hasheem Thabeet* Total

LF 82,4 79,8 87,1 67,6 37,3 66,5 81,1 83,3 69,2 69,8 60,0 68,4 61,0 40,0 72,7 67,7 73,5

% 55,5 48,5 53,2 42,0 41,6 44,6 40,0 39,9 41,1 41,2 46,1 37,7 48,5 45,8

3pts 0-2 80-209 55-141 68-188 91-263 14-53 42-132 43-124 1-10 33-105 13-44 4-24 444-1295

LF 89,4 77,3 86,4 80,5 82,6 77,1 55,1 70,2 79,7 42,3 86,7 66,7 75,0 50,0 64,1 78,6 58,3 78,3

Rb 2,7 6,5 4,6 2,5 2,7 3,7 4,8 4,5 7,0 9,3 1,4 1,2 0,9 2,5 2,3 4,8 0,7 2,8 1,4 42,2

Pd 2,8 2,1 6,6 5,3 1,5 1,3 2,1 0,8 0,5 1,7 2,1 0,8 0,2 0,1 0,8 0,4 2,5 0,1 21,3

In 0,7 0,5 1,6 1,3 1,2 0,5 1,2 0,4 0,6 0,9 0,1 0,5 0,1 0,3 0,3 0,3 0,3 7,5

Co 0,1 0,4 0,3 0,2 0,4 0,1 0,5 0,6 1,7 1,5 0,1 0,6 0,1 0,7 0,1 0,3 0,4 4,8

Bp 1,8 2,3 2,8 2,4 1,1 0,9 1,3 0,8 1,3 0,5 0,9 0,8 0,2 0,1 0,8 0,8 0,8 0,3 13,8

Pts 17,1 15,5 14,3 11,7 11,4 9,6 9,5 7,7 7,5 7,1 4,9 3,0 2,4 1,8 4,5 5,0 3,4 2,6 1,2 98,1

LF 64,9 72,6 89,4 80,8 89,0 76,2 79,3 71,7 76,8 79,1 71,4 80,0 75,7

Rb 10,0 4,6 3,0 2,7 5,9 3,5 1,5 4,4 2,6 1,5 3,3 1,6 2,8 41,7

Pd 0,9 1,7 10,7 1,2 1,4 2,2 0,6 1,0 0,9 2,3 0,3 1,9 1,0 22,5

In 0,7 0,8 0,6 0,7 0,7 0,8 0,3 0,7 0,2 0,7 0,3 0,9 0,4 6,5

Co 1,5 0,3 0,1 0,3 1,1 0,6 0,7 0,1 0,2 0,9 0,1 0,2 5,5

Bp 1,4 1,1 3,7 1,1 1,0 1,3 0,7 1,1 1,0 1,1 0,7 1,3 0,3 13,5

Pts 15,4 12,7 12,5 11,0 10,5 10,2 8,2 7,4 6,4 6,1 5,4 3,6 2,9 98,4

Joueur LaMarcus Aldridge J.J. Hickson Jamal Crawford Nicolas Batum Wesley Matthews Raymond Felton Jonny Flynn Luke Babbitt Nolan Smith Elliot Williams Craig Smith Kurt Thomas Joel Przybilla Hasheem Thabeet Gerald Wallace* Marcus Camby* Armon Johnson* Chris Johnson* Total

MJ Min Tirs % 3pts 55 36 483-943 51,2 2-11 19 32 119-219 54,3 0-1 60 27 283-737 38,4 80-260 59 30 289-641 45,1 107-274 66 34 314-763 41,2 129-337 60 32 261-642 40,7 62-203 18 16 34-90 37,8 8-25 40 13 71-173 41,0 43-100 44 12 67-180 37,2 13-45 24 6 37-74 50,0 8-27 47 10 59-117 50,4 0-1 53 15 73-157 46,5 27 17 22-48 45,8 15 8 8-18 44,4 42 36 203-430 47,2 26-98 40 22 67-161 41,6 1 5 1-1 100,0 20 5 11-23 47,8 66 - 2402-5417 44,3 478-1382

LF 81,4 64,5 92,7 83,7 86,0 80,7 72,0 85,0 71,4 33,3 71,7 70,0 61,1 65,0 77,6 47,4 83,3 79,6

Rb 8,0 8,3 2,0 4,6 3,4 2,5 1,7 2,4 1,3 0,8 2,3 3,5 5,1 2,3 6,6 8,9 1,0 0,9 40,7

Joueur Kevin Love Nikola Pekovic Luke Ridnour Michael Beasley J.J. Barea Ricky Rubio Derrick Williams Anthony Randolph Martell Webster Wayne Ellington Wes Johnson Darko Milicic Anthony Tolliver Malcolm Lee Brad Miller Total

MJ Min Tirs 55 39 474-1059 47 27 256-454 53 33 242-550 47 23 221-497 41 25 167-418 41 34 139-389 66 21 205-498 34 15 94-200 47 24 115-272 51 19 122-302 65 23 158-397 29 16 59-130 51 17 71-182 19 13 23-59 15 10 9-27 66 - 2355-5434

% 44,8 56,4 44,0 44,5 40,0 35,7 41,2 47,0 42,3 40,4 39,8 45,4 39,0 39,0 33,3 43,3

3pts 105-282 49-152 38-101 53-143 32-94 37-138 0-1 37-109 35-108 53-169 25-101 2-10 7-15 473-1423

LF Rb Pd In Co Bp Pts 82,4 13,3 2,0 0,9 0,5 2,3 26,0 74,3 7,4 0,7 0,6 0,7 1,9 13,9 89,1 2,7 4,8 1,1 0,3 1,8 12,1 64,2 4,4 1,0 0,4 0,4 1,7 11,5 77,6 2,8 5,7 0,5 - 2,5 11,3 80,3 4,2 8,2 2,2 0,2 3,2 10,6 69,7 4,7 0,6 0,5 0,5 1,2 8,8 76,2 3,6 0,6 0,4 1,0 1,2 7,4 79,2 3,6 0,9 0,7 0,4 1,0 6,9 80,0 1,9 0,6 0,5 0,2 0,5 6,1 70,6 2,7 0,9 0,5 0,7 0,9 6,1 43,2 3,3 0,6 0,3 0,9 1,1 4,6 74,6 3,0 0,4 0,4 0,4 0,7 4,1 82,4 1,4 1,6 0,4 0,2 0,9 3,3 83,3 1,3 1,6 0,3 0,1 0,8 2,3 77,1 43,7 19,5 6,6 4,4 14,7 97,9

Joueur David Lee Stephen Curry Klay Thompson Nate Robinson Dorell Wright Brandon Rush Richard Jefferson Kwame Brown Charles Jenkins Jeremy Tyler Dominic McGuire Mikki Moore Mickell Gladness Chris Wright Andris Biedrins Monta Ellis* Ekpe Udoh* Ishmael Smith* Earl Barron* Keith Benson* Total

MJ Min Tirs 57 37 464-922 26 28 145-296 66 24 318-718 51 23 205-484 61 27 222-526 65 26 235-469 22 26 71-169 9 21 21-40 51 18 130-291 42 14 88-209 64 18 94-210 7 17 9-20 18 12 24-56 24 8 23-45 47 16 39-64 37 37 305-704 38 22 82-185 6 11 12-30 2 5 2-4 3 3 0-1 66 - 2489-5443

% 50,3 49,0 44,3 42,4 42,2 50,1 42,0 52,5 44,7 42,1 44,8 45,0 42,9 51,1 60,9 43,3 44,3 40,0 50,0 45,7

3pts 0-5 55-121 111-268 66-181 105-292 99-219 33-79 3-20 0-1 0-4 50-156 2-5 524-1351

LF 78,2 80,9 86,8 83,2 81,6 79,3 68,6 44,1 87,2 55,8 73,6 85,7 50,0 77,4 11,1 81,2 71,9 50,0 77,0

Rb 9,6 3,4 2,4 2,0 4,6 3,9 3,5 6,3 1,3 3,3 3,8 3,1 2,6 1,9 3,7 3,4 3,9 1,5 0,5 1,0 39,2

Pd 2,8 5,3 2,0 4,5 1,5 1,4 1,5 0,4 3,3 0,4 1,7 0,7 0,2 0,2 0,3 6,0 0,8 1,5 22,3

In 0,9 1,5 0,7 1,2 1,0 0,5 0,5 0,9 0,6 0,4 0,7 0,4 0,2 0,3 0,5 1,5 0,7 0,7 8,0

Co 0,4 0,3 0,3 0,0 0,4 0,9 0,3 0,1 0,5 0,6 0,4 1,1 0,5 1,0 0,3 1,7 5,5

Bp 2,6 2,5 1,6 1,5 0,8 1,0 0,8 1,6 1,2 0,9 0,9 1,0 0,2 0,3 0,3 3,3 0,9 0,2 13,4

Pts 20,1 14,7 12,5 11,2 10,3 9,8 9,1 6,3 5,8 4,9 3,6 3,4 3,0 2,9 1,7 21,9 5,5 4,5 2,0 97,8

Joueur Marcus Thornton DeMarcus Cousins Tyreke Evans Isaiah Thomas Jason Thompson Terrence Williams Jimmer Fredette John Salmons Donte Greene Francisco Garcia J.J. Hickson* Travis Outlaw Chuck Hayes Hassan Whiteside Tyler Honeycutt Total

MJ Min Tirs 51 35 352-803 64 30 448-999 63 34 408-900 65 25 256-571 64 26 237-443 18 21 65-141 61 19 172-446 46 27 141-345 53 15 108-266 49 16 86-229 35 18 64-173 39 13 60-175 54 19 73-170 18 6 12-27 15 6 8-24 66 - 2490-5712

% 43,8 44,8 45,3 44,8 53,5 46,1 38,6 40,9 40,6 37,6 37,0 34,3 42,9 44,4 33,3 43,6

3pts 107-310 2-14 20-99 83-219 0-2 8-27 78-216 33-112 25-105 38-131 0-1 16-60 0-2 1-3 411-1301

LF 86,5 70,2 77,9 83,2 60,2 61,8 83,3 64,4 80,0 80,0 63,8 67,4 66,7 41,7 60,0 73,6

Rb 3,7 11,0 4,6 2,6 6,9 4,1 1,2 2,9 2,5 2,0 5,1 1,6 4,3 2,2 0,9 42,9

Pd 1,9 1,6 4,5 4,1 1,2 3,1 1,8 2,0 0,6 0,6 0,6 0,4 1,4 0,5 19,3

In 1,4 1,5 1,3 0,8 0,7 0,9 0,5 0,8 0,3 0,7 0,5 0,5 0,7 0,2 0,3 8,5

Co 0,2 1,2 0,5 0,1 0,7 0,3 0,0 0,2 0,5 0,8 0,5 0,5 0,3 0,8 0,2 4,9

Bp 1,6 2,7 2,7 1,6 1,1 1,8 1,1 1,0 0,6 0,4 1,1 0,5 0,9 0,3 0,1 13,8

Pts 18,7 18,1 16,5 11,5 9,1 8,8 7,6 7,5 5,4 4,8 4,7 4,3 3,2 1,6 1,3 98,8

Joueur Eric Gordon Jarrett Jack Chris Kaman Carl Landry Marco Belinelli Trevor Ariza Jason Smith Emeka Okafor Greivis Vasquez Jerome Dyson Al-Farouq Aminu Gustavo Ayon Xavier Henry Darryl Watkins Solomon Jones* DaJuan Summers* Donald Sloan* Lance Thomas Chris Johnson* Trey Johnson* Carldell Johnson* Jeff Foote* Total

MJ Min Tirs 9 34 63-140 45 34 266-583 47 29 266-597 41 24 182-362 66 30 286-686 41 33 168-403 40 24 181-348 27 29 114-214 66 26 225-523 9 20 19-48 66 22 150-365 54 20 140-261 45 17 90-228 5 20 7-14 11 18 23-53 15 14 28-65 3 14 5-14 42 15 57-126 7 12 9-18 11 6 8-14 15 8 11-35 4 10 2-6 66 - 2300-5103

% 45,0 45,6 44,6 50,3 41,7 41,7 52,0 53,3 43,0 39,6 41,1 53,6 39,5 50,0 43,4 43,1 35,7 45,2 50,0 57,1 31,4 33,3 45,1

3pts 10-40 39-112 0-3 107-284 29-87 1-9 43-135 1-8 13-47 0-1 7-17 5-16 0-2 0-1 4-15 259-777

LF 75,4 87,2 78,5 79,9 78,3 77,5 70,2 51,4 82,1 77,8 75,4 61,9 61,2 50,0 83,3 77,8 50,0 83,9 71,4 100,0 33,3 75,7

Rb 2,8 3,9 7,7 5,2 2,6 5,2 4,9 7,9 2,6 2,1 4,7 4,9 2,4 5,4 3,7 1,5 1,0 3,0 3,1 1,1 0,6 1,5 41,1

Pd 3,4 6,3 2,1 0,9 1,5 3,3 0,9 0,9 5,4 2,0 1,0 1,4 0,8 0,6 0,6 0,7 2,7 0,3 0,1 0,4 1,5 20,7

In 1,4 0,7 0,5 0,3 0,7 1,7 0,5 0,6 0,9 1,2 0,9 1,0 0,6 1,0 0,5 0,5 0,7 0,2 0,7 0,1 0,5 7,4

Co 0,4 0,2 1,6 0,3 0,1 0,6 1,0 1,0 0,1 0,2 0,5 0,9 0,2 0,8 0,5 0,2 0,1 0,3 4,8

Bp 2,7 2,4 2,7 1,6 1,0 1,9 1,0 1,4 2,2 2,2 1,4 0,9 0,8 1,6 1,2 0,5 1,7 0,6 1,1 0,5 0,5 0,5 14,6

Pts 20,6 15,6 13,1 12,5 11,8 10,8 9,9 9,9 8,9 7,4 6,1 5,9 5,3 4,6 5,6 4,5 4,0 4,0 3,3 1,9 1,8 1,0 89,6

12- MINNESOTA TIMBERWOLVES (26-40)

13- GOLDEN STATE WARRIORS (23-43)

14- SACRAMENTO KINGS (22-44)

15- NEW ORLEANS HORNETS (21-45)

Pd 2,4 1,2 3,2 1,4 1,7 6,5 3,8 0,4 1,4 0,3 0,4 0,9 0,2 2,7 1,9 0,1 20,4

In 0,9 0,6 0,9 1,0 1,5 1,3 0,2 0,3 0,4 0,3 0,3 0,5 0,1 0,1 1,5 0,8 1,0 0,1 8,0

Co 0,8 0,9 0,2 1,0 0,2 0,2 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,6 0,6 0,5 0,6 1,4 0,4 4,9

Bp 2,0 1,6 1,9 1,5 1,1 2,8 1,5 0,7 1,0 0,2 0,5 0,6 0,8 0,5 2,0 1,2 1,0 0,4 13,8

Pts 21,7 15,1 14,0 13,9 13,7 11,4 5,2 5,1 3,8 3,7 3,3 3,0 2,0 1,9 13,3 3,8 2,0 1,6 97,2


31

Salut ! Ça va ?

Propos recueillis par Pascal LEGENDRE jouer c’est clairement ridicule, on ne peut pas être en forme. La ligue n’y peut rien si Arras ne fait pas partie des équipes qui jouent les playoffs ou le challenge round mais c’est un non sens au niveau de la fédération. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas faire cette finale un peu plus tôt comme dans certains pays. C’est un match médiatique, à Paris, mais le moment est super mal choisi.

EMMELINE

NDONGUE (BOURGES Et équipe de france)

S

As-tu suivi le parcours de Pierre Vincent avec l’ASVEL ?

Un peu. Je suis triste que les playoffs soient loupés, du parcours européen. L’équipe était un peu jeune. Il s’est retrouvé avec des mecs et c’est différent des nanas. Je nous définis en disant que nous sommes de gentilles petites filles, on a soif d’apprendre, de comprendre, je ne suis pas sûr que ça soit toujours le cas des garçons. Il est allé chez les garçons, ce n’est pas facile, je pense qu’il s’y attendait…

alut Emmeline, ça va ?

Oui, je suis en discussion avec ma bellesœur… 4e au classement des meilleures joueuses françaises alors que tu reviens d’une longue blessure et que tu n’as joué que 14 matches, ce n’est pas mal ?

Ça me surprend forcément, ça montre que mon envergure à l’intérieur manquait au basket français (rires). Mais bon, je suis contente.

Vous pourriez jouer votre qualification olympique contre la Croatie que vous avez battue de 46 points au dernier Euro. C’est un truc de journaliste de dire que vous auriez un avantage psychologique

toi tu es fraîche en 2012 ?

avant le match ?

Je suis fraîche mentalement puisque la saison a commencé plus tard pour moi, mais en même temps le club a eu tellement de soucis que ça m’a épuisé de voir l’équipe qui avait du mal et de ne pas pouvoir l’aider. Je suis bien physiquement mais j’ai aussi des lacunes parce que j’ai perdu pendant six mois. Je suis bien mais pas encore à donf.

Oui, ce n’est pas bon de dire des choses pareilles car ça serait les mettre plus bas qu’elles ne le sont et nous trop haut par rapport à ce que nous pouvons faire. Et la preuve, elles se sont qualifiées pour ce TPO. Même si on les a battues de 46 points, c’est loin d’être fait. astoria/E.Castoria nzia Ciamillo-C

En étant au repos pendant six mois,

Qu’est-ce qui est le mieux, enchaîner

J.F. Mollière Age

avec l’équipe de France après la saison en club ou prendre d’abord des vacances ?

Avoir un mois et demi de vacances avant d’aller en équipe de France ce n’est pas ce qu’il y a de mieux, mais une semaine et demie au moins pour pouvoir souffler, ça serait bien. Et à la fin de l’équipe de France avoir enfin de vraies vacances pour réellement couper. Quel est ton programme après la finale du championnat ?

Il y a quinze jours avant la finale de la Coupe de France. On va avoir j’espère 3-4 jours de repos laissés par notre coach et on reprendra les entraînements. On ira certainement voir les filles qui s’entraînent au CREPS de Bourges mais on ne sera pas avec l’équipe de France. J’ai reçu un petit

choisi » l a m r e p u s t s e « Le moment papier qui me dit que je fais partie d’une liste élargie et que je peux être convoquée. Après la finale de la Coupe on aura deux jours de repos, les 21 et 22 mai, et le 23 on repartira en équipe de France pour commencer le stage à Lyon. Arras se présentera en finale sans ses deux meilleures joueuses, Leilani Mitchell qui est partie en WNBA et Pauline Akonga qui est enceinte. Ils pourraient vous

Tu préférerais jouer le match décisif contre la Croatie ou la Corée qui est forcément plus atypique ?

Contre une équipe que l’on connaît. Je ne me souviens pas d’avoir joué contre la Corée, je peux me tromper (NDLR : en fait Emmeline a battu la Corée 61-46 au CM 2010), mais on a fait la Chine et le Japon et c’est particulier. Je préfère jouer contre une équipe dont on sait ce qu’elle peut nous proposer.

donner le trophée de suite pour avoir 15

Au fait les études de com’, tu en es où ?

jours de vacances ?

C’est fini, j’ai validé en septembre mon diplôme de chargée de la communication. Je regarde un peu ce que l’on fait dans le club, je prends note.

(Rires) Je préférerais ! Je ne mets pas en doute la volonté de l’équipe d’Arras de faire quelque chose de bien, mais sans leurs deux meilleures joueuses ça risque d’être un match déséquilibré. J’espère que l’on proposera un beau basket… mais c’est mal barré. Ce qui est un problème c’est que cette finale est le dernier match de la saison et qui plus est deux semaines après une belle éventuelle en finale. Et elles, le 11 avril leur saison était terminée. 45 jours sans

Je te remercie, je vais te laisser avec ta belle-soeur…

Mais tu as oublié un truc super important et pour un journaliste, ça craint ! ?!

C’est mon anniversaire aujourd’hui ! n



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