l’hebdo du basketball
JEUDI 22 avril 2010 - N° 496
09 Prokhorov 10 De Colo 11 Obradovic 14 Rouen en Pro B 15 Maynier 16 Foirest 17 Ben Monclar 24 Taurasi PAGE 06
PORTLAND GAGNE À PHOENIX
Christian Petersen/Getty Images
MÊME PAS MORTS !
Opéré du genou, et privé du premier tour, Brandon Roy n’a pas pu aider Portland contre les Suns. Pas de problème, les Blazers ont des ressources, avec Andre Miller (31 points), LaMarcus Aldridge (22), Jerryd Bayless (18) et notre Nicolas Batum national (18). Une série qui promet !
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RECRUTEMENT
JFL, NOS BONNES AFFAIRES PAGE 18
DIOT, DE LA RACE DES « CLUTCH » PAGE 22
LES LAKERS ONT CIBLÉ DURANT
BIZUTÉ !
CHOLET LEADER
MEJIA : « Nous sommes parmi les plus affamés ! »
Noah Graham/NBAE via Getty Images
Séquestré par Ron Artest (à droite), dont la défense rapprochée a parfois été limite, Kevin Durant (à gauche), meilleur marqueur de la ligue, a découvert, à 21 ans, que les playoffs sont un tout autre monde, avec leurs codes et leurs pièges. Le prodige de l’Oklahoma City Thunder apprend. Mais il doit se libérer, vite.
M 03252 - 496 - F: 3,00 E
Pascal Allée / Hot Sports
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3:HIKNMF=WUXUU^:?a@o@j@q@a; BasketNews n°496 - jeudi 22 avril 2010
DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €
www.basketnews.net
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médias
cette semaine à
LE SONDAGE DE LA SEMAINE
la TV JEUDI 22 AVRIL
35%
18H00 ESPN America NBA Fastbreak 21H00 Sport+ Match Playoffs NBA
10H00 Eurosport 2 Panathinaikos-AEK 10H30 ESPN America NBA Fastbreak 11H30 Eurosport 2 Olympiakos-Larissa
24%
MARDI 27 AVRIL
VENDREDI 23 AVRIL 10H30 ESPN America NBA Fastbreak 14H30 Eurosport 2 The Euroleague Basketball Show 20H30 Sport+ Orléans-Nancy
SAMEDI 24 AVRIL
11H00 ESPN America NBA Fastbreak 17H00 ESPN America NBA Fastbreak 21H45 Eurosport 2 Panathinaikos-AEK 23H00 Eurosport 2 Olympiakos-Larissa
20%
MERCREDI 28 AVRIL
02H05 Canal+ Miami-Boston 08H00 Sport+ Orléans-Nancy 10H00 ESPN America NBA Fastbreak 11H00 ESPN Classic North Carolina-Duke 11H30 Canal+ Sport Miami-Boston 20H00 Sport+ Cholet-ASVEL
10H00 Eurosport 2 Panathinaikos-AEK 10H30 ESPN America NBA Fastbreak 10H40 Canal+ NBA Time 14H00 Eurosport 2 Panathinaikos-AEK 18H00 ESPN America NBA Fastbreak 23H45 Sport+ FIBA World Basketball
DIMANCHE 25 AVRIL
JEUDI 29 AVRIL
16% 5%
10H30 ESPN America NBA Fastbreak 16H30 ESPN America NBA Fastbreak
01H00 ESPN Classic North Carolina-Duke 10H00 ESPN America NBA Fastbreak
Qui est le MVP français de Pro A ?
Ali
Traoré
Dounia
Issa
Cyril
Akpomedah
Antoine
Diot
Autres
Le choix du zappeur MIAMI-BOSTON : C’EST CHAUD !
Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1509 réponses, décompte arrêté mardi)
Miami-Boston, Match 3, samedi 24 avril à 2h05 sur Canal+
PRISES DE POSITION
Va-t-on retrouver le vrai Marc Salyers en playoffs ?
Brian Babineau/NBAE via Getty Images
l Probablement la plus animée des huit séries du premier tour des playoffs. Lors du match 1, Kevin Garnett a joué des coudes face à Quentin Richardson et s’est fait expulsé. Suspendu pour le match 2, il sera probablement très motivé pour son retour dans la nuit de vendredi à samedi sur le parquet de l’American Airlines Center. À l’image du « Big Ticket », les Celtics useront de leur expérience et de leur roublardise pour déstabiliser le Heat de Dwyane Wade.
NON
OUI
Par Pascal LEGENDRE
Par Thomas BERJOAN
fantasy league Pro A : Les vainqueurs de la 27e J.
Pro B : Les vainqueurs de la 30e J.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 -
Équipe Score TEAM 34 (fred34) 233,8 zepko (zepko) 232,0 les lynx (jason1) 227,8 France2012 (DubTPBoris) 227,1 BAD BOYS (JEFFF47) 227,0 billi cole (billi cole) 226,9 BIDJILIM LIMOGES CSP (BIDJILIM) 223,8 A_pop (e_pop) 223,4 Team CSP93 (The Chief) 221,1 Team ProA09 (Sir Charles) 221,1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Équipe laurencefrederic (coach vendée) Mimie, Pierre et Yann (Snarf) ducksteam (canard1127) ohn rebus team (leto) NAllStarProB (aurel02) PRO B Istres (bitouze) Joruus ProB (Joruus) sur un air de déjà vu (cowboysdenis) Baron’s (DBN) wasabi basketball (wongmaster)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Équipe knicks54 (knicks54) 20Ginobili20 (ploiuytr) stickteam21 (stick21) bazook (DTC) marcmumu bc (srk12) TITI TEAM (Zboug) nounours (bop) Les bons gones (duravin69) kiki la rafale (clemol86) St Fons Basket (Michael Young)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Équipe Maurienne (rd31powa) Team MD3 (bibi07) zorkyproB (zork183) Born to run (JK29° BOSSTEAM PRO B (BOSS) France2012 (DubTPBoris) stickteam21 (stick21) Da Tof Team (Da Tof) loulette (kido) DERRICK POPE TEAM (willyboy)
Classement Pro A Fantasy
Score 4907,8 4784,9 4780,2 4752,4 4739,7 4727,5 4723,3 4678,6 4659,8 4656,6
Score 247,9 246,8 231,5 231,5 231,5 229,5 229,5 229,5 229,4 227,6
Classement Pro B Fantasy
Score 5365,7 5198,4 5186,1 5159,9 5158,5 5152,2 5145,0 5123,7 5112,1 5099,8
J
usqu’à preuve du contraire, quand Salyers a durablement posé ses valises dans un club de Pro A (mettons de côté les 3 matches à Gravelines en 2005), au pire, il s’est retrouvé en finale du championnat. Champion avec Pau en 2004, avec Roanne en 2007 et finaliste avec la Chorale en 2008. Il est ce qu’on appelle un winner et l’arrivée des playoffs devrait lui réussir. D’ailleurs, la fin de saison de Big Marc montre déjà que le bestiau monte sérieusement en régime. Mais comme il s’agit de la fin de saison, cette hausse reste pratiquement invisible dans ses stats, plombées sur la longueur par un début de saison mauvais. Mais prenez ses chiffres sur les six derniers matches avant la réception de Cholet : 16,8 points à 54,3%, 5,5 rebonds et 3,2 passes. Rien à voir avec octobre-novembre. Ensuite, il ne faut pas oublier que Salyers évolue dans la meilleure équipe du championnat, une équipe à profil défensif qui ne joue pas un nombre de possessions très élevé. Il ne faut donc pas s’attendre à le voir compiler des chiffres « roannais ». Mais plus significatif, « Hollywood » aime les gros matches. En début de saison, il est à la rue mais Le Mans joue un match couperet pour se qualifier en Euroleague. Résultat ? Salyers score 28 points et Le Mans arrache le match à la maison. Il est le prototype même du joueur qui aime se sublimer quand ça compte vraiment. Ce n’est pas moi qui le dit, mais Ricardo Greer ! D’ailleurs, un signe qui ne trompe pas : selon une source bien informée, Marc Salyers n’a pas poussé beaucoup cette saison en salle de muscu, ce qui se voyait à l’œil nu d’ailleurs. Hors, il s’agit d’un baromètre assez précis de sa motivation et de son appétit. Et très récemment, il s’y est remis « grave », me suis-je laissé dire. Attention, il revient !
I
l se plaint à longueur d’interviews que seuls deux systèmes sont concoctés pour lui, qu’il ne s’amuse plus, qu’Antarès ne lui donne pas des ailes comme la Halle Vacheresse. Sans doute. Mais ce ne sont ni J.D. Jackson, ni le public manceau qui lui font louper des lay-ups tout cuits, perdre des balles par manque d’attention, ou vendanger des tirs à trois-points ouverts. Sans parler d’une défense toujours approximative. Le constat est évident : Marc Salyers n’est plus Superman. Il ne se dégage plus de ses gestes la même impression de puissance, la même vitesse, la même hargne. Combien de fois, faute de vivacité, il s’est retrouvé face à un mur, incapable d’assurer un bon dribble ou de lâcher correctement son hook shot ? À qui la faute, en définitive ? À une saison précédente avortée ? À un relâchement dans la pratique de la musculation ? À un corps de trentenaire, malmené par les fiestas, qui rend grâce ? Qui sait si le MSB ne l’aurait pas coupé au cœur de l’hiver s’il n’avait pas un autre statut, un autre salaire aussi (200.000 euros, le 6e de la Pro A). Sa première mi-temps samedi face à Cholet (zéro pointé à la marque) fut encore pathétique. Ce n’est pas la première défaillance de Salyers qui coûte une victoire au Mans, qui avait misé dans son recrutement sur la qualité davantage que sur la longueur de banc. Oui, il a encore des atouts avec un combiné taille/ mobilité pas très fréquent en Pro A et il est juste de reconnaître qu’il a été décisif sur quelques matches. Oui, il faut se souvenir qu’un autre ex-MVP, Jermaine Guice, avait parfois frisé le ridicule avant d’emmener Le Mans au titre 2006 à Bercy. Mais, franchement, comment croire à un « miracle » lorsque l’on constate que sa moyenne de points face aux équipes du Top 8 est tombée à 9,0 pour un malheureux 7,7 de moyenne à l’évaluation ?
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édito
POUR LE MOMENT, C’EST DERRIÈRE QUE ÇA SE PASSE ! Par Fabien FRICONNET
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arrivé à faire oublier l’absence d’Andrew Bogut, qui condamne pourtant Milwaukee, en marquant la bagatelle de 34 points à plus de 50%. Pour son premier match de playoffs en carrière. Il s’agit de la quatrième meilleure performance offensive de l’histoire pour un rookie lors de sa découverte de la postseason. Vous voulez une autre stat, dont « l’Elias Bureau » a le secret ? En marquant 37% des points des Bucks, « Jennings le Romain » a fait mieux que n’importe quel autre rookie débutant en playoffs. Ceci dit, Jennings et Rose ont trouvé à qui parler car les meneurs d’en face, les expérimentés Mike Bibby et Mo Williams, ont su se faire respecter, avec 19 points à 8/9 pour le premier, lui qui a pourtant signé sa plus mauvaise saison, dans tous les compartiments, et 19 points et 10 passes pour le second, lui qui annonçait être revanchard après des playoffs 2009 bof bof.
Dans le match 1 Denver-Utah, on a également eu droit à un mano a mano de classe entre point guards. Chauncey Billups, avant de claquer 17 points et 11 passes au match 2, s’est associé à Ty Lawson pour passer 26 points et 14 passes au Jazz. Il fallait ça car Deron Williams, qui joue comme un « All-NBA First Team », s’est goinfré 26 points et 11 passes. Deux jours plus tard, il a remis le couvert : 33 points et 14 passes ! Du niveau de l’ardoise laissée par Andre Miller à des Suns surpris dans leur salle. En l’absence de Brandon Roy, qui lui joue arrière, « Dédé », grognon cette saison à propos de son statut, a enfilé 31 points, distribué 8 passes et agrémenté tout cela de 5 rebonds et 3 interceptions. C’était un peu trop pour Steve Nash, pourtant impressionnant avec ses 25 points et 9 passes. Le duel Nelson-Felton, dans la série OrlandoCharlotte, a également valu le détour. Malgré ses 19 points, le meneur des Bobcats a été laminé par celui du Magic. Jameer Nelson a en effet dérouillé Charlotte de près, en puissance et en vivacité, comme de loin, pour une fiche à 32 points (et 6 passes). Enfin, dans la série texane Dallas-San Antonio, dont le match 1 a été maîtrisé par les Mavs, Jason Kidd a confirmé sa deuxième jeunesse, avec 13 points, 8 rebonds, 11 passes et 4 interceptions. En face, le titu-
59 points et 25 passes en deux matches pour Deron Williams !
Deron Williams, un monstre Face à Fisher et les Lakers, le meilleur joueur du Thunder a été, on vous le donne en mille, Russell Westbrook, 21 ans, lui aussi nouveau venu en playoffs. Le meneur d’Oklahoma a compilé 23 points et 8 passes, s’affirmant comme le seul joueur de son équipe capable de semer la zizanie dans la défense des champions en titre.
JOURNALISTES
Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT et Laurent SALLARD. RÉDACTION AUX USA
Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York) et Frédéric GONELLA (San Francisco). CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER
David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Bogdan PETROVIC (Serbie), Yannis PSARAKIS (Grèce), Eran SELA (Israël) et Stefano VALENTI (Italie). A COLLABORÉ À CE NUMERO
Yann CASSEVILLE Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-07-33)
Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images
M
ême Derek Fisher s’y est mis. C’est dire ! À bientôt 36 ans, il roule pourtant sur la jante, ce cher vieux bandit. Le point guard des Lakers, qui ne s’est jamais vraiment illustré dans le domaine de la création, préférant se concentrer sur son point fort, à savoir le lancer de couteaux, a fait ce qu’il sait faire de mieux lors du premier match contre les jeunes blancs becs d’Oklahoma City. Il a marqué huit points dans le premier quart-temps, dont deux « three » coup sur coup pour mettre la tête sous l’eau à Kevin Durant et sa bande de galopins, qui ne s’en sont jamais remis. Onze points au final pour le madré Derek, ça n’a l’air de rien, mais pour un vétéran qui n’a atteint ou dépassé la barre des 10 points que 26 fois en 82 matches et dont le record de la saison est de 15 points, ma foi, ça n’est pas si mal. Cela n’a évidemment rien d’extravagant comparé aux empilements statistiques des autres meneurs de jeu de la ligue, qui étaient, après trois « journées » de playoffs NBA, les animateurs du premier tour. Certes, on n’oubliera pas LeBron James (40 points, 8 rebonds et 8 passes au Game 2 contre Chicago), Melo Anthony (42 puis 32 contre Utah), Dirk Nowitzki (36 points au match 1 contre les Spurs) et les autres, dont Joakim Noah (25 points et 13 rebonds au Game 2) ; mais c’est à la pointe des postes arrières que les réacteurs ont vrombi le plus fort. Ça a commencé samedi après-midi, à Cleveland, avec le récital d’un jeune prodige, un autre Derrick, beaucoup plus équipé question cannes celui-là. Rose, c’est de lui qu’il s’agit, a maintenu ses Bulls à flot, après un premier quart-temps qui annonçait un « blow out » : 28 points, 7 rebonds et 10 passes. Pas mal pour celui qui ne jouait que son huitième match de playoffs en carrière, face à la meilleure équipe de la ligue, qui plus est. Quelques instants plus tard, Brandon Jennings, la petite perle de 20 ans, aguerrie par une saison à Rome l’an dernier, frappait encore plus dur. Le meneur des Bucks, face à Atlanta, est presque
laire, George Hill, n’a rien compris à ce qui se passait (0 point, 0 passe, 2 balles perdues), laissant à Tony Parker, remplaçant pour la première fois de sa carrière en playoffs, après 122 titularisations consécutives, le rôle de pompier : 18 points et 4 passes en 34 minutes.
Les gros, bientôt… Finalement, la seule série qui, après un match en tous cas, n’a pas valu pour la performance de ses meneurs, c’est Boston-Miami. Ceux du Heat, Chalmers et Arroyo, ont été plutôt indolores. Rajon Rondo, toutefois, a frôlé le triple-double, comme souvent : 10 points, 10 passes et 7 rebonds. On l’aura peut-être vu un peu plus par la suite, en l’absence de Kevin Garnett, suspendu lors du match 2, joué hors nos délais de bouclage. Après cette avalanche de chiffres, un petit dernier pour la route : mardi matin, au moment de boucler ces lignes, dix matches de playoffs avaient été joués, et sur ces dix matches, les meneurs de jeu ont été sept fois le meilleur marqueur de leur équipe et cinq fois le deuxième meilleur marqueur. Sur 20 « matches/ équipes », c’est considérable puisque les meneurs ne représentent, mathématiquement, que 20% des effectifs et des temps de jeu, sans parler du fait qu’ils ont également la charge d’installer l’action et de distribuer la balle à leurs gourmands coéquipiers. Ceux qui sont, pour le moment, plutôt discrets, ce sont les gros. Bien sûr, Duncan a scoré (27), Boozer aussi (19 puis 20 points) comme son acolyte Millsap (15 et 18), idem pour Gasol (19), Néné (19 puis 18), le Shaq (19 au Game 1), Stoudemire (18), voire Aldridge (22), qui joue toutefois assez souvent au large. Mais, dans l’ensemble, on attend encore les big men. À Chicago (hormis Noah au Game 2), Cleveland, Milwaukee, Atlanta, Miami, Oklahoma City, Charlotte, Boston et Orlando (5 points pour Howard au match 1 !), pour ne citer que les plus évidents, la raquette c’est morne plaine. Ça ne peut pas durer bien longtemps… n
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spécial PLAYOFFS
THUNDER ET BOBCATS DÉCOUVRENT
NBA PLAYOFFS EAstern Conference (1) Cleveland Cavaliers – (8) Chicago Bulls : 2-0
*Cleveland b. Chicago *Cleveland b. Chicago
86-83 112-102
(2) Orlando Magic – (7) Charlotte Bobcats : 1-0
*Orlando b. Charlotte
98-89
(3) Atlanta Hawks – (6) Milwaukee Bucks : 1-0
*Atlanta b. Milwaukee
102-92
(4) Boston Celtics – (5) Miami Heat : 1-0
*Boston b. Miami
85-76
Western Conference (1) L.A. Lakers – (8) Oklahoma City : 1-0
*L.A. Lakers b. Oklahoma City
87-79
(2) Dallas Mavericks – (7) San Antonio Spurs : 1-0
*Dallas b. San Antonio
100-94
(3) Phoenix Suns – (6) Portland TrailBlazers : 0-1
Portland b. *Phoenix
100-94
(4) Denver Nuggets – (5) Utah Jazz : 1-1
*Denver b. Utah Utah b. *Denver
126-113 114-111
IL FAUDRA LEUR PASSER SUR LE CORPS !
Pour leur grande première en phases finales, Charlotte et Oklahoma City pouvaient difficilement hériter d’adversaires plus redoutables. Pourtant, les deux bizuts sont restés assez proches de l’exploit au match 1. Les finalistes en titre sont prévenus, ce premier tour n’a rien d’un simple round d’observation.
Kobe contient Durant et Wallace souffre devant Carter. Le Thunder et les Bobcats découvrent la dureté des playoffs.
P
Fernando Medina/NBAE via Getty Images
Andrew D. Bernstein/NBAE via Getty Images
Par Jérémy BARBIER, à Chicago
hil Jackson n’a pas laissé au Thunder le luxe de profiter quelques heures de cette première qualification en playoffs. Trois jours avant le début des hostilités, le Zen Master lançait les premières salves en direction des lignes ennemies, espérant ainsi déstabiliser Kevin Durant, l’ennemi public n°1. « Au regard des fautes qu’il obtient sur le parquet, je pense qu’il est traité par beaucoup d’arbitres comme une superstar. Il va sur la ligne souvent et facilement. » Immédiatement sanctionné, Jackson payait au prix fort ses allégations. « 35.000 dollars, hein ? », s’amusait Pau Gasol. « Sympa. C’est pas mal d’argent. » Peu importe, le stratège des Lakers faisait mouche. Comme prévu, le jeune Durant mordait à l’hameçon et perdait son flegme.
« Être agressif et provoquer les fautes, cela fait partie de mon jeu. Si vous dites que j’ai des coups de sifflet de superstar ou que je suis protégé par les arbitres, cela discrédite la façon dont je joue. À mon sens, c’est irrespectueux. » Parfaitement conscient de la guerre psychologique entamée par son aîné, Scott Brooks refusait lui de nourrir la
le Thunder portait davantage le costume de trouble-fête que celui d’un candidat au sweep. « Nous sommes les underdogs », exagérait même un Kobe Bryant peu rassuré par les dernières sorties de ses coéquipiers. « Ils ont la jeunesse, les qualités athlétiques et le culot de leur côté, mais leur inexpérience sera un facteur
aux dix bagues totalisait à lui seul 480 rencontres de playoffs, et sans surprise, ce monde d’écart s’exprimait dès les premières secondes. Intimidé, petit bras, le Thunder se retrouvait rapidement dans les cordes (38-21 à la 18e minute). « Quel sera le plus gros avantage ? », s’interrogeait l’un de nos confrères d’ESPN avant la série. « La taille des Lakers ou la vitesse du Thunder ? » Au match 1, les centimètres du trio Gasol/Bynum/Odom ont clairement dominé les débats (39 points, 31 rebonds et 7 contres). Surtout, les big men californiens ont donné le ton à une défense rarement vue à cet avantage. Kevin Durant s’y est cassé les dents. Privé d’espaces, parfaitement pris par Ron Artest, le prodige s’est lentement liquéfié après une première mi-temps déjà
« Nous ne sommes pas les Celtics ou les Bulls, nous n’avons pas encore ce passé historique. » Michael Jordan
polémique. « Rien de ce qui est dit dans les journaux ne doit vous affecter », certifie le coach du Thunder. « Pour moi, les petits jeux d’esprit sont surévalués. » Le décor solidement planté, la bataille pouvait débuter. Large vainqueur du dernier affrontement en saison régulière (91-75),
important », tempérait Kurt Rambis, un ancien de la franchise californienne. Au coup d’envoi de la série, seuls trois joueurs majeurs du Thunder (Nenad Krstic, Thabo Sefolosha et Nick Collison) connaissaient l’exigence des phases finales (35 matches cumulés). En face, le starting five du coach
05
spécial PLAYOFFS promettait lui l’enfer à ses adversaires. « Tout est possible. La saison régulière n’a pas d’importance. Nous l’avons prouvé à Golden State. Et puis nous avons de l’expérience. » Sans même évoquer le championnat décroché par coach Brown à Detroit, neuf Bobcats entamaient en effet ces phases finales avec déjà de solides références à ce niveau. Surtout, la joyeuse troupe débarquait avec un plan « anti-Howard » savamment étudié. « Nous avons 24 fautes à donner », expliquait Michael Jordan en citant chacun de ses quatre intérieurs. « Nous devrons les utiliser pour neutraliser Howard et ne pas autoriser les autres joueurs, ceux qui sont en périphérie, à nous faire mal après qu’on ait doublé sur Howard. » La tactique est efficace, à condition de respecter à la lettre les deux consignes. Or à l’image des basketteurs du Thunder, les Bobcats ont d’abord perdu le fil de leur tactique (65-43 à la 26e minute). « Nous étions comme des enfants un premier jour d’école », expliquait Gerald Wallace. « Nous étions un peu nerveux au début du match et ils le savaient.
HÉROS HEUREUX ET MALHEUREUX
JENNINGS NE SUFFIT PAS
Malgré un rookie en état de grâce, Milwaukee a manqué d’arguments contre Atlanta au match 1.
l Toute la saison, Scott Skiles a inlassablement loué les qualités de son point guard rookie. « Demandez-lui quelque chose, il fera immédiatement l’ajustement. » Bogut K.O. pour le reste de la saison, l’ex-coach des Bulls a donc sans sourciller confié la destinée de son équipe au joueur le moins expérimenté. « Nous lui avons simplement demandé d’imprimer le ton et de rester agressif. » Et comme en début de saison, le dixième choix de la Draft a répondu au-delà des attentes (34 points à 14/25, 3 passes), finissant même à seulement deux unités du record de points marqués par un rookie lors d’un premier match de playoffs (36 pour Derrick Rose et Kareem Abdul-Jabbar). Une surprise tant l’ancien pensionnaire du championnat italien avait souffert face aux Hawks cette saison (8,7 points). « Sans Andrew Bogut, je dois jouer de la même façon qu’en début de saison », explique Brandon Jennings. « Je dois être plus agressif si nous voulons avoir une chance de gagner. » Agressif et conquérant, Jennings l’a été. Souvent attendu en périphérie (4/6 à trois-points), le meneur a surpris les défenses proposées par Mike Woodson en cherchant systématiquement la moindre brèche vers le cercle. Mike Bibby, Jamal Crawford et même Josh Smith, au moins le tiers de l’effectif des Hawks s’est relayé à la garde du scoreur forcené. Sans succès. « J’ai simplement essayé d’utiliser ma taille contre lui », expliquait l’ailier-fort des Hawks. « Il est incontestablement l’un des gars les plus rapides de NBA. » Auteur de la moitié des points de sa formation en première mi-temps (20 unités), Jennings était au final bien trop esseulé pour arracher la décision. Pour autant, il n’a pas l’intention de ralentir le rythme. « Je vais jouer à fond pendant toute la série. Il n’y a aucune pression sur nous. »
« Nous étions comme des enfants un premier jour d’école » Gerald Wallace
homme en playoffs. « J’ai défendu sur le meilleur joueur adverse toute ma carrière, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Chaque gros scoreur peut marquer de façon différente, mais je joue toujours de la même façon en défense. » Il semble toutefois peu probable de voir Ron-Ron verrouiller ainsi le meilleur scoreur NBA sur la longueur d’une série. De la même manière, le sixième homme James Harden ne devrait pas rester stérile éternellement (0/3 en 16 minutes au game 1). « Nos gars ne vont pas abandonner simplement parce que ce sont les Lakers », assure Scott Brooks. « Nous avons l’impression que nous pouvons battre n’importe qui, et s’ils veulent nous battre au premier tour, ils devront très bien jouer. »
SHAQ A GARDÉ LA FORME Immobilisé pendant plus d’un mois, le pivot des Cavaliers a particulièrement soigné son retour.
Scott Cunningham/NBAE via Getty Images
Ils en ont tiré avantage. Ils sont venus et nous ont frappés en plein visage. Ils ont mis des shoots, pas nous. » Dans le sillage d’un Jameer Nelson intenable (24 points en première mi-temps, 32 au final), les gâchettes floridiennes se régalaient à plus de sept mètres (9/18 en première période). Et quand bien même Dwight Howard restait quasi aphone (5 points), son abattage défensif (9 contres) tuait dans l’œuf chaque initiative offensive de l’adversaire. « Si je lis les stats correctement, il a marqué cinq points mais il était le meilleur joueur du match », analysait Larry Brown. Un constat valable uniquement pour la première mi-temps. Frustré par son incapacité à s’approcher du cercle, énervé des brins distribués par Nazr Mohammed et consorts, Howard sortait ensuite Charlotte échoue sur le fil Le discours conquérant est apparemment progressivement de son match. « Les big men vont le frapper à chaque fois qu’ils l’apanage des débutants. À Charlotte, le en auront l’occasion », constatait Stan nouveau maître des lieux a lui aussi de Van Gundy. « Il doit comprendre que peu l’ambition. « Certaines équipes doivent importe le nombre de fois où il se fait gagner le respect », certifie Michael Jordan. « Nous sommes l’une de ces équipes. frapper, il ne peut pas répondre. Nous avons besoin de lui sur le parquet. » Nous ne sommes pas les Celtics ou les Privés de leur point d’ancrage sous le Bulls, nous n’avons pas encore ce passé historique. Je voulais faire ces playoffs car cercle, Vince Carter et ses amis perdaient j’avais l’impression que cela marquerait un subitement la mire (4/12 derrière la ligne en seconde période) et leur intensité changement significatif. » défensive. Charlotte en profitait alors Après cinq saisons passées dans les pour grignoter patiemment son retard, bas-fonds de la ligue (144 victoires, 266 Gerald Wallace assurait les affaires défaites), les Bobcats ont enfin ouvert un nouveau chapitre de leur histoire. Charlotte courantes (25 points et 17 rebonds), et à moins de quatre minutes du terme, les revit, et désormais, toute la ville espère visiteurs avaient la victoire dans le viseur profiter pleinement de cette exposition (83-79). Piqués au vif, les protégés de Van retrouvée. Selon les responsables du tourisme de la région, l’économie locale de- Gundy scellaient finalement le match à vrait ainsi bénéficier d’environ dix millions l’expérience (98-89). Mais que ce fut dur. « La deuxième mi-temps a été encourade dollars de retombées financières lors des deux rencontres jouées en Caroline du geante », se consolait Gerald Wallace. « C’est comme cela que nous devrons jouer Nord. « Je suis heureux pour cette ville », s’enthousiasme Larry Brown. « Je suis heu- tout au long de la série. Ils ont profité de reux pour la franchise et pour les joueurs. » l’avantage du terrain. Félicitations. Mais la série sera très longue, nous sommes Capitaine irréprochable et indispensable de ces nouveaux « Cats », Stephen Jackson encore là. » Personne n’en doutait… n
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suspecte (10 points à 4/10). L’accès au panier bloqué, l’ailier s’est même acharné plus que de raison à longue distance (1/8). Au final, le sniper rendait l’une des plus mauvaises copies de sa saison (24 points à 7/24, 4 ballons perdus), la quatrième seulement en dessous des 30% de réussite. « J’étais frustré », confessait le All-Star. « J’ai raté des shoots que je marque normalement. Si j’avais mis 4 ou 5 shoots de plus, cela aurait peut-être été un match différent. » Car une fois l’effet de surprise passé, Russell Westbrook (23 points à 10/16, 8 passes et 4 rebonds) et ses coéquipiers ont joué les yeux dans les yeux avec les Lakers (40-40 en seconde période), au point même de revenir plusieurs fois à six petites longueurs des champions en titre (73-79 à 2’38 du terme). « Notre effort a été très bon, mais rien n’est allé correctement pour nous en attaque », regrettait Scott Brooks. La faute en grande partie à Ron Artest. En terminant sur le parquet le travail d’intimidation entamé en coulisses par son coach, l’ailier récemment contesté a prouvé qu’il serait bien un tout nouvel
l Mike Brown devait s’y attendre. Lundi dernier, quarante-huit heures à peine après une rentrée solide au match 1, Shaquille O’Neal a manqué de souffle (8 points, 7 rebonds, 4 turnovers et 4 fautes). Le coach des Cavs n’a donc pas insisté (15 minutes de jeu pour l’intérieur). Porté par un LeBron James omnipotent (40 points, 8 passes, 8 rebonds) et des role players efficaces (21 points pour le duo Moon/Parker), le champion de la conférence Est pouvait se passer de son vétéran. Du moins pour cette fois. Absent pendant 23 rencontres en fin de saison régulière, l’ancien Laker a prouvé lors du premier duel qu’il pouvait encore décider du cours d’un match (12 points à 5/9, 5 rebonds, 4 passes et 3 contres). Ce retour convaincant, le colosse assure le devoir à un régime draconien effectué quelques jours avant sa reprise. « Oncle James (ndlr : son garde du corps) m’a concocté un programme de trois jours d’exercices et un régime alimentaire spécial. Je voulais simplement revenir très bien préparé, donc j’ai fait des choses que je ne fais pas habituellement. » Le week-end dernier, le résultat était indéniable. Mobile et vif dos au panier, le mastodonte martyrisait la doublette Noah/Miller. « Il sait très bien utiliser ses 160 kilos », pestait le Français. « Shaq a été incroyable », jugeait pour sa part Mo Williams. « Il a provoqué leur problème de fautes. Je pense que ce soir-là, Joakim Noah est allé se coucher en s’inquiétant de ce qu’il pourrait faire au prochain match. » Vainqueur incontesté de son affrontement avec le quadruple champion au match 2 (25 points, 13 rebonds), « Jooks » attend dès ce soir la réaction de son illustre aîné.
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spécial PLAYOFFS
PORTLAND SURPREND PHOENIX
LES BLAZERS BONS POUR L’UPSET ? Les Blazers de Marcus Camby et Nicolas Batum (page de roite) ont réussi l’exploit au Game 1, en l’emportant chez les Suns.
Un « upset », c’est une surprise. Un petit qui sort un gros. Il n’y en a pas forcément tous les ans mais cette épée de Damoclès flotte constamment au-dessus des matches du premier tour. Cette année, c’est Phoenix qui a chaud aux fesses. Privés de Brandon Roy, les Blazers n’ont pas compris qu’ils n’avaient théoriquement aucune chance, du coup ils pourraient très bien éliminer les Suns ! Par Pascal GIBERNÉ, à New York
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ui aurait parié un kopeck sur les Blazers à l’entame des playoffs ? Personne. Et pour cause. La franchise de l’Oregon devait affronter les Phoenix Suns sans son leader offensif et émotionnel, Brandon Roy, absent des festivités après avoir subi une arthroscopie du genou droit. Une défection venant s’ajouter à celles de Greg Oden et de Joel Przybilla. Dos au mur, Nate McMillan n’a pas eu d’autres choix que de placer la destinée de son équipe entre les mains de deux vétérans ayant allégrement dépassé la trentaine, Andre Miller, 34 ans et Marcus Camby, 36 ans. C’est dans les vieilles casseroles… Miller a compilé 31 points dont 15 dans le crunch time (avec 8 passes), tandis que l’ancien meilleur défenseur de la ligue est revenu avec 17 rebonds, 3 contres et 4 points tout en limitant Amaré Stoudemire à seulement 18 points. Les anciens avaient été parfaitement assistés par les jeunes, Aldridge (22 pts), Bayless (18 pts) et Batum (18 pts). Inspirés offensivement, les Trailblazers étaient également arrivés à maintenir la meilleure attaque de la ligue (110,1 pts) à 100 points et 41,3% de réussite aux tirs de champ. « Nous avons essayé de les éloigner de la raquette, de les empêcher de courir (seulement 4 points sur contre attaque) », expliquait Andre Miller. « Et de les forcer à prendre le plus de tirs à trois-points possibles (32 tentatives derrière l’arc pour les Suns). Et de notre côté nous avons essayé de ne pas prendre trop de tirs extérieurs. » Après avoir vécu une saison où il a été plus d’une fois dénigré par son entraîneur, Miller pouvait savourer cette victoire. Il avait été en mesure de dominer Steve Nash. Arrivée en provenance de Philadelphia à l’intersaison, le vétéran a été utilisé à toutes les sauces par McMillan, tantôt meneur remplaçant, tantôt arrière-shooteur. Miller se sentait souvent persona non grata. Mais quand Roy a été blessé fin janvier, McMillan lui a plus d’une fois confié les rênes de l’attaque des Blazers. Un leadership
embrassé pleinement par Miller qui s’est ainsi fendu d’une performance à 52 points (22 sur 31 aux tirs), pour emmener Portland à la victoire à Dallas, 114-112 après deux prolongations, le 30 janvier dernier. Joueur à l’aise balle en main, Miller aime improviser et demeure un expert dans le jeu en isolation. Et surtout, en raison d’un jeu « terrestre », il se blesse rarement. En dix ans au sein de « l’Association », l’ancienne star d’Utah n’a manqué que cinq matches dans sa carrière ! « Ce qui est incroyable avec Miller », confie un scout, « c’est qu’il ne manque jamais de match ou d’entraînement. Donc vous savez qu’il sera présent et productif, tous les soirs. »
Phoenix n’a pas couru Phoenix en a fait les frais lors du Game 1 et devra trouver une parade pour contenir Miller tout au long de ce premier tour. « Nous n’avons pas suffisamment bien joué », s’est justifié Nash après la première manche. « Nous étions l’ombre de nous-mêmes. Il va falloir que l’on s’améliore si nous voulons remporter cette série. » Le fait est que, depuis le début de la saison, le match-up avec les Trailblazers ne leur convient pas. Les deux formations se sont affrontées quatre fois cette année et Phoenix s’est déjà incliné à trois reprises. Lors du premier affrontement en décembre, une victoire à domicile des Blazers, Bayless s’était fendu de 29 points. Lors de leur seconde rencontre le 10 février, Steve Blake et Miller avaient combiné 40 points lors d’une victoire sans… Brandon Roy (blessé). Et lors du dernier affrontement, Roy et Miller étaient revenus avec 45 points en s’inclinant à Phoenix. Ces trois rencontres de saison régulière et le Game 1 ont démontré combien la défense de Phoenix avait eu le plus grand mal à contenir les arrières de l’Oregon, ces deniers assurant 52,3% de la production. Certes, Steve Blake n’est plus là, mais il a été parfaitement remplacé par Jerryd Bayless. Lors du Game 1, Bayless et Miller se
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spécial PLAYOFFS Les Suns vont également devoir imposer leur jeu rapide, quasi inexistant lors du Game 1. Deux paniers en transition sont des statistiques indignes d’une équipe ayant remis au goût du jour le basket total. Courir est la raison de vivre des Suns. C’est grâce à ce jeu rapide qu’ils ont pu remporter 14 de leurs 16 derniers
BOSTON, OMBRE ET LUMIÈRE
Les Suns ne doivent pas sous-estimer le potentiel des Blazers sur jeu rapide. Si Portland pratique l’un des styles les plus lents et soporifiques de la NBA, c’est à cause du jeu contrôlé, sur demi terrain, mis en place par McMillan qui désire brider l’ardeur de ses jeunes pousses. Mais comme ils l’ont prouvé par intermittence, les lévriers Batum (qui pourrait avoir été placé en défense de boite sur Nash lors du Game 2), Bayless, Webster, Aldridge et Fernandez peuvent tenir tête aux meilleures équipes de sprinters de la ligue. Autant de qualités cachées, que semblent avoir oublié les pronostiqueurs qui donnaient Phoenix vainqueur en 5 matches. Les Blazers ont tout de même terminé la saison sur une série de 16 victoires et 3 défaites, tout en s’imposant (sans Brandon Roy) contre les Lakers et Oklahoma City. Avec trois victoires en quatre rencontres contre Phoenix cette année, Portland semble avoir toutes les cartes en mains pour s’offrir un accessit au second tour. L’avenir le dira… n
Un remplaçant, Tony Allen, qui est l’une des vedettes du match 1 gagné contre Miami. Une star, Kevin Garnett, qui en fait trop et a pris un match de suspension. La fin de parcours des Celtics a une drôle d’allure. Jusqu’où cela peut-il durer ?
Les Blazers ont formé un nuage compact, afin de perturber le jeu en pick and roll
Quand Ray Allen s’est pris un coude dans le nez dans le premier quart-temps du Game 1 contre Miami et s’est mis à saigner, qui aurait pu penser que son remplaçant, le fantasque Tony Allen, allait devenir le héros de la soirée ? Son impact a été immédiat. Alors qu’il restait 3 minutes 40 à jouer, l’athlétique arrière a fait gicler le ballon des mains de Dwyane Wade et l’a donné à Rajon Rondo qui a récupéré la gonfle et a enchaîné la contre-attaque. Allen, en pleine accélération, a percuté Carlos Arroyo de plein fouet pour se retrouver à quatre pattes sur le parquet. Il s’est relevé dans l’instant et a continué de sprinter en direction du panier. Rondo, bloqué par la ligne de défense composée de Dwyane Wade et Quentin Richardson, lui a donné la gonfle alors qu’Allen traversait la raquette à toute vapeur et s’en est allé claquer un puissant dunk une main. En pleine possession de ses moyens, Allen, souvent gêné par des soucis de santé ces dernières saisons, a alors entrepris d’essayer d’arrêter D-Wade. Après avoir vu le MVP des Finals 2006 scorer neuf points au début du troisième quart-temps, Doc Rivers a lancé son chien de garde. Etouffé, oppressé, Wade n’a pas marqué le moindre panier pendant 17 minutes consécutives entre le troisième et le quatrième quart-temps ! Le pyromane de Southbeach avait rarement été vu si peu à son avantage en playoffs. Interdit de pick and roll par la défense des Celtics, Wade a sombré non seulement en attaque mais également en défense, en étant incapable de contenir son bourreau, auteur de 14 points. Rincé en fin de match, Allen n’a même pas eu la force d’aller prêter main forte à Kevin Garnett quand le leader émotionnel des Celtics s’est retrouvé mêlé dans une échauffourée à la fin du match. « Wade m’avait épuisé », a reconnu Allen, soudain philosophe. « Il nous faut garder notre calme dans ce genre de situation. C’était vraiment intense. On ne peut pas se permettre de perdre la tête. Kevin est un élément indispensable sur le parquet. »
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matches et s’affirmer comme l’équipe en forme du moment. Steve Nash and co. ne peuvent pas se permettre de voir Portland capitaliser sur le fameux « momentum » du Game 1. Ils doivent courir. « Nous n’avons pas suffisamment poussé la balle, nous ne leur avons pas imposé notre volonté », s’est lamenté Gentry lundi matin. « Il nous faut augmenter le tempo, cela nous permettra de distendre leur défense et d’avoir plus d’opportunités en attaque. » Attention cependant.
TONY ALLEN À LA RESCOUSSE
Camby fait la loi
ET GARNETT A PÉTÉ UN PLOMB !
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Qui aurait pu prédire le formidable impact de Camby sur cette série ? Depuis le All-Star break, Stoudemire semblait intouchable avec une production de 26,5 points et 9,9 rebonds. Contre Camby, le puissant intérieur des Suns n’est jamais arrivé à trouver la parade en terminant avec 18 points en 19 tentatives de tirs, quatre balles perdues puis en sortant pour six fautes. En donnant la parole à la défense, Camby a forcé son adversaire à jouer arrêté, en cassant son rythme, tout en le poussant à la faute. Si ce n’est un dunk deux mains raté en contre-attaque, car il était épuisé, Camby a démontré à la direction des Blazers pourquoi elle avait bien fait de miser sur un vétéran de 36 ans pour palier l’absence d’Oden. Les dirigeants de Portland ont d’ailleurs annoncé dès lundi qu’ils étaient prêts à lui proposer un contrat de 20 millions de dollars sur deux ans. « Il est très long et c’est un excellent contreur », a expliqué Alvin Gentry, le coach des Suns. « Donc Amaré va devoir trouver un moyen de scorer pour nous et nous devons lui donner la balle dans de bonnes positions. »
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sont régalés en pénétration, tentant et réussissant des tirs difficiles dans la raquette. Personne à Phoenix n’a été en mesure de les gêner surtout dans le money time où les deux hommes ont combiné un total indécent de 25 points, là où toute l’équipe des Suns n’a pu en marquer que 28. Phoenix dominé dans le jeu offensif ? Lors ce Game 1, l’attaque de l’Arizona n’a jamais trouvé la bonne carburation. Dans le premier quart-temps alors qu’il ne restait que 4 minutes au compteur, les Suns n’avaient pu inscrire que 8 points. Une anomalie, un anachronisme qui trouvait ses racines dans la présence du pivot Jarron Collins dans le cinq de Phoenix. Intérieur d’une autre époque, besogneux en défense, mais incapable de mettre une balle de tennis dans le cercle, Collins a été ignoré par l’étau défensif mis en place par McMillan. Les Blazers ont formé un nuage compact, afin de perturber le jeu en pick and roll et la mise en place des systèmes avec Amaré en tête de raquette. La pieuvre défensive constituée par Camby et LaMarcus Aldridge empêchait toute pénétration sereine tout en castrant les velléités offensives d’Amaré Stoudemire, auteur de l’une des plus pitoyables sorties offensives de sa carrière en playoffs avec seulement quatre paniers réussis dans les trois derniers quarttemps. « Ils ont entassé plein de type dans la raquette », expliquait l’intérieur Louis Amundson. « Donc ce n’était pas facile pour Amaré ou n’importe qui d’autre de pénétrer. Et quand vous arriviez à vous approcher du cercle, ils avaient deux types immenses qui vous attendaient. » « Ils ont fait un boulot défensif phénoménal », a renchérit Stoudemire. « Ils ont embouteillé la raquette et la ligne de fond, donc il était difficile de trouver notre rythme en attaque. »
Il restait 40 secondes au compteur dans le Game 1, la victoire des Celtics était quasi acquise, quand Kevin Garnett a commencé à jouer des coudes au milieu d’une marée de joueurs de Miami remontés. Venu s’inquiéter de la santé de Paul Pierce allongé et souffrant visiblement de l’épaule droite après un choc, The Big Ticket a été victime de son trop plein de passion après avoir entendu Quentin Richardson se permettre de douter de la gravité de la blessure de Pierce. Un coup de coude et une expulsion plus tard, Garnett était suspendu pour le Game 2 qui s’est joué mardi soir. Cette suspension va pimenter une série Boston-Miami semblant avoir toutes les cartes en main pour ranimer les tensions omniprésentes en playoffs dans les années 90. Les trentenaires celtes, usés, peuvent-ils néanmoins se permettre une série à rallonge ? Ou alors… ont-ils besoin de rencontres à haute tension pour ranimer leur flamme ? Le match-up semble leur convenir, Boston ayant battu le Heat à trois reprises cette année. Méfiance cela dit, la vérité de la saison régulière n’est souvent pas celle des playoffs. Il y a une quinzaine de jours, Wycliffe Grousbeck, le proprio des Celtics, avait avoué ne pas vouloir affronter le Heat au premier tour. « Aucune envie d’aller à Southbeach. Cette équipe est dangereuse ! » Cet aveu rapporté à la formation floridienne avait flatté l’ego des joueurs, qui n’en avait pas vraiment besoin. Depuis le 2 mars dernier, le Heat surfe sur un bilan de 17 victoires pour 5 défaites… « Avec la suspension de Garnett », s’est réjouit Charles Barkley, « cela devient assurément la série la plus intéressante à regarder dans ce premier tour. »
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ÉCHOS SPÉCIAL PLAYOFFS NBA
LA STORY
Par Pascal GIBERNÉ, à New York
LA PHOTO
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PAXSON VS DEL NEGRO, COMBAT DE COQS
Comme le dit la publicité américaine pour la bière du même nom, « It’s Miller time ». Pour les Blazers, vainqueur du match 1 à Phoenix, ça a été « Miller timer ». Ce brave Andre en a collés 31 aux Suns. Amaré Stoudemire a été trop court pour l’arrêter près du cercle. Gary Dineen/NBAE via Getty Images
AÏE !
DIDIER MBENGA PROTÉGÉ
• C’est avec des lunettes de protections que le pivot remplaçant des Lakers va devoir jouer jusqu’à la fin des playoffs. Après avoir pris un doigt dans l’œil samedi à l’entraînement, le pivot congolais a dû être opéré d’urgence car il souffrait d’une déchirure à la rétine. « J’ai essayé de me lever et de marcher vers les vestiaires », raconte Mbenga. « Mais j’avais un problème d’équilibre. » L’athlétique intérieur angelino n’a pas été en mesure de regarder le match à la télévision, suivant les ordres de son chirurgien, et a dû se faire raconter le match par son assistant.
| En juin 2008, au temps du bonheur entre Del Negro (à gauche) et Paxson (à droite).
C
’est plongé dans une curieuse affaire entre John Paxson (vice-président des Bulls) et Vinny Del Negro (son coach) que les Bulls disputent leur premier tour de playoffs contre les Cleveland Cavaliers. Le 30 mars dernier, à l’issue de la défaite contre Phoenix, le ton monte entre les deux hommes au sujet de la gestion des minutes de Joakim Noah, qui souffre d’une aponévrosite plantaire. D’après certains témoins, John Paxson se serait dirigé en direction de Vinny Del Negro et lui aurait planté son index dans la poitrine à deux reprises tout en tenant sa cravate d’un air menaçant. Les deux hommes, dit-on, auraient été à la limite d’en venir aux mains. L’histoire a été révélée par Adrian Wojnarowski du site Yahoo.sports et était sur toutes les lèvres la semaine dernière. « Une chose est claire », a commenté l’ancien coach des Mavericks Avery Johnson, « Del Negro ne sera plus coach des Bulls l’an prochain, et c’est dommage car il avait fait un excellent travail vu les circonstances, avec le départ de Ben Gordon à l’intersaison. Mais à cause de cette bagarre, aucun entraîneur ne va vouloir aller là bas. La confrontation physique n’est jamais la solution dans ce genre d’histoire. » L’affaire a été un peu oubliée à l’issue du Game 1 et la direction des Bulls aurait ouvert une enquête. Il ne doit pas être évident pour le reste de l’équipe de se concentrer dans des moments pareils tout en sachant pertinemment que Del Negro ne sera plus là l’an prochain. ■
LE RETOUR
KIDD LE SHOOTEUR ?
TRASH TALKING
LA PHRASE CLASSE
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• Le pivot tricolore a attiré l’attention des médias en accusant Garnett d’être un « sale joueur », puis en qualifiant la ville de Cleveland d’ennuyeuse. Au lendemain de la défaite des Bulls lors du Game 1 contre Cleveland, Joakim Noah s’est exprimé sur les coudes saillants du « Big Ticket ». « C’est un sale joueur. C’est une chose d’être intense, cela en est une autre d’être dangereux et d’essayer de faire mal. Il m’a mis un coup de coude dernièrement et cela me fait encore souffrir. » Puis Noah s’est répandu sur les qualités touristiques de Cleveland. « Il n’y a rien à faire ici, si ce n’est rester dans sa chambre d’hôtel », a confié l’intérieur des Bulls à la presse locale. « C’est nul. » Puis à l’issue de la défaite de Chicago dans le Game 2, après avoir été une nouvelle fois interrogé sur l’intérêt de la métropole de l’Ohio, le New-yorkais n’a pas changé son discours. « Je n’aime pas du tout. Vous aimez vous ? Vous pensez que Cleveland est cool ? Je n’ai jamais entendu quelqu’un dire : je vais à Cleveland pour les vacances. »
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NOAH N’AIME NI CLEVELAND, NI GARNETT
Joakim Noah ne peut pas s’empêcher de l’ouvrir !
« Le système de jeu du Jazz est l’un des meilleurs en NBA. Il n’a pas la reconnaissance qu’il mérite. » Chauncey Billups (Denver)
Depuis son arrivée aux Mavericks, Jason Kidd semblait avoir oublié les joies du scoring. Dans une équipe à la puissance de feu non négligeable, le meneur de Dallas a décidé de se mettre au service de ses coéquipiers. Son anémie offensive a commencé à inquiéter le staff des Mavs qui a été jusqu’à le supplier de shooter. « Tout le monde lui en parlait, enfin surtout moi », avoue le propriétaire Mark Cuban. « Et il a fini par réaliser que s’il marquait, cela rendait la vie meilleure pour tout le monde. » Depuis le All-Star break, Kidd tourne à plus de 12,1 points de moyenne et a même aligné sept matches à plus de 15 points. « Ason » est redevenu Jason (Ason = Jason sans le J de « jumper », c’est-à-dire « tir en suspension »). « Depuis le début de ma carrière, les scouting reports me décrivent comme un type n’ayant pas de tir. » Kidd se fait donc désormais un plaisir de crucifier les défenses le laissant ouvert à trois-points. Contre San Antonio lors du Game 1, il a inscrit trois tirs à trois-points en six tentatives, pour finir avec 12 points et 11 passes (et 8 rbds). Ça n’est pas parce qu’il ne shoote pas beaucoup qu’il ne peut pas shooter, ce bon Jason Kidd.
LA PHRASE PAS CLASSE « Il ne fait aucune doute que San Antonio va battre Dallas. Je ne vois pas comment les Mavs vont s’en sortir dans ce premier tour, mais admettons qu’ils battent les Spurs, qui peuvent-ils réellement arrêter à l’Ouest ? Personne. » Chris Webber, à l’issue de la première temps Mavs-Spurs.
échos NBA
Par Jérémy BARBIER, à Chicago
BUSINESS
MENACE SUR LE RACHAT DES NETS ?
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David Stern l’assure, Mikhail Prokhorov sera le prochain propriétaire des Nets. Les conditions du rachat sont pourtant loin d’être toutes réunies.
«
D.R.
Je serai le premier européen à posséder une équipe NBA. » Aussitôt le calvaire de New Jersey achevé, Mikhail Prokhorov a tenu à rassurer les sceptiques. Non, les soixante-dix défaites de la franchise convoitée n’ont pas eu raison de sa détermination. Repreneur annoncé des Nets depuis septembre dernier, l’homme d’affaires russe est toujours attendu à bras ouvert par l’ensemble de la ligue, David Stern en tête. Le commissionnaire l’affirme, l’officialisation du rachat ne tient plus qu’à quelques détails administratifs. À Brooklyn, autour du site de la future arène des Nets, quelques résistants luttent encore désespérément devant les tribunaux afin de ralentir leur expulsion. Les plaintes ont peu de chances d’aboutir, mais avant de laisser officiellement Prokhorov prendre le contrôle de l’équipe, Stern tient à ce que toutes les entreprises et personnes concernées soient correctement indemnisées. Une affaire de quelques semaines selon le big boss NBA. « Mr Prokhorov nous a bien fait comprendre qu’il s’agissait d’une transaction qu’il souhaitait vraiment conclure. Nous espérons également que tout sera réglé en mai. Si ce n’est pas le cas, ce sera en juin, mais cela va arriver. » L’enthousiasme du commissionnaire met à mal son devoir de réserve. Dans cette affaire, la NBA n’est peut-être plus la seule décisionnaire. La semaine dernière, un membre du
Congrès a en effet jeté un étrange pavé dans la mare. Dans une missive adressée au secrétaire au Trésor américain, le démocrate Bill Pascrell a ainsi officiellement réclamé une enquête gouvernementale autour des intérêts détenus par le milliardaire russe au…
une compagnie de téléphonie mobile, des exploitations minières et quelques banques. Évidemment, rien ne prouve pour l’instant que ces entreprises flirtent de près avec le régime politique. L’inverse est aussi vrai. Inquiète de voir son nouvel « investisseur » menacé, la NBA a aussitôt contre-attaquée. « Le député Pascrell a été mal informé », assure Mike Bass, porte-parole de la ligue. « Les entreprises américaines ne sont pas interdites de business au Zimbabwe. En vérité, elles n’ont pas le droit de faire des affaires avec des individus ou des identités spécifiquement identifiés dans ce pays. » On joue sur les mots et, naturellement, les représentants du milliardaire assurent que leur client respecte scrupuleusement toutes les restrictions imposées par les Etats-Unis. Même son de cloche donc en NBA, où David Stern martèle que le dossier Prokhorov a passé avec succès toutes les enquêtes financières diligentées par la ligue. Seul problème, un porte-parole du groupe Onexim a récemment confessé que les actifs détenus par Prokhorov au Zimbabwe n’avaient jamais été évoqués lors des pourparlers avec la NBA. « À l’évidence, les administrateurs de la NBA n’ont pas fait correctement leur travail quand ils ont donné leur accord », fulmine Bill Pascrell. À l’heure d’écrire ces lignes, le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, n’avait pas encore indiqué si le gouvernement répondrait favorablement ou non à la requête du congressman. Mikhail Prokorov reste donc le futur grand argentier des Nets. Jusqu’au prochain rebondissement…. n
« Je serai le premier européen à posséder une équipe NBA. » Mikhail Prokhorov
Zimbabwe ! « Je demande respectueusement que vous investiguiez sur toutes les affaires menées par Mr. Prokhorov dans ce pays », énonce la lettre. « Le gouvernement zimbabwéen supprime la liberté d’expression, de réunion, et aurait restreint l’accès à la nourriture dans les zones de l’opposition. »
Des relations avec le dictateur Mugabe ? Or depuis 2003 et la première présidence de George W. Bush, les États-Unis interdisent formellement aux entreprises du pays d’entretenir des relations d’affaires avec le régime du dictateur Robert Mugabe. Entre alors notre oligarque russe. Onexim, son fonds d’investissement aujourd’hui acquéreur des Nets, est également depuis 2008 actionnaire majoritaire de Renaissance Capital, une banque d’investissement solidement implantée sur le continent africain. Au Zimbabwe, Renaissance Capital possède ainsi des intérêts dans
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échos EUROPE
BARCELONE BATTU ! • Les Catalans se sont semble-t-il relâchés le week-end dernier, battus 60-71 à San Sebastian par la modeste équipe de Bruesa, emmenée par les 18 points de David Doblas. Une défaite toutefois sans conséquence pour le Barça, toujours solidement installé en tête de la Liga ACB avec trois victoires d’avance sur le Real et Vitoria. Les Madrilènes ont disposé de Valladolid 91-71 grâce à Darjus Lavrinovic (17 pts, 5 rbds) et Sergio Llull (17 pts, 4 pds). Le Caja Laboral l’a pour sa part emporté 86-80 à Fuenlabrada avec un Tiago Splitter de retour au top (26 pts, 7 rbds). Séville reste bien accroché à la cinquième place après son succès 91-78 sur le parquet d’Obradoiro – quasiment condamné à la relégation – avec notamment 13 points et 10 rebonds de Tariq Kirksay.
LE REAL SE RENFORCE
À la recherche d’un renfort à l’aile en vue des playoffs, le Real Madrid a engagé Morris Almond (1,98 m, 25 ans) après avoir semble-t-il fortement lorgné sur Qyntel Woods, toujours sous contrat avec Gdynia. Fort scoreur, l’Américain tournait cette saison à 24,6 points et 5,3 rebonds en D-League, n’étant pas parvenu à s’être imposé au Utah Jazz, qui l’avait pourtant drafté au premier tour en 2007. Almond a signé au Real jusqu’en 2011-12, et n’a pas tardé à faire apprécier la pureté de son shoot, auteur de 14 points à 3/4 à trois-points lors de sa première sortie dimanche dernier avec le Real. Alors que l’arrivée de l’Américain semblait synonyme de départ pour Rimantas Kaukenas, courtisé par ailleurs par Milan, Ettore Messina a indiqué que le Lituanien terminerait la saison à Madrid, qui compte donc 13 joueurs.
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LIGA ACB
COUP DE MOU POUR LE CSKA
EUROCUP
C’est assez rare pour être signalé : le CSKA a perdu deux matches consécutifs – les deux premiers de la saison – la semaine dernière en SuperLeague. Et ce malgré le retour de blessure tant attendu de Matjaz Smodis, indisponible depuis le début de saison suite à une opération du dos. C’est d’abord le Khimki qui s’est imposé sur le parquet du CSKA 73-68 grâce aux 18 points de la recrue Ricky Minard, et aux 13 points de Vitali Fridzon. Samedi dernier, c’est cette fois le Dynamo Moscou qui a battu l’ancien club de l’Armée Rouge, 85-82. Sergei Bykov a marqué 27 points pour le Dynamo, Aleksei Savrasenko – exCSKA – a ajouté 16 points et 11 rebonds. Tous deux prêtés par le multiple champion de Russie, les prometteurs Dmitriy Khostov et Alexei Shved ont marqué respectivement 11 et 10 points face à leur club formateur. Le CSKA commence ainsi bien mal la deuxième phase de la saison régulière, qui oppose les quatre premiers du classement, mais conserve la tête grâce à la défaite du Khimki 67-83 à domicile face à Kazan.
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VALENCIA
ÉCRASE TOUT Nando De Colo et ses coéquipiers ont survolé le Final Four de l’Eurocup, se qualifiant ainsi pour l’Euroleague la saison prochaine. Matt Nielsen a été élu MVP du week-end.
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GORDY HERBERT À FRANCFORT Pascal Allée/HotsSports
Personnalise ton maillot NBA !
Par Laurent SALLARD, avec Christophe CRESPIN à Vitoria
L’entraîneur finno-canadien revient à ses premières amours. Gordon Herbert a en effet signé à Francfort, où il succède au Turc Murat Didin, en poste depuis 2007. Avant de prendre les rênes du Paris Basket Racing en 2004, « Gordy » avait été champion d’Allemagne avec les Skyliners. Il est depuis passé par Pau-Orthez, l’Aris Salonique, les Toronto Raptors et le club finlandais du Honka en début de saison.
ien que se présentant à Vitoria avec l’étiquette de favori, Valencia n’a pas cédé sous la pression. Poussés dimanche en finale par une marée tango et mauve, les Espagnols ont rapidement étouffé l’ALBA Berlin en défense, coupant les relations entre les extérieurs et les intérieurs. Un 11-0 initié par un trois-points de Nando De Colo dans le deuxième quart-temps a permis à Valence de créer un écart que les Allemands n’ont jamais pu combler, s’inclinant 44-67. « On a fait le match parfait », se félicitait Florent Pietrus après la rencontre. « C’est un travail débuté il y plus de huit mois et qu’on savoure aujourd’hui. » Titulaire au poste 4 devant le Guadeloupéen, Matt Nielsen a été élu MVP des Finals. Toujours très complet, l’Australien a tourné à 11,5 points, 4,5 rebonds et 4,0 passes sur le week-end. Un titre auquel aurait pu prétendre également Nando De Colo. Mais le Français n’a pas eu à forcer son talent en finale, se contentant de gérer le tempo et terminant à 7 points, 5 rebonds et 2 passes. La veille, c’est en revanche lui qui avait mis ses coéquipiers sur la voie du succès 92-80 face à Panellinios. Incertain à cause d’une entorse à la cheville, l’ancien Choletais a marqué l’intégralité de ses 20 points en première mi-temps alors que Valencia accusait un retard à l’allumage face à la formation du coach Elias Zouros. « On n’était pas très bon défensivement », expliquait Nando, économisé par son coach en deuxième mi-temps. « On a laissé beaucoup de shoots ouverts et ils mettaient
dedans. Et puis j’ai eu des shoots que j’ai l’habitude de prendre, c’est-à-dire des shoots que je me crée tout seul. Et c’est rentré. »
De Colo : l’Euroleague avant la NBA ? Déjà vainqueur de la première édition de l’ULEB Cup en 2003, Valencia, grâce à ce deuxième trophée européen, se qualifie pour l’Euroleague 2010-11. « On aura pas la prétention de la gagner », tempère Pietrus, qui retrouvera une compétition qu’il a déjà disputée avec Pau et Malaga. « Mais on mérite d’y aller et d’y montrer les couleurs de Valencia. » Le Guadeloupéen ajoute ainsi une ligne à un palmarès déjà riche de dix titres. « Je pense que la boucle est presque bouclée. En Europe j’ai pratiquement tout gagné. Il me manque juste l’Euroleague… » Une belle opportunité pour Nando De Colo qui côtoiera le plus haut niveau européen la saison prochaine avant d’éventuellement rejoindre les San Antonio Spurs en 2011. Une consécration aussi pour le souvent décrié Neven Spahija. Après avoir remporté cinq titres nationaux, le coach croate remporte en effet son premier trophée européen. Troisième représentant français de ces « Finals », Jérôme Moïso a terminé sur la troisième marche du podium avec Bilbao, défait par Berlin en demi-finale avant de se rattraper dimanche face à Panellinios. Le club basque, qui évoluait tout près de ses bases, s’est ainsi qualifié directement pour la prochaine édition de l’Eurocup. ■
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EUROLEAGUE
22 ANS DE FINAL FOUR EUROPÉEN - épisode 3/6 7 TITRES EN 18 SAISONS
LE MAÎTRE SUPRÊME
Depuis 1992, Zeljko Obradovic sème la terreur sur le continent, et la désolation chez les adversaires. Onze Final Four, dont sept victorieux, avec quatre équipes différentes, autant de chiffres irréels, qui font de lui le recordman absolu, toutes catégories. Un monstre. Par Fabien FRICONNET
Jamais passé de mode
Yorgos Matthaios/Euroleague Basketball/Getty Images
P
ar quel bout le prendre ? Il faudrait revenir sur sa carrière en sélection nationale, jalonnée de médailles et de trophées avec la Yougoslavie. Mais ça serait trop long. Il faudrait évoquer l’homme, à la fois despote et technicien, fin et affable. Revenir sur ses blessures, la plus marquante datant de sa période de joueur, lorsque, au volant de sa voiture, il tua un piéton, passant de ce fait un peu de temps en prison. Convoquer les souvenirs personnels, comme lorsqu’on le joignit sur son portable, en plein cœur de l’été 1999, alors que le bus de la sélection conduisait les stars yougoslaves sur les pentes des Alpes italiennes ; et qu’entre les sautes de réseau s’établit une agréable conversation, dans un baragouin mi-anglais miespagnol, qui laissa le jeune journaliste français à la fois séduit et interloqué par la disponibilité et la jovialité de celui qui passait pourtant pour Attila le Hun. On pourrait, si on en avait la compétence, se pencher sur les ressorts psychologiques d’un individu que la victoire obsède, qu’elle fait presque autant souffrir que la défaite tant elle est éphémère et appelle, dès le lendemain, plus de travail, plus d’exigence et plus de stress. Il faudrait chercher à comprendre ce qui a participé à créer cet alchimiste, qui joue avec les corps, les esprits et les caractères, les mélangeant, les secouant, les détruisant et les reconstituant à sa guise. Bref, il faudrait écrire un livre sur le recordman absolu de victoires en Euroleague. On va plutôt reprendre au début, pour cette fois. Ça commence à Cacak, en plein cœur de la Serbie. C’est là qu’il naît, en 1960, c’est là qu’il débute comme joueur avant, passage obligé, de rejoindre le Partizan. Cet arrière, un peu meneur, un peu défenseur, un peu shooteur, est le complément idéal des stars de la sélection et du Partizan, avec qui il participe au premier Final Four de l’histoire – oui, déjà – en 1988 à Gand. Déjà un coach. D’ailleurs, se souvient-on à Belgrade, on le surprit, lors d’un tempsmort du Partizan, affairé à clouer le bec à l’entraîneur d’alors et à donner ses propres consignes à ses coéquipiers, sur l’air de « c’est moi le patron ».
en 1999. Entre 1994 et 2002, Obradovic sera soit vainqueur de l’Euroleague, soit de la Saporta, soit au Final Four de l’Euroleague. Impensable. Ne lui manque que la Korac, mais il l’a gagnée comme joueur, en 1989. En 1999, quand il signe au Panathinaikos, sait-il qu’il s’engage pour un bail de onze ans (en cours) ? Probablement pas. Pas plus, sans doute, qu’il n’imagine qu’il va offrir quatre titres d’Euroleague aux « Greens » (2000, 02, 07 et 09). Et, contrairement à l’idée reçue, pas uniquement en bétonnant le jeu. Lors de ses quatre Final Four victorieux avec le Pana, si la rigueur et la défense sont au menu, comme chez toutes les meilleurs formations continentales, Obradovic sait tirer le meilleur parti de la richesse offensive de son équipe : 89-83 en 2002 contre la Virtus, 93-91 en 2007 contre le CSKA. Contrairement à beaucoup de coaches, qui Olympiakos, étouffé en deuxième mi-temps existent par cycle et qui, parfois, perdent un peu (59-57). Le sorcier est né, la méthode « défense et contrôle », instaurée par Maljkovic avec Limo- de leur feu intérieur à la longue, Obradovic n’est jamais passé de mode en quasiment vingt ans ges, fonctionne à plein dès l’année d’après, en faveur du Real Madrid qui, à Saragosse, désosse d’exercice. Quels que soient les joueurs, quels Olympiakos en finale, avec en figure de proue Ar- que soient les adversaires, quelles que soient vydas Sabonis (72-61). Comme avec la Benetton les tendances de coaching. Comme Messina, le ensuite, Obradovic ne gagne pas le titre national maître serbe a quelque chose en plus. Le Final mais offre au Real une Saporta (Coupe des Cou- Four, c’est son domaine, son terrain de chasse pes) en 1997, ce qu’il fera pour la Benetton aussi privé… ■ Badalone, en enfer. Danilovic marque 25 points mais sort pour cinq fautes, alors Djordjevic s’occupe de tout (23 points). Après un panier d’équilibriste de Tomas Jofresa, le divin chauve dévale le terrain et plante un panier à troispoints magique (71-70). Sa carrière est lancée. Celle d’Obradovic aussi. La saison suivante, il offre enfin le sceptre continental à la Joventut, en triomphant de l’ogre
Entre 1994 et 2002, Obradovic est soit au Final Four, soit vainqueur de l’Euroleague, soit vainqueur de la Saporta !
D’ailleurs, Obradovic ne tarde pas à devenir le boss. Dès la fin de sa carrière, en 1990, il re-signe avec le Partizan mais comme coach. Et dès sa deuxième saison, c’est l’apothéose. Au titre de champion de Yougoslavie, s’ajoute l’Euroleague. Avec un budget riquiqui et la guerre qui fait déjà entendre ses canons, la « petite équipe » serbe, dont les fleurons sont Sasha Djordjevic et Predrag Danilovic, s’extirpe de sa poule, sort la Virtus Bologne en quart de finale et se rend au Final Four d’Istanbul. En demi-finale, les deux joyaux transpercent Milan puis, en finale, envoient la meilleure formation du continent, la Joventut
EN CHIFFRES 1
Avec 7 titres d’Euroleague, Obradovic est, de loin, le recordman en la matière. Suivent, avec quatre trophées, Ettore Messina, Boja Maljkovic, Alexander Gomelski et Pedro Ferrandiz.
3
À trois reprises, Obradovic a réussi le triplé Euroleague/ ligue/coupe (Partizan ’92, Pana ’07 et Pana ’09).
8
Obradovic a participé à 11 Final Four en tant que coach et, en 8 occasions, il a atteint la finale, où il ne s’est incliné qu’une seule fois, en 2001, à Bercy, abandonnant la « SuproLeague » au Maccabi Tel-Aviv.
11
Obradovic a battu 11 équipes différentes au Final Four : CSKA et Olympiakos (3 fois), Maccabi et Efes Pilsen (2), ainsi que Milan, Badalone, Barcelone, Limoges, Partizan, Virtus Bologne et Vitoria. Il a été battu par 4 formations : le Maccabi (2 fois), le Barça, le CSKA et l’AEK, seule « invaincue » face au coach serbe.
71
Son pourcentage de victoires en Euroleague (71,2% exactement) : 240 victoires pour 97 défaites. La meilleure saison : 2001-02 avec 19 victoires et 3 défaites (86,3%), et le titre au bout. Une seule saison négative au compteur : 2003-04, avec 9 succès en 20 matches.
77
Son pourcentage de victoires lors des Final Four (77,2%, exactement). Ses équipes ont en effet disputé 22 matches, s’imposant à 17 reprises.
De gauche à droite, Loïc Akono, Michaël Mokongo, Carl Ona-Embo, Yohann Sangaré, Xavier Corosine, Thomas Dubiez, Antoine Mendy, Moussa Badiane.
Franco Debernardi/EB via Getty Images
Roberto Serra/EB via Getty Images
DOSSIER
Pascal Allé / Hot Sports
Hervé Bellenger/IS
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LE CATALOGUE DE BASKETNEWS
20 BONNES AFFAIR La nouvelle réglementation sur les Joueurs Formés Localement (JFL) impose aux clubs de Pro A de trouver du sang neuf à la prochaine intersaison. Nul ne sait encore dans quelle proportion, en attendant une régularisation massive des joueurs ne pouvant justifier quatre ans de licence FFBB entre 12 et 21 ans. Qu’ils viennent de ligues européennes, des Etats-Unis, de Pro B ou de N1, les vingt joueurs suivants ont des arguments à faire valoir. Voici pourquoi. Par Antoine LESSARD
MENEURS
Michaël MOKONGO
1,80 m, 24 ans, meneur, Limassol
On lui prédisait un bel avenir à l’époque chalonnaise, mais sur les quatre dernières saisons, la carrière de Mokongo s’est Il y a deux ans, Akono avait fait son lentement enlisée. Ses choix de carrière retour au BCM – son club formateur – ont été discutables (Capo d’Orlando en après deux saisons à Brest. Dans l’ombre de Tony Skinn, le jeune meneur Lega, Banvit en Turquie, Apoel Nicosie dernièrement) et Mike a eu la malchance n’avait pas réussi à s’imposer (2,5 pts de se blesser gravement au genou l’été à 30% et 1,7 pd en 12’). Il mérite une deuxième chance. Plus que son abattage dernier en pleine préparation de la statistique (10,4 pts, 4,1 pds), c’est sur- CAN avec la République Centrafricaine. Décevant lors de ses passages à Gravelitout son statut de patron d’une équipe nes-Dunkerque puis à Cholet en 2008-09, du Top 6 qui parle pour lui. Un titulaire Mokongo devra pratiquement repartir de indiscutable (30 minutes par match) zéro en Pro A. À 24 ans, rien n’est perdu. à qui Pascal Donnadieu va proposer une prolongation de contrat. Pour le convaincre, les clubs de Pro A devront Carl ONA-EMBO lui proposer mieux qu’une dizaine de 1,85 m, 20 ans, meneur, Biella minutes derrière un meneur US. À sa sortie du Centre Fédéral en 2007, Carl a préféré tenter sa chance en Italie plutôt que de rejoindre Cholet, son club Mathis KEITA formateur. Un pari pour un joueur de 1,92 m, 18 ans, meneur, CFBB 18 ans. Après une parenthèse en LEB À Mannheim, Keita fut la deuxième espagnole, il a fait son retour à Biella. satisfaction française, derrière Evan Ses chiffres en Lega ne soulèvent pas les Fournier. Le neveu d’Ahmadou (ex foules (4,0 pts à 41% et 1,3 pd en 14’) Nancy, Limoges…) a terminé meilleur cette saison mais Carl a sorti quelques passeur et intercepteur du tournoi et matches intéressants (13 pts en 19’ sixième à l’évaluation. En Nationale contre Siena). Il a gagné par ailleurs une 1, ce combo est devenu la première vingtaine de minutes en Eurocup. Surtout, menace offensive du Centre Fédéral ces diverses expériences l’ont endurci après la blessure de Léo Westermann (11,5 pts, 3,9 pds). À 18 ans, Keita n’est mentalement. L’international espoir est pas prêt à jouer immédiatement en Pro sous contrat jusqu’en 2011 avec son club italien qui souhaiterait le conserver. Il béA. Il fait figure de prospect à moyen néficie cependant de clauses. Une bonne terme. Mais un club de l’élite pourrait être tenté de lui offrir un contrat longue situation en Pro A pour sa dernière année avant la Draft 2011 pourrait le convaincre durée. Quitte à la prêter en Pro B la de revenir au pays. première année.
Loïc AKONO
1,76 m, 23 ans, meneur, Nanterre
Yohann SANGARÉ
ARRIÈRES-AILIERS
1,93 m, 27 ans, meneur, Ferrara
L’expérience italienne de Sangaré n’a pas été concluante. Une première année pour voir dans la grosse cylindrée milanaise (3,0 pts et 1,6 pd en Euroleague), avant d’être cédé à Ferrara. Chez l’avant-dernier de la Lega, Sangaré a déçu (5,7 pts à 40,7%, 1,2 pd en 21’) au point d’être coupé en cours de route… avant d’être réintégré dans l’effectif. On pouvait attendre beaucoup mieux de la part de l’ex international et triple All-Star de Pro A. Maintenant que sa cote a baissé, Sangaré redevient abordable pour les bourses françaises. S’il ne se montre pas trop gourmand, on l’imagine bien se refaire le cerise dans notre championnat.
Léo WESTERMANN 1,96 m, 18 ans, meneur, Centre Fédéral
Il était le leader du Centre Fédéral (13,2 pts, 4,2 rbds, 2,9 pds) jusqu’à ce qu’une rupture des ligaments croisés mette fin prématurément à sa saison. Opéré le 5 mars, ce meneur de grande taille ne sera pas remis pour l’Euro Junior au mois de juillet. En revanche, le jeune Alsacien fait tout pour être à 100% pour la reprise. Il veut prendre exemple sur son pote Joffrey Lauvergne, absent des parquets pendant un an et demi, avant de trouver une place dans le roster pro de l’Elan Chalon. Son nouveau club héritera d’un joueur intelligent et doté d’un gros mental. Un futur en Bleu lui était prédit il y a peu. Sa blessure ne devrait pas changer la donne.
Xavier COROSINE
1,83 m, 25 ans, meneur-arrière, Nanterre
Dans l’antichambre, il est le boss derrière la ligne des 6,25 m. Personne n’a réussi autant de tirs primés que lui (83 sur 173) et à un tel pourcentage (48,0%). Rien que sur cette qualité forte, Corosine a sa place parmi l’élite. Il l’a prouvé dans ses jeunes années avec Paris et Chalon. Avec quelques centimètres de plus, personne ne se poserait d’ailleurs la question. C’est clairement aux côtés d’un deuxième créateur que ce combo toujours sous contrôle s’exprime le mieux. Son association avec Loïc Akono fonctionne à merveille à Nanterre. À 25 ans, il est temps de prendre son envol.
Mamoutou DIARRA
2,00 m, 29 ans, ailier, Roanne
Deux saisons de galère ont quelque peu douché les envies d’exil de Mam’. L’ex international a connu les retards de salaire au PAOK Salonique, le statut de pigiste à Avellino (6 matches) et surtout une longue période d’inactivité. « Tu te rends compte que tu n’es pas si mal en France », avouait la dernière recrue de la Chorale de Roanne dans L’Équipe après son premier match à Paris. « Il est tout à fait probable que j’y reste. » Et pourquoi pas pour découvrir l’Euroleague pour la première fois de sa carrière. Diarra en a le calibre.
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Hervé Bellenger/IS
Jean-François Mollière
Hervé Bellenger/IS
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DOSSIER
RES POUR LA RENTRÉE Bois de Vincennes à 16 ans et demi pour rejoindre Nanterre. Depuis le mois de janvier, il s’affirme comme un vrai joueur de Pro B (8,1 pts et 7,7 d’éval sur ses L’ancien Gravelinois (de 2004 à 2008) et Bisontin a fait de grosses concessions fi- 9 derniers matches). La tentation est nancières pour relancer sa carrière en Pro grande de rester à la JSF, où il est déjà B. Il s’épanouit à la Jeunesse Laïque dans assuré d’avoir de grandes responsabiliun rôle de leader (5e scoreur français avec tés à la rentrée. Une chose est sûre, ce 12,6 pts). Son apport ne se limite pas au slasheur ne signera pas en Pro A pour tir extérieur (38,1 %) comme trop souvent jouer en espoirs. lors de ses années Pro A. Dubiez est aussi un leader de vestiaire au sein de William GRADIT cette bonne cylindrée. Il sera libre de tout 1,97 m, 28 ans, arrière-ailier, engagement en juin prochain. Cependant, Clermont l’idéal pour lui serait de monter en Pro A Le Coyote n’est pas qu’un chien de avec la JL pour rester dans cet environgarde défensif. Il est aussi capable nement. Cela réussit bien souvent aux de scorer. C’est ce qu’il a démontré joueurs français. cette saison au Stade Clermontois (14,7 pts, 2e meilleur français de Pro B derrière Mehdi Labeyrie) avec plusieurs Cédric FERCHAUD pointes à plus de 20 unités. Le tout sans 1,94 m, 30 ans, arrière, Nantes croquer, l’ex Vichyssois affichant de loin Son passage en Béarn aura fait beauson meilleur pourcentage en carrière coup de tort à Ferch’. Mis au placard (47,0%). Gradit présente un package pour sa dernière année de contrat, l’ex international (Euro ’07) a fini par trouver suffisamment complet pour réussir en Pro A. Il pourrait également trouver un refuge, près de chez lui, à Nantes. Pas intérêt sportif et financier à jouer le bien brillant la saison dernière (9,5 pts haut de tableau de Pro B. Comme Karim à 37%), Ferchaud a retrouvé sa patte Souchu avec le Limoges CSP. Les offres légendaire : 42,1% derrière l’arc (8e de vont affluer. Pro B) et s’est imposé dans le Top 10 des scoreurs français (12,1 pts). Les shooteurs de sa trempe ne courent pas Antoine MENDY les rues en Pro A. On lui souhaite de 1,98 m, 27 ans, ailier, le démontrer à nouveau dans quelques Pau-Lacq-Orthez mois. Et pas seulement au concours à Mendy a pris une sage décision en trois-points du All-Star Game. accompagnant l’Elan Béarnais en Pro B. Cela lui a permis de bien rebondir après deux premières saisons décevantes. Evan FOURNIER L’ailier a un peu marqué le pas suite 1,98 m, 17 ans, arrière, Nanterre Le plus gros prospect de sa génération. à l’arrivée de Marko Maravic à son poste, mais s’est parfaitement repris Un talent étonnamment précoce et sur les derniers matches. Son exercice mature dans son approche et sa comest digne d’un MVP français (13,0 pts à préhension du jeu. Les scouts de NBA 52,4% et 3,8 rbds en 27’) et sa cote n’a et d’Europe ont apprécié ses dernières jamais été aussi haute. Mendy possède prestations au tournoi de Mannheim avec l’équipe de France U18 (top scoreur encore une année de contrat avec l’Elan, à 22,1 pts). L’ex pensionnaire du Centre avec une clause libératoire. Il est fort probable qu’il continue l’aventure à Pau. Fédéral a réussi son pari en quittant le
Thomas DUBIEZ
1,95 m, 30 ans, arrière, Bourg-en-Bresse
Jean-Michel MIPOKA
2,00 m, 25 ans, ailier, Saint-Vallier
Le travail paie. Mipoka a beaucoup travaillé l’été dernier aux Etats-Unis pour endurcir son corps. Et comme par hasard, l’ex Quimpérois ne s’est pas blessé de la saison et a rendu la meilleure copie de sa jeune carrière (11,5 pts à 42,9%, 3,4 rbds en 28’). Sa capacité à défendre sur plusieurs postes, sa bonne taille pour un extérieur doivent lui permettre de franchir le pas. On le voit bien endosser le même rôle que Charles Lombahé-Kahudi (Le Mans). Avec une qualité de tir supérieure.
INTÉRIEURS-PIVOTS Jonathan AKA
2,04 m, 23 ans, intérieur, Boulazac
Aka est resté pratiquement deux ans sans jouer à haut niveau à cause d’une blessure au genou survenue en janvier 2007. Il a repris en Nationale 3 puis à Boulazac. Il lui a fallu une demi-saison (6,3 pts et 4,1 rbds en 17’) pour retrouver de bonnes sensations. Depuis la rentrée 2009, sa production est en nette hausse. Aka est solide dessous (10,6 pts à 57%), sait imposer ses 110 kilos au rebond (6,5 prises en 23 minutes, 7 fois au-dessus des 10 rebonds). Un intérieur efficace (3e meilleur Français de Pro B à l’éval par minute) qui a la carrure pour exister en Pro A.
Moussa BADIANE 2,08 m, 28 ans, pivot, Aix-Maurienne
La Pro B est-elle si faible pour que Moussa, décevant dans les trois clubs de Pro A qu’il a fréquentés (Nancy, Clermont et Chalon), explose à ce point à Aix-Maurienne (14,1 pts, 7,3 rbds, 17,9 d’éval) ? On préfère croire que le petit frère de Pape s’est libéré mentalement et joue enfin son jeu. Il démontre chaque samedi qu’il est un intérieur hors concours à ce niveau (6e éval au scratch et 1er à l’éval
par minute). On lui souhaite de trouver un environnement aussi serein que Pape. Histoire de démontrer qu’il n’est pas si loin de son aîné.
Ilian EVTIMOV
2,01 m, 27 ans, ailier fort, AEL Limassol
Il était proche de trouver un terrain d’entente avec Cholet l’été dernier. Le petit frère de Vasco devrait encore intéresser quelques équipes françaises cette année. Après avoir joué à la Virtus Bologne et à Frankfurt, Evtimov a atterri à Chypre. Il vaut mieux que ce championnat de troisième zone. Le Franco-Bulgare passé par l’EdF Espoir n’est pas un gros athlète, mais son profil d’ailier-fort bien charpenté et dangereux à trois-points (46% en EuroChallenge ’10) doit lui permettre de s’adapter à notre championnat. Evtimov ne n’a que trois ans de licence entre 12 et 21 ans, mais comme beaucoup d’autres, il devrait bénéficier d’une dérogation.
Fernando RAPOSO 2,06 m, 21 ans, pivot, Pau-Lacq-Orthez
L’été dernier, le longiligne intérieur s’est construit un nouveau corps pour dominer dans les raquettes de Pro B. Las, une fracture de fatigue du pied au mois d’août a ruiné son début de saison. Visiblement pas sur la même longueur d’onde que Didier Dobbels, Raposo n’a pas réussi à trouver sa place avec l’Elan. Mais quelques flashes (21 pts au Portel, 10 pts-10 rbds contre Brest) laissent augurer du meilleur. Cela se fera très certainement ailleurs qu’à Pau malgré l’année de contrat restante. Un tel physique ne laissera pas insensible quelques équipes de Pro A.
Kim TILLIE
2,08 m, 21 ans, intérieur-pivot, Utah NCAA
Cet élément de la génération dorée des « 88-89 » a choisi une autre voie que
les Diot, Batum and co. Le fils de l’ex volleyeur international, Laurent Tillie, a effectué un cursus complet en NCAA. À Utah, ses qualités athlétiques ont surtout été utilisées en défense (7,0 pts et 5,5 rbds en senior). Kim estime pouvoir tenir un rôle de 6-7e homme en Pro A et apporter son punch pour défendre, prendre des rebonds et courir. L’état d’esprit est le bon pour gagner des minutes dès son année rookie.
Luc-Arthur VÉBOBE
2,02 m, 30 ans, ailier fort, Antibes
« Luca » a bien galéré depuis son départ de Paris en 2005. Fauché par une grave blessure en 2006, il a mis du temps à retrouver le chemin des parquets. D’abord à Evreux puis cette année à Antibes, son club formateur, où il compile un doubledouble en moyenne (11,5 pts et 10,3 rbds). Le joueur n’a aucun intérêt à quitter Antibes et son activité parallèle de producteur musical pour un autre club de l’antichambre. En revanche, un bon projet en Pro A pourrait le déloger de sa côte d’Azur. Son abattage au rebond rendra service à n’importe quelle équipe.
LE JOKER Frédéric WEIS
2,17 m, 33 ans, pivot, Limoges
Il en a fallu de la patience et des arguments pour que le président Forte convainque le grand Fred de donner un coup de main au CSP, dix ans après son départ de Limoges. Pas en grande forme physiquement, ou plutôt trop en formes, Weis rend bien service à Eric Girard. L’autonomie est limitée mais ses 217 centimètres sont toujours là pour dissuader n’importe quel attaquant. Weis s’est pris au jeu. Mieux, il aurait des envies de Pro A pour la saison prochaine. Cela se fera à 99% à Limoges si le CSP décroche la montée. La fin de carrière serait sympa.
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échos FRANCE
Par Thomas BERJOAN et Fabien FRICONNET
DU BASKET ET DES CHIFFRES
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Première fois de la saison que Ben Dewar (ASVEL) dépasse la barre des 20 points, avec 21 unités contre Hyères-Toulon. Le soldat de Collet, dans la course de la dernière chance vers les playoffs, est d’ailleurs en train de montrer quel genre d’homme il est car, depuis cinq matches, il tourne à 15,2 points (18,6 d’évaluation) et ne laisse pas passer beaucoup d’occasions derrière l’arc : 16/27 à trois-points (59,2%).
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Hervé Bellenger / IS
Premier panier à trois-points marqué de la saison pour Uche Nsonwu, vendredi contre le PL. Il n’en avait pas tenté avant cela (sauf un au All-Star Game). Au-delà de l’anecdote, Uche est
Hervé Bellenger / IS
le patron du championnat depuis six matches, avec des moyennes de 17,6 points, 10,1 rebonds et 3,3 passes, soit 24,6 d’évaluation. Le PL s’en est rendu compte (29 d’éval pour le Nigérian).
Le SPO Rouen de Michel Veyronnet a perdu le derby de la mort face au Havre.
LE SPO PERD LE MATCH DE LA MORT
ROUEN EN PRO B La défaite était interdite pour Le Havre et pour Rouen samedi dernier aux Cotonniers. Il aura fallu deux prolongations pour départager deux équipes qui ne voulaient pas mourir. Mais Rouen s’est finalement incliné. La fin d’un cycle ?
«
On a eu des balles de matches. » Après la rencontre, Michel Veyronnet, le coach vaincu, est touché. « Deux fois, à la fin du temps réglementaire et à la fin de la première prolongation, on a la dernière possession. Sur la première (Michel) Nascimento se fait contrer et la deuxième fois, Shawnta Rogers envoie la balle, elle tourne autour de l’anneau… C’est aussi le signe que cette saison-là n’était pas celle du SPO Rouen. Conjugué à la défaite de Gravelines à Strasbourg, notre sort est scellé. On jouera la saison prochaine en Pro B. » Mathématiquement, avec trois matches à jouer et deux victoires de retard sur Strasbourg et Le Havre, contre qui Rouen n’a pas le point average, tout n’est pas encore terminé. En pratique, avec un déplacement à Roanne et un autre à Cholet pour la dernière journée, c’est fait. « On n’avait peut-être pas le coup de rein final pour y arriver », rajoutera le président Jean Prouin, forcément déçu lui aussi. Ce n’est pas la première fois de la saison que Rouen laisse filer des fins de matches. Une accumulation de bourdes, de petites erreurs, de pas de chance aussi
qui emmène le club à la relégation. Vichy (77-80), Gravelines (77-80), Poitiers (78-75), Paris (92-88), Orléans (75-76), autant de défaites dans les ultimes moments de la rencontre. « Là ce soir, on a fait trop d’erreurs, on a été trop laxistes sur beaucoup de
avec les Bleus tout le mois d’août et début septembre, un recrutement compliqué, le SPO n’a entrevu la lumière qu’après la trêve. Avec les arrivées conjuguées de Shawnta Rogers, d’Aerick Sanders en janvier (5 matches seulement avant une blessure), l’acclimatation d’Eric Chatfield arrivé en novembre, l’équipe avait trouvé un vrai rythme enchaînant quatre victoires en cinq matches entre la 13e et la 17e journée. Une embellie Michel Veyronnet de trop courte durée, perturbée à nouveau sur la fin de saison par les choses, on l’a payé cash », poursuit coach Veyronnet. blessures (la cheville d’Edwin Jackson, notam« C’est comme ça, c’était un match au couteau, ment). on n’a pas su sortir les couteaux. C’est une grosse Désormais, il convient de penser à la suite. La déception. Ça fait 15 ans qu’on travaille avec le pré- livraison du Palais des sports (6.000 places) est sident pour amener cette équipe en Pro A, au niveau toujours d’actualité pour fin 2010, début 2011. du Palais des sports qu’on va avoir. Là, c’est un coup Il serait évidemment plus facile de profiter de d’arrêt. On va reculer, on va retourner en Pro B. » l’outil avec une équipe résidente en Pro A. « On verra bien ce qui va se passer », botte en touche le coach. « Les décisions seront prises un peu Une embellie de courte durée plus tard. C’est un gros coup sur la tête, on ne s’y La saison de Rouen a démarré bien trop tard. Un attendait pas. » n coach disponible tardivement parce que retenu
« Dans un match au couteau, on n’a pas su sortir les couteaux »
2
Deux victoires sur les trois derniers matches pour la SIG, qui font un bien fou. Et pas contre n’importe qui : Orléans (+9) et à Gravelines (+11). L’un des hommes forts de Strasbourg depuis quelques temps est David Simon, qui pèse 18,8 points et 22,0 d’évaluation (29 contre Gravelines samedi).
2 bis
Deux prolongations dans le derby normand de la mort entre Rouen et Le Havre. À cette occasion, six joueurs ont joué plus de quarante minutes : 49 et 48 pour la paire rouennaise Chatfield-Rogers, 47 pour Jomby, 46 pour Miller, 43 pour King et 41 pour Sesay. Ils ont dû bien dormir après ça.
10
En Pro A, huit équipes ont atteint ou dépassé les dix tirs à trois-points marqués le week-end dernier, de Roanne avec 15, à Vichy et Orléans (10), en passant par Poitiers et l’ASVEL (13), Rouen, Paris et Chalon (11). Mais, au global, cela n’a pas forcément fait la différence puisque quatre de ces équipes ont perdu.
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D’évaluation ou plus. Une sacrée marque. Ils sont trois à y être parvenu le week-end dernier en Pro B. Dans le succès nantais contre Clermont, Taron Downey a poussé à 35, avec 29 points et 13 rebonds. En face, Erroyl Bing a tout tenté : 32 d’éval, avec 21 points, 11 rebonds et 5 passes. Enfin, dans la victoire d’Aix-Maurienne contre Boulazac, Moussa « MVP » Badiane a claqué un joli 30 tout rond (22 points et 10 rebonds).
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Hervé Bellenger / IS
Par Yann CASSEVILLE
SYLVAIN MAYNIER ET LE PB86
« ON EST DES FOUS » 6 victoires en 7 matches. Poitiers a quasiment les deux pieds en playoffs, avec deux victoires d’avance sur le neuvième, et jouera deux fois à domicile lors des trois dernières rencontres. « Captain Maynier » (1,98 m, 32 ans) analyse le phénomène PB86.
S
ylvain, avec cette belle série, Poitiers produit-il son meilleur basket ? Je sors justement de l’entraînement. Il ne faut pas croire que tout arrive facilement, naturellement pour le PB. On ne gagne pas des matches comme ça, il faut s’entraîner (rires) ! Sur cette série de matches, hormis celui de Dijon, au niveau de l’intensité et de la qualité de jeu, ce sont les meilleurs matches de l’histoire de club. On se sublime de plus en plus. Mais votre dernier revers reste… Dijon. On a ce rôle du Petit Poucet, on se dit toujours qu’on joue contre des budgets deux ou trois fois plus gros que le nôtre. Et contre Dijon, pour la première fois c’était inversé, parce qu’eux jouaient leur maintien, alors que nous on était certains d’être maintenus. On n’a pas bien préparé ce match, inconsciemment on s’est dit qu’on était plus forts, et au final on s’est un peu endormis.
Poitiers a changé de statut ? Là on a battu des gros. Par exemple Orléans, et je sais que Philippe Hervé a une relation privilégiée avec Ruddy (Nelhomme). C’est forcé que, de par nos résultats, notre travail soit regardé aujourd’hui. On a démontré qu’on avait mérité de jouer en Pro A cette année. Parce qu’on a surfé sur une dynamique, depuis un bon moment, mais sans cesse, il y avait toujours un petit côté pour dire que la dynamique allait s’arrêter, et qu’on allait retrouver la réalité. On a commencé la saison avec cette optique-là, mais au final, on voit qu’on a tapé les six premiers du championnat.
l’adéquation financière ou quoi que ce soit, c’est pas notre problème. Donc c’est clair que nous, les joueurs, on fait partie des fous. Peut-être deux promus en playoffs : le championnat régresse ? Les deux promus, que ce soit le PL ou nous, sont basés, même s’ils ont des joueurs talentueux, sur le collectif. On connaît l’importance d’un Jimmal Ball dans le collectif parisien, nous c’est pareil. Aujourd’hui, le basket moderne est basé sur les individualités, mais le basket reste malgré tout un sport co.
Tu es un ancien du PB, est-ce que la progression du club a encore pris de la vitesse cette saison ? La croissance est la même que les années précédentes. On peut dire que c’est plus parce que les adversaires sont plus prestigieux, mais c’est surtout plus parce que médiatiquement, De quoi donner des idées pour les on est sous les feux de la rampe. Mais après, playoffs… la dynamique elle reste similaire aux années Au sein du club, il y a les sages et il y a Vous vous contentez de ce rôle de Petit précédentes, on est humbles, on travaille et les fous. Les sages pensent que ça va être Poucet ? Aujourd’hui, on porte très bien ce costume du compliqué de jouer les playoffs, de décrocher ça nous sourit. (On entend un léger cri.) Ça c’est encore Lamine Kanté (rires) ! un ticket européen, et puis les fous pensent petit qui tape le gros. Après, si Poitiers veut s’installer durablement en Pro A, il faut aussi qu’il faut jouer, profiter, se donner à fond… gagner les matches de maintien. Finalement, Je pense que nous, les joueurs, on prend les Qu’est-ce qui différencie Poitiers ? L’identité. Le sport de haut niveau présente avec ce rôle-là, on se sublime pour taper les playoffs comme la cerise sur le gâteau. En plus, on n’a pas d’expérience de Pro A, mais des produits, et le produit PB86 intéresse gros mais quand on regarde le championnat parce qu’il est différent. Soit on aime, soit on a une sacrée expérience des playoffs, on du maintien, on n’est pas si faciles que ça. a toujours aimé ça, on a toujours fait de gros on n’aime pas. C’est une vraie identité. Petit à petit, il faut qu’on transforme notre Aujourd’hui, quand on vient voir le PB86, matches de playoffs. Je disais à certaines rôle pour arriver à prendre certains matches on vient voir une histoire, des gens qui sont en tant que favori. Parce que ce rôle de Petit personnes : si je dois mettre les shoots bien déterminés, une success story, c’est ça Poucet est bon contre les gros, mais l’année pour aller en playoffs, je le ferai ! On pense qui plaît. Le sport de haut niveau a besoin tous la même chose. Quand t’es joueur tu prochaine on sera considéré comme une joues pour gagner, il ne faut pas réfléchir sur d’histoires. n équipe de Pro A.
« Ce rôle de Petit Poucet est bon contre les gros, mais l’année prochaine on sera considéré comme une équipe de Pro A. »
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échos FRANCE
Par Yann CASSEVILLE et Thomas FÉLIX
SAISON TERMINÉE POUR FOIREST
CLAP DE FIN ?
La semaine dernière, Laurent Foirest (1,96 m, 36 ans) a dû poser pied à terre. Une fois de plus, voire peut-être une fois de trop pour l’homme aux 150 sélections en équipe de France.
L
a dernière fois qu’un de nos articles était exclusivement consacré à Lolo, c’était dans le BasketNews #466 du 24 septembre 2009. Déjà pour un pépin physique. Foirest venait de se faire un décollement myo-aponévrique du mollet droit ; il avait commencé sa saison fin octobre. Dès le mois de décembre, une déchirure à la cuisse l’immobilisait pendant un mois et l’empêchait de participer au concours à trois-points du All-Star Game. Et vendredi dernier, contre le HTV, troisième blessure en sept mois, la plus grosse : rupture du tendon d’Achille. Laurent était pourtant en pleine bourre. Avec 13 points avant cette tuile, il signait même sa meilleure perf de la saison.
Vincent Collet a tenu à « rendre hommage » à Foirest. Nul besoin de grandes phrases, son palmarès, le déroulé de sa carrière parlent pour lui. Il devient pro en 1989, avec Antibes, où il reste jusqu’en 1996. Il glane deux titres de champion (91 et 95) et deux médailles (champion d’Europe juniors en 1992 et médaillé d’argent au Mondial espoirs un an plus tard). Il se dirige ensuite vers Pau-Orthez, pour un premier séjour, de 1996 à 1999. Il devient un maillon important des Bleus, et sa courbe de progression ne s’arrête pas, au point d’être élu MVP français en 1999. Sans oublier son appétit gargantuesque, avec deux nouveaux titres de champion (98 et 99). La France, il connaît, et signe donc à Vitoria à l’été 1999, il y restera quatre saisons. Le temps de se faire un nom en Europe (10 pts de moyenne en ACB), et d’ajouter une jolie ligne à son palmarès, en réussissant le doublée championnat-Copa Del Rey en 2002. La série finale d’Euroleague ULEB contre la Virtus Bologne, en 2001, est également un sacré moment de bravoure. Sans oublier le point d’orgue : la médaille d’argent aux Jeux de Sydney. En 2003-04, il effecue son retour
Hervé Bellenger / IS
15 ans au top
La Semaine des As 2010, probablement le dernier trophée de Laurent Foirest.
dans le Béarn. Une réussite totale, Pau est champion et Lolo MVP de la saison.
Un palmarès, plein de bobos Après 15 années fastes arrivent des moments difficiles. Entre 2004 et 2007, sa carrière est morcelée, avec Pau puis Villeurbanne à partir de 2006. 18 matches en saison, puis deux fois 16. Les petites blessures s’accumulent, vient l’heure des passages sur le billard (genoux, hernie discale). Il n’a rien perdu de son adresse, il est toujours efficace, bien que moins vif mais plus roublard, c’est simplement sa carcasse qui craque de plus en plus.
Néanmoins, Foirest n’abdique pas. Il revient, certes amoindri, mais précieux. En 2007-08, il remporte la Coupe de France, puis un nouveau titre en 2009 et la Semaine des As en février dernier. Trois trophées en trois saisons. Mais s’il avait grandement participé aux deux denières campagnes de l’ASVEL, le constat est tout autre aujourd’hui. L’été dernier, il n’avait resigné que pour un an. Il n’est pas certain que la maison verte compte encore sur son briscard (seulement 4,6 pts cette saison), et surtout que son corps soit apte à repartir, encore. n
LE MYSTÈRE MENDY
« JE DOIS ME RELANCER »
Pascal Allée / Hot Sports
Pur produit du centre de formation alsacien, Elson Mendy (2,00 m, 22 ans) peine à trouver du temps de jeu depuis son arrivée dans le milieu professionnel. l Utilisé avec parcimonie dans la rotation strasbourgeoise cette saison, le Sénégalais alterne les coups d’éclats – 15 points en 14 minutes contre Hyères-Toulon, 13 en 15 minutes contre Vichy –, et les coups de moins de bien – 4 fautes en 4 minutes contre Gravelines-Dunkerques – pour, au final, ne pas vraiment trouver sa place dans l’effectif de Fred Sarre. « C’est un garçon qui continue à être présent et à donner », détaille le technicien alsacien. « Mais il a été formé pour le poste
4 et malheureusement il n’a pas le physique pour tenir ce genre de poste. Il faut donc le réorienter en poste 3 le plus possible, ce n’est pas simple pour lui. » Avec à peine 90 kilos pour 2,00 m, Elson Mendy a un réel problème pour rivaliser avec les postes 4 modernes, beaucoup plus robustes, et il en est conscient. « Je me sens mieux en 4 mais je suis trop léger alors j’essaye d’évoluer vers le poste 3 pour gagner du temps de jeu, car je dois me relancer. » Rendant une feuille de stats de 4,3 points et 1,9 rebond en 11 minutes, Elson arrive en fin de contrat en juin et attend un signe de la part de Strasbourg, son club depuis sept saisons. Mais pour Fred Sarre, il serait temps qu’il vole de ses propres ailes. « Il doit trouver du temps de jeu pour évoluer, c’est une certitude, et c’est en poste 3 qu’il en trouvera. »
échos FRANCE
Par Thomas BERJOAN et Thomas FÉLIX
BENJAMIN MONCLAR A LE NIVEAU
PAS QU’UN « FILS DE » Pour le basket français, Ben (1,93 m, 21 ans) est avant tout le fils de Jacques. Mais à la faveur d’une fin de saison compliquée à Dijon, l’arrière-shooteur est en train d’écrire sur le terrain une nouvelle page basket dans l’album de famille.
B
si on se pose des questions : qu’est-ce qu’il va se passer l’année prochaine, la descente… Quand le coach m’en donne la possibilité, j’essaye de jouer au basket, de tout donner sur le terrain. »
Tradition familiale
Hervé Bellenger / IS
en a connu trois saisons en une. Formation accélérée. D’abord, il a fait banquette. Acte I. Des apparitions sporadiques. Puis, depuis le 30 janvier, il entre dans la rotation. Acte II. Il joue une petite vingtaine de minutes, parfois bien exploitées (13 pts et 3 rbds en 26’ contre Toulon), parfois moins bien (-2 d’éval. en 10’ contre Vichy). Enfin depuis le 27 mars, il fait partie du cinq majeur de la JDA. Acte III. Pour un bilan plus que correct (2 victoires, 2 défaites, 9,5 pts à 48,1% aux tirs, 2,8 rbds, 1,8 int et 1,8 pd, soit 11,3 d’éval. en 31’). Un dernier chiffre : à l’évaluation rapportée à la minute, Monclar (0,32) se place devant des pointures comme Foirest, Causeur, Stanley, Braud ou encore Melody, des Français qui évoluent à son poste. Ce qu’il prouve sur la fin de saison n’est donc pas anodin. Reste à savoir s’il pourrait reproduire ce genre de performances dans un contexte plus classique. Car la saison a été galère à la JDA. Valse des entraîneurs et des joueurs, réorganisation en vue de la Pro B. Un chaos porteur d’opportunité. « C’est vrai que les difficultés du club font que j’ai de plus en plus de temps de jeu », nous explique Benjamin. « Après, j’espérais jouer cette année, être intégré dans le collectif, même si je
Benjamin a connu un développement tardif. Un late bloomer, disent les Américains. Aujourd’hui, il n’est pas un monstre physique mais il a un corps pour exister en pro. Assez rapide, doté d’une détente correcte, d’un bon tir, intelligent, il manque tout de même à Monclar un peu de puissance, de dureté et de main gauche pour s’installer définitivement dans l’élite. Un rêve de toujours. Une tradition familiale aussi. « J’ai toujours voulu être professionnel, après il y a eu des moments difficiles, ce n’est pas toujours évident d’être le fils de », nous confie-t-il. Fils de Jacques (200 sélections en Bleu), petit-fils de Robert (142 sélections), un héritage riche – un coach perso à la maison l’été, c’est pratique – mais qui peut être lourd à assumer. « Disons que ça a ses avantages et ses inconvénients. Mais ça fait plaisir de prouver que je suis capable de faire des petites choses. Après, pour les gens autour, je ne suis pas Benjamin Monclar, je serai toujours le fils de Jacques Monclar. » En fin de contrat, il a maintenant une carrière devant lui pour se faire un prénom. n
Plus productif à la minute que Tony Stlanley savais que parfois ça ne serait pas beaucoup de minutes. Mais ce n’était pas le cas au début. Alors maintenant que je joue, j’essaye de ne pas trop penser à tout ça, même
CURTIS BORCHARDT
UNE BROCHETTE DE BLESSURES L’ASVEL a fini par dire adieu à son pivot star, l’Américain Curtis Borchardt. Une nouvelle fois blessé, celui-ci ne verra pas la fin de saison puisqu’avec une fracture à l’auriculaire droit il devrait être arrêté au moins six semaines. Longuement blessé sur la touche, le natif de Buffalo est un multirécidiviste, preuve en est ce petit recap des différents tracas du colosse au cours de sa carrière. 2002-03 2003-04 2004-05 2005-06 2006-07
Pascal Allée / Hot Sports
2007-08 2008-09 2009-10
Alors drafté par le Orlando Magic au 18e rang, il est tradé au Utah Jazz et se blesse avant le début de la saison. Verdict : fracture de stress du pied droit et saison blanche. Une fracture de l’index gauche lui fait louper la présaison NBA, puis après 16 rencontres seulement une fracture du poignet droit met fin à sa saison. Première et seule saison pleine en NBA, il évolue 67 matches avec le Utah Jazz dont 23 comme titulaire. Tradé à Memphis puis Boston dans la foulée, Curtis ne verra plus les parquets NBA et commence sa carrière au CB Granada en ACB en décembre. Il y dispute 17 matches. Après un debut de saison tonitruant, le pivot contracte une subluxation de l’épaule gauche en mars 2007 qui l’éloigne des parquets définitivement. 26 matches en ACB. Toujours gêné par son épaule, Curtis ne reprendra qu’en milieu de saison avec le CB Granada. 13 matches. En octobre 2008, Borchardt se fracture le 4e métacarpe de la main droite. Il manque plus d’un mois mais jouera 26 matches en ACB. Après avoir rejoint l’ASVEL, Curtis se fracture la main droite en octobre. Opéré, il ne reprend que mi-mars avant de se fracturer l’auriculaire droit le 13 avril dernier.
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analyse
ANTOINE DIOT GRANDIT
DE PLUS EN PLUS CLUTCH
Ballons importants, shoots cruciaux, actions décisives en fin de match. Au-delà des statistiques, le jeune meneur du Mans (1,91 m, 21 ans) confirme cette saison au plus haut niveau de Pro A qu’il a le mental et le coup de poignet pour plier des matches. Une qualité rare.
Pascal Allée / Hot Sports
Par Thomas BERJOAN
«
À l’époque, quand j’étais petit, je m’entraînais sur le panier de mes grands-parents à la campagne, je m’amusais à me créer des petites situations, où dans ma tête, j’interceptais la balle et je marquais à la dernière seconde, je m’en souviens bien ! » Quand la plupart des gens réalisent une fois adultes qu’ils ne seront jamais des cowboys, des Indiens ou des super-héros, le jeune meneur du Mans poursuit toujours son rêve de gosse. Depuis le début de la saison, Diot affiche une capacité grandissante à peser sur les fins de matches. Il y a trois semaines, contre Rouen, il bat son record de points (22) en Pro A, réalisant un joli 4/4 à trois-points en deuxième mi-temps, créant l’écart au quatrième quart. La semaine suivante, il participe à plier un match serré avec plusieurs actions décisives au cours d’un 10-0 dont le HTV ne se remettra pas. La liste pourrait s’allonger avec un tir au buzzer gagnant contre Strasbourg en ouverture du championnat, un autre en pénétration cette fois, toujours au buzzer, en Eurocup pour l’emporter à l’Aris Salonique, les lancers de la gagne au All-Star Game, et bien d’autres encore. Diot est clutch. « On peut citer les fois où il a réussi mais aussi les fois où il est passé à côté, ce n’est pas ça l’important », précise J.D. Jackson, son coach. Aux As contre Vichy, malgré un tir com-
plètement improbable réussi dans la dernière minute à sept mètres au bout de possession, un miracle qui donne quatre points d’avance aux siens, ça n’a pas suffi. Et puis à Cholet, au match aller, après un premier tir lointain en première intention à la toute fin du match pour revenir à hauteur des locaux, Antoine rate finalement une ultime prière, balancée sur un pied au milieu du terrain. Les grands « tueurs de sang froid » ont souvent beaucoup raté avant de rentrer les derniers tirs. Kobe Bryant, qui vient de boucler une hallucinante saison NBA avec six tirs gagnants au buzzer, en a forcé et manqué un paquet au cours de ses premières années à L.A. Ce qui avait d’ailleurs l’art de beaucoup énerver Shaq et Phil Jackson, son coach. « L’important, c’est d’assumer, c’est l’intention », reprend coach J.D. « Et Antoine ne s’écrase pas. »
la ligne des 6,25 m pour ramener son équipe. Sans réussite, mais sans se dégonfler. Et le lendemain, dans le match pour la médaille de bronze contre le Brésil, Antoine se retrouve dans la même situation. 38 secondes à jouer et la France ne mène plus que 68-65. Cette fois, Antoine dégaine, troue le filet et assure la médaille. On ne s’improvise pas décisif. On le devient.
plus dur. Si demain, on me laisse le choix de gagner une finale de 30 points ou au buzzer, je choisis le buzzer. Même si t’es en stress toute la partie, c’est meilleur. Ce sont des moments où le cœur bat à cent à l’heure et j’adore ça. » « Ce que j’aime », enchaine son coach, « c’est que je peux compter sur lui pour mettre en place ce que je demande, même si ce n’est pas pour lui. Mais
Antoine. « Par exemple, le shoot contre l’Aris, la première option, c’est de jouer sur Dee (Spencer). Mais sur le démarquage, je me retrouve tout seul et Marc (Salyers) voit ça et me file la balle. Après, c’est un peu au feeling. » « Pour lui, le meilleur moyen d’acquérir le respect des gros joueurs, des gros egos, c’est de faire ça : mettre des gros tirs, être là quand tout le monde en a besoin », nous explique Jacques Monclar, qui suit de près le bonhomme depuis ses débuts. « Antoine joue les premiers ballons comme les derniers. Il ne fait pas la J.D. Jackson différence, il respecte le jeu, c’est ça son truc. Cette année, à sa manière, c’est un peu lui le boss. Il a laissé venir Diot a toujours été leader dans toutes les quand c’est à lui, il ne doute pas, il ne sur les trois dernières années. Et au final, équipes où il est passé. Et il a une certai- refuse pas. C’est ça un joueur majeur. Je ne vois pas Antoine Diot comme le à la création, il est celui qui a été le plus ne idée du costume. « Obligatoirement, constant dans les derniers moments. » un leader a des responsabilités et en fin joueur majeur de mon équipe, qui va jouer toutes les dernières actions, qui Depuis Nando De Colo avec Cholet, de match, c’est à toi de les prendre », doit obligatoirement nous porter à la fin. aucun autre arrière français n’a montré estime-t-il aujourd’hui. « Je ne me suis Mais il est toujours essentiel dans le cette capacité à balancer sans état d’âme jamais caché. Je ne vais pas non plus aller chercher le tir à tout prix. Si c’est un money time, je le veux sur le terrain. Les quand le match est à prendre. « Maintenant, j’ai cette confiance, celle de mon autre qui doit le prendre, je serais à fond grands joueurs doivent être décisifs au bon moment et c’est ce qu’il est en train équipe et mon coach et je pense que je derrière lui et si je dois poser un gros de faire pour nous. » lui rends bien ce qu’il me donne », note écran pour qu’on gagne, je le poserais Diot. « Je sais que quoi que je fasse, sans faire de chichis. Mais si j’ai la même si c’est raté, mes coéquipiers balle, je n’hésite pas et pour l’instant, ça Il a gagné le respect m’en voudront pas plus que ça, parce que marche plutôt bien. » Quand certains se des meilleurs cachent, anéantis par la pression, lui la Avec Dee Spencer à ses côtés, un spécia- c’était ce qu’il fallait faire. » recherche. C’est peut-être la différence. liste du genre, capable de se créer son tir Et si c’était encore plus fun que dans le « J’aime beaucoup ces fins de matches tout seul, et Marc Salyers, il y a pourtant jardin de ses grands-parents ? n à tension », poursuit-il. « Parce que tout des clients au MSB. « Parfois, c’est un le monde est plus concentré, ça joue concours de circonstances », affirme (*) http://www.dailymotion.com/nicolasdevirieu
« Il est toujours essentiel dans le money time, je le veux sur le terrain »
Responsabilisé très tôt Petit flash back. Pratique, la vidéo existe, iIl s’agit du DVD BasketNews 4, réalisé par Nico De Virieu au championnat du monde junior 2007. Le documentaire est également accessible sur ce site (*). Jetez un coup d’œil à la demi-finale contre les USA. La France est menée 75-78. Il reste 1’03 à jouer. Le score ne bougera plus. Entre-temps, Diot a tenté trois fois sa chance derrière
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événement
EUROCHALLENGE FINAL FOUR
À J-8, ROANNE EST PRÊT Huit victoires sur les neuf derniers matches, un effectif qui tourne à plein, un poste de meneur de jeu qui fait des étincelles, une confiance au maximum et des corps qui respirent. Tout va bien pour la Chorale, à huit jours du Final Four de l’EuroChallenge, où l’attendent les locaux de Göttingen. Abécédaire. Par Fabien FRICONNET
F comme finale
Son adversaire étant le club hôte de S’ils éliminent Göttingen, les Ligériens Göttingen, la Chorale jouera sa demiaffronteront soit Pesaro, soit Samara. finale le vendredi 30 avril à 20h30, en Les Italiens, qui avaient très mal déprime time, alors qu’initialement c’est la buté la Lega (8 défaites !), ont redressé demi Pesaro-Samara qui était prola barre mais leur bilan (11e avec 9 v grammée en seconde position. Le club et 16 d) ne leur permettra pas, sauf allemand reste actuellement sur deux concours de circonstances, de rallier défaites, mais contre des cadors, Olles playoffs. Ils ont en outre enregistré denbourg (co-leader de Bundesliga avec la blessure de leur arrière Daniele l’Alba) et à Francfort, la nouvelle équipe Cinciarini, qui vaut 12 points en Eurode Gordy Herbert ayant eu besoin d’une Challenge, dont on ne sait pas si elle prolongation pour se défaire de Göttinle privera du Final Four. Samara, de son gen, pourtant mené de treize points dans côté, livre une saison sans aucun relief le dernier quart-temps ! La formation du en Russie. Coachée par l’ancien pivot coach US John Patrick est pour le moins de la sélection, Mikhail Mikhailov, le accrocheuse et tient, pour le moment, la « Krasnye Krylia », qui s’appuie à fond quatrième place de la ligue allemande, sur ses étrangers (JR Bremer, Luis avec 21 succès en 31 matches, mais Flores et Ralph Biggs), a perdu 8 de ses tout peut changer très vite car, d’ici le 13 matches en SuperLeague, et attend match contre Roanne, Göttingen est la fin. supposé jouer… trois fois ! Et souci de genou mais peut-être boucler ainsi la saison régulière. aussi d’autres problèmes. On « On a regardé un petit peu cette savait qu’on ne ferait pas une équipe mais, pour le moment, on grosse saison à la mène cette est sur le championnat », nous année mais, honnêtement, Gilles Viard, GM de la Chorale explique Jean-Denys Choulet. depuis le changement, on est « Ils ont eu une mauvaise passe plus performants. » Du coup, la mais c’est une équipe difficile à jouer. Chorale prend son temps pour recruter F comme forme Il suffit de demander à Gravelines. » un meneur américain. « Aucun souci physique », annonce Le BCM, en effet, avait perdu ses deux coach Choulet. « Les seuls petits matches d’EuroChallenge contre Göttin- problèmes, ce sont les déplacements, R comme règlement gen : 51-81 là-bas et 64-72 à Sportica. qui tirent un peu sur le physique. » La Et ce meneur US, s’il arrivait rapideChorale tient la forme. Les temps de ment, ne pourrait de toute façon pas jeu sont bien répartis, tous les joueurs évoluer en EuroChallenge, pas plus D comme dynamique apportent. L’apport de Mamoutou Diarra que Mamoutou Diarra. « Un règlement La Chorale de Roanne reste sur huit permet en sus d’ajouter un surcroit idiot », s’énerve JDC, à juste titre. succès en neuf matches de Pro A, ce d’impact physique et des solutions qui « Franchement, c’est ridicule. Ne pas qui fait d’elle la meilleure équipe de la pouvoir remplacer un blessé… Bon, ça phrase retour (9 v, 3 d) devant le quatuor devraient permettre de bien gérer la réception de Rouen samedi. doit venir de dérives qu’il y a eues, avec Orléans, Nancy, Poitiers et Chalon. des équipes qui se renforcent au dernier L’équipe de JDC a battu Nancy, Gravelimoment, mais sur une fracture, quand nes, Dijon et Cholet à Vacheresse, ainsi M comme meneurs même ! » que Paris, Strasbourg, Orléans et Vichy Depuis l’arrêt de Marco Pellin, Solo en déplacement. « On n’est pas trop mal Diabaté (meneur de formation) et en ce moment », résume JDC dans un Philippe Amagou (poste 2 qui donne un S comme supporteurs euphémisme. La démonstration le week- coup de main à la mène) ont fait mieux « Le club des supporteurs organise un end dernier chez le Paris Levallois en dit qu’assurer la relève et compilent des bus mais, sinon, il n’y a pas de disposilong sur l’état du moral de la Chorale statistiques similaires. À eux deux, ils tif spécial », nous explique Gilles Viard, (100-82), qui s’impose, tout simplement, combinent 15,1 points, 9,0 passes et le nouveau General Manager de la Chocomme un favori très crédible pour le 18,6 d’évaluation. « On est beaucoup rale. « Göttingen-Roanne, c’est plus de titre de champion de France. « Ce qu’on plus performant sans Marco qu’avec 900 km, donc c’est pas évident, entre la a montré, c’est pas mal ! », jugeait lui », tranche JDC. « C’est malheureux distance, les contraintes économiques, Mamoutou Diarra après le succès en à dire mais c’est comme ça. Il ne rester trois jours sur place, acheter des terre parisienne. faisait pas une grosse saison, avec un billets… C’est un peu compliqué. »
« Pour le nuage, je ne maîtrise pas ! »
Hervé Bellenger / IS
A comme adversaire
T comme télévision
L’an dernier, pour sa participation au Final Four de l’EuroChallenge, Cholet n’avait pas été diffusé sur une chaîne française. Mais on avait pu suivre les aventures des Maugeois sur le site de la FIBA Europe (www. fibaeurope.com), qui avait retransmis, en streaming, les demi-finales et la finale. Une image de bonne qualité. Il en sera sans doute de même pour Roanne. « Si nous avions obtenu l’organisation du Final Four, Sport+ aurait diffusé, à condition que nous produisions les images », précise Gilles Viard.
V comme voyage
« Pour le nuage, je ne maîtrise pas », s’amuse Gilles Viard. Sauf poursuite de la fermeture de l’espace aérien européen, la Chorale embarquera le jeudi 29 avril, à 10h30, à l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon. L’arrivée à Francfort est prévue à midi et demi. L’aéroport d’Hanovre était plus proche de Göttingen mais il aurait tout de même fallu transiter par Francfort, avant de s’enfiler 100 kilomètres en bus. Roanne a préféré se diriger directement vers Francfort, où l’attendra un bus affrété par le club organisateur, pour parcourir 230 kilomètres. C’est également le club de Göttingen qui s’est occupé de l’hébergement et de la logistique pour les trois qualifiés. n
Jusqu’ici tout va bien pour la Chorale de Nick Lewis, Souleyman Diabaté, Dylan Page (de dos) et du petit nouveau, Mamoutou Diarra.
20
chiffres
PRO A 27e journée Vendredi 16 avril
*ASVEL bat Hyères-Toulon Roanne bat *Paris Levallois
82-76 100-82
Samedi 17 avril
Cholet bat *Le Mans 85-83 a.p. Le Havre bat *Rouen 105-98 a.2p. *Poitiers bat Orléans 87-69 *Nancy bat Dijon 84-60 Strasbourg bat *Gravelines-Dk 85-74 *Chalon bat Vichy 83-74
Prochaine journée 28e journée Vendredi 23 avril
Orléans – Nancy, à 20h30 sur Sport+ Samedi 24 avril
Cholet – ASVEL, à 20h sur Sport+ Roanne – Rouen Gravelines-Dk – Poitiers Dijon – Chalon Vichy – Le Mans Hyères-Toulon – Le Havre
Boxes-scores 16/4 *ASVEL bat Hyères-Toulon ASVEL Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Dewar* 35 7-9 5-7 2-2 3 5 A.Traoré* 28 6-11 - 3-4 11 2 E.Campbell* 28 6-11 2-3 - 8 3 L.Foirest 23 5-11 3-7 - 1 2 B.Fofana 11 2-6 - 2-4 3 A.Jeanneau* 23 1-4 0-2 2-2 3 6 P.Lacombe 23 1-4 1-2 - 6 1 M.Lukauskis* 20 1-3 1-2 - 1 4 K.Kangur 8 1-1 1-1 - - T.J.Parker 1 0-1 0-1 - - TOTAL 200 30-61 13-25 9-12 36 23 Hyères-Toulon Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Pierce* 38 7-16 2-5 5-7 6 T.Terrell* 40 7-12 1-2 2-3 5 4 Millage Curtis* 40 4-14 2-6 3-3 4 6 D.Obasohan* 32 3-14 1-7 2-2 5 2 N.Boungou Colo 16 4-5 - 1-2 5 1 M.Saer Sene* 25 2-4 - 7 L.Legname 9 1-2 1-2 - - TOTAL 200 28-67 7-22 13-17 32 13
In 1 1 1 2 5 In 2 1 2 1 6
82-76 Co Bp Pts - 1 21 1 2 15 - 1 14 - 1 13 1 - 6 - 2 4 1 2 3 - 2 3 - - 3 - - 3 11 82 Co Bp Pts 2 1 21 1 1 17 - - 13 - 3 9 1 2 9 1 1 4 - - 3 5 8 76
16/4 Roanne bat *Paris Levallois Paris Levallois Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.D.Vassallo* 38 7-16 5-10 2-3 3 6 L.Hamilton* 30 9-11 2-2 1-2 6 4 L.Prowell 21 4-7 3-5 - 3 2 A.Albicy 19 2-7 0-3 3-3 2 3 J.Ball* 21 2-6 - 2-2 1 1 R.Elliott* 19 2-3 1-2 1-2 2 2 M.J.-B.Adolphe 10 3-4 - 3 P.Karangwa* 17 1-2 - 2-2 3 3 J.Ekanga-Ehawa 17 0-6 0-4 - - 2 W.Aka 8 0-2 0-1 - - 1 TOTAL 200 30-64 11-27 11-14 23 24 Roanne Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Page* 33 9-14 4-8 1-2 3 U.Nsonwu-A.* 29 8-9 1-1 2-4 7 5 D.Noel* 30 7-10 4-5 0-2 6 3 M.Diarra 19 3-5 3-4 2-3 3 5 E.Brower 18 1-2 0-1 6-6 5 2 N.Lewis 14 3-7 1-2 - 1 1 S.Diabaté* 25 3-7 0-1 - 2 5 P.-P.Amagou* 25 2-6 1-3 - 2 10 S.Dia 7 1-1 1-1 - 1 1 TOTAL 200 37-61 15-26 11-17 30 32
In 2 2 2 2 1 1 10 In 1 4 1 1 7
100-82 Co Bp Pts - 3 21 - 2 21 - - 11 - 1 7 - - 6 - 2 6 1 1 6 - - 4 - 1 - - 1 10 82 Co Bp Pts - 4 23 - - 19 1 - 18 - - 11 - 3 8 - 1 7 1 2 6 - - 5 - 2 3 2 12 100
17/4 Le Mans J.P.Batista* D.Spencer* Z.Wright M.Salyers* C.Lombahé-K.* A.Diot* T.Rupert M.N’Doye G.Yango TOTAL Cholet S.Mejia* M.Gelabale* A.Robinson* J.Linehan* M.Sommerville F.Causeur R.Falker K.Séraphin* A.Eitutavicius TOTAL
In 1 2 2 1 1 7 In 1 3 2 6
85-83 Co Bp Pts - 2 24 - 2 20 - 1 13 - 1 8 - 1 7 - 2 6 - 1 4 - 1 1 - - - 11 83 Co Bp Pts 1 2 25 - 2 15 - 1 10 - 1 10 - - 8 - 1 7 - - 6 1 1 3 - 3 1 2 11 85
Cholet bat *Le Mans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 9-16 - 6-9 6 41 7-19 2-9 4-4 9 7 22 5-6 - 3-3 3 1 34 3-11 2-6 - 5 4 26 3-4 1-1 - 3 2 33 2-7 1-5 1-2 4 3 11 2-2 - - 13 - 1-2 - 8 0-1 - 3 225 31-66 6-21 15-20 33 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 38 8-12 2-5 7-8 2 3 40 4-9 1-2 6-6 5 1 36 4-11 0-3 2-4 10 2 24 4-12 0-2 2-2 1 4 15 3-4 1-2 1-2 3 1 13 3-4 0-1 1-2 3 21 3-6 - 5 1 17 1-3 - 1-2 7 1 21 - 1-2 - 225 30-61 4-15 21-28 36 13
17/4 Rouen E.Chatfield* M.Nascimento P.Poupet S.Rogers* D.Williams* D.Akindele* W.Soliman M.Hachad* E.Jackson TOTAL Le Havre B.King* J.Jones* J.J.Miller* A.Sesay* R.Jomby P.Sy* O.Blankson C.Oguchi TOTAL
Le Havre bat *Rouen Min Tirs 3pts LF Rb Pd 49 7-15 3-6 7-8 4 4 24 6-11 - 8-10 5 37 6-10 3-5 2-4 6 3 48 4-10 3-6 1-2 5 9 36 3-7 2-5 - 6 2 18 4-7 - 3 19 2-5 0-1 1-2 5 17 2-5 - 2 3 2 - - 250 34-70 11-23 19-26 36 21 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 41 11-20 3-7 2-3 2 4 38 9-15 0-1 4-6 10 2 46 4-15 3-6 6-6 3 4 43 4-8 1-2 7-7 5 4 47 5-8 2-5 1-2 7 11 0-1 - 5-6 4 18 1-3 0-1 2-3 5 2 6 0-1 0-1 1-2 1 1 250 34-71 9-23 28-35 37 17
In 2 1 3 1 1 8 In 4 1 1 2 1 9
105-98 Co Bp Pts - 2 24 1 3 20 - 2 17 - - 12 - 1 8 - 3 8 - 1 5 - - 4 - - 1 12 98 Co Bp Pts - 7 27 - 1 22 - 4 17 2 3 16 1 1 13 - - 5 - - 4 - - 1 3 16 105
17/4 Chalon T.Gray* B.Schilb* J.Tillman N.Lang S.Risacher P.Braud* R.Soliver* M.Zianveni* TOTAL Vichy D.Melody* K.Reid* Z.Moss* J.Leloup* J.James* Petway Brent A.Eito J.Flowers TOTAL
*Chalon bat Vichy Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 9-13 1-2 3-3 12 4 38 6-11 1-2 7-9 7 6 26 4-6 1-2 2-4 8 2 16 4-4 3-3 - 1 3 21 4-5 2-3 - 1 3 21 3-4 3-4 - 1 1 24 0-3 0-1 0-2 1 6 14 0-1 - 0-2 1 3 200 30-47 11-17 12-20 32 28 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 9-15 4-8 2-4 2 5 36 6-13 4-8 - 1 13 30 7-11 - 2-2 5 25 3-6 2-5 - 3 2 30 2-4 - 2-2 1 4 19 1-4 0-1 - 4 4 1-2 0-1 - - 19 0-10 0-4 - 3 2 200 29-65 10-27 6-8 19 26
In 1 1 1 1 4 In 3 1 3 3 1 2 2 15
83-74 Co Bp Pts 3 7 22 1 5 20 - 3 11 - 1 11 - 3 10 - - 9 - 3 - 1 4 23 83 Co Bp Pts - 2 24 1 3 16 1 3 16 - 2 8 1 - 6 1 - 2 - - 2 - - 4 10 74
17/4 Nancy A.Akingabala* R.Greer* J.Greer* S.Tchicamboud K.Dickens S.Njoya* J.Cox S.Brun* L.Bengaber N.Wachowiak TOTAL Dijon S.Marshall* A.Tanghe* B.Monclar* X.D’Almeida* S.Milosevic* L.Aboudou F.Prenom TOTAL
*Nancy bat Dijon Min Tirs 3pts 34 6-7 33 6-15 2-5 31 4-9 3-6 18 4-11 0-3 16 2-7 2-6 22 3-3 1-1 15 3-6 0-1 26 2-5 3 0-1 0-1 2 200 30-64 8-23 Min Tirs 3pts 37 6-17 1-4 37 6-14 1-5 29 4-8 1-5 40 4-8 0-3 26 3-8 0-1 16 0-4 0-2 15 200 23-59 3-20
In 4 1 2 2 1 10 In 3 2 3 1 9
84-60 Co Bp Pts 1 6 20 - 2 16 1 1 11 - 1 10 - - 10 - 2 7 - - 6 - 2 4 - - - - 2 14 84 Co Bp Pts - 2 20 - 2 16 - 2 9 - 7 8 1 2 7 - - - 1 1 16 60
17/4 Poitiers K.Younger* R.Wright* L.Kanté T.Gunn* P.Badiane Y.Devehat* C.Gomez* G.Costentin S.Maynier M.Var TOTAL Orléans A.Nichols J.Doellman* R.Covile* L.Vaty C.Banks* L.Sciarra A.Curti* A.Dobbins* A.Moerman M.Lebrun TOTAL
*Poitiers bat Orléans Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 9-14 2-3 5-5 7 7 30 6-14 4-9 2-2 3 2 14 4-7 3-4 2-2 3 2 28 4-6 1-2 2-2 7 4 22 2-7 - 3-4 5 14 2-2 - 2 1 20 1-1 1-1 - 1 1 19 1-3 1-2 - 1 2 12 1-3 1-2 - 1 3 5 - 3 200 30-57 13-23 14-15 33 22 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 18 5-10 4-7 - - 27 4-8 2-4 2-2 1 24 6-8 - 0-1 1 1 15 5-6 - 4 28 2-7 1-6 2-2 2 2 18 2-5 2-4 - 2 5 24 1-4 1-2 1-4 2 3 27 0-4 0-3 2-4 4 4 15 1-3 0-2 - 2 4 0-1 - 2 1 200 26-56 10-28 7-13 20 16
In 1 2 4 1 1 9 In 1 3 1 1 2 1 9
87-69 Co Bp Pts - 2 25 - 1 18 - 2 13 - 6 11 - 2 7 1 1 4 - 2 3 - - 3 - 1 3 - 1 1 18 87 Co Bp Pts 1 - 14 2 3 12 - 1 12 - - 10 - 2 7 - 2 6 - 3 4 - - 2 - 1 2 - 1 3 13 69
17/4 Gravelines-Dk B.Woodside* J.K.Edwards T.Stanley N.Pope Y.Bokolo* C.Akpomedah* R.Lewin D.Nichols* F.Zerbo* TOTAL Strasbourg D.Simon* A.Roberson* B.McCauley T.Heurtel S.Giffa* A.Digbeu* S.Essart* I.Soumahoro E.Mendy TOTAL
Strasbourg bat *Gravelines-Dk Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 31 5-10 2-5 4-6 2 3 29 6-13 0-1 1-4 8 1 17 3-11 3-8 1-2 3 1 20 4-8 1-5 - 3 3 40 3-7 0-2 2-7 3 7 2 28 3-8 2-6 - 4 1 2 18 2-4 - 1-2 10 - 1 12 1-5 1-3 - 3 - 5 1-2 - 3 - 200 28-68 9-30 9-21 39 16 5 Min Tirs 3pts LF Rb Pd In 31 8-13 - 6-10 11 2 1 34 7-17 2-8 1-2 4 1 2 23 6-9 - 3-4 4 2 1 17 5-8 1-3 1-2 3 2 22 1-2 - 6-6 1 2 40 2-7 0-3 3-3 9 4 3 23 1-3 0-2 - 1 1 1 6 1-1 - 1 - 4 - 1 1 200 31-60 3-16 20-27 35 15 8
85-74 Co Bp Pts - - 16 - 1 13 - 2 10 - - 9 - 3 8 1 1 8 1 2 5 1 4 3 - - 2 3 13 74 Co Bp Pts 2 - 22 - 2 17 - 1 15 - 3 12 1 1 8 - 1 7 - 1 2 - - 2 - - 3 9 85
LF Rb Pd 8-14 13 2-2 12 5 - 6 4 2-4 2 2 4-4 1 - 1 4 - - 2 - 8 1 - 1 1 - - 16-24 44 19 LF Rb Pd 7-8 2 2 3-5 8 1 - 3 2 - 4 5 1-2 8 1 - 2 2 - 4 1 11-15 31 14
PRO A : CLASSEMENT 1 3 4 7 9 12 13 15 -
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Cholet Le Mans Roanne Orléans Nancy Gravelines-Dk Paris Levallois Poitiers Vichy ASVEL Hyères-Toulon Chalon Le Havre Strasbourg Rouen Dijon
27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27
20-7 20-7 18-9 17-10 17-10 17-10 14-13 14-13 12-15 12-15 12-15 11-16 9-18 9-18 7-20 7-20
11-2 10-4 12-1 9-4 10-4 10-3 7-7 8-5 9-4 7-7 6-8 8-6 6-8 6-7 4-10 4-9
9-5 10-3 6-8 8-6 7-6 7-7 7-6 6-8 3-11 5-8 6-7 3-10 3-10 3-11 3-10 3-11
76,7 79,0 80,8 76,6 81,7 76,5 79,4 72,4 71,1 74,1 81,4 78,0 73,5 80,3 76,0 73,4
71,5 72,1 77,3 71,3 73,4 75,3 78,3 73,6 69,7 70,8 82,5 79,0 82,3 84,8 84,0 84,8
+5,2 +6,9 +3,5 +5,3 +8,3 +1,2 +1,1 -1,2 +1,4 +3,3 -1,1 -1,0 -8,8 -4,5 -8,0 -11,4
4 v. 1 d. 2 v. 1 d. 1 v. 2 d. 1 d. 1 v. 1 d. 1 v. 4 d. 1 v. 1 v. 1 v. 1 d. 1 d.
4-1 3-2 4-1 3-2 2-3 2-3 3-2 4-1 1-4 3-2 1-4 4-1 1-4 2-3 1-4 2-3
PRO B 30e journée Vendredi 16 avril
*Pau-Lacq-Orthez bat Charleville *Bordeaux bat Brest Lille bat *Évreux *Aix-Maurienne bat Boulazac *Nantes bat Clermont
94-64 84-70 81-77 83-70 103-87
Samedi 17 avril
*Quimper bat Limoges 70-69 *Bourg bat Le Portel 86-75 *Saint-Vallier bat Fos 94-85 Antibes - Nanterre reporté au 27 avril
Prochaine journée 31 journée e
Vendredi 23 avril
Limoges – Nantes Clermont – Antibes Fos – Bordeaux Brest – Quimper Le Portel – Pau-Lacq-Orthez Lille – Bourg Samedi 24 avril
Charleville – Aix-Maurienne Nanterre – Évreux Saint-Vallier – Boulazac
Boxes-scores 16/4 *Pau-Lacq-Orthez bat Charleville 94-64 Pau-Lacq-Orthez Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts M.Maravic* 28 6-11 4-6 2-4 10 3 3 - 1 18 T.Gipson* 33 4-13 2-8 4-4 6 4 2 - 1 14 A.Mendy* 26 5-6 2-3 2-5 6 3 1 - - 14 G.Joseph* 25 6-9 0-1 - 5 1 1 1 - 12 M.Bauer 18 3-6 3-4 - 4 - - 1 - 9 F.Moncade* 25 2-3 2-2 2-2 2 2 5 - 2 8 R.Dardaine 5 3-3 2-2 - 1 - - - - 8 S.Rimac 20 3-7 0-3 - 1 7 1 - 2 6 N.Diakité 12 2-4 0-1 1-2 1 1 - - - 5 L.Sambe 8 0-2 0-1 - - 3 - - - TOTAL 200 34-64 15-31 11-17 36 24 13 2 6 94 Charleville Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts C.Davis* 33 6-14 2-6 3-5 2 1 - - - 17 D.J.Harrison 28 5-7 2-3 2-4 8 3 2 - 2 14 P.Paelay 28 4-6 1-2 2-2 3 3 - - 1 11 B.Thomas* 25 2-10 2-7 2-2 - - 1 - 2 8 N.Calasan* 19 2-4 1-1 1-2 5 1 1 - 2 6 V.Mendy 14 3-6 - 3 - - - - 6 K.Corre* 19 1-2 - 4 1 1 - 1 2 B.Mangin 21 0-2 0-1 - - 2 1 - 4 K.Joss Rauze* 11 0-3 0-2 - - - - - 1 C.Cayir 2 0-1 0-1 - - - - - 1 TOTAL 200 23-55 8-23 10-15 25 11 6 - 14 64 16/4 Bordeaux J.Olivero* Ta.Williams S.Driss* A.Grant* C.Delhorbe A.Fellah* J.Owona* D.Jean-Joseph A.Caille TOTAL Brest Grays Gregory* G.Staelens A.Charles* B.Vounang N.Vucurovic* C.Mélicie* J.Beugnot T.Delon* D.Jefferson J.-Y.Zahoui W.Molas TOTAL
*Bordeaux bat Brest Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 6-9 4-6 3-4 2 2 25 8-8 - 3-4 5 38 5-8 1-2 2-2 6 3 29 5-9 1-4 - 4 3 18 4-5 2-3 - 2 1 29 2-2 - 4-4 2 1 23 2-4 - 7 3 9 0-3 0-3 - - 1 3 - - 1 200 32-48 8-18 12-14 28 15 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 7-14 4-9 2-2 2 2 28 6-9 5-8 1-2 1 3 28 3-7 0-1 2-3 2 22 4-10 - 2 27 2-6 0-4 0-1 2 1 19 2-6 - 6 2 10 2-2 - 2 1 16 0-2 0-1 2-2 3 9 1-4 0-2 - - 3 0-1 - - 1 - - 200 27-61 9-25 7-10 20 9
16/4 Nantes T.Downey* C.Ferchaud* M.Labeyrie* G.Florimont N.Gayon* D.Giles* B.Pierard P.Da Costa TOTAL Clermont E.Bing* W.Gradit* K.Ouattara S.Traoré* J.Ingram* A.Trepalovac J.Bucknor* M.Guichard A.Selmani F.Coulon TOTAL
*Nantes bat Clermont Min Tirs 3pts LF Rb Pd 40 9-13 4-7 7-11 2 13 37 7-15 7-13 2-5 2 3 33 8-15 1-4 3-6 7 27 5-9 - 2-2 7 2 31 3-7 2-5 2-2 5 1 18 1-4 1-3 3-6 7 1 11 1-3 1-3 - - 2 3 0-1 0-1 - - 200 34-67 16-36 19-32 30 22 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 35 8-10 2-2 3-5 11 5 29 4-9 2-5 2-3 2 2 25 4-8 1-2 2-4 - 1 22 4-6 0-1 2-2 5 1 25 3-5 3-4 - 1 1 14 4-5 - 1-2 6 22 3-9 2-5 - 3 1 21 2-3 - 1-2 3 3 6 1-2 0-1 - 1 3 1 - - 200 33-57 10-20 11-18 32 17
In 2 5 1 1 1 10 In 1 1 1 1 2 1 7
84-70 Co Bp Pts - 1 19 1 1 19 - 4 13 - 2 11 - - 10 - 3 8 1 2 4 - 1 - - 2 14 84 Co Bp Pts - 2 20 - - 18 - 3 8 - - 8 - 1 4 - 1 4 - - 4 - - 2 - 1 2 - - - - - 8 70
In 1 5 1 1 3 1 1 13 In 2 2 1 1 3 1 10
103-87 Co Bp Pts - 2 29 - 1 23 - 2 20 1 4 12 - 2 10 - 2 6 - 1 3 - - 1 14 103 Co Bp Pts - 3 21 - 4 12 - - 11 - 2 10 - 2 9 1 1 9 - 2 8 - 3 5 - - 2 - - 1 17 87
16/4 Lille bat *Évreux Évreux Min Tirs 3pts J.Mathis* 37 9-12 1-2 M.Doles 23 4-10 0-5 J.Gomes* 31 3-10 3-8 B.Toffin* 30 5-8 0-2 M.Houmounou* 25 4-6 2-4 P.Da Silva* 35 2-12 1-8 M.Correa 13 1-3 K.Dahak 5 0-1 0-1 N.Meite 1 TOTAL 200 28-62 7-30 Lille Min Tirs 3pts A.Payton* 32 8-12 4-6 J.Siggers* 33 5-11 0-3 F.Nkembe* 24 5-7 0-2 D.Petrovic* 30 4-11 1-5 N.Taccoen* 25 4-4 O.Gouez 16 3-5 A.Defoe 9 2-3 A.Stanford 17 0-2 0-1 R.Malet 14 0-3 0-3 TOTAL 200 31-58 5-20
LF Rb Pd 1-3 7 1 5-7 5 2-2 3 3 1-1 5 1 - 3 3 3-4 8 13 2-3 3 - - - - 14-20 34 21 LF Rb Pd 2-2 4 3 9-11 7 6 1-1 4 1 - - 1 - 1 2 1-1 2 2 - 1 1 1-2 4 1 - 2 3 14-17 25 20
In 1 2 1 4 In 2 1 2 1 6
81-77 Co Bp Pts - 2 20 - - 13 - 2 11 - 1 11 - 2 10 - 1 8 1 - 4 - - - - 1 8 77 Co Bp Pts - 1 22 2 1 19 - - 11 - 1 9 1 2 8 2 1 7 - 1 4 - - 1 - - 5 7 81
16/4 *Aix-Maurienne bat Boulazac Aix-Maurienne Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Badiane* 22 5-7 - 12-12 10 C.Dunn* 31 7-16 1-5 2-2 5 2 Mos.Sonko* 27 5-9 0-2 2-2 9 2 S.Darnauzan 29 3-6 2-4 0-1 - 6 E.Joldersma 28 3-8 2-3 - 3 2 J.Fields 30 3-11 1-4 - 8 5 M.Drame* 16 2-5 0-3 3-3 2 1 T.Yvrande* 15 1-2 - 1 2 A.Charvet 1 0-1 - - S.Guinchard 1 - - TOTAL 200 29-65 6-21 19-20 38 20 Boulazac Min Tirs 3pts LF Rb Pd T.Johnson* 37 7-18 5-12 5-5 4 R.Jennings-Jones* 25 4-7 - 1-3 14 1 Y.Gaillou* 19 4-9 - 0-1 1 1 T.Andrieux 14 3-8 2-6 - 5 E.Craven* 27 3-13 0-1 1-2 2 3 J.Aka* 21 2-6 - 2-2 5 1 A.Hoard 19 3-4 - 3 A.Cel 11 1-1 - 1 1 G.Darrigand 21 0-6 0-5 - 2 4 R.N’Kembe 4 - - I.Saounera 1 - 1 S.Girman 1 0-1 0-1 - - TOTAL 200 27-73 7-25 9-13 38 11
In 1 4 2 1 2 10 In 1 2 1 3 1 8
83-70 Co Bp Pts 1 2 22 - 2 17 - 4 12 - 2 8 - - 8 2 3 7 1 1 7 - 2 2 - - - - 4 16 83 Co Bp Pts - 1 24 2 2 9 - 3 8 - - 8 - 2 7 - 1 6 - - 6 1 1 2 - 5 - - - 1 - - 3 16 70
17/4 *Bourg bat Le Portel Bourg Min Tirs 3pts LF Rb Pd C.-H.Bronchard* 29 8-13 0-3 3-3 6 3 B.Mullins* 33 6-12 1-4 4-4 1 8 J.McClark* 36 6-11 1-2 3-5 12 1 T.Dubiez* 26 6-14 3-8 - 2 3 J.Delhomme 23 3-7 2-4 - 2 3 G.Chathuant* 36 2-9 1-4 1-1 5 2 I.Koma 14 2-5 1-2 - 3 J.Losson 1 - - A.Bruyas 1 - - R.Etilopy 1 - - TOTAL 200 33-71 9-27 11-13 31 20 Le Portel Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Taylor* 38 7-14 3-6 6-6 4 6 E.Choquet* 23 5-9 1-5 - 3 1 D.Sencanski* 21 3-7 2-4 - 3 N.Wyatte 31 1-5 1-2 4-6 6 J.-P.Ludon 25 2-7 1-3 2-2 4 1 R.Chery 19 2-6 0-3 2-2 4 1 M.Le Pellec 19 2-5 1-4 1-2 3 2 G.Leburgue* 15 2-4 1-2 - 3 A.N’Diaye* 9 1-1 - 4 TOTAL 200 25-58 10-29 15-18 34 11
In 1 2 3 2 1 9 In 1 1 1 1 2 6
86-75 Co Bp Pts 1 1 19 - 1 17 - 3 16 1 1 15 - 2 8 1 1 6 - 1 5 - - - - - - 3 10 86 Co Bp Pts - 6 23 - 2 11 - 1 8 2 2 7 2 1 7 1 2 6 - - 6 - - 5 - 2 2 5 16 75
17/4 Quimper S.Smith* A.Lovedale* M.Mattis M.Runkauskas* A.Toto N’Kote* F.Thibedore A.Liorel M.Toti* TOTAL Limoges A.Mohamed* R.Desroses A.Salmon* V.Mouillard K.Braswell* J.McCord J.Ford* K.Souchu* TOTAL
*Quimper bat Limoges Min Tirs 3pts LF Rb Pd 32 8-14 0-2 0-1 6 2 33 5-12 - 4-5 9 1 26 6-8 0-1 2-2 5 1 33 2-9 1-7 2-2 - 4 24 2-4 1-1 2-2 6 1 13 2-3 1-2 - - 2 13 2-5 0-1 - - 2 26 1-4 1-1 - 3 4 200 28-59 4-15 10-12 29 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 33 6-12 0-4 5-5 7 2 22 5-9 1-4 - 4 3 22 3-10 2-7 2-2 3 18 3-6 2-5 2-2 1 25 2-6 2-4 - 4 2 25 3-5 0-1 0-2 3 3 30 2-3 - 1-2 2 2 25 1-2 0-1 2-2 2 1 200 25-53 7-26 12-15 26 13
In 3 1 1 5 In 1 1 1 3
70-69 Co Bp Pts - 5 16 - 2 14 1 1 14 1 1 7 - 1 7 - - 5 - 1 4 - - 3 2 11 70 Co Bp Pts - 2 17 - - 11 - 1 10 - 1 10 - 3 6 - 3 6 - 1 5 - 1 4 - 12 69
17/4 *Saint-Vallier bat Fos Saint-Vallier Min Tirs 3pts LF Rb Pd A.McKenzie* 34 10-19 1-3 2-3 13 3 J.-M.Mipoka* 31 5-8 2-4 3-4 4 5 C.McIntosh* 28 3-9 1-3 6-8 5 5 A.Tsagarakis 19 4-7 4-6 - - 3 E.Ukeagu 20 4-5 - 2-6 12 1 D.Diarra* 26 3-8 3-6 - 4 D.Denave* 35 3-8 0-2 2-3 3 6 M.Sy 6 2-2 - 1 N.Keita 1 - 1 1 TOTAL 200 34-66 11-24 15-24 43 24 Fos Min Tirs 3pts LF Rb Pd P.Haquet 26 8-12 2-6 - 3 1 S.Gay* 31 6-12 - 3-7 11 2 B.Cisse* 29 7-12 0-1 1-2 3 9 S.Fein* 34 3-12 3-9 4-4 2 5 M.Dia* 24 3-7 0-1 - 6 1 L.Cummard* 21 2-9 1-2 1-2 3 3 C.Humbert 14 2-3 - 1-2 4 J.Niflore 1 1-1 1-1 - - A.Barakaou 11 1-1 - - 1 L.Labeyrie 9 1-1 - 2 1 TOTAL 200 34-70 7-20 10-17 34 23
In 2 1 1 2 2 8 In 3 1 1 1 2 1 9
94-85 Co Bp Pts - 5 23 - 4 15 - 5 13 - - 12 - 2 10 - 2 9 - 1 8 - 1 4 - - - 20 94 Co Bp Pts - - 18 1 4 15 - 1 15 - 3 13 - 1 6 - 2 6 - 2 5 - 1 3 - 1 2 - - 2 1 15 85
PRO B : CLASSEMENT 1 2 3 6 8 9 10 11 12 15 16 17 -
Équipe
MJ G-P Dom. Ext. Pour Contre Écart Série 5 der.
Pau-Lacq-Orthez Limoges Bourg Aix-Maurienne Lille Évreux Nanterre Le Portel Saint-Vallier Boulazac Antibes Nantes Fos Charleville Clermont Quimper Bordeaux Brest
30 30 30 30 30 30 29 30 30 30 29 30 30 30 30 30 30 30
26-4 13-2 20-10 13-2 19-11 12-3 19-11 13-2 19-11 12-3 18-12 10-5 18-11 13-2 17-13 13-2 14-16 10-5 13-17 10-5 11-18 8-6 12-18 8-7 12-18 8-7 12-18 9-6 11-19 8-7 10-20 7-8 9-21 8-7 9-21 8-7
13-2 7-8 7-8 6-9 7-8 8-7 5-9 4-11 4-11 3-12 3-12 4-11 4-11 3-12 3-12 3-12 1-14 1-14
84,0 80,0 76,4 78,6 77,5 78,3 76,3 78,3 78,9 73,7 71,7 80,1 75,8 78,1 79,2 69,1 68,5 74,0
72,4 72,1 71,3 75,4 75,0 78,1 75,4 74,2 81,1 77,3 74,6 82,8 78,9 80,1 80,5 73,5 75,1 80,7
+11,6 +7,9 +5,1 +3,2 +2,5 +0,2 +0,9 +4,1 -2,2 -3,6 -2,9 -2,7 -3,1 -2,0 -1,3 -4,4 -6,6 -6,7
12 v. 1 d. 1 v. 1 v. 6 v. 1 d. 1 v. 3 d. 1 v. 3 d. 1 d. 1 v. 1 d. 1 d. 1 d. 1 v. 1 v. 1 d.
5-0 2-3 3-2 3-2 5-0 2-3 4-1 1-4 2-3 1-4 1-4 2-3 3-2 2-3 3-2 3-2 1-4 1-4
ESPOIRS 27e journée *ASVEL bat Hyères-Toulon 79-74 *Paris Levallois bat Roanne 87-63 Le Havre bat *Rouen 102-93 Vichy bat *Chalon 83-79 *Nancy bat Dijon 82-66 Orléans bat *Poitiers 63-54 *Gravelines-Dk bat Strasbourg 93-77 Le Mans - Cholet, le mercredi 5 mai Classement : 1- Cholet (22-4), 2ASVEL (22-5), 3- Paris Levallois (20-7), 4- Gravelines-Dk (18-8), 5- Le Havre (18-9), 6- Le Mans (16-10), 7- Dijon, Nancy (16-11), 9- Rouen (12-15), 10Chalon (11-16), 11- Poitiers (10-17), 12Hyères-Toulon (9-18), 13- Orléans (7-20), 14- Roanne (6-20), 15- Vichy (6-21), 16- Strasbourg (5-22).
NATIONALE 1 31e journée *Saint-Chamond bat Denek Bat 85-70 *Liévin bat Longwy 88-68 Cognac bat *Centre Fédéral 75-67 *Boulogne bat Le Puy 104-88 *Challans bat Châlons 84-61 *Angers BC bat Denain 86-84 *Saint-Étienne bat Saint-Quentin 94-76 *GET Vosges bat Blois 80-73 *Reims bat Angers ESSL 86-65 Classement : 1- Reims (21-9), 2Challans (21-10), 3- Le Puy (20-11), 4- Boulogne, Denain, Châlons, Angers BC (19-12), 8- Saint-Étienne (17-14), 9- Blois, Saint-Quentin, Liévin (16-15), 12- Denek Bat, GET Vosges (15-16), 14- Angers ESSL (14-17), 15- SaintChamond (13-18), 16- Cognac (12-19), 17- Longwy (4-27), 18- Centre Fédéral (2-28).
LIGUE FÉMININE 26e et dernière journée *Villeneuve d’Ascq bat Calais 73-54 Mondeville bat *Tarbes 84-67 *Aix-en-Provence bat Limoges 75-62 *Bourges bat Nantes-Rezé 69-65 Toulouse bat *Challes 91-88 *Basket Landes bat Armentières 68-48 *Arras batLattes-Montpellier 87-70 Classement : 1- Tarbes (23-3), 2- Bourges (22-4), 3- Arras (20-6), 4- Mondeville (18-8), 5- Nantes-Rezé (17-9), 6- Villeneuve d’Ascq, LattesMontpellier (16-10), 8- Challes, Basket Landes (10-16), 10- Calais (9-17), 11Aix-en-Provence (8-18), 12- Toulouse (7-19), 13- Armentières (6-20), 14Limoges (0-26).
Playoffs Demi-finales Matches allers, joués le mercredi 21 avril
Mondeville – Tarbes Arras – Bourges Matches retours, le samedi 24 avril
Tarbes – Mondeville Bourges – Arras Belles éventuelles le mercredi 28 avril
Challenge Round Quarts de finale Matches allers, joués le mardi 20 avril
*Toulouse – Nantes-Rezé *Aix-en-Provence – Villeneuve d’Ascq *Calais – Lattes-Montpellier *Basket Landes – Challes-les-Eaux Matches retours, le vendredi 23 avril
ESPAGNE Liga ACB 30e journée
*Bruesa bat Barcelone 71-60 Vitoria bat *Fuenlabrada 86-80 Séville bat *Obradoiro 91-78 Badalone bat *Murcie 87-86 *Malaga bat Estudiantes 96-93 *Real Madrid bat Valladolid 91-71 Grenade bat *Manresa 72-68 Alicante - Valence, le mardi 27 avril Bilbao - Gran Canaria, le mardi 4 mai Classement : 1- Barcelone (27-3), 2Real Madrid, Vitoria (24-6), 4- Valence (20-9), 5- Séville (17-13), 6- Malaga (1614), 7- Gran Canaria, Estudiantes (15-15), 9- Grenade, Badalone (14-16), 11- Bilbao
(13-16), 12- Manresa, Fuenlabrada (1218), 14- Bruesa, Alicante, Valladolid (11-19), 17- Obradoiro (8-22), 18- Murcie (5-25).
ITALIE Lega 26e journée
Virtus Bologne bat *Trévise 61-50 Varèse bat *Rome 71-64 Milan bat *Crémone 81-78 Sienne bat *Montegranaro 92-86 *Pesaro bat Biella 79-61 Ferrara bat *Cantu 76-64 *Caserte bat Avellino 81-79 Classement : 1- Sienne (23-1), 2Caserte, Milan, Bologne (15-19), 5Cantu (15-10), 6- Montegranaro (14-10), 7- Rome (13-12), 8- Avellino (11-13), 9- Trévise (10-14), 10- Teramo (9-15), 11Pesaro, Biella (9-16), 13- Varèse (10-14, -2 pts), 14- Crémone, Ferrara (7-17).
EUROCUP Finals À Vitoria (Espagne)
Demi-finales Valencia bat Panellinios Berlin bat Bilbao
92-80 77-70
Match 3e place Bilbao bat Panellinios
76-67
Finale Valencia bat Berlin
67-44
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Décalé
Salut ! Ça va ? Propos recueillis par Thomas FÉLIX
PHILIPPE
que certains de mes coéquipiers ont été deux trois fois dans une situation où ils ont manqué l’immanquable sur une de mes passes. (Il rit) Mais bon je ne leur en veux pas, on a quand même gagné.
DA SILVA (ÉVREUX)
Salut Philippe, ça va ?
des interceptions (2,2), tu prends des rebonds (5,1), tu marques des points (10,1) et résultat tu flirtes beaucoup avec le triple-double ?
Par rapport à l’année dernière où tu avais quitté Boulazac par la petite porte, tout va mieux ?
C’est une petite revanche par rapport à l’année dernière je ne le cache pas, j’ai vraiment dû me remettre en cause alors je suis vraiment très satisfait de ce qui se passe.
Tu caracoles vraiment en tête des meilleurs passeurs de Pro B avec près de 8,0 passes, on peut dire qu’à Évreux tu as retrouvé le goût de l’offrande ?
Moi, ma qualité première en tant que joueur ça a toujours été de faire jouer mes coéquipiers. Mais cette année, j’ai autour de moi de vrais finisseurs, chaque joueur peut marquer. Donc pour moi, c’est plus facile de faire des passes décisives. Ouais mais pas que… Tu fais aussi
Il reste encore cinq matches pour en faire un. Qu’est-ce que tu vas leur promettre à tes coéquipiers pour qu’ils t’aident dans ta quête du triple-double ?
(Sérieux) Ah j’espère que ça va arriver, mais ce n’est pas l’essentiel par rapport à la victoire. Pour l’instant j’essaye d’être solidaire à l’équipe et d’apporter dans tous les secteurs du jeu. Maintenant, j’espère que cela va venir, j’ai été le premier à faire un triple-double dans la ligue portugaise et c’est vrai que j’aimerais bien en faire un cette année. Mais sur le dernier match, tu ne les a pas engueulés tes coéquipiers ? Parce qu’avec 14 pts, 10 rbds, 8 pds et 6 ints tu étais quand même tout prêt. Ils auraient pu faire un effort pour convertir deux de tes passes ?
(Il rit) Je leur ai déjà dit que je les emmènerais au resto si je passe un triple-double cette saison, donc ils savent ce qu’ils ont à faire. En plus, ça devient un vrai sujet cette histoire puisque Mory Corea (son coéquipier, ndlr) vient de me dire que j’étais en mode Jason Kidd en ce moment. C’est vachement flatteur mais ça met la pression. Je vais essayer de leur offrir des paniers tout cuits.
KIDD » N O S JA E D O M N E « JE SUIS
Eh ouais je sais. (Il soupire en rigolant) Je dois le faire, le triple-double, sur ce match. Moi, j’étais dedans, je n’ai évidemment pas compté pendant le match, mais des journalistes locaux présents m’ont dit que je faisais le triple sur ce match. Mais c’est vrai
Si tu devais leur lancer un message pour le prochain match ?
Pascal Allée / Hot Sports
Très bien, vraiment très bien. On fait une belle saison à Évreux et individuellement aussi donc tout va vraiment très bien.
Que Benoît Toffin continue a bien boxer ses adversaires sur les écrans retard, parce que moi ça me libère pour prendre des rebonds défensifs. Et en attaque que James Mathis plante un peu plus à trois-points et j’arriverai vite à mes 10 passes. Il me restera plus qu’à scorer 10 points et hop le triple sera là. (Il rit)
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INTERVIEW
SAMUEL MEJIA, LA RÉVÉLATION
« NOUS SOMMES DES GUERRIERS ! » 25 points à 8/13 aux tirs dans le derby au sommet ! Arrivé sur la pointe des pieds en Pro A, l’arrière-ailier de Cholet (1,99 m, 27 ans) s’affirme à chaque journée un peu plus comme un joueur qui compte désormais en Pro A. Il pourrait bien amener CB au titre. Rencontre. Propos recueillis par Thomas BERJOAN
V
ous venez de battre Le Mans chez eux et vous voilà désormais leaders de Pro A à trois journées de la fin. Est-ce une surprise ? Non ! Pourquoi serait-on surpris ? Vous savez, on travaille dur, on s’est créé des opportunités et on a su les saisir. Mais pour l’instant, il n’y a rien à fêter, il nous reste trois matches. Mais nous sommes contents d’en être là.
LE DESTIN DES PREMIERS 1er saison Année régulière 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
ASVEL ASVEL Pau-Orthez Pau-Orthez Le Mans Le Mans Pau-Orthez Nancy Le Mans ASVEL
Champion Limoges (2 ) Pau-Orthez (2e) ASVEL (2e) Pau-Orthez Pau-Orthez (2e) Strasbourg (3e) Le Mans (5e) Roanne (2e) Nancy (2e) ASVEL e
Penses-tu que votre équipe est un peu sous-estimée ? Je ne sais pas trop. Vous savez, c’est ma première année dans cette ligue et je ne connaissais pas les attentes autour de cette équipe avant d’arriver, ce qu’elle avait fait les années précédentes et qui dominait vraiment le championnat jusque-là. Tout est nouveau pour moi. Mais cette situation nous va. On ne cherche pas spécialement à être en pleine lumière, sur le devant de la scène, dans les journaux et tout ça. On veut rester ensemble, jouer en équipe et aller le plus loin possible. Comment définirais-tu cette équipe ? Nous sommes des guerriers. On n’abandonne jamais. Le match contre Le Mans a été un bon exemple. On s’est battu pendant 45 minutes dans un environnement pas facile, les fans étaient très bons. On aurait pu abandonner plusieurs fois, mais on a joué dur jusqu’au bout de la prolongation. Jusque-là cette saison, nous avions toujours perdu en
Pascal Allée / Hot Sports
Quel est l’objectif de cette équipe ? De quoi parlez-vous entre vous ? Là, on ne pense qu’aux trois derniers matches de la saison. On ne pense pas aux playoffs, à la finale, on sait que si on négocie bien ces trois derniers matches, on finira premiers de la saison, ce qui donnera l’avantage du terrain pendant tous les playoffs. Voilà à quoi nous pensons. Nous avons un très gros match à faire contre l’ASVEL qui peut encore se qualifier. Il est beaucoup trop tôt pour se parler de playoffs.
prolongation. Donc ça nous a vraiment fait du bien. Est-ce qu’on peut désormais dire de Cholet que vous êtes de sérieux prétendants au titre ? C’est un peu tôt… Cette ligue est intéressante. Toutes les équipes sont bonnes. Une équipe comme Poitiers a battu Orléans de 20 points ! Personne ne s’y attendait. Je crois que nous sommes
une très bonne équipe, nous avons vraiment beaucoup de confiance en nous, mais il ne faut pas l’être trop. Il faut rester affamé. Dans cette ligue, tout
En tout cas, vous dégagez l’impression d’en vouloir vraiment… Nous sommes définitivement parmi les plus affamés ! On a beaucoup à prouver. On vient d’avoir un avantgoût de ce que c’est d’être tout en haut et ça nous plaît. On va faire de notre mieux pour y rester.
« Je trouve que dans le basket actuel, les gars forcent trop » peut arriver. Si on est des prétendants ? Chaque équipe en playoffs le sera. Je suis content d’en être.
Qu’est-ce qui t’as fait signer à Cholet tardivement au début de la saison ?
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INTERVIEW
Comment ça se passe avec Erman Kunter ? Qu’attend-il de toi ? Nos relations sont excellentes. Sur le terrain, c’est business, mais en dehors, c’est très détendu. On rigole ensemble, on discute de choses et d’autres. Mais sur le terrain, il me pousse à être agressif, il a confiance en moi, en mes capacités de scoring. Il pense également que je suis un bon manieur de ballon, donc il aime aussi me mettre à la mène parfois, de faire jouer les autres joueurs, de faire ce dont l’équipe a besoin. Il a suffisamment confiance en moi pour me donner la balle dans les moments importants et je lui en suis reconnaissant. Tu as terminé 3e meilleur marqueur de l’Eurocup avec 23,6 points de moyenne, tu es le leader offensif de la meilleure équipe du championnat, c’est une bonne année pour toi, non ? Oui ! C’est toujours une bonne année quand on gagne. Je regarde toujours les victoires en premier, les chiffres individuels viennent après. Je suis content, c’est toujours bien d’être en compétition de se battre pour un titre. C’est parfait. Pourtant, tout n’a pas toujours été rose. Ton premier match, 2 points et -4 d’évaluation, et puis une autre évaluation négative quatre matches plus tard. Le début de la saison a été compliqué, il t’a fallu un peu de temps pour t’ajuster ? Il avait plusieurs choses. Je suis arrivé très tardivement, une semaine avant le premier match, je n’ai pas eu le temps de faire la présaison avec l’équipe, je n’étais pas en super forme physique. Il m’a fallu un peu de temps pour retrouver la forme et pour prendre confiance, avec le coach et mes partenaires. Ça s’est fait doucement, et puis au début, on gagnait, donc je n’avais pas de pression. J’ai pris mon temps et quand j’ai commencé à me sentir bien, le coach m’a donné de plus en plus de responsabilités et de temps sur le parquet. Est-ce que tu as eu un peu peur quand Cholet a signé Mickaël Gelabale, un arrière-ailier qui joue à ton poste ? Non. Je ne m’inquiète pas des autres joueurs. J’ai confiance en mes capacités et quand on l’a signé, j’avais déjà fait quelques bons matches. Mon boulot, ce n’est pas de me concentrer sur les décisions de business ou ce genre de choses. Mon job, c’est de faire ce que le coach veut de moi. Si Mike était arrivé et avait joué plus que moi, ça ne m’aurait pas dérangé. Tant qu’on gagne des matches… J’ai confiance en moi, je peux jouer ici et je l’ai prouvé.
Vous formez désormais un duo d’extérieurs redoutable… C’est toujours bien de jouer avec un mec comme lui. Il est grand, long bras, il peut shooter, il a de l’expérience dans cette ligue, c’est un type bien, il a du talent, il peut marquer, c’est un très bon partenaire. Tu es un joueur pas forcément ultraathlétique, mais doté de très bons fondamentaux. Tu es de la vieille école, non ? Exactement. C’est tout moi. Je trouve que dans le basket actuel, les gars forcent trop. Ils tentent trop de choses compliquées. Le basket est un jeu simple. Un mec est ouvert ? Tu lui donnes la balle. Tu es ouvert, tu shootes. Beaucoup de joueurs essayent de changer le jeu, d’être plus flashy, plus spectaculaire. Ce n’est pas du basket. J’aime jouer du basket d’équipe. Passes, écrans, pick’n’roll. À la fin du match, on voit qui gagne. Je crois que les bons joueurs trouvent toujours une façon d’aider leur équipe. Pas la peine de prendre 20 tirs par match. Parfois, je prends 13 tirs, parfois, j’en prends 6. J’envisage le jeu dans sa globalité. Et si je prends des tirs, j’essaye d’en réussir plus que je n’en rate. J’essaye de ne prendre aucun mauvais tir. J’essaye qu’ils soient tous bons. Sur le terrain, tu as l’air d’être très calme, posé. C’est ta personnalité dans la vie de tous les jours ? Je suis quelqu’un de facile à vivre. Simple. J’aime rire, aller au ciné. Je ne suis pas un chat sauvage. J’aime quand les choses sont simples, être avec ma femme, ma famille, je ne sors pratiquement pas. J’aime mon boulot, je rentre chez moi, je me repose, j’aime bien manger. Voilà. Après une belle carrière NCAA à De Paul, tu as tenté ta chance en NBA l’été 2007. Une Draft à la fin du deuxième tour par les Pistons, mais ça n’a pas marché. Pourquoi ? Pas assez athlétique ? Souvent, il faut un peu de chance. Et je me suis blessé à la cheville au mauvais moment. Et ma cheville n’a pas été à 100% jusqu’à la fin de l’année dernière en Grèce. Et donc, l’été, je n’ai jamais eu trop de temps pour me préparer correctement. Mais je ne m’en fais pas. J’ai confiance en moi, je sais que j’ai les capacités, mais je ne peux pas bloquer là-dessus. J’essaye de faire au mieux maintenant. En France, ton aîné, Dominicain et né à New York comme toi, Ricardo Greer, effectue une grande carrière ici, c’est quelque chose qui te tente ? Ricardo est un mec très cool, on s’entend très bien. Mais pour l’instant, je ne vois pas si loin. Je suis dans le présent. J’aime beaucoup la situation dans laquelle on est avec Cholet, c’est tout ce qui compte. Si j’aime la France ? Oui, j’aime la France. La ligue est bien et au final, elle a toutes les qualités qui peuvent donner envie à un joueur de revenir. On verra selon les opportunités. ■
CHOLET S’EST PAYÉ LE MANS À ANTARES
CB, C’EST CASH !
En s’imposant de deux petits points au cours du duel au sommet de la Pro A au Mans, Cholet a pris la tête du championnat mais surtout a marqué les esprits. Ce qu’il faut en retenir. Ils ont la dalle ! « Je pense que c’est l’équipe qui voudra le plus ce match qui le gagnera… Et je pense qu’on le veut un peu plus ». Telle fut la prédiction d’Erman Kunter, avant le match, au micro de Sport+. Pas évident d’annoncer ce genre de chose. Et la physionomie des 45 minutes, après prolongation, donne raison à maître Kunter. Il se dégage de cette équipe une volonté collective difficilement objectivable. Ce sont des attitudes, des regards, une complémentarité, un respect de la hiérarchie, une envie de défendre, de partager la balle. Bref, ce CB a de l’envie et du caractère. On trouve dans l’escadrille un bon paquet de joueurs avec le mors aux dents. Linehan et Gelabale veulent à tout prix rétablir leur statut, Séraphin a tout à prouver, Robinson et Mejia sont en quête de reconnaissance, Causeur connaît pour la première fois de sa carrière un peu d’exposition. En plus, cette bande de coupe-jarrets s’est faite sortir en quart aux As. Pour résumer, ils en veulent !
Pascal Allée / Hot Sports
Je l’ai fait pour plusieurs raisons. J’ai joué en Italie et en Grèce et je voulais tester quelque chose de nouveau, de plus professionnel, plus stable. J’avais entendu dire que la Pro A était pro, que la mentalité était bonne. J’ai voulu voir ce que ça donnait. Et je suis tombé dans une très bonne équipe. On s’aime bien, on s’apprécie beaucoup. J’ai de la chance.
Un groupe qui progresse Par rapport aux autres équipes de tête, CB possède une marge de progression importante et enregistre actuellement une montée en puissante qu’aucune autre équipe ne connaît. Pourquoi ? Déjà, parce qu’entre le Mike Gelabale des premiers matches, hésitant, peu en jambe, maladroit et le joueur vu samedi au Mans (15 pts, 5 rbds et 12,9 pts et 4,8 rbds sur les 9 derniers matches de Pro A), Cholet a pris une classe d’écart. Mike est redevenu un chien de garde redoutable et un finisseur fiable, dans les systèmes ou opérateur d’urgence en un-contre-un. Mais il n’est pas le seul. Conformément aux habitudes de coach Kunter qui responsabilise ses jeunes sur la deuxième partie de saison, Kévin Séraphin a désormais intégré le cinq majeur et joue de mieux en mieux, changeant le paysage intérieur pour son équipe. Une arme de plus. À l’intérieur toujours, Marcellus Sommerville, alors qu’il peinait depuis son arrivée dans les Mauges, vient de signer deux matches à plus de 10 d’évaluation en moins de 15 minutes à chaque fois. Il semble désormais pleinement intégré. Résultat, Kunter se paye le luxe d’avoir un quatrième intérieur capable de faire mouche en fin de possession à 10 mètres, comme samedi face au Mans. Pas banal !
Banc + Physique = Défense Actuellement, tant que Roanne n’a pas recruté de nouveau meneur, Cholet peut revendiquer le titre de meilleur banc de Pro A. Chaque poste est doublé et bien des clubs de Pro A seraient ravis de donner un rôle majeur à Fabien Causeur, Randall Falker ou Marcellus Sommerville. Surtout, cette longueur – Thomas Larrouquis et Christophe Léonard ne sont pas entrés en jeu le weekend dernier – permet à Kunter de maintenir une intensité défensive de premier plan pendant toute une rencontre. Pour finir, Cholet possède quatre spécimens physiques plus qu’intéressants pour changer l’or en plomb. Linehan a fait vivre un enfer à Antoine Diot samedi dernier, lui volant notamment deux ballons sur la montée de balle. Mickaël Gelabale s’est occupé personnellement de Dee Spencer, faisant radicalement baisser son pourcentage aux tirs (7/19). Kévin Séraphin, parfois invisible dans les stats, amène une densité physique et une verticalité qui changent totalement la physionomie de la peinture choletaise. Avec Falker en rotation, spécialiste du sale boulot et du rebond, les pivots adverses ont la garantie de se faire servir du steak saignant à volonté toute la soirée ! Au final, CB a toutes les armes pour défendre son
Avec un Mickaël Gelabale retrouvé, Cholet peut rêver. arceau avec efficacité. (71,3 pts concédés à l’adversaire, 3e meilleur moyenne de Pro A).
Une attaque sous-estimée Antywane Robinson et Samuel Mejia n’étaient même pas sélectionnés au All-Star Game. Ils ne sont pas non plus sur la liste indicative fournie par la LNB pour le trophée de MVP de la saison. Ces deux-là sont probablement les deux attaquants les plus sous-estimés de la Pro A. Pas forcément spectaculaires, mais des prototypes aux fondamentaux parfaits diablement efficaces ! Robinson appartient à la caste des postes 4 modernes. Pas très grand (2,03 m), mais très long de bras, il possède un attirail offensif ultracomplet : son tir à trois-points est d’une grande précision (37% sur plus de 4 tentatives par match) et sa finition intérieure excellente. Quant à Samuel Mejia, sa polyvalence en fait un joueur diabolique de un-contre-un. À leurs côtés, le jour où Linehan rentre ses tirs lointains (il reste sur un vilain 4/25 sur les 6 derniers matches), l’attaque de Cholet est difficile à arrêter. Surtout que le danger peut venir de partout. Cette saison, sept joueurs de CB ont déjà marqué 16 points ou plus au cours d’un match (Mejia, Robinson, Gelabale, Linehan, Séraphin, Eitatevicius et Falker).
Et Le Mans au fait ? Le Mans a peut-être perdu sa couronne, mais pas toutes ses certitudes. Face à une très forte équipe de Cholet, le MSB a su accrocher une prolongation avec un duo Spencer-Salyers à 10/30 aux tirs. Le collectif entrevu ces dernières semaines avec l’introduction de Diot dans le cinq majeur a parfois disparu sur certaines séquences, mais l’équipe a montré du caractère en allant chercher la prolongation. Autre point positif, JP Batista (24 points sur le match, record de la saison) atteint son pic de forme au meilleur moment de la saison, Zack Wright, complètement dans le trou ces derniers temps (9 points au total des six derniers matches avant le week-end dernier), a retrouvé des couleurs (13 pts) et Charles Lombahe-Kahudi offre désormais des minutes intéressantes. Malgré les difficultés vécues sur la deuxième partie de championnat, Salyers qui a le blues et une certaine fragilité, cette équipe reste dangereuse. ■
PORTRAIT
Barry Gossage/NBAE via Getty Images
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DIANA TAURASI, N°1 DU BASKET FÉMININ
SUPERWOMAN
Saison exceptionnelle pour Diana Taurasi, elle est championne WNBA et MVP avec Phoenix en octobre 2009 et elle remporte l’EuroLeague et un nouveau titre de MVP avec le Spartak Moscou en avril 2010
est un peu folle. C’est une très mauvaise perdante.
mentalement. « J’adore voyager et découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux pays, mais parfois vous voulez simplement rester au même endroit beaucoup à la vie de l’équipe en dehors du terrain. pour une semaine. » Partout, la Californienne affole Par Pascal LEGENDRE Elle essaye de mettre ses coéquipières en confiance les compteurs. N’a-t-elle pas égalisé le record de car elle a compris que, pour gagner, il faut que tout le points de la WNBA (47) détenu par une certaine jamais meilleure que dans les grands matches et monde soit impliqué dans la vie de groupe et elle le Lauren Jackson ? Avec Phoenix, elle a été deux fois mpressions immédiates lorsque l’on découvre quand il s’agit de marquer le « big shot ». Le surlenfait naturellement. Elle a toujours de l’énergie pour championne de la Ligue. Avec l’équipe nationale, elle Diana Taurasi à l’œuvre : ses larges épaules rigoler, faire des blagues. » a gagné l’or olympique à Athènes comme à Pékin. La mises en évidence par l’échancrure des maillots demain, elle a de nouveau porté le Spartak Moscou vers la victoire et un 4e titre européen consécutif, C’est à Connecticut que Diana a gagné ses premiers routine dans l’Excellence. « C’est la LeBron James des Phoenix Mercury, la puissance de ses jambes, trophées (3 titres NCAA consécutifs, et tout un tas du basket féminin », s’extasie Edwige Lawson. « Elle sa force générale. Elle laboure véritablement malgré le forfait de l’Australienne Lauren Jackson de titres individuels). Elle est déjà associée avec Sue peut pratiquement smasher, cette fille-là ! Je l’ai vue le terrain. Sur les highlights, on la voit dévaler qui, à l’annonce de l’assassinat de Shabtai von Kalquasiment toucher l’arceau sur un lay-up. Pour une le plancher sans limitation de vitesse, pénétrer manovich, le président du club, a refusé de retourner Bird pour former ce que les Américains appellent un terrible one-two punch. fille de sa taille (1,83 m), c’est impressionnant. Je me dans la peinture par un reverse, conclure parfois en Russie. Jackson, qui est la seule, peut-être, à d’une pichenette en déséquilibre, faire la passe pouvoir contester à Diana Taurasi le titre officieux de économiquement fragile, la WNBA paye chichement souviens que, lors des premiers matches où elle a ses stars (45.000 dollars), si bien que, pour faire joué avec nous, elle se retrouvait parfois toute seule. qui tue, secouer sa vis-à-vis, se lancer dans du meilleure basketteuse du Monde. sauter la banque, Diana fut obligée d’émigrer en À Fenerbahçe, on était derrière, on n’arrivait pas à trash talking… Et scorer, scorer. À trois-points, en Russie, au Dynamo Moscou, puis au Spartak à partir suivre son rythme. Elle y allait, elle y allait, elle n’arpremière intention, à reculons… Toujours à fond. Elle Inséparable avec Sue Bird rêtait jamais ! » s’est dotée récemment d’un préparateur physique, Diana possède une filiation sportive. Son père, Mario, de 2006. L’année dernière, Sports Une héroïne parfait un minimum de quatre séances de muscu est né en Italie et fut footballeur professionnel faite ? L’annonce hebdomadaires et n’est jamais parue aussi affûtée. gardien de but - en Argentine, où il tomba amoureux Illustrated parlait d’un salaire de l’été dernier Sans doute pour chercher la petite bête, certains de Lili, la mère de Diana. Le couple a déménagé en 500.000$. Plus de sa peine de observateurs la suspectaient d’avoir un shoot fragile Californie en 1978 et a toujours parlé espagnol à la Edwige Lawson prison - une lorsqu’elle entra en WNBA, il y a six ans. Edwige maison. C’est aussi grâce à son père que Diana, plus des bonus en cash de 5.000$, et un diamant pour chaque victoire journée - pour conduite en état d’ivresse, couplée Lawson, qui fut sa partenaire au Spartak Moscou au tard, a pu récupérer un passeport italien. Chez les de prestige en EuroLeague. Le budget du club était avec une suspension de deux matches sans salaire dernier trimestre 2009, n’en revient pas de ce procès Taurasi, on regardait le foot et le tennis à la télé le alimenté par le gouvernement de la Région de par les Mercury, a un peu sali son image. Seulement, d’intention. « Abrosimova, qui est une copine à moi, week-end. Seulement Diana, comme sa sœur aînée Moscou et Kalmanovich, à hauteur de 7 millions de en y regardant de près, on s’aperçoit que son taux et qui a joué avec elle à l’université, me racontait Jessika, a opté très vite pour le basket. On raconte dollars chacun. La dolce vita sur la Moskova. Diana d’alcoolémie n’était que de 0,17 gramme (la limite qu’une joueuse de l’équipe faisait chaque jour un que le seul bouquin qu’elle a lu de la première à la partageait avec Sue une villa de six chambres avec est de 0,08 dans l’Arizona), autant dire qu’elle n’était concours de shoots avec elle et qu’elle n’a jamais dernière page est celui de John Wooden, le coach piscine intérieure et sauna, un cuisinier à mi-temps. pas complètement ivre au volant ! Si l’on surfe sur réussi à la battre. Diana, c’est la joueuse avec qui j’ai mythique de UCLA. Et ce n’était pas Cynthia Cooper Chacune disposait d’un interprète et d’un chauffeur Internet, on se rend compte aussi que la sexualité de joué qui travaille le plus. C’est la première arrivée aux ni Lisa Leslie ses héros d’enfance, mais Magic pour conduire les Mercedes. « C’est notre fenêtre Diana Taurasi interpelle les Américains. Même les entraînements et la dernière partie. Je ne sais pas Johnson. Lorsqu’il y avait un pick-up game dans d’opportunité pour gagner de l’argent », résume-tlesbiennes - qui forment une partie non négligeable combien elle fait de shoots par jour. Ça ne m’étonne le voisinage, Diana était forcément de la partie et, de l’assistance en WNBA et qui ont leurs portepas qu’elle ait fait 8/13 à trois-points en demi-finale. quand il était l’heure de retourner à la maison, c’était elle. Qu’en sera-t-il désormais avec la mort de celui qui était surnommé « Papa » ? voix avec notamment Sheryl Swoopes et Michelle Elle peut marquer les yeux fermés ! » toujours en dribblant. Van Gorp - s’interrogent. À un fan qui voulait tout Ce soir-là, à Valence, Dee Taurasi a éliminé la Dream Physiquement hors normes, la Californienne est aussi savoir, elle répondit en blaguant sur le site Web des Team d’Ekaterinbourg presque à elle seule, établisune gagneuse exceptionnelle. On raconte qu’elle ne 0,17 gramme Mercury : « Je n’ai pas de petit ami, mais je cherche sant le record de points (37) pour un match du Final supporte pas de perdre, que ce soit au H-O-R-S-E (un Au total, entre les matches en Europe, en WNBA quelqu’un de riche, d’environ 2 m et qui possède une Four de l’EuroLeague. Tout en ajoutant 12 rebonds, concours de basket), à la PlayStation ou… au bras et en équipe nationale, Dee doit avaler par an une BMW 745 Li. » ■ 6 passes et 12 fautes provoquées. L’Américaine n’est de fer. « C’est vrai », rigole Edwige Lawson, « elle grosse centaine de matches. Dur physiquement,
Sur ses puissantes épaules, elle a porté le Spartak Moscou vers C’est surtout une compétitrice qui veut tout gagner. » Et qui sait galvaniser toute la troupe. « Elle participe un 4e titre de champion d’Europe. Mais qui est Diana Taurasi ?
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« C’est la LeBron James du basket féminin »