l’hebdo du basketball
JEUDI 9 septembre 2010 - N° 516
14 Boston 16 Aux Bleues de jouer 17 Alex Acker au mans ? Pas mal ! 22 Sacha Giffa 24 Femme de joueurs
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MONDIAL, ADIEU LES BLEUS
AUTOPSIE D’UN DÉLITEMENT
PSCHITT !
Jean-François Mollière / FFBB
Balayés en huitième de finale du Mondial par la Turquie chez elle (77-95), les Bleus, qui n’atteignent pas les quarts de finale d’un tournoi international pour la première fois depuis 1997, ont perdu leur jeu et étalé leur fragilité mentale. Des défaillances individuelles, collectives et managériales. BasketNews livre son analyse, sans concession.
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L’ARROSEUR ARROSÉ
L’EMPIRE
C’EST PARTI !
Dans sa grande tradition, la Grèce a triché en perdant intentionnellement son dernier match de poule, afin de choisir son adversaire. Résultat : un plan qui tombe à l’eau (la faute aux Bleus), un huitième de finale contre une Espagne retrouvée et une élimination prématurée. Le boomerang en pleine face. BasketNews n°516 - jeudi 9 septembre 2010
MACCABI tel-AVIV
NATIONALE 1
CONTRE-ATTAQUE
Présentation complète de la nouvelle saison. Les rosters des 18 équipes.
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PRO A : MATCHES AMICAUX
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médias
LE MONDIAL À LA TÉLÉ LES PROGRAMMES
Jeudi 9 septembre 08h30
Rediff. 1/4 finale : Espagne – Serbie
12h30
Rediff. 1/4 finale : Turquie – Slovénie
17h00
Direct 1/4 finale : Russie – États-Unis
20h00
Direct 1/4 finale : Vq. LIT/CHN – Vq. ARG/BRA
LE SONDAGE DE LA SEMAINE
48%
Quel est le joueur le plus important pour les Bleus dans le Mondial ? Sondage réalisé sur www.basketnews.net (1.361 réponses, décompte arrêté mardi)
Vendredi 10 septembre 11h30
22%
Rediff. 1/4 finale : Russie – États-Unis
Samedi 11 septembre 09h00
Rediff. 1/4 finale : Vq. ARG/BRA – Vq. LIT/CHN
18h00
Direct 1/2 finale : Vq. SRB/ESP – Vq. TUR/SLO
20h30
Direct 1/2 finale : Vq. USA/RUS – Vq. LTU/CHN / ARG/BRA
19% 4%
Dimanche 12 septembre 19h00
Différé Match pour la 3e place
20h30
Direct Finale
Live-blogging
Nicolas
petites annonces
E-mail : l.boquien@tomar-presse.com / Tél. : 01-73-73-06-40
Votre annonce doit nous parvenir au plus tard le vendredi pour une parution le jeudi. Rédigez-la sur papier libre et envoyez-la avec son règlement (par chèque à l’ordre de Tomar Presse ou par carte bancaire) à :
BASKETNEWS - Petites Annonces - 3 rue DE L’ATLAS - 75019 PARIS 1 semaine (TTC) : 5 lignes : 22,90 € / 10 lignes : 44,20 € / 15 lignes : 68,60 € 3 semaineS (TTC) : 5 lignes : 53,40 € / 10 lignes : 103,70 € / 15 lignes : 126,50 €
1%
1%
Florent
PRISES DE POSITION
Pour ou contre un passage du Mondial à 32 équipes ?
É
le site du basket
Mickaël
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Yannick Nando Ali Batum Diaw Gelabale Piétrus Bokolo De Colo Traoré Autres
Suivez les matches du Mondial en direct sur basketnews.net
www.basketnews.net
Boris
3%
Oui
NON
Par Thomas FÉLIX
Par Pascal LEGENDRE
videmment que je suis pour. Car poser la question d’un passage à 32 équipes au championnat du monde c’est montrer sa réelle volonté de faire de ce grand rendez-vous un événement planétaire incontournable. C’est montrer également le réel impact de ce sport qu’est le basket dans le monde entier. On ne s’affiche pas ouvertement deuxième sport collectif mondial derrière « l’opium du peuple », le football, pour se retrouver à faire un championnat du monde à 12 équipes sur une semaine dans un petit coin de la planète, non ? Pour ça, on a déjà les Jeux Olympiques. Alors allons-y franchement, invitons le monde orange à faire la fête tous les quatre ans. Car plus d’équipes, cela ne veut pas dire plus de matches, il suffit de penser à une refonte des poules et des matches à élimination direct. Car plus d’équipes, cela veut dire plus d’exotisme et la Nouvelle-Zélande ne cesse de prouver que les petits méritent de se frotter aux gros plus souvent. Car plus d’équipes, cela veut dire que l’on pourra élargir le calendrier et prendre un peu plus son temps plutôt que d’avaler six matches en une semaine avec de gros craquages physiques, comme l’Allemagne, à ce Mondial. Enfin, il faut bien se dire que si l’on veut imposer à la NBA, une ligue qui organise un championnat à 30 équipes ce qui est unique, le chapardage de leurs meilleurs joueurs pour l’occasion et bien il faut se montrer monumental, incontournable. Et cela commence par monter un grand chapiteau à 32 tous les quatre ans pour bien que l’on nous voit.
A
vez-vous envie de voir la Macédoine, la Pologne et la Bulgarie au championnat du monde ? Pas sûr. Et Taiwan et le Qatar ? Et le Cameroun ? Encore moins. Et un troisième représentant de l’Océanie ? Là, ce serait carrément de la blague. Un peu d’exotisme, c’est très bien. Du brassage, c’est fondamental. Mais ajouter huit équipes au plateau actuel entraînerait une dilution qui aussitôt rendrait le breuvage sans saveur et même soporifique. Et pourquoi pas inviter les 213 pays membres de la Fédération Internationale pendant qu’on y est ? Vingt-quatre, c’est ni trop ni pas assez – ce qui est le cas du tournoi olympique qui s’ajusterait à l’évolution de la valeur populaire du basket en passant de douze à seize. Même le foot – dont personne ne remettra en cause son universalité – s’en tient à vingt-quatre. J’aime bien la formule actuelle et si j’ai une réforme à proposer, ça serait d’alterner comme aux Jeux Olympique une journée de compétition avec une journée de repos. Ceci pour au moins deux raisons. 1- Reposer les corps et les esprits des compétiteurs – lorsque l’Allemagne ramasse 35 points contre l’Australie, elle paye les deux prolongations jouées la veille contre la Serbie –, 2- Permettre aux médias et aux fans de jouir d’une victoire, de disséquer une défaite, alors que dans la précipitation actuelle, un quotidien fait dans la même page le compte-rendu d’un match et la présentation d’un autre. Je rappelle qu’il y a entre quatre et six jours d’intervalle entre deux rencontres de Coupe du monde de foot. Pas le même sport ? Êtes-vous bien sûr que l’organisme d’un basketteur soit prêt à supporter neuf matches en seize jours ? Moi pas. Donc, je plaide pour le statu quo quant au nombre d’équipes et l’allongement de la durée de la compétition.
édito
LE JOUR DE LA MARMOTTE
03
Par Fabien FRICONNET
« La victoire est brillante, l’échec est mat » Michel Colucci
A
Ça doit être ça « avoir la lose »
Jean-François Mollière / FFBB
vez-vous vu « Groundhog Day » – traduction : « Le jour de la marmotte » – connu en France sous le titre « Un jour sans fin » ? Une savoureuse comédie américaine, réalisée par Harold Ramis en 1993, et devenue, pour un large club d’initiés, un film de chevet, à voir et revoir dans toutes sortes de circonstances. Indémodable. L’histoire est assez simple. C’est celle du présentateur météo d’une chaîne locale américaine, interprété par Bill Murray. Phil Connors, c’est le nom du personnage, un être dévoré autant par son ambition dérisoire que par son cynisme désabusé, est contraint d’aller couvrir ce qu’on appelle dans le métier un « marronnier », à savoir une manifestation « de proximité » qui revient tous les ans, « le jour de la marmotte ». Chaque année, le 2 février, à Punxsutawney, une petite ville de Pennsylvanie, on tire une marmotte de son hibernation pour, dans un rituel fumeux, prédire le temps à venir. L’animal, suprême insulte pour Phil Connors, s’appelle, lui aussi, Phil. Bref, notre présentateur n’a qu’une hâte : que cette journée ringarde se termine, qu’il quitte ces bouseux. Sauf que, bloqué à Punxsutawney par le blizzard, il se réveille le lendemain pour se rendre compte que c’est le même jour qui recommence. Puis le lendemain… Et encore, et encore, et encore. Et quoi que fasse Phil lors de cette funeste journée, elle se répète et
se termine invariablement de la même manière : une nuit de plus dans cet « enfer quotidien ». Qu’il change d’approche ou de stratégie, qu’il fasse des efforts ou se renfrogne, qu’il jouisse de l’impunité que lui confère cette façon d’immortalité ou qu’il sombre dans la dépression jusqu’à se résoudre à l’échappatoire du suicide, rien à faire, le 2 février reste le 2 février. Et le pire dans tout cela, c’est que les autres personnages, eux, vivent la fameuse journée pour la première fois. Ceux qui ne le connaissent pas n’ont pas le temps d’apprendre à le connaître en 24h et toutes les avancées qu’il obtient se heurtent, tel Sisyphe devant son labeur éternellement vain, à la barre fatidique de minuit. Phil est toujours confronté aux mêmes démons, ses propres démons. Ses échecs le poussent à essayer plus fort ce qui ne fonctionne pas. Il est dans le déni.
BasketNews
Une fessée cul nu Qu’elle se dribble sur le pied (quart de finale de l’Euro 2001) puis perde le fil (match pour la 5e place, qualificatif pour le Mondial 2002) ; qu’elle craque alors qu’elle tient le match (demi-finale de l’Euro 2003) puis explose dans le vestiaire (match pour la 3e place, qualificatif pour les Jeux) ; qu’elle se fasse hara-kiri (demi-finale de l’Euro 2005) ; qu’elle se saborde aux lancers-francs (quart de finale de l’Euro 2007) puis dans tous les autres secteurs (matches de classement, qualificatifs pour les Jeux 2008) ; qu’elle succombe sous sa trouille (quart de finale de l’Euro 2009) ; qu’elle soit battue par plus fort ou moins fort qu’elle ; qu’elle trouve les ressources pour un exploit ou qu’elle se fasse à elle-même un croc-en-jambe ; que la chance entre en jeu ou pas ; qu’elle se perde dans de mauvais calculs ou au contraire renâcle à les faire ; que ses
RÉDACTION AUX USA
Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York) et Frédéric GONELLA (San Francisco).
Directeur de la publication : Pierre-Olivier MATIGOT (po.matigot@tomar-presse.com) Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef-adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com)
CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER
David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Bogdan PETROVIC (Serbie), Yannis PSARAKIS (Grèce), Eran SELA (Israël) et Stefano VALENTI (Italie).
entraîneurs soient en pointe ou lessivés ; l’équipe de France, invariablement, finit toujours par se réveiller, avec des cernes, à Punxsutawney, un 2 février. Et, inlassablement, reprend tout de zéro, avec un autre sélectionneur, d’autres joueurs, sans jamais que les leçons de la fois d’avant ne semblent avoir été retenues. Ça doit être ça « avoir la lose ». La « lose » en équipe nationale mais aussi la « lose » en clubs… Cette année ? Un exploit contre l’Espagne, un effort pour finir le match contre le Canada, un déraillement dans une gerbe d’étincelles contre la Lituanie, une parodie contre la Nouvelle-Zélande terminée par une faute qu’il ne fallait pas faire (celle de Batum) et une faute qu’il aurait fallu faire (pour éviter le trois-points d’Abercrombie). Avec ça, une petite dose de « c’est la faute à pas de chance » (trois paniers à trois-points avec la planche pour les Tall
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Yann CASSEVILLE et Vincent BONNAY
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RuDy GAY (TEAm USA) ET MIAmI
Blacks !), un coach qui ne se sait pas se faire comprendre et/ou des joueurs qui ne veulent pas apprendre, des leaders qui l’ouvrent trop ou pas assez, une tentative de reprise en main par Gelabale, dont on soupçonne qu’il a ensuite été prié de se calmer dans ses déclarations médiatiques, des joueurs qui disparaissent de la photo au fur et à mesure, et un président de fédération qui, comme d’habitude, ne peut pas s’empêcher d’allumer son sélectionneur en pleine compétition. Et puis, bon, une fessée cul nu contre la Turquie mais ça, ma foi… Ce qu’il aurait fallu faire, ce qu’il faut faire, ce qu’il faudra faire ? Ça n’est pas nous qui avons les réponses. Les joueurs et les coaches les ont-ils ? Dans « Groundhog Day » – et c’est sans doute l’une des leçons d’un film qui ne cherche pas plus que cela à en donner – c’est quand Phil Connors arrête d’essayer d’être un autre qu’il se donne la chance d’être un autre. C’est quand il arrête de faire semblant que tout change. C’est quand il fait tabula rasa qu’il peut se construire. Et qu’il reçoit le plus beau des cadeaux, en bonus. Pour savoir quoi, vous n’avez qu’à voir le film… n
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spécial mondial 2010
LES BLEUS, SORTIE DE ROUTE PREMATURÉE
Jean-François Mollière / FFBB
LA FRANCE, NATION DE SECONDE ZONE ?
Boris Diaw fait la moue, les Bleus sortent bien tôt du Mondial turc.
L’équipe de coach Collet n’a effectué qu’un demi-championnat du monde, renvoyée à la maison par la Turquie en huitième de finale, une semaine avant la finale. Après un début de compétition surprenant et prometteur, l’échec est rude. Et la manière aussi. Une campagne ratée de plus. Par Thomas BERJOAN, à Istanbul
Que penser du résultat ?
résumer, jamais depuis des lustres les Bleus n’avaient affiché une telle impuissance. Une image qui marque.
Une équipe mal foutue ?
L’objectif annoncé, qui est toujours resté le même après un début de compétition réussi, était les quarts de finale. « La première chose que l’on se fixe, c’est de sortir de la poule et finir dans les deux premiers », expliquait le 25 août Vincent Collet. « Vu notre effectif, une place en quarts de finale serait une satisfaction. » La prestation des Bleus est donc une déception. Alors ce n’est pas le huitième contre la Turquie qui nourrit les regrets. Il n’y a pas eu de match (77-95). Il s’agit même d’une des plus grosses défaite française depuis plus de 10 ans sur un match couperet d’une compétition internationale. Si le score final est inférieur à celui de France-Espagne en quart de l’Euro 2009 (66-86), la physionomie du match est pire encore. Contre l’Espagne, la France avait effectué un rapproché, 66-77 à 4’55 de la fin du match, contre la Turquie, il y avait déjà 26 points d’écart à la 25e minute (34-60) et les Bleus ne sont jamais revenus à moins de 18 longueurs, le score final. Dix ans que la France n’avait pas encaissé plus de 90 points sur un match de tournoi international majeur. C’était le 25 septembre 2000 aux Jeux de Sydney au premier tour contre les États-Unis (94-106). Pour
Une gamelle
On parlait la semaine dernière d’une équipe atypique. La connotation était alors positive. Parce que sur les trois premiers matches, les Bleus soudés par leurs fragilités avaient atteint un point de fusion d’une solidité supérieure. Un miracle de l’alchimie. « On a réussi à transcender nos limites par la motivation et l’esprit de groupe mais c’est difficile de le faire dans la durée », fait remarquer coach Collet. « Au bout d’un moment, on est rattrapé par le niveau et puis à partir des matches couperets, le niveau monte toujours. Il y a des équipes qui ont la capacité à faire monter le leur et d’autres pour qui c’est plus difficile. Comme nous on était déjà à bloc au départ, c’était plus compliqué. » Dans la construction de l’équipe, deux points faibles ont plombé le parcours de cette équipe. Tout d’abord, un véritable déficit au poste de meneur. Sans Tony Parker, Antoine Diot – installé par Collet comme le numéro 2 théorique sur le poste – ni Rodrigue Beaubois, l’équipe a bricolé. « On a joué tout ce Mondial avec des « combos » et un bon apport du petit Andrew (Albicy). Ce sont des choses qu’on savait au début, il fallait faire avec. » Individuellement, De Colo et Bokolo n’ont pas à rougir, mais ils ont évolué
Un recul historique
Mais ce n’était pas un coup de malchance. Rien à voir avec l’Euro 2009 où, effectivement, la France avait gagné ses six premiers matches pour prendre l’ogre espagnol en quart. Cette année, l’équipe a creusé elle-même sa tombe. Consciencieusement. Au final, la France n’a pas disputé les quarts. Une première dans un tournoi international majeur depuis l’Euro 1997 (10e place). « C’est la première fois que je rentre à la maison plus tôt », reconnaissait d’ailleurs Boris Diaw, le capitaine. « Pour l’instant, je ne le vis pas très bien. » La contre-performance a quelque chose d’historique. Le basket français a essuyé ces dix dernières années pas mal de déceptions. Celle-là n’est pas la plus cruelle car les attentes autour de cette équipe étaient faibles, contrairement à ses devancières, mais il s’agit objectivement du plus mauvais résultat (entre 9e et 16e) des Bleus depuis 1997, avec la 8e place de l’Euro 2007. « Tout n’est pas négatif », tempère Vincent Collet. « Mais à mon sens, on n’est pas tout à fait assez fort pour jouer dans cette courlà. » Exact. Jusqu’à preuve du contraire, la France n’appartient plus à l’élite du basket mondial.
Trop de carences
sans repère. Avec Parker, la mène était l’atout maître des Bleus. Cette année, le poste fut problématique. Pour comparer ce qui est comparable, les meneurs n’ont pas réussi à amener la sérénité et l’organisation qu’Aymeric Jeanneau avait apporté au groupe orphelin de Parker au Mondial 2006. Deuxième faiblesse, le poste de pivot. Sans Ronny Turiaf, le titulaire du poste, personne n’a repris le flambeau. Ni Traoré, ni Mahinmi (voir le bilan individuel des joueurs, p.7) n’ont apporté des garanties pour le haut niveau international. Bricolage à nouveau.
Pas de solution de rechange Si on ne sait toujours pas à quel niveau pourrait évoluer le fantasme d’une équipe regroupant les meilleurs joueurs sélectionnables, ce Mondial aura permis de réaliser l’étroitesse du réservoir de joueurs de haut niveau dont dispose le sélectionneur. Par exemple, la longue liste des stars slovènes, serbes, américaines, russes, espagnoles qui manquent à leur sélection n’ont pas empêché ces équipes de bien figurer. Les solutions de repli existent. Pas en France. Enfin, dernier manque évident, la France n’a pas pu s’appuyer sur un leader offensif. Au moment de boucler ces lignes, Nicolas Batum (12,5 pts) était le plus faible meilleur marqueur de toutes les équipes du tournoi. Aucune certitude que les leaders offensifs produiraient
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spécial mondial 2010
UNE PART DE RESPONSABILITÉ
Jean-François Mollière / FFBB
Effondrement mental
Jean-François Mollière / FFBB
d’entre nous », lâche-t-il. « C’est pour ça qu’il y avait ce manque d’agressivité et de cohésion. C’était incroyable ce qu’on voyait, et je ne pensais pas qu’on reproduirait la même chose. Je n’ai pas de réponse. » Quand on lui demande alors si certains ont décidé d’inverser les consignes du coach et de perdre de moins de 11 points, il répond en assumant : « Sûrement. Sûrement. Je sais comment ça se passe, mais c’est mon expérience qui parle, il y a cinq ans, je n’aurais jamais dit ce que je suis en train de dire maintenant. »
on se doute qu’ils vont faire faute, mais c’est après les lancers que tu peux prendre la décision. On a crié du bord qu’il ne fallait absolument pas de trois-points, mais ça va vite et on n’avait plus de temps-mort. C’était compliqué. » Au final, quand on interroge les joueurs, la consigne n’est pas passée. On connaît la suite. Ce manque de culture tactique, de lucidité et d’expérience dans la communication des consignes coûte cher. Et ce n’est pas un hasard. Contre le Canada, avec 3 Qu’est-ce qui a vraiment points d’avance (66-63) à 18 secondes de cloché ? la fin et balle aux adversaires, la France n’a pas fait faute. Koffi contre le tir de Brown, mais que se serait-il passé si le Pas assez durs dans la tête « Un désastre ». Vincent Collet n’a pas Que ce soit Mike Gelabale, nature plutôt grand Alain avait fait faute et que Brown avait marqué quand même ? Ou s’il avait peur des mots au moment de qualifier le placide et réservée, qui tape du poing dégainé à trois-points ? Tactiquement, match perdu contre la Nouvelle-Zélande, sur la table en dit long. On a coutume qui envoie la France d’une potentielle 2e de dire qu’on ne gagne pas qu’avec des la France a joué à la roulette russe deux matches sur cinq en poule. Et s’est mis gentils garçons. Sur le terrain comme place du groupe D à la 4e place, celle qui une balle dans la tête. dans le vestiaire, ces Bleus ont sans mène droit à l’échafaud. « Les joueurs Autre grief à l’encontre du sélectionneur, doute manqué d’un ou deux voyous. ont pensé qu’ils avaient à tout moment son exigence était-elle trop élevée sur les Mentalement, personne n’a su tenir les moyens de reprendre les choses en formes de jeu collectif mises en place ? le gouvernail. Au premier grain un peu main et ça leur a échappé », résume Dans le cadre d’une sélection, avec imsérieux, le navire a chaviré. « Dans la Patrick Beesley, directeur des Bleus. Les pératif de rentabilité immédiat, temps de difficulté, on a eu du mal à répondre », ressorts psychologiques qui expliquent le préparation très court, la France n’a-t-elle reconnaît Florent Piétrus. « Dans les phénomène sont complexes. Un soupçon gros matches, on a été un peu absents. » pas tenté de mettre en place un jeu trop de complexe de supériorité, un doigt de ambitieux, avec trop de systèmes ? Les Si la Nouvelle-Zélande a constitué le confusion par rapport au match sabordé cœur de la tempête, les intempéries ont grandes nations de basket pratiquent un par la Grèce contre la Russie, une dose jeu plus simple, plus direct. Il existe des commencé avant. « Depuis la Lituanie, d’incertitude calculatrice dans l’esprit de la cohésion commence à se dégrader », entrées de système certes, mais derrière, certains sur l’intérêt de gagner ce match. tout se joue en lecture de jeu, pick’n’roll, expliquait Gelabale. « En première Un cocktail explosif. sorties de balles. (mi-temps) contre la Nouvelle-Zélande, Au cours du match, les esprits on est vraiment tombé dedans. » Sans s’échauffent. Les Français se parlent beaucoup, et pas toujours bien. Boris Diaw jamais s’en relever. « Trop robotisés » Au final, le groupe est-il resté soudé ? est tendu, Batum a la tête des mauvais Au final, l’attaque française a beaucoup « Oui, il n’y a jamais eu de problème jours, Nando De Colo s’énerve. Sur le peiné. « On était trop robotisés », notait à ce niveau-là », annonce le capitaine banc, Vincent Collet lui aussi montre de Ali Traoré. « On en oublie de jouer. Il l’exaspération. À la fin, c’est la consterna- Diaw. « Forcément, quand on perd nous manquait des armes offensives, on un match, on est toujours déçu, mais tion. Sur un enchaînement d’une naïveté voulait trop bien faire sur les systèmes et d’une maladresse sans nom, les Blacks ce sont des réactions ponctuelles. » mais il faut regarder le cercle de temps « J’ai entendu parler d’une crise, il n’y parviennent à arracher aux Bleus les 12 en temps. » Contre la Turquie, la France en avait pas du tout », rajoute Ali, qui points d’avance qui les précipitent dans a passé plus de temps à réfléchir à la expliquait toutefois deux jours avant le l’abîme. L’équipe de France vient d’écrire façon d’attaquer la zone de Tanjevic qu’à match contre la Turquie que « il y a eu un nouveau chapitre dans le grand livre l’agresser. Même chose sur la « match des mésententes, rien de grave, c’est au up » des Lituaniens. Cette mécanique de l’absurde et du pathétique. « On a fait niveau du basket. Contre la Nouvellen’importe quoi sur cette fin de match », rouillée, ce manque de spontanéité, Zélande, chacun avait son idée sur ce reconnaît Alain Koffi. emmènent la France au troisième plus qu’il fallait faire. On ne tirait pas dans le mauvais total de balles perdues (16,2) de Les Bleus ont-ils mesuré à quel point la même sens. Il y a des égo qui peuvent bévue est importante ? Le destin d’une la compétition, devant l’Iran et le Liban, être malmenés dans une équipe mais équipe dans un Euro ou dans un Mondial mais derrière la Jordanie, la Tunisie, la on vit bien, même s’il y a peut-être des se joue sur des détails. Il ne s’agit pas Chine, la Côte d’Ivoire ou l’Angola. Pour d’un championnat où tous les matches se petites tensions, minimes. » un nombre de passes décisives plus banal valent et où une victoire compense une (15,7, 9e). Un défaut que l’on retrouvait défaite. À cause de cette défaite, du score Collet est-il en cause ? par exemple à l’ASVEL en 2009-10. La et de la manière, le Mondial bascule. C’est question sous-jacente : Collet disposait-il peut-être injuste, mais c’est la loi de ces de joueurs suffisamment forts sur les foncompétitions. Le moindre relâchement est damentaux offensifs pour mettre en place coupable. Tous les bénéfices de la victoire « Le staff est peut-être trop gentil. » Le un jeu direct qui aurait libéré ses gars ? contre l’Espagne sont détruits. La brèche Deuxième point tactique. Alors que président de la FFBB Yvan Mainini, le ouverte dans la coque du navire n’a jamais lendemain de France-Nouvelle-Zélande, toutes les meilleures équipes (USA, pu être bouchée. Une bévue irrémédiable. n’a pas attendu la fin de la compétition Espagne, Turquie, Lituanie pour ne D’ailleurs, après le match, Mickaël pour critiquer son entraîneur. Sur le fond, citer qu’elles) ont recours à la défense Gelabale dit ce qu’il a sur le coeur : « Tout il a des motifs légitimes d’agacement. de zone, au moins en alternance avec le monde n’a pas mouillé le maillot. » Le l’individuelle, la France n’a jamais Contre la Nouvelle-Zélande, l’entraîneur lendemain, au point presse, Vincent Collet des Bleus, et son staff, ont commis deux proposé cette défense. Enfin, si une fois, désamorçait. « Les joueurs ont parlé à contre la Turquie après 23 minutes de erreurs. La première consiste à ne plus chaud, ce qu’il faut éviter de faire. Je ne jeu. Le score venait de passer à 31-53. disposer de temps-morts pour les deux sais pas si c’est vraiment un manque de Même si la défense individuelle de la dernières possessions du match. La motivation, en tout cas, ce n’est pas ce France est sa meilleure arme, les équipes deuxième, qui en découle, est de ne pas qu’on avait affiché jusque-là. » Collet a avoir demandé explicitement aux joueurs finissent par s’habituer en cours du match en partie raison. Les joueurs étaient sans à la pression des Bleus. C’est pourquoi de faire faute. doute animés de bonnes intentions. Mais Pourtant, à -9, la France ne craignait qu’un le Team USA, qui se pose pourtant là en n’ont pas eu les moyens de les exprimer. trois-points. « Bien sûr qu’on se fait des re- terme d’individuelle pressante, utilise la Fragilité, faiblesse, inexpérience peutproches parce qu’on n’a pas suffisamment zone sur séquences. Les changements être mais pas seulement. Le lendemain, insisté après les lancers-francs de Yannick sont perturbants et avec ses ailiers très Gelabale précisait, à froid, sa pensée. longs, la France aurait sans doute eu une pour faire faute. On en avait parlé sur le « Le match de la Grèce a dégoûté certains temps-mort (avant les lancers de Bokolo), carte à jouer. à chaque rencontre. Diaw, Batum, De Colo, Traoré ont tous régulièrement déchiré par moment. « J’ai essayé de montrer du leadership », expliquait Nico Batum. « Et il y a des matches que j’ai foirés complètement. Peut-être que je me suis mis trop de pression. Mais c’est mon premier championnat du monde avec les A. L’an dernier, j’étais derrière, il y avait Tony, Ronny. Je regardais. »
Enfin, dernier motif d’interrogation sur le coach et son staff, la fameuse réunion d’équipe entre la Nouvelle-Zélande et le huitième de finale. Au départ, et lors du point presse du vendredi, les joueurs parlaient d’une réunion entre eux. Gelabale est allé parler à Flo Piétrus et lui a fait part du besoin que Boris Diaw le capitaine réunisse les joueurs. « Normalement on doit se parler, je ne sais pas si c’est ce ➜➜➜
En haut, Vincent Collet abattu après l’effondrement contre la Nouvelle-Zélande qui oblige les Bleus à disputer un huitième impossible face à la Turquie (ci-dessus, Koffi barré par Ilyasova).
06
spécial mondial 2010 ➜➜➜
soir (vendredi) ou demain, mais je pense que ce serait mieux demain, histoire qu’on ait une journée de tranquille, là on a eu l’avion, on n’a pas beaucoup dormi, tout le monde sera un peu exaspéré », nous expliquait Mike vendredi dernier. « Faut pas qu’on parle une heure non plus, à se prendre la tête. 10-15 minutes et c’est réglé. » Ali Traoré était alors sur la même longueur d’onde. « Ça peut nous booster ou alors nous tuer, on verra bien. Dans ces cas-là il faut tout se dire, vider son sac, ne pas avoir peur de heurter un peu la sensibilité du voisin. » Le lendemain matin au point presse du samedi, interrogé sur la réunion des joueurs, Vincent Collet coupe la parole à notre confrère. Interception. La question était sensible. « Non, je ne crois pas. Non, à mon sens, il y avait une réunion demandée par le staff, par moi-même, à laquelle les joueurs ont assisté. Ce n’est pas tout à fait pareil. » Alors il est possible que le staff avait également prévu de réunir le groupe après la NouvelleZélande, sans en informer la presse en amont comme l’ont fait les joueurs, mais le timing et l’empressement à s’attribuer l’initiative de la chose le lendemain laissaient penser à une récupération. Une reprise en main. Peur de l’autogestion ? Pour répondre aux accusations de « gentillesse » du président la vieille ?
Est-ce qu’il y a du positif ?
L’Espagne, Gelabale, l’adresse
Jean-François Mollière / FFBB
Malgré l’échec, Nicolas Batum est optimiste pour l’Euro 2011.
La victoire contre l’Espagne restera un magnifique accomplissement. Car Ricky, Rudy et compagnie n’avaient pas envie de perdre ce match. Surprise, l’Espagne, sans doute, prise à foid oui, sûre de son fait, sans doute. Mais elle ne voulait pas perdre. Au cours de cette partie,
la défense, l’état d’esprit et le niveau d’intensité des Bleus furent exemplaires. Et définissent l’identité et le chemin à suivre pour cette équipe. Les 15 premières minutes contre la Lituanie furent du même tonneau. Le challenge pour les Bleus n’est donc pas d’être performant ou d’avoir la possibilité d’être au niveau mais bien la capacité à être constant. Sur le plan individuel (voir le bilan joueur par joueur p.7), le retour de Mickaël Gelabale en sélection est une réussite. Mike a réussi le tour de force d’être meilleur avec les Bleus qu’avec Cholet en Pro A au cours de la saison. Un signe qu’il a désormais totalement retrouvé son niveau de jeu et qu’il continue de grimper. Une bonne nouvelle. Enfin, le jeune Andrew Albicy n’a pas confirmé sur la longueur de la compétition comme avait pu le faire Antoine Diot à l’Euro 2009, mais sa capacité à exister dans un match de très haut niveau contre l’Espagne est forcément une bonne nouvelle pour le basket français.
c’est l’adresse. Aux lancers-francs, la France, au moment de notre bouclage, était 4e du Mondial avec un très bon 73,6% dans l’exercice. À l’exception d’Ali Traoré (voir stats p.7), les Français ont été très bons sur la ligne, notamment les intérieurs. Un signe d’autant plus encourageant qu’il ne s’agit pas d’un phénomène isolé. À trois-points, la France pointait également à la 4e place du Mondial. 37,8% de réussite sur un volume de tir non négligeable (7,5 réussis sur 19,8 tentatives). Une raison de plus pour regretter toute les balles perdues.
de jouer ce type de matches. On va les suivre et espérer surtout qu’ils progressent d’ici l’année prochaine et puis il ne faut pas oublier que les cadres vont revenir, il le faut absolument. On sait que notre équipe peut être beaucoup plus forte encore que celle de cette année. »
Une équipe jeune ? Vraiment ?
Quand on voit la maîtrise affichée par certaines équipes dont une grande majorité de l’effectif évolue ensemble depuis plusieurs années – Espagne, Turquie – on se demande si la France atteindra un jour ce niveau collectif. « On manque de continuité, Et demain alors ? chaque année on a un nouveau groupe, des mecs qui viennent, des mecs qui ne viennent pas, c’est compliqué », reconnaît « Si on continue comme ça (en défense), Ali Traoré. « C’est frustrant. On ne se connaît pas tant que ça (sourire), ça ne va pas si on ajoute des pièces maîtresses, avec venir comme ça par magie, qu’on va trouver les gros joueurs qu’on a, si on reste des supers passes. » « Au premier jour de soudés, avec de la rigueur en attaque, la préparation, il y avait quand même 8 on peut être champions d’Europe l’année prochaine (…) On en reparlera dans un an joueurs qui étaient là l’année dernière », tempère coach Collet. « On sentait bien à Vilnius, avec une médaille jaune autour 4e nation à 3-points du cou. » Nicolas Batum est très optimiste. qu’on n’est pas reparti de 0. L’année proAu niveau collectif, deux satisfactions. chaine, ce sera pareil. Ceux qui je l’espère Il y a également beaucoup de « si » dans La première n’est pas une nouveauté. vont revenir étaient là l’an passé, donc on sa déclaration. Impossible aujourd’hui de La France a proposé une formidable va à nouveau capitaliser. Donc clairement, spéculer sur la physionomie de l’équipe défense sur demi-terrain. Quand elle j’espère qu’on va monter. » de demain. Turiaf ne vient pas alors qu’il était en place et ses joueurs mobilisés, À la fin de leur Mondial, les Français l’individuelle des Bleus a posé d’énormes est en pleine forme, Mike Piétrus devait problèmes à tous ses adversaires, y com- se faire opérer, il n’en est rien, Parker sera parlaient beaucoup de la jeunesse de cette équipe. Comme une évidence. pris la Turquie au début du match. Ce qui free agent l’été prochain, Noah n’a pas Si l’excuse vaut pour Batum (22 ans), a tué la défense française (si on laisse de joué cette année contrairement à ce qu’il Albicy bien sûr (20 ans, mais sera-t-il là avait dit l’année dernière… Tout ça sans côté le match de la Nouvelle-Zélande), en 2011 ?), et dans une moindre mesure parler des blessures potentielles. ce furent les pertes de balles intempestives qui amenaient un grand nombre de « Les Jeux Olympiques restent l’objectif », pour De Colo (23), Mahinmi (24 ans) et Traoré (25 ans), l’équipe n’était pas non avance Vincent Collet. Ce qui signifie au paniers faciles, sur contre-attaque ou plus très jeune, sachant que Piétrus, sur transition, quand le bloc souhaité par moins une demi-finale à l’Euro pour une Diaw, Gelabale et Koffi ont joué beauVincent Collet n’était pas en place. Mais qualification directe, et un bon classecoup de minutes. Au contraire, l’Euro ment (6e ou 7e) pour participer au tournoi que ce soit la défense sur le pick’n’roll, 2011 sonnera le glas de la génération les rotations, le rebond, la capacité à pré-olympique. « Ce qui me désole, c’est championne d’Europe juniors en 1998, contenir les intérieurs adverses, la France que si on avait été en quart de finale, on a fait du très bon travail. aurait eu des matches supplémentaires et les Parker, Diaw, Piétrus et Turiaf. Pour L’autre motif de satisfaction, plus original, pour cette jeune génération, elle a besoin l’instant, un rêve sans fin. n
Un rêve sans fin
07
spécial mondial 2010
FRANCE : LE BILAN JOUEUR PAR JOUEUR
PAS DE LEADER Boris Diaw** Quelques bonnes choses, mais sur la longueur du tournoi, rien de véritablement enthousiasmant.
Andrew Albicy**
EN BAISSE
UN ÉCLAIR SANS LENDEMAIN
• Le Bobcat reste le seul • Quels débuts ! Contre intérieur capable de shooter à l’Espagne, il a crevé l’écran. trois-points, d’éclairer le jeu La mène française peinait Par Thomas BERJOAN, à Istanbul et de défendre. De plus, il a contre la pression, alors il a été plus leader et vocal que enlevé son survêt’ pour faire jamais, assumant son rôle voler en éclats cet oppressant Le barème : ***** Très bon, **** Bon, de capitaine. En revanche, le dispositif, apportant même des *** Correct, ** Insuffisant, * Décevant naufrage contre la Nouvelle-Zélande points (13 en 26’). Ensuite, il a été indique qu’il n’a pas su mettre en garde la jeune utilisé avec parcimonie, sans démériter mais sans troupe. Surtout, il n’était pas dans une condition briller. Il a mis un pied dans la porte et on va suivre Mickaël Gelabale**** physique qui lui aurait permis d’aider les Bleus ses prochains pas avec attention. RETOUR AU PREMIER PLAN autant qu’il aurait fallu. Un air qui tourne au refrain • Il a été le meilleur Bleu. lassant. En attaque, il était à court de jus, peu Statistiquement, il s’agit de Florent Piétrus* sa meilleure campagne, une tranchant et en souffrance à la finition. Il n’a jamais MALADROIT belle surprise car sa saison dépassé les 10 points sur un match, à l’exception • On peut lui trouver des de la Turquie mais 14 de ses 21 points ont été marà Cholet (10,4 pts) ne laisexcuses. Blessé, stressé de sait pas forcément présager qués alors que la France était déjà très largement ne pas avoir de club, malgré larguée 60-36. Et s’il se présentait au prochain un tel niveau de performance. tout, son Mondial reste bien rassemblement dans une condition correcte ? En sortie de banc, il amené sa moyen. Au niveau défensif, sobriété en attaque, sa justesse, son tir extérieur, le grand frère de Mike est son abattage au rebond et sa défense. Sans lui, la d’un grand secours, capable Nando De Colo** France n’aurait pas battu l’Espagne. Seul bémol, de défendre sur quatre postes avec PAS UN MENEUR de taille, il est passé à côté du huitième de finale • Il n’a pas su devenir le meneur- une intensité et un état d’esprit exemplaires. En (aucun panier en 24’). En revanche, Mike ne sera revanche, il a été moins dominateur dans les airs patron de cette équipe. Trop jamais qu’un finisseur/défenseur de luxe, jamais un de balles perdues, pas assez que par le passé, au rebond offensif et au contre. leader/créateur. Dans les vestiaires, il semble avoir de sureté sur la remontée du Surtout, ses productions en attaque baissent pris de l’importance. (9,7 pts en 2006, 8,9 en 2007, 8,0 en 2008, 6,5 en ballon et, surtout, De Colo 2009 et 4,5 en 2010), ce qui semble le frustrer. a peiné à trouver l’équilibre entre la mise en place de l’équipe et son point fort, l’agressivité offensive. En gros, les Bleus n’ont bénéficié ni de l’un, ni de l’autre. À son crédit, après un départ catastrophique, il a su remonter la pente, utilisé sur les deux postes. Son futur en Bleu, dans l’optique du retour des meneurs de métier, se situe à l’arrière, shooteur et scoreur, un profil qui fait défaut.
Yannick Bokolo**
Nicolas Batum***
ENCORE VERT
• A soufflé le chaud et le froid. Il manque de constance pour prétendre être un cadre d’une équipe internationale de premier plan. Il n’a pas su porter son équipe dans les moments chauds. Contre la Turquie, il a été transparent en première mi-temps (1 pt). Il a sombré contre la Nouvelle Zélande et n’a pas su réagir contre la Lituanie (9 pts au premier quart, 3 au 2e, puis 1 pt seulement en 2e mi-temps). Trop dépendant de son adresse extérieure pour rentrer dans le rythme, alors qu’il a tous les outils pour agresser le cercle et développer un volume de jeu plus dense : rebonds offensifs, contres et interceptions. Dans l’attitude, il a parfois tendance à se renfrogner au lieu de relever la tête.
• Difficile de lui reprocher quoi que ce soit, ce qui fixe la limite de ce qu’on peut attendre de lui, mais sa prestation l’honore. Il a bouché les trous à la mène, parfois avec aplomb. Distributeur contre l’Espagne (5 passes en 10 minutes), scoreur contre la Nouvelle Zélande (13 pts), défenseur modèle, il est le seul à n’avoir jamais baissé en intensité. Grâce à son état d’esprit et ses progrès à trois-points, son profil devient intéressant, même dans l’optique d’une sélection idéale qui regrouperait tous les meilleurs.
Alain Koffi**
BON SOLDAT
• Au début du Mondial, une très bonne surprise. Solide en défense, plus dur, l’intérieur a brillé par son réalisme en attaque à la finition (28 pts à 10/12 sur les deux premiers matches), opportuniste, bien placé et solide au rebond. Et puis, ensuite, avec le délitement du collectif, Koffi a coulé avec l’équipage, incapable d’impulser quoi que ce soit. Complet, il lui manque un vrai point fort, une certitude incontournable, pour exister à ce niveau.
ARTISTE FRAGILE
• Il était attendu, intronisé dans le cinq, il a déçu. Très rapidement, il s’est frustré puis enfermé dans une bouderie néfaste. En défense, il a comblé par les fautes son manque de dureté et de métier, mais ces sanctions ne lui ont jamais permis de s’installer dans son rythme. En manque de sensation, avançant des excuses mystères, Ali le magicien n’a rien débloqué. Ce Mondial a révélé une terrible fragilité mentale. Déjà trop petit pour le poste à haut niveau, Ali ne peut se permettre une autre faiblesse pour être performant.
Ian Mahinmi*
DISPARU
• Il a très bien commencé. Actif contre l’Espagne, impressionnant au rebond, efficace en défense, puis dominateur contre le Liban, le Maverick a ensuite totalement disparu. Mentalement, surtout. Trop vite handicapé par les fautes, déconcentré au rebond, inutile en attaque (1 tir tenté sur les 3 derniers matches), il a traversé la fin du Mondial comme un fantôme. Ian reste encore un projet.
Edwin Jackson
TROP JUSTE
• Edwin n’a eu qu’une seule fois, vraiment, sa chance, contre la Lituanie. Vincent Collet l’a lancé dès le 2e quart pour essayer d’allumer de loin sur la zone, mais il n’a pas su la saisir. Un airball puis un autre tir ouvert à 6,25 m raté. Pour l’instant, Jackson n’a pas le niveau international. Trop tendre en défense, pas assez d’intensité globale ni de variété dans le registre offensif. Dommage, car il a le physique pour tout ça.
Fabien Causeur
POUR APPRENDRE
• Plus petit temps de jeu, le Choletais n’a eu droit qu’à des minutes sans enjeu. Il a touché au très haut niveau. Quel impact sur sa saison à venir ?
Jean-François Mollière / FFBB
Jean-François Mollière / FFBB
IMPECCABLE
Ali Traoré*
• Statistiques cumulées Joueur
MJ
Min
% tirs
3-pts
LF
Rb
Pd
Int
Ct
Bp
Pts
Nicolas Batum
6
29
42,9
9-28
18-25
3,3
2,2
1,3
0,8
2,8
12,5
Mickaël Gelabale
6
27
57,5
10-18
11-12
4,0
2,0
0,5
0,5
1,5
11,2
Nando De Colo
6
22
48,6
9-21
8-8
1,8
2,2
0,8
0,0
1,8
8,8
Boris Diaw
6
30
39,2
7-22
4-7
5,7
3,7
1,3
0,5
2,5
8,5
Alain Koffi
6
19
57,1
0-0
19-25
4,3
0,3
0,3
0,3
1,2
8,5
Ali Traoré
6
13
45,2
0-0
4-11
1,5
0,3
0,2
0,0
1,5
5,3
Yannick Bokolo
6
17
34,8
4-13
7-12
0,5
2,3
0,8
0,3
1,2
4,5
Ian Mahinmi
6
13
64,3
0-0
9-10
3,2
0,3
0,7
0,5
1,0
4,5
Florent Piétrus
4
22
28,6
0-2
10-10
4,8
1,5
0,5
0,0
1,0
4,5
Andrew Albicy
6
10
41,7
4-7
5-7
1,0
1,0
0,5
0,2
0,8
3,2
Fabien Causeur
3
4
33,3
1-3
0-2
0,7
0,3
0,0
0,0
0,0
1,0
Edwin Jackson
6
4
28,6
1-5
0-0
0,2
0,2
0,2
0,0
0,0
0,8
08
spécial mondial 2010
LITUANIE BAT FRANCE 69-55
L’ŒIL DU COACH ADVERSE
LE TROU NOIR
Leo Rautins, coach du Canada
LE CHIFFRE
5
Le nombre de rebonds offensifs pris par Boris Diaw. Le Bobcat a réussi à imposer son physique sous le panier canadien pour récupérer des possessions ultra précieuses.
Avec un bon Boris Diaw la France obtient sa qualification face au Canada.
FRANCE BAT CANADA 68-63
DES NERFS D’ACIER
I BASKET
FICTION
LA FRANCE AURAIT PERDU SI : • Elle n’avait pas intercepté beaucoup (10) et fait fructifier ce capital (17 pts marqués à partir des balles perdues canadiennes) dans un match très fermé • Elle n’avait pas redressé le tir aux lancers-francs dans le dernier quart (6/15 au bout de 30 minutes, 14/23 à la fin, soit 8/8 dans le dernier quart) • Si Levon Kendall n’était pas resté muet dans le dernier quart (15 pts à 7/8 après 30 minutes, 15 pts à 7/11 à la fin), sorti du match à cause de ses fautes
l est là, tranquillement en train de remettre son short. Il serait dans sa salle de bain, Mike Gelabale, la scène serait la même. Pourtant, la salle entière d’Izmir, qui a pris fait et cause pour le Canada, le siffle copieusement. La France mène alors 64-63 et il reste 18 secondes à jouer. « J’ai entendu le public siffler mais je me suis vraiment concentré », nous explique-t-il. « Et puis c’est l’arbitre qui m’a demandé de remettre mon maillot dans mon short et la ficelle s’est emmêlée donc j’ai pris tout mon temps ! » Derrière, il enquille les deux et la France se dirige vers la victoire. Imperturbable. « À deux minutes de la fin, je leur ai dit que c’est le caractère qui allait faire la différence », lâche Collet. C’est la leçon du match. Cette équipe a des nerfs. Car encore une fois, les Bleus ont mal commencé. 3 points dans les 5 premières minutes seulement.
LE TOURNANT DU MATCH
DIAW N’Y CROYAIT PAS
l « De tous ceux que j’ai pris depuis le début, c’est vraiment celui dont je ne pensais pas qu’il allait rentrer ! » Boris Diaw sourit en lâchant cette phrase. La France revient de loin. Il reste un peu moins de deux minutes à jouer dans la partie, elle est menée 59-60. Interception de De Colo qui relance sur Gelabale. Après un énorme marché non sifflé, le Français balance la gonfle à Diaw à l’opposé. Depuis le début de la compétition, Bobo est à 0/8 derrière la ligne à trois-points. Il balance quand même et ça rentre ! 62-60 pour la France. Gelabale scelle ensuite le match aux lancers, mais ce panier change tout.
Contre l’Espagne, c’était 5. Pas de rythme, pas de fluidité, gestion approximative, mise en place robotique. La défense tient bien, fort heureusement. « On s’est fait peur, la zone nous a un peu cassés », analysait Gelabale. Le combat s’installe, physique, dur. « L’intensité était moindre par rapport aux autres jours mais on s’y est mis. Le groupe est jeune. On manque parfois d’un peu de maturité et c’est ce qui s’est passé. Mais je suis content on aurait pu se désunir et perdre. » Mieux que ça, on décèle chez Collet un certain masochisme. « Je suis content qu’on ait souffert dans le dernier quarttemps. J’ai senti à nouveau de la rage chez les joueurs, de la solidarité et c’est avec ça qu’on va avancer. Quand on est tranquille, on ne fait peur à personne. » Le plaisir dans la douleur, éthique
de barbare sanguinaire ? Coach Vincent va-t-il pour la suite lâcher la plaquette pour le fouet ? En tout cas, les injonctions pour que Nicolas Batum se fâche ont payé. C’est lui qui a porté l’équipe, soutenu par la défense du groupe, l’activité de Diaw, en aiguilleur sur la zone, et un Koffi de plus en plus performant. Finalement, Collet essaye d’instiller dans l’esprit de ses joueurs un sentiment d’urgence. « On est au début d’une aventure qui a bien commencé. Mais on n’a pas le temps d’en profiter. J’ai l’impression qu’après les deux premières victoires, certains se sont dit qu’ils avaient le temps. Même si on est jeune et que pour certains il y en aura d’autres, il faut croquer la pomme pendant qu’elle est là. » La Canada, c’est croqué. À ce moment-là, le ver n’est pas encore dans le fruit. n
LE BLEU DU JOUR
BATUM MODE AGRESSIF
l Sur cette campagne, encore un Bleu qui bat son record de points en sélection ! Avec 24 unités (8/14 aux tirs, 7 rbds, 6 fautes provoquées et 3 ints), Batman a dépassé son précédent record, établi l’année dernière en prolongation en Italie (20 pts) pour la qualification à l’Euro. En deuxième mi-temps, il a pris le jeu à son compte, scorant 17 points, pointant avec adresse à trois-points, et surtout, ce que son coach lui demande et que son physique lui commande de faire, il a été agressif vers le panier. « J’ai pu m’adapter à ce qu’a proposé le Canada. J’ai essayé de prendre le match à mon compte en deuxième mi-temps. J’essaye de garder la tête froide. J’ai vu toute l’année Brandon Roy à Portland et quand je vois en fin de match la lucidité et le sang froid qu’il a, j’apprends beaucoup de ces mecs-là. Je copie son jeu. J’ai un bon prof ! »
Jean-François Mollière / FFBB
« La France a livré un match excellent. Ça a été une bataille tout le long. Ça s’est joué à la fin. Ils ont réussi quelques actions, on n’a pas su le faire. On a tenté de brouiller les cartes, car c’est une équipe qui peut attaquer de bien des façons, on a fait de la zone, de l’individuelle, des choses différentes. Mais ils ont du talent, d’excellents joueurs. Ils ont trouvé la parade. C’est ce que font les bonnes équipes. »
Jean-François Mollière / FFBB
« UNE BATAILLE »
LE BLEU DU JOUR
TRAORÉ EN PLEIN DOUTE
l Depuis le début du tournoi, Ali est frustré. Il est pénalisé par les fautes (18 en 4 matches), il ne retrouve pas le rayonnement offensif qui était le sien au tournoi de Villeurbanne. Avec les victoires, il a gardé le sourire, mais après la Lituanie, il a sorti une poignée d’orties et s’est flagellé en place publique. « Franchement, je n’ai aucune excuse. J’avoue que je suis en plein doute. Je suis en train de perdre mon basket malheureusement. Je n’y arrive vraiment pas, que ce soit en entraînement ou en match, ça ne vient pas. J’ai peur de me prendre des fautes. Quand j’ai la balle en main, j’ai peur aussi de faire une connerie. Il y a un autre petit problème dont je ne peux pas parler malheureusement parce que ce serait interprété comme une excuse. » Depuis le début de la compétition, Ali se plaint du manque de touché qu’il éprouve avec les ballons neufs, sortis du sac. Est-ce le problème ou cela concerne-t-il quelque chose de plus profond ? « Je vais bosser dessus pour essayer de revenir le plus vite possible, parce qu’on a besoin de moi et je veux aider cette équipe », poursuit-il. « Je dois être sévère avec moi-même parce que je ne peux pas me permettre d’être comme ça. » Vincent Collet désamorce quant à lui le drame. « Le match du Liban lui a fait du mal, donc il faut qu’il rebondisse. Ali est quelqu’un de fragile, il a besoin que les choses aillent dans son sens, donc quand il sent que ça lui échappe un peu… mais c’est Ali, c’est pas ça le plus important. » Si ce genre de défense se représente, ça pourrait le devenir.
spécial mondial 2010
L’ŒIL DU nouvelle-zélande BAT FRANCE 82-70 COACH ADVERSE
« ON A PRIS UN RISQUE »
« Au début du 2e quart, on a joué plus dur, plus serré, on les a sortis de leurs zones de confort, de leurs angles favoris. On a beaucoup changé sur les écrans, on s’est battu. Car à 5 contre 5, les Français défendaient très bien, ils ont fait un boulot incroyable en première mi-temps pour arrêter Linas Kleiza. Notre tentative en match up a très bien fonctionné. Cela les a ralentis, ils sont sortis de leur rythme, on a pris un risque en les laissant shooter de loin et ça a marché. Après, ils ont perdu confiance. »
CAUCHEMAR ABSOLU
« TOUT LE MONDE CALCULE »
Kestutis Kemzura, coach de la Lituanie
LE CHIFFRE
1/14
La réussite aux tirs pour les remplaçants Bleus, d’habitude si performants. Albicy (1/4), Koffi (0/4), Bokolo (0/4), Jackson (0/2), Mahinmi et Causeur (aucun tir) n’ont été d’aucun secours aux cadres.
BASKET FICTION
LA FRANCE AURAIT gagné SI : • Le repli défensif n’avait pas explosé au 3e quart • Elle avait su garder une douzaine de points d’avance à la mi-temps • Elle avait pu placer plus de contre-attaques (5 pts seulement sur jeu rapide) • Elle avait sur contenir Jonas Maciulis (19 pts), la deuxième menace offensive de la Lituanie
LE TOURNANT DU MATCH
MAUDITE « MATCH UP » !
l « Les Lituaniens nous ont sorti une zone match up qu’on n’a jamais été capables d’attaquer correctement », admet Vincent Collet. « Ça a renversé le match. » « Match up zone » ? Qu’est-ce donc que cette kryptonite qui, à partir du 2e quart, a totalement affaibli les joueurs français qui surfaient alors sur le match comme des Supermen ? Une défense combinée entre la zone et l’individuelle. Le placement sur le terrain ressemble à une zone car les grands restent dessous et les petits à l’extérieur, mais l’agressivité sur le ballon est celle d’une individuelle et chaque défenseur a la charge de prendre un attaquant. Il s’agit d’une tactique complexe à mettre en place qui demande une concentration et des fondamentaux parfaits. Objectif ? Provoquer la confusion. « Sur homme à homme et zone, tu sais clairement où sont les solutions, sur la match up, il faut plus de métier », reconnaît Collet. Pari gagné.
Nico Batum a fait une grosse gaffe dans la dernière minute. les Bleus plongent.
C
e match entre directement au panthéon des histoires terribles du basket français. Il y a eu la demifinale contre la Grèce en 2005, la défaite contre le Liban en 2006, le crash après le quart de finale à l’Euro 2007, la campagne de qualification baroque sous Michel Gomez en 2008, le malentendu sur le France-Grèce de l’Euro 2009 et ses conséquences sur la défaite en quart contre l’Espagne… Les Bleus ont trouvé autre chose en 2010. Dégoûtés par le comportement de la Grèce qui a perdu sciemment contre la Russie, les Bleus n’y étaient pas. Pourtant, les consignes étaient claires. Collet voulait gagner. Les joueurs le voulaient-ils tous ? « Tout le monde n’a pas mouillé le maillot », accuse Mickaël Gelabale. Sur le terrain, la tension entre certains cadres, Diaw, De Colo,
Piétrus était palpable. Les explications de texte nombreuses. Mais l’intensité, dans les jambes, n’y était pas. Les Bleus ont-ils pris de haut les Blacks ? Voulaient-ils tout donner pour finalement jouer la Grèce en 8e ? Toujours est-il que leur laxisme a mis en confiance une équipe néo-zélandaise où jouent notamment quatre semi-professionnels, qui n’attendait que ça. Au final, le résultat comptable est terrible. La France termine 4e du groupe, alors qu’à peine 24 heures avant, elle avait la première place bien en main contre la Lituanie. Sur la manière, le constat est encore plus terrible. Le groupe a souffert, Ali Traoré ne cache pas sa frustration et sa peine, des dissensions apparaissent dans le groupe et le coaching staff a vraiment raté la gestion de la fin de match (voir par ailleurs).
LE BLEU DU JOUR
BOKOLO S’EST BATTU
l Difficile de reprocher quoi que ce soit à Yannick. Dans la tourmente, il termine même meilleur marqueur des Bleus (13 pts à 4/9), lui le col bleu, le défenseur. Un signe que l’attaque ne tournait pas rond. Bokolo est allé chercher ce qu’il a pu. Ça n’a pas suffi. « On était endormi », explique-t-il. « On a essayé de se réveiller, mais ils avaient déjà la confiance, c’est difficile de bousculer une équipe qui a la confiance. On a fait une grosse erreur, on s’est mis dans de beaux draps. » Pour lui, la performance de l’équipe de France ne s’explique pas par une perte de jeu. « C’est l’agressivité et l’état d’esprit. Parce que le jeu n’a jamais été extraordinaire. Ce n’est pas l’âge non plus, on est tous conscient et responsable. »
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L’ŒIL DU COACH ADVERSE
Jean-François Mollière / FFBB
T
out avait commencé comme dans un rêve. Le premier quart fut un petit bijou. En sautant à la gorge de Lituaniens complètement dépassés par l’impact athlétique, on a cru que la France allait reservir la performance du quart de finale de l’Euro 2005 où elle avait découpé les Baltes en rondelles (32-16 à la mi-temps). Avec un score de 14-29 avec 4’50 jouer dans le 2e quart, la France 2010 était dans les clous. La partition livrée en défense – intensité sur les pick’n’roll, rotations parfaitement en place, pression étouffante – était admirable et l’adresse (5/6 à 3-pts dans le premier quart mais 7/20 au final) sublime. Les regards s’échangeaient en tribune de presse. Injouables, ces Bleus-là. Et puis… le trou noir. 5 tirs ratés et 3 balles perdues à la suite. Pendant ce temps, les Lituaniens sonnent la révolte. 10-0 pour revenir juste avant la mi-temps. Rageant parce que les Français ont vraiment eu les ballons pour écarter le danger. Ensuite, la dynamique est inversée, la défense « match up » (voir par ailleurs) des Baltes boulonnée et la France déboutée. Les possessions s’enchaînent et la Lituanie revient, passe devant et s’envole. 60-43 à la 33e, soit un 46-14 encaissé en un peu moins de 20 minutes. Kleiza, capot à la pause, claque 15 points en 2e période. L’attaque de la France est désastreuse. « C’était super compliqué de jouer à l’intérieur », nous confie Ian Mahinmi qui n’a pas pu placer un tir en 14 minutes ! « Dès que tu avais la balle, tout le monde était autour de toi. Ils te coupaient bien les lignes de passe en même temps. » Dans ce vortex sans lumière, les Bleus ont beaucoup perdu. La première place du groupe, des jours de repos avant le huitième de finale, du temps pour l’adducteur de Flo Piétrus. Surtout, ils se sont découverts une faiblesse tactique, agravée par un coup de mou, mental, physique. Surtout, il n’y a pas eu de rebond derrière. n
Par Thomas BERJOAN, à Izmir
Bref, la France, après des débuts prometteurs, s’est plongée dans un gouffre avec une rapidité qui déconcerte toujours. « C’est une désillusion totale », admettait Vincent Collet. « Tout le monde n’a pas compris la difficulté de ce match. On est retombés dans des travers presque inimaginables dans les dernières possessions. On pensait pendant trois matches avoir franchi… et je pense qu’on l’avait franchi, mais on est retombés. J’espère qu’on va trouver des ressources, surtout des ressources de solidarité parce qu’on n’en a pas toujours affiché ce soir. » n
« Le dernier jour du premier tour est toujours délicat. Tout le monde commence à calculer pour voir ce qui est le mieux, gagner, perdre, perdre par tel écart. C’était un match difficile à jouer pour les deux équipes. On a joué avec l’esprit des Tall Blacks. Moins grand, on a presque été meilleur que la France au rebond, une très bonne équipe, bien coachée. La pression n’était pas sur nous mais sur eux. C’était notre avantage. » Nenad Vucinic, coach de la Nouvelle Zélande
LE CHIFFRE
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Le nombre de points marqués au 2e quart par les Bleus. Une misère. Un coup de mou terrible.
BASKET FICTION
LA FRANCE AURAIT gagné SI : • Elle n’avait pas regardé le match Grèce-Russie dans les vestiaires • Elle avait su tenir les shooteurs Blacks (14/32 à 3-pts)
LE TOURNANT DU MATCH
UNE SIMPLE FAUTE
l 46 secondes à jouer, 74-66 pour la Nouvelle-Zélande, Vincent Collet prend un temps-mort pour passer au plan B. La victoire n’est plus jouable, donc la France décide de jouer l’écart. En perdant de 11 points ou moins, elle conserve la 3e place du groupe. Mais le scénario catastrophe est déjà en place. 20 secondes et quelques lancers de part et d’autre plus tard, Penney marque à trois-points avec la faute de Batum et le lancer bonus. Il reste 20 secondes à jouer, +11 Nouvelle-Zélande. Collet grille alors son dernier temps-mort. Erreur. Les Blacks, qui veulent dépasser les 11 points, envoient alors directement Bokolo sur la ligne pour se donner une ultime chance. Yannick met les deux. +9. Et là, de façon complètement incompréhensible, les Bleus ne font pas la faute. Quatre joueurs en ont pourtant l’occasion, pendant 11 secondes effectives de jeu. Hallucinant ! Au pire, les Blacks marquaient les deux et le score repassait à +11. La consigne du coach était : « ne pas prendre un trois-points ». Trop abstrait. Le dernier temps-mort français déjà trop loin. Le banc français aurait dû gesticuler et hurler jusqu’à ce qu’un joueur comprenne. La suite ? Abercrombie marque à trois-points évidemment. La France termine 4e du groupe.
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spécial mondial 2010
EN DIRECT d’ISTANBUL • SPIKE LEE EN TRIBUNE
Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images
En attendant la reprise des Knicks au Madison Square Garden, le réalisateur américain Spike Lee a fait le déplacement au Sinan Erdem Dome, pour voir le huitième de finale du Team USA contre l’Angola. Il a même pris le temps de petit-déjeuner avec les joueurs de Coach K dimanche matin, selon le site officiel de la FIBA. « Il faut rappeler au monde entier où le basket a été inventé », a déclaré Spike Lee, toujours selon fiba.com. « Mais j’ai vu jouer la Dream Team à Barcelone et ça restera toujours le top du top. » Spike Lee et Chauncey Billups à Istanbul.
On est dans le garbage time dans le dernier match du groupe B entre la Tunisie et le Team USA. Derrière un des panneaux, quatre ou cinq T-Shirts bleus déploient une banderole où un message est écrit en turc, visiblement rien à voir avec des encouragements à l’une ou l’autre équipe. À la fois applaudis et sifflés par le public, ces activistes seront évacués manu militari par le service de sécurité de la salle. On apprendra qu’il s’agissait là d’un syndicat étudiant qui appelait à voter non au référendum prévu la semaine prochaine, référendum à l’initiative du parti au pouvoir l’AKP visant à modifier la constitution.
• CENSURE EN ZONE MIXTE
Les joueurs iraniens avaient pour interdiction formelle de donner des interviewes à la BBC et à Voice of America, les médias honnis par le régime de Mahmoud Ahmadinejad. (source Le Monde)
• RETRAITE DE DIAMANTIDIS
Immédiatement après la défaite grecque, Dimitris Diamantidis, élément clé de la génération gagnante, annonçait sa retraite internationale. « J’ai fait un beau parcours en équipe nationale, mais ce chemin a une fin. Je m’arrête là », a déclaré en zone mixte le joueur du Panathinaikos. Un coup dur pour le basket hellène, qui risque aussi de ne plus revoir Theo Papaloukas, déjà absent du Mondial, sous la tunique nationale.
• LE MONDIAL, CETTE GRANDE BOUCLE
Intéressante comparaison que celle faite par Mike Krzyzewski à l’issue du dernier match de poule de son équipe contre la Tunisie. Le coach du Team USA déclarait en conférence de presse d’après-match que « le Mondial, c’est comme le Tour de France, sauf que pour gagner à l’arrivée, il faut remporter toutes les étapes. » Pas faux.
• RECORDS DE DIFFUSION ET D’AUDIENCE
Jean-François Mollière / FFBB
• PAS DE POLITIQUE À ABDI IPEKÇI
183, c’est le nombre de pays diffusant le championnat du monde turc, contre 132 lors de l’édition nippone en 2006. La FIBA table sur plus d’un milliard de téléspectateurs pour les 80 matches proposés durant les deux semaines de compétition.
Sortie ratée pour Diamantidis.
• BLATT, ÉMU ET TRISTE
ESPAGNE – GRèCE 80-72
• LE 3X3, DISCIPLINE OLYMPIQUE EN 2020 ?
T
Interrogé après le huitième de finale gagné contre la Nouvelle-Zélande, le coach américain de la sélection russe se disait « ému mais aussi triste » avant le quart de finale se profilant face à sa patrie. « Je me souviens encore de la finale des Jeux de 1972, à pleurer avec mes amis après le panier de Belov. Et là, je me retrouve 40 ans plus tard de l’autre côté de la barrière. C’est comme ça », concluait le technicien dans un sourire fataliste.
C’est un des gros projets annoncé par la FIBA, en marge de l’élection d’Yvan Mainini. Le basket sur demi-terrain opposant deux équipes de trois joueurs doit ainsi devenir une pratique officielle dans les prochaines années. « C’est une évolution du basket que nous devons encourager et mener », a rappelé Mainini en conférence de presse. Le 3x3 a déjà été testé lors des premiers Jeux Olympiques de la jeunesse, tenus à Singapour entre le 14 et le 26 août, et y a remporté un franc succès. De là à en faire une discipline olympique dans 10 ans, il y a un pas. En France, la basket compte environ 450.000 licenciés, mais on estime à 400.000 le nombre de pratiquants du street-ball.
• RAMADAN
Les joueurs musulmans pratiquants participant au Mondial (iraniens, jordaniens, tunisiens mais aussi turcs) n’étaient pas tenus de respecter le jeûne du ramadan. Une dérogation est accordée aux sportifs de haut niveau, la pratique du jeûne devenant dangereuse dans le cas de leur activité sportive.
L’ARROSEUR ARROSÉ
el est pris qui croyait prendre. À qui perd gagne. Ou le contraire. Les Grecs avaient cru pouvoir être filous jusqu’au bout en se laissant perdre lors de leur dernier match de poule contre la Russie, tablant sur une victoire française contre la Nouvelle-Zélande, afin d’éviter l’Espagne en huitièmes de finale. Raté. La France, on le sait, s’est égarée contre les Kiwis, laissant filer la deuxième place de leur groupe au profit de l’Espagne. Dommage… À l’arrivée, la Grèce a tout perdu à ce jeu de dupes, déjà pratiqué lors de
l’Euro 2009, au détriment des Français déjà, qui s’en consoleront peut-être. Le coach lituanien Jonas Kazlauskas, assurément en grande partie responsable de ce choix tactique, peut cette fois-ci s’en mordre les doigts. En conférence de presse d’après match, il affichait un visage fermé au possible. Il expliquait, laconique, la défaite par « les joueurs malades, les lancers-francs laissés en route et l’incapacité à attaquer la zone espagnole. » Certes. La Grèce et l’Espagne ont produit un jeu remarquable, « à l’européenne » auraiton envie de dire, une intensité estampillée Euroligue pour le moins. La sélection grecque a craqué sous les coups de boutoir d’un Juan Carlos Navarro auteur de 21 points (à 70%) dont 10 dans le dernier quart-temps, fatal aux Hellènes. Mais la différence évidente d’implication des Grecs entre ce match et la rencontre face aux Russes deux jours auparavant était criante. Plusieurs voix se sont élevées contre ce genre de comportement calculateur, allant à l’encontre de l’esprit sportif.
Jean-François Mollière / FFBB
Diamantidis arrête !
• MAININI PRÉSIDENT DE LA FIBA
Le président de la fédération française de basket (depuis 1992), Yvan Mainini est devenu le week-end dernier le 11e président de la FIBA. Élu pour quatre ans, il succède à l’Australien Bob Elphinston, à la tête du basket mondial depuis
2006. « Je ne veux pas me battre pour m’imposer », a annoncé Mainini. « Je veux que l’on construise quelque chose, à plusieurs. Il faut travailler ensemble. » Le Français a plaidé pour une FIBA plus forte, « pour avoir les meilleurs joueurs au prochain championnat du monde. »
À Ankara, Boscia Tanjevic, le bouillant coach bosniaque de la sélection turque, s’en est directement pris à l’intérieur grec Yannis Bourousis dès après le match contre la Russie, lui reprochant cette pantomime. Interrogé à ce sujet après le match contre les Grecs, Marc Gasol ne se mouillait pas trop : « C’est leur choix de faire comme ça… Moi, je pense juste que tout match doit être joué à fond. » La question a même été évoquée en plus haut lieu, soit avec Patrick Bauermann, le secrétaire général de la FIBA. « Personnellement, et ça n’engage que moi », répondait Bauermann, « je pense qu’on doit jouer avant tout pour gagner, c’est la base du sport. Si on ne joue pas pour gagner, c’est qu’on ne respecte pas son adversaire, et ça ne sert plus à rien de faire du sport. Après, sur une compétition comme un Mondial, à moins de commencer tout de suite avec des matches à élimination directe, on ne peut pas contrôler ce genre de comportement à la fin des matches de poule. C’est regrettable, mais je pense que c’est le moins mauvais système. » À quand des tirages au sort pour les huitièmes de finale, avec des têtes de séries ? En attendant, la Grèce a perdu plus qu’un match, avec cette défaite contre l’Espagne. En plus d’une élimination décevante dès ce stade de la compétition, sans match de classement donc, Dimitris Diamantidis, précieux arrière et cadre de cette génération dorée championne d’Europe en Serbie en 2005, a annoncé dès la défaite sa retraite internationale. De là à dire qu’il y a un lien direct avec la stratégie lors du match contre la Russie, le joueur semblant fort mécontent sur le terrain lors de cette rencontre, il n’y a qu’un pas. n
spécial mondial 2010
Par Raphaël LEPELLETIER, à Istanbul
LEURS ADIEUX Ils ont été éliminés dès la phase de
Huitièmes de finale SERBIE – CROATIE 73-72
poule. On les écoute une dernière fois.
LA « BELLE » DÉFAITE CROATE
GROUPE A
ALLEMAGNE
« Je suis juste contrarié de ne pas pouvoir aller à Istanbul pour voir cette belle ville. »
L’AUSTRALIE DOIT RUSSIE – N -ZÉLANDE 78-56 GRANDIR LES TALL BLACKS PAS ASSEZ TALL ELLE
états-unis – ANGOLA 121-66
TROP FORTS, TOUT SIMPLEMENT l « Je pense qu’on a fait un bon match quand même. On aurait peut-être pu faire mieux… mais je suis fier de mes joueurs. » Avec 55 points de débours (plus gros écart de la compétition) au coup de sifflet final pour son équipe, le coach portugais de l’Angola, Luis Magalhaes, était indulgent avec ses joueurs. Face aux athlètes américains, sérieux et intenses au possible, pas même coupables d’un petit relâchement, les Angolais étaient résignés. « On savait que ça allait être dur », commentait Carlos Almeida le capitaine des
l On avait envie d’y croire. Ces Tall Blacks au jeu inhabituel et séduisant à ce niveau de compétition nous avaient chipé, à nous Français, cette place en huitièmes de finale face à la Russie. On espérait qu’ils parviennent à créer l’exploit face à cette jeune armée rouge. Oui mais. La taille des intérieurs russes a eu raison de l’atypisme kiwi. Au fil d’un match auquel les Néo-Zélandais se seront accrochés un peu plus de deux quart-temps, les centimètres dans la peinture, à commencer par ceux du bestial Mozgov (2,15 m, 16 points et 7 rebonds lundi soir) ou encore d’un Andrei Vorontsevich impeccable (2,07 m, 18 points et 11 rebonds), ont fini par peser lourd. Au final, 41 rebonds à 25, dont 13 offensifs pour les Russes.
Cameron s’excuse Le petit intérieur, mythique et cubique, Pero Cameron déplorait d’ailleurs sa prestation, en conférence de presse d’après-match, annonçant à l’occasion sa retraite internationale : « Je suis déçu. Je n’ai pas apporté ce que j’aurais dû. C’est dommage pour ce groupe, on était capable de mieux faire. » Car une fois le shooteur fou Kirk Penney (21 points à 5/13 en 27 minutes, 8 fautes provoquées, 10/12 aux lancers-francs) cloué sur le banc par les fautes, à l’instar de l’indispensable Vukona (seulement 2 points et 5 rebonds en 16 minutes), la sélection néo-zélandaise n’avait plus la même force de frappe. Pas question de se cacher derrière l’excuse de l’arbitrage pour le coach kiwi, Nenad Vucinic. Comme les Australiens, il déplorait surtout « le manque de matches contre des équipes européennes dans l’année. C’est la prochaine étape pour que le basket néo-zélandais grandisse. » « C’est évident que le poids des fautes a joué un rôle important », reconnaissait quant à lui David Blatt. « Mais mes joueurs ont surtout très bien défendu, et c’est ce qu’ils font depuis le début du tournoi. » Les gamins russes auront fort à faire en quart de finale face aux athlètes américains. Hors de nos délais de bouclage, la Lituanie affrontait la Chine à 17h mardi dernier tandis que l’Argentine était opposée au Brésil à 20h.
Dirk Bauermann, le coach allemand, philosophe après l’élimination de son équipe malgré une dernière victoire contre la Jordanie.
JORDANIE
« Que l’Argentine soit devant ou derrière vous durant le match, à la fin, c’est toujours pareil, elle finit par gagner. » Mario Palma, le coach jordanien après une quatrième défaite, rédhibitoire, face aux Argentins.
GROUPE B
TUNISIE
« On s’est bien amusé, on a bien joué au basket, on a été physique et on se souhaite bonne chance pour le prochain championnat du monde. » Amine Rzig, l’intérieur tunisien, s’auto-encourageant en conférence de presse après le dernier match de la Tunisie dans le Mondial contre les USA.
IRAN
« On partait de loin mais je suis sûr que si nos deux meilleurs joueurs avaient été présents, on aurait pu finir plus haut. » Veselin Matic, le coach serbe des Iraniens, optimiste après le dernier match de son équipe, perdu contre la Slovénie.
GROUPE C
CÔTE D’IVOIRE
« Être coach, c’est le meilleur métier du monde. C’est dur que ça se finisse comme ça, mais c’est le basket. Je me souviendrai de ces dernières secondes toute ma vie. » Randoald Dessarzin après la victoire contre Porto Rico, la seule de leur Mondial mais la première de leur histoire à ce stade de compétition. Les Ivoiriens ont manqué la qualification pour les huitièmes de finale pour deux points au point-average avec la Chine à cause d’un tir à trois-points au buzzer des PortoRicains.
PORTO RICO « On a été mous. »
Rude constat conjoint que celui d’Angel Daniel Vassallo et Omar Gonzalez après la défaite lors du dernier match, contre la Côte d’Ivoire.
GROUPE D
CANADA
« Le problème n’est pas la défense de quelqu’un en particulier, c’est tout le monde en général. On fait avec ce qu’on peut, et la balle ne circule pas de la même manière, les shoots pris ne sont pas les mêmes. La vérité, c’est juste qu’on est juste pas assez bons pour compenser, point barre. » Leo Rautins, dans les colonnes du Toronto Star, à propos de l’absence de son meneur de fils Andy à la mène, après la quatrième défaite d’affilée du Canada, lors du dernier match de poule contre l’Espagne.
LIBAN
« Je suis déçu qu’on n’accède pas au tour suivant et surtout que l’on n’aille pas à Istanbul. » Tab Baldwin, un autre coach déçu après l’élimination de son équipe, de ne pas découvrir Byzance.
Jean-François Mollière / FFBB
Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images
l Les Croates pouvaient-ils nourrir des regrets au soir de cette défaite contre le voisin serbe ? On est presque tenté de répondre que non, tant ce match accroché ressemble à un petit exploit, vu le niveau de jeu affiché par les hommes de Josip Vrankovic lors des matches de poule. Mise à part une honorable défaite contre les Slovènes (91 à 84), la Croatie s’était en effet qualifiée pour les huitièmes de finale au bénéfice de deux victoires face à de modestes sélections iranienne et tunisienne. « On voulait montrer un autre visage que lors de notre dernier match contre le Brésil (défaite 92 à 74) », expliquait Marko Popopic (Croatie) énorme face à la Serbie de Milan Macvan. En vain... Vrankovic. « On s’est battus pour ça et on a surtout joué à notre niveau. » multi-champions d’Afrique. « On s’est quand même battus. » Il aura fallu, comme à l’accoutumée, un excellent Marko Popovic Mais impossible d’arrêter le rouleau compresseur américain, déjà dix (21 points, 5 rebonds, 5 passes) pour emmener un match, jusque là points devant dès le premier quart-temps, avec un 12-2 initial. À l’arinstallé dans un faux rythme, à un moneytime haletant. Mais une rivée, les statistiques parlent d’elles-mêmes. 18/38 à trois-points (5/7 grossière erreur de marquage sur une remise en jeu suite à un temps- pour Billups et 5/6 pour Gordon), 48 rebonds (dont 21 offensifs) à 23, mort serbe et une faute à 1 seconde du terme coûteront le match aux n’en jetez plus. L’Angola, porté par le seul Joaquim Gomes, irréproCroates. Pour les jeunes Serbes du vieux Ivkovic, c’est l’Espagne qui chable avec 21 points (à 75%), était tout simplement trop faible pour se profile en quart. rivaliser avec des NBAers. Mais les Gazelles Noires peuvent déjà se satisfaire, avec une équipe entièrement composée de joueurs évoluant dans le championnat national, à l’instar du Team USA d’ailleurs, d’avoir SLOVÉNIE – AUSTRALIE 87-58 accédé, comme en 2006, à ce niveau de la compétition.
l Les mots du capitaine australien Matt Nielsen, digne et lucide dans la défaite, suffisent à expliquer la déroute subie par les Boomers face à la Slovénie : « On manque de vécu de ce genre de matches. Il faut absolument que l’on joue plus souvent contre des équipes européennes si l’ont veut être compétitifs à long terme. » Avec 29 points dans la musette en huitième de finale du championnat du monde, l’Australie n’a même pas fait illusion. Le pays possède de nombreux atouts, un minimum de culture basket et le réservoir d’athlètes, pour exister au niveau international, on l’a vu contre la France. Mais face à une équipe charpentée pour l’Euroleague comme la Slovénie, c’est trop juste. Incapables de mettre la balle à l’intérieur, étouffés et en panne d’adresse, à l’image des big men David Andersen (8 points à 28%) et Aleks Maric (0 points, 0/4 aux tirs en 10 minutes), les Australiens ont couru après le match, après un 0-12 initial, subissant la classe du jeu slovène au mieux de son adresse (16/33 à 3 points !). « Je suis déçu de finir cette campagne sur cette note-là. Je ne veux pas qu’on retienne cette image de mon équipe, ce serait injuste vu le travaille accompli », implorait le coach des Boomers, Brett Brown. « On est conscient qu’on ne fait pas encore partie du gratin mondial. Maintenant, il faut regarder devant ce qu’il nous reste à faire pour être à Londres en 2012. » Au travail.
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chiffres mondial 2010
Groupe A
Kayseri (Kadir Has Arena) 1/9 Serbie M.Teodosic* N.Velickovic* N.Krstic M.Keselj D.Savanovic A.Rasic N.Bjelica* S.Markovic K.Perovic* M.Tepic* M.Macvan Total Australie B.Newley P.Mills* M.Nielsen* A.Maric M.Worthington A.Gibson* D.Andersen* J.Ingles* D.Barlow D.Martin Total
Serbie bat Australie Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 6-13 5-12 2-2 3 3 24 6-13 1-5 5-7 9 23 4-9 - 6-6 10 20 4-6 3-5 - - 19 4-7 2-5 - 5 2 29 3-6 2-4 - 2 2 20 1-3 1-2 4-4 5 1 13 1-1 - 3-4 - 1 13 1-3 - 2 12 0-5 0-2 - 4 2 2 - - - 30-66 14-35 20-23 43 11 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 5-9 0-2 3-6 4 1 28 3-12 1-4 5-7 4 6 22 4-5 1-1 1-1 2 19 5-7 - 0-1 3 2 15 3-5 2-3 1-2 3 1 19 3-7 2-5 0-1 - 24 3-6 1-2 - 7 30 2-9 1-5 1-2 2 4 17 - 4-4 2 2 1 - - - 28-60 8-22 15-24 29 16
In 2 1 3 2 8 In 2 1 1 1 3 1 9
94-79 Co Bp Pts - 3 19 - 2 18 - 2 14 1 1 11 - 2 10 - - 8 - - 7 - 3 5 - - 2 - 2 - 1 1 16 94 Co Bp Pts - - 13 - 3 12 2 3 10 - 3 10 - - 9 - 3 8 - 1 7 - 2 6 - - 4 - - 2 15 79
1/9 Allemagne J.Jagla* H.Schaffartzik T.Ohlbrecht P.Schwethelm L.Staiger S.Hamann* T.Pleiß* D.Greene* R.Benzing C.McNaughton E.Harris* Total Angola O.Cipriano* J.Gomes* M.Lutonda* E.Mingas* F.Ambrosio C.Morais* C.Almeida L.Paulo D.Bonifacio Total
Angola bat Allemagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 8-17 7-12 0-2 6 3 33 5-15 5-12 3-4 7 4 27 6-9 1-2 4-5 4 1 23 4-5 3-4 1-1 1 1 15 3-4 2-3 - 1 30 3-4 0-1 1-1 4 5 15 1-3 - 4 24 0-7 0-4 1-2 2 1 11 0-2 0-2 - 1 2 6 - 2 6 - 1 - 30-66 18-40 10-15 37 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 11-16 4-6 4-5 5 38 6-13 1-4 3-7 14 1 27 3-4 2-2 5-6 1 2 24 5-13 0-5 - 3 29 3-7 2-4 1-4 7 1 31 4-12 0-4 - 2 3 34 1-6 1-5 3-4 7 3 6 0-2 - 2 2 - - - 33-73 10-30 16-26 44 10
In 1 2 1 1 5 In 3 2 1 1 2 1 1 11
92-88 Co Bp Pts 1 4 23 - 5 18 1 1 17 - - 12 - - 8 - 3 7 1 2 2 - 1 1 - 2 - 2 - - 3 21 88 Co Bp Pts - 4 30 1 2 16 - 1 13 - 2 10 - - 9 - 4 8 - 1 6 - - - 1 1 15 92
1/9 Argentine bat Jordanie 88-79 Argentine Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts L.Scola* 38 13-18 - 4-5 13 2 1 - 3 30 C.Delfino* 38 6-17 4-12 2-4 1 5 2 - 1 18 P.Quinteros 21 3-6 3-6 2-2 1 3 1 - 1 11 L.Gutierrez 18 3-7 3-7 - - 1 - - 2 9 P.Prigioni* 34 1-5 0-3 4-4 3 9 3 - 2 6 R.Gonzalez* 14 3-5 - 7 1 - 2 1 6 L.Cequeira 13 2-3 - 4 - - - - 4 J.Gutierrez 10 2-5 - 3 - - - - 4 H.Jasen* 10 0-1 0-1 - - 1 1 - - F.Kammerichs 4 - 2 - - - - Total - 33-67 10-29 12-15 35 22 8 2 10 88 Jordanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd In Co Bp Pts R.Wright* 35 8-13 3-4 3-3 1 1 1 - 4 22 A.Adais* 29 8-13 4-7 0-1 8 1 1 - 1 20 Z.Abbaas* 32 6-7 2-2 3-6 10 1 4 1 3 17 M.Alawadi 25 3-7 0-2 4-4 2 1 - - - 10 O.Daghles* 35 3-11 0-4 2-2 1 4 1 - 4 8 E.Soobzokov* 22 1-3 0-2 - 2 1 - - - 2 Z.Al-Khas 18 0-1 0-1 - 5 - - - - W.Al-Sous 3 0-1 0-1 - - - - - - A.Zaghab 2 0-1 - 1 - - - - Total - 29-57 9-23 12-16 31 9 7 1 13 79 2/9 Angola V.Jeronimo* M.Lutonda* J.Gomes* L.Paulo H.Mbunga C.Morais* F.Ambrosio R.Fortes E.Mingas* D.Bonifacio C.Almeida Total Australie P.Mills* M.Nielsen* J.Ingles* M.Worthington D.Barlow B.Newley A.Gibson* A.Maric* D.Martin A.Baynes S.Markovic Total
Australie bat Angola Min Tirs 3pts LF Rb Pd 24 3-9 1-1 2-3 4 1 15 3-6 1-2 2-2 1 30 3-5 2-3 0-2 5 1 19 3-4 1-1 - 2 10 2-2 - 3-4 3 1 23 2-6 0-4 2-2 2 2 14 2-4 0-2 1-3 1 20 0-8 0-4 2-2 1 18 1-3 0-2 - 5 14 0-1 - - 3 13 0-3 0-3 - 2 - 19-51 5-22 12-18 29 8 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 20 4-9 1-5 2-2 3 3 25 3-8 0-3 3-4 7 6 24 3-6 2-5 - 5 3 23 2-7 0-4 4-4 4 20 3-6 0-1 2-2 1 19 3-5 1-2 1-1 7 2 19 2-5 2-5 - 1 2 19 2-5 - 2-3 4 16 2-3 2-3 - 2 1 5 1-2 1-1 1-2 3 10 0-3 - 2-2 1 - 25-59 9-29 17-20 40 17
In 1 2 3 2 1 1 10 In 1 4 1 1 1 2 10
76-55 Co Bp Pts - 2 9 - 1 9 - 5 8 - 2 7 - 1 7 - 3 6 1 - 5 - - 2 - 4 2 - 1 - - 1 20 55 Co Bp Pts - 3 11 1 - 9 - 3 8 - 3 8 - - 8 - 1 8 - - 6 - 2 6 1 - 6 - 1 4 - 4 2 2 18 76
2/9 Serbie bat Argentine Argentine Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Scola* 36 12-19 - 8-11 7 2 C.Delfino* 40 5-15 2-6 1-1 7 1 P.Prigioni* 35 5-10 3-5 0-2 3 9 P.Quinteros 14 2-3 2-2 4-5 1 H.Jasen* 19 3-8 1-2 1-2 4 2 L.Gutierrez 15 1-4 1-4 1-2 1 L.Cequeira 8 1-1 - - R.Gonzalez* 23 0-3 - 5 J.Gutierrez 6 - 1 5 - - F.Kammerichs Total - 29-63 9-19 15-23 32 14 Serbie Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Savanovic 22 8-14 2-5 1-1 5 2 N.Krstic 26 6-10 - 6-10 8 3 M.Teodosic* 28 7-13 2-7 - 4 4 A.Rasic* 28 2-5 2-4 4-4 1 N.Velickovic* 19 3-10 1-4 - 6 3 S.Markovic 12 2-2 1-1 1-2 3 1 M.Keselj 9 2-4 1-2 1-1 2 K.Perovic* 13 1-3 - 5 I.Paunic 19 0-3 0-1 - 3 1 N.Bjelica* 14 0-2 0-2 - 2 M.Tepic 10 0-1 - - Total - 31-67 9-26 13-18 43 14
In 1 4 5 1 2 13 In 2 1 3 6
84-82 Co Bp Pts 2 1 32 1 2 13 - 2 13 - 1 10 - - 8 - - 4 - 1 2 - 3 - - - - 3 12 82 Co Bp Pts - - 19 - 1 18 - 3 16 - 4 10 2 1 7 - 2 6 - 1 6 - - 2 - 1 - 1 - 1 2 15 84
2/9 Jordanie O.Daghles* R.Wright* E.Soobzokov Z.Al-Khas Z.Abbaas* M.Hussein A.Adais* M.Alawadi* A.Zaghab W.Al-Sous M.Hadrab F.Alnajjar Total Allemagne T.Pleiß* L.Staiger J.Jagla* C.McNaughton T.Ohlbrecht E.Harris R.Benzing* S.Hamann* P.Schwethelm H.Schaffartzik D.Greene* P.Günther Total
In 2 1 1 4 In 2 1 3
91-73 Co Bp Pts - 4 22 - 2 14 - - 12 - - 12 2 3 10 - - 3 - 2 - 1 - - - - - 1 - - 2 13 73 Co Bp Pts 1 1 23 - 2 16 - 1 14 - 1 12 1 1 7 1 2 7 - - 5 - - 4 - - 3 - 1 - 1 - - 3 10 91
Allemagne bat Jordanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd 39 7-13 4-4 4-5 2 6 35 4-15 2-9 4-6 2 6 27 4-7 4-7 - 3 26 4-10 3-9 1-2 9 32 4-6 0-1 2-2 6 1 1-1 1-1 - - 21 0-4 0-3 - 5 1 7 0-1 - - 6 0-1 - - 4 0-1 0-1 - - 2 - - 1 - - 1 - 24-59 14-35 11-15 28 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 7-12 - 9-10 9 21 5-9 3-6 3-3 2 17 4-6 1-2 5-6 2 3 12 5-6 - 2-2 3 21 3-5 1-2 - 10 3 19 3-3 - 1-1 2 1 14 1-5 1-2 2-2 1 18 2-3 - - 4 19 1-4 1-3 - - 15 0-2 0-2 - 2 2 13 0-1 0-1 - 2 2 7 0-1 - 1 - 31-57 7-18 22-24 36 15
Classement Serbie 1
Groupe B
Istanbul (Abdi Ipekci Spor Salonu) 1/9 Croatie bat Tunisie Croatie Min Tirs 3pts LF Rb Pd B.Bogdanovic 31 8-14 3-8 - 1 3 M.Popovic 21 6-10 4-8 - 4 5 A.Tomic* 17 7-11 - 1-1 9 L.Andric 18 5-5 - 3 1 M.Tomas* 18 3-5 0-1 2-2 1 2 M.Banic* 26 3-6 - 4 Z.Planinic 24 2-4 1-3 - 2 5 K.Loncar 16 2-4 1-1 - 3 3 D.Kus* 16 0-3 0-1 - - 4 R.Stipcevic 9 0-2 0-2 - 1 R.Ukic* 4 - - Total - 36-64 9-24 3-3 30 23 Tunisie Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Ben Romdhane 22 6-9 1-1 10-15 2 1 N.Dhifallah* 25 3-5 1-3 1-1 1 1 S.Mejri* 27 2-6 - 3-4 5 1 A.Rzig* 21 2-7 0-3 2-2 4 1 M.Kechrid* 22 2-6 1-3 - 4 1 R.Slimane* 22 1-6 0-3 2-2 6 N.Knioua 25 1-4 1-3 - 3 4 M.Hadidane 11 1-4 0-2 1-2 1 1 H.Braa 9 1-4 - 1-3 - M.Ghyaza 9 1-2 - 2 1 A.Maoua 7 0-1 0-1 - 1 Total - 20-54 4-19 20-29 33 11
In 1 1 1 1 1 5 In 2 1 2 2 7
84-64 Co Bp Pts - 2 19 - 1 16 1 - 15 1 1 10 - 1 8 - 2 6 - 4 5 - - 5 - - - - - 1 2 12 84 Co Bp Pts - 1 23 - 2 8 2 2 7 - - 6 - 1 5 - 3 4 - - 3 - 2 3 1 1 3 - - 2 - - 3 14 64
1/9 États-Unis bat Iran Iran Min Tirs 3pts LF Rb Pd H.Haddadi* 34 7-22 0-5 5-7 5 A.Kazemi* 37 5-8 1-3 3-5 5 M.Kamrani* 28 1-6 1-4 4-6 - 1 S.Veisi 28 2-5 1-4 2-2 4 1 J.Davari* 32 0-5 0-3 2-2 2 1 A.Davoudi 20 0-2 0-1 1-2 2 2 M.Nabipour* 7 0-1 0-1 1-2 1 A.Kardoust 8 0-2 - 4 M.Hassanzadeh 3 - 2 3 0-1 - - S.Davarpanah Total - 15-52 3-21 18-26 31 5 États-Unis Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Love 11 6-8 1-2 - 6 1 K.Durant* 20 5-7 1-2 1-1 5 2 D.Rose* 21 5-6 - 1-2 2 1 D.Granger 15 4-6 1-2 1-1 1 3 R.Gay 19 3-6 2-4 1-2 3 2 E.Gordon 21 3-7 1-2 1-1 1 T.Chandler 13 3-3 - 1-2 7 1 C.Billups* 18 2-7 0-2 1-2 1 2 R.Westbrook 17 2-6 - 1 2 S.Curry 17 2-5 0-2 - 4 5 A.Iguodala* 12 1-1 1-1 - 3 L.Odom* 16 1-2 - 3 Total - 37-64 7-17 7-11 39 19
In 5 2 2 1 10 In 1 2 2 1 1 2 2 1 1 13
88-51 Co Bp Pts - 3 19 - 3 14 - 6 7 - 1 7 - 5 2 - 4 1 - - 1 - 2 - - - - - 25 51 Co Bp Pts - 1 13 - 2 12 - 2 11 - - 10 2 2 9 - 1 8 - 1 7 - 2 5 - 2 4 - 2 4 - 1 3 - - 2 2 17 88
Slovénie bat Brésil Min Tirs 3pts LF Rb Pd 17 5-10 4-8 6-7 1 1 33 8-13 - 3-8 4 1 36 6-18 0-3 - 3 1 22 3-5 0-2 3-3 1 3 32 2-5 1-2 3-4 1 10 14 2-4 1-2 - 3 23 2-3 - 0-1 4 16 0-2 - 3 7 0-1 - 2 1 - 28-61 6-17 15-23 23 17 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 36 7-13 6-11 - 3 3 25 7-8 - 2-2 3 24 6-10 2-5 1-2 4 2 31 3-7 0-3 4-6 2 33 1-4 0-3 4-4 9 4 14 3-5 - 2 26 1-3 - 3-4 6 1 12 1-1 - 1 1 - 29-51 8-22 14-18 35 11
In 3 2 3 2 1 11 In 2 1 3
80-77 Co Bp Pts - 1 20 - 1 19 - 4 12 - - 9 - 1 8 - - 5 - - 4 - - - - - 7 77 Co Bp Pts - 2 20 - - 16 - 2 15 - 4 10 - 3 6 - 1 6 - 2 5 - 1 2 - 16 80
2/9 États-Unis bat Tunisie États-Unis Min Tirs 3pts LF Rb Pd E.Gordon 25 7-10 4-7 3-3 2 1 R.Westbrook 25 6-9 0-1 2-2 1 2 K.Durant* 18 5-9 1-3 3-3 4 2 S.Curry 15 5-8 3-5 - 3 2 C.Billups* 15 2-4 1-3 2-2 2 D.Granger 16 2-8 1-3 - 3 2 D.Rose* 21 2-6 0-1 - - 1 A.Iguodala* 15 2-3 0-1 - 6 T.Chandler 15 2-4 - 5 2 K.Love 10 2-4 0-1 - 5 1 R.Gay 10 1-3 0-1 - 2 2 L.Odom* 15 0-1 - 2 Total - 36-69 10-26 10-10 39 15 Tunisie Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Kechrid* 32 5-12 5-11 - 5 M.Ben Romdhane 26 4-7 - 3-4 8 R.Slimane* 22 3-10 1-3 2-2 5 1 A.Rzig* 16 3-7 - 3-4 3 1 M.Hadidane 15 2-10 1-5 0-2 4 1 A.Maoua 5 2-4 1-3 - 1 M.Ghyaza 10 1-2 - 1 1 N.Dhifallah* 27 0-9 0-5 1-2 2 2 S.Mejri* 26 0-7 0-1 - 8 N.Knioua 15 0-2 - 2 M.Laghnej 3 - - 1 H.Braa 3 0-2 - 1 Total - 20-72 8-28 9-14 46 7
In 3 2 1 1 1 1 9 In 1 3 1 1 1 1 8
92-57 Co Bp Pts - - 21 1 1 14 1 2 14 - 2 13 - - 7 - 1 5 - 2 4 - 1 4 2 - 4 - 1 4 1 - 2 1 - 6 10 92 Co Bp Pts - 2 15 - 2 11 1 2 9 - 2 9 - - 5 - 2 5 - - 2 - 1 1 1 3 - - - - - - 2 16 57
2/9 Slovénie bat Iran Slovénie Min Tirs 3pts G.Dragic* 26 7-10 2-4 M.Zupan* 28 6-12 1-6 B.Nachbar* 28 4-9 1-2 S.Becirovic 24 4-8 1-3 J.Lakovic* 21 2-7 0-4 G.Vidmar 14 1-3 J.Klobucar 16 1-2 0-1 P.Brezec* 15 1-2 G.Jagodnik 17 0-5 0-2 H.Rizvic 11 0-2 Total - 26-60 5-22 Iran Min Tirs 3pts H.Haddadi* 34 7-18 1-4 A.Kazemi* 27 5-11 1-2 A.Kardoust 18 3-5 J.Davari* 38 3-7 1-3 S.Davarpanah 12 2-4 1-2 M.Kamrani* 26 2-6 1-4 M.Nabipour* 14 1-2 0-1 M.Hassanzadeh 5 A.Davoudi 25 0-2 0-1 I.Zandi 1 Total - 23-55 5-17
Rb Pd 6 2 5 2 5 2 3 1 2 2 2 - 2 4 2 33 11 Rb Pd 7 2 14 7 1 2 4 1 2 1 2 - - - 1 - 36 12
In 1 2 1 1 3 1 2 1 1 13 In 1 3 1 2 1 8
65-60 Co Bp Pts - 2 18 - - 15 2 - 10 - 4 10 - 2 4 - - 4 - 2 2 - - 2 - 1 1 1 3 12 65 Co Bp Pts 2 3 15 - 2 13 - 1 9 - 4 7 - 1 7 - 4 5 - - 2 - - 2 - - - - 2 18 60
Brésil bat Croatie Min Tirs 3pts LF Rb Pd 19 4-5 4-5 6-7 3 27 6-10 0-2 5-5 4 29 4-9 2-5 5-9 3 2 12 4-5 2-2 2-2 1 29 2-3 1-1 2-2 2 6 18 3-5 1-2 - 2 1 16 1-4 0-1 4-4 4 4 10 3-4 - 3 1 24 1-4 - 12 5 1-3 0-1 - 1 11 0-1 - - 2 - 29-53 10-19 24-29 39 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 17 6-8 2-4 1-2 4 19 4-13 0-1 4-4 6 29 3-6 0-2 5-7 2 26 3-7 2-5 2-4 6 1 29 3-8 3-6 - 3 3 29 2-8 0-4 - - 2 19 2-9 - 3 1 16 0-2 0-1 4-4 - 1 6 1-1 - 1-2 - 1 11 1-5 - 1 - 25-67 7-23 17-23 28 9
In 1 1 1 3 In 1 2 2 2 7
92-74 Co Bp Pts 1 1 18 - 1 17 1 1 15 1 1 12 - 2 7 1 - 7 1 3 6 - 1 6 - 1 2 - - 2 - - 5 12 92 Co Bp Pts - - 15 - 1 12 - 1 11 - - 10 1 1 9 - 1 4 - - 4 - - 4 - 1 3 - 1 2 1 7 74
1/9 Brésil M.Machado T.Splitter L.Barbosa A.Garcia M.Huertas G.Giovannoni A.Varejao M.Vinicius N.Dos Santos Total Slovénie J.Lakovic P.Brezec B.Nachbar G.Dragic S.Becirovic G.Vidmar U.Slokar M.Zupan Total
2/9 Brésil M.Machado L.Barbosa* A.Garcia* G.Giovannoni M.Huertas* M.Becker T.Splitter* J.Batista A.Varejao* M.Vinicius N.Dos Santos Total Croatie M.Popovic K.Loncar L.Andric* B.Bogdanovic* M.Tomas* R.Ukic* M.Banic D.Kus Z.Planinic A.Tomic* Total
LF 2-2 2-2 1-4 1-1 2-4 8-13 LF 2-3 3-4 2-2 2-2 9-11
Classement
4 1
1
États-Unis
5 0
2
Argentine
4 1
2
Slovénie
4 1
3
Australie
3 2
3
Brésil
3 2
4
Angola
2 3
4
Croatie
2 3
5
Allemagne
2 3
5
Iran
1 4
6
Jordanie
0 5
6
Tunisie
0 5
Groupe C
Ankara (Ankara Arena)
2/9 Porto-Rico J.Barea* D.Huertas N.Peavy A.Vassallo* R.Balkman D.Santiago G.Diaz R.Sanchez* F.Rivera C.Lee* P.Ramos* Total Côte d’Ivoire C.Abouo H.Lamizana* M.Kone* S.Konaté* E.Landry* S.Diabaté* B.Assie J.Kale E.Tape Total
Côte d’Ivoire bat Porto-Rico Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 5-17 1-5 8-8 2 7 29 6-9 3-5 3-3 8 2 26 6-10 1-2 1-2 3 2 26 3-11 1-7 4-5 8 19 3-5 - 1-2 10 1 15 3-4 - 0-1 2 2 8 1-1 - 2 1 8 0-3 0-3 2-2 1 14 0-2 0-1 0-2 - 1 14 0-3 0-2 - - 12 - 1 - 27-65 6-25 19-25 43 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 5-11 2-6 7-9 3 32 5-9 3-3 4-4 5 23 7-10 1-2 2-2 10 1 29 4-8 2-3 1-1 - 1 25 4-11 2-8 0-2 3 2 38 3-9 1-5 1-2 6 8 13 1-5 1-2 - 3 2 10 1-4 1-1 - - 3 - - - 30-67 13-30 15-20 35 14
In 1 1 1 1 1 5 In 2 1 2 1 3 9
88-79 Co Bp Pts - 2 19 1 1 18 - 2 14 - 1 11 - 1 7 1 2 6 - 1 2 - 1 2 - 1 - 1 - 1 2 15 79 Co Bp Pts - - 19 5 4 17 - 1 17 - - 11 - 1 10 - 4 8 - - 3 - - 3 - - 5 10 88
31/8 Russie T.Mozgov S.Kaun* V.Fridzon* A.Vorontsevich S.Monya* D.Khvostov S.Bykov* A.Ponkrashov* E.Voronov E.Kolesnikov Total Côte d’Ivoire M.Kone* H.Lamizana* E.Landry* S.Diabaté* S.Konaté B.Assie C.Abouo P.Amagou* J.Kale I.N’Diaye E.Tape Total
Russie bat Côte d’Ivoire Min Tirs 3pts LF Rb Pd 21 8-10 - 3-5 5 19 5-10 - 3-4 6 19 2-6 1-4 4-4 - 3 24 3-7 2-4 - 5 1 23 2-4 2-3 - 5 4 23 2-4 2-4 - 6 1 26 1-5 0-2 3-5 5 3 20 2-6 0-2 - 2 3 15 - 2-2 3 1 10 0-1 0-1 - 3 - 25-53 7-20 15-20 41 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 4-11 0-1 8-11 3 29 5-12 0-3 4-5 8 25 4-7 2-4 4-5 2 1 38 5-12 0-3 - 5 3 18 3-6 0-1 - 4 1 12 2-7 0-1 - 2 8 1-2 - - 26 0-1 0-1 - 1 3 10 0-1 - - 5 - 1 2 0-2 - 1 - 24-61 2-14 16-21 29 8
In 1 1 In 2 7 3 1 1 14
72-66 Co Bp Pts 1 1 19 - 3 13 - 2 9 - 1 8 - 4 6 - 2 6 - 5 5 - 1 4 - 1 2 1 - 2 22 72 Co Bp Pts - 2 16 1 - 14 - 2 14 - 2 10 1 2 6 - 2 4 - 1 2 - - - - - - - 1 2 12 66
31/8 Porto-Rico A.Vassallo J.Barea* C.Lee* N.Peavy R.Balkman P.Ramos* D.Huertas G.Diaz R.Sanchez* F.Rivera D.Santiago Total Chine J.Yi* Z.Wang* Y.Sun* W.Liu* S.Wang* J.Ding P.Zhou S.Yu W.Su L.Jin Total
Porto-Rico bat Chine Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 9-14 1-4 3-3 4 3 34 5-11 1-4 2-4 4 9 34 5-11 1-6 2-2 7 1 29 5-12 1-2 2-3 6 2 34 4-7 - 2-3 13 1 8 2-3 - 2-4 2 10 2-5 1-2 - 1 6 1-2 0-1 - - 1 9 0-2 0-1 - - 7 0-2 0-1 - 1 2 1 - - - 33-69 5-21 13-19 44 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 9-19 1-4 5-6 7 1 19 6-8 2-2 3-4 4 1 33 3-8 3-7 3-4 2 5 37 5-10 1-4 - 2 3 30 2-9 1-6 0-2 6 2 15 1-2 - 2-2 - 1 18 1-3 1-2 - 3 5 0-1 0-1 - - 4 - - 2 - - - 27-60 9-26 13-18 26 13
In 2 1 1 1 5 In 1 3 1 1 6
84-76 Co Bp Pts - 3 22 - 2 13 2 1 13 - 1 13 - 1 10 - 3 6 - - 5 - 1 2 - 1 - - - - 2 13 84 Co Bp Pts - 3 24 1 2 17 3 1 12 - 2 11 - 1 5 - - 4 - 1 3 - - - - - - 4 10 76
31/8 Grèce I.Bourousis* S.Schortsanitis D.Diamantidis* A.Fotsis N.Calathes K.Kaimakoglou V.Spanoulis* S.Perperoglou N.Zisis* K.Tsartsaris* Total Turquie E.Ilyasova* Ö.Aşık* S.Erden H.Türkoğlu* K.Tunçeri* Ö.Onan* E.Arslan O.Savas K.Gönlüm S.Güler Total
Turquie bat Grèce Min Tirs 3pts LF Rb Pd 27 5-13 3-8 2-2 7 1 13 3-6 - 3-7 2 32 2-6 2-5 2-2 3 3 27 2-6 1-4 2-2 5 1 16 2-5 0-3 2-2 1 4 9 2-3 2-2 - 1 29 2-6 1-5 0-2 1 3 15 2-4 0-1 - 3 19 1-5 1-5 - 3 3 13 1-1 - 3 1 - 22-55 10-33 11-17 31 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 9-14 6-6 2-2 5 17 5-6 - 2-6 6 15 3-3 - 4-5 2 1 33 2-12 2-8 2-2 6 3 26 2-9 1-5 2-2 3 4 20 2-4 2-4 - - 2 16 2-3 1-1 - 1 4 12 1-2 - - 1 24 0-1 - 0-2 8 1 6 0-2 0-1 - 1 1 - 26-56 12-25 12-19 37 17
In 1 3 2 1 1 8 In 1 1 2 1 5
76-65 Co Bp Pts - 1 15 - 4 9 - 2 8 1 - 7 - - 6 - - 6 - 2 5 - - 4 - - 3 - - 2 1 10 65 Co Bp Pts 1 - 26 2 2 12 - 2 10 - 1 8 - 1 7 - 3 6 - 2 5 - - 2 1 - - - 4 11 76
LF Rb Pd 4-5 3 5-5 2 2-5 9 1 1-2 4 3-3 5 2 - 1 3-5 2 1 - 1 2-2 1 2 - - 20-27 33 6 LF Rb Pd 2-2 3 6 4-6 14 3-4 1 5 3-4 4 5 1-1 3 1 2-2 2 - 2 2-2 - 2-2 1 19-23 33 17
In 3 1 1 5 In 2 1 1 2 1 1 1 9
89_80 Co Bp Pts - 2 19 - 1 16 - 5 14 - 1 14 - 3 5 - 1 5 - 4 3 1 1 2 - 1 2 - - 1 19 80 Co Bp Pts 1 2 17 1 - 16 - 3 15 - 5 11 - - 11 2 - 8 - 1 7 - 1 2 - 1 2 4 13 89
31/8 Nouvelle-Zélande bat Liban Nlle-Zélande Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Penney* 30 10-19 6-10 - 1 2 T.Abercrombie* 30 9-17 2-5 3-4 7 1 P.Jones 20 5-10 2-6 1-3 1 4 L.Tait* 28 5-6 - 2-2 - 1 M.Vukona* 18 3-5 - 5-5 7 4 C.Bradshaw* 26 4-8 1-2 1-2 6 3 C.Frank 17 3-3 - 2-2 3 3 P.Cameron 14 1-1 - 1-2 - 4 B.Anthony 1 - 2-2 - M.Fitchett 12 0-1 0-1 - - 1 A.Pledger 3 - 0-2 - 1 J.Kench 1 - - Total - 40-70 11-24 17-24 29 24 Liban Min Tirs 3pts LF Rb Pd F.El Khatib* 32 5-10 0-2 8-9 7 1 J.Abdelnour 25 4-8 1-2 3-4 - 1 R.Fahed* 17 3-5 2-3 4-4 1 J.Vroman* 20 4-7 - 2-6 6 2 E.Rustom* 23 3-5 1-1 1-1 1 1 M.Freije* 32 1-7 0-4 2-2 2 A.Mahmoud 26 1-3 1-2 1-2 2 4 A.Kanaan 14 1-1 - 1-2 2 G.Reda 3 1-1 1-1 - - 1 A.Fakhreddine 6 1-2 - 3 E.Stephan 2 - - Total - 24-49 6-15 22-30 24 10
In 1 1 3 2 1 1 1 1 11 In 1 1 3 1 6
108-76 Co Bp Pts - 1 26 - 1 23 - 1 13 - - 12 1 1 11 - 1 10 - 1 8 - 1 3 - - 2 - 1 - - - - 1 8 108 Co Bp Pts 1 3 18 - 1 12 - 3 12 - 3 10 - 2 8 - 1 4 - 3 4 - 2 3 1 2 3 - - 2 - - 2 21 76
1/9 Côte d’Ivoire B.Assie E.Landry* H.Lamizana* J.Kale I.N’Diaye M.Kone* S.Diabaté* C.Abouo S.Konaté* E.Tape P.Amagou Total Grèce N.Calathes G.Printezis K.Tsartsaris* V.Spanoulis* S.Schortsanitis I.Bourousis* K.Kaimakoglou A.Fotsis D.Diamantidis* N.Zisis* I.Vougioukas S.Perperoglou Total
Grèce bat Côte d’Ivoire Min Tirs 3pts LF Rb Pd 22 4-6 - 3-6 7 25 3-9 3-5 0-1 2 21 3-5 1-2 2-4 4 19 2-5 0-1 4-6 5 10 2-5 - 2-2 1 1 18 2-5 0-1 1-2 5 1 34 1-8 0-4 2-2 2 6 13 1-6 1-2 1-2 1 21 1-4 - 0-2 2 1 15 1-7 0-3 - 4 1 2 - - - 20-60 5-18 15-27 34 10 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 7-10 0-2 1-1 7 8 16 5-8 1-3 1-1 2 11 4-7 - 4-4 5 21 3-5 2-3 2-2 2 3 20 3-4 - 4-8 4 16 3-9 2-6 1-1 7 1 12 3-4 2-2 - 2 1 13 2-6 2-4 - 6 1 18 2-3 1-2 - 3 5 20 1-7 0-2 2-2 2 3 9 1-2 - 2-2 3 19 1-4 0-1 - 1 4 - 35-69 10-25 17-21 45 26
In 1 1 3 1 6 In 2 1 1 2 2 1 2 1 12
97-60 Co Bp Pts 1 1 11 - 3 9 4 1 9 - - 8 - 1 6 - 3 5 - 2 4 - 1 4 - 3 2 2 - 2 - - 7 17 60 Co Bp Pts - 1 15 - - 12 - - 12 - 2 10 - 2 10 - 1 9 - - 8 1 1 6 - 1 5 - 3 4 1 - 4 - - 2 2 11 97
31/8 Porto-Rico A.Vassallo J.Barea* C.Lee* N.Peavy R.Balkman P.Ramos* D.Huertas G.Diaz R.Sanchez* F.Rivera D.Santiago Total Chine J.Yi* Z.Wang* Y.Sun* W.Liu* S.Wang* J.Ding P.Zhou S.Yu W.Su L.Jin Total
Porto-Rico bat Chine Min Tirs 3pts LF Rb Pd 29 9-14 1-4 3-3 4 3 34 5-11 1-4 2-4 4 9 34 5-11 1-6 2-2 7 1 29 5-12 1-2 2-3 6 2 34 4-7 - 2-3 13 1 8 2-3 - 2-4 2 10 2-5 1-2 - 1 6 1-2 0-1 - - 1 9 0-2 0-1 - - 7 0-2 0-1 - 1 2 1 - - - 33-69 5-21 13-19 44 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 37 9-19 1-4 5-6 7 1 19 6-8 2-2 3-4 4 1 33 3-8 3-7 3-4 2 5 37 5-10 1-4 - 2 3 30 2-9 1-6 0-2 6 2 15 1-2 - 2-2 - 1 18 1-3 1-2 - 3 5 0-1 0-1 - - 4 - - 2 - - - 27-60 9-26 13-18 26 13
In 2 1 1 1 5 In 1 3 1 1 6
84-76 Co Bp Pts - 3 22 - 2 13 2 1 13 - 1 13 - 1 10 - 3 6 - - 5 - 1 2 - 1 - - - - 2 13 84 Co Bp Pts - 3 24 1 2 17 3 1 12 - 2 11 - 1 5 - - 4 - 1 3 - - - - - - 4 10 76
1/9 Turquie H.Türkoğlu* E.Ilyasova* Ö.Onan* S.Erden K.Gönlüm E.Arslan K.Tunçeri* Ö.Aşık* O.Savas C.Akyol Total Porto-Rico A.Vassallo* P.Ramos* C.Lee* N.Peavy J.Barea* R.Sanchez* R.Balkman F.Rivera D.Santiago G.Diaz D.Huertas Total
Turquie bat Porto-Rico Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 6-11 4-6 - 2 5 35 5-15 2-8 1-2 13 34 5-11 2-7 - 1 2 19 2-5 - 6-7 6 19 2-4 0-2 5-7 3 3 16 2-4 0-2 1-2 - 3 24 1-7 1-4 1-2 3 5 14 1-2 - 2-8 3 1 7 1-3 1-1 - 1 6 1-1 1-1 - 1 - 26-63 11-31 16-28 37 19 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 31 7-15 5-11 - 5 3 30 6-10 - 3-4 12 1 25 4-8 3-6 - 2 23 4-10 1-1 - 3 4 20 3-7 1-4 0-1 4 3 13 2-4 2-3 - - 2 12 2-3 - 2-2 5 20 0-4 0-4 2-2 3 8 9 - 2-2 3 9 0-1 - 1 8 - 1 1 - 28-62 12-29 9-11 40 22
In 1 2 1 4 In 1 1 1 3
79-77 Co Bp Pts - - 16 - 1 13 - - 12 1 - 10 - 1 9 - 1 5 - 1 4 1 1 4 - 1 3 - 1 3 2 7 79 Co Bp Pts 1 2 19 - 1 15 2 - 11 - 2 9 - 4 7 - 1 6 2 - 6 - - 2 - 2 2 - - - - 5 13 77
31/8 Lituanie bat Espagne Espagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Gasol* 30 7-12 - 4-8 8 2 J.Navarro* 28 5-12 2-5 6-8 3 1 R.Fernandez* 29 4-7 1-4 4-4 9 2 J.Garbajosa* 28 4-7 3-5 - 3 3 A.Mumbru 11 2-3 0-1 - 1 1 R.Rubio* 28 1-7 0-1 1-1 2 2 R.Lopez 12 1-2 1-2 - - 2 S.Llull 8 1-3 1-3 - 1 F.Reyes 12 0-2 - 1 F.Vazquez 10 0-1 - 0-2 1 F.San Emeterio 4 0-1 0-1 - - Total - 25-57 8-22 15-23 31 13 Lituanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd L.Kleiza* 33 7-14 1-4 2-4 8 1 J.Maciulis 19 4-5 0-1 5-6 4 1 M.Pocius 19 5-6 2-2 1-2 3 M.Kalnietis* 30 4-12 2-7 2-2 4 5 S.Jasaitis* 18 2-9 1-3 - 4 R.Javtokas* 23 1-4 - 2-4 8 1 T.Delininkaitis 21 1-4 0-2 2-2 3 1 P.Jankunas 16 1-2 1-2 - 2 1 M.Andriuskevicius 5 1-2 - 1-2 2 M.Gecevicius* 14 1-4 0-1 - - T.Klimavicius 3 0-2 - - Total - 27-64 7-22 15-22 40 10
In 1 2 1 2 1 7 In 1 4 1 1 1 8
76-73 Co Bp Pts 4 4 18 - - 18 - 3 13 - - 11 - - 4 - 2 3 - 2 3 - - 3 1 1 - 1 - - 5 13 73 Co Bp Pts - 3 17 - 1 13 - 3 13 - 1 12 - - 5 - 1 4 - 1 4 - - 3 - 1 3 - - 2 - - - 11 76
1/9 Russie bat Chine Chine Min Tirs 3pts Y.Sun* 33 6-12 3-5 S.Wang* 29 4-9 3-6 J.Yi 35 6-12 Z.Wang* 21 6-10 1-2 W.Liu* 35 1-5 0-1 S.Yu 4 2-2 1-1 P.Zhou 13 J.Ding 19 1-1 A.Guo 9 0-1 L.Jin 3 0-1 Total - 26-53 8-15 Russie Min Tirs 3pts S.Monya* 32 5-7 5-7 S.Kaun* 26 6-11 A.Ponkrashov 30 5-14 2-4 S.Bykov* 32 4-9 0-2 E.Voronov 30 5-8 0-1 T.Mozgov 14 3-5 A.Vorontsevich* 19 3-8 1-3 D.Khvostov 12 0-2 0-1 V.Fridzon* 5 0-2 Total - 31-66 8-18
2/9 Russie bat Grèce Grèce Min Tirs 3pts S.Schortsanitis 22 6-13 N.Zisis* 31 5-7 V.Spanoulis* 26 3-6 2-5 D.Diamantidis* 26 3-6 2-5 K.Kaimakoglou 11 2-4 1-2 I.Bourousis* 15 2-8 1-4 G.Printezis 17 2-7 0-4 S.Perperoglou 16 2-4 0-1 K.Tsartsaris* 22 1-6 N.Calathes 14 1-4 0-1 Total - 27-65 6-22 Russie Min Tirs 3pts T.Mozgov 19 8-12 0-1 A.Vorontsevich* 23 4-5 2-3 E.Voronov 31 4-6 V.Fridzon* 22 3-9 2-6 S.Kaun* 17 3-3 S.Monya* 17 1-3 0-2 A.Zhukanenko 13 3-5 A.Ponkrashov 24 2-7 0-3 S.Bykov* 18 2-3 0-1 D.Khvostov 10 E.Kolesnikov 6 0-4 0-3 Total - 30-57 4-19
LF 4-7 1-3 2-2 1-2 1-2 9-16 LF 2-2 1-2 2-3 4-4 9-11
Rb Pd 9 - 2 - 2 1 3 3 4 1 4 5 2 3 2 37 9 Rb Pd 4 5 1 6 1 3 5 2 1 2 1 - 1 6 5 2 - 2 1 1 31 20
In 1 1 2 1 1 2 1 1 10 In 1 1 1 1 2 2 1 9
73-69 Co Bp Pts - 3 16 - 1 11 - 2 8 1 2 8 - - 7 - - 5 - 1 4 - 1 4 - 1 3 1 2 3 2 13 69 Co Bp Pts 1 - 18 - - 10 1 - 9 1 1 8 1 2 8 2 - 6 2 1 6 - 1 4 - 4 4 - 2 - 2 8 14 73
2/9 Turquie O.Savas* S.Erden Ö.Aşık* S.Güler* B.Ermiş C.Akyol* H.Türkoğlu* E.Arslan Total Chine Y.Sun S.Yu* W.Su* P.Zhou* J.Ding Z.Zhang* L.Jin A.Guo* S.Wang Total
LF 0-2 0-1 1-5 2-3 2-2 2-4 7-17 LF 0-1 0-1
Rb Pd 4 2 12 3 13 2 3 7 2 4 4 1 3 2 1 1 44 22 Rb Pd 4 2 1 2 9 3 1 8 2 2 1 - 1 1 - 33 9
In 8 2 2 1 13 In 2 3 1 6
87-40 Co Bp Pts 1 2 20 3 3 18 2 2 17 - 4 9 1 3 9 1 1 6 - - 5 - 1 3 8 17 87 Co Bp Pts 1 5 15 - 2 9 - 3 4 - 5 4 - 2 4 3 2 4 - - - 3 - - 4 24 40
Turquie bat Chine Min Tirs 3pts 28 9-12 2-2 27 9-11 25 8-12 31 3-7 1-4 25 3-6 1-3 37 2-8 2-7 10 1-2 1-2 18 1-4 1-4 - 36-62 8-22 Min Tirs 3pts 24 6-12 3-6 34 3-9 3-7 33 2-10 26 2-9 0-3 24 2-11 0-5 21 2-4 21 0-5 0-4 14 0-2 3 0-1 0-1 - 17-63 6-26
Classement Turquie 1
5 0
2
Russie
4 1
3
Grèce
3 2
4
Chine
1 4
5
Porto Rico
1 4
6
Côte d’Ivoire
1 4
Groupe D
Izmir (Halkapinar Spor Salonu)
1/9 Nouvelle-Zélande bat Canada Canada Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Shepherd 21 3-11 0-4 9-13 3 J.Anthony* 31 6-9 - 1-2 6 1 D.Brown* 25 5-12 2-2 - 2 2 K.Olynyk 22 3-6 0-1 - 4 1 J.Anderson* 29 2-10 0-2 1-2 - 2 A.Doornekamp* 18 1-4 0-2 2-2 2 L.Kendall* 23 0-4 - 2-6 7 4 R.Bell 11 1-1 - 2 R.Sacre 7 1-2 - 3 J.Bucknor 9 0-1 0-1 - - O.Famutimi 4 - 1 Total - 22-60 2-12 15-25 32 10 Nlle-Zélande Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Penney* 25 6-14 3-8 3-6 2 1 C.Frank 21 4-5 2-2 4-4 4 2 P.Jones 21 4-11 1-7 2-2 4 2 T.Abercrombie* 29 1-4 1-2 4-4 10 1 L.Tait* 27 1-4 0-2 3-4 5 3 P.Cameron 21 2-5 1-1 - 4 2 C.Bradshaw* 22 1-4 0-3 2-2 2 M.Vukona* 21 2-4 - 6 2 M.Fitchett 13 1-3 1-3 - 1 Total - 22-54 9-28 18-22 41 13
In 1 1 1 1 1 1 2 8 In 1 1 2 1 5
71-61 Co Bp Pts - 2 15 2 - 13 - - 12 - 2 6 - 3 5 - - 4 1 2 2 - - 2 - - 2 - 1 - 1 3 11 61 Co Bp Pts - 5 18 - 2 14 - 3 11 - 3 7 - 1 5 - - 5 1 1 4 - 2 4 - - 3 1 18 71
1/9 Espagne bat Liban Liban Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Vroman* 24 9-14 - 4-8 9 2 F.El Khatib* 32 3-7 1-2 3-6 4 R.Fahed* 27 3-11 1-7 - 1 1 E.Rustom* 23 3-5 1-1 0-1 1 A.Mahmoud 16 2-5 1-1 0-1 1 A.Kanaan 26 1-4 1-3 - 6 A.Fakhreddine 9 1-6 1-2 - 4 J.Abdelnour 22 0-4 0-3 - 1 2 M.Freije* 13 0-3 0-1 - 1 G.Reda 6 0-1 0-1 - - E.Stephan 3 0-1 0-1 - - Total - 22-61 6-22 7-16 32 5 Espagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd M.Gasol* 24 10-14 - 5-9 8 1 F.Vazquez 16 7-7 - 1-1 8 1 A.Mumbru 18 2-7 1-5 4-4 4 4 F.Reyes 16 2-6 0-1 4-4 9 1 J.Garbajosa* 18 3-5 1-3 - 1 1 R.Fernandez* 13 2-4 1-3 2-2 7 2 S.Llull 19 2-5 1-4 1-2 3 1 V.Claver 6 3-3 - 0-1 1 1 J.Navarro* 19 1-6 1-5 2-4 - 4 F.San Emeterio 14 1-2 1-2 - 1 2 R.Rubio* 26 0-6 0-2 - 3 7 R.Lopez 11 0-1 0-1 - 1 4 Total - 33-66 6-26 19-27 46 29
In 1 1 2 3 1 1 9 In 1 1 2 2 3 1 2 12
91-57 Co Bp Pts - 3 22 - 3 10 - - 7 - 5 7 - 1 5 1 - 3 - - 3 - 3 - 2 - - - 1 1 20 57 Co Bp Pts 1 - 25 1 1 15 - - 9 - 3 8 - 3 7 - 2 7 - 2 6 - - 6 - 1 5 - 1 3 - - - 2 2 15 91
1/9 Lituanie bat France Lituanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Maciulis* 31 6-11 1-5 6-6 2 2 L.Kleiza* 26 5-11 0-2 5-6 3 3 M.Kalnietis* 24 2-3 1-2 4-4 4 2 M.Pocius* 18 3-4 2-3 - 2 1 R.Seibutis 26 2-3 2-3 - 1 2 T.Klimavicius 22 2-5 - 1-2 4 T.Delininkaitis 16 1-1 1-1 - 2 2 P.Jankunas 21 1-5 0-1 - 4 1 R.Javtokas* 11 1-3 - 0-1 5 M.Gecevicius 5 0-3 0-2 - - Total - 23-49 7-19 16-19 32 13 France Min Tirs 3pts LF Rb Pd N.Batum* 28 3-11 2-6 5-7 1 3 M.Gelabale 29 3-7 2-5 2-2 4 2 B.Diaw* 27 4-7 1-3 - 6 N.De Colo* 26 4-5 1-2 - 3 2 A.Traore* 17 3-8 - 0-2 2 1 A.Albicy 9 1-4 1-1 - - 1 A.Koffi 20 0-4 - 2-2 5 I.Mahinmi 14 - 2-2 1 1 Y.Bokolo* 18 0-4 0-1 1-2 2 1 E.Jackson 8 0-2 0-2 - - F.Causeur 4 - 0-2 - Total - 18-52 7-20 12-19 29 11
In 3 1 1 3 8 In 2 4 1 1 1 1 10
69-55 Co Bp Pts - 6 19 - 1 15 1 1 9 - 2 8 - 3 6 1 2 5 - 1 3 3 1 2 - 1 2 - 1 5 19 69 Co Bp Pts 1 3 13 - 3 10 - 2 9 - 2 9 - 1 6 - 1 3 - 3 2 1 1 2 - 1 1 - - - - 2 18 55
2/9 Espagne bat Canada Espagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Fernandez* 23 5-8 4-7 5-6 5 1 F.Vazquez 16 9-9 - 1-2 5 J.Garbajosa* 17 2-6 1-4 4-4 1 R.Rubio* 25 2-6 1-4 3-3 6 8 A.Mumbru 20 3-6 0-2 2-2 5 2 F.Reyes 18 4-10 - 9 2 F.San Emeterio 15 3-5 0-1 - 4 3 V.Claver 8 2-3 1-1 0-2 1 M.Gasol* 20 2-5 - 9 S.Llull* 29 1-4 1-4 - 1 5 R.Lopez 9 0-1 0-1 - 1 1 Total - 33-63 8-24 15-19 49 22 Canada Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Olynyk 22 3-7 1-3 7-9 4 J.Shepherd 23 3-15 2-6 4-6 1 1 J.Anderson* 22 3-8 1-3 1-2 2 2 R.Sacre 14 3-6 - 2-2 3 L.Kendall* 24 2-6 1-3 2-2 5 J.Bucknor 12 2-3 2-2 1-2 2 1 R.Bell 18 1-2 1-1 2-2 - 1 J.Anthony* 26 2-6 - 6 A.Doornekamp* 22 1-6 0-1 - 3 2 D.Brown* 17 0-6 0-1 - 2 Total - 20-65 8-20 19-25 28 7
In 2 1 3 In 1 1 2 1 1 3 9
89-67 Co Bp Pts 1 2 19 4 - 19 - 1 9 1 1 8 - 2 8 - 1 8 - 2 6 - 2 5 3 4 4 - 1 3 - 1 9 17 89 Co Bp Pts - 1 14 - 1 12 - 1 8 - 1 8 - 1 7 - - 7 - - 5 1 2 4 - 1 2 - 1 1 9 67
2/9 Lituanie bat Liban Liban Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Fahed* 28 7-16 5-10 - 2 4 J.Vroman* 33 5-13 1-4 4-10 4 2 A.Fakhreddine 16 5-5 - 1-2 4 J.Abdelnour 23 2-6 0-1 4-5 6 F.El Khatib* 29 2-9 0-2 2-2 2 3 A.Mahmoud 25 2-8 1-6 - - 2 E.Rustom* 25 0-1 - 2-2 6 5 A.Kanaan* 22 0-1 - 4 1 Total - 23-59 7-23 13-21 31 17 Lituanie Min Tirs 3pts LF Rb Pd R.Seibutis* 29 6-9 2-3 3-5 1 3 M.Gecevicius 25 6-15 4-11 - 4 2 T.Delininkaitis 22 4-7 3-4 - 1 4 L.Kleiza* 16 3-6 - 4-4 5 T.Klimavicius* 22 4-5 - 1-2 7 2 M.Kalnietis* 18 3-7 0-3 1-1 1 1 M.Andriuskevicius 21 2-3 - 7 1 M.Pocius 9 2-2 - - 2 P.Jankunas 21 1-1 - 1-2 6 1 J.Maciulis* 18 1-7 1-4 - 2 2 Total - 32-62 10-25 10-14 38 18
In 1 4 1 3 9 In 2 1 1 1 1 6
84-66 Co Bp Pts - 2 19 1 3 15 - - 11 - 3 8 - 5 6 - - 5 - 1 2 - 1 1 16 66 Co Bp Pts - 1 17 - - 16 - 3 11 - 1 10 1 3 9 1 3 7 1 2 4 - 2 4 1 1 3 1 - 3 5 16 84
2/9 Nouvelle-Zélande bat France Nlle-Zélande Min Tirs 3pts LF Rb Pd K.Penney* 33 6-15 4-9 9-12 2 3 M.Vukona* 33 6-7 2-2 1-1 6 5 L.Tait* 32 3-6 2-4 - 3 3 P.Cameron* 21 3-6 2-5 - 2 6 T.Abercrombie* 21 2-8 2-4 1-2 3 C.Frank 16 3-5 1-2 - 5 P.Jones 19 2-8 0-3 1-1 2 C.Bradshaw 18 1-3 0-1 2-4 2 M.Fitchett 8 1-2 1-2 - - Total - 27-60 14-32 14-20 31 17 France Min Tirs 3pts LF Rb Pd Y.Bokolo 23 4-9 2-5 3-4 1 M.Gelabale 28 5-7 2-2 - 5 3 N.De Colo* 31 3-8 2-5 2-2 4 4 B.Diaw* 27 3-11 0-2 3-4 6 A.Koffi 19 2-3 - 5-8 2 F.Pietrus* 27 1-4 - 6-6 8 1 N.Batum* 29 2-8 0-3 2-3 5 3 A.Traore 6 1-2 - 1-2 - E.Jackson 5 - - I.Mahinmi* 4 0-1 - 2 A.Albicy 1 - - Total - 21-53 6-17 22-29 33 11
In 1 1 2 1 5 In 1 1 2
82-70 Co Bp Pts - 3 25 - 3 15 - 1 8 - 1 8 1 - 7 - 1 7 - 1 5 - 1 4 - - 3 1 12 82 Co Bp Pts 1 2 13 1 - 12 - 1 10 1 2 9 - 1 9 - - 8 1 4 6 - 2 3 - - - 2 - - 4 14 70
Classement Lituanie 1
5 0
2
Espagne
3 2
3
Nelle-Zélande
3 2
4
France
3 2
5
Liban
1 4
6
Canada
0 5
PHASE FINALE
Istanbul (Sinan Erden Dom)
Huitièmes de finale 3/9 Serbie N.Krstic* A.Rasic* K.Perovic M.Macvan N.Velickovic* M.Keselj M.Teodosic* N.Bjelica* M.Tepic S.Markovic I.Paunic D.Savanovic Total Croatie M.Popovic R.Ukic* M.Banic* B.Bogdanovic* K.Loncar M.Tomas* A.Tomic* D.Kus Total
Serbie bat Croatie Min Tirs 3pts LF Rb Pd 23 5-10 0-1 6-8 3 1 28 4-6 1-2 6-7 1 3 15 4-5 - 2-2 3 14 3-5 1-1 1-2 1 18 3-4 - 1-4 2 14 2-4 1-2 - 3 26 1-6 1-5 - 2 2 8 1-1 1-1 - 1 19 0-5 0-1 2-2 7 4 14 1-2 0-1 - 3 2 11 1-3 0-1 - - 10 0-2 - 1 2 - 25-53 5-15 18-25 29 14 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 5-12 3-9 8-10 5 5 33 5-10 0-3 1-1 4 4 34 3-6 - 4-4 7 1 28 3-6 1-4 2-2 3 1 17 4-7 1-2 - 2 35 3-12 0-5 - 6 1 23 3-8 - 8 3 0-1 0-1 - - - 26-62 5-24 15-17 36 12
In 1 2 4 1 1 9 In 2 1 1 1 1 1 7
73-72 Co Bp Pts - 1 16 - 2 15 - 2 10 - 1 8 - 1 7 - - 5 - 4 3 - - 3 - 1 2 - - 2 - - 2 - - - 12 73 Co Bp Pts 1 2 21 - 3 11 1 1 10 - 1 9 - - 9 - 1 6 1 5 6 - - 3 13 72
3/9 Espagne bat Grèce Espagne Min Tirs 3pts LF Rb Pd J.Navarro* 25 7-10 2-5 6-6 1 1 R.Fernandez* 29 4-7 2-3 4-5 2 S.Llull 15 4-8 1-4 - - 2 R.Rubio* 27 2-8 0-2 2-2 2 6 F.Reyes 19 3-6 0-1 0-2 10 1 F.Vazquez 16 3-5 - 0-2 7 J.Garbajosa* 21 2-2 1-1 0-2 1 R.Lopez 13 2-3 1-1 - 1 3 M.Gasol* 24 2-5 - 2 1 A.Mumbru 11 1-1 1-1 - 2 Total - 30-55 8-18 12-19 29 14 Grèce Min Tirs 3pts LF Rb Pd D.Diamantidis* 38 6-8 3-5 1-4 4 2 N.Zisis* 35 8-15 0-3 - 4 1 S.Schortsanitis* 26 5-8 - 3-6 4 1 V.Spanoulis* 36 5-10 1-5 1-2 2 3 A.Fotsis* 32 4-9 3-6 1-2 7 I.Bourousis 18 1-3 0-1 - 4 N.Calathes 3 0-1 - 1-2 - S.Perperoglou 8 0-3 0-3 - - 1 K.Tsartsaris 4 - - 1 Total - 29-57 7-23 7-16 31 10
In 1 1 1 2 2 7 In 2 1 2 1 6
80-72 Co Bp Pts - 3 22 - 1 14 - - 9 - 1 6 - 1 6 1 - 6 - 1 5 - 1 5 2 1 4 - 1 3 3 10 80 Co Bp Pts 2 2 16 - 2 16 1 4 13 - 4 12 - - 12 - 1 2 - - 1 - - - - 3 13 72
4/9 Turquie H.Türkoğlu* S.Güler Ö.Aşık* E.Ilyasova* O.Savas E.Arslan Ö.Onan* S.Erden C.Akyol K.Gönlüm B.Ermiş K.Tunçeri* Total France B.Diaw* N.De Colo* N.Batum* F.Pietrus* A.Koffi A.Traore* Y.Bokolo M.Gelabale A.Albicy F.Causeur I.Mahinmi E.Jackson Total
Turquie bat France Min Tirs 3pts LF Rb Pd 25 6-10 4-7 4-4 4 3 18 8-10 1-3 - - 3 17 4-4 - 2-2 5 1 28 2-7 1-3 4-6 5 15 3-3 - 3-6 2 1 13 3-4 2-2 1-2 - 20 3-8 0-1 1-3 1 2 18 2-3 - 1-1 2 1 10 2-3 1-2 - - 1 17 1-1 - 2 1 2 1-1 - 0-1 - 17 0-1 0-1 - 1 3 - 35-55 9-19 16-25 25 16 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 39 8-14 5-8 - 5 4 24 5-8 3-5 2-2 3 1 27 4-7 2-4 1-2 1 1 24 2-5 0-1 2-2 1 4 18 1-3 - 3-4 3 1 13 2-4 - 4 12 1-3 0-2 2-2 - 3 24 0-2 0-1 3-4 1 3 9 1-2 1-2 - 2 1 2 1-1 1-1 - 1 1 7 - 2-2 2 1 2 0-1 - 1 - 25-50 12-24 15-18 27 20
In 1 2 2 1 3 9 In 2 1 1 4
95-77 Co Bp Pts 1 - 20 - 1 17 - - 10 - - 9 - 3 9 - 2 9 - 2 7 - 2 5 - - 5 - - 2 - - 2 - 1 1 12 95 Co Bp Pts 1 4 21 - 4 15 - 2 11 - 2 6 - 1 5 - 1 4 - 1 4 - 1 3 - - 3 - - 3 - 1 2 - - 1 17 77
4/9 Slovénie J.Lakovic* P.Brezec* G.Dragic* S.Becirovic M.Zupan* U.Slokar B.Nachbar* G.Jagodnik H.Rizvic S.Udrih G.Vidmar J.Klobucar Total Australie J.Ingles* P.Mills* M.Nielsen* D.Andersen* B.Newley M.Worthington D.Barlow D.Martin A.Baynes A.Maric A.Gibson* Total
Slovénie bat Australie Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 6-12 5-11 2-4 1 1 18 5-7 - 2-3 4 28 3-7 2-4 2-2 4 8 21 2-7 2-4 2-2 4 3 20 2-5 2-4 2-2 4 1 13 3-3 2-2 - 2 21 3-7 1-3 - 3 1 8 2-3 1-2 - 2 1 11 2-2 - 5 1 16 1-4 1-2 - - 2 12 1-2 - 4 5 0-1 0-1 1-2 1 - 30-60 16-33 11-15 39 18 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 34 4-9 0-2 5-6 2 1 31 6-16 1-7 - 1 3 29 3-11 0-3 6-7 8 21 2-7 1-3 3-4 5 22 1-4 0-1 1-2 5 18 0-3 0-2 2-2 - 13 1-2 - - 1 3 - 2-2 - 2 1-1 - - 10 0-4 - 1-2 4 17 0-1 0-1 - 2 - 18-58 2-19 20-25 32 5
In 1 1 2 1 1 2 8 In 2 2 1 1 6
87-58 Co Bp Pts - 1 19 - 1 12 - 2 10 - 1 8 - - 8 - 1 8 1 1 7 - - 5 2 1 4 - 4 3 1 2 2 - - 1 4 14 87 Co Bp Pts - 3 13 - 2 13 1 1 12 - - 8 2 1 3 - 1 2 - - 2 - 1 2 - - 2 1 2 1 - 1 4 13 58
5/9 États-Unis C.Billups E.Gordon K.Durant R.Gay D.Rose L.Odom K.Love A.Iguodala S.Curry D.Granger T.Chandler R.Westbrook Total Angola J.Gomes F.Ambrosio R.Fortes M.Lutonda C.Morais H.Mbunga C.Almeida E.Mingas V.Jeronimo D.Bonifacio L.Paulo Total
États-Unis bat Angola Min Tirs 3pts LF Rb Pd 19 5-7 5-7 4-4 2 4 21 6-7 5-6 - - 19 7-14 2-6 1-1 5 1 17 6-10 0-2 5-6 4 2 21 3-5 3-4 - 1 6 16 3-5 1-1 2-2 8 15 2-4 1-1 3-3 6 1 15 3-6 0-1 0-2 7 4 17 2-6 1-5 - - 3 13 2-7 0-4 1-2 1 2 13 1-2 - 3-4 7 1 14 1-5 0-1 2-2 2 6 - 41-78 18-38 21-26 48 30 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 9-12 2-4 1-2 4 1 28 5-8 1-3 1-1 7 1 25 4-7 3-6 - 1 2 17 1-3 - 6-6 1 1 33 1-10 0-5 3-4 3 4 12 2-2 - 0-2 2 24 1-6 1-6 - 1 12 1-5 0-1 - 1 15 0-3 0-2 - 2 2 4 0-1 - - 1 3 - - - 24-57 7-27 11-15 23 12
In 3 1 2 1 3 10 In -
121-66 Co Bp Pts - - 19 - - 17 - - 17 - - 17 2 - 9 1 1 9 - - 8 - - 6 - 3 5 1 - 5 - - 5 - 1 4 4 5 121 Co Bp Pts 1 2 21 - 1 12 1 - 11 - 1 8 - 3 5 - - 4 - 1 3 - 1 2 - 1 - 2 - 1 2 15 66
5/9 Russie A.Vorontsevich T.Mozgov V.Fridzon A.Ponkrashov S.Monya S.Kaun S.Bykov D.Khvostov E.Voronov E.Kolesnikov Total Nlle-Zélande K.Penney T.Abercrombie P.Jones M.Fitchett P.Cameron C.Bradshaw M.Vukona L.Tait C.Frank Total
Russie bat Nlle-Zélande Min Tirs 3pts LF Rb Pd 26 7-8 3-3 1-2 11 1 21 6-9 - 4-6 7 25 4-10 2-5 2-2 1 28 4-14 1-7 - 2 7 34 1-6 1-4 5-5 6 19 3-3 - 0-2 5 22 2-5 1-3 - 1 1 19 2-3 0-1 - 3 3 7 0-1 0-1 - - 1 1 - - - 29-59 8-24 12-17 41 13 Min Tirs 3pts LF Rb Pd 28 5-13 1-6 10-12 3 2 32 5-9 1-3 2-3 4 25 2-9 1-5 2-2 1 1 15 1-3 1-3 3-4 - 21 1-5 1-5 1-2 - 1 23 0-2 0-1 2-2 3 1 16 1-1 - 5 2 25 0-5 0-1 1-2 1 1 16 0-1 - 4 2 - 15-48 5-24 21-27 25 10
In 2 1 2 2 7 In 1 1 1 1 1 5
78-56 Co Bp Pts 2 2 18 - 3 16 - - 12 - 1 9 2 1 8 1 3 6 - 2 5 - 1 4 - - - - 5 14 78 Co Bp Pts - 3 21 - 2 13 - 1 7 - - 6 - 2 4 - - 2 1 2 2 - 1 1 - 2 1 15 56
Restent à jouer Mardi 7 septembre
Lituanie – Chine Argentine – Brésil
17h00 20h00
échos EUROPE
Par Fabien FRICONNET
ELIYAHU, BLATT, L’AMBITION
L’EURO À 24… DÈS 2011
Battu l’an dernier en finale de son championnat par la petite équipe de Gilboa, le Maccabi a fait une mini-révolution d’Ancien Régime. Attention, cette équipe-là sera très dangereuse.
Juan Navarro/EB via Getty Images
L
Le brillant David Blatt n’en finit plus de marcher sur ses propres traces
en Euroleague) mais un titre de champion d’Espagne et l’envie de revenir au pays. Il n’y a pas perdu son basket non plus : 22 points et 9 rebonds contre le Cibona, lors du Top 16. Dans la raquette, il ne sera pas seul. David Bluthenthal y est encore… quoique dans son cas, il n’y fait que passer, le temps de ressortir pour tirer à trois-points. Le nouveau, au poste 4, c’est Richard Hendrix, un power assez complet qui, après avoir couru le rêve NBA et avoir atterri en D-League, a livré une Looking for Nate Huffman saison de qualité avec Grenade en Espagne Avec Blatt, le jeu sera carré. Efficace, dur, solide mais aussi inspiré. C’est en tous cas la (13,1 points et 6,9 rebonds, 6e d’ACB à recette attendue pour stabiliser le Maccabi. l’évaluation), une équipe qui a fini à une Pour cela, le ménage a été fait dans l’effectif. intéressante 10e place (15v, 19d). Arrive aussi Adieu à Andrew Wisniewski, Alan Anderune énigme de sept pieds de haut, le grand son, Stéphane Lasme, D’Or Fischer, Maciej blanc Jeff Foote, qui marquait un peu, prenait Lampe, Raviv Limonad et Gal Mekel. Et bides rebonds et administrait des contres avec envenus aux nouveaux, qui vont redonner sa l’université de Cornell la saison passée. traditionnelle couleur américano-israélienne Veut-on croire à la venue d’un nouveau Nate au Maccabi. Huffman au Maccabi ? La nouvelle qui fait frissonner le peuple jaune, bien sûr, c’est le retour de l’enfant Blatt surveillera Baby Shaq chéri, le talentueux ailier-fort Lior Eliyahu. Plus bas, mais plus épais, la grosse signature Il a signé pour cinq saisons ! En majesté en est aussi celle du Baby Shaq Schortsanitis. 2008-09 en Euroleague (14,0 points et 6,5 Sur sa valeur seule, il peut changer le cours rebonds), il est allé chercher fortune à Vitoria d’un match. Mais, pour sa première vraie la saison dernière. Il n’y a pas trouvé le plai- expérience à l’étranger, en tant que « pro » sir et la plénitude (8,4 points et 3,4 rebonds confirmé (il a passé une année à Cantu en
2003-04), comment va-t-il gérer ses états d’âme et les oscillations de l’aiguille de sa balance ? On est porté à croire que David Blatt est le coach de la situation pour lui. Plus que Gershon ne l’aurait été, en tous cas. À l’extérieur, c’est pas mal non plus. Le poste d’organisateur est confié à l’Américain Jeremy Pargo, le frère de son frère, qui a pour particularité d’être un très bon joueur mais aussi d’avoir été le tourmenteur du Maccabi l’an dernier puisqu’il était le playmaker de la surprenante et vivace équipe de Gilboa. Derrière lui, le vieux Derrick Sharp, toujours prêt à planter le trois-points qui fait mal au bon moment, et Doron Perkins, joueur bourré de qualités mais parfois bordélique à souhait. Blatt sera sur son dos et lui lâchera aussi la bride en poste 2. Sur les ailes, le Maccabi va-t-il ajouter un nom ? Pour le moment, c’est assez solide sans être génial, sauf à ce que l’énigmatique Mikhail Torrance, dont la couleur de peau ne colle pas avec le prénom, soit la révélation de l’année. L’an dernier, cet excellent passeur a livré une saison nickel avec Alabama (15,6 points et 5,1 assists). Chuck Eidson, on connaît, c’est fort. Tal Burstein est un joueur épatant. Quant à Guy Pnini, il a su haussé son niveau de jeu pour sa première saison au Maccabi. Bref, on a compris, le Maccabi ne sera pas bon à prendre. On souhaite pourtant au Mans ou à l’ASVEL de s’y frotter car cela signifierait que l’un des trois clubs français (avec Roanne) serait sorti du tour préliminaire, Le Mans et l’ASVEL visant la place de « qualifié B » qui les reverserait dans la poule A, celle de Tel-Aviv mais aussi de Gdynia, de Vitoria, du Partizan et du Zalgiris. Un groupe taillé pour le Maccabi. n
L’EFFECTIF
Joueur Jeremy Pargo Derrick Sharp Doron Perkins Chuck Eidson Mikhail Torrance Tal Burstein Guy Pnini Elishay Kadir Lior Eliyahu David Bluthenthal Richard Hendrix Sofoklis Schortsanitis Jeff Foote Yaniv Green Coach : David Blatt
Taille 1,88 1,83 1,89 2,02 1,96 1,98 2,01 2,02 2,07 2,01 2,03 2,06 2,11 2,06
Âge Nat. Pos. 24 USA 1 38 USA/ISR 1 27 USA 1/2 29 USA 2/3 21 USA 2/3 30 ISR 2/3 27 ISR 3 22 FRA/ISR 3 25 ISR 4 30 USA/ISR 4 23 USA 4/5 25 GRE 5 22 USA 5 30 ISR 5
indéniable », a déclaré ce brave Jure… Lleida a signé non seulement Corey Brewer (pas celui de la NBA, celui du Karsiyaka Izmir), Guillem Rubio (donc pas Ricky) mais aussi notre Alhaji Mohammed national…
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EN BREF Après Goran Jagodnik, voilà que le big man croate Damir Markota (2,10 m, 24 ans) pose ses sacs à Ljubljana. Il a été mis à l’essai par Jurij Zdovc, qui en a été pleinement satisfait. « Il a un talent
l Dans la famille « ces instances dirigeantes qui changent les règles en cours de jeu », je voudrais la FIBA Europe. Oh, quelle chance ! Famille ! Eh oui, l’émanation européenne de la fédération internationale a décidé, sur proposition de la Lituanie, organisatrice de l’Euro 2011, que le passage du championnat d’Europe de 16 à 24 équipes, prévu pour l’Euro 2013, serait effectif dès l’an prochain. « Au Mondial, neuf des dix Européens ont passé le premier tour », justifie Nar Zanolin, le secrétaire général. La FIBA Europe a attendu la fin des qualifs pour l’annoncer, les rendant donc, a posteriori, caduques. On aura tout vu.
Noah Graham/NBAE via Getty Images
LE MACCABI « RELOADED » e suicide de l’ancien homme à tout faire, Moni Fanan, embringué dans une histoire de dettes et de placements foireux, impliquant y compris des anciens joueurs du club ; la défaite en finale de son championnat, à la maison, contre le modeste club galiléen de Gilboa ; l’élimination par le Partizan Belgrade en quart de finale de l’Euroleague, malgré l’avantage du terrain… Le Maccabi a vécu une sale saison 2009-10. Et le coach, l’emblématique Pini Gershon, a perdu la main, à mesure que ses simagrées ne faisaient plus effet. Alors il a été décidé que l’on allait procéder à une révolution pour… revenir aux fondamentaux. David Blatt est de retour. À 51 ans, le brillant entraîneur israélo-américain n’en finit plus de marcher sur ses propres traces. Assistant de Gershon au Maccabi entre 1999 et 2001 – un peu plus qu’un assistant, en vérité –, il lui a succédé entre 2001 et 2003, avant de redevenir son « assistant » en 2003-04. Et aujourd’hui, donc, de lui succéder à nouveau. Son précédent passage n’avait pas été mauvais du tout (deux ligues nationales, deux coupes et une apparition au Final Four) mais, après les années de gloire, Tel-Aviv attendait trop de son équipe chérie. Entre temps, Blatt a donné un essor considérable à sa carrière au Dynamo Saint-Pétersbourg (vainqueur de la FIBA EuroCup), à la Benetton Trévise à qui il a offert son dernier titre de Lega (2006), à Efes Pilsen, au Dynamo Moscou et à l’Aris Salonique l’an dernier. Sans oublier, évidemment, le titre européen de la Russie en 2007. Il a annoncé, durant le Mondial, qu’il abandonnait les rênes de la sélection russe.
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L’Aris Salonique entend mettre la main sur l’international slovène Samo Udrih et l’ancien international serbe Zoran Erceg. Udrih avait fini la saison au Cibona et Erceg avait fait du chiffre à Panionios.
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ÉCHOS NBA
Par Jérémy BARBIER
EN BREF BOOZER VOIT GRAND
Delonte West rejoint Rajon Rondo aux Celtics.
BOSTON BLINDE SON BANC
Dans l’ombre médiatique du Heat et ses « Three Amigos », les Celtics ont patiemment redessiné leur effectif cet été. L’arrivée de l’imprévisible mais talentueux Delonte West confirme un recrutement cohérent.
S
haquille et Jermaine O’Neal, Von Wafer mais avec les joueurs. Paul (Pierce) et Rajon (Rondo) également un prometteur duo de rookies adoraient jouer avec Delonte. » Son engagement (Semih Erden, Luke Harangody), les Celtics définitif comblerait en tout cas un réel besoin dans n’en finissent plus d’injecter du sang frais à leur le Massachusetts. Rotation éventuelle derrière le roster. Dernière bonne pioche en date : Delonte West. duo Rondo/Robinson à la mène, West apporterait Échangé à Minnesota mais rapidement coupé par les surtout son joli fouetté à l’arrière (37,3% derWolves cet été, l’arrière retrouve ainsi le club de ses rière la ligne en carrière), un secteur où Ray Allen débuts. manquait souvent de soutien lors de ses mauvaises Drafté par les Celtics en 2004, il avait servi de monsoirées. naie d’échange lors du trade qui amena Ray Allen à Malgré la perte de Rasheed Wallace et les départs Boston trois ans plus tard. « Il a été pour moi l’un des de précieux remplaçants (Tony Allen, Michael gars les plus difficiles à Finley, Shelden échanger », se souvient Williams), l’effectif Danny Ainge. « Même si des Celtics apparaît nous connaissons les propotentiellement plus Danny Ainge blèmes et les challenges dangereux qu’en juin auxquels il doit faire face, dernier. Reste mainnous pensons qu’il est aujourd’hui dans une meilleure tenant à satisfaire toutes les nouvelles recrues. situation que le jour où il nous a quitté. Il n’était pas Shaq acceptera-t-il un rôle de remplaçant ? West parfait mais nous avons toujours aimé le joueur. » sera-t-il aussi bien dans sa tête que dans ses Quid de l’homme ? Malgré son abattage précieux baskets ? « Je pense que nous les obtenons au dans les rangs des Cavs ces dernières saisons, West bon moment », répond Doc Rivers. « Ils ne viennent a souvent attiré l’attention par ses égarements en pas pour être des stars. Ils viennent pour être des dehors du terrain. Bipolaire, dépressif chronique, il role players capables de nous aider à gagner un vient d’ailleurs d’être condamné par la justice dans le championnat. Ils feront la différence. » cadre d’une affaire de port d’arme illégal. Parce qu’il Le coach n’est toutefois pas innocent, il sait qu’il sera suspendu pour les dix premiers matches de la devra plus que jamais composer avec un vestiaire saison, Boston n’a pour le moment offert qu’un contrat riche en fortes personnalités. Sans compter non-garanti à l’arrière et, a priori, seul un comporteque, sur le parquet, l’expérience des nouveaux ment irréprochable au training camp validera son venus ne dispensera pas les récents finalistes de nouveau bail. quelques ajustements collectifs. « L’alchimie est une chose délicate », admet Rivers. « Je vous le garantis, je vais garder un œil sur cela. Je ne sais Un collectif en danger ? pas encore si nous pourrons tout faire marcher. « Ce n’est qu’une précaution », jure Danny Mais cela va être intéressant, c’est certain. » n Ainge. « Il connaît le roster et il a des familiarités
D.Rose à la mène, Joakim en charge au milieu et un Luol Deng très complet à l’aile, je pense que nous avons une équipe capable de rivaliser contre n’importe qui. » À condition néanmoins de trouver l’alchimie collective dès l’ouverture de la saison. La franchise de l’Illinois a en effet accueilli dans ses rangs sept nouveaux joueurs cet été.
POLÉMIQUE
LA BOULETTE DE JORDAN JUNIOR l On connaissait l’amour de Michael Jordan pour Las Vegas et ses tables de jeux. Visiblement, son fils Marcus apprécie tout autant certains délices de la cité du vice. La semaine dernière, sur son compte Twitter, le cadet de « Sa Majesté » regrettait ses dollars évaporés lors d’une soirée dans un célèbre nightclub de la ville. « La nuit dernière était stupide. 35.000 dollars au Haze… Certainement quelque chose comme 50.000 dans toute la journée… Mince ! Je vais retourner à la piscine aujourd’hui. Je dois me relaxer. » L’histoire aurait pu en rester là, seulement voilà, Marcus Jordan n’a pas encore l’âge légal pour profiter des affres de la vie nocturne aux États-Unis. Quelques jours avant que les facs du pays ne reprennent l’entraînement, le « tweet » posté par le sophomore d’UCF a donc fait toussoter les dirigeants du basket universitaire. En attendant de savoir si la NCAA envisage de punir l’étudiant « hors la loi », la fac de Central Florida refuse fermement de commenter l’incident. Seul son plus célèbre coéquipier a essayé de minimiser ce léger manque de discernement. « Certaines choses arrivent et il réalise désormais qu’il est temps de se concentrer sur le basket », estime Jeffrey, son frère aîné. « C’était une erreur », se justifie pour sa part Marcus. « Ma famille et mes amis savent quel type de personne je suis. Je dois simplement être plus prudent avec mes prochains tweets. » À cause de ce message personnel posté sur le réseau social, les responsables de la boîte de nuit en question sont aujourd’hui sous investigation judiciaire. Pas certain que Marcus Jordan y soit à nouveau le bienvenu.
GEORGE KARL DE RETOUR
Son cancer étant en rémission, le coach des Nuggets a obtenu le feu vert des médecins pour retrouver son banc dès l’ouverture de la saison. « C’est officiel », se réjouit-il. « Je ne sais pas si les docteurs apprécient l’intensité et le stress d’une saison NBA, mais ils
« Paul et Rajon adoraient jouer avec Delonte »
Garrett W. Ellwood/NBAE via Getty Images
Un frenchie de plus
veulent vous voir retrouver votre routine. Je suis enthousiaste. » À tel point que le coach espère déjà calmer les velléités de départ de Carmelo Anthony. « Je pense que nous allons trouver une solution avec Melo et cela sera positif pour l’organisation des Nuggets. »
SY EST UN HAWK l Atlanta et le STB ont finalement trouvé un accord pour le transfert de Pape Sy en Georgie. Pour le rookie, le plus dur commence. Drafté en 53e position en juin dernier, le meneur devra s’illustrer dès le training camp s’il veut chiper quelques minutes au duo Bibby/ Teague. À un mois de la reprise, les Hawks ont également renforcé leur peinture en attirant Etan Thomas. Free agent, le vétéran n’est apparu qu’à 23 reprises sous le maillot du Thunder la saison dernière (3,3 points et 2,8 rebonds).
Jennifer Pottheiser/NBAE via Getty Images
DELONTE WEST RENTRE AU BERCAIL !
Ned Dishman/Getty Images
Gary Dineen /NBAE via Getty Images
Brian Babineau/NBAE via Getty Images
La recrue phare des Bulls n’y va pas par quatre chemins, seul le titre doit être ambitionné par sa nouvelle équipe cette saison. « Un objectif moindre que celui-ci serait nous sous-estimer et nous placer en dessous de ce que nous pouvons accomplir. Avec ma présence,
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REPORTAGE
ELITE 24 À LOS ANGELES
Eliott Brunet / So French Productions
GENERATION NBA 2012 AUSTIN RIVERS
Par Rémi REVERCHON, à Los Angeles
M
ercredi soir, pour leur premier rendez-vous de la semaine, c’est une bande de gamins un peu perdus que l’on retrouve dans un gymnase d’Hawthorne, au sud de Los Angeles. Des jeunes lycéens, rassemblés par ESPN, qui ont droit à un comité d’accueil pas franchement de seconde zone : Brandon Jennings, John Wall et Tyreke Evans notamment sont là, en shorts et baskets, prêts à passer aux choses sérieuses. Comme mise en jambe, les highschoolers, à qui ils restent au moins une année de lycée, ont droit à un match d’entraînement contre ces trois stars NBA, plus DeMar DeRozan (Toronto), Bobby Brown (ex-Clippers) et Jay Williams, l’ancien meneur des Bulls et des Nets. Bref, du lourd. Pourtant, les gamins ne semblent pas plus impressionnés que ça. Sous l’œil de nombreux connaisseurs, médias et scouts, l’équipe de l’Elite 24 se défend comme elle peut. Maîtrise du dribble, qualités athlétiques, vitesse de démarrage, voilà clairement les principaux atouts de ces 24 joueurs, loin d’être ridicules face aux NBAers.
en direct sur ESPN U, une déclinaison sur le câble de l’immense chaîne de sport. Aux commentaires : Bobbito Garcia, légende des terrains new-yorkais. L’occasion de s’intéresser à une bande de gamins dont seulement six se sont officiellement engagés dans une université pour l’été 2011. Soit encore 18 talents à séduire pour les scouts de fac… Parmi ces talents, tous les types de basketteurs possibles. De Dajuan Coleman (voir par ailleurs), pivot Brandon Jennings lourd comme il en sort de moins en moins, à Austin Rivers (voir par ailleurs), arrière shooteur d’ores et déjà perdu… Mais il fallait donner une bonne starifié, l’Elite 24 propose un véritable leçon à tous ces gamins ! » Les mots sont marché aux joueurs. Si le match en luide Brandon Jennings, assistant coach même ressemble plus à un clinic qu’à honorifique cette année, participant de une vraie rencontre, l’intérêt reste dans la l’Elite 24 en 2006. découverte. On retiendra par exemple le nom de Nick Les scouts noircissent Johnson, meneur aux qualités de jump des carnets tout simplement hors du commun, venu de Après deux jours d’entraînement, et un concours de dunks sans véritable étincelle, la Findlay Prep, dans le Nevada. Ou encore celui de Myck Kabongo, meneur chien de ces 24 stars en puissance se retrouvent pour l’événement attendu, le match du sa- garde, au dribble déjà bien sûr malgré son medi. Direction l’historique playground de jeune âge, d’ailleurs élu co-MVP du match. Venice Beach, pour une rencontre diffusée Une fois le match terminé – peu importe que la sélection Ouest se soit imposée au finish –, chacun est donc reparti dans sa direction. Nombreux sont ceux qui ont marqué des points, devant les recruteurs des plus grandes facs du pays. Et dans le lot, une certitude : les Drafts NBA 2012 et 2013 devraient voir défiler une bonne partie de ces gamins. n « C’était difficile, ils sont plus rapides, plus physiques que nous », explique DeAndre Daniels, 17 ans, 2,05 m pour à peine 85 kg, sorte de Kevin Durant en devenir. « Et puis ils ont tous leurs petits tours ! Mais je m’inquiète pas, on en arrivera là un jour nous aussi. » « C’était sympa, on a joué tout terrain, bien sûr on n’a jamais
Eliott Brunet / So French Productions
« Il fallait leur donner une bonne leçon »
Les quatre co-MVP du Elite 24 (de gauche à droite) : Austin Rivers, James McAdoo, Myck Kabongo et Kyle Wiltjer.
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Ils sont 24, ont 16 ou 17 ans et sont bourrés de talent. Les meilleurs lycéens de tous le pays étaient réunis le week-end dernier à L.A. avec un but : impressionner les recruteurs. Et vu leurs prestations, l’avenir est prometteur. Bienvenu dans le « Elite 24 » !
l Pendant toute la semaine, il n’y en a eu que pour lui. Austin Rivers par-ci, Austin Rivers par-là. Austin Rivers n’est pourtant qu’un gamin de 17 ans, 1,92 m, meneur de jeu du lycée de Winter Park en Floride. Oui mais voilà, Austin a un avantage au départ : celui d’être le fils de « Doc », coach des Boston Celtics. « Il y a encore quelques années, tout le monde me connaissait parce que je suis son fils », nous avoue le meneur, qui doit passer encore un an au lycée avant de partir vers la fac. « Mais je crois que j’ai réussi un bon boulot à m’écarter de son ombre. Maintenant les gens me considèrent comme un vrai joueur, pour mon propre nom. » Il faut dire que le petit Rivers à du talent plein les mains. Des qualités de scoring innées, une sureté de dribble impressionnante (son cross sur John Wall a alimenté tous les sites basket ces derniers jours), un shoot déjà intéressant, et surtout un mental a priori costaud, l’arsenal est complet. Et les éloges tombent : « Austin Rivers m’a vraiment impressionné », raconte John Wall, numéro un de la dernière Draft. « C’est un arrière rapide, qui peut shooter et pousser la contre-attaque. » « Austin a beaucoup de talent, son avenir est très prometteur », explique même Brandon Jennings. Toujours pas décidé quant à son avenir, Rivers annonce juste avoir une liste de choix : « Florida, North Carolina, Duke, Kansas et Kentucky sont dans ma short list pour la fac », avoue-t-il. Bref, du très, très lourd.
DAJUAN COLEMAN
BABY BABY SHAQ ?
l Alors que la tendance est aux Dwight Howard, Roy Hibbert ou Hasheem Thabeet, voilà venu un prospect d’une autre époque : un pivot lourd, véritable cinq, capable d’imposer ses kilos dans une raquette. Parmi les plus jeunes de l’Elite 24 (il lui reste encore deux ans de lycée !), Dajuan Coleman ne mesure que 2,06 m mais pèse déjà 130 kilos. « Ça représente beaucoup pour moi de disputer un tel match », explique « the next big thing ». « Vous savez, tous les joueurs qui sont là travaillent toute l’année pour venir se montrer ici. Donc il faut savoir en profiter. » Venu d’un petit lycée dans l’état de New York, Coleman détruit tout ce qui bouge dans sa classe d’âge. En demi-finale de son tournoi d’État, il signe une performance à 23 points et 31 rebonds. Dur pour les autres pivots lycéens, qui doivent lui rendre en moyenne une quarantaine de kilos… Seul point d’interrogation pour son avenir : sa taille. Relativement petit pour jouer pivot en NBA, mais limité techniquement pour se décaler en ailier-fort, les scouts pensent aujourd’hui que sa puissance devrait lui suffire pour s’imposer à ce niveau. La fac voisine de Syracuse lui ferait déjà les yeux doux pour dans deux ans.
Eliott Brunet / So French Productions
Eliott Brunet / So French Productions
FILS DE, MAIS PAS SEULEMENT
échos FRANCE
Par Pascal LEGENDRE
MONDIAL FéMININ J-14 : éMILIE GOMIS
« ÇA REMET LES IDÉES EN PLACE » Cela faisait deux ans que l’équipe de France féminine était invaincue. Série terminée. La faute à la Grèce. Émilie Gomis y voit une leçon profitable.
L
Tu sais que votre dernière défaite remontait au 3 septembre 2008 (contre la Slovaquie, 55-63), soit deux ans jour pour jour avant celle-ci contre la Grèce. En quelque sorte, vous aviez perdu l’habitude de perdre ? Je n’étais pas là contre la Slovaquie… Mais cette défaite n’est pas choquante. Ce n’est pas parce qu’on est championnes d’Europe, que l’on n’a pas perdu depuis deux ans qu’il faut s’alarmer. Ce n’est pas plus mal pour nous remettre les idées en place. Ça sera comme ça au championnat du monde, aucune équipe ne sera facile à battre.
« Il y a des équipes contre lesquelles on s’adapte mieux » Ce sont des résultats contradictoires. L’Espagne a pulvérisé la Grèce, a eu du mal contre la Biélorussie, a été battue par la France. Que faut-il en conclure ? Il y a des équipes contre lesquelles on s’adapte mieux. Et d’autres où c’est plus difficile car leur jeu est atypique et correspond moins à notre profil. On est censé être plus fortes que les Grecques, qui sont plus petites, et pourtant on n’a pas réussi à s’imposer à l’intérieur (NDLR : Sandrine Gruda n’a joué que le 3e match contre l’Espagne). Le coach nous a donné des consignes que l’on n’a pas su très bien respecter, notamment en ce qui concerne leur meilleure joueuse, Evina Maltsi, que l’on n’a pas su tenir. L’Espagne, on la connaît, elle joue de la même façon depuis un certain moment. C’est un jeu davantage porté sur l’attaque, moins sur la défense, on a su composer avec ça.
Hervé Bellenger / IS-FFBB
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e week-end dernier, les Bleues ont démontré leur compétitivité en bousculant la Biélorussie et en débordant l’Espagne dans le dernier quart-temps (20-7). La rentrée pour ce match de Sandrine Gruda a fait un bien fou alors qu’il faut souligner que la toute fraîche naturalisée Sancho Lyttle n’était pas (encore) au centre de l’équipe espagnole. En revanche, les filles de Pierre Vincent ont cédé face à la Grèce, qu’elles avaient éliminé d’un rien en quart de finale de l’Euro 2009 (51-49) et qu’elles retrouveront au premier tour du Mondial, le 24 septembre à Ostrava. En attendant, les Françaises se voient offrir de l’exotisme aux tournois de Villeneuve d’Ascq puis de Picardie la semaine prochaine. La néo-Mondevillaise Yacine Sene a quitté le groupe, réduit à 14. Les deux dernières têtes tomberont samedi soir.
Lors des deux prochains tournois, vous allez jouer des équipes des continents américain et asiatique. Ce sont des styles de jeu que vous connaissez moins bien ? J’ai dû jouer contre le Japon, je ne sais plus en quelle année, à moins que je confonde avec la Corée. Ça fait longtemps ! (NDLR : En fait, Emilie a porté pour la première fois le maillot bleu en août 2002 contre le Japon.) C’est une équipe très disciplinée qui court de tous les côtés. Ce sera un autre challenge. C’est comme ça que l’on avance, en jouant des pays différents.
que je suis à Villeneuve d’Ascq, je suis un peu chez moi ici. Je sais qu’il y aura les Z’hurlants, les supporters, sans doute mon coach, Abdou Ndiaye, les gens du club. Ça va me faire super plaisir. C’est un plus, mais une fois sur le terrain, je fais abstraction du contexte. n
Les résultats 2 septembre : France b. Biélorussie 3 septembre : Grèce b. France 4 septembre : France b. Espagne
Tournoi de Villeneuve d’Ascq 9 septembre : France-Canada
C’est spécial pour toi de jouer à domicile ? 10 septembre : France-Biélorussie 11 septembre : France-Japon Ça fait je ne sais pas combien d’années
76-55 70-58 65-59
échos FRANCE
ACKER AU MSB
Le Mans a bouclé son recrutement avec style en engageant l’arrière US Alex Acker (1,95 m, 27 ans), en provenance de l’Olimpia Milano. Drafté au second tour par les Pistons en
PRO A : PRÉSAISON
En BREF
CHOLET SUR SA LANCÉE
STB : ZIANVENI IN, SY OUT
Pour ses deux premières sorties amicales de la saison, CB a dominé Pau puis Limoges au tournoi de Rodez. Avec le retour de Fabien Causeur, les champions sont désormais au complet.
2005, cet ancien étudiant de Pepperdine n’a jamais réussi à percer en NBA, mais s’est forgé une solide expérience européenne, à l’Olympiakos (14,3 pts en Euroleague en 2006-07), au Barça (2007-08) et donc à Milan, où il a toutefois vécu un exercice assez délicat (8,8 pts en Euroleague). « Je suis persuadé qu’il arrive au Mans motivé et prêt à gagner », a déclaré J.D. Jackson sur le site du club. « De tous les bons joueurs supervisés, Alex est celui qui m’a semblé le plus apte à chausser les baskets laissées vacantes par Spencer ». MSB 2010-2011 Meneurs : Antoine Diot, Marco Pellin, Henri Kahudi. Extérieurs : Alex Acker, Ben Dewar, Charles LombahéKahudi. Intérieurs : J.P. Batista, Ryvon Covile, Alain Koffi, Thierry Rupert.
LE BCM AU COMPLET
L’équipe nordiste a terminé son marché en signant le vétéran US Chris Owens (2,04 m, 31 ans), qui débarque de Panellinios Athènes. Vieux routier du circuit européen, ce pivot massif de 113 kilos a usé ses baskets en Italie (Trapani en LegaDue), en Espagne (Granada), en Allemagne (Berlin), en Turquie (Galatasaray) et en Ukraine. Suite à la faillite de Donetsk, pour qui il évoluait depuis 2008, Owens a pris la direction de la Grèce en cours de saison passée, disputant notamment la demi-finale de l’Eurocup. Il produisait 5,4 points et 3,5 rebonds en ESAKE. BCM 2010-2011 Meneurs : Ben Woodside, Jonathan Rousselle. Extérieurs : Yannick Bokolo, Rudy Jomby, Juby Johnson, Jeff Greer. Intérieurs : Chris Owens, Cyril Akpomedah, Dounia Issa, Fréjus Zerbo.
Orléans vainqueur à Vannes Pleinement intégré à l’effectif cette saison, le prometteur Christophe Léonard a également profité de l’occasion pour mettre le nez à la fenêtre, cumulant 10 points (4/6) et 7 rebonds en finale. « Contre Pau, c’était son premier match, et il a été un peu moyen, mais là, contre Limoges, il a montré de belles choses, c’est bien ». Seul joueur en retrait, le géant Romain Duport, qui suit un programme de préparation spécifique (piste, gainage, proprioception) et n’a été utilisé qu’avec parcimonie à Rodez. Avec le retour de Causeur en début de semaine, CB affiche donc désormais complet, et va poursuivre sa montée en puissance ce week-end au tournoi de Sablé, où s’étalonneront également Le Mans, Gravelines et Poitiers, une « opposition un peu plus forte qu’à Rodez », estime le coach. vainqueur de la Coupe de France, Orléans a également lancé sa campagne de manière victorieuse lors du tournoi de Vannes. Tombeurs de Quimper en demi, les hommes de Philippe Hervé ont ensuite pris le dessus
Orléans avec J.R. Reynolds, en forme au tournoi de Vannes.
sur une autre formation de Pro B, la coriace JSF Nanterre (91-86 après deux prolongations). Les Franciliens avaient déjà crée une petite sensation en demi en écartant Le Mans, il est vrai amputé de ses trois internationaux (Bokolo, Koffi et Batista), de son pivot Ryvon Covile (cheville), et d’Alex Acker, pas encore débarqué des États-Unis. Par ailleurs, deux autres tournois d’envergure se sont déroulés le week-end dernier. À Vittel, Nancy s’est incliné en finale face aux Belges de Charleroi (85-77), malgré les 20 points de Grant et les 17 de Darden, plutôt saignant depuis le début de la prépa. À Vichy, enfin, Hyères-Toulon s’est largement imposé en finale face à la JAV (75-53), privée pour l’occasion de Reid et Sumpter. L’ancien arrière vichyssois Jonte Flowers (22 pts et…12 steals en 2 matches) a été élu MVP du tournoi. n
Pascal Allée / Hot Sports
Wojciech Figurski/EB via Getty Images
U
n peu moins de trois mois après l’apothéose de Bercy, les champions ont retrouvé le terrain le week-end dernier, dans l’Aveyron, dans le cadre d’un tournoi à quatre équipes, où figuraient également les deux promus, Limoges et Pau, et l’équipe suisse de Fribourg. Malgré l’absence de Fabien Causeur, retenu avec les Bleus, et de Samy Mejia, légèrement blessé à la cheville, les champions ont repris les affaires là où ils les avaient laissées. En demi-finale, l’Élan Béarnais a d’abord été maté avec autorité, 74 à 60, un succès marqué par une belle répartition du scoring (7 joueurs entre 7 et 10 points). En finale, Limoges a ensuite opposé une résistance bien plus opiniâtre, mais les Maugeois ont trouvé les ressources pour s’échapper en prolongation, signant un 11-3 définitif dans les cinq minutes supplémentaires (80-72 au final). « Après trois semaines de préparation physique intensive, un peu dure pour les joueurs, il était important de retrouver le terrain, de faire du 5 contre 5 », explique Erman Kunter. « 50% de notre effectif a été renouvelé donc c’était l’occasion d’intégrer les nouveaux ». Pour ce premier galop d’essai, les recrues ont répondu présent. Contre le CSP, le meneur Vule Avdalovic a terminé meilleur marqueur de l’équipe avec 15 points, agrémentés de 7 passes. Le jeune arrière DeMarcus Nelson a ajouté 12 points. « Il s’est facilement intégré dans le groupe, c‘est positif », estime le coach. Belle prestation aussi de Luca Vebobe, qui a frôlé le double-double (9 pts et 9 rbds). « Il nous apporte ce qu’on attend. Il s’en sort bien. Il va monter en régime ».
17
Pape Sy évoluera bien à Atlanta la saison prochaine. Joël Ras, le président du STB, a confirmé avoir trouvé un accord avec la franchise NBA, mais n’a pas souhaité communiquer les modalités d’indemnisation. Selon L’Est Républicain, le STB aurait approché l’arrière américain John Cox (ex-Nancy) pour le suppléer. En attendant, c’est Maxime Zianveni qui a débarqué aux Docks Océane, en provenance de Chalon (6,9 points et 4,9 rbds). « Air Max » a effectué ses débuts sous son nouveau maillot le weekend dernier au tournoi de Vichy, passant notamment 22 points et 10 rebonds à la JAV. LE HAVRE 2010-11 Meneurs : Dominic Waters, Gédéon Pitard. Extérieurs : Bernard King, Nick Pope, non-JFL. Intérieurs : Joseph Jones, Maxime Zianveni, Wes Wilkinson, Ousmane Camara, Fabien Paschal.
VATY DE RETOUR À ORLÉANS ?
Victime d’une rupture d’un ligament de la cheville, lésion détectée lors de la visite médicale passée à Granada où il devait signer, Ludovic Vaty, actuellement sans club, devrait bientôt connaître la durée de son indisponibilité.
PRÉSAISON : LES RÉSULTATS Date
Match
Score
Top scoreur (*)
01/09
Nancy b. Dijon (Pro B)
89-67
Darden (18)
02/09
Gravelines-Dunkerque b. Rouen (Pro B)
77-66
Akpo. & Woodside (16)
03/09
Nancy b. Anvers (BEL)
98-63
Darden (23)
03/09
Charleroi (BEL) b. Strasbourg
81-57
Prowell (15)
03/09
Dijon (Pro B) b. ASVEL
70-60
Jefferson (14)
04/09
Roanne b. Dijon (Pro B)
70-61
Page (24)
04/09
Gravelines-Dunkerque b. Mons (BEL)
81-73
J. Greer (16)
04/09
Cholet b. Pau-Lacq-Orthez
74-60
Maravic (13)
04/09
Limoges b. Fribourg (SUI)
84-74
Massie (14)
04/09
Orléans b. Quimper (Pro B)
69-51
Reynolds (15)
04/09
Nanterre (Pro B) b. Le Mans
73-71
C.L. Kahudi (20)
04/09
Strasbourg b. Anvers (BEL)
81-54
Hawkins (19)
04/09
Charleroi (BEL) b. Nancy
85-77
Grant (20)
04/09
Hyères-Toulon b. Clermont
78-67
Washam (15)
04/09
Vichy b. Le Havre
79-66
Elegar (17)
05/09
Pau-Lacq-Orthez – Fribourg (SUI)
72-72 (a.p.)
Joseph (16)
05/09
Cholet b. Limoges
80-72 (a.p.)
Massie (16)
05/09
Quimper (Pro B) b. Le Mans
73-69
Rupert (20)
05/09
Orléans b. Nanterre (Pro B)
91-86 (a.2p.)
05/09
Le Havre b. Clermont (Pro B)
76-49
Sy (15) Wilkinson (23)
05/09 Hyères-Toulon b. Vichy 75-53 Fein (14) (*) Lors des rencontres entre équipes de Pro A et de Pro B, ou étrangères, nous avons indiqué le top scoreur de l’équipe de Pro A.
Hervé Bellenger / IS
En BREF
Par Frédéric GONELLA
« Soit on opte pour l’opération, qui pourrait l’éloigner des parquets pendant quatre à cinq mois, soit on se dirige vers des injections, dans cette hypothèse la durée de son absence ne serait que deux mois », a détaillé Olivier Mazet, son agent, à la République du Centre. Le représentant du joueur a en outre indiqué avoir eu « des discussions avec les dirigeants orléanais » au sujet d’une éventuelle réintégration de l’intérieur international. Déjà au complet, le club ne serait toutefois pas très chaud.
18
échos FRANCE
Par Yann CASSEVILLE
ADIDAS NBA 5 UNITED
ADIDAS NBA 5 UNITED
L’Hôtel de Ville de Paris pris d’assaut par la NBA, à droite le stand BasketNews.
Pour qui n’était pas prévenu, la surprise était de taille à voir la place de l’Hôtel de Ville de Paris, le week-end dernier, complètement relookée. Le « adidas NBA 5 United » comme si vous y étiez.
nous promettra après-coup qu’elle ferait mieux la prochaine fois. Avec une seule réussite (bonifiée !), on veut bien la croire. Le concours de dunks, avec Hannspree, a eu lieu sur le grand terrain, mais tout au long des deux jours, nombreux sont ceux qui ont squatté le stand prévu à cet effet. Deux dunks ont retenu notre as encore sorti de la bouche de métro que attention : l’un par-dessus trois personnes, l’autre avec un bras devant les yeux. déjà la musique – hip hop de préférence – est perceptible. Dehors, place au visuel. On trouve du stand à foison : EA SPORTS, où chacun a Le « adidas NBA 5 United » n’est pas qu’un tournoi, pu tester avant leur sortie NBA Elite 11 et NBA Jam ; il est un événement basket. Tout est organisé pour mettre le maximum de lancers en 30 secondes ; élarcoller à l’image de la NBA. En plus, le soleil est de gir sa garde-robe avec adidas, qui avait aussi exposé les baskets de Dwight Howard, taille 53… la partie en cet après-midi dominical. 1er stand, le concours à 3-pts, avec Foot Locker. 3 racks de 5 ballons – le dernier vaut double – et 40 Jamison chambre secondes. Un défi, et des différences de niveau Le cœur de l’événement est le tournoi. Plus de 400 amusantes. À ce joueur qui réalisera un score joueurs (60 équipes de 6 minimum, et 15 équipes de 14 (sur 18) succèdera peu après Leslie, qui en attente) ont participé, tous ont reçu un maillot
P
floqué du nom d’une franchise NBA. Les vainqueurs « All-Star » ont eu la tenue complète, des baskets à la casquette. Sans oublier des places pour New York-Minnesota à Bercy le 6 octobre, qu’il était aussi possible de gagner dans les différents concours. Arrive 16h, et Antawn Jamison débarque. Le public reste sage, mais est massif autour du terrain ; d’ailleurs, la tribune est pleine. Le double All-Star NBA choisit dans la foule ses coéquipiers, tout comme l’infatigable Jamil. Il passe la 1e mi-temps sur le banc. Il joue ensuite 3 minutes, le temps de toucher un seul ballon et de voir son équipe s’imposer 23-20. « Ils ont eu un bon coach » s’amusera la NBAer, qui ne se privera pas de vanner Jamil, mais aussi Alexandre, l’un des vaincus : « Je n’ai pas pu tirer sur la dernière action donc il m’a chambré. On a un peu parlé, il est bien sympa. » Pendant deux jours, l’Hôtel de Ville a été rythmé par les dribbles, une musique bien agréable. n
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événement
C’EST DÉJÀ REPARTI EN N1
LES DIX CHOSES À SAVOIR
Un gros renfort pour Bordeaux en la personne de John Ford qui arrive de Limoges. Mathieu Boutry (Challans) un habitué de cette division. Gary Staelens et Brest vont essayer de remonter au plus vite.
Le week-end dernier a donné le coup d’envoi de la première journée de la Nationale 1. En attendant de savoir qui succèdera à Reims et Boulogne pour la montée en Pro B, BasketNews vous propose un éclairage sur la troisième division en dix leçons.
NATIONALE 1 1ére journée Joué le 3 septembre 2010
*Denain bat Liévin
75-65
Joués le 4 septembre 2010
Angers bat *Saint-Chamond *Brest bat Bayonne-Urcuit Le Puy bat *Saint-Quentin Sorgues bat *Bordeaux *GET Vosges bat Roche-la-Molière *Souffelweyersheim bat Challans Orchies bat *Centre Fédéral *Blois bat Saint-Étienne
Prochaine journée 10 septembre 2010
*Liévin – Bordeaux *Saint-Étienne – Le Puy 11 septembre 2010
*Blois – Brest *Bayonne-Urcuit – Centre Fédéral *Roche-la-Molière – Denain *Angers – Souffelweyersheim *Orchies – Saint-Chamond *Challans – GET Vosges *Sorgues – Saint-Quentin
71-69 82-81 89-80 76-71 73-62 77-68 67-53 72-68
1
47 cm d’écart
Pascal Allée / Hot Sports
Pascal Allée / Hot Sports
Pascal Allée / Hot Sports
Par Florent de LAMBERTERIE
5
sécutives dans la division, neuf à l’issue Deux régions phares de l’exercice 2010-11. Une longévité à Douze régions françaises sont relativiser quand on sait que certaines représentées en N1 mais deux équipes dépassent la vingtaine d’années d’entre elles se taillent la part du lion. en Pro A comme en Pro B. Avec trois représentants chacun, le Nord-Pas-de-Calais et le Rhône-Alpes représentent à eux deux un tiers du Un promu sur deux championnat, devant les Pays de la Loire se maintient et l’Aquitaine (deux équipes). Si au Nord, Roche-la-Molière, Orchies, les deux départements sont à l’honneur Souffelweyersheim et Sorgues. Quatre (Denain et Orchies dans le Nord, Liévin promus de Nationale 2 qui tentent cette saison leur chance à l’échelon supérieur. pour le Pas-de-Calais), la Région RhônePeu de longévité Alpes se singularise puisque malgré ses Combien seront encore là l’année proAvec un turnover de six équipes par an (deux montées, chaine ? Si l’on se réfère aux statistiques, huit départements, les trois pensionnaires sont tous localisés dans la Loire (Roche-ladeux d’entre eux devraient se maintenir quatre descentes) et un championMolière, Saint-Chamond et Saint-Étienne). puisque en effet, sur les cinq dernières nat qui ne comptait encore que seize Une curiosité qui promet de bien beaux saisons, 10 des 19 promus sont directeéquipes il y a sept ans, pas facile ment redescendus en N2 à l’issue de leur derbys ligériens cette saison. de perdurer en Nationale 1. Le cas baptême du feu, à l’image de l’Étoile d’Or du Centre Fédéral – statutairement d’Angers et de Cognac l’année dernière. engagé en N1, indépendamment de Que vaut le ses résultats – mis à part, trois équipes Le Puy (2e au classement final) et Denain Centre Fédéral ? se distinguent parmi les 17 restantes. (4e) en revanche s’étaient bien acclimatés 25 ans de moyenne Habitués à la queue de classePrésents depuis la saison 2004-05, à la division. Les résultats encourageants ment presque tous les ans, le Centre d’âge Liévin et Challans connaissent la maison de la première journée (victoire pour Fédéral n’a pas dérogé à la règle l’année Avec une moyenne d’âge de 25 dernière malgré un bilan global (3 vicans, la N1 est un championnat relativement et font figure d’anciens. Mais c’est bien Orchies, Sorgues et Souffel’) laissent à Saint-Chamond qui affiche la plus belle penser que les promus version 2010-11 toires, 31 défaites) meilleur que l’exercice jeune. Sans grande surprise, le Centre série en cours avec huit saisons conont des arguments. 2007-08 (1v, 33d) terrible pour les jeunes Fédéral est la formation la plus verte du Avec 1,97 m sous la toise en moyenne, les Alsaciens de Souffelweyersheim sont officiellement les plus grands joueurs de N1. Ils sont talonnés de très près par le Centre Fédéral et Orchies, tous deux à moins d’un centimètre des promus bas-rhinois. Bordeaux en revanche est la plus petite équipe avec une moyenne d’1,91 m, juste derrière Roche-la-Molière et Brest qui affichent un centimètre de plus. Avec ses 2,20 m, le pivot de l’INSEP Vincent Pourchot constitue le point culminant de la division et même du basket français dans son ensemble. À l’inverse, le meneur d’Angers Tony Ramphort et son 1,73 m est le plus petit joueur du championnat. Entre les deux, 47 cm de différence tout de même.
2
championnat avec 17 ans de moyenne d’âge, suivi de Brest qui oscille autour des 24 ans. Équipe la plus grande par la taille, la formation alsacienne de Souffel’ domine également le championnat dans ce domaine avec un âge moyen de 29 ans. Avec 40 ans tout rond, l’Angevin Deron Hayes est le doyen de la division tandis que Damien Inglis, de l’INSEP, est le plus jeune du championnat du haut de ses 15 ans.
4
3
6
21
événement pousses de l’INSEP. Si l’excellent parcours de 2007 semble difficile à rééditer (12e de N1, 13v, 21d), on suivra avec attention les progrès de Vincent Pourchot, Livio JeanCharles ou Hugo Invernizzi, tous proches de la sortie du Centre Fédéral. Attention également au jeune Ulysse Adjagba (1,85 m, 17 ans) qui a impressionné tous les observateurs présents au dernier camp de Tony Parker et à qui beaucoup prédisent un très bel avenir.
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26 étrangers
Si l’on met de côté les détenteurs de double passeport, ils sont 26 étrangers à arpenter cette saison les parquets de la troisième division française. Comme à l’accoutumé, les Américains sont à l’honneur (14 au total) suivis des Serbes (3) et des Britanniques (2). Notons au passage que deux équipes n’ont pas recours à la main d’œuvre étrangère. Il s’agit, bien entendu, du Centre Fédéral et, plus surprenant, de Souffelweyersheim, qui affiche un roster 100% français pour le moment.
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Du mouvement sur les bancs
Six nouveaux coaches ont débuté ce championnat à la tête d’une nouvelle formation. À Bordeaux, Alexandre Palfroy, assistant de Tommy Davis l’an dernier, a pris les choses en main après la descente. Alain Thinet rebondit à Saint-Chamond et Freddy Masse à Brest. Entraîneur du GET Vosges l’an passé, Olivier Hirsch assure désormais la succession de Jean-Michel Sénégal au Puy et c’est Laurent Mathis, un ancien de la maison, qui a pris sa place dans les Vosges. Enfin, Yann Jolivet, après de longues années de bons et loyaux services avec Andrézieux, s’est déplacé de quelques kilomètres en prenant les commandes à Saint-Étienne.
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Un scoreur de feu
Avec 25,7 points par match l’an dernier, l’Américain Larry Blair était le top scoreur de la division, loin devant son dauphin, le Stéphanois Andre Harris (18,4). Craint et redouté, le joueur de Bayonne-Urcuit faisait d’ailleurs bien mieux que ses homologues de Pro A et Pro B puisque ni Derrick Obasohan (19,8 pts) ni Chris Davis (18,2) ne dépassait la vingtaine de points marqués. Resté à Bayonne cette saison, Blair semble disposé à récidiver puisqu’avec 27 points passés à Brest, il vient de signer le record de la première journée.
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Des noms bien connus
Si la N1 est moins médiatisée, et donc moins connue, que ses devancières Pro A et Pro B, on y retrouve néanmoins quelques noms familiers. Souvent en fin de carrière, d’anciennes gloires de l’élite évoluent aujourd’hui en N1, tels Danny Strong à GET Vosges ou Deron Hayes à Angers. D’autres à l’instar du trio bordelais John Ford/Gauthier Darrigand/ Ahmed Fellah officiait encore en Pro A il y a à peine deux ans. Quant au néo-Brestois David Palmer, son nom vous dit sans doute quelque chose mais il n’a pourtant rien à voir avec le célèbre président des ÉtatsUnis de la série 24 heures chrono… n
ANGERS
Nom Tony Ramphort Sébastien Cherasse Martin Moreau Étienne De Casabianca Olivier Sulpice Thibaut Lonzieme Deron Hayes Jean-Victor Traoré Oumarou Baradji Damien Griffin Vincent Mendy Coach : Jacky Périgois
BLOIS
Nom Jordan Arlin Pierre Brochard Erwan Delourme Zakalihaou Alao Williams Kai Edouard Girard Benjamin Recoura Johan Blot Navid Niktash Chris Grimm Olivier Kolb Coach : Nicolas Faure
Taille 1,73 1,83 1,85 1,88 1,92 1,95 1,96 2,04 2,02 2,03 2,04
AdN 1982 1984 1990 1993 1977 1989 1970 1985 1989 1980 1983
Taille 1,81 1,85 1,83 1,87 1,97 1,90 1,98 1,98 2,02 2,07 2,06
AdN Pos. 1989 1 1980 1 1991 1 1981 2 1988 2-3 1992 3 1984 3 1975 4 1991 4 1984 5 1987 5
BORDEAUX
Nom Taille Robin Caillaut 1,83 Gauthier Darrigand 1,84 Ahmed Fellah 1,80 Laurent Perrin 1,78 Sami Driss 1,92 Martin Diaw 1,97 Miloud Doubal 1,90 Alioune M’Boup 1,90 Mamoudou Sy 1,96 Romain Dardaine 2,00 Aurélien Caille 2,00 John Ford 2,05 Coach : Alexandre Palfroy
BREST
Nom Johan Rathieuville Jean-Yves Zahoui Gary Staelens Julien Blanchot Thibault Delon Bassa Doumbe Julien Doreau Pridotkas Vaidotas Rafaël Lopez David Palmer Coach : Freddy Masse
AdN 1991 1982 1981 1991 1982 1978 1981 1983 1985 1988 1988 1978
Pos. Nat. 1 FRA 1-2 FRA 1-2 FRA 2 FRA 2 FRA 3 FRA 3-4 FRA/USA 4 FRA/BUR 4-5 FRA 5 USA 5 FRA/SEN
Nat. FRA FRA FRA FRA GBR FRA FRA FRA FRA USA FRA
Pos. Nat. 1 FRA 1 FRA 1 FRA/ALG 1 FRA 2 FRA 2-3 FRA 2-3 FRA/ALG 3 FRA 3 FRA 3-4 FRA 4 FRA 5 USA
AdN 1985 1988 1984 1985 1990 1991 1983 1986 1986 1986
Pos. 1 1 1-2 2-3 2-3 3 3-4 3-4 4-5 4-5
Nat. FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA LTU FRA USA
Nom Taille Ulysse Adjagba 1,85 Benjamin John 1,86 Charly Maraux 1,85 Boris Dallo 1,91 Anthony Racine 1,88 Hugo Invernizzi 1,96 William Howard 2,00 Damien Inglis 1,96 Jean-François Basileu 1,97 Livio Jean-Charles 2,02 Alexandre Chassang 1,99 Mouhammadou Jaiteh 2,01 Yannis Morin 2,06 Vincent Pourchot 2,20 Coach : Jacques Commères
AdN 1993 1993 1994 1994 1994 1993 1993 1995 1994 1993 1994 1994 1993 1992
Pos. 1 1 1 1-2 1-2 2 3 3 4 4 4-5 4-5 5 5
Nat. FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA
Nom Taille AdN Pos. Régis Boissie 1,82 1978 1 Corentin Sauzeau 1,82 1991 1 Germayne Forbes 1,85 1980 2 Emmanuel Augusta 1,85 1989 2-3 Julien Geay 1,93 1985 2-3 Fabien Hérard 1,97 1980 3-4 Giovanni Jocky 1,91 1993 4 Ken Othris 2,00 1988 4 Benjamin Boutry 1,98 1980 4-5 Juwann James 1,98 1987 4-5 Mathieu Boutry 2,01 1978 5 Émeric Templier 2,05 1988 5 Coach : Emmanuel Body
Nat. FRA FRA GBR FRA FRA FRA FRA FRA FRA USA FRA FRA
CHALLANS
DENEK BAYONNE URCUIT
Nom Taille Willy Berquier 1,78 Fabien Calvez 1,85 Larry Blair 1,84 Lahaou Konate 1,96 Mickaël Benhammed 1,90 Cédric Mansaré 1,96 Sylvain Baykam 1,94 Boris Elisabeth-Mesnager 1,97 Calvin Clemmons 2,03 Benjamin Rey 2,08 Coach : Chris Singleton
GET VOSGES
Nom Ronald Galette James Wade Maxime Nelaton Martial Gotagni A’nsi Lema Danny Strong Yohann Jacques Tahirou Sani Zach Gourde Coach : Laurent Mathis
Taille 1,92 1,75 1,85 1,92 1,98 1,98 2,05 2,02 2,05
AdN Pos. 1987 1 1984 1 1984 2 1991 2 1991 3 1985 3 1982 4 1983 4 1981 5 1979 5
AdN 1985 1975 1986 1979 1984 1975 1990 1985 1980
Nat. FRA FRA FRA FRA FRA SLO FRA FRA USA FRA FRA
Nat. FRA FRA USA FRA FRA FRA FRA FRA POR FRA
Pos. Nat. 1 FRA 1 FRA/USA 1-2 FRA 2 FRA 3-4 FRA 3-4 FRA/USA 4-5 FRA 4-5 FRA 5 USA
LE PUY
Taille 1,75 1,78 1,89 1,94 1,93 1,88 2,00 2,00 2,04 2,05
CENTRE FÉDÉRAL
DENAIN
Nom Taille AdN Pos. Julien Sauret 1,84 1981 1 Guévin Toto 1,83 1987 1 Frédéric Minet 1,87 1981 1-2 Antoine Belkessa 1,87 1988 2 Antoine Hersin 1,92 1987 3 Jernej Mihalic 2,03 1985 3 Desmond Quincy-Jones 2,01 1985 3 Amadou Gacko 2,03 1981 4 Boakaï Lalugba 2,00 1981 4 Renaud Brocheray 2,02 1980 5 Alexis Bruyere 2,03 1989 5 Coach : Marc Silvert
Nom Taille AdN Pos. Julien Cortey 1,75 1980 1 Elliot Hatcher 1,83 1971 1 Waly Gueye 1,92 1989 1-2 Pierre-Thomas Gauthier 1,92 1993 2-3 Damien Pistre 1,90 1983 2-3 Florent Gitenait 1,95 1989 3 Guillaume Sene 1,96 1986 3-4 Steeve Soliman 1,96 1988 3-4 Cyril Guillarme 2,06 1984 4 Sreten Cabarkapa 2,03 1984 4-5 Michel Ipouck 2,00 1986 5 Coach : Olivier Hirsch
Nat. FRA USA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA MNE FRA
LIÉVIN
Nom Taille AdN Pos. Nat. Jérôme Dessart 1,86 1984 1 FRA Vincent Lehut 1,86 1987 1 FRA Arnaud Salon 1,81 1991 1 FRA Gaëtan Clerc 1,88 1991 2 FRA Simon Cretaux 1,90 1989 3 FRA Mohamed Hachi 1,96 1990 3 FRA Aude Pierre-Joseph 1,93 1979 3 FRA Antwon Hoard 1,99 1972 4 FRA/USA Maxime Picque 2,03 1991 4 FRA Hugues Jannel 2,08 1985 5 FRA Derrick Russel 2,05 1982 5 USA Coach : Laurent Mopsus
ORCHIES
Nom Taille Emilien Barbry 1,88 Terence Jonathan Parker 1,87 Emmanuel Soeria-Ouamba 1,88 Joffrey Verbeke 1,96 Loïc Aboulikam 1,98 Gaétan Plateau 1,98 David Cilly 1,96 Maxime Smagge 2,00 Alexandre Atinkpahoun 2,02 Emmanuel Hinfray 2,05 Gabriel Kennedy 2,05 Coach : Pascal Delaliaux
AdN Pos. 1983 1 1984 1 1982 2 1987 2 1989 3 1983 3 1981 4 1981 4 1979 5 1976 5 1981 5
Nat. FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA FRA USA
Nationale 1 Les ROSTERS 2010-11
ROCHE-LA-MOLIÈRE
Nom Taille AdN Pos. Christopher Audouard 1,79 1989 1 Romain Brunon 1,80 1988 1 Grégory Lance 1,80 1991 1 Bateko Francisco 1,91 1984 2 Stéphane Néri 1,87 1985 2 Wayne Morris 1,98 1977 3 Ibou Diallo 2,00 1986 4 Harry Disy 1,99 1984 4 Randy Kisema 2,01 1990 4 Tony Lewis 2,04 1986 5 Franck Monpounga 2,00 1978 5 Coach : Sylvain Olagnon
SAINT-CHAMOND
Nom Taille AdN Pos. Romain Tillon 1,80 1982 1 Mickäel Bole 1,90 1977 1-2 Jean-Paul Landu Bongo 1,88 1985 1-2 Romain Jacon 1,97 1991 2-3 Régis Aubray 1,98 1982 3 Jonathan Beugnot 2,00 1983 4 Alain Laroche 1,96 1983 4-5 Jean-Stéphane Rinna 2,05 1983 4-5 Kendrick Zondervan 2,06 1985 5 Coach : Alain Thinet
Nat. FRA FRA FRA FRA FRA USA FRA FRA FRA FRA FRA
Nat. FRA FRA FRA FRA FRA FRA USA FRA NED
SAINT-ÉTIENNE
Nom Taille AdN Pos. Nat. Benjamin Thomas 1,80 1982 1 FRA Xavier Gaillou 1,92 1989 1-2 FRA Rida El Amrani 1,87 1986 2 FRA Genete Scotty 1,88 1993 2 FRA Pierre Chaverondier 1,93 1991 3 FRA Jean-Philippe Tailleman 1,98 1978 3 FRA Rodérich Pegon 1,98 1977 3-4 FRA Djordje Petrovic 2,04 1984 4 SRB Sebastian Hermenier 2,00 1982 4-5 FRA/USA Lavar Simmons 2,02 1983 5 BAH Coach : Yann Jolivet
SAINT-QUENTIN
Nom Antoine Covello Alexis Rambur Olivier Romain Moustafa Diallo Keonta Howell Dejan Sencanski Jason Bach Gilles Sylvain Julien Lesieu Rolland N’Kembe Coach : Arnaud Ricoux
SORGUES
Nom Arnauld Thinon Yassine Bassine Fernando Cardenas Nicolas Fraganti François Pehoua Christophe Dos Santos Vincent Ateba Xavier Pasut Dawn Obadina Slobodan Ocokoljic Coach : Stéphane Dao
Taille 1,85 1,94 1,80 1,87 1,95 1,97 2,00 2,04 2,02 2,00
AdN Pos. 1991 1 1983 1 1988 1 1980 2 1985 3 1984 3 1987 4 1982 4 1983 5 1983 5
Nat. FRA FRA FRA FRA USA SRB FRA FRA FRA FRA
Taille 1,78 1,98 1,83 1,80 1,98 1,98 1,94 2,03 2,03 2,04
AdN 1987 1984 1985 1992 1983 1986 1985 1984 1977 1980
Pos. 1 1-2 1-2 2 2-3 3 3-4 4 5 5
Nat. FRA FRA FRA FRA CAF FRA FRA FRA FRA SRB
AdN 1984 1989 1980 1979 1981 1979 1988 1978 1980 1979
Pos. Nat. 1 FRA 1 FRA 2-3 FRA 2-3 FRA 2-3 FRA 2-3 FRA 4 FRA 4 FRA/CIV 5 FRA 5 FRA
SOUFFELWEYERSHEIM
Nom Jérémy Tschamber David Weber Romain Appel Frédédric Broliron Mouhamadou M’Bodji Alexandre N’Kembe Jacques Alingue Abdramane Camara Sébastien Kancel Tony Traineau Coach : Stéphane Éberlin
Taille 1,90 1,92 1,94 1,93 1,93 1,97 2,03 1,98 2,05 2,04
22
Décalé
Salut ! Ça va ? Propos recueillis par Vincent BONNAY
SACHA
basket ! L’Iran, le Qatar, tous ces pays attirent de plus en plus de joueurs alors pourquoi pas moi.
GIFFA
Salut Sacha, ça va?
Bah écoute oui ça va ! Vacances en famille et repos. Là je reviens tout juste de Nanterre où je me suis entraîné, histoire de garder la forme. D’après le site Eurobasket.com, tu pourrais signer en Iran, peux-tu nous en dire plus ?
Pour l’instant rien n’est fait. Ce sont des bruits de couloirs, on fait cette interview aujourd’hui mais demain on peut parler de l’Allemagne, de la Belgique… ou ailleurs. Mon agent cherche et nous regardons toutes les offres. On parle de l’Iran mais c’est plus large que ça en fait. Je pense que d’ici une semaine les choses devraient avoir bien avancé.
La vie sur place et le contexte politique ne sont-ils pas des obstacles à ta décision ? Tu t’es renseigné sur ça justement ? Par Makan Dioumassi (l’international français a joué en Iran au Saba Battery) ou Clothilde Reiss …
(Rires) Aujourd’hui, je pense que l’on peut s’inquiéter partout tu sais ! Alors là bas où ailleurs… Mais pour moi, la raison principale c’est que j’ai envie de voir du pays ! Comme j’ai dit, pas forcément l’Iran, mais je veux pouvoir découvrir autre chose. C’est aussi bien un projet « humain » qu’un projet « basket ». Mais quoi qu’il en
, de toute « La choucroute is pas ! » a e g n a m en j’ , façon
Moi je suis musulman alors la choucroute, de toute façon, j’en mangeais pas ! (Rires) Et le farsi… je le parle pas du tout mais bon c’est ça aussi l’aventure. Je pense que ce sont des choix de vie et puis c’est le genre de chose qu’on ne
soit, ma famille restera en Alsace. Les enfants sont à l’école donc je ne peux pas me permettre de les faire déménager pour six mois ou même un an.
Jean-François Mollière
De la choucroute au farsi (nom local du persan, langue majoritaire en Iran) n’est-ce pas un peu radical ?
Bon sinon, j’imagine que tu suis le Mondial, qu’as-tu pensé du parcours de l’équipe de France ?
fait pas à 37, 38 ans. Si je dois réaliser ce projet c’est maintenant, tant que j’ai encore des jambes.
Et le niveau de jeu en Superleague iranienne?
Bien sûr, je me suis renseigné. J’en ai parlé avec plusieurs personnes, entre autre Julius Nwosu et Derrick
Obasohan. Ce sont des pays où le sport monte et d’après ce que l’on m’a dit le championnat ressemble à une petite Pro B ou Nationale 1, avec de bons « p’tits Ricains ». Ça joue au
Forcément je suis le Mondial et j’ai même eu les gars au téléphone ! Tu sais, quand tu supportes l’équipe un jour, ou mieux que tu en portes le maillot, tu la supportes toute ta vie ! On a vu une belle équipe qui reste en construction avec un mélange de deux générations. Ils nous ont quand même fait vibrer avec la victoire face à l’Espagne et le Canada mais après les Turcs, chez eux, étaient juste trop forts. Il faut les jouer ces matches-là pour comprendre ce que c’est ! En plus ils jouent ensemble depuis un bon moment, moi je les ai joués et l’équipe a gardé la même base. Avec le retour des cadres on peut vraiment faire quelque chose aux J.O. et je pense qu’ils seront là. Ils ne peuvent pas manquer un tel rendez-vous.. Maintenant que les Français sont éliminés… tu supportes les Russes ? (Sacha est né en Russie)
Non même pas ! Je suis toujours pour la France, mais maintenant, et bien que le meilleur gagne. l
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MOI, MARIE, FEMME DE BASKETTEUR Dans « Les dessous d’une femme de basketteur », Marie Pons évoque l’univers de son mari Guillaume, joueur de Nanterre en Pro B. Avec retenue et subtilité.
M
algré son titre un peu aguicheur, le livre de Marie Pons ne vous livrera que des généralités sur la vie à l’horizontale des basketteurs professionnels. On n’y rencontre pas au détour d’une page une collègue de la sulfureuse Zahia qui a acquis récemment une célébrité mondiale grâce à ses parties de jambes en l’air tarifées avec d’illustres footballeurs. D’ailleurs, en 94 pages, Marie ne cite pas de noms de joueurs – Tony Parker, Joakim Noah et Jacques Monclar n’appartiennent qu’à un lointain décor –, y compris celui de son mari, ni de clubs. Par pudeur. « Si j’avais cité ceux des personnes dont je dis du bien, il aurait fallu que je le fasse aussi quand j’en dis du mal et je ne voulais pas. Je me suis dit aussi que comme ça, on ne saura pas vraiment qui est Marie Pons », nous précise l’auteur. Sauf que la « femme de… » a été vite démasquée. Il s’agit de Mme Guillaume Pons dont le mari trentenaire, en LNB depuis six saisons, exerce actuellement à la JSF Nanterre. Marie est prof de maths, originaire de l’Aveyron – ça s’entend toujours à sa voix –, précisément de Rignac, et basketteuse. D’ailleurs, c’est lorsque Guillaume est devenu coach intérimaire de son équipe qu’elle en est tombée amoureuse. Il lui a fallu laisser glisser sans s’offusquer les remarques de son entourage qui estimait qu’un sportif, c’est forcément infidèle, goujat et macho. C’est elle qui le dit. Et bien. Car Marie a du style, fluide, pétillant, un incontestable sens de l’observation – pour ça, les femmes sont toujours redoutables, n’est-ce pas ? –, et la capacité à manier l’autodérision. Au fil des pages, on se rend compte qu’elle connaît à bloc son sujet. Il faut préciser que son frère, Jérémie Roumégous, est footballeur pro à la Berrichonne de Châteauroux et qu’avec son mariage avec Guillaume, elle a hérité en bonus d’un premier beau-frère Olivier, qui était coach de Quimper il n’y a pas si longtemps, et d’un second, Thomas, qui joue en Nationale 3. Ça forge une culture sportive. Marie a dû suivre son mari alors qu’elle était encore étudiante en licence et, depuis, elle occupe des postes dans l’enseignement forcément en qualité d’intérimaire puisqu’un basketteur pro est par essence un SDF. Heureusement, Guillaume ne court pas le cacheton et il s’est sédentarisé cinq saisons pleines à Saint-Étienne. « Au pire, me disais-je, retour chez Papa et Maman si ça ne marchait pas », écrit-elle. « La vie est pleine de risques, non ? Inutile de vous préciser que mes parents m’attendent encore… »
C’était a priori uniquement pour se faire plaisir, et offrir un présent original et exclusif à Noël sous le sapin à ses proches. Guillaume et ses parents ont lu le manuscrit et, emballés, l’ont incité à l’envoyer à des maisons d’édition. « C’était plus pour rigoler, je pensais que jamais ça ne marcherait. » Les meilleures idées sont souvent les plus folles. Justement, qu’en pense-t-il, le mari de Marie ? « J’ai trouvé ça super sympa, facile à lire, j’ai aimé le côté un peu décalé et il n’y a que des vérités ! », assure-t-il. « Elle ne m’a pas spécialement posé de questions pour écrire ce livre. Ça fait un moment que l’on est ensemble et on communique bien. Elle a joué au basket et j’aime bien avoir son avis après les matches, avoir un œil différent de celui du coach et du staff. » Lu à ce propos le commentaire de Marie : « Il ne faut pas trop se mêler de la carrière de nos hommes, pas poser de questions sur le basket – mais on parle de quoi alors ? – surveiller notre langage – sinon, nos hommes le font à notre place ! – ne jamais critiquer devant témoin, pas même un joueur dont votre homme se plaint en permanence à la maison, éviter de se faire remarquer aux matches et ailleurs, et surtout : faire comme si on ne connaissait rien au basket. » Marie Pons dans le rôle de la potiche ? Méfiez-vous des brunes, comme des blondes. Et Guillaume, pas peur de se faire chambrer par les révélations – un grand mot, plutôt les analyses toutes en nuances – de sa compagne ? « Pas une seconde. Je ne vois pas un truc dans le livre où ça pourrait me tomber dessus. Et puis, j’ai 30 ans, j’ai passé l’âge de me faire déstabiliser par une réflexion sur un terrain. »
D.R.
Par Pascal LEGENDRE
« Ma belle-sœur a toujours eu du mal à s’intégrer alors que moi, dans chaque équipe, y compris à Nanterre, il y a toujours eu des femmes de joueurs avec qui je me suis bien entendue. Au foot, elles se trouvent plus importantes, elles sont en général fières de l’être, ça se sent, ça se voit. Il y a plus de tromperies ! Le stéréotype est souvent vrai. Même si ma belle-sœur est tout l’inverse de ça. » Marie précise aussi dans son livre que Guillaume a révélé un mental d’acier lorsqu’il s’est pété, il y a quatre ans, les ligaments croisés du genou gauche. Elle ne pouvait pas savoir alors que, lors de la 3e journée de la saison dernière, le droit allait subir le même sort. Guillaume revient en piste à la rentrée. Le club envisage d’inviter Marie à faire une séance de dédicaces de son livre juste après le match. n
« Et n’ayez surtout pas envie, Mesdames, d’un câlin la veille d’un match, c’est mauvais pour l’influx nerveux, paraît-il. » était grave puisque l’Américaine évoquait notamment l’enfant trisomique du couple. Le livre de Marie Pons a été tiré à 500 exemplaires et, malgré une promotion naissante et artisanale, il s’est retrouvé très vite en rupture de stock. Il a été réimprimé. « Il n’est pas dans beaucoup de librairies, jamais en vitrine sinon dans mon village, là où on habite et dans une librairie que je connais à Saint-Étienne. Mais il est sur le site de la FNAC, d’Amazon et on peut le commander dans n’importe quelle librairie. » Les premiers retours ont été bons et sur une page Facebook créée pour l’occasion, d’autres « femmes de » ont déjà
« Il y a donc ces fameuses filles – dans chaque club – qui tournent discrètement autour des joueurs. Par chance, mon homme est français et blanc – dommage pour lui ! – car je ne sais pas ce qu’elles ont toutes avec les Américains, et s’ils sont noirs, c’est l’extase. »
Rupture de stock Résumons : en mars 2009, Marie s’est retrouvée sans job et elle a commencé à rédiger. Sur le sujet qu’elle connaît le mieux, son mari. Et son univers.
Donc, après trois mois d’écriture, Marie a envoyé en juin 2009 son manuscrit à l’aveuglette, en dénichant dix maisons d’éditions sur Internet. La moitié lui ont répondu par la négative, et deux se sont montrées intéressées. Le temps de signer un contrat avec les Editions Baudelaire basées sur Lyon, de relire et de corriger les épreuves, de définir une couverture avec un graphiste, et le livre était en librairie un an plus tard. C’est – à notre connaissance – le deuxième ouvrage de ce type après celui de Lynn Dancy – la femme de Ken, exLimougeaud – qui était sorti chez Lacour, en 1997, « Pourquoi moi ? » . Différence d’importance : le ton
exprimé qu’elles se reconnaissent dans le portrait que Marie Pons dresse de leur mini corporation. Que faut-il encore savoir ? Que Marie dit beaucoup de bien de l’agent de Guillaume, Franck Aulagnier, devenu un ami, qu’elle sait fort bien que l’anonymat relatif dans lequel vit son mari en Pro B n’est pas comparable avec la popularité d’un basketteur à Limoges ou à Roanne, et a fortiori d’un footballeur – elle a échangé plein de fois avec sa belle-sœur, Ann-Ennis, l’épouse de Jérémie, qui a connu la folie nîmoise.
« Les dessous d’une femme de basketteur » par Marie Pons. Editions Baudelaire. 11 euros.