l’hebdo du basketball
JEUDI 23 septembre 2010 - N° 518
09 Begarin 10 Orléans 11 Auzou (Boulazac) 14 L’Europe domine le monde 22 Seattle Storm 24 Les Bleus Page 08
Des noms au Havre !
Sangaré et Zianveni débarquent aux docks Océane. La question qui tue ? Peuvent-ils relancer Le Havre ou bien est-ce Le Havre qui va relancer ces vétérans ? Ou alors les deux ? Ou aucun...
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René Le Goff est décédé
Le président de la LNB est mort vendredi dernier, laissant la ligue orpheline. En place depuis 2003, il était devenu un personnage incontournable de l’élite française. Sa disparition soulève énormément de questions.
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Mondial féminin
Les bleus des Bleues
Du jamais vu ! Pour Pierre Vincent et ses filles, championnes d’Europe en titre, c’est carrément mission impossible. Avalanches de blessures sur les joueuses majeures, le championnat du monde promet d’être expérimental.
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Avec Akpomedah, Bokolo et Issa
Jean-François Mollière
Les Ch’tis voient grand ! Le BCM Gravelines-Dunkerque, notre outsider de luxe ! Le club a recruté fort et malin. Après une demi-finale en 2010, l’équipe bâtie par Christian Monschau dans la continuité présente vraiment bien sur le papier. En subtilité et avec un art consommé du contre-pied, le coach fait le point avec BasketNews avant le grand saut.
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1
17/09/2010
13:29
UN PROJET POUR LA LNB
- RCS Evry B 964 201 123. Crédit photo : Getty Images.
édito
Par Thomas BERJOAN
L
Hervé Bellenger / IS
e basket français a perdu René Le Goff. Toute l’équipe de BasketNews et de Tomar Presse présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches. La ligue voit disparaître un fidèle serviteur. Une page se tourne et mérite qu’on s’attarde dessus (voir pages 12 et 13 au centre du journal). Pour la LNB, la saison qui va bientôt débuter sera donc un épisode de transition, en attendant un nouveau départ. Depuis les débuts du basket professionnel en France en 1987, l’élite française n’a connu que trois hommes à sa tête. Jean Bayle-Lespitau, jusqu’en 1999, puis Alain Pelletier, jusqu’en 2003. 2011 sera donc une année élective et fin juin-début juillet, l’identité du nouvel homme fort de la ligue sera connue. Il est impératif qu’à cette occasion, un grand brassage d’idées ait lieu, que des hommes soutiennent des propositions fortes et claires pour l’avenir du basket français. La dernière chose dont la ligue a besoin, c’est d’un administrateur de l’immobile, un champion du statu quo. Parce que s’il ne fallait retenir qu’une chose du double mandat de René Le Goff, ce serait sa volonté forte de tirer la ligue vers le haut. Derrière le concept du fameux « livre blanc », sa proposition était simple : s’inspirer des méthodes qui ont fait le succès de la ligue espagnole, la puissante ACB. Le basket de club espagnol était au même niveau que son homologue français il y a une petite vingtaine d’années. Aujourd’hui, il représente le modèle pour les ligues nationales européennes. Aux racines de la réussite, deux critères : une capacité de salle et un budget minimum à tout engagement préalable dans l’élite. La même idée reprise peu ou prou par l’Euroleague. Le rugby français n’a pas fait autre chose en remplissant le Stade de France. J’ai toujours en tête les paroles de José Carlos Gaspar Romero, le directeur marketing du club de Malaga en Espagne, un club en pointe, rencontré en 2007. « La recette miracle ? C’est
simple. Il faut une salle, grande, belle et pleine. Si tu as ça, les télés viendront. Et si les télés viennent, les sponsors arrivent. Il suffit donc de se concentrer pour avoir et remplir la salle. »
Le Goff a imprimé un sacré mouvement René Le Goff avait donc proposé la même chose en France. 5.000 places minimum et 3 millions de budget minimum pour une Pro A resserrée à 14 clubs. Une proposition qui avait heurté sur le fond, sur la forme, qui avait soulevé bien des critiques mais qui a imprimé un sacré mouvement. Et puis on n’avance jamais vraiment d’une autre manière. Mais son projet est mort-né. Comme toujours, les attaques les plus violentes et les plus dévastatrices viennent de son propre camp. Le décret Lamour, pris sous un gouvernement UMP – les couleurs politiques du président Le Goff – a complètement invalidé le projet de la LNB. Impossible pour une ligue d’imposer des critères de salles ou de budget, a décrété le politique. Hors-la-loi la Superligue !
d’un directeur général. C’est un premier pas. Il faut alimenter ce bras ouvrier en projets et en perspectives. La voie de de la contrainte étant désormais impraticable, reste à explorer et à inventer d’autres chemins pour parvenir au même résultat. Et pas facile de convaincre une assemblée composée de président de clubs qui voient avant tout – et c’est normal, ils sont là pour ça – leurs intérêts particuliers, et à court terme. Le tout sous le chaperonnage d’une fédération qui n’est pas un élément fondamentalement dynamique puisque son existence n’est pas directement liée à l’essor du basket pro. On se rend compte en effet que sa locomotive – l’équipe de France – et son fonds de commerce – les 450.000 pratiquants licenciés – existent et perdurent désormais sans lien véritable avec le championnat de l’élite.
Faire valoir l’intérêt supérieur Le basket est un sport qui représente quelque chose dans les bastions locaux où il s’enracine, mais s’en contenter, c’est se condamner à disparaître totalement d’une scène nationale et d’un grand public qui s’abreuve à la source d’un sport-spectacle désormais dimensionné à une autre échelle que celle du basket. Même le hand dispose aujourd’hui à Montpellier d’une salle de 10.000 places et les budgets de ce foot en salle sont d’ailleurs en train de rattraper ceux du basket. Une ligue pro forte est le préalable, la condition indispensable pour établir un sport sur un territoire. Tout le paradoxe du futur projet de la ligue, c’est de convaincre clubs et fédération de lui lâcher du lest, du pouvoir et les moyens de faire valoir l’intérêt général et supérieur de la ligue, qui ne se conjugue pas toujours bien avec les aspirations de chacun. Un sacré défi. Absolument vital. n
Le paradoxe du futur projet de la ligue, c’est de convaincre clubs et fédération de lui lâcher du lest, du pouvoir et les moyens de faire valoir l’intérêt général
BasketNews
Directeur de la publication : Pierre-Olivier MATIGOT (po.matigot@tomar-presse.com) Directeur de la rédaction : Pascal LEGENDRE (p.legendre@tomar-presse.com) Rédacteur en chef : Fabien FRICONNET (f.friconnet@tomar-presse.com) Rédacteur en chef adjoint : Thomas BERJOAN (t.berjoan@tomar-presse.com) RÉDACTION DE PARIS
3, rue de l’Atlas, 75019 Paris Téléphone : 01-73-73-06-40 – Fax 01-40-03-96-76
Dommage car cette injonction de la LNB donnait un atout aux présidents de clubs pour discuter avec leurs partenaires et les décideurs publics locaux du principal problème du basket français : un besoin d’infrastructures. « Sans nouvelle salle, plus de Pro A, monsieur le maire », un argument qui pesait. Sans levier de contrainte, on voit bien aujourd’hui à quel point les dossiers avancent avec lenteur, à Orléans, Gravelines, ou même à Villeurbanne, alors que les investisseurs sont des entreprises privées. Le défi à venir pour le ou la futur président de la LNB sera de trouver un moyen de relancer le basket pro vers le haut. La partie organisationnelle de la LNB va recevoir le renfort
JOURNALISTES
Carnet rose
Toute l’équipe est très heureuse de la naissance du petit Paul Félix Gauthier, avant-hier, mardi (évidemment !) 21 septembre. Toutes nos félicitations à Thomas et Raphaële. On souhaite au petit Paul d’avoir hérité des chevilles de sa mère… Bienvenue !
RÉALISATiON GRAPHIQUE
Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.
Conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artistique : Thierry DESCHAMPS (t.deschamps@tomar-presse.com). Maquettiste : Émilie CAILLAUD-HOUËL
RÉDACTION AUX USA
ABONNEMENT :
Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York). CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER
David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie). ONT COLLABORÉ À CE NUMERO
Vincent BONNAY, Yann CASSEVILLE. Secrétaire de rédaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).
Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, abonnement@tomarpresse.com) Tomar Presse – Service abonnements B.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1 PUBLICITÉ RÉGIE
Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 Paris Patrick GOHET (01-42-60-36-35), hexagonesport@gmail.com Loïc BOQUIEN (01-73-73-06-40), l.boquien@tomar-presse.com
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CHICAGO BULLS
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Adresse :
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West Madison Street, United Center, 1901 60612, USA Chicago, Ilinois,
Site Internet Salle :
United Center (21.711
:
Gar Forman
Coach :
:
places)
Luol DENG#9 2,06 m. Né le 16/04/1985. Poste 3. Britannique. Saisons NBA : 6. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Keith BOGANS#6 1,96 m. Né le 12/05/1980. Poste 2-3. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : San Antonio Spurs.
Taj GIBSON#22 2,06 m. Né le 24/06/1985. Poste 4. Américain. Saisons NBA : 1. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Carlos BOOZER#5 2,06 m. Né le 20/11/1981. Poste 4. Américain. Saisons NBA : 8. Club 2009-10 : Utah Jazz.
Omer ASIK#3 2,13 m. Né le 04/07/1986. Poste 5. Turc. Saisons NBA : 0. Club 2009-10 : Fenerbahçe (Turquie).
Jannero PARGO#2 1,85 m. Né le 22/10/1979. Poste 2. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Derrick ROSE#1 1,91 m. Né le 04/10/1988. Poste 1. Américain. Saisons NBA : 2. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Kyle KORVER#26 2,01 m. Né le 17/03/1981. Poste 2-3. Américain. Saisons NBA : 7. Club 2009-10 : Jazz.
Utah Page14 16/09/10 13:15 roA-OK.QXP_LFB
C.J. WATSON#32 1,88 m. Né le 17/04/1984. Poste 1. Américain. Saisons NBA : 3. Club 2009-10 : Golden State Warriors.
places) Salle : du Prado (3100 Palais des Sports Président : Pierre Fosset Coach : Pierre Vincent : Assistant Coach Hervé Bouty
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V D DIFF. PTS Classement ____________ V D DIFF. PTS ________________ Classement _____ 19 ________ ____________ ________________ ________________ _____ 10 ________ ____________ 1 ________________ ________________ ________________ ____ _____ 11 ________ 2 ________________ ________________ ________________ ____ 12 ________________ 3 ________________ _____________ ________________ ________ ________ _____ 13 ________ ____________ 4 ________________ ________________ ________________ _____ 14 ________ ____________ 5 ________________ ________ ________ ________ ________ ____ _____ 15 ________ 6 ________________ ________________ ________________ 16 ________________ _____ 7 ________________ ________________ 8 ________________
Ronald MURRAY# 1,91 m. Né le 29/07/1979. Poste 1-2. Américain. Saisons NBA : 8. Club 2009-10 : Chicago Bulls. 135
Ilona BURGROVA 1,96 m. Née le 15/03/84. Poste 5. Tchèque. 1. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
Styliani KALTSIDOU 1,88 m. Née le 12/01/83. Poste 3. Grecque. 1. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
Maja MILJKOVIC 1,75 m. Née le 11/04/88. Poste 1. Serbe. 0. Saison en LFB : Club en 2009 : Sopron
KO Margaux GAILLOU-LO 1,82 m. Née le 12/04/93. Poste 3. Française. 0. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
(HON)
107
13:16 Page71 roB_LFB 16/09/10 FFBB p58A75-P photos : Bellenger/IS/
NANTERRE e des Jeunesse Sportiv
Var Basket places) de Toulon (4500 Hyères Toulon : Palais des Sports Salle places) à Hyères (2200 et Espace 3000 Aubry Président : Philippe : Francis Beaux General Manager
avenue du Maréchal Adresse : 14 92000 Nanterre 1.85 Tel : 01.47.24.3 4.58 Fax : 01.47.24.6 : Site Internet www.jsfnanterre.com
Rick HUGHES # 2,04 m. Né le 22/08/73. Poste 5. Américain. 2. Saison en LNB : Club 2009-10 : Apoel Nicosia (CHY)
# Damir KRUPALIJA 2,05 m. Né le 13/06/79. Poste 4-5. Bosniaque. 3. Saison en LNB : Dijon Club 2009-10 :
Coach : u Pascal Donnadie : Assistant coach Franck Le Goff
FFBB photos : Bellenger/IS/
Nanterre
Nanterre
# Tony WASHAM 1,98 m. Né le 07/01/82. Poste 3. Américain. 0. Saison en LNB : Club 2009-10 : (ISR) Elitzur Maccabi Netanya
#9 Xavier COROSINE 1,83 m. Né le 12/03/85. Poste 1-2. 8. Saison en LNB : Club 2009-10 :
Nanterre
Mykal RILEY #10 1,98 m. Né le 14/07/85. Poste 3. 1. Saison en LNB : Club 2009-10 :
#8 Guillaume PONS 1,98 m. Né le 13/11/79. Poste 2-3. 10. Saison en LNB : Club 2009-10 :
# Kevin HOUSTON 1,79 m. Né le 21/06/85. Poste 1. Américain. 3. Saison en LNB : Rouen Club 2009-10 :
Le 5 Majeur
#7 Antoine GOMIS 2,05 m. Né le 02/04/89. Poste 4. Français. : 2. Saison en LNB Club 2009-10 :
Nanterre
Nanterre
Nanterre
#15 Wills DANIELS 2,03 m. Né le 21/04/86. Poste 3-4. Américain. 0. Saison en LNB : Club 2009-10 : Bakersfield (NBDL)
COACH :
(Zadar, CRO), Hrovje Perincic B), (Saint Vallier, Pro Florent Tortosa (Trabzonspor, Derrick Obasohan (Aris, GRE), TUR), Pierre Pierce (Charleroi, BEL), Mouhamed Sene UKR), Curtis Millage (Khimik, Thomas Terrell
Marc JUDITH #5 1,93 m. Né le 19/01/87. Poste 2. Français. : 1. Saison en LNB Club 2009-10 : Loïc AKONO #6 1,76 m. Né le 01/06/87. Poste 1. Français. : 6. Saison en LNB Club 2009-10 :
COLO #10 Nobel BOUNGOU 2,02 m. Né le26/04/88.ais. Poste 2. Franco-congol 3. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon
# Paccelis MORLENDE 1,89 m. Né le 19/04/81. Poste 1-2. Français. 7. Saison en LNB : Club 2009-10 :
des Sports Salle : Palais (1500 places) Donnadieu Président : Jean u : Pascal Donnadie Général Manager
Zeb Cope (arrêt), (Boulazac), Malick Badiane (Dijon), Jonathan Tornato Pro A) Evan Fournier (Poitiers,
Ducteil Johann Passave (Limoges), Will Daniels (Bakersfield, NBDL)
# Jonte FLOWERS 1,96 m. Né le 12/04/85. Poste 2. Américain. 1. Saison en LNB : Vichy Club 2009-10 :
Départs :
Nanterre Fontenelles de
Départs :
Entrées :
#13 Vincent MASINGUE 2,04 m. Né le 31/01/76. Poste 5. Français. 16. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon
#9 Laurent LEGNAME 1,85 m. Né le 13/08/77. Poste 1-2. Français. 14. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon
Joffre
E-mail : anadoo.fr esn-jsfn.basket@w
Coach : Alain Weisz : Assistant coach Miguel Calero
SIGNE LE LIVRE D’OR...
Entrées : (Rouen), Kevin Houston (-), Paccelis Morlende B), Pro Shaun Fein (Fos, Jonte Flowers (Vichy),Maccabi Tony Washam (Elitzur Netanya, ISR), (Dijon), Damir Krupalija Nicosia, CHY) Rick Hughes (Apoel
Jennifer DIGBEU 1,90 m. Née le 14/04/87. Poste 3-4. Française. 5. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
Endéné MIYEM 1,88 m. Née le 15/05/88. Poste 4. Française. 4. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
40
ULON HYÈRES-TO
Shaun FEIN # 1,91 m. Né le 13/07/78. Poste 2-3. Américain. 9. Saison en LNB : Club 2009-10 : Fos (Pro B)
Paoline SALAGNAC 1,76 m. Née le 13/03/84. Poste 2. Française. 7. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
RE 2010
photos
E-mail : fbeaux@yahoo.fr
Anaël LARDY 1,70 m. Née le 24/10/84. Poste 1. Française. 5. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges Emmeline NDONGUE 1,90 m. Née le 25/04/83. Poste 5. Française. 10. Saison en LFB : Club en 2009 : Bourges
Catherine JOENS 1,80 m. Née le 12/02/82. Poste 2. Américaine. 1. Saison en LFB : Club en 2009 : Rivas Ecopolis (ESP)
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Toulon 420 des Sports de Adresse : Palais Toulon Aube – 83000 avenue Amiral 15 94 Tel : 04 94 15 15 95 Fax : 04 94 15 : Site Internet www.htv-basket.com
SIGNE LE LIVRE D’OR...
Le 5 Majeur
OCTOB 2e JOURNÉE : 16
Joakim NOAH#13 2,11 m. Né le 25/02/1985. Poste 5. Français. Saisons NBA : 3. Club 2009-10 : Chicago Bulls.
Ronnie BREWER#11 2,01. Né le 20/03/1985. Poste 3. Américain. Saisons NBA : 4. Club 2009-10 : Memphis Grizzlies.
. .............. LIMOGES - ORLÉANS ... NES-DUNKERQUE NANCY - GRAVELI .... - ASVEL. . . . . . . PARIS LEVALLOIS ............ STRASBOURG - ROANNE
V D DIFF. PTS Classement ____________ V D DIFF. PTS ________________ Classement _____ 19 ________ ____________ ________________ ________________ _____ 10 ________ ____________ 1 ________________ ________________ ________________ _____ 11 ________ ____________ 2 ________________ ________________ ________________ _____ 12 ________ ____________ 3 ________________ ________________ ________________ _____ 13 ________ ____________ 4 ________________ ________ ________ ________ ________ ____ _____ 14 ________ 5 ________________ ________________ ________________ 15 ________________ _____ ____________ 6 ________________ ________________ ________________ _____ 16 ________ 7 ________________ ________________ ________ 8 ________
Tom Thibodeau
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9 OCTOBRE 2010
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Président :
t Bourges Baske Adresse : – 18000 Bourges 6 rue du Pré Doulet 13.29 Tél : 02.48.70. 53.37 Fax : 02.48.70. : Site Internet t.com www.bourgesbaske E-mail : asket.com secretbb@bourgesb
Alain WEISZ Né le 29/05/53. 11. Saison en LNB : Club 2009-10 : Hyères-Toulon
Nate CARTER #4 1,99 m. Né le 27/11/83. Poste 5. 2. Saison en LNB : Club 2009-10 :
DUCTEIL #13 Johan PASSAVE 2,00 m. Né le 13/07/85. Poste 5. Français. : 7. Saison en LNB Club 2009-10 : Limoges
LLE #12 Alexis DESEPRINGA 1,92 m. Né le 31/01/91. Poste 2. Français. : 2. Saison en LNB Club 2009-10 : Nanterre
Nanterre
Le 5 Majeur
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Le tour préliminaire d’Euroleague est-il une bonne chose ?
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Pas du tout
PRISES DE POSITION
B ● PRO A ● PRO NBA ● NM1 ● LFB ●
XP_LFB NBA Complet.Q
Sérieusement
71
Oui
NON
Par Thomas BERJOAN
Par Florent de LAMBERTERIE
e ne comprends pas. Quand Jordi Bertomeu a « fermé » une partie de l’Euroleague en offrant aux plus grands clubs un nombre de places garanties, cela a soulevé un concert de reproches, basés sur la fin de la logique sportive et la soumission au sport business. Et quand l’Euroleague prend le chemin inverse, comme avec ce tour préliminaire uniquement régi par la loi du sport, celle du meilleur sur le terrain, certains trouvent encore à redire ? Pourtant, la formule me paraît bonne. Comment, sans toucher au cœur de la compétition qui a trouvé son rythme de croisière désormais, en se superposant aux calendriers des championnats nationaux, aurait-il été possible d’ouvrir l’élite du basket européen à un plus grand nombre de pays ? Globalement, cette ouverture va contribuer à faire grimper le niveau global de l’Euroleague car les équipes qui vont se sortir de ce guêpier seront forcément plus compétitives que si elles n’avaient pas eu à se battre pour obtenir leur ticket. Un bon point donc. De plus, on peut s’attendre un jour à voir un champion d’un « petit » pays mettre la sauce sur son équipe dans l’espoir de participer à la prestigieuse Euroleague. La porte est désormais entrouverte, le chemin est pavé d’embûches, certes, mais elle n’est plus fermée. Et puis, c’est grâce à ces contacts que les meilleures équipes des championnats mineurs progresseront, tirant ainsi ces compétitions également vers le haut. Alors certes, le tour préliminaire a lieu très tôt dans la saison. Mais tout le monde est logé à la même enseigne, donc difficile de se plaindre. Au pire, les équipes éliminées se retrouvent dans la même situation que s’il n’y avait pas eu de tour préliminaire et cela constitue une préparation des plus solides avant d’attaquer le championnat.
L
e tour préliminaire de l’Euroleague, c’est quoi ? 16 équipes pour 2 places. C’est peu. Ou beaucoup, c’est selon. Peu, parce que ça ne fait que 12,5% de chances de gagner le droit de vous frotter au gotha européen, et de toucher quelques dividendes supplémentaires. 12,5% de chances de gagner, au poker, c’est ce qu’on appelle une main pourrie, du genre de celle qu’on jette sans même regarder son tapis ni celui du voisin. Pas étonnant, dès lors, de voir les partenaires rechigner à mettre la main à la poche pour un investissement supplémentaire en vue de la coupe d’Europe. Quand on est chef d’entreprise, on sait manier les chiffres et, encore une fois, 12,5%, c’est peu. Beaucoup, en revanche, parce que pour en arriver là, les heureux élus devront jouer un total de 6 matches en l’espace de 18 jours, un match tous les trois jours en somme. Le tout avec, au mieux, un mois de prépa dans les jambes quand votre effectif a la « chance » de ne pas compter d’internationaux, c’est-à-dire de joueurs qui viennent tout juste de s’enquiller au bas mot un mois et demi de basket entre préparation, matches amicaux et championnat du monde en Turquie. En clair, 18 jours de marathon intensif avec, soit des joueurs hors de forme, soit des joueurs cramés. Sachant que juste après, vous réattaquez votre championnat national, le plus souvent avec des matches en retard à rattraper. Ajoutez à cela des frais de déplacements et des journées entières dilapidées en transport souvent romanesques car Banvit ou Buducnost, ce n’est pas Londres ni Berlin. Bref, ça fait beaucoup. L’année dernière, Orléans s’était extirpé de l’épreuve avant de s’effondrer par la suite une fois dans la cour des grands. J’avais déjà du mal à voir du positif là-dedans l’année dernière mais avec deux matches de plus et une chance de réussite divisée par deux, c’est juste complètement absurde.
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Jean-François Mollière
ENTRETIEN
INTERVIEW CACHE-CACHE AVEC CHRISTIAN MONSCHAU
« QUI NE RÊVE PAS DE GAGNER ? » « Mon horizon, c’est le prochain match. » Pas facile de faire parler Christian Monschau quand il s’agit de ses objectifs. À l’occasion de la présentation officielle du BCM, l’entraîneur évoque sa nouvelle équipe non sans esquiver les questions qui le dérangent, comme à son habitude. Demi-finalistes l’an passé, les Nordistes semblent encore plus forts cette saison même si l’entraîneur se refuse à le dire. Ou alors à demi-mots. Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE, à Dunkerque.
O
ù en est l’équipe dans sa préparation ? Je pense que vous ne trouverez jamais un collègue qui dit qu’il est heureux, qu’il est prêt. On a pu avoir cinq ou six entraînements communs cette semaine (entretien réalisé mercredi 15 septembre, deux jours avant le tournoi de Bourges, ndlr), même pas un la semaine précédente. On a envie de commencer la saison régulière mais plus elle approche, plus on a envie d’avoir des semaines de rab. Donc je fais partie de toute cette meute qui dira : vivement le championnat, mais il nous faut encore du temps !
L’EFFECTIF ‘11 Meneurs : Ben Woodside*,
Jonathan Rousselle Extérieurs : Yannick Bokolo, Rudy Jomby, Juby Johnson*, Jeff Greer* Intérieurs : Cyril Akpomedah, Dounia Issa, Fréjus Zerbo*, Chris Owens* Coach : Christian Monschau En gras : nouvelle recrue (*) : Joueur non formé localement
Conserver six joueurs de l’année dernière, n’est-ce pas un avantage pour remettre les choses en route ? Les équipes tendent à ça mais il faut que les années se soient bien passées pour le faire. Mais ce n’est pas une garantie non plus, on a fait venir neuf nouveaux joueurs il y a deux ans et on a été compétitif de la même manière. Il n’y a pas de recette miracle mais il est naturel qu’un club qui souhaite évoluer et qui a fait une bonne
a été très difficile, déjà sur la définition du profil. L’an dernier, Fréjus Zerbo ne jouait pas forcément beaucoup mais il était tout de même le meilleur rebondeur de la ligue à la minute et on espère qu’il aura un rôle analogue voire plus développé. On a un des meilleurs rebondeurs du championnat, Quel regard portez-vous sur cette équipe par rapport à la précédente ? Dounia Issa, qui a le profil physique d’un 4 et malgré une taille réduite, une très Je ne sais pas, on verra à l’usage. On perd quand même un joueur, J.K. Edwards, avec qui on avait un fonctionnement remarquable. Mais plutôt que de le remplacer poste par poste, on a fait venir des joueurs aux profils très différents, pour grande envergure qui lui permet de défenqu’on ne puisse pas faire de comparaidre sur des 4 et des 5 et d’être près du son et qu’on puisse espérer être aussi cercle. Donc on s’est dit que si on rajoutait compétitif que l’année dernière. un pur 5, on n’était pas sûr de pouvoir faire jouer tout le monde à l’intérieur, compte C’est pour cela que vous avez tenu de la position très spécifique de Cyril. recruté deux nouveaux intérieurs qui sont des 4-5, ce qui n’était pas le Il fallait qu’on ait un joueur qui puisse jouer avec Fréjus, avec Dounia ou avec cas l’année dernière ? Le dernier recrutement (Chris Owens, ndlr) Cyril et on pense qu’Owens a ce profil-là. année cherche à conserver ses joueurs s’il en a les moyens. On va dire que dans ce club-là, on a ces moyens et avant même de parler en tant qu’entraîneur, c’est une satisfaction pour le club.
Quitte à présenter une équipe assez petite par la taille ? On était encore plus petit l’année dernière, sachant qu’Edwards faisait un petit 2,00 m et que Rob Lewin ne les avait peut-être même pas. Owens est à 2,04 m, on va dire que ça ressemble. Je pense que toutes les équipes raisonnent beaucoup « championnat de France » qui a quand même une spécificité de qualités athlétiques, techniques, de vitesse, où la taille a bien sûr de l’importance quand elle est liée à la qualité, mais il faut trouver ce joueur-là. Et on a également un prospect avec Fréjus qui a cette taille, peut-être que ça aurait été redondant.
« Il est naturel qu’un club qui souhaite évoluer et qui a fait une bonne année cherche à conserver ses joueurs s’il en a les moyens. »
D’une façon générale, le recrutement du BCM impressionne avec notamment l’arrivée de Dounia Issa dans une équipe qui comptait
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ENTRETIEN
Comme les lancers-francs par exemple, où Gravelines était la plus mauvaise équipe l’an dernier (64,7% sur la saison régulière) ? Il y a une autre donnée fondamentale à côté de l’adresse, c’est le nombre. Et là, Gravelines était l’équipe qui en obtenait le plus l’année dernière. Entre l’équipe qui en shoote 15 à 80% et celle qui en shoote 25 à 65%, au final, est-ce si négatif que ça ? Toujours est-il que si on peut en mettre encore plus, ce serait bien. Mais changer l’adresse de quelqu’un, c’est ce qu’il y a de plus difficile. D’où l’intérêt de recruter des joueurs naturellement plus adroits ? Tel un Jeff Greer par exemple ? Absolument. D’ailleurs, dans le cadre du recrutement de Chris Owens, c’est un élément qu’on a pris en compte.
vue de la performance pour le prochain match qui permet de progresser. Ce n’est pas de la langue de bois, ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est ma façon de faire. Vous aimeriez être champion de France avec Gravelines cette saison ? Mais qui peut dire non à cette question ? Qui ne rêve pas de gagner des titres ? Mais dire ces choses-là quand on est acteur du jeu, ça ressemble à ce que je lis ou entends çà et là et ce sont des choses que je n’aime pas lire ni entendre. L’esprit de compétition maximum, exacerbé, celui qui permet de pousser au maximum c’est l’esprit qui consiste à vouloir être bon au prochain entraînement, vouloir gagner le prochain exercice, vouloir gagner le prochain match. Alors bien sûr on a le droit de rêver très haut, mais on confie ses rêves à sa femme où à son docteur, et je ne crois pas que vous soyez médecin (Rires).
Mais si les compteurs sont remis à zéro, ça veut donc dire que Gravelines peut être champion cette année ? Oui, comme toutes les équipes. Mais Avec ce mélange de continuité et de vous connaissez notre masse salariale ? recrues de poids, on a l’impression On est 9e, c’est la seule chose que l’on que cette équipe est meilleure que peut dire pour le moment et vous troul’année dernière. C’est votre avis ? verez toujours, à quelques exceptions Je veux bien faire l’analyse en fin de près, une relation mécanique entre les saison si vous voulez (Rires). masses salariales et les résultats. Si l’on reformule la chose, quels sont vos objectifs pour cette saison ? Sur les objectifs, j’ai un principe très simple : on est soit dans l’extrême prudence, soit dans l’arrogance. Si on est dans l’extrême prudence ça ne sert à rien de s’exprimer et si on est dans l’arrogance on ferait mieux de la fermer. Moi je reste dans l’humilité et il se trouve que l’humilité se conjugue vachement bien avec le travail et n’est pas antinomique avec l’ambition. Voilà ma position.
Ce qui veut dire que si vous finissiez 9e ? On ferait une bonne saison. Mais encore une fois, établir un classement souhaité… Si on ne vise pas la première place, pourquoi viser des places intermédiaires ? Et afficher qu’on vise la première place, c’est de l’arrogance. On est toujours dans le même schéma, aujourd’hui seules les masses salariales départagent les clubs et pour le reste, c’est le sport qui sera vainqueur.
Malgré cette masse salariale somme toute relative, vous Mais forcément, après la saison conservez et faîtes venir de très dernière et des recrues de bons joueurs de Pro A. Le BCM est standing… un club attractif ? (Coupe) On repart à zéro. La seule chose Oui, et pour deux raisons. Le club est qui nous sépare aujourd’hui les uns des devenu attractif parce qu’il y a des résulautres, ce sont les masses salariales. tats, mais aussi parce qu’il est structuré. C’est la seule chose que l’on peut Le club a pu travailler ces deux dernières hiérarchiser. années, monter en puissance, le tout en période de crise ce qui n’est pas simple. Mais même si vous ne voulez pas en Et même si dans la hiérarchie on n’est parler aux journalistes, dans votre pas encore tout en haut, on a resserré esprit et au sein de votre groupe, les différences. À mon avis, l’attractivité vous ne partez tout de même pas en du club ne risque pas d’être contredite vous disant « on verra bien ce qui se par une saison où les résultats seraient passe » ? moins bons. Je pense que le projet, la Mon horizon c’est le prochain match, publicité positive que les gens passés déjà quand je jouais je disais ça. Et j’en par ce club ont faite, en font selon moi suis absolument convaincu. La place une destination intéressante. qu’on vise, ce n’est pas une cible sur laquelle on va lancer des flèches. La Le BCM constitue donc un bon place obtenue c’est la résultante des club pour booster une carrière et matches et chaque match a une histoire. donc, légitimement, viser de gros Si on se projette au-delà du prochain objectifs ? match, on se perd en conjecture, on perd Sur les saisons à venir, c’est ce qu’on de l’énergie, on ne fait pas son métier espère pour le club. Je pense, en tout ! C’est cet état d’esprit, la volonté de cas les joueurs n’y viennent pas à performance dans chaque exercice, en reculons. n
UNE ÉQUIPE QUI SÉDUIT O
ublié des pronostics l’année dernière (9e en prévision dans Maxi Basket), le BCM n’avait pas franchement eu la faveur des augures de début de saison. « Gravelines ? Tout le monde s’en fout », déclarait d’ailleurs Cyril Akpomedah à nos confrères de la Voix du Nord en juin dernier, en pleine demi-finale des playoffs. « Avant les playoffs, on nous donnait 4% de chances d’être champions, moins que Poitiers. Dans la presse sportive et spécialisée, c’est toujours comme si on n’avait aucune chance. Elle n’attend rien de nous. » Cette année en revanche, la donne semble s’inverser. Fort de son bon parcours de la saison passée et après un marché estival pour le moins séduisant, le BCM nouvelle version a tapé dans l’œil des prédicteurs, à tel point qu’en août dernier, l’equipe.fr plaçait le club Nordiste en pole position au moment d’établir un premier pronostic. « L’équipe sortait d’une très bonne saison par rapport à ce qu’était Gravelines ces dernières années et ils ont gardé à peu près le même effectif », nous explique Xavier Colombani, l’auteur dudit classement. « Je trouve que l’ajout Jeff Greer, un gros renfort pour le BCM. de Dounia Issa tout en gardant Akpomedah donne un effet saisissant. C’est rare en Pro A d’arriver à « à l’ancienne », gros défenseur et placé près du cercle, apallier quasiment les deux meilleurs joueurs français, ou alors à paraît comme le parfait complément du shooteur patenté Cyril Villeurbanne, mais pas dans un club comme Gravelines. Et puis Akpomedah, son compère au poste 4. Comme son prédecesseur je trouve que c’est un effectif qui fait hyper Pro A, pas forcément Tony Stanley, Jeff Greer est un vrai shooteur reconnu (38,8% à très haut ou très impressionnant au niveau des moyennes de 3-pts l’année dernière à Nancy), mais contrairement au premier points en carrière, mais j’ai l’impression qu’aux quatre coins cité, cantonné à un rôle de sniper derrière l’arc ces dernières d’un terrain de basket, de la défense à la contre-attaque ou du saisons, le Dominicain peut amener de la percussion vers le jeu placé au tir de loin, il y a tout ce qu’il faut. Aujourd’hui, je les cercle ainsi que ses qualités défensives. Quant à Rudy Jomby, mettrais dans le top l’un des jeunes Français trois, sans ordonner qui monte en Pro A, il mon classement. affichait l’an dernier des Mais en gros, je stats largement supériserais surpris s’ils ne eures (7,9 pts, 5,6 rbds) Dounia Issa terminaient pas dans à Nick Pope (2,1 pts, 1,7 les trois premiers. » rbd), grâce il est vrai à un L’annonce n’a pas manqué de faire réagir au BCM, à commencer temps de jeu supérieur (27’ contre 11’ pour le néo-Havrais). par son entraîneur, Christian Monschau, qui ne manquait pas D’ailleurs le quatuor extérieur Bokolo-Johnson-Greerde souligner que lors de ses années havraises, les mêmes Jomby impressionne même Dounia Issa, qui n’hésite pas pronostiqueurs le plaçaient volontiers en queue de classement à déclarer que Gravelines est « surarmé sur les ailes. » De au moment des prévisions. À tort, bien entendu. Alors, lubie de quoi le changer de ses saisons passées à Vichy et Clermont. journaliste ou vraie possibilité ? Difficile de trancher. Par nature, « C’est l’équipe la plus talentueuse dans laquelle j’ai jamais l’exercice incite à la prudence – à l’image de l’ASVEL l’an passé évolué », juge le nouvel intérieur du BCM. « C’est sûr que je – et l’accumulation de noms n’a jamais garanti quoi que ce soit. change de standing, c’est évident. C’est une équipe qui vise Il n’empêche que plusieurs éléments laissent à penser que ce le top 5, les playoffs c’est vraiment le minimum. Quand tu BCM-là a tous les atouts pour briller en Pro A. viens dans une équipe de haut de tableau comme ça, c’est forcément pour gagner des titres. C’est ce que je recherchais en quittant Vichy et je suis content d’avoir pu signer ici. » « Surarmé sur les ailes » Finalement, la seule véritable inconnue concerne Haywood Avec six joueurs conservés sur les dix de l’année dernière « Chris » Owens, le nouveau « combo intérieur » américain (Woodside, Bokolo, Akpomedah, Johnson, Zerbo et Rousarrivé de Panellinios en remplacement de J.K. Edwards. Les selle), le staff joue la carte de la confiance envers un groupe débuts semblent encourageants puisque malgré la défaite qui a déjà fait ses preuves. Mais il l’a également renforcé. Sur le week-end dernier en amical contre Nancy lors du tournoi le papier, l’arrivée de Dounia Issa est bien entendu la recrue de Bourges, le neveu de Jesse Owens s’est déjà signalé en la plus impressionnante. Meilleure évaluation française l’an passant 19 points aux hommes de Jean-Luc Monschau. n dernier (19,5), le rebondeur de Vichy n’était pas passé loin de rafler le titre de MVP tricolore en Pro A. Son profil d’intérieur F.d.L.
Jean-François Mollière
déjà quelques-uns des meilleurs Français l’année dernière. Êtesvous d’accord avec cela ? J’ai parlé d’une perte en évoquant Edwards mais bien sûr que les nouveaux arrivants sont censés compenser, voire améliorer les choses sur les mêmes postes.
« L’équipe la plus talentueuse dans laquelle j’ai jamais évolué. »
échos FRANCE
Anne-Claude Barbier / BasketNews
Par Yann CASSEVILLE
Anne-Claude Barbier / BasketNews
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ZIANVENI et SANGARÉ AU HAVRE
DUO GAGNANT ? Le Havre a opéré un recrutement alléchant, avec les signatures de Yohann Sangaré et Maxime Zianveni. Perpétuellement sur le fil du rasoir, le STB pourrait une fois de plus réussir à surprendre.
D
evinette : quelles étaient les recrues du Havre à l’été 2009 ? La réponse – Odartey Blankson, Joseph Jones, Andrew Lovedale, J.J. Miller, Chamberlain Oguchi, Kammron Taylor – n’est sûrement pas immédiate. Ces noms, pour la plupart, sont déjà oubliés, sauf pour les fans normands. D’ordinaire, quand le STB partait à la pêche aux joueurs libres, il ramenait souvent de la poiscaille méconnue, au parcours exotique (Blankson avait évolué en Corée du Sud et au Vénézuéla). Mais cet été, le STB a changé de méthode et a opté pour la pêche aux gros poissons : Yohann Sangaré – qui remplace Dominic Waters, jugé « trop jeune » par coach Sousa – et Maxime Zianveni. Le premier est de retour en France après un passage en Italie, à Milan puis Ferrara, périple de deux saisons décevantes, qui l’ont repoussé loin des portes de l’équipe de France, sur lesquelles il avait commencé de tambouriner du temps de l’ASVEL (sélection à l’Euro 2007). Le second aussi, après s’être perdu à Chypre, avoir déçu à Toulon puis Chalon, est à des lustres de son statut d’antan, avec Nancy, où il comptait parmi les meilleurs français du championnat. On l’appelait alors « Air Max ». Malgré tout, Sangaré n’a que 27 ans, et Zianveni décolle moins, mais dispose d’une force physique et d’une dureté au sol qui avaient fait de lui un taulier défensif à l’Élan. Ces deux-là suscitent toujours des espoirs. Jean-Manuel Sousa espère d’ailleurs avoir recruté des gaillards ayant le couteau entre les dents. « Sangaré, s’il avait le niveau Euroleague, ne serait pas venu chez nous, mais il est plutôt bien, il a envie de prouver qu’il a de bons restes. On espère qu’il sera
revanchard, et ça profitera à lui et au club. Max, c’est un peu la même approche, il veut montrer qu’on peut lui faire confiance, qu’il peut faire une saison complète. Là encore les deux parties ont tout à gagner. »
ailes, où King semble isolé, malgré l’apport de Nick Pope (17 pts samedi dernier contre Bourg). « On espère trouver un extérieur de plus, qui sera sûrement « ricain » comme on a que 3 non JFL, car Sangaré est JFL », avance l’entraîneur, « mais on regarde seulement, on n’a pas de piste. » Son président, Joël Ras, Dans l’attente d’un ailier Les matches amicaux sont pour l’instant con- est plus mesuré. « On a une masse salariale encadrée que l’on ne peut pas dépasser, et cluants. Pour le club déjà, puisque Le Havre fait état d’un bilan de sept victoires pour une on l’a atteint. Là, avec un nouveau budget, on défaite. « On a beaucoup joué des Pro B donc va rediscuter avec la Ligue, et si on obtient il n’y a pas vraiment d’enseignement à tirer », une autorisation de dépassement on verra pour recruter un joueur. » relativise Sousa. Les caisses du STB ont été renflouées par Individuellement, nombreuses sont les le buy-out – revu à la hausse et sur lequel bonnes nouvelles. À la marque, Zianle club a décidé de ne pas communiquer – veni assure 14,7 points, juste derrière Wes Wilkinson, 14,9 points, autre recrue du STB, perçu avec le départ de Pape Sy pour Atlanta. « Les recrues n’ont rien à voir avec le départ de Pape », assure Sousa, qui espère donc que cet argent sera utilisé pour dénicher un ailier. Jean-Manuel Sousa Avec un joueur de plus, l’effectif havrais serait prometteur. Mais Sousa reste fidèle aux traditions de la mai« un poste 4 de grande taille, shooteur à son, ne voulant pas se projeter dans l’avenir. trois-points, qui a fait trois ans à Charleroi, « Les noms c’est une chose, maintenant se ce qui est plutôt une référence, et qui est plutôt offensif. » Cette doublette paraît com- battre ensemble sur le terrain c’en est une autre. » n plémentaire, mais pourrait faire de l’ombre à Ousmane Camara, même si Sousa juge L’EFFECTIF ‘11 que le jeune intérieur « n’est pas prêt à jouer poste 4 comme on l’entend. » Meneurs : Yohann Sangaré, Gédéon Pitard L’autre duo qui donne satisfaction est celui des « anciens », le pivot Joseph Jones, Extérieurs : Bernard King*, Nick Pope, Benjamin Sousa, Abdoulaye Loum efficace l’année passée (9,1 pts et 7,1 rbds en 24 min), et l’arrière Bernard King, arrivé Intérieurs : Maxime Zianveni, Joseph Jones*, Wes Wilkinson*, Ousmane en cours de saison (13,7 pts en 34 min), et Camara qui cartonne en préparation (18,3 pts, 2e Coach : Jean-Manuel Sousa marqueur de Pro A). En gras : nouvelle recrue Avec cette raquette bétonnée, et Sangaré à (*) : Joueur non formé localement la mène, la seule interrogation concerne les
« On espère que Sangaré et Zianveni seront revanchards »
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échos FRANCE
3 QUESTIONS à KEVIN HOUSTON (HTV)
« JE ME SENS TRÈS BIEN »
Lille change d’ailier US À Lille, l’ailier américain Sean Barnette (1,94 m, 24 ans) remplace son compatriote Mike Dale (1,97 m, 26 ans). Vu à Saint-Vallier en 200809, Barnette avait terminé 11e scoreur (16,1 pts) du championnat, 5e intercepteur (2,1) et 13e à l’évaluation (16,3).
Limoges teste Milosevic
Le Limoges CSP a mis à l’essai l’ailier serbe Strahinja Milosevic (2,03 m, 25 ans) pour une durée de sept jours. L’essai prenant fin ce jeudi. Milosevic évoluait depuis trois ans au bout du banc du Partizan Belgrade.
T
Tournoi Pro Stars
Joué le week-end dernier, Le Mans a dominé le Zalgiris (79-66) privé de ses trois internationaux avant de plier contre Cholet (56-64) puis Vitoria (66-96). Cholet a produit une bonne impression contre le champion d’Espagne (58-66) et s’est incliné contre le Zalgiris cette fois au complet (70-85).
Alerte télé
- 2010. © Corbis, Shutter.
Ce vendredi à 22h, soit juste après l’affiche FranceGrèce du Mondial féminin, Sport+ retransmet en différé ASVEL-Buducnost, match retour du tour préliminaire AP 259x175 LANCEMENT d’Euroleague.
ET
De quoi devenir All-Star, comme en décembre 2008 avec Rouen ? (Il sourit) Je pense que tout1 MATCH DES CHAMPIONS.ai est possible ! Mon objectif
Pascal Allée / Hot Sports
a blessure est-elle oubliée ? Sincèrement, je n’y pense plus du tout. J’ai travaillé très dur pour revenir, je n’ai jamais perdu confiance en moi et à force de travail cette blessure est aujourd’hui sortie de mon esprit. Je me sens bien, très bien. Tu sais, c’est juste la présaison, donc je travaille très dur, et le but, c’est d’arriver en pleine forme pour le début de saison, mais là, oui, je suis plutôt en forme !
20/09/10
15:06
DE SAINT-CHAMOND
À DALLAS
Contre Vichy, vendredi dernier : 19 points, 10 rebonds, 8 passes et un duel aérien gagné face aux 206 cm de Frank Elegar. Le samedi contre Dnipro : 15 points, 6 passes, 5 interceptions et les lancers de la gagne. Le dimanche face au PL : 12 points, 8 passes et un contre mémorable sur Andrew Albicy. Le tout pour 4 balles perdues en 91 minutes. En trois jours à Alfortville, Kevin Houston (1,77m, 25 ans), l’ancien de Rouen, a fait passer le message : le lutin est de retour ! est bien sûr de jouer le mieux possible, mais en tout cas actuellement je joue sans pression, j’entre dans chaque match de façon libérée et on verra bien. Tu trouves facilement tes coéquipiers sur le terrain, le jeu d’Alain Weisz te convient ? Mes coéquipiers sont des bons gars, on veut tous gagner, on veut tous aller en playoffs. Ensuite, la vision du jeu du coach est bénéfique pour moi. Il me fait relancer vite, jouer up tempo, on court beaucoup, c’est vraiment bien. En fait il me laisse jouer comme je le sens, il me laisse m’exprimer. n
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JESSIE BEGARIN
l La saison passée, il évoluait en Nationale 1. Pourtant Jessie Begarin (1,90 m, 22 ans), issu de la génération dorée des Batum et Diot, sera en octobre à Dallas pour gagner sa place en D-League. Et rêve même de NBA. Il y avait eu le précédent Pape Sy, désormais il y a le cas Jessie Begarin. Où comment braquer, d’un coup d’un seul, plusieurs projecteurs sur vous, après une traversée du désert. Begarin commence le basket en Guadeloupe, avant d’être formé à l’INSEP et d’être le capitaine – avec un temps de jeu minime – de l’équipe de France génération 1988 (Diot, Batum, Ajinça) sacrée double championne d’Europe, catégorie cadet en 2004 puis espoir en 2006, sans oublier le Bronze au Mondial U19 en 2007. Mais en club, sa trajectoire file tout droit vers le bas. L’espoir de Pro A ne perce pas à Besançon en 2006-07 (18 min au total), ni à Clermont (1,3 pt), ni même un échelon plus bas, avec Aix-Maurienne (2,2 pts). Aussi, la saison dernière, Jessie se retrouve en N1 à Saint-Chamond (8,0 pts). Et puis il y a ce tournoi de un-contre-un en Guadeloupe, avec Roddy Beaubois comme parrain. Begarin l’emporte, et séduit… Rick Carlisle ! Le coach des Mavericks l’invite à Dallas pour un try-out de deux jours avec la franchise de D-League des Texas Legends. 150 participants et à la clé, 20 places pour le training camp d’octobre. Banco, Jessie est dans les 20. « J’ai des entraînements spécifiques tous les jours avec un coach jusqu’à mon départ », a-til expliqué à Sport-97.com. « Je veux montrer que je peux jouer en D-League, et peut-être avoir une porte d’entrée pour la NBA. »
Pascal Allée / Hot Sports
En BREF
Par Antoine LESSARD et Yann CASSEVILLE
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échos FRANCE
Par Antoine LESSARD
TOURNOI DE BOURGES
ORLÉANS PLEIN POT 7 sur 7. L’Entente orléanaise a conservé son invincibilité lors des matches de préparation en remportant le relevé tournoi de Bourges : la salle du Prado accueillait trois autres équipes du Top 6 2009-10, Roanne, Gravelines-Dunkerque et Nancy. Enseignements.
Pascal Allée / Hot Sports
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n demi-finale, la pression défensive orléanaise a eu raison de la Chorale de Roanne, privée de Dylan Page. 59-51 au final pour l’Entente, avec 11 pts pour Adrien Moerman et 10 pour Zach Moss et Troy Bell. « On devrait être plus performant défensivement que par le passé », prédit Philippe Hervé. « Collectivement, on était bien en place ces dernières années, mais sur la défense du porteur de balle, on protégeait alors que là, on a beaucoup plus de capacité à défendre sur le porteur.» En décodé, aucun arrière n’est réellement faible dans ce secteur comme pouvait l’être Laurent Sciarra. Dessous, les pivots, Moss et Jamar Smith, manquent de taille pour contenir leurs vis-à-vis mais sont aidés par le système d’aide qui empêche l’adversaire de développer un jeu poste bas. Cette trame défensive n’a tenu qu’une mi-temps en finale contre Nancy (50-34) avant d’exploser au
21 points pour Troy Bell (Orléans) face à Nancy.
retour des vestiaires. La sortie d’Aldo Curti, victime d’une entorse à la cheville, a pénalisé l’équipe face à la pression de John Linehan. Sous l’impulsion du virus (17 pts, 9 pds et 3 ints), le SLUC a profité des balles perdues orléanaises (24) pour multiplier les points faciles. « Quand on joue Linehan, il
vaut mieux avoir deux meneurs de jeu en même temps sur le parquet », note Hervé. « Et puis on avait peut-être moins d’intensité pour défendre
parce qu’on avait terminé la préparation physique l’avant-veille du tournoi. »
« On n’a pas un Banks » (Philippe Hervé) Au final, Orléans s’est imposé après prolongation (97-95) avec 21 points de son nouvel arrière US, Troy Bell (11/12 sur la ligne) et un double-double d’Adrien Moerman (19 pts et 10 rbds). Autre enseignement
pour coach Hervé, son équipe « possède moins de richesse offensive que l’an passé. On aura besoin de développer de la vitesse de jeu et de simplifier un peu. On n’a pas un Banks. En revanche, un paquet de joueurs peuvent mettre 15 points, l’équipe est polyvalente et on a la capacité de jouer avec des cinq totalement différents. » Chez ses adversaires, Philippe Hervé a apprécié le visage du SLUC Nancy, « une équipe bien équilibrée et hiérarchisée, avec un vrai scoreur, Mims (27 pts contre Gravelines avec un 7/9 à 3-pts). Avant, il y avait une « Ricardo dépendance » très marquée. C’est un recrutement sans risque, identifié. Gravelines est très stable aussi, à l’exception de Chris Owens, qui n’offre pas les mêmes garanties que J.K. Edwards. En parallèle, il y a beaucoup d’interrogations à Roanne, avec Rivers, Gordon, le pivot (Dunn), tous des premières années dans le championnat de France. » Les rookies de la Chorale n’ont pas été très prolifiques au scoring à Bourges. 16 points seulement en deux matches pour K.C. Rivers, 9 pour le meneur Alex Gordon, et 8 pour le pivot Alex Dunn. Jean-Denys Choulet était grognon auprès de nos confrères du Progrès après la deuxième défaite des siens, face au BCM (82-73) : « J’en ai assez des matches amicaux. Je n’ai pas envie de faire de bilan sur ce week-end. Il faut vite oublier et se concentrer sur le prochain match européen. » Le prochain match, c’était ce mardi, hors de nos bouclages, face à l’ALBA Berlin. Le retour de Dylan Page a-t-il suffi à remettre la tête à l’endroit aux Choraliens ? n
échos FRANCE
Propos recueillis par Thomas FÉLIX
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Jacques Auzou (Président de Boulazac)
« Le club est à maturité en Pro B » Un coach expérimenté, Sylvain Lautié, un roster alléchant, Boulazac n’a jamais semblé aussi bien armé pour décrocher une place au playoffs. A minima. Son président Jacques Auzou fait le point sur l’évolution du club périgourdin.
P
à faire vivre, on est passé en SASP, et en Pro B on est un peu les seuls à avoir bien avancé en termes de structure.
Mairie de Boulazac
résident comment se passe la présaison à Boulazac ? C’est très intéressant sur le plan sportif puisqu’on vient de gagner trois matches sur quatre dont deux contre des équipes de Pro A (Vichy et Poitiers). C’est sûrement la première fois que nous avons un groupe avec des fortes personnalités, qui viennent avec de réelles ambitions sur le plan sportif.
Votre double casquette, Président du BBD mais aussi maire de Boulazac a favorisé la construction de cette salle ? Je suis maire d’une ville de 6.000 habitants mais je pense en infrastructure pour 200.000 habitants. C’est une orientation que voulait le Président Le Goff au moment où nous sommes arrivés en LNB. Le Palio est une salle multi-usage avec différentes compétitions ce qui la rend très viable (…) En Dordogne, je souhaite que le BBD soit l’accroche nationale de la région, le rugby n’est qu’en fédérale, le foot en CFA. Et ça marche puisque nous sommes presque à la moyenne de fréquentation de la Pro A.
nous en avons changés souvent. Sylvain a fait son équipe à sa main, mais il arrive aussi à un moment où le club est à maturité en Pro B. Notre salle est là, notre public est là, nos partenaires financiers sont stables avec 320 entreprises. Avec notre niveau de budget nous ne nous interdisons rien maintenant. Le sportif est libéré donc si on va en playoffs on le fera, si la montée en Pro A se présente, on la prendra. Mécaniquement notre budget gonflera de 350.000 euros. Avant on était Au niveau sportif, Sylvain Lautié qui est arrivé prudent. On était un peu dans un bungalow les premières années. Là on a construit un truc en dur. n en cours de saison a repris avec les pleins pouvoirs ? C’est une constante chez moi, les coaches qui sont passés ont toujours eu les pleins pouvoirs, les Avec le Palio, le Boulazac du seuls contraintes sont financières. Bien entendu, président Auzou (en médaillon) ils doivent assumer ensuite et c’est pour cela que possède un outil digne de la Pro A. faut aller à Agen ou à Brive. La Dordogne n’est pas un gros département, n’a pas un tissu industriel important et on ne peut pas atteindre des budgets de rugby comme Agen et ses 10 millions. Donc le basket offre l’avantage de pouvoir s’offrir un club de haut niveau pour un budget plus dans nos cordes. Nous sommes à presque 2 millions d’euros. Avec 3 à 4 millions d’euros on peut être un club important de basket et avoir des ambitions sportives.
- 2010. © Corbis, Shutter.
Boulazac a toujours eu des ambitions mais sans concrétiser les dernières années. En avez-vous tiré des leçons ? Bien sûr, cela fait cinq ans que nous sommes dans le secteur professionnel et nous apprenons toujours. Nous avons cédé à l’enseignement qui veut que pour avancer en Pro B il faut de bons joueurs de Pro B mais un coach de Pro A. Nous avons usé Boulazac a donc vocation d’être le premier beaucoup de coaches mais là nous avons trouvé, je pense, celui qu’il nous faut. On a connu beaucoup de club tous sports confondus de Dordogne ? Je ne dis pas que c’est notre volonté, mais le congalères mais nous pouvons être fiers de notre cheAP 259x175 LANCEMENT ET MATCH DES CHAMPIONS.ai 1 20/09/10 15:06 stat c’est que pour voir du rugby de haut niveau il min. On a changé de salle, le Palio, plus complexe
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« Si la montée en Pro A se présente, on la prendra »
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actualité
LA LNB PERD SON PRÉSIDENT
C’ÉTAIT RENÉ LE GO Décédé des suites de sa maladie vendredi dernier, René Le Goff se sera accroché jusqu’au bout à son rôle de président de la LNB. Une fin à l’image de son parcours, celui d’un homme tenace au caractère bien trempé, mais aussi d’un vrai passionné de basket. Par Florent de LAMBERTERIE
RENÉ LE GOFF 1944 Naissance à Paris le 21 avril 1967 Diplôme de Centrale Lille. 1969 Arrivée chez IBM 1984
Trésorier général du Racing CF (section basket)
1988
Président du Racing Paris Basket
1995
Adjoint au maire à la Mairie du 15e à Paris Élu président de l’UCPB Champion de France avec le PSG Racing
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1997
2003 Élu président de la LNB 2007 Réélu président de la LNB 2010 Décès à Paris le 17 septembre
a pu constater qu’il était toujours alerte, quel que soit le sujet, des JFL aux places des clubs français en coupe d’Europe. Joint à l’improviste la plupart du temps, le président ne manquait pas de répondre longuement à nos questions, le tout avec une parfaite maîtrise du dossier. « Tous les ordres du jour des comités directeurs, c’est lui qui les mettait en place », témoigne à son tour Jean-Luc Desfoux. « En fait, on essayait d’animer le travail qu’il impulsait. Sur les grandes décisions, c’était lui. » « C’était surtout un énorme travailleur, un bosseur incroyable », ajoute Jean-Pierre Goisbault. « Mais s’il y a une chose à retenir, c’est que c’était un amoureux du basket. »
D’IBM au PBR
Né le 21 avril 1944 à Paris, René Le Goff fréquente le Lycée Charlemagne avant de faire ses études d’ingénieur à Centrale Lille. En 1969, ce passionné d’informatique entre chez IBM, où il participe au lancement du premier PC en France en 1983. Au sein de la firme américaine, il effectuera une longue « Un courage extraordinaire » carrière jusqu’à devenir directeur des Atteint d’une grave maladie depuis près Opérations France, avant de prendre la direction d’Unysis, entreprise de deux ans, cela faisait déjà plus d’un an et demi que René Le Goff n’avait plus d’informatique qu’il quittera en 2003. Parallèlement à cette carrière, le basket fait d’apparition publique, son état de santé ne le permettant plus. Néanmoins, a toujours occupé une place de choix. « Joueur d’appoint », selon ses propres malgré cette indisponibilité physique, termes, il participera à une demi-finale il continuait d’être bien présent au de Coupe de France Juniors avec le sein de la ligue nationale de basket. Racing Paris. Il en deviendra trésorier « Il faut savoir que le président a tout général en 1984, au moment même où géré jusqu’à 4 ou 5 jours avant son décès », fait remarquer le vice-président le club parisien comptait des joueurs du calibre d’Hervé Dubuisson ou Patrick de la ligue, Jean-Luc Desfoux. « Il me Cham. Quelques années plus tard et disait qu’il était un peu fatigué mais l’arrivée du groupe Canal+, le club prenque tout allait bien, on parlait encore dra le nom de PSG Racing. Il deviendra de l’Assemblée Générale, de ce qui allait se passer. » Loin d’être abattu par champion de France en 1997, avec René Le Goff à sa présidence. le combat qu’il menait, René Le Goff continuait de travailler les dossiers du basket français au jour le jour, comme L’échec du Livre Blanc si de rien n’était. « Il a eu un courMais c’est à partir de 2003 que le grand age extraordinaire, il luttait contre sa public du basket va véritablement faire maladie et ne s’est jamais plaint », sa connaissance. Élu président de la poursuit Goisbault. « À chaque réunion LNB cette année-là, celui qui avait été du comité directeur, de l’ouverture de le premier président de l’UCPB en 1995, la séance à 9 heures jusqu’à 14 heures arrive au sommet du basket pro. Très le plus souvent, il était là au téléphone vite, il impose son style.Un mode de comme s’il était présent dans la salle. Il management bien à lui, s’accaparant réagissait à tous les dossiers, aux avis responsabilités et gestion des dossiers. des uns et des autres, avec sa hargne et Cette omnipotence présidentielle, ainsi sa fougue habituelle. » que son tempérament bien trempé, lui Pour l’avoir souvent contacté ces derniers ont d’ailleurs plus d’une fois valu de temps, toute la rédaction de BasketNews s’attirer des reproches. Mais en dépit
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a nouvelle est tombée vendredi dernier dans la matinée, par le biais d’un communiqué. René Le Goff, âgé de 66 ans n’est plus. Une nouvelle qui a bouleversé le petit monde du basket et qui n’a pas manqué d’entraîner de nombreuses réactions. « Je ressens une immense tristesse », déclarait dès le lendemain le nouveau président de la FIBA, Yvan Mainini, dans les colonnes du quotidien L’Équipe. « C’est un moment très difficile. » Depuis New York, Ronny Turiaf n’a pas manqué de rendre hommage au défunt président via son compte Twitter. La disparition de René Le Goff a créé l’émoi, même si, au sein du milieu du basket, beaucoup redoutait la nouvelle. « C’est toujours difficile de réagir quand quelqu’un que vous connaissez bien, avec qui vous avez longtemps travaillé est décédé », nous confiait le président de l’UCPB, JeanPierre Goisbault. « On s’y attendait un peu parce qu’on savait qu’il était malade et les huit derniers jours, on avait eu des nouvelles plutôt alarmantes. »
Il continuait de travailler les dossiers au jour le jour, comme si de rien n’était de la méthode, le nouveau président débarque avec une volonté de modernisation. Sous sa houlette, la ligue se structure (de 4 employés en 2003 à 11 aujourd’hui) et la Semaine des As est ressuscitée. Mais c’est bien sûr le fameux Livre Blanc, élaboré à grand frais, qui restera dans les mémoires. Désireux de booster la ligue, René Le Goff souhaite établir un cahier des charges très strict concernant les clubs de Pro A. Passage à 14 clubs, salle de 5.000 places, budget minimum de trois millions d’euros et évolution en SASP, telles sont les futures conditions à respecter pour tous clubs désireux de
rejoindre l’élite. Ce qui ne manquera pas de déclencher l’ire de nombreux présidents de clubs et d’élus locaux. Le coup d’arrêt interviendra finalement en 2006 avec la publication du « décret Lamour », du nom du ministre des Sports d’alors, qui juge illégale l’imposition de tels critères. Le rejet du Livre Blanc constituera le grand échec du mandat de René Le Goff à la tête de la LNB. Dans le même registre, le passage en 2005 au format de la finale sèche à Bercy, censée créer un événement basket fort susceptible d’attirer le réseau hertzien, n’a pas eu l’effet escompté, France Télévisions arrêtant sa diffusion au bout
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actualité
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Et maintenant ?
Un intérimaire jusqu’en juin 2011 Par Thomas BERJOAN
A
vec le décès du président de la ligue, 10 mois avant la fin de son mandat, les institutions de la ligue entrent dans une période de flottement. Que va-t-il se passer à partir d’aujourd’hui ? Qui va assurer le pouvoir ? Quand et comment sera élu le prochain président ? Le bon déroulement de la saison en cours est-il menacé ? L’arrivée d’un directeur général à la LNB est-elle perturbée, retardée ou avancée ? Beaucoup de questions…
Une vacance du pouvoir ? Techniquement, la LNB va bien observer une période sans présidence. L’exécutif de la ligue ne sera pas totalement décapité non plus car reste le bureau pour gérer les affaires courantes. À l’origine, le bureau est composé du président de la ligue et de ses trois vice-présidents – qui sont actuellement Jean-Luc Desfoux (en qualité de « personnalité qualifiée » de la LNB), Jacques Lemonnier (ancien président du Havre), Jean-Paul Genon (Vichy) – ainsi que Jean-Marc Jehanno de la fédération. C’est le comité directeur, qui se réunira le 25 octobre, qui désignera en son sein par un vote à bulletin secret un président intérimaire. Pour mémoire, le comité directeur, aujourd’hui orphelin de René Le Goff, regroupe donc 16 personnes : les 4 membres du bureau plus MM. Jean-Pierre Barrau (personnalité qualifiée LNB), Pierre Dao (personnalité qualifiée FBBB), Philippe Legname et Jacques Deneux (représentants FFBB), Dominique Juillot (Chalon), Christian Fra (Nancy), Patrick Chiron (Cholet), Pierre Grall (ASVEL), Alain Béral (Pau), JeanPierre Goisbault (UCPB), Yann Barbitch (syndicat des joueurs) et Francis Charneux (syndicat des coaches). En comité directeur, les décisions sont prises en vote à la majorité. Normalement, en cas d’égalité, la voix du président comptait double. Là, il faudra se départager autrement en cas de souci. Il faut savoir aussi que la fédération a toujours le pouvoir de s’opposer à une décision du comité directeur. « Logiquement, le comité sera chargé de désigner un président intérimaire jusqu’à la fin du mandat de M. Le Goff, donc jusqu’en juin 2011 », nous explique Jean-Luc Desfoux. « Les élections présidentielles ont traditionnellement lieu en juin pour permettre à la nouvelle équipe de mettre en place les budgets et les grandes orientations politiques entre juin et septembre. » C’est l’assemblée générale de la ligue qui élit le président pour un mandat de 4 ans selon un mécanisme un peu compliqué. D’abord, l’AG se réunit en collèges (club de Pro A, de Pro B, représentants de la FFBB) pour élire, par collèges, un nouveau comité directeur qui propose alors un président à l’AG qui valide ou non cette proposition par un vote. La prochaine AG de la ligue a lieu le 27 septembre mais le délai est trop court pour organiser l’élection.
assumé la représentation de la présidence sur certains événements car il fallait bien que quelqu’un le fasse, et parce que j’étais le plus ancien. Pour l’instant, il n’est pas question que je sois élu. Je sais qu’on m’a déjà appelé pour que je me présente. À titre personnel, je ne suis pas candidat. Le problème pour moi aujourd’hui se pose en termes de disponibilité. C’est une tâche qui est passionnante à condition de bien l’exercer et pour cela, il faut du temps. J’ai une étude de notaire avec 40 personnes donc j’ai des priorités qui ne sont pas nécessairement celles du basket professionnel. On a un mois devant nous pour réfléchir à tout ça. » Pour être élu, il ne faut appartenir à aucun club, ce qui raccourcit la liste des candidats ou implique une démission de son club d’appartenance. Peut-on imaginer un président issu de la FFBB et non du monde professionnel ? À suivre.
ans au ralenti et pour le basket, ce n’est pas ce qu’il faut. Interrogez les membres du comité directeur, ils vous diront la même chose. On stagne parce que la ligue de basket a besoin d’un président qui donne l’impulsion et monsieur Le Goff, à cause des problèmes qui étaient les siens ne pouvait plus donner la dynamique comme il l’a fait durant les premières années de ses mandats, malgré la connaissance totale des dossiers qu’il avait. »
Quel projet pour la LNB ?
Plus globalement, la disparition du président pose la question de l’avenir de la ligue. 2011 sera une année élective et dès janvier, on peut imaginer que différents candidats et projets vont se dessiner pour la suite à donner au basket pro français. Entre-temps, une des dernières décisions importantes du mandat de René Le Goff va être mise en œuvre. Le recrutement d’un directeur général à la LNB est pratiquement terminé. Comment va se passer « C’était une décision importante qui permettra d’avoir la saison en cours ? Le décès de René Le Goff va-t-il impacter négativement la une organisation opérationnelle plus dynamique », saison en cours ? Pas nécessairement. Le train était déjà explique Desfoux. « On a jugé que c’était indispenssur les rails, le budget voté et les principaux dossiers bien able pour progresser et assurer une transition vers des perspectives nouvelles différentes. » Le résultat avancés. Ensuite, se pose la question de la légitimité du du processus de recrutement n’a pas encore été présenté au comité directeur. « Logiquement il avait été prévu qu’il arrive le 1er janvier, parce que ça permettait de faire une transition de six mois avec monsieur Le Goff qui avait une connaissance unique des dossiers », poursuit Desfoux. « Aujourd’hui, on va être obligé de faire autrement, est-ce qu’il va falloir avancer son arrivée ? » président intérimaire. Certes, il n’aura pas été élu directe- Quoi qu’il arrive, le timing va désormais être étrange à la ligue avec l’arrivée d’un nouvel homme fort opérament par l’AG, mais le comité directeur qui l’aura mis tionnel qui précédera de quelques mois l’élection en place a lui été élu par l’AG en 2007. La question sera d’un nouveau président qui impulsera une nouvelle de toute façon évoquée pendant l’AG du 27 septembre, politique. Il serait favorable que les deux hommes mais on peut imaginer qu’en cas de crise importante, la légitimité formelle de l’intérimaire sera assez faible. Reste partagent une même vision de la ligue, histoire de tirer ensuite dans le même sens pendant 4 ans. n ensuite la personnalité du bonhomme. Quoi qu’il arrive, cette fin de mandat va se limiter à la gestion des affaires courantes. « On peut imaginer que cette année-là sera une année de transition et c’est dommage », regrette Jean-Luc Desfoux, vice-président de la ligue, assurait la représentation Jean-Luc Desfoux. « C’est plus un constat qu’autre chose, publique (comme ici lors des c’est comme ça, je ne suis pas certain qu’on puisse faire finales LNB à Bercy en juin dernier). autre chose. Le problème, c’est qu’on est depuis deux
La disparition du président pose la question de l’avenir de la ligue. 2011 sera une année élective et dès janvier, on peut imaginer que différents candidats et projets vont se dessiner...
Desfoux président intérimaire ? En attendant juin, le nom de Jean-Luc Desfoux semble actuellement être au centre des discussions pour le poste de président intérimaire. « Il n’y a pas de candidat déclaré », nous explique-t-il. « Tout le monde savait que je ne voulais pas prendre la présidence. J’ai simplement
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de deux ans. Un projet ambitieux, qui n’a pas totalement rencontré le succès. Mais qu’importe. « Que tout le monde entende bien ce message, j’irai au terme de mon mandat, ça c’est clair, net et précis », déclarait Le Goff dans ces même colonnes en janvier dernier, peu après que Claude Bergeaud ait publiquement émis des doutes sur l’état de santé du président ainsi que des critiques sur son maintien en poste. Il s’est finalement éteint neuf mois avant la fin de son mandat. Il y a plus d’un an et demi de ça, lorsque son état s’est aggravé, le diagnostic semblait sans appel si l’on en croit les rumeurs, et peu de gens le voyaient tenir aussi longtemps. « S’il avait abandonné la présidence, moralement et physiquement, ça lui aurait mis un coup terrible », juge Jean-Pierre Goisbault. « Garder son poste l’a aidé à tenir, à se battre contre la maladie, il avait besoin de ça. » n
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spécial mondial 2010
LE GRAND BILAN
L’EUROPE DOMINE
80 matches, 288 joueurs, le Mondial a livré en deux semaines un instantané de l’état du basket sur la planète. Entre ce qu’on sait déjà, le champion, le parcours de l’équipe de France, un coup d’œil sur les grandes tendances 2010.
Hiérarchie mondiale ?
Ranking FIBA
le pouvoir absolu
La FIBA a publié son nouveau classement mondial des nations à l’issue du championnat du monde. Sans surprise, les États-Unis reprennent la première place du ranking masculin à l’Argentine, qui chute au troisième rang. Malgré sa contre performance en Turquie (6e), l’Espagne gagne une place et se retrouve deuxième. La plus grosse progression est à mettre au crédit de la Turquie, finaliste, qui fait un bond de la 18e à la 6e place. En dépit de son élimination précoce, la France monte une marche et se classe 14e. Depuis cette année, le classement FIBA est divisé en cinq catégories : hommes, femmes, garçons (U19 et U17), filles (idem) et « combiné » (qui prend en compte toutes les catégories). Non contents d’être en tête chez les hommes, les États-Unis sont également premiers dans les quatre autres classements. Un signe parmi d’autres du retour au premier plan du basket américain. La France se classe pour sa part 8e chez les femmes (avant le Mondial), 7e chez les garçons, 5e chez les filles et 9e en combiné. Le ranking prend en compte les résultats internationaux au cours des huit dernières années (deux olympiades), ce qui explique par exemple la flatteuse 7e place de l’Italie, finaliste olympique en 2004, mais aujourd’hui au fond du trou.
Top 15 (hommes) 1 Pays États-Unis 1 Espagne 2 3
Argentine
équipes au classement final. Seul le Brésil (6e attaque avec 81,2 et 9e au Si les États-Unis d’Amérique ont repris du classement final) fait exception à la règle. poil de la bête après le titre olympique en Si on a pu assister à des matches plutôt défensifs dans la première phase du 2008 et celui acquis en début du mois à Istanbul, le continent le mieux représenté tournoi, à partir des quarts, le ticket reste sans contestation possible l’Europe. d’entrée filtrait obligatoirement autour des 90 points (Serbie bat Espagne 92Avec neuf huitième-de-finalistes sur 16 89, Turquie bat Slovénie 95-68, USA bat possible, cinq quart-de-finalistes sur 8 Russie 89-79 et Lituanie bat Argentine et surtout trois demi-finalistes sur 4, le « vieux » continent a imposé sa griffe sur 104-85). Comment l’expliquer ? Déjà, ce tournoi, et ce en dépit de la dégringo- toutes les équipes de bon niveau ont lade historique de l’Espagne, fer de lance désormais tendance à pousser le ballon et à jouer un maximum en transition. de l’Europe depuis une demi-décennie. Les défenses « arrêtées » sont devenues En fait, parmi les équipes européennes, tellement fortes en jeu FIBA où les aides seule l’Allemagne, invitée sur wildcard embouteillent la raquette, que désorau tournoi, mais privée finalement de la présence de son homme à tout faire Dirk mais toutes les occasions de tirs ouverts Nowitzki, n’a pas su rallier les huitièmes. sont bonnes à prendre, même tôt dans Le niveau de jeu européen est d’une den- la possession. Aucune équipe n’a donc sité qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. choisi de ralentir à tout prix le jeu et de faire baisser le nombre de possesEn effet, la Turquie (6e du dernier Euro) sions par match. Autre considération, ou la Lituanie (11e du dernier Euro) se sur une compétition où les matches se retrouvent sur le podium de ce Mondial. sont enchaînés à une bonne cadence, Un tel phénomène serait impossible l’intensité exigée par une défense de sur les autres continents où les fortes fer a pu avoir tendance à s’émousser, ce équipes sont sensiblement toujours les mêmes. Ainsi, l’année prochaine à l’Euro qui explique peut-être aussi que sur la durée, les attaques aient pris le dessus. en Lituanie, Grèce (11e), France (13e) et Croatie (14e) pourraient sans problème se retrouver devant des nations mieux clas- Niveau de jeu ? sées cette année à Istanbul. Un constat Des matches mythiques qui devrait amener à revoir le nombre Avant le début de la compétition, il y de places attribuées à l’Europe sur les a eu quelques inquiétudes légitimes 12 qualifiés pour les Jeux ? quant au niveau de jeu qu’allait offrir ce championnat du monde, amputé des stars. Mais comme après chaque Philosophie de basket ? compétition, l’observation générale qui Un tournoi offensif se dégage, c’est que le niveau monte ! La défense gagne les titres ? Un vieux cliché du basket qui a pris du plomb dans Dès le premier tour, des matches comme Croatie-Slovénie (victoire 84-91 pour l’aile au cours de ce tournoi ? Oui. Le la Slovénie) ou USA-Brésil (victoire Team USA, champion du monde en titre 70-68 pour les États-Unis) ont placé la a avant tout été la meilleure attaque au barre très haut. Par la suite, le huitième nombre de points marqués (92,8 unités), du basket champagne. Plus globalement, de finale entre le Brésil – encore une fois – et l’Argentine a marqué les esprits. dans les sept meilleures attaques du Si tôt dans la compétition, le festival oftournoi, on retrouve les six meilleures
Une Europe forte
Team USA,
Ev* Pts +1 892 +1
720
-2
665
4
Grèce
=
489
5
Lituanie
+1
462
6
Turquie
+12 301
7
Italie
+1
300
8
Serbie
-3
234 224
9
Australie
+2
10
Chine
-1
219
11
Russie
+6
194
12
Allemagne
-5
182
13
Angola
-1
180
14
France
+1
170
15
Porto Rico
-5
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(*) : Évolution par rapport au classement 2009
Roman Kruchinin/Epsilon/Getty Images
Roman Kruchinin/Epsilon/Getty Images
Par Thomas BERJOAN
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Derrière l’intouchable Team USA (ci-dessus Eric Gordon), l’Europe a dominé : (de gauche à droite) Omer Onan (Turquie), Simon Jasaitis (Lituanie), Milan Macvan (Serbie), Ricky Rubio (Espagne) et Vassilis Spanoulis (Grèce).
fensif livré par ces deux formations qui se connaissent par cœur a été éblouissant (victoire de l’Argentine 93-89). Deux équipes qui ont shooté au-dessus des 53% et à plus de 50% à trois-points, très peu de balles perdues et des joueurs (Scola d’un côté, Huertas de l’autre) qui se rendent coup pour coup jusqu’à la dernière possession. Un régal. Le Grèce-Espagne des 8e a également été un grand cru. Pour la suite du tournoi, on retiendra évidemment le quart de finale entre la Serbie et l’Espagne (victoire 92-89 pour la Serbie), ponctué par le shoot du tournoi, la flèche décochée à plus de 9 mètres par Milos Teodosic à la fin du match. Autrement en quart, le festival de la Lituanie (8/8 à 3-pts pour commencer) contre l’Argentine pourtant favorite restera pour cette génération balte comme une référence dans les années à venir. Enfin, le joyau de la couronne fut le Serbie-Turquie (gagnée par la Turquie 83-82), scénario invraisemblable, exploits en pagaille et suspense digne des meilleurs thrillers jusqu’au bout de la crise cardiaque. Le tout dans une atmosphère extraordinaire. Un vrai collector.
nant. Même chose en Lituanie. Autour de quelques vétérans, les Kalnietis, Seibutis, Maciulis, Pocius, Kleiza, Gecevicius et Andriuskevicius ont tous 25 ans ou moins. En Turquie, la génération des géants de 1986-87, Ilyasova, Akyol, Savas, Erden et Asik est installée et va faire souffrir toutes les raquettes du monde pendant de longues années. Pour d’autres, comme l’Argentine notamment, c’est la problématique inverse. Pas de sang frais à l’horizon.
Une formule à revoir ?
Sauver la finale !
Le Mondial a été bien organisé. Cependant, deux défauts sont venus troubler la bonne marche sportive du tournoi. Tout d’abord, la première phase de poule de 5 matches autorise les calculs pour choisir son adversaire en quart. Un jeu qui fausse l’éthique sportive. La Grèce a perdu sciemment contre la Russie pour éviter l’Espagne en huitième de finale. Peine perdue au final. De son côté, la France s’est mise la tête à l’envers pour ces problèmes mathématiques pas fair play. Alors, pourquoi ne pas effectuer, à la fin de la première phase, un tirage au sort pour le tableau final ? Les résultats Qui a brillé ? de la phase de poule serviraient à établir Nouvelle génération des têtes de série et différents chapeaux Dans le sillage de Kevin Durant, la jeunesse a pris le pouvoir sur l’échiquier (le chapeau des premiers de poule, le chapeau des deuxièmes…) Ainsi, chaque mondial. Sur la densité et la longueur, équipe serait vraiment motivée à obtenir les équipes qui ont brillé sont celles où la relève est déjà en place. Pour le Team le meilleur classement possible et ce USA et son réservoir hallucinant, coach K serait également la fin des « choix ». La finale justement. Cette année, va devoir se poser des questions pour les deux équipes qui sont sorties construire son équipe de 2012. Certains complètement essorées de la demijeunes loups (Westbrook, Gordon) finale Turquie-Serbie à minuit n’ont pas ont gagné leur place sur l’Olympe. La existé le lendemain en finale et dans le Serbie, après être repartie à zéro en match pour le bronze. Impossibilité de 2008, achève un premier cycle de trois s’endormir puis de s’entraîner correcteans avec une génération très jeune et extrêmement prometteuse. Globalement, ment. Il faut absolument déplacer, sur la longueur de la compétition, un jour de cette équipe peut rester telle quelle repos entre les demies et la finale. n pendant cinq ou six étés. Impression-
15
spécial mondial 2010 1- états-unis (9-0)
Joueur Kevin Durant Chaucey Billups Russell Westbrook Eric Gordon Derrick Rose Lamar Odom Rudy Gay Andre Iguodala Kevin Love Stephen Curry Danny Granger Tyson Chandler Total
MJ 9 9 9 9 9 9 9 9 9 8 7 9 9
Min 28 23 19 18 23 22 13 19 9 11 10 9 -
Tirs 74-133 25-64 29-62 27-59 27-59 28-52 22-45 20-34 20-35 14-31 12-30 9-14 307-618
2- TURQUIE (8-1)
Joueur Ersan Ilyasova Hedo Turkoglu Omer Onan Semih Erden Omer Asik Kerem Tunceri Sinan Guler Ender Arslan Oguz Savas Kerem Gonlum Cenk Akyol Baris Ermis Total
MJ 8 9 8 9 9 8 8 9 8 8 6 5 9
Min 29 26 24 20 19 22 15 17 13 18 12 7 -
Tirs 34-74 34-84 27-59 30-48 32-58 17-42 21-37 19-39 19-30 12-25 7-16 4-7 256-519
3- LITUANIE (8-1)
Joueur Linas Kleiza Mantas Kalnietis Martynas Pocius Jonas Maciulis Simas Jasaitis Tomas Delininkaitis Paulius Jankunas Martynas Gecevicius Tadas Klimavicius Robertas Javtokas Martynas Andriuskevicius Reinaldas Seibutis Total
MJ 9 9 9 9 7 9 9 7 7 8 2 8 9
Min 31 25 21 21 23 17 20 13 13 15 13 12 -
Tirs 66-126 28-71 30-55 27-62 18-42 19-38 28-57 15-42 10-21 13-29 3-5 10-19 267-567
4- SERBIE (6-3)
Joueur Nenad Krstic Dusko Savanovic Novica Velickovic Milos Teodosic Marko Keselj Aleksandar Rasic Kosta Perovic Milan Macvan Nemanja Bjelica Milenko Tepic Stefan Markovic Ivan Paunic Total
MJ 6 9 9 7 9 9 9 7 9 9 9 7 9
Min 24 18 23 28 19 24 15 13 15 17 18 12 -
Tirs 25-52 37-73 42-92 30-68 35-55 25-48 26-45 15-28 18-27 13-45 9-20 7-16 282-569
3pts 26-57 14-44 3-7 19-42 5-18 3-4 6-19 2-7 4-9 7-19 3-13 0-0 92-239
%LF 91,2 85,7 84,0 80,0 50,0 50,0 72,2 47,4 77,8 100,0 50,0 50,0 73,3
Rb 6,1 1,9 2,8 1,6 2,1 7,7 2,9 4,6 4,9 1,4 0,9 2,7 41,7
Pd 1,8 3,1 2,6 0,6 3,2 0,4 0,8 1,9 0,8 2,1 1,0 0,4 18,2
In 1,4 1,2 1,3 0,9 1,1 0,6 1,0 1,8 0,3 0,5 0,1 0,2 10,4
Co 0,7 0,0 0,4 0,2 0,3 0,7 0,9 0,0 0,1 0,0 0,1 0,6 4,0
BP 2,0 1,0 1,8 0,7 1,6 1,0 0,4 1,4 0,8 1,0 0,1 0,2 12,0
Pts 22,8 9,8 9,1 8,6 7,2 7,1 7,0 5,7 5,7 4,6 4,1 2,6 92,8
Joueur Leandro Barbosa Tiago Splitter Marcelinho Machado Marcelo Huertas Alex Garcia Guilherme Giovannoni Raul Neto Marcus Vinicius Anderson Varejao J.P. Batista Murilo Becker Wellington Dos Santos Total
% 45,9 40,5 45,8 62,5 55,2 40,5 56,8 48,7 63,3 48,0 43,8 57,1 49,3
3pts 16-33 20-48 12-31 0-0 0-0 11-27 7-17 13-28 3-3 0-2 4-11 1-3 87-203
%LF 71,9 71,9 73,3 61,1 37,2 90,0 75,0 35,7 53,3 64,3 0,0 66,7 60,1
Rb 7,6 4,2 0,9 4,6 6,9 2,1 1,6 0,3 1,5 4,4 0,8 0,6 36,2
Pd 0,5 3,4 1,4 1,2 0,7 4,0 2,1 1,9 0,8 0,9 0,3 1,0 16,6
In 1,1 1,0 0,8 0,2 0,3 1,5 2,1 0,4 0,0 0,5 0,8 0,4 8,1
Co 0,3 0,3 0,0 0,8 1,2 0,0 0,3 0,0 0,1 0,4 0,2 0,2 3,4
BP 0,5 1,2 0,8 2,1 1,0 1,0 1,0 1,0 1,1 0,8 0,3 0,8 11,7
Pts 13,4 12,3 9,6 9,1 8,9 6,8 6,5 6,2 6,1 4,1 3,0 2,2 81,1
Joueur Patrick Mills David Andersen Joe Ingles Matt Nielsen Aleks Maric Brad Newley David Barlow Adam Gibson Mark Worthington Damian Martin Aaron Baynes Steven Markovic Total
% 52,4 39,4 54,5 43,5 42,9 50,0 49,1 35,7 47,6 44,8 60,0 52,6 47,1
3pts 13-34 13-36 13-28 9-29 8-17 9-22 1-9 9-25 0-0 0-0 0-0 4-8 79-208
%LF 76,5 86,4 76,5 69,2 75,0 77,8 66,7 87,5 58,3 42,9 50,0 60,0 73,5
Rb 7,1 3,0 2,6 2,9 5,0 1,8 5,0 1,4 2,9 4,0 4,5 0,8 37,8
Pd 1,4 3,4 1,6 1,8 1,0 1,8 1,3 0,9 0,6 0,4 0,5 0,9 14,4
In 1,1 0,8 0,2 1,4 0,1 0,4 0,3 0,3 0,6 0,1 0,5 0,4 5,7
Co 0,1 0,2 0,0 0,3 0,0 0,1 0,8 0,0 0,6 0,5 0,5 0,3 2,8
BP 2,3 2,1 1,6 1,6 1,0 1,1 1,0 0,4 0,9 0,9 1,5 0,5 13,1
Pts 19,0 9,8 9,6 9,0 7,6 7,6 7,0 6,6 3,9 3,6 3,5 3,4 82,9
Joueur MJ Min Tirs Vassilis Spanoulis 6 29 26-50 Sofoklis Schortsanitis 4 20 17-31 Yannis Bourousis 6 23 21-57 Nikos Zisis 6 28 25-56 Dimitris Diamantidis 6 29 20-43 Antonis Fotsis 3 24 8-21 Kostas Tsartsaris 6 18 14-29 Kostas Kaimakoglou 5 9 8-13 Nick Calathes 6 13 11-27 Georgios Printezis 5 9 8-19 Stratos Perperoglou 6 15 8-21 Ian Vougioukas 3 9 2-6 Total 6 - 168-373
% 48,1 50,7 45,7 44,1 63,6 52,1 57,8 53,6 66,7 28,9 45,0 43,8 49,6
3pts 0-1 10-27 7-29 15-46 21-35 18-34 0-0 1-4 7-13 6-21 2-9 2-6 89-225
%LF 70,5 79,2 61,1 80,0 75,0 94,7 78,9 81,8 72,7 85,7 50,0 100,0 74,6
Rb 7,5 3,9 4,7 3,4 3,1 1,7 3,3 1,4 2,8 2,8 2,3 1,3 36,8
Pd 0,8 1,2 2,1 5,6 0,0 3,9 0,2 1,1 0,7 1,8 2,2 0,3 18,1
In 0,7 0,7 1,3 1,6 0,8 1,1 0,3 0,1 0,4 0,2 0,2 0,0 6,9
Co 0,0 0,0 0,6 0,1 0,2 0,0 0,9 0,3 0,0 0,0 0,1 0,0 2,1
BP 1,3 1,6 1,2 2,6 0,4 1,2 0,8 1,0 0,8 1,3 1,3 0,4 12,7
Pts 13,5 11,4 11,3 11,3 11,1 9,6 7,4 5,7 5,7 4,9 3,2 2,6 88,9
Joueur Kirk Penney Thomas Abercrombie Mika Vukona Phill Jones Casey Frank Lindsay Tait Craig Bradshaw Pero Cameron Alex Pledger Michael Fitchett Benny Anthony Jeremy Kench Total
% 56,6 45,5 51,4 40,8 44,9 38,6 39,3 63,6 66,7 35,3 0,0 25,0 48,2
3pts 1-2 27-70 0-0 13-33 19-44 7-22 7-17 0-0 0-1 0-0 0-1 0-1 74-191
%LF 79,7 77,6 85,7 73,7 33,3 41,2 90,9 83,3 50,0 0,0 75,0 33,3 73,4
Rb 7,9 4,7 5,6 2,7 1,6 3,8 1,0 2,5 0,9 2,8 1,7 1,3 33,9
Pd 1,2 2,8 1,8 6,4 0,7 1,1 0,6 0,0 1,2 0,5 0,3 0,0 15,4
In 0,9 2,0 0,8 2,0 0,1 0,9 0,3 0,0 0,4 0,3 0,0 0,0 7,3
Co 0,2 0,3 0,0 0,1 0,2 0,1 0,0 0,2 0,0 0,3 0,0 0,0 1,3
BP 3,0 1,8 0,6 2,2 0,4 0,8 0,6 0,0 0,3 0,7 0,0 0,2 10,4
Pts 27,1 20,6 8,4 7,4 7,1 5,3 4,3 3,2 2,6 2,0 1,0 0,7 83,3
Joueur Nicolas Batum Mickaël Gelabale Nando De Colo Boris Diaw Alain Koffi Ali Traore Florent Pietrus Yannick Bokolo Ian Mahinmi Andrew Albicy Fabien Causeur Edwin Jackson Total
% 44,4 62,0 58,7 45,5 78,9 42,3 33,3 27,7 36,4 55,0 83,3 43,8 48,9
3pts 20-46 18-39 0-0 17-36 0-0 2-6 7-27 2-17 5-18 1-6 1-1 3-11 76-207
%LF 87,5 91,9 56,2 72,7 50,0 57,1 66,7 85,7 100,0 66,7 20,0 100,0 71,8
Rb 1,3 6,0 6,4 2,1 4,8 5,9 1,2 3,1 2,0 1,9 0,4 0,9 37,2
Pd 3,0 1,7 1,2 1,0 0,6 0,7 1,8 5,1 0,9 1,3 0,2 1,6 18,2
In 0,9 1,8 0,7 0,2 0,4 0,9 0,7 1,4 0,2 0,1 0,0 0,2 7,4
Co 0,0 0,2 2,3 0,3 1,6 0,1 0,2 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 4,9
BP 1,9 1,4 1,7 1,2 0,8 1,3 1,1 2,1 0,7 0,7 0,4 0,8 13,6
Pts 16,9 15,6 12,8 8,3 7,9 6,4 4,6 4,4 4,1 3,6 2,4 2,0 85,2
Joueur MJ Min Marko Popovic 6 20 Bogdan Bogdanovic 6 24 Marko Tomas 6 29 Roko-Leni Ukic 6 28 Ante Tomic 6 20 Luka Zoric 3 18 Luksa Andric 4 17 Marko Banic 6 22 Kresimir Loncar 6 14 Davor Kus 6 14 Zoran Planinic 4 11 Rok Stipcevic 2 7 Total 6 -
% 62,9 42,9 60,0 48,4 36,1 36,2 25,8 64,3 54,8 44,4 0,0 0,0 44,8
3pts 0-1 24-48 0-0 11-25 10-32 5-21 3-29 1-1 2-5 9-20 0-6 0-0 65-188
%LF 78,4 100,0 59,4 87,5 100,0 78,9 85,2 83,3 73,3 100,0 0,0 0,0 80,1
Rb 4,4 5,0 6,3 6,6 1,8 3,1 1,9 1,5 2,1 1,3 0,8 35,3
Pd 0,0 2,7 0,1 1,2 1,4 3,1 5,1 0,3 0,6 1,6 0,2 16,0
In 0,3 0,6 0,4 1,2 1,0 0,8 0,3 0,0 0,7 0,4 0,2 5,8
Co 1,0 1,3 0,6 0,2 0,1 0,0 0,1 0,8 0,1 0,0 0,2 3,8
BP 1,6 1,7 1,6 1,2 1,0 2,7 1,9 1,3 0,6 1,1 0,5 14,8
Pts 13,0 11,2 10,4 8,9 7,4 6,9 6,7 6,0 5,2 3,9 0,0 74,0
Joueur MJ Min Tirs Olimpio Cipriano 4 26 23-38 Joaquim Gomes 6 28 31-56 Miguel Lutonda 6 21 15-35 Carlos Morais 6 26 19-55 Felizardo Ambrosio 6 25 17-35 Hermenegildo Mbunga 4 11 9-11 Eduardo Mingas 6 19 14-47 Carlos Almeida 6 21 5-29 Roberto Fortes 4 18 4-21 Vladimir Jeronimo 5 11 4-16 Leonel Paulo 6 11 5-14 Domingos Bonifacio 6 8 2-14 Total 6 - 148-371
% 43,0 48,8 44,1 40,8 63,3 45,5 48,8 53,8 43,3 44,4 27,8 22,2 46,4
3pts 10-36 15-37 22-53 7-22 1-2 5-13 8-19 0-1 6-17 0-0 2-8 1-8 77-216
%LF 71,4 68,2 72,2 94,3 66,7 88,9 85,7 52,6 50,0 80,0 100,0 50,0 74,9
Rb 3,3 4,0 1,4 3,0 4,6 4,8 3,1 3,2 0,9 2,4 1,7 0,6 34,0
Pd 4,1 0,9 2,3 3,1 0,1 0,6 0,8 0,3 1,0 0,2 0,5 0,2 13,2
In 1,1 0,6 1,0 1,6 0,2 0,4 0,6 0,6 0,6 0,2 0,3 0,6 6,9
Co 0,0 0,3 0,0 0,0 0,1 0,1 0,1 0,3 0,0 0,6 0,0 0,0 1,3
BP 2,7 1,0 2,0 2,0 0,7 0,9 0,4 1,7 1,1 0,4 0,5 0,8 13,3
Pts 12,7 12,0 11,9 8,9 8,1 7,6 6,2 5,8 5,0 2,4 2,3 1,2 78,4
Joueur Yi Jianlian Wang Zhizhi Sun Yue Wang Shipeng Liu Wei Zhang Zhaoxu Ding Jinhua Zhou Peng Yu Shulong Su Wei Guo Ailun Jin Lipeng Total
5- ARGENTINE (5-2)
Joueur Luis Scola Carlos Delfino Fabricio Oberto Pablo Prigioni Léonardo Gutierrez Hernan Jasen Pablo Quinteros Juan Gutierrez Luis Cequeira Roman Gonzalez Marcos Mata Federico Kammerichs Total
MJ 9 9 5 9 9 9 9 6 9 6 3 6 9
Min 36 36 27 32 16 22 14 8 10 12 6 6 -
Tirs 90-159 60-132 18-35 20-49 22-49 17-44 11-28 7-11 10-15 6-17 0-1 1-4 262-544
6- ESPAGNE (5-4)
Joueur Juan Carlos Navarro Rudy Fernandez Marc Gasol Jorge Garbajosa Fran Vazquez Felipe Reyes Sergio Llull Ricky Rubio Alex Mumbru Fernando San Emeterio Victor Claver Raul Lopez Total
MJ 8 9 9 9 9 9 9 9 9 7 5 9 9
Min 24 26 24 22 15 17 17 25 12 11 4 10 -
Tirs 40-90 44-71 44-75 25-55 30-38 22-52 15-45 13-47 12-33 11-20 5-6 7-16 268-548
7- RUSSIE (6-3)
Joueur Timofey Mozgov Sergey Monya Sasha Kaun Andrey Vorontsevich Vitaly Fridzon Sergey Bykov Anton Ponkrashov Alexey Zhukanenko Evgeny Voronov Dmitry Khvostov Evgeny Kolesnikov Viktor Khryapa Total
MJ 9 9 7 9 9 9 9 4 9 9 6 0 9
Min 21 31 21 26 17 24 26 11 16 15 4 -
Tirs 44-70 30-70 27-45 31-64 22-61 21-58 17-66 9-14 17-31 12-27 0-7 0-0 230-513
8- SLOVéNIE (5-4)
Joueur Goran Dragic Bostjan Nachbar Jaka Lakovic Sani Becirovic Primoz Brezec Uros Slokar Miha Zupan Gasper Vidmar Samo Udrih Hasan Rizvic Goran Jagodnik Jaka Klobucar Total
MJ 9 9 8 9 9 8 9 9 7 5 6 5 9
Min 28 27 28 23 20 21 17 14 16 8 10 10 -
Tirs 37-86 39-80 30-68 20-49 31-49 20-44 21-43 21-39 13-30 4-9 5-18 2-9 243-524
9- BRéSIL (3-3)
% 55,6 39,1 46,8 45,8 45,8 53,8 48,9 58,8 57,1 45,2 40,0 64,3 49,7
MJ 6 6 6 6 6 6 1 6 3 4 5 5 6
Min Tirs 29 37-81 25 29-54 17 22-41 31 21-42 27 18-36 20 16-31 8 2-4 15 9-25 27 6-13 12 6-15 9 4-9 8 1-6 - 171-357
% 45,7 53,7 53,7 50,0 50,0 51,6 50,0 36,0 46,2 40,0 44,4 16,7 47,9
%LF 81,2 70,4 83,3 85,0 71,4 83,3 100,0 83,3 20,0 55,6 50,0 0,0 74,0
Rb 3,0 5,2 1,2 1,7 3,3 2,5 0,0 3,5 7,0 3,3 2,4 0,4 32,0
Pd 1,5 1,8 0,7 5,8 1,7 0,7 0,0 0,0 0,3 1,0 0,8 0,8 14,3
In 2,0 1,0 1,5 0,7 1,8 0,0 0,0 0,5 0,7 0,5 0,0 0,0 8,2
Co 0,0 0,7 0,2 0,0 0,2 0,2 0,0 0,2 0,0 0,3 0,2 0,0 1,7
BP 1,8 2,5 1,5 2,3 0,5 0,3 1,0 0,7 1,0 1,0 0,2 0,2 12,0
Pts 16,2 12,8 12,7 11,2 8,3 7,3 6,0 4,5 4,3 4,3 2,2 0,4 81,2
Joueur MJ Min Tirs Jan-Hendrik Jagla 5 26 24-46 Heiko Schaffartzik 5 23 15-45 Tibor Pleiß 5 20 15-34 Tim Ohlbrecht 5 21 13-24 Lucca Staiger 4 15 10-22 Demond Greene 5 22 14-35 Steffen Hamann 5 24 11-22 Christoffer McNaughton 5 14 10-17 Robin Benzing 5 18 8-25 Philipp Schwethelm 5 16 7-15 Elias Harris 5 17 7-13 Per Günther 3 5 0-4 Total 5 - 134-302
% 39,4 43,9 46,0 46,7 56,1 40,0 53,8 37,0 36,8 33,3 66,7 0,0 43,6
3pts 11-35 6-15 8-26 2-10 0-0 2-17 2-4 6-20 4-13 2-5 1-1 0-1 44-147
%LF 84,2 83,3 72,7 60,0 75,0 38,5 100,0 0,0 87,5 83,3 50,0 100,0 72,3
Rb 1,7 7,4 3,0 5,8 4,3 4,5 1,4 1,0 2,5 0,8 1,3 1,0 35,3
Pd 4,2 1,2 2,2 1,2 0,5 0,5 0,6 0,7 1,2 0,7 0,0 1,5 13,0
In 0,3 0,8 1,8 1,0 0,3 0,3 1,0 0,3 0,3 0,5 0,3 1,0 7,0
Co 0,0 0,4 0,0 1,0 0,2 0,5 0,0 0,0 0,0 0,2 0,0 0,5 2,3
BP 1,8 0,4 2,2 1,2 2,8 0,5 0,0 1,2 1,2 0,2 0,3 3,0 13,0
Pts 13,8 10,4 10,3 9,3 9,2 6,5 4,4 4,3 4,2 1,8 1,5 1,0 73,2
Joueur José Juan Barea Angel Daniel Vassallo Peter John Ramos Nathan Peavy Carmelo Lee David Huertas Ricky Sanchez Renaldo Balkman Carlos Arroyo Daniel Santiago Guillermo Diaz Filiberto Rivera Total
% 52,0 54,8 36,8 44,6 46,5 38,1 48,3 61,5 40,7 42,1 38,1 33,3 45,0
3pts 13-31 0-0 9-30 6-21 12-34 6-14 2-5 6-8 0-10 2-10 1-9 0-0 57-172
%LF 81,0 50,0 86,7 60,0 66,7 75,0 50,0 100,0 62,5 100,0 50,0 100,0 65,6
Rb 1,0 4,8 6,3 3,0 3,5 6,0 3,8 2,6 2,2 1,6 2,0 2,7 37,0
Pd 2,3 0,3 0,7 2,2 3,8 0,7 1,2 0,2 2,5 0,4 1,0 0,0 14,7
In 1,2 1,3 0,8 0,3 1,5 1,0 0,7 0,2 0,7 0,4 0,5 0,3 7,7
Co 0,0 0,3 0,3 0,0 0,5 0,7 0,7 0,0 0,2 0,0 0,0 1,0 2,7
BP 2,5 3,3 1,0 1,3 1,3 0,3 0,2 0,2 0,7 0,4 0,3 0,7 10,8
Pts 13,7 12,0 10,7 10,3 10,0 8,3 6,2 4,8 4,5 3,8 3,5 2,0 79,2
Joueur MJ Min Tirs Hamed Haddadi 5 33 41-99 Arsalan Kazemi 5 32 22-47 Mehdi Kamrani 5 30 16-51 Javad Davari 5 32 9-24 Oshin Sahakian 3 25 6-11 Saman Veisi 4 21 6-16 Asghar Kardoust 4 11 5-13 Saeid Davarpanah 3 5 2-5 Aren Davoudi 5 17 2-11 Mohammad Hassanzadeh 3 4 1-1 Moosa Nabipour 4 7 1-4 Iman Zandi 4 6 0-4 Total 5 - 111-286
10- AUSTRALIE (3-3) MJ 6 5 6 6 6 6 5 6 6 6 4 2 6
Min Tirs 27 28-71 26 18-41 29 23-50 24 21-45 17 23-41 22 16-40 15 7-13 19 10-27 14 7-19 9 2-6 3 2-3 11 0-4 - 157-360
11- GRÈCE (3-3)
12- NOUVELLE-ZéLANDE (3-3) MJ 6 6 6 6 5 6 6 6 3 6 3 3 6
Min Tirs 31 44-96 26 27-55 25 23-38 22 20-54 16 13-19 26 11-31 21 7-28 17 8-25 9 4-8 13 4-16 3 0-3 4 0-2 - 161-375
13- FRANCE (3-3) MJ 6 6 6 6 6 6 4 6 6 6 3 6 6
Min Tirs 29 24-56 27 23-40 23 18-37 30 20-51 19 16-28 13 14-31 22 4-14 17 8-23 13 9-14 11 5-12 4 1-3 4 2-7 - 144-316
14- CROATIE (2-4) Tirs 27-46 26-47 20-52 20-53 22-49 11-17 11-19 18-40 14-38 5-16 3-7 0-2 177-386
15- ANGOLA (3-3)
16- CHINE (1-5) MJ 5 5 6 6 5 1 6 6 6 4 4 3 6
Min Tirs 35 37-74 23 26-53 31 23-62 27 18-47 36 18-44 21 2-4 18 6-23 17 7-19 9 6-15 10 2-10 6 0-3 9 0-6 - 145-360
17- ALLEMAGNE (2-3)
3pts 10-30 0-1 17-30 8-17 4-14 7-17 0-1 4-14 0-0 0-0 1-3 0-2 51-129
% 52,2 33,3 44,1 54,2 45,5 40,0 50,0 58,8 32,0 46,7 53,8 0,0 44,4
3pts 13-20 12-30 0-0 6-13 6-16 4-14 0-4 0-0 4-13 6-13 0-2 0-1 51-126
18- PORTO-RICO (1-4) MJ 5 5 5 5 5 5 4 5 1 5 5 4 5
Min Tirs 29 28-64 28 26-64 21 23-35 24 19-43 26 12-33 11 10-17 11 7-15 18 9-17 28 2-7 9 3-4 8 3-11 13 0-9 - 142-319
19- IRAN (1-4)
20- LIBAN (1-4)
% 45,8 49,1 60,5 37,0 68,4 35,5 25,0 32,0 50,0 25,0 0,0 0,0 42,9
3pts 18-49 6-17 3-5 10-31 4-6 3-10 2-15 5-16 0-0 4-16 0-1 0-0 55-166
%LF 76,4 69,6 80,0 77,8 100,0 80,0 70,0 50,0 20,0 75,0 75,0 0,0 73,6
Rb 2,0 6,8 6,5 2,7 3,6 2,8 2,7 1,0 2,0 0,7 0,7 0,3 33,8
Pd 2,0 0,3 3,2 1,5 1,6 2,2 0,7 3,3 1,0 0,7 0,3 0,3 16,0
In 0,8 0,8 1,5 0,5 0,8 1,2 1,0 0,2 0,0 0,5 0,0 0,3 7,3
Co 0,0 0,3 0,3 0,2 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0
BP 3,0 1,2 2,5 1,2 1,4 1,0 0,5 0,7 1,0 0,2 0,0 1,0 13,2
Pts 24,7 12,7 9,5 9,5 7,2 5,5 3,8 3,8 3,0 2,5 1,0 0,0 80,0
Joueur Fadi El Khatib Jackson Vroman Rony Fahed Matt Freije Jean Abdelnour Elie Rustom Ali Fakhreddine Ali Mahmoud Ghaled Reda Ali Kanaan Elie Stephan Rodrigue Akl Total
MJ 5 5 5 4 5 5 3 5 3 5 3 1 5
Min Tirs 32 25-56 29 28-55 24 18-49 28 9-33 20 8-24 24 9-20 10 7-13 20 6-19 7 3-6 17 2-8 2 0-1 1 0-0 - 115-284
% 42,9 57,5 48,6 39,2 57,1 45,2 28,6 34,8 64,3 41,7 33,3 28,6 45,6
3pts 9-28 10-18 9-21 7-22 0-0 0-0 0-2 4-13 0-0 4-7 1-3 1-5 45-119
%LF 72,0 91,7 100,0 57,1 76,0 36,4 100,0 58,3 90,0 71,4 0,0 0,0 73,6
Rb 3,2 4,0 1,8 5,7 4,3 1,5 4,8 0,5 3,2 1,0 0,7 0,2 31,7
Pd 2,2 2,0 2,2 3,7 0,3 0,3 1,5 2,3 0,3 1,0 0,3 0,2 15,7
In 1,3 0,5 0,8 1,3 0,3 0,2 0,5 0,8 0,7 0,5 0,0 0,2 7,0
Co 0,7 0,5 0,0 0,5 0,3 0,0 0,0 0,3 0,5 0,2 0,0 0,0 3,0
BP 2,8 1,5 1,8 2,5 1,2 1,5 1,0 1,3 1,0 0,8 0,0 0,0 16,2
Pts 12,5 11,2 8,8 8,5 8,5 5,3 4,5 4,5 4,5 3,2 1,0 0,8 71,3
Joueurs MJ Min Tirs Guy Edi 5 27 17-48 Mohamed Kone 5 22 17-45 Hervé Lamizana 5 25 15-36 Souleyman Diabate 5 35 19-46 Stéphane Konate 5 24 15-35 Charles Abouo 5 17 10-33 Brice Assie 5 16 11-32 Jonathan Kale 5 16 10-25 Sylvain N’Diaye 4 7 2-7 Didier Tape 5 7 2-13 Pape Philippe Amagou 2 14 0-1 Issife Soumahoro 1 8 0-2 Total 5 - 118-323
% 58,7 55,3 38,5 37,7 44,9 64,7 57,9 45,0 36,8 31,2 42,9 0,0 45,9
3pts 15-32 14-30 9-29 5-20 0-0 0-0 0-4 0-0 3-9 4-11 1-4 0-2 51-141
%LF 80,0 66,7 63,6 72,7 53,8 16,7 66,7 66,7 100,0 100,0 50,0 0,0 67,4
Rb 3,3 2,8 4,0 2,7 6,0 5,3 2,8 4,3 2,2 0,5 0,8 0,5 34,3
Pd 2,0 1,0 1,8 3,5 0,7 0,3 0,3 0,3 0,5 1,3 1,5 0,0 12,5
In 0,8 0,7 0,8 1,2 0,8 0,0 0,8 0,2 0,2 0,8 0,3 0,0 6,2
Co 0,2 0,0 0,2 0,0 0,7 0,7 0,3 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 1,7
BP 1,7 0,7 1,3 1,7 2,7 1,3 1,3 0,7 0,5 0,3 1,3 0,0 12,0
Pts 14,2 11,7 9,3 8,8 8,5 7,7 7,0 6,7 5,8 3,0 2,0 0,0 77,8
Joueur Joel Anthony Jevohn Shepherd Denham Brown Andy Rautins Jermaine Anderson Kelly Olynyk Levon Kendall Jermaine Bucknor Robert Sacre Aaron Doornekamp Ryan Bell Olu Famutimi Total
% 60,5 55,4 42,9 34,5 48,6 81,8 29,8 17,2 19,0 25,0 35,7 14,3 39,9
3pts 6-14 9-17 7-16 8-32 4-14 0-0 0-10 5-26 3-11 1-4 1-3 0-1 44-148
%LF 77,8 42,1 86,4 75,0 30,8 44,4 66,7 72,7 100,0 80,0 50,0 50,0 62,9
Rb 1,5 6,3 1,0 1,8 5,5 2,8 3,3 3,2 1,5 1,6 1,3 1,5 31,5
Pd 1,3 1,5 1,3 1,7 1,2 0,5 0,7 1,2 0,5 0,6 0,0 1,0 10,5
In 2,0 1,0 0,5 1,2 0,3 0,3 0,2 0,7 0,5 0,0 0,7 0,3 6,7
Co 0,8 0,3 0,0 0,0 0,5 0,3 0,0 0,0 0,3 0,0 0,2 0,0 1,8
BP 2,3 2,2 1,0 2,8 1,0 0,3 1,3 0,7 0,3 0,8 1,0 0,8 14,3
Pts 14,8 13,2 9,3 8,7 7,0 5,5 5,0 3,8 3,3 2,6 2,0 0,8 67,7
Joueur MJ Min Tirs Zaid Abbaas 5 30 27-42 Rasheim Wright 5 34 27-72 Osama Daghles 5 34 21-55 Ayman Adais 5 26 18-41 Mousa Alawadi 5 18 12-27 Enver Soobzokov 5 24 11-27 Zaid Al-Khas 5 22 9-29 Mohammad Hussein 1 1 1-1 Ali Jamal Zaghab 5 5 2-4 Fadel Alnajjar 4 4 0-3 Mohammad Hadrab 2 3 0-0 Wesam Al-Sous 4 3 0-4 Total 5 - 128-305
% 50,0 49,1 37,1 38,3 40,9 50,0 26,1 36,8 40,0 20,0 0,0 0,0 40,3
3pts 1-7 5-11 13-30 12-30 4-12 0-0 2-11 2-8 5-10 0-0 0-0 0-4 44-123
%LF 70,3 66,7 75,0 70,0 84,2 0,0 83,3 60,0 0,0 0,0 100,0 0,0 72,7
Rb 10,2 4,0 2,8 3,8 2,8 2,0 3,5 2,5 0,3 2,5 0,5 0,0 33,8
Pd 1,0 1,6 2,5 1,5 2,0 1,0 1,2 0,7 0,3 0,0 0,8 0,0 10,7
In 1,2 0,4 2,0 0,2 1,0 1,0 0,0 0,7 0,7 0,0 0,0 0,0 5,8
Co 0,8 0,6 0,7 0,0 0,0 3,0 0,2 0,0 0,0 0,3 0,0 0,0 2,7
BP 2,2 2,0 2,5 1,3 1,4 2,0 0,5 2,2 0,5 0,8 1,0 0,0 13,5
Pts 20,2 13,0 11,8 11,5 11,2 4,0 3,2 3,2 2,8 1,0 0,5 0,0 71,2
Joueur MJ Min Tirs Macram Ben Romdhane 4 19 15-26 Marouan Kechrid 5 28 18-39 Radhouane Slimane 5 26 13-48 Salah Mejri 5 26 15-41 Mohamed Hadidane 5 14 9-32 Amine Rzig 5 21 7-34 Naim Dhifallah 5 22 7-25 Atef Maoua 5 10 6-17 Hamdi Braa 5 7 4-17 Nizar Knioua 5 17 4-13 Mokthar Ghyaza 4 10 4-11 Marouan Laghnej 3 9 1-1 Total 5 - 103-304
MJ 5 5 5 2 5 4 5 5 5 4 5 2 5
Min Tirs 30 23-40 18 13-45 24 17-48 19 7-18 29 12-43 16 10-18 24 14-36 13 7-14 9 5-12 24 3-21 11 3-4 9 2-5 - 116-304
Pd 3,0 2,8 0,2 0,8 0,3 0,8 3,4 0,2 0,6 1,0 0,6 0,0 13,6
In 1,0 0,8 0,6 0,4 0,3 0,2 0,8 0,6 0,2 0,6 0,2 0,0 5,6
Co 0,4 0,0 1,0 0,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,0 0,4 0,0 2,8
BP 2,0 2,6 1,6 1,0 1,3 1,0 2,0 1,6 0,4 0,6 0,8 0,3 15,8
Pts 13,8 9,4 8,2 8,0 7,3 7,2 5,4 5,4 4,6 4,4 3,4 0,0 75,6
3pts 6-23 11-35 0-0 4-7 6-21 6-9 5-11 0-0 0-2 0-0 0-3 0-7 38-118
%LF 71,0 81,2 54,5 66,7 75,0 100,0 100,0 55,6 0,0 66,7 0,0 50,0 69,6
Rb 3,8 5,6 6,4 3,0 2,6 2,2 1,5 6,6 2,0 1,6 1,2 1,3 40,4
Pd 5,4 2,2 0,8 1,8 0,4 0,6 0,8 0,6 1,0 0,4 0,6 2,8 15,8
In 0,8 0,6 0,0 0,6 0,4 0,4 0,3 0,4 0,0 0,2 0,2 0,3 4,0
Co 0,0 0,6 0,2 0,6 0,8 0,2 0,0 0,4 0,0 0,4 0,2 0,0 3,4
BP 2,8 1,8 1,6 1,8 0,4 0,2 0,8 0,4 2,0 1,4 0,6 0,5 12,8
Pts 16,8 15,2 10,4 9,6 6,6 5,8 5,3 4,6 4,0 1,6 1,2 0,5 77,2
% 41,4 46,8 31,4 37,5 54,5 37,5 38,5 40,0 18,2 100,0 25,0 0,0 38,8
3pts 5-21 3-8 6-26 2-12 2-5 2-8 0-0 1-2 1-5 0-0 0-2 0-2 22-91
%LF 68,4 65,0 75,0 87,5 0,0 100,0 66,7 100,0 50,0 100,0 50,0 0,0 70,4
Rb 8,6 7,4 1,8 2,6 3,3 2,0 3,8 0,3 0,8 1,0 0,8 1,0 34,6
Pd 0,8 0,4 2,2 2,4 0,0 0,5 0,3 0,7 1,0 0,0 0,0 0,0 7,8
In 0,2 2,8 1,6 1,2 0,7 0,3 0,0 0,0 1,2 0,0 0,0 0,0 7,6
Co 2,6 0,4 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 3,2
BP 2,8 1,6 3,8 3,6 1,3 1,0 1,0 0,7 1,6 0,0 0,3 0,8 18,4
Pts 20,0 12,0 9,4 5,4 4,7 4,0 3,5 2,3 1,8 1,3 0,8 0,0 60,2
% 44,6 50,9 36,7 27,3 33,3 45,0 53,8 31,6 50,0 25,0 0,0 0,0 40,5
3pts 4-13 1-5 12-28 7-20 1-9 2-2 1-2 3-11 1-4 1-4 0-1 0-0 33-99
%LF 74,2 42,5 91,7 100,0 75,0 77,8 50,0 33,3 50,0 50,0 0,0 0,0 63,9
Rb 4,4 6,4 1,4 3,8 2,4 3,8 3,7 1,2 0,3 2,8 0,0 0,0 30,0
Pd 1,0 2,0 2,0 0,3 0,8 2,6 0,0 1,4 0,3 0,4 0,0 0,0 10,6
In 0,4 1,6 0,8 0,8 0,6 0,6 0,3 2,6 0,3 0,2 0,0 0,0 7,8
Co 0,4 0,2 0,0 0,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0,2 0,0 0,0 1,2
BP 3,4 2,8 1,8 1,5 1,4 2,2 0,0 1,0 1,3 0,6 0,3 1,0 16,8
Pts 15,4 14,8 11,8 6,8 5,8 5,4 5,3 3,2 2,7 1,2 0,0 0,0 67,8
% 35,4 37,8 41,7 41,3 42,9 30,3 34,4 40,0 28,6 15,4 0,0 0,0 36,5
3pts 10-27 2-8 4-11 6-19 3-12 5-18 1-7 4-7 0-0 0-5 0-1 0-1 35-116
%LF 58,3 62,5 78,9 75,0 33,3 72,7 66,7 57,1 100,0 0,0 0,0 0,0 67,0
Rb 2,6 5,8 4,8 4,4 3,0 2,6 4,2 3,4 1,3 1,4 0,5 0,0 35,8
Pd 0,8 0,8 0,8 4,4 1,0 0,4 0,8 0,4 0,3 0,4 1,5 0,0 10,6
In 1,2 1,6 0,2 2,4 0,8 0,8 0,2 0,4 0,3 0,0 1,5 0,0 8,4
Co 0,0 0,0 3,2 0,2 0,4 0,0 0,6 0,0 0,0 0,4 0,0 0,0 4,8
Bp 2,0 1,4 1,4 3,6 1,8 1,2 1,0 0,6 0,5 0,4 0,0 0,0 14,6
Pts 10,2 10,2 9,8 9,4 6,8 6,6 6,2 5,6 1,5 0,8 0,0 0,0 66,8
% 57,5 28,9 35,4 38,9 27,9 55,6 38,9 50,0 41,7 14,3 75,0 40,0 38,2
3pts 0-0 5-19 7-15 3-12 6-22 2-5 3-9 6-11 0-0 1-11 1-1 0-3 34-108
%LF 40,0 69,6 75,0 0,0 75,0 84,6 57,1 50,0 100,0 100,0 75,0 0,0 67,4
Rb 5,6 1,6 2,4 2,5 2,2 2,8 7,6 1,6 2,0 3,0 1,0 1,5 32,8
Pd 0,4 0,4 2,0 1,5 3,0 0,5 1,8 0,6 0,0 1,3 0,4 0,0 10,6
In 1,2 0,8 0,4 0,0 1,6 0,3 0,8 0,4 0,4 1,3 0,8 0,0 7,6
Co 2,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,2 0,0 0,2 0,0 3,0
BP 1,6 0,8 1,2 1,5 1,8 1,0 1,2 0,6 0,6 1,0 0,6 1,5 12,2
Pts 10,4 9,4 8,8 8,5 8,4 8,3 7,8 4,2 2,4 2,3 2,0 2,0 66,0
% 64,3 37,5 38,2 43,9 44,4 40,7 31,0 100,0 50,0 0,0 0,0 0,0 42,0
3pts 4-10 13-37 6-15 8-21 2-9 8-22 5-19 1-1 0-0 0-3 0-0 0-3 47-140
%LF 62,1 72,7 80,0 40,0 66,7 50,0 83,3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 68,2
Rb 8,4 2,8 2,6 6,8 1,2 3,2 6,2 0,0 0,8 0,3 1,0 0,0 35,2
Pd 0,8 2,6 5,6 0,8 0,8 0,6 0,0 0,0 0,2 0,8 0,5 0,0 12,2
In 1,8 0,8 0,6 0,4 0,0 0,4 0,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 4,8
Co 0,8 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0
BP 2,4 2,0 4,0 1,6 1,4 1,0 0,8 0,0 0,4 0,5 0,5 0,0 15,4
Pts 15,2 15,0 12,8 9,2 6,8 6,2 5,6 3,0 0,8 0,0 0,0 0,0 72,2
% 57,7 46,2 27,1 36,6 28,1 20,6 28,0 35,3 23,5 30,8 36,4 100,0 33,9
3pts 1-2 10-22 2-19 1-4 5-14 0-10 2-12 4-13 2-5 3-6 0-1 1-1 31-109
%LF 60,7 100,0 84,2 50,0 25,0 88,9 71,4 75,0 71,4 0,0 0,0 50,0 68,5
Rb 3,8 2,8 6,0 6,2 2,0 3,6 1,0 1,6 1,4 2,0 1,5 0,3 36,0
Pd 0,3 1,2 1,6 0,2 1,4 1,0 0,8 0,0 0,0 1,2 0,5 0,7 8,4
In 2,0 0,4 0,8 0,2 0,0 0,0 0,6 0,4 0,0 1,8 0,8 0,7 6,8
Co 0,0 0,0 0,4 2,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,3 0,0 3,2
BP 1,3 0,6 3,2 2,4 0,6 1,6 1,4 1,0 0,4 0,2 0,3 1,0 15,2
Pts 12,0 9,6 8,8 7,2 4,8 4,4 4,2 3,8 3,0 2,2 2,0 1,3 60,0
23- JORDANIE (0-5)
24- TUNISIE (0-5)
Rb 6,2 2,4 6,0 4,4 1,0 2,0 1,8 2,6 1,4 0,6 2,0 0,7 33,2
% 43,8 40,6 65,7 44,2 36,4 58,8 46,7 52,9 28,6 75,0 27,3 0,0 44,5
21- CÔTE D’IVOIRE (1-4)
22- CANADA (0-5)
%LF 57,1 83,3 91,7 61,5 100,0 80,0 71,4 77,8 100,0 100,0 100,0 0,0 76,6
16
MONDIAL féminin
Le championnat du monde s’ouvre aujourd’hui
Les groupes GROUPE A (Ostrava)
GROUPE C (Brno)
Australie
Brésil
Biélorussie
Espagne
Canada
Corée du Sud
Chine
Mali
GROUPE B (Ostrava)
GROUPE D (Brno)
États-Unis
Argentine
France
Japon
Grèce
Rép. Tchèque
Sénégal
Russie
Ne tirez pas sur l’ambulance ! Victime d’une incroyable série de forfaits sur blessures, l’équipe de France va avoir du mal à honorer en République Tchèque son statut de championne d’Europe. Pourtant jouer un quart de finale demeure encore son objectif.
Les adversaires des Bleues
Par Pascal LEGENDRE, à Beauvais
Sénégal • Champion d’Afrique avec plusieurs joueuses opérant en France dont la Franco-Sénégalaise Mame-Marie Sy-Diop (Nantes-Rezé), l’une des intérieures dominantes de LFB. -32 et -42 contre la France en préparation.
Grèce • Aucune joueuse à plus de 1,88 m, mais toutes les vertus grecques sont là (dureté, endurance, malice). Evanthia Maltsi (1,80 m, ailière) fut la MVP et la top-scoreuse de l’Euro 2009. La France s’y imposa sur un 3-points de Florence Lepron.
États-Unis • Champion olympique et invaincu depuis le Mondial 2006 (défaite face à la Russie en demi-finale). Des joueuses hors normes et une préparation sur la durée même s’il a fallu attendre la fin de la saison WNBA pour rassembler tout le monde.
Le programme 1er tour GROUPE B Jeudi 23 septembre
États-Unis – Grèce France – Sénégal
18h00 20h15
Samedi 25 septembre
Sénégal – Grèce France – États-Unis
20h15 20h15
Huitièmes de finale Lundi 27 septembre Mardi 28 septembre Mercredi 29 septembre
Quarts de finale Jeudi 30 septembre
Demi-finales Samedi 2 octobre
Finales Dimanche 3 octobre
La formule • Pour la phase préliminaire, 16 équipes sont réparties en 4 groupes. Toutes se rencontrent à l’intérieur de ces groupes. Les trois premières sont qualifiées pour les 8e de finale et croisent les trois autres de l’autre groupe de la ville hôte (groupe A avec groupe B, groupe C avec groupe D). Les résultats obtenus lors de la phase préliminaire entre équipes qualifiées sont conservés. Les quatre premières de chaque groupe des 8e de finale sont qualifiées pour les quarts de finale. Les équipes s’affrontent dans des matches couperet (1er contre 4e, 2e contre 3e). Puis demi-finales et finale. Il y a des matches de classement de 1 à 16.
Castoria / FIBA Europe
20h15 20h15
Hervé Bellenger IS / FFBB
Vendredi 24 septembre
États-Unis – Sénégal France – Grèce
Suite à l’avalanche de forfaits, les Bleues compteront plus que jamais sur Emmeline Ndongue (à gauche) et Céline Dumerc (à droite).
S
amedi, à une minute et vingtdeux secondes de la clôture de l’ultime match de préparation face au Brésil, Émilie Gomis, étincelante jusque-là – meilleure évaluation de toutes les actrices avec 18 –, ne s’est pas relevée. Il fallut la porter à bout de bras jusqu’au banc où le staff médical l’ausculta sous le regard inquiet de ses coéquipières. Pierre Vincent faisait une moue incrédule, se demandant sans doute si une personne mal intentionnée ne mettait pas régulièrement des aiguilles dans une mascotte en peluche de l’équipe de France. Il commanda un temps-mort afin de verrouiller le gain du match (6959) obtenu dans le dernier quart-temps (+16) face à l’une des meilleures équipes mondiales privées toutefois de deux joueuses – Erika de Souza et Iziane Castro Marques – accaparées par la finale WNBA. « ça lui arrive de se bloquer le genou comme ça. Pour l’instant, ça fait mal. Il faut attendre un peu. Mais ça fait un choc. Je suis toujours très pessimiste. J’imagine toujours le pire… J’espère que
ça va aller » lâchait quelques minutes plus tard la capitaine Céline Dumerc, ajoutant : « Dans ces cas-là, on a tendance à se dire « putain ! on a la poisse », mais à discuter avec d’autres équipes nationales, tu te rends compte que les malheurs en préparation touchent tout le monde. Est-ce que ça va nous rendre plus fortes mentalement, nous faire serrer les coudes, nous faire donner chacune notre meilleur ? On verra bien. De toute manière, on ira avec qui pourra et à l’image de ce soir, on ne lâchera rien. Voilà. » Le lendemain, les examens pratiqués à l’hôpital de Berck révélaient que le ménisque externe est touché. Pas de Mondial pour Miss Go, la plus efficace de nos extérieures sur toute la préparation.
Une championne d’Europe sur deux Des statistiques ne sont pas tenues à jour, pourtant il apparaît que, rarement, une équipe de France n’a été à ce point décapitée par des blessures diverses et variées. À l’exception de Fati Sakho pas emballée à l’idée de partir une fois
encore à la recherche d’une hypothétique titularisation, pas d’excuse plus ou moins bidon à déplorer, juste des diagnostics médicaux sans appel. Ainsi, les Bleues sont privées de leur « big woman in the middle » Isabelle Yacoubou, double MVP de la ligue féminine, dont les coups de boutoir avaient malmené les défenses d’Europe en Lettonie. Les tempêtes estivales ont déraciné un autre chêne, le plus beau d’Europe. Sandrine Gruda a déclaré forfait avant même le tournoi en Picardie. Une usure physique et tout autant mentale. La Martiniquaise se croyait au-dessus des lois de la nature et enchaînait championnat russe, Euroleague, WNBA et équipe nationale, soit près d’une centaine de matches par an. Toujours à fond les ballons. Seulement les vacances, le repos, font aussi partie intégrante de la carrière d’une championne. Sans Gruda (15,4 pts et 7,6 rbds à l’Euro) et Yacoubou (6,2 pts, 5,0 rbds en même pas 12 minutes) la France n’a plus sous la main d’intérieure capable de jouer près du cercle, de provoquer
des fautes. « Notre jeu était construit autour de pivots dominants que l’on n’a plus » lâche Pierre Vincent. En raison de problèmes familiaux, Emmeline Ndongue, promue intérieure numéro 1, était absente face au Brésil. La situation était tellement incongrue que le coach a aligné dans le cinq de départ Marielle Amant qui venait tout juste d’être appelée à la rescousse. À l’interminable liste des forfaits, il faut ajouter la retraite de Cathy Melain dont l’improbable retour avait été déterminant en juin 2009 dans la conquête de l’or européen. « C’était quelqu’un qui connaissait parfaitement le jeu, notamment pour mettre en valeur le secteur intérieur, donner les ballons » rappelle le coach. « Il existe en France une joueuse d’impact au poste 3, c’est Géraldine Robert. En revanche, son registre d’expression n’est pas du tout adapté au profil de notre équipe. Il faut faire des choix pas faciles, et on n’a pas la garantie de faire les bons. De plus, Cathy pouvait défendre sur n’importe qui grâce à sa connaissance du jeu. »
17
MONDIAL féminin
Les 12 Bleues Céline Dumerc
La taulière. Numéro 1 des meneuses à l’Euro 2009 et un an d’expérience à Ekaterinbourg en sus. Pense d’abord aux autres avant de scorer. Son impact est déterminant.
Conjugue la taille et la capacité à shooter de loin, même si en préparation elle s’est montrée davantage à son affaire à deux qu’à trois-points. Sélectionne mieux ses shoots. Un peu soft.
Jennifer Digbeu
1,82 m, 24 ans, Meneuse
Une meneuse qui peut être positionnée en deuxième arrière. Pas une scoreuse mais elle peut être clutch player (panier contre la Grèce à l’Euro 2009, match 2 de la finale de la LFB).
1,90 m, 23 ans, Ailière
La sœur d’Alain est une intérieure d’origine que Pierre Vincent peut positionner parfois en 3 pour la bonne cause. Athlétique, rapide, bon dribble, sens de la passe et du tir. Sur la bonne pente.
Anaël Lardy
Endy Miyem
1,70 m, 22 ans, Meneuse
Dans le groupe des Bleues depuis l’été dernier. Le relais de Pierre Vincent depuis un an à Bourges. Énergique, consciencieuse. Ne dispose pas d’un shoot très fiable à 3-points.
1,88 m, 22 ans, Intérieure
Déjà une valeur sûre. Plus fiable que Digbeu dans le jeu posté, bon shoot à distance, mais son dribble n’est pas encore assuré et elle n’a pas le sens de la passe et le démarrage de sa coéquipière.
Clémence Beikes
Élodie Godin
1,78 m, 26 ans, Arrière
Une dimension physique malgré une taille réduite. Bonne en défense et du feeling. Pas de shoot au-delà de 5 mètres. Revient chez les Bleues après une traversée du désert. En NF1 la saison passée.
1,90 m, 25 ans, Intérieure
Ex-prodige du basket français. Une battante, un véritable aspirateur de rebonds. A retrouvé ses sensations à Tarente (Italie) après un passage désastreux à Prague. Une 4 qui joue en 5 avec les Bleues.
Marion Laborde
Emmeline Ndongue
1,78 m, 23 ans, Arrière
A gagné ses galons d’internationale grâce à sa capacité à scorer à trois-points. Des qualités athlétiques modestes. Pure Landaise passée par Tarbes. Ne connaît pas l’EuroLeague.
1,92 m, 27 ans, Intérieure
La voici devenue la pièce maîtresse du jeu intérieur. Elle peut défendre sur n’importe quel profil de joueuse. Score par séquences. Beaucoup de matches d’EuroLeague au compteur.
Johanne Gomis
Marielle Amant
1,79 m, 25 ans, Arrière
Son homonyme Émilie s’étant blessée lors de l’ultime match de préparation, Johanne a été rappelée à l’improviste alors qu’elle avait été écartée une semaine auparavant. Novice.
Pierre Vincent
comme seule menace que l’Australie. Et encore. Au complet, la France pouvait viser le bronze. La Russie, l’Espagne, la République Tchèque à domicile, le Brésil avec De Souza et Marques, la Biélorussie boostée par Leuchanka ont aujourd’hui une longueur d’avance dans le petit jeu des pronostics. Sur le papier, cette France touchée dans sa chair est de la classe de la Grèce et de la Chine. « Nous avons une équipe très jeune et on ne sait pas comment elle va réagir au plus haut niveau. Pour certaines, c’est leur première compétition internationale donc un sacré challenge » constate Pierre Vincent, qui veut toujours y La Grèce, encore, toujours croire : « On ne sait pas si la compétition Le tableau de l’équipe de France est va les transcender ou les limiter. Si on assez simple. On lui offre au premier tour le Sénégal qu’elle va battre ce jeudi est en quarts de finale, ça sera une très belle victoire, et comme les victoires en – sauf épidémie de gastro à Ostrava – et les États-Unis qui sont hors de portée. appellent d’autres, on ne sait jamais. Je ne vous dis pas que l’on va être Moralité : le match-clé, c’est demain champion du monde, mais parfois on est contre la Grèce. « Ils ont un jeu qui est surpris de la réaction des gens. » en place depuis un moment avec des Si ça se termine mal, personne n’aura joueuses majeures très identifiées. Ils en tous les cas l’indécence de tirer sur ont complété avec de jeunes joueuses l’ambulance. Elle est remplie à ras bord qui apportent un peu de tir » analyse le coach. « Ils ont travaillé spécifiquement tel un bus égyptien. n
1,92 m, 23 ans, Ailière
Florence Lepron
« Nous avons une équipe très jeune et on ne sait pas comment elle va réagir au plus haut niveau. » sont passées par Bourges et Pierre Vincent connaît son sujet et ses sujets jusque dans les moindres replis. L’équipe de France forme véritablement un bloc. À Céline Dumerc de l’animer plus que jamais. La préparation a laissé poindre quelques errements offensifs (6,5 pts à 28,5%). « À Ekaterinbourg, elle donne la balle aux Américaines et voilà. Nous, il y a beaucoup d’options tactiques et ça mange de l’énergie, de la concentration. C’est comme un ordinateur qui n’aurait pas assez de mémoire vive. On est en train de mettre ça en place. »
Pauline Jannault-Lo
1,69 m, 28 ans, Meneuse
1,90 m, 20 ans, Intérieure
L’Antillaise doit sa sélection de dernière minute au forfait de Sandrine Gruda. Sa préparation a été très perturbée par des décès dans sa famille et une blessure à la lèvre. MVP Espoirs de LFB en 2009.
Les Bleues devront faire sans Isabelle Yacoubou et Sandrine Gruda, deux pions essentiels des Braqueuses.
Les forfaits Joueuses Caroline Aubert
Rupture des croisés du genou en cours de saison
Virginie Brémont
Blessure au pied au stage de l’Alpe-d’Huez
Émilie Gomis
Blocage méniscal du genou droit au tournoi de Beauvais
Sandrine Gruda
Tendinite aux genoux et fatigue généralisée au stage de Beauvais
Emmanuelle Hermouet
Douleurs aux ligaments du genou en cours de saison
Pauline Krawczyk
Rupture des croisés du genou en cours de saison
Fatimatou Sakho
Non présentation au stage de l’Alpe-d’Huez
Doriane Tahane
Rupture des croisés du genou au stage de Deauville
Diandra Tchatchouang
Entorse à la cheville durant l’Euro U20
Allison Vernerey
Blessure au genou en stage avec les U20
Isabelle Yacoubou Aponévrosite en fin de saison Onze joueuses qui pouvaient prétendre à une participation au Mondial ont déclaré forfait pour diverses raisons. Sans oublier que Cathy Melain a pris sa retraite sportive à la fin de l’Euro 2009.
Castoria / FIBA Europe
sur des problèmes qu’ils avaient vis-àvis de nous, sur l’utilisation du pick and roll dans l’axe. J’ai senti des adaptations. Ce sera un match compliqué. Elles défendent dur et, tactiquement, c’est juste, elles doublent beaucoup. On sait très bien ce qu’on va faire et on va se préparer pour ça. » Notamment à réduire la capacité de nuisance de Evina Maltsi, 32 points, 38 d’évaluation lors de la victoire des Grecques sur la France à Lugo (70-58). Maltsi dont Pierre Vincent connaît tous les petites manies puisqu’il l’a eue sous sa coupe à Bourges, tout comme Styliani Kalsidou, une autre pièce maîtresse de l’équipe hellène. Dans la deuxième phase, l’Australie sera probablement intouchable. Il s’agira de passer sur le ventre de la Chine (ou du Canada) et de la Biélorussie. Encore une vieille connaissance. « Une des meilleures équipes d’Europe, une génération dorée. Ils intègrent de jeunes joueuses en particularité à la mène. Nous avons été très bons en Espagne contre elles (+21) alors qu’à Villeneuved’Ascq, on a eu des tirs ouverts et on n’a rien mis (-6). » La Biélorussie vient tout juste de récupérer Yelena Leuchanka qui – du 12 au 16 septembre – a disputé avec Atlanta et contre Seattle la finale WNBA. D’ailleurs, neuf joueuses – dont l’Australienne Lauren Jackson et la néo-Espagnole Sancho Lyttle – étaient encore accaparées par la ligue américaine à une semaine de l’ouverture du Mondial. Du grand n’importe quoi. Sandrine Gruda a craqué pour moins que ça ! Dans quel état physique et psychique sont aujourd’hui ces «stars», c’est l’une des énigmes de ce Mondial, qui possède un archi-favori, les USA, qui n’auront
Hervé Bellenger IS / FFBB
L’un des stratagèmes imaginés par Pierre Vincent est de faire glisser parfois Jennifer Digbeu au poste 3. « Elle a beaucoup d’éléments pour elle, il faut juste qu’elle mette de l’ordre dans ce qu’elle fait pour être efficace. Elle fait tout bien mais parfois quand on regarde les chiffres, ce n’est pas à la hauteur de ce que l’on voit. » Et surtout, ne comparons pas une jeune femme de 23 ans à une double championne d’Europe et triple vainqueur de l’EuroLeague. L’équipe de France à pied d’œuvre en République Tchèque présente une moyenne d’âge inférieure à 25 ans avec comme aînée Céline Dumerc, 28 ans. La moitié du roster de l’Euro triomphal a été renouvelée. Seule la triplette de meneuses (Dumerc, Lepron, Lardy) est intacte. Les secteurs intérieurs et extérieurs ont été dévastés. Il n’y a plus de go-to-player. Céline Dumerc et Emmeline Ndongue, statistiquement les plus en pointe, pensent d’abord à faire jouer les autres et à défendre avant de prendre en charge l’alimentation de la marque. « On n’est pas là pour se lamenter sur notre sort », commente courageusement Pierre Vincent. « On est sur un projet à court terme avec le championnat du monde et à moyen terme avec l’Euro 2011 qualificatif pour les J.O. Prenons le bon côté des choses. On va exposer de jeunes joueuses sur la compétition, elles vont en prendre plein la figure. Elles vont être confrontées à une très grosse adversité qu’elles n’ont pas l’habitude de rencontrer en championnat et elles vont pouvoir ainsi s’évaluer. » Ce ne sont pas que des mots, la force des Bleues, c’est leur collectif. Ses vertus défensives, son énergie, son jeu très cadré. Sept des douze internationales
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Hervé Bellenger IS / FFBB
Entretien
Florence Lepron (Tarbes) & Céline Dumerc (Ekaterinburg)
« Heureusement que l’on ne vit pas à travers la reconnaissance » L’une, Céline, a grandi à Tarbes et s’est épanouie à Bourges où l’autre, Flo, a passé un moment avant plus tard de prendre la mène à Tarbes. Elles se retrouvent désormais l’été avec les Bleues et leur complémentarité et leur complicité sont gages de sérénité. Propos recueillis par Pascal LEGENDRE, à Deauville.
P
arlons pour commencer des équipes de France de jeunes, vous en avez ramassé des médailles ? CD : Ma première médaille, c’est en 97 avec les cadettes, une de bronze avec Pascal Pisan. Et puis, il y a eu une autre de bronze au Mondial espoirs en 2003, mais c’est Flo qui a fait fort. Tu as gagné 5 médailles avec les différentes équipes de jeunes dont 2 titres, ça ne doit pas être loin d’un record national, ça ?
FL : On a été championnes d’Europe cadettes en 2001. J’ai eu de la chance à chaque fois… CD : Oui, ce n’est pas mérité ! (Sourire complice). FL : Je ne suis jamais partie en équipe nationale sans rentrer avec une médaille. Tu es originaire des Herbiers... FL : Ce sont des choses qui arrivent. C’est un coin où on n’échappe pas au basket ? FL : C’est en Vendée, dans les terres,
à dix minutes du Puy du Fou. C’est plus près de Cholet que de la côte, des Sables d’Olonne, etc. Le haut niveau, c’est difficile, mais il y a énormément de petits clubs dans cette région.
avec la photo et un gros titre. C’est elle la famous dans la famille !
Avec-vous eu l’impression que ce titre de champion d’Europe a eu les retombées méritées ? CD : Les retombées que l’on pensait, Tu dois être un héros de la ville oui, puisque rien. C’était un bel événedepuis que tu es championne ment sur lequel rebondir, mais une fois d’Europe ? de plus le sport féminin n’a pas le même FL : Non ! Après le titre, ils n’ont pas impact. Certes ce n’était pas prévu, mais réussi à me contacter et comme ma mère est allée au championnat d’Europe il y avait des choses à faire qui n’ont pas et qu’elle a répondu au téléphone, c’est été faites. À un moment donné, il faut elle qui est passée dans la presse là-bas se remettre en question…
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Entretien FL : Cela fait longtemps que l’on n’espère plus rien. Heureusement que l’on ne vit pas à travers les médias et la reconnaissance, sinon on serait malheureuses. On a eu une belle journée le lendemain en rentrant, ça nous a suffit, on ne s’attendait pas à plus. J’ai vu que tu as joué très jeune à Cholet en Nationale 2. Tu as donc des références de joueurs à cette époque ? Tu allais aux matches ? FL : Oui, c’était à l’époque de Gelabale, Cholet jouait l’Euroleague, on s’entraînait juste avant eux. Mais j’allais déjà voir les matches petite, à l’époque de Valéry Demory. J’y suis allée par hasard, mais je suis tombée folle amoureuse du basket.
des structures, un corps médical, mais je ne comprends pas que dans le cahier des charges, pour ceux qui veulent avoir une équipe en ligue féminine, il n’y ait pas cette obligation. Notre corps, c’est notre outil de travail. Tu joues deux fois par semaine, tu t’entraînes, ce n’est pas possible de prendre un rendez-vous vite fait, de courir à droite, à gauche. Bourges est très en avance ou plutôt les autres sont
Céline, tu as pris goût à la vie en Russie. Tu ne regrettes pas d’être partie avant ? CD : Pas du tout. Je ne pense pas que j’aurais pu y partir avant. Ça n’a pas été toujours tout rose, ni trop dur. J’avais des contacts permanents avec les filles. Tu crois toujours que c’est terrible chez toi mais tu te rends compte que chez les autres, il y a des moments difficiles aussi. Au final, j’ai décidé d’y rester.
Vous avez un point commun, c’est que vous n’avez pas une très haute idée de vous-même ? Ce n’est pas un handicap finalement quand on fait du sport de haut niveau ? FL : On est dans un milieu, les garçons plus que les filles, où on a tendance à Finalement, avec se voir beaucoup plus beau que l’on est. tous ses moyens, C’est juste faux. Moi, je dis que tu peux Ekaterinbourg ne fait être bon le mercredi, être performant, pas mieux que Bourges, faire gagner ton équipe en EuroLeague toujours éliminé en et le samedi, la petite cadette, elle demi-finale du Final te fait déjouer. Il y a énormément de Four ? choses que je ne maîtrise pas donc je ne CD : C’est ça. Non, on vais pas me dire « je suis forte, je maîa fini 3e du Final Four alors qu’avec trise ». Le basket est un sport collectif et beaucoup de gens, de plus en plus, Bourges, on a terminé 4e. Il n’y a que quatre places au Final Four et quand huit oublient ça. On est cinq sur le terrain et elles ne voient qu’elles. C’est leur équipes en veulent une, c’est déjà bien performance individuelle qui compte. d’y être. On a joué une vraie finale en demi contre le Spartak même si Valence J’ai envie de les secouer et de leur dire, « vas jouer au tennis ! » présentait une très belle équipe. On CD : On est championnes d’Europe. Parméritait d’aller tous les trois en finale fois tu réfléchis et tu te dis « comment d’EuroLeague. on a fait ? » Tout simplement en étant collectives. Car les Russes sont bien Quels changements cette année ? CD : Je n’ai aucune nouvelle des autres meilleures que nous individuellement. clubs, je ne sais pas ce que ça va donner FL : Laisse moi dire quelque chose. Sandrine (Gruda) et toi, vous avez un du côté du Spartak. Ils annoncent très niveau mondial… tardivement les mouvements et c’est CD : Non, si on est arrivé là, c’est un peu secret. Mais du côté d’Ekatequ’on a eu une vraie complémentarité. rinbourg, ça sera exactement la même Chacune a apporté ce qu’elle sait faire. équipe. A priori. On n’a pas une grande estime de soi, enfin disons qu’on ne se la raconte pas. Florence, tu l’as regardé combien On sait que l’on est de bonnes joueuses, de fois à la vidéo ce panier décisif mais comme le dit Flo, deux fois par secontre les Grecques à l’Euro ? CD : Plein de fois ! Elle déteste que l’on maine on a un taf à faire et on se remet en question. Ça permet d’avancer. parle de ça. FL : Si je kiffe Cap’s, c’est que je l’ai vue FL : Il y a prescription. plein de fois faire des trucs monstrueux CD : Laisse moi parler ! Quand on et la fille quand elle rentre dans le vesregarde Flo shooter, c’est vrai que l’on tiaire, jamais je ne l’ai vue se pavaner ! ne se dit pas que c’est le shoot le plus Elle joue trente minutes en EuroLeague, beau de la planète. Nous, les petites pas le genre à s’économiser, et le jeudi, Françaises, on nous dit, « il faut bien c’est elle qui s’entraîne le plus. Elle a mettre le coude, tout ça », on se prend la tête et on manque de confiance. C’est déjà oublié qu’elle a été bonne la veille. bien joli d’avoir le bon geste, mais si tu rates, tu rates. Flo, quand il faut mettre le shoot qu’il faut, elle le met et c’est ça qui fait gagner les équipes. Lors de la finale du championnat de France, on fait tout un pataquès sur Isabelle Yacoubou, mais qu’est-ce qui se passe si Florence Lepron Flo Lepron n’est pas à la mène pour lui donner le ballon et pour prendre des responsabili- Vous avez connu ces stages de tés. Quand Bourges défendait très bien, sélection où au bout du compte on elle a mis ses shoots. Si elle n’a pas pris n’est pas pris et on doit faire ses bagages alors que les copines vont un shoot de l’année, c’est que l’équipe faire la compet ? en n’avait pas besoin, elle a fait jouer CD : J’ai connu ça ! De 2003 à 2006. son équipe… Mais même moi parfois, quand on s’entraîne ensemble, je la vois Avec Alain Jardel, c’était horrible. C’était à chaque fois une remise en faire ses appuis, et je me dis « à quoi question, non pas de la sélection, mais elle ressemble ? » Quand on est jeune, de qui j’étais comme basketteuse. Il on apprend, c’est normal, mais ce qui était tellement dur que tu te demandais compte maintenant, c’est l’efficacité ! pourquoi il t’appelait. FL : Je ne suis pas le bon exemple car FL : J’ai déjà été coupée. Chaque été, j’ai aussi un problème de trajectoire mais c’st vrai que les filles de l’Est n’ont j’attends la liste des 24, des 18, des 15, pas un tir d’école, ton coude à l’intérieur, des 12.
« Quand les filles de l’Est shootent, elles se disent « il est dedans ! » alors que Flo c’est « putain, airball ! » Céline Dumerc
très en retard. Mondeville n’est pas trop mal, je crois. CD : Il n’y a pas de secret. Pour que ça dure, un club doit avoir des structures. Et Céline, tu es originaire de Tarbes et puis, on se le dit entre joueuses. Tu vois le tu as joué six ans à Bourges. Tu as assisté cette année à la finale Tarbes- côté sportif, mais aussi le confort médical, les installations. Bourges. Ton cœur balançait pour FL : Il y a une chose qui me choque : dans qui ? beaucoup de clubs, l’équipe professionCD : Pour Bourges. Clairement. Je suis nelle ne peut pas s’entraîner quand elle Tarbaise, j’aime les Tarbais, le club, ce sont mes premières années pros, mais j’ai veut, aux horaires qu’elle veut. Tu dois partager avec les jeunes, les écoles. Je ne quelque chose avec Bourges de spécial. dis pas que ça doit être « j’ai envie d’aller Quand je vais jouer à Tarbes, je me fais shooter, tu dégages ! » mais le sportif siffler. Ma famille vient à chaque match, ils ont une carte d’abonnement pour voir le de haut niveau a besoin de beaucoup TGB, mais ma mère ne vient plus quand je de choses qui soient faites autour de lui pour être performant. On passe pour des joue car elle ne supporte pas ces sifflets. princesses. C’est vrai qu’il y a des vraies Je comprends que les spectateurs soient princesses, mais il faut être conscient chauvins et comme maintenant je joue qu’être strappée au bon moment, par pour l’équipe adverse, ils sifflent. Disons que c’est à peu près normal sauf de se faire exemple, ça fait partie de la performance. Il faut un environnement propice à ça. Les insulter. Je suis persuadée qu’à Bourges, gens ne se rendent pas compte que s’enils ne me siffleront jamais. J’ai vécu des traîner à 17h, ça peut être mieux que de le choses avec Bourges que je n’ai pas eues faire à 18h30. C’est plein de petits détails avec Tarbes et j’ai plus d’affection pour et pour ça, Bourges est très fort. ce club. J’étais aussi pour Flo ! D’ailleurs, Tarbes mérite son titre de champion de C’est vrai que tu es devenue meneuse France au vu des deux matches. à Villeneuve car le club n’a finalement pas recruté celle qu’il désirait ? Florence, tu avais signé trois ans à FL : J’ai commencé à m’entraîner à la Bourges, mais tu as abrégé d’un an mène à l’INSEP avec François Gomez. Je ton contrat. Tu en avais marre d’être mesure 1,80 m, donc c’est plus facile de dans l’ombre de Céline ? te mettre en numéro 2 lorsque tu es jeune CD : Elle ne me supportait plus ! et qu’il y a déjà deux ou trois petites. J’ai FL : Pas du tout. Il faut que je parle été recrutée par Tarbes pour être meneuse de ça ? Ça me fait encore de la peine et puis après, c’est l’éternel débat. Tu fais d’en parler. Quand tu es jeune joueuse, Bourges, c’est un rêve, alors quand Pierre un bon match, « ah ! oui, elle peut être meneuse. » Le lendemain, tu te dribbles Vincent t’appelle et te demande si tu es intéressée, j’étais trop heureuse. C’était le sur le pied, « ah ! non, elle ne peut pas. » paradis Bourges. Mais j’ai dû le quitter car À Bourges, je faisais un peu les deux. Surtout à la mène la deuxième année. Disons je n’ai jamais réussi à être performante, qu’à Villeneuve, la meneuse forte n’est j’ai été mauvaise pendant deux ans et à pas arrivée, et c’est la première saison où 21, 22 ans, il me fallait des minutes. Vu j’avais mon équipe à la mène. Il n’y avait mes performances et le niveau de Cap’s, personne d’autre. Ça m’a rendu service. Je c’était logique que je ne sois pas plus sur n’ai pas d’avenir en numéro 2. le terrain. J’ai demandé au coach ce qu’il comptait faire de moi la saison suivante. La même chose m’a-t-il répondu… Il a été Tu es une shooting guard sans shoot ? FL : Exactement. C’est pour ça que je me honnête. C’était un choix sportif, profesfais chier en 2 maintenant. sionnel, absolument pas humain. C’est vrai que Bourges possède les meilleures structures, si l’on compare avec Tarbes par exemple ? FL : Bien sûr. La différence est vraiment importante. CD : Il faut demander à Sabrina Reghaissia, elle fait tous les clubs ! FL : Je sais que c’est compliqué d’avoir
Tu es retournée à Tarbes en partie pour le coach François Gomez et le voilà qui part au bout d’un an. Frustrée ? FL : On était deux, trois joueuses qui avaient envie d’aller à Tarbes entre autres pour le coach et puis pour jouer l’EuroLeague. C’est un choix du président. Ça arrive.
40°…Le principal, c’est la trajectoire. CD : Et quand elles shootent, elles se disent « il est dedans » alors que Flo c’est « putain, airball ! »
CD : Elle est nulle, forcément (rires). FL : Tu arrives, tu sais que tu ne seras pas forcément dans le groupe. À partir du moment où tu viens, tu acceptes ça. Pierre dit toujours que c’est difficile de faire une sélection. Ça fait partie de son job et nous d’être coupées, ça fait partie du notre. Ça transcende ou ça… CD : Inhibe ! FL : Ça dépend avec qui. CD : Oui, avec Alain, j’ai été une fois en concurrence avec une autre joueuse. On a été en entretien toutes les deux, je me suis fait défoncer, en gros j’ai été nulle. Il fait des éloges à l’autre et au final, il dit « on a décidé de prendre Céline. » J’avais envie d’y être, je suis une compétitrice, mais si j’avais eu des couilles je n’aurais pas accepté. Après avoir entendu tous les défauts qu’il avait énoncés, pourquoi il me prenait ? Alain était vraiment très dur. Pierre met davantage de légèreté. Je crois que certains entraîneurs ne se rendent pas compte de l’impact que ça a sur les joueuses. FL : Ça fait longtemps que ça ne t’est pas arrivé, mais le moment le plus difficile, c’est vingt-quatre heures avant la sélection, c’est chaud ! Et comment se fait l’annonce ? Individuellement ? CD : Non. Il nous donne la liste de celles qui continuent. Alain, je crois qu’il donnait les noms de celles qui n’étaient pas sélectionnées. C’est violent. Pierre ne veut pas citer les noms et finalement ça fait bizarre. Quand tu entends ton nom, c’est vrai que tu es soulagée mais tu sors de la réunion et tu ne sais pas qui n’a pas été pris. Lorsque Émilie (Gomis) n’avait pas été retenue, elle n’avait pas percuté. Il n’y a pas de bonne méthode. FL : C’est une mauvaise nouvelle donc de toute façon tu ne vas pas l’accepter. CD : Il y a des joueuses qui sont coupées alors qu’elles sont meilleures que d’autres, mais la complémentarité de l’équipe fait qu’elles ne correspondent pas. C’est un choix que Pierre doit expliquer et qui parfois n’est pas facile à accepter pour les joueuses.
« Si je kiffe Cap’s, c’est que je l’ai vue plein de fois faire des trucs monstrueux et la fille quand elle rentre dans le vestiaire, jamais je ne l’ai vue se pavaner ! »
Arrivez-vous à suivre l’actualité du basket féminin européen, sur Internet ? Avez-vous idée par exemple un mois avant le Mondial de l’effectif de l’équipe de Russie ? FL : Là, on ne sait rien. On ne peut pas dire qu’on ne se sente pas concernées, mais on sait aussi qu’on va avoir les infos, les vidéos quand il faudra. CD : La préparation est axée sur nous-mêmes. On essaye de développer notre jeu. C’est la philosophie de Pierre d’imposer notre jeu. C’est comme ça que l’on peut déjouer l’adversaire. Les informations sur l’équipe adverse viendront au dernier moment. Si tu nous parles de la Russie alors qu’on va les jouer dans trois semaines, on ne va pas s’en rappeler. Disons qu’on a une idée générale sur nos adversaires, pas plus. n
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échos EUROPE
Par Laurent SALLARD
Tours préliminaires d’Eurocup et d’EuroChallenge
UN AVANT-GOÛT D’EUROPE
A
près sa découverte de l’Euroleague la saison dernière, l’Entente est d’ores et déjà assurée de disputer une coupe d’Europe pour la deuxième année consécutive. Reste à savoir laquelle. Pour rallier la compétitive Eurocup, il lui faudra éliminer l’Azovmash Mariupol, sinon elle sera reversée dans la beaucoup moins attrayante EuroChallenge. Les Orléanais ont le désavantage de recevoir mercredi le match aller, avant d’effectuer un déplacement lointain et difficile chez leurs adversaires une semaine plus tard. Champion d’Ukraine à sept reprises lors des huit dernières années, l’Azovmash
Valery Dudush/EB via Getty Images
Afin de disputer l’Eurocup, pour Orléans, et l’EuroChallenge, pour le Paris Levallois et Nancy, les trois clubs français sont contraints de jouer un tour préliminaire qui les opposera à partir de mardi respectivement à l’Azovmash Mariupol, au Maccabi Haifa et au Bosna Sarajevo.
Fred House (Mariupol) adversaire d’Orléans en Eurocup.
a souffert de la crise économique et ne peut plus, comme en 2008-09, se payer des joueurs de la trempe de Marc Salyers ou Uche Nsonwu-Amadi. Il sort d’ailleurs
Eurocup Tour préliminaire Mercredi 29 septembre
Orléans – Mariupol Mercredi 6 octobre
Mariupol – Orléans
EuroChallenge Tour préliminaire Mardi 28 septembre
d’une saison difficile, même si après avoir usé deux coaches et avoir terminé à la sixième place en saison régulière, il est parvenu à conserver son titre de champion national. L’entraîneur Sergei Zavalin est toujours en place et s’appuie sur un effectif expérimenté avec notamment le fort défenseur Fred House (1,95 m, 32 ans), l’international Rostyslav Kryvych (1,98 m, 32 ans), le scoreur Ramel Curry (1,91 m, 30 ans), mais aussi deux anciens du championnat de France : Demetrius Alexander (2,04 m, 35 ans), vu à Pau en 2006, et Dan McClintock (2,12 m, 33 ans), passé par Nancy et Gravelines-Dunkerque. Un effectif rajeuni par la présence du prospect ukrainien Maksym Pustozvonov (2,00 m, 23 ans), arrivé du BC Kiev.
Paris retrouve Rothbart Un an après son retour en Pro A, le Paris Levallois a l’occasion de retrouver l’Europe à travers l’EuroChallenge, mais il lui faudra pour cela se débarrasser de l’ambitieux Maccabi Haifa. Depuis son rachat par le milliardaire Floridien Jeff Rosen en 2008, le club a retrouvé la première division israélienne et se trouve désormais aux portes de l’Europe. Adepte de coup médiatique, il dispose d’un ef-
Paris Levallois – Maccabi Haifa
fectif très américanisé et avait la saison Mercredi 29 septembre dernière accueilli sans grand succès le ly- Bosna Sarajevo – Nancy céen américain Jeremy Tyler. Il a récidivé Mardi 5 octobre cet été en signant Sylven Landesberg Nancy – Bosna Sarajevo (1,98 m, 20 ans), joueur talentueux mais Mercredi 13 octobre viré de la fac de Virginia après deux anMaccabi Haifa – Paris Levallois nées prometteuses, ce qui lui a valu de ne pas être drafté. Il évolue à l’aile à côté de Frank Robinson (1,93 m, 26 ans), brièvement vu en Euroleague avec Ljubljana en 2008-09. On retrouve à l’arrière l’ancien MAROUSSI NE JOUERA Rouennais Derrick Low (1,88 m, 24 ans), et PAS L’EUROLEAGUE dans la raquette… Robert Rothbart (2,18 N’ayant pu fournir les documents nécessaires à son m, 24 ans), qui avait joué durant deux engagement, le Maroussi a saisons avec les espoirs du Paris Basket été exclu du tour préliminaire Racing de 2004 à 2006. de l’Euroleague à moins d’une Après quatre saisons consécutives en semaine du coup d’envoi de Eurocup ou en Euroleague, Nancy va decelui-ci (mardi dernier, hors voir batailler face au Bosna Sarajevo pour de nos délais de bouclage). Le jouer l’EuroChallenge. Le club de la capiclub athénien, victime de gros tale bosniaque sort d’une saison difficile, problèmes financiers alors marquée par des problèmes financiers, qu’il avait disputé le Top 16 la et n’a pu conserver sa place en Ligue saison dernière, n’a pas été remplacé. Par conséquent, Adriatique, perdant par la même occasion son adversaire, le Budivelnik certains de ses meilleurs joueurs. Difficile Kiev, est qualifié pour le donc de juger le niveau de cette équipe deuxième tour, où il retrouvera très jeune, menée par le rookie Jermaine le vainqueur de la série Dixon (1,91 m, 23 ans), et où l’intérieur opposant le Khimki Moscou à Ernest Scott (2,01 m, 28 ans) fera office de Caserte. vétéran. n
EN BREF
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échos NBA
par Frédéric GONELLA
En BREF Noah a dit non à TEAM USA
Dans une interview accordée à notre ami Pascal Giberné pour le Journal du Dimanche, Joakim Noah a avoué avoir été approché par USA Basketball cet été afin d’intégrer la sélection américaine. Une proposition
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NDRIER* L’AFFICHE CALE POUR L’ACHAT
WNBA
Seattle célèbre ses championnes Orphelins des Sonics depuis deux ans, les fans de Seattle se sont consolés avec le deuxième titre de champion du Storm, invaincu tout au long des playoffs WNBA.
qu’il a rejetée. « Le Cameroun (pays de naissance de son grand-père) et la Suède (celui de sa mère) m’ont appelé aussi », a-t-il précisé. « Cela m’a fait plaisir d’être contacté par la fédération américaine, qui cherchait des pivots valides. C’était la possibilité d’évoluer avec de grands joueurs. Mais je le répète : je veux jouer avec l’équipe de France, c’est mon rêve (…) Je vais venir l’année prochaine et je vais mouiller le maillot bleu. » On n’attend que ça.
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Melo drame (suite)
U
n drapeau à l’effigie de la franchise était hissé au sommet de la Space Needle, la tour futuriste qui surplombe et symbolise la ville. Vendredi dernier avait été décrété « Seattle Storm Day » par la municipalité, pour le retour à la maison des nouvelles championnes WNBA. Accueillies comme des reines à leur descente d’avion, Lauren Jackson et ses coéquipières ont ensuite été acclamées par plus de 5.000 fans à la Key Arena, l’antre où elles ont terminé invaincues cette saison, championnat et playoffs inclus (21-0). Pour sa première participation à la finale, l’Atlanta Dream a subi le même sort que Phoenix et Los Angeles lors des tours précédents. Invitée surprise à ce niveau, l’équipe de Georgie a été balayée, trois manches à zéro, mais non sans avoir crânement défendu ses chances.
australienne Lauren Jackson (15 pts, 9 rbds). « Le principal atout de cette équipe, ce sont ses stars », admettait le coach Brian Agler. Déjà élue MVP de la saison, la reine Jackson a également été désignée meilleure joueuse de la série finale, conclue à 22,3 points et 8,0 rebonds de moyenne. À 29 ans, elle est actuellement la meilleure joueuse de la planète. Déjà sacré en 2004, le Storm a donc ajouté une seconde ligne à son palmarès au terme d’une saison contrôlée de bout en bout. Meilleur bilan de la ligue à l’issue de la phase régulière (28-6), les filles de Brian Agler ont survolé l’opposition en playoffs, ne concédant pas la moindre défaite (7-0). Une belle revanche pour Bird et Jackson, déjà présentes en 2004, et qui avaient toujours buté au premier tour de la post-season depuis. « Ces défaites ont été difficiles à encaisser, je les ai prise personnellement », avouait Bird. « Avoir vécu de telles déceptions et un changement de propriétaire entre-temps rend la victoire encore plus douce ». Anciennement liée aux Sonics, la franchise du Storm appartient depuis février 2008 à un groupe d’investisseurs locaux exclusivement composé de femmes. L’équipe compte 6 joueuses internationales – Bird et Cash (USA), Jackson et Bishop (Australie), Vesela (Tchéquie) et Abrosimova (Russie) – qui participeront au championnat du monde féminin qui démarre aujourd’hui. n
Déjà sacré en 2004, le Storm a donc ajouté une seconde ligne à son palmarès
Jackson MVP Après avoir arraché les deux premières rencontres à domicile (79-77 puis 87-84), Seattle a dû lutter jusqu’au bout lors du Game 3 à la Philips Arena (87-84), résistant de justesse au furieux retour des locales initié par l’ailière Angel McCoughtry (35 pts, record des Finals). Du côté du Storm, les cinq titulaires terminaient la partie à 10 points et plus, avec une mention spéciale pour le trio vedette : la meneuse Sue Bird (14 pts, 7 pds), l’ailière Swin Cash (18 pts, 6 rbds, 4 pds) et l’intérieure
La saga de l’été se poursuit. Après avoir fait la sourde oreille aux demandes de transfert de Carmelo Anthony, les Nuggets se seraient finalement résignés à tâter le marché, selon plusieurs sources. Un brusque revirement de stratégie semble-t-il, puisque le nouveau GM Masai Ujiri avait assuré que son ambition était de convaincre Melo de rester à Denver. « Je ne suis pas sûr de quand cela se fera, mais je pense qu’ils vont l’échanger d’ici février », a ainsi indiqué un GM au site d’ESPN. To be continued…
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Des idiots à Sacramento
Par deux fois en un peu plus d’une semaine, les services de la ville de Sacramento ont été contraints d’effacer des croix gammées dessinées sur une fresque murale représentant le joueur israélien des Kings Omri Casspi. Le proprio de la franchise Joe Maloof a qualifié à juste titre ces incidents « d’actes écoeurants d’intolérance », promettant 1.000 dollars de prime à toute personne aidant à identifier les coupables.
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Décalé
Salut ! Ça va ? Propos recueillis par Jérémy BARBIER
Alain
J’imagine que tu vas le suivre avec attention…
DIGBEU
Oui, évidemment. J’aurais aimé y être, mais malheureusement, j’ai des choses à faire. (Il rigole)
(STRASBOURG)
Ça va, on essaye de se mettre dans le rythme. Des petits soucis typiques d’une reprise, mais sinon, ça va. Après plus de quinze ans de carrière, ce n’est pas trop pénible la préparation physique ?
Plus les années avancent, plus c’est difficile. Cependant, j’ai longtemps joué en équipe de France donc j’avais la chance de ne pas faire toutes les préparations. Surtout quand j’étais à Villeurbanne, où les préparations physiques de Greg Beugnot étaient dignes du commando militaire. Les années passent, j’ai bientôt 35 ans et à cet âge, on n’est plus trop fan des footings dans la forêt et des tests physiques. Tu n’es donc pas nostalgique des célèbres ascensions de l’Astroballe ?
Mais je n’ai pas connu cela moi. J’ai connu pire avec les stages d’Aix-lesBains. À mon avis, ceux qui ont joué pour Greg s’en souviennent très bien aussi. (Il rit) On enchaîne sur la question qui fâche. Entre Aymeric Jeanneau,
Le grand frère est-il fier de sa cadette ?
Steeve Essart, John McCord et toi, tu sais qu’on va parler de l’âge des cadres à la SIG. Il y a un petit clan des anciens ?
Non, pas de clan. Évidemment, par la force des choses, on se rapproche car nous avons quelque chose en commun : le vécu. Mais moi, j’ai toujours été très jeune dans ma tête et ma façon d’être. On va dire que je suis un pont entre les plus jeunes et… (Il réfléchit) On va dire les moins jeunes, ça passe mieux. (Il rigole) Mais c’est vrai qu’il y a quelques dates de naissance qui font peur. Il y a un jeune né en 1993 qui s’entraîne avec faisais le forcing pour manger assez nous. Quand on lui vite et aller en salle vidéo. C’était un bon demande son âge, on a tendance à Mondial. faire demi-tour. (Il rigole)
Je suis super fier de ma sœur. Toute ma famille est très contente pour elle. Elle vient de gravir un échelon très important et elle a une super carte à jouer. Il faut qu’elle profite de chaque instant, parce qu’un Mondial, on n’en fait pas tous. Il faut qu’elle donne tout. Petit quizz express. Sais-tu quelles étaient les statistiques** de Jennifer en LFB la saison dernière ?
« INSUPPORTABLEE » AVEC FRED SARR
Entre deux entraînements, tu as tout de même pu suivre le Mondial ?
Écoute, j’ai été insupportable avec Fred Sarre et Olivier Weissler (ndlr : l’assistant coach de la SIG) parce que je ne terminais même pas mes repas afin de pouvoir regarder les matches. Je n’aime pas rater les débuts donc je
Comme tout le monde, as-tu été impressionné par Kevin Durant ?
C’est un joueur d’un autre monde. Il impose un nouveau style. Ce qu’il fait compte tenu de sa taille, c’est du jamais vu. Je m’amuse à dire qu’il est capable de jouer six positions tellement il est complet. C’est le
Jean-François Mollière
Salut Alain, ça va ?
joueur du futur. Meilleur marqueur de l’histoire en NBA, c’est un titre qui lui reviendra certainement. Qu’aurait pu faire Alain Digbeu le défenseur pour tenter de stopper ce phénomène ?
Next ! (Il rigole)
Ok, on enchaîne. Tu n’es pas sans savoir qu’un autre Mondial commence dès aujourd’hui*.
C’est une grosse question piège ça, je ne sais pas du tout. Elle ne m’en voudra pas si je ne connais pas la réponse. Elle sait qu’elle est la seule raison pour laquelle je suis le basket féminin. La famille Digbeu a-t-elle déjà eu l’occasion de s’entraîner un peu ensemble pendant l’été ?
Malheureusement non. Et il ne vaudrait mieux pas qu’elle s’y aventure parce que je pourrais la dégouter du basket. (Rires) n
* Jennifer Digbeu, sœur cadette d’Alain, entame aujourd’hui avec l’équipe de France le Mondial féminin ** 5,7 points et 2,9 rebonds avec Bourges
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reportage
Photos : Antoine Lessard / BasketNews
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INSIDE LES BLEUS
TRANCHES DE VIE EN TURQUIE
le dernier joujou de Steve Jobs, l’Ipad, fait un carton chez les Bleus. « Il y a eu une sorte de contamination », dit Ali Traoré. « J’ai vu Boris avec, le truc était magnifique. Chacun a commencé à l’acheter. Edwin Jackson est le dernier en date. » Cette tablette électronique permet entre autres Par Antoine LESSARD, à Izmir et Istanbul de surfer sur Internet, de regarder des vidéos, ou de jouer. Le jeu Angry Birds fait un tabac. Yannick Bokolo nous livre cette anecdote à propos d’Ali Traoré : « Ali le voulait tellement qu’il n’a pas pu va faire des économies.» À notre connaissance, un uperbes piscines extérieures, spas, confort attendre celui qu’il devait recevoir gratuitement. Il seul joueur français est tombé malade au cours du 5 étoiles, les Bleus ont été choyés en Mondial. Nando De Colo, le matin de France-Turquie. en a acheté un à la FNAC, et trois jours après, il a Turquie, entre le Swissôtel Grand Efes reçu le deuxième. Il en a revendu un à Ian ! » d’Izmir, immense complexe situé à deux pas du port puis au Polat Renaissance d’Istanbul d’Istanbul. « Promenez-vous, Cependant, ils n’ont pas eu droit à un rappel à Les « No Life » promenez-vous…» l’ordre de la secrétaire des sports, Rama Yade, Les joueurs n’ont pas vraiment souffert de la Les deux rookies, Fabien Causeur et Andrew Albicy, pour dépense abusive et luxe ostentatoire. Il faut forte chaleur qui régnait à Izmir, plus ou moins sont décrits comme les « No Life » de l’équipe. dire que le pays organisateur a pris en charge une 35 degrés. Et pour cause. Ils ne se sont autorisés Scotchés à leur ordinateur ou leur blackberry en plus bonne partie des frais d’hébergements dans ces qu’une seule sortie, en soirée, après leur victoire d’être de gros consommateurs de jeux vidéos et de établissements choisis par la FIBA. Sur les 200 face au Liban. « Je sais que les Espagnols se sont séries. « Personne n’a ramené de console de salon euros, la FFBB n’avait ainsi à régler que 50 euros par promenés hier, j’en ai vu quelques-uns. Promenez- cette année », dit le Choletais. « Il y a des consoles personne et par chambre. Les six équipes du groupe vous, promenez-vous…. », nous glisse Ali Traoré à portables et des ordinateurs avec des jeux, des films D logeaient au Swissôtel d’Izmir. À Istanbul, seules la veille de jouer l’Espagne. Ali le prophète avait vu et des séries. J’ai regardé tout Dexter comme la les équipes turques et américaines ont fait bande à juste. Les Espagnols, arrivés la fleur au fusil pour plupart des gars de l’équipe. » « On se tape des délires part. Le Team USA avait pris ses quartiers du côté leur entrée dans le tournoi, se sont fait cueillir par sur Internet et on attend tous de voir la saison 5 de de Galatasaray où il disposait de sa propre salle des Français plus concentrés et agressifs. Pour les Dexter pour en parler. On n’est pas tous d’accord sur d’entraînement. Bleus, hors de question d’aller traîner Tous les membres de la délégation française à la plage, ou de se balader en ville n’étaient pas logés à même enseigne. Les joueurs par cette chaleur. « On limite les départageaient des chambre doubles – Albicy avec placements, on reste au frais le plus Vincent Collet Jackson, Gelabale-Pietrus, Causeur-De Colo, Diawpossible », assure Edwin Jackson. Mahinmi, Batum-Bokolo et Koffi-Traoré – tandis que Entre les entraînements, la vidéo, les membres du staff étaient en simple. Patrick Bee- les soins et bien sûr les matches, les journées pas- le dénouement de la saison 4 », indique Alain Koffi. Le sley, le directeur des Bleus, n’a eu à déplorer qu’un sent vite. Les plages de temps libre sont d’autant Manceau est désigné par Yannick Bokolo comme « le seul problème, à Izmir : le prix « démesuré » de l’eau plus rares que les discussions en fin de repas ont roi des mangas » avec Ali Traoré. en bouteille commandée au moment des repas. À tendance à trainer en longueur. Un signe qui ne Les rookies n’ont pas à se plaindre du bizutage qui Kayseri, plusieurs joueurs parmi lesquels l’Argentin trompe pas quant à la bonne ambiance qui règne leur a été réservé lors de cette campagne 2010. Fabricio Oberto étaient tombés malades, et le staff dans le groupe France. Parfois, les repas se termi- Des ballons à aller chercher dans les tribunes tricolore avait pris la décision de ne pas courir le nent sur une partie de « Mafia », un jeu de société du palais des sports de Pau, les sacs des deux risque d’une quelconque épidémie. « Ce n’est pas qu’avait instauré Tony Parker il y a quelques antauliers, Flo Piétrus et Boris Diaw, à porter et puis, normal. On en avait pratiquement pour 100 euros nées. « Tout le monde apprécie, il n’y a pas mieux au cours d’un match de préparation cette farce par repas, soit 300 euros par jour. Ici, à Istanbul, il pour souder un groupe », assure Flo Piétrus. adressée à Andrew Albicy, envoyé tout seul au y a des bouteilles d’eau minérale sur la table, ça Dans les chambrées ou lors des déplacements, milieu du terrain lors de la présentation des équi-
À défaut d’avoir brillé sportivement lors du championnat du monde, l’équipe de France a bien vécu en Turquie. La bonne ambiance, un groupe sain. Retour sur le Mondial à travers quelques anecdotes vécues de l’intérieur.
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En haut, (de gauche à droite) : Alain Koffi «streetfighte» sur Ipad. Petite collation pour Piétrus, Koffi, Gelabale et Mahinmi. Le Swissôtel, résidence des Bleus à Izmir... et sa piscine extérieure. En bas : Nicolas Batum interviewé par des journalistes chinois. Andrew Albicy en pleine lecture. Rencontre des Bleus et de leurs supporters.
pes. Rien de bien méchant. « Ils n’ont pas été aussi bizutés que moi à l’époque », fait remarquer Alain Koffi. « On avait dû monter l’Alpe d’Huez à vélo ! »
Piétrus pas bon à prendre À l’entraînement, les joueurs se lancent fréquemment des petits paris. Cela peut surprendre de prime abord mais s’il y a un joueur à éviter dans ce genre d’exercice, c’est Florent Piétrus. « Il a dépouillé pas mal de monde », dit Fabien Causeur. « Il s’assoit sur une chaise au bord du terrain ou shoote milieu de terrain dos au panier, et à chaque fois qu’il parie de l’argent, il met dedans. » « À chaque fois, je parie bêtement et à chaque fois, il gagne. Tout mon salaire de Villeurbanne va y passer ! », reprend Edwin Jackson. « Souvent, on parie une graille. Celui qui perd doit servir le repas à l’autre. Quand je gagne, c’est un peu difficile de demander à Florent et ses 110 sélections de le faire. Quand c’est lui qui gagne, il me demande d’enlever les pommes dans les salades de fruits, de couper le gras de son steack… » On a ressenti à travers ces petites anecdotes, en observant les attitudes des joueurs, en prenant le pouls auprès du staff que cette équipe vivait bien. Des liens forts qui ont permis au groupe de ne pas imploser après la défaite catastrophique encaissée face à la Nouvelle-Zélande. « Comme l’année dernière, c’est un groupe qui se comporte remarquablement bien », nous avait confirmé Vincent Collet à Izmir. « C’est intéressant d’avoir des jeunes qui amènent de l’enthousiasme mais aussi d’avoir des cadres et des joueurs intermédiaires qui ont fait quelques campagnes comme Bokolo ou Batum. Le rôle de Boris cette année est exemplaire. C’est lui qui drive l’ensemble du groupe, avec Flo à ses côtés. Boris est vraiment central dans cet état d’esprit. » n
« C’est un groupe qui se comporte remarquablement bien »
Fabrice Godet-La-Loi a promené sa caméra dans l’intimité des Bleus tout au long du Mondial. Un reportage diffusé le week-end sur Canal+ dans l’émission « Intérieur Sport », à revoir sur www.canalplus.fr.